WAMA...Khalife de Madina Baye Serigne Mahi Niass. Tout était en ordre, sans bouscu-lade avec masque...

W A M A Magazine Mensuel n°0028 Aout 2020

(Les Wagons Magnifiques)

Jour J - 02 MoisObjectif 2 000 Bœufs

Gamu International Madina Baye

Le Grand Cheikh est parti page 6

Identité noire et devoirpages 10

L’Afrique a-t-elle des ennemis africains ?

pages 22, 23, 24

www.wamaworldwide.org

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ZAWIYA CHEIKHAL ISLAM EL HADJI IBRAHIMA NIASSDE MADINA KARNDIANE

Pour vos contributions financières veuillez contacter

le responsable du projet Mr Moussa Arfan CAMARA dit

«DEGGU»

Grande Mosquée de Karndiane


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SE LAVER RÉGULIÈREMENT LES MAINS À L’EAU ET AU SAVON OU UTILISER UNE SOLUTION

HYDRO ALCOOLISÉE

SE COUVRIR LE NEZ ETLA BOUCHE AVEC UN

MOUCHOIR À JETER POUR TOUSSER OU ÉTERNUER

JETER LE MOUCHOIR DANS UNE POUBELLE

A DÉFAUT DE MOUCHOIRTOUSSER ET ÉTERNUER

DANS LE CREU DU COUDE

AU BESOIN SE COUVRIR LE NEZ AVEC UN MASQUE

RESPECTONS CES MESURES SIMPLES POUR

ÉVITER LE CORONAVIRUS

800 00 50 50Appel gratuit


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EDITOL’Afrique en conflit

Soulèye KONTE, Juriste d’affaires

Les recherches scientifiques abouties et élaborées par le Docteur Cheikh Anta Diop

ont démontré que l’Afrique, ber-ceau de l’humanité, a abrité la plus grande civilisation du monde, aussi riche que complexe, tant elle re-ferme des secrets non encore élu-cidés à ce jour.

Aujourd’hui, en ce 21e siècle du ca-lendrier grégorien, l’Afrique et ses richesses tant convoitées, entre autres culturelles, attirent encore le monde entier, dans un atmosphère sombre et laissant planer le sinistre entre les différents belligérants au-teurs de son morcellement, malgré l’exode de pléthore de ses fils vers les contrées lointaines.

Aussi, le développement de l’Afrique demeure-t-il probléma-tique. Deuxième continent le plus peuplé du monde derrière celui asiatique, plus jeune toutefois, elle

devrait être leader au concert des nations compte tenu des richesses dont elle regorge. Culturelles avec des hommes de sciences à la tête de différents domaines d’applica-tion, politiques avec la coexistence des régimes démocratiques et mo-narchiques, économiques avec ses ressources naturelles constituant le grenier du monde, enfin une popu-lation jeune et forte mais victime et cible de tous les préjugés.

A la question de sa « colonisabili-té » par les puissances étrangères à celle de son sous-développement en passant par celle de sa place dans l’histoire et la géopolitique du monde, il est primordial de connaître qui sont les véritables en-nemis qui obstruent au leadership de l’Afrique ?


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Africa in conflict

Soulèye KONTE, Business lawyer

The scientific research car-ried out and developed by Dr Cheikh Anta Diop has

shown that Africa, the cradle of hu-manity, has housed the greatest ci-vilization in the world, as rich as it is complex, as it closes secrets not yet elucidated to this day.

Today, Africa and its coveted riches, among other cultural ones, still at-tract the whole world, in a gloomy atmosphere and leaving the sinis-ter hovering between the different belligerent authors of its fragmen-tation, despite the exodus of ple-thora of his sons to distant lands.

Africa’s development therefore re-mains problematic. Second most populous continent in the wor-ld behind Asia, younger however, Africa should be the leader in the concert of nations given the riches it abounds. Cultural with men of science at the head of different fields of application, political with the coexistence of democratic and

monarchical regimes, economic with its natural resources constitu-ting the breadbasket of the world, finally a young and strong popula-tion but victim and target of all pre-judices.

To the question of its «colonizabi-lity» by powers foreign to that of its underdevelopment through that of its place in the history and geo-politics of the world, it is essential to know who are the real enemies who obstruct leadership of Africa.

Edité et publié par WAMA 162, Sacré Coeur 3 Extension VDN

TEL: 33 860 27 27 - 77 847 01 87Hebdomadaire tiré en 100 exemplaires

Président: Cheikh Moustapha Ousseynou NIASS Rédacteur en chef: Soulèye KONTE

Coordonnateur: Birame FAYE

Comité de rédaction:Cheikh Moustapha Ousseynou NIASS, Souleye

KONTE, Muqaddam Pape KANDJI, Seydina Aliou NDIAYE, Babacar SARR, Mamadou KANE, Idy

DIALLO, Sokhna Maman DIENG, Alassane KANE,Mahécor Faye, Cheikh Malick Massaly

Collaborateurs internationaux:Fatoumata SALL, Orianne LAVOLE Broke

HALENZA, Malika LBAZ

Conception Graphique: Seydina Aliou NDIAYE

Ismael Diouf

Distribution: WAMA www.wamaworldwide.org

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Un dilemme de l’heure

La question de l’engagement panafricain des leaders, cadres ou figures embléma-

tiques africaines suscite un débat engagé chez la frange jeune et chez les activistes panafricains.

Derrière cette question, beaucoup

de faits politiques il-lustratifs motivent cette problématique au regard de l’histoire africaine dans sa di-mension coloniale. Les dépêches de Jacques Foccart à l’en-


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droit de sa secrète mission en Afrique Occidentale nous élucide sur la ferveur natio-naliste que doit avoir nos di-rigeants et leaders. Quand des dirigeants sont chargés d’exécuter des ordres en dé-phasage avec l’intérêt na-tional, l’on s’interroge sur la pertinence d’exercer un pou-voir qui aboutit sur des cala-mités.

Qui ne fut pas indigné par les barbaries exercées sur Patrice Emery Lumumba au Zaïre? Qui ne fut pas vexé par la déstabilisation de Sekou Touré au pouvoir alors qu’il s’opposait à une dicta-ture planifiée… Bien d’autres exemples peuvent servir d’il-lustrations indéniables et ir-réfutables.

Les problèmes dont souffrent certains pays Africains peuvent en partie être expli-qués par l’ingérence de puis-

sances coloniales qui s’em-pressent de tirer profit des ressources dont disposent ces pays. Du choix des gou-vernants à l’exécution des décisions stratégiques, cer-tains de nos dirigeants ont le cou attaché à un poteau et se retrouvent complices d’actes qu’on pourrait tra-duire d’actes de haute trahi-son.

Toutefois, la nécessité du re-trait des puissances étran-gères dans la gestion des pays Africains se pose car, en géopolitique, chaque Etat est souverain de droit et défend ses propres intérêts et prio-rités. A nos dirigeants d’en tirer la leçon.

Idrissa DIALLO, Enseignant et Chercheur en Sciences de

Gestion


A dilemma of the hour

The question of the pan-Afri-can commitment of African leaders, executives or emble-

matic figures is giving rise to an en-gaged debate among the young fringe and among pan-African activists.

Behind this question, many illustrative po-litical facts motivate this issue with regard to African history in its colonial dimension.

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Jacques Foccart’s dispatches to his secret mission in West Africa shed light on the natio-nalist fervor that our leaders must have. When leaders are charged with carrying out orders out of step with the national interest, one wonders about the rele-vance of exercising power that results in calamities.

Who was not outraged by the barbarities exercised on Patrice Emery Lumumba in Zaire? Who was not offended by the destabilization of Sekou Touré in power while he opposed a planned dicta-torship ... Many other exa-mples can serve as undeniable and irrefutable illustrations.

The problems suffered by some African countries can in part be explained by the interference of colonial

powers who are eager to take advantage of the resources available in these countries. From the choice of rulers to the execution of strategic de-cisions, some of our leaders have their necks tied to a pole and find themselves compli-cit in acts that could be inter-preted as acts of high treason.

However, the need for the withdrawal of foreign powers in the management of African countries arises because, in geopolitics, each State is sovereign by law and defends its own interests and priorities. It is up to our lea-ders to learn the lesson.

Idrissa DIALLO, Teacher and Researcher in Management

Sciences


Visite du président Macky SALL à Madina Baye.

« Tous les savants du monde affirment que le drapeau de l’Islam

flotte à Médina Baye »Ce samedi 08 Août, son excellence le Président de la République Macky SALL s’est rendu à Madina Baye suite à la disparition de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Niass. Le président de la république a fait un témoignage éloquent sur le défunt:

« Serigne Cheikh était un homme de Dieu aux dons incommensu-rables, il a suivi la voie tracée par son père qui l’avait formé en diplô-mate chevronné au service exclusif du Sénégal auprès des Etats comme le Nigéria, la Mauritanie, le Maroc et d’autres pays. Avec son compor-tement, sa douceur, son humilité et ses projets, nous savions tous qu’il était un vrai saint, un homme de Dieu », a avancé le Président Macky Sall.


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Accompagné par une délégation restreinte composée de Mahmoud Saleh, Aly Ngouille Ndiaye et Aminata Touré, le président a pré-senté ses condoléances au nouveau Khalife de Madina Baye Serigne Mahi Niass.

Tout était en ordre, sans bouscu-lade avec masque de rigueur et dis-tanciation physique. Bel exemple de civisme qui fera tâche d’huile dans toutes les cérémonies même en l’absence du Président.


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Identité noire et devoir

Le sort de l’Afrique, en d’autres termes, sa situation économique et politique est le fruit d’un débat depuis plu-

sieurs décennies.

D’autant plus, depuis la fin de la colonisa-tion, le continent noir traîne toujours un retard conséquent au niveau socio-écono-mique.

Ce qui pousse à se poser la question à sa-voir s’il y’a pas des dissensions internes ou autrement, si l’Afrique n’a pas d’ennemis

africains ?

Déjà durant la colonisation jusqu’à maintenant, des fils du berceau de l’humanité ont toujours agi contre ses intérêts.

Toutefois il faut prendre en compte que dans bien des cas les conditions poli-tiques et économiques ne permettaient pas une libre expression.

De nos jours même s’il existe une certaine dépen-dance vis à vis de l’extérieur il est possible d’œuvrer pour le salut de ce beau continent qui a tant donné et souffert.

Une prise de conscience est déjà déclenchée par la nouvelle génération qui, plus que jamais, se réclame africain et fier.

Alassane KANE, Responsable commercial


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Black identity and duty.

The fate of Africa, in other words, its economic and politi-cal situation, has been the re-

sult of debate for several decades.

Moreover, since the end of coloni-zation, the black continent still lags behind at the socio-economic level.

What prompts the question whether there

are not internal dissensions or otherwise, if Africa does not have African enemies? Even during colonization until now, sons of the cradle of humanity have always acted against its interests.

However, it must be taken into account that in many cases political and econo-mic conditions did not al-low free expression.

Nowadays, even if there is a certain dependence on the outside, it is pos-sible to work for the sal-vation of this beautiful continent which has gi-ven and suffered so much.

Awareness has already been triggered by the new generation who, more than ever, claim to be African and proud.

Alassane KANE, Sales manager


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L’état malheureux de l’Afrique aujourd’hui est exactement celui que les Africains eux-

mêmes ont voulu. Le jour où les africains voudrons une Afrique bien meilleure que celle que nous avons aujourd’hui, ils l’auront. L’ennemi de l’Afrique, c’est l’Africain lui-même. L’occident quant à lui ne fait qu’en profiter.

Je méditais sur cela et j’égrenais quelques larmes. L’Afrique, un continent supposé berceau de l’hu-manité et pourtant aujourd’hui, ce n’est qu’une terre abandonnée.

Dans la vie, il semble que les en-nemis sont plus nombreux que les amis.

Toutefois, un seul ennemi qui se manifeste peut-être la partie visible de l’iceberg, des millions d’autres agissent dans l’ombre.

L’Afrique a ainsi des ennemis diurnes et nocturnes; parmi eux, ses propres fils.

Là où les occidentaux s’unissent et font bloc, les africains sont toujours divisés. C’est comme si en Afrique tout est fait pour nous diviser. La gestion, les élections, l’argent, les frontières, etc, tout nous divise. Même nos noms portent toujours à division: hutu, tutsi, imbonerakuré, pygmées, bantou, touareg, selekas, anti balaka, peul, M23, zoulou... Ce sont des identités de division.

Le jour ou l’Afrique dépassera dé-finitivement ses identités tribales, c’est alors qu’elle sera prête à dé-coller.

« Avant de construire des ponts et des routes on doit construire les hommes et les femmes. »

Des ennemis à l’assaut de

l’Afrique

Mahécor Faye, Etudiant


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The unhappy state of Africa to-day is exactly what Africans themselves wanted. The day

Africans want a much better Africa than the one we have today, they will have it. The West, for its part, only benefits.

I meditated on this and shed a few tears. Africa, a continent supposed to be the cradle of humanity and yet today, it is only an abandoned land.

In life, it seems that ene-mies outnumber friends. However, one enemy that is manifesting may be the tip of the iceberg, millions

more are acting in the shadows.

Africa thus has diurnal and nocturnal enemies; among them, his own sons.

Where Westerners unite and form a unit, Africans are always divided. It is as if in Africa everything is done to divide us. Management, elections, money, borders, etc., everything divides us. Even our names are always divisive: Hutu, Tutsi, imbo-nerakuré, pygmies, Bantu, Tuareg, selekas, anti balaka, Fulani, M23, Zulu ... These are identities of division.

The day Africa will defi-nitively overcome its tri-bal identities, it is then that it will be ready to take off.

“Before building bridges and roads we must build men and women. «

Africa’s enemy is the African himself.

Mahécor Faye, Student


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Au Sénégal musulmans et chrétiens célèbrent en-semble la naissance du prophète Mohamed.

Le caractère fraternelle et paci-fique des relations islamo-chre-

tiennes au Sénégal à était illus-tré le 19 novembre 2018 lors de la célébration du maouloud. C’est dans ce cadre, que la chorale paroissiale de Saint-Joseph de medina, à dakar. Elle y’a interprété <<Lambi wa fasse>> un chant,composé par son fondateur feu julien jouga,dédié au fondateur de la confrérie ti-djane,cheikh Ameth tidjani

Afrique une et indivisible


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In Senegal Muslims and Christians together celebrate

the birth of Holy Prophet Mohamed.

The fraternal and peace-ful face of Islamic-Christian re-

lations in Senegal was illus-trated on November 19, 2018 during the celebration of Maouloud. It is in this context that the pari-sh choir of Saint-Joseph in Médina Dakar performed “Lambi wa fasse”, a song composed by its founder, the late Julien Jouga, dedicated to the founder of the Tijani brothe-rhood Cheikh Ahmeth Tidjani.

Africa one and indivisible


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De grands hommes africains s’illustrent en panafrica-nistes et parmi eux, Cheikh

al Islam Elhadji Ibrahima Niasse qui disait «L’Afrique aux Africains» et défendait une unité africaine. Son petit-fils Hadiimu Salaam Cheikh Moustapha Niass, digne fils de Elhadji Ousseynou Aboubacar Abdulahi Niasse père fondateur de MODA (Mouvement pour la di-gnité de L’Afrique) devenu WAMA Les (Wagons Magnifiques) s’arroge cette mission et continue de prôner pour une dignité africaine.

Des dirigeants pillent leurs pays et placent leurs biens mal acquis en Occident. Ce dernier, quant à lui

ne fait qu’en profiter. L’ennemi de L’Afrique c’est l’Africain. Il est triste et aberrant de voir des africains qui, arrivés en Europe par l’immi-gration légale ou clandestine, ou-blient immédiatement leur origine et ne veulent plus entendre par-ler de l’Afrique. Pis, certains disent qu’ils ne reviendront plus une fois de l’autre côté de l’océan.

Si l’Europe est devenue si belle c’est parce que les Européens ont dû res-ter chez eux et travailler dure pour en faire ce qu’elle est aujourd’hui. Emprunter la mer et s’apprêter à périr juste pour arriver en Europe est une honte.

La dépigmentation de la peau noire pour une peau claire, la pose d’ongles et des extensions capil-laires pour ressembler aux femmes occidentales est une indignation.

Il est alors temps de se réveiller et participer enfin au concert des grandes nations.

Nous avons les richesses en l’oc-currence notre jeunesse et nos res-sources pour y prétendre.

L’Afrique a-t-elle des ennemis africains ?

Mamadou Kane Responsable politique,

Secrétaire à la citoyenneté de WAMA.


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Great African men have distinguished themselves as Pan-Africanists. And

among them, Sheik al Islam, Elhadji Ibrahima Niass who said «Africa to Africans» and defended an African unity. His grandson Hadiimu Salaam, Sheik Moustapha Niass, worthy son of Elhadji Ousseynou Aboubacar Abdulahi Niass, founding Father of MODA (Movement for the Dignity of Africa) which became WAMA (The Magnificent Wagons), arro-gates this mission and continues to advocate for African dignity.

Leaders plunder their countries and place their ill-gotten gains in the West. The latter, on the other

hand, is only profiting on it. Africa’s enemy is the African. It is sad and aberrant to see Africans who, ha-ving arrived in Europe through legal or illegal immigration, immediately forget their origins and no longer want to hear about Africa. Worse still, some say that they will never come back, once they get across the ocean again.

If Europe has become so beautiful it is because Europeans must have stayed at home and work hard to make it what it is today. To take to the sea and prepare to perish just to get to Europe is a shame.

The depigmentation of black skin for clear skin, the use of nails and hair extensions to look like Western women is an indignation.

If the best African brains go abroad, what’s left for Africa?

Then it is time to wake up and final-ly participate in the concert of great nations.

We have the wealth of our youth and the resources to do so.

Does Africa have African enemies?

Mamadou Kane Political manager,

WAMA Citizenship Secretary.


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FUNÉRAILLE DE CHEIKH AHMED TIDIANE IBRAHIM

NIASS (EN IMAGES)


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CHEIKH AHMED TIDIANE IBRAHIM NIASS

(EN IMAGES)


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L’Afrique et ses ennemis africains.

L’Afrique a été un empire dans lequel vivaient des Hommes régis par un code: la culture, et

guidés par une loi: la tradition.

Une société dans laquelle on trouve ce qu’il y a de plus rare dans d’autres

pays, dans d’autres conti-nents :

Des hommes de vertus, des sages, du respect que les plus jeunes portaient en leurs ainés, la liberté,


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une liberté qui se trouve dans l’acceptation d’un de-voir dans le ralliement vo-lontaire au pacte social, un monde dans lequel aussi bien le gouvernant que le gouverné la femme comme la fille, l’adulte comme le jeune, le fort comme le faible, chacun d’entre eux connait exactement sa place. Tout le monde avait un supérieur, un guide, un maître, un initiateur, une organisation, une hiérarchi-sation.

Qui font que les hommes ne soient guère des animaux. Ainsi, Hérodote dit de ces Africains qu’ils sont « les plus beaux et les plus forts de tous les hommes ». Léopold Senghor a lui-même préfacé ce livre, il devait bien être mal à l’aise surtout quand il introduit son propos ainsi : « l’idée de nègre barbare est une invention des temps modernes, de la renaissance précisément pour justifier la traite des nègres. »

Et là, nous nous posons la ques-tion de savoir si Monsieur Senghor a consulté le dictionnaire avant de dire que la colonisation est un mal nécessaire ? En effet le mal c’est l’accaparement injuste des terres, le pillage éhonté de nos richesses, le bouleversement des règles so-cio-culturelle africaines par des étrangers.

Le nécessaire c’est le caractère de ce qui est purement indispensable.

L’Afrique ne pouvait donc pas se passer de la colonisation, de l’escla-vage ?

Nous sentons nettement que Senghor savait bien ce qu’il faisait et disait, il parle comme Friedrich HEGEL, Victor HUGO, Emmanuel KANT, Reagan, Bolton, Jules FERRY et tant d’autres qu’on nous apprend à l’école et qui nous ont adressé les injures acerbes.

SENGHOR a contré toutes les per-sonnes qui étaient contre les inté-rêts de la France.

Il s’est dressé contre Mamadou DIA parce qu’il agissait « contre les in-térêts de la France » et prôner ceux


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du Sénégal.

Il n’a ménagé aucun effort pour ré-duire Cheikh Anta DIOP à sa plus simple expression. Vous avez remar-qué que les œuvres de Cheikh Anta DIOP ne sont pas si abondantes sur le marché et si la censure tuait, mon-sieur DIOP ne serait même pas né là où vit SENGHOR.

Léopold a intégré le mouvement de la Négritude dans le seul but de détour-ner sa pensée (celle du mouvement) véritable avec l’appui des médias oc-cidentaux ; ce que Cheikh Anta lui re-prochera par la suite. Et après tout il n’a pas déclaré qu’une seule fois des choses qui méritent l’indignation de l’Afrique, il est l’auteur de l’autre ab-surdité : « l’émotion est nègre, la rai-son est Hélène ».

Il n’était pas le seul car avant lui, il y avait des fonctionnaires noirs qui s’étaient alliés aux colons pour op-primer leur propre peuple comme Blaise DIAGNE, les administrateurs coloniaux, les chefs de cantons etc.

Léopold a tout fait pour faciliter l’œuvre de la France en Afrique, plus particulièrement au Sénégal.

Mamadou DIA témoigna que la passion de SENGHOR ce n’est rien d’autre que la France et le Français.

En somme, SENGHOR n’est pas mort en 2020 mais la force invisible qui l’a pro-pulsé continue de mettre des “comme lui” ou pire que lui à la tête de nos États.

C’est pourquoi le fameux projet des États -Unis d’Afrique n’a jamais eu un début de concrétisation.

C’est ici l’occasion de dire à mes frères et sœurs afri-cains que si nous ne faisons rien chez nous, personne ne viendra le faire à notre place; l’homme blanc ne viendra que pour ses inté-rêts.

Donc pour moi, l’ennemi numéro un de l’Afrique c’est l’Africain.

Adja Fatou Ndiaye DIENG, Étudiante


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Africa was an empire in which lived men go-verned by a code: culture,

and guided by a law: tradition.

A society in which we find what is rarest in other countries, in other continents:

Men of virtue, wise men, the respect that the youn-gest had for their elders, freedom, a freedom which is found in the acceptance of a duty in the voluntary rallying to the social pact,

Africa and African enemies?


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a world in which the go-verning like the governed the woman like the girl, the adult like the young, the strong like the weak, each one of them knows exactly its place.

Everyone had a superior, a guide, a master, an initia-tor, an organization, a hie-rarchy. Thus, Herodotus says of these Africans that they are «the most beauti-ful and the strongest of all men». Léopold Senghor himself has prefaced this book, he must have been uncomfortable especial-ly when he introduces his point as follows: «the idea of the barbarian negro is an invention of modern times, of the Renaissance precisely to justify the slave trade. negroes. «

And there, we ask ourselves the question whether Mr. Senghor consulted the dic-tionary before saying that

colonization is a necessary evil? Indeed, evil is the unjust grabbing of land, the shameless plunder of our wealth, the upheaval of African socio-cultural rules by foreigners.

What is necessary is the charac-ter of what is purely indispensable.

So Africa could not do wit-hout colonization, slavery?

We clearly feel that Senghor knew well what he was doing and saying, he speaks like Friedrich HEGEL, Victor HUGO, Emmanuel KANT, Reagan, Bolton, Jules FERRY and so many others that we are taught at school and who we addressed scathing insults.

SENGHOR countered all the people who were against the interests of France.

He stood up against Mamadou DIA because he was acting «against the interests of France» and advocating


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those of Senegal.

He spared no effort to reduce Cheikh Anta DIOP to its simplest expression. You have noticed that Cheikh Anta DIOP’s works are not so abundant on the market and if censorship killed people, Mr. DIOP would not even have been born where SENGHOR lives. Leopold integrated the Négritude movement with the sole aim of di-verting his real thinking (that of the movement) with the support of the Western media; what Cheikh Anta will reproach him subsequently. And after all he did not declare that once things that deserve the indignation of Africa, he is the author of the other absurdity: «emotion is black, reason is Helena».

He was not the only one because before him, there were black offi-cials who had allied themselves with the colonists to oppress their own people like Blaise DIAGNE, colonial administrators, heads of cantons etc. Léopold did everything to facilitate the work of France in Africa, more particularly in Senegal. Mamadou DIA testified that SENGHOR’s pas-

sion is nothing other than France and the French.

In short, SENGHOR is not dead in 2020 but the invi-sible force that propelled him continues to put “like him” or worse than him at the head of our States.

This is why the famous project of the United States of Africa ne-ver got off the ground.

This is the opportunity to tell my African brothers and sisters that if we do nothing at home, no one will come to do it for us; the white man will only come for his interests.

So for me, Africa’s number one enemy is the African.

Adja Fatou Ndiaye DIENG, student


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BREAKING NEWSLe Président de l’Assemblée

Nationale s’est personnellement dé-placé en vue de présenter ses condo-léances à toute la cité de Madina Baye. La délégation s’est d’abord ren-due au mausolée de Cheikh Al Islam Baye avant de rejoindre le domicile de l’Imam de la grande mosquée, Cheikh Ahmed Tidiane Aliou Cissé qui a perdu sa mère, Seyda Fatoumata Zahra Niass.

Ce dimanche 26 Juillet 2020 à la cité des douanes Golf Océan, a eu lieu le thé-débat de WAMA les Wagons Magnifiques. Présenté par Mamadou Kane, Adja Fatou DIENG et Ramatoulaye SECK, le thème était: <<le président de la République doit pas nommer un membre de sa famille dans le gouvernement>>

Les écoles privées ont bénéfi-cié d’une subvention d’un milliard de FCfa. Ce, dans le cadre du Fonds Force Covid, En effet, rapporte «L’As», 1400 écoles privées vont se partager l’enveloppe. Laquelle sera remise à la Fédération des écoles privées du Sénégal par le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla.

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BREAKING NEWSThe President of the National

Assembly personally travelled to Madina Baye in order to offer his condolences to the whole city. The delegation first went to the mauso-leum of Sheikh Al Islam Baye Niass be-fore going to the home of the Imam of the Great Mosque, Sheik Ahmed Tidiane Aliou Cissé who lost his mo-ther, Seyda Fatoumata Zahra Niass.

This Sunday, July 26th, 2020 at the city of Douanes Golf Océan, took place the tea-debate of WAMA, the Magnificent Wagons. Presented by Mamadou Kane, Adja Fatou DIENG and Ramatoulaye SECK, the topic was: «the President of the Republic should not appoint a member of his family in the government».

Private schools have benefited from a grant of one billion FCFA. This, within the framework of the Covid Force Fund. In fact, reports «L’As», 1400 private schools will share the en-velope. The latter will be handed over to the Federation of Private Schools of Senegal by the Minister of National Education, Mamadou Talla.


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BREAKING NEWSCheikh Ahmad Tidjani Ibrahima

Niass , Khalife de Madina Baye nous laisse derrière nous avec une vie remplie d’actes et d’œuvres au service de la Ummah Islamique. Un homme multidimensionnel qui fut connu pour son amour envers Allah et son prophète Mohamed(saw) mais également un digne serviteur de Cheikh Al Islam Cheikh Ibrahima Niass dont il considérait comme son père spirituel.

Ce vendredi 31 Juillet, Hadiimu Salaam s’était rendu à Karndiane pour la célébration de la fête de Tabaski. Accompagné par quelques uns de ses fidèles, il a dirigé la séance de prière et de prêche jusqu’à la fin devant la grande mos-quée de Karndiane.

Suite au décès du Khalif Général de Madina Baye, Hadiimu Salaam était l’invité spécial d’Africa 7. Il a été questionné sur la vie et l’oeuvre du Khalif. Son Éminence a parta-gé le plateau avec son discipline Babacar Lo Ndiaye conseiller à la présidence.

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BREAKING NEWSCheikh Ahmad Tidjani Ibrahima

Niass, Caliph of Madina Baye leaves us with a life filled with deeds and works at the service of the Islamic Ummah. A multidimensional man who was known for his love for Allah and His Holy Prophet Mohamed (PBUH) but also a worthy servant of Cheikh Al Islam Cheikh Ibrahima Niass whom he considered his spi-ritual father.

This Friday July 31, Hadiimu Salaam went to Karndiane for the celebration of the feast of Tabaski. Accompanied by some of his faith-ful, he led the prayer and prea-ching session until the end in front of the great mosque of Karndiane.

Following the death of the General Khalif of Madina Baye, Hadiimu Salaam was the special guest of Africa7. He was asked about the life and work of the Khalif. His Eminence shared the stage with his student Babacar Lo Ndiaye adviser to the presidency.


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BREAKING NEWS

Le Président Macky Sall a reçu ce vendredi une délégation du Président nigérian Muhammadou Buhari venu transmettre le mes-sage de condoléances au chef de l’Etat Monsieur Macky Sall, suite au rappel à Dieu du khalife Cheikh Ahmed Tidiane Niass. La déléga-tion est conduite par Mele Kyari Directeur de Nigerian National Petrolum Corporation.

Le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, a adressé un message de condoléances et de compassion à Cheikh Mouhamadou Mahi Niass suite au décès de Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass, le khalife général de la famille tidjane Niass à Kaolack.

Cheikh Mouhamadou Moctar Niass, fils de Cheikhal Islam Cheikh Ibrahima Niass a été rappelé à Allah ce vendredi 07 août, emporté par la maladie. WAMA présente ses condoléances les plus attristées à toute la Oummah Islamique, par-ticulièrement aux Dignitaires de la cité religieuse de Madina Baye.


Pour vos contributions financières ou matérielles,

veuillez contacter le responsable Oustaz Abdoul Aziz KA au 00221 77 298 52 39

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WAMA...Khalife de Madina Baye Serigne Mahi Niass. Tout était en ordre, sans bouscu-lade avec masque...

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