VSHS2005e

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www.votre-sante.net Votre santé est pour la liberté de choisir sa médecine. Votre santé est pour la liberté de prescrire. Votre santé est pour la liberté vaccinale. Ces libertés, dérivées du droit de disposer de son corps, sont imprescriptibles. Le magazine de référence des alternatifs Guide alternatif des vaccinations Hors série 2005 La vie sans vaccins Vaccins et droit Calendrier des vaccinations Sylvie SIMON Coordination des auteurs et enquêtes

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Votre santé est pour la liberté de choisir sa médecine.

Votre santé est pour la liberté de prescrire.

Votre santé est pour la liberté vaccinale.

Ces libertés, dérivées du droit de disposer de son corps, sont imprescriptibles.

Le magazine de référence des alternatifs

Guide alternatif des vaccinations

Hors série 2005

La vie sans vaccinsVaccins et droitCalendrier des vaccinations

Sylvie SIMON

Coordination des auteurs et enquêtes

2 Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Tribune

Avant tout ne pas nuireLa médecine officielle, qui considère que la santé est l’absence de maladies, a conçu ce qu’on a appelé “la méde-cine préventive”, concept qui a permis toutes les dérives. La vedette de cette médecine est la vaccination qui induit une course sans fin. Ce processus absurde et destructeur ne fait qu’am-plifier les problèmes et détériorer la santé. Il ne s’agit pas de prévention comme on le prétend, car la véritable prévention consiste avant tout à ne pas nuire, donc à ne rien introduire dans le corps qui ne lui soit nécessaire et à ne pas le traumatiser, de quelque manière que ce soit. Comment peut-on penser que les vac-cins qui introduisent dans l’organisme des bactéries, virus, adjuvants et conser-vateurs dangereux, tous étrangers au corps – sans compter des gènes recom-binés pour les vaccins produits par génie génétique –, puissent constituer une approche correcte de la santé ? La meilleure prévention contre les maladies est de ne pas nuire à son corps, de mener une vie saine, de manger des produits naturels, d’évi-ter les pollutions autant physiques que psychiques. Dans ses conditions opti-males de fonctionnement, l’organisme se défend contre toutes les maladies, surtout si l’on évite d’agresser sans cesse son système immunitaire. Réunis en congrès au Wiener Konzerhaus de Vienne en septembre 1983, des médecins du monde entier ont constaté avec inquiétude que les maladies infectieuses qu’on pensait maîtrisées réapparaissent, que les microbes résistent aux antibiotiques, s’associent, et mutent en prenant des formes plus complexes et plus dan-gereuses. Ils ont conclu qu’il fallait élaborer une stratégie commune. “Le but des épidémiologistes n’est plus l’éradication des maladies infectieu-ses grâce à l’emploi massif des vaccins et antibiotiques, mais le contrôle et l’amélioration de la qualité de la vie”, fut la conclusion du Dr Edward Kasse, président du Congrès. Hélas, ces sages propos sont restés lettre morte !

Quand on observe dans sa globalité l’état de santé des populations, on constate que les pays qui vaccinent le moins sont ceux dont la population est dans le meilleur état de santé possible, comme c’est le cas de la Suède par exemple. Les pays qui ont vacciné en masse toute la population sont ceux qui connaissent les taux de maladies les plus élevés, tels les pays de l’Est et à présent les Etats-Unis. On a constaté une augmentation importante du diabète insulo-dépen-dant chez des enfants de moins de cinq ans. Comment expliquer l’apparition de cette maladie à un si jeune âge ? Pourquoi y a-t-il autant de cancers chez les enfants ? Pourquoi une maladie de dégénérescence se manifeste-t-elle de manière si précoce ? L’asthme augmente de façon inquiétante chez l’enfant, devenant le problème numéro un en pédiatrie. Pourquoi tant d’en-fants sont-ils asthmatiques ? Il y a cent ans, voire cinquante ans, ces phéno-mènes n’existaient pas, mais à cette époque les vaccinations n’étaient pas encore généralisées. Quant à la sclé-rose en plaques, elle était quasiment inconnue chez l’enfant avant l’intro-duction du vaccin contre l’hépatite B. Nous avons échangé de bénignes mala-dies d’enfance contre des pathologies redoutables. Avec tous les vaccins que nos enfants ont reçus, comment s’exprimeront les maladies au XXIe siècle ? Personne n’est en mesure de le dire, mais le chemin tracé par les vaccinations risque de nous conduire vers de très graves pathologies qui s’accentueront de génération en génération. Nous sommes en état d’overdose. Comment avons-nous pu en arriver là ? Notre manie de faire croire aux enfants qu’il existe des “pilules” ou des “vac-cins” miracles pour chaque problème risque de les amener plus tard à recher-cher des solutions chimiques à toutes leurs difficultés en ayant recours aux drogues, légales ou illégales. La méde-cine a sa part de responsabilité dans cette accoutumance.

C’est l’organisme qui doit lui-même construire sa protection à tout instant et les programmes de vaccinations mettent en danger ce processus long et lent qui conduit à l’installation d’une santé durable. En outre, cette confiance dans les vaccins procure un sentiment factice et illusoire de sécurité qui amè-ne souvent les adolescents vaccinés contre l’hépatite B à penser qu’ils sont protégés de toute maladie sexuelle-ment transmissible et à négliger toute protection élémentaire et toute mesure d’hygiène essentielle.Dans la logique de la médecine actuel-le, la vaccination nous conduit vers un système de médicalisation à outrance, de surveillance constante des virus, entraînant des pressions intolérables sur les populations. C’est ce que l’on appelle la médecine de troupeau, alors que chaque être humain est unique et différent des autres.Les campagnes publicitaires en faveur des vaccins représentent un endoctri-nement qui ressemble à un lavage du cerveau. Tout d’abord, on pratique la désinformation avec trucage des chiffres statistiques, amalgame savant de l’effet protecteur du vaccin avec d’autres affections, puis une mise en garde de possibilités de contagion tota-lement fantaisiste. Ensuite, on sème la terreur en faisant croire à l’ensemble de la population qu’une épidémie la menace, que telle maladie peut être effroyable, mettant au même rang de gravité une vulgaire rougeole et une poliomyélite paralysante. On pro-cède alors à la banalisation de l’acte vaccinal et enfin on répand l’affirma-tion gratuite de l’efficacité totale du vaccin, alors que l’évidence prouve, dans le cadre de la vaccination antihé-patite B par exemple, que son efficacité ne sera mesurable que dans vingt ou trente ans et que la réponse par fabri-cation d’anticorps ne se fait que dans une proportion de 30 % à 70 % dans les meilleurs cas.

Sylvie SIMON

3Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

SommaireSommaire

Avant tout ne pas nuire ............................................... 2

Territoire sacré ............................................................. 3

Vaccins, virus et microbes, par Jacqueline Bousquet ........................................... 4

La vie sans vaccins, par Françoise Joët .................. 5

Prévention active, par le Dr Christian Charon ....... 10

La rage d’identifier, par le Dr Eric Ancelet ............. 11

Les hépatites chroniques traitées par immunothérapie, par le Dr Laurent Hervieux ......... 16

Le dosage des anticorps, par le Dr Laurent Hervieux ....................................... 21

Les isothérapiques, par le Dr Laurent Hervieux .... 22

La myofaciite à macrophages, par Patricia Baslé et Suzette Pirès ......................... 23

Les effets secondaires du vaccin contre l’hépatite B, entretien avec le Dr Marc Girard, par Sylvie Simon ....................................................... 26

Vaccination contre la méningite C, par Michel Georget ................................................... 30

Les vaccinations menacent-elles notre équilibre biologique interne ? par Jean-Marie Mora ............................................... 33

La vaccination antitétanique, par le Dr Jean Méric ................................................. 34

Le vaccin au royaume d’Ubu, par Sylvie Simon ....................................................... 36

Da Vaccini code, Jean-Pierre Joseph ..................... 39

Vaccin et droit, par Me Thierry Fenoy ..................... 43

Calendrier des vaccinations, du BEH ..................... 46

Les associations ....................................................... 47

Territoire sacréPrendre soin de sa santé, respecter celle des autres et pré-server l’environnement. Comprendre le processus des vaccinations pour choisir de bien se vacciner, avec toutes les garanties de succès. En récolter les bénéfices et en assumer les risques. Appliquer le principe de précaution. Connaître les contre-indications spécifiques à chacun. En un mot, assumer ses responsabilités en matière de vacci-nation pour soi, sa famille, la société, ici et maintenant, mais aussi partout et pour les générations futures. La terre et l’être humain sont des territoires sacrés. Nul n’a le droit d’y entrer sans y être invité.Ce guide alternatif des vaccinations a été réalisé à partir de ces idées et avec les auteurs qui vous sont familiers. Vous les rencontrez dans vos associations, leurs cabinets de consultation, les congrès, les conférences et les ras-semblements alternatifs. Ils représentent l’autre médecine, respectueuse de votre intégrité. Ils sont les acteurs de cette médecine moderne privilégiant les traitements de fond, de terrain, individualisés, sans médicaments toxiques. La vaccination est un acte médical personnalisé. Les vaccinations de masse sont dangereuses. Mais, vacciner l’ensemble des populations contre toutes les maladies représente un énorme marché, pratiquement inépuisable, source de profits financiers considérables pour les action-naires des multinationales du médicament. Aujourd’hui, les marchés boursiers gouvernent le monde. Le matraquage publicitaire des marchands de vaccins et la propagande officielle s’acharnent à nous faire croire que la vaccination est la solution miracle pour rester en bonne santé. Face à cette publicité unilatérale, il est essentiel que chacun ait accès à des informations différentes. Ce guide alter-natif pour les vaccinations est réalisé afin que vous soyez informé pour choisir en toute connaissance de cause.

Pierre JEAN

é d i t o r i a l

4 Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Histoire

Vaccins, virus et microbesIl est aujourd’hui reconnu que Pasteur fut un faussaire. Béchamp, Tissot et d’autres l’avaient en leur temps dénoncé. Leurs expériences irréfutables ont montré que l’approche de Pasteur concernant les microbes était fausse, lui-même l’ayant reconnu sur son lit de mort !

Comment expliquer l’absence de criti-ques depuis cent ans ? La communauté scientifique, une fois de plus, s’est satisfaite de vues à court terme : la disparition du microbe ou du virus et l’apparente éradication de la maladie.Si l’on peut faire apparaître tel microbe ou tel virus en fonction de la composi-tion du milieu de culture, il faut bien admettre qu’il était déjà présent dans les cellules et que seule la nature du terrain lui permettait ou non de se manifester. Louis Pasteur l’avait d’ailleurs lui-même prouvé dans une communication à l’Aca-démie des siences. Il a démontré le rôle du stress sur le résultat de l’inoculation du bacille du charbon en présentant deux poules inoculées. Seule est morte celle qui avait été soumise à une exposition au froid avant l’injection.Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps pour avoir accès à ces infor-mations ? Pourquoi le point de vue d’un savant comme Antoine Béchamp n’est-il pas enseigné dans les facultés ? Cela permettrait à des chercheurs de vérifier la véracité de ses travaux. Ainsi le scandale des vaccinations – erreur médicale s’il en est – ne serait pas per-pétué. Or il se poursuit à cause d’un matraquage médiatique, de manipu-lations et de publicité abusive, afin de préserver les énormes intérêts finan-ciers liés aux vaccinations massives. Ces dernières contribuent au déficit majeur de la Sécurité sociale.Aujourd’hui, il est temps de mettre un terme à ces mensonges. La nouvelle médecine, celle de l’information, nous permet une approche de la maladie totalement différente. Elle nous fait considérer les vaccinations comme l’une des plus grandes erreurs de notre temps, le vestige médiéval d’une approche antiscientifique, qui refuse de prendre en compte le “terrain”. Et pourtant, que n’a-t-on rabâché : “Le microbe n’est rien, le terrain est tout !”Le terrain est caractérisé, parmi d’autres spécificités, par le taux vibratoire de nos cellules et de nos organes.

La physique nous apprend qu’à une vibration correspond toujours une forme, et vice versa. C’est ainsi qu’un terrain affaibli laisse émerger des constituants qui, normalement, ne se manifestent pas. Les préten-dus “agresseurs” : microbes, virus et autres prions ne sont rien d’autre que des constituants cellulaires. Ce sont donc des produits endogènes et non des “agresseurs venus d’ailleurs”. Il est alors aberrant de vouloir immuni-ser un organisme contre ses propres constituants ! En procédant ainsi, on change la nature du terrain, donc la vibration, et le virus ou microbe ne se manifeste plus. La conséquence en est qu’une autre pathologie aura des chances de faire son apparition ; personne, ou presque, ne songera à la relier à cet acte barbare et contre nature qui consiste à intro-duire dans l’organisme : • Une infâme mixture à base de cel-lules immortelles (cancéreuses), de sérum de veau fœtal (vive les prions). • Le fameux adjuvant de Freund, puis-sant oxydant sans lequel il n’y aurait pas “d’immunisation”, et pour cause !On prétend éradiquer des maladies alors que l’on en fait émerger de nouvelles, celles-ci pires encore, en refusant – par méconnaissance des mécanismes du vivant – de reconnaître les conséquences néfastes du déplace-ment du terrain.Dès lors, comment s’étonner de la mon-tée en flèche des maladies nosocomiales (contractées dans les hôpitaux) ? A l’ère de l’asepsie, recherchée à grands frais dans ces établissements, le combat est perdu d’avance, comme tous ceux de la médecine issue de l’expérimenta-tion animale, d’ailleurs, puisque c’est seulement le taux vibratoire cellulaire qui permet – ou non – l’émergence des fameux “agresseurs”.L’état de délabrement de certains mala-des, ajouté à l’agression des traitements médicaux, permet de comprendre le surgissement de ces pathologies. Et ce

ne sont pas les techniques de stérili-sation de plus en plus sophistiquées, coûteuses et agressives, qui permet-tront d’enrayer ce fléau.Où trouve-t-on des bacilles chez les individus sains ? Partout où des cellu-les meurent, libérant leurs constituants, sur la peau, dans les cavités naturel-les, un maximum se retrouvant dans l’intestin, car il est le lieu d’aboutis-sement d’un processus de destruction du bol alimentaire. Evidemment, ces bacilles ne sont pas pathogènes. Ils ne sont que les témoins d’un proces-sus vital nommé catabolisme. Partout où des cellules meurent – lors d’une injection par exemple – elles libèrent ces fameux “agresseurs” que certains s’obstinent à rendre responsables des maladies, alors qu’ils n’en sont que les témoins.Il est nécessaire que le public ait une approche rigoureuse des données du problème afin d’autoriser ceux qui voudront se donner la peine de réflé-chir à réclamer la juste liberté d’un choix pour eux-mêmes pour ne pas subir des agressions obligatoires, sou-tenues et perpétuées par l’inqualifiable comportement des “experts” dont l’information archaïque signe l’ina-daptation à l’évolution des sciences.La motivation n’est plus, loin s’en faut, la santé des peuples, mais la rentabilité et la fortune des laboratoires pharma-ceutiques.La vaccination reste l’un des plus grands scandales à venir, source de nombreux procès qui devraient per-mettre aux victimes la reconnaissance de leurs souffrances, causées par ceux qui avaient pour mission de les proté-ger et parmi lesquels, nous l’espérons, il n’y aura plus de “responsables mais pas coupables” !

Jacqueline BOUSQUET

Jacqueline Bousquet, Dr ès-sciences biologie-biophysique, chercheur honoraire au CNRS, est l’auteur avec Sylvie Simon du Réveil de la conscience.

5Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Information santé

Dès que l’enfant paraît, de mauvaises fées se penchent sur son berceau pour inscrire au trèfonds de son cerveau la malédiction pasteurienne “Le microbe t’assaillira et malade tu seras.” Pire, ces mauvaises fées poursuivent les parents et martèlent dans leur tête, déjà si troublée par la venue du bébé, des mots que l’écho répète à l’infini “Vaccination égal protection”. L’enfant grandit petit à petit et à chaque dent qui naît, à chaque pas chancelant réalisé, à chaque mot babillé, les mauvaises fées virevoltent pour rappeler, baguette levée, la règle qu’il ne faut pas enfrein-dre : “Vaccination ou sanction”.Difficile dans ce contexte de garder la tête froide. Un petit être sans défense, plein de potentiel, porteur de tous les espoirs, dans lequel les parents ont mis tous leurs rêves, pourra-t-il sur-vivre sans vaccinations ? C’est alors que surgissent des visions d’horreurs où se mêlent dans un fondu enchaîné, les flashes de la télé, les oiseaux de mauvais augure qui font la pluie et le beau temps dans les médias, les paro-les suaves des conseillers en affaires familiales, les invectives du médecin traitant, et tout s’embrouille, l’enfant pleure, saigne, se tord, vomit, devient blême. “Au secours, mon enfant est en danger”, s’écrit la maman affolée et toute bouleversée. Elle téléphone au docteur, qui aussitôt la rassure: “Passez demain à mon cabinet !” Ouf ! la maman se rassérène et se libère de ses angois-ses en les confiant au papa qui vient de rentrer de son travail, la tête pleine

de soucis. Tous deux s’accusent de négligence : “Il faut le vacciner tout de suite, parce que si jamais…”Mais, les mauvaises fées ne disparais-sent pas après le premier acte, elles reviennent : “Et les rappels !”, cla-ment-elles. Les parents consultent le calendrier vaccinal, fixé au frigo par un magnet. “Mon Dieu, on a laissé passer la date, va falloir tout recommencer!” L’angoisse resurgit et les visions d’horreurs se multiplient : le bisou de la cousine, le bac à sable du parc, la baignade avec les petits camarades, le genou écorché, la chute de vélo, tout peut devenir un drame. Alors, vite, on prend rendez-vous chez monsieur X, le sauveur à la seringue.Et ainsi de suite, tout au long de la vie, la peur nous conduit.Mais elle nous conduit où ?Elle nous conduit là où les autres veu-lent nous mener.Un bon conseil, laissez la peur entre les mains de ceux qui la manipulent et redressez la tête. Les manipulateurs cesseront, alors, de l’utiliser.

La nature ne connaît pas d’inventions sans nécessitéVous avez mis la peur au vestiaire et vous allez bien dormir. Maintenant, regardons les choses en face. Vous êtes une maman comblée et un papa comblé ; bébé profite, s’épanouit, vous sourit, découvre émerveillé ce qui l’entoure ; il dort comme un chat après la tétée ; le prodige d’une vie en devenir est sous vos yeux. Oui,

c’est bien un prodige. Une si petite chose capable de continuer sa progres-sion jusqu’à atteindre 1,80 mètre et 90 kilos simplement en mangeant et en respirant ! Quelle extraordinaire per-formance ! En plus, même si mamy a remarqué qu’il ressemblait beaucoup à papy, il est unique, car, comme l’a dit Tchekhov, qui aurait été un farouche opposant au clonage : “L’état normal d’un homme est d’être original.”Reconnaissons que la nature seule, ou le “Grand Créateur”, ou bien “l’intel-ligence universelle”, donnez-lui le nom que vous voudrez, a conçu une merveille. Croyez-vous que ce “Grand Créateur” se serait dit tout à coup, à la fin du XVIIIe siècle : “Zut, j’ai oublié les vaccinations !” ? D’ailleurs, comme l’a dit très justement Léonard de Vinci : “La nature ne connaît pas d’inventions sans nécessité.”

Le bébé sait se protéger des agressions extérieures grâce tout d’abord à des défenses naturellesComment ce prodige est-il possible ? Grâce à trois compères inséparables : le système nerveux, le système endo-crinien et le système immunitaire. Ils s’épaulent, communiquent entre eux et surveillent tout ce qui se passe dans le corps. Systèmes d’alerte, de contrôle, d’échanges. Eh bien, parlons-en.• Le système nerveux n’est pas com-plètement fonctionnel au début de la vie. Ce n’est que lorsqu’il est recouvert d’un tissu nourricier et protecteur (la myéline) qu’il devient opérationnel

La vie sans

vaccins

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Information santé

et que ses cellules et leurs multiples connexions peuvent fonctionner. Or la myéline ne recouvre l’ensemble des axes nerveux qu’à la fin de l’adoles-cence, après la puberté. Avant cela le système nerveux n’a qu’un rôle passif : comme une mémoire, il emmagasine toutes les expériences vécues et les émotions. Une fois solidifié, le sys-tème nerveux prend les commandes de l’organisme et contrôle tout grâce à la rapidité de son système d’infor-mation.• Le système endocrinien (on dit aussi hormonal ou glandulaire) prépare l’ac-tion du système nerveux. Il gère tous les phénomènes généraux du corps et agit sur tous les organes en distribuant des hormones dans le sang. Il déter-mine, par conséquent, l’individu dans sa spécificité. Il est prépondérant dans l’enfance. A l’âge adulte, il est arrivé à maturité et sera performant pour aider le système nerveux à prendre les commandes de l’activité de l’in-dividu. Ensuite, il va progressivement s’éteindre jusqu’à disparaître avec le grand âge.• Le système immunitaire est imma-ture à la naissance. Il va avoir son apogée puis fonctionner au meilleur de sa forme pour enfin décliner légère-ment en fin de vie. Chez le nouveau-né, il est peu élaboré mais essentiel. Il sera fortifié par l’allaitement maternel. Le bébé sait se protéger des agressions

extérieures grâce tout d’abord aux défenses naturelles que sont la peau (les agents infectieux ne peuvent la traverser), les muqueuses (plus fines que la peau et qui ont un rôle d’ab-sorption), les sécrétions, notamment de la sphère respiratoire (qui consti-tuent une barrière à la pénétration des germes ; on constate l’augmentation des mucosités lors d’un phénomène inflammatoire, rhume, rhino…), la motricité intestinale (qui est accélé-rée en présence de certaines toxines microbiennes pour limiter leur contact avec la paroi intestinale, les coliques et la diarrhée contribuent à l’élimination de ces toxines) et la flore bactérienne (constituée de germes qui sont des hôtes pacifiques et utiles à la vie de l’organisme, essentiels dans la sphère intestinale et gynécologique ; il faut savoir qu’il existe 100 000 milliards de germes pour 10 000 milliards de cellules dans un même organisme, soit 10 fois moins de cellules que de germes).A la naissance, l’enfant n’a qu’une immunité naturelle. Au fur et à mesure qu’il est confronté à son envi-ronnement, il fait connaissance avec des éléments extérieurs pas toujours bien intentionnés. C’est alors qu’il construit progressivement un sys-tème de défense plus élaboré et plus personnel comportant une mémoire, c’est l’immunité spécifique. Celle-ci

est associée à l’intervention d’une carte d’identité biologique individuel-le appelée HLA (Human Leucocyte Antigen) sous la commande du code génétique. On comprend bien que c’est dans la confrontation nécessaire avec son environnement que s’élabore l’immunité spécifique et donc l’iden-tité immunitaire de l’enfant, mais cela se fait grâce à l’intervention préalable de l’immunité naturelle. Le respect de cette hiérarchie naturelle est indis-pensable à la construction d’un “moi immunitaire” fort. Autrement dit, sans immunité naturelle, il ne pourrait pas élaborer une immunité spécifique. L’enfant n’est capable de distinguer le “soi” de ce qui est différent du “soi” (appelé aussi “non-soi”) qu’à travers un apprentissage sous la protection de son immunité naturelle. Si l’on respecte cet apprentissage dans son déroulement normal, la qualité des acquisitions et l’efficacité du système immunitaire peuvent être garanties.

Le système immunitaire se perfectionne sans cesse au cours de la vieVous avez compris que votre enfant sait se défendre dès qu’il naît. Il faut voir maintenant les différentes étapes qui marquent la consolidation de ses défenses.Les trois premières semaines de la vie sont une mise en marche de tous les éléments vitaux dont dispose le bébé. Il est protégé (normalement) par les anticorps que sa mère lui a transmis. Ces anticorps peuvent perdurer, dans son organisme, plusieurs semaines. On considère qu’il commence à fabri-quer vraiment les siens vers l’âge de 6 semaines. Les liens entre la mère et l’enfant sont très forts durant cette période.De six mois à 2 ans, à part les pous-sées dentaires bien désagréables, c’est une période de calme sur le plan infec-tieux. Les glandes surrénales confèrent robustesse et vigueur au bébé. Si des infections sévères se produisent, cela témoigne d’une faiblesse structurelle de l’organisme.Entre 2 ans et 7 ans, c’est là un moment essentiel dans l’acquisition de l’identité. En effet, l’enfant passe du stade de bébé indifférencié à celui de petit garçon ou petite fille, ceci

7Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

sous l’effet de la glande thyroïdienne, glande de l’émotion et de la sensibi-lité. L’enfant est extrêmement réactif et présente de fortes poussées de fièvre dues aux sécrétions thyroïdiennes qui activent les combustions dans tous les tissus. La fièvre est un mécanisme de nettoyage et d’élimination qu’il faut respecter. La fièvre tue les bactéries et elle nettoie, en les brûlant, les déchets qui menacent l’organisme d’encrasse-ment. Elle accroît le débit des liquides physiologiques, en parti-culier dans le foie, organe essentiel de détoxification. Vous le savez bien, c’est la période des maladies infantiles qui rendent les enfants rouges, boutonneux, enflés fati-gués et plaintifs. Mais quand ils en ont triomphé, ils ont mûri, grandi, gagné en conscience. Il s’agit de maladies qui ne sont que des réactions de défense utiles, qui indiquent une immunité combat-tante, contrairement aux maladies de dégénérescence (cancer, sida, etc.) qui indiquent que le système immunitaire est inopérant. On peut expliquer la per-manence de ces “mues douloureuses”, qui marquent un passage obligé, par le fait que nous avons gardé en mémoire dans nos gènes toute l’histoire de l’hu-manité écrite au cours de millénaires. En quelques jours, resurgissent les sou-bresauts qu’ont connus nos lointains ancêtres et qui ont marqué l’espèce de façon indélébile. Les maladies infanti-les sont une résurgence de ce passé et elles sont nécessaires à la maturation de notre “moi”.De 7 ans à la puberté, le système immunitaire termine son installation. Cette période est sous le contrôle de l’hypophyse, la glande qui produit les hormones de croissance. Parallèlement, le thymus, glande qui fabrique les cellules du système immunitaire (les lymphocytes T, T comme thymus) et qui a commencé à décroître dès l’âge de 2 ans, va se mettre en retrait après 6 ans, pour se retirer définitivement quand la glande génitale entre en acti-vité et achève de préparer l’individu à son statut d’adulte. L’identité immu-nitaire est alors considérée comme acquise. Quelle belle mécanique ! Immature à la naissance, le système immunitaire se perfectionne sans cesse au cours de la vie en synchronisation avec l’élaboration de la personnalité de l’individu. Et c’est grâce à ses capaci-

Information santé

tés d’adaptation, pour toujours assurer l’identité de l’être, que notre espèce a pu survivre aux innombrables agents pathogènes et à leurs mutations.Les événements de l’existence forgent le caractère, disaient nos grands-pères, et ils avaient raison. Il faut se heur-ter à la réalité et faire fonctionner les capacités de lutte de notre système de défense. Autrement dit, il faut rencontrer les germes pour être plus fort. Cela ne veut pas dire qu’il faut maintenir autour de soi des bouillons de culture microbienne et vivre dans la crasse, par exemple. L’hygiène est la règle d’or de la santé. Non, il faut tout simplement laisser œuvrer le système immunitaire et ne pas l’entraver ni le perturber. Il fera son office et combat-tra la maladie mieux que quiconque. Certes, il faudra parfois l’aider, si la charge pathogène est trop forte ou si les agressions extérieures se conju-guent (stress, fatigue, émotions…), mais avec sagesse et bon sens.Dans ce tableau, pas de place pour la peur ni l’angoisse, génératrices de maladies. La confiance dans nos forces est notre assurance sur le chemin de la santé. “Toutes les fleurs de l’avenir sont dans les semences d’aujourd’hui”, dit un proverbe chinois. L’enfant doit vivre sa vie d’enfant, à son rythme, l’adolescent doit passer sa crise, pour que l’être humain devienne vraiment un adulte. Et ce n’est pas être “ringard” que de dire cela. Ne craignez pas les éventuels ricanements des mauvaises fées.

Pourquoi les hommes s’évertuent à dérégler une machine aussi performante que le corps humain ?Que constate-t-on ? Un paradoxe : la santé dans le monde tend à se dégrader, alors même que la connaissance et les techniques progressent. Il serait temps de se demander pourquoi. Pourquoi les autorités n’approuvent que des solutions qui mettent en danger l’être humain ? Pourquoi les hommes s’éver-tuent à dérégler une machine aussi performante que le corps humain ? “C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas”, se lamentait Victor Hugo.Toutes les grandes épidémies du passé, dont les vaccinalistes agitent le spectre à tout bout de champ, sont nées dans un contexte de stress, de bouleversements écologiques et d’accumulation de mias-mes. Seules les mesures d’isolement, de soins aux malades, et d’hygiène générale ainsi que l’amélioration des conditions de vie ont permis leur dis-parition. On peut y ajouter les remèdes issus d’une meilleure connaissance du fonctionnement du corps humain. En aucun cas, les vaccinations de masse n’ont eu raison de ces épidémies.A ceux qui vous disent qu’on a éradiqué des tas de maladies grâce à la vaccina-tion, demandez : “Lesquelles ?”. Aux mêmes qui disent qu’on sauve des vies en vaccinant, demandez : “Sauvées de quoi ?”. La mort n’est pas l’aboutisse-ment d’une maladie infantile. Quant aux autres maladies contre lesquelles

8 Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Information santé

on vaccine, les moyens prophylacti-ques et curatifs existent et c’est sur ces moyens que doivent porter les efforts tant financiers qu’humains.

Qu’ont apporté les vaccinations au monde moderne ?Globalement et en toute objectivité, le bilan est vraiment désastreux. Les “bienfaits” des vaccinations ? Les voici :

1. Les désordres immunitairesLes vaccinations empêchent le système immunitaire de fonctionner normale-ment. Celui-ci, surchargé, finit par faire n’importe quoi ne comprenant plus les messages qu’il reçoit. Il peut notamment fonctionner à l’envers et générer des maladies auto-immunes, maladies qui étaient extrêmement rares avant l’ère de la vaccination. Leur augmentation, aujourd’hui, est considérable.On substitue à notre système de défense des artifices et une pseudo-protection moins efficace et non durable (il faut faire des rappels). On oblige l’enfant à faire plusieurs maladies à la fois (avec les vaccins multiples) alors que naturellement le corps ne fait jamais plusieurs maladies en même temps.

2. Les maladies virales et les maladies chroniquesLes vaccinations nous aident à chan-ger de maladie. Les vaccins à virus (variole, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite A et B, fièvre jaune, rage, varicelle, polio, grippe) nous ont entraînés vers l’émergence de mala-dies virales aujourd’hui innombrables alors qu’auparavant les maladies bac-tériennes prédominaient. Celles-ci étaient plus spectaculaires (forte fiè-vre, éruption, etc.) mais on en sortait vainqueur la plupart du temps, à moins d’une vulnérabilité particulière. Les maladies virales sont très difficiles à soigner et prennent des formes sour-noises difficiles à diagnostiquer. Elles accentuent la dégradation du terrain.Le plus grave, c’est l’installation dans les populations de maladies chroniques dégénératives de pronos-tic grave (sida, cancer…) à cause du pouvoir transformant des virus vacci-naux et de l’effondrement du système immunitaire.

3. Les maladies génétiquesLes virus vaccinaux, en pénétrant dans le génome des cellules, peuvent engen-drer des altérations chromosomiques ou d’autres effets plus subtils qui peu-vent être hérités par les générations suivantes. Selon la loi de l’entropie, plus on agit dans l’Ordre, plus on crée le Désordre. Ainsi, les petits-enfants sont susceptibles d’hériter de leurs grands-parents une maladie dite “génétique”, appelée ainsi parce qu’on ne sait pas expliquer son origine. Aujourd’hui, une soixantaine de maladies “orphelines” sont répertoriées, et la liste s’allongera. Les atteintes des vaccinations sont bien loin de se limiter à celles qui se pro-duisent dans les heures et les jours qui suivent l’inoculation. Il faut se préoc-cuper des effets sur le long terme, qui sont hélas, comme on le voit, souvent irréversibles.

4. La dégradation des fonctions du cerveauLa plupart des virus ont une affinité pour le système nerveux et vont s’y loger directement, à l’abri des anti-corps. Et c’est là qu’ils font le plus de dégâts (encéphalite, méningite, atteinte de la myéline, tumeur…). Les bactéries et les toxines, qui sont infec-tées brutalement dans l’organisme, ne sont pas en reste; elles suivent le même tracé. La vaccination crée un état de choc entraînant irrémédiablement des lésions et des altérations cognitives

ainsi que des troubles caractériels dont la société entière paie les conséquen-ces. Combien d’enfants handicapés après vaccination se retrouvent en institution ? Combien de familles sont détruites par le handicap d’un ou de plusieurs enfants ? Une chape de plomb recouvre ce problème et c’est la loi du silence qui règne.

5. La facilitation du franchissement de la barrière des espècesLes vaccins actuels, en particulier les vaccins recombinants, qui sont des chi-mères, agissent comme des OGM et représentent un danger nouveau pour l’humanité. En mariant de l’ADN ani-mal à de l’ADN humain ou à de l’ADN végétal, puis en l’introduisant dans le corps, nous brisons les protections natu-relles qui ont toujours empêché que les espèces ne se croisent et ne produisent des monstres ; la nature ne le tolère pas. Depuis le premier vaccin (anti-variolique), des cellules animales ont été introduites dans le corps humain, créant une passerelle entre l’homme et l’animal. Certes, des micro-organis-mes cohabitent chez plusieurs espèces et peuvent parfois provoquer des zoo-noses (maladies transmises de l’animal à l’homme). Mais avec les vaccina-tions, ce n’est pas le même processus : l’homme “s’animalise” et brouille son identité. Problème suffisamment inquiétant pour que l’Académie des sciences et l’Académie de médecine se

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Information santé

soient penchées sur le lien entre mala-dies humaines et maladies animales à l’Institut de France en juin 2004.

6. La fausse sécuritéEn laissant croire que “vaccination égal protection”, que “se vacciner, c’est éviter la maladie” (publicité pour le vaccin antihépatite B), les gens pensent qu’avec cette combinaison de protection ils peuvent tout faire. La vaccination leur enlève la notion de responsabilité et les pousse vers des conduites à risque. On aboutit exac-tement à l’inverse de ce que devrait être une vraie prévention. Résultat, les maladies sexuellement transmissibles sont en expansion avec réapparition de la syphilis. Et ce n’est qu’un exemple.L’homme moderne ne se rend pas compte du chantage : croire à la vaccination, sinon c’est l’enfer. La vaccination balaie la peur et installe la foi, voire le fanatisme dans ses formes extrêmes. Pourtant, il ne s’agit pas de religion, mais de médecine. On abou-tit exactement à l’inverse de ce que devrait être une vraie science. Résultat, on continue à nier les pathologies consécutives au vaccin contre l’hépa-tite B, pourtant patentes, parce que l’on est dans la croyance. Et ce n’est qu’un exemple.N’est-ce pas l’OMS elle-même qui a parlé d’une “confiance exagérée dans le BCG”… ? (cf. Le DOTS, éd. ALIS)

7. La dépendanceLa vaccinologie est la plus extra-ordinaire machine à conditionner les individus. Nous sommes devenus com-plètement dépendants d’un système basé sur l’acceptation des drogues. Notre corps a été “obligé” de recevoir des injections répétées de produits “non naturels” et il est devenu per-missif à tout. Des cellules animales, des métaux lourds, des toxiques avé-rés, de l’ADN trafiqué, etc., tout ce qui se trouve dans un vaccin ouvre la porte à l’acceptation des autres “cock-tails nocifs”. Le chemin est tracé vers l’addiction aux drogues douces ou dures, à la “mal-bouffe”, aux OGM, à l’air vicié, à l’abrutissement télévi-suel, au dopage sportif, et j’en passe. Vous pensez qu’il n’y a pas de lien ? Réfléchissez et vous verrez que les vaccinations façonnent un être humain malléable, soumis et vulnérable et, par conséquent, en demande constante d’aide, même pour des petits bobos ou chagrins, donc prêt à tout. Même si d’autres éléments sont en jeu dans ce processus, les vaccinations sont le facteur le plus sournoisement des-tructeur.

8. La désinformationDepuis Pasteur, le mensonge a fait son entrée officielle en science. Il n’y a pas de domaine où le mensonge soit plus flagrant qu’en vaccinologie. Le jour où Pasteur a approuvé l’imposture de son complice Brouardel (cf. Courrier d’ALIS, n° 40, p. 34), nous avons été embarqués dans un système de superche-rie, de faux-semblants, de tromperie, de fraude, d’improbité sans nous en rendre compte. Et cela dure depuis plus d’un siè-cle. Tous les acteurs du scénario vaccinal sont englués dans la désinformation, dont ils sont eux-mêmes victimes, tout autant que le public, qu’ils maintiennent volontairement dans l’ignorance. Nier les accidents vaccinaux, ne publier que ce qui est favorable aux vaccinations, biaiser les résultats des études, être juge et partie dans les questions litigieuses, falsifier les rapports d’expertise, faire du chantage pour que règne la loi du silence, tel est le tableau que l’on peut dresser en ce début de siècle lorsque l’on évoque le domaine de la vaccination. Avouez que cela fait tache sur la haute idée que l’on se faisait de la science !

Vivre sans vaccinations ? Vous avez maintenant, je suppose, une réponse personnelle à cette question. Tout est dans notre corps et dans notre cer-veau. Face à l’angoisse permanente dans laquelle nous plonge la médecine d’aujourd’hui, ayez un sursaut salutai-re, retrouvez votre conscience et faites usage de votre bon sens. Ce n’est pas difficile. Ne vous nourrissez pas de catastrophisme, ceux que manient cette arme de pouvoir s’amusent de vous voir trembler. Ne leur donnez pas ce plaisir. Affichez votre belle confiance dans la vie. C’est dans les périodes qui paraissent ténébreuses qu’il faut, au contraire, montrer sa vitalité, en réalisant qu’on a eu peur pour rien, qu’on a cru à des sornettes. Bien sûr, vivre c’est prendre des risques, mais que l’on choisit et qui composent notre destin. La “science”, par contre, nous offre une panoplie de dangers bien plus redoutables. Devons-nous les choisir sans réfléchir ?

Françoise JOËT, présidente de l’association ALIS

Association Liberté Information Santé19, rue de l’Argentière, 63200 Riom.Tél.-fax : 04 73 63 02 21.Email : <[email protected]>

ALIS est une association loi de 1901.ALIS réclame la liberté de choix en matière de vaccinations.ALIS organise des conférences et diffuse de l’information.ALIS édite une revue trimestrielle Le Courrier d’ALIS.

Bibliographie :L’Enfant autrement, sous la direction du Dr Louis D’Aste, éd. Du Graal, 1995.Médecine anthroposophique, Dr Victor Bott, éd Triades, 1987.La Rançon des vaccinations, Simone Delarue, 1988, Ligue nationale pour la liberté des vac-cinations.Le DOTS, éd. ALIS, 2001.Live Viral Vaccines, Pr Richard DeLong, 1996, Carlton Press, New York.Maggiorenne e vaccinato o diritto alla vita ?, Giorgio Tremante, éd. Macro edizioni, 2001.Des enfants sains même sans médecin, Dr Ro-bert Mendelsohn, éd. Soleil, 1989.Les Vérités indésirables. Comment on falsifie l’histoire - le cas Pasteur”, Dr Philippe De-court, Archives Claude-Bernard, 1989.

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Prévention

Prévention activeFace à cette maladie, les médecins généralistes sont confrontés à trois types de situations : la prévention de l’hépatite B, la vaccination contre l’hépatite B et la contamination par le virus. Le Dr Christian Charon nous fait partager son expérience du terrain.

La prévention active mobilise l’indivi-du de façon volontaire. Elle consiste à faire prendre conscience à chacun qu’il est responsable de sa santé, qu’il peut gérer son capital santé. Cela débouche sur une modification de l’hygiène de vie, de l’alimentation, de la pensée, et la pratique régulière d’une acti-vité saine, pour se forger un terrain suffisamment fort pour résister aux infections virales.Avec la possibilité de contamination par voie sexuelle ou sanguine, les moyens de prévention les plus logi-ques sont d’éviter tout contact entre du sang potentiellement contaminé et des muqueuses sans précautions préa-lables, d’utiliser des préservatifs avec le partenaire dont on ne connaît pas le résultat des sérodiagnostics.Le vaccin est-il de la prévention ? C’est un acte médical fait pour stimu-ler les défenses de l’organisme, évitant ainsi que le virus ne prenne racine dans l’organisme. Le vaccin est donc un médicament. Comme pour toute pres-cription médicale, le médecin devra s’assurer de l’innocuité de sa pres-cription pour la personne concernée, à court et à plus long terme.La vaccination contre l’hépatite B des nourrissons, qui a priori n’ont pas de relations sexuelles et avec qui l’on prend les précautions d’usage lors de contacts sanguins, semble un comble. Pourquoi vacciner un enfant dont le système immunitaire n’est pas encore mature ?Un grand doute persiste quant à la non-iatrogénicité de ce vaccin malgré toutes les annonces qui se veulent rassurantes de la part du milieu officiel. Dans le doute, il est préférable de s’abstenir.

La vaccinationAprès la vaccination, il faudra d’abord renforcer le terrain, soulager le système immunitaire. Pour plus de la moitié, il stationne au niveau du tube digestif et du foie. Il est donc important de bien sui-vre les conseils d’hygiène alimentaire, de cure, de régime de désintoxication (régime Seignalet, monodiète, régime cellulosique, jeûne).Souvent, la pollution de notre organis-me est due à notre alimentation : aux cultures industrielles (pesticides, insec-ticides), au stockage (fongicides), à sa transformation (cuisson et molécules de Maillard, colorants, conservateurs, agents de sapidité), au choix d’ali-ments indigestes pour certains d’entre nous (le lait pour les adultes dépourvus de lactase, par exemple). Il faudra connaître et bien comprendre l’importance des associations alimen-taires qui peuvent être à l’origine de fermentation et de putréfaction, entraî-nant une inflammation de l’intestin. Il devient alors poreux et laisse entrer les toxines jusqu’au foie. Cette surcharge de travail ne facilite pas celui du sys-tème immunitaire.Le médecin pourra aider ces vaccinés à se désintoxiquer à l’aide de plantes drainantes en phytothérapie ou en homéopathie, puis proposer une théra-pie séquentielle à l’aide d’isothérapie de vaccin (souvent assez performante chez les enfants).

Soigner l’hépatite BPour apprécier l’état du système immunitaire, un bilan initial est indispensable : avec un profil protéi-que, un typage lymphocytaire et une sérologie, en particulier de l’acide

nucléique viral circulant qui apprécie l’activité virale.Le médecin insistera sur une alimenta-tion de détoxication rigoureuse, prescrira des plantes hépatorégénéra-trices (Desmodium, chardon-marie), des plantes antivirales (Ravensara aromatica, Rouge nopal), de l’homéo-pathie (Phosphorus) et des stimulants immunitaires (le shii-ta-ké et la vitami-ne C à bonne dose). L’enzymothérapie, en facilitant la digestion, diminuera les fermentations et soulagera le travail du foie. L’utilisation des probiotiques semble indispensable. Le réensemen-cement de la flore intestinale renforce la première barrière de l’intestin. La muqueuse intestinale (seconde bar-rière) sépare le monde extérieur, le bol alimentaire, de notre monde intérieur le plus intime, notre sang. Son étanchéité est indispensable. Elle sera fonction de la qualité des membranes cellulaires. La nutrithérapie – en particulier certains acides gras essentiels – aura là un inté-rêt certain. Veiller également à ce que l’organisme élimine bien ses déchets (selles régulières, pH urinaire neutre).Puis on pourra utiliser différents outils de modulations immunitaires : autovaccins intestinaux par voie orale et intradermique ; immunothérapie infinitésimale en perlinguale ; l’ozono-thérapie par voie sanguine (la grande autohémothérapie par voie veineuse se fait en quinze minutes au cabinet avec l’ozone, un puissant antiviral).

Dr Christian CHARON,vice-président de l’A2N

Association nationale des naturothéra-peutes (A2N), 79, rue de Tocqueville, 75017 Paris.

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La rage d’identifier“Qui veut noyer son chien...”

Un exemple édifiant de manipulation de l’information. Coïncidence ?Au moment où l’Etat inféodé aux multinationales s’apprête à imposer une mesure injuste et arbitraire : l’identification électronique de tous les animaux de compagnie, miracle ! un cas de rage surgit à point nommé pour amplifier la peur et inciter les braves gens à accepter sans protester cet intolérable abus de pouvoir dès lors “justifié” par les circonstances.

Décidément, pour Big Brother vacci-naliste et mondialiste, le “hasard” fait toujours bien les choses !

Dangereux vagabondageLe présent article fait suite à celui publié dans Votre santé n° 61 d’octobre 2004, et intitulé “Nos chiens et leurs puces”. J’y dénonçais les conséquen-ces inéluctables, en termes d’aliénation et d’atteinte grave à nos libertés individuelles, de la généralisation pro-grammée du marquage électronique de tous les êtres vivants à l’échelon mondial, les animaux d’abord, les humains ensuite.J’avais terminé cet article avant l’ap-parition tout à fait improbable et pour tout dire inespérée, dans le sud-ouest de la France et en pleine transhumance estivale, d’une chienne errante et enra-gée, évidemment non vaccinée et non identifiée, en provenance d’un pays musulman non indemne de rage.A partir de là, et comme à son habi-tude de veulerie vorace, la presse étatique, empiffrée de discours (pseudo)scientifiques et d’images ter-

rifiantes, va se déchaîner pour amplifier le scoop et faire grimper l’audimat, avec le message subliminal suivant : tout être vivant pris en flagrant délit de vagabondage, non vacciné et dépourvu d’une micropuce électronique implan-tée sous la peau est potentiellement dangereux pour la santé publique.

L’Ange et le DémonOn ne pouvait pas mieux tomber ! La rage est LA maladie “pasteurienne” par excellence, la plus apte à redorer le blason de notre vieux héros national, à relancer les campagnes de vaccinations et à faire avaler la pilule très amère de l’identifi-cation électronique généralisée.Mais pourquoi la rage ?D’une part, il s’agit d’une maladie aux manifestations particulièrement terrifiantes, d’autre part, elle reste pour beaucoup de naïfs trompés par les mensonges officiels la grande victoire de Pasteur contre la maladie et la mort. Cette victoire est l’équi-valent laïque et profane de l’éternelle confrontation entre l’Ange et le Démon, entre l’Ordre et le Chaos, et

nous avons besoin de tels archétypes pour tenir à distance, exorciser notre immense terreur existentielle.Pourquoi la rage fait-elle aussi peur ? Pour comprendre, il est nécessaire de saisir les connotations symboliques et psychologiques que nous associons inconsciemment au mot “rage”.Avant d’être une maladie, la rage décrit un “mouvement de colère, de dépit extrêmement violent, qui rend agressif ”. Elle est donc très proche de la fureur (Führer ?), qui signifie être hors de soi, égaré, fou. Quand la guerre et la tempête “font rage”, cela signifie une très grande violence et beaucoup de destruction.Le mot “rage” évoque aussi une dou-leur extrême, comme lors d’une “rage de dents” que nous pourrions entendre aussi rage dedans. La rage peut être également une “envie violente”, un “besoin passionné”, qui l’apparente à un désir amoureux outrepassant la mesure admissible et livré dès lors aux affres du chaos, avec un risque immé-diat de perte de contrôle équivalent à une perte d’identité.

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En résumé, dans toutes ses manifesta-tions, la rage évoque l’obscurantisme d’avant les Lumières, elle éveille en nous l’inhumain, le règne absolu de l’instinct brut, de l’agressivité bestiale sans le contrôle de la raison.

Le grand méchant loupLa rage est enfin une maladie grave, corrélée à la présence dans les tissus nerveux d’un virus dont le mode de transmission est très particulier. Ce virus se contracte, non pas en éternuant ou en faisant l’amour, non pas suite à la piqûre presque insensible d’un mous-tique ou d’une puce, mais suite à la morsure profonde d’un prédateur puis-samment armé de crocs et de griffes et insensible à la peur.Le virus de la rage se transmet donc essentiellement par contact d’une plaie ouverte avec la bave d’un animal sauva-ge en pleine crise furieuse, et lui-même très proche d’une mort inéluctable. La transmission par le léchage, lequel est un témoignage d’affection chez les car-nivores domestiques, est certes possible si l’animal est en incubation et si le léché a une plaie, conditions tout à fait exceptionnelles malgré ce que l’on a essayé de nous faire croire récemment. Le fameux “principe de précaution”, ignoré lorsqu’il s’agit des OGM ou de la survaccination de très jeunes enfants, est ici appliqué sans modération et n’a finalement qu’un seul résultat : géné-

rer une psychose collective à partir de lambeaux de vérité péniblement tenus ensemble par d’habiles mensonges.Comme toujours, les hommes au pou-voir utilisent la peur comme une arme, et, avec la rage, ils détiennent une arme particulièrement redoutable. Dans l’in-conscient collectif de l’humanité, qui est la mémoire de notre espèce, l’atta-que brutale et la morsure des grands carnassiers sont évidemment corré-lées à la terreur, à la souffrance, à la mutilation, à la dévoration, au deuil qui accompagne la disparition d’un être proche. Ce n’est pas pour rien que les enfants ont peur du loup, devenu au fil du temps un animal légendaire et le personnage clé de très nombreux contes de fées.En parlant de légende, celle de cette maladie nerveuse, qui fut le cheval de bataille d’un Louis Pasteur vieillissant et lui-même infirme, prétend qu’elle serait “toujours mortelle”, peut-être selon l’association inconsciente “mor-sure = mort sûre”, qui est du même type que “tumeur = tu meurs”.Dans un communiqué de presse en date du 30 août 2004, la Direction générale de l’alimentation et la Direction géné-rale de la santé déclaraient : “La rage est une maladie toujours mortelle si la contamination n’est pas traitée rapide-ment.” C’EST FAUX !La morsure d’un animal réellement atteint de rage ne produit une forme

clinique que dans 5 % à 15 % des cas selon le lieu de la morsure et la qualité de la réponse immunitaire du mordu, laquelle dépend en grande par-tie de l’absence d’émotions excessives comme la panique (notons aussi que la réponse immunitaire des personnes survaccinées est toujours déficiente). 5 % à 15 % c’est beaucoup, c’est trop, mais ce n’est pas 100 % !

Ô rage ! Le mal de l’homme devenu loupLa rage est une zoonose, une maladie neurotrope commune à l’homme et à de très nombreux animaux vertébrés, qui atteint les cellules cérébrales et occa-sionne, si le virus parvient jusqu’au cerveau, une méningo-encéphalite jugée irréversible lorsqu’on se limite aux moyens conventionnels de traitement.La mort survient en principe entre une et trois semaines après le début des symptômes, eux-mêmes apparais-sant en moyenne trois semaines après la morsure ou la griffure infectante. Classiquement, le premier signe est une “modification de l’humeur”, terme assez vague mais actuellement très à la mode, et qui signifie que l’individu se comporte de manière inhabituelle et asociale, manifeste de l’angoisse et des phobies très particulières, ici une aversion prononcée pour l’eau et les courants d’air. Plus tard peut apparaître cette agressivité sans raison apparente,

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déroutante de la part de compagnons domestiques, inhabituelle de la part d’animaux sauvages qui viennent à l’homme pour l’agresser au lieu de l’éviter comme à leur habitude.Auparavant, on pourra observer des accès de fièvre, des tremblements, une hypersensibilité avec spasmes et contractures à la moindre sollicitation neurosensorielle. La voix se modi-fie et la salivation devient intense... Imaginons la suite : une bave abon-dante inonde la bouche, déborde d’entre les lèvres retroussées par le spasme, et s’écoule irrépressiblement sur le menton... Voici une parfaite description de la métamorphose de l’homme en loup, telle que la décrit depuis l’aube du monde la légende du garou. Terrifiant destin que ce retour aux abîmes du chaos originel !Puis vient la maladie nerveuse pro-prement dite, particulièrement éprou-vante, associée à des “troubles de la conscience”, cette conscience qui éclaire et guide notre humanité et dont la perte se traduit par cette régression vers une ténébreuse animalité dominée par l’instinct.La maladie nerveuse se traduit parfois par une paralysie flasque et un coma très rapide, mais dans d’autres cas se produit un état d’excitation furieuse au cours duquel l’individu atteint peut se livrer à des actes incontrôlés de vio-lence tels que les fameuses morsures et griffures furieuses qui précèdent de peu la mort.Comme nous l’avons suggéré, cette violente agitation avec perte de la lucidité et du contrôle volontaire cor-respond à une perte d’identité, à un effondrement psychotique qui est cer-tainement LA peur la plus intime de chaque être humain.

La peur est le pire ennemi de l’immunitéCe tableau brossé, avec ses aspects physiologiques et psychologiques, il est évident qu’il faut se protéger de la rage, et surtout de la phobie de la rage qui est de loin la plus terrible des épidémies.Après avoir instillé dans chaque foyer le poison insidieux de la peur, les autorités sanitaires proposent leurs contre-poisons, qu’elles sont seules à détenir et seules à administrer dans

les temples du culte pasteurien, exac-tement comme autrefois les grands prêtres administraient solennellement les exorcismes à ceux que l’on croyait ou qui se croyaient possédés par le Mal. La sérothérapie (en cas de morsure grave, notamment au visage) et la vaccination antirabique permettent d’intercepter le virus et d’éviter la maladie mortelle, si ces mesures sont prises avant l’apparition des signes cliniques. Peut-être en effet est-il pos-sible d’éviter ainsi une maladie aiguë en inoculant une maladie chronique, ce qui est le principe même de la vac-cination. Sans doute est-il justifié de le faire chez des individus à très haut risque, quels que soient les dangers liés aux sérums et vaccins, eux-mêmes non négligeables.Mais est-il juste de mentir, de faire croire que la morsure d’un animal enragé est toujours mortelle, et d’in-citer ainsi toute une population à accepter la vaccination à outrance contre dix maladies improbables ? Pire, est-il juste d’insinuer que tout animal vagabond, non vacciné et non identifié, est hautement suspect d’être vecteur de maladies mortelles ?Ce qui est sûr, c’est que l’angoisse perturbe gravement notre relation au monde, la peur sidère notre système immunitaire qui est le garant d’une communication harmonieuse avec autrui. J’irai même jusqu’à prétendre

que les personnes atteintes de rage clinique après morsure sont celles qui ont eu le plus peur lors de l’agression, puis au-delà quand le danger mortel de la morsure leur a été signifié. Les individus dotés d’un bon terrain, d’une identité forte, d’une immunité solide construite sur la confiance, l’estime de soi et le respect de l’autre, survivent aux confrontations infectieuses.Mais revenons à ce fameux vaccin antirabique. J’ignore ce que contient le dernier avatar des apprentis sorciers du transgénique, mais en ce qui concerne le premier vaccin mis au point par les collaborateurs de Pasteur, et dont ce dernier s’est octroyé la paternité et les bénéfices, il a une bien triste histoire. En 1885, lorsque Pasteur dévoré par l’ambition inocule un virus de la rage particulièrement virulent à des enfants, pour “expérimenter” le contre-poison et lancer au plus vite le premier vac-cin de l’histoire, il a 63 ans et il est lui-même un homme très malade et fort diminué, un hémiplégique para-lysé du côté gauche depuis… 1868! La rage non atténuée qu’il inocule à des enfants sains est une maladie paralysante, et voilà dix-sept ans que Pasteur lui-même souffre d’une infir-mité de même nature qui lui interdit toute “manip” et altère gravement ses capacités mentales.Plusieurs enfants mourront suite aux injections expérimentales de ce serial killer devenu l’un des héros immor-

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tels de son pays, l’un des hommes les plus admirés du monde. Des plain-tes seront déposées pour homicide, par de pauvres gens sans notoriété ni moyens, mais resteront ignorées de la justice car Pasteur est alors un homme protégé. Son premier vaccin sera fabriqué et diffusé sur la base de deux cas jugés significatifs, deux jeunes garçons robustes qui ont sur-vécu non pas à la morsure d’un chien dont on n’a jamais prouvé qu’il était enragé, mais aux injections mortelles du vieux chimiste mégalomane. Très vite ce vaccin va provoquer une héca-tombe et sera retiré du marché car il n’est pas bon que les vaccinés meurent trop vite après l’inoculation. Pasteur devait le pressentir, car il a toujours prudemment refusé de s’inoculer quoi que ce soit.

L’identification tue l’identitéLa désinformation permet de relancer régulièrement la vaccination, contre la rage cette fois-ci, mais du même coup contre toutes les autres maladies pour lesquelles il existe un vaccin dis-ponible. La peur induite et répandue par les médias n’est pas spécifique à la rage, et peut être projetée sur tou-tes les affections qui nous menacent si nous refusons les bienfaits de la

médecine étatique. Que ferez-vous, Madame, Monsieur, si, du fait de votre négligence, votre enfant meurt de la rougeole ? Si votre vieux papa meurt de la grippe ? Si votre fils contracte une hépatite mortelle ? Avez-vous vu quelqu’un mourir du tétanos ? Etc. Tous les coups sont permis, car c’est ainsi que fonctionne le système.Mais à mon avis, la pilule que “on” cherche à nous faire insidieusement avaler cette fois-ci est bien plus dan-gereuse si l’on considère les effets pervers pour les générations à venir.Ce danger c’est l’identification mon-diale des êtres vivants, les animaux aujourd’hui, les hommes demain.De tout temps, les esclaves et le bétail ont été marqués, au fer rouge, par le tatouage, ou encore par le port d’un signe distinctif comme un vêtement, une coupe du poil ou des cheveux, des fers scellés aux membres, une étoile jaune cousue sur le vêtement.Dans les camps d’extermination, des millions d’êtres humains privés d’iden-tité furent pourtant identifiés, et le sont peut-être encore ici ou là, réduits à un numéro tatoué sur la peau.Aujourd’hui, on identifie grâce aux photos d’identité, grâce aux emprein-tes digitales et plus récemment grâce au caryotype (établissement de la

carte chromosomique individuelle), mais aussi grâce aux cartes de crédit et autres cartes de fidélité (fidèle comme peut l’être un chien justement), et grâ-ce aux téléphones portables repérables par les satellites espions. Ces divers moyens permettent ainsi de situer quel-qu’un dans l’espace, de le reconnaître, d’établir une filature, de s’immiscer dans sa vie privée, ce qui est la base de l’espionnage dans les Etats policiers et les régimes totalitaires.L’implantation d’une micropuce élec-tronique à demeure sous la peau est un pas de plus dans l’aliénation. Car identifier est exactement l’inverse de permettre l’émergence d’une identité considérée comme unique et riche de potentiels irremplaçables, émergence qui est pour chacun d’entre nous le véritable but de la vie. Identifier vient d’un mot latin dont le sens premier est “identique”. Le contraire d’identifier est différencier, discerner, distinguer.L’identif ication fera de nous des citoyens anonymes dans un monde uniformisé où absolument tout – l’eau potable, les semences végétales et le bétail transgéniques, les médica-ments de synthèse, les médias et les loisirs... – sera aux mains de gigan-tesques structures multinationales qui auront le monopole absolu de tous les besoins primaires de tout être vivant. Les personnes non identifiées seront des parias auxquels sera refusé l’ac-cès aux produits de première nécessité, à l’éducation, aux soins médicaux, à l’emploi. Et ce sera pour notre bien, par souci de sécurité, un autre mot à la mode et exploité à outrance pour nous faire accepter le fascisme ordinaire qui avance dissimulé derrière son masque d’humanisme bienveillant.Le premier pas est fait : “Seuls les chiens identifiés et valablement vac-cinés contre la rage peuvent circuler librement.”Et voilà, le tour est joué. A noter la banalisation de l’identification, mesure arbitraire et contraire à l’éthique, mais considérée comme allant de soi car jus-tifiée par les circonstances.Dans un premier temps, ces mesures d’urgence sont locales et provisoi-res. Elles déclenchent néanmoins des réactions d’anxiété et des attitudes de panique qui précipitent tous les propriétaires de carnivores domes-

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où l’animal est associé systématique-ment à la maladie et à la mort ?L’animal accusé d’être pourvoyeur de microbes mortels, et dès lors repoussé hors des frontières hypersécurisées de nos pays “civilisés”, évacué vers un lointain tiers-monde affamé à produire ce que nous gaspillons abondamment, tandis que nous resterons assis devant nos écrans solitaires à contempler le vide terrifiant de nos âmes mutilées.Ce projet effrayant existe et il porte un nom : mondialisation. Dans un tel monde, nous n’avons aucun avenir si nous consentons à cette discrimination, à ces holocaustes, à cette mise à mort froidement programmée de l’instinct, à cette désertification de nos vies privées de ses racines essentielles.

Eric ANCELET

Eric Ancelet, docteur vétérinaire, psychothé-rapeute, professeur de Biodanza, auteur de l’ouvrage Pour en finir avec Pasteur (éditions Marco Pietteur), anime régulièrement des sé-minaires durant lesquels sont exposées et mises en pratique plusieurs approches alternatives concernant la genèse de la santé, l’origine et le sens de la maladie dans le cours de la bio-graphie humaine.Santé primale : un module de deux jours sur les recherches du Dr Michel Odent.Thérapie séquentielle : un module de deux jours à propos de la méthode du Dr Jean Elmi-ger, auteur du livre la Médecine retrouvée.Psychogénéalogie - Généalogie et identité : modules 1 et 2 (trois jours)Symbolisme - Symbolisme et chemin de vie, selon les 22 arcanes majeurs du Tarot : modules 1 et 2 (quatre et trois jours)Biodanza : cours réguliers et stages.Contacts et renseignements : 05 65 29 42 31 ou <[email protected]>

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tiques chez les vétérinaires afin que leurs compagnons soient sur le champ vaccinés ET identifiés, même s’ils ont déjà le tatouage réglementaire. Ultérieurement, ces mesures seront définitivement généralisées à tous les animaux domestiques et personne n’y trouvera à redire.Et puis ce sera notre tour, et même si certains se réveillent enfin pour pro-tester, il sera trop tard : “Seuls les individus identifiés peuvent circuler librement.” Demain.

Têtes coupées“Le mensonge a été élevé à la dignité de principe fondamental de l’action politique.” Carl Gustav JungConcernant le cas de rage survenu dans le Sud-Ouest, il y a plusieurs possibilités.Scénario numéro un, c’est un coup monté de toutes pièces et le chien n’était pas enragé, ou alors il a été enragé par ceux qui pouvaient tirer un bénéfice de cette sordide mise en scène.L’hypothèse vous semble un peu osée ? Et pourtant elle est plausible. Le hasard fait toujours bien les choses quand il s’agit de nous faire consentir et acquiescer aux pires iniquités per-pétrées par ceux qui entendent diriger nos vies. Comme par hasard, il y a toujours une épidémie qui menace au moment où les gens commencent à se lasser des effets secondaires des vac-cins et à chercher d’autres moyens non conventionnels d’assurer leur bien-être. Comme par hasard, il y a toujours

des journalistes et des caméras pour enregistrer et diffuser les scènes horri-bles qui vont terroriser à nouveau tous ceux qui peu à peu prenaient confiance dans leurs propres capacités à guérir et à évoluer vers la maturité et la res-ponsabilité.Scénario numéro deux, la chienne était bien enragée, mais alors, dans quelles circonstances et par qui cet ani-mal a-t-il contracté la rage juste avant de franchir plusieurs frontières pour venir vagabonder à Bordeaux?Ce qui est sûr, on a utilisé à fond ce cas isolé pour relancer les campagnes vaccinales et imposer en douceur l’identif ication électronique des animaux domestiques.Ce qui est sûr, aucun des chiens eutha-nasiés dont on a coupé la tête n’avait la rage. Par contre, ils avaient tous un propriétaire, une famille humaine pour laquelle ils avaient une valeur. Des milliers d’enfants ont vu ces têtes coupées que l’on emmenait à l’Insti-tut Pasteur pour analyser leurs tissus nerveux. Bien sûr, aucun chien n’était enragé. Mais le message est clair, voilà ce qui attend TON chat ou TON chien s’il n’est pas vacciné ET identifié.Seul le mensonge nécessite une telle violence pour s’imposer. Seuls les régimes totalitaires utilisent ce genre d’arguments, la décapitation publique, dont l’usage historique fut très juste-ment nommé Terreur.

Qui est enragé ?Quel type d’avenir espérons-nous, dans un monde où la liberté est dangereuse,

16 Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Médecine

Le principe de l’homéopathie appliqué à l’immunologie

Les hépatites chroniques traitées par immunothérapieL’immunologie est la science qui étudie les réactions immunitaires que l’individu développe face à des agressions. A partir de recherches de pointe dans cette discipline, l’auteur a développé une approche immuno-homéopathique qu’il applique dans sa pratique médicale quotidienne. Avec bonheur dans un certain nombre de pathologies que la médecine classique ne sait pas traiter et, notamment, dans les hépatites chroniques.

Face à une infection bactérienne, à une infection virale ou à des allergènes aériens (les pollens…), alimentaires (le lait…) ou à des produits allergisants (le nickel ou les antibiotiques…), des réactions immunitaires de l’individu sont mises en jeu. Les progrès récents de l’immunologie ont montré que le système immunitaire était impliqué dans les réactions inflammatoires quelles qu’elles soient et dans de nom-breuses affections dites auto-immunes, maladie où le système immunitaire se retourne contre le patient produisant ainsi des auto-anticorps.

Il existe une centaine de maladies auto-immunesAinsi dans le diabète, le patient fabrique des anticorps contre certaines cellu-les du pancréas produisant l’insuline. Dans le psoriasis, ce sera des anticorps contre sa peau ; dans les thyroïdites,

des anticorps contre un récepteur d’une hormone synthétisée par l’hy-pophyse, la TSH (Thyroid Stimulating Hormone). Dans les polyarthrites, il fabrique des anticorps contre les structures articulaires, notamment la synoviale, et dans la sclérose en plaques, des anticorps contre la myé-line (substance qui entoure la gaine des nerfs). Il produit des anticorps contre la muqueuse du côlon dans la rectocolite hémorragique ; contre les cellules endothéliales qui tapissent la paroi interne des vaisseaux, dans les vascularites (par exemple maladie de Horton) ; dans la myasthénie, contre un neuromédiateur, l’acétylcholine (sub-stance qui transmet l’influx nerveux entre la cellule nerveuse et la plaque motrice commandant la contraction musculaire). Dans le rhumatisme arti-culaire aigu, à la suite d’une infection (type angine), le patient synthétise des

anticorps contre des substances arti-culaires (arthrite), mais aussi contre ses reins (néphrite) et contre les cel-lules recouvrant les valves cardiaques (endocardite)…

Le rôle majeur des cytokinesLe système immunitaire comprend, schématiquement, l’immunité humo-rale, c’est-à-dire les anticorps ou immunoglobulines IgM, IgG, IgA (synthétisées par les plasmocytes issus des lymphocytes B), et l’immunité cellulaire.L’immunité cellulaire a acquis droit de cité, dans le public, avec les lym-phocytes T4 ou lymphocytes T helpers qui sont les cibles du virus HIV dans le sida. En fait, l’immunité cellulaire comporte différents types de cellules : les lymphocytes T4 et les lymphocytes T8. Les lymphocytes T8 se divisent en lymphocytes T8 cytotoxiques, destinés

17Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

à détruire les cellules infectées par un virus, par exemple, et les lymphocytes T8 non cytotoxiques, destinés à éviter l’emballement du système immuni-taire. Il existe aussi des lymphocytes NK, ou Natural Killers, qui sont des cellules tueuses naturelles. Leur rôle est de détruire les virus, les cellules infectées par un virus et les cellules tumorales.L’ensemble du système immunitaire transmet ses informations par l’in-termédiaire de substances appelées cytokines. La destruction des cellules cibles se fait notamment par le TNF-alpha qui est le facteur de nécrose des tumeurs. Mais cette substance est aussi celle qui détruit la gaine de myéline dans la sclérose en plaques, qui ulcère la paroi intestinale dans la rectocolite hémorragique, qui creuse des géodes dans l’os sous la synoviale des articu-lations, dans la polyarthrite.Nous voyons ainsi l’ubiquité, l’univer-salité, des cytokines et l’importance de leur connaissance dans de nombreuses pathologies.

Douze codages HLA différents pour chacun d’entre nousLe système immunitaire est, au départ, surtout connu par son intervention dans

le rejet des greffes d’organes (greffes de foie, de rein, de cœur...). Le sujet possède un codage HLA (Human Leukocyte Antigen ou antigènes des globules blancs humains) ou CMH (complexe majeur d’histocompatibi-lité). La découverte du système HLA est due au Pr Jean Dausset qui a reçu le prix Nobel de médecine, en 1981, pour ses travaux. Ce système est trans-mis génétiquement, par l’intermédiaire de codes génétiques portés par le bras court du chromosome n° 6. Le système HLA est transmis pour moitié par la mère et pour moitié par le père.Il comprend des sites, ou LOC I, codant pour des molécules HLA se divisant en HLA de classe I (HLA-A, B, et C) et en HLA de classe II (HLA-DP, DQ, DR). Chacun reçoit donc en héritage deux codages HLA-A, deux codages HLA-B, deux HLA-C, deux HLA-DP, deux HLA-DQ, deux HLA-DR.Il n’existe pas, au monde, deux per-sonnes identiques sur le plan de ces douze codages HLA. Dans les gref-fes d’organes, on tente de trouver les donneurs ayant les codages les plus communs avec ceux du receveur. Le système HLA sert, ici, pour le sujet à reconnaître les structures moléculai-res qui lui appartiennent et ainsi à les

tolérer, à repérer les structures molé-culaires étrangères (ou non soi) et ainsi à les rejeter.Le système HLA sert aussi à identi-fier les germes (virus, bactéries) qui ne font pas partie de l’individu et à les faire éliminer par la fabrication d’an-ticorps contre ces étrangers grâce aux

Les cytokines et le langage des cellulesLes cytokines sont des substances protéi-ques, véritables messagers moléculaires, véhiculant le langage des cellules entre elles, notamment au niveau du système immunitaire. Elles interviennent dans tout processus inflammatoire qu’il soit d’origine infectieuse ou non. Elles sont sécrétées, sous l’influence des bactéries, des virus, par les cellules du système immunitaire que sont les macrophages, les lymphocytes T (responsables de l’immunité cellulaire), les lymphocytes B (responsables de l’immunité humorale, c’est-à-dire des anticorps).On distingue les interférons (alpha, bêta, gamma), les Colony Stimulating Factors (qui permettent la multiplication de certai-nes cellules immunitaires : les G-CSF, les G-MCSF, etc.), les facteurs de croissance des cellules épithéliales (EGF), le NGF (facteur de croissance des nerfs) et les interleukines (IL1, IL2 (...) IL15).Depuis dix ans, ces substances sont de mieux en mieux connues, grâce aux progrès de la biologie moléculaire.

Dr L. H.

Quelques affections codées par le système HLAHLA-B27 : rhumatisme psoriasique central, spondylarthrite ankylosante, arthrites réactionnelles.HLA-B5 : maladie de Behçet.HLA-DR1 : polyarthrite.HLA-DR4 : polyarthrite typique.HLA-DR2 : sclérose en plaques.HLA-DR3 : thyroïdite.HLA-DR7 : rhumatisme psoriasique périphérique.HLA-CW6 : psoriasis.HLA-DR3 : diabète insulino- et DR4 dépendant.Mais certains HLA codent plusieurs affections auto-immunes ; par exemple, HLA-DR3 code aussi le lupus.Le patient peut avoir plusieurs affections auto-immunes en même temps ou dans le temps. Par exemple, certaines personnes souffrent de spondylarthrite ankylosante (HLA-B27) et d’arthrite destructrice de hanche (HLA-DR4).

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18 Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

immunoglobulines. La reconnaissance des intrus se fait par l’intermédiaire des lymphocytes T4 (pour ce qui est du HLA de classe II) et par les lympho-cytes T8 (pour ce qui est du HLA de classe I), selon que le germe est extra-cellulaire ou intracellulaire.

Des germes trompeursIl arrive que, pour des raisons de res-semblance partielle entre un germe et des molécules de l’individu codées par son système HLA (notion de mimé-tisme moléculaire) ou à la suite de l’expression anormale d’une molécu-le HLA (pour des raisons non encore explicitées), le système immunitaire se retourne contre soi.Par exemple, dans la spondylarthrite ankylosante, il existe une ressemblance partielle entre la molécule HLA-B27

(le codage HLA-B27 code 98 % des patients atteints de cette forme de rhumatisme, touchant surtout les arti-culations sacro-iliaques et la colonne) et certaines bactéries. Les plus connues dans cette affection sont les salmo-nelles, la Klebsiella pneumoniae et la Chlamydia trachomatis. Le patient fabrique alors des anticorps contre ces bactéries, qui détruisent les structu-res articulaires portant les molécules HLA-B27. Le patient commence alors ses crises articulaires.

Traiter les causes des maladiesLe Dr Jenaer1 travaille, depuis plus de vingt ans, sur le sujet de l’immuno-thérapie à doses infinitésimales. Il a longtemps dirigé l’Ecole royale belge d’homéopathie. Le Dr Bernard Marichal, lui-même homéopathe, a pris le relais et déve-loppe des recherches sur les acides nucléiques spécifiques. Ils ont repris les travaux du Dr Roudier, de Lyon, et ont ajouté, en thérapeutique, un cer-tain nombre de souches, en dilution dynamisation homéopathique.Je travaille moi-même en relation avec mes amis belges et entreprend une approche étiopathogénique2 de chaque affection où intervient le système immu-nitaire. Je prends connaissance de toute la littérature allopathique classique sur ces sujets dans des revues scientifiques et tente de transposer en thérapeutique ces travaux par des dilutions dynamisa-tions des germes en cause (ou soupçon-

nés) et des substances immunologiques ou des médiateurs de l’inflammation responsables de ces affections.L’immunothérapie consiste à traiter les patients avec des dilutions, de type homéopathique, des germes connus pour avoir une ressemblance avec des molécules HLA. Il s’agit alors d’un traitement étiologique, c’est-à-dire qui traite la cause. Cette discipline utilise aussi des dilutions de cytokines. Celles qui sont bénéfiques seront utilisées en basse dilution pour avoir le même effet que leur action physiologique nor-male. Celles qui sont nocives seront employées en haute dilution pour inhi-ber leur action. C’est le principe même de l’homéopathie. L’immunothérapie utilise aussi des substances qui sont soupçonnées entrer dans le mécanisme des maladies auto-immunes. Par exemple, tous les homéopathes ont constaté que le vaccin contre la coqueluche favorisait, chez certains sujets prédisposés, l’apparition de toux (tic coqueluchoïde), pouvant dégénérer en toux asthmatiforme, puis en asthme vrai. Une dilution du vaccin contre la coqueluche se révèle très effi-cace lorsqu’elle est utilisée à un rythme précis dans ces affections.

Des transaminases normalisées en six moisVoici le cas d’une patiente qui a été opérée d’un fibrome hémorragique et qui a reçu, a cause de l’anémie engendrée par ses règles hémorragiques, une transfusion contaminante par le virus d’hépatite C. Le traitement a consisté en une immu-nothérapie à doses infinitésimales des médicaments homéopathiques et phyto-thérapiques. Les transaminases se sont normalisées en six mois. A la suite d’une vaccination contre l’hépatite B, obliga-toire dans son milieu professionnel, les transaminases sont montées à 400, ce qui prouve l’effet néfaste de ce vaccin chez certains sujets fragiles. Un isothérapique à haute dilution de ce vaccin, associé à un régime excluant totalement les laita-ges et leurs dérivés est venu à bout, en quelques mois, de cette nouvelle poussée d’hépatite. Elle est actuellement suivie très régulièrement. Elle a, pour l’instant, pu échapper à l’interféron-alpha à doses allopathiques qui ne donne que 20 % d’amélioration dans cette pathologie et qui peut provoquer des thyroïdites. D’où l’intérêt de tenter des thérapeutiques douces dans cette pathologie typique-ment organique.

Dr L. H.

Le mimétisme moléculaire entre germes et HLAVoici quelques exemples de mimétismes moléculaires entre germes et HLA.HLA-B27 : Chlamydia trachomatis, Klebsiella pneumoniae, Shigella, salmonelle.HLA-B35 : streptocoque bêta hémolytique du groupe A.HLA-DR4 : Proteus mirabilis.HLA-DR1 : virus de la mononucléoseDR4, DR7 : infectieuse ou EBV (Epstein Barr Virus).HLA-DR3 : Yersinia enterocolitica.HLA-DR2 : Pseudomonas aeruginosa.

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Médecine

19Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Médecine

Le même vaccin est connu pour provo-quer quelquefois des convulsions. Une haute dilution du vaccin permet parfois de réduire, voire de stopper, ces états épileptiques. Ceci est d’ailleurs admis en médecine classique, puisqu’un état épileptique est une contre-indication à la poursuite de ce vaccin chez le nour-risson.Dans la mesure où le patient n’est pas à un stade d’irréversibilité dans sa

pathologie, si l’hypothèse de départ est bonne, la prescription de la souche adéquate doit améliorer, voire guérir, le patient. Or ce phénomène est constaté, quotidiennement, par de nombreux médecins homéopathes. Nous pouvons donc déduire logiquement que le vaccin est bien en cause. C’est ainsi que nous “récupérons”, parfois miraculeusement, des patients suivis par des médecins classiques qui ne comprennent pas l’af-fection et sont désarmés devant elle.L’homéopathie et l’immunothérapie apparaissent donc comme la voie royale

de traitement de nombreuses maladies invalidantes, plus ou moins incurables en médecine classique.A l’heure actuelle, l’immunothérapie utilise environ deux cent quarante sou-ches médicamenteuses.Il faut toujours associer un traitement de fond homéopathique avec l’immu-nothérapie pour conforter les résultats. De nombreuses affections voient leur récidive se restreindre, petit à petit, sous l’influence du traitement. Souvent le confort du patient est obtenu, et parfois sa guérison.

Une application aux hépatites chroniquesLes hépatites chroniques posent un réel problème de santé publique. On dénombre, en France, 100 000 cas d’hépatite B par an et l’on avance le chiffre de 800 000 hépatites C chro-niques. Mais il faut bien poser le problème dès le départ et différencier hépatite B et hépatite C.

L’hépatite B, une affection bénigne, guérie par l’homéopathieDans notre pays, l’hépatite B est une affection bénigne. Elle passe inaperçue dans neuf cas sur dix.Elle se transformera en hépatite chronique active dans 3 % des cas d’hépatites B déclarées. Elle évoluera en cirrhose sur une vingtaine d’années dans 2 % des cas. Un cas de cirrhose post-hépatite B se transformera en cancer sur cirrhose une fois sur deux. Un sujet contaminé par le virus de l’hépatite B sur 100 fera un hépato-carcinome. Sur 100 000 hépatites B annuelles, cela représente 1 000 cas potentiels par an.Le chiffre est élevé mais surestimé,

Le Groupe de recherche et d’application en immunothérapie (Graim et nutrithérapie)Le Graim a été fondé en 1993 à l’initiative de trois homéopathes, les Drs Philippe Coutand, Laurent Hervieux et Pierre Wolf et d’un médecin généraliste et allergologue, le Dr Bernard Taillefer. Ils ont en commun la passion de l’immunologie. Ces quatre médecins reprennent depuis plusieurs années les techniques du Dr Roudier qui utilise des dilutions non homéopathiques d’immunomodulants mis au point pour traiter diverses affections auto-immunes. Les Drs Coutand, Taillefer et Wolf ont suivi l’enseignement d’immuno-rhumatologie au CHU de Marseille. Le Dr Laurent Hervieux applique, depuis 1986, les techniques du Dr Jenaer de Bruxelles, dans les affections auto-immunes. Le Graim organise, chaque année, trois ou quatre séminaires, destinés aux médecins, pharmaciens, vétérinaires et étudiants de ces disciplines, pour leur exposer la théorie et la pratique de l’immunologie en médecine générale. Il fait intervenir des orateurs homéopathes rompus à cette thérapie et des orateurs extérieurs qualifiés. Il s’agit de faire part des recherches classiques et immunologiques menées par des spécialistes sur les travaux officiels en matière d’oligo-éléments, de vitamines et des acides gras polyinsaturés, et aussi de transposer, en pratique de médecine générale, ces recher-ches en dilutions dynamisations de type homéopathique. C’est là un véritable enseignement postuniversitaire de haut niveau, destiné à mieux comprendre et mieux traiter les affections auto-immunes et les affections virales qui posent, à l’heure actuelle, des problèmes à tout médecin.Sont ainsi intervenus : le Pr Michel Massol, biochimiste et médecin, directeur d’In-serm et nutrithérapeute ; le Dr Jean Seignalet, spécialiste du système HLA, médecin biologiste au CHU de Montpellier ; Mme le professeur agrégé Madeleine Bastide, enseignante à l’université de pharmacie de Montpellier, immunologiste ; le Pr André Faure, dermatologue au CHU de Lyon ; le Dr Guillaume Gérard, médecin acupuncteur traditionnel, rhumatologue et immunorhumatologue ; le Dr Dominique Rueff, homéo-pathe et nutrithérapeute, président de l’association pour le développement de la nutrition orthomoléculaire ; le Pr Hautecoeur, neurologue, qui a passé son agrégation grâce à un mémoire sur les cytokines dans le système nerveux ; le Dr Michel Geffard, ex-directeur de recherche à l’Inserm, chimiste et médecin, qui travaille sur les auto-anticorps dans les affections, entre autres, neurologiques.

Graim, 100, avenue du Maréchal-de-Saxe, 69003 Lyon. Tél. : 04 78 60 22 22.

Les meilleures indications de l’immunothérapieLes affections répondant le mieux, sta-tistiquement parlant, à l’immunothérapie sont les polyarthrites chroniques évoluti-ves, les spondylarthrites ankylosantes, la rectocolite hémorragique, les infections à virus herpès I, les infections à virus de la mononucléose infectieuse. Les résultats, encore insuffisants, se font de plus en plus prometteurs dans les scléroses en plaques, les hépatites, la sclérodermie, le lupus érythémateux, le psoriasis, le vi-tiligo, la dermato-myosite, le pemphigus. Mais nous traitons aussi, avec bonheur, l’asthme, l’eczéma atopique, le fibrome utérin, certaines vascularites.

Dr L. H.

20 Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Médecine

car il n’existe pas 100 000 hépatites B par an mais plutôt 10 000, et, surtout, il faut dire que l’homéopathie guérit pratiquement tous les cas d’hépatite B qu’elle a à traiter.Il faut le faire savoir à la population, car la médecine classique n’a pas de traitement. D’autre part, l’homéopathie et l’immunothérapie homéopathique améliorent considérablement, sinon guérissent pratiquement, tous les cas d’hépatite B. Il faut savoir que le vaccin contre l’hépatite B révèle ou réveille des scléroses en plaques, des spondylarthrites ankylosantes, des polyarthrites, des diabètes, des eczé-mas, de l’asthme, des affections virales (herpès, hépatites C chroniques). C’est un vaccin qui peut entraîner une fati-gue chronique de plus de douze mois et donner une hépatite vraie !

Un sujet sur cinq n’est pas protégé par le vaccinEnfin, ce vaccin ne protège que 85 patients sur 100 vaccinés. C’est-à-dire que, dans près d’un cas sur cinq, le sujet se croit protégé alors qu’il ne l’est pas. Encore faudrait-il lui dire. Il faut donc toujours vérifier, après la 3e injection vaccinale, si le sujet est immunisé et porteur d’anticorps anti-HBs. Ceux qui montrent un taux très élevé de ces anticorps sont ceux qui présentent le plus d’effets secondaires aux vaccins. Dans ces cas-là, il ne sert à rien d’effectuer un rappel à un an ou cinq ans puisqu’il est immunisé, mais certains n’ont aucun anticorps antiHBs et font, quand même, une complication postvaccinale.

Cinq Français sur cent seraient touchés par l’hépatite C Pour l’hépatite C chronique, le tableau est beaucoup plus sombre. De nom-breux malades ne se savent pas atteints par ce virus. On estime que la France va compter dans les cinq à dix ans, 2 millions de porteurs d’hépatite C chro-nique. Dans six cas sur dix, elle est due à une transfusion sanguine ou appa-raît chez des toxicomanes. Les 40 % restants sont dus à une mauvaise sté-rilisation des appareils d’endoscopie et peut-être aux soins dentaires avec du matériel contaminé.Elle contaminerait jusqu’à 5 % de nos concitoyens, et les dépistages

sérologiques sont maintenant hebdo-madaires, même quotidiens, dans notre clientèle, suivis hélas souvent d’une réponse positive. Il faut absolument savoir alors si le virus se réplique encore, en recherchant l’ARN viral par amplification génique et faire un bilan d’immunité humorale (anticorps) et des sous-populations lymphocytaires (immunité cellulaire), afin de voir si le patient a un bilan plutôt d’infection virale ou plutôt de type auto-immun.L’hépatite C deviendra chronique dans six cas sur dix.Le cancer du foie sur cirrhose se verra dans un total d’environ un cas sur dix patients ayant eu une hépatite C, donc 10 %. Le risque de cancer du foie est ainsi cent fois plus grand chez un sujet atteint d’hépatite C que chez un sujet atteint d’hépatite B.

Les ressources de l’immunothérapieVoici quelques souches intéressantes, dans l’immunothérapie à doses infini-tésimales, des hépatites chroniques. L’interleukine-6 est une cytokine inflammatoire qui induit l’élévation des anticorps IgM, IgG et IgA (qui sont très élevés dans les hépatites et, ce, d’autant plus que l’hépatite chroni-que est ancienne). Elle est à l’origine des protéines inflammatoires et de la fièvre et induit, à la longue, une possi-bilité de transformation de l’affection en tumeur hépatique. Toutes ces rai-sons nous la feront utiliser en hautes dynamisations.Une deuxième souche importante est le facteur de nécrose tumorale ou TNF-alpha. C’est encore une cytokine inflammatoire qui est sécrétée, dans le cas présent sous l’influence du virus. Cette substance a une action nécro-sante sur les cellules, par production de radicaux libres (le fameux NO). Le TNF-alpha stimule le macrophage qui détruira la membrane de la cellule hépatique et détruira celle-ci, entraî-nant une inflammation hépatique.Une haute dilution limitera l’action néfaste de cette substance.Nous employons, depuis quelque temps, l’Insulin-like growth factor-1. C’est un facteur de croissance exprimé, notamment, par les cellules hépatiques. Il se trouve à des taux significativement plus bas chez les sujets porteurs d’af-fections chroniques du foie que chez

les sujets sains ; on peut espérer, par des basses dilutions, arriver à régéné-rer des cellules hépatiques et rendre ainsi le foie plus fonctionnel.Il est bien évident qu’il existe d’autres souches à utiliser dans les hépatites chroniques. Il faudra, également, ne pas se priver de plantes à visée hépa-totrope, que les phytothérapeutes connaissent bien, telles que le romarin, le chardon-marie et la chélidoine.L’immunothérapie à doses infinitési-males a donc de multiples indications. Mais il faut savoir faire preuve de patience, de persévérance, mener un interrogatoire fouillé, prescrire des analyses biologiques approfon-dies et perfectionner sans cesse ses connaissances. Le tout, accompagné de l’amour et de la compréhension du patient par son thérapeute, concourt à vaincre progressivement la maladie. Un terme, qui recouvre ce que “le mal a dit”, et qui nécessite souvent, pour bien l’appréhender, un minimum de psychologie.

Dr Laurent HERVIEUX

Le Dr Laurent Hervieux est homéopathe et l’auteur de La Pratique de l’immunothérapie à doses infinitésimales, aux éditions Roger Jollois, février 1996.

1. Auteur de deux ouvrages : Homéopathe pour mieux guérir (1986) et Objectif sida, l’homéo-pathe à l’assaut du mal du siècle (1989), aux éditions Didier Hatier.2. Etude du mécanisme de la maladie en fonc-tion de sa cause (étiologie).

21Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Médecine

Le dosage des anticorpsLa biologie a progressé de façon considérable. Elle permet au praticien d’analyser les caractéristiques du terrain propre à chacun et de poser un diagnostic juste, condition essentielle pour lutter efficacement contre toute affection. La prévention, le suivi et le traitement des effets secondaires dus à la vaccination sont aujourd’hui facilités par le dosage des anticorps. Le Dr Laurent Hervieux nous rappelle qu’il est extrêmement dangereux de “jouer” avec notre système immunitaire en vaccinant sans s’entourer des plus élémentaires précautions.

Les macrophages, dans les tissus, et les monocytes, dans le sang, sont des cel-lules qui repèrent les intrus (bactéries, virus), les englobent, puis les détruisent en petites parties appelées polypepti-des. Ces derniers sont constitués de 3 à 21 acides aminés. Ce sont des subs-tances appelées antigènes car capables d’induire la formation par l’organisme d’anticorps contre eux. Les cellules macrophagiques présentent l’antigène à un lymphocyte T. En même temps, le macrophage sécrète de l’interleukine 1 qui va stimuler ces lymphocytes T. Ces lymphocytes T ainsi activés vont sécréter, entre autres substances, de l’interleukine 2 qui va notamment stimuler les lymphocytes B pour les transformer en plasmocytes capa-bles alors de fabriquer des anticorps contre ces antigènes. Ce processus, qui commence par la reconnaissance de l’intrus et se termine par la stimulation des lymphocytes B, constitue l’immu-nité cellulaire. La production des anticorps IgM, IgG et IgA par les plasmocytes est appelée immunité humorale car les anticorps sont véhiculés dans le sang. Ce résumé simplifié montre que les deux immunités, cellulaire et humorale, sont liées.En ce qui concerne les lymphocytes T, certains seront transformés en lym-phocytes T cytotoxiques (capables de tuer des cellules bactériennes ou vira-les ou infectées par des virus), ou en lymphocytes T non cytotoxiques dont le rôle sera régulateur de l’immunité, afin que la réaction immunitaire ne s’am-plifie pas de façon excessive. Il existe ainsi des rétrocontrôles dans ce système immunitaire complexe. Nous disposons aussi de lymphocytes mémoire capables de reconnaître l’antigène déjà connu et ainsi de répondre très rapidement à une tentative d’invasion venant d’un type d’intrus précédemment identifié. Ce mécanisme est spontané. Dans le cas des vaccinations, il est forcé artificiel-lement pour tenter d’éviter l’apparition

de la maladie contre laquelle le vaccin doit protéger.

L’immunité est en principe spécifique de l’antigène reconnuMais dans la nature, certains antigènes sont communs entre des virus, ou des bactéries et des substances antigéniques de l’organisme lui-même. Ceci entraî-ne une auto-immunité et des réactions immunitaires contre l’organisme abou-tissant à des affections auto-immunes telles que le diabète, la spondylarthrite ankylosante, la polyarthrite, la sclérose en plaques, etc.Or les vaccinologues oublient ou ne reconnaissent pas les travaux des spécia-listes des affections auto-immunes, qui ont récemment découvert des antigènes communs entre virus ou bactéries et des groupes d’acides aminés contenus dans l’organisme.Pour l’hépatite B, par exemple, une antigénicité commune entre l’antigène HBs (du vaccin contre l’hépatite B) est démontrée avec des structures du système nerveux (d’où possibilité de sclérose en plaques ou de syndrome de Guillain-Barré) ou avec des struc-tures antigéniques des articulations (d’où l’apparition possible de polyar-thrite ou de spondylarthrite), ou avec des structures antigéniques du tissu sanguin (d’où possibilité d’apparition de lymphomes), ou avec des structures antigéniques du pancréas (d’où appari-tion de diabète) ou de la thyroïde (d’où apparition de thyroïdite).Les structures antigéniques sont recon-nues en association avec des molécules codées par le système HLA. Or nous héritons de 12 molécules différentes codées par les HLA de nos parents. Les affections auto-immunes sont en général prédisposées par ces codages HLA.

Chaque codage donne une ou plusieurs prédispositions pathologiquesC’est en fonction de ces codages HLA que s’exprimera l’une ou l’autre ou

plusieurs de ces affections auto-immu-nes sous l’influence de la stimulation antigénique notamment vaccinale. Or la stimulation antigénique vaccinale est répétée par la multiplication des injections vaccinales et la multiplicité des vaccins. Le risque de maladie auto-immune est donc plus fréquent par la vaccination que par la maladie sponta-née dite sauvage.Ainsi, un patient porteur d’un codage HLA DR2 fera plutôt une sclérose en plaques ou un lupus. Un patient HLA DR4 fera plutôt un diabète ou une poly-arthrite selon le sous-type HLA DR4. Un patient DR3 fera plutôt un diabète ou une thyroïdite.Enfin, l’individu vacciné peut s’immu-niser contre l’ADN contenu dans les vaccins cultivés sur cellules tumora-les, cas du GenHevac. Or toutes nos cellules contiennent le patrimoine géné-tique dans leur noyau sous la forme de chromosomes portant notre ADN. Cela pourrait notamment entraîner la sup-pression d’anti-oncogènes ou favoriser l’expression d’oncogènes et aboutir à la formation de tumeurs telles que les lymphomes qu’on constate notamment depuis la vaccination antihépatite B. Les décès déclarés, suite à ce vaccin, semblent relever de cette situation dramatique.A moins que ce ne soient des antigènes tumoraux en provenance des cellules tumorales d’ovaire sur lesquels sont cultivés ces vaccins qui en soient à l’origine.Grâce aux progrès de la biologie, nous sommes capables, en pratique journa- lière, d’effectuer chez les patients, les dosages d’interleukine 1, d’interleuki-ne 6, d’interleukine 8, de facteurs de nécrose des tumeurs et du récepteur soluble de l’interleukine 2. Ce sont ces médiateurs de l’inflammation et de l’immunité qui vont permettre de suivre l’état du patient et l’efficacité de nos thérapeutiques.

Dr Laurent HERVIEUX

22 Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Médecine

Un moyen de détoxication incontournable après la vaccination

Les isothérapiques C’est une technique thérapeutique utilisée depuis les débuts de l’homéopathie par les disciples de Samuel Hahne-mann (fondateur de l’homéopathie). L’homéopathie repose sur la loi de similitude. L’isothérapie est l’utilisation de l’identique. Elle donne de bons résultats dans la détoxication des vaccins.

Chez l’enfant surtout, puisqu’il reçoit de nombreux vaccins en très peu de temps, mais aussi chez l’adulte, l’iso-thérapie de vaccin est très performante sur le plan efficacité. Pour que le trai-tement soit profond et durable, il faut l’accompagner d’une prescription pre-nant en charge la globalité du patient.La technique isothérapique consiste à prescrire une dilution homéopathique du vaccin incriminé à des concentra-tions de plus en plus faibles, donc en dilutions de plus en plus élevées.Avant 1993, on ne disposait, en France, que des dilutions hahnemanniennes, en centésimales de 4 CH à 30 CH. Depuis, les dilutions korsakoviennes sont autorisées pour tous les médica-ments homéopathiques remboursés par la Sécurité sociale (environ 1 200). Pour les vaccins, les dilutions korsa-koviennes sont disponibles depuis mars 1997, à part quelques souches qui l’étaient depuis 1993.Plusieurs protocoles thérapeutiques sont possibles, en fonction de l’an-cienneté du vaccin et des troubles pathologiques, de la répétition du vac-cin et du vaccin lui-même.

En préventionPour ce qui est du vaccin antihépatite B, quand il est obligatoire (milieu médical et paramédical, laboratoires, égoutiers, etc.), l’idéal est de prendre un isothéra-pique spécifique du vaccin (donner le nom du vaccin au pharmacien), avant et après la vaccination, soit :• Iso (vaccin antihépatite B) 15 CH : 1 dose, la veille ; • Iso (vaccin antihépatite B) 30 CH : 1 dose, sept jours plus tard.

Après vaccinationLa première solution, la plus simple et souvent suffisante si la pathologie n’est pas au stade de “non-retour” (à l’état de santé), est de prescrire : • Iso (vaccin antihépatite B) 30 CH : 1 dose par semaine, pendant trois

mois, puis 1 dose par mois, pendant trois mois.La deuxième solution peut être utili-sée d’emblée ou en cas d’échec de la première.• Iso (vaccin antihépatite B) 9 CH • Iso (vaccin antihépatite B) 12 CH • Iso (vaccin antihépatite B) 15 CH • Iso (vaccin antihépatite B) 18 CH • Iso (vaccin antihépatite B) 30 CH • Iso (vaccin antihépatite B) 200 K • Iso (vaccin antihépatite B) MK • Iso (vaccin antihépatite B) XMK : 1 dose de chaque dilution.Prendre, dans l’ordre strict, une dose par semaine, en commençant, la première semaine, par 9 CH, puis, la deuxième semaine, 12 CH, puis 15 CH, puis 18 CH, puis 30 CH, puis 200 K, puis MK, pour finir, la huitième semaine, par XMK.Les réactions dites d’aggravation (exa-cerbation des symptômes) sont rares, ne durent que quelques heures et n’exis-tent, en général, que pour les deux ou trois premières doses. Ne prendre la dose suivante que si les phénomènes d’aggravation se sont amendés.Lorsqu’il s’agit du vaccin contre la tuberculose, dont les effets secondai-res apparaissent sournoisement sur plusieurs mois, il est souvent utile de prescrire, en plus des hautes dynamisa-tions, une dynamisation en 4 CH, trois fois par semaine, avec Thuya 4 CH, trois fois par semaine, soit : • VAB1 4 CH : 3 granules, lundi, mer-credi, vendredi • Thuya 4 CH : 3 granules, mardi, jeudi, samedi.L’intérêt de Thuya est uniquement valable pour le BCG et le vaccin anti-variolique. Mais il peut être indiqué pour d’autres symptômes.Voici une technique simple, à la portée de tout médecin animé par la volonté de traiter son patient de façon globale, dite holistique.Sont actuellement disponibles en dilu-tions korsakoviennes, en France, les

vaccins suivants : Iso vaccin DTCP, Iso vaccin DTP, Iso vaccin Engerix B, Iso vaccin GenHevac B, Iso vaccin Pentacoq, Iso vaccin ROR, Iso vaccin Rouvax, Iso vaccin Tetracoq, Iso vac-cin TPolio.

L’isothérapie séquentielle du Dr ElmigerCe médecin suisse a écrit noir sur blanc ce que pensaient de nombreux homéopathes sur les vaccinations (la Médecine retrouvée2). Son expérience lui a permis de mettre au point une détoxication séquentielle des patients. Il passe en revue, en partant de l’instant présent et en remontant vers la nais-sance, tous les vaccins effectués, les maladies infantiles, les traumatismes physiques et psychiques, les interven-tions chirurgicales et les anesthésies qui ont émaillé la vie du patient.Tous ces événements indiquant une prescription homéopathique particu-lière connue des homéopathes ( Arnica pour les chocs affectifs, Penicillinum pour détoxiquer des antibiotiques, Phosphorus, Opium, etc. pour les interventions chirurgicales). La par-ticularité de l’isothérapie séquentielle est d’être systématique, en respectant de façon scrupuleuse l’ordre inverse des événements, d’aujourd’hui à la naissance. Il est évident que cela est plus facile pour les enfants où tous les problèmes pathologiques sont notés sur le carnet de santé, ou bien présents à la mémoire des parents attentifs.L’application de l’isothérapie séquen-tielle devra être utilisée, de façon journalière en clientèle, quand cela est possible, avec des doses hebdoma-daires sur plusieurs mois, voire années. Les résultats sont largement à la hau-teur des espérances.

Dr Laurent HERVIEUX

1. Nom homéopathique du BCG.2. Coordonnées à la rédaction.

23Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

La myofasciite à macrophagesL’association E3M, pour l’entraide aux malades de myofasciite à macrophages

L’émergence de cette maladie remonte à une dizaine d’années. La myofasciite à macrophages est définie par les chercheurs comme une myopathie inflammatoire acquise. Les patients se plaignent de douleurs musculaires et articulaires ainsi que d’une très importante fatigue.

L’apparition de cette maladie est la conséquence, d’une part, de la présen-ce d’hydroxyde d’aluminium, d’autre part, d’un nouveau mode d’injection, passant d’une vaccination sous-cuta-née à une vaccination intramusculaire. Avec cette injection dans la région del-toïdienne, l’hydroxyde d’aluminium est introduit en profondeur dans le muscle. L’adoption de cette technique coïncide avec l’apparition des premiers cas de myofasciite à macrophages.

Dix ans après la vaccination on retrouve des traces d’hydroxyde d’aluminiumLe mécanisme de cette affection reste à ce jour encore mal connu, cependant, dans le cadre de la maladie, la lésion retrouvée par les chercheurs révèle une présence en concentration anormale de macrophages (globules blancs inter-venant dans le processus immunitaire en englobant les substances étrangè-res, les absorbant et en les digérant normalement en quelques semaines). Ces macrophages porteurs de cristaux d’hydroxyde d’aluminium sont retrou-vés jusqu’à une dizaine d’années après la vaccination. Seule une biopsie mus-culaire réalisée de façon chirurgicale, au niveau du deltoïde permet le dia-gnostic de cette maladie. Encore mal reconnue en France, la myofaciite à macrophages est une maladie complexe dominée par : • une asthénie importante, invali-dante, allant jusqu’à l’épuisement, non améliorée par le repos et évoluant sur plusieurs mois, voire plusieurs années ; • des myalgies chroniques d’intensité et de localisations variables, souvent aggravées par l’effort, avec une fati-gabilité musculaire invalidante ;• des douleurs articulaires, touchant principalement les grosses articulations, sont notées dans 50 % à 60 % des cas. D’autres symptômes, tels que des trou-bles cognitifs, sensitifs ou du sommeil,

sont de plus en plus souvent constatés. La maladie touche l’adulte, mais aus-si des enfants. Ces troubles peuvent laisser penser à une dépression, alors qu’en fait l’élan vital demeure intact, mais le patient ne peut pas physique-ment entreprendre.Les patients peuvent se heurter à une errance de diagnostic du fait de la méconnaissance ou du rejet de cet-te maladie par une partie du corps médical.

Le ressenti des maladesBeaucoup d’entre nous finissent par ne plus avoir la force d’affronter des médecins qui tendent à les traiter de “malade imaginaire” puisque le patient ne cesse d’exprimer sa fati-gue, son épuisement constant, des douleurs musculaires et articulaires, en totale incohérence avec les résul-tats des analyses de sang et des bilans traditionnels.Devant ce panel de symptômes inexpliqués, un grand nombre de médecins conseillent de voir un psy-chiatre, solution de facilité face à leur méconnaissance et à leur impuissance à agir devant cette maladie complexe. La maladie est déjà un enfer en soi, mais s’il faut encore affronter l’in-compréhension des médecins, cela devient vraiment insupportable. L’état dépressif qui peut parfois s’ensuivre en est le résultat et non la cause. Il est dû à l’ignorance, à la non-recon-naissance, à l’indifférence, au mépris dont nous sommes victimes, à la lutte quotidienne que nous devons mener, et ce, malgré notre épuisement total.Il nous faut également lutter pour la reconnaissance et le respect de nos droits les plus fondamentaux à des services de santé adéquats, à la sécu-rité et au droit de vivre dans la dignité. Cette attitude d’incompréhension ou de rejet épidermique de certains pro-fessionnels du corps médical à l’égard de plaintes difficiles à évaluer résul-

te, entre autres, de la non-information officielle de l’existence, et surtout de l’origine de la myofasciite à macropha-ges. Des témoignages de non-respect du patient affluent tous les jours, que ce soit au cours d’expertise d’organismes publics ou de consultation auprès de médecins, de spécialistes.L’épuisement physique, la douleur, outre qu’ils sont difficiles à vivre, posent de nombreux problèmes relationnels. Les troubles cognitifs (troubles de mémoire, de concentration, d’analyse d’une situa-tion…) conduisent à ne pas adopter les bonnes stratégies face aux difficultés de l’existence, qu’elles soient liées ou non à la maladie. L’incompréhension de la part des autres, y compris des pro-ches, face à ces problèmes est d’autant plus difficile à accepter par le malade qu’il est déjà gravement pénalisé par la diminution de ses potentialités, ce qui peut, parfois, engendrer des réactions d’agressivité.

Les handicaps deviennent manifestes lorsque la maladie entraîne la perte d’autonomie et la désinsertion sociale et professionnelleUne étude interne à l’association montre que, lors de l’apparition des symptômes :• 4 % étaient scolarisés lors de la surve-nue des premiers symptômes, • 3 % ne travaillaient pas, • 93 % avaient un emploi, depuis l’installation de la maladie :• 78 % ne peuvent plus travailler,• 18 % ont été obligés de réduire à un temps partiel, leur activité,• 4 % seulement (dont beaucoup sont nouvellement diagnostiqués) ont pu garder un rythme équivalent.

Le rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps)L’Agence française de sécurité sani-taire des produits de santé (Afssaps) a rendu public le rapport de l’étude

Maladie

24 Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

épidémiologique sur la myofasciite à macrophages diligentée suite aux conclusions de l’étude de l’Institut national de veille sanitaire (1998-2001) faisant le lien entre la présence d’aluminium dans la lésion histolo-gique et l’injection de vaccins. Cette étude “CAS-témoin” sur 122 patients, dont 26 porteurs de cette lésion et 96 témoins présentant des patholo-gies neuromusculaires a donné lieu à l’élaboration d’un rapport épidémio-logique. Conclusions (en l’état actuel des connaissances) :• Association entre lésion histologique et vaccin contenant un adjuvant alumi-nique hautement probable.• Non-existence d’association entre l’entité histologique myofasciite à macrophages et un syndrome spécifi-que clinique.• Aucun syndrome clinique spécifique n’est retrouvé associé à la vaccination contenant un adjuvant aluminique.• Pas de remise en cause de la balance bénéfice-risque des vaccins contenant un adjuvant aluminique.• Non-recommandation de réaliser de nouvelles études épidémiologiques.L’avis du conseil scientifique s’est voulu tranché alors que les résultats de l’étude épidémiologique montrent que :“Les sujets porteurs de la lésion histo-logique rapportent plus fréquemment une asthénie au début de leur mala-die que des sujets non porteurs de la lésion” (60 % contre 34,1 % soit 2,3 fois plus !)“Les sujets porteurs de la lésion ont des limitations fonctionnelles liées à la fatigue plus importantes que les sujets non porteurs.” “Les sujets porteurs ne rapportent pas plus fréquemment des myalgies et arthralgies au début de leur maladie que les sujets non porteurs de la lésion histologique (80 % des cas 73,1 % des témoins).”“Les sujets porteurs ont été plus souvent vaccinés avec des vaccins contenant de l’hydroxyde d’alumi-nium (95 % des cas pour lesquels les données étaient exploitables, contre 35,4 % des témoins).”De l’avis même de la responsable de l’étude exploratoire (Mme Fourrier) : “Il est important d’insister sur le fait que cette étude ne pouvait, par défini-

tion, permettre de conclure quant à l’association entre la vaccination et l’existence d’une maladie en relation avec la lésion.”Des incohérences majeures sont relevées entre le rapport d’enquête épidémiologique, le résumé de la conférence internationale de consensus, des documents et des communiqués rédigés de l’Afssaps.Nous ne pouvons accepter cette atti-tude que nous désavouons au nom de toutes les victimes touchées par cette maladie très invalidante.

Commentaires de l’association E3MLien hautement probable : 100 % des cas ont eu un vaccin contenant un adjuvant aluminique, mais 9,1 % n’ont pu apporter la preuve de leur vaccina-tion (pas de carnet de vaccination ni de certificat). Validité et sérieux d’une étude sur 26 porteurs de la lésion contre 800 à ce jour : la définition d’une mala-die repose toujours en médecine sur de vastes enquêtes épidémiologiques regroupant souvent plusieurs centaines de patients. Et non sur 26 patients ! D’autre part, une maladie est définie soit par un lien de causalité soit par des manifestations toujours semblables qui en font une entité clinique spé-cif ique ou un syndrome clinique spécifique. N’est-ce pas le cas ?Pas de spécificité de syndrome : pourtant, cette étude montre que le syndrome clinique développé est iden-tique à la population témoin qui est atteinte de pathologies neurologiques et musculaires (myopathies diverses, sclérose en plaques…), avec une fati-gue chronique 2,3 fois plus importante chez les patients atteints de myofas-ciite que chez les témoins mesurée par une grille évaluative (échelle de valeur Fatigue Impact Scale. 40 items ; trois dimensions : cognitive, physique et sociale). En comparaison, la fréquence du tableau clinique dans la population générale est inférieure à 1 %. Tatouage vaccinal : L’argument développé rendant plausible que les individus puissent conserver un “tatouage vaccinal” indépendam-ment de toute manifestation clinique n’est pas acceptable. Les caractéris-tiques de la lésion invalident cette thèse (macrophages cohésifs, infiltrats

inflammatoires, inclusions intramacro-phagiques aluminiques). De plus, nous avons un couple qui a été vacciné le même jour, à la même heure, et a reçu les rappels de la même manière : l’épouse a vu les premiers symptômes d’asthénie, myalgie, arthralgie, dans les mois suivants, une myofasciite à macrophages a été diagnostiquée en mai 2000 soit plus de quatre ans après ; le mari a eu deux biopsies qui sont négatives (où est passée la trace histologique de ce monsieur ?).

Plus de la moitié des Français se sont fait vaccinerCe qui n’est nullement le cas des autres pays. Malgré cela, dans d’autres pays, qui pratiquent maintenant la biopsie du deltoïde, on retrouve des cas de myo-fasciites, notamment en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, au Canada, en Corée, en Espagne, aux Etats-Unis (dont 2 enfants en Floride), en Irlande, en Israël (dont 6 enfants), en Italie (dont 2 enfants), au Portugal, en Russie, en Tunisie.Nous contestons les conclusions du conseil scientifique de l’Afssaps qui porte contre l’évidence des résultats précis de l’étude épidémiologique et autres études menées par différentes instances. Les chercheurs présents et l’association E3M se sont insurgés contre l’avis du conseil scientifique jugeant que l’on a joué avec les mots et interprété les chiffres. N’est-ce pas de la manipulation ? L’Afssaps est pourtant censée être une instance indépendante, garante de la cohérence scientifique et non de la cohérence politico-éco-nomique. Les laboratoires affirment l’inno-cuité de l’hydroxyde d’aluminium, alors qu’ils avouent qu’aucune étude au long court de non-toxicité ni de pharmacovigilance n’a été réalisée concernant cet adjuvant, non seule-ment sur l’humain mais également sur les animaux. Sa seule utilisation depuis plus de trente ans semble attester de son innocuité. Ils prétendent qu’il n’y a pas de rem-placement possible de l’aluminium, alors que des vaccins sur phosphate de calcium (vaccin IPAD) ont été commer-cialisés pendant une dizaine d’année par l’Institut Pasteur Fondation. Une communication présentée par le

Maladie

25Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Pr Robert Debré, de l’Académie de médecine, confirmait que, selon les études faites au Centre international de l’enfance, le phosphate de calcium présentait de nombreux avantages, entre autres de pouvoir vacciner des sujets allergiques, contrairement à ceux contenant de l’aluminium (Bull. acad. nat. med ; 1972, 156, n°18-19,583-591).Nous rappellerons également les pro-pos de Mme Fourrier, responsable de l’étude épidémiologique de la myo-fasciite à macrophages qui, lors du consensus international sur l’hépatite B, a écrit : “En tout état de cause, la mise à disposition de vaccins sans adjuvant aluminique (qui ne semble pas techniquement insurmontable puisque c’est le cas pour certains vaccins, en particulier contre l’hépatite B) serait de nature à régler le problème.”

Le combat des malades et des chercheursEnviron 800 patients ont été diagnos-tiqués à ce jour.Le Pr Cherin, qui suit environ 200 patients (service de médecine interne de la Pitié-Salpêtrière), confirme le chiffre avancé par les patients, de 800 personnes atteintes en France : “Nous n’avons pas les chiffres exacts, mais, compte tenu des données disponibles dans les centres de biopsie musculaire, la fourchette de 700 à 800 patients n’est pas déraisonnable”, explique-t-il. A Créteil, les Prs Ghérardi et Authier et leur équipe (CHU Henri-Mondor) suivent 160 patients ayant une lésion caractéristique et estiment que “300 ou 400 patients répondent à des symp-tômes cliniques tout à fait analogues, mais avec une biopsie musculaire négative ou avec des anomalies inflam-matoires non spécifiques”. Les trois praticiens sont convaincus qu’un syn-drome clinique est associé à la lésion histologique. “Les patients racontent tous la même histoire, évoquant des myalgies postvaccinales, avec un syn-drome de fatigue chronique et des arthralgies.”La répercussion des conclusions du conseil scientifique de l’Afssaps est catastrophique. Par le refus de pour-suivre les études, il réfute de ce fait les études fondamentales et physio-pathologiques en cours. L’absence de financement est un bon moyen pour

“enterrer” les recherches sur un sujet gênant. Pourtant, il se “biopsie” plus de 5 lésions de myofasciite par semaine dans les centres de neuropathologies spécialisés.En conclusion, nous sommes très inquiets concernant la campagne de vaccination qui va être relancée sur les moins de deux ans et les adolescents, sans preuve d’éléments scientifiques voire avec des éléments inquiétants récents. Pour la crédibilité du messa-ge sur les bienfaits de la vaccination, il semblerait plus sage, en effet, de reconnaître un effet secondaire lors-qu’il apparaît, même s’il est limité, de redéfinir les populations à risque avec des données actuelles.

Aujourd’hui, l’innocuité de l’injection de doses massives d’adjuvants aluminiques ne reste en rien prouvée scientifiquementAucune étude de toxicologie et de pharmacodynamique n’a été réalisée, y compris depuis le passage de l’injec-tion sous-cutanée à l’intramusculaire. A l’OMS (Organisation mondiale de la santé), dans son relevé épidémiologique du 16 juillet 2004, le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale signale : “Les questions concernant l’innocuité exigeront une connaissance approfondie des effets des adjuvants sur la réponse immunitaire et les mécanismes asso-ciés. La réglementation actuelle devra tenir compte des données scientifi-ques nouvelles concernant les adju-vants. L’innocuité des adjuvants est un domaine important et négligé. Dans la mesure où les adjuvants ont leurs pro-pres propriétés pharmacologiques, sus-ceptibles de modifier l’immunogénicité et la sécurité des vaccins, l’évaluation de leur innocuité est indispensable.”

L’aluminium est une vraie toxineDéjà en 1987, la Food and Drugs Administration (FDA) publiait : “L’alu-minium est une vraie toxine prouvée qui ne doit jamais être injectée à l’homme sans raison valable.”“Plutôt que de jouer sur les mots pour faire croire que le résultat de l’étude est négative, il faudrait poursuivre les recherches pour parfaire une défini-tion clinique des symptômes et trouver une explication biologique”, déclare le Pr Ghérardi.

Malgré de nombreuses sollicitations (depuis 2002) la Direction générale de la santé ne répond pas à nos courriers et refuse de nous recevoir. La myo-faciite à macrophages est visiblement une maladie dérangeante, un dossier jugé explosif dont même certains médias (télévisions, radios) refusent de parler. Pourtant, à ce jour, plus de 100 plaintes contre X ont été déposées au pénal par nos avocats (Me Collard et Me Flécheux) et sont en cours d’ins-truction. “On ne peut se contenter de dire que tous ces patients, dont certains étaient chefs d’entreprise et ont aujourd’hui tout perdu, sont hystériques ou sim-plement vindicatifs. Ils ont une réelle demande, ont besoin d’être aidés et comprendre leur maladie” (Pr Chérin).A ce jour, les malades atteints de myo-faciite à macrophages sont encore les victimes d’intérêts politico-économi-ques ne tenant, en aucun cas, compte de la santé et du devenir des patients. Et parmi les victimes, on compte des jeunes enfants.

Patricia BASLE, présidente <[email protected]>

Suzette PIRES, vice-présidente <[email protected]>

Association E3M - Entraide aux mala-des de myofasciite à macrophages, 25, rue de Verdun, 21350 Vitteaux

Maladie

26 Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Vaccinations

Entretien avec Marc Girard

Les effets secondaires du vaccin contre l’hépatite BMarc Girard est docteur en médecine, conseil en pharmacovigilance et pharmaco-épidémiologie, expert près la cour d’appel de Versailles. C’est lui qui connaît le mieux le “scandale du vaccin contre l’hépatite B”, car il a travaillé des centaines d’heures sur ces dossiers plus ou moins secrets auxquels il a eu accès.

Le propos concernant “l’une des plus grandes séries” est textuel-lement tiré du rapport Dartigues (février 2002) et apparaît compatible avec plus de vingt ans d’expérience en pharmacovigilance. Ce simple constat arithmétique est hautement préoccupant pour un traitement à visée simplement préventive.

Que pensez-vous des dizaines de rapports d’expertise dont les ré-dacteurs ne déclarent pas leurs liens d’intérêt avec les laboratoires et de la conséquence de ces liens sur leurs conclusions ?A l’heure où je parle, il est documenté qu’un membre du conseil scientifique de l’Afssaps a accepté de nombreuses missions judiciaires (dans lesquelles la responsabilité du vaccin n’est guè-re envisagée) sans révéler qu’il avait des liens professionnels avec l’assu-reur d’un des fabricants, c’est-à-dire l’instance qui succomberait effective-ment s’il était fait droit aux demandes des victimes. En parallèle, il est non moins patent qu’aucun des 200 experts désignés au civil dans des espèces

gouvernées par le principe sacré du contradictoire n’a eu l’idée d’informer les juges qu’aux termes mêmes de la réglementation en vigueur les rapports de l’Afssaps (qui sont cités dans toutes les expertises comme preuve de l’in-nocuité du vaccin) ont été rédigés “en commun” avec les fabricants – pour-tant partie dans chaque procès. Enfin, alors que je n’ai jamais dissimulé que je travaillais pour l’industrie pharma-ceutique, que j’en suis fier et que je suis le seul des experts désignés à avoir pris l’initiative d’une déclaration sponta-née d’intérêts, les fabricants ont obtenu une série sans précédent de décisions judiciaires me récusant, au point que, dans chaque nouvelle affaire, ils en sont désormais à se référer à “l’autorité de la chose jugée”. La conclusion – préoccupante – qui semble découler de ce triste constat, c’est qu’il ne semble pas y avoir place dans le débat pour les experts qui n’ont rien à cacher.

Dans vos déclarations concernant cette expertise, sans rien divulguer du secret de l’instruction, vous avez mentionné

Vous êtes l’un des rares experts à avoir vu l’intégralité des documents concernant les effets secondaires du vaccin antihépatite B. Sans rompre le secret de l’instruction, pouvez-vous nous dire s’il est vrai que cette vac-cination aurait généré la plus grande série d’effets indésirables recueillis par la pharmacovigilance depuis sa naissance en 1974 ?Je n’ai peut-être pas vu “l’intégralité” des documents, mais j’ai passé des milliers d’heures sur ce dossier et je pense sincèrement être la personne au monde qui a le plus travaillé sur cette question. Cette apparente forfanterie se justifie d’une bien évocatrice façon : à chaque fois que, dans la littérature internationale, je lis un article sur le sujet, je n’apprends rien alors que me saute immédiatement aux yeux ce qui a échappé aux auteurs de l’article. A l’inverse, je viens de passer un week-end à écrire un article pour une revue internationale, lequel a suscité chez les éditeurs qui l’ont immédiatement accepté le projet d’écrire un éditorial d’accompagnement soulignant l’inté-rêt de mes observations.

27Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Vaccinations

un centre de pharmacovigilance qui recense certains cas “avec des bâtons et des croix”, et dispose d’outils relevant de “l’âge de pierre informa-tique”. Est-ce aussi lamentable que vous le laissez penser ? Ce constat a été diffusé par la presse en novembre 2002, après remise au juge d’un pré-rapport dont j’étais l’auteur : il est parfaitement compatible avec l’ex-périence des pratiques informatiques de la pharmacovigilance française, qui sont notoirement préhistoriques. Un tel constat a été indirectement confirmé par un récent rapport de la Cour des comptes qui s’est étonnée que l’Afssaps soit inca-pable, malgré des moyens considérables, de mettre sur pied une base de données si peu que ce soit opérationnelle.

Les pouvoirs publics campent sur leur position et se retranchent toujours derrière la notion bénéfice-risque mais sans jamais être très précis. Ainsi, le Dr Lévy-Bruhl a déclaré que si on vaccinait une cohorte de 800 000 en-fants de 11-12 ans contre l’hépatite B : “on pourrait faciliter l’apparition de 1 ou 2 cas de SEP”, tandis qu’en ne les vaccinant pas : “il y aura entre 3 et 29 hépatites fulminantes, 12 à 147 cas de cirrhoses et 12 à 30 cancers du foie”. Comment un “expert” peut-il employer le conditionnel pour la survenue de scléroses en plaques qu’il considère comme hypothétiques alors qu’il emploie le futur au sujet de complications qu’il considère comme

étant certaines, tout en donnant des chiffres farfelus d’une insupportable imprécision. On avance aussi 140 000 personnes contaminées par l’hépa- tite B par an. Etes-vous d’accord avec ce chiffre ?Dans toutes mes expertises, j’ai quali-fié “l’étude” de Lévy-Bruhl et coll. de “cuisine épidémiologique” : lorsque l’on aperçoit les spécialistes de la veille sani-taire s’adonner à de telles œuvres, l’on ne peut s’étonner qu’ils soient passés à côté de 15 000 décès en 15 jours durant l’été 2003 (alors, soit dit en passant, que le problème central de savoir si les victimes de la canicule étaient effecti-vement des vieillards a été purement et simplement évacué du débat : tout por-te à croire qu’il y avait une proportion significative de sujets plus jeunes). Quoique les données sur l’épidémio-logie de l’hépatite B soient regretta-blement pauvres dans notre pays, on ne doit pas dénombrer plus de 2 000-3 000 contaminations par l’hépatite B annuellement, en grande partie chez des personnes qui ont adopté des comporte-ments à risque. Ce nonobstant, l’évolu-tion est majoritairement bénigne. Diverses sources publiées accréditent que la France est dans le peloton de queue des nations en matière de pré-vention dans les populations à risque ce qui ne manque pas de poser un intéres-sant problème de démocratie : a-t-on le droit de prendre en otage les bébés qui ne sont pas à risque pour compenser les insuffisances de la prévention chez

ceux qui sont à risque ? La réponse est évidemment “non” quand on n’a même pas pris la peine d’informer les parents de cet enjeu, et encore moins des risques iatrogènes du vaccin.

Vous critiquez particulièrement le GenHevac de Pasteur et avez déclaré lors d’une émission sur la Cinq qu’il a été refusé dans les autres pays. Dans son ouvrage Vaccinations, les vérités indésirables, Michel Georget a signalé que “[...] plusieurs gènes du SV 40 sont utilisés dans le processus de fabrication du vaccin GenHevac B Pasteur”. Êtes-vous au courant ?Je ne pense pas avoir dit qu’il avait été “refusé”, mais que, objectivement non commercialisé ailleurs qu’en France, il avait dû l’être à moins que, trop conscient des déficiences du dossier, le fabricant n’ait jamais tenté l’épreuve d’un enregistrement international dans des pays de niveau sanitaire équivalant au nôtre. Cette constatation est celle d’un spécialiste du médicament qui, au fait des pratiques réglementaires et commerciales internationales, s’étonne que cette spécialité soit restée confinée à notre pays : elle ne présuppose rien quant aux motifs réels de ce nouveau French paradox.

Que penser de l’étude de Zipp et coll. de 1999, initialement rejetée par l’Afs-saps à cause de ses incohérences, mais retenue par le rapport Dartigues et qui a subrepticement été ré-intégrée dans toutes les investigations ulté-rieures, dont la plus récente date de quelques jours seulement.Pour le spécialiste, divers éléments convergents amènent à considérer cette étude comme à la limite du faux caractérisé. Ce nonobstant, je me suis toujours attaché à épargner aux juges les évaluations de spécialistes : dans son communiqué de février 2000, l’Afssaps estime que cette investiga-tion doit être écartée ; dans toutes les interventions ultérieures de l’adminis-tration sanitaire, celle-ci est réintégrée comme si de rien n’était. Cette contra-diction – il y en a d’autres – suffit à démontrer ce qu’il faut bien appeler une inquiétante mauvaise foi.

Pouvez-vous commenter la courbe des données de la CNAM qui montre

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bien que l’augmentation des scléroses a commencé en 1995, alors que pour les services de santé, ces chiffres ne sont pas significatifs. Et, de toute manière, les experts estiment que les augmentations, qu’ils ne peuvent nier, sont dues au seul fait qu’on ne sait les diagnostiquer que depuis peu de temps.Je n’ai pas entendu cet argument du diagnostic récent, mais plutôt celui des ventes d’interféron, qui justifieraient l’augmentation des prises en charge : ce serait plus convaincant si les respon-sables sanitaires n’avaient pas attendu que je mette la main sur ces courbes pour en nier la portée.

Savez-vous combien il y a de plaintes au total, au pénal comme au civil ?On me dit qu’il y a deux cents experts désignés au civil, en général dans des collèges de trois ; je pense qu’il doit y avoir environ 200 plaintes au civil. Ce n’est pas moi qu’il faut venir consulter pour les statistiques du pénal. Vous omettez les plaintes dans le cadre de l’article 3111-9 du Code de la santé publique (professionnels) et les litiges de la Sécurité sociale. Il ne faut pas oublier que nombre des personnes présentant une complica-tion postvaccinale n’ont ni l’énergie ni l’argent pour se lancer dans une procédure. L’espèce aura illustré, cari-caturalement, “l’inégalité des armes” entre parties et ses conséquences sur la dynamique du procès. Par exemple,

tous les arguments employés à mon encontre par les fabricants en vue d’obtenir ma récusation peuvent être réutilisés, et amplifiés, à l’égard de tous les experts désignés en rempla-cement, de telle sorte que le système judiciaire pourrait se trouver paralysé et renvoyé, de la sorte, à ses contradic-tions : mais les victimes n’en ont ni la force, ni les moyens. Je forme des vœux pour que cette his-toire catastrophique ait une profonde influence sur la jurisprudence des affaires de santé publique. Quel est, à votre avis, la durée de protection du vaccin ? Actuellement, tous les “ténors” de la vaccination clament que les nourrissons vacci-nés seront protégés à vie, alors que le personnel de santé doit subir des rappels tous les cinq ans. Cela est incohérent.Une des caractéristiques les plus signi-ficatives de ce vaccin, c’est qu’on a les idées très vagues sur la durée de protec-tion qu’il confère. A l’origine, même le marketing des fabricants n’osait se donner le ridicule d’accréditer un ris-que chez le nourrisson, la rationalité (si l’on peut dire) de la vaccination pré-coce ayant été définie comme suit : on les vaccine une première fois quand on les a sous la main (via la PMI) et le rappel à l’adolescence les immunisera à vie. C’était déjà psychédélique, mais l’annulation du rappel par Kouchner en 1998, a fait s’écrouler cette appa-

rente rationalité. Aujourd’hui, compte tenu des hypothèques documentées qui pèsent sur la durée de l’immunité, il n’est même pas certain que lorsqu’ils arriveront à l’âge supposé “à risque”, les nourrissons vaccinés seront effective-ment immunisés : ils auront néanmoins été exposés à toutes les complications de la vaccination. [Lesquelles, déjà ? C’était juste pour voir si vous suiviez]

Pour en revenir aux nourrissons, on affirme qu’il n’y a aucun accident neurologique chez eux puisque leur myéline n’est pas encore formée. Tou-tefois, d’après vos déclarations à la télévision, vous avez une explication sur cette absence de risque. Tous nos pouvoirs, scientifiques ou politiques, semblent ignorer la multitude d’ac-cidents déclarés aux Etats-Unis. En outre, une étude épidémiologique publiée dans le New England Journal of Medicine a conclu à l’élévation significative du risque de pathologie rhumatismale après vaccination contre l’hépatite B chez l’enfant de moins de six ans. Prétendre que la vaccination n’a occa-sionné aucune SEP chez le nourrisson est une ineptie doublée d’une mystifi-cation. S’il est exact que le système de myéline est immature chez le nouveau-né, ce dernier n’en sécrétera pas moins les anticorps qui, selon toute proba-bilité, finiront par confondre le soi et le non-soi chez certains d’entre eux : et qu’en sera-t-il lorsque leur myéline sera formée ? Une bombe qui n’éclate pas quand on la pose, cela s’appelle généralement une bombe à retarde-ment. D’autre part, et dans la mesure où les experts de l’Agence ont décrété qu’il ne fallait pas moins de deux pous-sées pour poser un diagnostic de SEP, quiconque connaît les pratiques pré-historiques de la pharmacovigilance française en matière d’informatisation et de suivi reconstitue sans peine ce qui s’est passé : au lieu de s’étonner qu’un bébé de cinq mois fasse une première poussée, on a jugé qu’il était urgent d’attendre, ce qui a permis de perdre de vue un bon pourcentage de cas et de dater chez les autres l’apparition de la maladie lors de la seconde poussée, quelques années plus tard…Quant à la question des pathologies rhumatismales, elle ne fait qu’illustrer

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que l’évaluation du rapport bénéfice-risque du vaccin ne peut se limiter aux pathologies démyélinisantes.

Alors que certains accusent le vaccin HB d’augmenter les risques de lu-pus, le ministère de la Santé estime que le lupus ne peut, en aucun cas, découler du vaccin. On nous a même répondu que le lupus était d’origine essentiellement génétique. Cela nous semble surprenant.L’hypothèse la plus vraisemblable est que la personne de chez vous qui a télé-phoné à l’Agence était sourde, ou que son correspondant était ivre (à moins que ce ne soit l’inverse) : le communi-qué de février 2000 fait formellement référence à une étude de l’administration sanitaire montrant, après vaccination contre l’hépatite B, une élévation sta-tistiquement significative du risque de lupus (et de pathologies thyroïdiennes : c’est trop facile d’accuser toujours les centrales nucléaires des Russes…).

On nous dit aussi que les procès concernant les accidents causés par le vaccin de l’hépatite B, qui se mul-tiplient chez nous, est un problème essentiellement franco-français. Tout d’abord, la France est le seul pays européen qui a vacciné autant. Ainsi, en Angleterre, seulement 5 % de la population est vaccinée alors qu’en France c’est carrément la moitié.Je viens d’achever un article internatio-nal où je remarque que l’étude d’Hernan et coll, menée par une équipe américai-ne sur une base de données britannique, est la dernière gifle à ceux qui préten-dent que le problème de la toxicité liée au vaccin contre l’hépatite B serait un paradoxe français. A titre complémen-taire, je tiens à la disposition de qui veut une bibliographie internationale de plu-sieurs centaines de titres.

Ne craignez-vous pas que vos inter-ventions ne finissent par vous situer chez les “antivaccinalistes” ? On m’a souvent mis en garde contre le fait que fréquenter les “antivaccinalis-tes” ne me décrédibilise ; mais, encore récemment, j’ai eu l’occasion de repro-cher publiquement à la LNPLV (Ligue nationale pour la liberté des vaccina-tions) la faiblesse de sa méthodologie et l’excès de certaines positions. Cela

ne leur a pas plu à tous, mais j’ai toujours fait pareil dans l’industrie pharmaceutique : la qualité primor-diale d’un expert – celle qui manque à ceux de l’époque – c’est d’être poli-tiquement incorrect, ce qui n’a rien à voir avec l’hystérie ou la provocation, mais renvoie simplement à une absolue intransigeance en matière d’évaluation technique. Comme tout le monde, je peux me tromper : mais dès lors que j’ai à me prononcer comme technicien, nul ne peut ni m’acheter, ni me séduire. Et s’il arrive un jour que des circons-tances X ou Y m’amènent à craindre de ne pouvoir respecter l’exigence d’im-partialité, je me déporterai : c’est un problème de conscience. Vous savez que la psychothérapie est ma seule activité clinique : quand on a un peu de pratique freudienne, on est assez bien gardé du côté de la conscience…Je ne suis pas homme de parti, me contentant de mettre ma compétence à la disposition de qui la sollicite : en période de crise, j’ai été un “héros” chez les fabricants de vaccins bien avant de l’être à la LNPLV – et mes déclarations d’intérêt sont à la dispo-sition de qui veut pour savoir ce que ça m’a rapporté… Mais j’ai fait aussi nombre de choses qui ne m’ont rien rapporté, voire qui m’ont beaucoup coûté, et je reste un expert pour qui veut : les labos, l’administration sani-

taire, la justice, les professionnels de santé qui ne savent plus à quel saint se vouer, les gens qui souffrent…En réalité, et comme attesté encore récemment par une émission sur RMC où, bien que je n’aie quasiment pu ouvrir la bouche, le public s’est massi-vement rangé à une position de défiance par rapport à la vaccination, c’est l’ir-responsabilité actuelle des zélateurs des vaccinations à tous crins et de leurs experts qui fait le lit des antivaccinalis-tes. Quant à moi, mes préférences de lit sont tout à fait ailleurs, et je n’aspire qu’à une chose : retrouver ma tranquil-lité – mais pas avant que les bébés, les enfants et les adolescents ne soient à l’abri de ce vaccin trop dangereux… Vous savez, j’avais été très impres-sionné autrefois par une remarque de l’éthologue Konrad Lorenz disant qu’il n’adopterait jamais un chien adulte qui aurait mordu un chiot car, disait-il, les jeunes ont une odeur que reconnaissent les adultes “normaux” : je trouve que, sous la poussée des actionnaires, il y a beaucoup d’adultes, dans notre société, qui font du mal aux petits – et on parlait encore récemment du risque suicidaire chez les enfants traités par antidépres-seurs. Dans l’histoire, au fond, j’aurais juste été un vieux chien qui cherche à protéger les bébés chiots…

Propos recueillis par Sylvie SIMON

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Vaccination contre la méningite C Un exemple de faux consentement éclairéNous reprenons dans cet article les faits qui se sont produits en 2001-2002 en Auvergne puis dans le sud-ouest de la France où de larges campagnes de vaccination ont été entreprises après que les médias aient créé un véritable vent de panique.

La maladieUne méningite est une inflammation des méninges (membranes envelop-pant le système nerveux) se traduisant notamment par une raideur de la nuque, de violents maux de tête et des vomissements. Dans leur grande majorité, les méningites sont d’origine virale, les méningites bactériennes ne représentant chez l’enfant que 6 % de l’ensemble. Diverses bactéries peuvent entraîner une méningite : pneumo-coques, bacille tuberculeux, listeria, bactéries Hæmophilus (notamment Hæmophilus influenzæ de type B), méningocoques (dont il existe 5 types : A, B C, W et Y).Une partie de la population (parfois jusqu’à 20 % à 30 %) est porteuse, de façon plus ou moins transitoire, de méningocoques au niveau du rhino-pharynx. Le déclenchement de la maladie est lié au degré d’immunité du sujet, immunité qui se développe au cours des vingt premières années de la vie par le contact avec une bac-térie voisine du méningocoque qui partage avec lui des molécules anti-géniques. Le risque de la maladie est

lié au manque d’activité bactéricide du sérum dû à l’absence de certains composants du complément indispen-sables pour détruire les bactéries. Cette anomalie touche un individu sur 1 000. (Tous ces renseignements sont tirés du manuel Principes de médecine interne, de Harrison.)L’incidence des méningites à méningo-coques est de l’ordre de 1 pour 100 000 habitants et par an, ce qui signifie qu’il en survient plusieurs centaines de cas, chaque année, en France (mais qui sont en majorité du type B !).

Les vaccinsLes vaccins utilisés jusqu’à la fin des années 1990 étaient composés d’un polyoside de l’enveloppe des ménin-gocoques de type A et C. Très utilisés en Afrique (où le type A est prédo-minant), leur efficacité est discutable selon l’avis de l’OMS elle-même qui déclarait dans le Relevé épidémiolo-gique hebdomadaire du 10 septembre 1999 : “L’efficacité du vaccin du grou-pe A chez les enfants de moins d’un an n’est pas nette. Chez les enfants âgés de moins de deux ans, les vaccins du

groupe C n’ont pas de pouvoir immu-nogène fiable et, si on les administre à des enfants en bas âge, ils peuvent affaiblir au cours des années la réponse aux antigènes du groupe C.” Le même problème s’était posé pour les premiers vaccins anti-Hæmophilus qui ont été remplacés par des vaccins dits conjugués, contenant un poly-oside d’enveloppe combiné à la toxine tétanique.La même méthode a été utilisée pour la mise au point du nouveau vaccin Meningitec dans lequel le polyoside d’enveloppe du méningocoque C est associé à une protéine du bacille diphtérique et adsorbé sur phosphate d’aluminium.Le schéma de vaccination ne comporte qu’une seule injection pour les adul-tes, les adolescents et les enfants de plus d’un an. Les pauvres nourrissons de moins d’un an doivent par contre recevoir 3 injections, ce qui semblerait indiquer que le pouvoir immuno-gène de ce vaccin est faible et/ou que leur système immunitaire n’est pas encore en état de répondre de façon satisfaisante.

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Introduction de la vaccination antiméningocoque C en FranceMise en placeIl n’est évidemment pas question de nier la gravité d’une infection à ménin-gocoques mais, lorsqu’on parle de santé publique, il faut, avant de se lan-cer dans une campagne généralisée de prévention, en évaluer la pertinence en tenant compte non seulement de cette gravité mais aussi des dégâts collaté-raux que pourra produire la vaccination en raison de ses effets secondaires.Compte tenu du précédent relatif à la vaccination contre l’hépatite B, on peut légitimement s’interroger sur la spontanéité de la médiatisation de l’augmentation des infections à ménin-gocoques. N’y a-t-il pas eu une mise en scène savamment organisée s’ap-puyant sur le marché de l’angoisse pour faire accepter plus facilement la vaccination ?En effet, les autorités de santé anglaises ont décrété, en 1999, la géné-ralisation de la vaccination contre le méningocoque C à l’ensemble de la population âgée de moins de 18 ans. Une diminution de l’incidence des méningites de type C a été constatée chez les nourrissons de moins d’un an et les adolescents de 15 à 17 ans, mais aucune information n’est donnée concernant les enfants de 1 à 14 ans.Emboîtant le pas (?) aux autori-tés anglaises en novembre 2000, le Conseil supérieur d’hygiène bruxellois, constatant une élévation de l’inciden-ce des méningites à méningocoques (notamment de type C), envisageait de modifier la politique vaccinale. De fait, le vaccin contre la méningite C est devenu gratuit en Belgique pour qu’il soit plus facilement accessible à tous.Au vu de ces données, le président du Comité technique des vaccinations (français) a constitué un groupe de tra-vail chargé de présenter, à ce comité, un projet de recommandations afin qu’il puisse se prononcer sur la mise en place d’une vaccination de masse contre la méningite C en France. Le groupe de travail a donc sollicité l’uni-té de pharmacovigilance de l’Afssaps

(Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) pour évaluer les données de pharmacovigilance relati-ves aux vaccins conjugués de type C. La date de remise du rapport était fixée au 30 octobre 2001 et la synthèse des données de tolérance du vaccin devait être présentée au Comité technique des vaccinations le 13 décembre 2001.Le groupe de travail ayant émis un avis favorable, l’autorisation de mise sur le marché du vaccin Meningitec a été délivrée le 10 janvier 2002, la veille de la décision de lancer la campagne de vaccination dans le Puy-de-Dôme.Dans ce contexte, les cas de ménin-gite recensés dans le Puy-de-Dôme durant les mois précédents n’ont-ils pas constitué l’occasion rêvée pour faire un essai grandeur nature de ce nouveau vaccin, avant de le généraliser à l’ensemble de la France ? Le recours aux médias a été une fois de plus très efficace. Ce procédé rappelle tout à fait celui préconisé, dans les années 1950, par un médecin dans Le Concours médical à propos de l’affolement de la population lors de l’épidémie de variole à Vannes : “[l’affolement] aura eu au moins l’immense avantage de faire d’un acte obligatoire, imposé par la contrainte, un acte médical sponta-nément réclamé par le patient qui, sous l’influence d’une peur millénaire, en a compris tout soudain la valeur et l’in-térêt. Le ministère de la Santé aurait peut-être intérêt, pour lancer, de temps à autre, telle ou telle vaccination, à

créer fort astucieusement, avec l’aide inconsciente de la grande presse, de tels courants d’opinion.”

Effets secondairesQuelles sont donc les données de la pharmacovigilance qui ont conduit le Comité technique des vaccinations à programmer cette campagne de vac-cination ? Deux types de données sont à consi-dérer, telles qu’elles figurent dans un document du 30 octobre 2001 éma-nant de la Direction de l’évaluation des médicaments et des produits biologi-ques (unité de pharmacovigilance).1. Les données post-marketing (traduisez après mise sur le mar-ché !) concernent la période allant du 15 octobre 1999 au 15 avril 2001 et proviennent du laboratoire fabriquant ce vaccin (Wyeth Lederle) qui se trou-ve donc être juge et partie.Pendant ces dix-huit mois, plus de 19,2 millions de doses de vaccins ont été commercialisées. Plus de 7 400 effets secondaires ont été rapportés, dont 860 graves (*). Le laboratoire peut ainsi annoncer que le taux des effets secondaires est de 0,03 % et celui des accidents graves de 4,4 pour 100 000. Ces calculs sont parfaite-ment exacts. Néanmoins, le tableau s’assombrit quand on entre dans le détail des complications graves. Les voici, tels que fournis par l’unité de pharmacovigilance :• 21 décès dont 8 de mort subite du

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nourrisson, avec le commentaire suivant : “Pour la majorité des cas, l’imputabilité du vaccin a été jugée douteuse de par l’existence de facteurs confondants (association vaccinale, maladie sous-jacente)”. Qu’est-ce à dire pour les autres cas minoritaires ? En tout état de cause, pourquoi inno-center le Meningitec parce qu’il y avait une maladie sous-jacente ou une autre vaccination ? Le Meningitec a très bien pu être la goutte d’eau qui a fait débor-der le vase et, sans lui, la mort subite ne se serait pas produite.• Plus de 80 cas d’hypersensibilité dont 28 réactions anaphylactiques.• 19 cas de bronchospasmes dont 3 graves (délai moyen d’apparition : 2,2 jours après la vaccination).• 24 cas d’érythème polymorphe dont 5 graves (délai moyen : 4,9 jours).• 188 cas de pétéchies et/ou purpura dont 107 graves (délai : 1 jour).• 8 cas de bradycardie dont 6 graves (délai : 1 jour).• 15 cas d’apnée dont 14 graves (délai : 1,3 jour).Le rapport conclut : “Au vu de ces don-nées, l’évaluation du profil de tolérance semble satisfaisant” (sic).2. Les données de tolérance avant

mise sur le marché : ces données sont issues de 11 études cliniques conduites chez les nourrissons, les jeunes enfants (3-5 ans) et l’adulte (18-44 ans), incluant 3 700 sujets. Il a été observé : • 10 décès dont 5 morts subites, 2 homicides, 1 anomalie métabolique, 1 leptoméningite bactérienne aiguë et 1 maladie cardiaque congénitale (il est curieux d’inclure dans une telle étude un nourrisson porteur d’une malfor-mation !). Si on écarte ce cas et les deux homicides, il reste 7 décès dont, une fois encore, l’imputabilité a été jugée douteuse. Pourtant, là encore, la vaccination a sans aucun doute été le facteur déclenchant.• A ces décès, s’ajoutent une dizaine (sans plus de précision) d’évènements indésirables graves chez les nourris-sons, dont l’imputabilité a été jugée plausible, concernant essentiellement des convulsions.Si l’on fait le bilan de ces études clini-ques, on peut retenir 7 décès et 10 autres accidents graves, soit 17 effets secon-daires graves pour 3 700 sujets, soit 459 accidents graves pour 100 000 vaccinés, soit 100 fois plus que ce qu’annonce la pharmacovigilance sur la

foi des données du laboratoire (4,4 pour 100 000). Ces résultats correspondent exactement à ce que diverses autorités de santé affirment depuis longtemps, notamment la FDA aux Etats-Unis, à savoir que la pharmacovigilance ne recense que 1 % des effets indésirables.

Qu’a-t-on dit aux parents ?Il faut reconnaître que, pour la pre-mière fois, les autorités ont pris la peine d’adresser un courrier aux parents pour expliquer ce qu’était la méningite à méningocoques, le vaccin contre la méningite C (il n’en existe pas pour la méningite B, plus cou-rante chez nous), et pour donner une liste de quelques effets secondaires. L’accord des parents était demandé, ce qui pouvait être considéré comme un consentement éclairé. Encore aurait-il fallu que ceux-ci soient au courant de tous les effets secondaires observés, notamment des effets les plus graves. Or, la liste s’est limitée aux effets sui-vants :•Pour les effets observés au cours des études précédant la mise sur le marché : rougeur au site d’injection, gonflement, sensibilité à la pression, irritabilité, fièvre, perte d’appétit, diarrhée, vomissements, pleurs, som-nolence, maux de tête. Ce n’est déjà pas mal, mais rien n’est annoncé concernant les décès. • Pour les effets recensés par la pharmacovigilance après mise sur le marché : convulsions, et une série d’effets qualifiés de très rares comme augmentation de la taille des ganglions, allergie (parfois anaphylaxie), vertige, syncope, picotements, démangeaisons, éruptions cutanées, urticaire, vomisse-ments, nausées, diminution du tonus musculaire, douleur des articulations. La liste est longue mais rien n’est dit sur les purpuras, les bronchospasmes, les apnées ni surtout sur les décès.Quant aux médias, ils ont fidèlement rapporté le taux d’accidents graves de 4,4 pour 100 000 vaccinés, établi d’après les données du laboratoire, mais se sont bien gardés de parler des décès et des résultats des études clini-ques précédant la commercialisation du vaccin.L’information des parents n’a donc pas été “loyale, claire et appropriée sur les risques graves [même si] ces risques ne

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Les vaccinations menacent-elles notre équilibre biologique interne ?La Ligue nationale pour la liberté des vaccinations a permis à un enfant de Strasbourg, paralysé à la suite d’une vaccination antipolio, de gagner un procès en indemnisation. L’affaire était mal engagée puisque le virus retrouvé à l’analyse et déclencheur de la paralysie était un virus Coxsackie, normalement et en temps ordinaire non pathogène et, surtout, absent du vaccin injecté qui comportait les virus de type A, B, C. L’expert a admis que le vaccin avait provoqué un bouleversement de l’équilibre biologique interne du vacciné et que ce virus, en général présent dans l’intestin et non pathogène, l’était devenu et avait provoqué cette paralysie.Ce qui m’amène à la réflexion suivante : en 1978, date depuis laquelle nous avons les chiffres, on comptabilisait annuellement en France 2 061 cas de méningite (appelée à l’époque cérébro-spinale). Ce nombre de cas de méningites a régressé sans vac-cination à 348 cas en 1993, il a stagné ensuite pendant trois ans (364 cas en 1996), pour reprendre une ascension rapide et arriver à doubler six ans après (718 cas en 2002). Que s’est-il passé entre 1993 et 1996 ? On a vacciné presque la moitié de la population française contre l’hépatite B. Bien sûr, pour le milieu officiel cela ne serait certainement qu’une coïncidence ! Il est remarquable que de grandes campagnes de vaccination menées contre les méningites n’empêchent pas le nombre de méningites d’augmenter malgré tout. Il est vrai que l’on a également remarqué que les campa-gnes de vaccination contre les méningites de différents types tendent à faire muter les agents responsables en méningocoques de types B. Ce type de méningites B représente 65 % du total, mais vous en entendez rarement parler, car il n’existe pas de vaccin pour ce type de méningites. Pour mémoire, les enfants reçoivent entre la naissance et 6 ans l’injection de plus de 36 antigènes : on peut donc penser que le développement des maladies nouvelles chez les enfants n’est pas sans relation avec cette manie vaccinale.

Jean-Marie MORA,président de la Ligue

se réalisent qu’exceptionnellement”, comme le prescrivent les arrêts de la Cour de cassation des 25 février et 14 octobre 1997 et l’arrêt du Conseil d’Etat du 5 janvier 2000. Deux médecins courageux sont inter-venus sur TF1 pour tenter de montrer qu’on ne disait pas toute la vérité sur les risques de cette vaccination. Peu de jours après, cette intervention fut contrecarrée par une déclaration selon laquelle, contrairement au bruit qui

courait, il n’était observé aucun effet secondaire. Statistiquement, cette affir-mation ne peut pas correspondre à la réalité. Compte tenu des faits rapportés ci-dessus, si l’on vaccine 70 000 ou 80 000 sujets, il doit nécessairement se produire des dizaines d’effets indé-sirables graves.A cela, il faut ajouter les risques inhé-rents au mode de fabrication du vaccin qui est produit en Angleterre avec uti-lisation de sérum fœtal de veau. La

France refuse la viande anglaise mais importe pour ses enfants des vaccins fabriqués avec des produits bovins, même si le sérum fœtal provient de Nouvelle-Zélande (aucun pays ne pou-vant se dire aujourd’hui indemne de vache folle).Enfin, comme la plupart des vaccins, Meningitec contient de l’aluminium dont on sait que l’accumulation peut conduire notamment à cette maladie musculaire nouvellement identifiée et très invalidante : la myofasciite à macrophages.L’avenir nous dira si ces vaccinations de l’année 2002 ont servi de test pour une extension à l’ensemble de la France. Si cela devait être le cas, le calen-drier vaccinal des nourrissons, déjà ahurissant, deviendrait complètement démentiel. Eh bien, en cette fin 2004, de nombreux pédiatres incluent effec-tivement, à la série déjà longue des vaccins pour les nourrissons, le vaccin contre la méningite C et celui contre le pneumocoque. Nul doute qu’ils finiront par apparaître au calendrier vaccinal comme vaccins recommandés.

Michel GEORGET

Michel Georget, agrégé de biologie, est pro-fesseur honoraire des classes préparatoires aux grandes écoles biologiques et auteur du livre Vaccinations, les vérités indésirables.

(*) Selon le décret n° 95 277 relatif à la pharmacovigilance, un effet indésirable grave est défini comme étant fatal ou susceptible de mettre la vie en danger, ou entraînant une invalidité ou une incapacité, ou provoquant ou prolongeant une hospitalisation.

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La vaccination antitétaniqueDepuis deux cents ans, les vaccinations ont toujours été empiriques et non scientifiques. Cette technoscience nous a conduits à utiliser des produits dangereux et incertains. Pourtant, les vaccinations, progressivement, sont devenues miraculeuses au regard des individus et des médecins. Nous avons créé les conditions nécessaires pour en faire une religion mondiale. Se serait-on trompé, nous aurait-on trompés ?

Les partisans des vaccinations, par exemple, depuis plus de soixante-dix ans, nous affirment que la vaccination antitétanique est efficace à 100 %. Pour eux, les tétanos ont lieu uni-quement chez les non-vaccinés. Ce discours endoctrineur et moralisateur n’est pas digne de la science médicale. Cette fausse science, cette nouvelle religion nous est imposée de plus en plus autoritairement, avec arrogance et intimidation.

La vaccination antitétanique est-elle efficace ? Cette vaccination ne sert strictement à rien, elle est le résultat d’une monu-mentale erreur, elle ne nous protège pas, je vais vous expliquer pourquoi.Le bacille du tétanos appelé Clostridium tetani est une bactérie anaérobie stric-te. Ceci veut dire que ce bacille ne peut vivre que dans un milieu privé d’air, c’est-à-dire privé d’oxygène. Dans un tissu sain, irrigué, oxygéné, le bacille du tétanos meurt.

Peut-on avoir une action des anticorps antitoxine dans un tissu en anaérobiose ?Absolument pas, puisque le système immunitaire est dans le sang un milieu oxygéné. Le transport des anticorps, le langage immunitaire, les lympho-cytes producteurs d’anticorps, tout le système immunitaire par anticorps se

trouve dans la circulation sanguine. Les anticorps sont emmenés vers le foyer infecté par la circulation sangui-ne. Là où il y a des anticorps, milieu aérobie, il ne peut y avoir des bacilles du tétanos, milieu anaérobie.Nous avons affaire à deux mon-des totalement hermétiques l’un par rapport à l’autre. Le monde aérobie des anticorps, le monde anaérobie des bacilles tétaniques.La meilleure preuve est que, après un tétanos guéri, il n’y a jamais d’anti-corps antibactériens ou antitoxines dans le sang des convalescents. Ceci prouve que les bacilles, la toxine, ne rentrent jamais en contact avec le sys-tème immunitaire. Nous avons donc bien une vaccination placebo.Les partisans des vaccinations vont m’objecter que la vaccination n’est pas dirigée contre le bacille, mais contre sa toxine. La toxine fabriquée dans la plaie anaérobie, par le microbe, va devoir quitter la plaie et rejoindre le système nerveux central, elle va donc sortir de la plaie et se retrouver alors dans un milieu aérobie. Elle peut donc être atta-quée par le système immunitaire.

Est-ce que la toxine peut être attaquée par les anticorps lorsqu’elle quitte le milieu anaérobie ?Hélas, pas de chance pour les vaccina-listes convaincus. La toxine chemine de la plaie anaérobie au système ner-

veux central (la tête) dans les nerfs, à l’intérieur des nerfs. C’est là aussi un milieu inaccessible aux anticorps. Tout ce qui chemine dans les nerfs (toxine, virus, etc.) est à l’abri du système immunitaire. C’est pour cela qu’après un tétanos guéri il n’y a jamais d’anti-corps antitoxine.Nous avons donc bien une vaccination placebo. Tout le long de sa migration, la toxine est à l’abri des anticorps.Il faudrait que les vaccinalistes se posent enfin les bonnes questions. Bien que cela soit impossible comme nous venons de le voir, admettons que la toxine puisse être neutralisée par les anticorps. Que se passerait-il ?Le système immunitaire est impuis-sant vis-à-vis du bacille puisqu’il est dans sa plaie anaérobie, aussi, seule la toxine serait neutralisée. Les anticorps vont rencontrer la toxine et former des complexes antigènes-anticorps, mais le bacille tétanique va encore produire de la toxine puisqu’il n’est pas attaqué, et de nouveaux complexes antigènes-anti-corps vont être produits. Ceci va nous amener rapidement à une surcharge en complexes antigènes-anticorps, donc à des dégâts irréversibles pour le malade et rapidement à la mort. Heureusement que cette vaccination ne sert à rien, qu’il n’y a pas de contact entre la toxine et les anticorps, car cela se solderait par la mort systématique des malades.Nous voyons donc bien que ce vac-

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cin est totalement inutile, qu’il n’a aucune action. C’est de la poudre de perlimpinpin. Que vous soyez vacciné ou non vacciné vous avez les mêmes risques d’attraper le tétanos quand les conditions locales d’anaérobioses sont présentes.

Les vaccinalistes attribuent la baisse du tétanos à la vaccination et crient victoire. A quoi est due cette baisse (moins de trente cas de tétanos par an) ?La baisse du nombre de tétanos est due essentiellement à la chirurgie et à l’emploi des antibiotiques.La chirurgie est là pour parer la plaie, enlever les parties nécrosées et les échardes, supprimer les parties en anaérobiose et ainsi revasculariser la plaie.Les antibiotiques ont pour fonction de supprimer les surinfections par des bacilles pyogènes gros consommateurs d’oxygène. Ces bacilles favorisent la chute du potentiel d’oxydoréduction qui aide à l’installation du tétanos. La toxine tétanique est sécrétée dans le but d’augmenter l’ischémie locale, c’est-à-dire renforcer l’anaérobiose. Hélas pour les malades, ce sont tous les muscles du corps qui sont tétanisés.Nous comprenons pourquoi il existe des tétanos sur des grands brûlés, alors que ceux-ci n’ont visiblement pas eu de contact avec des spores tétaniques au moment de leur brûlure. Des spo-res présentes chez les individus avant leur brûlure, résistantes à la chaleur, trouvent des tissus présentant après la brûlure des conditions locales d’ana-érobioses. Ces parties ne sont plus vascularisées, le tétanos éclate.Nous comprenons aussi pourquoi le tétanos néo-natal est toujours mor-tel. Les tissus souillés par la coupure du cordon ne peuvent retrouver une vascularisation salvatrice. La ligature empêchant tout retour possible de la vascularisation.En résumé, nous avons un microbe et sa toxine qui sont à l’abri des anticorps dans la plaie tétanigène, et une toxine à l’abri des anticorps dans les nerfs. Les anticorps antitoxine vaccinaux ne sont donc d’aucune utilité. Ce vaccin doit être abandonné rapidement, puisqu’il ne sauve personne.L’étude de cette vaccination, fleuron de la médecine, la plus utile et la plus indis-

Scandale au NépalL’Himalayan Times, premier journal népalais de langue anglaise, annonçait en sep-tembre qu’une vaste campagne contre la rougeole avait été entreprise dans ce pays afin d’enrayer la maladie.L’équipe médicale comprenait également un représentant de l’OMS et un représen-tant pour chaque région de la Direction de l’éducation et du ministère de la Santé. Le 28 septembre 2004, l’Himalayan News Service de Biratnaga signalait que, trois jours après l’administration du vaccin, 35 enfants avaient été emmenés à l’hôpital, dont 10 d’entre eux dans un état “critique”. Tous les journaux régionaux ou nationaux du pays ont largement diffusé l’information.Les enfants toussent, vomissent du sang, ont d’intenses douleurs dans la poitrine, une forte fièvre, et, dans le meilleur des cas, ont perdu l’appétit. Jagannath Adhikari, principal d’une autre école située à Fatyangre, a annoncé que 25 élèves ne sont pas venus aux cours à la suite de cette vaccination.C’est la seconde fois que le même journal rapporte des accidents au sujet de cette campagne de vaccination. Notre correspondant au Népal se pose des questions : “Etant résident au Népal depuis deux ans, j’assiste, une fois de plus, à cette hallucinante politique qui consiste à débloquer des fonds énormes pour “enrayer” des maladies qui sont à 99 % dues à l’immense pauvreté et au manque d’hygiène que subit ce peuple en souffrance. Une fois de plus, les pouvoirs publics sont incapables de faire la relation et, plutôt que de dégager un budget pour nourrir ces enfants, ils préfèrent investir dans des campa-gnes de vaccinations dont nous savons qu’elles sont non seulement inutiles, mais dangereuses, comme le confirme l’article du journal himalayen. Je n’insisterai pas sur la fierté que gouvernement et pouvoirs publics manifestent pour cette campagne. Je souhaite trouver rapidement son commanditaire : s’agirait-il d’une société fabriquant ce vaccin ? Ce serait tellement surprenant !” Il est probable qu’il existe, dans tous les pays pauvres où sont menées de massives campagnes de vaccination, des multitudes d’accidents semblables qui ne sont jamais divulgués.

Sylvie SIMON

pensable de toutes pour les partisans des vaccinations, se révèle complète-ment inutile. Malheureusement, il en est de même pour d’autres vacci-nations et peut-être bien toutes les vaccinations. Je pense qu’il n’y a pas de vaccinations possibles contre une bactérie, quelle que soit la bactérie, lorsque les conditions locales sont réu-nies. La maladie éclate quel que soit le statut immunitaire du malade.

Réfléchir sur la face cachée des vaccinationsPour les virus, c’est un peu plus compliqué que pour les bactéries, mais l’action des vaccins antiviraux n’est pas plus satisfaisante et très dange-reuse pour la santé des individus. Il est temps de réfléchir avant d’agir et d’étudier enfin toute la face cachée des vaccinations. Les vaccins ne sont pas des produits anodins. Ils contiennent quantité d’impuretés (virus étrangers, sérum de veau, produits chimiques, métaux lourds). Les vaccins à virus vivants ne peuvent pas être stérilisés puisque cela détruirait l’action du virus vaccinal. Nous ne savons donc pas ce que nous injectons. Etudions ensem-ble les effets néfastes des vaccinations

(effets secondaires), ne nions plus ces effets, et nous aurons fait un grand pas pour la santé des individus. L’avenir de nos enfants vaut bien que l’on se mobilise.

Dr Jean MERIC

Le Dr Jean Méric est l’auteur du livre Vaccina-tions je ne serai plus complice.

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36 Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Le vaccin contre la grippe est-il recommandable ?

Le vaccin au royaume d’Ubu (USA)

Le laboratoire Chiron réside en Californie, mais son usine est implan-tée à Liverpool. C’est lui qui fournit plus de la moitié des vaccins anti-grippaux aux Etats-Unis, les autres venant d’Aventis-Pasteur (54 millions de doses) et 2 millions de doses de MedImmune, sous la forme d’un vac-cin nasal appelé FluMist, approuvé par la FDA alors que des études ont montré que, dès la première dose, le vaccin multiplie par 3,53 les risques d’asthme chez les jeunes enfants. Mais les risques engendrés par les vaccines n’ont jamais empêché les laboratoires de “faire des affaires”.Ainsi, la mauvaise nouvelle est arrivée de Grande-Bretagne. On attendait la livraison de 100 millions de doses du vaccin lorsque, à la fin du mois d’août, Chiron avertit la FDA et son homologue britannique, la MHRA, que certains lots fabriqués à Liverpool étaient conta-minés. La firme ne pouvait, dès lors, ne fournir que 48 millions de doses au lieu des 100 millions attendus. Les contrôles se sont renforcés depuis et, le 5 octobre 2004, les autorités britan-niques ont retiré la licence de Chiron, empêchant du même coup la livraison de tout vaccin aux Etats-Unis.La FDA (Agence de sécurité sanitaire et alimentaire américaine) a confirmé la décision britannique. Julie Gerberding,

directrice du CDC (Centre de contrôle et de prévention des maladies) a alors annoncé que le vaccin contre la grippe ne pourrait être fourni à tous, mais que ceux qui en ont impérativement besoin pourront recevoir les 20 millions de doses qui restent encore en stock.Les responsables de la santé du pays négocient actuellement avec GlaxoSmithKline, qui fournit 70 pays dans le monde, mais pas les Etats-Unis. Cependant, la discussion ne porte que sur 200 000 doses, une part infime des 50 millions de doses supplémentaires que réclame ce pays. La demande grandissante de cette “panacée” vient de la propagande du CDC qui a répandu la peur et l’an-goisse parmi les citoyens. La saison précédente, le CDC avait ciblé pour ce vaccin les personnes de plus de 65 ans et les victimes de maladies chroni-ques. Cette année 2004, il a aussi recommandé la vaccination pour les enfants de moins de deux ans et, en avril, il a envisagé des vaccins pour les groupes de 18 ans à 49 ans. Cette frayeur de la maladie a conduit des milliers de personnes à faire la queue à travers le pays afin d’avoir droit au vaccin salvateur et a déclenché des cri-ses d’hystérie dans tout le pays. Chaque année, le CDC essaie d’antici-per sur le type et l’ampleur de la grippe

qui va s’abattre sur le pays, et procure les cultures de virus aux fabricants. Il proclame que le virus de la grippe est extrêmement contagieux et cause 36 000 morts et 200 000 hospitalisa-tions par an, alors qu’aucun rapport n’indique le chiffre exact de décès chez les adultes, car cette maladie n’est en général pas rapportée au CDC.Ce chiffre est d’autant plus difficile à connaître que le CDC publie en même temps les cas de grippes et ceux de pneumonies, faisant l’amalgame entre les deux maladies. En vérité, les derniers chiffres concernant seulement la grippe, les vrais, annoncés aux professionnels de santé, sont : 1 665 pour l’année 1999, 1 765 pour 2000, 257 pour 2001, et 753 pour 2002. Nous sommes donc loin, très loin, des prévisions de 36 000 et mêmes 47 000 cas prévus pour cette année et annoncés à la presse et au public. Nous pouvons ainsi constater le flagrant délit de mensonge !Quant aux jeunes enfants, le CDC esti-me que, de 1990 à 1999, une moyenne de 92 morts par an chez les enfants de moins de 5 ans peut être attribuée à la grippe. Durant la période de grippe, en 2003-2004, 135 enfants sont décédés, 59 d’entre eux étaient vaccinés.De plus, il est notoire qu’en 2003-2004 le vaccin n’a pas été très efficace et a eu peu d’impact sur le personnel de

Alors que, partout dans le monde, les laboratoires diffusent une publicité éhontée pour le vaccin contre la grippe, affolant des populations entières, près de la moitié des doses de vaccins qui devaient arriver sur le marché américain sont inutilisables. En effet, la chaîne de fabrication de la firme Chiron a été contaminée par la Serratia marcescens, bactérie qui engendre des infections urinaires, respiratoires, ophtalmiques et infecte également des plaies. Elle est responsable d’infections nosocomiales dans les hôpitaux.

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santé. En outre, entre octobre 2003 et avril 2004, le CDC a identifié 863 virus différents de la grippe. Il est évident que le vaccin ne peut protéger de tous ces virus à la fois. Comme le consta-tait Impact quotidien du 27 mai 1997 (n° 1064) : “La protection qu’offre le vaccin n’est pas parfaite, la fabrication n’est pas flexible et s’adapte mal aux mutations du virus.”Le Dr Greg Poland, de la Clinique Mayo, a prédit que, cette année, la grippe serait la pire depuis trente ans et qu’il risque d’y avoir de 50 000 à 70 000 décès. Ces chiffres sont tout à fait fantaisistes, mais ils impression-nent les gens non avertis. Cependant, les décès ou accidents n’ont pas atten-du la grippe pour se produire.La crainte de ne pas pouvoir recevoir le vaccin salvateur a généré un vent de panique qui a soufflé sur tout le territoire américain au cours du mois d’octobre. Les gens, particulièrement des vieillards, se sont précipités vers les cliniques, les hôpitaux et les cen-tres de soins installés dans les grandes surfaces. Leurs parkings sont devenus de véritables “cours des Miracles”, avec des malades en chaise roulante ou s’appuyant sur des béquilles, cer-tains portant un masque à oxygène, des enfants dormant enroulés dans des couvertures. Certains se sont battus pour essayer de gagner une place dans la file s’attente, d’autres se sont éva-nouis car la chaleur était accablante. Nombreux étaient les vieillards qui faisaient la queue devant les pharma-cies ou les centres de distribution des vaccins depuis l’aube, quelques-uns dès la nuit précédente. Une femme de 79 ans est décédée après s’être cogné la tête en tombant, plusieurs person-nes ont été hospitalisées après s’être évanouies.

La loterie est le moyen le plus équitable pour distribuer ces vaccinsA Bloomfield, dans le New Jersey, les officiels de la santé projettent d’en-registrer des candidatures pour une loterie, afin de trier les privilégiés qui auront droit aux 300 doses de vaccin attribuées à la ville pour les gens âgés. “La loterie est le moyen le plus équi-table pour distribuer ces vaccins”, a déclaré l’un des responsables de la santé de cet Etat.

Des centaines de gens se sont bous-culés dans des centres de distribution pour obtenir une dose parmi les deux ou trois cents dont disposait le maga-sin. Chacun possédait son ticket pour passer à son tour, certains avaient déjà tenté l’expérience en d’autres endroits. Une femme a été arrêtée en Louisiane pour avoir insulté un officier de police qui essayait de repousser la foule, envi-ron 600 personnes, essayant d’obtenir 250 doses de vaccin. La panique était générale. “A Kanawha, plus d’un quart des 200 000 habitants

sont habitués à être vaccinés chaque année, a expliqué le Dr Kerry Gateley, directeur du centre de santé de Kanawha-Charleston Health Department. Mais cette année, seules 12 000 doses ont été disponibles.”Sur le parking du grand magasin Kroger, dès 7 h 30 du matin, plus de 400 personnes attendaient dans une file qui disposait de 350 doses et les attri-bua aux gens âgés et à risque. La plupart d’entre eux étaient dans des chaises roulantes. Seulement 250 doses du vac-cin étaient disponibles au supermarché Albertson’s de Tampa, en Floride, Suzanne Moore, 65 ans, chauve à cause d’une chimiothérapie, avait le n° 221 de la liste. “Je suis particulièrement

concernée, j’ai un cancer et il est vital pour mon système immunitaire d’avoir cette injection.” Nous ignorions que le vaccin restaurait le système immuni-taire des cancéreux, bien au contraire. D’ailleurs, le Dr Albert Schweitzer (prix Nobel en 1952) avait remarqué que les premiers cancers en Afrique étaient apparus cinq ans après les pre-mières campagnes vaccinales.Quant à India Rush, elle conduisait son petit-fils asthmatique, âgé de 5 ans, Marcus Smith. Tous deux étaient arri-vés au magasin à 3 heures 40 du matin. “Son pédiatre n’avait plus de dose. Il va manquer la classe ou sera en retard, mais tant pis, que puis-je faire ?” Elle aussi ignore que, si le vaccin nasal multiplie par 3,53 les risques d’asthme chez les enfants, le vaccin classique n’améliore pas, non plus, les asthma-tiques.Durant cette période, les gens se bousculaient, s’accusaient les uns les autres de vouloir passer avant leur tour. Rebecca Chen a passé la nuit dans le parking du magasin Safeway à San Francisco, afin d’obtenir le vaccin pour ses parents. “Ma mère est très malade, elle a un cancer, mon père a 76 ans, a un diabète et de nombreux autres pro-blèmes de santé. J’ai passé ma nuit, mais je leur ai probablement économi-sé 10 nuits à l’hôpital”, raconte Chan, 42 ans. Qu’en sait-elle ?Les médecins n’ont pas fait grand- chose pour calmer cette hystérie collec-tive. Bruce Miller, 69 ans, cardiaque, a expliqué : “Mon médecin m’a confir-mé que la situation est désespérée, ils n’ont même pas les doses nécessai-res pour leurs propres employés, ils n’en auront donc pas pour ma femme et moi. Nous nous sommes moqués des Russes qui faisaient la queue pour obtenir du papier toilette, mais ici les gens se battent pour obtenir un produit de santé de base.” Les médecins et les infirmières sont menacés de prison s’ils vaccinent des gens qui ne font pas partie des groupes dont la vaccination est “urgente”.La pression des laboratoires est telle que, pour ce peuple, le vaccin est un problème majeur de santé.A les écouter, si vous n’êtes pas vacci-nés, vous allez mourir. Chacun a oublié que l’an dernier la même tactique a été utilisée alors que les vaccins étaient en

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surnombre. Plus tard, les Américains ont appris que le vaccin utilisé était, en vérité, inutile, car il ne correspondait pas au virus de cette année-là. Mais qu’importe ! Les laboratoires ont aug-menté leur chiffre d’affaires et cela est la seule chose à retenir.

Très peu de médecins sont vaccinés contre la grippeMédecine et enfance de novembre 1997 s’interroge : “Alors qu’ils sont d’excellents avocats de la vaccination auprès de leurs patients, les médecins ne semblent pas, en revanche, être convaincus de son utilité pour eux-mêmes.” Comme on les comprend ! Ils sont bien placés pour savoir que ce vaccin est inutile. Sans doute sont-ils au courant des résultats d’une étude faite sur 50 000 employés des postes vaccinés contre la grippe et publiée par The Lancet du 10 août 1974 : “[...] Les résultats jusqu’à présent obtenus démontrent que l’offre annuelle d’une injection du vaccin dans une vaste industrie n’a pas entraîné une réduc-tion significative de la maladie.” N’oublions pas l’expérience tentée en 1993 par la caisse d’assurance-mala-die de Loire-Atlantique qui a voulu étendre le bénéfice de la vaccination gratuite à 43 000 assurés sexagénai-res, et qui a dû arrêter l’expérience en constatant qu’à cet âge les vaccinés consultaient plus et dépensaient plus que les non-vaccinés (23 % de plus en consultations, visites, pharmacie).

Non seulement ce vaccin protège peu, mais les mises en garde provenant de médecins ou de revues médicales réputées, sont très nombreusesD’ailleurs, Jama (vol. 263 - 1990), Pediatrics (vol 91 - 1993) et Le Concours médical (vol 116 - 1994) recommandent de faire au préalable un test cutané en milieu hospitalier sous surveillance, à proximité d’une unité de soins intensifs, avec de l’adréna-line à portée de main et un personnel médical et paramédical entraîné, ce qui n’est jamais fait, mais prouve la dangerosité du vaccin. Nous ne pouvons donc être surpris d’apprendre que, dans un établissement médico-social de Zurich, 31 personnes sont décédées de la grippe en janvier

1998. La plupart avaient été vacci-nées à l’automne (cf. Le Quotidien du médecin, 13 février 1998). Le vaccin aurait-il un rapport avec ces décès ? 31 personnes décédant à la même époque, dans le même établissement, relève d’une “curieuse” coïncidence !Le Dr C. Knippel, de Gennevilliers, a été sollicité à plusieurs reprises par des entreprises pour organiser des campagnes de vaccination antigrip-pale, et Le Concours médical a publié le 12 octobre 1996 sa réponse : “J’ai réfléchi avec ces données sur la vacci-nation antigrippale du sujet normal : il s’agit d’une vaccination contre une maladie non mortelle qui est appelée à être répétée tous les ans, c’est-à-dire qui va stimuler, de façon répétée sur des dizaines d’années, des cellules très proches, et je pense qu’on ne peut exclure le risque d’un “échappement” aux régulations physiologiques de la multiplication, soit le risque d’une prolifération non limitée de cellules immunocompétentes.”Il convient de rappeler l’échec du vac-cin contre la grippe porcine, en 1976, aux Etats-Unis. A la suite du décès d’un jeune soldat, la panique a été exploi-tée et la vaccination brandie comme le seul remède salvateur. Aussi a-t-on pratiqué une vaccination massive sur quarante millions de personnes. Ce fut pour le président Ford un heureux coup électoral. Cependant, on dénom-bra très rapidement une centaine de morts et plus de 400 cas de paralysie type Guillain-Barré. La campagne fut aussitôt suspendue et les Américains découvrirent le scandale. Outre les cas officiellement déclarés, le vaccin pro-voqua 1 300 réactions adverses telles que de sévères complications neurolo-giques, des maladies de Parkinson, des inflammations articulaires et de multi-ples scléroses. Or, les milieux officiels étaient parfaitement au courant de ces dangers autant que de l’inefficacité du vaccin. “Ils ont menti depuis le début en affirmant que le vaccin était effi-cace, alors qu’ils n’en avaient aucune preuve”, constatait le Dr Hermann dans le National Inquirer du 2 janvier 1977, qui relata toute l’affaire.Entre le 9 et le 20 janvier 2004, 17 per-sonnes âgées de plus de 90 ans ont manifesté des symptômes pulmonai-res disparates, et 9 d’entre elles sont

décédées, victimes de la grippe. Or, elles avaient toutes été vaccinées.Philippe Blanchard, directeur de la Ddass, n’a rien trouvé de mieux à dire à ce sujet que “chez les personnes âgées, le vaccin est peu actif ”. Nous sommes ravis de l’apprendre, étant donné les campagnes éhontées faites en sa faveur, mais s’il est “peu actif ” pour protéger de la grippe, il est par-ticulièrement actif pour tuer en toute légalité. De toute évidence, le vaccin contre la grippe est une affaire strictement commerciale. Heureusement, l’affaire Chiron risque d’épargner à 50 millions d’adultes et d’enfants de recevoir 25 microgram-mes de mercure, soit 250 fois la dose estimée limite avant d’agresser le sys-tème nerveux. Il faudra surveiller les cas de grippe de l’année 2005 pour voir si ce manque de vaccin aura un effet sur la santé de la population. Normalement, les cas et les décès devraient doubler. Peut-être aurons-nous des surprises. Une autre question se pose : avant le retrait des doses contaminées, Chiron avait envoyé en août, aux Etats-Unis, 6 millions de ces doses, qui sont main-tenant stockées dans les hangars des distributeurs, en quarantaine, mais hors contrôle des autorités. Cependant, Norman Baylor, qui dirige un départe-ment de vaccin de la FDA, a confirmé que 27 cargaisons sur les 60 envoyées par Chiron ont été mises en circulation avant la découverte de la contamination. On ne sait pas exactement combien de doses peuvent être produites à partir de chaque cargaison.

Sylvie SIMON

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39Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Un petit roman inédit

Da Vaccini Code Dans un bar de Chignaroche-sur-Creuse, se sont retrou-vés après le pot de départ à la retraite d’une infirmière au CHS :Madeleine, infirmière spécialisée en psychiatrie, qui est à cinq ans de la retraite,Raymonde, infirmière spécialisée en psychiatrie, qui part à la retraite,Gaspard-Hubert, médecin pédiatre, Karim, étudiant infirmier en stage,Au téléphone : Fritz, avocat, d’origine alsacienne, compa-gnon de Madeleine.

NB : Toute ressemblance avec des personnages de la réalité ne serait pas fortuite : elle serait volontaire… J’ai, person-nellement, assisté à cette discussion, mais j’ai changé le lieu et les noms pour des raisons bien compréhensibles.

Gaspard-Hubert : Sympa ce pot, et on remet ça dans le bar ! Faudra faire gaffe aux gendarmes après !

Madeleine : Avec tes 100 kilos, tu peux boire deux fois plus que nous, pas vrai ?

Gaspard-Hubert : Eh ! Du calme ! J’ai encore des visi-tes à faire ce soir, et demain matin j’ai plein de gosses à vacciner !

Raymonde : T’entends ce qu’il te dit ? Il vaccine, lui ! Toi, t’arrêtes pas de gueuler contre ça. Mais si, au boulot, on te dit de le faire, tu seras bien obligée !

Madeleine : Pas du tout ! Je ne suis qu’infirmière et c’est au médecin de vacciner. S’il arrive quelque chose, c’est lui qui est responsable, pas moi ! Moi j’applique la prescrip-tion ! T’as déjà vu des vaches à l’abattoir ? Elles sont sur un tapis et elles n’ont pas le droit d’en descendre ! Dans mon boulot, je suis comme ces vaches, je n’ai pas le droit de descendre du tapis !

Raymonde : Ça me fait penser que ma petite-fille a fait récemment les vaccins obligatoires ! Tu vois Madeleine, il ne lui est rien arrivé.

Madeleine : J’espère pour elle au moins qu’elle les a eus en sous-cutanée et pas en intramusculaire !

Gaspard-Hubert : Pourquoi ? Quelle différence tu y vois ?

Madeleine : Les pathologies neuro-musculaires, tu as entendu parler ?

Gaspard-Hubert : Ben… oui, mais…

Madeleine : Et la myofaciite à macrophages, ça te dit quel-que chose ?

Gaspard-Hubert : Oui, mais quel rapport ?

Madeleine : Tu ne lis pas les journaux ? Tu ne sais pas que des milliers de personnes souffrent toute leur vie de douleurs musculaires inexpliquées, à l’endroit (comme par hasard) où elles ont reçu un vaccin, surtout si on les a vaccinées par une injection intramusculaire. Et encore ça, c’est un moindre mal !

Gaspard-Hubert : Pourquoi ?

Madeleine : Enfin t’es pédiatre ou vendeur de frites ? T’es quand même venu dans les pavillons Coquelicot et Pissenlit de l’hôpital ! T’as bien vu que ces pavillons sont remplis de gens qui sont là depuis l’enfance et à vie, avec un diagnostic d’encéphalite postvaccinale ?

Gaspard-Hubert : Effectivement, il y a beaucoup de dos-siers… Mais je ne m’étais jamais posé la question…

Raymonde : Dis donc, Gaspard-Hubert, le bébé que tu nous

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40 Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

as montré en photo tout à l’heure, c’est bien ton fils ? Il est né, il y a un mois, c’est ça ? Gaspard-Hubert : Oui, c’est le mien et il est beau ! Raymonde : T’as pas dit que tu l’avais vacciné à la nais-sance ?

Gaspard-Hubert, l’air maintenant inquiet : Ben ouais… Je lui ai fait les vaccins obligatoires… Mais ceux-là, ça risquent rien !

Madeleine : Ça risque rien ? T’as quand même remarqué que, pour certains vaccins, la dose de saloperies que tu lui a mise dans le cul était la même que ce que tu t’es mis à toi ! Et toi tu pèses 20 à 30 fois plus que lui ! Tu trouves ça normal ?

Gaspard-Hubert, de plus en plus inquiet : C’est vrai, merde alors, c’est souvent les mêmes doses. Mais enfin, ces vac-cins-là, ça craint rien quand même ?

Madeleine : Je suppose qu’évidemment tu ne sais pas ce qu’il y a dans les vaccins ?

Gaspard-Hubert : Quand même je suis médecin pédiatre : Il y a le virus atténué ! Ça quand même je le sais !

Madeleine : Bravo ! Mais t’as oublié ce qu’il y a en plus ! L’adjuvant de l’immunité (ce sont les labos qui le disent, pas moi) qui est soit de l’hydroxyde d’aluminium à des doses 30 fois supérieures au seuil de toxicité (pour un adulte comme toi, alors je te raconte pas pour ton petit !) soit des dérivés du mercure, soit d’autres saloperies, c’est quand même fou qu’un pédiatre ne sache pas ça !

Gaspard-Hubert : Tu sais, dans toutes les années de nos études de médecine, nous avons eu une séance unique de deux heures sur les vaccins, c’est tout ! C’est vrai qu’on ne sait rien, mais je me demande pourquoi et comment toi, tu sais tout ça ?

Madeleine : Moi, môssieu, un jour quand j’étais gosse, en pleine épidémie de polio, on m’a vaccinée. Le lendemain, j’étais paralysée pour 6 semaines, avec un diagnostic de polio… Mais en plus, le médecin du travail m’a revaccinée quand je suis devenue infirmière. Piqûre de rappel qu’il disait. Tu parles d’un rappel ! J’ai encore été malade à en crever pendant une semaine !

Gaspard-Hubert : T’es une ancienne polio, toi ? Mais on dirait pas, tu boîtes pas !

Madeleine : Si j’avais pas été soignée par un médecin qui avait vécu dans d’autres continents et qui connaissait les méthodes des chamans, je ne serais peut-être pas là pour te le dire. Quand je pense qu’aujourd’hui ces salauds le poursuivraient en justice pour des pratiques non confor-mes aux données de la science, alors que je suis la seule de mon village à ne pas avoir eu de séquelles… Mais chez nous, il vaut mieux mourir légalement que rester en vie illégalement !

Gaspard-Hubert : Ça ne me dit toujours pas comment tu sais tout ça ?

Madeleine : J’essaie de ne pas faire comme vous tous : quand on parle de vaccins, vous êtes dans une religion ; vous ne vérifiez rien, vous n’avez que des certitudes ! Et ce qui est grave est que quand on vous demande de véri-fier des choses, vous refusez. A part des claques dans la gueule, je me demande ce qu’il faut faire pour que vous ouvriez les yeux !

Gaspard-Hubert : Enfin ! tu dis n’importe quoi ! La polio, la diphtérie, la coqueluche : elles ont bien été éradiquées grâce aux vaccins, non ?

Madeleine : Décidément tu es indécrottable ! En 1956, on a lancé le 1er vaccin contre la polio en France : résultat 1 200 cas en 1956, mais 4 000 cas en 1957 ! en 1958 ça rebaisse, mais on relance un autre vaccin, et ça remonte en 1959 ! Va voir sur Internet la courbe de la polio publiée par le ministère de la Santé ! Tu verras qu’en 1964 quand le vaccin est devenu obligatoire, l’épidémie s’était déjà arrêtée.

Gaspard-Hubert : Et la diphtérie ? Madeleine : Alors là, je me marre : des dizaines de bou-quins ont publié la courbe de la diphtérie à Berlin : En 1938, le régime nazi rend le vaccin obligatoire. Résultat le nombre de cas s’est progressivement multiplié par 6 jusqu’en 1945. En 1945, l’obligation a été supprimée. De 1945 à 1950, le nombre de cas a été divisé par 40 ! Alors le vaccin, tu sais où je me le mets ?

Gaspard-Hubert : Et la tuberculose ?

Madeleine : Enfin, tu lis bien le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du ministère de la Santé ?

Vaccinations

41Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Gaspard-Hubert : oui et alors ?

Madeleine : Dans le n° du 20 janvier 2004, p. 15, on peut lire concernant un échantillon de 277 enfants atteints de tuber-culose et étudiés par nos scientifiques : “Le statut vaccinal était connu pour 65,3 % de ces enfants, et 74 % d’entre eux étaient vaccinés par le BCG.” Mais j’ai encore mieux que ça pour la coqueluche ! Regarde, ça tombe bien je l’ai encore dans mon sac ! Le BEH du 4 novembre 2003, p. 213, dit que nos scientifiques intelligents ont examiné un échantillon d’enfants qui avaient la coqueluche et on nous dit “Au-delà de 4 mois, 32 % n’avaient reçu aucune injection, 27 % étaient vaccinés de façon incomplète, et 41 % étaient correcte-ment vaccinés.” Ça ne te fait pas bondir ça ? Ça signifie en gros que 68 % des gamins qui avaient la coqueluche étaient vaccinés ! Donc, si pour la tuberculose et la coque-luche il y a plus de gosses vaccinés que de non-vaccinés qui ont choppé la maladie, si j’étais à ta place, je n’aurais pas vacciné mon gosse, parce que j’ai vraiment l’impression que s’il est vacciné, il a plus de chance d’attraper la maladie ! Je comprends pas : vous avez les chiffres devant le nez, et vous ne réagissez même pas : on est vraiment un peuple de veaux ! Les veaux, ça a la réalité devant le nez, mais comme le gardien du troupeau leur dit le contraire, ils écoutent le gardien du troupeau, et pas ce qu’ils voient ! C’est comme pour le vaccin contre l’hépatite B ! Pendant des années, ces connards d’experts nous ont dit que les milliers de cas de sclérose en plaques, ça n’avait rien à voir. Il a suffi qu’un rapport américain dise le contraire, pour que tout le monde court dans l’autre sens, comme des veaux…

Karim : C’est vrai ce qu’elle dit ! Toutes les collègues se foutaient de sa gueule quand elle en parlait au boulot ! Elles sont tellement chloroformées qu’il y en a même une qui a été vaccinée, qui a choppé l’hépatite B quand même, et qui, plusieurs années après, s’est faite revacciner ! C’est pas être chloroformée ça ? Et maintenant qu’on parle du rapport américain, elles lui demandent toutes la doc qu’elles ont jetée l’an dernier. Parfois je me demande s’il leur manque pas une case aux collègues : quand c’est la collègue qui le dit ça compte pas, mais quand c’est les Américains, c’est mieux que la Bible !

Gaspard-Hubert, l’air complètement décontenancé : Mais enfin, pourquoi nos revues médicales et même nos Ordres ne nous disent pas tout ça ?

Karim : Là, la réponse je la connais ! En France, les revues médicales sont toutes contrôlées par les laboratoires phar-maceutiques. Car la France est le 1er fabricant de vaccins d’Europe, et en vend des millions à l’Afrique ! Vendre des vaccins, c’est beaucoup plus rentable que vendre du couscous en boîte ! Dans presque tous les pays d’Europe, l’obligation vaccinale a été supprimée depuis longtemps, et ils ont moins de cas de maladies que nous. Moi, ça me fait réfléchir pour quand j’aurai un gosse.

Gaspard-Hubert, de plus en plus pâle : Madeleine, tu as su tout ça comment ?

Madeleine : Mais enfin, des dizaines de livres sont sortis depuis trente ans sur cette question : ceux de Fernand Delarue, du Pr Tissot, Michel Georget, agrégé de biologie, des Drs Chavanon, Berthoud, Ancelet, de Brouwer, Bensaïd, Kalmar, Donatini, Choffat, Vercoutère, Elmiger, Pilette, Scohy, Méric, Tal Schaller, sans par-ler de tous les bouquins de Sylvie Simon qui sont plus que clairs ! Tu vas quand même pas me dire que tu ne le sais pas ?

Gaspard-Hubert, au bord de l’évanouissement : Mais merde ! C’est la 1re fois que j’entends parler de ça ! Je ne comprends pas… Madeleine : Attends, mon portable sonne… Ah ! c’est mon chéri… Allo ! t’es sorti du tribunal ? Dis-moi, on est en train de parler des vaccins, je mets le haut-parleur pour mes amis, car je crois que la conversation va t’intéresser.

Fritz au téléphone : Donne-leur le bonjour !

Gaspard-Hubert, essayant de se rassurer : Monsieur, vous qui êtes relativement en dehors du monde médical, vous avez quand même appris comme moi l’histoire du vaccin inventé par Pasteur ?

Fritz au téléphone : Oui, je connais cette histoire.

Gaspard-Hubert : Vous vous souvenez du fait que Pasteur a vacciné un petit Alsacien qui avait été mordu par un chien enragé, et qui a été sauvé grâce à ce nouveau vaccin. Vous qui êtes d’origine alsacienne, je crois, comment réagissez-vous quand on vous parle de cela ?

Fritz au téléphone, éclatant de rire : Faut quand même que vous sachiez que ce chien avait mordu tout le village qui n’a été ni vacciné ni malade ! On le sait par les écrits des collabo-rateurs de Pasteur. J’ai peur, dans tous les cas de figure, qu’on nous ait menti. D’ailleurs, un Alsacien attraper la rage, ça n’existe pas ! Même les Allemands ne nous ont pas eus !

Gaspard-Hubert s’assied, des gouttes de sueur froide sur le front, puis soudain reprenant espoir : Mais mon gosse, je lui ai donné un nouveau vaccin, car le DT Polio est introuvable depuis un an.

Vaccinations

42 Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Fritz : Madeleine, explique-lui pourquoi on ne trouve plus le DTP.

Raymonde : Arrête Madeleine, cette fois tu vas l’ache-ver !

Gaspard-Hubert : Au point où j’en suis, je préfère tout savoir. Madeleine : Oh ! c’est simple, il y a eu un article dans le Torchon libre, on interviewait le responsable du laboratoire qui disait qu’on s’était aperçu que le DTP n’était pas fia-ble, notamment concernant le vaccin contre la diphtérie. Ça veut dire que depuis cinquante ans, on nous vaccine avec un produit qui est de la pisse d’âne ! La diphtérie a quand même disparu, ce qui confirme ce que je te disais : un vaccin ça sert à rien, et c’est dangereux !

Gaspard-Hubert : Oui, mais ils l’ont remplacé par un nou-veau dans lequel il y a en plus de la diphtérie, le tétanos et la polio, la coqueluche.

Madeleine avec un sourire narquois : Ouais… On disait quoi du vaccin contre la coqueluche tout à l’heure ? Et tu te souviens quand tu vaccinais des gosses l’an dernier, le DTP il coûtait combien ?

Gaspard-Hubert : environ 6 euros, je crois….

Madeleine, le sourire jusqu’aux oreilles : Et le nouveau (qui ne marchera pas mieux d’ailleurs) ?

Gaspard-Hubert : Putain ! 23 euros ! ça y est j’ai pigé ! Ah les salauds ! Demain je vais tout casser à la pharmacie ! Oh la la ! mon gosse… Ce soir, je le regarde de près. Mais qu’est-ce qu’on peut faire ? Monsieur Fritz, supposons qu’en tant que père je refuse à l’avenir que mon gosse reçoive des vaccins, comment dois-je faire, car c’est obli-gatoire je crois ?

Fritz au téléphone : Avec la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations, nous avons mis au point une méthode permettant d’échapper à cet empoisonnement tout en res-pectant la loi. Lisez donc le livre de Jean-Pierre Joseph Vaccins, mais alors non nous aurait menti ? C’est expliqué dedans.

Un consommateur s’approche alors : Visiblement, il se dégage de lui de la sincérité et du bon sens :Excusez-moi, messieurs dames, j’ai entendu votre conver-sation. Chez nous au bled, on sait que beaucoup de gosses ont été empoisonnés par les vaccins. Ici à l’école quand ils ont voulu vacciner ma fille, j’ai menacé de venir avec le fusil. Eh bien ma gosse, elle est toujours à l’école, et c’est la seule qui n’est jamais malade. En plus, elle a des résultats scolaires excellents. Alors maintenant on me fout la paix.

Fritz au téléphone : D’excellents résultats scolaires ? Si vous lisez La médecine retrouvée du Dr Elmiger, et notam-ment ce qu’il dit concernant les produits d’origine bovine qu’il y a dans le BCG, vous verrez que ce n’est pas un hasard. Mais on est tellement dans un système de salauds et de menteurs que j’ai bien peur que cela ne change pas tant qu’on ne descendra pas dans la rue avec la boîte à gifles, car la France est le pays du “j’veux pas l’savoir” ! Quand on parle à ces cons, ils nous disent : “Moi, j’applique la Loi, j’y peux rien”… Et oui, comme Maurice Papon…

“On ferme !”, crie alors le patron du bar. Tout le monde rentre chez soi.

Par Jean-Pierre Joseph

Jean-Pierre Joseph, avocat au barreau de Grenoble, est l’auteur des Radis de la colère (Ed. Louise Courteau) et de Vaccins mais alors on nous aurait menti ? (Ed. Vivez Soleil).

Vaccinations

43Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Vaccins et droitL’origine historique de la législation sur les vaccins rejoint leur origine scien-tifique : c’est au fur et à mesure que l’on multipliait les merveilles pasteu-riennes que l’accord tacite entre l’Etat législateur et les laboratoires fournis-seurs s’est précisé jusqu’à devenir aujourd’hui un bastion fort puissant, avec quelques brèches tout de même. Toutefois, la réglementation fort prisée en doux pays de France, où l’esprit et le bâton se sont toujours fait la guerre, a cédé peu à peu la place à l’incitation, bien plus efficace, nos concitoyens se sentant davantage respectés si on leur donne un conseil plutôt que si on leur montre la trique. Sentiment réel d’ailleurs, mais parfois dangereux, car à force de vous dire que la couleu-vre est délicieuse, on finit par vous la faire avaler…

Qu’en est-il donc exactement en droit positif ? On ne le dira jamais assez, en France, et il n’y a que quatre vaccins obli-gatoires pour toute la population : • tétanos,• diphtérie,• polio,• BCG,et un vaccin obligatoire pour les professionnels de la médecine : celui contre l’hépatite B.C’est déjà pas mal, mais sachez bien que tous les autres ne sont que recom-mandés, et que toute tentative de les

faire passer pour obligatoires relève soit de l’ignorance soit de la mauvaise foi.Sachez aussi qu’en raison des rup-tures de stock (réelles ou alléguées), vous risquez d’être incités à acheter des cocktails de vaccins obligatoires et non obligatoires : dans ce cas, vous pouvez refuser le tout, rien ni personne ne pouvant vous contraindre à subir une vaccination non obligatoire, même dans cette hypothèse.

Les vaccinations doivent être effectuées selon un calendrier fixé par les textes, et leur non-respect pourra entraîner des réactions diverses et variéesCe peut être : • Sanctions administratives sur les enfants : non-admission en crèche, exclusion de l’école.• Sanctions d’ordre professionnel, notamment pour le monde médical, la non-vaccination (HB surtout) pouvant être la cause d’un licencie-ment.• Sanctions sociales : privation des allocations familiales (peu usitées en pratique, mais possibles).• Sanctions judiciaires : retrait de l’enfant par le juge des enfants.• Sanctions pénales, notamment pour les récalcitrants au BCG, qui pourront désormais goûter la paille humide des cachots à la suite d’un tour de passe-passe du législateur

qui permit de renforcer la répression au cours d’une remise en ordre du code de la santé publique strictement formelle et “à droit constant”. Comprenne qui pourra…Certaines de ces sanctions seront moins difficiles à éviter ou à retarder que d’autres : le Conseil d’Etat a tran-ché, il y a déjà longtemps, en faveur de l’obligation scolaire, et votre enfant ne peut donc en principe être exclu défini-tivement. Il vous faudra toutefois vous défendre pied à pied, et de préférence avec l’aide d’associations et d’avocats (pardon pour la pub) qui sauront faire valoir les bonnes jurisprudences. Mais deux problèmes demeureront : • le premier tiendra à la lenteur de la procédure, car s’il est vrai que, dans certains cas, vous pourrez avoir une audience de référés en quelques semai-nes, dans d’autres, vous aurez le temps d’être grand-père avant que votre fils soit admis en CP ! • le second pourra être la diversification des plaisirs car le harcèlement pourra se poursuivre (vous poursuivre…) par l’intermédiaire du juge des enfants qui a des pouvoirs inouïs allant jusqu’au retrait de l’enfant et à son placement. Ces situations ne sont pas fréquentes, et je ne veux pas agiter des épou-vantails, mais il faut savoir qu’elles existent, et que nous nous battons pied à pied, depuis plusieurs années dans certains cas, pour contrer les attaques l’une après l’autre.

Ou la version moderne de La Vache et le Prisonnier ?

Parler de législation vaccinale aurait fait sourire le plus grand nombre il n’y a pas si longtemps. Pourtant, il s’agit bien d’un droit émergent, avec ses fondements, ses règles propres et ses contradictions.

Droit

44 Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Les certificats de contre-indicationQuant aux certificats de contre-indi-cation, il vaut mieux les manier avec prudence, et même si cela n’est pas inscrit dans les textes, il est préférable qu’ils soient délivrés pour une durée déterminée et renouvelés.J’ai eu à connaître un dossier où méde-cins et parents s’étaient vu poursuivre devant un juge d’instruction pour faux et usage de faux, ce qui n’est pas rien, pour avoir les uns rédigé et les autres utilisé de tels certificats. Il faut dire que c’était dans le cadre d’une école Steiner…

Et je me souviens encore de Kévin, élève en seconde technique, que le pro-viseur du lycée avait bien dû admettre en cours, puisqu’il avait légalement le droit d’y venir, mais qui a pu refuser de le laisser pénétrer dans les ateliers, car il y aurait travaillé sur des machines dangereuses, ce qui était inconcevable pour un non-vacciné contre le tétanos. Il a dû changer de section.Mais surtout, que ces certificats soient rédigés par de vrais médecins, vrai-ment inscrits à l’Ordre : quelles ques soient les raisons de leur différend avec l’Institution, qui peuvent nous les rendre sympathiques, n’acceptez jamais de certificats rédigés par des médecins radiés, ni de certificats rédi-gés à distance : il convient qu’il y ait réelle consultation et auscultation. Par contre, le certificat étranger serait semble-t-il mieux admis.La résistance à la sanction profession-nelle en matière de vaccin antihépatite B est, par contre, beaucoup plus difficile : le directeur d’hôpital qui refuse d’em-baucher ou qui licencie une infirmière non vaccinée (ou n’ayant pas reçu le rappel) est parfaitement dans son droit et aucun tribunal administratif ni aucun conseil des prud’hommes ne pourra lui donner tort : c’est donc votre emploi qui est en jeu, et je ne cesse d’appeler à ce propos à une grande mobilisation de la profession.

Comment faire respecter vos droits ?Face à un tel arsenal, reste-t-il une pla-ce à la défense ? Oui, il reste toujours une place à la défense ! Que choisira le juge entre les articles du code de la santé publique, qui édictent fort réglementairement les obligations vaccinales, et les articles 16.1 à 16.9 du code civil, qui affirment l’inviolabilité du corps humain ?Il devrait, à mon sens, choisir le code civil pour une raison de droit pur, à savoir que le dernier article de la série (16.9) déclare que les textes qui le pré-cèdent sont d’ordre public, c’est-à-dire qu’ils sont classés dans la hiérarchie des valeurs juridiques quasiment à la même place que la Constitution. Sans entrer dans des théories juridiques complexes sur la classification des textes, il faut savoir que tous les textes n’ont pas la même force, et que, pré-cisément, ceux-là sont fondamentaux ;

c’est d’ailleurs bien de l’essence même de la nature humaine qu’ils traitent en affirmant que nul n’a le droit d’inter-venir sur mon corps sans mon accord, et en interdisant tout commerce de ma jambe, de mes reins ou de mes yeux.Le juge devrait encore choisir la liberté pour une raison de chronologie, car le courant profond de l’évolution légis-lative va dans le sens de la sauvegarde de la liberté individuelle face à la puissance de l’institution publique ou privée. Or, le dernier texte en date se trouve être la loi du 4 mars 2002 dite loi Kouchner (art. L. 1111.4 al. 3 du code de la santé publique), qui affirme solennellement : “Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pra-tiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consente-ment peut être retiré à tout moment.”

Or, il ne faut jamais oublier qu’une vaccination est un acte médical, et non pas, comme on voudrait trop souvent nous le faire croire, un acte administratif.

On peut donc soutenir juridique-ment que l’obligation vaccinale a été anéantie par ce texte limpide quant à la liberté du patient face à son théra-peute. Toutefois, en matière judiciaire, un argument trouve toujours son symé-trique ; en l’espèce, ce pourrait être que les lois vaccinales sont des lois spécifiques, dérogatoires, et dictées par l’intérêt supérieur de la nation… mais nous avons à tout le moins les armes d’un débat juridique qui viendra conforter le débat scientifique. Ne nous en privons pas.

Si vous êtes vacciné, le vaccinateur a forcément engagé sa responsabilité envers vous, tout acte relevant forcé-ment en droit de la responsabilité de son auteur.

La plus grande difficulté, quelle que soit la voie que vous prendrez dans le rapide tableau que je vais vous bros-ser, sera de faire reconnaître par une expertise médicale le lien de causalité entre le vaccin et la maladie dont vous souffrez : évidents pour le courant médical dit alternatif, ces liens sont évidemment proscrits par les tenants de l’académisme.

Droit

45Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

Quelles sont donc les actions possibles ?Attention : danger d’égarement dans les méandres du labyrinthe des pro-cédures !Pour les vaccins obligatoires, la répon-se – théorique – est simple : l’Etat est garant de votre indemnisation en cas de problème.Tout doux, mon beau, cela ne veut pas dire que tout sera rose au pays des mer-veilles ! Cela signifie seulement que vous aurez un interlocuteur unique et désigné par avance, ce qui simplifie malgré tout les affaires. Mais il est coriace, celui-là, il faudra lui apporter des éléments de preuve irréfutables pour qu’il vous reconnaisse comme victime. Vous pourrez d’abord vous adresser au ministère de la Santé, qui tentera avec vous une transaction. Ces tran-sactions ont parfois mauvaise presse, peut-être à tort à mon avis ; soyons beaux joueurs : on arrive parfois à des indemnisations correctes (ex. rente à vie d’un montant équivalent au salai-re). Et l’engagement de cesser toute autre action (sauf la réserve générale et absolue en cas d’aggravation de votre état) n’est pas le prix du silence, mais un principe universellement appliqué en matière d’accord transactionnel.Si vous n’êtes pas satisfait de la propo-sition, ou encore si vous êtes victime d’une vaccination non obligatoire mais effectuée dans un hôpital public, vous pouvez effectuer un recours devant le Tribunal administratif, éventuellement précédé d’un référé aux fins d’exper-tise devant le président. Armez-vous de patience, la route sera longue, longue, longue…Si le vaccin vous a été injecté dans un établissement privé ou par votre médecin traitant, vous avez encore un recours devant le tribunal de grande instance, parallèle civil à la procédu-re administrative visée ci-dessus. Je conçois toutefois que l’on n’ait pas envie d’attaquer son médecin de famille, qui est le plus souvent honnête et fort embarrassé face à la contradic-tion entre son savoir dogmatique et son observation clinique.Et puis, en cas de faute lourde, émaillée d’une imprudence coupable, d’un man-quement aux règlements, voire d’une intention de nuire, il est possible de

saisir le procureur de la République ou le juge d’instruction pour blessures involontaires, mise en danger d’autrui, ou même pour homicide involontaire.On cite parfois aussi le crime d’empoisonnement à propos des vac-cins ; personnellement je ne suis pas favorable à cette analyse, les vaccina-teurs les plus acharnés n’ayant tout de même pas l’intention préméditée de vous tuer !Tout cela fait beaucoup, et risque d’égarer le défricheur solitaire, à qui je conseille, encore une fois, d’avoir recours à des guides sérieux.Il y a aussi un petit nouveau, ou plu-tôt des petites nouvelles, qui sont les Commissions régionales ou inter-régionales des accidents médicaux, affections iatrogènes ou infections nosocomiales, destinées à réparer le dommage médical non fautif, autre-ment dit l’aléa thérapeutique. Pourquoi ne pas utiliser cette procédure pour un vacciné malchanceux (comme s’il y en avait des chanceux…). C’est à mon sens possible, à condition que la vacci-nation soit postérieure au 5 septembre 2001. Ces commissions se cachent assez bien, mais avec un peu de per-sévérance, on finit par les dénicher.Reste encore une solution, si le pot de terre que nous sommes accepte de braver le pot de fer, à savoir le labo-ratoire pharmaceutique qui a conçu et fabriqué le produit. N’ayons pas peur, mais soyons conscients. Les labos se battront pied à pied, parfois plus durement que l’hôpital ou que l’Etat, et useront de tous les moyens de fond, de forme, et même de déstabilisation des professionnels qui vous conseilleront ou viendront à votre secours.

La guerre procédurale est acharnéeIl serait très long et très délicat, les affaires n’étant pas closes à ce jour, de décrire les misères (le mot est faible) qui sont faites aux experts, pour peu qu’ils osent braver le tabou de l’inno-cuité du vaccin antihépatite B, ou aux avocats qui défendent les victimes. La guerre procédurale est acharnée, qui cherche à les atteindre jusque dans leur honneur ou à leur portefeuille. Ne souhaitant pas moi-même être poursuivi pour délit de presse ni entraî-ner la rédaction dans un cataclysme,

je n’en dirai pas davantage ici. Mais je sais le danger de s’attaquer à ces lobylabos…Que ceci ne nous arrête pas car il faut parfois savoir perdre aujourd’hui pour que d’autres gagnent demain.La vaccination est un acte médicale-ment discutable (c’est le moins que l’on puisse dire) et il n’est donc pas acceptable qu’il ne puisse être juridi-quement discuté.Etre objecteurs de conscience, il y a vingt-cinq ans, ou les défendre provo-quait les mêmes affres. Le nucléaire, les OGM, l’exploitation du tiers-monde, le mépris du quart-monde sont autant de combats que nous ne pouvons sans doute pas tous mener de front, mais qui suscitent aussi un formidable élan de solidarité entre tous ceux pour qui le premier et le dernier bulletin de vote sera toujours un NON aux hégémonies phynancières (orthographe empruntée au Père Ubu) ou politiques et un OUI à l’espérance.Bon courage à tous, ceux qui tentent d’éviter le vaccin, et ceux qui essaient d’en demander réparation. L’adversaire est coriace ? Soyons persévérants, et croyons, envers et contre tout, à la force du droit. Il n’est de combats iné-luctablement perdus que ceux que l’on craint d’engager.

Thierry FENOY, avocat.

Droit

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Droit

47Votre santé hors série 2005 - Guide alternatif des vaccinations

FranceAssociation la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations - LNPLV BP 816, 74016 Annecy. Tél. : 00 33 (4) 50 10 12 09Fax : 00 33 (4) 50 52 68 61Permanence du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.E-mail : <[email protected]>

Association liberté information santé - Alis19, rue de l’Argentière, 63200 Riom. Tél. : 04 73 63 02 21.E-mail : <[email protected]>Site : <http://alis.asso.fr/>

Association pour une santé sans vaccination ni autres nuisances - ASSVAN6, rue Jean-Perrin, 94400 Vitry-sur-Seine.

Réseau pour l’évaluation du vaccin hépatite B - REVAHB8, rue Joséphine, 94170 Le Perreux-sur-Marne. Tél./fax : 01 48 71 80 20.Site : <www.revahb.com>

Association E3M - Entraide aux malades de myofasciite à macrophages25, rue de Verdun, 21350 Vitteaux. E-mail : <[email protected]>

ADRES - Association pour défendre et se réap-proprier ensemble notre santé Impasse Voie-Romaine, 69290 Craponne Tél.-Fax : 04 78 44 82 73. E-mail : [email protected]

ALCM - Association pour le libre choix de la médecine5, rue Chaussade, 43000 Le Puy-en-Velay.

Bien Naître5, place Bir-Hakeim, 38000 Grenoble.

CDIC Dijon - Cancer info. Fédération nationale2, rue Ledru-Rollin, 21000 Dijon.

CDIC Lyon - Comité de défense et d’informa-tion sur le cancer12, rue Saint-Nestor, 69008 Lyon.

Centre Nascita (l’enfant et la vie)16, rue du Trie, 59510 Hem.

Association UAC - Union associative consommateur - Pierre Liévin BP 13, 73630 Le ChâtelardE-mail : <[email protected]>

Cheval libreMas Laval, 12260 Salvagnac-Cajarc.

FEDIS - Fédération internationale pour la santéBP 19, 75860 Paris Cedex 18.

Institut KeplerChemin de Lorette, 69230 Saint-Genis-Laval

Vie et Action - Ceredor (A. Passebecq),Le Roc-Fleuri, 06620 Gréolières.

Santé Solidarité 34, rue des Hauts-Pavés, 44000 Nantes

Santé Liberté Solidarité Normandie Le Hamel de Bouillon, 50610 Jullouville.

Association Liberté Santé 63, rue des Eaux, 59700 Marcq-en-Barœul E-mail : <[email protected]>

Association Liberté Harmonie Nature 64, rue Saint-Honoré, 75001 Paris. Tél. : 01 46 66 44 69. E-mail : <[email protected]>

Association les Ateliers Santé Chez Corinne Pinault-Pépin 11, chemin du Carosse, 45220 Gy-les-Nonains.

Association Groupe Santé Colmar 14, cours Sainte-Anne, BP 201, 68004 Colmar.

Association Information Santé Pays d’Auge 3, rue du Général-Leclerc, 14100 Lisieux.

Association comité scientifique Proanima 16, rue de Vézelay, 75008 Paris E-mail : <[email protected]>

Mouvement pour les droits et le respect des générations futures7, rue Principale, 60380 Saint-DeniscourtE-mail : <[email protected]> Site : <www.mdrgf.org>

Association Ariane (maladies les plus incom-prises)BP 104, 19, avenue du Maréchal-Foch, 77508 Chelles Cedex. Tél. : 01 42 22 33 21.E-mail : <[email protected]>Site : <www.filariane.org>

Le Brin d’Azur (association d’enfants et de mamans séropositifs)Bourgneuf, 17500 Vanzac.Tél.-Fax : 05 46 86 18 41.E-mail : <[email protected]>

Réseau Conscience SantéLe Verdier, 81600 Montans. Tél. : 05 63 40 37 26.

Commission d’accès aux documents adminis-tratifs (CADA)66, rue de Bellechasse, 75007 Paris.Tél. : 01 42 75 79 99.Site : <http://www.cada.fr>

Commission nationale de l’informatique et des libertés - CNIL21, rue Saint-Guillaume, 75340 Paris Cedex 07.Tél. : 01 53 73 22 22.Site : <http://www.cnil.fr>

Association française des diabétiques - AFD 58, rue Alexandre-Dumas, 75544 Paris Cedex 11. Tél. : 01 40 09 24 25. Fax : 01 40 09 20 30.Site : <http://www.afd.asso.fr>E-mail : <[email protected] >

Alliance francophone pour l’accouchement respectéMoulin du Pas, 47800 Roumagne. E-mail : <[email protected]>Site : <http://www.afar.info>.

Accueil naissance2bis, rue de la Providence, 75013 Paris. Site : <http://accueil.naissance.free.fr>

CIRISBP 9, 17550 Dolus.

EtrangerInternational Vaccination News Letter (Lettre internationale sur les vacinations d’une ving-taine de pays)Krekenstraat 4, B-3600 Genk.

NVIC - National Vaccine Information Center (association de parents d’enfants victimes des vaccinations) 512 W. Maple avenue, Suite 206, Vienna, VA 22180 (703) 938-DPT3. E-mail : <[email protected]> Site : <www.909shot.com>

Groupe médical de réflexion sur les vaccinsCase postale 110, CH-1010 Lausanne 10.

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Votre santé 44, bd de Magenta 75010 Paris Tél. : 01 40 18 70 50. Fax : 01 40 18 33 30. <www.votre-sante.net>

Rédaction : Rédacteur en chef : Pierre Jean ([email protected]). Commentateurs : Pr Pierre Cornillot, Dr Stéphane Di Vittorio. Editorialistes : Michel Jasinski, Pierre Jean. Enquêtes : Sylvie Simon. Dossiers, bloc-notes, livres : Céline Andrillon. Réécriture : Joséphine Ritter. Maquette : Emmanuel Andrillon. Révision : Sylvie Canaguier. Ont participé à ce numéro : Eric Ancelet, Patricia Baslé, Jacqueline Bousquet, Dr Christian Charon, Thierry Fenoy, Michel Georget, Dr Marc Girard, Dr Laurent Hervieux, Françoise Joët, Jean-Pierre Joseph, Dr Jean Méric, Jean-Marie Mora, Pierre Picard, Suzette Pirès, Laure Pouliquen.Comité de lecture : Jean Amblard, Bérengère Arnal-Schnebelen, Bernard Asquin, Adrien Caprani, Pierre Cornillot, Henri Delachapelle, Stéphane Di Vittorio, Marie-Hélène Driot, Alain Dumas, Martine Gardénal, Mark Griffiths, Bernard Herzog, Georges Krassovsky, Jacques Lacaze, Gilbert Maurisson, Daniel Potard, Albert-Claude Quemoun, Guy Roulier, Jean-Pierre Ruasse, Jean-Noël Schmitt, Jean-Charles Schnebelen, Marie Semenoff, Jean-Pierre Willem.Diffusion : Abonnements : un an (12 nos), 70 € ; hors UE, 90 €. Merci aux résidents hors de la métropole d’utiliser uniquement le virement bancaire.Relations avec les abonnés : Marie Troyat <[email protected]>.Dépôt légal : à parution. Distribution : NMPP. Edition : Votre santé est éditée par l’Association des amis de la presse libre - APL, 1, rue Favart, 75002 Paris. Directeur de la publication : Jenny Thymakis. Editeur : Michel Andrillon. Les manuscrits ne sont pas retournés. Imprimeur : SIEP, 77590 Bois-le-Roi. Imprimé sur papier recyclé.Numéro d’enregistrement à la commission paritaire des publications et agences de presse : 0305 G 79945. ISSN : 0292-0204.

Je m’abonne pour : ❏ 6 mois, 36 €* (6 nos). ❏ 1 an, 54 € au lieu de 72 €* (12 nos). ❏ 2 ans, 96 € (24 nos) au lieu de 144 €*. ❏ je joins un chèque de € à l’ordre de Votre santé. ❏ je paie par carte bancaire numéro :

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Chers lecteurs, Votre santé propose aux usagers et aux professionnels de santé d’être plus responsables, autonomes et solidaires. Votre santé est pour la liberté de prescrire et d’utiliser la médecine de son choix, ce droit fondamental et élémentaire, directement dérivé du droit de disposer de son propre corps. Votre santé est informée bien avant les médias par ses correspon-dants de terrain. Sur les scandales de la santé (sang contaminé, hormone de croissance, dioxine, vache folle, amiante, OGM, ni-trates, vaccinations...), nos lecteurs ont été alertés avant le grand public. Chacun d’entre eux a eu accès à des informations essentielles. Vous aussi, vous pouvez accéder à ce privilège. Rejoignez-nous.Abonnez-vous en profitant de notre offre de bienvenue, réservée aux nouveaux abonnés. A bientôt.

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