VOYAGE DANS LES ALPES SUISSES AUTRICHIENNES ET … · les alpes suisse autrichienne et italienne...

les alpes suisse autrichienne et italienne juin 2011

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VOYAGE DANS LES ALPES SUISSES

AUTRICHIENNES ET ITALIENNES

Circuit découverte en moto réalisé en juin 2011

Passage d’une douzaine de cols à plus de 2000 m.


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PRESENTATION

Le motard

Michel, grand voyageur,

comme chaque année à cette

période vous me retrouverez

sur les routes de haute

montagne, l’objectif de ce

périple est la découverte des

plus belles routes

autrichiennes, classées depuis

2003 comme « le paradis des

motards. Alors suivez-moi,

mettons les gaz et allons

vérifier si ce terme est bien

mérité.

La machine

HONDA

Deauville 700 ABS

Année 2010

11260 kms au départ

Moto agréable à piloter,

confortable, offrant une bonne

protection, peu gourmande,

grâce à la grande capacité de ses

sacoches latérales elle vous

accompagnera pour la petite

balade dominicale ou pour de

grandes expéditions à travers le

continent et son manque de

puissance sera bien vite oublié.


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JOUR 1 Etape La Forclaz-Ilanz

Depuis La Forclaz, départ vers la Suisse par le pas de morgins,

le temps est couvert, frais, mais sec. Pour gagner du temps la

vignette collée sur la bulle depuis Monthey c’est l’autoroute jusqu’à

Brig .Ensuite il faut remonter la vallée du Rhône jusqu’à Ulrichen en

traversant de jolis villages aux anciens chalets de bois, bifurcation à

droite pour prendre la route du nufenenpass (2478m) C’est le plus

haut col de Suisse et l’un des plus fréquentés. Ce matin tôt j’ai

beaucoup de chance, je rencontre une dizaine de véhicules seulement

sur la quinzaine de kilomètres menant au sommet et je peux profiter

de la route faite de belles épingles et de quelques lignes droites de

pente assez fortes. Arrivé au

sommet c’est la pause café au

bistrot que l’on trouve au bord d’un

petit lac comme très souvent dans

les cols, on a de beaux point de

vue sur les glaciers mais hélas

aussi sur les lignes électriques. La

Suisse, réservoir d’eau de l’Europe

fournit une grande quantité d’énergie grâce à ses nombreuses

installations hydroélectriques, d’où la présence de nombreux

barrages, conduites forcées, pylônes, etc.


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La descente vers Airolo est plus régulière. Du bas de la vallée pour

rejoindre Andermatt plusieurs possibilités s’offrent à moi : 1-

m’enfermer dans un tunnel autoroutier sur 17 kms, beuurk, pas pour

les touristes comme moi aimant musarder, nez au vent pour admirer

le paysage 2- prendre la grande route du col très bien aménagée,

moyen… Je vais opter pour la troisième : monter par le val tremola, il

s’agit de la première route construite pour franchir le massif du Saint

Gothard au début du XIXème ; faite de très hauts murs de

soutènement en pierre, elle a gardée ses pavés et ses virages en

épingles sont très serrés et la pente très forte, débutant s’abstenir !

Réputée dangereuse par temps de pluie je m’y engage sans soucis

sous le soleil brillant maintenant.

La technique particulière pour passer cette vingtaine de virages est vite retrouvée et j’arrive rapidement au col du saint Gothard(2091m) où il y a déjà pas mal de monde ; oh surprise une quatrième solution existe pour passer ce col, la malle poste a repris du service et l’ancêtre du car postal peut enmener une petite dizaine de passagers dans une diligence tirée par 5 beaux chevaux. Tout y est même le

postillon en costume d’époque qui sonne du clairon pour annoncer le départ. Ambiance très suisse assurée. Pour compléter l’histoire des transports il y a un musée où je découvre des choses très intéressantes.


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Je repars vers Andermatt, de ce côté ci la route est large et belle je peux lâcher mes chevaux.je passe ensuite l’oberalpass(2046 m),inévitable pour traverser la Suisse d’ouest en Est.

Ce col est un vrai billard permettant une bonne allure, la descente de la vallée de la surselva me mènera par Sedrun et Disentis jusqu’à Ilanz ou je m’installe à l’hôtel pour une nuit. Avant un couteux dîner, comme toujours dans les restaurants suisse je fais encore quelques kilomètres dans la large vallée du Rhin antérieur. C’est l’occasion de faire de belles photos de l’habitat ancien rural et de la nature environnante.

Distance parcourue : 347kms


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JOUR 2 Etape Ilanz-Schruns

C’est sous un ciel couvert que je pars ce matin pour cette courte

étape que j’ai prévu culturelle avec la visite de plusieurs villes.

Contrairement à ce que l’on peut lire dans les guides, Chur ne

présente rien d’intéressant hormis quelques maisons aux façades

peintes ; Continuant ma route je traverse le Liechtenstein sans

vraiment m’en apercevoir et j’entre en Autriche

A la première station service j’achète ma vignette autoroute, 7.90€

pour 10 jours que je colle aussi sur la bulle.

La ville de Feldkirch n’est pas plus intéressante et je grignote mon

sandwich un peu plus loin en bord de route.je poursuis par la vallée

du Montafon jusqu’à la station de ski de Schruns où je galère un peu

pour trouver mon hôtel. La présence d’une jeune équipe de football

me fait craindre une nuit agitée, bien au contraire au pays des teutons

on mange très tôt (17h30-18h00) et à 20h00 tout le monde est au lit,

ce qui me convient très bien.



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JOUR 3 Etape Schruns-Sölden

Un peu déphasé à cause du décalage solaire, bien

plus à l’est que la France, il fait ici jour à 5h00, après le petit déjeuner

je prends la route de La Silvretta hochalpenstrasse (haute route

alpine) Au départ de

Schruns, après le

péage(10.50€) la route

remonte sagement la vallée

puis elle serpente parmi

une très belle forêt de

mélèzes, la trentaine de

virages est parfaitement

dessinée, la large chaussée

est impeccablement

entretenue et de nombreux stationnements jalonnent la route pour

profiter des nombreux points de vue sur la vallée. Plus haut la route

devient plus droite, les arbres se raréfient. Après un premier barrage

on atteint le second à la Bielerhöhe(2032m) point culminant marquant

le partage des eaux entre la mer du nord et la mer noire. En ce

dimanche matin il y a déjà beaucoup de

motos italiennes. Moins bruyantes mais

toutes aussi nombreuses les vaches vont

et viennent à leur guise sur le bord de la

route


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Si les vaches suisse sont toujours gardées ou parquées, les

autrichiennes sont entièrement libres et peuvent représenter un vrai

danger surtout dans les virages.

Après une courte pause je redescends vers le Tyrol. Je fais la pause

déjeuner dans le très joli village

de Oetz, nouvelle arrêt ensuite à

la cascade de Stuibenfall. Arrivé à mon

hôtel à Sölden on me confirme que la

route des glaciers est ouverte mais il est un peu tard, j’y monterai

donc la prochaine fois. Pas trop de choix pour le dîner, dans cette

station de sports d’hiver en cette saison il n’y a qu’un restaurant

d’ouvert.



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JOUR 4 Etape Sölden-Mayrhofen

Comme toujours réveillé de bonne heure dès

le petit déjeuner avalé je prends la route en direction de l’Italie,

après le péage, la montée du timmelsjoch(ou passo del rombo)

commence dans une très jolie forêt de mélèzes, en montant la vallée

s’élargie et les boucles de la route sont de plus en plus larges et

étendues. Dans ces bonnes conditions et sous le soleil j’arrive très

rapidement au sommet : à 2509m il fait frais mais le panorama est

superbe, passent quelques motards matinaux et de vieilles voitures,

autant dire que c’est très calme, un très beau moment de ce voyage.

Au col une étrange construction

abrite un bijou vieux de plusieurs millénaires retrouvé dans le secteur

au cours de travaux. Sur le parking une énorme déneigeuse est


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encore garée, signe que la route a été ouverte il n’y a pas si

longtemps. Comme il a peu neigé cet hiver je ne verrai pas cette

année les talus de neiges de plusieurs mètres qui subsistent parfois

jusqu’en début d’été. La descente sur l’Italie est moins belle il y a

d’abord une succession de tunnels parfois très sombres, arrivé en bas

de la vallée à San Leonardo, j’enchaîne de suite vers le jaufenpass

(passo di monte giovo) Dans ces régions autrefois regroupées dans

l’empire autrichien on parle aussi bien allemand qu’italien ; rien de

particulier sur cette route qui mène jusqu’au col à 2094 m. En ce lundi

matin il y a encore beaucoup de motards italiens partis profiter e ce

week

end

ensolei

llé.

Redescendu vers Sterzing je me dirige vers le col du Brenner pour

retourner en Autriche. Allergique aux tunnels, autoroutes et autres

voies rapides j’empreinte la route pour franchir le col, en fait une

petite bosse à 1375m dont je ne m’aperçois même pas . Sa

célébrité est due au fait que ce passage fut dès les romains un des

plus fréquenté entre l’Europe du nord et du sud. Les grands viaducs

de l’autoroute ont longtemps détenus des records de longueur et de

hauteur. Aujourd’hui avec Millau la France surpasse tout le

monde.Cocorico Je descends la vallée en direction de Innsbruck sans

aller jusque là, je préfère les petites

routes de campagne avec leurs jolis

villages de maisons peintes et leurs

clochers pointus. Après Matrai je

bifurque pour me rendre à l’abbaye

de mariawaldsrat, j’y arrive par un


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petit chemin(à péage encore)parmi les vaches.

A part sa situation cet édifice ne présente aucun intérêt si ce n’est sa

fontaine qui doit être miraculeuse car les gens s’y bousculent pour

remplir leurs bidons.

Personnellement vu la chaleur j’y

plonge presque la tête et m’en

retourne rafraîchi et béni pour le

reste du voyage. Plus loin on peut

avoir une belle vue sur les

lointaines montagnes bavaroises.

Il fait vraiment très chaud cet après

midi et après tous ces kilomètres je

me jette sous la douche à mon

arrivée à l’hôtel



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JOUR 5 Etape Mayrhofen-Fusch

Pour débuter cette journée le

programme commence par la hochalpenstrasse du gerlospass, section

de route intégrée au programme « motorrad himmel »traduisez :

paradis des motards sur la haute route alpine du col de gerlos. Rien à

voir avec les jours précédents le col de gerlos est à une altitude de

1628m. C’est donc après le péage par une belle balade tranquille que

débute mon parcours, tantôt dans la prairie à vaches puis dans les

bosquets de mélèzes( je les reconnais facilement maintenant, très

différents de nos sapins il y en a partout). l’ascension du col se fait

tellement facilement et tout en douceur que je rate le panneau au

sommet. On découvre rapidement dans la descente la cascade de

krimml, ses 380 m de chute en font la plus haute d’Europe. De

nombreuses zones de stationnement permettent de profiter de cette

vue dégagée et de faire quelques

photos ; C’est l’occasion aussi de

bavarder avec un couple de

motards finlandais parti depuis plus

de 3 semaines et allant en Italie.

La descente est toujours aussi

belle, large chaussée, grandes


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boucles, revêtement impeccable, on est proche du paradis !plus bas à

l’approche de la cascade le « biker point » est très bien signalé et

fléché. Voilà un vrai parking à moto : plat, lisse, marquage au sol et le

must : des caissons sécurisés mis à disposition gratuitement où l’on

peut laisser son casque et son

équipement sans soucis. Petite

parenthèse sur la sécurité : ici tout

comme en Suisse il n’y a aucun

problème, mon antivol est resté sous

la selle durant tout le séjour, y

compris la nuit. Pour les petites

balades de 30 à 45 minutes je laisse

sans inquiétude le casque et le blouson accrochés au rétro. Mais

aujourd’hui j’ai tout prévu, je quitte mon cuir, mes bottes et mon

casque pour passer short et baskets et m’en aller à la découverte de

cette cascade. Un joli chemin a été aménagé, il permet de monter au

plus près de la cascade et de profiter ainsi d’une douche fraîche très

bien venue. A l’approche de

midi il fait maintenant très

chaud et le soleil dessine de

magnifiques arcs en ciel au

dessus des eaux

tumultueuses ; ‘est donc

dans ce beau décor que je

grimpe durant une heure

vers le sommet, je n’irai pas

jusqu’en haut mais je

reprends la route ragaillardi

par cette fraîche

promenade. Après la pause

casse croute et une petite

sieste me voilà reparti sous

une chaleur écrasante, je

profite donc de la clim du


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musée de Mittersill pour échapper à la canicule, ce très moderne

musée présente en plusieurs tableaux faune, flore, eau, glace et vie

humaine que l’on trouve dans le parc national des Höhe Tauern, vaste

massif alpin culminant avec le grossglockner à 3798m, mais tout cela

est prévu pour demain. Sur la route

me menant vers ma prochaine

étape on peut voir toute sorte de

clochers typiques de ces petits

villages.

J’aurais souhaité me baigner dans le très beau lac de Zell am See

mais je tourne pas mal et me perds en centre ville. Heureusement à

Fusch je trouve rapidement mon hôtel ou à la place de ma petite

chambre réservée on me donne une suite avec balcon, douche à jets

que j’apprécie beaucoup et en plus j’ai droit pour le dîner à un

excellent buffet barbecue servi dans le jardin. Que l’on oublie sur ma

note le lendemain !

Distance parcourue : 134 kms


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JOUR 6 Etape Fusch-Grosskircheim

Voilà le jour J arrivé, je suis venu

spécialement ici pour franchir la

route du Grosssglockner, reliant la

province de Salzburg à la Carinthie,

cet axe nord- sud culmine à 2504

m au col de la hochtor. Après une

excellente nuit dans la vallée je

prends la route sous le soleil déjà

haut dans le ciel. Pour goûter aux

plaisirs

de cette

célèbre

route il

faut

d’abord

s’acquitter du péage. C’est par un grand boulevard rectiligne que la

montée commence puis suivent de larges virages peu pentus et très

réguliers permettant d’admirer les montagnes environnantes.Ca passe

tout seul, la machine et le pilote ne sont pas trop sollicités et les 1700

mètres de dénivellation

sont vite gravis .Au col du

fuscher je bifurque vers

l’edelweissspitze un autre

biker point se trouvant à

cet endroit là.


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Cette petite route en cul de sac pavée et très étroite me mène jusqu’à

un promontoire où je peux me garer à 2571 m sans problème étant le

second à être présent à cette heure encore matinale.

Encore quelques

marches et me voilà arrivé sur un petit

édifice d’où la vue est époustouflante. Le

panorama est entièrement dégagé sur

360°, dans une ronde infinie les glaciers

succèdent aux hauts sommets enneigés,

eux même surplombant de plus modestes

montagnes.la vue porte même jusqu’aux

lointaines dolomites.


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Beaucoup plus loin que je

pensais Le Grossglockner lui

semble jouer à cache- cache il

pointe sa tête pyramidale

blanche dans le bleu éclatant du

ciel.

Malgré la fraîcheur je profite de cet endroit sublime pour

photographier la route en contre-bas

où après le lac se distingue le tunnel

de la hochtor


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A la sortie du tunnel, en fait il y en a deux, un autre parking est

aménagé et offre une belle halte, je resterai bien encore ici un

moment tellement le paysage

est beau mais en selle et

c’est reparti vers le prochain

arrêt :le Franz Josephs höhe,

j’y arrive à midi et il commence à y

avoir de plus en plus de circulation,

voitures, bus et des centaines de

motos, preuve en est le parking aménagé déjà bien rempli, plutôt

surprenant pour un mercredi du mois de juin ; je n’ose pas

m’imaginer ici un dimanche du mois d’août !Mieux que dans n’importe

quel salon du 2 roues on trouve ici toutes les marques et modèles

venant de toute l’Europe. j’y croise

des polonais, belges, allemands,

slovènes, italiens mais aucun français.

En règle générale le motard français

préfère aller frimer sur le port de

saint Tropez en short et tong.

En contrebas s’étale un glacier malheureusement un peu grisâtre mais

dominé de beaux sommets

tout blanc.


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Il me faut maintenant redescendre dans la vallée, la route est

toujours aussi belle de ce côté-ci. J’arrive à Heligenblut où je réalise la

carte postale la plus connue d’Autriche : le clocher pointu de l’église

s’élevant

majestueusement

vers le

Grossglockner.

Une dizaine de kilomètres plus loin

je rejoins mon hôtel à

Grosskircheim, me baladant à pied

je peux admirer l’architecture de

ce joli petit village avant le dîner.

Distance parcourue : 100 kms


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JOUR 7 Etape Grosskircheim-Rasun di sopra

Le temps a changé pendant la nuit, ce matin il fait gris et il tombe

quelques gouttes, pas de quoi arrêter un voyageur intrépide ; Il me

faut juste remettre une couche de vêtement étanche, tant pis si je

ressemble à Bibundum. J’ai eu des conditions de route idéales jusque

là, je ne vais pas me plaindre maintenant. Une trentaine de kilomètres

après mon départ je franchie le col de l’iselsberg(1204m) continue sur

Lienz et huben où je profite du bon tarif autrichien pour faire le plein

avant de rentrer en Italie par le passo di stalle(2052m) Ce petit col

peu connu et peu fréquenté offre un joli paysage de moyenne

montagne où les rhododendrons s’épanouissent en bordure d’un petit

lac.


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La fréquentation du col semble

exceptionnelle par ce frais matin,

plusieurs dizaines de motos sont

arrêtées sur la chaussée. Je

comprends rapidement la raison

de cet embouteillage, le passage

du col se fait en alternance

et chaque sens est ouvert 15

minutes par heure. A peine le

feu passe au vert et la caravane s’ébranle. Nous sommes très vite

ralentis par l’étroitesse de la route, de noirs tunnels humides et une

chaussée très dégradée, bienvenue en Italie ! Heureusement ça ne

dure pas et je rejoins très vite la valle di

anterselva, ses vieux chalets et son très

beau lac. Même s’il est

artificiel il offre un

magnifique décor très

romantique, je m’attendrai

presque à voir Sissi toute

froufroutante sortir du sous bois.


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Après une longue promenade je descends la vallée jusqu’à Rasun di

sopra où je trouve très facilement pour une fois mon hôtel.

Distance parcourue : 145 kms.

JOUR 8 Etape Rasun di sopra-Rabius

Toujours levé tôt ce matin encore c’est sous le soleil que je prends la

route pour mon retour en

Suisse. Vers le sud se

dressent devant moi les

Dolomites et leurs dizaines

de cols que je pense

découvrir l’an prochain. C’est

par la route nationale que je

passe par Brunico, Bolzano et

Merano, c’est très très

monotone, le paysage est

bien triste et j’ai vraiment la sensation de ne pas avancer. Enervé par

cette platitude je me perds. Après de longues explications italo-

germano-française je retrouve mon

chemin et l’entrée en Suisse au pied

du passo dal fuorn(2149m)La nature

change rapidement de ce côté, les

mélèzes

ont laissé

la place à

d’autres

résineux et la nature est

complètement sauvage car


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on se trouve au cœur du très protégé parc national suisse.

La route de zernez à Saint Moritz remonte la verte vallée de l’inn et je

prends à Silvaplana la direction du col du julier, la montée est d’abord

difficile en raison d’importants travaux dans les toutes

premièresépingles. D’autant plus

que cet axe est très fréquenté

surtout par les camions. Une

petite pause au sommet (2284m)

près d’un petit lac est bien

méritée.

La descente est également un peu gâchée à cause d’autres travaux

de réfection de chaussée.il faut préciser qu’en cette saison les travaux

sont très nombreux mais les chantiers suisse sont toujours bien

signalés et sécurisés, la circulation est mise en alternance pour les

franchir, Il faut être patient et attendre parfois jusqu’à 15 minutes au

feu, mais se sera parfait l’année prochaine et cela permet un entretien

régulier du réseau et un excellent résultat. Je reprends ma route par

Tiefencastel, Thusis puis en direction de l’Oberalppass. Je m’arrête

pour ma dernière étape à Rabius où logé à l’hôtel de la gare je peux

regarder passer les trains.

Distance parcourue :

376 kms.


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JOUR 9 Etape Rabius-La Forclaz

Le trafic ferroviaire peu important ne m’a pas dérangé et bien reposé

je suis prêt pour cette dernière étape que je connais déjà assez

bien.Je passe l’Oberalp où un phare maritime éclaire de sa lanterne le

voyageur égaré, peut être l’a-t-on mis là car nous sommes proche du

centre de la Suisse à la croisée des routes nord-sud et est-ouest,

symbolisée sur le drapeau national

L’année dernière je suis

passé par le col du Susten quasiment sous la neige, je vais donc

profité du beau temps d’aujourd’hui pour l’emprunter en sens inverse.

Je redescends vers Andermatt suivant le train rouge du glacier

express serpentant dans la pente puis ensuite au fond de la vallée

jusqu’à Wassen, de là bifurcation à gauche vers le Susten, il y a

d’abord quelques tunnels puis la route grimpe en larges lacets,

certains sont assez impressionnants car suspendus au dessus du vide

et donnent des points de vue vertigineux. Après la traversée du

tunnel de nombreux motards sont

déjà présents sur le parking bien

sec cette

année .Il

fait froid

ce matin

et un


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petit café est le bienvenu.

D’ici les paysages sont beaux mais il faut faire quelques kilomètres et

s’ arrêter plus bas au steingletscher pour découvrir un spectacle

mieux encore, il faut savoir laisser sa moto et grimper 10 minutes

pour découvrir un glacier dont la langue

vient mourir dans un petit lac argenté.

D’autres glaciers dominent la cuvette

mais ils sont masqués par des nuages

Si j’avais la possibilité de me changer

je ferai bien le tour à pied mais la

route m’appelle pour la descente dans

un décor de cascades et de rhodo

fleuris.


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C’est maintenant la routine : virages, tunnels, lignes droites mais je

ne m’en lasse pas, je passe le col du Grimsel très roulant lui aussi.

Après 2 barrages on atteint le sommet (2164m) avec son petit lac

D’ici on a une vue magnifique sur le glacier du Rhône et la route du

col de la Furka. Mais il

me faut abandonner

la montagne, à

Gletsch je retourne

sur Brig prendre

l’autoroute et c’est par

le pas de morgins

que je reviens en

France. La France que

je reconnais très vite

à la quantité de

gravillons étalés par nos cantonniers qui gâche ma descente de la

vallée d’Abondance. Distance parcourue : 331 kms.J’arrive à La

Forclaz avec 2049 kms dans les bottes et des milliers d’images dans

la tête.

Toutes les photos (non retouchées) logos et dessins présents dans ce document sont propriété exclusive de Michel

REQUET et ne pourront pas être reproduites ou divulguées sans l’accord express de l’auteur


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