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2 WAAME - RAPPORT D’ACTIVITES 2013 Rapport d’activités 2013

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WAAME - RAPPORT D’ACTIVITES 2013

Rapport d’activités 2013

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Chers Lecteurs,

Les littoraux du Saloum, notre aire de tra-vail, restent encore très vulnérables, face aux effets du changement climatique, c’est pourquoi, la problématique de la Gestion des Ressources Naturelles reste notre fil conducteur !

Les populations augmentent et les besoins nutritionnels et monétaires suivent ce rythme, face à ce que certains auteurs appellent la «relation homme-nature». Une relation qui penche vers une dégradation poussée des ressources naturelles base de la souveraineté alimentaire révolue, dans ces milieux insulaires et littoraux en dynamiques. Il est alors néces-saire et urgent de trouver des ressources pour d’appuyer une économie alternative, basée sur une exploitation rationnelle des produits forestiers non ligneux, des coquillages et mollusques, mais aussi, des produits issus des champs et des vergers, vers la transformation et les marchés locaux et urbains.

C’est cette nouvelle économie locale, qui, verra plus d’efforts de notre structure s’y concentrer. Des efforts qui concerneront aussi les renforce-ments des capacités des organisations locales et qui tiendront compte du genre. Un genre à dominance féminine, parce que la femme mandingue, majoritaire dans nos milieux, reste le moteur de la vie familiale, sociale et entrepreneuriale.

L’année 2013 s’est achevée, les contraintes augmentent, et WAAME, comme toujours, a engagé de nouveaux défis.

Nos remerciements s’adressent à tous nos Partenaires, Bailleurs et Auto-rités Locales, pour une coopération beaucoup plus huilée au cours des années à venir.

Cordialement,

LE MOT DU DIRECTEUR

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Abdoulaye DIAMEDIRECTEUR EXECUTIF

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v REbOISEMEnT 2013

En juillet 2013, une vaste campagne de re-boisement massif a été lancée sous la coor-dination de WAAME et de ses partenaires. Elle a été l’aboutissement d’un long proces-sus très animé avec une participation ac-tive des populations locales notamment les groupements de femmes et de jeunes ainsi que des autorités locales. Le reboisement s’est accentué essentiellement sur le bois de village, la mangrove, le rônier et les forets classées et communautaires.

a Le reboisement de bois de village

Le reboisement de bois de village a consis-té à la replantation d’espèces ligneuses et fruitières dans les espaces communautaires existants au niveau des villages bénéficiaires : Ndoffane Ndary, Keur Farba, Mbassis et

Wélor.Après la phase théorique, l’équipe de WAAME a mené des séances de démons-tration qui sont suivi de reboisement d’es-pèces comme l’eucalyptus, le manguier, le citronnier, etc. Par ailleurs des semis d’aca-cia melifera ont été faits sur le pourtour du bois de village, en guise de haie vive et en prévention des feux de brousse. De même le khaya senegalensis a été reboisé tout au-tour du bois de village.

Après avoir réceptionné leurs plants les po-pulations ont procédé aux opérations de reboisements. Ces villages ont acquis une autonomie après avoir participé à plusieurs formations de l’ONG WAAME sur les tech-niques de reboisement. Cette année, le re-boisement dans ces localités a porté sur le regarnissage et l’enrichissement des bois de village existants.

GESTION DURABLES DES RESSOURCES NATURELLES

L’ONG WAAME (West African Association for Marine Environment) a pour objectif d’inciter les populations à une utilisation rationnelle des ressources naturelles dans ses zones d’intervention. Elle vise aussi l’amélioration durable des moyens de subsistance des communautés, grâce aux retombées d’un éco-système saint et une meilleure application des politiques environnementales. Elle aspire également à ren-forcer les pratiques et les politiques en matière d’adaptation aux changements climatiques au niveau local, national et international au profit des populations, et pour la durabilité des écosystèmes.

C’est dans ce cadre qu’elle met en œuvre en partenariat avec L’ALLIANCE ECOSYSTEM de WETLANDS INTERNATIONAL, IUCN et BOTH ENDS le projet « gestion durable des ressources natu-relles dans le Delta du Saloum ». Et le projet «développement de stratégies durables d’adaptation au changement climatique des peuples insulaires et côtières de la Reserve de Biosphère du Delta du Saloum, Commune de Toubacout dans les villages de Missirah, Sandicoly et Betenty» cofinancé par CIDEAL-AA-CID-ANDALOUCIA,

Tableau : Récapitulatif du reboisement des bois de village

Le reboisement des bois de village a été basé sur neuf (9) espèces, avec des Euca-lyptus, des Acacia melifera et des Prosopis en plus grand nombre. Il a couvert 20,5 ha avec une participation de 128 villageois.

a Le reboisement de la mangrove

La mangrove fait partie intégrante de la vie des populations du Delta du Saloum. Au-delà de son rôle économique, elle est un ri-deau de protection contre les catastrophes naturelles et autres intempéries. Bien que les populations soient conscientes de la place de choix que les écosystèmes de mangrove occupent dans leur existence, il a été jugé nécessaire de renforcer cet acquis. C’est pourquoi, avant le démarrage de chaque séance de reboisement, une phase de sen-sibilisation sous la forme de causeries et de formation pratique en technique de planta-tion des palétuviers est réalisée au niveau des sites. Dans chacun des villages, les séances ont porté sur les rôles socioécono-miques et écologiques des mangroves, ainsi que sur les modes et perspectives de leur

gestion durable dans le Delta du Saloum dans un contexte influencé par le change-ment climatique. Les différents acteurs au développement du village (GPF, comité, GIE, etc.) ont été en amont et aval dans tout le processus.

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En 2013, une superficie 32,5 ha a été reboi-sée avec le Rhizophora, 162 000 propagules repiquées. L’activité a enregistré une mobi-lisation de 137 personnes. Les femmes ont été fortement présentes lors des journées de reboisement de mangrove, avec 67% des participants.

a Le reboisement de rôniers

Des semis directs de noix de rônier ont été effectués dans le village de Keur Lansana et de Diogane.

Dans le village de Keur Lansana, le reboise-ment a permis de créer une rôneraie à tra-vers le semis de noix de rônier au tour et dans les champs de culture. Les noix de rôniers ont été semées à la bordure des champs de 12 paysans sur une superficie de 39 ha.

A Diogane, les populations avec l’appui de WAAME ont semé 10 ha en noix de rônier.

5 421 noix ont été ainsi mises en terre en un seul jour par les villageois.

a Aménagement et restauration des fo-rêts communautaire et classées

A travers le projet gestion durable des res-sources naturelles dans le Delta du Saloum, l’ONG WAAME s’est lancé dans la restaura-tion et l’aménagement des forêts commu-nautaires et/ou classées. C’est dans cette logique que s’inscrivent les activités de re-boisement qui ont été organisées dans la fo-rêt classée de Sangako et de Wélor et dans les forêts communautaires de Ngargou et de Djiffa.

Tableau : Récapitulatif du reboisement de mangrove de la campagne 2013 Au niveau de la forêt classée de Wélor, l’ac-cent a été mis sur la régénération de rônier et la plantation de Khaya senegalensis. Un total de 140 noix de rônier a été semé entre la forêt et les champs de culture, en guise de constitution de rideau et d’enrichissement. En outre, des plants de Khaya senegalensis ont été repiqués dans la forêt pour servir de pare feu.

La forêt classée de Sangako est riche en biodiversité, mais actuellement, elle est for-tement dégradée du fait de l’exploitation abusive de ces ressources. En vue de la mise en œuvre d’initiatives, d’actions et de me-sures d’adaptation des communautés aux changements climatiques, 5 espèces diffé-rentes ont été replantées. Il s’agit du Bouye ou Adansonia digitata, Détarium senegalen-sis, Khaya senegalensis, Zizuphys mauritiana et Tamarindus indica. Ces plants ont été reboisés dans des poches très dégradées identifiées dans la forêt.

Dans la forêt communautaire de Ngargou, 4 espèces différentes ont été reboisées. Il s’agit de l’Eucalyptus, Khaya senegalensis, Adansonia digitata et Détarium senegalen-sis. Dans cette forêt, l’accent a été mis sur le littoral. Une bande de 20 m longeant le littoral de la forêt a été reboisée d’eucalyp-tus. L’objectif était de récupérer les terres gagnées par le sel dans la zone.

Quant à la forêt communautaire de Djiffa, elle a fait l’objet de plantation de 344 plants avec d’Eucalyptus camaldulensis, de Khaya senegalensis, de Tamarindus indica, de Zi-zuphys mauritiana et d’Andasonia digitata (baobab).

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La campagne de reboisement a été aussi l’occasion pour l’équipe de WAAME de ren-forcer la capacité des participants en tech-niques de plantation, de préparation de la terre, la trouaison, de mise en plantation et d’entretien.

v STRATégIES D’ADAPTATIOn Aux ChAngEMEnTS CLIMATIquES

Aujourd’hui, il est constaté dans le monde de profonds bouleversements des écosystèmes dus à la sur-exploitation des ressources natu-relles par l’homme d’une part et de la varia-bilité des facteurs naturelles (changements

climatiques, érosion côtière, etc.) d’autre part.Pour relever ce défi, le Programme Ecosys-tem Alliance (Wetlands International, IUCN et Both ENDS) a initié le projet « Gestion du-rable des ressources naturelles dans le Delta du Saloum », dont la mise en œuvre est assu-rée par l’ONG WAAME.

Ainsi, des stratégies sont mises en place pour permettre aux populations rurales d’avoir des activités génératrices de revenus tout en se souciant de la préservation des res-sources naturelles. C’est à cet effet que le fonds d’adaptation aux changements climatiques est mis à la disposition des GIE pour leur appuyer les AGR telles que l’artisa-

Nombre de plants Forêts classées Forêts communautaires

Espèces

Sangako Wélor Djiffa Ngargou Adansonia digitata 20 - 16 66 Eucalyptus senegalensis

- - 215 100

Detarium senegalensis

15 - 00 56

Khaya senegalensis 50 - 50 56 Tamarindus indica 15 - 44 45 Ziziphus mauritiana 15 - 19 00 Rônier - 140 - - Total 115 140 344 323

 

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nat du rônier et le maraîchage.

« La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la pos-sibilité physique, sociale et économique de

se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active ». Définition qui a été adoptée par le Comité de la Sécu-rité Alimentaire Mondiale après le Sommet

Accès Disponibilité

QualitéStabilité

renforcer les capacités

des populations à

produire et à diversifier

leur propre nourriture

appuyer la transformation et la conservationdes cultures

renforcer le statut nutritionnel et sanitaire

augmenter le pouvoir d’achat

des populations par le renforcement

des AGR et la création de MER

Les défis de WAAME pour la sécurité alimentaire dans le Delta du Saloum

L’insécurité alimentaire résulte d’une incapacité per-sistante à combler les besoins minimums de consommation d’aliments en termes de qualité et de quantité.

L’autosuffisance alimentaire se définit comme la capa-cité d’un pays, d’une com-munauté,... à subvenir à ses propres besoins alimentaires au-travers sa propre produc-tion agricole.

SECURITE ALIMENTAIRE a qu’en n’est-il dans le Delta du Saloum?

Le Delta du Saloum est localisé dans la ré-gion naturelle de Sine-Saloum, il couvre les régions administratives de Fatick et de Kao-lack. C’est une zone humide de 500 00 ha et est riche en ressources naturelles et en bio-diversité, et attire de plus en plus les popula-tions de l’hinterland.

Le Delta du Saloum est victime de plusieurs années des cycles de sécheresse depuis 1970. Les populations viennent s’installer dans cette zone côtière, pour chercher les meilleures conditions de vie. Ce qui entraîne une forte pression démographique sur les ressources naturelles et contribue à la dé-gradation des écosystèmes.

Par ailleurs, la variabilité des facteurs naturels (changements climatiques, érosion côtière, salinité des terres, etc.) entraine une diminu-tion des terres cultivables et des rendements agricoles dans le Delta du Saloum.

Ces facteurs installent progressivement l’in-sécurité alimentaire et accentuent la pau-vreté dans le Delta du Saloum, qui si rien n’est fait conduit à une crise alimentaire.

WAAME est présente dans le Delta du Sa-loum depuis 1995 pour les accompagner les populations vulnérables à renforcer leur sta-tut nutritionnel et la sécurité alimentaire.

PAUVRETÉ Dégradation de l’environnement

WAAME considère la pauvreté comme une cause et une conséquence de la dégradation de l’environnement. Pour briser ce cercle vicieux (Pauvreté - Dégradation de l’environnement), WAAME a opté pour la mise en œuvre des activités ou des mesures afin de parvenir à un cercle vertueux : Préservation de l’environnement - Lutte contre la pauvreté.

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a Adaptation avec les Micro-Entre-prises Rurales

Les MER en milieu rural permet d’atteindre la sécurité alimentaire par :

• La création de nouveaux emplois ce qui améliore les revenus des familles rurales pauvres et par conséquent augmente leur capa-cité d’acheter de la nourriture ;

• L’augmentation de la produc-tion et consommation de biens à travers la valorisation des produc-tions agricoles locales ;

• L’allongement de la période du travail productif au-delà de la période des travaux agricoles ;

• La réduction de l’exode rural grâce aux opportunités de travail pour les jeunes.

En 2013, avec l’appui tech-nique et financier de l’ONG WAAME, les GIE Taaku Ligueey

de Keur Lassana et Mboga Yiiff ont mis en place leur MER, spécialisées dans la confec-tion et la vente de meubles de sous produits du rônier.

Le GIE de Keur Lassana dispose maintenant d’un plan économique et environnemental qui a été élaboration à la suite d’échange et de discussion inclusive entre les membres du GIE et l’équipe de WAAME. Ce plan d’après eux va leur permettre d’avoir une ligne directrice tant sur les AGR que sur les activités de reboisement. De plus, des outils de gestion et de compta-bilité simplifiés ont été mis à leur disposition pour une bonne traçabilité des entrées et des sorties des revenus.

Les fonds générés par la MER des GIE vont permettre de financer d’autres activités généra-trice de revenus et d’autres membres.

a Apiculture de la mangrove

Les îles du Saloum sont très vulnérables aux changements climatiques, c’est pourquoi à travers l’apiculture, WAAME désire accroître la résilience dans ces zones vulnérables par la mise en œuvre de mesures d’adaptation au changement climatique, et contribuer ainsi au développement durable.

L’apiculture est une activité ancestrale dans le Delta du Saloum, elle permet aux popula-

tions de diversifier leurs sources de revenus et ainsi diminuer la forte pression sur les éco-systèmes. Cependant, son rendement de-meure très faible du au manque de connais-sance des apiculteurs des techniques d’extraction, des équipements adéquats etc. raison pour laquelle l’ONG WAAME a procédé à des renforcements de capacités et à des dotations en équipements apicoles en novembre 2013. Les villages bénéficiaires sont Sandikoly, Diogane et Djirnda.

Une mission d’identification et de délimita-tion du périmètre maraicher de Betenty a été réalisée le 29 Décembre 2013. L’objectif de ce voyage été de mettre en place les piquets d’identification du site maraicher du village, avec les bénéficiaires et le représen-tant du chef de village. Ainsi 3 ha ont été délimités pour les femmes de Betenty. Et par la suite les femmes de Missirah et de Sandi-

coly ont reçu des terres pour les activités de maraîchage que projet soutient,

Les bénéficiaires (350 femmes) sont formées en techniques d’agriculture écologique, sélection de semence et gestion de l’eau. Le suivi de ces formations s’est fait dans les villages de Missirah, Sandicoly et aux iles de Betenty.

Dans le cadre du projet CIDEAL AACID ANDALOUCIA, WAAME a réalisé deux éditions de formation en technique d’apiculture pour 30 femmes de Missirah, Le projet a appuyé les femmes de:

30 tenues apicoles60 ruches langtroth30 paires de bottes30 paires de gants

Le GIE MAS assure l’encadrement et le suivi des femmes apicultrices de Missirah

Exemple des MER de

Keur Lassana et de Velor

LES ARTICLES DE MEMBRES :

•Table•Chaise•Lit•Tabouret•Panier•Banc•Etc.

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a Maraîchage

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LESRENFORCEMENTSDESCAPACITES

v PIROguES MOTORISéES à DIOgAnE ET DjIRnDA

En 2013, les villages insulaires de Diogane et de Djirna ont reçu chacun une pirogue motorisée de la part de l’ONG WAAME. La réception de ces pirogues entre dans le cadre du projet le cadre du projet la ges-tion des ressources naturelles dans le Delta du Saloum en partenariat avec WETLANDS INTERNATIONAL, IUCN et BOTH ENDS. Ces équipements leur servent de moyen de mise en œuvre et de suivi des activités de reboi-sement de mangrove. Par ailleurs, ils per-mettent de faire le transport des personnes et des biens dans ces villages. Les activités de ces pirogues, en plus de faciliter la com-munication avec les autres villages, elles génèrent des revenus conséquents pour les comités de gestion des ressources naturelles.

v FORMATIONSETCONCEPTION D’OUTILSa Techniques de reboisement de mangrove

Deux agents de l’ONG ont participé à une for-mation théorique et pratique en technique de reboisement de mangrove (Rhizophora sp) qui a été tenue respectivement à Foun-diougne et sur le terrain. L’objectif de cette formation a été de renforcer les capacités des partenaires intervenant dans le Saloum, dans le domaine du reboisement de man-grove (Rhizophora sp). Mais aussi d’identi-fier et de valider les sites de reboisement de mangrove des partenaires. Il s’agira aussi de reboiser 1 ha de mangrove dans un site de démonstration après la formation.

a Fiches techniques de mangroves

Pour restaurer les deux principales espèces de mangrove dans le Delta du Saloum (Rhizophora spp et Avicennia Africana) pour la durabilité des services éco-systémiques de mangrove, l’élaboration de la Fiche technique de mangrove s’avère nécessaire. Elle sera axée autour de la présentation des deux principales espèces de mangrove, les techniques de pépinières et de plantation pour leur régénération.

C’est dans ce cadre qu’en septembre 2013, WAAME a contractualisé un consultant pour l’élaboration de fiches techniques. Ce der-nier a mené des enquêtes de terrain et des recherches dans le Delta du Saloum afin de collecter des informations ou données qui permettront de rédiger la Fiche technique

75% des revenus générés par l’activité de la pirogue seront destinésàfinancerd’autresAGRdans le village.

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a Réalisation de deux éditions du pro-gramme en alphabétisation fonctionnelle: 5 classes à Missirah, 4 à betenty et 2 à Sandi-coly

L’alphabétisation fonctionnelle constitue une composante très importante du projet « Développement de stratégies durables d’adaptation au changement climatique des peuples insulaires et côtières de la Ré-serve de la Biosphère du Delta du Saloum, Communauté Rurale de Toubacouta, dans les Communautés de Missirah, Bétenti et Sandicoly ». Avant le démarrage des cours d’alphabétisation, la phase préparatoire a consisté à faire inscrire de manière volon-taire les élèves dans la liste des classes d’al-

phabétisation à Bettenty et à Missirah..

Pour ce faire, une mission a été effectuée dans les villages d’intervention du projet du 25 au 25 Juillet 2013. A Missirah 80 femmes se sont inscrites, à Bettenty plus de 190 femmes ont été inscrites sur la liste des classes d’al-phabétisation.

Le coordonnateur à noué des partenariats avec le GIE Tessito, qui un opérateur spécia-lisé en alphabétisation. Ainsi, le GIE Tessito se chargera de dérouler les formations et les deux éditions du programme alphabétisa-tion. Par la suite 12 moniteurs ont été formés en alphabétisation fonctionnelle : 03 à Missi-rah, 06 Bettenty et 02 à Sandicoly,

de Mangrove, et d’élaborer l’Affiche de re-boisement de Mangrove.

Les objectifs de cette fiche technique est de sensibiliser et conscientiser les populations locales sur l’importance de la mangrove, de vulgariser les techniques de pépinières et de plantations de la mangrove.

a Plan économique et environnemental en discussions

Des plans économiques et environnemen-

taux sont élaborés à l’issu de discussions par-ticipatives avec les membres des GIE des différents villages d’intervention du projet « gestion durable des ressources naturelles dans le Delta du Saloum ». Les discussions ont permis de déterminer suivant l’activité : les charges d’exploitation, les coûts de produc-tion, les investissements, le nombre d’articles à produire, les prix de vente par articles et sur le reboisement : le nombre de plants à reboiser, le nombre d’hectare prévus et la localisation des sites (champs et forêt).

Pour maintenir et accroitre la résilience, tout en réduisant la vulnérabilité des écosys-tèmes et des populations aux effets néga-tifs du changement climatique, l’adapta-tion au changement climatique basée sur les écosystèmes est devenue une stratégie incontournable à intégrer dans les politiques régionales et nationales d’adaptation au changement climatique. C’est dans ce contexte et dans le cadre de son partena-riat en Afrique, que l’Alliance pour les Eco-systèmes (EA) formée par IUCN NL, Wetlands International et Both Ends, a organisé un sé-minaire portant sur l’adaptation au change-ment climatique basée sur les écosystèmes (AbE).

Ainsi, l’ONG WAAME en tant qu’acteur de la préservation de l’environnement a participé à ce séminaire sur l’AbE tenu à Cotonou

(Bénin) du 10 au 12 Décembre 2013.

L’objectif principal du séminaire est de dé-terminer les priorités communes d’actions de l’EA et de ses partenaires africains en matière d’influences des politiques dans le domaine de l’adaptation au changement climatique et d’établir une stratégie d’ac-tion concordante accompagnée d’un plan d’action. Ce séminaire vise également à renforcer les connaissances des partenaires de l’EA dans le domaine de l’Adaptation au changement climatique basée sur les éco-systèmes.

Pendant trois jours de travaux, l’atelier s’est déroulé en trois grandes parties. Les travaux de communication et d’exercice en salle, la visite de terrain et l’élaboration d’un plan d’action sous régional d’AbE.

LAPRéSENTATIONDESCOMMuNICATIONS

COMMUNICATION 1 : Scenarios de Changement Climatique en Afrique de l’Ouest et du Centre : Scénarios possibles, Etat des lieux, Perspectives d’avenir, IncertitudesCOMMUNICATION 2 ET 3: L’Adaptation au Changement Climatique en considérant les Ecosystèmes 1COMMUNICATION 4 : l’adaptation basée sur les zones humidesCOMMUNICATION 5 : l’’Approche EbA dans le bassin du fleuve Sénégal, l’expérience de Wetlands International Afrique (WIA)COMMUNICATION 6 : Le projet d’ENDACOMMUNICATION 7 : la présentation de WAAME

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ECHANGED’EXPERIENCESSéMInAIRE SOuS-RégIOnAL SuR L’ADAPTATIOn Au ChAngEMEnT CLIMATIquE bASéE SuR LES éCOSySTèMES

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a Les travaux d’atelier et d’exercice

Une brève présentation sur les fonds d’adap-tation a été faite, avec l’exemple du projet d’Adaptation des zones vulnérables face à l’érosion (Adaptation Fund, Sénégal). Ce projet a comme objet de contribuer à l’im-plantation du PANA (Plan National d’Adap-tation au Changement Climatique) du Sé-négal.

Ensuite, les participants ont travaillé sur les différents plans d’action nationaux d’adap-tation. Il s’est agit de concevoir des Activités d‘AbE et de les mettre en œuvre dans les régions / zones où travaillent les organisa-

tions partenaires de l’Alliance pour les Eco-systèmes.

Les participants se sont ainsi constitués en quatre groupes et chaque groupe a tra-vaillé sur le PANA de son pays. Les groupes étaient ainsi constitués Groupe 1 Burkina Faso, Groupe 2 Sénégal, Groupe 3 Mali et Groupe 4 Bénin.

Une attention particulière a été prêtée sur comment ces projets pourraient avoir un impact sur les Politiques Nationales / Régio-nales d’ACC en termes de prise en considé-ration et de promotion de l’AbE.

Le processus d’élaboration d’une stratégie de l’Alliance pour les Ecosystèmes et de ses partenaires en matière d’AbE au niveau Régional et international a été axé sur quatre (4) orientations :

1. L’identification des priorités en matière d’influence concertée des politiques d’adaptation ;2. L’analyse des acteurs / parties prenantes ; Analyse SWOT = Analyse FFOR : « Forces, Faiblesses, Opportunités, Risques (ou Menaces)»);3. L’adaptation / révision des priorités identifiées précédemment et la définition des objectifs et résultats espérés ;4. Les résultats de ces travaux ont été utilisés pour élaborer le plan

d’action de l’Ecosystème Alliance en matière d’AbE.

a La visite sur le terrain

L’objectif était de collecter des informations par 4 questionnements essentiels :

Citer les écosystèmes trouvés sur place (1) ; Identifier les services éco-systémiques clés

(2 et 3), particulièrement ceux qui aident à résister aux sécheresses et aux crues dan-gereuses.

Identifier les écosystèmes qui ont besoins d’une gestion (4) à travers la protection ou la restauration. Après les discussions, deux groupes se sont constitués.

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Le groupe 1 a visité le village de Togba Daho et a observé les écosystèmes de mangroves comme les tannes qui sont des marécages salés, des terres agricoles, et la palmeraie. Le groupe 2 a été accueilli par M. Gerarld, secrétaire général de l’Aire Communautaire de Conservation de Biodiversité (ACCB). Ce groupe a visité une partie de l’ACCB de Togbin-Adounko, qui est un écosystème de mangrove d’une superficie de 94,4 ha. Les écosystèmes rencontrés sur place (1) sont

des écosystèmes marins et côtiers, compo-sés principalement de mangrove (Rhizopho-ra Racemosa et l’Avicennia Africana) et de cocotiers. Les services éco systémiques clés (2 et 3) sont : les services d’approvisionne-ment (poisson, bois, produit maraicher), ser-vices de régulation (purification de l’eau de la lagune, protection contre les vents et l’inondation), services culturels et sociaux (Lieu sacré, Divinité Zamgbeto, l’écotou-risme promu par l’ONG Eco-Bénin)

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a Elaboration d’un Plan d’Action de l’Ecosystème Alliance en matière d’AbE

Le dernier jour du séminaire est consacré à l’élaboration d’un plan d’action de l’éco-système Alliance en matière d’AbE pour concrétiser la stratégie préalablement défi-nie. C’est un plan qui a identifié les institu-tions, les politiques Régionales, les initiatives / Problèmes Régionaux Communs dans les-quels l’AbE doit être considéré. L’objectif du

plan est d’intégrer l’approche AbE dans les politiques, programmes et initiatives perti-nentes en Afrique centrale et de l’Ouest.

Un plan d’action a été dégagé pour le bas-sindufleuveSénégal.

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WAAME - RAPPORT D’ACTIVITES 2013 WAAME - RAPPORT D’ACTIVITES 201322

FINANCEMENT DES ACTIVITES DE 2013

TOTAL : 55 467 180 FRANCS CFA

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WAAME - RAPPORT D’ACTIVITES 2013 WAAME - RAPPORT D’ACTIVITES 2013