VOUS SAVEZ QUOI ? JANVIER 2013 N°1

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n °1 Lunettes pour tous Hedera 2012 Janvier 2013 Yves Moshe Ayache Le Samouraï de Samarie Tsahal pizza « à Taaaaaable !!! » 10 ème anniversaire Bac Bleu Blanc, 855 lycéens français à JERUSALEM J’ai testé pour vous l’hôtel Beresheet

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magazine mensuel gratuit

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n°1Lunettes pour tousHedera 2012

Janvier 2

013

Yves Moshe AyacheLe Samouraï de Samarie

Tsahal pizza« à Taaaaaable ! ! ! »

10ème anniversaire Bac Bleu Blanc, 855 lycéens français à JERUSALEM

J’ai testé pour vousl’hôtel Beresheet

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Janvier 2013

YOM KHADASH

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LE SAMOURAI DE SAMARIE

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sommaire

Ont participé à ce numéro Denis BenkemounJoelle BenkemounClaudine DouilletAvraham AzoulayDaniel GalYves Moise AyacheHenri SebbaneCool IsraëlAlliance magazinePhilippe Meyer

Rédaction VSQLEVANAH CONCEPT sarl4, rue Botzaris 75019 ParisTél. : 06 03 45 80 11Rédacdeur en chef : Denis BenkemounMaquette / Fabrication : Éditam 01 45 22 68 38

Imprimé en France par Leclerc (80)

POUR LE SOURIRE D'UN SOLDAT

AL ALYAH OU PAS ALYAHp11@ BERESHEETp12

LE VIN EST LE MIROIR DE L'HOMMEp14OPÉRATION LUNETTESp16

RÉSERVÉ AU MOINS DE 18 ANSp19RÉTROVISEUR 2012p20

LO NAFSIK LASHIRp22VOYAGER DANS LES PAYS ARABESp25

FAITES VOUS SCULPTER LE PORTRAITp265 FAÇONS INSOLITES p27

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A présent que le cessez le feu semble tenir, qui peut imaginer ce qui se serait passés’il n'y avait pas eu de blocus sur la bande Gaza ? Qui peut dire de quelle quantitéd'armement aurait disposé le hamas contre Israël ? Quel aurait été le bilan de cettevague de terreur imposée par le hamas ? ..... A tous les marins d'eau douce qui équi-pent les flottilles pacifistes contre le blocus de Gaza, y avez vous pensé ? Avez-vouspensé que cette course à l'armement était financée avec l'argent de l'Europe au lieude servir à construire des écoles ou des stations d'épuration des eaux usées ? ...

En huit jours les pertes palestiniennes consécutives à l'opération "Pilier de défense"se portent à 155 morts dont une énorme majorité de terroristes, pendant ce temps,dans l'indifférence générale, Bachar Al Assad massacrait 817 syriens dont 4 sur 5sont des civils, bien entendu aucune manifestation d'indignés sélectifs ne vint hono-rer leur mémoire et demander la fin de cette barbarie. De nombreux pays occiden-taux ont souvent dit qu’ils ne tolèreraient pas que la sécurité de l’état d’Israël soitmenacée et pourtant aucun n’a levé le petit doigt pour condamner les centaines demissiles tirés par le hamas sur la population civile israélienne. Les médias internatio-naux ont tous été prompts à montrer la guerre du coté des arabes de Palestine et trèsdiscrets sur la vie quotidienne sous une pluie de missiles des habitants du sud d’Israël.

L'histoire retiendra que la main de D. ieu est posée sur Israël et son peuple, que mal-gré les centaines de missiles, nos vies ont été protégées et que la science israélien-ne a doté le pays d'un système de protection unique au monde, Kippat Barzel ! Pour le reste faisons confiance au gouvernement de l’état d’Israël .....

Shalom spécial dédicacé à tous les soldats mobilisés pour la défense de la libertéet de la démocratie. Pour permettre à nos enfants de conserver l'espoir d'un mondemeilleur qui garantisse le droit à la vie et à l'amour. Ce conflit est celui de deux civi-lisations : une qui prône le retour au moyen âge contre une autre qui lutte pour leprogrès et la civilisation. Deux camps que des siècles séparent .....

Moi, j'ai choisi le mien !!!

n°1

éditorial

À la mémoire de mon oncle, Dov André Benkemoun. (Zal)

Denis J. Benkemoun

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J’ai rencontré plusieurs de ces combattants démobilisés,et j’ai été une fois de plus impressionné. Leur sentiment defrustration est légitime et unanime : ni soulagement, ni joied’être de retour au chaud à la maison, mais déceptionde ne pas avoir été plus loin. Quand on réalise à quelpoint cette jeunesse aime son pays et son peuple, aupoint d’être prête à mourir pour les défendre… De quoinous donner des frissons d’émotion et de fierté, et un sen-timent rassurant de sécurité et d’union.

Merci au quatuor Bibi,Barak, Lieberman et Gantzpour avoir mené cette guerrede façon responsable, nousen verrons les fruits bientôt,nous les sentons déjà…Israël a déployé son arsenalmilitaire performant enattaque comme en défensesans pour autant exploiter

toute sa force de frappe, et en est ressorti grandi. « Kippat barzel et tseva adom » ont été les mots les plusentendus pendant cette semaine ; ils ont illustré la réac-tivité et l’intelligence de notre nation.

Notre aviation a envoyé des messages intimidants àtous nos ennemis potentiels alentour, qui ont pu suivre entemps réel le sort réservé à nos agresseurs. Au niveau dela « Hasbara » – l’information est mieux passée : cettefois-ci ni Goldstone, ni enquête… au contraire ! Jamaisl’Europe et les USA n’auront été si proches de nous…

Merci encore à notre ambassadeur Christophe Bigotpour avoir été présent aux côtés des victimes de la bar-barie aveugle du Hamas. Même la presse étrangèredans son ensemble n’est pas tombée dans le piège dela machine mensongère des confrères du Djihad isla-mique… Elle a enfin ouvert les yeux, à l’exception deshabituels médias de mauvaise foi.

Et nous ne tomberons pas non plus dans le piège de lajoie forcée et simulée de la soi-disant victoire du Hamas.

Certes, nos ennemis sont toujours là mais bien diminués :de leurs chefs et leurs combattants, de leurs bâtiments,leurs tunnels et de leurs stocks de missiles. Alors nosennemis chantent il est vrai, mais seulement pour lesmicrophones ! Ils réfléchiront à deux fois, comme leHezbollah en 2006, avant de ré-ouvrir les hostilités.Enfin, notre plus belle victoire est sans doute une fois deplus, ce magnifique élan de solidarité qui se manifestechaque fois que notre peuple est en détresse. D.ieu nousaime. Même les réseaux francophones se sont multi-pliés, regorgeant de créativité et d’efficacité. Commetoujours le pays a vibré en harmonie, avec dignité, cou-rage et foi.

Notre peuple a montré une fois de plus sa grandeurd’âme et sa force dans l’épreuve, et il est aujourd’huiplus que jamais, prêt à affronter les défis de demain.La guerre à peine oubliée, le quotidien a repris le des-sus, avec les élections dans moins de deux mois, l’É-gypte et son nouveau pharaon, l’Amérique d’Obama 2et l’Iran… Bref, le retour à la routine que nous avons toussouhaitée.

Alors boker tov Israel ! Yom khadash !

Yomkhadash !

« Un nouveau jour ! »

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Nos soldats sont revenus sains et saufs de l’opération « Amoud Anane », grâce à D. ieu. Nous saluons leur courage et rendons hommage aux six victimes (zal) tombées sous les tirs de missiles du Hamas.

"Le billet d'Avraham Azoulay"

Notre peuple a montré une

fois de plus sa grandeur

d’âme

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Le Samouraïde Samarie

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Yves Ayache est né en 1949 à Montagnac, près de Tlemcen en Algérie puis a vécu à Meknèsau Maroc. Il vit en Israël depuis 7 ans avec sa femme d'origine japonaise et habite à Einav,un Yishouv en Samarie à 25 km de Netanya entre Tulkarem et Naplouse. (Sheshem)

Rencontre avec Yves Moïse Ayache

Selon Yves, professeur le Karaté-do Shotokaï, cet artmartial qui exige humilité, modestie, respect et qui rejet-te l'idée même de compétition, devrait attirer les per-sonnes religieuses. Cela concorde parfaitement avecl'esprit juif opposé à la futilité et à l'orgueil de l'espritgrec qui met la vanité de l'individu en avant.

C'est en décembre1956 que la famille Ayache arrive àMarseille. Yves avait 7 ans. Se retrouver à Marseille enplein hiver alors qu'il venait du Maroc, ça fait son effet pourun petit garçon. Le contact avec les autres enfants de sonâge a été plutôt difficile. Au début il ne comprenait pas leuraccent marseillais qui faisait chanter les mots, surtout lesgros mots qu'il n'avait jamais entendu et dont il ignorait lesens. Yves demanda à son père ce que cela voulait dire :"ce n'est pas bien de dire ces mots" lui répondit son pèrequi était attentif à la bonne éducation de son fils.

Souvent plus petit que ses nouveaux camarades, Yves sefaisait régulièrement chahuter. C'est qu'il se nomme YvesMoïse Ayache, alors, quand l'instituteur faisait l'appel,c'était à chaque fois pareille, Yves devenait la risée dela classe. Il était fréquent qu'Yves se fasse voler le maté-riel scolaire que ses parents lui avait acheté. Il était unpetit garçon plutôt mince et frêle qui se faisait régulière-ment frapper. Il se plaint à son père du mauvais traite-ment imposé par ses camarades, son père qui était un

grand sportif (boxe, gymnastique) dit à sa mère "je vaismettre le petit à la boxe, ça va en faire un dur". Elle refu-sa catégoriquement de crainte que le visage de son filsne s'abîme sous les coups de poings. Son père l'inscri-vit alors à un cours de Judo et plus tard au Karaté ......

Yves commence la pratique du judo obtenant quelquesannées plus tard sa ceinture noire. A l'âge de seize ans,il découvre le Yoga lors d'un voyage en Inde. En 1970,il s'installe à Paris toujours à la recherche du spirituel, ilse lie d'amitié avec un vieuxmédecin érudit qui lui faitdécouvrir le magnétisme.Yves étudie les manuscrits deJean Filiatre et Henri Durville,il pratique le Zen avec lemaître Taisen Deshimaru etdevient parallèlement ingé-nieur en mécanique des fluides.La lecture d'une interviewdu Maître Tetsuji Murakami sur le Karaté-do l'enthousias-me au point qu'il se précipite à l'adresse du Dojo, situéà la M.J.C Mercœur dans le XIème arrondissement deParis, à cent mètres de son domicile. Sa rencontre en1976 avec le Maître Shigeru Egami est déterminantepour la poursuite de son entraînement. Il devient l'assis-tant du Maître Murakami qu'il ne quittera plus jusqu'à samort en 1987. Yves Ayache fonde en 1990l'Association Kiseikai pour développer le Karaté-do enconservant l'esprit de ses Maîtres. Les pratiquants parta-gent les mêmes idéaux pour promouvoir cette conceptionhumaniste et non destructive du Karaté-do, dont lesMaîtres Egami et Murakami avaient fait le but de leur vie.

Yves Ayache ouvre son propre Dojo où il développe unenseignement adapté à chacun, qui permet l'épanouis-sement de tous, en conservant l'essence du Karaté-Do,tel qu'il l'a reçu. Le Karaté-do demandant une pratiquequotidienne, il anime régulièrement des stages et parti-cipe avec ses élèves à toutes les manifestations qui per-mettent de montrer l'autre face du Karaté-do et des Artsmartiaux du Japon. Son association Kiseikai crée l'évè-nement en organisant la Nuit des Arts Martiaux. Yvesdevient le représentant officiel de l'association Yutenkaiauprès de la Fédération française de Karaté.

Le corps est le véhicule de l'âme

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Votre art est-il bien représenté en Israël ?Maintenant oui. En France j'avais fondé l’Association KISEIKAI qui continu à fonctionner malgré mon absen-ce j’y retourne régulièrement enseigner au cours de Stage et je suis expert technique de France Karaté-doShotokaï. J'ai été désigné pour représenter l'association du Karaté-do Shotokaï du Japon en Israël. J'ai créél'Israël Shotokaï Karaté-do Association. (ISKA)

A qui s'adressent vos cours ? Je donne des cours au Centre des Arts martiaux du stade Teddy à Malha à Jérusalem chaque dimanche etmercredi à 20H30. J'enseigne également dans un village à coté de chez moi en Samarie et aussi à Tel Aviv.Mes cours s’adressent à des personnes de tout âge et de toute condition physique.

Qu'est-ce que votre art martial apporte à celui qui le pratique ?Le corps est le véhicule de l'âme, il doit être entretenu dans son intégrité. La pratique du Karaté-do doit êtreen accord avec soi-même et doit permettre cette harmonie en développant la compréhension du partenaireconsidéré comme un ami et non un adversaire. L'entrainement permet de prendre conscience du mouvementet de développer l'action sans limite physique. Cette pratique convient à tous par sa spécificité. Par les valeursdu samouraï qu'il véhicule, la voie des justes, le Karaté-do Shotokaï est en totale concordance avec l'espritdes sources du Judaïsme concernant le dévouement de l’élève au Maître, le respect et la connaissance, l'en-traide et la fidélité entre les participants qui ne sont en aucun cas des adversaires mais des partenaires. Cetétat d'esprit prôné par le fondateur du Shotokaï, Maître Shigeru Egami, est le fondement même de la pratiquedu Karaté-do Shotokaï. Cette discipline pratiquée depuis mon plus jeune âge m'a prédisposé au retour auJudaïsme et au ressourcement, mon Alyah est le couronnement de ce cheminement. Nous sommes installés enSamarie au cœur de notre pays marqué par la Thora dans un village d'un millier d'habitants. Mon épouseest aussi professeur de Karaté-Do Shotokaï 4ème dan et travaille au Gan du village (jardin d’enfants). Quandon pratique les Arts Martiaux Japonais, le "Budo", on n'est pas pour les compromis où les positions tièdes ...

[email protected] � www.kiseikai.org � http://iska-israel-shotokai.blogspot.co.il/

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Pour le sourire d’un soldat !

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Le 26 mars 2010, Eliraz Peretz agé de 32 ans, originaire de la ville de Eli a été tué dansun échange de feu avec les terroristes qui plantaient des explosifs le long de la barrièrede sécurité qui entoure le sud de la Bande de Gaza.

Une équipe de soldats du Bataillon Golani 12 du péné-trer dans la Bande de Gaza après que plusieurs hommesont été découverts, plaçant ce qui a semblé être des dis-positifs explosifs près de la barrière de frontière. L’unitéGolani 12 a été attaquée par des obus de mortier et destirs provenant de l’intérieur de la Bande, et par un dispo-sitif explosif qui s’est déclenché tout près. Dans l’échangede feu qui a suivi, au moins 4 Palestiniens ont été tués etplusieurs autres ont été blessés. Une balle perdue palesti-nienne a touché une grenade qui se trouvait dans le giletd’un soldat et a éclaté. Dans cet affrontement, hélas trèsfréquent dans ce secteur très tendu, le Major Eliraz Peretzet Sergent Ilan Sviatkovsky ont été tués.

Eliraz était un des 4 enfantsde la famille Perez. Il apassé son enfance à Sharmel Sheikh dans le Sinaï quela famille a du quitter pouraller vivre à Guivat Zeev àla suite des accords de paixavec l’Égypte. En novembre1998, la famille Perez avaitdéjà perdu leur fils Uriel

dans des combats au Liban. Malgré cela, Eliraz s’estengagé dans l’unité Golani pour défendre son pays.Douze ans auparavant, il avait fait l’éloge de son frère,en disant que «Parfois, il y a un prix à payer pour le che-min juste. Le prix de vie.»

Eliraz avait rencontré sa femme Shlomit quand elle estvenue à la maison de sa famille pour faire un film sur sonfrère Uriel. Sa mère Myriam a dit : «mes fils sont toujoursau front parce que les officiers doivent aller au front. Ilssont un exemple pour chacun de nous et étaient convain-cus de participer à la défense du pays. Et ils n’étaientpas les premiers à le faire. Ils n’y sont pas allés pourmourir, mais pour que moi et le peuple d’Israël puissionsvivre mieux. Mes fils sont morts pour nous tous, pour quenous puissions marcher fiers. Eliraz avait une âme douceet une âme pure. Il était juste et une mère peut être fièred’avoir un tel fils.»

Il était père de 4 enfants. Son frère aînée fut tué 10 ans

auparavant lors d’une embuscade du Hezbollah, sur lafrontière Libanaise. Pendant la semaine de deuil, HenriSebbane est allé avec la femme et les enfants d’Eliraz(z»l), à la base militaire où Eliraz fut tué. Ils ont distribuédes centaines de colis à toute cette unité. « C’est en samémoire que nous avons dédié tout le projet de TsahalPizza » nous indique Henri Sebbane.

Depuis, Tsahal-Pizza est présent de manière hebdoma-daire aux 4 coins du pays. Très vite cette action futconnue par des centaines de soldats et des demandesde pizzas et de colis arrivaient chaque jour en prove-nance de dizaines d’unités.

Les soldats de l’armée d’Israël sont confrontés tous lesjours à une situation qui les oblige à combattre desassaillants toujours plus nombreux. Ces jeunes recruessont affectées à des tâches très éprouvantes, (arresta-tions de terroristes, tenues durant plusieurs mois d’affilée.

Plus que de nourriture, nos soldats ont besoin de solida-rité, de considération et de réconfort. Ils ont besoin de

Eliraz Peretz

Henri Sebbane

Parfois, il y aun prix à payerpour le chemin

juste. Le prixde la vie

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savoir que « dehors » on pense à eux et que leur engagementest apprécié et reconnu. Ces pizzas et ces cadeaux ne sont queles supports de l’action que mène Tzahal Pizza, grâce à vous,grâce au Hessed que vous leur témoignez.

Cette année encore, à l’occasion des fêtes de Hanoucah quicélèbrent la résistance à une domination imposée, Tsahal pizzaa souhaité apporter un sourire à ceux qui se sacrifient pour lacommunauté. Beaucoup de ces soldats ont passé les fêtes loinde leurs familles.

Tout au long de l’année, Tsahal pizza a besoin de votre soutien et de votre participation pour porter à nos soldatsdes centaines de pizzas, des colis personnalisés contenant des bonbons, des boissons, des gâteaux et autres ali-ments. Des centaines de beignets ont été distribués grâce à l’aide des bénévoles qui sont allés porter ce réconfortau plus profond du pays. Henri et son équipe sont restés bloqués pendant plusieurs heures par une tempête deneige sur les hauteurs du Golan.

Vous aussi, participez à cette action qui apporte du réconfort aux soldats de l’armée de défense d’Israël, rejoignezles donateurs qui contribuent à cette mitzvah, connectez vous sur le site de Tsahal pizza et faites un geste pourapporter un sourire à ces jeunes recrues.

http://www.tsahal-pizza.comDenis Benkemoun

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Alyah ou pas alyah ?

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Même menacé au plus profond de son être, un juif ne fera pas son alyah. C’est un constat.Si un juif fait son alyah, c’est par conviction religieuse et sioniste avant tout. Mais aujourd’hui est-ce suffisant ?

Il y a de fortes chances, car Israël ne sera jamais unesolution refuge et ceux qui l’ont envisagé ainsi, sont rapi-dement revenus sur leur décision et font partie certaine-ment des 1 sur 5 olims qui reviennent vivre en France.L’Alyah réussie est une alyah conscientisée. Pas celled’un idéalisme suranné, factice qui ne pourra faire faceà la réalité israélienne. Certains sont revenus en disant«Je pensais rencontrer des juifs j’ai rencontré des israé-liens.» À la bonne heure. C’est exactement ça.

Vivre en Israël c’est vivre dans unnouveau pays, constitué majori-tairement par des israéliens issuségalement de la Diaspora,certes, mais qui n’avaient pasd’autre choix que de rester ici,dans ce pays, où rien n’estacquis d’avance. Ce sont cesisraéliens ou nouveaux juifs quiont fait le pays.

Alors quand un juif français pense trouver ici, une bandede copains et faire la fête sur la plage de Tel-Aviv, trèsvite les sunlights vont devoir s’éteindre, et il devra trouverun travail, un appartement, faire l’armée, apprendrel’hébreu. Etre juif parmi les israéliens, c’est tout autrechose que d’être juif en France.Cette particularité cultivée aux pays des droits de l’homme,ici, en Israël, le rouleau compresseur lui passera dessus.Adieu vieilles croyances, vœux pieux, vous allez deve-nir un citoyen «normal» enfin... un israélien, qui n’aurapas à faire le choix entre son identité et sa citoyenneté.Plus de débat philosophique, vous êtes juif et alors ?Vous ne serez plus juif par réaction, mais un israélien, unimmigré avant tout, qui essaye de faire son trou avec unbagage intellectuel français… Il vous faudra désap-prendre pour apprendre.

La question est de savoir est-ce que nous, Juifs deFrance, sionistes en règle général, qui venons soutenirBibi en France, qui nous battons comme des acharnéscontre tout acte manqué ou non, d’antisémitisme. Nous,remarqués et remarquables par notre particularité celled’être juif en diaspora sommes nous capables, avonsnous envie de faire notre alyah et de devenir un israé-lien, un citoyen normal, sommes nous à la recherche decette normalité ?

Certains, et heureusement pour Israël, vivent leur alyahcomme un acte de bravoure, ce sont des héros.Pourtant ici, plus de débat pseudo-philosophiquo-reli-gieux, cela n’a plus de sens, vous allez apprendre àdevenir un juif citoyen et autrement dit un israélien. Sivous prenez conscience de ces quelques mots vous aveztout compris. Vous ne serez plus un juif de diaspora.Faire son alya c’est comme se marier, c’est pour lemeilleur et pour le pire. Au début on se marie par amour,ainsi faisons nous notre alya.Puis les problèmes surgissent, l’amour passe au secondplan, certains préfèrent à ce stade divorcer, revenir enFrance, d’autres vont réussir à surmonter et finalementintégrer que vivre en Israël c’est plonger dans une autreculture, l’autre versant de notre identité, celle qui a étéoccultée pendant des années de diaspora, va ressurgir,et vous transformer.

Méfions nous de ceux qui pensent faire un copié-colléde leur vie de France en Israël, c’est un leurre. Tôt outard Israël vous placera face à un miroir. Il y a fort àparier que vous comprendrez que ce n’est pas vivre enstatut d’expat que de vivre en Israël, c’est accepter latransformation de l’intérieur qui va fatalement s’opérer envous et dans toute votre vie, dans votre couple vos rela-tions parents-enfants, famille, travail.Si vous acceptez cette transformation alors vous avezpresque gagné votre ticket vers la terre promise.C’est comme apprendre une nouvelle langue, pour neplus traduire dans sa langue maternelle, il faut plonger,

Claudine Douillet

Je pensaisrencontrer

des juifs, j'airencontré des

israéliens

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l’immersion totale est nécessaire.En général le meilleur facteur d’intégration est les jeunesenfants. Ils s’intègrent facilement grâce au système sco-laire, ils apprennent la langue aisément, ainsi il devientplus difficile de revenir en France. C’est à cause des enfants que l’on quitte la France etc’est à cause des enfants que l’on décide de rester enIsraël. Tant que nous avons le choix, la possibilité defaire marche arrière est tentante. Et je dis bien fairemarche arrière.

Parce qu’il me semble que de faire un choix conscienti-ser comme vivre en Israël, sans que rien ne nous y obli-ge, demande des ressources intérieures que la Francen’exigent pas de nous. Celles de nous dépasser, d’ac-cepter d’être un immigré en Israël, accepter de gagnermoins, accepter de ne plus voir ses anciens amis, toutesa famille, de ne plus être un juif de la diaspora, plus decrimes antisémites à décrier, plus de politique à critiquer,nous rentrons dans les rangs d’un juif presque normal, sil’on considère qu’Israël est un pays «normal», mais com-ment avec autant de sacrifices peut-on encore avoirenvie de vivre en Israël dès que les premiers obstaclessurgissent ? En dehors du fait que les enfants sont le meilleur vecteurd’intégration, il reste un autre atout indispensable, votreentourage ici en Israël, votre prise en charge par les struc-

tures d’intégrations, efficaces, constituées par des gensformidables pour les avoir rencontrés, dévoués, pouravoir rencontré ces familles qui ne parlaient pas un motd’hébreu, venus d’horizons sociaux différents, mais quipour rien au monde,aujourd’hui, ne quitterontIsraël. En règle généralequand ces mots sont pro-noncés, ces nouveauxolims ont dépassés desétapes très difficiles etnécessaires à cette transfor-mation de l’intérieur. Maisinévitablement tous sontpassé par ce stade de vou-loir revenir en France. Tous.

Ceux qui restent ont compris que revenir c’est renoncer. Mais renoncer à quoi me diriez-vous ? À un salairemédiocre, à un appartement, où vous ne recevez plustous vos amis d’avant, ni toute votre famille car restés enFrance ? Aux avantages sociaux quasi-inexistants enIsraël ? Alors ? Renoncez à quoi ?Je l’ai cherché cette réponse à travers mes interviews, àtravers mes propres questionnements, mes amis enIsraël, et je ne l’ai pas trouvée ; Ce que je sais c’est ceque je ressens.

Etre juif parmiles israéliens,c'est tout autrechose que d'êtrejuif en France

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Et c’est ce que je ressens est un bien-être, une libertéd’être que je ne trouve pas en France. Israël est un paysneuf, avancé ce qui se traduit par d’énormes possibili-tés. Vous vous construisez avec le pays, vous êtesacteurs et non plus spectateurs.

Faire de votre volonté lemoteur de vos réalisationscar c’est le pays de tous lespossibles. On fera tout pourque vous soyez bien ici,c’est de votre bien-être quedépend l’avenir du pays.Vous devenez vous mêmeresponsable de ce pays, cequi n’est pas le cas en dia-spora.Pour Israël vous êtes quel-qu’un d’important, vousn’êtes pas un juif enrecherche de son identité,vous êtes un citoyen israélien,plus la peine d’ajouter, juif.

Et vous avez choisi Israëlcontre tout l’or du monde. C’est un acte de foi, même sivous n’êtes pas religieux, ce qui fait de vous quelqu’unde spécial. On peut agiter sous votre nez les spectres del’antisémitisme, de l’antisionisme, ils sont bien réels pour-tant, mais pas suffisant pour franchir le pas. Car tant quenous sommes entourés de juifs qui vivent et supportent lesmêmes événements, alors on se résigne. Ce n’est doncpas le réel déclin de la France qui fera l’alya de masse.D’autres ont tenté, comme Hitler, et ils n’ont pas réussi.Alors quoi ? Qu’est ce qui fera que les juifs partiront enIsraël plutôt que de rester en France ?Rien ! Absolument rien.

Il y aura toujours des juifs qui reviendront dans le paysoù ils ont le plus souffert, les juifs d’Allemagne sont reve-nus en Allemagne parce que c’était chez eux ! Tout sim-plement. Il existera toujours une diaspora, et d’autres quichoisiront de vivre différemment, avec plus de risques,plus d’intensité, plus d’énergie, mais est-ce suffisantcomme critères, plutôt subjectifs pour tout changer, non ?Pour les 2 000 à 3 000 juifs de France se «risquant» àvenir vivre en Israël chaque année, c’est pourtant le

déclic. Vouloir vivre autrement et plutôt que dans un payssans attache, ils viennent en Israël où les attaches peu-vent se faire sans crainte.Faut-il être un peu «cinglé» pour venir dans un pays oùcoule le miel et le lait seulement..? Oui absolument. Voustrouverez toutes les bonnes raisons du monde pour nepas venir vivre en Israël, sauf une, la raison du cœur. Il faut aimer Israël pour le choisir, rien d’autre ne vousfera franchir le pas. C’est pour cela que les actions enFrance pour entretenir le sionisme sont nécessaires maiselles ne doivent pas être une fin en soi !Il faut avoir envie de tout changer, de changer pour debon, de vouloir vivre une vie plus riche parce que pleinesde défis. Refuser une vie toute tracée jusqu’à que la mortvous en sépare. Je pourrais ajouter que «c’est en faisantque l’on comprend». Le fameux «n’aassé vé nichma»,prend ici tout son sens. Il faut être dedans, vivre ici, pourcomprendre tout ce que l’on n’aura jamais ailleurs.

C’est totalement subjectif, je vous l’accorde, mais il n’y aaucune raison objective pour venir vivre en Israël. Choisirde vivre en Israël, c’est un état d’esprit, c’est avant toutêtre capable de convertir le verbe avoir en verbe être.Dire je suis, plutôt que j’ai. Et ça ce n’est pas donner àtout le monde. Aujourd’hui ceux qui partent en Israël enlaissant «tout» derrière eux sont les nouveaux héros.

C'est à causedes enfants

que l'on quittela France et

c'est pour lesenfants que

l'on décide derester en Israël

http://www1.alliancefr.com

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Beresheet, l’un des 60 plus beauxhôtels du monde

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« Bereshit bara elokim et achamaim ve et aharetz »

« Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre » …

J’ai testé pour vous

Nulle part ailleurs dans le monde vous aurez l’impres-sion de vivre la Genèse comme ici, à l’hôtel Beresheet.Le Beresheet, un hôtel de la Collection Exclusive Isrotel,se situe au cœur d'un magnifique paysage naturel, àproximité de l'ancienne Route de l'encens, et au bordd'imposantes falaises qui plongent tout droit dans leCratère de Ramon Machtesh – un phénomène naturelimpressionnant et unique au monde.

L’hôtel, construit sur une falaise de 800 m d’altitudegarantit un climat frais et agréable. L’hôtel surplombe le

cratère Ramon vieux de plus de200 millions d’années. Il est situédans un endroit magique, sauva-ge, au cœur d’un magnifiquepaysage naturel : le désert duNéguev. Les clients de l’hôteldisent avoir l’impression derenaître, d’où son nom «

Beresheet » (Genèse ou au commencement en français).

Il est toutefois recommander de se munir de vêtementschauds, même durant l'été, malgré l'environnementaride du désert. La piscine à débordement est uniqueavec vue exceptionnelle sur le cratère L’eau est glacée,même au mois d’aout, heureusement, il y a une autre pis-cine intérieure pour nager et se délasser.

L'hôtel Beresheet forme un lien unique avec le paysagedésertique environnant dont il s'inspire. Chaque détail aété pensé avec une attention particulière, et l'accent aété mis également sur un service personnalisé, conscien-cieux et sans compromis. Il offre à ses hôtes un décorarchitectural qui éveille la curiosité de tous ceux qui yséjournent. Le personnel de l'hôtel est ravi de pouvoiraccueillir les familles et les groupes, et offrir à chacunune hospitalité adaptée à leurs attentes.

Au delà de la vue sur le cratère de Ramon, inégalée,indescriptible de beauté, le sentiment de sérénité et dezénitude vous accroche dés votre arrivée. Prestigieuseset luxueuses chambres double avec jardin, un coin-salonsur la terrasse ou piscine privative. Une grande salle debain équipe chaque chambre. Le personnel de l'hôtel

était très prévenant et on n'a manqué de rien. Pour tous vos déplacements, des voitures de golf avecchauffeur sont là pour vous conduire à votre chambre oupartout ailleurs dans le complexe, il suffit d’appeler la récep-tion et on vient vous chercher, c’est très sympathique !

Les repas sont excellents et le petit déjeuner est fantas-tique, d’un grand raffinement et très diversifié.

A essayer, la promenade en Segway de type 4x4 quiest extrêmement amusante et originale.Les prix des chambres sont assez élevés mais pour uncourt séjour, ça vaut l’effort financier. Je regrette simple-ment qu’à ce prix la, l’accès au Wi-fi soit payant, celam’a semblé un peu mesquin pour un établissement decette catégorie.

Un conseil, allez y si vous pouvez, cette région méritel’excellence et cet hôtel y contribue fort bien !

À essayer, lapromenade en Segway

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Le vin est le miroir del’homme

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La Torah attribue à Noé la première vigne « Noé, homme de sol,commença à planter la vigne » (Genèse, IX, 20),

(Alcee)

Ce dernier planta un cep dès la fin du déluge, avant des’enivrer des fruits de son labeur.

Plus tard, les explorateurs dépêchéspar Moïse en Terre Promise reviendrontavec deux grappes si énormes qu’ilfallait deux hommes pour les transpor-ter, ces grappes devaient témoignerde la fertilité et de l’abondance dupays. Une image qui est devenue lesymbole qui orne le blason du ministè-re du tourisme.

Si le Moyen-Orient, berceau biblique de la vigne, a lais-sé à l'Occident l'écriture de l'histoire moderne du vin,Israël est en train de rattraper son retard, il faut désor-mais compter sur les vignobles bibliques longtempsoubliés de l'histoire de l'état d'Israël. Après des sièclesd'inculture, le vignoble produit à nouveau des raisinspour le vin, en Galilée, dans le Golan, en Samarie,dans le Samson, la Judée et le Néguev.

Le baron Edmond de Rothschild a le premier contribué àce renouveau en aidant à la création des premièresgrandes caves viticoles (regroupées sous le nom deCarmel). Il envoie alors en Israël des cépages de sonChâteau Laffitte de Bordeaux, qui seront plantés à la findu 19ème siècle, à Rishon Letsion, au sud de Tel-Aviv, puisà Zichron Yaacov (du nom d’un de ses fils), au pied dumont Carmel. La création de l'état d'Israël en 1948 voitle lancement des Domaines Segal et Binyamina. Puis levin israélien, dont la première vertu était d'être Casher,prend une autre dimension.

Le début des années 80 voit la création de « GolanHeights Winery » sous l'influence d’une équipe d’œno-logues franco-américains qui se fixent de réelles exi-gences de qualité, l’établissement crée les appellationsYarden et Gamla, et quelques années plus tard : l'ap-pellation Golan. L’édition 2011 du ConcoursInternational du Vin, Vinitaly, a récompensé pour la pre-mière fois le Golan Heights Winery et Le déclarameilleur producteur de vin du monde.En un peu plus de 60 ans, le sable d’Israël s’est trans-

formé en paradis pour la vigne. Ces vignerons israéliens aux expériences diverses se sontmis à produire du vin sans contrainte et surtout sans apriori sur une terre aride, sous ce climat méditerranéen oùl'irrigation est tolérée, les cépages internationaux - caber-net-sauvignon, merlot, sauvignon, chardonnay et syrah.

Mais mon coup de cœur va incontestablement sur lecépage Gewurztraminer produit par Yarden.

Ne manquez pas de visiter ces caves lors de votre pro-chain passage en Israël, à l’heure où le boycott des pro-duits israéliens est devenu très snob en France, vousserez conquis par la qualité des produits proposés et sur-tout par l’accueil qui vous sera réservé.

Le sabled’Israël s’est

transformé enparadis pour

la vigne

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Opérationlunettes pourtous

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Nous avons eu, mon épouse et moi le privilège, le bonheur et la chanced’accompagner pendant deux jours Gil Taieb et sa formidable équipe deplus de cent volontaires juifs français arrivés en Israël pour participer àHedera à « l ‘opération lunettes ».

HADERA 2012

Voilà plus de vingt ans que chaque année Gil Taieb etson équipe d’ophtalmologues, opticiens oculistes et opto-métristes accompagnés de volontaires viennent en Israëlpendant une semaine pour examiner, mesurer la vue etoffrir des lunettes à plus de cinq milles nécessiteux.

Il est important de préciser que chacun de ces volon-taires exceptionnels laisse pendant une semaine leuractivité professionnelle et leur famille pour participer, àleurs frais, à cette formidable opération humanitaireemmenant avec eux tout l’équipement nécessaire, desmilliers de montures et des verres pour offrir gratuitementune paire de lunettes à des israéliens dans le besoin. Lamême opération a eu lieu l’an dernier à Eilat et l’annéeprécédente à Ashdod.

N’étant pas experts dans ce domaine, mon épouse etmoi assurions un travail d’interprète car certains de cesvolontaires venus de France n’ont pas encore acquiscomplètement l’hébreu ou bien nous nous contentionsd’aseptiser avec de l’alcool et du coton les réflecto-mètres après chaque examen.

Que de merveilleuxmoments passés en com-pagnie d’olims venus desquatre coins de la diaspo-ra et auprès de ces volon-taires français. J’ai vécu uninstant particulièrement

intense et chargé d’émotion quand une patiente origi-naire d’Éthiopie m’a demandé de traduire qu’elle vou-lait une paire de lunettes qui lui permettrait de lire lescaractères minuscules de son téléphone portable. Elleajouta qu’elle devait chaque jour lire et envoyer denombreux SMS.

Elle me raconta qu’elle avait trois enfants qui poursui-vaient avec succès des études supérieures à Haïfa. Lafille en médecine et les deux garçons, un en biologie etl’autre en physique. Elle me précisa que vu leurs résultatsremarquables, ils recevaient une bourse car elle n’auraitjamais pu supporter toute seule de telles dépenses pourassurer leurs études.

Quelle émotion de rencontrer une famille arrivée lors dela légendaire «opération Moshé» qui a réalisé une inté-gration aussi réussie en si peu de temps. C’est peut être pour cela que j’aime répéter cette phra-se aux volontaires participant à «l’opération Lunettes» :« vous redonnez la vue à ces gens, mais eux, nousouvrent les yeux sur les réalités d’Israël que souvent nousne connaissons pas »

Ce Shabbat j’ai assisté à Tel Aviv à la prière du same-di matin dans une belle mais assez petite synagogue oùprie le grand rabbin d’Israël, le Rav Metzger, un hommed’une grande affabilité et de grande ouverture qui aimeêtre dans cette ambiance très intime. Lors du Kiddush partagé avec les fidèles, il aime écou-ter le récit de la semaine écoulée pour les fidèles.Bien entendu lorsque mon tour arriva je décris enquelques minutes l’opération Lunettes.

Le grand rabbin Metzger réagit en déclarant que c’étaitextraordinaire et connaissant bien le judaïsme français,cela le confirmait dans son appréciation des juifs deFrance attachés à leur judaïsme et à Israël . «Ils sontexceptionnels» dit il.Il me demanda de ne pas oublier de lui rappeler la pro-chaine opération en octobre prochain car il veut venir yassister et connaitre cette équipe exceptionnelle, les voir tra-vailler, les féliciter et leur dire combien nous les apprécions.

Vous redonnez la vue à

ces gens...

Daniel Gal

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Merci de tout mon cœur à Gil Taieb et à

son équipe. Tous les patients qui ont

consulté les médecins venus de France

m’ont demandé de traduire la phrase

suivante : « Taguid le tsarfatim toda

rabah » (dis merci aux français). Tous

attendent avec impatience leur retour

l’année prochaine ….

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Ils viennent fêter les dix ans du Bac Bleu Blanc ici àJérusalem. À l'origine de cette aventure, l'Agence Juiveet l’Expérience Israélienne, avec le soutien de Massa.Chaque année, ils font venir des centaines de lycéensdes écoles juives françaises pour leur faire découvrirnotre beau pays. Chaque année, ils rient, ils chantent,ils dansent, ils veulent partager la joie de se promenerlibrement sur leur terre.

Je me suis retenu dix ans, mais cette fois-ci, c’est à euxdirectement que je m’adresse :‘’Vous avez entre 16 et 18 ans, votre avenir est devantvous : la décision de rester là-bas ou de venir ici, ‘’enErets’’, ne dépend que de vous. Vous intégrer en Israël,à votre âge, est idéal… Vous avez l’opportunité uniquede commencer ce que vous auriez entamé à Paris,Marseille ou Toulouse… mais quelle différence ! C’estici, dans votre milieu naturel, dans la réalité israélienne,avec des étudiants juifs de toutes origines, que vousaurez ce privilège d’apprendre, de vous construire. Etquelle ambiance !

Pas d’antisémitisme ni de langue de bois. Pas deregards malveillants, ni menaces, ni boycott… Enfin,vous vivrez au rythme juif des fêtes et du shabbat,comme des poissons dans l’eau. Vous êtes le reflet desbougies de Hanouka qui sont venues nous éclairer etnous rappeler le danger de la culture grecque, univer-selle, soi-disant humaniste… Cette politique européenne

devenue avec le temps anti, anti-juive, et bien sûr anti-israélienne. Ne sautez pas les deux pieds en avant dansun bain qui ressemble de plus en plus à la sauce de cuis-son des homards. La fin, on la connaît : une assimilationlente, presque inconsciente, fatale. Votre avenir est ici !

Israël est un pays dynamique, comme vous. Pétillant etréactif, comme vous. Surprenant et passionnant, commevous. Ensoleillé et optimiste, commevous. Que personne ne vous influenceà rester dans une ambiance sombre etfroide, où la pensée unique, anti-pro-grès, à contre-courant du judaïsme, estdevenue la toile de fond du tableauhexagonal dans lequel beaucoupd’entre nous ont grandi. Ce ne sont pas de vainesparoles, ni de vains arguments de l’Agence Juive, c’estla triste réalité d’une France qui a tourné sa veste, ens’affichant ouvertement du côté de nos agresseurs, deces voleurs d’histoire, de notre histoire.

Parlez aux jeunes de 19, 20 ou 21 ans qui eux, ontdéjà fait le pas. Ils vous diront, avec vos mots, avec voscodes, qu’il fait mieux vivre ici ! Le chômage ici n’existepratiquement pas, nous avons toujours besoin de méde-cins, d’avocats, d’ingénieurs, de bonnes têtes. Ici toutest à faire, à refaire, à réinventer : un pays jeune, sur-mesure, à vos dimensions. Et puis, pensez à la suite : au mariage, aux enfants, àvos traditions… Là-bas, à la fac, quel est l’homme ou lafemme que vous allez rencontrer ? Quelle chance a-t-ild’être juif ? Quelle chance a-t-elle de s’appeler Sarah ouLéa ? Bon… Je vous laisse crier de joie, vous retrouverentre vous sur votre terre.

À tous les parents de France qui liront ces quelques lignes,nous comprenons ici combien le pas de l’Alyah n’est passimple après 30, 40 ou 50 ans. Il est même très difficile,périlleux, déstabilisant. C’est la raison pour laquelle il fautencourager vos enfants à le faire aujourd'hui. Eux n’ontpas peur, eux réussiront, eux vous prépareront même le ter-rain. Et vos petits-enfants parleront hébreu comme noustous ici, quoi de plus beau comme rêve ?! Quel plus beaucadeau en ce lendemain de fête ?!

Réservéaux moinsde 18 ans

Le pays est en ébullition depuis leur arrivée. 855 jeunes de Terminalevenant de France ont débarqué en Israël, décidés à ’’mettre le feu’’ !

Votre avenirest ici !

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Dans lerétroviseurde 2012 ...

2012 a touché à sa fin et on ne peut pas s’empêcher de regarder dans lerétroviseur les douze mois qui se sont écoulés. Et ce qu’on y voit rappelle, si besoin était, que l’année a été bien difficile.

La tragédie de Toulouse, la multiplication des actes anti-sémites, la montée en puissance de cellules islamistesradicales issues de nos quartiers, la remise en cause delibertés du culte fondamentales partout en Europe, lapoursuite du programme nucléaire iranien face à l’ato-nie internationale, la pluie de roquettes tombées sur

Israël et la riposte légitime deTsahal avec un goût d’inache-vé, l’arrivée au pouvoir des isla-mistes dans les pays arabess’étant soi-disant « libérés », lesmassacres à la chaine en Syriedans un silence assourdissant,le vote à l’ONU pour l’ « Etat »palestinien, une crise écono-mique mondiale qui n’en finitpas, des campagnes électo-rales décevantes en France etaux Etats-Unis au vu de la gra-vité des enjeux, des débats cli-vant sur la structure même denotre société (vote des étran-

gers, mariage « pour tous », adoption par des coupleshomosexuels, radicalisation de certaines positions sur lalaïcité, …), des combats indignes et irresponsables ausein de certaines formations politiques.

Au milieu de cette liste non exhaustive de nuages noirs,certains rayons plus lumineux ont certes pu tenter de per-cer, mais ils ont été bien timides et bien rares. Tous cesévènements ne sont bien sûr pas à mettre sur le mêmeplan, mais un point commun ressort de cette inquiétanteénumération : les repères avec lesquels se guide notresociété sont en danger. Le mensonge, la démagogie, lafacilité et la langue de bois l’emportent trop souvent surla vérité, la responsabilité, l’effort et le parler vrai. Lalâcheté domine le courage. Les intérêts partisans relè-guent l’intérêt général au second plan. Certes il ne s’agitpas ici de généraliser, mais nul doute qu’un vent mau-vais souffle de plus en plus fort. Il ébranle les fondements

mêmes de notre pacte démocratique et républicain sanslequel rien n’est possible.

A l’origine du mal, il y a cette crise grave qui frappenotre économie, notre industrie, nos emplois, et qui ali-mente à la fois la morosité, la peur et le repli sur soi faceà un avenir tellement flou. Les dégâts politiques etsociaux se font de plus en plus douloureux. Et de cettecrise en naît une autre, plus profonde, plus indicible,plus dangereuse : la crise des valeurs qui se nourrit deces fissures sociales. C’est aussi, et avant tout, contreelle qu’il faut lutter sans compromis. Sinon, notre sociétéentrera dans un tunnel noir et sinueux dont la sortie seraitdes plus incertaine.

Le respect, l’écoute, l’ouverture, la tolérance, la justice,l’éducation, la transmission. Autant de piliers sur lesquelsreposent notre histoire commune et notre avenir com-mun. Le judaïsme en a toujours fait ses fondements et safierté. C’est aussi pour cela que le Peuple juif a de touttemps été la cible privilégiée,permanente et obsessionnelledes obscurantistes et des rétro-grades de tous bords qui misenteux sur l’ignorance, le mensongeet la haine pour asseoir leur pou-voir autoritaire.

Quand l’antisémitisme se propa-ge aussi rapidement que c’est lecas actuellement, derrières desarguments de façade aussi inex-cusables qu’inacceptables, lepire est à craindre. Les pouvoirspublics ont fait montre tout aulong de cette année d’une détermination sans faille dansla lutte contre ce fléau qui ronge notre République touteentière. Mais ce ne sera pas suffisant. Pour espérergagner cette guerre, c’est l’ensemble des forces vives dela société qui doit être sur le front. Ce combat majeur est

Philippe Meyer

Directeur de la Publication d'information Juive

Éditorial du numéro de décembre.

des combatsindignes et

irresponsablesau sein decertaines

formationspolitiques

Le respect,l’écoute, l’ouverture, la tolérance, la justice, l’éducation, la transmission

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Derniers appartements disponibles sur

TEL AVIVEmplacement exceptionnel sur Hayarkon

l’affaire de tous les défenseurs des valeurs de laRépublique, de la démocratie et de l’humanisme, bienau-delà de la seule communauté juive qui y prend biensûr toute sa part. L’histoire a montré qu’en la matière, lapassivité équivalait à la résignation, que la résignationconduisait à la démission et que la démission aboutissaità la défaite. Gageons qu’aujourd’hui, il ne soit pas troptard pour réagir.

2013 est donc à nos portes. Rarement une année àvenir aura comporté autant d’incertitudes, de risques, etde dangers. De l’économie mondiale qui s’enlise, à laquestion iranienne qui s’envenime, en passant par lesélections israéliennes qui s’approchent, et le terrorismeglobal qui ne désarme pas. Cette année s’annoncedécisive. Elle comportera des étapes majeures qui déter-mineront notre avenir proche. Plus que jamais, il convien-dra d’être attentifs, vigilants et mobilisés pour les affron-ter et les surmonter.

Mais surtout, sachons dans cet environnement houleux etdifficile nous réjouir de tous les motifs de satisfaction quiémaillent notre quotidien, et faisons tout pour qu’ils exis-tent et pour qu’ils résistent. Garder l’enthousiasme, la foi,et l’espoir, malgré les difficultés et les épreuves, c’estavant tout cela l’ADN du peuple juif qui nous a permisà travers l’histoire de tout supporter, de tout surmonter, etde poursuivre ensemble notre chemin. C’était déjà vraihier. Ce sera encore vrai demain.

Très bonne année 2013.

www.informationjuive.fr

Garder l’enthousiasme,la foi et l’espoir,

malgré les difficultés et les épreuves

www. f a i r f o r y o u . f r

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Le contexte n’était pourtant pas simple... Cette grandesoirée organisée par Le P'tit Hebdo, AMI et laFédération Israélienne Francophone, dans le cadre dela ''Shavoua Haolé'' de la Mairie de Jérusalem, étaitprogrammée de longue date. Elle s'est finalement retrou-vée dans le tourbillon de l’opération ''Amoud Annan''.Avraham Azoulay le raconte sur scène le soir du 22novembre : ''Je ne savais pas que faire. Annuler ?Maintenir ? Et Hachem m'a envoyé des signes qui m'ontencouragé : « Lo Nafsik Lashir ! » (Nous n’arrêterons pasde chanter !).

Ils étaient donc tous là ce jeudi 22 novembre : 450 per-sonnes, dont une centaine venue tout droit du Sud aulendemain du cessez-le-feu, invitées par les organisa-teurs de la soirée. Parce qu'il faut bien le dire, cet évé-nement francophone majeur était placé sous le signe dela solidarité avec tous nos frères qui ont vécu des joursdifficiles dans le sud d’Israël. Ainsi la soirée, présentéepar Daniel Haïk, rédacteur en chef d'Hamodia en fran-

çais, a-t-elle été ouverte par le témoignage sur scène dePatricia Hassoun, résidente d'Ashdod et directrice dusite ashdodcafe.com.

Puis Avraham Azoulay a introduit l’arrivée de Nir Barkat,maire de Jérusalem. Lorsque ce dernier a pris la parole,il a très certainement prouvé son attachement sincère àtous les olim et particulièrement à ceux de France. « Vouscontribuez tant au développement de notre capitale,que ce soit sur le plan économique ou culturel ! Pourmoi, il est important que vous vous sentiez bien àJérusalem car vous êtes nos ambassadeurs auprès desJuifs restés en France. Nous voulons qu'ils entendent unbeau message afin que tous réalisent cette démarcheimportante : la alyah », a déclaré le maire.

Ensuite Jo Zrihen, président de la Fédération IsraélienneFrancophone, et Avi Zana, directeur d'AMI, ont décoré,en présence du maire, des olim particuliers : Daniel D.et son épouse, en Israël depuis 18 ans et exemplesd'une intégration réussie, ainsi que la famille Benslous,enregistrée comme le 90 000 ème olé de France !

Pour en terminer avec la partie dis-cours, Emmanuel Navon est monté surscène accompagné d'Ayoub Kara,député, vice-ministre pour le dévelop-pement de la Galilée, et qui a la par-ticularité d’être druze et donc non-juif,mais comme il le dit lui-même ''sionistedans l’âme''. « Je suis venu du nordpour vous rencontrer. Le sionisme estpour moi la valeur primordiale, je mebats et mes pères et grands-pères sesont battus pour cela », a-t-il souligné.Puis il a conclu par une bénédiction symboliquement trèsforte dans la bouche de ce non-juif : « Hachem donnela force à son peuple et le bénit dans la paix ! ».

La partie spectacle de ce grand gala aura fait sensation.De jeunes artistes ont pu aller à la rencontre du public :

Lo nafsik lashir !« nous n’arrêterons pas de chanter »

Le grand gala du 22 novembre 2012

Guitel Ben-Ishay

Hachemdonne laforce à sonpeuple et lebénit dansla paix !

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Raphaël Skouri le Paytan, nous a fait vibrer avec un''Shir lamaalot'' dédié aux habitants du Sud, Shmoolik acertainement ému toute la salle avec son tube ''LesEnfants d’Israël'', Amir Haddad a interprété avec brio laversion hébraïque d'une chanson de Patrick Bruel etYoni Garcin, le mentaliste, nous a bluffé ! Le clou de lasoirée était le concert en grandes pompes de HaïmMoshé : une équipe de musiciens, un répertoire dechansons, des duos touchants avec Amir Haddad etRaphaël Skouri, qui n'auront pas laissé le public indiffé-rent. À vrai dire, il régnait une ambiance de fête et dedétente extraordinaire : le public debout chantait lestubes de l'artiste et dansait avec un enthousiasme non-dissimulé !

Le contexte n’était pourtant pas simple... Et justement,cette soirée est venue à point : un moment de recueille-ment, de retrouvailles, de partage, de joie et surtout lapreuve que les Francophones font partie intégrante dela société israélienne.

le public deboutchantait les tubes

un moment de recueillement,de retrouvailles,

de partage, de joie

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Voyager dansun pays arabeavec un tampon israélien

Puis-je visiter des pays arabes avec un tampon israélien sur mon passeport ?

Bonne question. Certains pays arabes ont de bonnes relationsdiplomatiques avec Israël et la visite de ces pays (énumérés ci-dessous) après un voyage en Israël ne doit pas être un problème.Cependant, il y a de nombreux pays arabes qui refusent à leursfrontières les visiteurs porteurs d’un tampon israélien sur leurpasseportComme de nombreux visiteurs en Israël font souvent decourts trajets en traversant la frontière avec la Jordanie etl’Egypte / la péninsule du Sinaï, la question est de savoirsi un tampon israélien sur votre passeport peut poser pro-blèmes pour vos déplacements vers ces pays (ou énor-mément de choses sont à voir et à découvrir)

Heureusement, il y’a certaines nations arabes qui sontplus qu’heureuses de recevoir des visiteurs avec le tam-pon israélien sur le passeport, deux de ces pays sont desvoisins immédiats d’Israël, l’Egypte et la Jordanie.Par contre, cela ne vous surprendra pas si lesdeux autres pays qui partagent une fron-tière terrestre (mais pas un point de pas-sage) avec Israël, le Liban et la Syrie,ne permettent pas aux visiteurs d’entrerdans leur pays, si ils découvrent lamoindre trace d’un passage en Israël.

Qu’entend-t-on nous par «la moindretrace d’un passage en Israël» Eh bien,la douane israélienne a pour habitude detamponner le passeport des visiteurs arrivantdans le pays, c’est une pratique courante pourles responsables de l’immigration israélienne (vous pou-vez cependant demandez qu’ils le fassent sur une feuilleséparée). Prenez cette information au sérieux car onpourrait vous renvoyer d’où vous êtes venu en arrivantdans un pays arabe si vous ne respectez pas cetterègle.

Même les autocollants de sécurité et les étiquettes surles bagages ont déjà écourté le voyage de certainsvoyageurs.

En clair :Les pays arabes / musulmans qui acceptent les visiteurs avec untampon israélien sur leur passeport :• Les Emirats Arabes Unis • Oman • La Jordanie •L’Egypte • Le Maroc

Les pays arabes / musulmans qui n’acceptent pas les visiteursavec un tampon israélien sur leur passeport:• La Syrie • Le Yémen • Le Soudan • Le Liban• L’Irak • L’Arabie Saoudite • La Libye • L’Iran• Le Koweït • Le Pakistan

Pour ceux d’entre vous qui auraient le passeport israé-lien, la liste suivante pourrait vous intéresser.Les pays arabes/musulmans qui acceptent l’entrée des citoyensisraéliens dans leurs pays:• Bahreïn • Mauritanie • Maroc • Oman • Le Qatar• Jordanie • L’Egypte • La Tunisie

Quelques conseils pour un voyage dans des paysarabes après avoir visité Israël.Notre tuyau pour éviter les problèmes futurs en visitant les

pays arabes après avoir visité Israël est d’obte-nir un deuxième passeport. Les Américainsdevraient le savoir : vous aurez juste àjustifier l’utilité d’un deuxième passe-port, mais au moins, vous aurez unpasseport valide pour deux ans. Ilfaut donc utiliser ce passeport pourvisiter Israël et votre passeport ordi-naire pour le reste du monde.

Si vous n’êtes pas arrivé à vous pro-curer un deuxième passeport, en arri-

vant en Israël demandez au greffier del’immigration de vous tamponner une feuille

de papier séparée, les responsables israéliens connais-sent bien le problème, ils devraient donc s’exécuter àvotre demande. Si vous avez l’un des nouveaux passe-ports biométriques, ils auront tous vos détails sur l’ordi-nateur et ne seront donc pas obligés de vous tamponnervotre passeport.

Un dernier conseil: vérifiez toujours via votre ambassa-de ou avec un tour opérateur si les règles en matière devisas n’ont pas changé depuis car les choses changenttout le temps. Alors j’espère que cet article vous auraaidé et que vous vous en souviendrez lors de votre pro-chain voyage.

http://coolisrael.fr

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http://www.futura-sciences.com/fr/sciences/actualites/high-tech/

Faîtes-voussculpter leportrait

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Gad Elmaleh aurait il été un visionnaire ?

Quand il interpréta dans un sketch, puis dans un film le rôle deCoco, ce juif pied noir très exubérant voulant « éclater » toute laterre, il avait pensé à faire faire des statuts de ses invités à laBar Mitvah de son fils unique.

Cette idée nous a tous fait rire car nous avons tous ima-giné un sculpteur au milieu de la salle faisant le portraitdes convives immobiles durant un temps certain. Et bience qui nous est apparu comme une « folie » est sur lepoint de devenir réalité.

Une entreprise japonaise a-t-elle conçu le photomatondu futur ? Du 24 novembre au 14 janvier 2013, les visi-teurs de la galerie d’art Eye of Gyre à Harajuku, unquartier de Tokyo, pourront entrer dans une cabinephoto Omote 3D Shahin Kan et en ressortir avec une

réplique d’eux-mêmes d’une vingtainede centimètres. De la cabine Omote 3D Shahin Kan,exposée à Tokyo, ce ne sont pas desphotographies d’identité qui sortentaprès la séance de pose mais des sta-tuettes à l’effigie du client. Enfinpresque…

Voilà une nouvelle utilisation de la technologie en voguedes imprimantes 3D. L’appareil japonais scanne la per-sonne toute entière pour en livrer une version miniaturehaute, au choix, de 10, 15 ou . Le fabricant présentecette invention comme une nouvelle façon de concevoirle traditionnel portrait de famille.

Mieux qu’une photo encadrée : une petite statuetteposée sur le bureau... Cette impression 3D commencepar un scan en trois dimensions. Un logiciel crée ensui-te une forme virtuelle (à la manière d’un logiciel deCAO) puis pilote un appareil, l’imprimante 3D, qui poly-mérise couche par couche un bain de matière plastiqueliquide. © Omote 3D Shashin Kan

Les modèles présentés sur le site d’Omote 3D sont effec-tivement amusants et décoratifs. Mais pour l’instant, la

technique est balbutiante et reste limitée. Pour se faireainsi tirer le portrait 3D, il faut commencer par s’inscriresur le site. Et le résultat brut n’est pas un joli clone minia-ture mais une statuette en plastique blanc, que des mainstrès humaines devront alors peindre voire affubler d’ac-cessoires.

On est donc encore très loin du photomaton et les tarifssont eux aussi éloignés de la photo d’identité.

Les prix vont de 21.000 yens (environ 200 euros) pourune figurine à 32.000 yens (300 euros) pour le modè-le de et jusqu’à 42.000 yens (400 euros) pour la plusgrande version de Futura-sciences.

Une petitestatuette

posée sur le bureau

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5 façons insolites de visiter Israël

Si certains d'entre vous ont déjà visité Israël, je suis un peu près sur quetrès peu l'ont fait en hélicoptère ou en parapente. Sachez qu'il existe desmoyens fascinants, parfois unique de découvrir le pays. Coolisrael vousen dévoilent cinq d'entre eux.

En hélicoptèreIsraël est un petit pays, vous pouvez littéralement couvrir l'ensemble dupays en quelques heures. Imaginez que vous survolez Massada et saforteresse dans le désert, les digues étonnantes de Saint Jean d'Acre, etl'amphithéâtre à couper le souffle de Césarée. C'est une expériencetout simplement inoubliable

En segwayLe segway devient de plus en plus populaire pour explorer les villescomme Tel Aviv ou Jérusalem. Ce mode de transport unique n'est passeulement agréable à conduire, c'est aussi un moyen pratique d'explo-rer, et d'être nettement plus rapide que la marche. Louez un Segway àJérusalem et partez explorer la Promenade Haas avec ses vuesmagiques sur la capitale d’Israël, offrant un bon aperçu de son histoireet de son développement, ou explorez quelques-uns des quartiers pit-toresques en dehors des murs de la Vieille Ville. Ou bien, Louez unSegway à Tel Aviv et partez à la découverte du front de mer, du vieuxport de Jaffa, ou du Parc du Yarkon.

En camping-carCe symbole du roadtrip américain est aussi un moyen d'explorer Israël.Il ya quelques options tout à fait uniques, telles que le camping-carBluebus, une façon romantique de voyager, passer une soirée, une jour-née ou une semaine, se détendre, explorer et créer d’excellents souve-nirs. Un voyage en camping-car vous permet de rencontrer et d'inter-agir avec les habitants et avec la nature d'Israël.

En ParapenteSi un tour en hélicoptère d'Israël n'est pas suffisamment extrême pourvous, oubliez le confort de l’hélico et visitez le pays en parapente. Leparapente est devenu l’un des sports extrêmes les plus populaires enIsraël et il est facile de comprendre pourquoi. Avec des paysages aussimagnifiques à la fois géographiquement que historiquement, c’est l’oc-casion de découvrir le pays d’une nouvelle manière mais c’est aussil’occasion d’avoir quelques frissons et d’essayer quelque chose de trèsexcitant, faire du parapente est une expérience incroyable.

En JeepUne excursion en jeep d'Israël est une expérience sensationnelle. Dudésert du Néguev dans le sud du pays à mer Morte en passant par lefascinant cratère Ramon, ou, si vous roulez vers la Galilée, en passantpar les collines et vignobles magnifiques. L’excursion en Jeep est sou-vent le moyen le plus amusant et le plus excitant pour découvrir un ter-ritoire.

http://coolisrael.fr/1885/5-manieres-insolites-de-visiter-israel

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