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PLAN D'ACTION EN TRANSFERT DES CONNAISSANCES - PHASE 2 - Titre du projet Implantation multicentrique de l'Inventaire d'Adaptabilité Mayo-Portland (IAMP-4) comme mesure d'évolution fonctionnelle en réadaptation de la clientèle ayant subi un traumatisme craniocérébral (TCC) Rapport déposé par Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL) Installation Lucie-Bruneau (CRLB) Installation Gingras-Lindsay de Montréal (IRGLM) Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal (CCOIM) Installation Constance-Lethbridge (CRCL) Centre intégré de santé et de services sociaux de Laval (CISSS-Laval) Installation Hôpital juif de réadaptation (HJR) au Comité directeur de la recherche en traumatologie, INESSS Le 8 septembre 2017

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PLAN D'ACTION EN TRANSFERT DES CONNAISSANCES

- PHASE 2 -

Titre du projet

Implantation multicentrique de l'Inventaire d'Adaptabilité Mayo-Portland (IAMP-4) comme mesure d'évolution fonctionnelle en réadaptation de la clientèle ayant

subi un traumatisme craniocérébral (TCC)

Rapport déposé par

Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL)

Installation Lucie-Bruneau (CRLB) Installation Gingras-Lindsay de Montréal (IRGLM)

Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du

Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal (CCOIM) Installation Constance-Lethbridge (CRCL)

Centre intégré de santé et de services sociaux de Laval (CISSS-Laval)

Installation Hôpital juif de réadaptation (HJR)

au Comité directeur de la recherche en traumatologie, INESSS

Le 8 septembre 2017

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Auteurs du rapport Geneviève LaGarde, chargée de projet, neuropsychologue, Installation Gingras-Lindsay Pierre Vincent, responsable du projet et chef du programme TCC (RFI-RAIS) CCSMTL Michelle McKerral, chercheuse CRIR-Installation Lucie-Bruneau Membres de l'équipe d'implantation interétablissements Geneviève LaGarde Pierre Vincent Michelle McKerral En collaboration avec les gestionnaires et intervenants des établissements suivants :

- CRLB : Geneviève Léveillé et Pierre Goulet, coordonnateurs cliniques Anne Simard, orthophoniste Julie Brière, physiothérapeute Eduardo Cisneros et Daniel Lamoureux, neuropsychologues Mariama Touré, ergothérapeute - IRGLM : Sophie Rousseau, coordonnatrice clinique Céline Gaudreault et Josée Simard, ergothérapeutes Hélène Leclaire, orthophoniste Maria Carangelo, physiothérapeute Julie Ouellet, neuropsychologue Jimmy Tessier-Royer, travailleur social - CRCL : Sandra Winter, chef de programme - Secteur Atteintes cérébrales Natacha Viens, chef de programme - Secteur Atteintes neuro-musculo-

squelettiques Marie-Clothilde Grothé, orthophoniste et coordonnatrice clinique Sara Bélanger, neuropsychologue - HJR : Patricia Piché, coordonnatrice des soins, services et programmes de 2e ligne

en déficience physique Rosa Minichiello, chef du programme Trauma - Spécialisés Nathalie Medlej, orthophoniste Catherine Thiffault et Sheila Fishman, coordonnatrices cliniques

Ce projet a été réalisé grâce à un soutien financier offert dans le cadre de la phase 2 du Plan d’action en transfert des connaissances du Comité directeur de la recherche en traumatologie, chapeauté par l’INESSS. La reproduction partielle ou complète de ce document est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Pour toute information supplémentaire, veuillez communiquer avec la Direction adjointe du continuum en déficience physique 1re, 2e et 3e ligne du CIUSSS CSMTL.

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Résumé vulgarisé

Pour la première fois au Québec, quatre installations issues de 2 CIUSSS et 1 CISSS différents s'unissent dans le but premier d'instaurer une mesure, l'Inventaire d'Adaptabilité Mayo-Portland (ou l'IAMP-4), permettant de documenter l'évolution fonctionnelle de la clientèle ayant subi un traumatisme craniocérébral (TCC) durant son parcours en réadaptation. Le second objectif du projet est d’établir des recommandations quant à l'utilisation de l'IAMP-4 comme outil clinique dans le contexte du suivi individuel de chaque usager. Ce projet s'inscrit dans le cadre de la phase 2 du Plan d'action en transfert des connaissances (TC) du Comité directeur de la recherche en traumatologie (INESSS) impliquant une démarche structurée d'implantation d'une pratique fondée sur les données probantes. Le protocole général du projet prévoit la cotation rapide (moins de 20 minutes), en équipe interdisciplinaire et pour tous les usagers TCC en réadaptation éligibles à un plan d'intervention individualisé, de l'IAMP-4 selon trois temps de mesure, soit une mesure initiale à l'interne (T0) (pour les usagers ayant un parcours interne-externe), une mesure initiale à l'externe (T1) et une mesure finale à l'externe (T2). La démarche d'implantation inclut 1- une phase initiale de trois formations (une générale et deux spécifiques), 2- une période d'adaptation du protocole d'implantation général aux réalités cliniques et administratives propres à chaque site, 3- un essai pilote (4 mois), 4- la phase principale d'implantation officielle de la pratique (s'échelonnant sur 8 mois) et 5- une réflexion rétrospective, au stade final, sur l'utilité clinique de l'outil dans le contexte du suivi individuel de chaque usager. Près de 70 intervenants, soit 100 % des membres des équipes TCC ciblés, ont reçu les enseignements nécessaires à la compréhension du projet et à la cotation de l'IAMP-4. Le regard porté sur les indicateurs convenus avec l'équipe de recherche (Lamontagne et al.) met en évidence le succès de l'implantation quant à l'objectif premier du projet, soit l'implantation d'une mesure d'évolution fonctionnelle. Le taux de complétion a atteint près de 100 % pour les trois temps de mesure et les quatre sites avec 205 IAMP-4 complétés pendant la période officielle d'implantation. Des facilitateurs et obstacles à la démarche d'implantation ont été expérimentés et relevés localement et/ou globalement et sont présentés dans le rapport détaillé. Finalement, au terme de la démarche, bien que l'utilité clinique de l'IAMP-4 dans le suivi spécifique à chaque usager demeure à un stade exploratoire (bénéfices potentiels > bénéfices actuels), chacun des sites est déterminé à maintenir la pratique en place d'abord et avant tout pour le fait de pouvoir dorénavant bénéficier de données objectives sur le devenir de leur clientèle et de toutes les retombées positives qui y sont associées. Les stratégies de pérennisation générales et locales ayant été identifiées par les équipes, celles-ci sont également exposées dans le présent rapport.

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TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION ....................................................................................................................... 1

1. Présentation de la pratique implantée .................................................................................... 2

2. Bilan du processus d'implantation .......................................................................................... 2

2.1 Conformité par rapport à l'échéancier .............................................................................. 2

2.2 Ressources mises en place pour la réalisation du projet ................................................. 4

2.2.1 Ressources humaines ........................................................................................... 4

2.2.2 Ressources matérielles et informatiques ............................................................... 7

2.3 Adaptations effectuées à la pratique à implanter et justification ....................................... 7

2.4 Facilitateurs et défis rencontrés durant l'implantation ....................................................... 7

2.5 Stratégies d'implantation et éléments de solution mis en place........................................ 9

2.6 Modalités de formation ...................................................................................................10

2.7 Modalités de suivi du projet ............................................................................................11

2.8 Résultats de l'implantation de la pratique ........................................................................11

2.8.1 Fidélité de l'implantation de la nouvelle pratique ...................................................11

2.8.2 Effets de l'implantation de la nouvelle pratique .....................................................14

3. Pérennisation de la nouvelle pratique....................................................................................17

4. Soutien de l'établissement aux projets ..................................................................................18

5. Partage de l'expérience avec d'autres programmes ou équipes ............................................19

6. Communications et publications sur le projet à l'extérieur de l'établissement ........................19

7. Bilan financier du projet .........................................................................................................19

CONCLUSION ..........................................................................................................................20

RECOMMANDATIONS .............................................................................................................22

RÉFÉRENCES .........................................................................................................................23

Annexe 1 ...................................................................................................................................25

Annexe 2 ...................................................................................................................................26

Annexe 3 ...................................................................................................................................27

Annexe 4 ...................................................................................................................................33

Annexe 5 ...................................................................................................................................34

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INTRODUCTION Les écrits scientifiques recommandent de nos jours l'utilisation de mesures communes du devenir des usagers ayant subi un traumatisme craniocérébral (TCC) pour documenter de manière objective leur évolution clinique en réadaptation et les effets des traitements ou interventions (Wilde et al. 2010). Le présent projet est novateur puisqu'il consiste en une démarche multicentrique au sein des programmes de réadaptation pour les personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral (TCC) de trois CIUSSS/CISSS de la grande région de Montréal. Il propose l'implantation concertée de l'Inventaire d'Adaptabilité Mayo-Portland (IAMP-4; Malec, J.F. 2004) comme mesure d'évolution fonctionnelle de la clientèle TCC (pour tous les niveaux de sévérité) en réadaptation. Il s'inspire 1- des travaux effectués au Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB) visant à adapter et implanter l'échelle Participation de l'IAMP-4 et 2- de l'expérience acquise par le Centre de réadaptation Le Bouclier, qui a implanté l'IAMP-4 dans sa version complète (cotation des 3 échelles de l'outil en début et en fin de parcours de réadaptation) afin d'obtenir une mesure d'évolution fonctionnelle de la clientèle TCC (de sévérité modérée et sévère), dans le cadre de la phase 1 du Plan d'action en transfert des connaissances. Le projet actuel s'inscrit dans le cadre de la phase 2 du Plan d'action en transfert des connaissances du Comité directeur de la recherche en traumatologie. Coordonné par l’Institut national d’excellence en santé en services sociaux (INESSS) depuis 2015, le Plan d’action vise le soutien à différents projets d’implantation de pratiques cliniques basées sur les données probantes en traumatologie. Cet appui s’est notamment traduit par un financement, une infrastructure de soutien ainsi que l’accompagnement d’une équipe de recherche au plan évaluatif (Lamontagne et al.). Ce dernier s’est ajouté au soutien continu de la chercheuse Michelle McKerral, membre de l’équipe de projet.

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1. PRÉSENTATION DE LA PRATIQUE IMPLANTÉE L'inventaire d'Adaptabilité Mayo-Portland (IAMP-4), un outil largement implanté dans le milieu anglo-saxon (Eicher, V. et al., 2012), fait partie des recommandations de meilleures pratiques de l'INESSS comme outil de mesure de l'évolution de la clientèle TCC (INESSS, 2016) (www.inesss.qc.ca/nc/publications/publications/publication/guide-de-pratique-clinique-pour-la-readaptation-des-adultes-ayant-subi-un-traumatisme-craniocereb.html). Il s'agit d'un outil détenant de solides propriétés psychométriques et ayant fait l'objet d’une traduction et d’une adaptation au contexte québécois (McKerral et al., 2014a,b; www.tbims.org/combi/mpai/) par une équipe du programme TCC du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau et d'une chercheuse du CRIR, Michelle McKerral. L'IAMP-4 est formé de trois courtes échelles, soit l'échelle Capacités (12 énoncés), l'échelle Adaptation (12 énoncés) et l'échelle Participation (8 énoncés), donnant lieu à des index spécifiques à chacune de ces trois dimensions ainsi qu'à un index global reflétant le niveau général d'adaptation/participation sociale. Son contenu n'est pas spécifique à une discipline et interpelle l'ensemble des intervenants, ce qui en fait un outil interdisciplinaire et rassembleur. La pratique implantée dans le cadre du présent projet consiste en la cotation par consensus interdisciplinaire des trois échelles de l'IAMP-4, pour tous les usagers TCC en réadaptation éligibles à un plan d'intervention individualisé, et ce, dans chaque installation des établissements partenaires et selon trois temps de mesure (T0 : mesure initiale à l'interne au maximum 21 jours post-admission; T1 : mesure initiale à l'externe au maximum 42 jours post-inscription; T2 : mesure finale à l'externe entourant le plan d'intervention final). Dépendamment du parcours de l'usager TCC en réadaptation (2 types de parcours sont possibles : interne-externe ou externe seulement), la pratique implantée permettra d'obtenir un profil d'évolution fonctionnelle en deux (T1-T2 pour un usager cheminant à l'externe seulement) ou trois (pour un usager cheminant à l'interne et à l'externe) temps de mesure. De plus, la pratique implantée inclut la communication des résultats d'évaluation (en amont et en aval) aux établissements partenaires concernés de manière à favoriser la cohérence et la pertinence clinique des services tout au long du continuum. 2. BILAN DU PROCESSUS D'IMPLANTATION 2.1 Conformité par rapport à l'échéancier

Étapes du projet Échéancier (planification)

Date de réalisation Explications des écarts (si nécessaire)

1. Identification du chargé de projet

Fin octobre 2015 29 octobre 2015

2. Formation générale Mi-novembre 2015 En deux étapes : Formation générale 1 du 15 au 18 décembre 2015; Formation générale 2 le 4 février 2016

3. Constitution des équipes-conseils et identification des cliniciens leaders pour chaque installation

Fin novembre 2015 9 décembre 2015 au 11 février 2016

La constitution des équipes-conseils et l'identification des cliniciens leaders se sont faites à la suite des deux formations

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Étapes du projet Échéancier (planification)

Date de réalisation Explications des écarts (si nécessaire)

générales de manière à ce que les individus impliqués/intéressés aient reçu toutes les informations pertinentes au préalable.

4. Élaboration du protocole général d'utilisation de l'IAMP-4 (premières rencontres du comité de suivi interétablissements et consultations des équipes-conseils)

Décembre 2015 à mars 2016

19 novembre 2015 au 14 avril 2016

5. Formation spécifique aux utilisateurs de l'outil

Avril 2016 31 mars 2016

6. Pilotes locaux et essais d'application du protocole

Mai à juillet 2016 18 avril au 31 août 2016

7. Consultations et ajustements au protocole

Juin à septembre 2016 Mars 2016 à mars 2017

Les consultations visant à adapter la pratique aux contextes locaux se sont faites plus tôt que prévu afin que la période d'essai pilote puisse démarrer avec des orientations claires. Des consultations et ajustements mineurs au protocole ont également eu lieu tout au long de l'implantation afin de faire face à certains obstacles locaux.

8. Implantation officielle de l'IAMP-4

Octobre 2016 à avril 2017

1er septembre 2016 au 1er mai 2017

La période d'implantation officielle s'est amorcée plus tôt que prévu après 4 mois de pilote. Les équipes étaient prêtes à débuter sans changement significatif au protocole. Une équipe de HJR, qui n'avait pas participé au pilote, s'est alors jointe à la démarche.

9. Suivis de l'implantation Octobre 2016 à mai 2017

1er septembre 2016 à juin 2017

10. Bilan de l'implantation de l'IAMP-4 comme mesure d'évolution

Juin à septembre 2017 Mars à juin 2017

11. Consultations pour émettre des recommandations quant à l'utilité clinique de l'IAMP-4

Décembre 2016 à juin 2017

Janvier à juin 2017

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Étapes du projet Échéancier (planification)

Date de réalisation Explications des écarts (si nécessaire)

dans le suivi spécifique à chaque usager

12. Rédaction du rapport final Août à septembre 2017 Juin à septembre 2017

13. Diffusion des résultats (aux équipes et à l'externe)

Septembre à décembre 2017

Mars à octobre 2017

2.2 Ressources mises en place pour la réalisation du projet La structure d'implantation (voir figure 1), qui constitue la principale stratégie d'implantation, a été élaborée de manière à mobiliser stratégiquement les acteurs ciblés et à assurer la faisabilité du projet dont la complexité est élevée, notamment en raison de son caractère multicentrique. Elle repose sur la présence d'un responsable (Pierre Vincent) et d'une chargée de projet (Geneviève LaGarde), mais aussi sur la mise en place d'un comité de suivi interétablissements, de quatre équipes-conseils et de l'identification de cliniciens leaders (ou « champions ») locaux (CRLB : Anne Simard et Julie Brière; CRCL : Sara Bélanger; IRGLM : Céline Gaudreault et Josée Simard; HJR : Nathalie Medlej). Soulignons qu'un des établissements a également choisi de désigner un représentant par discipline pour faire partie de l'équipe-conseil et pour agir comme intervenant de référence dans des contextes plus particuliers à un champ d'expertise (p.ex. pour former un nouvel employé non familier à l'utilisation de la nouvelle pratique, etc.).

Figure 1. Structure d'implantation

2.2.1 Ressources humaines

Les ressources humaines investies dans la réalisation du projet sont présentées ci-après. Mis à part la libération de la chargée de projet via la subvention liée au Plan d’action, l’ensemble des ressources humaines investi (intervenants et gestionnaires) fut à la charge des établissements partenaires.

Comité interétablissements

Équipe conseil IRGLM

Intervenants

Programme TCC

Équipe conseil CRLB

Intervenants

Programme TCC

Équipe conseil CRCL

Intervenants équipes TCC

Programme Atteintes Cérébrales

Équipe conseil HJR

Intervenants équipes TCC

Programme Trauma/Spécialisés

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Chargée de projet, Geneviève LaGarde, neuropsychologue à l’installation Gingras-Lindsay du CCSMTL, libérée l’équivalent approximatif d’une journée (7 h) par semaine pour toute la durée du projet (2015-2017). En fonction des différentes phases de réalisation, le temps investi a pu fluctuer de façon considérable, allant de quelques jours par semaine (ex. : préparation de l’activité bilan) à quelques heures par semaine (période suivant le début de l’implantation officielle). La chargée de projet a eu un rôle central dans le déroulement de l’implantation de l'IAMP-4, de par son implication soutenue à titre d’agente facilitatrice auprès des équipes des différents sites dans le but d’atteindre une intégration harmonieuse et cohérente de l’outil. Elle a, pour ce faire, vu au bon déroulement des activités prévues à l’échéancier du projet, collaboré à la résolution des problèmes et au partage des solutions et coordonné les travaux du comité interétablissements. De plus, dans le contexte de collaboration avec l’équipe de recherche mesurant les effets de l’implantation de la nouvelle pratique, elle a travaillé étroitement à l’identification, à la collecte et à l’analyse des indicateurs de performance. Enfin, elle a participé de façon régulière aux rencontres du Comité directeur de la recherche en traumatologie et assuré la communication de l’avancement du projet aux partenaires du continuum de services en traumatologie (capsules d’information).

Gestionnaire responsable du projet, Pierre Vincent, chef du programme TCC pour les

installations Gingras-Lindsay et Lucie-Bruneau du CCSMTL. En tant que responsable du projet, il a pris en charge les communications avec l’INESSS, la gestion financière du projet, a détenu un rôle central sur le comité interétablissements et a veillé au maintien de collaborations étroites avec la chargée de projet et la chercheuse pour la gestion du projet.

Chercheuse associée au projet IMAP-4 : Michelle McKerral, CRIR – Installation Centre de

réadaptation Lucie-Bruneau, chercheuse associée de longue date au projet (traduction et adaptation de l’outil et développement de l’interface pour la consignation et la gestion des résultats). Dans le cadre du présent projet, elle a été membre du comité interétablissements, a agi comme principale collaboratrice aux activités de formation, a été responsable du développement, déploiement et soutien de l’interface informatique dans chacune des installations (interface Access et bases de données locales), de l'analyse et de la diffusion des résultats partiels, a collaboré aux activités de diffusion (présentations d’affiches) et a maintenu un rôle de première consultante aux différentes étapes du projet.

Comité interétablissements : La composition initiale du comité a impliqué la chargée de

projet, les chefs des programmes TCC (Centre de réadaptation Constance-Lethbridge du CCOM, installation Hôpital juif de réadaptation du CISSS-Laval et installations Gingras-Lindsay et Lucie-Bruneau du CCSMTL) et la chercheuse. Considérant toutefois les besoins spécifiques d’information du comité et les absences non planifiées de certains membres, de nouveaux acteurs se sont joints à cette instance : coordonnatrices cliniques et clinicienne leader d’un des établissements. Le comité s’est réuni principalement par le biais de conférences téléphoniques animées par la chargée de projet (durée approximative de 90 minutes) à 17 reprises entre septembre 2015 et juin 2017. Le rôle de ce comité fut de veiller à la bonne marche de l’implantation dans les différents sites et de s’assurer du maintien des conditions organisationnelles et structurelles favorables au déploiement du projet. Plus spécifiquement, le comité a été impliqué aux niveaux :

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- Des dates, des contours de contenu de formations et de la logistique entourant ces dernières;

- Du protocole général d’utilisation de l'IAMP-4; - Des indicateurs de performance pour l’équipe de recherche (Marie-Ève

Lamontagne); - Des périodes d’essai pilote et d’implantation formelle; - Des solutions identifiées aux difficultés rencontrées en cours de route; - Des outils et des contenus des communications (FAQ, résultats, capsules, etc.) aux

participants et aux partenaires du réseau de la traumatologie; - Des objectifs et de la logistique entourant les groupes de discussion (activité bilan); - Du contenu du rapport final incluant les recommandations pour la pérennisation de

la pratique. Notons que chacun des chefs a été responsable de l’identification des cliniciens leaders, de la libération des intervenants aux différentes activités de formation et de réflexion, de la concertation interne avec son ou ses coordonnateurs cliniques pour l’intégration de l'IAMP-4 dans les processus clinico-administratifs locaux.

Équipes-conseils locales : La composition de ces équipes s’est révélée variable d’un site à l’autre en tenant compte de la disponibilité des ressources et de l’intérêt suscité par le projet. De manière uniforme, les chefs de programme et les coordonnatrices cliniques étaient représentés. À ce noyau se sont greffés des intervenants de différentes disciplines motivés par le projet. À des moments clés, la chargée de projet s’est jointe aux activités des équipes-conseils (ex. : préparation à l’activité bilan) afin d’offrir un accompagnement supplémentaire, stimuler les échanges et partager les défis et les bons coups des autres équipes. La fréquence et la durée des rencontres ont été variables d’un site à l’autre, et ce, en fonction des besoins exprimés localement. On estime en moyenne qu’il y a eu 8 rencontres locales au cours des deux années du projet dans chaque site. Le rôle de l’équipe-conseil locale était d’intégrer, de concert avec la chargée de projet et en tenant compte du protocole général convenu, la pratique de complétion de l'IAMP-4 dans les processus clinico-administratifs du programme. L’optimisation de l’implantation locale a été rendue possible grâce à un processus de résolution de problèmes (essais et améliorations) misant sur la valeur ajoutée de la pratique et en évitant toute lourdeur indue.

Cliniciennes-leaders/coordonnatrices cliniques : La désignation de ces dernières s’est

avérée variable d’une installation à une autre et variable dans la durée du projet pour des raisons de disponibilité (ex. : absence maladie). Celles-ci ont été retenues pour leur expertise clinique, pour leur leadership au sein de leur équipe locale et pour leur connaissance approfondie des processus clinico-administratifs. Bien que leur niveau d’implication s'est avéré variable, et ce, tant d’un établissement à l'autre qu’en fonction de la progression du projet d’implantation, le temps d'investissement a été estimé à environ 90 à 120 minutes par semaine, en excluant les réunions du comité interétablissements et les réunions des équipes-conseils locales. Les principaux rôles des cliniciennes leaders et des coordonnateurs cliniques étaient de maintenir un lien de proximité avec les cliniciens utilisateurs durant la démarche d'implantation afin de faciliter l’appropriation de l’outil, de former les nouveaux employés, de stimuler les réflexions locales, de rapporter les informations (enjeux et défis) à l’équipe-conseil, de veiller à la compilation des données pertinentes (transcription des résultats dans l'interface, consignation des indicateurs, etc.).

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2.2.2 Ressources matérielles et informatiques

Les ressources matérielles consenties au projet se résument dans l’acquisition d’un ordinateur portable pour la chargée de projet. Celui-ci a été utilisé pour faciliter le travail de rédaction, de compilation et d’analyse de données (comptes rendus, indicateurs de performance, etc.) dans le contexte de l’implantation multicentrique impliquant des déplacements entre les établissements partenaires. Par ailleurs, les équipes locales ont eu recours à leurs propres ressources matérielles et informationnelles pour la consignation des données relatives au projet (hébergement de la base de données Access sur leur serveur interne et soutien du service informatique au besoin).

2.3 Adaptations effectuées à la pratique à implanter et justification Conformément à ce qui était prévu, l'IAMP-4 (plus spécifiquement ses trois échelles principales mesurant les capacités, l'adaptation et la participation) a été implanté à travers les 4 sites et a été complété par consensus interdisciplinaire pour tous les usagers ayant subi un TCC léger, léger-complexe, modéré ou grave éligibles à un plan d'intervention, et selon les trois temps de mesure (T0-T1-T2; voir l’annexe 1) préétablis. La version utilisée (formulaire de cotation et manuel d'utilisation; voir l’annexe 5) avait préalablement fait l'objet d'une traduction-adaptation (version canadienne-française) au contexte québécois dans le cadre de travaux menés au programme TCC du CRLB (McKerral et al., 2014a,b). Les adaptations faites localement (par exemple le nombre d'intervenants présents lors de la complétion de l'outil, l'entrée des données simultanée ou différée à l'interface informatique, la présence ou non d'un coordonnateur clinique, le moment choisi c.-à-d. avant, pendant ou après le plan d'intervention individualisé, le dépôt ou non du formulaire au dossier de l'usager, les procédures distinctes de communication des résultats aux partenaires concernés, etc.) constituaient des ajustements mineurs liés au contexte particulier d'un établissement et ne divergeaient pas des orientations générales prédéfinies. 2.4 Facilitateurs et défis rencontrés durant l'implantation Un résumé des facilitateurs et obstacles à l'implantation est présenté au tableau 1. Il est à noter que certains facilitateurs et défis rencontrés sont communs à plus d'un site tandis que d'autres sont liés au contexte d'un établissement en particulier. Le format du tableau tient compte de cette réalité.

Tableau 1. Résumé des facilitateurs, défis et obstacles à l’implantation de l’IAMP-4

Facilitateurs Défis/obstacles

Facteurs communs aux 4 sites

- Mobilisation de l'équipe - Pertinence et exhaustivité de la mesure

- Rapidité de concertation et de cotation de l'outil (moins de 20 minutes en équipe)

- Présentations de résultats aux équipes (rétroaction)

- Possibilité d'adapter la pratique (flexibilité) au contexte local

- Échéanciers et structure d'implantation (comité

- Représente un ajout aux tâches et responsabilités existantes

- Roulement du personnel - Caractère multisites du projet augmentant le niveau de complexité à plusieurs niveaux (disparité des règles éthiques pour la communication des résultats aux partenaires, rejoindre et rassembler les intervenants de toutes les équipes pour les formations, etc.)

- Réorganisation du réseau de santé - Bases de données locales (absence d'une base de données commune

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Tableau 1. Résumé des facilitateurs, défis et obstacles à l’implantation de l’IAMP-4

Facilitateurs Défis/obstacles

interétablissements, équipes-conseils)

- Financement et encadrement de l’INESSS qui aura notamment permis l’embauche d’une chargée de projet

- Présence de cliniciens leaders ou « champions » locaux

- Présence d'un coordonnateur clinique assurant le suivi de la pratique auprès de ses équipes locales

- Présence d'une chercheuse - Disponibilité de l'interface informatique dès le début du projet

- Soutien des gestionnaires et de la direction

pour un accès rapide et facilité aux résultats d'évaluation du partenaire)

- Variabilité de fonctionnement entre les équipes d'un même établissement

Facteurs spécifiques à l'IRGLM

- Intégration de la pratique à la plage du PII (économie de temps)

- Présence d'un intervenant de référence par discipline

- Ajout d'une étape (rédaction d'une problématique synthèse) ayant une valeur ajoutée au plan clinique dans le suivi spécifique d'un usager

- Non-accessibilité à l'interface informatique dans les salles de réunion où se déroulent les rencontres de complétion de l'IAMP-4

Facteurs spécifiques au CRLB

- Expérience antérieure et familiarité de l'outil

- Accès à l'interface informatique dans les salles de réunion

- Liste d'attente amenant des délais involontaires pour la complétion de l'IAMP-4 au T1

- Arrivée successive des intervenants amenant des délais involontaires pour la complétion du T1 en interdisciplinarité

- Roulement de personnel ayant nécessité des formations préalables à la complétion des IAMP-4.

Facteurs spécifiques au CRCL

- Arrivée successive des intervenants amenant des délais involontaires pour la complétion du T1 en interdisciplinarité

Facteurs spécifiques à HJR

- Accès à l'interface informatique dans les salles de réunion

- Non-disponibilité des données de fin de réadaptation des usagers ayant poursuivi leur réadaptation externe dans un établissement partenaire non impliqué dans le projet actuel (lien avec le partenaire, harmonisation des pratiques et démarches de communication des données restent à établir)

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2.5 Stratégies d'implantation et éléments de solution mis en place La mise en place d’une structure d’implantation a été la stratégie d’implantation la plus structurante du projet et a été décrite au point 2.2.1. À celle-ci s’ajoutent les stratégies suivantes : Rencontres de formation : Trois formations ont été offertes aux équipes, la première sur le

transfert des connaissances, la deuxième sur le projet d’implantation et la troisième sur l’outil, le protocole de passation et la cotation. Une description détaillée se retrouve au point 2.6.

Interventions adaptées localement : Une fois le protocole général déterminé par le comité

interétablissements (se référer à la section 1 décrivant la pratique implantée), des consultations ont été faites auprès des équipes-conseils locales afin de déterminer la manière exacte (le « comment ») selon laquelle sera déployée la nouvelle pratique tout en tenant compte des éléments contextuels (orientations, processus clinico-administratifs, etc.) en place au sein des programmes de réadaptation participants, et ce, afin d'assurer l'intégration harmonieuse de l'IAMP-4 aux pratiques courantes. Des outils, par exemple une grille de réflexion (voir l'annexe 2) à remplir localement, ont été utiles pour la réalisation de cette étape.

Période d'essai pilote : Un essai pilote s’est échelonné sur une période d’environ quatre mois

durant lequel les équipes ont expérimenté la nouvelle pratique en fonction du protocole d'implantation adapté (regroupant des caractéristiques générales et locales). Au terme de la période pilote, si des ajustements mineurs ont été apportés à la démarche prévue par certaines équipes, la période d'implantation officielle s'est amorcée (septembre 2016) sans que des changements significatifs soient apportés au protocole général.

Rencontres de suivi avec les professionnels formés des différents sites : La chargée de

projet et la chercheuse ont rencontré les équipes cliniques en cours d'implantation (lors de la tournée des 4 sites en mars-avril 2017 et lors de l'activité bilan le 15 juin 2017) afin de livrer un aperçu de quelques indicateurs de suivi, mais surtout de présenter des résultats préliminaires sur l'évolution de la clientèle TCC en réadaptation et de répondre aux interrogations des utilisateurs de l'outil.

Amélioration continue de la qualité : Les progrès et les enjeux de l’implantation ont été

partagés lors des rencontres des équipes-conseils locales et du comité interétablissements afin d’apporter les correctifs requis.

Activité de réflexion et recommandations quant à l'utilité clinique de l'IAMP-4 dans le cours

du suivi spécifique à chaque usager : Conformément à ce qui était prévu, à un stade suffisamment avancé du projet (de janvier à juin 2017) pour bénéficier au maximum de l'expérience acquise avec l'inventaire, s'est amorcée une phase d'activités de réflexions/discussions quant à l'applicabilité et la portée clinique perçue ou potentielle de l'IAMP-4 comme outil de soutien à la prise de décision dans le cours du suivi spécifique à chaque usager. Cette phase, orchestrée par la chargée de projet, s'est amorcée par une tournée des 4 installations visant à semer et stimuler la réflexion de manière semi-structurée (un guide a été fourni et les équipes-conseils locales étaient invitées à poursuivre la démarche réflexive dans le cadre de leurs prochaines rencontres) et elle s'est achevée par la mise en commun des perceptions quant à l'utilité clinique actuelle de l'outil (et l'identification d'applications cliniques potentielles) lors de l'activité bilan du 15 juin 2017 ayant réuni 21 participants des 4 installations.

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2.6 Modalités de formation Les intervenants impliqués ont suivi, au total, trois formations pour lesquelles les informations suivantes méritent d'être détaillées (à noter que le contenu des formations est disponible sur demande) : La première formation, d'une durée de 30 minutes, portait sur les notions de base en transfert de connaissances. Le format proposé a été agencé et en partie conçu par la chargée de projet, la chercheuse et le responsable de projet, mais une bonne partie du contenu était tiré des informations disponibles, en matière de bonnes pratiques en transfert de connaissances, sur le site de l'INESSS. La formation a été livrée, entre le 15 et le 18 décembre 2015, par les chefs de programme ou un autre responsable désigné (p.ex. la chargée de projet pour le site IRGLM) aux intervenants ciblés et présents à la réunion spéciale à laquelle ils étaient conviés. La seconde formation, d'une durée de 90 minutes et offerte le 4 février 2016 à partir du CRLB aux intervenants ciblés des différents établissements (par visioconférence), était en fait une formation générale sur la nouvelle pratique à implanter. Elle avait pour but de préciser aux équipes le contexte et les objectifs du projet d'implantation, de présenter l'outil et ses avantages, de partager un résumé stimulant des expériences québécoises passées (CRLB et Le Bouclier) d'utilisation de l'IAMP-4 et d'annoncer les premières étapes et principaux échéanciers du projet. Cette formation a été préparée par un comité spécial constitué de la chargée et du responsable de projet, de la chercheuse et des principaux acteurs impliqués dans les travaux effectués au Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB) sur l'adaptation et l'implantation de l'échelle Participation de l'IAMP-4. Soulignons également la participation, à cette seconde formation, de la chargée de projet ayant coordonné l'implantation de l'IAMP-4 au Centre de réadaptation Le Bouclier dans le cadre de la phase 1 du Plan d'action en transfert de connaissances. La troisième formation, aussi appelée formation spécifique aux utilisateurs de l'outil, avait pour but de permettre aux intervenants œuvrant directement avec la clientèle TCC des quatre sites (tous réunis sur place à l'IRGLM pour une demi-journée) de se familiariser avec l'outil de manière plus approfondie et de fournir des directives communes (concernant le protocole et la cotation). Plusieurs personnes ont contribué au contenu et au déroulement de cette formation interactive animée par la chargée de projet dont les cliniciens leaders locaux (responsables d'identifier un cas clinique pour un atelier de cotation en petite équipe et, dans le cas d'une clinicienne leader en particulier, d'élaborer une vignette clinique fictive pour un exercice de cotation en grand groupe), la chercheuse, une coordonnatrice clinique du CRLB familière avec l'outil, le responsable du projet ainsi qu'une intervenante pivot du Centre de réadaptation Le Bouclier ayant préalablement expérimenté la cotation des trois échelles de l'outil. Notons que la proportion des intervenants ciblés ayant reçu les 3 formations de départ est d'environ 86 %. Or, il importe de noter que les absents ou nouveaux intervenants s'étant subséquemment joints aux équipes ont reçu les informations pertinentes ultérieurement par l'intermédiaire du clinicien leader local et des documents (des trois présentations) déposés sur un espace informatique accessible localement. Ainsi, 100 % des 68 intervenants ciblés ont reçu au final les enseignements nécessaires à la compréhension du projet et à la cotation de l'IAMP-4. Enfin, mentionnons qu'à l'instar de ce qui avait été fait au Centre de réadaptation Le Bouclier, un outil appelé Foire aux questions (voir l'annexe 3) a été développé et mis à la disposition des cliniciens leaders dans le but d'orienter et d’harmoniser les réflexions à travers les quatre établissements partenaires quant à la cotation de certains items plus ambigus.

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2.7 Modalités de suivi du projet Les indicateurs de suivi d'implantation présentés ci-après ont été déterminés en début de projet par le comité interétablissements en collaboration avec l'équipe de recherche responsable de l’évaluation de l’implantation et de la mesure des effets (Lamontagne et al.) et une professionnelle scientifique en TC de l’INESSS (A. Brière) :

1. Proportion des intervenants ciblés ayant reçu la formation 1, 2 et 3 (cible fixée à 80 % des intervenants de chaque équipe);

2. Proportion d'usagers ciblés (c.-à-d. pour lesquels il y a un premier plan d'intervention individualisé) pour qui l'IAMP-4 a été complété (en entier) à l'admission/inscription (cible fixée à 80 %);

3. Nombre d'usagers ciblés pour qui l'IAMP-4 a été complété partiellement (échelle ou items manquants) à l'admission/inscription (pas de cible fixée);

4. Proportion d'usagers ciblés (c.-à-d. éligibles à un plan d'intervention final) pour qui l'IAMP-4 a été complété (en entier) au congé (cible fixée à 80 %);

5. Nombre d'usagers ciblés pour qui l'IAMP-4 a été complété partiellement (c.-à-d. échelle ou items manquants) au congé (pas de cible fixée);

6. Proportion d'usagers pour lesquels les données ont été transmises à l'établissement partenaire externe (cible fixée à 80 %);

7. Proportion d'usagers pour lesquels les données ont été retournées à l'établissement partenaire interne (cible fixée à 80 %);

8. Proportion de participants ciblés ayant été présents au focus groupe portant sur l'utilité clinique perçue de l'outil au terme de la démarche d'implantation (cible fixée à 90 % des participants ciblés).

Dans chacun des sites, un membre de l'équipe-conseil (coordonnateur clinique ou clinicien leader) a alimenté une grille locale servant à colliger en continu toutes les informations nécessaires au suivi des indicateurs. Tous les deux mois, une copie de la grille contenant les données à jour était transmise à la chargée de projet qui relayait le tout au responsable de l'équipe de recherche. De plus, afin d'obtenir des résultats préliminaires sur l'évolution fonctionnelle de la clientèle TCC en réadaptation, des extractions de données périodiques, à partir des bases de données locales associées à l'interface informatique, ont été faites par les responsables de sites, puis acheminées à la chercheuse associée au projet qui a pu les analyser et fournir aux équipes une rétroaction stimulante et mobilisatrice. 2.8 Résultats de l'implantation de la pratique Notons que les résultats suivants sont issus des analyses de l'équipe de recherche (Lamontagne et al.).

2.8.1 Fidélité de l'implantation de la nouvelle pratique

Indicateur 1

Tel que souligné à la section 2.6, tous les intervenants ciblés (100 %) ont été formés sur l’administration de l’IAMP-4 avant ou pendant la période de pilotage (avril à août 2016).

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Indicateurs 2 à 5

Notons que les indicateurs ont été documentés pour tous les formulaires IAMP-4 complétés à l'admission/inscription ou au congé du 1er septembre 2016 au 2 mai 2017 (8 mois, excluant la période pilote). Le tableau 2 présente le nombre et la proportion des usagers ciblés qui ont été évalués avec l'IAMP-4 entre septembre 2016 et avril 2017 aux temps de mesure prévus. Les données des sites montrent que les trois échelles de l'IAMP-4 ont été correctement remplies pour chacun des usagers (donc aucun formulaire n'a été rempli partiellement).

Tableau 2. Nombre (et %) des usagers ciblés évalués avec l'IAMP-4 de septembre 2016 à avril 2017

N (usagers ciblés) Cible n (usagers évalués) % (usagers évalués)

IRGLM 84 80 % 84 100 %

HJR-Interne 32 80 % 32 100 % HJR-Externe seulement 23 80 % 23 100 %

CRCL 41 80 % 41 100 %

CRLB 25 80 % 25 100 %

Indicateurs 6 et 7

La figure 2 présente le nombre d’évaluations effectuées à l'aide de l'IAMP-4 transférées entre les installations (84 au total) pendant la durée de l’implantation officielle (huit mois). Les valeurs sont tirées du tableau de suivi de chaque installation. Les évaluations envoyées par l’IRGLM au CRLB/CRCL ne correspondent pas nécessairement à celles renvoyées par le CRLB/CRCL vers l’IRGLM, puisque peu d’usagers ont complété le cycle complet de la réadaptation durant la période à l’étude. Plusieurs des dossiers renvoyés vers l’IRGLM concernent en effet des usagers évalués là-bas durant la période pilote. Il est intéressant de noter qu’un total de 84 évaluations ont été transférées entre les installations pendant la durée du projet (huit mois). Enfin, rappelons que le transfert des évaluations interétablissements n’était pas en soi une finalité du projet.

1820

18 19

9

0

5

10

15

20

25

Figure 2. Nombre d'évaluations IAMP-4 transférées entre les installations (2016-17)

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Selon les délais42%

Moins de sept jours

additionnels22%

Plus de sept jours

additionnels36%

Indicateur 8

L'activité bilan du 15 juin 2017, portant notamment sur l'utilité perçue de l'outil, a permis de rassembler 21 personnes sur une possibilité de 22. Ceci représente plus de 95 % des personnes ciblées/invitées (cible dépassée).

Enfin, bien que le délai de complétion de l’IAMP-4 depuis l’admission/inscription n’ait pas été retenu comme un indicateur formel dans l’implantation de la pratique, les résultats présentés ci-après s’avèrent pertinents dans l’appréciation des résultats de l'implantation.

La figure 3 présente ainsi le nombre d’usagers évalués dans les délais prévus, soit moins de 3 semaines après l’admission en réadaptation fonctionnelle intensive (IRGLM et HJR-Interne) et moins de 6 semaines après l’inscription en réadaptation axée sur l’intégration sociale (HJR-Externe, CRCL, CRLB). Certaines évaluations ayant été réalisées quelques jours après l’expiration de ces délais, les retards excédant 7 jours ont été dénombrés pour identifier les retards plus importants. Ces retards s'expliquent par différentes réalités cliniques précisées dans le tableau 3.

Figure 3. Proportion des usagers évalués avec l'IAMP-4 aux T0 et T1 en fonction des 3 catégories de délais

post-admission/inscription

En réadaptation fonctionnelle intensive, le délai moyen d’administration de l’IAMP-4 a été de 22 jours (écart-type : 9.5 jours), avec 55 % (64/116) des évaluations initiales réalisées à l’intérieur du délai prévu de 21 jours. À l’externe, le délai moyen d’administration a été de 68 jours (écart-type : 34 jours), avec 24 % (21/86) des évaluations initiales réalisées à l’intérieur du délai prévu de 42 jours. À noter que n=3 usagers n’ont pas été évalués avec un MPAI T1 mais l’ont ensuite été au T2. Un délai a donc pu être compilé pour n=202 usagers seulement.

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Tableau 3. Facteurs ayant contribué aux retards plus importants de complétion de l'IAMP-4 pour les mesures initiales internes et externes (T0-T1)

Facteurs généraux Rappelons que le protocole général initial prévoyait la complétion de l'IAMP-4 à l'intérieur de 21 jours post-admission à l'interne et 42 jours post-inscription à l'externe. Or, comme le protocole initial prévoyait aussi la cotation de l'outil en interdisciplinarité, les équipes locales ont misé sur la discussion entourant le plan d'intervention individualisé (PII), une pratique déjà existante et ayant généralement lieu à l'intérieur de ces mêmes délais, pour recueillir les informations nécessaires à la complétion de l'IAMP-4. Les délais de cotation de la mesure IAMP-4 sont donc souvent liés à un délai du PII.

Facteurs spécifiques à une ou plusieurs réalités locales

usagers présentant des conditions particulières (blessés orthopédiques, confusion ou somnolence persistante, âge avancé, complications médicales, reprise des habitudes de consommation, précarité psychosociale, etc.) retardant l'amorce de la démarche active de réadaptation et, par conséquent, le moment du PII initial;

congé des fêtes retardant les PII pour les usagers admis ou inscrits à la mi-décembre;

à l'externe, l'arrivée successive (ou non simultanée) des intervenants dans le dossier d'un usager amène des délais involontaires pour la complétion de l'IAMP-4 au T1 en interdisciplinarité;

à l'externe, après l'entrevue initiale, présence de listes d'attente disciplinaires amenant des délais involontaires pour la complétion de l'IAMP-4 au T1.

2.8.2 Effets de l'implantation de la nouvelle pratique

Sur les usagers : Cette mesure a été jugée non applicable pour le projet actuel, car les usagers n'étaient pas informés ni directement touchés par la mesure implantée. Dans l'éventualité où les résultats d'évolution étaient partagés aux usagers, il deviendrait pertinent de s'intéresser à cette dimension des effets de l'implantation de la mesure.

Sur les intervenants : Les effets de l’implantation de la nouvelle pratique sur les intervenants ont été mesurés par l’équipe de recherche (INESSS) par le biais d’un sondage en ligne administré en trois temps, c’est-à-dire au début de l’implantation officielle, en cours d’implantation et en fin d’implantation. La proportion (en %) des perceptions favorables aux questions sur l’utilité clinique (mentions « en accord » ou « complètement en accord »), aux questions sur le sentiment de compétence avec la nouvelle pratique et sur le sentiment de compétence avec le transfert de connaissances (mentions « 5 », « 6 » ou « 7 » sur l’échelle de Likert) ont été comptabilisées pour les trois temps de mesure et rapportées dans la figure 4. Il est possible de noter des perceptions généralement positives et stables dans le temps, particulièrement en lien avec le sentiment de compétence avec la nouvelle pratique.

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Sur l'organisation des soins et services : Des entrevues individuelles ont été menées par l'équipe de recherche (Lamontagne et al.) pour documenter la pertinence organisationnelle perçue de l’utilisation de l'IAMP-4. Les résultats indiquent que la pratique répond bien à des besoins organisationnels perçus en matière d’évaluation de programme et de reddition de compte, et qu’elle a pu renforcer, dans certains milieux, l’établissement d’un langage commun favorable au maintien et au développement des pratiques interdisciplinaires. Il s’agit en effet d’un outil qui est conçu pour refléter une vision interdisciplinaire de la participation sociale des usagers en cours de réadaptation. Par ailleurs, la question de la pertinence et des modalités de transmission des résultats entre les établissements demeure un sujet ouvert en raison du faible nombre d'usagers ayant complété le cycle entier de réadaptation durant la période d'implantation officielle de l'outil (huit mois), tel que mentionné à la section 2.8.1 (voir aussi section 3, sur la pérennisation de la pratique).

Sur la capacité organisationnelle en matière de transfert de connaissances : Les entrevues sur le renforcement des capacités et le sondage en ligne préliminaire au groupe Triage (réalisés par l'équipe de recherche de l'INESSS) ont permis d’identifier l'évolution de 7 capacités, réparties dans la figure 5 dans chacune des catégories de capacités du modèle de Flaspohler et al. (2008).

79%

93%

77%70%

89%

74%77%

96%

80%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

Perception positive del'utilité clinique de lanouvelle pratique (%

des items cotéspositivement)

Sentiment decompétence avec lanouvelle pratique (%

des items cotéspositivement)

Sentiment decompétence avec le TC

(% des items cotéspositivement)

Figure 4. Effets de la nouvelle pratique sur les perceptions des intervenants du consortium

Sept. 2016 Jan. 2017 Juin 2017

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L’activité Triage menée par l'équipe de recherche (INESSS) a par ailleurs permis d’identifier les cinq capacités les plus importantes ayant été maintenues ou renforcées à l’occasion du présent projet d'implantation d'une nouvelle pratique basée sur les données probantes :

(1) (Ex aequo no. 1) L’équipe a structuré elle-même son projet et a aussi bénéficié d’un soutien

structurant et continu d’une chercheuse du CRIR (M McKerral); ces efforts ont donné lieu à l’émergence d’un nouveau comité de gestion interétablissements. Ces connaissances et cette structure survivront au projet et influenceront les prochains projets.

(1) (Ex aequo no. 1) Le déroulement favorable de l'implantation dans un contexte de réorganisation (défi supplémentaire) a mis en lumière la flexibilité et l'ouverture des intervenants face au changement de pratique. Le projet leur a permis d’illustrer leur flexibilité, leur ouverture et de les garder motivés (puisque le projet est un succès), ce qui serait favorable à un futur essai d'implantation.

(2) Consolidation du lien de collaboration entre les partenaires du consortium en TCC du grand Montréal et la chercheuse associée au projet (M McKerral), ce qui permettra de poursuivre l’analyse des résultats et qui pourrait servir à d'autres projets.

(3) Le projet a permis à la chargée de projet et à des cliniciennes leaders locales d’acquérir des connaissances et des habiletés nouvelles en transfert de connaissances, ce qui pourrait s'avérer fort utile pour de futurs projets (parfois en remplacement des spécialistes de l’application et de la généralisation de l’expertise (SAGE) ou d’agent de planification, programmation et recherche (APPR).

(4) Le projet a rapproché les partenaires du réseau montréalais en traumatologie (équipes des installations IRGLM, HJR, CRCL, CRLB). Ceci facilitera d’autres projets de transfert de connaissances.

310

6

07

10

Figure 5. Capacités de TC ayant changé d'après le personnel du Consortium

Leadership en TC Structure organisationnelle du TC

Style de gestion lié TC Climat organisationnel du TC

Dispo des ressources en TC Capacités du personnel pour le TC

Rayonnement / maillage du site

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3. PÉRENNISATION DE LA NOUVELLE PRATIQUE Toutes les équipes sont déterminées à maintenir et peaufiner la pratique en place et plusieurs stratégies ont été identifiées en cours d'implantation pour faciliter la pérennisation de la pratique. Parmi ces stratégies, certaines d'entre elles ont été mises en place en cours d'implantation, dont :

Entente sur la poursuite des activités du comité interétablissements post-implantation (une rencontre a été fixée au 17 octobre 2017 sous la responsabilité de Pierre Vincent);

Amorce des activités de rapprochement et d'harmonisation des pratiques (incluant la communication des données d'évolution pour les usagers cheminant entre les deux établissements) entre HJR et son principal partenaire de réadaptation (échanges téléphoniques tenus le 21 juin et le 9 août 2017, d'autres à venir à l'automne 2017);

Analyses et présentations périodiques des résultats d'évolution fonctionnelle de la clientèle TCC en réadaptation (deux présentations ont eu lieu en cours de projet en mars et en juin 2017, d'autres sont à venir);

Activités de réflexion et discussions quant à l'utilité clinique perçue et potentielle de l'outil dans le cadre du suivi individuel d'un usager;

Identification d'intervenants de référence (répondant) par discipline, dans un site en particulier, pour faciliter l'intégration de nouveaux employés en ce qui a trait à la démarche de complétion de l'IAMP-4;

Accès multicentrique à un dossier commun (site de partage en ligne) pour faciliter la consultation d'outils de soutien (foire aux questions, grilles de réflexion, etc.).

En plus du maintien de ces stratégies existantes, les équipes souhaitent également déployer, au cours de l'année 2017-2018, les moyens suivants :

Stratégies Responsables Échéancier et

fréquence 1. Maintien du soutien des directions adjointes (DA-DP) (ou DA-

DITSADP) des établissements par la présentation de rapports périodiques et comparatifs des résultats de l’évolution fonctionnelle de la clientèle desservie. Utilisation des résultats dans les activités bilan et planification annuelle des programmes.

Chefs de programme et coordonnateurs cliniques

Rencontres des DA suivant le dépôt du rapport final (septembre 2017) et en fin d’année financière à compter du 31 mars prochain.

2. Maintien du comité interétablissements pour le soutien à la pratique (résolution de problèmes), analyse des indicateurs, suivi sur la communication des résultats et collaboration aux éventuels projets de recherche découlant des données cumulées. Établir des objectifs annuels.

Responsable désigné, chefs de programme, coordonnateurs cliniques et chercheuse

Rencontres semestrielles ou trimestrielles à compter du 17 octobre prochain.

3. Regards/analyses périodiques des données d'évolution globales, mais aussi relatives au cheminement d'usagers spécifiques par les équipes de différentes installations.

Chefs, coordonnateurs cliniques et cliniciens leaders

Rencontres semestrielles (mi et fin d’année financière). Une première rencontre pourrait exceptionnellement être tenue en décembre 2017.

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4. Développement, dans chacune des installations, d’un cahier de procédures formelles décrivant le protocole de complétion de l'IAMP-4 propre à chaque milieu. Intégration éventuelle dans les programmations.

Coordonnateurs cliniques et cliniciens leaders en collaboration avec chefs de programme

31 mars 2017

5. Identifier un répondant par discipline, dans tous les sites, pour faciliter l'intégration de nouveaux employés en ce qui a trait à la démarche de complétion de l'IAMP-4.

Chefs de programme Septembre 2017

6. Maintenir actif le soutien informatique par la chercheuse associée et élaborer un rapport interne-externe unique pour chaque usager (jumelage de données de bases locales).

Chercheuse associée Automne 2017

7. Confirmer le rôle primordial du coordonnateur clinique (et d'une autre personne en soutien) et des cliniciennes leaders dans chaque installation pour : le suivi de la réalisation des mesures IMAP-4, la consignation des indicateurs, la communication des résultats et le soutien au développement de la pratique. Sous-entend la libération et la valorisation du rôle.

Chefs de programme et directions adjointes (DA-DP ou DA-DITSADP)

Septembre / octobre 2017

4. SOUTIEN DE L'ÉTABLISSEMENT AUX PROJETS La vaste réorganisation du réseau engendrée par la loi 10 a exigé de chacun des CIUSSS et CISSS une redéfinition complète de l’offre de services en matière de soutien à l’implantation des meilleures pratiques. En raison d’éléments contextuels, cet exercice progresse à des rythmes différents dans chacun des établissements et les politiques définissant le contour des mesures de soutien devraient ainsi voir le jour dans les prochains mois. Dans le présent projet, le soutien des directions soutien (direction des services multidisciplinaires et direction enseignement universitaire et recherche) des établissements impliqués s’est avéré limité et se définit comme suit : D’abord, l’élaboration du dossier de candidature a bénéficié du soutien de la coordonnatrice à la recherche et du courtier en transfert de connaissance de la direction des services professionnels, de la qualité et des affaires universitaires du CRLB et de la chargée de projet de la Table en partage et gestion des connaissances (TGTC) du Consortium des établissements exploitant un institut universitaire (CÉRIU). En cours de projet, un soutien ponctuel a été offert à la chargée de projet par une SAGE, Marie-Thérèse Laramée, de l’installation Gingras-Lindsay du CCSMTL. Cette dernière a collaboré à l’analyse des enjeux et obstacles et proposé des solutions appuyées sur son expérience générale de SAGE et celle acquise dans le cadre de ses fonctions d’un projet subventionné lors de la phase 1 du Plan d'action en transfert des connaissances (Systématisation et harmonisation des pratiques évaluatives de la douleur chez les personnes ayant une lésion médullaire). Par ailleurs, un aperçu des mesures de soutien à l’implantation des meilleures pratiques en déficience physique par les directions des services multidisciplinaires (DSM) et de l’enseignement universitaire et de la recherche (DEUR) du CCSMTL est présenté à l'annexe 4.

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5. PARTAGE DE L'EXPÉRIENCE AVEC D'AUTRES PROGRAMMES OU ÉQUIPES La présentation de résultats préliminaires du projet d’implantation au printemps 2017 a suscité un intérêt marqué de la part de la coordonnatrice des programmes neurologie du CCSMTL et de cheffes de programmes autres que TCC (AVC et autres lésions cérébrales du CCSMTL, Neuro-musculo-squelettique du CCOM). Ces dernières étant en réflexion quant à l’instauration d’une mesure d'évolution fonctionnelle pour leurs clientèles; Discussions avec plusieurs représentants de diverses directions (cliniques et recherche des CIUSSS/CISSS, INESSS, MSSS) lors des présentations par affiche des résultats préliminaires du projet (voir section 6). 6. COMMUNICATIONS ET PUBLICATIONS SUR LE PROJET À L'EXTÉRIEUR DE L'ÉTABLISSEMENT Outre les 4 capsules de déroulement du projet produites et diffusées dans le cadre du Plan d'action, un résumé de notre expérience d'implantation et des résultats préliminaires d'évolution des usagers a pu être partagé par le biais de deux présentations affichées (Guerrette et al, 2017 a, b). De plus, à l'occasion du prochain colloque de la réadaptation, le 26 octobre 2017, un atelier (Lévesque, LaGarde et McKerral, 2017) d'une heure est réservé à l'équipe du projet. Il s'agira d'une opportunité unique pour présenter à une communauté plus élargie, et de manière plus approfondie, la démarche et le bilan du projet d'implantation ainsi que la pertinence de la mise en place d'une telle mesure d'évolution. 7. BILAN FINANCIER DU PROJET Le bilan financier du projet, en date du 1er septembre, est présenté ci-après. Des ajustements mineurs pourront être apportés à celui-ci une fois le rapport déposé.

Bilan financier préparé par la direction des ressources financières du CCSMTL

Résultats au 1er septembre 2017 Subvention 40 000 Subvention à recevoir 5 000 Revenus de subvention 45 000 Total salaire et charges sociales 40 908 Frais déplac. (km/station./héberg./repas 163 Fournitures et dépenses diverses 76 Matériel informatique (portable) 1 563 Total des autres dépenses 1 803 Total des dépenses 44 513 Surplus (déficit) 487

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CONCLUSION Le succès du présent projet d'implantation est rapidement mis en évidence si l'on se rappelle les deux objectifs originaux du projet qui étaient 1- d'instaurer une mesure de l'évolution fonctionnelle de la clientèle ayant subi un TCC durant son parcours en réadaptation et 2- d'établir des recommandations quant à l'utilisation de l'IAMP-4 comme outil clinique dans le contexte du suivi individuel de chaque usager (lesquelles sont rapportées plus bas dans la même section) et que l'on porte ensuite une attention particulière aux grands constats suivants : Principaux points forts de l'expérience d'implantation identifiés lors de l’activité bilan du 15 juin 2017 :

L'IAMP-4 supporte et encourage le travail en interdisciplinarité et donne lieu à une mesure exhaustive et systématique de l'évolution fonctionnelle des usagers ayant subi un TCC;

La présence d'une chargée de projet, de cliniciens leaders ou « champions », d'une chercheuse directement associée à toutes les étapes du projet et d'une structure d'implantation efficiente (comité interétablissements, équipes-conseils locales) figure parmi les plus importants facteurs de réussite du projet;

L'utilisation d'une interface (et le soutien informatique associé) permettant de colliger les données constitue également une plus-value ayant favorisé l'implantation;

L'implantation de l'IAMP-4 a été un projet rassembleur qui aura permis des échanges riches et constructifs entre les partenaires et les différents établissements impliqués;

Le projet a également permis de développer davantage notre expérience en transfert de connaissances, grâce notamment au soutien du Plan d’action, ce qui nous prépare adéquatement à l'implantation d'autres pratiques basées sur les données probantes.

Principaux défis découlant de l'expérience d'implantation :

Caractère multicentrique du projet et obstacles associés (arrimage des façons de faire, libération et rassemblement des participants pour les formations, politiques et procédures distinctes pour le partage des résultats, bases de données locales, etc.);

Disponibilité limitée des intervenants et absence d'un forum formel dans les équipes pour échanger sur les données d'évolution fonctionnelle.

Constats relatifs à l'utilité clinique de l'IAMP-4 pour le suivi spécifique à chaque usager Les retombées cliniques de l'utilisation de l'IAMP-4 se divisent en bénéfices actuels et potentiels. Ces constats découlent des activités de réflexions locales soutenues par la chargée de projet et de leur mise en commun lors de l’activité bilan du 15 juin 2017. Parmi les bénéfices actuels, on note que :

les échanges découlant de la cotation de l'IAMP-4 mènent rapidement à l'obtention d'une vision objective, nuancée, globale et davantage concertée du profil et des besoins de l'usager;

l'exercice de cotation de l'IAMP-4 structure les échanges (en fonction des 3 échelles -capacités, adaptation, participation) et mobilise les équipes de travail. La complétion interdisciplinaire de l'IAMP-4 permet ultimement de sauver du temps et de structurer les composantes systématiques à évaluer chez l'usager;

dans certaines équipes, l'IAMP-4 aide, dans une certaine mesure, à préparer le plan d'intervention individualisé (PII). Plus spécifiquement, une des équipes dégage et formule

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la « problématique principale » de l'usager à partir des items les plus significatifs des 3 échelles. Cet exercice supplémentaire, résultant de la complétion de l'IAMP-4, guide non seulement l'élaboration du PII, mais sert également à l'équipe partenaire en aval (la problématique principale étant acheminée au moment de la référence à l'établissement partenaire);

les échanges découlant de la cotation de l'IAMP-4 aident certaines équipes ou certains intervenants dans la rédaction de rapports disciplinaires et/ou interdisciplinaires;

les échanges découlant de la cotation de l'IAMP-4 éclairent les nouveaux intervenants récemment intégrés à l'équipe et qui connaissent moins les impacts du TCC.

Parmi les bénéfices potentiels, on note que :

l'utilisation de l'échelle D (conditions préexistantes et associées) revêt une utilité clinique potentielle très importante, car elle pourrait permettre l'identification de facteurs, autres que le TCC, affectant l'évolution fonctionnelle de l'usager;

les résultats obtenus aux différents temps de mesure pourraient être communiqués aux usagers et proches en soutien aux démarches entourant le congé (p.ex. pour illustrer le cheminement fait en réadaptation, les progrès réalisés et mieux soutenir les recommandations faites au congé);

l'implantation éventuelle d'une autoévaluation de l'IAMP-4 (par l'usager lui-même ou ses proches) pourrait permettre, une fois les résultats comparés à ceux de l'équipe, une mesure des écarts et supporter un dialogue sur les besoins de réadaptation et des moyens pour y parvenir;

les scores T obtenus pourraient potentiellement être utiles dans la décision entourant le congé de l'usager (p.ex. pour justifier une référence en RFI-externe, en RAIS ou encore la prolongation de services en RFI);

l'analyse des résultats des différents profils clientèles pourra, une fois la banque de données suffisamment grande, guider les démarches d'amélioration continue des programmes (révision de l'offre de services).

Au terme du projet d’implantation, le comité inter établissement recommande d’approfondir l’exploration de ces bénéfices potentiels. Ainsi, un plan d’action sera élaboré à l’automne 2017 de manière à cibler un ou des objectifs prioritaires en tenant compte des ressources disponibles dans les installations partenaires.

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RECOMMANDATIONS Au terme du présent projet d'implantation, il est possible d'affirmer que le succès d'une telle démarche (rappelons-le, à caractère multicentrique) repose notamment sur :

les stratégies initiales mises en place, incluant une structure d'implantation mobilisant les acteurs-clés locaux et l'identification d'une chargée de projet;

un suivi rigoureux de l'implantation à travers la compilation et l'analyse de données pertinentes en continu;

l'adaptation de la pratique à implanter aux contextes locaux; le développement de moyens de communication facilitant les échanges

interétablissements; la rétroaction donnée aux équipes sur la pratique en place et ses impacts; et, idéalement, de la planification d'un budget dédié à la phase de pérennisation.

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RÉFÉRENCES https://www.inesss.qc.ca/nc/publications/publications/publication/guide-de-pratique-clinique-pour-la-readaptation-des-adultes-ayant-subi-un-traumatisme-craniocereb.html http://www.tbims.org/combi/mpai/ AERDPQ-AQESSS. Démarche provinciale de transfert des connaissances du Comité directeur de la recherche en traumatologie : Rapport final phase 1. 78 pages. Juin 2015 Eicher, V., Murphy, M.P., Murphy, T.F., Malec, J.F. (2012). Progress Assessed With the Mayo-Portland Adaptability Inventory in 604 Participants in 4 Types of Post-Inpatient Rehabilitation Brain Injury Programs. Arch Phys Med Rehabil, 93: 100-107 Guerrette M-C, McKerral M, LaGarde G, Vincent P, Winter S, Minichiello R et al. (2017). Implantation multicentrique du Mayo-Portland Adaptability Inventory (MPAI-4) en réadaptation : résultats d'évolution fonctionnelle de la clientèle traumatisée craniocérébrale (TCC). 2e congrès québécois de recherche en adaptation-réadaptation. Montréal, 18 et 19 mai 2017. Guerrette M-C, McKerral M, LaGarde G, Vincent P, Winter S, Minichiello R et al. (2017). Implantation multicentrique du Mayo-Portland Adaptability Inventory (MPAI-4) en réadaptation: résultats d'évolution fonctionnelle de la clientèle traumatisée craniocérébrale (TCC). Carrefour des connaissances. Montréal, 1er juin 2017. Lévesque D, LaGarde G, McKerral M (2017). L'utilisation systématique du Mayo-Portland Adaptability Inventory (MPAI-4) - L'évolution fonctionnelle de la personne ayant subi un TCC. Colloque québécois de la réadaptation physique. Boucherville, 26 octobre 2017. Malec, J.F. (2004). The Mayo-Portland Participation Index: A Brief and Psychometrically Sound Measure of Brain Injury Outcome. Arch Phys Med Rehab, 85: 1989-1996. McKerral, M., Léveillé, G., Goulet, P., Vincent, P. (2014a). Manuel MPAI-4, Traduction française et adaptation québécoise (version canadienne-française), Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB)- Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation (CRIR). McKerral, M., Léveillé, P., Goulet, P., Vincent, P., Laliberté, S. (2014b). MPAI-4, Adaptation québécoise/version canadienne-française, Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB)- Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation (CRIR). Wilde, E.A., Whiteneck, G.G., Bogner et al. (2010). Recommendations for the use of common outcome measures in traumatic brain injury research. Arch Phys Med Rehab, 91 : 1650-1660.

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FORMULAIRE DES SIGNATURES

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Annexe 1

Protocole IAMP-4

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Annexe 2

Grille de réflexion locale

Grandes composantes de la pratique

QUOI QUI QUAND COMMENT

1- IAMP-4 admission

2- IAMP-4 congé

3- Suivi de la pratique

4- Entrée des données plate-forme informatique

5- Suivi de la donnée vers étape suivante (aval)

6- Retour de la donnée vers étape initiale (amont)

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Annexe 3

Projet « Implantation multicentrique d’une mesure (IAMP4) de l’évolution fonctionnelle en réadaptation de la clientèle ayant subi un traumatisme craniocérébral »

FOIRE AUX QUESTIONS (F.A.Q.)

Version : 24 novembre 2016

Items Problématiques Directives

Item 1 : Mobilité Un patient utilisant temporairement un fauteuil roulant de manière fonctionnelle qui passe à la marche avec difficultés (et avec assistance étroite) en cours de séjour pourrait se retrouver avec une cote plus élevée au congé (comme si le portrait régressait au plan de la mobilité alors que l’évolution est favorable). Doit-on coter en fonction du potentiel de marche au congé (et donc donner une cote plus sévère même s’il est fonctionnel en fauteuil roulant) ou encore coter tel que décrit dans le guide malgré le risque de régression?

On cote le niveau actuel (« ce que ça donne en ce moment au niveau de la mobilité ») tel que décrit dans les énoncés, sans penser au niveau projeté ou antérieur. Raisonnement : Bien qu’il y ait un risque d’une légère régression comme soulevé par l’équipe de l’IRGLM lorsqu’un patient est fonctionnel en FR et qu’il quitte à la marche avec difficultés ou aide étroite, nous jugeons qu’il faut rester le plus possible dans l’esprit du guide. De toute façon, si le patient utilise un FR, il cote minimalement au niveau 2.

Item 4 : Audition Doit-on considérer à cet item l’hyperacousie ou la sensibilité accrue aux stimuli sonores ayant un impact fonctionnel?

Non, cette problématique n’est pas répertoriée (donc pas cotée) dans l’échelle « capacité », mais son impact fonctionnel (répercussions sur certaines activités) doit être considéré à l’échelle « participation ».

Items 7A et B : communication

Les termes utilisés dans la version française du guide ne sont pas clairs ni assez précis. De plus ils portent à confusion. Une note explicative pourrait être aidante et aider à ce que la cotation soit plus uniforme.

Note explicative : Michelle Bourque et Marie-Clothilde Grothé, orthophonistes au CRCL.

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Items Problématiques Directives

Item 9 : Mémoire -Que fait-on lorsque des faiblesses au niveau de la mémoire de travail (sans trouble de la mémoire épisodique par ailleurs) ont un impact chez un patient aphasique?

Si des faiblesses de mémoire de travail ont été objectivées, mais qu’elles ont un impact léger sur le fonctionnement, elles devraient être cotées au niveau 1 à cet item (mémoire) de l’échelle « capacités », car on dit que les troubles de mémoire, à ce niveau, peuvent être dus à d’autres facteurs tels que des difficultés de concentration ou autres. Sinon (si elles sont plus significatives), il faut tenter de coter l’impact fonctionnel des faiblesses de la mémoire de travail à l’échelle « participation ».

Item 12 : Capacités visuo-spatiales

Dans le guide, à la description du niveau de sévérité 3, on évoque le fait que le client peut se perdre. Doit-on tenir compte ici de l’aspect de l’orientation dans l’espace?

Oui, il s’agit d’un oubli lors de la traduction du manuel (en anglais on parle bien de la question de « route-finding pour cet item). Il faut donc lire comme suit : « difficulté à dessiner, assembler des objets, s’orienter dans l’espace, être attentif visuellement à gauche et à droite ».

Item 21 : Famille/relations significatives

Doit-on évaluer le niveau de stress vécu par la famille ou encore sa difficulté à s’adapter à la situation et à compenser pour la personne? Quelle est la définition de la famille qui doit être considérée (par exemple lorsque les clients n'habitent pas comme tel avec leur

Ici, on aurait dû lire à la description du niveau de sévérité 1 : il ne perturbe pas de façon importante la routine familiale ou la gestion de la maisonnée plutôt que « l’entretien du domicile ». On veut vraiment voir l’impact du stress sur le fonctionnement familial (et non la capacité de la famille à compenser pour l’entretien du domicile). Se référer à l’échelle du formulaire de cotation (qui reste générale) plutôt qu’aux exemples spécifiques décrits dans le guide en cas de confusion. En se rapportant à la « mise en bouche » de l'item 21, il semble clair que le terme « famille » signifie les proches qui habitent ensemble ou à proximité, donc on peut penser à tout type de relation significative

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Items Problématiques Directives

famille, qu'ils sont célibataires ou avec famille à l'étranger)? Que fait-on lorsque le patient n'a pas de famille ou de relations significatives (p.ex. itinérant, etc.)?

susceptible d'apporter un soutien concret à la personne. Toute personne qui n’a pas ou peu de relations significatives susceptibles de lui apporter un soutien concret serait cotée 3 ou 4 selon le cas.

Items 23 et 24 : Contacts sociaux et activités de loisirs

Que fait-on lorsque la problématique semble évidente pour l’équipe, mais que le patient ne rapporte pas de plainte de lui-même à ce niveau? Le terme « le patient signale un malaise » fait en sorte qu’il est difficile de coter dans une telle situation.

Nous recommandons de coter en fonction de ce qui est observé par l’équipe plutôt qu’en fonction du malaise autorapporté ou non par le patient. Il s’agirait d’une erreur en lien avec la traduction.

Item 25 : Soins personnels

Que fait-on si la personne avait un fonctionnement marginal avant le TCC (p.ex. ne se lavait pas ou peu)? Que fait-on si un patient ne veut pas faire les évaluations et qu'il ne se mobilise pas, mais qu'il pourrait être capable de réaliser certaines tâches? Doit-on extrapoler?

Il faut coter en fonction du besoin d’aide actuel pour réaliser les tâches avec un résultat socialement acceptable, peu importe le type d’aide requise (c.-à-d. aide physique, stimulation, encouragement ou rappels), même si cela n’est pas significativement différent du portrait prémorbide. Non. Il faut coter ce que le patient fait ou ne fait pas concrètement au quotidien. Donc, s'il y a un problème de collaboration ou de mobilisation qui fait en sorte qu'il ne se prête pas aux évaluations ou encore qu'il ne réalise pas certaines tâches (même s'il est susceptible d'avoir les capacités pour les faire), il faut que ça paraisse dans la cote sur la réalisation des soins personnels.

Item 26 : Domicile Il semble y avoir deux notions différentes dans cet item, soit le niveau de supervision nécessaire au retour à domicile et la reprise des AVDs. Cela pose problème lorsqu’un patient n’a pas besoin de supervision, mais qu’il ne réalise pas les AVDs à

Tenir compte de la supervision requise pour faire les tâches (et non pas pour rester seul). Il faut évaluer ce que la personne FAIT au niveau sociorésidentiel et des responsabilités associées et non pas sa capacité à rester seule.

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Items Problématiques Directives

cause de limitations physiques ou cognitives persistantes. Que fait-on si, en RFI, un patient est apte à fonctionner à domicile, mais qu’il est retenu à l’interne en raison d’aspects médicaux (p.ex. infection urinaire, etc.)? Que fait-on lorsque le patient ne réalisait pas ou peu de tâches domiciliaires avant le TCC en raison d’une organisation familiale spécifique (par exemple l’épouse assumait l’ensemble ou la plupart des tâches) et qu’il ne réalise toujours pas ces activités bien qu’il en soit capable?

Ne pas tenir compte du « 8 heures par jour de gardiennage ». Il faut coter en fonction de la capacité du patient à réaliser les activités domiciliaires tel qu’évalué lors de mises en situation à l’interne. Si le patient ne nécessite pas d’aide pour la réalisation de ces tâches, mais qu’il ne les fait pas pour des raisons culturelles par exemple, coter 0 (comme s’il en était capable). Toutefois, s’il ne les fait pas (ou ne les faisait pas avant) parce qu’il nécessite des encouragements/rappels/stimula-tion (c.-à-d. toute forme d’aide), alors coter au niveau de sévérité correspondant au fonctionnement.

Item 27: Transports Un patient qui est sécuritaire, mais pour une durée de 15 minutes seulement. Après cela, il devient étourdi ou se sent moins bien. Il peut conduire, mais ce n'est pas tout à fait fonctionnel. En se fiant sur les %, il pourrait coter 3 par exemple. Or, la cote 3 concerne une personne qui ne peut conduire. Quelle serait sa cote?

Il faut vraiment s'en tenir au niveau fonctionnel. Donc, même s'il a la capacité à conduire, puisque c'est sur une courte durée seulement, cela le restreint significativement au niveau de la réalisation de cette habitude de vie. Il faut donc que cet enjeu soit reflété dans la cote.

Item 28 : Travail rémunéré

Que fait-on si les capacités de travail restent non évaluées en fin de suivi à l’externe parce que le patient est référé à un autre programme spécifiquement pour ça?

Il est recommandé de faire comme pour tous les autres items et coter la situation au moment où le MPAI est complété, même si le patient risque d’évoluer sur ce plan par la suite. Les données recueillies devront être interprétées en fonction de l’organisation des services en place dans chacun des milieux. Un commentaire pourrait être indiqué dans la case à cet effet afin

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Items Problématiques Directives

Au niveau 4, on peut lire « sans emploi : travaille moins de 14 h », mais cela porte à confusion puisque la personne était justement à l’emploi. Que fait-on si le patient, qui en est à son second TCC, ne travaillait pas en raison d’un arrêt de travail suite à un premier TCC?

de pouvoir repérer ce type de situation dans la base de données. On devrait plutôt lire « ne travaille pas ou travaille moins de 14 h ». Si une personne avait un lien d’emploi, mais qu’elle ne peut pas travailler (ou moins de 14 h) actuellement, on la cote à ce niveau (niveau 4). Si la personne était sans emploi avant le TCC actuel, on doit coter à l’item 28 b) et non 28 a), car elle n’est pas considérée comme « travailleur ».

Question du diagnostic Dans certains items, la description du guide réfère à un diagnostic. Que fait-on s’il n’y a pas de diagnostic de posé, mais que le niveau de sévérité semble correspondre à celui décrit?

Il faut se décoller du terme diagnostic (il s’agit d’un exemple pour démontrer que c’est cliniquement significatif) et tenter de s’en tenir à l’impact clinique. Bien qu’il puisse être aidant, il ne faut pas ABSOLUMENT avoir le diagnostic du professionnel habileté à le poser.

DE MANIÈRE GÉNÉRALE, DANS L’AMBIGUÏTÉ :

Coter plus fort que plus faible;

Se décoller des exemples utilisés dans le manuel et tenter de donner une cote en fonction de l’impact fonctionnel et des pourcentages apparaissant sur le formulaire de cotation.

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Autres Questions Réponses

1. Doit-on remplir la section D? Car d’un point de vue clinique, il y a une valeur ajoutée à considérer les conditions préexistantes de manière à permettre une meilleure compréhension de la problématique actuelle notamment.

Non. Mais si l’intérêt clinique est présent, il est possible de remplir la section à l’aide du formulaire papier et, éventuellement, d’ajouter cette section à la plate-forme informatique pour qu’elle soit utilisée lors de la cotation du MPAI.

2. Que fait-on en RFI lorsque nous savons, par exemple pour un cas de démence, que le patient ne sera pas dirigé en RAIS et donc qu’il n’y aura ni T1 ni T2?

En attente d’une réponse…

3. Doit-on absolument remplir les champs supplémentaires (p.ex. niveau de scolarité, profession, etc.) lorsque ceux-ci ne sont pas connus au moment de la complétion du MPAI?

Non, il s’agit d’informations optionnelles. Si l’info est facilement accessible ou connue, simplement l’indiquer. Dans le cas contraire, ne pas passer plus de temps pour trouver l’information non obligatoire.

4. Clients marginaux avec fonctionnement prémorbide atypique

Voir les directives aux items 25 et 26 et suivre cette logique.

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33

Annexe 4

Mesures de soutien actuelles et qui seront mises en place à brève échéance aux projets d’implantation des meilleures pratiques en déficience physique par la DSM et la DEUR du

CIUSSS CCSMTL mise en œuvre en novembre 2016 d’un comité stratégique des pratiques professionnelles et

interprofessionnelles et, en avril et mai 2017, de quatre comités tactiques qui s’y rattachent (dédiés à la prévention de chutes, la prévention du suicide, aux mesures de contrôle et aux technologies en soutien aux pratiques cliniques);

mise en place de modalités permettant la constitution de comités de pairs rattachés au conseil multidisciplinaire au service de l’appréciation et l’amélioration des pratiques professionnelles et de l’innovation. Le budget d’heures de libération clinique à la disposition des intervenants et les processus d’application, de sélection, de soutien et de présentation des résultats ont été adoptés en mars 2017;

en collaboration avec la direction qualité, évaluation, performance et éthique (DQÉPÉ), accompagnement dans le cadre des démarches d’agrément (visite prévue en 2018), de distinction AVC, de reconnaissance Planetree, selon le besoin;

arrimage en lien avec les exigences et suivis découlant des fonctions évaluatives du continuum de services en traumatologie (FECST) de l'INESSS et du MSSS en regard du continuum de services pour les personnes à risque de subir ou ayant subi un accident vasculaire cérébral, selon le besoin;

soutien aux activités des centres d’expertise pour blessés médullaires de l’Ouest du Québec et en gestion de la douleur chronique, selon le besoin;

soutien au développement de pratiques de pointe, incluant leur pérennisation interne (ex. thérapie par la danse, cirque social);

soutien à la collaboration entre le milieu clinique, la recherche et l’enseignement, notamment par l’arrimage avec des chercheurs pour le développement, l’implantation et l’évaluation des pratiques, avec une visée de co-construction des projets de recherche;

banque d’heures de libération clinique à la disposition des intervenants afin de soutenir leur implication à des activités de recherche et transfert des connaissances issues de la recherche. Ces projets de recherche peuvent porter sur l’évaluation de l’implantation de nouvelles pratiques ou la mesure de l’efficacité de pratiques en place.

une réflexion est en cours sur le développement et la mise en place d’une structure de soutien au transfert et à l’utilisation des connaissances;

à l’automne 2017, mise en place d’un comité de coordination de la mission universitaire. Ce comité permettra notamment d’identifier les projets prioritaires associés à la mission universitaire, incluant la recherche, les pratiques de pointe, le transfert des connaissances et l’évaluation des technologies et modes d’intervention (ETMI), et se dotera des conditions facilitantes pour assurer leur réalisation.

une réflexion et des consultations sont en cours sur la formalisation et la mise en place d’une structure d’encadrement clinique harmonisée.

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34

Annexe 5

Formulaire IAMP-4

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MPAI-4, Adaptation québécoise/version canadienne-française, M. McKerral, G. Léveillé, P. Goulet, P. Vincent, S. Laliberté Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB) – Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation (CRIR), juillet 2014, rév. juillet 2017 Page 1 de 4

Mayo-Portland Adaptability Inventory-4

Muriel D. Lezak, PhD, ABPP & James F. Malec, PhD, ABPP

Nom : No dossier : ____________ Établissement : Date :

Moment d’évaluation :

Début d’intervention Fin d’intervention Suivi post intervention (nombre de mois post fin d’intervention : ____)

Personne complétant l’inventaire :

Un seul intervenant Consensus d’intervenants (nombre : ____ ) Personne avec atteinte cérébrale Conjoint ou proche

Sous chaque item, encercler le score (0 à 4) décrivant le mieux le niveau auquel la personne évaluée se situe par rapport à l’item. Indiquer le niveau le plus élevé de la difficulté qui est approprié. Les problèmes qui interfèrent rarement avec les activités quotidiennes ou valorisées, c’est-à-dire moins de 5% du temps, devraient être considérés comme n’interférant pas. Indiquer les commentaires à propos d’items spécifiques à la fin de l’inventaire. Les intervenants doivent compléter l’inventaire en se référant au Manuel du MPAI-4. Pour les items 1-20, veuillez utiliser l’échelle de cotation ci-dessous

0 Aucune difficulté 1 Légère difficulté, mais n’entrave pas les activités; peut utiliser une aide technique ou des médicaments

2 Légère difficulté : entrave les activités 5-24% du temps

3 Difficulté modérée : entrave les activités 25-75% du temps

4 Difficulté importante : entrave les activités plus de 75% du temps

Partie A. Capacités

1. Mobilité : Difficulté à marcher ou à se déplacer; problèmes d’équilibre qui entravent le déplacement

0 1 2 3 4

2. Utilisation des mains : Faiblesse ou manque de coordination d’une ou des deux mains

0 1 2 3 4

3. Vision : Difficulté à voir; vision double; déficit du champ visuel; autre blessure à l’œil, au cerveau ou aux nerfs qui entravent la vision

0 1 2 3 4

*4. Audition : Difficulté à entendre; bourdonnements ou acouphènes 0 1 2 3 4

5. Étourdissements : Instabilité, étourdissements, vertige 0 1 2 3 4

6. Parole : Clarté anormale (articulation, phonation) ou débit de la parole; dysarthrie, apraxie verbale

0 1 2 3 4

7A. Communication verbale : Difficulté à s’exprimer ou à comprendre le langage (compréhension et expression orales et écrites)

0 1 2 3 4

7B. Communication non verbale : Difficulté à s’exprimer par des gestes, des expressions du visage ou autres comportements non verbaux; parler trop ou pas assez; difficulté à percevoir les indices non verbaux des autres

0 1 2 3 4

8. Attention et concentration : Difficulté à ignorer les distractions, à déplacer l’attention, à garder plusieurs informations en tête en même temps

0 1 2 3 4

9. Mémoire : Difficulté d’apprentissage et de rappel de nouvelles informations

0 1 2 3 4

10. Connaissances : Difficulté à se rappeler les informations apprises à l’école ou au travail; difficultés à se souvenir des renseignements relatifs au passé personnel ou familial

0 1 2 3 4

11. Résolution de problèmes : Difficulté à trouver des solutions ou à choisir la meilleure solution aux problèmes rencontrés

0 1 2 3 4

12. Capacités visuospatiales : Difficulté à dessiner, assembler des objets, s’orienter dans l’espace, être attentif visuellement à gauche et à droite

0 1 2 3 4

Partie B. Adaptation

13. Anxiété : Tension, nervosité, craintes, phobies, symptômes d’état de stress post-traumatique tels que cauchemars et flash-backs d’événements stressants 0 1 2 3 4

14. Dépression : Tristesse, déprime, désespoir, modification de l’appétit ou du sommeil, inquiétudes, dénigrement de soi

0 1 2 3 4

15. Irritabilité, agressivité : Expressions verbales ou physiques de colère

0 1 2 3 4

*16. Douleurs et maux de tête : Expressions verbales et non verbales de douleur; activités limitées par la douleur

0 1 2 3 4

17. Fatigue : Se sentir fatigué; manque d’énergie; fatigabilité, c.-à-d. avoir peu d’énergie mentale ou physique

0 1 2 3 4

18. Sensibilité à des symptômes légers : Se centrer sur les problèmes cognitifs, physiques ou émotionnels dus à l’atteinte cérébrale; évaluez uniquement comment l’inquiétude ou la préoccupation par rapport à ces symptômes affecte le fonctionnement actuel, au-delà des effets des symptômes eux-mêmes

0 1 2 3 4

19. Interactions sociales inappropriées : Comportements enfantins, déplacés, grossiers; comportements inappropriés à la situation

0 1 2 3 4

20. Altération de la conscience de soi : Méconnaissance de ses limites et incapacités ainsi que de leurs conséquences sur les activités quotidiennes, le travail ou les études

0 1 2 3 4

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MPAI-4, Adaptation québécoise/version canadienne-française, M. McKerral, G. Léveillé, P. Goulet, P. Vincent, S. Laliberté Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB) – Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation (CRIR), juillet 2014, rév. juillet 2017 Page 2 de 4

21. Famille/relations significatives : Interactions avec les personnes proches; évaluez le niveau de stress vécu par la famille ou les proches de la personne; le « fonctionnement familial » signifie de coopérer pour accomplir les tâches nécessaires au bon fonctionnement du domicile

0 Stress normal au sein de la famille ou autre réseau de proches

1 Léger stress qui n’entrave pas le fonctionnement familial

2 Léger stress qui entrave le fonctionnement familial 5-24% du temps

3 Stress modéré qui entrave le fonctionnement familial 25-75% du temps

4 Stress important qui entrave le fonctionnement familial plus de 75% du temps

Partie C. Participation

22. Initiative : Difficulté à initier des activités sans encouragements à un niveau approprié pour l’âge 0 Aucune difficulté 1 Légère difficulté, mais

n’entrave pas les activités; peut utiliser une aide technique ou des médicaments

2 Légère difficulté : entrave les activités 5-24% du temps

3 Difficulté modérée : entrave les activités 25-75% du temps

4 Difficulté importante : entrave les activités plus de 75% du temps

23. Contacts sociaux avec des amis, collègues ou autres personnes qui ne sont pas des membres de la famille, des proches ou des intervenants 0 Interaction normale 1 Légère difficulté dans des

contextes sociaux mais maintien d’une interaction normale avec autrui

2 Interaction légèrement limitée (75-95% des interactions normales selon l’âge)

3 Interaction limitée (25-74% des interactions normales selon l’âge)

4 Aucune ou rare interaction (moins de 25% des interactions normales selon l’âge)

24. Activités de loisirs et récréatives 0 Participation normale aux activités de loisirs selon l’âge

1 Légère difficulté dans la réalisation des activités, mais maintien d’une participation normale

2 Participation légèrement limitée (75-95% de la participation normale selon l’âge)

3 Participation modérément limitée (25-74% de la participation normale selon l’âge)

4 Aucune ou rare participation (moins de 25% de la participation normale selon l’âge)

25. Soins personnels : Manger, s’habiller, se laver, hygiène (inclut la gestion des soins de santé personnels, y compris la prise de médicaments – dans la version originale du MPAI-4 cet aspect est inclut dans l’item 26, mais a été intégré ici pour fin d’harmonisation avec le modèle PPH) 0 Autonome dans la réalisation des soins personnels

1 Légère difficulté, omissions occasionnelles ou réalisation un peu lente des soins personnels; peut nécessiter une aide technique ou un encouragement occasionnel

2 Nécessite un peu d’aide ou de supervision (5-24% du temps) y compris des encouragements fréquents

3 Nécessite de l’aide ou une supervision modérée (25-75% du temps)

4 Nécessite beaucoup d’aide ou de supervision (plus de 75% du temps)

26. Domicile : Responsabilités relatives à l’autonomie sociorésidentielle (telles que la préparation des repas, la réparation et l’entretien du domicile); n’inclut pas la gestion de l’argent ou des finances (voir item 29) 0 Autonome : vit sans supervision ou inquiétudes d’autrui

1 Vit sans supervision mais les proches ont des inquiétudes concernant la sécurité ou la gestion des responsabilités

2 Nécessite un peu d’aide ou de supervision (5-24% du temps)

3 Nécessite de l’aide ou une supervision modérée (25-75% du temps)

4 Nécessite beaucoup d’aide ou de supervision (plus de 75% du temps)

*27. Transports

0 Autonome pour tous les moyens de transport, incluant la conduite d’un véhicule automobile

1 Autonome pour tous les moyens de transport, mais l’entourage a des inquiétudes par rapport à la sécurité; la personne ne conduit pas par choix ou par restriction

2 Nécessite un peu d’aide ou de supervision (5-24% du temps); ne peut pas conduire

3 Nécessite une aide ou une supervision modérée (25-75% du temps); ne peut pas conduire

4 Nécessite beaucoup d’aide ou de supervision (plus de 75% du temps); ne peut pas conduire

*28A. Travail rémunéré (emploi) : Répondre soit à l’item 28A ou 28B pour indiquer l’occupation principale. Ne pas répondre aux deux items. Choisir 28A si l’occupation principale avant l’atteinte cérébrale était un travail rémunéré. Toute autre occupation principale non rémunérée avant l’atteinte cérébrale doit être cotée à l’item 28B. Pour 28A ou 28B, « soutien » signifie une aide spéciale d’une personne (p. ex. accompagnateur ou formateur en milieu de travail, tuteur, aide) ou des accommodements. Le soutien n’inclut pas les modifications apportées à l’environnement physique qui facilitent l’emploi. Indiquer le statut du travailleur avant l’atteinte cérébrale : En emploi En recherche d’emploi

0 Temps plein (28 hres/sem. et plus) sans soutien

1 Temps partiel (14 à 27 hres/sem.) sans soutien

2.1 Temps plein avec soutien 2.2 Temps partiel avec soutien

3 Travail adapté 4 Sans emploi : travaille moins de 14 hres/sem.

*28B. Autre occupation principale : Réalisation d’une activité constructive, appropriée au rôle, autre qu’un travail rémunéré. Choisir une seule option afin d’indiquer l’occupation principale avant l’atteinte cérébrale : Élever des enfants ou fournir des soins Personne au foyer, sans enfant ou personne à charge Étudiant Bénévole Retraité (si actuellement sans emploi ou retraite prise en raison d’incapacités liées à l’atteinte cérébrale, coter 4 « Sans emploi » à l’item 28A)

0 Temps plein (plus de 30 hres/sem.) sans soutien; études à temps plein

1 Temps partiel (3 à 30 hres/sem.) sans soutien; études à temps partiel

2.1 Temps plein avec soutien 2.2 Temps partiel avec soutien

3 Activités dans un milieu supervisé autre qu’un centre de travail adapté

4 Inactivité : impliqué dans des activités appropriées au rôle moins de 3 hres/sem.

Études à temps plein : Université – 12 crédits et plus par session; Collégial – 180 heures ou 4 cours et plus par session. Études à temps partiel : Université – 11 crédits et moins par session; Collégial – 179 heures ou 3 cours et moins par session.

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MPAI-4, Adaptation québécoise/version canadienne-française, M. McKerral, G. Léveillé, P. Goulet, P. Vincent, S. Laliberté Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB) – Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation (CRIR), juillet 2014, rév. juillet 2017 Page 3 de 4

29. Gestion de l’argent et des finances : Utilisation de l’argent pour acheter des biens, p. ex. payer les achats, gérer les comptes de banque, gérer les revenus et placements personnels. 0 Autonome, gère les petits achats et les finances personnelles sans supervision ni inquiétudes de la part d’autrui

1 Gère l’argent de façon autonome mais l’entourage s’inquiète pour les décisions financières plus importantes

2 A besoin d’un peu d’aide ou de supervision (5-24% du temps) pour les finances en général; autonome pour les petits achats

3 Nécessite une aide ou une supervision modérée (25-75% du temps) pour les finances en général; un peu d’aide pour les petits achats

4 Nécessite beaucoup d’aide ou de supervision (plus de 75% du temps) pour les finances en général; aide fréquente avec les petits achats

Partie D. Conditions pré-existantes et associées. Les items ci-dessous ne contribuent pas au score total mais sont plutôt utilisés pour identifier les circonstances et besoins particuliers. Pour chaque item, veuillez évaluer la situation pré- et post-atteinte cérébrale.

30. Consommation d’alcool : Consommation de boissons alcoolisées.

Pré-atteinte ____ Post-atteinte ____ 0 Aucune ou socialement acceptable

1 Consommation qui excède parfois ce qui est socialement acceptable mais n’entrave pas la vie quotidienne; le problème est en cours de traitement ou en rémission

2 Consommation fréquente et excessive qui entrave occasionnellement la vie quotidienne; dépendance possible

3 Consommation ou dépendance qui entrave la vie quotidienne; un traitement supplémentaire est recommandé

4 Nécessite un traitement en milieu hospitalier ou en établissement

31. Consommation de drogues : Consommation de drogues illégales ou abus de médicaments sur ordonnance.

Pré-atteinte ____ Post-atteinte ____

0 Aucune consommation ou occasionnelle

1 Consommation occasionnelle qui n’entrave pas la vie quotidienne; le problème est en cours de traitement ou en rémission

2 Consommation fréquente et excessive qui entrave occasionnellement la vie quotidienne; dépendance possible

3 Consommation ou dépendance qui entrave la vie quotidienne; un traitement supplémentaire est recommandé

4 Nécessite un traitement en milieu hospitalier ou en établissement

32. Symptômes psychotiques : Hallucinations, délires, autres fausses perceptions de la réalité qui persistent.

Pré-atteinte ____ Post-atteinte ____

0 Aucun 1 Problème actuel en cours de traitement ou en rémission; les symptômes n’entravent pas la vie quotidienne

2 Les symptômes entravent occasionnellement la vie quotidienne mais une évaluation ou un traitement supplémentaire n’est pas recommandé

3 Les symptômes entravent la vie quotidienne; un traitement supplémentaire est recommandé

4 Nécessite un traitement en milieu hospitalier ou résidentiel

33. Infractions : Antécédents pré- et post-atteinte cérébrale.

Pré-atteinte ____ Post-atteinte ____

0 Aucune ou infractions au Code de la route seulement

1 Condamnation pour un ou deux délits autres que des infractions au Code de la route

2 Arrestations pour plus de deux délits mineurs autres que des infractions au Code de la route

3 Une condamnation pour un délit grave

4 Plusieurs condamnations pour délits graves

34. État sous-jacent causant une déficience physique : Incapacité physique due à des troubles médicaux autres que l’atteinte cérébrale, tels qu’une lésion de la moelle épinière ou une amputation. Utilisez l’échelle de cotation sous l’item 35.

Pré-atteinte ____ Post-atteinte ____

35. Autre trouble médical causant des déficiences cognitives : Incapacité cognitive due à des troubles médicaux non psychiatriques autres que l’atteinte cérébrale, tels que la démence, un accident vasculaire cérébral, un trouble de développement.

Pré-atteinte ____ Post-atteinte ____

0 Aucune 1 Légère difficulté, mais n’entrave pas les activités; peut utiliser une aide technique oudes médicaments

2 Légère difficulté : entrave les activités 5-24% du temps

3 Difficulté modérée : entrave les activités 25-75% du temps

4 Difficulté importante : entrave les activités plus de 75% du temps

Commentaires :

Item #

_____ _______________________________________________________________________________________________________

_____ _______________________________________________________________________________________________________

_____ _______________________________________________________________________________________________________ _____ _______________________________________________________________________________________________________

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MPAI-4, Adaptation québécoise/version canadienne-française, M. McKerral, G. Léveillé, P. Goulet, P. Vincent, S. Laliberté Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB) – Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation (CRIR), juillet 2014, rév. juillet 2017 Page 4 de 4

Fiche de cotation *Le score des items identifiés par un astérisque (4, 16, 27, 28A, 28B) doit être recalculé selon les détails ci-dessous avant d’additionner les scores bruts et d’obtenir le score-T standard selon les tableaux de référence du Manuel. Puisque les items 22-24 contribuent à la fois aux échelles d’Adaptation et de Participation, le score brut total sera inférieur à la somme des trois échelles. Échelle des Capacités Item 4. Score original = ______ Si score original = 0, nouveau score = 0 Si score original = 1, 2 ou 3, nouveau score = 1 Si score original = 4, nouveau score = 3

A. Nouveau score pour l’item 4 = ______

B. Total pour les items 1-3 et 5-12 (utiliser le score le plus élevé pour 7A ou 7B) = ______

Somme de A et B = Score brut pour l’échelle des Capacités = ______ (inscrire dans le tableau ci-dessous – I) Échelle d’Adaptation Item 16. Score original = ______ Si score original = 0, nouveau score = 0 Si score original = 1 ou 2, nouveau score = 1 Si score original = 3 ou 4, nouveau score = 2

C. Nouveau score pour l’item 16 = ______

D. Total pour les items 13-15 et 17-24 = ______

Somme de C et D = Score brut pour l’échelle d’Adaptation = ______ (inscrire dans le tableau ci-dessous – II) Échelle de Participation

Item 27. Score original = ______ Si score original = 0 ou 1, nouveau score = 0 Si score original = 2 ou 3, nouveau score = 1 Si score original = 4, nouveau score = 3

Item 28A ou 28B. Score original = ______ Si score original = 0, nouveau score = 0 Si score original = 1 ou 2, nouveau score = 1 Si score original = 3 ou 4, nouveau score = 3

E. Nouveau score pour l’item 27 = ______

F. Nouveau score pour l’item 28A ou 28 B = ______

G. Total pour les items 22-24 = ______ (inscrire dans le tableau ci-dessous – V)

H. Total pour les items 25, 26, 29 = ______

Somme de E à H = Score brut pour l’échelle de Participation = ______ (inscrire dans le tableau ci-dessous – III) Utiliser les tableaux de référence du Manuel pour convertir les scores bruts en scores-T standards

Scores bruts Scores-T standards

I. Échelle des Capacités (items 1-12) ______ ______ II. Échelle d’Adaptation (items 13-24) ______ ______ III. Échelle de Participation (items 22-29) ______ ______ IV. Sous-total des scores bruts des échelles (I-III) ______ V. Total des scores pour les items 22-24 ______ VI. Soustraire V de IV = Score total ______ ______