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INTER-MÉCANIQUE DU BÂTIMENT Volume 19 Numéro 10 Décembre 2004 POSTE-PUBLICATIONS, NO DE CONVENTION 40006319 Les systèmes de fonte de neige

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INTER-MÉCANIQUE DU BÂTIMENTVolume 19 Numéro 10

Décembre 2004

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Les systèmesde fonte de neige

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© Photo gracieuseté de Roth Canada

En couverture

Mot du présidentUne bonne année s’achève 4TechniqueLes systèmes de fonte de neige 8Vitrine : Le bon outil pour le bon travail 12Vérités et faussetés sur les fournaises à gaz naturel 15Question réponsem Conduits d’évacuation communs 18Fiche gaz naturelm Contrôle de la pression – Régulateurs et évents 22GestionConciliation travail-famille dans les PME :question de gros bon sens 24

Nouvelles 6Calendrier 25Nouveaux membres 26Info-produits 26

La revue officielle de la

8175, boul. Saint-LaurentMontréal, QC H2P 2M1T : 514-382-2668F : 514-382-1566

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ÉditeurCMMTQ

Rédacteur en chefAndré Dupuis

CollaborateursDavid BoilyÉmilie Canuel-Langlois

AbonnementsMadeleine Couture

PublicitéJacques TanguayT : 514-998-0279F : 514-382-1566

Graphisme et éditiqueMardigrafe inc.

ImpressionImpart Litho

Toute reproduction est interditesans l’autorisation de la CMMTQ.Les articles n’engagent que laresponsabilité de leurs auteurs.L’emploi du genre masculinn’implique aucune discrimination.

Dépôt légal : Bibliothèque nationaledu Québec, Bibliothèque nationaledu Canada, ISSN 0831-411X

Tirage : 7000

Diffusion vérifiée par

CANADIAN CIRCULATIONS AUDIT BOARD

Publiée 10 fois par année

Répertoriée dans

Comité exécutif de la CMMTQPrésident Yves Hamel1er v.p. Michel Boutin2e v.p. Roger LabbéTrésorier Pierre LaurendeauSecrétaire Marcel MarcotteDirecteurs Guy Champagne

Alain DaigleYves Rousseau

Président sortant Jean CharbonneauDirecteur général Robert Brown

Poste-publications, convention no 40006319Retourner toute correspondance à :8175, boul. Saint-LaurentMontréal, QC H2P 2M1

19e année

Vol. 19, no 10 » Décembre 2004

Les systèmes de fonte de neige sont une extension toute désignée duconcept de chauffage hydronique. Bien qu’on rêve d’avoir son trottoir et sonentrée d’auto dégagés, les SFN sont destinés à bien d’autres applicationstelles que les entrées d’édifices publics et d’immeubles d’habitation, rampesde garages et de stationnements, de même que les entrées des servicesd'urgence des hôpitaux, plates-formes d’atterrissage d'hélicoptères, entréeset sorties d’aérogares, postes de péage et approches de pont, etc.

Texte en page 8.

www.cmmtq.org » un outil de travail br@nché

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Mot du président

Une bonneannée s’achève

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N ul doute que le niveau d’activité économiqueaura fait de 2004 une année de grand cru. Levolume de construction des douze derniers mois

a connu un sommet qui n’avait pas été atteint depuis bonnombre d’années. Tous les secteurs d’activités de l’indus-trie ont su profiter de cette effervescence et la mécaniquedu bâtiment n’a pas fait exception. Somme toute, laconstruction a obtenu sa part du gâteau et elle a contri-bué substantiellement à l’essor économique du Québec.

Pour la CMMTQ, les activités ont été tout aussi fébrileset, comme à l’habitude, nous avons connu notre lot desatisfaction et de déception. Sur le plan des opérations, jesuis heureux de la modernisation des règlements de laCorporation qui, après un cheminement de plus de troisans, se trouveront plus adaptés à nos besoins spécifiques.Ils devraient entrer en vigueur au cours des prochainessemaines et nous vous ferons part sous peu des change-ments et des impacts qu’ils entraîneront.

Dans un souci d’offrir à nos membres les meilleurs outilsdisponibles pour les supporter dans leurs opérations, nousavons mis en place notre bibliothèque électronique, unepremière au Canada en mécanique du bâtiment. Selon lescommentaires recueillis auprès des membres, il semblebien que nous ayons atteint notre objectif et nous ensommes très heureux. Nous nous sommes engagés danscette voie dans une perspective à long terme et noussavons pertinemment bien qu’il faudra un certain tempsavant que tous nos membres assimilent les avantages queleur procure ce service électronique.

Il faut également être fier des réalisations de la CMMTQen matière de formation. Nous avons encore une fois misà la disposition des membres toute une panoplie de coursportant sur différentes aspects de la mécanique du bâti-ment et du domaine légal qui ont été suivis par unnombre important de membres. Selon toute évidence,nous avons bien ciblé la matière et, surtout, il faut consta-ter une tendance de plus en plus marquée chez nosmembres d’investir dans la formation. Ils ont bien com-pris que, pour maintenir leur niveau de compétence etdemeurer compétitifs, ils doivent développer de nouvellesconnaissances.

Pour ce qui est des dossiers de fond, j’en retiens deux enparticulier : le Code de soumission du BSDQ et la for-mation de la main-d’œuvre. Ceux qui lisent assidûmentcette chronique se rappelleront que nous avons abordé lesujet il y a plus de cinq ans quand le processus de révisiondu code du BSDQ a été enclenché. Il s’agit d’un exercicelong et fastidieux, nous en conviendrons tous, mais il vautla peine d’être traité avec tout le sérieux qu’il commande.Si plusieurs écueils se sont dressés, nous demeurons opti-mistes quant au dénouement final. Nous osons croire quel’intérêt des utilisateurs du BSDQ, que la CMMTQ et sesdeux partenaires représentent, déterminera l’issue finale.Il reste toutefois beaucoup à faire et la prochaine annéesera déterminante dans ce dossier.

Finalement, le sujet de la modernisation de la réglementa-tion en matière de formation de la main-d’œuvre n’a pasconnu de développement positif en 2004 malgré tous lesefforts de la partie patronale, dont la CMMTQ. Nous noussommes butés à une partie syndicale divisée et peu dispo-sée à discuter de notre proposition relative à une améliora-tion du régime d’apprentissage. Les enjeux sont majeurs etil ne faut pas se satisfaire du statu quo. Nous avons à maintesreprises dénoncé le manque de main-d’œuvre compétentedans nos spécialités et il est impératif que nous adaptionsla réglementation actuelle à la réalité de notre industrie. Cesujet demeure pour nous une priorité de premier plan.

Il s’agit, vous l’aurez deviné, d’un bien bref résumé dedossiers actifs traités en 2004. Vous aurez l’occasion d’enprendre plus ample connaissance dans le rapport annueld’avril prochain. Vous aurez alors une idée plus juste dutravail et des engagements de la Corporation qui continuede s’investir dans la défense des droits des maîtres méca-niciens en tuyauterie.

Sur ce, je souhaite à vous, à votre famille et à tous vosemployés un très joyeux temps des Fêtes.

Le président,

Yves Hamel, T.P.

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Code de plomberieamendé en Ontariom 1. Température de l’eau

chaude sanitaireLes entrepreneurs qui soumissionnent enOntario devront tenir compte des plus ré-cents amendements au Code de plombe-rie, entrés en vigueur en septembre 2004.En effet, dans la foulée des discussionsnationales sur la température de l’eauchaude sanitaire, la province voisine a sta-tué par son règlement 24/03 que l’eau li-vrée aux robinets ne doit pas dépasser49 oC, sauf en ce qui a trait au lave-vais-selle ou à la lessiveuse. Les moyens deparvenir à ce résultat sont laissés à la dis-crétion de l’entrepreneur ou du client :soit un mitigeur thermostatique ou àpression équilibrée à chaque appareil, soitun mitigeur thermostatique à la sortie du

chauffe-eau ou encore l’installation d’unchauffe-eau pourvu d’un limiteur detempérature intégré. Tout projet de ré-novation où un chauffe-eau d’eau sani-taire, des robinets ou un mitigeur dedouche sont remplacés est soumis aumême règlement.

m 2. Appareils sanitairescombustibles

Dans le même règlement, l’Ontario avoulu régulariser une situation loufoqueoù on trouvait « illégalement » des appa-reils sanitaires combustibles dans des bâ-timents incombustibles. Le Code du bâti-ment a été modifié afin de permettrel’utilisation d’appareils sanitaires ayant unindice de dégagement des fumées supé-rieur à 300, sous réserve que ces appareilsrépondent à l’une ou l’autre des condi-tions suivantes :

– ils sont installés dans des bâtiments pro-tégés par gicleurs et ces bâtiments nesont pas des établissements de soins oude détention ;

– ils sont installés dans des habitations,dans une ou des pièces où la surface desmurs a un indice de dégagement des fu-mées d’au plus 200. Dans ces cas, les ap-pareils sanitaires peuvent avoir un in-dice de dégagement des fumées d’auplus 500. La même condition s’appliqueaux établissements de soins ou de dé-tention, à condition que le bâtiment soitprotégé par gicleurs ;

– il s’agit de systèmes de bains thérapeu-tiques installés dans des établissementsde soins ou de détention, et la ou lespièces où ils sont installés sont protégéespar gicleurs et n’ont pas d’ouverturedonnant directement dans deschambres de patients ou de résidents.

Nouvelles

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Pour plus d’information, veuillez consulterle site Internet www.obc.mah.gov.on.ca outéléphonez au 416-585-6666.

Portrait des enjeux dedemain en habitationm L’Association provinciale desconstructeurs d’habitations du Québec(APCHQ) a rendu public un documentqui dresse le portrait de l’habitation auQuébec. Dans ce document intitulé L’ha-bitation au Québec : perspectives écono-miques et démographiques, l’APCHQ faitl’analyse approfondie des principaux en-jeux qui toucheront l’industrie au coursde la prochaine décennie. En l’absenced’infrastructures politiques essentiellesà l’élaboration d’objectifs réalistes, elleveut sensibiliser les principaux inter-venants pour mieux faire face aux défisde demain.

Sans surprise, on y constate notammentqu’à long terme, la construction résiden-tielle suit l’évolution du nombre de mé-nages créés. Il est donc possible d’extra-poler la demande d’habitations pour ladécennie à venir, qui devrait s’atténuer enraison du vieillissement de la population.Cette diminution de la demande entraî-nera nécessairement une réduction duvolume d’activité dans l’industrie de laconstruction résidentielle. D’autre part,les mises en chantier seront principale-

ment concentrées dans les centres urbainsétant donné la vitalité du marché de l’em-ploi. Bref, tout le paysage de l’habitationsera transformé.

Dans le document qu’elle a préparé àl’intention des différents intervenants,

l’APCHQ présente bon nombre de don-nées économiques, fait état de diversesproblématiques et fait plusieurs recom-mandations. L’habitation au Québec : pers-pectives économiques et démographiques estdisponible à l’adresse Internet suivante :www.apchq.com/outils.

L’industrie en bref

m Mike Lavoie, anciennement de Réservoirs d’acierGranby, est maintenant directeur national des ventes deUsines GIANT.

m Daniel Passalacqua dirige maintenant sa propreagence manufacturière : CONTROLSYS se spécialisantdans le secteur des contrôles de CVC, a conclu une en-tente d’exclusivité avec la Société de Contrôles Johnsonpour la vente de ses produits dans les secteurs de l’estde l’Ontario, le Québec et les Maritimes. T : 514-961-6432, F : 450-443-6987,[email protected].

m Nouvelle adresse pour CHEMINÉE LINING E. inc. : 545 Fernand-Poitras,Terrebonne, QC J6Y 1Y5, T : 450-625-6060, F : 450-625-8170.

m DESCHÊNES & Fils ltée, filiale de Groupe Deschênes inc., tenait, mardi23 novembre 2004, son banquet reconnaissance-clients au Club de GolfMétropolitain d’Anjou. Plus de 400 invités ont participé à cet événement gran-diose qui a débuté par un cocktail accompagné d’une dégustation d’huîtres.Venait ensuite un souper gastronomiqueagrémenté d’un spectacle de variétéshaut en couleur. En effet, magiciens,chanteurs et danseurs se sont succédés àun rythme carnavalesque pour faire decette soirée un succès inégalé. Deschênes& Fils ltée aimerait, une fois de plus, re-mercier ses clients et fournisseurs pourleur fidélité et pour leur participation aubanquet reconnaissance 2004.

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Les membres du Comité exécutifLes membres du Comité exécutifainsi que le personnel de la CMMTQainsi que le personnel de la CMMTQoffrent leurs meilleurs vœuxoffrent leurs meilleurs vœuxde Santé, Paix, Bonheur, Succèsde Santé, Paix, Bonheur, Succèset souhaitent une excellente année 2005et souhaitent une excellente année 2005aux lecteurs et annonceurs de IMBaux lecteurs et annonceurs de IMB

Les membres du Comité exécutifainsi que le personnel de la CMMTQoffrent leurs meilleurs vœuxde Santé, Paix, Bonheur, Succèset souhaitent une excellente année 2005aux lecteurs et annonceurs de IMB

PrécisionMichel Marquez, auteur de l’ar-ticle La thermopompe géother-mique, composante de dévelop-pement durable paru dans lenuméro d’octobre de IMB, estdirecteur de la division géo-thermie chez AIRTECHNI inc.www.airtechni.com

Mike Lavoie

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C ertains habitants des pays nor-diques ont un comportement quipeut paraître paradoxal à ceux qui

ont su apprivoiser l’hiver : bien qu’ils neconçoivent pas un Noël sans neige, cela neles empêche pas de rêver, année aprèsannée, que l’hiver oubliera de s’arrêterchez nous. Pour eux, l’hiver n’est qu’unecorvée de pelletage. Or, c’est précisémentpour éliminer le pelletage qu’on a mis aupoint les systèmes de fonte de neige(SFN). Après quoi, on a découvert les bé-néfices indirects qu’ils peuvent engendrer.

ApplicationsSi on demande à un Québécois quelle estla première application d’un SFN qui luivient à l’esprit, il y a fort à parier qu’ilchoisisse l’allée d’automobile. Or, il y abien d’autres endroits où les SFN con-viennent à merveille. Des spécialistes lesclassent ainsi :m Classe 1 (capacité minimale)

trottoirs et allées d’auto résidentiels,trottoirs entre bâtiments industriels.

m Classe 2 (capacité moyenne)trottoirs publics et commerciaux,entrées et marches d’hôpitaux,d’églises, d’édifices publics etd’immeubles d’habitation, rampesde garages et de stationnements.

m Classe 3 (capacité maximale)entrées des services d’urgence deshôpitaux, plates-formes d’atterrissaged’hélicoptères, entrées et sorties

d’aérogares, postes de péageet approches de pont.

Cette classification tient compte du seuilde tolérance, dans certains cas, ou de l’ur-gence, dans d’autres, de dégager la chaus-sée. Un propriétaire de résidence peutaccepter qu’une couche de neige soit éli-minée en quelques heures, tandis qu’ilsemble acquis que les entrées d’hôpitalou de services d’urgence soient déblayéesen permanence.

Conception,dimensionnementLes conditions climatiques déterminent lacapacité de chauffage requise d’un SFN :m fréquence et importance

des chutes de neige,

m température moyenne,m humidité relative,m vitesse du vent,m température du sol et composition

de la dalle.

Les systèmes de fonte de neige et de ver-glas doivent fournir suffisamment de cha-leur pour fondre la neige, sans qu’il y aitperte de chaleur à la surface par évapora-tion, par convection ou par rayonnement,ni perte thermique de la dalle vers le sol.De plus, la dalle doit rester suffisammentchaude pour empêcher l’eau de formerune couche de glace.

Il faut plus d’énergie pour faire fondre laneige dans des conditions de vents trèsfroids ou encore après une abondantechute de neige lourde et mouillée. Bien

IMB » Décembre 20048

Les systèmesde fonte de neigeUne application toute désignée pour l’hydronique

Supprimer la corvée du pelletage est peut-être l’avantage le plus évident, mais il faut découvrir toutes lesautres raisons qui justifient la rentabilité des SFN.

par André Dupuis

Hydronique

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que l’air très froid contienne en généralpeu d’humidité et qu’il apporte peu deprécipitations, il peut geler une pluie ver-glaçante en quelques minutes. Le SFNdoit donc être dimensionné pour tenircompte des conditions les plus dures ouselon le niveau de tolérance du client. Sion peut changer plus tard l’équipementde chauffage à moindre mal, il serait mal-aisé de modifier l’espacement des tubes decaloporteur quand ils sont littéralementcoulés dans le béton.

Le Conseil national de recherche (CNRC)avait validé les calculs de l’ASHRAE en1976 à Ottawa au moyen d’une dalleexposée au vent produisant 536 W/m2

(170 btu/h/pi2). Mais le CNRC estime enmême temps que les données météorolo-giques d’ASHRAE rendent ses formulesdifficilement applicables sous nos latitudeset recommande de baser tout dimension-nement sur « une tempête de calcul », baséesur les 5 plus fortes survenues localementau cours des 10 dernières années. LeCNRC insiste sur l’importance de TOUSles facteurs de calcul de dimensionnementet sur certaines mesures spécifiques aux cli-mats nordiques, dont l’isolation de la sous-couche et du pourtour de la dalle afin delimiter les déperditions coûteuses ; lessurfaces étroites, comme les trottoirs, sontparticulièrement visées ici. Quelles quesoient les conditions trouvées au Québec,on estime qu’un SFN doit produire un mi-nimum de 410 W/m2 (130 btu/h/pi2).

Comme dans un plancher chauffant, l’es-pacement des tubes joue un rôle clé. Plusles tubes sont écartés, plus le système a ten-dance à laisser des bandes de neige ou deglace en surface; 12 po d’écart est un maxi-mum. On recommande une températurede caloporteur (propylène glycol) variantde 38 à 70 oC (100 à 160 oF), le plus basde la fourchette étant conseillé pour lesdalles de béton, et une différence de tem-pérature de retour (DT) inférieure de pasplus de 11 oC (20 oF). Une température deretour trop basse, des tubes trop espacés etune vitesse de circulation trop lente don-neraient des résultats inégaux en surface.

Dans le calcul de dimensionnement de lachaudière, si le SFN constitue une zoned’un système de chauffage de l’espace, ilpourrait fort bien arriver que la chargesupplémentaire ajoute peu à la charge

totale ; en effet, le système de fonte deneige peut fonctionner en alternance avecle chauffage du bâtiment surtout que,rappelons-le, les chutes de neige ne sur-viennent habituellement pas pendant lespériodes les plus froides.

CommandesLa façon la plus simple de contrôler unSFN est un interrupteur marche/arrêt, ledispositif certainement le plus écono-mique, à condition qu’il y ait quelqu’un surplace pour le mettre en marche à chaquefois que les conditions l’exigent. On peutaussi utiliser une minuterie, sur le mêmeprincipe que la gestion de l’éclairage rési-dentiel en cas d’absence, et la régler selon

les prévisions météorologiques, mais ceci al’inconvénient que les prévisions ne se réa-lisent pas toujours à l’heure et à la minuteprès. On pourrait par exemple régler la mi-nuterie pour faire démarrer le SFN dans2 heures pour une période de 8 heures.

D’autres dispositifs de commande peu-vent cependant être plus efficaces. Les sys-tèmes les plus évolués sont entièrementautomatisés et fonctionnent d’après les in-dications de sondes de température etd’humidité selon des points de consigne.Dans les climats très froids, les SFN sontsouvent maintenus à une température mi-nimale d’attente afin de répondre rapide-ment à une averse de neige et pour ré-duire les stress mécaniques dans la dalle.

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Puissance calorifique requise pour fondre la neigeEnneigement horaire Enneigement horaire

moyen pendant une tempête maximum calculé Puissance requisecm (po) cm (po) W/m2 btu/h/pi2

0,64 (0,25) 1,25 – 2,5 (0,50 – 1,00) 130 – 215 40 – 68

1,25 (0,50) 2,5 – 5 (1,00 – 2,00) 260 – 430 82 – 137

2,5 (1,00) 5,5 – 9 (2,2 – 3,60) 515 – 860 165 – 275D’après CNRC-IRC. Valeurs arrondies

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IMB » Décembre 200410

ConseilsDes facteurs autres que climatiques sonttout aussi importants pour assurer l’effi-cacité et la durée d’un SFN :m Encore une fois, on ne saurait trop in-

sister sur l’importance du facteur éo-lien. Dans certains cas ou durant cer-taines périodes, il pourra êtrenécessaire de maintenir en perma-nence une température relativementélevée pour assurer la performance duSFN, tout dépendant de la conceptioninitiale. Toutefois, la température dedesign sera inférieure à celle qu’on uti-liserait pour le calcul des pertes de cha-leur d’un bâtiment au même endroit,parce que le SFN n’a pas à chaufferl’espace et qu’il ne neige généralementpas durant les froids les plus intenses.

m Un SFN doit être conçu et aménagé detelle sorte qu’il ne fasse pas juste dé-placer le problème ; ainsi, l’eau defonte ne doit pas s’accumuler pour for-mer des surfaces glacées tout aussi dan-gereuses ou malcommodes, comme enbordure des trottoirs ou au bas des al-lées d’automobile.

m Les drains de surface devraient êtrechauffés jusque sous la ligne de gel pourempêcher la formation de bouchons deglace qui créeraient d’autres problèmes.

m Si on a recours à un détecteur de neigeou de glace comme interrupteur, ondoit le placer à l’ombre si toute la sur-face ne bénéficie pas du rayonnementsolaire qui peut parfois contribuer defaçon importante à la fonte de la neige.

m La préparation et l’exécution d’un SFNrequièrent une attention particulière :l’isolation, le nivellement approprié etle compactage des sous-couches doi-vent être réalisés avec minutie pour as-surer la plus longue durée du SFN etde la surface chauffée, qu’elle soit enbéton ou en pavés (blocs). Il est pos-sible que des membranes géotextilesdoivent assurer un drainage souterraindans les pentes plus abruptes pour em-pêcher l’érosion des sous-couches.

m Dans les cas de dalle de béton coulé,les tubes de caloporteur doivent êtreattachés à la grille d’armature pour lesempêcher de remonter (flotter) à lasurface : aux 2-3 pi pour les dalles de4 po et aux 3-6 pi maximum pour lesdalles de 5 à 8 po.

m L’entrepreneur en béton doit être pré-venu de la profondeur des tubes afin de

ne pas les couper si des joints de fissu-ration sont prévus. Des raccordementsen forme de lyre doivent être aména-gées pour les transitions d’une partied’une dalle à une autre.

ConclusionEn plus de supprimer la corvée du dénei-gement, d’autres raisons justifient les SFN :m facteur de sécurité accru par la réduc-

tion des risques de chutes sur des sur-faces glissantes, tant pour les tra-vailleurs que pour les clients ;

m suppression des coûts et des désagré-ments associés à l’achat, l’entreposageet l’épandage de sable et de sel ;

m réduction presque totale des dom-mages aux surfaces piétonnes et auxéléments architecturaux ou structurauxdes bâtiments dus aux différents modesde déneigement ou de déglaçage ;

m réduction marquée des dommagesaux revêtements de sol et des frais denettoyage ;

m propreté et apparence des lieux amé-liorées.

On voit que l’investissement dans un SFNest compensé par des économies récur-rentes qui, si elles étaient plus sérieusementévaluées, conduiraient certainement à unplus grand nombre de ces installations. Parexemple, le seul fait de ne pas avoir à

épandre du sel ou des abrasifs dans une en-trée commerciale permet d’annuler la cor-rosion des cadres de porte métalliques etde prolonger la durée utile des tapis par unfacteur qui varie de 50 à 66 %. La méthoded’enlèvement mécanique de la neige ou duverglas suivi d’épandage d’abrasifs chi-miques produit des coûts indirects qui,après analyse, la rendent plus coûteuse quele SFN automatisé le plus cher.

Un SFN peut même devenir un avantagecommercial concurrentiel ; on n’a qu’àpenser aux zones et débarcadères de char-gement des commerces de distribution,comme chez nos grossistes par exemple,qui gagnent à être dégagées de neige, desloche et de glace, non seulement pour fa-ciliter la manutention des marchandises,mais aussi pour la sécurité de tous ceuxqui y ont accès. n

Référencesn ASHRAE Handbook 1995, Heating,

Ventilating, Air-Conditioning Applications,Chapter 49 Snow Melting.

n Exigences calorifiques des systèmes de fontede la neige, G.P. Williams, 1975, CNRC-Institutde recherche en construction,http://irc.nrc-cnrc.gc.ca/cbd/cbd160f.html

n Plusieurs manufacturiers de tubulures,de commandes de régulation, de chaudièreset même de pompes ont maintenantdes logiciels de dimensionnement pourla conception des SFN.

SFN par rayonnement infrarougeLà où un système hydronique ne serait pas justifiable économiquement, il ne fautpas oublier que les radiateurs infrarouges à gaz naturel peuvent constituer d’excellentsSFN partout où une structure de toit peut servir à les supporter et à les protéger. C’estle cas, notamment, des marquises de magasins, d’hôtels et de gares : les radiateursinfrarouges y conservent une chaussée sèche avec l’avantage supplémentaire deréchauffer les passants, ce que ne peut malheureusement pas faire le SFN hydronique.

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Vitrine

IMB » Décembre 200412

Le bon outilpour le bon travailSurvol de quelques nouveautés

Sertissagepour le gazet le mazoutRidge Tool Companyet Viega offrent main-tenant leur systèmeProPress G pour lestuyauteries de cuivrepour le gaz naturel, lepropane et le mazout.Comme pour les cana-lisations d’eau, le sys-tème est basé sur desraccords spéciaux encuivre de 1/2 à 2” etun outil de sertissage àmâchoires interchan-

geables. Ridge Tool mise sur le fait que le cuivre est moinscher et sur une apparence professionnelle plus évidentequ’avec la tuyauterie d’acier inoxydable flexible.

Ridge Tool Company – www.ridgid.com

À travers graisse et racinesRIDGID a présenté un gicleur à haute pression Root Ran-ger 3000 pour le déblocage des drains obstrués par la graisse,les racines, la boue et le cambouis. La tête pointue du gicleurfacilite sa progression tandis qu’un puissant jet d’eau de 3000lb/po2 dégage complètement les débris. Le bec 3000 estconçu pour augmenter les performances de la machine RID-GID KJ-3000. On l’attache à un boyau de 3/8” avec filetage1/4” NPT ou à d’autres formats avec adaptateur. Il est des-tiné aux tuyauteries de 4 à 8”. La lubrification se fait à l’eau,sans garniture de graisse ou d’huile. Également compatibleavec d’autres débou-choirs RIDGID ouconcurrentiels. Garantià vie comme tous lesproduits RIDGID.

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Mini émetteur à distanceRIDGID offre un nouvel émetteur #16728 conçu pour lesenvironnements les plus durs. D’un diamètre de 1”, long de3” et pesant seulement 3,7 onces, l’émetteur en inox recou-vert d’un enduit résistant à l’abrasion et à l’épreuve de l’eauest assez petit pour se glisser dans la plupart des canalisations.Fixé à un câble de nettoyage de drain ou à une tubulure dejet d’eau sous pression, il transmet à une fréquence de 512hertz à l’aide d’une seule pile AAA. Utilisé en même tempsque le système de repérage NaviTrack, l’émetteur peut indi-quer un point précis dans de nombreux matériaux de tuyau-terie dont le plastique,la fonte, l’argile etl’acier noir, à des pro-fondeurs de 10 à 15’.Garanti à vie.

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Inspection vidéoRIDGID élargit sa gamme de systèmes d’inspection vidéoavec le FlatPack SeeSnake Plus conçu pour les diamètres de1 1/4 à 4” incluant les siphons de 2”, un excellent complé-ment du SeeSnake (2 à 12”). Sa caméra intégrée améliorée etplus résistante 100 % inox produit 400 lignes de résolutionpour un diagnostic clair des problèmes de tuyauterie de drainet d’égout. Comprend l’émetteur décrit ailleurs dans cette

page. L’ensemblede 11 lb est facileà transporter et àmanipuler. Un jeude tiges-poussoirsdonne un rayond’action de 100’.

RidgeTool Company

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NouvellegammeRIDGID continued’améliorer ses outils àmain traditionnels avec7 formats de clés àouverture variable, 3clés réglables à grande

mâchoire, 5 pinces mul-tiprises, une pince à joint coulissant, une pince à long bec etun tournevis 6 en 1. Les pinces multiprises comportent unegéométrie unique qui augmente la prise pour empêcher leglissement. Plus spécifiquement, le modèle de 10” compte 8arcs contre les 5 habituels de la concurrence, ce qui donneune capacité supplémentaire. Le tournevis 6 en 1 fonctionneégalement comme clé à douille 5/16” ou 1/4”; en outre, lagéométrie remodelée de poignée est plus confortable et maxi-mise la puissance.

Ridge Tool Company – www.ridgid.com

Onde de choc pour dégager les drainsLe Kinetic Water Ram de GENERAL Pipe Cleaners produit une décharge d’air comprimé afinde provoquer une onde de choc qui voyage dans l’eau pour dégager une obstruction. Il dégagerapidement les éviers, toilettes et bains ; travaille contre la graisse, la rouille et les dépôts calcairesdans les conduits jusqu’à 4” de diamètre. Cet appareil comprend une pompe intégrée et un ma-nomètre qui vous permet de frapper l’obstacle avec exactement la bonne pression. L’outil pro-duit jusqu’à 160 lb de pression bien que la plupart des obstructions soient dégagées avec 20 à 40lb. L’impact est instantané sans accumulation de pression. L’onde de choc se déplace à une tellevitesse qu’elle ignore les évents et frappe la cible avec 98 % de sa force. L’appareil est particuliè-rement utile lorsque le problème est du côté éloigné d’un siphon ou de l’autre côté de courbesprononcées. Livré avec un cône flexible de 1 1/4 à 4”.

General Pipe Cleaners

Grosse machine pour gros bouchonsLa machine à jet d’eau Typhoon J-2512 sur remorque produitun jet de 12 gal/minute à 2500 psi pour dégager les bouchonsde graisse, de sédiments et de débris à partir d’un réservoir de200 gallons et d’un moteur 24 hp Honda à démarrage élec-trique. Le système Vibra-Pulse supprime la tension entre leboyau et la conduite, ce qui aide le boyau à glisser dans lescoudes et à avancer plus loin. Un tambour contient 250 pi deboyau 1/2” avec rembobinage électrique et un second contient150 pi de boyau 3/4” pour l’alimentation. La remorque, finieà l’époxyde, est équipée de roues de 15’’, freins électriques, gy-rophare de sécurité, 3 cônes de signalisation, pattes stabilisa-

trices, guides rétractables pour les boyaux etsystème antigel. Les com-

mandes sont situées à l’ar-rière dans un coffre àoutils verrouillable.

GeneralPipe Cleaners

Mesurage simplifiéLe mesurage d’un bâtiment peut alour-dir considérablement la tâche d’un en-trepreneur en CVC dans la préparationdes calculs de pertes thermiques.Avec laméthode du ruban à mesurer, 2 per-sonnes peuvent prendre 1h30 pour 1seul logement. Avec les Leica Disto àlaser, 1 personne peut faire le même travail en 1/2 heure avecbeaucoup plus de précision et sans avoir à déplacer de mobi-lier. D’autre part, l’appareil à laser s’avère supérieur à l’appa-reil à ultrasons dont la portée se limite à 15 m et dont les me-sures sont fortement déviées par les meubles, colonnes,plantes, etc., ce qui peut fausser les résultats. Le Disto, avecviseur incorporé, mesure jusqu’à 200 m avec une précision de± 1,5 mm. Le rayon laser passe de manière ciblée à côté desobstacles. Calcul automatique des surfaces et des volumes. LeDisto lite5 est un modèle de base robuste, exact et facile à uti-liser. Le Disto plus permet le transfert de données sans câble.

Leica Geosystems – www.disto.com

Pour des pentes précisesLe niveau à laser Rugby 100LR, de portée accrue et de hauteprécision, intègre un système de calage automatique etconvient à des projets detoute envergure, parexemple, vérification d’in-clinaisons et contrôle deprofondeur précis de sou-bassements et d’excavations.Sa conception étanche àl’eau et à la poussière assureun travail fiable par tous lestemps, dans tous les envi-ronnements. Facile à assimileret à utiliser. Pour un nivellement laser professionnel rapide,fiable et précis. Commande simples à utiliser grâce aux fonc-tions explicites, précision de ± 1,5 mm sur 30 m (± 1/16” sur100 pi) ; faisceau laser infrarouge de classe 1 (la classe la plussûre) ; pile rechargeable en option. Garanti 24 mois.

Leica Geosystems – www.leica-geosystems.com

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Contrôle detempérature de soudage

Le contrôle de la température est probable-ment la partie la plus négligée du contrôle du pro-

cessus de soudage. Au moyen de crayons fusiblesTempilstick ou de capteurs électroniques de tempé-rature, on peut contrôler le préchauffage du métal etles températures de passes intermédiaires avec pré-cision. Des mesures de température faciles per-mettent de ne pas surchauffer et évitent de détruire

les propriétés de l’acier en recuisant la tôle dans le cas desaciers traités. Les possibilités de défaut de fissuration sontdonc réduites et permettent la réussite des tests de rayonsX en raison d’un meilleur contrôle du bain de fusion. Le se-cret d’un soudage réussi provient de la possibilité de répé-ter tous les paramètres de soudage.

BOC Canada – www.bocgases.ca

Finies les mesures approximativesLe Mini-Rocket sert à la fois de compas pour mesurer le dia-mètre extérieur ainsi que pour connaître la dimension destuyaux. Le Mini-Rocket fabriqué de vinyle résistant peut me-surer des tuyaux jusqu’à 6”. Le Pocket-Rocket quand à lui estfabriqué d’aluminium anodisé et peut mesurer des tuyaux de1/16” à 16” de diamètre.Comme ces outils sont trèsminces, ils peuvent êtreglissés dans une entaille decalorifugeage pour faire unmesurage précis sans fairede dégât.

Driwash Québec,514-806-6100www.driwashquebec.com

Calculautomatiquedu débit d’airL’équilibrage de la dis-tribution de l’air dechauffage, de ventilationou de climatisation de-vient beaucoup plus facileavec un manomètre élec-tronique jumelé avec untube de Pitot qui, à l’aide d’un microprocesseur et d’un écranACL, donne une indication numérique. ALNOR offre 2 mo-dèles de micro-manomètres électroniques AXD 540 et 560à haute résolution avec de nombreuses fonctions de calcul,dont la vitesse et vitesse/débit d’air.

Chevrier Instruments – www.chevrierinstruments.com

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E xtension du réseau de gaz naturel etcampagnes de publicité aidant, deplus en plus de gens sont tentés par

cette source d’énergie. Plusieurs la quali-fient de combustible de l’avenir, mais lesimple fait d’en entendre parler suffit en-core à en faire frémir plus d’un. Si certaineschoses entendues s’avèrent fondées, d’autresle sont cependant bien moins. Pour mettreun peu de lumière au travers de tout cela,nous tenterons de clarifier quelques véritéset faussetés entendues à droite et à gauche.

Les fournaises à mazout sontbeaucoup plus grosses que leurséquivalents à gaz naturel.

VRAI. L’ensemble des fournaises à mazoutse résume essentiellement à 2 configura-tions. On retrouve premièrement les bonnesvieilles fournaises à profil surbaissé qui datent dudébut des années 60. Ces fournaises, ayant commeprincipale caractéristique pratique la facilité d’installa-tion des conduits d’alimentation et de retour – directementsur le dessus de celle-ci – ont cependant le fâcheux désavan-tage de leur côté pratique. L’arrangement des conduits imposeen effet une conception beaucoup plus large du caisson de lafournaise. On se retrouve ici avec une fournaise pas très haute,mais extrêmement longue.

En ce qui concerne le 2e type, à profil surélevé, il s’agit des four-naises à mazout s’associant le plus aux dimensions de celles àgaz. Par contre, ici encore, la majorité de ces fournaises et ce, in-dépendamment de la capacité, se situent légèrement au dessusdes dimensions de leurs homologues. Il faut comprendre que cephénomène s’avère d’autant plus observable sur les fournaises àhaute efficacité.

Par haute efficacité, on qualifie les four-naises présentant un taux de combustionsupérieur à 90 %. Ces fournaises sont gé-néralement plus petites puisqu’il devientpossible de remplacer la cheminéeconventionnelle de 5 ou 6 po par untuyau en PVC ou ABS de 2 à 3 po etpuisque la réalisation d’une chambre decombustion à gaz naturel peut être ef-fectuée à l’aide de matériaux beaucoupmoins massifs et volumineux qu’unesemblable à mazout. Il en est de mêmedes fumées d’échappement qui sontconsidérablement réduites. Par journéesfroides, les seules fumées pouvant êtreperçues sont de couleur blanchâtre et sansparticules en suspension.

Une tuyauterie d’évacuation en PVCou ABS constitue beaucoup moinsde problèmes d’installation etd’entretien qu’une cheminée typique.

VRAI. Il va sans dire qu’un conduit d’évacuation en plastiquepeut s’avérer un avantage majeur lors de la conception d’un sys-tème : en effet, il n’y a qu’à passer une tuyauterie de 3 po aumaximum et ce, sans se soucier de protéger thermiquement lescloisons traversées. D’autre part, avec l’utilisation de fournaisesà haute efficacité, la température des gaz à la sortie de cettetuyauterie d’évacuation se trouve réduite à tel point qu’il devientpossible de l’installer horizontalement sur un mur.

Les appareils à condensation procurentun niveau d’efficacité supérieur.

VRAI. Une fournaise d’efficacité standard récupère un maximumde 80 % de l’énergie contenue dans un combustible. Il en résulte

Les fournaises résidentiellesà gaz naturelVérités et faussetés

Bien que de nombreux mordus rêvent de cuisiner au gaz naturel, c’est principalement lorsque l’on abordele domaine du chauffage que ses principaux attributs se font sentir.

par David Boily*

Chauffage

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Le conduit d’évacuation des fournaisesà haute efficacité peut être installéhorizontalement ou verticalementUne prise d’air extérieur reliée directement à la chambre àcombustion (comme en b) est nécessaire lorsque l’appareilest installé dans un local dépourvu d’apport d’air comburantpermettant une combustion complète et évite qu’il soitaffecté par une dépressurisation du bâtiment. Dans ce cas, ilfaut se conformer aux instructions du manufacturier ainsiqu’à certains articles du Code de construction. Pour cesapplications précises, il existe un ensemble d’évacuationet d’admission combinées, à décharge horizontale, ne néces-sitant qu’une seule ouverture dans le mur.

donc une perte énergétique d’environ20 % expulsée directement à l’extérieur.Pour augmenter l’efficacité de la four-naise, il devient nécessaire de récupérer laquasi-totalité de l’énergie échappée avecles gaz de combustion. En ajoutant un 2e

échangeur, dans lequel passent les fuméesd’échappement, il devient possible de ré-cupérer une partie de cette énergie per-due, dont la chaleur latente.

D’autre part, il faut retenir que le conceptde haute efficacité implique qu’un drainsoit prévu à la partie la plus basse de l’éva-cuation pour permettre tout écoulementd’eau de condensation pouvant s’y accu-muler. En effet, toute combustion rejetteune partie d’eau une fois la réaction ter-minée et, au contact d’un échangeur se-condaire moins chaud, une partie de cetteeau condense dans la tuyauterie d’échap-pement. Si le condensat n’est pas biendrainé à l’extérieur de la tuyauterie d’éva-cuation, la combustion pourrait être gra-vement affectée si les échangeurs venaientà se remplir d’eau et, en bout de ligne, unefournaise pourrait tomber à l’arrêt aprèsavoir tenté à plusieurs reprises de fonc-tionner normalement.

Le brûleur d’un appareil à gaz nenécessitera que peu d’ajustementtout au long de la vie de l’appareil.

VRAI. Si l’on considère seulement les ap-pareils résidentiels munis d’une valve àgaz, il est fort possible que ces appareils

ne nécessiteront pratiquement aucuneréparation ni ajustement des annéesdurant, bien qu’un entretien minimalsoit recommandé aux 2 ans. Lors de cetexercice, la pression d’alimentation àl’entrée de la valve à gaz devrait êtremesurée à l’aide d’un manomètre. Pour

la plupart des manufacturiers, une pres-sion d’environ 7 po de colonne d’eauest considérée comme excellente pourdes appareils de chauffage résidentiels.Il va de soi qu’une pression de gaz in-suffisante est synonyme de perfor-mances réduites.

BA

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Le chauffage au gaz naturel coûtebeaucoup plus cher que lechauffage au mazout.

FAUX. Bien que le mazout ait été la sourced’énergie de chauffage la plus écono-mique des dernières années, les récentesaugmentations démontrent que les clientsdu gaz naturel ne sont pas désavanta-gés. Par contre, pour bien comparer les2 sources de combustible, on ne doit ja-mais s’en tenir qu’à l’aspect monétaire.Lorsque l’on aborde le sujet de l’effica-cité, le gaz naturel peut s’avérer plusavantageux. Dans ce cas, l’équation esttrès simple à effectuer : sachant que lesfournaises à mazout sont généralementd’efficacité moyenne de 80 %, la compa-raison avec les fournaises à gaz naturel dehaute efficacité ne tient plus la route. Eneffet, pour toute différence de tarif demoins de 4 ¢ entre le m3 de gaz naturelet le litre de mazout, il devient plus avan-tageux de recourir à une fournaise à gazprésentant une efficacité minimale de90 %. (Gaz Métro, distributeur pratique-ment exclusif du gaz naturel au Québec,offre des remises en argent à ses clientsou futur clients désireux d’acquérir unappareil de ce type.)

Les risques d’explosion surles appareils à gaz sont beaucoupplus élevés que sur les appareilsau mazout.

FAUX. Le fait que le gaz naturel soit uncombustible volatil en inquiète plusieurs.Il peut même s’avérer très difficile deconvaincre du contraire les plus convain-cus. Dans cette optique, il ne reste plusqu’à énoncer des faits parfois méconnus dupublic. Bon nombre de pays européens uti-lisent le gaz naturel comme source pre-mière d’énergie : avant même l’électricité !Cuisinières, sécheuses et même réfrigéra-teurs y fonctionnent au gaz naturel. Lenombre d’incidents malheureux à souli-gner n’y est guère pas plus anormal pourautant. De la même façon au Québec, de-puis plus de 10 ans, seulement un ou deuxincidents fâcheux se rapportant directe-ment au gaz naturel sont à souligner dansle domaine résidentiel. Dans ces cas spéci-fiques, les enquêtes ont révélé la négligencecomme source première des incidents.

Dans le cas d’une fournaise à gaz soumiseà une inspection minutieuse à intervallerégulier, les risques d’explosion sont pra-tiquement nuls. Chaque fournaise à gaz

vendue au Canada doit être équipée deplusieurs dispositifs de sécurité visant à ré-duire de tels risques. Si quelque problèmeque ce soit se produit lors de la séquencede démarrage ou pendant son fonction-nement, ces contrôles fermeront automa-tiquement l’admission de gaz et coupe-ront le ventilateur. Après un certain délai,la fournaise tentera à nouveau de démar-rer et, si le problème se répète, l’appareiltombera en arrêt et indiquera un coded’erreur. La visite d’un technicien seraalors nécessaire.

En terminant, même si le marché de laconstruction neuve au Québec roule à unrythme effarant et que des informationscontradictoires émergent de toutes parts,il faut prendre le temps de s’arrêter, d’ob-server les faits et de les comparer judi-cieusement. Dans le doute, il existe tou-jours des personnes ressources quidétiennent des réponses satisfaisantes.Après tout, qui de mieux que des gens duQuébec pour parler de chauffage et desaison froide… n

* David Boily est conseiller technique chez Airco*Quémar*Denbec. Remerciement spécial à RobertBlanchard, Refpro 2000.

Fournaise à gaz en mode « Verrouillage » (lock-out)Quelques points à vérifier

m Déterminer si la polarité du courant d’alimentationest respectée. Les cartes électroniques de certainsmanufacturiers y sont très sensibles.

m Déterminer la pression de gaz à l’entrée de la fournaise.Si celle-ci semble anormalement basse, confirmeravec le distributeur de gaz naturel si le réseau éprouvedes problèmes, sinon le régulateur est possiblementdéfectueux.

m Procéder à une réinitialisation de la fournaise et simulerune demande de chauffage entre les bornes R et W.

m Vérifier si le ventilateur d’alimentation démarrebien et si l’interrupteur de pression statique fermecomme prévu.

m Pour les fournaises munies de contrôles de limite(contrôles servant à interrompre le fonctionnementde la fournaise si le débit d’air circulant dans celle-ciest anormalement élevé ou en sens inverse), déterminers’ils fonctionnent bien.

m Déterminer si le ventilateur d’évacuation des gazde combustion se met bien en marche lorsque tousles contrôles de sécurité de ventilation sont fermés.

m Pour les fournaises à ignition électronique, calculerle temps de purge de la chambre de combustion etdéterminer si l’ignition se met en marche aussitôtce dernier complété.

m Calculer le temps de préchauffage de l’ignition etdéterminer si la valve à gaz reçoit une commandepour son ouverture.

m Déterminer si l’ignition électronique s’éteint lorsquela valve ouvre.

m Une fois la combustion commencée, déterminersi le détecteur de flamme confirme que celle-ci a belet bien lieu.

m Confirmer que l’interrupteur de haute limite detempérature (roll-out) fonctionne bien et que ce dernierne se déclenche pas sur fausse alarme de température.

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QuestionComment dimensionner un conduitd’évacuation commun pour 2 appareils àgaz naturel dont les conduits de raccor-dement sont reliés ensemble, tel qu’illus-tré ci-dessous.

par Émilie Canuel-LangloisRéponseAu Québec, c’est le Code d’installationdu gaz naturel et du propane CSAB149.1-00 qui régit ce type de système.C’est donc avec l’Appendice C de cettenorme, Tableaux des dimensions desconduits d’évacuation pour les appareils augaz naturel et au propane de catégorie 1,que nous traiterons de cette question sou-vent posée au Service technique.

Mise en situationDans l’illustration ci-jointe, les appareils àgaz naturel sont de catégorie 1, c’est-à-dire qu’ils fonctionnent avec une pressionstatique non positive au conduit d’éva-cuation et avec une perte par les gaz decombustion d’au moins 17 %.

Question – réponseDans cette chronique, nous présentons une questionparmi les nombreuses qui sont soumises auxconseillers du Service technique de la CMMTQ.

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Appareil1

36 000 btuNAT

Appareil2

135 000 btuVEN

E = 2 pi

L = 8 pi

E = 3 pi

H = 20 piLa structure possède des

portes et fenêtres bienajustées ainsi qu’un

pare-vapeur continu

Dimensionnement d’un conduitd’évacuation communPour 2 appareils à combustion à gaz naturelde configuration spéciale

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IMB » Décembre 2004 19

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La particularité de cette installation est queles conduits de raccordement sont combi-nés avant d’être reliés au conduit d’éva-cuation et nous devons donc répondre auxexigences de la Spécification 4 expliquéesplus loin. Cette spécification demande uneapproche différente pour le dimensionne-ment du conduit d’évacuation commun.

Méthode de dimensionnementselon CSA B149.1-001) a) Description de l’appareil #1 :

Appareil de catégorie 1 de36000 btu/h, équipé d’uncoupe-tirage, se retrouvantdans une structure étanche.

b) Dimensionnement duconduit de raccordementde l’appareil #1 :Pour notre exemple, nous utili-serons le tableau C.4 de l’Appen-dice C puisque nous avons unconduit d’évacuation à doubleparoi de type B avec des conduitsde raccordement à simple paroidesservant deux appareilsde catégorie 1.m La hauteur (H) de conduit

d’évacuation est de 20 pi,donc nous prendrons lavaleur la plus restrictivedu tableau afin de réduirele tirage dans la cheminée.Puisqu’on ne peut y retrouvernotre valeur de 20 pi, nousprendrons une valeur pluspetite, soit 15 pi.

m L’élévation (E) pour leconduit de raccordementde l’appareil #1 est de 2 pi,on prend donc cette valeurdans le tableau.

m L’appareil est équipé d’uncoupe-tirage et est situé dansune structure étanche, doncnous prendrons la valeur« NAT DP » dans ce tableaupour l’appareil #1.

m Afin de couvrir la capacité de36000 btu/h, nous auronsdonc besoin d’un conduit deraccordement de 4 po dediamètre pour une capacitéallant jusqu’à 53000 btu/h.

Tableau C.4 en page 21 ©

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2) a) Description de l’appareil #2 :Appareil de catégorie 1 de 135000 btu/h assistéd’un ventilateur.

b) Dimensionnement du conduit de raccordementde l’appareil #2 :Toujours dans le même tableau C.4.m La hauteur (H) de conduit d’évacuation est

de 20 pi pour laquelle nous prendrons la mêmevaleur du tableau de 15 pi pour les raisonsévoquées plus haut.

m L’élévation (E) pour le conduit de raccordementde l’appareil #2 est de 3 pi, on prend donc cettevaleur dans le tableau.

m L’appareil #2, d’une puissance de 135000 btu/h,est assisté d’un ventilateur, donc nous prendronsla valeur « VEN MAX » dans le tableau.

m Afin de couvrir la capacité de 135000 btu/h, nousaurons donc besoin d’un conduit de raccordementde 5 po de diamètre pour une capacité allantjusqu’à 160000 btu/h.

3) Dimensionnement du conduit d’évacuation communa) Le conduit d’évacuation commun doit convenir

à la somme des capacités des 2 appareils, soit :36000 + 135 000 = 171000 btu/h.

b) Dans le tableau C.4 Capacité du conduitd’évacuation commun (p. 257), on doit toujoursprendre la valeur la plus restrictive. Dans ce cas-ci,

on prendra 20 pi puisque cette valeur correspondà la hauteur (H) du conduit d’évacuationde 20 pi.

c) Ensuite, puisque nous avons un appareil aveccoupe-tirage (NAT) et un appareil assisté d’un ventilateur (VEN MAX) qui se retrouve dansune structure étanche (DP), nous devronsprendre dans le tableau la colonne : DP (V+N)

d) Nous aurons donc besoin, pour une capacitéde 171000 btu/h, d’un conduit d’évacuationde 6 po de diamètre pour une capacité allantjusqu’à 222000 btu/h.

ATTENTION ! Puisque notre système est particulier, les calculsne s’arrêtent pas ici et il reste à valider la valeur trouvée dansle tableau pour le conduit d’évacuation (6 po) avec les exigencesde la Spécification 4 de l’Appendice C (p. 229) décrites auparagraphe suivant.

Comment interpréter les exigencesde la Spécification 4 pour le dimensionnementdu conduit d’évacuation communReprenons d’abord textuellement la spécification 4 :

« Si les conduits de raccordement sont combinés avant d’êtrereliés au conduit d’évacuation commun, la capacité maximaledu conduit d’évacuation commun mentionnée dans les ta-bleaux de conduit d’évacuation commun doit être réduite de10 %, soit l’équivalent de un coude 90º (0,90 x la capacitémaximale du conduit d’évacuation commun). […] »

Donc, la capacité trouvée dans le tableau C.4 pour le conduit d’éva-cuation, soit 222000 btu/h doit être réduite de 10 % afin de dé-terminer si le diamètre de 6 po sera toujours suffisant pour la puis-sance combinée de 171000 btu/h des 2 appareils :

0,90 x 222000 = 199800 btu/h

Avec 199 800 btu/h, nous couvrons toujours la capacité to-tale des 2 appareils (171 000 btu/h), donc un conduit d’éva-cuation de 6 po de diamètre est suffisant.

Note : Dans le cas où, après avoir réduit de 10 % la valeurdu tableau, cette dernière n’est pas supérieure à la puissancetotale des appareils, nous devons prendre un diamètre supé-rieur et refaire le calcul du 10 % avec la nouvelle valeur.

La spécification 4 demande également que :« La longueur horizontale (L) du conduit de raccordement com-mun ne doit pas excéder 1,5 pi (457 mm) pour chaque pouce(25,4 mm) de diamètre de conduit de raccordement commun. »

Ce qui signifie que, dans notre exemple de conduit de raccor-dement commun de 6 po de diamètre, nous aurions :

1,5 x 6 = 9 pi maximum permis

L’installation est conforme avec 8 pi de longueur en « L ».

N’hésitez pas à communiquer avec le Service technique de laCMMTQ pour toute question à ce sujet. m

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CSA B149.1-00

Définitions du tableau C.4m La hauteur « H » du conduit d’évacuation

Afin de réduire le tirage dans la cheminée, prenez toujours la va-leur exacte dans le tableau ou une valeur inférieure. Par exemple,avec une hauteur de cheminée de 25 pi et des choix de 6, 15 ou30 pi, vous prendrez la valeur restrictive la plus proche, soit 15 pi.Cependant, il est recommandé d’utiliser l’interpolation afind’avoir la valeur exacte lorsque vous devez vérifier la conformitéd’une installation existante. De cette façon, vous aurez une marged’erreur moindre.

m NATDans les tableaux de dimensionnement, c’est la valeur à prendrepour un appareil de catégorie 1 équipé d’un coupe-tirage.

m DP (dépressurisation)Dans les tableaux de dimensionnement, c’est la valeur à prendrepour un appareil de catégorie 1 équipé d’un coupe-tirage se trou-vant dans un environnement étanche. Par exemple, une structurehermétique avec un système de ventilation mécanique.

Veuillez noter que l’article 7.2.1 (article révisé dans le Supplémentpour le Québec en vigueur depuis le 2 décembre 2003) nousdonne une référence afin de définir une structure étanche.

m VEN MaxDans les tableaux de dimensionnement, c’est la valeur à prendrepour un appareil de catégorie 1 assisté d’un ventilateur et dontnous ne tenons compte que de la puissance d’entrée nominalemaximale. Exemple : un appareil « Marche/Arrêt ».

m VEN MinDans les tableaux de dimensionnement, c’est la valeur à prendrepour un appareil de catégorie 1 assisté d’un ventilateur et dontnous devons tenir compte autant de la puissance d’entrée no-minale minimale que maximale afin de bien concevoir notre sys-tème d’évacuation. Par exemple, pour un appareil à modulation,nous devrons nous assurer que le dimensionnement correspondautant à la capacité nominale maximale que minimale.

Dimensionnement d’un conduit d’évacuation commun

TABLEAU 1

© CSA International

TABLEAU 2

TABLEAUX C.4 (extrait)

Capacité des conduits d’évacuation à double paroi de type Bavec des conduits de raccordement à simple paroi

desservant 2 appareils ou plus de catégorie 1

Capacité du conduit de raccordement

Diamètre du conduit d’évacuation de raccordement – D (po)

3 4 5

Limites de la puissance d’entrée nominale d’un appareil en milliers de btu/h

Con. É Haut con.haut racco VEN NAT VEN NAT VEN NATH (pi) E (pi) Min Max Max DP Min Max Max DP Min Max Max DP

6 1 NR NR 26 16 NR NR 46 28 NR NR 71 432 NR NR 31 19 NR NR 55 34 NR NR 85 523 NR NR 34 21 NR NR 62 38 121 131 95 58

15 1 NR NR 29 25 79 87 52 44 116 138 81 692 NR NR 34 29 83 94 62 53 121 150 97 823 NR NR 39 33 87 100 70 60 127 160 109 93

30 1 47 60 31 29 77 110 57 53 113 175 89 832 50 62 37 34 81 115 67 62 117 185 106 993 54 64 42 39 85 119 76 71 122 193 120 112

TABLEAUX C.4 (extrait – suite)

Capacité du conduit d’évacuation commun

Diamètre du conduit d’évacuation commun – D (po)

Puissance d’entrée nominale combinée des appareils en milliers de btu/h

Con. Éhaut VEN VEN DP NAT DP VEN VEN DP NAT DPH (pi) +VEN +NAT (V+N) +NAT (N+N) +VEN +NAT (V+N) +NAT (N+N)

8 151 126 89 112 80 218 173 123 159 113

10 163 137 107 120 94 237 189 147 174 136

15 189 159 135 140 119 275 221 188 200 170

20 208 177 159 155 140 305 247 222 223 201

30 236 202 188 179 166 350 286 266 257 239

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Instructions d’installation

Contrôle de la pressionRégulateurs et évents

Note : Pour application des trains de robinetterie, veuillez vous référer au code B149.3

Dégagements minimauxLes dégagements minimaux exigés pour la sortie des éventsde régulateurs ou de soupape de décharge sontles suivants : (4.5.10; 6.4.3; 6.5.2; 7.14.8 et ∆9.1.7)

Dégagement par rapport à l’évent, pi (m)1900 pi3 std/h Plus de 1900 pi3

Débit de gaz : (55 m3/h) et moins std/h (55 m3/h)pour le gaz naturel pour le gaz naturel

Ouverture de bâtiment 3 (1) 3 (1) D10 (3)Sortie du conduitd’évacuation de l’appareil 6 (2) D3 (1) 6 (2) D3 (1)Prise de ventilation mécanique 10 (3) 10 (3)Prise d’air de l’appareil (non-méc.) 3 (1) 3 (1) D10 (3)Sortie de sécheuse (toutes cat.) 3 (1) 3 (1)Source d’allumage 10 (3) D3 (1) 10 (3) D3 (1)

Régulateur de tuyauterieUn régulateur de tuyauterie doit comprendre :a) un robinet d’arrêt manuel placé immédiatement

en amont du régulateur;b) une soupape de décharge incorporée à décharge totale

ou une soupape de décharge de tuyauterie.À l’exception des régulateurs avec limiteur de débit, la sortie del’évent du régulateur et celle de la soupape de décharge doiventse terminer à l’extérieur. (4.1.7) (4.5.10)Si requis, un régulateur de tuyauterie doit être du type à fermeture étanche lorsque la pression d’admission aurégulateur est supérieure à 0,5 psi (3,5 kPa). (4.2.8)

Régulateur avec limiteur de débit(Sans évent et sans soupape de décharge)Un régulateur de pression peut être exempt d’un éventsi le diamètre du diaphragme ne dépasse pas 6 po (150 mm); si la pression d’admission n’est pas supérieure à 2 Psi (14 kPa) et s’il est doté d’un limiteur de débit pourvud’un orifice permettant un débit maximal de 1 pi3/h (0,0283 m3/h). Il peut en plus être exempt d’une soupapede décharge. (4.1.4; ∆4.2.7 et 4.5.2) (voir figure)Ces conditions s’appliquent avec le code 2000 pour lesrégulateurs de ligne et d’appareils certifiés. Pour le code 1991,la pression d’admission ne doit pas être supérieure à 0,5 psi(3,5 kPa) seulement dans le cas des régulateurs d’appareil(et non de ligne).

Soupape de décharge de tuyauterieLorsqu’un régulateur de tuyauterie n’est pas muni d’une soupapede décharge intégrée, on doit installer une soupape de déchargede tuyauterie immédiatement en aval et en régler la pressionde sortie à au moins :a) 2 à 3 fois la pression de livraison lorsque la pression

d’utilisation ne dépasse pas 5 psi (35 kPa); oub) 1,5 à 2 fois la pression de livraison lorsque la pression

d’utilisation dépasse 5 psi (35 kPa)La pression de déclenchement de la soupape de décharge detuyauterie ne doit pas être supérieure à la plus petite pressionnominale de fonctionnement des composants et accessoires situésen aval. (4.3)

Régulateurs de pressionChaque régulateur doit être certifié. Il doit présenter un diamètresuffisant pour fournir le débit de gaz requis aux pressions d’admis-sion extrêmes auxquelles le régulateur peut être exposé. (4.2.1)

Pression à l’intérieur des bâtimentsLa pression de gaz naturel dans une tuyauterie intérieure eten aval de l’extrémité de l’installation de Gaz Métropolitainne doit pas être supérieure aux valeurs suivantes (4.1.1) :

Pression maximale en lb/po2 (kPa)Type Autre qu’une salle Salle mécaniquede bâtiment mécanique ou chaufferie ou chaufferieMaisons en rangée pour une ou deux familles 2 (14) —Hôtels et motels 5 (35) 20 (140)Habitations autres que les unifamiliales, les duplexet les maisons en rangée 5 (35) 20 (140)Établissements de soins etde détention et bâtiments de réunion 5 (35) 20 (140)Bâtiments commerciaux 20 (140) 20 (140)*Bâtiments industriels 66 (450) 66 (450)Chaufferie centrales — 66 (450)

* Une pression de 66 lb/po2 (450 kPa) est admissible pour les chaudièreset les chaufferies situées sur le toit de bâtiments commerciaux.

IMB » Décembre 200422

Limiteur de débit(installé vers le haut)

Vers appareil(s)

RégulateurSiphon

Vanneapprouvée

Té(optionnel)

En provenancedu compteur

(non nécessaire sur installationcomplètement à l’horizontale)

Régulateur de type « Limiteur de débit »

N.B. La position d’installation indiquéesur le schéma peut varier d’unmanufacturier à l’autre.

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La présente fiche constitue un guide et ne remplace aucun code en vigueur.Élaboré en collaboration avec la C.M.M.T.Q. et l’A.Q.G.N. Tous droits réservés Décembre 2001

Source : Code du gaz CAN/CGA-B149.1 en vigueur ∆: Code B149.1-00 (édition 2000)

L’ensemble des fiches d’installation des équipementsà gaz naturel sont disponibles sur le site Partenaireen ligne de Gaz Métro à l’adresse suivante :www.gazmetro.com/partenaireenligne/

IMB » Décembre 2004 23

À ÉVITERUn régulateur de tuyauterie ne doit pas être contourné. (4.2.6)

Un régulateur de pression installé dans une conduite d’alimentation de gaz ne doit pas

être installé dans un endroit non accessible pour son entretien, son inspection, sa réparation, son

remplacement, ni dans un endroit dissimulé ou dans un endroit où il serait susceptible

de subir des dommages physiques ou chimiques (glace, accumulation de neige,

gouttière, etc.). (4.1.8)Les dispositifs de sûreté et dispositifs de décharge

ne doivent pas être isolés, contournés ni mishors service par un robinet ou tout

autre dispositif. (4.5.9)

- Robinet automatique d’évent;- Robinet à diaphragme;- Contrôles combinés;- Régulateur sans soupape de décharge.

Si les pressions d’admission ≤ 0,5 psi (3,5 kPa)

Si les pressions d’admission › 0,5 psi (3,5 kPa)

- Installer un évent en tuyau d’acier, en tubesd’aluminium sans soudure, en tubes d’acier ou en tubes de cuivre.

- Le diamètre de l’évent doit être au moinségal au diamètre nominal de la sortie del’évent mais jamais inférieur à un diamètreintérieur de 0,25 po (6 mm).

- Installer un évent en tuyau d’acier, en tubes d’acier sans soudure ou en tubes de cuivre.- Le diamètre de l’évent doit être au moins égal au diamètre nominal de la sortie de l’évent

de la soupape ou du régulateur.- Si l’évent parcourt une distance de plus de 50 pi, ce dernier doit être augmenté d’un

diamètre par tranche de 50 pi. L’augmentation doit être réalisée à la sortie du régulateurou de la soupape. (Se référer également aux instructions du manufacturier).

Exemple : Sortie d’évent du régulateur: 1“ et évent long de 150 pi.L’évent de 1“ devra donc être augmenté de 2 diamètres: 1“ - 1 1/4“ - 1 1/2“.L’évent devra donc avoir un diamètre de 1 1/2“ sur toute la longueur.

ÉVENT COMMUNEn plus des conditions précédentes, l’aire de la section du tuyaud’évent commun ne doit pas être inférieure à deux (2) fois l’airetotale de tous les évents qui y sont reliés.Exemple : 4 évents de 1/4“ en cuivre- Aire de la section de 1 tube 1/4“ = 3,1416 x 0,25 po2 = 0,05 po2

4- 4 tubes de cuivre = 4 x 0,05 po2 = 0,2 po2 total- 2 fois aire totale = 2 x 0,2 po2 = 0,4 po2 pour l’évent commun- Pour tuyau en acier noir sch. 40, l’aire de la section :

1/2“ = 3,1416 x 0,52 x 1/4 = 0,196 po2

3/4“ = 3,1416 x 0,752 x 1/4 = 0,442 po2

Donc : un tuyau de 3/4“ doit être utilisé

Si deux (2) soupapes de décharge sont installées, elles peuvent êtreraccordées par un ÉVENT COMMUN si en plus :- La section de l’évent commun présente une section égale à la plus

grande ouverture de soupape de décharge, plus 50 % de la sectiontotale des ouvertures des autres soupapes de décharge;

Exemple : 2 soupapes, une de 3/4“ et l’autre de 1“Aire pour 3/4“ = 3,1416 x 0,752 x 1/4 = 0,442 po2

Aire pour 1“ = 3,1416 x 1,02 x 1/4 = 0,786 po2

Aire de la section commune = 0,786 + 50 % x 0,442 = 1,007 po2

Pour tuyau de 11/4“ l’aire de la section est de 3,1416 x 1,252 x 1/4 = 1,227 po2

- La variation entre les pressions d’admission des soupapes de décharge ne dépasse pas 10 %;

- La variation entre les pressions de sortie des soupapes de décharge ne dépasse pas 10 %

Soupape de décharge

- Soupape de décharge;- Régulateurs avec soupape

de décharge intégrée.

Évacuation des dispositifs de contrôle de pression (évents)À l’exception des régulateurs avec limiteur de débit décrit précédemment,les équipements suivants qui doivent être ventilés doivent l’être à l’extérieurà un endroit qui ne présente pas de danger selon les conditions suivantes :(4.5.1; 4.5.4 et 4.5.5)

Sans soupape de décharge

Particularités des évents- L’extrémité extérieure de l’évent des régulateurs et soupapes de

décharge doit être munie de dispositifs empêchant toute infiltration de l’eau ou d’insectes et toute obstruction par des corps étrangers.

- L’évent doit avoir un diamètre suffisant pour ne pas soumettre lerégulateur à l’impédance ou doit être muni d’un ensemblesuppresseur de tout effet nuisible sur le régulateur. (4.5.7; 4.5.8)

- Les tuyauteries d’évent doivent être identifiées tel qu’indiquédans la fiche tuyauterie.

- Les tuyauteries d’évent doivent être étanchées à l’aide d’un produitreconnu.

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IMB » Décembre 200424

75 % des PME du Québec comptent 5employés ou moins ; c’est donc dire quela gestion des ressources humaines se faitdans un contexte très convivial, voire in-formel et ce, au quotidien. La Fédérationcanadienne de l’entreprise indépendantes’est prononcée récemment contre toutemesure visant à rendre l’organisation dutravail encore plus rigide et à enlever laflexibilité dont dispose le propriétaire

dans la gestion de son entreprise. LaFCEI encourage fortement la promotiondes meilleures pratiques en cette matièreet des avantages que peuvent en retirerpatrons et employés. Cependant, pourelle, rendre obligatoires des mesures deconciliation travail-famille dans les pe-tites et moyennes entreprises seraitcontre-productif et à l’encontre du grosbon sens.

Nous avons demandé à Richard Fahey,vice-président Québec de la FCEI, d’éla-borer sur ce nouvel aspect des relations detravail qui, loin d’être nouveaux, a toute-fois germé dans un terreau fertile.

La conciliationtravail-famille est-elleun phénomène récent ?La conciliation travail-famille est devenueun enjeu sociétal qui fait beaucoup jaser.Dans le monde des affaires, on reconnaîtvolontiers l’importance de pourvoir auxbesoins des employés en créant des ac-commodements qui leur permettent deconcilier leurs obligations professionnelleset familiales. C’est le cas aussi dans lesPME, où la flexibilité demeure l’approcheprivilégiée pour répondre tant aux besoinsdes employés qu’à ceux de l’entreprise. Laconciliation famille-travail est une réalitéincontournable.

D’ailleurs, c’est dans ce contexte que 90 %des chefs de PME offrent actuellement àleurs employés au moins une mesure deconciliation travail-famille autre que lescongés déjà prévus dans la Loi sur lesnormes du travail.

Quelle devrait être l’attitudede l’entrepreneur quise veut « conciliant » ?Pour optimiser les effets bénéfiques sur lesrelations de travail, conséquence d’uneplus grande flexibilité introduite dans lagestion de la conciliation travail-famille,plusieurs conseils à l’intention des diri-geants de PME sont mis de l’avant. Lepropriétaire de PME a tout intérêt à :

Conciliation travail-familledans les PMEUn enjeu sociétal, une question de gros bon sens

Gestion

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IMB » Décembre 2004 25

m être proactif et à connaître lesbesoins des employés en général afind’y répondre quand la situation seprésentera ;

m discuter avec ses employés de leursdemandes personnelles et à travailleravec eux pour en arriver à unarrangement acceptable entre lesdeux parties ;

m être sensibilisé au fait que desoptions flexibles innovatricespeuvent être un attrait additionnelpour susciter un intérêt de lamain-d’œuvre qualifiée à l’endroitde son entreprise ;

m appliquer ces mesures de façonuniforme, afin que les employésconnaissent l’étendue – et leslimites – des options qui leur sontproposées. Cette cohérence dansl’application des mesures estparticulièrement importante dans

les entreprises qui ont un nombreassez élevé d’employés.

La conciliationtravail-famille suppose-t-elleun dialogue préalable ?Les employés ont tout avantage à expli-quer au chef d’entreprise les change-ments survenant à leur situation fami-liale. Cela leur permettra de développeravec ce dernier des solutions créativesqui conviendront aux deux parties. Il estnécessaire aussi qu’ils demeurentconscients que la PME doit pouvoircontinuer de fonctionner à sa pleine ca-pacité malgré leurs obligations fami-liales, celles de leurs collègues ainsi quecelles… du propriétaire ! m

Fédération canadienne de l’entreprise indépendante,www.fcei.ca

Calendrierm 10 janvier 2005

ASHRAE – Québec, en collaborationavec l’ASPESouper-conférence LEED : TOHU,La cité des arts du cirquepar Martin Roy ing., Martin Roy et ass.Cegep de Limoilou, Campusde Charlesbourg, 17 h 15www.ashraequebec.org

m 10 janvier 2005ASHRAE – MontréalSouper-conférence Guide sur la qualitéde l’air dans les établissements duréseau de santé et des services sociauxPar Gérald Boily – Club St-James, 18 h514-990-3953, www.ashrae-mtl.org

m 11 janvier 2005ASPE – MontréalSouper-conférence Cheminéeset normes en vigueurRestaurant La Goélette, 17 h 30514-366-4552, www.aspe.org/Montreal

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Nouveaux membres

Sylvain Rousseau6260811 Canada inc. f.a. :Plomberie DX172 rue des JacinthesGatineau(819) 669-5991

Gaétan LafranceB.B.P. énergie ltée7701 rue Larrey, Anjou(514) 493-4971

Yvan BélangerLes rénovations Becor inc.5261 rue GuérinLa Plaine(450) 968-1532

Alain Bourassa195 rue Fontaine, app. 4Gatineau(819) 771-7342

Robert BrissonConstruction RFK Brisson inc.22 rue Val-des-BoisLaval(450) 628-2664

Michele BuccassiPlomberie Buccassi inc.10146 rue LausanneMontréal-Nord(514) 321-0778

Sylvain NaultCliventech inc.8 rue des Bois-FrancsBrownsburg-Chatham(450) 562-9844

Patrice DemersGestion P.F. Demers inc.172 rue CampagnaSaint-Henri(418) 882-0313

François DescheneauxClimatisation FrançoisDescheneaux inc.1325 route Marie-VictorinSorel-Tracy(450) 746-7496

Jimmy ProteauPlomberie Jimar inc.145 rue de ParenchèreLachenaie(514) 869-7475

François LabergePlomberieFrançois Laberge et associé inc.194 rue RacineSaint-Eustache(450) 473-5328

Mario Lyons141 rue du RuisseauGatineau(819) 281-6005

Thierry PaquetteLes projets Paquette et frères inc.200 rue du PatrimoineSaint-Faustin – Lac Carré(819) 688-5998

Sylvain PoirierPlomberie SylvainPoirier inc.40 rue de Bienville, app. 5Baie-Comeau(418) 296-0505

Patrick MeunierConstructionProfex inc.131 rue WellingtonGatineau(819) 955-7555

Marc BourqueMécanique de bâtiment RB-Air inc.24 rue ValoisSaint-Constant(450) 632-6403

du 28 septembre au 1er novembre 2004

IMB » Décembre 200426

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Produits de ventilation HCE 888-777-0642 www.proventhce.com

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