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I2<y ANNEE - ÎM EDITION UNIQUE u,di 54 t9< * Un &n....... » M » P ^ U - Alsace-Lorrain» feuîï'H ET DES VOSGES -rr* $mffl « «W- L. fLOEENf | Rédaction Admlnïslr.tionTzi, nie Salnt-Dlzter, NANCY jj ~^Téî&g>h®l&® fflT 767 Sar le Front FraHçais plusieurs attaques allemandes en forma- tions serrées contre les positions conquises le 20 P ar ' es ^ n 8' a ' s oat entièrement échoué, avec de lourdes pertes pour l'en- nemi. !.. COMMUNIQUE OFFICIEL Paris, samedi, 22 septembre Lutte d'artillerie assez vive en différents noint» du front de l'Aisne. Des coups de main ennemig tentés sur nos netits postes vers La Royère, au sud de la Miette et la région au nord ouest de Reims, ont échoué sous nos feux. Actions d'artillerie courtes et violentes en Champagne et sur les deux rives de la Meuse. COMMUNIQUE OFFICIEL Paris, samedi, 22 septembre, 23 heures. Activité marqée des deux artilleries sur tout le front de l'Aisne, notamment vers la ferme Monnejean et dans la région de Cerny et de Courcy- En Champagne, les Allemands ont pronon- une attaque sur nos positions de Maisons- de-Champagne et la Main de Massiges. Quel- ques fractions ennemies ont pu aborder LOS lignes et prendre pied dans un élément de tranchée d'où nous les avons rejetés après un vif combat. De notre côté, nous avons pénétré dans une tranchée allemande vers Beauséjoar, détruit des abris et ramené du matériel. Sur la rive droite de la Meuse, actions d'artillerie assez vives vers Bezonvaux. En Haute Alsace, rencontre de patrouilles à l'est de Seppois. Rien à signaler sur le reste du front. Durant la période du 10 au 20 septembre quinze avions et un ballon captif allemands ont été abattus par nos pilotes. En outre, 29 appareils ennemis ont atterrir, désempa- rés, dans leurs lignes, à la suite de combats. Cimmunlquis 8rlta»ni|nis Communiqué du 22 sept., après-midi : L'ennemi a continué, hier soir, à contre- attaquer sur le front d'Ypres. Il a engagé des forces considérables sans autre espoir que d'augmenter notablement ses pertes. A la tombée de la nuit, les Allemands ont lancé une contre-attaque, en forma- tions serrées, sur un large front à l'est de Saint-Julien. Sur un point ils ont réussi à pénétrer quelque peu dans nos nouvelles positions, mais notre contre-attaque les en a aussitôt entièrement rejetés. Sur les autres points, les troupes du Lancashire-West et de Londres ont repoussé l'infanterie ennemie en lui infligeant de fortes pertes. Au btut de deux heures de lutte vio- lente, nos lignes sont restées tout entières intactes entre nos mains. L'ennemi qui a mené celte attaque avec une grande vi- gueur, a subi des pertes extrêmement élevées. Les Allemands, qui avaient essayé, dans l'après-midi, sur la crête de Tower-Ham- let, ont lancé dans l'après midi, une nou- velle attaque en forces considérables de part et d'autre de la route d'Ypres à Mé- nin. Le combat, sur ce po>"nt, a été égale- ment très violent et s'est terminé par la défaite complète de l'ennemi. Dans la soirée, une troisième contre- attaque ennemie a été brisée par nos feux d'artillerie à l'est de Langemarck. Paris, 23 septembre, 0 h. 45. Communiqué du 22 sept., 22 h. 50 : Lutte encore violente aujourd'hui, au «id delà route d'Ypres à Ménin. L'ennemi s est efforcé, avec une grande énergie, mais sans succès, de reprendre pied sur la crête du Tower-Hamlet. Trois puissantes contre- attaques, lancées au nord du Tower-Ham- H ont été entièrement rejetées par les loupes du Durbam. P'us au sud, des attaques successives ont contraint nos éléments avancés à céder une Partie du terrain conquis hier matin, mais a totalité des positions enlevées par nous "ans la journée du 20 demeure définitive- ment ei » notre possession. sur le reste du front de bataille, i'enne- 1 n'a tenté aucune autre contre-attaque. e sdeux artilleries demeurent très actives 8Ur toute l'étendue du front. ce^m C »° Up de main tenté P ar les Allemands a ' vers route d'Arras à Cambrai, p 6r pris sous nos feux et n'a pu se dévelop- pes à p aid exécuté avec succès par nos trou- ve fair tde Moncn y le Preux nous a permis sans ô„ un cei "tain nombre de prisonniers, Le t„m S Causer aueune P er t e - l'aviati 0 n P ^ qui s ' est amélioré > a permis à Nos aàrn i P lo yer une grande activité. 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A ce moment, son activité s'est fort ralentie et ses pilotes restant tout à fait à l'est des Lignes, évitaient toute rencontre. Dix appareils ennemis ont été abattus en combats aériens et huit autres contraints à atterrir désemparés. Il convient d'ajouter qu'un appareil a été abattu par nos feux d'infanterie. Douze des nôtres ne sont pas rentrés hier. Deux d'entre eux ont disparu au cours d'une expédition de bombardement de nuit. Une revue devant Verdun Sur un plateau des environs de Verdun, le roi des Belges, M. Poincaré et le général Pé- tain ont passé la revue des troupes victorieu- ses dans les derniers combats. Après la remise des décorations, et le dé- filé, le roi Albert, M. Poincaré et le général Pétain sont allés en automobile en avant de Verdun. D'un observatoire, ils se sont rendus compte de l'étendue de nos dernières vie toires. Pendant la revue, un avion allemand avait tenté de venir survoler le plateau. Pris im- médiatement en chasse par plusieurs de nos avions, il avait été instantanément abattu. Ostende bombardée Paris, 23 sept., 0 h. 17. LONDRES. L'amirauté communique que les navires d'une patrouille navale des côtes de Belgique ont bombardé samedi matin les ouvrages navals d'Ostende avec des résultats satisfaisants., Trois avions navals, qui voulaient aider l'ennemi en effectuant des observations, ont été descendus par une patrouille aérienne britannique. Leur Réponse au Pape Ainsi qu'il était facile de le prévoir, la réponse austro-allemande à la Note du Va- tican est tout à fait imprécise, l'empereur d'Allemagne mentant une fois de plus en déclarant qu'il n'a pas voulu la guerre... Paris. 22 septembre, 18 h. 40. La réponse allemande à la Note du pape en laveur de la paix dit notamment : L'empereur suit avec respect et reconnais- sance les efforts du papeen faveur de la paix. Il désire que l'appel du pape soit entendu et rappelle qu'au début de la crise, l'empereur a fait tous ses efforts pour apaiser le présent conflit par des moyens pacifiques, et quand il eut déclaré la guerre, contre son désir et contre sa volonté, il se déclara, d'accord avec ses alliés, le premier et solennellement, qu'il était prêt à entamer des négociations et qu'il avait derrière lui le peuple allemand et le I gouvernement. Il salue syrapathiquement l'idée maîtresse du pape de remplacer la puissance matérielle des armées par la force morale au droit, avec, comme conséquence, la limitation simulta- née des forces militaires et le système d'arbi- trage obligatoire pour les différends interna- tionaux. Il appuiera chaque proposition de cette nature, compatible avec les intérêts vi- taux de l'Allemagne. La réponse de l'Autriche Hongrie dit : « Vous êtes la plus haute personnalité qui pouvait trouver un moyen susceptible de réaliser notre propre désir d'une paix dura- ble et honorable pour tous Dans le discours du trône nous avons exprimé le désir d'une paix qui mettrait dans l'avenir la vie des peuples à l'abri d'une colère et d'un désir de vengeance et qui garantirait les générations contre l'emploi de la force des armes. « Nous partageons votre idée que des né- gociations entre les belligérants pourraient et devraient conduire à un accord pour sa- voir comment on pourrait réduire également, simultanément et progressivement, dans cer- taines mesures précises, les armements sur mer, sur terre et dans les airs, et comment on pourrait délivrer les hautes mers qui ap- partiennent à tous les peuples de la domina- tion ou de l'bégémonie de quelques-uns. « Nous sommes prêts à entrer dans les né- gociations sur la proposition de Sa Sainteté et à régler les difficultés internationales à un tribunal d'arbitrage obligatoire. Nous sou- haitons vivement que nos ennemis d'aujour- d'hui voient comme nous dans vos proposi- tions les bases de la paix. » A Parts, 23 sept., 7 b. 50. La presse française est unanime à cons- tater l'absence de toute indication concrèta dans la réponse des Empires centraux et elle veif. dans une continuation énergique de la guerre la seule réponse à faire au verbiage allemand. Paris, 23 sept., 7 h. 50. Les journaux allemands impressionnés par l'absence de précision de la réponse, insistent sur la dignité qui présida à sa ré- daction. i Les organes pangermanistes sont satis- faits de la réponse qui ne contient aucun engagement matériel sur les buts de Les journaux autrichiens estiment que la réponse est une nouvelle affirmation des dispositions pacifiques de l'Autriche. ! Paris, 23 sept., 7 h. 50. Les journaux italiens montrent le silence qui est observé dans la note allemande sur des questions capitales ; cette même opi- | nion est exprimée dans la « Westminster ; Gazette. » IEN RUSSIE La situation intérieure est toujours peu nette, et la situation militaire s'en ressent ; les Allemands ont attaqué et ont pris Ja- cobstadt. Paris, 22 sept., 21 h. 35. BALE. On mande de Berlin que Ja- cobstadt est prise et que 4.000 Russes ont été faits prisonniers. PETROGRABE (officiel). Nous reculons sur la rive droite de la Dwina. Front roumain. Nous avons repoussé l'ennemi à l'ouest de Mountchiliou. Paris, 22 septembre, 15 h. 15. JASSY. Un régiment bosniaque, officiers en tête et armes en mains, est passé tout en- tier, lundi dernier, dans les lignes rou- maines, sur le front d'Ocna. Le Golonel commandant le régiment était un Serbe, de religion musulmane, des envi- rons de Sarajevo. Conduit devant le général russe comman- dant le secteur, il lui exprima le désir de ses officiers et de ses hommes d'être incor- ! porés dans les corps de volontaires serbes et jougo slaves de Russie. Droit a été fait immé- diatement à cette demande. Les hommes de ce régiment, arrivés de- puis trois jours seulement sur le front rou- main, ont déclaré aux soldats russes et roumains qui les interrogeaient, que leur exemple serait suivi, chaque fois que les cir- constances seraient favorables, par tous les corps de troupe tchèques et jougo-slaves de ! l'armée autrichienne. PÉTROGRADE. On annonce de source bien j informée que les coopératives russes, dont les organisations embrassent au total unetren- taine de millions d'adhérents, s'abstiennent de participer à la «conférence démocratique» I qui doit se réunir à Pétrograde sur l'initiative | du Soviet. Leur décision aura pour efiet de [ réduire considérablement l'importance de ! cette assemblée. La position du gouverne- ; j ment ne peut qu'y gagner. PÉTROGRADE. Au cours des combats qui ; ont eu lieu sur le front roumain, entre le 14 ] et le 18 août, le lieutenant français Paris a ' apporté une aide puissante au colonel Stein- j hanovski en ramenant au combat un régi- : ment et en assurant la liaison avec d'autres j unités. En témoignage de reconnaissance et d'admiration, les soldats russes ont décerné par acclamation au lieutenant Paris la croix de Saint Georges et les officiers l'ont proposé pour la croix d'officier Paris, 22 septembre, 18 h. 50. PÉTROGRADE. On annonce que le général Alexeieff a donné sa démission de chef d'état- major de l'armée à la suite de divergences d'opinion avec Kerensky, qui insiste pour I l'éloignemeat du quartier général de tous les i généraux et officiers soupçonnés de compli- j cité avec le général Kornilof. f Le général Alexeieff ne partage pas cet avis ! et estime qu'une pareille mesure est inadmis j sible au point de vue du succès des opérations ! militaires. On désigne comme candidat au { poste de chef du grand état major le général I Tchremissov, ancien commandant sur le [ front du sud ouest. j PÉTROGRADE. Au cours du conseil des j ministres, le ministre de lajustice a commu- ! niqué les premiers résultats de 1 enquête au sujet des officiers arrêtés à la suite de la ten- [ tative du général Kornilof. Il en résulte que | la plupart n'y ont pris aucune part. Ceux ci i seront remis immédiatement en liberté. ! PÉTROGRADE. Le ministre des postes et i télégraphes, M. Nikitine, est nommé ministre j de l'intérieur. Il conserve le portefeuille des postes et télégraphes. PÉTROGRADE. Le gouvernement autorise la Banque d'Etat à faire une nouvelle émis- sion de billets de deux milliards. Paris, 22 septembre, 21 h. 50 PÉTROGRADE. Le ministre de la guerre, de retour du quartier général, a déclaré qu'il régénérerait l'armée par l'implantation d'idées saines de discipline, ajoutant que tout le commandement sera remplacé par d'autres chefs connaissant les opérations militaires et que l'effectif de l'armée sera réduit d'un tiers, car un dixième seulement de tous les mobilisés sont au front, les neuf autres dixièmes étant à l'arrière 1 NEW-YORK: Le docteur Philippe New- ton, médecin en chef des ambulances amé- ricaines en Russie, de retour de Pétrograde, a déclaré dans une interview : « La morale et la diseipline reprennent dans les armées russes, qui pourront immobiliser sur le front russe et roumain 1 500.000 Allemands pendant l'hiver. » LONDRES. Le « Daily Express » confirme que le 13 septembre, à Viborg, en Finlande, des soldats ont fusillé ou noyé deux généraux et plusieurs officiers. 11 ajoute que des inci- dents d'une exceptionnelle gravité se sont produits la semaine dernière à Pétrograde, Kerensky fut, pendant plusieurs jours, virtuellement prisonnier dans le Palais d'Hiver Un millier de boichevilkis dansaient et chantaient devant l'entrée du Palais, ouvriers qui avait participé aux actes de ter- Kerensky avait distribué des armes pour se défendre contre Kornilof, se rangeaient le long des rues dans des camions-automo- j biles. Les boichevilkis, maîtres un moment du conseil des délégués des ouvriers et soldats, exprimèrent même l'intention, vendredi soir, de déclarer la paix immédiate, de déposer Kerensky et de le remplacer par Tchernofl Ils en furent empêchés par l'intervention éner- gique de Tchkeidzé, le président du conseil. PÉTROGRADE. Le ministère de l'iDstruc- tion communique officiellement que toutes les écoles des hautes études de Pétrograde seront fermées durant cette année scolaire, sauf la faculté de médecine. Paris, 22 septembre, 21 h. 40. STOCKHOLM. Hier, une rencontre eut lieu près de la côte suédoise entre plusieurs na- vires de guerre allemands et sous-marins russes ou anglais. Paris, 23 septembre, 7 h. 50. JASSY. Une importante mission améri- caine est arrivée hier à Jassy. Sur le front de Macédoine Communiqué français d'Orient : L'activité de l'artillerie s'est encore accen- tuée dans la région du Vardar et au nord de Monastir L'aviation britannique a bombardé les établissements ennemis des environs de Denir Hissar. Communiqué italien Paris, 22 septembre, 21 h. 30. ROME (officiel). Sur tout le front, duels très vifs d'artillerie et actions de patrouilles. Au nord-est de Gorizia, quelques prisonniers ont été capturés. La nuit dernière, trois de nos dirigeables ont exécuté, avec succès, une action offensive sur les bivouacs ennemis du vallon de Chia povano, sur la gare et les baraquements de Grahovo et les voies ferrées de Prcsesco. Aux Etats-Unis Paris 22 septembre, 15 h. 15. NEW-YORK. Le secrétaire à la guerre, M. Baker, en déposant une demande de cré dits supplémentaires immédiats de 1 milliard 378.500.000 francs, a déclaré officiellement que le plan des Etats Unis était établi pour avoir, à la fin de 1918, une armée de 2.300.000 hommes sur le pied de guerre. Il a annoncé au Parlement que sous peu 500 000 conscrits seront appelés sous les drapeaux. NEW YORK. Dans un message aux bleus partis hier pour le camp deMeade, le séna- teur Elmer Warner, de Weatherly (Pensyl- vanie), offre 1.000 dollars au premier soldat de Weatherly qui capturera un Allemand. Cela en réponse au kaiser qui offre 300 mark pour le premier soldat américain capturé, i NEW-YORK. Le « World » publie le récit ! suivant d'une personne digne de foi, que, I dans le camp de Borden, près Toronto (Ca- I nada), un espion allemand, engagé volon I taire au corps d'aviation, grâce à sa connais- | sance de la langue, a été la cause directe de la mort de neuf aspirants aviateurs L'es- pion, sachant que les aviateurs prenaient l'air tournés du côté gauche, avec change ment à droite pour prendre de l'altitude, avait limé du côté droit les fils contrôleurs, qui se brisaient facilement à la suite d'une secousse brusque, occasionnant une chute mortelle. L'espion a été arrêté. Son sort est inconnu. Paris, 22 septembre, 18 h 50 s WASHINGTON. - Le département d'Etat pu- blie le télégramme suivant envoyé par le [ comte Bernstorfl au ministère des affaires | étrangères d'Allemagne, daté du 22 janvier, et ainsi conçu : « Je désire l'autorisation de débourser jus- qu'à 30.000 dollars pour influencer le Con- grès comme dans les précédentes occasions, par l'intermédiaire des organisations que vous connaissez, lesquelles peuvent peut être prévenir la guerre. » Le gouvernement publie la dépêche du comte Bernstorfl sans commentaires. WASHINGTON Le ministre de la guerre fait connaître que son ministère a décidé de faire passer la revision aux 9.500 000 hom- mes inscrits conformément à la loi sur le ser- vice militaire obligatoire. Haïti déclare la guerre PORT-AU PRINCE (Haïti).Par un vote una- nime, le conseil d'Etat de la République d'Haïti a déclaré l'existence de l'état de guerre avec l'Allemagne. Le motif de cette décision est que l'Allemagne n'a pas offert de répara- tions pour la mort de citoyens haïtiens tués par ses sous marins. On sait que, depuis novembre 1915, les Etats Unis exercent un protectorat virtuel sur Haïti. L'armée haïtienne, sur le pied de paix, compte 5.000 hommes ; sur le pied de guerre, elle peut réunir 20.928 hommes. En Arg«nt; Paris, 22 septembre, 7 h. 50. BUENOS-AYRES Le comité argentin ger- manophile a résolu de se dissoudre et a dé- claré se refuser a appuyer un gouvernement I qui a violé les lois de l'humanité. Il a décidé : d'ahérer à l'attitude du sénat, qui s'est pro- noncé pour une rupture immédiate avec l'Allemagne. pm% grive en Argentine BUENOS-AYRES. Une partie du personnel ! du chemin de fer central argentin a déclaré ! la grève Un pont a été dynamité. La situa- tion s'est aggravée à Rosario, des milliers de grévistes ont attaqué les soldats. Le minis tre a proposé au cabinet de déclarer l'état de siège. Grave incendie es Hongrie i Paris, 23 septembre, 7 h. 50 1 BALE. On mande de Budapest qu'un in ceadie s'est déclaré dans la mine de charbon de Lupeny et a provoqué une explosioa : 59 morts et de nombreux blessés. Nouvelles Générales M. Asquith, qui vient de visiter différente points du front britannique, est rentré mer credi soir à Londres. On annonce de Flessingue qu'un aéro- plane allemand a atterri, dans la matinée du 19 septembre, à Breskens (Hollande). Les aviateurs ont été internés. Eu Suisse, la dépréciation du mark est de 46 86 0[0 et celle du franc de 18 65 0(0. ATHÈNES. Ooze officiers de la mission mi- litaire française sont arrivés samedi à Amè- nes ; 50 autres sont attendus prochainement. Nominations de généraux Sont promus : Généraux de division : les généraux de di- vision à titre temporaire Géromé et Pauli- nier ; les généraux de brigade Toulorge, Mo- jon, Lancrenon, Gramat, Ozil et de Boissicu. Généraux de brigade : les généraux de bri- gade à titre temporaire Mathieu, Challe, Bor- deaux, Ganter, Braquet, Huguenot, Jacque- mot et de Barescut ; les colonels Renault, Paloque. Lévy, Ungerer, Sautereau du Part, Joufiroy, Barbier, Coffec, de Rascas de Châ- teau-Redon, Mayer et Laignelot. Appel du cardinal Anârieu Le c rdinal-archevêque de Bordeaux publie une Lettre au sujet de la Note du pape aux chefs des peuples belligérants. Apiès avoir exposé que le Souverain Pontife a le droit et le devoir d'intervenir pour mettre fin à l'hor- rible guerre dont l'Europe est le théâtre, cardinal-archevêque poursuit : « Il a agi simplement eu conciliateur, es- sayant de rapprocher les puissances ennemies et dans l'espoir d'obtenir qu'elles conversent sans interrompre, bien entendu, les opéra- tions militaires, il leur indique les basée d'une paix juste et durable. « Comme base d'une paix juste, le Pape propose qu'on restitue les territoires envahis, qu'on répare les dommages causés, s'il y a des raisons spéciales, et qu'on tienne compte des aspirations des peuples, notamment pour l'Alsace-Lorraine, pour Trieste et le TientiB, pour l'Arménie et pour la Pologne. Ce pro- gramme diflère-t il beaucoup de celui que les peuples de l'Entente, les défenseurs du droit et de la civilisation comptent suivre après la guerre pour le règlement de ce qui leur sera ? « Comme hase d'une paix durable, le Pape propose ou'on renonce désormais à la fameu- se maxime déjà condamnée par le « Sylia- bus » ; « La force prime ie droit », et qu'on défende les peuples contre les abus de la force au moyen d'un désarmement et d'un tribunal d'arbitrage, organisés avec toutes les garanties nécessaires. N'y a-t il pas dans ces conseils la désapprobation du militarisme d'outre Rhin et l'indication des mesures a prendre pour mettre l'univers à l'abri de ses menaces ? « Du reste, le Souverain-Pontife laisse aux puissances belligérantes le soin de compléter et de préciser les conditions de paix juste et durable qu'il suggère. Un conciliateur ne pouvait, ce semble, aller plus loin, sans en- treprendre sur le domaine du juge ou de l'arbitre. En outre, le pape est père dans la plus haute acception du terme, il est père de la grande famille catholique dont les intérêts priment tous les autres, et à ce titre il peut avoir des motifs d'ordre supérieur de garder sur les crimes commis par certains de ses fils au cours de cette guerre, le silence que certains autres lui reprochent. » Congrèa du Grand-Orient Les vénérables des loges du Grand Orient de France, dit le « Figaro », tiennent leurs assises en ce moment rue Cadet. En tête de l'ordre du jour : « Défense du régime répu- blicain, de la laïoité et de la forme démocra- tique de la nation. Revision de la Constitu- tion. » Pour comprendre la portée de ces lignes du programme, il est bon de se souvenir que le « Journal du peuple » vient de poser les principes suivants : « La franc-maçonnerie n'est autre chose que la République prise dans l'essence même de ses principes créa- teurs... Depuis 1870, c'est à-dire depuis que la France est en République, la franc maçon- nerie a perdu chez nous tout ce qui consti- tuait sa raison de vivre à couvert. Elle pour- rait fonctionner au grand jour, puisque entre le Parlement et elle, il y a identité. » La franc-maçonnerie prétend donc identi- fier la Franee et elle. La France ne veut pas de cette identification. On comprend que dans ces conditions les délibérations aient de l'ampleur Mais on ne comprend pas du tout qu'on ne discute qu' « à couvert ». Un héros de 19 ans La ville d'Agen donne en ce moment l'hos- pitalité au jeune Etienne Lepeer, 16 ans, croix de guerre aveo trois oitations à l'or- dre du jour. Emmené en captivité à Stras* : bourg, en compagnie de sa famille, au début de la guerre, le jeune Lepeer put s'évader. . Il fut adopté par le 171» d'infanterie, avee : lequel il fit toute la campagne jusque Ver- ; dun, sous lequel il fut blessé trop gravement j pour revenir au front. Il entre à l'école de i commerce et d'industrie d'Agen. Espionne ndamnée à mort i Le conseil de guerre de Marseille a eon- damné à mort la femme Régina Diano, 31 : ans, originaire de la Suisse, accusée d'e* I pionnage. Elle était entrée, le 18 novembre ; 1916, dans la place forte de Paris pour se j procurer des renseignements intéressant i l'ennemi, et, en mars i 917, elle avait tenté, à ; Marseille, de procurer à l'ennemi des rensei- ; gneœents portant atteinte à la sécurité du port. (Petit Parisien ».)

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Sar le Front FraHçais plusieurs attaques allemandes en forma-

tions serrées contre les positions conquises le 20 Par 'es ^n8'a's oat entièrement échoué, avec de lourdes pertes pour l'en-nemi.

!.. COMMUNIQUE OFFICIEL Paris, samedi, 22 septembre

Lutte d'artillerie assez vive en différents noint» du front de l'Aisne.

Des coups de main ennemig tentés sur nos netits postes vers La Royère, au sud de la Miette et la région au nord ouest de Reims, ont échoué sous nos feux.

Actions d'artillerie courtes et violentes en Champagne et sur les deux rives de la Meuse.

• COMMUNIQUE OFFICIEL Paris, samedi, 22 septembre, 23 heures.

Activité marqée des deux artilleries sur tout le front de l'Aisne, notamment vers la ferme Monnejean et dans la région de Cerny et de Courcy-

En Champagne, les Allemands ont pronon-cé une attaque sur nos positions de Maisons-de-Champagne et la Main de Massiges. Quel-ques fractions ennemies ont pu aborder LOS

lignes et prendre pied dans un élément de tranchée d'où nous les avons rejetés après un vif combat.

De notre côté, nous avons pénétré dans une tranchée allemande vers Beauséjoar, détruit des abris et ramené du matériel.

Sur la rive droite de la Meuse, actions d'artillerie assez vives vers Bezonvaux.

En Haute Alsace, rencontre de patrouilles à l'est de Seppois.

Rien à signaler sur le reste du front. — Durant la période du 10 au 20 septembre

quinze avions et un ballon captif allemands ont été abattus par nos pilotes. En outre, 29 appareils ennemis ont dû atterrir, désempa-rés, dans leurs lignes, à la suite de combats.

Cimmunlquis 8rlta»ni|nis Communiqué du 22 sept., après-midi : L'ennemi a continué, hier soir, à contre-

attaquer sur le front d'Ypres. Il a engagé des forces considérables sans autre espoir que d'augmenter notablement ses pertes.

A la tombée de la nuit, les Allemands ont lancé une contre-attaque, en forma-tions serrées, sur un large front à l'est de Saint-Julien. Sur un point ils ont réussi à pénétrer quelque peu dans nos nouvelles positions, mais notre contre-attaque les en a aussitôt entièrement rejetés.

Sur les autres points, les troupes du Lancashire-West et de Londres ont repoussé l'infanterie ennemie en lui infligeant de

fortes pertes. Au btut de deux heures de lutte vio-

lente, nos lignes sont restées tout entières intactes entre nos mains. L'ennemi qui a mené celte attaque avec une grande vi-gueur, a subi des pertes extrêmement élevées.

Les Allemands, qui avaient essayé, dans l'après-midi, sur la crête de Tower-Ham-let, ont lancé dans l'après midi, une nou-velle attaque en forces considérables de part et d'autre de la route d'Ypres à Mé-nin. Le combat, sur ce po>"nt, a été égale-ment très violent et s'est terminé par la défaite complète de l'ennemi.

Dans la soirée, une troisième contre-attaque ennemie a été brisée par nos feux d'artillerie à l'est de Langemarck.

Paris, 23 septembre, 0 h. 45. Communiqué du 22 sept., 22 h. 50 : Lutte encore violente aujourd'hui, au

«id delà route d'Ypres à Ménin. L'ennemi s est efforcé, avec une grande énergie, mais sans succès, de reprendre pied sur la crête du Tower-Hamlet. Trois puissantes contre-attaques, lancées au nord du Tower-Ham-H ont été entièrement rejetées par les loupes du Durbam.

P'us au sud, des attaques successives ont contraint nos éléments avancés à céder une Partie du terrain conquis hier matin, mais a totalité des positions enlevées par nous "ans la journée du 20 demeure définitive-ment ei» notre possession.

sur le reste du front de bataille, i'enne-1 n'a tenté aucune autre contre-attaque. esdeux artilleries demeurent très actives

8Ur toute l'étendue du front.

ce^m C»°Up de main tenté Par les Allemands a „ ■ ' vers lâ route d'Arras à Cambrai, p6r

pris sous nos feux et n'a pu se dévelop-

pes à paid exécuté avec succès par nos trou-ve fair tde Moncny le Preux nous a permis sans ô„ un cei"tain nombre de prisonniers,

Le t„mS Causer aueune Perte-l'aviati0nP^ qui s'est amélioré> a permis à Nos aàrn i déPloyer une grande activité. Pu exér ? u8 et nos ballons d'artillerie ont diriger iJ r beaucouP et d'excellent travail et ûe©is ]E

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Des opérations ds bombardement ont été également poursuivies. Quatre tonnes d'ex-plosifs ont été jetées dans la journée, sur les gares de Roulera et de Lodeghen, ainsi que sur des colonnes, des convois et des troupes sur la route de Menin à Ypres. Les troupes et les convois qui se trouvaient sur cette route oat été en outre attaqués à la mitrailleuse. Plusieurs milliers de coups ont été tirés d'usé hauteur d'environ cent vingt mètres.

L'aviation allemande s'est montrée extrê-mement active et agressive, jusque dans l'après midi. A ce moment, son activité s'est fort ralentie et ses pilotes restant tout à fait à l'est des Lignes, évitaient toute rencontre.

Dix appareils ennemis ont été abattus en combats aériens et huit autres contraints à atterrir désemparés. Il convient d'ajouter qu'un appareil a été abattu par nos feux d'infanterie. Douze des nôtres ne sont pas rentrés hier. Deux d'entre eux ont disparu au cours d'une expédition de bombardement de nuit.

Une revue devant Verdun Sur un plateau des environs de Verdun, le

roi des Belges, M. Poincaré et le général Pé-tain ont passé la revue des troupes victorieu-ses dans les derniers combats.

Après la remise des décorations, et le dé-filé, le roi Albert, M. Poincaré et le général Pétain sont allés en automobile en avant de Verdun. D'un observatoire, ils se sont rendus compte de l'étendue de nos dernières vie toires.

Pendant la revue, un avion allemand avait tenté de venir survoler le plateau. Pris im-médiatement en chasse par plusieurs de nos avions, il avait été instantanément abattu.

Ostende bombardée Paris, 23 sept., 0 h. 17.

LONDRES. — L'amirauté communique que les navires d'une patrouille navale des côtes de Belgique ont bombardé samedi matin les ouvrages navals d'Ostende avec des résultats satisfaisants.,

Trois avions navals, qui voulaient aider l'ennemi en effectuant des observations, ont été descendus par une patrouille aérienne britannique.

Leur Réponse au Pape Ainsi qu'il était facile de le prévoir, la

réponse austro-allemande à la Note du Va-tican est tout à fait imprécise, l'empereur d'Allemagne mentant une fois de plus en déclarant qu'il n'a pas voulu la guerre...

Paris. 22 septembre, 18 h. 40. La réponse allemande à la Note du pape en

laveur de la paix dit notamment : L'empereur suit avec respect et reconnais-

sance les efforts du papeen faveur de la paix. Il désire que l'appel du pape soit entendu et rappelle qu'au début de la crise, l'empereur a fait tous ses efforts pour apaiser le présent conflit par des moyens pacifiques, et quand il eut déclaré la guerre, contre son désir et contre sa volonté, il se déclara, d'accord avec ses alliés, le premier et solennellement, qu'il était prêt à entamer des négociations et qu'il avait derrière lui le peuple allemand et le

I gouvernement. Il salue syrapathiquement l'idée maîtresse

du pape de remplacer la puissance matérielle des armées par la force morale au droit, avec, comme conséquence, la limitation simulta-née des forces militaires et le système d'arbi-trage obligatoire pour les différends interna-tionaux. Il appuiera chaque proposition de cette nature, compatible avec les intérêts vi-taux de l'Allemagne.

— La réponse de l'Autriche Hongrie dit : « Vous êtes la plus haute personnalité qui

pouvait trouver un moyen susceptible de réaliser notre propre désir d'une paix dura-ble et honorable pour tous Dans le discours du trône nous avons exprimé le désir d'une paix qui mettrait dans l'avenir la vie des peuples à l'abri d'une colère et d'un désir de vengeance et qui garantirait les générations contre l'emploi de la force des armes.

« Nous partageons votre idée que des né-gociations entre les belligérants pourraient et devraient conduire à un accord pour sa-voir comment on pourrait réduire également, simultanément et progressivement, dans cer-taines mesures précises, les armements sur mer, sur terre et dans les airs, et comment on pourrait délivrer les hautes mers qui ap-partiennent à tous les peuples de la domina-tion ou de l'bégémonie de quelques-uns.

« Nous sommes prêts à entrer dans les né-gociations sur la proposition de Sa Sainteté et à régler les difficultés internationales à un tribunal d'arbitrage obligatoire. Nous sou-haitons vivement que nos ennemis d'aujour-d'hui voient comme nous dans vos proposi-tions les bases de la paix. »

A Parts, 23 sept., 7 b. 50.

La presse française est unanime à cons-tater l'absence de toute indication concrèta dans la réponse des Empires centraux et elle veif. dans une continuation énergique de la guerre la seule réponse à faire au verbiage allemand.

Paris, 23 sept., 7 h. 50. Les journaux allemands impressionnés

par l'absence de précision de la réponse, insistent sur la dignité qui présida à sa ré-daction.

i Les organes pangermanistes sont satis-faits de la réponse qui ne contient aucun engagement matériel sur les buts de

Les journaux autrichiens estiment que la

réponse est une nouvelle affirmation des dispositions pacifiques de l'Autriche.

! Paris, 23 sept., 7 h. 50. Les journaux italiens montrent le silence

qui est observé dans la note allemande sur des questions capitales ; cette même opi-

| nion est exprimée dans la « Westminster ; Gazette. »

IEN RUSSIE La situation intérieure est toujours peu

nette, et la situation militaire s'en ressent ; les Allemands ont attaqué et ont pris Ja-cobstadt.

Paris, 22 sept., 21 h. 35. BALE. — On mande de Berlin que Ja-

cobstadt est prise et que 4.000 Russes ont été faits prisonniers.

PETROGRABE (officiel). — Nous reculons sur la rive droite de la Dwina.

Front roumain. —Nous avons repoussé l'ennemi à l'ouest de Mountchiliou.

Paris, 22 septembre, 15 h. 15. JASSY. — Un régiment bosniaque, officiers

en tête et armes en mains, est passé tout en-tier, lundi dernier, dans les lignes rou-maines, sur le front d'Ocna.

Le Golonel commandant le régiment était un Serbe, de religion musulmane, des envi-rons de Sarajevo.

Conduit devant le général russe comman-dant le secteur, il lui exprima le désir de ses officiers et de ses hommes d'être incor-

! porés dans les corps de volontaires serbes et jougo slaves de Russie. Droit a été fait immé-diatement à cette demande.

Les hommes de ce régiment, arrivés de-puis trois jours seulement sur le front rou-main, ont déclaré aux soldats russes et roumains qui les interrogeaient, que leur exemple serait suivi, chaque fois que les cir-constances seraient favorables, par tous les corps de troupe tchèques et jougo-slaves de ! l'armée autrichienne.

PÉTROGRADE. — On annonce de source bien j informée que les coopératives russes, dont les organisations embrassent au total unetren-taine de millions d'adhérents, s'abstiennent de participer à la «conférence démocratique»

I qui doit se réunir à Pétrograde sur l'initiative | du Soviet. Leur décision aura pour efiet de [ réduire considérablement l'importance de ! cette assemblée. La position du gouverne- ; j ment ne peut qu'y gagner.

PÉTROGRADE. — Au cours des combats qui ; ont eu lieu sur le front roumain, entre le 14 ] et le 18 août, le lieutenant français Paris a ' apporté une aide puissante au colonel Stein- j hanovski en ramenant au combat un régi- : ment et en assurant la liaison avec d'autres j unités. En témoignage de reconnaissance et d'admiration, les soldats russes ont décerné par acclamation au lieutenant Paris la croix de Saint Georges et les officiers l'ont proposé pour la croix d'officier

Paris, 22 septembre, 18 h. 50. PÉTROGRADE. On annonce que le général

Alexeieff a donné sa démission de chef d'état-major de l'armée à la suite de divergences d'opinion avec Kerensky, qui insiste pour

I l'éloignemeat du quartier général de tous les i généraux et officiers soupçonnés de compli-j cité avec le général Kornilof. f Le général Alexeieff ne partage pas cet avis ! et estime qu'une pareille mesure est inadmis j sible au point de vue du succès des opérations ! militaires. On désigne comme candidat au { poste de chef du grand état major le général I Tchremissov, ancien commandant sur le [ front du sud ouest. j PÉTROGRADE. — Au cours du conseil des j ministres, le ministre de lajustice a commu-! niqué les premiers résultats de 1 enquête au • sujet des officiers arrêtés à la suite de la ten-[ tative du général Kornilof. Il en résulte que | la plupart n'y ont pris aucune part. Ceux ci i seront remis immédiatement en liberté. ! PÉTROGRADE. — Le ministre des postes et i télégraphes, M. Nikitine, est nommé ministre j de l'intérieur. Il conserve le portefeuille des

postes et télégraphes. PÉTROGRADE. — Le gouvernement autorise

la Banque d'Etat à faire une nouvelle émis-sion de billets de deux milliards.

Paris, 22 septembre, 21 h. 50 PÉTROGRADE. — Le ministre de la guerre,

de retour du quartier général, a déclaré qu'il régénérerait l'armée par l'implantation d'idées saines de discipline, ajoutant que tout le commandement sera remplacé par d'autres chefs connaissant les opérations militaires et que l'effectif de l'armée sera réduit d'un tiers, car un dixième seulement de tous les mobilisés sont au front, les neuf autres dixièmes étant à l'arrière 1

NEW-YORK: — Le docteur Philippe New-ton, médecin en chef des ambulances amé-ricaines en Russie, de retour de Pétrograde, a déclaré dans une interview : « La morale et la diseipline reprennent dans les armées russes, qui pourront immobiliser sur le front russe et roumain 1 500.000 Allemands pendant l'hiver. »

LONDRES. — Le « Daily Express » confirme que le 13 septembre, à Viborg, en Finlande, des soldats ont fusillé ou noyé deux généraux et plusieurs officiers. 11 ajoute que des inci-dents d'une exceptionnelle gravité se sont produits la semaine dernière à Pétrograde, où Kerensky fut, pendant plusieurs jours, virtuellement prisonnier dans le Palais d'Hiver Un millier de boichevilkis dansaient et chantaient devant l'entrée du Palais,

ouvriers qui avait participé aux actes de ter-

Kerensky avait distribué des armes pour se défendre contre Kornilof, se rangeaient le long des rues dans des camions-automo- j biles.

Les boichevilkis, maîtres un moment du conseil des délégués des ouvriers et soldats, exprimèrent même l'intention, vendredi soir, de déclarer la paix immédiate, de déposer Kerensky et de le remplacer par Tchernofl Ils en furent empêchés par l'intervention éner-gique de Tchkeidzé, le président du conseil.

PÉTROGRADE. — Le ministère de l'iDstruc-tion communique officiellement que toutes les écoles des hautes études de Pétrograde seront fermées durant cette année scolaire, sauf la faculté de médecine.

Paris, 22 septembre, 21 h. 40. STOCKHOLM. — Hier, une rencontre eut lieu

près de la côte suédoise entre plusieurs na-vires de guerre allemands et sous-marins russes ou anglais.

Paris, 23 septembre, 7 h. 50. JASSY. — Une importante mission améri-

caine est arrivée hier à Jassy. Sur le front de Macédoine

Communiqué français d'Orient : L'activité de l'artillerie s'est encore accen-

tuée dans la région du Vardar et au nord de Monastir L'aviation britannique a bombardé les établissements ennemis des environs de Denir Hissar.

Communiqué italien Paris, 22 septembre, 21 h. 30.

ROME (officiel). — Sur tout le front, duels très vifs d'artillerie et actions de patrouilles. Au nord-est de Gorizia, quelques prisonniers ont été capturés.

La nuit dernière, trois de nos dirigeables ont exécuté, avec succès, une action offensive sur les bivouacs ennemis du vallon de Chia povano, sur la gare et les baraquements de Grahovo et les voies ferrées de Prcsesco.

Aux Etats-Unis Paris 22 septembre, 15 h. 15.

NEW-YORK. — Le secrétaire à la guerre, M. Baker, en déposant une demande de cré dits supplémentaires immédiats de 1 milliard 378.500.000 francs, a déclaré officiellement que le plan des Etats Unis était établi pour avoir, à la fin de 1918, une armée de 2.300.000 hommes sur le pied de guerre. Il a annoncé au Parlement que sous peu 500 000 conscrits seront appelés sous les drapeaux.

NEW YORK. — Dans un message aux bleus partis hier pour le camp deMeade, le séna-teur Elmer Warner, de Weatherly (Pensyl-vanie), offre 1.000 dollars au premier soldat de Weatherly qui capturera un Allemand. Cela en réponse au kaiser qui offre 300 mark pour le premier soldat américain capturé,

i NEW-YORK. — Le « World » publie le récit ! suivant d'une personne digne de foi, que, I dans le camp de Borden, près Toronto (Ca-I nada), un espion allemand, engagé volon I taire au corps d'aviation, grâce à sa connais-| sance de la langue, a été la cause directe de

la mort de neuf aspirants aviateurs L'es-pion, sachant que les aviateurs prenaient l'air tournés du côté gauche, avec change ment à droite pour prendre de l'altitude, avait limé du côté droit les fils contrôleurs, qui se brisaient facilement à la suite d'une secousse brusque, occasionnant une chute mortelle. L'espion a été arrêté. Son sort est inconnu.

Paris, 22 septembre, 18 h 50 s WASHINGTON. - Le département d'Etat pu-

blie le télégramme suivant envoyé par le [ comte Bernstorfl au ministère des affaires | étrangères d'Allemagne, daté du 22 janvier,

et ainsi conçu : « Je désire l'autorisation de débourser jus-

qu'à 30.000 dollars pour influencer le Con-grès comme dans les précédentes occasions, par l'intermédiaire des organisations que vous connaissez, lesquelles peuvent peut être prévenir la guerre. »

Le gouvernement publie la dépêche du comte Bernstorfl sans commentaires.

WASHINGTON — Le ministre de la guerre fait connaître que son ministère a décidé de faire passer la revision aux 9.500 000 hom-mes inscrits conformément à la loi sur le ser-vice militaire obligatoire.

Haïti déclare la guerre PORT-AU PRINCE (Haïti).— Par un vote una-

nime, le conseil d'Etat de la République d'Haïti a déclaré l'existence de l'état de guerre avec l'Allemagne. Le motif de cette décision est que l'Allemagne n'a pas offert de répara-tions pour la mort de citoyens haïtiens tués par ses sous marins.

— On sait que, depuis novembre 1915, les Etats Unis exercent un protectorat virtuel sur Haïti. L'armée haïtienne, sur le pied de paix, compte 5.000 hommes ; sur le pied de guerre, elle peut réunir 20.928 hommes.

En Arg«nt; Paris, 22 septembre, 7 h. 50.

BUENOS-AYRES — Le comité argentin ger-manophile a résolu de se dissoudre et a dé-claré se refuser a appuyer un gouvernement I qui a violé les lois de l'humanité. Il a décidé : d'ahérer à l'attitude du sénat, qui s'est pro-noncé pour une rupture immédiate avec l'Allemagne.

pm% grive en Argentine BUENOS-AYRES. — Une partie du personnel !

du chemin de fer central argentin a déclaré ! la grève Un pont a été dynamité. La situa-tion s'est aggravée à Rosario, où des milliers de grévistes ont attaqué les soldats. Le minis tre a proposé au cabinet de déclarer l'état de siège.

Grave incendie es Hongrie i Paris, 23 septembre, 7 h. 50 1 BALE. — On mande de Budapest qu'un in

ceadie s'est déclaré dans la mine de charbon de Lupeny et a provoqué une explosioa : 59 morts et de nombreux blessés.

Nouvelles Générales M. Asquith, qui vient de visiter différente

points du front britannique, est rentré mer credi soir à Londres.

— On annonce de Flessingue qu'un aéro-plane allemand a atterri, dans la matinée du 19 septembre, à Breskens (Hollande). Les aviateurs ont été internés.

— Eu Suisse, la dépréciation du mark est de 46 86 0[0 et celle du franc de 18 65 0(0.

ATHÈNES. — Ooze officiers de la mission mi-litaire française sont arrivés samedi à Amè-nes ; 50 autres sont attendus prochainement.

Nominations de généraux Sont promus : Généraux de division : les généraux de di-

vision à titre temporaire Géromé et Pauli-nier ; les généraux de brigade Toulorge, Mo-jon, Lancrenon, Gramat, Ozil et de Boissicu.

Généraux de brigade : les généraux de bri-gade à titre temporaire Mathieu, Challe, Bor-deaux, Ganter, Braquet, Huguenot, Jacque-mot et de Barescut ; les colonels Renault, Paloque. Lévy, Ungerer, Sautereau du Part, Joufiroy, Barbier, Coffec, de Rascas de Châ-teau-Redon, Mayer et Laignelot.

Appel du cardinal Anârieu Le c rdinal-archevêque de Bordeaux publie

une Lettre au sujet de la Note du pape aux chefs des peuples belligérants. Apiès avoir exposé que le Souverain Pontife a le droit et le devoir d'intervenir pour mettre fin à l'hor-rible guerre dont l'Europe est le théâtre, cardinal-archevêque poursuit :

« Il a agi simplement eu conciliateur, es-sayant de rapprocher les puissances ennemies et dans l'espoir d'obtenir qu'elles conversent sans interrompre, bien entendu, les opéra-tions militaires, il leur indique les basée d'une paix juste et durable.

« Comme base d'une paix juste, le Pape propose qu'on restitue les territoires envahis, qu'on répare les dommages causés, s'il y a des raisons spéciales, et qu'on tienne compte des aspirations des peuples, notamment pour l'Alsace-Lorraine, pour Trieste et le TientiB, pour l'Arménie et pour la Pologne. Ce pro-gramme diflère-t il beaucoup de celui que les peuples de l'Entente, les défenseurs du droit et de la civilisation comptent suivre après la guerre pour le règlement de ce qui leur sera dû ?

« Comme hase d'une paix durable, le Pape propose ou'on renonce désormais à la fameu-se maxime déjà condamnée par le « Sylia-bus » ; « La force prime ie droit », et qu'on défende les peuples contre les abus de la force au moyen d'un désarmement et d'un tribunal d'arbitrage, organisés avec toutes les garanties nécessaires. N'y a-t il pas dans ces conseils la désapprobation du militarisme d'outre Rhin et l'indication des mesures a prendre pour mettre l'univers à l'abri de ses menaces ?

« Du reste, le Souverain-Pontife laisse aux puissances belligérantes le soin de compléter et de préciser les conditions de paix juste et durable qu'il suggère. Un conciliateur ne pouvait, ce semble, aller plus loin, sans en-treprendre sur le domaine du juge ou de l'arbitre. En outre, le pape est père dans la plus haute acception du terme, il est père de la grande famille catholique dont les intérêts priment tous les autres, et à ce titre il peut avoir des motifs d'ordre supérieur de garder sur les crimes commis par certains de ses fils au cours de cette guerre, le silence que certains autres lui reprochent. »

Congrèa du Grand-Orient Les vénérables des loges du Grand Orient

de France, dit le « Figaro », tiennent leurs assises en ce moment rue Cadet. En tête de l'ordre du jour : « Défense du régime répu-blicain, de la laïoité et de la forme démocra-tique de la nation. Revision de la Constitu-tion. »

Pour comprendre la portée de ces lignes du programme, il est bon de se souvenir que le « Journal du peuple » vient de poser les principes suivants : « La franc-maçonnerie n'est autre chose que la République prise dans l'essence même de ses principes créa-teurs... Depuis 1870, c'est à-dire depuis que la France est en République, la franc maçon-nerie a perdu chez nous tout ce qui consti-tuait sa raison de vivre à couvert. Elle pour-rait fonctionner au grand jour, puisque entre le Parlement et elle, il y a identité. »

La franc-maçonnerie prétend donc identi-fier la Franee et elle. La France ne veut pas de cette identification. On comprend que dans ces conditions les délibérations aient de l'ampleur Mais on ne comprend pas du tout qu'on ne discute qu' « à couvert ».

Un héros de 19 ans La ville d'Agen donne en ce moment l'hos-

pitalité au jeune Etienne Lepeer, 16 ans, croix de guerre aveo trois oitations à l'or-dre du jour. Emmené en captivité à Stras*

: bourg, en compagnie de sa famille, au début de la guerre, le jeune Lepeer put s'évader.

. Il fut adopté par le 171» d'infanterie, avee : lequel il fit toute la campagne jusque Ver-; dun, sous lequel il fut blessé trop gravement j pour revenir au front. Il entre à l'école de i commerce et d'industrie d'Agen.

Espionne ndamnée à mort i Le conseil de guerre de Marseille a eon-• damné à mort la femme Régina Diano, 31 : ans, originaire de la Suisse, accusée d'e* I pionnage. Elle était entrée, le 18 novembre ; 1916, dans la place forte de Paris pour se j procurer des renseignements intéressant i l'ennemi, et, en mars i 917, elle avait tenté, à ; Marseille, de procurer à l'ennemi des rensei-; gneœents portant atteinte à la sécurité du

port. — (Petit Parisien ».)

La Question de la Paix Une récente correspondance de Berne

au « Tenjp6 » déclarait que les habitants d'Outre-Rhin « ont la hantise de ia paix *. j

La chose e>t vraisemblable, mais ce j n*est évidemment pas de la paix à tout prix qu'entendent parler soit les dirigeants de Berlin, 6oit les hobereaux et paysans de Prusse.

Ceux-là mêmes de nos ennemis qui pas-sant pour les plus coociliams abandonne-raient sans doute leurs anciennes préten-tions sur la Belgique et sur le bassin de Briey, mais ils restent intransigeants sur la question d'Akace-Lorraine.

Ils n'entendent pas être dépouillés en 4917 du produit du vol territorial qu'ils ont oomnjis en 1870.

Cependant, il laudra bien qu'ils y vien-nent un jour. .

Aux yeux de René d'Aral, « la question de la paix est aujourd'hui posée en Alle-magne et la polémique qu'elle est appelée a soulev r chez nos ennemis est ouverte. Ï Notre confière parisien ajoute :

L'opinion allemande est profondément di tisfe TaDdis que les partis libéraux et une fraction du centre catholique, dont M. Erz-beiger s'est constitué le porte parole, mani-festent le désir de faire certaines conces-sions, qui sont pourtant encore loin de se concilier avec les revendications, si modé-rées soient-elles, de l'Entente, le parti pan germaniste, que la moiion du 12 juillet votée par le Beichstag avait singulièrement in-quiété, cheicbe à reagir comte un état d'es-prit qui menace la domination qu'elle a exercée jusqu'ici sur ia politique intérieure et extérieure de l'empire...

... Reste à savoir si la majorité du peuple allemand te laissera entraîner dans la voie del'intransigeance lo.squ'il s'apercevra qu'él-is lui impose l'obligation de poursuivre la guerre indéfiniment. Quoi qu'il en soit, nous entrons oans une pba>-e particulièrement cri-tique et que plus que jamais nous devons res-ter unis et jouer serré.

Nous devons surtout retenir et faire n5ire cette phrase de la dernière déclara-tion ministérielle : prolonger la guerre un jour de trop ferait comiBettre le plus grand crime de l'Histoire, mais l'interrompre un jour trop tôt serait livrer la France au plus dégradant des servages.

Sur ce dernier point, aucun doute pos-sible.

Les journaux anglais partagent, là-des-sus, notre manière de voir, et chacun s'en félicitera.

Ainsi, le « Morning Post » é rit : De toutes las nations alliées, la France est

eelle qui fatalement souffrirait le plus de la i conclusion d'une paix prématurée, parce qu'elle serait la première visée par une re-crudescence de la politique guerrière prus-sienne. Tout l'avenir de la France dépend de it destruction actuelle de la puissance mili-taire de l'Allemagne.

Même note dans le a Times » : De France et d'Amérique parviendront si

multanement à l'Allemagne le même refus clair et ferme de considérer les projets insi-dîei i de la Wilhemstrasse pour une paix ba sée sur le « statu quo » Le « statu quo » dé-chaîna la guerre ; nous ne voulons pas le ressusciter.

Les Alliés — y compris la Russie dont la gouvernement provisoire vient d'en '• renouveler l'assurance officielle — mar- i cheol donc en complet accord.

Ils ne veulent pas d'une s paix blanche » qui servirait uniquement de préparation à j une guerre prochaine.

L. F. j

Chronique de l'Est Lundi 24 septembre, 1148e jour de guerre. Notre Dame de la Merci. Lever du soleil : 6 h. 40 ; coucher: 18 h. 44. Leverdela lune: 15h 4 ; coucher: 23h. 24. ! Premier quartier : 6 h. 41

Tombé au Champ d'honneur

Nous avons le regret d'apprendre la mort I du maréchal des logis René de Gondrecourt, I pilote aviateur, engage volontaire, tué il l'en-nemi le 17 août dernier, a l'âge de 20 ans.

Voici le texte de sa dernière citation : « Pilote remarquable par ses qualités d'au-

dace et de sang froid. Toujours prêt et volon-taire pour les missions les plus périlleuses, n'a cessé de donner à tous 1B plus bel exem-ple des plus brillantes qualités militaires. Tombé glorieusement dans les lignes enne-mies le 17 août 1917. »

Il était le fils du général de Gondrecourt, chef de la mission militaire auprès du G. Q. G. italien, et de la comtesse, née de Sabran-Pontevès.

On annonce la mort du P. Jean-Joseph Au-dibert, ancien curé de la cathédrale de Tou-lon, ancien supéiieur général de la congré ganon des prêtres du St Sacrement, décédé a Paris, dans sa 999 année. Lorsque la guerre éclata, il se trouvait dans la maison de cette congrégation à Oostdunkt rque, près de Nieu port, et il y resta jusqu'au jour où la violen-ce du bombardement contraignit l'autorité militaire à prescrire l'évacuation de la popu-lation civile. Entré dans les ordres en 1843, après des études préparatoires à la carrière de médecin de la marine, il comptait 74 an-nées de prêtrise ; il était le doyen des prêtres de France et peut être de l'Eglise entière.

Nécrologie Nous apprenons la mort à Paris, ou il sui-

vait un traitement à l'Institut Pasteur, de M. Alison, vétérinaire à Nancy, inspecteur des halles et marchés.

On sait que M. Alison avait été mordu par ■a chien, atteint de la rage, qu'il examiaait.

Chiens et chat» enragés Mme P..., faubourg Stanislas, à Naney,

Bordue comme nous l avons dit par un chat nragé lui appartenant, vient d'être dirigée ur l'Institut Pasteur de Paris.

n

Masquez les lumières Le Maire de la Ville de Nancy croit devoir

rappeler à ses concitoyens, de la façon la plus formelle, les prescriptions suivantes de l'arrêté préfectoral du 1er septembre 1914, toujours en vigueur :

« Dès la tombée de la nuit, nulle fenêtre ne pourra être éclairée. Tout agent ou repré sentant de la force publique aura droit de perquisition chez l'habitant qui enfreindra cet ordre.

Ainsi qu'il a déjà été expliqué, cette mesure prohibitive ne comporte aucune restriction et s'applique aux devantures de magasins ou autres, aux fenêtres et portes vidées placées sur la voie publique ou sur les cours des habitations et les jardins, ainsi qu'aux ouvertures vitrées situées sur les toitures. Le Mairo est persuadé que, dans l'intérêt de la collectivité, cornu e dans leur intérêt per-sonnel, tous les habitants tiendront le plus grand compte des recommandations qui leur sont faites.

Un Congrès de mutilés Le comité de l'Association des mutilés et

Anciens combattants (région de l'Est) a reçu jeudi après-midi, dans son local de la rue Stanislas, à Nancy, la visite d'un délégué du « Journal des Mutilés », veau à Nancy pour causer du Congrès des mutilés et Anciens combattants, qui doit se réunir à Paris dans le commencement du mois de novembre prochain. Nous avons déjà parlé de ce futur Congrès.

Avant ce Congrès, et dans le courant du mois d'octobre, une assemblée générale de l'A M. C. aura lieu dans le local habituel de ces réunions. Une convocation ultérieure leur fera conoaîir.; la date exacte de cette réu-nion, ainsi que celle du Congrès, à Paris.

Les Une note de la Préfecture rappelle que

quiconque abat un pigeon voyageur, en quelque lieu que ce soit, se rend coupable d un délit passible de 6 jours à 3 mois de prison et de 16 à 100 francs d'amende. Tout pigeon-voyageur trouvé, français ou étran ger, doit être remis sans délai à l'autorité militaire locale dans l'état où il a été re cueilli, en relatant fidèlement les conditions de sa capture et sans toucher aux marques et aux messages dont il est porteur

Les vol* iri â Sat Une enquête est ouverte à Nancy au sujet

d'un vol de chocolat et de sucre commis au préjudice de la Société du Chocolat Stanis las

— La police a arrêté le sieur Paul Colson, inculpé d'avoir vendu pour 25 francs une bicyclette qui lui avait été confiée par un ca-marade. Au cours des recherches faites chez le brocanteur qui avait achel cette bicyclet te, un sieur Petitjean, rue Ciodion, la police a découvert un grand nombre d'objets non inscrits sur son registre de brocanteur et qui ont une origine des plus suspectes notam-ment une autre bicyclette ayant appartenu au soldat Victor Rodier, de Toul.

Cou' d'à»., >el de Sur appel « a minima » du procureur gé-

néral, la Cour d'appel de Nancy a condamné à huit jours de prison la femme Roy, d'Epi nal, qui avait été condamnée pour adultère à 25 fr. d'amende p*r le tribunal d'Epinal.

diée Dans la nuit de mercredi à jeudi, un in-

cendie a détruit la ferme de M. Genêt à Coy-villers ; le bétail a pu être sauvé. Les dégâts sont très élevés.

Menus faits M. Henry Charles, wa^tmann, et M. Frey,

receveur, ont trouvé dans le ear de la ligne de Malzéville, un portefeuille contenant une somme importante, qu'ils ont rendue à sa propriétaire, une commerçante du marché couvert de Nancy.

Procès verbal pour outrages au garde-champêtre de Laxou a été dressé contre M. Jules Durand, 45 ans, serrurrier, rue Saint-Charles, à Nancy.

— M. Houart, boulanger à Rosières aux-Salines, s'est cassé un bras en tombant de voiture.

— DBS malfaiteurs se sont introduits chez Mme Clanché, épieière à Vuerne et ont pris une somme de 10 francs ainsi que des boites de sardines, du chocolat, etc.

Libéralité Un don de 100 francs a été fait par Mme

X. ., 168, rue du Montet, à Nancy, aux pauvres de la communes de Villers-Jes-Nancy.

il Le tribunal correctionnel de Toul a con-

damné : à 25 fr. d'amende pour mouillage de lait G. Boury, cultivateur à Lay Saint Remy ; — à 25 fr d'amende avec sursis pour déten tion illégale d'effets militaires, Mmes Marie Deret et Christine Leimann. de Sexey aux Forges ; — à 25 fr. d'amende pour coups, le sieur Henri Drouard, ouvrier d'usine à Mai-zières les-Toul.

Les Caisses d'Epargne Voici le relevé des opérations des caisses

d'épargne ordinaires avec la Caisse des dé pôts et consignations :

Du 11 au 20 septembre : Dépôts de fonds, 6 276 381 fr. 78 ; Retraits de fonds, 1 378 674 fr 44. Excédent de dépôts, 4.89/ 7U7 fr. 34

Excédent de dépôts du 1" janvier au 20 septembre : 110.141.142 fr. 67.

le 'de ^ i *> fia. Aux Etats Unis, un mouvement se dessine

en faveur de l'étude du français, rendue obligatoire dans les écoles. Nous devrions peut être songer aussi à rendre l'étude de l'anglais obligatoire dans nos lycées et col-lèges.

Réflexions ,. turmeliques Du c Matin » (L. Forest) : — Si Tétais électeur à Guingamp, je ferais

à cette heure un retour sur moi même. Cou-des sur table, je me prendrais la tête entre les mains et je fermerais les yeux...

Dans la nuit aux réflexions, j'allumerais alors mon lumignon du fond du crâne et j'essayerais, à cette seule lueur, de chercher la vérité Je me rappellerais les derniers ac-tes de mon élu Turmel, ses dires, ses lettres, et je penserais que pour le moins cet hom-me est un singulier personnage. Après quoi je me demanderais comment j'ai pu un jour ] voter pour cet individu. « Bh oui I m'avoue-rais je. Comment ? Je faisais partie d'un groupe qui avait un bureau qui a choisi. Un soir, je suis allé à une réunion. Le candidat parlait bien. Il me disait du mal d'un tas de gens que je ne connaissais pas Çi me faisait plaisir. Il promettait des choses contre les-quelles mon bon sens protestait. 11 me plai-sait. Quelqu'un me l'a présenté à ;la sortie. Il m'a dit : « Comment ça va, mon brave ? et

a le petit dernier, sa coqueluche 7 » C°m~

coqueluche î J ai v jié pour lui... Depuis, la guerre est venue Mon aîné dort à Charleroi. Perdue dans le fracas, ma douleur m'ouvre les yeux. . Je songe aux universellesçonnais sances, au sang froid, aux facultés l'ada pta-tion, aux sagesses économiques, militaires, dip ma tiques q i eussent éti oètx un députe, bon pilote dans la tempête, et je ine demande avec angoisse si je n'ai pas été l'artisan de mes propres peines, parce qu au lieu de chercher pour représenter ma part de France l'homme de la plus haute expé nence je me suis contenté de choisir celui qui savait que mon petit dernier avait la co queiuche. »

Voilà ce que, les coudes sur la table, je me dirais. . si. bien entendu, j'étais électeur à Guingamp.

Le rap atio Aux termes du rapport présenté à M. Clé-

mente!, ministre du commerce, par MM. Bre-nier, député, maire de Vienne, et Bonnier, président de la Chambre de commerce de cette ville, chargés d'étudier et de mettre au point la fabrication de 2.600.000 mètres de drap, dit national, cette fabrication est dé-sormais assurée, grâce au désintéressement des industriels spécialistes, qui en acceptent la charge sans béoenoe. Le drap national servira exclusivement â l'habillement ue la Classe pauvre qui est actuellement a la charge de l'Etat. On a calculé que les besoins de drap national ainsi nécessaire seraient de 2 558 400 mètres environ, dont 8 0[0 repré «enteraient ie drap pourcostumes d'hommes, 26 0,0 le drap pour manteaux de femmes, 66 0|0 pour costumes de garçons et rubes de fillettes. Le commerce restera absolument libre pour les diaps et vêtements destines au reste de la population

Ajouious que la fabrication des 2 600.000 mètres prévus doit être répartie sur cinq à six moi». C'est donc une quantité mensuelle d'enviioa 450.000 mèties que les différents cen res auraient conjointement à fournir. Enfin, la distribution des vêtements confec-tionnés serait confiée aux maires, qui centra-liseraient les demandes et en contrôleraient le bien foadé.

Dan» it Vosges Les chasseurs vosgiens réunis à Epinal sa-

medi dernier sous ta présidence de M. Bau-douin, piésident de la section vosgienne de Saint Hubert Club, ont voté une resolution protestant contre la non ouverture de la chasse dans la zone des armées et demandant « au nom de la justice et de l'équité que la mesure prise soit abrogée »

— Le sieur Gilbert Beaumont, 18 ans, chif-fonnier à Epinal, a ete arrêté pour vol de plomb et de cuivre dans une maison en cons-truction rue François de Neufchàteau, appar-tenant à M. Garcelon.

— Mme Bertrand, demeurant avenue Vic-tor Hutso, à Mirecourt, a mis le feu a ses vê tements, par suite de la chute de sa lampe à pétrole ; elle est morte le lendemain

— Une cérémonie impressionnante s'est déroulée l'autre après midi à l'huspice civil de Hemiremunt Eutoun des membres de la commission administrative de cet établisse-ment, M. Degay. sous-préfet, a remis, au nom du gouvernement, la medaile d argent d'assistance à sœur Euphrasie (Mme Rosalie Corbedaine) et ia médaille de bronze à sœur Alphonse (Mme Marie Bernhardi) Pendant 37 ans, l'une et l'autre religieuses se sont dé-vouées pour les humbles avec cette grande modestie aont est faite l'existence de ces femmes au dévouement inlassable. Ces ce qu a fait ressortir en termes éloquents M. Degay, sous préfet ; c'est ce qu'a dit aussi M Mougin, maire et président de la commission administrative. Les deux vénérées reliideu ses ont reçu les félicitations de toute l'assis-tance.

Dans la Meuse Les obsèques de Mme de l'Epinois, la vail-

lante infirmière de la Société de secours aux blessés, frappée au cours du dernier bombar-dement de l'hôpital de Vadelaincourt, et morte à 1 hôpital de Jeand'heurs, ont été cé-lébrées au milieu d'une trè> nomoreuse as-sistance en l'église de Lisle en Bigault, dé ceree pour la circonstance ues drapeaux des Allies Des délégations de troupes en repos ont pris part à la cérémonie funèbre.

Le comité central de la Sociéié de secours aux blessés était représente par Mme la gé-nérale Hervé et Mme Legueu, vice présiden-tes du comité, le général Lamaze, qu'accom-pagnaient les délégués régionaux et le prési-dent du comité locai de Bar le-Duc, de nombreuses infirmières de Bar-Souilly, Sa-vonnièies avaient tenu à suivre leur compa-gne jusqu'à l'asile momentanédereposqu'elle s'était choisi. Uu dernier adieu lui a été adressé au cimetière par le général Lamaze.

— Un chien appartenant â un parc à bes-tiaux et reconnu atteint d'hydrophobie, a été abattu à Vaubecourt, Cet animal n'a heureu-sement mordu ni bêtes ni gens.

— A Meuaucourt, ta rentrant chez elle, la dame Roblot, s'aperçut que son armoire fer-mée par elle était ouverte et qu'une somme de 800 francs lui avait été enlevée.

F LIT as à bon marché En surveillance hier, dans un grand ma-

gasin d« la rive droite, à Paris un inspecteur de la Sûreté était très intrigué par les ma-nœuvres suspectes de deux femmes élégantes qui, à un comptoir de fourrures, faisaient rapidement disparaître sous leurs manteaux plusieurs articles et s'écli ps-iient sans passer à la caisse Après s'être bien rendu compte de leur manège, il les suivit jusqu'à la sortie et, avec l'aide d'un collègue, les arrêta. Ces deux femmes le prirent tout d abord de haut ; mais les inspecteurs ne se laissèrent pas in-timider st les conduisirent au commissariat de police. Fouillées, on trouva sur elles plu sieurs fourrures de prix.

Les deux voleuses, Louise Robini. 36 ans, modiste, domiciliée rue Paul Saunière, et sa sœur, Victoire, 32 ans, habi'ant à Vitry-sur-Seine, ont été envoyées au Dépôt.

Un journal... mutilé Les mutilés de la guerre ont fondé un jour-

nal pour soutenir leurs revendications Rien de plus légitime ; mais la censure veillait et le dernier numéro de ce journal vient de paraître complètement... mutilé La censure exagère, évidemment j elle ignore le prin cipe de droit : « Non bis in idem ».

Etat-civil quotidien de Nancy Du 22 septembre

Naissances. — René Jacques Sehwing. rue Sellier 67. — Edmond Albert Xavier Ecken-felder, rue de Tomblaine 22

Décès. — Georges Victor Pochy, 5 ans. 3 mois, rue de la Colline. 16. — Anne Schmit, 49 ans, s. p., épouse Lefebvre, rue Général-Custine, 1. — Marie Bornot, 42 ans, lingère, veuve Meyer, à Aingeray. - Nicolas Louis' Nouzé, 72 ans, s. p., rue du Montet, 222.

VAXELAIRE, PIGNOT et O Rue Saint-Oasler n Nancy, met en vente S» iv...

RENTRÉE DES CL4SBE8 de» séries très avan

de VÊTEMENTS POUR. ENFANTS, **Seu*e* I

SPÉCIALITÉ

DE VÊTEMENTS & EQUIPEMENTS MILITAIRE

Avi» au» réfugiés Les distributions du Vestiaire du Comité

d'Assistance Nancéienne aux familles réfu giées des villages lorrains et du Secours National, recommenceront, 40,rue Gambetta, à partir du lunoi 1" octobre. EUes auront lieu, de 8 heures et demie à 11 heures et demie du matin et de 2 heures à 5 heures et demie du soir, les lundi et mardi (numéros d ordre blancs) pour les réfugies résidant hors Nancy ; — les vendredi et samedi (nu-méros d'ordre bleus) pour les réfugiés rési dani à Nancy.

La délivrance des numéros d'ordre aux réfugiés remplissant les conditions requises s'eflectuera à la Permanence de la Mairie de Nancy à partir du lundi 24 septembre, tous les matins (dimanche exceptéi, de 9 heures à 11 heures, dans l'ordre suivant :

| Lundi, réfugiés dont le nom commence par l'une des lettres L M N ; — mardi, lettres 0 à R ; — mercredi, lettres S à Z ; — jeudi, leitres A à C ; — vendredi, lettres D à F ; — samedi, lettres G à K.

N. B. — Les réfugiés devront se présenter à la Permanence munis de leur carte d'iden-tité rose et d'un certificat de leur employeur attestant le quantum de leur salaire. Tout réfugié âgé oe moins de 65 ans, qu'une cause physique permanente empêche de tra-vailler, devra produire un certificat médisal. Ceux des rétugiés résidant hors Nancy qui ne possèdent pas encore de carte d'identité rose devront produire à la Permanence un certi ficat du Maire de leur résidence actuelle attestant leur qualités de réfugiés et spéci-fiant leur lecalile d'origine.

Les numéros d'ordre vaudront aux dates | suivantes :

Réfugiés résidant hors Nancy (numéros blancs) : Lundi 1er octobre, matin, 1-100; soir, 101 200.

Mar.ii 2 oct., matin 201-300 ; soir 301 400. Lundi 8 oct , matin 401 500 ; soir 501-600. Mardi 9, matin. 661 700 ; soir 701 800. Lundi 15, matin 801 900 ; soir 901 1000.

• Mardi 16, matin 1001 1*00; soir 1101 1200. Lundi 22, matin 12 1 1300 ; soir 1301 1400. Mardi 23, matin 1401 1500 ; soir 1501 1600. Lundi 5 novembre, matin 1601-1700 ; soir

1701 1800. Mardi 6 matin 1801 1900; soir 1901 2000. Lundi 12. matin 2001 2100 ; soir 2101-2200. Mardi 13 matin 2 01-2300 ; soir 2301-2400.

j Lundi 19 matin 2401 2500 ; soir 2501 2600. Mardi 20 matin 2601 2700 ; soir 2701 2800.

] Lundi 26, matin 2801 29u0; soir 2901 3o00. Mardi 27, matin 30ul 3100 j soir 3101-3200, I Réfugiés résidant à Nancy mumérosbleus):

j Vendredi 5 oct., matin 1 100 ;s<>ir 101 200. Samedi 5, matin 201-300; soir 301 400 Vendredi 12 matin 401 500; soir 501 600.

I Samedi 13, matin 601 700 ; soir 701 800 Vendredi 19, matin 801 900 ; soir 901-1000. Samedi 20 mat. 1001 1100. soir 1101 1200.

j Vendredi 26, matin 1.01 1300; soir 1301-| 1400

Samedi 27, mat. 1401-1500 ; soir 1501 1600. î Vendredi 9 nov.,mat. 1601-1700; soir 1701-I 1800

Samedi 10 mat. 1801 1900 ; soir 1901-1000. j Vendredi 16, matin 2001 21ti0 ; soir 2101-

2200 Samedi 17. mat 2201 2300 ; soir 2301 2400. Vendredi 23, matin 3401-2500 ; soir 2501

, 26'0 ! Samedi 24, mat. 2601 2700 ; soir 2701 2800.

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: guide tout à fait indispensable et dont la publication ' est une idée très heureuse, Nombreux seront, j'en suis

certain, ceux qui rendront grâce à l'UNION ECONO-MIQUE DE TEST, tout comme moi, et qui apprécie-ront aussi l'ironique citation de la déclaration des droits qui marque ce monument d'inquisition fiscale. »

P. PETIT Directeur de l'Ecole de Brasserie de NANCY.

Texte des lois récentes avec exemples de calculs (application 1er janvier 19i8), une brochure. 0 fr. 60 chez tous les libraires et à l'UNION ECONOMIQUE DE 1 EST, NANCY, 40, rue Gambetta (1er étage).

REMERCIEMENTS

M. le Docteur Paul RUOTTE Directeur du Service de Santé à l'Aimée d'Orient, Com-mandeur rie la Légion d'honneur Madame Paul BUOTTE et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occa-sion du décès de

Mademoiselle Odile RUOTTE

Compagnie Lorraine d'Electricité Société Anonyme

Au Capital de 10.000.000 de francs. SIÈGE SOCIAL :

64, Rue du Faubourg Stanislas, NANCY.

AVIS AUX OBLIGATAIRES

La Compagnie Lorraine d'Electricité infor-me ses obligataires qu'il sera procédé le Mardi vingt cinq Septembre 1917, à quinze heures au Siège Social de la Société Géoérale 64' rue du faubourg Stanislas, à Nancy, au tira-ge au sort de trois cent soixante six obliga-tions de cinq cents francs, quatre pour cent Les obligations sorties à ce tirage continue-ront à porter intérêts jusqu'au jour de leur remboursement, qui sera indique par un avis ultérieur.

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