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Bulletin d’information de l’Union Départementale CGT de l’Ariège n°4 - décembre 2012 V ie Syndicale la

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Bulletin d’information de l’Union Départementale CGT de l’Ariège

n°4 - décembre 2012

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SommaireEcho des luttes.................................. page 3

Actualité revendicative................................ page 10

Dossier.................................. page 12

L’actualité, c’est aussi................................ page 14

Parole à.................................. page 16

Vie de l’UD.................................. page 17

Vie de l’UL.................................. page 18

Vie des syndicats.................................. page 19

Activités Juridique et Consommation................................ page 20

Dans quelques mois s’ouvrira notre 50e congrès, c’est un moment importantpour tous les syndiqués(es). C’est un moment de réflexion indispensable surl’évolution de nos structures et de nos pratiques syndicales. Quel est le rôle denos syndicats, quelles perspectives s’offrent à eux dans les fonctionnementsactuels, quel est l’avenir de notre syndicalisme ?Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient, cela suppose de partir desfondements de notre organisation.Le rôle des syndicats est de fédérer, de rassembler les salariés d’un même secteurprofessionnel sur la base de revendications communes, pour éviter que les salariésdes différentes entreprises d’un même département, d’une même ville ou d’unezone géographique déterminée, entrent en concurrence. La question que doit seposer le syndicat est : « quels sont les enjeux revendicatifs les plus rassembleursdans et en dehors des entreprises de leur territoire (département, commune,zone)» ? Cette démarche implique que tous les salariés d’un même secteur d’acti-vité soient pris en compte par le syndicat, quel que soit leur profession, leur statut.C’est là me semble t-il le sens des résolutions 4, 5 et 6 adoptées à l’unanimitépar notre 49e congrès.

4. La CGT portera ses efforts sur la syndicalisation et l'organisation de tous lessyndiqués dans un syndicat, sur la qualité de vie syndicale, la formation syndicale et l'efficacité revendicative de chaque syndicat.

5. Le Congrès considère nécessaire d'impulser et de mettre en œuvre demanière nouvelle et permanente une activité permettant une plusgrande convergence revendicative par « champ professionnel »

6. Le territoire prend une dimension nouvelle pour: la capacité de rayonnementet de développement de notre organisation. S'affirmer comme des lieuxessentiels de construction revendicative.

Réduire son champ de syndicalisation à sa seule entreprise finit dans l’isolementet à un aveuglement certain.Dans un avenir proche, les syndicats devront changer leur mode de fonction-nement et revenir aux fondamentaux qui ont fait la CGT. Un syndicat danschaque zone d’emplois, la revitalisation indispensable des Unions Locales. Cesont là les outils nécessaires à la construction d’un véritable rapport de force.Nous devons en finir avec un syndicalisme de boutiquier, un syndicalisme institutionnel qui freine la syndicalisation, la mobilisation et qui empêche toutemobilisation unitaire et interprofessionnelle.Ces dernières semaines, j’ai entendu des camarades qui se posaient la question : « Mais où va la CGT ?» La CGT ira là où nous la mènerons et elle serace qu’en feront ses syndiqués.La réflexion reste ouverte…

PASCAL DAVIDUL PAMIERS

EditoQUO VADIS ?** où vas-tu ?

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3 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Echo des luttes

Ce ne sont pas moins de 200 syndicalistesariégeois qui ont participé, le 9 octobre àla manifestation régionale à Toulouse,pour l’industrie et l’emploi.

De nombreux secteurs professionnels, privés et publics,se sont mobilisés, à l’appel de la FédérationEuropéenne de l’Industrie, qui s’est traduit en France àl’initiative de la CGT, par des arrêts de travail et desmanifestations.Notre département n’est pas épargné par la désindus-trialisation, avec des conséquences dramatiques enterme d’emploi. Le 9 octobre a constitué une étapeimportante dans la construction de rapports pourgagner les 10 exigences de la CGT.

1. Revaloriser les salaires, les pensions et les minimasociaux (Smic à 1 700 euros),

2. Contrôler les aides publiques aux entreprises,3. Contraindre les entreprises à des alternatives aux

licenciements,4. Supprimer les exonérations fiscales et sociales sur

les heures supplémentaires,5. Stopper les suppressions d’emplois,6. Développer les politiques publiques et les

moyens des services publics,7. Réformer la fiscalité en profondeur,8. Créer un pôle financier public et établir un méca-

nisme de crédits à taux réduit pour l’investissementproductif,

9. Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux etéradiquer les paradis fiscaux,

10. Mettre en place un fond européen de solidaritésociale et de développement économique.

CHRISTOPHE COUDERC

Plus de 200 Ariègeoises et Ariégeois à Toulouse le 9 octobre 2012

pour l’industrie et l’emploi

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4 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Echo des luttes

Le site de Sabart qui faisait partie de la société d’Aluminium Pechiney a subi de nombreuses restructurations (la dernière en 2004).

Filialisée en 2009 puis vendue au groupe Constellium(Fond de pension), cette usine qui emploie 42 personnes,dégageait des résultats satisfaisants pour ce petit site.Spécialisé dans la production de billettes pour les marchés aéronautiques, frappé aujourd’hui par uneconcurrence farouche (principal concurrent américainVista) et à l’horizon 2013 par une baisse de son carnetde commandes (- 10 %), le groupe Constellium adécidé pour des raisons économiques, financières et

industrielles, la suppression de postes par des départsvolontaires dans un premier temps, puis allant jusqu’auxlicenciements s’il ne trouve pas de volontaires.Cela concernerait les personnes de 57 ans et plus. Cesdéparts s’effectueront jusqu’au 31 décembre 2012. Aupremier janvier, SABART aura un effectif de 32 personnes.Devant une réorganisation du site floue et aucuninvestissement, le Syndicat CGT s’interroge sur le devenir de ce site, sachant que le groupe Constelliuma annoncé que 5 sites, dont Sabart, n’étaient pas stratégiques pour eux.

FRANCIS INCHAUSPESYNDICAT CGT SABART

Réductions d’effectifsSABART SAS

Le 14 janvier 2013 l'employeur doit donner au tribunal de Commerce un Plan de Continuité développé.

A ce jour, nous sommes 21 productifs et 9 Cadres etEtam dont la moyenne des salaires mensuels brutss’élève à 3 500 euros.Des propositions d’Accords Collectifs, NAO toujourspas soumis à la signature pour 2012, et de plus des propositions contre les salariés, une baisse de salaire de4 % proposée aux productifs.

Au total, 8 procédures en cours pour licenciement abusif.Je ne peux que constater que la fatalité l'emporte, lescollègues de travail ont « la tête dans le guidon » et nevont pas tarder à prendre un mur en pleine face. Ils nese syndiquent pas et ne se défendent pas.

DAVID MARECHALSYNDICAT CGT MELINA

Situation de Mélina SAS

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5 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

La CGT toujours mobilisée autour du devenir de La Moulasse !

Situation des Papeteries de La Moulasseau 20 novembre 2012

Les élus CGT au CE ont décidé, suite au conflit qui lesoppose à la direction du groupe Schweitzer-MauduitInternational, d’enclencher un nouveau droit d’alerte.Epaulés par le cabinet d’expertise SECAFI, ils souhaitentavoir des réponses de ce grand groupe américain surle devenir de leur usine.A ce jour, un nouvel arrêt de 15 jours pour la principalemachine de cette usine est annoncé par la directionpour la fin de l’année. Sera-t-il réalisé ou bien la directionreviendra-t-elle sur ses annonces comme les deux précé-dents arrêts programmés et qui ont été annulés suiteaux mouvements syndicaux CGT de ces derniers mois?

L’année 2012 se termine, une nouvelle année avec despertes importantes pour les papeteries de La Moulasse.2013 s’annonce compliquée, avec de nouvelles pertesde tonnage annoncées.Souhaitons que le groupe Schweitzer MauduitInternational continue à croire en la Papeterie de LaMoulasse en choisissant de regarnir son carnet de commandes et fasse les investissements promis pourramener la Papeterie vers des résultats financiers positifs.Une chose est sûre, c’est que les élus CGT continuerontà œuvrer pour sauvegarder l’emploi dans leur usinepar de multiples actions, pour avertir l’opinionpublique, les politiques locaux et internationaux ainsique la population Couserannaise.

JÉRÔME RIVIÈRE

POUR LE SYNDICAT CGT LA MOULASSE

Echo des luttes

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6 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Echo des luttes

Coup de projecteur sur la rencontre du 17 octobre 2012 avec le président du Sénat, les députés del’Ariège, le Syndicat CGT La Moulasse et l’UD CGT de l’Ariège

Etaient présents : M. le président du Sénat Jean-PierreBEL, Mme la députée de l’Ariège Frédérique MASSAT,M. le député de l’Ariège Alain FAURÉ, M. ChristopheCOUDERC représentant l’Union Départementale CGTde l’Ariège, M. Christian LABERTY délégué syndicalCGT de La Moulasse, M. Jérôme RIVIÈRE représentantle syndicat CGT La Moulasse.En début de réunion, un point est fait sur l’interventionde M. Fauré sur les ondes de Radio Couserans suite àsa visite de l’usine. La délégation CGT fait part de sonmécontentement sur le contenu de son interventionqui ne reflète pas la réalité. M. Fauré reconnait qu’il a étémaladroit sur ses dires, il s’en excuse, son seul but était deréconforter les salariés et la population Couserannaise. Ilreste quand même soucieux du devenir de l’usine et seraplus prudent sur ses paroles à l’avenir.Christophe Couderc rappelle le contexte de LaMoulasse, la situation du Couserans et en appelle à l’intervention concrète des parlementaires. M. Rivièreprend la parole pour effectuer une présentation del’entreprise avec ses points forts et ses faiblesses ainsiqu’une présentation du groupe SWM.Un échange constructif avec les députés s’instaure, cesderniers nous annoncent qu’ils ont pris contact avec leCabinet du ministre du Redressement Productif, ArnaudMontebourg, qui leur a confié qu’il suivait le dossier assidûment et qu’il avait nommé M. Castagnac pour suivre le dossier sur la région Midi-Pyrénées.Jean-Pierre Bel nous informe qu’il vient d’avoir le ministre Montebourg. Ce dernier lui a confirmé qu’ilavait envoyé un courrier au groupe SchweitzerMauduit. Les parlementaires travailleront en concertationpour avoir des réponses écrites de la direction généraledu groupe Schweitzer Mauduit sur leurs intentions et

leur choix concernant le devenir des Papeteries deSaint-Girons.Christian Laberty fait remarquer qu’il a fait remonter denombreux documents au cabinet du ministre et qu’àce jour, un manque de communication se fait ressentiravec celui-ci. Aucun retour n’a été fait par le cabinet.Les députés rejoignent l’inquiétude de la délégationCGT vu tous les résultats négatifs connus du site.En fin de réunion une discussion s’ouvre sur le projetde loi que le gouvernement souhaite mettre en placepour obliger les patrons qui veulent cesser leur activitéde vendre leur société à des repreneurs potentiels poursauver les emplois. La délégation CGT insiste sur lanécessité de faire paraître cette loi rapidement pour donner toutes les chances aux salariés de garder leur travail.La délégation CGT aborde ses propositions en matièrede droits nouveaux des représentants des salariés dansles Conseils d’Administration et les Comitésd’Entreprises, ainsi qu’une loi contre les licenciementsboursiers. Le président du Sénat répond que la négociation ouverte entre les syndicats et le patronatdoit être l’occasion d’avancer sur ces sujets.Un point est fait par la délégation CGT, sur l’enclavementdu Couserans et l’avancement du projet 2X2 voies quistagne. Une desserte rapide vers le Couserans inciteraitsans doute par des coûts fixes moins importants et unemain d’œuvre qualifiée, des entreprises des régionstoulousaines à venir s’installer sur les zones industriellesCouserannaises et ainsi, relancer l’emploi industrieldans le Couserans.

La CGT toujours mobilisée autour du devenir de La Moulasse ! (suite)

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7 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Echo des luttes

La Direction régionale SNCF a décidé de fermer la boutique de Saint-Girons au 1er janvier 2013, le syndicat des cheminots de l’Ariège et du Comminges ne l’entend pas ainsi.

Pour nos syndicats, cette boutique répond pleinementaux attentes des usagers du rail. Son positionnementen centre ville a impulsé une nouvelle dynamique etcontribuait à la vie active et commerciale de la cité.Après la fermeture de la gare dans les années 90 ceretrait de la SNCF porterait un nouveau coup dur pourle service public dans le Couserans. Cette décision de fermeture s’inscrit seulement dans une vision capitaliste de gestion. La direction veut profiter dudépart à la retraite d’un agent pour supprimer unemploi en occultant tous les autres aspects du problème.

Economiquement, cette boutique est l’une des plusrentables de la région Midi-Pyrénées.Pour la population et les cheminots, cette fermeture est un contre sens, une faute politique grave, une aberration économique, une injustice sociale, un coupporté à l’aménagement du territoire, au développementdurable, à l’égalité de traitement des citoyens. Les usagersdevront effectuer des dizaines de kilomètres pour trouverun service équivalent.Diverses actions sont menées depuis plusieurssemaines, pétitions, tracts, courriers aux élus et servicesde l’Etat pour préserver un service public au plus prèsdes usagers.

SYNDICAT CGT CHEMINOTS

ARIÈGE ET COMMINGES

Fermeture de la boutique SNCF de Saint-Girons

Lundi 3 septembre 2012, le Tribunal de commerce de Foix a ordonné laliquidation de la société Nestor. Elle avait été déclarée en cessation de paiement depuis janvier 2012.

C’était la dernière unité de production des établissementsRoudière qui ont fait la renommée du textile àLavelanet. Rachetés en 1985 par Chargeurs SA, groupefinancier qui a mis à sac le Pays d’Olmes et qui, ensuite,est parti en laissant un champ de ruines économiqueset sans payer la désindustrialisation.La grande lutte de 1990 a quand même permis de prolonger une partie de l’activité textile jusqu’à ce 3 septembre 2012. Mais, de plus de 2500 salariés en1985, il ne reste plus rien aujourd’hui !!

La lutte n’est pas terminée puisque 160 salariés ontentamé un procès contre Chargeurs pour faire reconnaîtresa responsabilité dans le saccage de toute une région.Le groupe Michel Thierry devenu Johnson Control, estpassé de plus de 700 salariés en 2000 à moins de 300en 2012, sans plan social là aussi !Les salariés de Nestor n’ont été informés de la liquidationde leur outil de travail que le 5 septembre. L’opacité dutribunal de commerce face à cette situation est des plusinquiétantes et des plus méprisantes vis-à-vis des salariés.Le Pays d’Olmes est une région sinistrée économiquementavec le plus fort taux de chômeurs de Midi Pyrénées.Les politiques mises en place depuis 20 ans n’ont rienenrayé. Mais en a t’on eu la volonté ?

ALAIN FOURNESSYNDICAT CGT NESTOR

Liquidation de la société NESTOR

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8 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

500 personnes étaient présentes au rassemblement suivi d'une manifestation à Foix ce mercredi 14 novembre en début d'après-midi.

Malgré un appel unitaire CGT, FSU, Solidaires, Unsa,malgré de nombreux appels à la mobilisation et à lagrève de la part de nos fédérations et syndicats CGT, lamobilisation n'a pas été à la hauteur des enjeux.L'enjeu de bâtir une véritable Europe Sociale avec :

• une véritable coordination des politiques écono-miques ainsi que des mesures de solidaritéconcrètes avec les pays les plus en difficulté ;

• la négociation d'un contrat social Européen (protection social et SMIC Européen).

Cet enjeu majeur et prioritaire pour notre avenir etcelui de nos enfants, n'est pas encore ressenti commetel par la grande majorité des salariés et de nos syndiqués. La nécessité de se mobiliser durablement etfortement de façon coordonnée sur ce thème neconvainc pas encore suffisamment.Alors que tout le monde s'accorde à dire que la souveraineté économique des états est illusoire, quel'Europe des marchés assomme les uns après les autresles pays les plus fragiles, nous persistons à croire à l'exception française. L'exemple des années 1984-1995avec les premières politiques d'austérité en France,

doivent nous rafraichir la mémoire. Les salariés, leursreprésentants syndicaux doivent maintenir à l'identique leniveau de leurs revendications, quel que soit le gouver-nement en place. L'effritement de l'unité syndicale encours, des mobilisations sociales en demi-teinte rappellentétrangement ces années d'espoir et de déception.Nous devons nous remobiliser, dans nos syndicatsd'abord, avec les salariés ensuite. Le salut pour nosemplois, nos salaires, nos conditions de travail n'est pasde faire l'autruche, mais de nous organiser, de contesterde façon coordonnée en France et partout en Europe. Le syndicalisme, avec la CGT, a un grand rôle à jouer.

DIDIER MÉZIN

VIE SYNDICALE DE L'UD

Echo des luttesJournée Européenne d'action

contre l'Austérité

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9 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Echo des luttes

En août 2012 :13 % des agents en arrêt maladie,6 % en accident de travail

A ce jour, à la Résidence Hector d’Ossun les agentssont épuisés moralement. Ils doivent donner du 200 %sans rien avoir en retour.Après une journée de travail, ils doivent revenir d’une àtrois heures le soir, car certains arrêts maladies sur unesemaine ne sont pas remplacés et ces déplacementshoraires sont rendus quand cela arrange la direction, lesagents ne peuvent même pas les positionner commebon leur semble. Ils n’ont plus le droit de poser descongés annuels pour les périodes de fêtes de fin d’année(noël et le jour de l’an) c’est le cadre qui décide.Quand les agents ont été en arrêt maladie ou accidentde travail, ils ne récupèrent pas leurs congés annuelsqu’ils avaient pourtant positionnés en début d’année.Certains agents contractuels sont touchés, certainssont rappelés sur leurs jours de congés annuels, d’autres viennent travailler le matin en doublure et doivent repartir pour revenir de 13 h 00 à 21 h 00 pourremplacer un arrêt maladie, plus de nombreux dépassements de temps de travail et de nombreux nonrespects des cycles de travail.Les agents n’ont plus aucun droit, sauf celui de se taire.En effet, deux agents syndiqués ont eu un blâme pouravoir fumé une cigarette hors pause et du coup avoirlaissé 48 résidents seuls, alors que ces deux agentsétaient munis d’un bip chacun et se trouvaient entreles deux secteurs.Promesse de sanction si attrapé à boire un café à 13h 00en attendant que les résidents finissent leur repas.Suite à l’entretien d’évaluation, certains agents doivent changer de secteur sans que leur avis ne soit pris en compte.« Glissement des tâches » : une grande partie du personnel est embauché en tant qu’Agent de ServiceHospitalier Qualifié (ASHQ) mais réalise, sans formation, des actes relevant de la fonction d’AideSoignante (distribution des médicaments).

Les agents disent qu’ils n’ont jamais connu cela, qu’ilssont fliqués en permanence par les IDE et la direction.Certains pensent à partir, d’autres ont la boule au ventre avant d’arriver et le plus moche, c’est que desagents sont sous divers traitements médicamenteux,pour tenir le coup et avoir un semblant de vie privée.Les instances paritaires ne fonctionnent pas bien maisnous constatons une légère amélioration depuis que nousavons sollicité l’intervention de l’inspecteur du travail.Dans ces conditions, comment vivent nos résidents ?Cerise sur le gâteau, par souci d’économie, le chauf-fage est coupé de 23 h 00 à 5 h 00 du matin !A de nombreuses reprises, le syndicat CGT et l’UL de St-Girons ont informé Monsieur le Maire de St-Lizier, leConseiller Général, le Ministère de la santé, les ARS,l’inspecteur du travail qui est le seul à faire preuve d’ungrand intérêt et à intervenir régulièrement depuis un anpour tenter de faire respecter la réglementation.Les punitions, ça suffit ! Nous exigeons que les agentstravaillent dans de bonnes conditions afin de pouvoiraccompagner dignement nos anciens.

LE SYNDICAT CGT DE LA RÉSIDENCE HECTOR D’OSSUN

L’UNION LOCALE DE ST GIRONS

Ras le bol des agents de la Résidence Hector d’Ossun

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10 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Actualité revendicative

La négociation collective est une conquêtesociale. Elle est un des moyens pour répondre àla satisfaction de nos besoins, pour conquérir de

nouveaux droits.Construire un rapport de force est le préalable à toutenégociation. Tous les salariés de l’entreprise doiventêtre pris en compte, quel que soit leur contrat de travail, sans oublier les salariés de la sous-traitance,pour obtenir l’égalité des droits entre salariés des entreprises sous-traitantes et donneuses d’ordres. Plusque jamais, l’augmentation de nos salaires doit êtrel’enjeu essentiel de ces négociations. Plus que jamais,nous devons aller à la rencontre des salariés et dénoncerle matraquage médiatique sur le « coût du travail ».Le travail humain est l’élément essentiel à la créationde richesses.La baisse de la part des salaires dans la valeur ajoutéea été multipliée par 3,6 points, alors que les profits ontété multipliés par 20, ces trente dernières années. En2010, le résultat cumulé des quarante sociétés de l'indice (CAC 40) atteint 82,5 milliards d'euros, soit 85 %de plus qu’en 2009. Il reste en deçà du record enregistréen 2007 (101,4 milliards d'euros), mais s'en rapproche.Les actionnaires peuvent se réjouir : leurs dividendes,qui étaient déjà restés à des niveaux élevés en 2009,vont augmenter.

C’est bien le travail qui est créateur de richesses et le capital qui nous coûte cher !C’est sans complexe que nousdevons porter avec les salariés,l’exigence d’une augmentationconséquente de nos salaires dans le cadre de ces N A O, consultation, pétition, action, tout doit être misen œuvre pour gagner une juste répartition desrichesses que nous créons, en négociant des augmen-tations régulières de nos salaires. Ils doivent être lajuste rémunération de notre force de travail et garantirles moyens nécessaires à l’existence de chacun(e).

A L’ATTAQUE !!!

PASCAL DAVIDDLAJ

N A O 2012/ 2013 : un moment fort et offensif

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11 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Actualité revendicativeEPHADBellissen

Durant plusieurs semaines, c’est une poignée de militants CGT qui a battu campagne auprès des salariés des TPE.

Du 28 novembre au 12 décembre 2012 les UnionsLocales ariégeoises ont proposé 25 permanences afind’aider les électeurs « Très Petites Entreprises » dansleur démarche de vote électronique.En amont, la CGT Ariège a mis en place 22 demi-jour-nées de distributions de tracts « info TPE » dont quatreaccompagnées de la caravane régionale sur FOIX,LAVELANET, PAMIERS, TARASCON, SAINT GIRONS.Ce ne sont pas moins de 20 000 femmes et hommes,employés par des entreprises de moins de 11 salariéset chez des particuliers employeurs, qui sont concernéspar ce scrutin, premier en son genre.Un enjeu important pour ces salariés et la CGT. Maisreconnaissons qu’il n’a pas été suffisamment pris encompte par nos syndicats.Un grand merci aux camarades qui se sont investis.

CHRISTOPHE COUDERC

RetourCampagne TPE

Les conclusions de l’expertise obtenues à l’arra-ché par la CGT à la suite du CHSCT précédent,l’ouverture du nouvel EPHAD de Bellissen, sont

sans équivoque :Les conditions de travail ne cessent de s’aggraver par :

• Une charge physique excessive• La pénibilité s’intensifie• La santé mentale des agents est fragilisée.

Tout ceci a bien sûr des répercussions sur la qualité deprise en charge des résidents.La structure est innovante et belle, mais inadaptée à laprise en charge des personnes âgées.Des dysfonctionnements techniques multiples compli-quent le travail et la responsabilité de tout le personnel.De plus, le choix médical d’expérimenter :

• la prise en charge de patients atteints de la mala-die d’Alzheimer dans les mêmes locaux que lesautres résidents,

• et la mise à l’essai de nouvelles technologies(nanotechnologie)

ne fait qu’aggraver les conditions de travail déjà trèsdifficiles.Dans ce contexte, au premier anniversaire de l’ouver-ture de cet établissement, les agents tirent la sonnetted’alarme. En effet, les arrêts maladie et les accidents detravail sont en très nette augmentation.Une pétition demandant la mise en place rapide despréconisations de l’expertise, a été envoyée par la CGTaux financeurs (Direction, Conseil Général et AgenceRégionale de Santé).Une rencontre d’information avec les familles des rési-dents est prochainement prévue.

Les personnes âgées ne doivent en aucun cas être lesoubliés de notre société moderne !

A suivre...

SYNDICAT CGT CHIVA

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Dossier : Protection sociale et CPA

12 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Mort annoncée des centres de paiementde Saint Girons et Tarascon!

Depuis plus de 10 ans, les personnels de nos orga-nismes sont confrontés à une politique extrêmementbrutale de réductions budgétaires, de pressions sur lescoûts de gestion. Après la SLI, la MSA, l’URSSAF, voicivenu le temps de s’attaquer à la CPAM de l’Ariège.Petit à petit, nos activités partent, de nombreusesprestations sont mutualisées sur les caisses de la régionet de France pour seul prétexte les réductions d’effec-tifs. Nous avons, depuis 2004, perdu 29 postes surl’Ariège, nous sommes, soi-disant trop « nombreux »! Lesremboursements de prestations ne cessent d’avoir deplus en plus de retard par manque de personnel.Le centre de Saint Girons va devenir un point d’accueilavec une petite activité pour 4 agents au lieu de 6 actuel-lement, et pour combien de temps…? Nous sommes prévenus que l’évolution prévue sera un accueil.Pour le centre de Tarascon, le choc est plus brutal,nous passons directement d’un centre de paiement de7 agents à une permanence d’accueil avec deshoraires d’ouverture réduits.Les Permanences d’accueil, il y a quelques années,étaient nombreuses sur l’Ariège. Les horaires ont étéd’abord réduits, jusqu’à la fermeture définitive.Aujourd’hui, il en reste 2 et celle de Mirepoix va bientôt voir l’apparition d’un Visio guichet sur rendez vous.Les usagers sont victimes d’une véritable politiqued’abandon des missions essentielles de la protectionsociale. Les fermetures de centres et d’accueils sont

monnaie courante dans des secteurs où les populationsont un besoin vital de ces services comme sur notredépartement déjà durement touché.Encore un service public de moins pour l’Ariège, ce quiva s’ajouter aux difficultés pour joindre au téléphone laSécurité Sociale, les files d’attentes aux guichets, lesdélais de paiements de plus en plus long…Ici et maintenant débute le processus de suppressionde la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Ariège.Où va partir la Sécurité Sociale si nous ne réagissons pas?La Sécu, avec ses valeurs, a disparu et est géréeaujourd’hui comme une entreprise privée! Seuls comptentpour nos directions, les réponses au téléphone enmaximum 3 minutes par les plateformes, les dossierstraités en un temps défini à minima avec des effectifsréduits au maximum. On ne nous parle plus de l’humain, du social, mais d’objectifs, d’efficience, deproduction et de coûts de gestion.

Soyons tous solidaires, la SECU nous appartient !

Demandons le maintien des effectifs et des activités dans les centres

de Saint Girons et Tarascon, pour que perdure notre caisse

sur le département.Si nous laissons faire aujourd’hui

c’est fini !

SYNDICAT CGT CPAM 09

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AM !

13 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Protection sociale : Parole à Jean-Philippe GARITANConseiller CGT CPAMLa protection sociale vise à protéger les individus desaléas et des évolutions de la vie ainsi que des rupturesavec le marché du travail : maladie, maternité, accidents du travail, invalidité, perte d’autonomie, chômage, retraite, éducation des enfants.

La protection sociale doit répondre aux principes desolidarité, de démocratie et d’universalité qui consti-tuent le fondement de la Sécurité Sociale.La Sécurité Sociale et la protection sociale ont permisdes progrès sociaux considérables en termes de qualitéde vie et d’espérance de vie. La Sécurité Sociale est perçue, à juste titre, comme un acquis social et l’un despivots de notre système social. Notre système solidairea connu de nombreux reculs au cours du temps et il estnécessaire d’engager une démarche de reconquête denotre protection sociale fondée sur les principes qui ont présidé à sa création (solidarité, universalité, démocratie sociale) pour répondre aux défis duXXIe siècle.La santé est un droit fondamental individuel et socialqui doit être garanti à tous. La prévention de la santéau travail est déterminante pour l’efficacité d’une politique de santé publique. Il faut reconstruire unmaillage hospitalier cohérant, et l’hôpital public doitrester le pivot du système de soins.La représentativité syndicale ayant été modifiée, nousne sommes plus que deux conseillers CGT.Le mandat du conseiller CGT est confié par l’organisationinterprofessionnelle et concerne les assurés sociauxd’un territoire donné. Il engage la responsabilité de laCGT quand il s’exprime. Il doit avoir un lien avec lesadministrateurs CGT des autres branches de la SécuritéSociale, mais plus largement avec ceux qui interviennentdans le domaine de la protection sociale.La commission de recours amiable (CRA) est la première instance de recours sur les décisions prisespar la CPAM. Ce sont les services de la CPAM qui

traitent d’abord la réclamation d’un assuré, la CRA propose une décision et la notifie à l’assuré social, sicette décision ne le satisfait pas, il peut saisir le Tribunaldes Affaires de Sécurité Sociale (TASS)Cette commission est constituée de quatre membres :deux représentants des assurés salariés et deux repré-sentants du patronat.Après la fermeture des permanences d’accueil du MASD’AZIL, d’AUZAT VICDESSOS, de LEZAT, etc, nousavons appris que la direction envisage de fermer lesaccueils de TARASCON et ST GIRONS.

Toute la CGT se mobilise d’ores et déjà contre ces fermetures !

JEAN PHILIPPE GARITANMANDATÉ CGT AU CONSEIL D’ADMINISTRATION

CAISSE PRIMAIRE D’ASSURANCE MALADIE 09

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14 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

L’’actualité c’est aussi

Déjà le 50e congrès confédéral qui aura lieu à Toulouse. Le travail est déjà bien avancé, toutes les Fédés ont été rencontrées ou contactées individuellement par un membre de la commission.

Ces réunions, qui étaient une nouveauté, ont étéappréciées par tous les participants et ont dégagé, demanière générale, une approbation des objectifs votésau CCN de février ainsi que la feuille de route de lacommission.Les comptes rendus des 14 réunions interrégionalesqui se sont tenues entre le 19 avril et le 22 mai, ont étéenvoyés aux orgas (FD et UD). 18 Fédérations ou organisations professionnelles nationales ou syndicatsnationaux ont participé à au moins une réunioninterrégionale (58 %). 82 Unions Départementales sur96 ont participé (85 %) ainsi que 16 ComitésRégionaux sur 21 (76 %). Avec 78 % de participation(116 orgas sur 148), tout le monde s’est félicité duquantitatif qui est supérieur à la préparation du 49e congrès confédéral.Sur le qualitatif, chacun reconnaît une avancée dans ledialogue au sujet du croisement UD/FD et dans la volonté de travailler ensemble. Les Fédés doivent solliciter les territoires, les UD doivent faire des proposi-tions. La majorité des participants souhaite continuerdans cette voie et faire mieux que lors des précédentscongrès sur la désignation des délégués. Pour cela, le rôledes référents « 50e congrès » interpro et professionnels estdéterminant, pour peu qu’ils communiquent et travaillententre eux.La 2e phase du plan de travail a consisté à désigner desdélégués jusqu’au 15 novembre. La 3e phase a débutéle 15 novembre avec l’affectation des voix, sous la responsabilité des Fédés, jusqu’au 15 février 2013. Ladiscussion met en avant que la plupart des FD ont déjàbien travaillé sur des projections de répartitions. Ellessont souvent faites par région, par secteurs d’activité et

(ou) branches professionnelles en privilégiant la proximité(discussion en région avec les UD) avec la volonté partagée de ne laisser aucun département sans délégué. Pour l’Ariège, nous avons trois délégués : unpour la santé (Cécile POMIES), un pour les métallos(Sébastien POLLAERT) et un pour les territoriaux(Alexis CERVERA).Il ressort des échanges, une disposition commune pourtravailler avec les territoires sur le co-mandatement.Déjà, en région, des contacts sont pris entre professionset territoires qui permettent un réel croisement UD/FDpour cibler les syndicats et désigner les délégués.Ce travail engagé doit se poursuivre et s’amplifier, d’autant que les critères définis dans la délibération duCCN sont à portée de main et les dispositions concrètesdéjà prises par les FD comme par les UD, permettrontd‘atteindre les objectifs, notamment sur les jeunes etles femmes.La fiche de pré-mandatement à double validation UD/FDdoit servir de support aux désignations de délégués. DesFD souhaitent que la désignation des délégués soitfaite par les syndicats en Assemblée Générale laquelleest légitime, avec la présence des UD. La commissionencourage ce principe là où cela est possible.La connaissance rapide de la projection par départementdes délégués, permettra à la commission d’ajuster les dernières répartitions, notamment sur la couverture géographique en s’appuyant sur la réserve de 63 délégués.La commission s’est penchée sur les dispositions nécessaires à prendre permettant de surmonterd’éventuelles contraintes liées aux situations defamilles de militantes et militants. La commission mandatements communiquera, dès que possible, lespropositions concrètes qui seront faites.La commission encourage les organisations (FD/UD) àcontinuer sur cette dynamique en fructifiant le travailengagé avec les territoires.

ALEXIS CERVERABUREAU DE L’UD

MANDATÉ SUR LE 50E CONGRÈS

50e Congrès

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15 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

L’’actualité c’est aussi

La Commission Paritaire InterprofessionnelleDépartementale de l’Ariège (CPID) qui regroupeles organisations patronales et syndicales du

département, pilotée par la DIRECCTE Midi-Pyrénées(Direction du travail), œuvre depuis quelques années àpromouvoir le dialogue social en organisant plusieurssessions de formations à destination tant desemployeurs, que des institutions représentatives dessalariés (IRP) et des délégués syndicaux (DS) volontaires.Ainsi, a été organisé le 24 novembre 2011, dans lecadre de la semaine nationale de la qualité de vie autravail, un colloque sur la prévention de la pénibilité autravail concernant toutes les entreprises de plus de 50 employés, dont les salariés sont soumis à des facteurs de pénibilité déterminés par la loi.Ce colloque est l’aboutissement d’un travail réalisé enamont par la CPID dans le but d’expliquer les termes dela loi, ses obligations et les modalités de mise en placed’un accord ou d’un plan d’action sur un sujet sensibledont le CHSCT devra jouer un rôle important avec lesDS qui mèneront les négociations.Au cours de ce colloque, une table ronde a permis àplusieurs intervenants, acteurs majeurs qui gravitentautour des entreprises et connaissent les enjeux d’untel sujet, de s’exprimer et faire une mise au point sur lesoutils à disposition des employeurs et des salariés, afinde prévenir la pénibilité (MIDACT, DIRECCTE Midi-Pyrénées, médecin Inspecteur Régional du travail,la CARSAT).Deux entreprises ont parlé de leur expérience (IMERYS“Talc de Luzenac” et l’EHPAD de Lézat) et fait un pointsur l’avancée de leur accord, et permis ainsi de consta-ter que de réelles volontés de conclure des accords etnon des plans d’action, peuvent être mise en place.Les partenaires sociaux siégeant à la CPID ont conclu le

colloque dont la CGT repré-sentée par EmmanuelleMAISSONNIER, ont été unanimes pour dire que levéritable dialogue social instauré dans la CPID, a permis à ce colloque de setenir dans les meilleuresconditions pour que les IRP etles DS aient les mêmes sourcesd’informations que les employeurs, pour des négocia-tions plus équilibrées et permettre que des accordsaboutissent au détriment des plans d’action.Pour autant, il reste un gros travail pour tous les DSn’ayant pas encore commencé les négociations, queles accords ne doivent pas seulement permettre àl’employeur de remplir son obligation légale, afin des’exonérer d’une éventuelle sanction pécuniaire, maisparvenir à des accord plus ambitieux.

EMMANUELLE MAISSONNIERMEMBRE CGT DE LA COMMISSION CPID

Commission ParitaireInterprofessionnelle

Départementale : Lieu de dialogue social territorial

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16 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Parole à

Salut Nicolas peux tute présenter ?Je suis un ouvrier de 44 ans,j’exerce la profession dechauffeur livreur pour unegrande surface, M. Bricolageà PAMIERS. J’ai travaillé 10 ans dans l’agriculture. Jesuis né en région parisienne,

bien sûr, j’ai aussi exercé dans différents métiers sur PARIS.

Tu trimes chez Monsieur Bricolage àPamiers, peux-tu nous parler rapidementde tes conditions de travail ?

Oui, je trime chez Monsieur BRICOLAGE, ce n’est pasfacile mais j’aime ce que je fais. L’organisation du travail ce n’est pas le top, cela crée des difficultés etbeaucoup de fatigue inutile, mais chez M. Bricolage lesemployés n’ont pas le droit à la parole. La concurrenceentre les petits chefs est insupportable, la techniqueconsiste à opposer les employés entre eux et malheu-reusement, ça marche.

Tu es adhérent CGT au syndicat départemental du commerce et des services et représentant de la sectionsyndicale M. bricolage qui regroupe plusieurs adhérents CGT dans au moinstrois entreprises ce qui semble être uneUnité Economique et Sociale, commentenvisages-tu ton mandat syndical ?

L’union fait la force c’est bien connu, rassembler tousles salariés d’un même secteur d’activité dans un même

syndicat est essentiel. J’espère bien pouvoir intervenirauprès de tous mes collègues de travail pour qu’ensemble, nous puissions améliorer nos conditionsde travail, pour que plus personne n’accepte desconditions de travail qui portent atteinte à notre intégrité physique et mentale.

Le syndicat CGT du commerce et des services œuvre pour rassembler tous les salariés de ce secteur d’activitéquelle que soit leur entreprise, j’entends que tu partages cette démarche.

Oui absolument. Les échanges des revendications communes avec tous les salariés du commerce, c’estindispensable. Nous ne demandons pas la lune, noussouhaitons juste travailler dans la dignité, ce qui permettrait une relation un peu plus courtoise entre lessalariés et leur employeur, à condition que ces dernierssoient loyaux.

Merci Nicolas, bon courage.

Nicolas PONTIER, syndicat départemental

du commerce et des services 09

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17 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

La vie de l’UD

Formation d’accueil : se rapprocher des Unions Locales

Tronc commun niveau 111 au 15 février 2013

Tronc commun - Niveau 2, 2e partie25 au 29 mars 2013

CHSCT15 AU 19 AVRIL 2013

Délégués du personnel22 au 24 mai 2013

Eco-CE3 au 7 juin 2013

Accident du travail et maladie professionnelle13 et 14 JUIN 2013

Tronc commun - Niveau 1 14 au 18 octobre 2013

Rédiger un tract7 et 8 novembre 2013

Tronc commun - Niveau 2 , 1re partie02 au 06 décembre 2013

Plan formation Syndicale Année 2013

Bonnes fêtes et meilleurs voeux

Flash !Flash !

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18 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

L’a vie des syndicats

SMDEA - Juin 2012

Elections DP 1er collègeTitulaires : sur 5 sièges à pourvoir 4 CGTA. DEFRANOUX, A.MANENC, R.CHELBAB, C. SOULA et 1 FOInscrits 173, votants 138, blanc ou nul 3, suffrages valablement exprimés 135Suppléants : sur 5 sièges à pourvoir 5 CGTM. CANET, N. ROUAIX, M. MARIÉ, R. SARDA, J. M. GUEDENEYInscrits 173, votants 137, blanc ou nul 1, suffrages vala-blement exprimés 136

Elections DP 2e collègeTitulaire : sur 1 siège à pourvoir 1 CGTLaurence ARTIGUESInscrits 35, votants 34, blanc ou nul 0, suffrages vala-blement exprimés 34

Suppléant : sur 1 siège à pourvoir 1 CGTXavier PINHO-TEXEIRAInscrits 35, votants 34, blanc ou nul 0, suffrages vala-blement exprimés 34

Elections CE 1er collègeTitulaires : sur 4 sièges à pourvoir 4 CGTJR. FAURE, C. GARCIA, F. BONNEIL, JM VERTInscrits 126, votants 102, blanc ou nul 2, suffrages vala-blement exprimés 100Suppléants : sur 4 sièges à pourvoir 4 CGT F. Laurent, Th. BOTET, J. ROUJA, A. FOURNIEInscrits 35, votants 34, blanc ou nul 0, suffrages vala-blement exprimés 34

Elections

La vie des UL

Voeux 2013

UL de PAMIERSle mardi 8 janvier

à 17h30 salle Rosalie à l’UD

UL de FOIX le vendredi 11 janvier à partir de 17 heures

à l’Union locale

UL de TARASCONle vendredi 11 janvier

à 17h30 - salle deSabart à Tarascon

UL SAINT-GIRONSle jeudi 10 janvier

à 18h00 à l’Union Locale

UL de LAVELANETle vendredi 11 janvier à partir de 17 heures

à L’Union locale

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19 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Elections CE 2e collègeSuppléant : sur 1 siège à pourvoir 1 CGTLaurence ARTIGUESInscrits 20, votants 20, blanc ou nul 0, suffrages vala-blement exprimés 20

Pôle Emploi - Octobre 2012

Commission Paritaire LocaleTitulaires : sur 3 sieges à pourvoir 2 CGT Nelly Rives, Lucienne AgréInscrits 190, votants 148, blanc ou nul 0, suffrages vala-blement exprimés 148CFDT 7, CGT 64, FO 10, SNU 40, SOLIDAIRE SUDEMPLOI 27Suppléants : sur 3 sièges à pourvoir 2 CGTEric BRUGUIERE, Sylvie CAYRONInscrits 190, votants 148, blanc ou nul 0, suffrages vala-blement exprimés 148CFDT 9, CGT 69, FO 9, SNU 39, SOLIDAIRE SUDEMPLOI 22

Talcs de Luzenac - Septembre 2012

Elections DP 1er collègeTitulaires : sur 3 sièges à pourvoir 2 CGTD. MELE, Y. DELORDInscrits 164, votants 140, blanc ou nul 20, suffragesvalablement exprimés 120Suppléants : sur 3 sièges à pourvoir 2 CGTO. DENJEAN, A. MIRCInscrits 164, votants 141, blanc ou nul 19, suffragesvalablement exprimés 122

Elections DP 2e collègeTitulaires : sur 3 sièges à pourvoir 2 CGTP. ASNA, P. BASTIANELLIInscrits 111, votants 99, blanc ou nul 2, suffrages vala-blement exprimés 97Suppléants : sur 3 sièges à pourvoir 2 CGTJ. GUILLOT, Y. ANDREInscrits 111, votants 99, blanc ou nul 2, suffrages vala-blement exprimés 97

Elections CE 1er collègeTitulaires : sur 3 sièges à pourvoir 2 CGT J. RODRIGUES, R. MATEOSInscrits 164, votants 141, blanc ou nul 21, suffragesvalablement exprimés 120Suppléants : sur 3 sièges à pourvoir 2 CGTJ. BARRE, P. PEREZInscrits 164, votants 139, blanc ou nul 23, suffragesvalablement exprimés 116

Elections CE 2e collègeTitulaires : sur 3 sièges à pourvoir 1 CGTP. BASTIANELLIInscrits 111, votants 99, blanc ou nul 4, suffrages vala-blement exprimés 95Suppléants : sur 3 sièges à pourvoir 2 CGTJ. GUILLOT, Y. ANDREInscrits 111, votants 99, blanc ou nul 2, suffrages vala-blement exprimés 97

L’a vie des syndicatsElections... (suite)

JANVIER 2013

Elections des représentants des salariés agricoles

au Conseil d’Administration de la Chambre d’Agriculture

de l’Ariège :Un enjeu pour toute la CGT

Flash !Flash !

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20 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Activités Juridique et Consommation

Depuis toujours, l’homme a cherché à s’adapter et à comprendre son environnement pour l’utiliserà son bien-être.

Dernièrement, il s’est mis à bricoler dans l’infinimentpetit : la taille de la nanoparticule mesure 1 milliard demillimètre (prenez un millimètre et coupez le en un mil-liard de morceaux) il s’est donné des outils, et amélangé des produits qui n’ont rien à voir entre eux, illes a balancés dans la nature et dans l’homme – pourfaire de l’argent – sans se préoccuper de leur devenir,ni comment les récupérer… Sauf que la nature sait sevenger ! Les champs de colza traités au désherbantMonsanto (qui n’est ni un pesticide ni un OGM ni unenano molécule) a généré une amarante qui résiste etcasse même les machines. Créer un super-super dés-herbant qui va produire une nouvelle super-superamarante ? Dans tous les cas, l’homme perdra.Dans le domaine des nanotechnologies, vous utilisezdes cosmétiques qui contiennent des nanoparticules

de je ne sais quel oxyde, pour dilater la peau afin defaire pénétrer le produit. Les habits « bio-ioniques », leschaussettes qui ne sentent pas, les peintures, les médi-caments, les technologies électroniques, le verre qui nese mouille pas, la nourriture, etc, etc… On est environnéde nanoparticules, le tout, évidemment, pas signalé surl’étiquète, ou tellement petit qu’on n’a pas envie de le lire.« La nanoparticule, de la même taille, peut atteindrel’ADN, le pénétrer et le perturber » vous comprenez dequel danger il s’agit ?Alors, dans tout ce fatras, INDECOSA CGT se bat à tousles niveaux, consumérisme, environnement, sécurité ali-mentaire, sécurité médicale, elle fait même de l’informa-tion et vous avez à votre disposition des militants et dumatériel de projection pour organiser des débats dansvos sections, c’est votre association, vous pouvez en user !

MICHEL ZOIAINDECOSA

L’homme,apprenti sorcier ?

Site internetSite internetPensez à consulter régulièrement le site de l’UD sur

ww.cgt09.fr

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21 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Le meilleur des équipements c’est la formation syndicale CGT,pensée et mise en œuvre par l’équipe pédagogique de Prudis CGT, animée par notre camarade Fabienne COMITI.

Après avoir acquis les savoirs et savoir-faire lors de précé-dents modules, les conseillers prud’homaux CGT de notreUD ont participé activement lors de cette formation, à mettre en œuvre nos acquis dans le cadre d’unedémarche militante en lien avec les orientations descongrès confédéraux et l’engagement pris par toute laCGT, du respect du droit du travail et de la création dedroits nouveaux.Maintenant, nous sommes déjà capables de mesurerles effets du cursus de formation mis en place à l’UDCGT depuis les dernières élections.

Cela a permis :• De donner aux camarades les clefs d’une utilisa-

tion militante de leur mandat,• De travailler les liens essentiels dans l’activité

revendicative entre les conseillers prud’homauxCGT et l’organisation qui leur a confié ce mandat,

• De guider leurs décisions conformément auxattentes des travailleurs et des objectifs que laCGT s’est fixés, en garantissant par une connais-sance approfondie de la procédure, la solidité desdécisions rendues.

Cette dernière formation a été une étape importantedu cursus, elle a attrait au délibéré, à la rédaction et lanotification des décisions.

Nous avons fait un rappel important sur le fait que laprocédure doit-être respectée à la lettre.Ensemble, nous avons travaillé sur l’importance des repèreset de l’engagement militant nécessaire pour délibérer.Nous avons mis en évidence que la rédaction de nosjugements doit permettre une bonne compréhensionpar les parties, et aussi, qu’elle doit servir de point d’ap-pui aux travailleurs dans le cadre des contestationsexercées par les employeurs.Il a été mis en évidence que la plus belle des décisions nevaut rien sans notification conforme aux dispositionslégales et que c’est un devoir et un pouvoir militant duconseiller CGT, de vérifier la notification d’un jugement.C’est par cet enrichissement et ces apports de connais-sances, que les forces militantes de la CGT redonnerontla place des travailleurs au Conseil de Prud’hommes deFoix. Cela a été une belle étape de notre formation etnous continuerons à enrichir nos connaissances par l’orga-nisation de formations abordant des thèmes particuliers.

DANIEL SIMONCONSEILLER PRUD’HOMME CGT

Le conseiller prud’hommes CGT : c’est un juge actif !

Qui doit s’équiper pour agir

Activités Juridique et Consommation

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22 n°4 décembre 2012laVie Syndicale

Activités Juridique et Consommation

Le 22 Octobre, les conseillers du salarié,conseillers prud’hommes et des membresde la Commission Exécutive,se sont réunis afin de débattre, de mieuxcomprendre et mieux appréhender les difficultés de chacun dans son activité militante au service des salariés.

Pour rappel, le Conseil des Prudhommes (CPH) compte15 conseillers CGT / 20 et des conseillers du salariédans les Unions Locales du département.Notre activité est complémentaire afin de répondre aumieux aux attentes des salariés dans les permanenceset rétablir les droits de chacun au CPH.Les débats furent pertinents et nombreux, chacunayant la volonté de travailler ensemble.

Sur les questions suivantes :• Comment articuler le rôle de chacun et être en

position de force entre conseillers du salarié,défenseurs, conseillers prudhommes, quand uneaffaire est portée jusqu’au CPH ?

• Comment le travail fourni peut-être mis au servicede l’activité revendicative ?

• Comment pose-t-on la question de l’adhésion vis-à-vis de ces personnes en difficulté ?

• Comment pallier au manque de défenseurs ?• Quel statut concernant l’activité syndicale du

défenseur ?• Quelle prise en charge du temps passé par les

conseillers du salarié lorsqu’ils assistent une personne dans le cadre de l’entretien préalable(prise en charge < temps réellement passé) ?

Il a été décidé :Sur la recherche de défenseur :

• Faire de cette question une priorité dans chaquesyndicat,

• Organiser une journée d’étude conseiller salarié /conseillers CPH au 1er trimestre 2013,

• Avoir un fichier de consultation des dossiers traitésou des affaires à venir au CPH,

• Les conseillers prudhommes doivent investir les UL• L’adhésion doit être proposée. Il y a nécessité

d’expliquer à quoi sert d’être syndiqué,• Chaque syndicat devra travailler à trouver des

personnes susceptibles d’être intéressées par l’activité de défenseur,

• Interpeller les diverses instances, tant pour l’activité de conseiller du salarié, que de défen-seur pour gagner de véritables moyens.

Le syndicalisme CGT est un syndicalisme de classe, etnon uniquement l’affaire d’élus et mandatés. Il doit se renforcer partout, dans toutes les entreprises, privilégier la proximité en lien avec les Unions Locales.

BRIGITTE TEYCHENECONSEILLER PRUD’HOMME

SECRÉTAIRE GÉNÉRALE SYNDICAT CGT FAPT

La défense des salariés : Un enjeu primordial pour toute la CGT

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Editeur : UD CGT Ariège - 17, place Albert Tournier - 09100 PAMIERSTél. 05 34 01 35 45 - mail : [email protected] - Site : www.cgt09.fr

Directeur de publication : Christophe COUDERC

Conception/Réalisation : Sandrine BELLIN - Comité Régional CGT Midi-Pyrénées

Impression : Imprimerie LPA -Z.I. 09100 PAMIERS

Commission paritaire : 0915 S 07 580