Volume 2, numéro 2 Page 1.

Bonjour tout le monde,

Nous voilà déjà au dernier numéro de l’année

avant les vacances. Vous y trouverez une nouveauté.

J’avais demandé à Jean de préparer un texte mais je

lui avais également demandé quelque chose de spécial.

Plusieurs courriels et téléphones plus tard nous avons

conclu qu’il serait plus facile de procéder de façon

différente. C’est pourquoi je vous propose une entre-

vue avec Jean Gaétan. Ce fut une rencontre très

agréable autour d’un café. Volubile, ouvert, il a répon-

du avec empressement à toutes mes questions. J’espè-

re que vous apprécierez autant que moi.

C’est peut-être le début

d’une aventure puisque

je pense déjà à d’autres

entrevues qui pour-

raient vous intéresser.

Vous avez des sugges-

tions, des commentai-

res, écrivez-moi à de-

caff@videotron.ca ou

téléphonez au Collège

poste 2520 et on me

transmettra les messa-

ges.

En attendant, je vous

souhaite un été ensoleil-

lé et au plaisir de vous

écrire à l’automne.

Bonne lecture,

Pierrette

Des nouvelles de Des nouvelles de l’Exécutifl’Exécutif

L’Exécutif a tenu 3 réunions depuis le mois de

février. Les membres ont organisé la rencontre avec

les personnes qui suivent un cours de pré-retraite.

Ils ont également apporté les corrections au

tableau des retraités. Ces corrections seront exécu-

tées avant la présentation officielle dont la tenue est

prévue à la même date que la soirée de reconnaissan-

ce.

Ils ont également préparé le terrain en vue

de l’implantation du mentorat et des personnes res-

sources. Ce dossier est à suivre.

L’entrevue de l’ArrcoL’entrevue de l’Arrco

.Depuis combien de temps as-tu

pris ta retraite ?

Depuis janvier 2003

Est-ce que c’était planifié et dé-

siré ?

Plus ou moins. À ce moment,

j’avais pratiquement atteint le maximum de gains

pour une retraite. De plus, mon épouse qui était

atteinte d’une leucémie avancée avait un urgent

besoin d’une plus grande disponibilité. J’aurais pu

demander une année de congé mais je n’y ai pas

pensé. C’est pourquoi je me suis retrouvé à la

C’est à mon tourC’est à mon tour Mai 2009

Volume 2, numéro 2

Dams ce numéroDams ce numéro

C’est à mon tour 1

Nouvelles de

l’Exécutif

1

Entrevue 1

Information 4

Essaim 4

Marché de solida-

rité

6

Les Chansonniers 6

Moment de ré-

flexion

7

Sanmaure 8

Mot mystère 9

Association des retraitées et retraités du Cégep de l’OutaouaisAssociation des retraitées et retraités du Cégep de l’Outaouais

Le courrier de l’ArrcoLe courrier de l’Arrco

Le Courrier de l’Arrco Page 2.

retraite. J’ai donc décidé de me retirer. Ce fut

un moment difficile.

Présentement, tu es vraiment à la retraite ou bien tu

continues à travailler ?

Après le décès de mon épouse, j’ai trouvé ça

très difficile de vivre seul. Tous nos projets

communs devenaient caducs. Comme j’avais enco-

re le goût du travail, j’ai décidé d’accepter un

emploi de consultant afin d’aider une petite en-

treprise à résoudre certains problèmes récur-

rents en gestion des ressources humaines, en

gestion financière, etc. Ce premier contrat que

j’ai obtenu d’une PME, par l’entremise d’une

connaissance, avait beaucoup de problèmes à

régler : le recrutement et la sélection de per-

sonnes qualifiées. Une politique salariale s’avé-

rait avant tout indispensable. Il faut savoir que

80% des employés travaillaient souvent au sa-

laire minimum et qu’il s’agissait de femmes mo-

noparentales. Je te le dis, sans rire, j’avais de

nombreux différends avec le président directeur

général. Et puis, j’ai continué. Je travaille pré-

sentement sur un autre contrat similaire.

As-tu le temps de relaxer ?

Oui, je le prends. En fait, lorsque je me suis

retrouvé seul, ce qui m’a sauvé, a été l’entraî-

nement. Je me suis inscrit dans un centre de

conditionnement physique et cela fait plus de

cinq ans que je fais du cardio et de la muscula-

tion De plus, je fais de la marche. Ça m’a per-

mis d’écouter mon corps au lieu de ma tête et

d’éviter de m’ennuyer, seul, devant la télévision.

Ce fut une bonne thérapie qui m’a permis égale-

ment de rencontrer des gens intéressants.

Quels sont tes loisirs ?

Entre autres, la pêche. C’est un copain qui m’a

initié à ce sport dans les années 82-84. Depuis,

je prends une semaine par année. J’ai un bateau

de pêche et j’en profite. Je fais également du

caravaning (cet été j’irai au Îles-de-la-

Madeleine). Je joue au golf et je fais du vélo,

du ski alpin. Je suis abonné au Mont-Tremblant,

mais je n’ai pu en faire cet hiver puisque je me

suis cassé l’épaule en tombant d’une échelle. (Il

pourra vous raconter son aventure lors d’un dé-

jeuner).

Pourquoi tu t’es impliqué dans l’exécutif des retrai-

tés ?

C’est un concours de circonstances. C’était la

première fois que j’assistais à la réunion annuel-

le. On avait suggéré le nom de plusieurs person-

nes qui ont toutes décliné. Lorsque c’est arrivé à

mon nom, j’ai accepté parce que ça me tentait

de pouvoir aider, d’apporter des idées nouvelles

et de relever un nouveau défi. J’aimerais bien

voir plus de retraitées, de retraités s’impliquer.

Qu’il y ait plus d’entraide entre nous. Je pense,

par exemple, à une idée qui avait été avancée

voilà quelques années et qui n’a malheureusement

pas, semble-t-il du succès. Il avait été deman-

dé à des retraités, membres de l’ARRCO de se

porter volontaires afin de venir en aide à d’au-

tres retraités dans le besoin, et ce, dans cer-

tains domaines (peinture, covoiturage, entretien

extérieur, etc.). Il semble que le projet n’ait

pas produit les résultats escomptés. Pourtant

c’était une très bonne idée. Faudrait-il relancer

cette idée et tenter d’impliquer plus de person-

nes. Le déjeuner du mois est évidemment, en ce

qui me concerne, très important. C’est une oc-

casion unique de rencontrer les autres, d’échan-

ger des idées et d’augmenter son cercle de

connaissances et même de développer des ami-

tiés. À ce stade de notre vie, il n’y a plus de

cadres, ni profs, ni personnel de soutien. Tout

le monde est sur le même pied d’égalité. Nous

sommes tous des retraités. Il est vrai que

nous ne souffrons pas tous des mêmes maladies.

Mais nous avons tous les mêmes besoins : la di-

gnité, le respect, la reconnaissance et un trai-

tement juste et équitable. Rien de moins.

En fait tu as travaillé pendant combien d’années à

titre de Directeur des ressources humaines ?

En 1975, j’étais adjoint au directeur des étu-

des, secteur des ressources enseignantes. Puis

en 79-80 ou à peu près, j’ai occupé le poste de

secrétaire général et directeur du personnel.

Cependant, le secrétariat général, je le faisais

par intérim. Le successeur de Bernard Bélanger

a, peu de temps après son arrivée au Collège,

effectué une restructuration. C’est à ce moment

que j’ai été nommé directeur des services admi-

nistratifs et du personnel. En 88, après la fin

des travaux de construction du campus Félix-

Leclerc, je suis parti aux négociations provincia-

Volume 2, numéro 2 Page 3.

les comme négociateur patronal à la table Cégep

-CEQ. Par la suite j’ai travaillé au comité sur

l’Équité salariale. De 92 à 96, j’ai fait partie du

bureau de direction du CPNC tout en gardant la

direction du personnel du Cégep. J’ai pu faire

les deux «jobs» grâce à l’équipe extraordinaire

qui me supportait. Je leur dois beaucoup.

Si on revient à la retraite, quel bilan tires-tu de tes

premiers mois à titre de président ?

Il est trop tôt pour faire un bilan.

Qu’est-ce que tu prévois pour les mois à venir ?

Nous attendons une réponse en ce qui concerne

le mentorat, l’accès rapide à l’informatique, no-

tre implication auprès des élèves. Il nous faudra

revenir là-dessus. Nous souhaitons, l’exécutif et

moi, mettre en place des activités permettant

d’améliorer la présence des membres, trouver et

développer des services. Par exemple, dans

presque toutes les régions du Québec, l’Univer-

sité de Sherbrooke a une antenne qu’elle a sur-

nommée l’Université du 3e âge. Pourquoi pas chez

-nous? L’on pourrait suivre des cours de lan-

gues, de politique, d’histoire, etc. Ces cours

sont conçus pour les aînés. il n’y a ni devoirs, ni

examens, cela n’empêchant pas, bien entendu, la

mémorisation (c’est tellement essentiel)

As-tu des petits-enfants ?

Oui, j’ai une petite-fille de 7 ans qui est l’amour

de ma vie.

Quel genre de grand-père es-tu? Le grand-père qui

raconte des histoires, celui qui les aide à construire

des cabanes ou celui qui les aide à jouer sur des jeux

vidéos ?

En fait, je fais des activités avec elle. Je vais

parfois la chercher à l’école et nous allons au

parc, oui je lui raconte des histoires, je l’emmè-

ne en ski et même à la pêche (elle me passe les

vers afin que je les passe dans l’hameçon). Je la

suis de près autant sur le plan scolaire que sur

le plan sportif. Je suis trop exigeant. Une fois,

elle m’a demandé si j’étais aussi sévère avec sa

mère que je le suis avec elle.

As-tu un animal domestique ?

Non, je n’aurais pas le temps de m’en occuper.

Est-ce que Jean Gaétan est heureux ?

Maudite grande question! Je pense que oui. Je

suis une personne très bien entourée.

Qu’est-ce qui te fait rire?

Ma petite-fille. Elle possède un vocabulaire

extraordinaire pour son âge. Remarque bien que

je n’ai pas le rire facile. Rares sont les humo-

ristes qui réussissent à me faire rire aux lar-

mes. J’aime l’humour intelligent. Je n’aime pas

l’humour qui se moque des comportements, ou qui

se situe en bas de la ceinture. Un, entre autres

qui me fait rire aux larmes c’est Devos.

Es-tu bricoleur?

Oui. Avec Richard Bélanger,

nous avons fabriqué des traî-

neaux du Père Noël, que nous

avons vendus (pour le prix des

matériaux), des remorques.

Nous avons même fait une

réplique exacte d’un canon qui

a servi à l’armée française lors de la guerre

entre la France et les USA

de l’époque. La partie en mé-

tal a été fabriquée aux États

-Unis mais nous avons fait le

reste. Ce canon pouvait même

tirer des boulets de la gros-

seur d’une balle de golf. Nous l’avons vendu der-

nièrement. J’ai refait le sous-sol chez un co-

pain. Je lui ai même montré comment travailler

avec ses mains et sa tête simultanément (pas

facile pour un homme). Quand j’en aurai le cou-

rage je referai ma salle de bain. Avis aux vo-

lontaires qui voudront m’assister (voir la question

6).

Questions en rafale

Thé ou café ?

Café fort

Hiver ou été ?

Hiver

Livre ou film ?

Livre

Dvd ou cinéma ?

Cinéma

Vin ou bière ?

Le Courrier de l’Arrco Page 4.

Vin

Restaurant ou dîner à la chandelle ?

Restaurant, avec des chandelles

Ton plus beau souvenir ?

Raconter des histoires à ma petite fille et me

coucher près d’elle pour l’endormir.

As-tu un mot pour la fin ?

Oui, oui sur ce, il ne me reste qu'à vous souhai-

ter un bel été rempli d' événements heureux et

de surprises agréables. Je vous rappelle, entre

autres, que le petit dej du dernier mercredi de

chaque mois, se poursuivra tout l'été.

C'est donc qu'un au revoir et à bientôt

Merci beaucoup.

InformationInformation

Les déjeunersLes déjeuners

Les dates des prochains déjeuners sont les

suivantes (remarquez que nous en aurons cet été

comme les années passées)

Mercredi, le 27 mai

Mercredi, le 24 juin (nous fêterons la

St-Jean-Baptiste ensemble pour ceux et celles qui seront disponibles)

Mercredi, le 29 juillet

Mercredi, le 26 août

La journée des activités du CégepLa journée des activités du Cégep

Cette journée dédiée à diverses activités se

tiendra mercredi, le 10 juin beau temps, mauvais

temps. Vous trouverez ci-joint l’information à ce su-

jet.

Essaim (Rrme)Essaim (Rrme) Le regroupement des retraités actifs du Le regroupement des retraités actifs du

Mouvement EssaimMouvement Essaim

Toutes les personnes qui possèdent un ordina-

teur peuvent recevoir des nouvelles du mouvement Es-

saim mais pour les autres, il serait intéressant que vous

soyez au courant de ce qui se passe présentement dans

cet organisme.

Message RRAME 21_3 Message RRAME 21_3

(Printemps 2009)(Printemps 2009) RRAME RRAME

Regroupement des Retraités actifs du Mouve-

ment ESSAIM

Bonjour à toutes et à tous,

Des actions pour nous et pour vousDes actions pour nous et pour vous

1. Assemblée générale du RRAME

Le jeudi 14 mai à 13 h 30

Accueil : 13 h 15

Lieu : Maison Victor Gadbois, 1000, rue Chabot,

Saint-Mathieu-de-Beloeil, J3G 4S5

Inscription : Téléphonez au 450-467-7060 ou

envoyez un courriel à essaim2003@videotron.ca

Trajet sur le site Web www.mouvement-

essaim.org.

2. Lettres à envoyer aux députés

Deux lettres à envoyer aux députés sont acces-

sibles directement sur notre site Web www.mouvement-

essaim.org à partir de la page d’accueil à gauche. Dans

Action 21, vous trouverez une courte liste des députés

ciblés par cette action.

Texte de la lettre 1 : une demande de modifi-

cation des règles comptables

Texte de la lettre 2 : la réindexation des ren-

tes de retraite doit se régler en priorité avant le début

des négociations.

Je me permets de reproduire ces deux lettres

de façon intégrale et que vous pourrez recopier et en-

voyer si vous le désirez ainsi que la liste des députés.

Lettre 1Lettre 1

Madame la Députée,

Monsieur le Député,

Volume 2, numéro 2 Page 5.

Je fais partie des personnes retraitées des

secteurs public et parapublic qui pensent que la pré-

sente crise financière se résorbera à plus ou moins

long terme. Par le passé, nos régimes de retraite ont

connu des hauts et des bas. J’ai vécu aussi des pério-

des de récession. À chaque fois, ce furent de mau-

vais moments à passer, mais nous avons toujours su

en sortir plus fort.

La situation n’est pas la même pour l’augmen-

tation des prix des produits de consommation. Ceux-

ci doublent à tous les dix ans. Ma rente de retraite

qui devait me garantir 70 % de la moyenne de mes

cinq meilleures années de service ne suffit plus. L’in-

dexation partielle des rentes décrétée en 1982 fait

que ma rente ne progresse pas au même rythme que

le coût de la vie.

Au cours des trois dernières années de la

décennie 90, le taux de cotisation à mon régime de

retraite était de 7,95 %, soit 3,26 % de plus que

nécessaire. J’ai ainsi contribué à un surplus actuariel

de 4 milliards de dollars, surplus qui fut dépensé en

baisse de cotisation et en divers bénéfices pour les

actifs d’après 2000. J’ai le sentiment qu’on a utilisé

mes économies à d’autres fins que pour les rentes de

retraite et pour la correction d’une injustice.

Aujourd’hui, pour réindexer les rentes de retraite, le

gouvernement calcule de deux à neuf milliards de

dollars sur 30 à 40 ans. Il brandit le coût total de la

dépense au lieu de la considérer sur une base annuel-

le. Il en impute la faute aux règles comptables qui

l’obligent à déclarer la dépense totale l’année où celle

-ci est décidée. Pourtant, au moment de gérer le dos-

sier de l’équité salariale, le gouvernement a adapté

les mesures comptables pour rendre justice aux per-

sonnes lésées : comptes à payer, étalement des paie-

ments... Il a même justifié cette dépense en affir-

mant qu’il y aurait une stimulation de l’économie et

une croissance de la consommation. Je demande au

gouvernement de considérer la dépense de réin-

dexation des rentes de retraite sur une base an-

nuelle et d’adapter ses règles comptables en consé-

quence.

Lettre 2Lettre 2

Madame la Députée,

Monsieur le Député,

En 2010, le gouvernement négociera avec les

syndiqués des secteurs public et parapublic. Les syn-

dicats demanderont-ils des modifications aux régi-

mes de retraite ? Essaieront-ils de récupérer la pro-

vision actuarielle dont le tiers découlent des inves-

tissements des cotisants de la période 1982 à 1999 ?

Une chose est certaine, la réindexation des

rentes de retraite doit se régler en priorité avant

le début de ces négociations. Cela ne peut se faire

qu’en adoptant un plan qui prendrait en considération

les trois éléments suivants :

- une revalorisation des rentes des retrai-

tés des secteurs public et parapublic en considérant

les années 1982 à 1999 inclusivement comme étant

pleinement indexées ;

- un retour à la pleine indexation des ren-

tes de retraite en considérant les années 1982 à

1999 inclusivement comme étant pleinement in-

dexées ;

- une compensation pour les pertes finan-

cières subies par les retraités des secteurs public et

parapublic, compensation versée par le biais de

crédits d’impôts remboursables et étalée sur une

période de 2 à 4 ans maximum.

L’indexation partielle des rentes de retraite

décrétée en 1982 est une injustice au même titre

que l’était la rémunération insuffisante des salariés

de l’État avant l’application de l’équité salariale.

Quand le gouvernement a réglé ce dernier dossier, il

a géré du salaire en considérant la dépense sur une

base annuelle. Ma rente de retraite est aussi du sa-

laire que j’aurais reçu annuellement si je ne l’avais

pas investi dans mon régime de retraite. La dépense

concernant la réindexation des rentes doit aussi être

considérée comme une dépense annuelle.

L’absence des retraités à la table de négo-

ciation nous est préjudiciable. Gouvernement et syn-

dicats décident de l’utilisation du salaire différé des

retraités et s’en servent comme monnaie d’échange

avec d’autres conditions de travail. Cela me semble

inconcevable. Ceux qui prétendent que la provision

actuarielle n’appartient qu’aux actifs sont dans l’er-

reur. Personne ne peut disposer des économies de

ceux qui les ont accumulées.

Depuis la prise de ma retraite, je considère

que ma rente n’est pas protégée pleinement contre

Le Courrier de l’Arrco Page 6.

l’inflation et la crise financière actuelle affecte gran-

dement mon pouvoir d’achat.

Dans l’espoir que vous saurez résoudre les

problèmes administratifs et financiers que pose le re-

tour à la pleine indexation des rentes de retraite,

veuillez agréer, Madame la Députée, Monsieur le Dépu-

té, mes salutations distinguées.

Liste des députées et députésListe des députées et députés

Alain Paquet, président de la Commission des

finances publiques. Hôtel du Parlement, 1045, rue des

Parlementaires,1er étage, Bureau 1.109, Québec

(Québec), G1A 1A4. Téléphone : 418 644-

0672Télécopieur : 418 646-0707. Courriel : apaquet-

ldr@assnat.qc.ca

Jean Charest, premier ministre Édifice Honoré-Mercier, 835, boul. René-Lévesque Est, 3e étage Québec (Québec) G1A1B4 Téléphone : 418-643-5321. Téléco-pieur : 418-646-1854. Courriel : www.premier-ministre.gouv.qc.ca/premier-ministre/nous-joindre/nous-joindre.shtml

Site officiel du premier ministre : www.premier-ministre.gouv.qc.ca

Sylvain Simard1045, rue des Parlementaires, 2e étage, Bureau 2.117 Québec (Québec), G1A 1A4. Téléphone : 418 644-1587.Télécopieur 418 644-1085. Courriel: ssimard-ricl@assnat.qc.ca

Pauline Marois, chef de l'opposition officiel-le Hôtel du Parlement, 1045, rue des Parlementaires, 2e étage, Bureau 2.93 Québec (Québec), G1A 1A4 Téléco-pieur : 418-643-2957 Téléphone : 418 643-2743. Cour-riel : pauline.marois@assnat.qc.ca

Monique GAGNON-TREMBLAY, présidente du Conseil du trésor Conseil du trésor 875, Grande Allée Est, 4e étage, secteur 100 Québec (Québec), G1R 5R8. Téléphone : 418 643-5926.Télécopieur:418 643-7824.Courriel: cabinet@sct.gouv.qc.ca

François BONNARDEL, Commission des fi-nances publiques, ADQ Hôtel du Parlement, 1045, rue des Parlementaires, 3e étage, Bureau 3.143 .Québec (Québec), G1A 1A4. Téléphone : 418 528-0407. Téléco-pieur : 418 528-9479. Courriel : fbonnardel-shef@assnat.qc.ca.

Marché de Marché de solidarité régionale solidarité régionale

de l’Outaouaisde l’Outaouais Heureux mariage entre la commodité d’Inter-

net et la convivialité des marchés d’antan, le Marché

de solidarité de l’Outaouais (MSRO) s’est donné pour

mission «de rendre accessible les produits de la région à la population de l’Outaouais en créant un lien direct entre consommateurs et producteurs afin d’encourager le développement régional, l’esprit de communauté, de solidarité et de responsabilité environnementale».

En adhérant à cette coopérative de solidarité

en plus d’appuyer l’agriculture régionale (22 produc-

teurs), vous contribuez à la diminution des coûts envi-

ronnementaux dus au transport des aliments et vous

avez accès à plus de 1319 produits locaux frais et de

qualité (truite d’élevage, produits de l’érable, champi-

gnons exotiques, charcuterie certifiée bio, légumes et

fruits certifiés bio, bœuf et agneau nourris à l’herbe,

poulet nourri au grain, pain, etc.).

Pour placer une commande, rien de plus simple.

Vous vous rendez sur le site du marché, vous vous ins-

crivez (une seule fois lors de votre première visite),

puis vous cliquez le lien qui vous donne accès à la liste

des produits des fournisseurs qui vous intéressent et

vous faites vos choix. Une fois votre commande com-

plétée, vous imprimez votre facture que vous devez

apporter avec vous le jour de livraison, pour cueillir

votre commande au 198, rue Eddy. Il est utile de savoir

qu’aucune commande minimale n’est exigée, vous ne

commandez que ce que vous avez besoin quand vous en

avez besoin.

Pour en savoir plus vous êtes invités à visiter

le site www.marcheoutaouais.com.

Pierre Lévesque Membre et bénévole

MSRO

Les ChansonniersLes Chansonniers LES CHANSONNIERS célèbrent

cette année leur 35e anniversaire de chant chorale, de

chorégraphies et de danses au Centre Shenkman

(nouvelle scène pouvant recevoir 506 personnes). Cette

salle est située au 245, boul. Centrum, Ottawa

(secteur Orléans). Les billets peuvent être commandés

par l’entremise de Capitaltickets.ca ou par téléphone

au numéro 613 580-2787. Ils sont de 30 $ par adulte

et de 20 $ pour les moins de 18 ans. Venez passer une

agréable soirée soit les 11, 12 ou 13 juin prochain.

Viviane Côté-Maxwell 613-837-1839

Volume 2, numéro 2 Page 7.

Moment de réflexionMoment de réflexion

Le Courrier de l’Arrco Page 8.

SANMAUR, FIN D'AUTOMNE, 1949 SANMAUR, FIN D'AUTOMNE, 1949

Un village quasi Un village quasi mythique : Sanmaurmythique : Sanmaur

J'aime à croire que mon enfance fut heureu-

se. Mes souvenirs de Sanmaur, ce village établi - dé-

veloppé plutôt, devrais-je écrire - par la Brown Cor-

poration, de Berlin, au New Hampshire, au début du

vingtième siècle, sont en effet plus géographiques,

plus visuels, que strictement factuels. Ma famille y

aura passé à peine six ans, de 1948 à 1953.

J'y suis retourné le 21 mai 2006: ce qu'il

avait pu rapetisser, mon village. Pourtant, j'y étais

allé en août 1960, alors que j'avais 16 ans. J'ai dû ou-

blier d'en enregistrer les changements!

Du village de mon enfance, il ne reste que le

presbytère, transformé en casse-croûte, l'imposante

grotte, érigée en 1950 à l'occasion de l'année sainte,

la fondation de l'école, un édifice de la St. Maurice

Forest Protective Association, devenu une auberge, et

quelques modestes habitations, le tout traversé par la

voie ferrée du Canadien National. J'y ai trouvé toutes

sortes de vestiges dont je reparlerai.

Sanmaur, le toponyme, demeure: bien visible

sur la page de couverture de deux romans de Norman-

de Élie, des titres répertoriés dans la base de don-

nées de nos deux grandes bibliothèques nationales. Et

il continue de figurer sur la liste des lieux où daignent

encore s'arrêter les trains de Via Rail.

La Saint-Maurice et la Manouane y coulent

toujours, de même que le petit ruisseau dont les eaux

vives nous ont souvent retenus au retour de l'école...

Mais la vie, elle, s'est transportée ailleurs, pas très

loin : juste en face, sur la rive nord, à Wemotaci, avec

ses rues asphaltées, ses installations scolaires, sporti-

ves et administratives, son bureau de poste, son dé-

panneur et ses dizaines et ses dizaines de camionnet-

tes de toutes les couleurs!

Écusson des équipes de balle (et sans doute

de hockey) de Sanmaur. Elle appartenait à mon père,

Émile Cantin, un as lanceur, m'avaient confié de ses

amis de Saint-Romuald-d'Etchemin, venus chanter à

son service funèbre, en juillet 1996. Il était né là, en

1911.

Qui êtesQui êtes--vous ?vous ?

Pierre Cantin

Chelsea-sur-Gatineau, Outaouais, Québec, Canada

Chercheur, réviseur linguistique et éditeur; au-

trement, lecteur idolâtre de l'intégralité des œuvres

de l'Admirable Docteur Jacques Ferron

Le carnetier, autoportrait rapidement fricoté au

McBook Pro, 3 mars 2009, 8 h 30.

Volume 2, numéro 2 Page 9.

Moment de répitMoment de répit

Réponse du mot précédent : Yvon Thibodeau

Le Courrier de l’Arrco Page 10.

Co l laborateurCo l laborateur s s Vivianne Côté-Maxwell Jean Gaëtan Georges-Henri Labonté et Robert Moreau Pierre Lévesque Pierre Cantin

Révis ion des textes Rév is ion des textes Micheline Desjardins

Mise en pageMise en page Pierrette Dubois

Retrouvez-nous sur le web

www.coll-outao.qc.ca/

arrco/arrco/arrco.htlm

ARRCO

333, boul. Cité des Jeunes

C. P. 20

Gatineau (Québec)

J8Y 1H6

Téléphone :

819 770-4012, poste 2520

Messagerie :

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