Vol 44 no 13 adsum 2015 12 09

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LE MERCREDI 9 DÉCEMBRE 2015 Le journal de la communauté militaire - Région de Québec www.journaladsum.com Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. N o convention : 40012192 VBL 6.0 : PERFORMANCE ET PROTECTION ACCRUES – PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM Quarante-huit véhicules blindés légers (VBL) 6.0 ont fait leur entrée dans les garages de la Base Valcartier à la fin de l’été. Découvrez les améliorations offertes par cette puissante machine en lisant l’article en p. 7. ILS ESCORTERONT LE PÈRE NOËL! – PHOTO : MAT1 ALEX ROY, IMAGERIE BAGOTVILLE Le capitaine Pierre-David Boivin, pilote de CF18 basé à la 3 e Escadre Bagotville, fait partie des pilotes qui ont été nommés par la Région canadienne de NORAD pour escorter le père Noël. Il sera épaulé par le caporal-chef Marc-André David, chef de l’équipe de soutien, pour assumer cette grande responsabilité qui est d’assurer la sécurité du père Noël en Amérique du Nord. – PHOTOS : CPLC SIMON DUCHESNE, IMAGERIE QG 2 DIV CA ET CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIER Même si à l’heure de mettre sous presse, aucune certitude n’existait quant à la possibilité que la Base Valcartier accueille des immigrants syriens, l’Élément de soutien Valcartier se prépare. La nouvelle unité, formée spécialement pour l’opération PROVISION, a commencé à assem- bler des lits et à aménager des chambres pour accueillir les familles qui pourraient y loger temporairement. OP PROVISION : la Base Valcartier se prépare PUBLICATION GRATUITE DE LA PHOTO DE BÉBÉ! Tirage d’une carte-cadeau de CANEX d’une valeur de 250 $ L’Adsum sera de retour le 14 janvier 2016 BÉBÉS 2015 Détails en page 17 1729 ave. Industrielle, Val-Bélair (Qc) G3K 1L8 DIVORCE SÉPARATION GARDE D’ENFANTS ET PENSIONS ALIMENTAIRES DROIT CRIMINEL M e HUBERT ST-ONGE (ex-militaire) Avocat Tél.: 418 847-9821 J’AI VENDU J’AI VEN NDU 484, Côte Joyeuse, Saint-Raymond 418.337.2234 Sans Frais 1 877 337.2234 www.hyundaistraymond.com OUVERT LE SAMEDI

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LE MERCREDI 9 DÉCEMBRE 2015

Le journal de la communauté militaire - Région de Québec

www.journaladsum.com

Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

VBL 6.0 : PERFORMANCE ET PROTECTION ACCRUES

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMQuarante-huit véhicules blindés légers (VBL) 6.0 ont fait leur entrée dans les garages de la BaseVal cartier à la fin de l’été. Découvrez les améliorations offertes par cette puissante machine enlisant l’article en p. 7.

ILS ESCORTERONT LE PÈRE NOËL!

– PHOTO : MAT1 ALEX ROY, IMAGERIE BAGOTVILLELe capitaine Pierre-David Boivin, pilote de CF18 basé à la 3e Escadre Bagotville, fait partie despilotes qui ont été nommés par la Région canadienne de NORAD pour escorter le père Noël. Il seraépaulé par le caporal-chef Marc-André David, chef de l’équipe de soutien, pour assumer cettegrande responsabilité qui est d’assurer la sécurité du père Noël en Amérique du Nord.

– PHOTOS : CPLC SIMON DUCHESNE, IMAGERIE QG 2 DIV CA ET CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIER

Même si à l’heure de mettre sous presse, aucune certitude n’existaitquant à la possibilité que la Base Valcartier accueille des immigrantssyriens, l’Élément de soutien Valcartier se prépare. La nouvelle unité,formée spécia lement pour l’opération PROVISION, a commencé à assem-bler des lits et à aménager des chambres pour accueillir les familles quipourraient y loger temporairement.

OP PROVISION : la Base Valcartier

se prépare

PUBLICATION GRATUITE DE LA PHOTO DE BÉBÉ!

Tirage d’une carte-cadeau de CANEXd’une valeur de 250 $

L’Adsum sera de retour le 14 janvier 2016

BÉBÉS 2015

Détailsen page 17

1729 ave. Industrielle, Val-Bélair (Qc) G3K 1L8

✗ DIVORCE✗ SÉPARATION✗ GARDE D’ENFANTS

ET PENSIONSALIMENTAIRES

✗ DROIT CRIMINEL

Me HUBERT ST-ONGE(ex-militaire)Avocat

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2 ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

3ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

Nos meilleurs vœux

La période des Fêtes approche àgrands pas et nous profitons de cemoment pour vous exprimer nos

meil leurs vœux à vous tous, ainsi qu’auxmem bres de vos familles.

Le temps des Fêtes est propice auxcélébrations, aux rassemblements, aurepos et au recueillement. Dans cet esprit,nous souhaitons exprimer notre recon-naissance envers tous ceux et celles qui,grâce à leur dévouement, ont contribuéaux multiples succès réalisés durant ladernière année. Que ce soit dans le cadrede missions ou d’exercices, à l’étrangerou encore au Canada, vous avez accom-pli un travail remarquable qui nous rendtous très fiers. Ces efforts doivent êtremaintenus et comme vous le savez déjà,nous serons peut-être appelés, d’unefaçon ou d’une autre, à soutenir l’accueildes réfugiés syriens. Toutes nos réalisa-tions s’appuient sur notre travail d’équipeet je compte sur vous pour démontrer,encore une fois, votre professionnalisme

Le bigadier-général Stéphane Lafaut (à droite), commandant de la 2e Division du Canada etde la Force opérationnelle interarmées (Est), en compagnie de l’adjudant-chef David Tofts.

Le colonel Sébastien Bouchard (à droite), commandant du Groupe de soutien de la 2e Divi -sion du Canada, en compagnie de l’adjudant-chef Mario Tremblay.

En mon nom et en celui de l’adju-dant-chef Mario Tremblay, nousvous souhaitons, à vous et à vos

pro ches, nos meilleurs vœux pour la période des Fêtes. La dernière année aété bien remplie et nous tenons à vousremercier de vos efforts soutenus et de votre engagement continuel dansl’accomplissement des tâches du Groupede soutien de la 2e Division du Canada (2 Div CA).

Depuis mon arrivée en poste cet été,j’ai pu constater votre ardeur au travailpour atteindre les objectifs fixés. L’arri -vée massive de réfugiés au pays et leur hébergement temporaire possibledans nos installations constituent un défidont nous sommes à la hauteur. Vousavez d’ail leurs su, au cours des dernièressemai nes, travailler en équipe et agirrapi de ment pour accomplir des requêtestransmises dans de très courts délais.

Nous formons une grande équipe etc’est grâce au travail de chacun d’entrevous que nous pouvons poursuivre notremission de soutenir les activités de la 2 Div CA. L’année 2016 débutera enforce avec de nombreux projets qui nousattendent et il est important que vouspreniez ce court temps de célébrationqu’est la période des Fêtes pour vousreposer et profiter de beaux momentsentourés de ceux qui vous sont chers.

Que l’année 2016 soit synonyme desanté, de bonheur, de paix et de pros -périté pour vous tous. Profitez bien, ettoujours avec modération, des festivitésqui s’annoncent et revenez-nous enforme!

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Mot du commandant et du sergent-major

GROUPE DE SOUTIEN DE LA 2E DIVISION DU CANADA

Mot du commandant et de l’adjudant-chef

2E DIVISION DU CANADA ET FORCE OPÉRATIONNELLE INTERARMÉES (EST)

et votre ouverture d’esprit. Nous demeu-rons engagés à soutenir votre succès etnous sommes reconnaissants des sacrifi -ces que vous tous et vos familles conti -nuez à faire au service de votre pays.

Le temps des Fêtes est aussi une pé -riode où l’on se tourne vers l’avenir.L’année 2016 s’annonce tout aussioccupée. Profitez de cette période derepos et de réflexion afin de vous prépa -rer à poursuivre votre excellent travail et à relever de nouveaux défis. Ayez unepensée pour vos camarades qui serventleur pays à l’étranger et qui ne pourrontpas être à la maison pour partager cemoment avec leurs proches. Chérissez cemoment, prenez soin de vous-même etsoyez soucieux du bien-être de ceux quivous entourent.

À vous tous ainsi qu’à vos familles,nous vous souhaitons de très belles Fêteset nous vous encourageons à la prudenceet à la sécurité.

4 ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

Nos meilleurs vœux

Le colonel Josée Robidoux, commandant du 35e Groupe-brigade du Canada, en compa gniede l’adjudant-chef Bruno Gilbert.

La fin d’une année est une périodeprivi légiée pour prendre du recul,dresser le bilan de nos accomplisse-

ments et contempler les objectifs quenous désirons atteindre au cours de lanouvelle année. Il s’agit également d’untemps idéal pour prendre le temps d’ap-précier les gens qui sont importants dansnotre vie, parents, amis et famille.

À l’aube de la nouvelle année, nousvoulons vous faire part de nos meilleursvœux pour la nouvelle année et vousremer cier de votre service au sein desForces armées canadiennes (FAC). Servirle Canada et ses citoyens est un choix desplus admirables dont vous pouvez êtrefier. L’excellence et la détermination quevous démontrez à l’entraînement rigou -reux que nous exigeons de vous, afin quevous soyez prêt à remplir les missions quinous sont confiées, témoi gnent de votreengagement et de votre dévouement. Lesprochains mois seront certainement pleinde défis, alors que la 2e Division du Canada

demeure en haute disponibilité, et la con-tribution de tous sera primordiale. Que cesoit ceux d’entre vous qui seront appelésen soutien à l’une des nombreuses mis-sions opérationnelles confiées aux FAC ou tous ceux qui travaillent assidûment aurecrutement, à l’entraînement individuel,aux activités de soutien ou de planifi ca -tion, chacun d’entre vous avez un rôleessentiel à jouer sans lequel il nous seraitimpossible de contribuer à la sécurité et àla défense de notre merveilleux pays.

Nous tenons enfin à remercier vos famil -les et vos amis qui vous appuient dansvotre engagement et votre travail. Letemps et l’énergie que vous consacrez àvotre service avec le 35 GBC pourrait êtreutilisés à des activités avec vos pro ches.Prenons le temps en cette période de find’année de les remercier et de leur mon -trer notre appréciation pour leur patienceet leur compréhension.

Nous vous souhaitons, à vous et à votrefamille, une heureuse période des Fêtes.

L’adjudant-chef Stéphan Despins, 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada.

Àl’aube des festivités du temps desFêtes, en tant que sergent-majordu 5e Groupe-brigade mécanisé du

Canada (5 GBMC), c’est avec un immenseplaisir que je prends le temps de vousécrire ces quelques mots.

Au cours de la dernière année, j’ai eu lachance de côtoyer plusieurs membres dela brigade et d’avoir des échanges intéres-sants. Chaque fois, j’ai été impressionnépar votre professionnalisme et par votremotivation face à votre travail.

La dernière année n’aura pas été detout repos. En effet, les montées en puis-sance, les entraînements, les cours et les

exercices se sont alignés à un rythme con -tinu. Sans oublier l’opération REASSU -RANCE en Pologne où nous avons déployéplusieurs membres de la 5e Bri gade qui y passeront le temps des Fêtes. Malgrécela, vous avez su relever les défis, et ce, engardant toujours un excel lent moral.

L’année qui s’en vient sera tout aussiactive. Dès le retour des Fêtes, les unitésprendront part aux exercices RAFALEBLANCHE et continueront leurs entraî -nements afin de maintenir notre hautedisponibilité. Au même moment, certainsd’entre nous serons en préparation pournous déployer sur les opérations UNIFIER,REASSURANCE, IMPACT et ADDENDA.

Profitez donc de cette période qui s’offre à vous pour vous reposer, prendredu bon temps en famille et entre amis.Pour les membres déployés, qui serontloin de leur famille durant les Fêtes, jevous dis merci pour vos services, noussommes fiers de vous, et gardez le contactavec vos proches.

Je tiens donc personnellement à remer -cier tous les membres de la 5e Brigade pour leur dévouement et leur excellent travail au cours de la dernière année. Jeprofite aussi de l’occasion pour remer cierles unités affiliées qui appuient le 5 GBMC et contribuent ardemment à son succès.Elles sont membres à part entière del’équipe.

Je voudrais terminer en vous souhaitantà tous, ainsi qu’à vos familles et amis, detrès joyeuses Fêtes et une nouvelle annéeremplie de bonheur, de santé et de nou-veaux souvenirs.

Si vous êtes comme moi et que vousvous intéressez à ce qui se passedans le monde, vous avez sans doute

remarqué que plusieurs conflits armésfont rage aux quatre coins de la planète.Que l’on regarde le conflit en Ukraine, lesexactions du groupe terroriste BokoHaram au Nigéria, les attaques en Franceou les affrontements avec l’État islami queen Irak et en Syrie, il est difficile de resterinsen sible face à autant de violence.

En tant que force armée, notre rôle estde s’assurer de pouvoir répondre à l’appellorsque notre gouvernement décided’avoir recours à nous. Déjà, à mon arrivéeen poste cet été, l’équipe du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC)était fin prête à parer à toute éventualitéen tant que formation en haute disponi -bilité de l’Armée cana dienne. Certainsd’entre nous se sont déployés en Pologne(op REASSU RANCE) et en Irak (opIMPACT), alors que d’au tres se préparentà prendre la relève en Ukraine (op UNI -FIER) au cours de la nouvelle année.

Bien entendu, dès qu’il est question de combattre, la première idée qui vient en

Bien des défis s’annoncent durant cetemps de réjouissances ainsi que durantl’année qui s’en vient. Je vous souhaitetoutefois de prendre un peu de reposavec votre famille, dans la paix et dans lasécurité de notre beau pays.

Pour votre service et pour votre engage-ment outre-mer et ici, à Valcar tier, je vousfélicite et je vous encourage à revenir en2016 prêt pour reprendre le rythme.

Joyeuses Fêtes et Allons-y!Colonel Michel-Henri St-LouisCommandant du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada

tête de plusieurs est l’excellent tra vail qui aété accompli en Afghanistan. Mais la réalitédes conflits est sans cesse changeante, etnous devons nous y adap ter. Les entraî -nements comme TRIDENT JUNCTURE 15,effectués aux côtés de nos alliés, serventjustement à nous faire progresser, sanstoutefois perdre nos acquis.

De plus, au moment d’écrire ces quel -ques lignes, l’équipe de Valcartier se pré-pare à accueillir des familles syrien nes.Cet effort permettra précisément auxfemmes et aux hommes en uniforme deValcartier de démontrer leur savoir-faire et leur capacité d’adaptation. Même si laguerre est parfois nécessaire, vous pouvezaussi travailler à établir ou à maintenir la sécurité, ainsi qu’à reconstruire ou àaccorder de l’aide humanitaire lorsque lebesoin se fait sentir.

Les gens de la grande région de Qué -bec connaissent votre professionnalismeet ne s’attendent à rien de moins de votrepart. C’est pourquoi je vous enjoins à vousmontrer généreux à leur égard et à saisircette occasion pour leur offrir l’hospitalitéqui fait notre réputation.

– PHOTO : CPL JORDAN LEGREE, AFFAIRES PUBLIQUES 5 GBMCDes véhicules de combat canadiens sonttrans portés sur un pont flottant allemandd’Arrepiado à Tancos, au Portugal, le 2novem bre pendant l’exercice JOINTEX.

– PHOTO : SGT SÉBASTIEN FRÉCHETTE, AFFAIRES PUBLIQUES 5 GBMCLa compagnie «Decon» du 5 GBMC profitede l’exercice SOLDAT PROPRE 2015 pourintégrer et institutionnaliser la mise en œuvredu tout nouveau système de décon tami na -tion chimique, bactériologique, radiologi -que et nucléaire.

– PHOTO : CPL NATHAN MOULTON, IMAGERIE FORCE OPÉRATIONNELLE TERRESTRE

Le caporal-chef Joey Miller suit un sentierdans une zone boisée lors de l’exerciceALLIED SPIRIT II à Hohenfels, en Allemagne,le 21 août, dans le cadre de l’opérationREASSURANCE.

Mot du commandant et du sergent-major

35E GROUPE-BRIGADE DU CANADA

Mot du commandant

5E GROUPE-BRIGADE MÉCANISÉ DU CANADA

Mot du sergent-major

5E GROUPE-BRIGADE MÉCANISÉ DU CANADA

5ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

Mot du commandant et du sergent-major

Unité régionale de soutienaux cadets – Région de l’Est

Nos meilleurs vœux

Lieutenant-colonel Yvan Bouchard, commandant de l’Unité régional de soutien aux cadets(Est), accompagné de son sergent-major, adjudant-chef Roger Audet.

pour la mise en œuvre et coordination quiont permis à près de 5000 cadets de vivreune expérience inoubliable et enrichis -sante. De plus, nous tenons à soulignerl’excellent soutien que les unités de laRéserve et de la Régulière fournissent ànos corps et escadrons de cadets. Finale -ment, nous remercions tout le personnelpermanent de l’URSC Est pour son excel-lent travail et efficacité toujours en lienavec notre centre de gravité : le cadet.

En cette période de festivités, nos pen-sées se tournent avec gratitude vers ceuxet celles qui rendent possible notre suc-cès. Nous profitons de cette période de réjouissances pour vous dire merci etvous offrir nos meilleurs vœux de bonheur,de santé et de prospérité pour la nouvelleannée.

La période du temps des Fêtes offreune occasion unique de nous rappro -cher des personnes avec qui nous

partageons des valeurs, des affinités oudes amitiés.

L’année 2015 est marquée de succès etd’accomplissements envers le Programmedes cadets. Nous ne pouvons passer soussilence l’engagement, le dévouement etle professionnalisme des commandants,des officiers et instructeurs des corps etescadrons de cadets ainsi que de nospartenaires, les Ligues et leurs comitésrépondants. Vous êtes des acteurs de pre-mier plan et contribuez favorablement à la réussite du Programme des cadets. Unremerciement tout spécial au personnelde soutien et aux commandants des quatre centres d’entraînement des cadets

Chambre des communesHouse of Commons

CANADA

Joël GodinDéputé Portneuf – Jacques-Cartier

Bureau de circonscription :334, route 138, suite 230

Saint-Augustin-de-Desmaures(Québec) G3A 1G8

[email protected]

C’est avec beaucoup de

reconnaissance que j’ai reçu le

mandat clair des électeurs de

Portneuf – Jacques-Cartier et

je vous en remercie. Soyez

assurés que je représenterai

toutes les citoyennes et tous les

citoyens de la circonscription.

Je profite de l’occasion pour

vous souhaiter une année

remplie de santé, de bonheur

et d’amour. Offrez-vous du

bon temps avec les gens qui

vous sont chers.

Joyeux Noël et Bonne Année !

6 ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

DES COURS ENRICHIS PAR LA PARTICIPATION DU 1 R22ERPAR LE LIEUTENANT VINCENT DÉSILETS

Commandant du pelotonn 4, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment

Le groupement tactique du 1er Batail -lon, Royal 22e Régiment (1 R22eR) a encore une fois démontré son pro-fessionnalisme et son expertise enpar ti cipant à l’exercice COMMONGROUND II du 13 au 29 novembredans les secteurs d’entraînement dela Base Gagetown.

Pour le 1 R22eR, cet exercice se vou -lait un exercice de maintien en puis-sance pour la Force opérationnelle 1-15.Cependant, il représentait beaucoupplus que cela du point de vue de l’Arméecanadienne. En effet, plusieurs coursnationaux s’attachent à cet entraî ne -ment collectif, tels que les cours de com-mandant d’équipe de combat (CEC) etde commandant de compa gnie d’infan-terie démontée (CCID).

Ainsi, deux compagnies du 1 R22eRont prêté assistance à ces cours.L’équipe de combat «Bulldog», composéede la compagnie B du 1 R22eR et del’escadron C des RCD et du 12e Régi -ment blindé du Canada, a mené unesérie d’opérations offensives mécani -sées pour le cours de CEC. Le groupe-compagnie «Crazy», quant à lui, a con-duit une série d’opérations offensives

d’élite du 1 R22eR sur plusieurs objec-tifs ennemis.

Ensuite, les candidats du cours decommandant de peloton d’infanteriemécanisée ont pu, à tour de rôle, pren-dre le commandement d’un peloton avecl’équipe de combat Bulldog et d’un pelo-ton avec le groupe-compagnie Crazy,sous le mentorat des commandants de peloton. Ils ont également eu l’oppor-tunité d’observer les commandantsadjoints de compagnie, les capitaines debataille et les officiers d’observationavancée en action pendant l’avance aucontact des deux compagnies.

Finalement, des soldats de l’École degénie militaire canadien ont eu lachance de renforcer les pelotons desdeux compagnies déployées et de parti -ciper à tour de rôle aux deux types d’opé -rations offensives, mécanisées et démon-tées, ce qui a grandement contribué àleur développement professionnel.

En somme, le 1 R22eR a réussi pen-dant cet exercice à exercer ses compé-tences dans le cadre du maintien enpuissance de la Force opérationnelle 1-15, tout en offrant aux différentscours du Centre d’entraînement aucombat de Gagetown une opportunitéunique d’entraînement collectif quitouchait tous les critères d’évaluationde ses cours.

démontées pour le cours de CCID. Deson côté, afin de maintenir le cadreopérationnel de l’exercice, le poste decommandement du 1 R22eR s’assuraitque l’avance au contact des deux com-pagnies respectait l’intention du com-mandant du groupement tactique.

D’autres cours ont également pu pro -fiter de l’exercice COMMON GROUNDII pour entraîner et qualifier leurs candidats. D’abord, les cours de com-mandant de détachement de tireursd’élite et de tireur d’élite avancé ont pudéployer des détachements de tireurs

– PHOTO : CPL CLAUDE ARSENEAULT, TACTICS SCHOOL, GAGETOWNDes étudiants du Centre d’entraînement au combat participent à l’exercice COMMON GROUND II en employantdes soldats qui simulent les forces opposées.

EX COMMON GROUND II EN PRÉPARATION POURL’OP REASSURANCE

La «Crazy» est prête!PAR LE CAPITAINE ÉRIC BOUZAZA

Capitaine de bataille, compagnie C, 1 R22eR

Les membres de la compagnie C(«Crazy») du 1er Bataillon, Royal 22e

Régiment (1 R22eR) ont eu droit àtout un camp d’entraînement en pré - vi sion de leur déploiement en Polo -gne dans le cadre de l’opérationREAS SURANCE. En effet, la compa -gnie a participé à l’exercice COM-MON GROUD II qui s’est déroulé àGage town du 15 au 28 novembre.

La grande particularité de cet exer -cice est que les membres de la sous-unité se sont exercés en tant qu’infan-terie légère, eux qui habituellements’entraînent en véhicules blindés légers(VBL III). Dans le cadre de cet exerciced’envergure que représente COMMONGROUND II, la compagnie avait reçu le

mandat d’appuyer le cours de comman-dement d’une compagnie démontée.Les candidats (capitaines et majors)sui vant le cours devaient agir en tantque commandants de compagnie et pla -ni fier différentes opérations comme desattaques délibérées et des attaquesdans la foulée. De plus, des finissantsde la PP 1.2 (phase 4 pour les officiers)se sont intégrés à l’équipe de la com-pagnie en tant que commandants depeloton afin de vivre l’expérience decommander des troupes sur le terrain.

Au menu chaque jour, des ordresd’opé rations ainsi que de multiplesatta ques. Malgré le peu de sommeil etplusieurs kilomètres de marche, cetexercice s’est avéré une excellenteoppor tunité d’entraînement pour lesmembres de la «Crazy» qui ont pu parfaire et développer leurs instruc-tions permanentes d’opération en tant

qu’élément démonté. Il faut se rappelerque la compagnie C sera déployée entant qu’infanterie légère dans le cadrede l’op REASSURANCE. «Cet entraî -nement a permis aux membres derenouer avec les rudiments de la guerredans un contexte d’infanterie légère»,souligne le capitaine Mike Cefaloni,commandant du peloton 9. «Lorsqu’onest à pied, la guerre se joue beaucoupplus lentement, il faut être prêt à faireface à toutes situations et surtout àaffronter n’importe quelles conditionsclimatiques. La météo devient un fac-teur encore plus critique dans le cadredes opérations démontées. Cela permetaux soldats de gagner de l’expériencepersonnelle de grande qualité», pour-suit-il. Effectivement, les membres dela compagnie ont eu droit à tout unmixte de conditions climatiques : tempschaud et ensoleillé, pluie et bien sûrneige… Malgré tout, la température aété plus clémente que l’an passé lors del’exer cice CASTOR VAILLANT 2014.

Bref, rien n’a pu arrêter l’ardeur etl’excellent rendement de la compagnie

«Crazy». «L’entraînement a permis auxplus seniors de transmettre certainestechniques de campagne aux moinsexpérimentés tout en supervisant leurétat de préparation. Une vingtaine defantassins réservistes (qui serontdéployés sur l’op REASSURANCE) ontévolué au sein de nos pelotons. Alors,l’occasion était propice au développe-ment de la cohésion avec la Régulière»,ajoute le Capt Cefaloni.

Finalement, après une trentained’opérations, la compagnie «Crazy» estprête. Les premiers vols pour la Polo -gne quitteront vers la fin janvier 2016afin de prendre la relève des membresdu 3 R22eR. D’une durée de six mois,l’op REASSURANCE donnera l’occa-sion aux membres de s’entraîner avecdifférentes nations de l’OTAN, et ce,dans différents pays tels que la Polo -gne, la Roumanie, l’Allemagne, l’Italieet bien d’autres. Au total, près de 230personnes (réguliers et réservistes)par ticiperont au déploiement.

– PHOTO : CPL CLAUDE ARSENEAULT, TACTICS SCHOOL, GAGETOWNDes soldats participent à l’exercice COMMON GROUND IIà la base de Gagetown le 16 novembre.

7ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

Véhicule blindé léger 6.0

UNE MACHINE À LA FINE POINTE DE LA TECHNOLOGIEPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Depuis le mois d’août, les véhiculesblindés légers (VBL) 6.0, nouvelleacqui sition des Forces armées cana -diennes (FAC), ont fait leur entréedans les garages de la Base Valcartier.La base en a reçu 48 sur le total de195 qui ont répartis à travers le pays.

Cette machine vient grandementaméliorer la réputation au combat, déjàexcellente, du VBL III.

Grâce à sa double coque en forme de«V» et à ses sièges qui atténuent l’énergiede l’impact d’une mine, le VBL 6.0 offreune protection de classe mon diale. À celas’ajoute l’option pour le conducteurd’élever ou d’abaisser le véhicule à troisniveaux différents. Le premier niveau, oùl’appareil est complètement écrasé ausol, sert pour l’arrimage et le transportpar camion ou par train. Le deuxièmereprésente le niveau normal de déplace-ment pour les différents types de terrainset le niveau trois, le plus élevé, est utilisélorsque le véhicule manœuvre dans unendroit présentant des risques d’explo-sions de mines, par exemple.

Le VBL 6.0 dispose également d’unetransmission et d’une suspension amélio -rées, de pneus plus gros et plus larges etd’un moteur plus puissant (450 chevauxversus les 350 chevaux du VBL III).Cette caractéristique augmente considé -rablement la capa cité de charge utile et laperformance du véhicule.

Cependant, les modifications les plusnota bles concernent l’électronique et lavisi bilité du véhicule. Résultat : une meil -

Finalement, des détails comme l’ajoutd’une caméra de recul, des phares avantà l’éclairage diode électroluminescente(DEL), des paniers de transport d’équipe -ment de série et un meilleur système decommunications avantagent le VBL 6.0.

En ce qui concerne le remorquage duVBL 6.0, un nouveau câble en matièresynthétique remplace l’ancien câble duVBL III, qui était dangereux et pas assezrésistant. Le nouveau câble pos sède unerésistance de 185 000 lbs et est beaucoupplus sécuritaire d’utilisation. De plus,pour favoriser le remor quage des VBL 6.0,un nouveau type de barre de remorquagesera disponible en 2016. Cette nouvellebarre de remorquage aura une capacité de 80 000 lbs.

Seul bémol, les roues étant plus gros -ses et plus robustes, il est plus difficilepour les utilisateurs de les changer.

leure identification des cibles et une précision accrue des armes, le tout grâceà une tourelle ergonomique et plus sécuritaire.

Le caporal-chef Keven Bernard, du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment, est lepremier militaire de la Base Valcartier à s’être qualifié sur le nouveau VBL 6.0.Il explique que le système de visée estbeaucoup plus performant que l’ancien.Il est entre autres doté d’une meilleureimage thermique et de plus de possibi -lités de grossissement. De plus, l’ajoutd’un ordinateur balistique permet debien calculer la distance de l’objectif et la vitesse à laquelle il se déplace. Le

canon peut ainsi s’ajuster à la solutionbalistique créée et atteindre la cible dupremier coup. «C’est une nécessité quenous n’avions pas avec les VBL III. Main -tenant, on est capable d’engager une cibleen un tir avec beaucoup de précision»,précise le Cplc Bernard.

Ce dernier ajoute que cette technologiepermet d’ailleurs une économie de muni-tions considérable. Auparavant, la marged’erreur était plus élevée, car si unvéhicule ennemi se déplaçait de la gau -che vers la droite, il fallait viser un peuplus à droite pour espérer toucher l’objec-tif d’un seul coup.

D’ici 2018, la plupart des VBL III seront remplacés par la nouvelle flotte de VBL 6.0, tel que celui illustré sur laphoto prise dans le bâtiment 502 à la Base Valcartier.

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Le QGET, l’élément de transmission du quartier généralPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

«Le QGET existe pour faire en sorteque le colonel commandant et sonéquipe puissent communiquer avecleurs unités et que ces dernières puis -sent lui parler». C’est en ces mots que le commandant du Quartier géné -ral et Escadron des transmissions(QGET), major Frédéric Lauzier,résume le rôle de son organisation.  

En entrevue avec l’Adsum, le MajLauzier précise que le QGET repré -sente la même entité que le quartiergénéral (QG) du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada (5 GBMC), quiloge au bâtiment 513. Étant donné que l’espace au 312 est insuffisant pourrece voir tous les membres du QGET,l’organisation est scindée en deux.L’Esca dron des transmissions (ET), for-mant un effectif total de 225 personnessur un total 396 pour tout le QGET,occupe le bâtiment 312 alors que le QGloge au 513.

«Le QGET, c’est une unité de trans-mission un peu méconnue qui a la particularité de comprendre égalementle QG. Les gens qui arrivent au QG debrigade, ou même au QGET, ne se ren-dent pas compte de cette dynamique.C’est quelque chose qu’il faut ensei -gner», indique le Maj Lauzier. 

Comme il l’explique, le concept duQGET est historique. Tous les quar tiersgénéraux sont assortis d’un élément detransmission. Par exemple, les batail-lons d’infanterie comportent égalementun élément de transmission qui fournit

au QG de bataillon les informationsnécessaires en temps opportun. LeQGET joue ce rôle auprès de la brigade.Sa raison d’être, c’est de fournir desmoyens de communication au QG de bri -gade et par le fait même à son comman-dant, le colonel Michel-Henri St-Louis.  

Cette façon de fonctionner simplifiegrandement la tâche. Si un défi detrans mission survient, la majorité desressources spécialisées se trouvent ausein de l’Escadron des transmissions.Les bataillons et les unités ont tous leursystème de transmissions, mais lessuites de serveurs globales sont gérées à partir du QGET. De cette manière,comme le relate le Maj Lauzier, on favo -rise la rétention du personnel. Ainsi,quand il faut envoyer des gens sur le ter-rain, on peut sélectionner les élémentsles plus appropriés pour faire le travail. 

Lorsque la brigade est déployée, leleader du QGET travaille dans le QGde brigade d’où il dirige les troupes de l’Escadron des transmissions sur leterrain. Leur rôle est d’exécuter laretrans mission. Par exemple, si le QGde brigade se situe derrière une monta -gne et que le commandant de la brigadeveut discuter avec les QG des batail-lons éloignés de sa position, le MajLauzier place ses soldats directementsur la montagne pour que les ondesradio se propagent jusqu’aux endroitssouhaités. Les spécialistes des trans-missions ne restent jamais longtempsau même endroit, puisqu’ils doiventsuivre les QG, qui bougent en moyenneà des intervalles de 72 heures, afin depermettre aux commandants de suivre

le mouvement de la guerre et de resteren sécurité.

Le commandant du QGET occupeégalement le poste de G6 et disposed’une équipe au QG de la brigade. Leurrôle est d’assurer le bon fonction-nement des transmissions au niveau debrigade. En cas de problème, c’est à luiet à son équipe du G6 de trouver unesolution. Cette configuration donne uneplus grande flexibilité au Maj Lauzieret lui permet de prendre des décisionsplus rapides, car il sait exactementquel les ressour ces sont disponibles.NOUVEAU COMMANDANT, MÊME VISION, MÊME DÉFI

En poste depuis l’été, le Maj Lauziera partagé sa vision sur les défis que leQGET aura à affronter au cours desprochaines années.

L’un de ces défis est de suivre l’évolu-tion de la technologie en n’oubliant pasque les membres de l’unité sont des soldats avant tout. «Il est primordial de continuer à faire notre travail de sol-dat, c’est-à-dire de positionner un QG

correctement et de défendre les instal-lations», déclare-t-il.

Selon le Maj Lauzier, la seule façond’accomplir cette tâche est de continuerà s’entraîner dans toutes sortes de con-ditions. Il prend d’ailleurs l’exemple de l’exercice TRIDENT JUNCTUREqui s’est avéré un excellent véhiculed’entraînement. Pas moins de 109 mili-taires de l’ET étaient présents et ont surépondre à plusieurs défis techniques.

On le sait, la technologie est en cons -tante évolution et son personnel doits’ajuster aux mises à jour constantesdes systèmes employés par l’unité.«C’est clair que le QGET est une unitéqui évolue beaucoup parce que nousn’avons pas le choix de suivre les pro-grès de la technologie. On se doit defaire la guerre sur le spectre électro-magnétique et s’assurer de gagner sonutilisation. De plus, nous restons prêts.Comme la brigade est en haute dispo -nibilité, si jamais il y a une décision dedéployer le QG, nous y serons», conclutle Maj Lauzier.

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLe QG de brigade et

le QGET ne font qu’un.

FORUM POUR LA SANTÉ DES MILITAIRES

ET DES VÉTÉRANSDu 23 au 25 novembre se tenait, à Qué -bec, le sixième Forum annuel de recher -che sur la santé des militaires et desvétérans présenté par l’Institut canadiende recherche sur la santé des militaires et des vétérans (ICRSMV). Plus de 450participants, dont le vice-chef d’état-major de la Défense, lieutenant-généralGuy Thibault, et le médecin général,brigadier-général H.H. MacKay, parti -cipaient à des discussions et des exposésqui mettaient en vedette la recherche enmatière de santé mentale et de santéphysique, la réhabilitation, les nouvellestechnologies et le passage de la vie mili-taire à la vie civile. «Ce forum constitueune étape essentielle dans la mise enplace d’une capacité de recherche sur la santé des militaires et des vétérans. Ilest important de maintenir les relationsentre les universités et les organismes derecherche pour faire avancer les soins desanté destinés aux Canadiens», soulignele Lgén Thibault. (S.L.)

LE MINISTRE DE LADÉFENSE EN VISITE ÀL’OPÉRATION IMPACT

Rencontrer les militaires des Forcesarmées canadiennes (FAC) déployés enmission, voici la raison de la récente visitedu ministre de la Défense, Harjit S.Sajjan, le 30 novembre, au Koweït. Alorsqu’environ 600 membres FAC contri -buent pour le Canada à la coalition multi-

nationale contre l’État islamique en Iraket en Syrie, le ministre Sajjan en a profitépour rendre hommage aux troupes et les remercier de leur dévouement et leurservice. S’agissant de sa première visitedepuis sa nomination à titre de ministrede la Défense nationale, il a égalementrencontré son homologue du Koweït,Sheikh Khaled Al-Jarrah Al-Sabah, ainsi que d’autres hauts fonctionnairespour des discussions sur l’engagement dupays dans la lutte contre le terrorismemondial. (S.L.)

SE GUÉRIR PAR LA RÉALITÉ VIRTUELLE

C’est ici même, à Québec, que des cher -cheurs du Centre interdisciplinaire derecherche en réadaptation et intégrationsociale (CIRRIS) ont décidé d’utiliser latechnologie de la réalité virtuelle pourcomprendre et guérir les lésions céré -brales subies par les militaires. Selon unarticle publié par Le Soleil, cela faitmaintenant trois ans que le CIRRIS colla-bore avec les Forces armées canadiennesdans le but d’utiliser cette technologiepour déterminer si un militaire blessé est apte à retourner au travail ou non.Grâce à un casque qui plonge les patientsdans un environnement immersif, leschercheurs sont ensuite en mesure d’éva -luer leur réaction devant des obstacles et personnages. Ainsi, les médecins peu-vent voir l’aisance des mouvements et lejugement du militaire. En plus de lasanté cérébrale, ces travaux touchent ladouleur physique, notamment les mauxde dos qui sont particulièrement répan-dus chez les militaires. (S.L.)

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9ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

Automne mouvementé pour le projet sur les armes du futur

Les tireurs du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment (2 R22eR), des Voltigeurs de Québec et du Régiment de la Chau -dière entourés de l’équipe en charge des tests de l’impact du recul sur la précision du tir. Quatre types d’armesont été utilisés pour les tests dont la Daniel Defense, la Steyr Aug, la Tavor et la C7 A2.

PAR LE MAJOR JULES VAILLANCOURTOfficier de liaison - Armée, RDDC Valcartier

Dans environ une dizaine d’années,l’Armée canadienne changera lesarmes légères pour toutes les Forcesarmées canadiennes (FAC). Afin d’ai -der les gens au Bureau des besoinsen ressources terrestres à Ottawa,une équipe de chercheurs de Recher -che et développement pour laDéfense Canada (RDDC), à Valcar tieret à Toronto, ont entrepris une séried’expérimentations dans le cadre duprojet de recherche sur les armes dufutur, mieux connu sous l’abréviationanglaise FSAR.

Réunissant des militaires de plu sieursunités du 5e Groupe-brigade mécanisé

et les analyses fournies par les scienti -fiques serviront à éclairer nos déci deursà Ottawa dans le choix de la meilleurearme pour remplacer la C7 A2.

Comme toujours, la participation desoldats aux tests du RDDC est jugéeessentielle pour que les chercheurs deRDDC comprennent bien leurs besoinset leur environnement de travail. Plusnous aurons de militaires qui partici -peront aux tests de RDDC, meilleursseront les conseils fournis aux gensdans les quartiers généraux à Ottawaqui sont responsables de faire des choixpour les FAC.

Le RDDC remercie les militaires du 5 GBMC et du 35 GBC pour leurs servi -ces inestimables.Un Coyote du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) avec un canon monté avec

des capteurs thermocouples et un radar pour prendre la vitesse des balles à labouche du canon. Au total, les soldats du 12 RBC auront tiré plus de 4000 ballesdans la semaine du 9 au 12 novembre.

Un fusil de calibre 12 agit comme simulateur de recul. Le tireur est branché sur descaméras 3D et de haute vitesse en plus d’avoir sur lui différents capteursaccéléromètriques et de pression.

du Canada (5 GBMC) et du 35e Groupe-brigade du Canada (35 GBC), des testssur les effets du recul des armes ainsique des tests de précision, de rapiditéet d’usure des armes ont été réalisés.Grâce à la participation des soldats,plus d’un quart de million de donnéesont été récoltées, et une quantité ines-timable d’avis et de conseils ont étérecueillis sur une période de six semai -nes s’échelonnant de septembre à la mi-novembre.

Plus les scientifiques ont de données,plus ils sont heureux et plus ils travail-lent. C’est donc avec beaucoup d’enthou-siasme que les chercheurs de RDDCpasseront de nombreuses heures àanalyser et à comprendre les donnéesqu’ils ont récoltées lors de cette cam-pagne d’essai automnale. Les résultats

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10 ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

LE 5 GBMC AU CŒUR D’UN ENTRAÎNEMENT DE L’OTAN EN POLOGNE

Les membres de la délégation canadienne devant le JFTC (de g. à dr.) : Maj Hubert Legault, Capt Gogswell, CaptArseneault, Capt Bériault, Capt Tanguay, Capt Lavoie, Capt Goulet, Lt Hu, Maj Ainsley, Maj Bossé, Capt Plamondonet Capt Meilleur. Absents de la photo : Maj Dallaire et Capt Gauthier.

– PHOTOS : CPL FRANÇOIS CHAREST, 430 ETAHUn groupe fier de la nouvelle enseigne aux couleurs du 430e Escadron tactique d’hélicoptères (430 ETAH) quiornera l’entrée du bâtiment 620 (photo de gauche). Ce travail exceptionnel a été réalisé par trois stagiaires, lescaporaux Gauvin, Lépine et Bourgault, sous la supervision du caporal-chef Lapierre et du caporal Cantin. Sur laphoto, ils sont en compagnie du lieutenant-colonel Potvin, commandant du 430 ETAH, et de l’adjudant-chefTrudel, sergent-major.

Le caporal-chef Gravel, le caporal Cantin et un stagiaire, le caporal Lépine, montrent une autre enseigne qui aété rafraîchie. Celle-ci est placée près de l’hélicoptère et de l’avion exposés au coin des rues Jean-Brillant etJoseph-Kaeble.

PAR LE CAPITAINE PIERRE-ALEXANDRE GOULETG4 Ops,

5e Groupe-brigade mécanisé du Canada

L’exercice CITADEL BONUS 15 s’esttenu entre le 17 et le 26 novembre auJoint Force Training Centre (centred’entraînement interarmées) à Bydgo -t szcz en Pologne. Cet entraînement del’OTAN impliquait plus de 500 soldatsprovenant de 15 pays. Le 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC)y a envoyé 14 représentants.

Le but ultime de cet exercice de postede commandement était d’entraîner leCorps de réaction rapide France (CRRFr) afin qu’il puisse assumer la fonctionde quartier général de corps de la forceinterarmées d’alerte OTAN (QG FOI), en haute disponibilité opérationnelle àpartir de 2017. Plus concrètement, adve -nant le cas où une résolution de l’OTANétait votée pour répondre à une criseinternationale, le CRR Fr serait enmesure d’envoyer des éléments de recon-naissance dans un délai de cinq jours, enplus d’établir un poste de commande-ment interarmées en moins de 10 jours.Si jamais le Canada était un pays contri -buteur de troupes à cette mission inter-nationale, et dans le scénario hypo thé -tique où le 5 GBMC était la brigademandatée par les Forces armées cana -diennes, elle répondrait directement duQG FOI.

Dans le cadre du scénario d’entraîne-ment, la coalition de l’OTAN était regrou -pée sous le nom de NIMFOR (pourNATO Interim Multi-National Forces ouForce multinationale intérimaire de

l’OTAN) et la géographie fictive d’uncontinent nommé Cérasia était utilisée.Les 25  000 militaires de la NIMFORétaient établis dans le territoire duTytan à la demande du gouvernementlocal, où la coalition menait des opéra-tions dans le but d’établir un environ-nement de sécurité le long de la frontièreest avec le pays voisin, le Petraceros. Le but global consistait à favoriser lalivraison sécuritaire de l’aide humani-taire par les organismes non gouverne-mentaux. Le 5 GBMC représentait l’unedes cinq brigades internationales cons -tituant la NIMFOR, collatéralement auxbrigades française, hollandaise, améri-caine et danoise.

CITADEL BONUS 15 constitue ledeuxième d’une série de trois exercicesqui a débuté en mars dernier par l’exercice CITADEL KLEBER, auquel le 2 GBMC a participé, et qui culmineraen mars 16 avec l’exercice CITADELJAVELIN à Mourmelon-Le-Grand, enFrance. En plus d’y envoyer une cinquan -taine de participants, le 5 GBMC profi -tera de cette opportunité pour menerl’exercice LION NUMÉRIQUE 16 quiaura lieu simultanément à la BaseValcartier.

En terminant, bien que le groupe cibleprincipal d’instruction soit le CRR Fr, la participation d’officiers canadiens àun exercice d’une telle envergure les prépare assurément à mieux travaillerconjointement avec les autres nations.Ces apprentissages communs contri buentà augmenter la capacité d’adaptation àune époque où les opérations multina-tionales sont monnaie courante.

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11ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

Près de 400 artilleurs s’entraînent à ValcartierPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Pendant une semaine, du 23 au 29novembre, un nombre impressionnantd’artilleurs des Forces armées cana -diennes (FAC) maintenaient leurs com-pétences dans les secteurs d’entraîne-ment de la Base Valcartier à l’occa-sion de l’exercice annuel BOMBARDEBORDÉE.

Au total, près de 2000 obus d’artillerieont été tirés par environ 400 membres del’artillerie provenant du 5e Régimentd’artillerie légère du Canada (5 RALC)et d’unités de la Réserve.

BOMBARDE BORDÉE, un exercice àvolet multiple, était composé de diffé rentscours de confirmation de l’école régimen-taire d’artillerie. L’un des offi ciers respon-sables, capitaine Patrick Lanouette, du 5 RALC, en énumère quelques-uns : coursde poste d’observation; cours de per -fectionnement du Centre d’instruction dela 2e Division pour les artilleurs qui vien-nent de joindre le métier; cours d’acqui-sition d’objectifs; et la conclusion à Val -car tier, avec l’aide du 5 RALC, d’un coursd’acquisition d’objectifs des officiers d’ar-tillerie de l’École nationale de Gagetownqui confirmaient leurs tirs.

Pendant ces cinq premiers jours, lamajorité des artilleurs du 5 RALC s’en-traînaient quant à eux en vue des acti -vités du 28 et 29 novembre, jours clés del’exercice BOMBARDE BORDÉE.

Lors de cette fin de semaine, le 5 RALCrecevait les trois unités d’artillerie fran-cophone de la Réserve des FAC en vue defaire du mentorat pour former adéquate-ment les artilleurs de demain. En effet,le 6e Régiment d’artillerie de campagne(6 RAC), le 62e Régiment d’artillerie decampagne et le 2e Régiment d’artilleriede campagne se sont fait donner diffé -rents objectifs à remplir aux niveaux debatterie et d’unité au cours de la journéedu samedi et au niveau de régiment ledimanche. Ils ont également pris part àdes missions de tirs régimentaires à cinqunités de tir. «Ce fut un moment assezexceptionnel. Ça faisait longtemps qu’onn’avait pas vu autant de personnes tireren même temps lors d’un exercice»,remarque le Capt Lanouette.  

Afin de mettre un peu de piquant, lesmembres du 5 RALC se sont adonnés àune petite compétition amicale de tir àvue aux mortiers de 81 mm, le samedi aumatin. Ils ont jumelé le jeu avec unchamp de tir de défense locale.

Également, aux petites heures dumatin, les artilleurs se sont pratiqués auxtirs d’harcèlement. En temps de guerre,ce genre d’action sert à déranger l’enne-mi dans un moment habituellement calme.

Au total, 14 canons étaient utilisés,soit quatre M777 de 155 mm et dix C3 de105 mm.UN PREMIER TIR HORS BASE

Pour la première fois dans le cadre de l’exercice BOMBARDE BORDÉE, le 5 RALC a effectué un tir hors base.

La batterie X, qui est actuellement en haute disponibilité dans le cadre de la Force opérationnelle 1-15, s’estdéployée au nord de Saint-Raymond,dans Portneuf, afin de tirer un obus dansune zone d’impact des secteurs d’entraî -nement de la Base Valcartier.

«Les gars ont beaucoup aimé cetteexpérience qui est plutôt rare au 5 RALC.Ce genre de tir représente un excellentdéfi de logistique pour l’état-major», précise le Capt Lanouette. Pour que cetir en provenance des secteurs civils soit possible, les dirigeants du 5 RALCdevaient demander la permission dugouvernement fédéral, car le terraind’action appartenait au ministère desRessources naturelles du Canada. 

LE LIEUTENANT-GÉNÉRAL (RET) ROMÉO DALLAIRETIRE SA RÉVÉRENCE

Comme la tradition l’indique, les artil -leurs qui quittent l’artillerie ont droit detirer un dernier coup de canon.

C’est ce qu’a fait un ancien comman-dant du 5 RALC, le Lgén Roméo Dallaire,alors qu’il s’apprête à quitter ses fonc-tions de lieutenant-colonel honoraire du 6 RAC. Dix autres anciens artilleursde Valcartier ont également eu cet hon-neur au terme de l’exercice BOMBARDEBORDÉE.

– PHOTO : BDR EDWIN HERNANDEZ-MOSCOSO, 5 RALCPlus de 2000 tirs d’artillerie ont été faits à l’aide des14 canons utilisés lors de l’exercice BOMBARDEBORDÉE, du 23 au 29 novembre.

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12 ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015BRAVO ZULU

SERGENT MISO ZEKANOVICPremière agrafe

à la Décoration des FAC35 RGC

CAPORAL ANDREW DONNELLY

Promotion12 RBC

CAPORAL-CHEF DANIEL CHICOINEDécoration des FAC

1 R22eR

CAPORAL ALEXANDRE DUHAIME

Promotion5 Bon Svc

SERGENT PATRICK HUBERT

Décoration des FAC1 R22eR

CAPORAL-CHEF PIERRE-LUC VALLIÈRES

Décoration des FAC1 R22eR

CAPORAL-CHEF NORMAND MOREAU

Deuxième agrafe à la Décoration des FAC

1 R22eR

CAPORAL CHRISTIAN BEAULIEU

Promotion5 Bon Svc

CAPORAL MATHIEU CHAMPAGNE

Décoration des FAC1 R22eR

CAPORAL-CHEF PASCAL DRAPEAUDécoration des FAC

1 R22eR

CAPORAL-CHEF DANY GINGRAS

Décoration des FAC1 R22eR

CAPORAL NICOLAS BAZINET-DESCHAMPS

Première agrafe à la Décoration des FAC

35 RGC

SERGENT BENOIT L’ALLIER

Décoration des FAC1 R22eR

SERGENT PIERRE-PAUL PRICOP

Décoration des FAC1 R22eR

ADJUDANT RÉMI DUBÉPremière agrafe

à la Décoration des FAC1 R22eR

ADJUDANT OLIVIER RENAULDPremière agrafe

à la Décoration des FAC35 RGC

SERGENT RAPHAËL GUAY

PromotionMusique R22eR

CAPITAINE SHONA COUTURIER

Promotion5 Bon Svc

CAPITAINE DENIS BRETONDeuxième agrafe

à la Décoration des FAC35 RGC

CAPITAINE SIMON AUTHIER

Promotion12 RBC

CAPITAINE GILLES FRENETTE

Promotion2 R22eR

SOLDAT JAMES BÉLEC

Promotion5 Bon Svc

RITA BERGERON15 ans de service

SISIP

SOLDAT SÉBASTIEN BLOUIN-GRÉGOIRE

Promotion5 Bon Svc

YVES DUGUAYDépart à la retraite37 ans de service

CANEX

CAPORAL LUC RACINE

Décoration des FAC1 R22eR

SOLDAT GABRIEL MARTIN

PromotionQGET

SOLDAT SPENCER LITTON

Promotion5 Bon Svc

SOLDAT ADAM ROYPromotion5 Bon Svc

SOLDAT SÉBASTIEN ST-PIERRE

Promotion5 Bon Svc

SOLDAT PIER-LUC FISET

Promotion5 Bon Svc

SOLDAT LEVIS LALANCETTE

Promotion 5 Bon Svc

SOLDAT PATRICK MCINTYRE

Promotion5 Bon Svc

CAPORAL ANTOINE ST-PIERRE ARSENEAULT

Promotion35 RGC

CAPORAL HUBERT TARDIF

Promotion35 RGC

CAPORAL JEAN-DOMINIQUE LAFLAMME

Promotion5 Bon Svc

CAPORAL ÉTIENNE MOREAU

Décoration des FAC1 R22eR

CAPORAL ÉTIENNE NADEAU

Promotion35 RGC

CAPORAL SÉBASTIEN JONCAS

Promotion35 RGC

CAPORAL PASCAL DUPRÉ

Promotion5 Bon Svc

CAPORAL YANICK DROLET

Promotion5 Bon Svc

CAPORAL JEAN-FRANÇOIS LACROIX

Promotion1 R22eR

13ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

CANEX et SISIP remettent 285 013 $

C’était Noël un mois à l’avance pour le Fonds de la Base Valcartier et lesServices de bien-être et moral des Forces canadiennes (SBMFC). Comme la tradition le veut, et en témoignage de solidarité avec la communauté

militaire d’ici, CANEX et la Financière SISIP ont remis un chèque de 285 013 $ àl’appui des programmes des SBMFC pour les membres actifs des Forces arméescanadiennes et leur famille. Grâce à cet important don, qui est possible en raisondes profits nets engendrés par CANEX et SISIP en 2014-2015, une foule d’acti vitéspour la communauté militaire seront organisées lors de l’année 2016. «On est unebelle communauté qui prend soin du moral et du bien-être de ses membres. Il n’y apas beaucoup d’organisations qui peuvent se vanter d’avoir une aussi belle colla bo -ration», a indiqué le commandant du Groupe de soutien de la 2e Division du Canada(GS 2 Div CA), colonel Sébastien Bouchard. Il est important de noter que CANEXcontribue à la communauté depuis maintenant 47 ans tandis que la Finan cièreSISIP le fait pour sa part depuis 46 ans. De gauche à droite ci-contre, la gestionnairesupérieure des Programmes de soutien du personnel, Martine Cimon, l’adjudant-chef du GS 2 Div Ca, Adjuc Mario Tremblay, le commandant du GS 2 Div CA, ColSébastien Bouchard, le gérant général de CANEX, Benoit Chartrand, le gestion-naire de la Financière SISIP de Valcartier, Sylvain Hamel, et la directrice généraledu Centre de la famille Valcartier, Marie-Claude Michaud. (S.L.)

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM

DU NOUVEAU POUR CANEX EN 2016 – PHOTOS : SIMON LEBLANC, ADSUML’expérience client au Metro sera grandement amélio -rée avec cet investissement majeur.

PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Il y aura de la nouveauté au CANEXde la Base Valcartier en 2016. Laboutique Tactix fera son arrivée dèsjanvier et l’épicerie Metro subira unetransformation importante à compterde février.

C’est ce qu’a confirmé à l’Adsum legérant général de CANEX, Benoit Char -trand, le 26 novembre.

Les travaux de la boutique Tactix, quisera située dans le magasin de détailCANEX, ont débuté le 7 décembre. Lesamateurs de matériel militaire serontcomblés. Ce nouveau point de vente, quis’ajoute aux trois déjà existants à Peta -

wawa, Saint-Jean et Kingston, offriravête ments, sacs, décorations, accessoireset bien plus, le tout aux couleurs militai -res du Canada.

De plus, l’épicerie Metro sera rénovéeau coût d’un million $. Les travaux, quidureront un mois ou deux, consisterontentre autres à avancer les caisses et lecomptoir poste à l’avant, à l’ajout d’unfrigidaire à bières et à la pose d’un nou-veau plancher. M. Chartrand préciseque le but est d’améliorer la qualité du service aux consommateurs. Il espèredu même coup une augmentation du volume de ventes.Voici un aperçu de la nouvelle boutique Tactix.

À noter que l’épicerie fermera ses por -tes pour une durée de trois jours à la mi-février. Les dates restent à confirmer.

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14 ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

DES EMPLOYEURS CIVILS PARTICIPENT À UN EXERCICE DE DÉMOLITION

– PHOTO : LT ISABELLE PROVOST, 35 RGCUn ingénieur explique le travail de démolition à des employeurs civils lors de l’Exécutrek qui s’est tenu à la BaseValcartier en novembre.

PAR LE LIEUTENANT ISABELLE PROVOSTReprésentante des affaires publiques de l’unité, 35e Régiment du génie de combat

Le 35e Régiment du génie de combata tenu son Exécutrek le 21 novembreà la Base Valcartier afin de permettreaux employeurs civils de se familiari -ser avec le travail des réservistes.

Organisée annuellement, cette activitépermet de sensibiliser les employeurs à la situation de leurs employés quidoivent jongler avec deux carrières, unecivile et une militaire, en leur faisantvivre l’expérience militaire pendant unejournée. En tout, six employeurs étaientprésents pour assister à l’entraînementdes ingénieurs.

L’activité a d’abord débuté au manègemilitaire Pierre-Bertrand par une pré -sen tation de l’unité, de la Réserve et desForces armées canadiennes en général.Par la suite, les employeurs ont pu visi -ter les installations du régiment et le

quartier-maître en guise d’introductionainsi que recevoir des explications con-cernant la géomatique, métier nouvelle-ment disponible au sein de la Réserve.

Ensuite, les employeurs se sont ren-dus à Valcartier pour assister à unedémo lition préparée par les ingénieurs.Au cours de la journée, les invités ont puêtre transportés en véhicule militaire,manger des rations, visiter les sites d’entraînement et recevoir un briefingdans le poste de commandement pourcomprendre le concept de l’exercice ainsique les opérations à venir.

Au cours de cette journée, les membresde l’unité ont donc eu l’opportunité dedémontrer leur savoir-faire en expli-quant leur métier aux civils tout en pour -suivant leur perfectionnement au niveaudes tâches de démolition. Cette journéefut très enrichissante pour les emp -loyeurs qui connaissent désormais mieuxle travail d’un réserviste ainsi que l’en-gagement que celui-ci doit déployer pouraccomplir ses fonctions.

Recruteur d’un jour : une expérience inoubliablePAR CHRISTINE TREMBLAY

Adjointe administrative, CRFC Québec

Les 14 et 15 novembre, six femmesmili taires de la Base Valcartier ontparlé de leur expérience profession-nelle au sein des Forces arméescana diennes (FAC) avec les visiteursdu Salon national de la femme deQuébec qui se tenait à Expocité.

Leur participation à cet événementpublic s’inscrivait dans le programmeRecruteur d’un jour qui jumelle desmem bres des FAC à un recruteur duCentre de recrutement des Forces cana-diennes (CRFC) Québec pour promou-voir et mettre en valeur leur métier àl’occasion d’activités ciblées. Le colonelJosée Robidoux, commandant du 35e

Groupe-brigade du Canada (35 GBC),était l’une des femmes militaires pré sen -tes au Salon. Elle a donné une présenta-tion fort appréciée sur son cheminementau sein des FAC jusqu’à sa nominationen tant que première femme à la têted’une brigade de la Force de réserve del’Armée au Québec.

En effet, l’un des objectifs du CRFCQuébec est d’augmenter la visibilité des

femmes dans les FAC et l’accessibilitéaux métiers non conventionnels.

Les activités du programme Recruteurd’un jour sont très variées. En septem-bre dernier, le capitaine Cristy Montoya,du 430e Escadron tactique d’hélicoptères,accompagnait le sergent  Patrick Bou -langer du CRFC Québec, détachementRimouski, pour une tournée de promo-tion du Collège militaire royal du Canadadans le Bas-St-Laurent et la Gaspésie.«Étant officier de logistique, c’est un bon changement de la routine de bureauque de pouvoir voyager dans les bellesrégions du Québec pour le Centre derecrutement et le CMR. Les FAC repré -sentent [des opportunités] d’étu des,d’emploi et de carrière incroyables etc’est important de les faire connaître.Cette manière de promouvoir notre insti -tution est importante et il faut l’appuyer.Ça prend des représentants de tous lesmétiers pour parler aux gens de nosexpériences personnelles et je me suisrendu compte que cela est apprécié» adéclaré le Capt Montoya.

Le CRFC Québec est constamment à la recherche de mili-taires enjoués pour participer à ses activités de recrutement.Aucune expérience en recrutement n’est requise; il suffit devouloir parler de son expérience et de mettre en valeur sonmétier. Toute personne intéressée à y participer peut s’ins -crire directement sur le site http://rfd.forces.ca ou en com-muniquant avec le CRFC Québec.

– PHOTO : CPL SIMON LANGEVIN, IMAGERIE VALCARTIERLes femmes militaires qui ont parlé de leur expérience au sein des Forces armées canadiennes au Salon natio -nal de la femme de Québec (de g. à dr.) : caporal Pascalle Breton (5 RALC), maître de 2e classe Jo-Ann Landry,(CRFC Qc), colonel Josée Robidoux (35 GBC), caporal-chef Audrey Richard (12 RBC) et capitaine Hélène Grenier(5 Amb C).

Journée internationale des personnes handicapées

CONFÉRENCE DU CAPITAINE SIMON MAILLOUX À VALCARTIERPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Depuis 1992, le 3 décembre est dédiéà la Journée internationale des person-nes handicapées. Pour l’occasion, lecapitaine Simon Mailloux du 1er Batail - lon, Royal 22e Régiment (1 R22eR),amputé de la jambe gauche, a donnéune conférence sur le sujet à la BaseValcartier.

À l’initiative de la fonction publique,cette conférence visait à sensibiliserl’auditoire à la réalité quotidienne despersonnes handicapées et encourageaitles discussions sur leur intégrationdans la société.

Selon le Capt Mailloux, un handicap,à prime abord, est d’ordre physique,mais peut également atteindre la santépsychologique dépendamment de lafaçon dont la personne atteinte décidede se voir et de vivre avec sa situation.«Au départ, c’était très difficile, maisaujourd’hui, mon handicap en tant quetel ne me dérange plus du tout. Je tra-vaille très bien avec et j’en suis même

fier. Quand je vais courir, les gens medonnent une tape dans le dos et m’en-couragent. Avec le temps, c’est devenuun défi et une marque de fierté»,affirme l’officier, âgé de 32 ans.

Pour illustrer les difficultés quotidien -nes qu’une personne handicapée rencon-tre, le Capt Mailloux a invité la salle àessayer de se lever d’une chaise à l’aided’une seule jambe sans s’aider desappuie-bras. Cet exercice, plutôt diffi-cile, a suscité une grande admirationpour la persévérance et l’endurancephysi que que les personnes handica -pées doivent montrer.

Comme le Capt Mailloux l’a expliqué,de nos jours, la perception d’un handi-cap a beaucoup changé. La technologieet les moyens employés pour aider lespersonnes handicapées favorisent l’ac-ceptation. De plus en plus d’employeursmettent en place des mesures pour lesintégrer dans leur milieu de travail.

«Un handicap devient une opportu-nité de changer et de prouver ce qu’onest capable d’accomplir. Il ne faut pas lelaisser vous redéfinir. Aujourd’hui, je

ne me vois pas comme Simon l’amputé,mais bien comme Simon le capitaine,membre du 1 R22eR», indique-t-il.

Le 16 novembre 2007, le Capt Mail -loux, gravement blessé en Afghanis tan,est rapatrié au Canada où il doit subirl’amputation de sa jambe gauche. Aprèsdes mois de rééducation et une affecta-

tion comme aide de camp du gouver -neur général, il est redéployé en Afgha -nistan en novembre 2009. Il participerégulièrement à la course de l’Arméequi se tient annuellement à Ottawa etappuie fièrement l’organisation Sanslimites.

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLe Capt Simon Mailloux, du 1 R22eR, a invité les auditeurs de la conférence à essayer dese lever d’une chaise à l’aide d’une seule jambe, comme il doit le faire tous les jours.

15ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

SOUPER-BÉNÉFICE AU 35E BATAILLON DES SERVICES

PAR LE LIEUTENANT NANCY DÉSORMEAUX-BÉLANDReprésentante des affaires publiques de l’unité, 35e Bataillon des services

Un souper-bénéfice au profit de laconservation et de la mise en valeurdu patrimoine militaire du 35e Batail -lon des services (35 Bon Svc) s’estdéroulé le 28 novembre au Complexemilitaire Saint-Malo (CMSM).

Accompagnés du colonel honoraire etde nombreux membres du bataillon, le lieutenant-colonel honoraire GastonAlli cie ainsi que le lieutenant-colonelCharles Teasdale, commandant du 35Bon Svc, ont présidé la soirée. Plus d’unecentaine d’invités ont participé à cetévénement.

Les profits récoltés à l’occasion dusouper seront versés au financement dela conservation et de la réalisation deplusieurs projets de mise en valeur dupatrimoine militaire situé à l’intérieurdu CMSM.

– PHOTO : CPLC RIOUX, 35 BON SVCLe lieutenant-colonel honoraire Allicie remercie lesinvités lors du souper-bénéfice du 35e Bataillon desservices le 28 novembre.

L’éveil des castors

LA RELÈVE DU ROYAL 22E RÉGIMENTPAR LES SOLDATS VANDENHOVE ET MASSICOTTE

Stagiaires du cours PP1 FANT 1503

L’entraînement tire à sa fin pour lesrecrues du PP1 fantassin 1503. Des40 candidats qui ont débuté le coursle 8 septembre dernier, 28 d’entreeux porteront l’insigne du Royal 22e

Régiment (R22eR).

Ils entament les deux dernières semai -nes du cours, soit le combat sans armes.Mais ils restent tous profon dément marqués par les 11 semaines précédenteset qui visaient à enseigner aux stagiairesles bases du métier de fantassin.

Ce cours est la première étape à fran -chir afin de prouver qu’on peut faire ce métier. Il consiste à familia riser les sta gi aires avec les armes des métiers de com bat des Forces armées cana dien -nes. Les stagiaires se souviendront enparti culier des champs de tir de lamitrail leuse C6 et de l’arme antichar CarlGustav.

Tout au long de l’instruction, il étaitimpératif que les candidats adoptent uneméthodologie quasi parfaite et une dis -cipline rigoureuse afin de maintenir unstandard élevé.

L’enseignement en campagne cons ti -tue la seconde partie de ce cours. Lescandidats ont alors appris à maîtriser de

nombreuses techniques incluant la navi-gation en campagne de jour et de nuit, àcondition de ne pas égarer sa boussoledans les bois par une nuit sans lune. Estaussi venue la manipulation de diversespièces pyrotechniques avec les fameuses

mines éclairantes déclen chées par erreurpar certains individus en manque desommeil. Ils ont également construit etoccupé des positions défensives durantune semaine, période pendant laquelletous croyaient trépas ser dans la fosse

qu’ils s’étaient creusée en raison de leursdifficultés à suppor ter les soubresauts deDame Nature. Sans oublier les mer-veilleux ordres «démon tez les tentes!»sur la base de patrouille tout en portantun masque à gaz.

Avant l’exercice final, les candidatsont participé à des épreuves de tir ins -tinc tif individuel, en binôme et en sec-tion. Ces étapes rigoureuses visent àpar faire chez les candidats les habile tésrequises au bataillon et tout au long deleur carrière de fantassin.

Finalement, c’est au cours de l’exer cicefinal que les candidats ont pu opé rer enzone urbaine. Lors de la dernière mis-sion, les stagiaires, escortés par quatreVBL, ont donné l’assaut sur la «maisonbleue» située dans les secteurs d’en-traînement afin de la sécuriser et derécupérer des armes canadiennes. En finde compte, l’arme ultime récupé rée étaitune boîte contenant les 28 bérets duR22eR qui nous seront remis sous peu.

L’expérience du cours PP1 fantassin1503 restera gravée dans la mémoire des28 finissants.

– PHOTO : CPL LORENZETILes deux cours PP1 Fantassin régulier (1503 et 1504) donnés au Centre d’instruction de la 2e Division du Canadaeffectuaient conjointement leur formation de combat rapproché. Ce module, extrêmement exigeant, dure deuxsemaines.

PAR LE SOLDAT ZÉNON PELLETIER-MERCIER EN COLLABORATION AVEC LES SOLDATS MAXIME GENEST ET DAVE DESMARAIS

Stagiaires du cours PP1 FANT 1504

La routine recommençait pour les instructeurs, mais c’était une toute nouvelle aventure pour les stagiaires ducours PP1 fantassin 1504. Au début de septembre, 40apprentis du métier débutaient ce qui serait pour euxune épreuve qui ne se terminerait qu’au début du moisde décembre.

Au menu : apprentissage du plus beau métier au monde,celui de fantassin, par le maniement des armes individuelles,de section et de peloton ainsi que la réalisation de différentesopérations.

Pendant les premières semaines d’entraînement, les sta-giaires ont pu goûter à des températures frôlant les 30 degrésCelsius qui redescendaient vers les normales de saison autourdu zéro. Ce fut toute une épreuve que de s’adapter à de telschangements, surtout pendant les exercices de campagne où le thermostat s’amusait au-dessus et en dessous du point decongélation. Les stagiaires ont eu droit à tous les temps, par-fois en une seule journée. Les apprentis en ont certainementappris beaucoup par rapport à l’utilisation efficace de leurmatériel.

Les stagiaires ont appris à connaître leurs instructeurs parle biais des leçons portant sur les armes et les incessantesinspections du matin. C’est un moment crucial pour souder lepeloton malgré les nombreux départs, volontaires ou médi-

caux. Les leçons théoriques qui durent quelques semaines sontsuivies des champs de tir, notamment avec le Carl Gustave 84mm. Les champs de tir étaient des premières pour tous.

Les stagiaires ont ensuite quitté le confort et la chaleur duCentre d’instruction pour la deuxième phase du cours, les opé -ra tions de campagne. Ce qui est sûr, c’est que les stagiairesont pu mettre en pratique leurs habiletés en navigation tantde jour que de nuit, en plus d’expérimenter le déminage debase avec la baïonnette, la manipulation d’objets pyrotech-niques servant à la simulation lors de pratiques ainsi quel’établissement d’une base de patrouille. Plus les semainesavançaient, plus les soldats en apprenaient sur les opérationsoffensives et défensives, telles que les attaques de peloton, lesembuscades et les raids, la mise en place de tranchées et deréseaux de fils «barbelé concertina», d’opérations retardatriceset de désengagement.

Avant la dernière semaine en campagne, les aspirants aumétier de fantassin ont eu la chance d’expérimenter le tirinstinctif qui fut suivi par des attaques de sections au tir réelsur le champ de tir Trois-Rivières. Une initiation au combat en zone urbaine complétait cette semaine forte en adrénaline.Le test final de la dernière semaine portait d’ailleurs sur ce type d’opération, qui fait partie de la nouvelle réalité desfantassins. Les combats en zones urbaines et l’occupation des bases d’opérations avancées sont au coeur des guerresmodernes.

Les stagiaires du cours de fantassin terminent leurs derniè -res semaines de combat sans arme avant de «parader» devantleur famille et d’être enfin «castorisés». Cette étape marquerale début de leur carrière de fantassin en tant que membre duRoyal 22e Régiment, avec lequel ils participeront à plusieursmissions et formations spécialisées.

16 ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

ARRÊT SUR IMAGESDu personnel des Forces armées canadiennes (FAC) a été déployé dans

le cadre de l’opération PROVISION pour aider Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada à traiter les demandes des réfugiés syriens,

ce qui comprend la réalisation d’examens médicaux, la collecte de données biométriques et l’établissement d’un élément de commande

et de contrôle pour les membres des FAC.

– PHOTO : SGT YANNICK BÉDARD, CAMÉRA DE COMBAT DES FORCES CANADIENNES Lors d’une visite en Jordanie le 29 novembre, Harjit Singh Sajjan, ministre de la Défense nationale, et JohnMcCallum, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, discutent avec un membre del’UNICEF qui travaille dans un camp de réfugiés syriens.

– PHOTO : SGT YANNICK BÉDARD, CAMÉRA DE COMBAT DES FORCES CANADIENNES Un militaire effectue un contrôle biométrique dans le cadredu processus de filtrage des réfugiés, en Jordanie.

– PHOTO : CPL IAN DOYLE, 2 RCRLe 28 novembre, un CC177 Globemaster III des Forces armées canadiennes a décollé de Trenton. Il transpor -tait de l’équipement et du personnel pour l’opération PROVISION.

– PHOTO : SGT YANNICK BÉDARD, CAMÉRA DE COMBAT DES FORCES CANADIENNES Des enfants jouent à un jeu de billes dans un camp de réfugiés, en Jordanie.

ACCUEILLIR L’AUTRE DANS SA DIFFÉRENCEPAROLES D’AUMÔNIER

PAR LE PADRÉ (LIEUTENANT DE VAISSEAU) JEAN-FRANÇOIS PETITPAS

Aumônier Service de soutien du personnel

Depuis quelques semaines, excitation,tensions et craintes sont perceptiblespartout autour de nous sur la base faceà ce défi qui nous est lancé de l’accueilde l’autre, l’immigré syrien en lacircons tance, parmi nous.

Lorsque l’immigration massive de cespopulations ne nous touchait qu’à tra-vers les médias, nous sentions un élande compassion monter en nous. Maisaujourd’hui, alors que cette réalitéfrappe à notre porte, qu’en est-il de cetélan vers l’autre? La compassion nelaisse-t-elle pas peu à peu la place à lacrainte et à l’incompréhension? C’esttellement facile de tendre les bras àl’autre quand il se trouve à des milliersde kilomètres; mais quand il débarquechez nous…

Ce qui nous effraie le plus, ce sont lesdifférences. La différence. C’est donc iciqu’il nous faut faire notre propre boutde chemin en comprenant mieux pour -quoi les différences entre les personneset les civilisations nous font peur et enacceptant d’accueillir la différence del’autre comme une richesse.

Nous sommes tous différents les unsdes autres. Par conséquent, nos réac-tions, nos façons de penser et d’agir sontaussi différentes. Mais nous oublionsque nos différences ne sont pas toujourscomprises par les autres. Et cela peutcauser beaucoup de difficultés.

Il faut alors oser la rencontre avecl’autre, oser visiter tout ce qui nous estétranger, tout ce que nous ne compre -nons pas, engager un dialogue avecl’autre sur nos différences réciproques.

Alors nous découvrirons que la diffé -rence n’est pas un jugement de valeur.L’autre n’est ni mieux ni pire que nous,

il est juste différent. Et derrière l’appa -rence des différences, nous allonsdécou vrir des personnes qui nousressemblent : des personnes qui ont desjoies et des peurs, des richesses et desfaiblesses, des besoins, des rêves, desespoirs — tout comme nous.

La différence entre les personnes estune vraie cause de peur et de tension etparfois d’opposition. Chaque personneest unique. Quand deux personnesuniques se rapprochent, il y a une diffé -rence qui apparaît. Quand nous voyonscette différence, nous avons peur. Carnous voyons des pensées que nous neconnaissons pas en nous-mêmes.

C’est donc cela qu’il faut prendre encompte. L’autre, par le simple fait qu’ilest autre, me fait sentir mes pointsfaibles, ce qui n’est pas clair chez moi,ce dont je ne suis pas sûr. Mes peurs. Jedois donc prendre un risque. Aller versl’autre, le différent, c’est me réconcilieravec toutes mes incertitudes, mes fragi -lités, c’est me réconcilier avec ce quim’est contraire. Et ce contraire n’auraplus le pouvoir de me déstabiliser et deme vexer, car je lui ai fait une placedans ma vie. Aller vers l’autre, le diffé -rent, c’est aussi apprendre l’un del’autre, c’est trouver en moi des talentscachés. Aller vers l’autre, c’est grandirsoi-même.

Apprendre dans la rencontre avecl’autre qui je suis et nous rencontrersans nous fonder sur nos mérites, notresupériorité, ce qui ferait de nous à nouveau des concurrents, mais nousrencontrer comme êtres humains, avecnotre vulnérabilité et notre besoin l’unde l’autre. C’est ce qui nous humanise,nous donne la liberté de dire non à laviolence et nous rend capable d’huma -niser le monde. Aller vers l’autre, c’estdevenir un artisan de paix dans notremonde en quête d’amour et d’absolu.

Décision historique pour lesfemmes militaires américaines

CHEZ NOS VOISINS DU SUD...

Les femmes de l’Arméeaméricaine pourront bientôtjoindre les rangs de l’infan-terie, du 75th Ranger Regi -ment et des Special Forces.C’est ce qui a été annoncé, le3 décembre, par le secrétairede la Défense des États-Unis, Ash Carter. Ce pas his-torique enlève ainsi les der -nières barrières qu’avaientles femmes militaires de nosvoisins du sud pour finale-ment combattre au sol etdans les opérations spécia les,et ce, malgré la forte opposi-tion du Corps des Marinesqui cherchait à garder desunités exclusivement mascu lines sur les lignes de front. Cette décision, qui seraeffective dès le mois de janvier 2016, ouvrira donc près de 220 000 emplois pourles femmes. Ce chiffre représente environ 10 % des postes de l’infanterie.Rappelons que ce débat avait été lancé après que trois officiers femmes avaientréussi leur formation à l’école des Rangers, un cours de leadership excessive-ment exigeant qui était ouvert exclusivement aux hommes depuis sa création en1952. «Les personnes qui sont capables et prêtes à servir leur pays et qui sonten mesure de rencontrer les standards, hommes ou femmes, devraient avoir lamême opportunité. Le principal facteur qui m’a amené à cette décision est quen’importe quel citoyen des États-Unis capable d’ajouter une force à notre arméemérite le droit d’occuper le poste qu’il désire. Maintenant plus que jamais, nousne pouvons établir des barrières qui limitent l’accès aux talents que nous avons»,affirme M. Carter. (S.L.)

– PHOTO : CPL JAMES L. YARBORO, U.S. MARINE CORPS

17ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

Le journal Adsum publiera gratuitement la photo de votre petite merveille née au cours de l’année 2015 dans son éditiondu 27 janvier 2016.Le tirage d’une carte-cadeau d’une valeur de 250 $,offerte par CANEX et la Financière SISIP, sera effectué parmi tous les participants*.

Pour participer, envoyez-nous un courriel en y joignant la plus belle photo de bébé et les renseignements ci-dessous à :

[email protected]

RENSEIGNEMENTSOBLIGATOIRES1 – Prénom du bébé2 – Date de naissance3 – Prénoms et noms des parents

(en commençant par la maman)4 – Lieu de travail du parent militaire

ou employé civil au MDN5 – Numéro de téléphone où on peut

vous joindre de jour6 – Adresse de courriel

Date limite de participation :

18 janvier 2016

Questions? Composez le 418 844-5000, poste 5672

BÉBÉS DE L’ANNÉE 2015

Photo publiée gratuitement dans l’Adsum du 27 janvier!

*Invitation réservée exclusivement aux militaires et employés civils du MDN de la région Québec.

TIRAGE D’UNE CARTE-CADEAU de250$

Une collaboration de CANEX et de la Financière SISIPde CANEX

18 ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

JOYEUSES FÊTES!

La plupart des gens s’entendent pour dire

que le temps des Fêtesreprésente le plus beau

moment de l’année. Réunions de famille, bonsrepas, beaux cadeaux, etc. Ce temps de l’année laissed’ailleurs souvent place à

des souvenirs mémorables.

L’Adsum a demandé à quelques militaires

quel était leur meilleursouvenir du temps

des Fêtes.

VOX POP

«Mon plus beau souvenir s’est passé le 24 décembre2013 lorsque j’ai demandé

ma femme en mariage.»

Capitaine Patrick Lanouette, 5 RALC

«Un des bons souvenirs que j’ai, c’est lorsque j’aireçu Super Mario Bros 3lorsque j’étais tout petit.»

Adjudant Frédéric Bossé

«L’an passé, j’ai transportéun sapin de Noël de huit

pieds dans la voiture et je l’aitiré jusqu’à la maison parceque ma femme voulait quel’arbre touche au plafond.

Ça sentait le sapin partout!»

Capitaine Simon Mailloux

«Dans le temps del’Afghanistan, j’ai beaucoupapprécié de me régaler d’unbon repas des Fêtes aprèsavoir mangé des rations

pendant plusieurs semaines.»

Caporal Vincent Cormier

«Le simple fait de passer un moment en famille et

de partager un bon souper de Noël.»

Soldat Ismaël Bergeron

– PHOTOS : SIMON LEBLANC, ADSUM

Achat de cadeaux en ligne : attention aux voleurs de colis!PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Le commerce en ligne gagne de nom-breux adeptes qui apprécient pouvoirmagasiner de la maison et attendrebien calmement la livraison de leurscommandes à domicile. Cette tendancefait également le bonheur d’un nouveaugenre de voleurs, qu’on sur nomme auxÉtats-Unis les « porch pira tes » ou pira -tes de porche.

Malgré nos appels aux services poli -ciers, le journal Adsum a été incapabled’obtenir des données sur ce type de voldans la région de Québec. Mais c’est unphénomène qui prendrait de l’ampleuraux États-Unis. Il n’y a qu’à faire une

recherche sur Google pour se rendrecompte que de nombreux médias améri-cains mettent en garde les consomma-teurs contre le pillage de colis.

Les pirates de porche sévissent dedeux façons. Certains se contentent deratisser les quartiers résidentiels pours’emparer de vos précieuses commandeslaissées sans surveillance pendant quevous êtes occupé à gagner votre vie. D’au -tres, plus astucieux, versent dans lacybercriminalité et utilisent la technolo-gie pour suivre vos commandes à la trace.

Comme l’explique Gary Miliefsky,président et directeur général deSnoopWall, une compagnie spécialisée encyber sécurité, les malfaiteurs envoient àleurs victimes un message texte ou un

courriel truqué. Ouvrir un tel messagerevient presqu’à donner la clé de sa mai-son au cybercriminel. Ce dernier estensuite en mesure d’installer un logicielespion qui lui permet de voir vos infor-mations de commande et livraison. M. Miliefsky précise que les malfaiteurspeuvent par la suite géolocaliser lesacheteurs en accédant aux données deleur téléphone intelligent pour savoirquand ceux-ci sont à l’extérieur de lamaison et aller s’emparer du colis.

«Les pirates de porche comptent survotre manque de vigilance. Avec un peude préparation, il est possible de contrerleurs plans afin qu’ils repartent lesmains vides», conseille Gary Miliefsky.

CINQ TRUCS POUR ÉVITER UN VOL DE COLIS

– Demander la permission à votre employeur derecevoir votre commande au travail. Ainsi, elle ne restera pas des heures sans surveillancedevant votre porte d’entrée.

– Demander à un ami ou à un voisin qui estprésent à son domicile de recevoir le paquet. Ce n’est pas tout le monde qui s’absente de la maison chaque jour. Certains travaillent de la maison ou sont à la retraite.

– Faire affaire avec un service de réception de colis qui permettra d’aller récupérer le bienattendu à l’heure désirée.

– Désactiver l’option de géolocalisation de votretéléphone intelligent.

– Poser un système de caméra à l’entrée de la maison. Cela permet d’alerter les autoritésadvenant un vol et augmente les chances de mettre la main au collet du cambrioleur.

Que le temps des Fêtes soit l’occasion de belles

réjouissances et l’annonce d’une heureuse nouvelle année!

L’équipe du journal Adsum

Chers lecteurs, vous qui prenez des nouvelles de la communauté militaire, merci de votre intérêt!

Chers collaborateurs, vous qui participez fidèlement et vaillamment à enrichir le contenu du journal Adsum,merci pour le soutien constant que vous avez su nousapporter tout au long de l’année!

Chers clients, vous qui placez vos annonces publicitairesdans le journal, merci de votre confiance et loyauté!

BASE VALCARTIERCanex, 190 rue Dubé, Courcelette, G0A 1R1

418 844-2520

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19ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

LA MUSIQUE DU ROYAL 22E RÉGIMENT VOUS OFFRE

UN CONCERT GRATUIT PAR LE SERGENT MIREILLE DUCHESNEMusique du Royal 22e Régiment

La Musique du Royal 22e Régiment,en collaboration avec le 5e Régimentde police militaire de Valcartier, vousconvie à son concert de Noël, le 13décembre. Dans le but de rendrel’événement le plus accessible possi-ble pour les militaires et leur famille,c’est au bâtiment 85 de la BaseValcartier qu’aura lieu le concert.

Le concert est gratuit, mais une con-tribution volontaire sera demandée,afin de soutenir le Fonds de la policemilitaire pour les enfants aveugles.Reconnu par les Forces armées cana -diennes et administré uniquement par des bénévoles de la police militaire,cet organisme de charité assiste lesenfants et les jeunes adultes atteints dedéficience visuelle.

Sans révéler toutes les surprisesmusi cales du programme, voici un petitaperçu des pièces que le public pourraentendre : un arrangement original ducélèbre ballet Casse-Noisette, la musi -que de la Reine des Neiges et un Frostythe snow man explorant avec humourles limites du trombone basse. Com -

ment passer sous silence la sortieimminente de Star Wars VII? Unepetite balade en traîneau avec ça? Etque serait Noël sans ses chants, inter-prétés avec cœur par l’adjudant MartinLabbé? Finalement, pour la toute pre-mière fois depuis son arrivée à l’unité le6 juillet, l’adjudant-maître Bruno Droletmontera sur le podium pour diriger lebig band de la Musique. Chose certaine,ces 75 minutes passeront très vite!

Le concert sera présenté le 13 décembre à 14 heures aubâtiment 85 de la Base Valcartier. L’entrée est gratuite.Contribution volontaire laissée à la discrétion du public.Laissez-passer obligatoires disponibles au Centre de lafamille (bât. 93) et à la Police militaire (bât. 276).

JOYEUSES FÊTES!

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TION

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DOKU

Un conteneur de l’amour au Centre Castor

On dit souvent que Noël, c’est la fête des enfants qui attendent avecimpatience ce jour pour recevoir de beaux jouets en cadeau. Mais tousn’ont pas cette chance. Le Centre Castor, en collaboration avec WKND

Radio 91.9, met à la disposition du public jusqu’au 15 décembre un «conteneurde l’amour». Tous sont invités à y déposer des jouets neufs ou usagés. Grâce à la générosité des donateurs, de nombreux enfants dans le besoin pourronteux aussi vivre un temps de Fêtes magique. Tous les jouets amassés serontensuite remis à la Fondation Réno-Jouets qui les redistribuera à des organis -mes venant en aide aux enfants issus de familles défavorisées ou aux enfantsmalades. Les jouets, les livres et les jeux sont des outils de développementessentiels pour les enfants. Ils stimulent la curiosité, la coordination, le lan-gage, la motricité et l’éveil des sens. C’est pourquoi le gestionnaire généraladjoint du Centre Castor, Sébastien Lepagne, invite la population à donner engrand nombre. (S.L.)

20 ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice enchef. Les demandes de publication doivent être ache mi néespar courrier élec tronique à [email protected]. Soumet -tre les textes en format Word et les photos en jpg.

La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou demodifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Lesauteurs des textes ne seront pas nécessairement avisésdes modifications apportées à leurs textes. Les articlespubliés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et nepourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autori-sation de la rédactrice en chef ou de l’auteur.

Abonnement : 20 $ par année (22 éditions) plus taxesGRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN.

ISSN 0705-0992

Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934Courriel : [email protected] Web : www.journaladsum.comFacebook : www.facebook.com/JournalAdsum

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Comman dant du Groupede soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les pointsde vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairementceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

TIRAGE : 4300 copies

ÉDITEUR : Colonel Sébastien Bouchard, commandant GS 2 Div CA

CONSEILLÈRE MILITAIRE : Capitaine Julie Brouillette, OAP

RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest• Tél. : 418 844-5000, poste 5672• Courriel : [email protected]

JOURNALISTE : Simon Leblanc• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin• Tél. : 418 254-2448• Courriel : [email protected]

COMMIS D’ADMINISTRATION : Séverine Lugnot• Tél. : 418 844-5000, poste 5598• Courriel : [email protected]

INFOGRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

44E ANNÉE, NO 13 Mercredi 9 décembre 2015

PROCHAINE PARUTION : 14 JANVIER 2016TOMBÉE : 5 JANVIER 2016

A program of CFMWSUn programme des SBMFC

CFNA AJFCCanadian Forces Newspaper Association

Association des journaux des Forces canadiennes

JOYEUSES FÊTES!PROMOTION DE LA SANTÉ

– S E C U R I T A S ––

L’ALCOOL AU VOLANT : CONDUIRE EN TOUTE SÉCURITÉLa période des Fêtes approche à grandpas. Les occasions de festoyer serontdonc au rendez-vous et la consomma-tion d’alcool sera plus fré quente pourplu sieurs d’entre nous. Voici donc unpetit rappel afin de s’assurer que cettepériode de festi vités se déroule entoute sécurité et ne se transforme pasen véritable cauchemar.

Malgré toutes les campagnes de sensibilisation traitant de l’alcool auvolant, cette problématique demeuretoujours actuelle. L’alcool est l’une desdeux principales causes d’accidents au Québec. Chaque année, au Québec,les accidents causés par l’alcool sontresponsables de 160 décès et de 370bles sés graves. Pour l’année 2013 seule - ment, 41% des conducteurs décé dés surla route avaient bu de l’alcool.

Après avoir bu quelques verres, lacapacité de bien conduire un véhiculeest affectée. La perception, la motricitéet la concentration sont rédui tes. Lesréflexes, la vision panoramique ainsi

que la perception auditive sont affectés,et la personne aura tendance à sous-estimer les risques. La conduite avecles facultés affaiblies est évidemmenttrès dangereuse et hautement répré -hen sible. À cet effet, deux lois s’appli -quent : le Code criminel du Canada et leCode de la sécurité routière du Québec.On pourrait croire que ce sont les mul-tirécidivistes qui commettent le plusd’accidents, mais la plupart des infrac-tions et des accidents liés à la consom-mation d’alcool sont commis par desconducteurs qui en sont à leur toutepremière infraction.

La loi est très claire en ce qui concernela consommation d’alcool au volant etvarie en fonction du type de permis deconduire. La notion de conduite avec lesfacultés affaiblies s’applique lorsqu’unindividu conduit, ou a eu la garde ou lecontrôle d’un véhicule à moteur alorsque sa capacité de conduite était dimi -nuée par l’alcool, la drogue (incluant unmédicament) ou une combinaison desdeux. Nul besoin de conduire, il suffitque la personne soit dans le véhicule etqu’elle ait la possibilité de conduirepour commettre cette infraction.

Il y a infraction criminelle lorsque letaux d’alcool dans le sang est supérieurà 80 mg d’alcool par 100 ml de sang(0,08). Aussi, il importe de se rappelerqu’il n’est pas nécessaire de prouverque cette limite d’alcool a été dépas sée :si le juge est convaincu que le conduc-teur n’était pas en état de conduirelorsqu’il a été arrêté, un conducteurpeut quand même être reconnu coupa -ble d’avoir conduit avec les facultésaffaiblies même s’il a respecté la limitelégale du 0,08.

Pour les nouveaux conducteurs, lesconducteurs de 21 ans et moins ainsique les conducteurs d’autobus, de mini -

bus et de taxi, la loi est plus sévère : ilest interdit de conduire après avoir bude l’alcool.

Voici les sanctions et mesures quevous pourriez subir si vous conduisezavec les facultés affaiblies : suspensionimmédiate du permis pour 90 jours,amende de 1000 $, casier judiciaire,révocation du permis pouvant varier de1 an à 3 ans, programme d’évaluation

et de réduction du risque et, selon lasituation, pose d’un antidémarreuréthylométrique.

Services de raccompagnement– Opération Nez rouge, du 27 au 28 novembre et du

2 au 31 décembre inclusivement : 418 380-5500 ou 1-866-desjardins

– TZ Capitale Nationale, 365 jours de 18 h à 4 h : 418 861-9590

COMMENT RENTREREZ-VOUS CHEZ VOUS APRÈS LA FÊTE?PAR LE CAPORAL AURÉLIE RÉGYPolicière communautaire

Les célébrations des Fêtes sont bel etbien commencées avec un bel arrosagede champagne et d’alcool pour tout lemonde. Plusieurs personnes se laissentaller et consomment de la boisson sansse soucier de ce qui suivra, le momentvenu de rentrer chez soi. Alors, conduireou ne pas conduire? Ai-je les facultésaffaiblies par l’alcool ou non?

Si vous vous posez ces questions, neprenez pas le volant! Donnez vos clésau chauffeur désigné, prenez un taxi,appe lez Tolérance zéro ou couchez sur

place. Que ce soit vous ou les occupantsd’un autre véhicule dont vous aurezcausé l’accident, personne ne veut pas -ser Noël aux soins intensifs ou pire, à la morgue.

Plus personne n’ignore que conduireen état d’ébriété est interdit par la loi et peut être lourd de conséquences;on risque de perdre son permis de conduire et de «gagner» un casier judi-ciaire. Il faut également s’arrêter quel -ques minu tes pour réfléchir à ce que celasignifierait de se retrouver sans véhi -cule, aux complications que cela entraî -nerait pour le travail et la famille.

• Commission• Colis urgent

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Fêter en prenant de l’alcool, c’est cor-rect. Personne ne vous interdit de boiredu moment que vous êtes responsableet que vous laissez vos clés de véhiculeà une personne à jeun.

Selon les statistiques de 2014, lesQuébécois qui résident dans la régionde la capitale nationale ont augmentéde 42% leur taux de réclamation pourcollision auprès de leur assu rance. Deplus, 41% des accidents de la route ontété causés par la conduite avec les fac-ultés affaiblies. De ces 41%, 31,4%avaient un taux d’alcoolémie supérieurà la limite autorisée. Alors soyez pru-dent, buvez avec modération ou neprenez pas le volant!

Si vous décidez de consommer de l’al-cool et prévoyez conduire votre véhi cule,ayez en tête certains conseils de base afinde consommer de façon responsa ble etsécuritaire :

– Buvez peu et lentement et espacezvos consommations en buvant de l’eauou des cocktails sans alcool entre cha queverre. Rappelez-vous que seul le tempspermet à l’organisme d’éliminer l’alcool.Méfiez-vous du café et des boissons éner -gisantes, car ces breuvages mas quentl’effet de somnolence créé par l’alcoolalors que vos facultés sont quand mêmeaffaiblies.

– Manger avant de consommer de l’al-cool. Consommer de l’alcool sans avoirmangé accélère le passage de l’alcool quise dirige directement dans l’intestin puisle sang et le cerveau. Le passage est sansobstacle et l’alcool monte plus rapide-ment à la tête.

– Prévoyez du temps avant de repren-dre votre véhicule. Si vous désirez avoirun approximatif de votre taux d’alcoo -lémie, rendez-vous sur le site d’Éducal-cool et consultez l’onglet calculateur d’alcoolémie. Rappelez-vous que cesindi cations sont fournies à titre indicatif etqu’elles ne sont d’aucune valeur légale.

CÉLÉBRER EN TOUTE SÉCURITÉ– Vous choisissez de faire la fête : pré -

vo yez de faire appel au taxi ou encore àOpération Nez Rouge qui offre un ser -vice de raccompagnement. Vous sortezen groupe? Pourquoi ne pas en profiterpour désigner un conducteur qui s’en-gage à ne pas consommer d’alcool. Alter -nez à tour de rôle afin de permettre àchacun de festoyer.

– Soyez un hôte responsable. Offrezrégulièrement de l’eau ainsi que descocktails sans alcool et prévoyez servirdes amuse-gueule pour éviter de boire leventre vide. Optez pour des trempet tesde légumes et du fromage, car contraire-ment aux croustilles, elles con tien nentmoins de sel et donnent moins la soif.Dotez-vous d’un doseur d’alcool pourmesurer les quantités d’alcool que vousservez et limitez votre propre consomma-tion d’alcool afin de demeu rer en con-trôle de la soirée. Gardez à portée demain les numéros de téléphone de taxiset des services de raccompagnement et faites preuve de courtoisie en offrantle gîte.

– Ne jamais laisser conduire une per-sonne dont les facultés sont affai -blies. Raccompagnez-la, offrez-lui le gîtepour la nuit ou encore appelez-lui un taxi.Soyez ferme et n’hésitez pas à prendreses clefs afin de l’empêcher de conduire.

21ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

– PHOTO : GRACIEUSETÉ ONF LES DESSOUS DU COMBAT VOLONTAIRECONTRE L’ÉTAT ISLAMIQUE

En 2017, les amateurs des documentaires de l’Office national du film duCanada (ONF) auront la chance d’entrer dans l’univers des combattantsétrangers partis lutter contre le groupe armé État islamique (EI), dont

le célèbre ex-tireur d’élite du Royal 22e Régiment, «Wali». Ayant pour titre Ma guerre, le documentaire signé par le cinéaste Julien Fréchette, diplômé duprogramme Film Production de l’Université Concordia, explore le phénomèneméconnu des Occidentaux qui quittent volontairement le confort de leur foyerpour joindre les rangs des forces kurdes afin de contrer l’EI en Irak et en Syrie.Au cours du documentaire, le cinéaste suit des combattants de France, desÉtats-Unis et du Canada. Il s’interroge notamment sur leurs motivations àpoursuivre cette guerre et documente leur démarche de l’autre côté du djihad.Ma guerre saura faire ressortir la complexité et les zones grises de cette réalitésingulière de même que les difficultés que peuvent rencontrer ces soldats soli-taires à leur retour à la vie civile. Julien Fréchette en est à une deuxième colla -boration avec l’ONF. Son dernier, Le prix des mots, l’avait positionné commefinaliste pour le prix du meilleur documentaire aux Jutra 2014. Il a égalementproduit Kurdistan et De gré ou de force diffusé aux Grand Reportages à RDI.

LES AÉRONEFS

CONNAISSEZ-VOUSVOTRE ARMÉE?

A. Aéronef de transport moyen à lourd,ayant pour rôle principal le transport tac-tique d’équipement et de personnel dans le cadre d’opérations de déploiement aupays ou à l’étranger. Sa polyvalence, sonlong rayon d’action et sa capacité impres-sionnante font de cet appareil un outil idéalpour des opérations dans de vastes ter -ritoires et des milieux exigeants tels que leCanada.

B. Chasseur bimoteur polyvalent à hauteperformance capable d’exécuter autant les rôles d’attaques air-air que air-sol, et ce,grâce à ses systèmes informatiques debord pouvant être programmés rapidementen fonction de la mission à effectuer.Employé pour la défense aérienne, la supé -riorité aérienne, l’appui tactique, l’entraî -nement et les démonstrations aériennesacrobatiques.

C. Cinq exemplaires de cet aéronef ont été livrés entre 2007 et 2015. Ils serventnotamment au déploiement rapide etstratégique de troupes et au transport desgros équipements de combat sur tout leterritoire canadien et n’importe où ailleursdans le monde. Rapide, fiable et souple,cet aéronef est utilisé pour diverses mis-sions stratégiques et tactiques avec unéqui page de trois personnes – pilote, copi-lote et arrimeur.

D. Aéronef utilisé principalement pour letransport tactique des troupes et de maté -riel. Il peut être utilisé pour des missions de recherche et de sauvetage et d’aidehumanitaire. Il est doté d’un système GPSde navigation par satellite et de systèmesde radar Doppler. Son treuil permet derecueillir des personnes et du fret surpresque tous les terrains.

E. Doté de quatre turbopropulseurs, d’uneporte de chargement arrière, d’un traind’atter rissage très solide, de bonnes perfor -mances de décollage et d’atterrissage surdes pistes courtes, cet appareil de trans-port tactique est utilisé pour le transport detroupes, des missions de recherche et desauvetage, le ravitaillement en vol et pourles programmes d’entraînement et de qua -lification des équipages.

Réponses en bas à gauche.

Inscrivez la lettre correspondant à la bonne photo et la bonnedescription des aéronefs ci-dessous.

Réponses : 1B – 2D – 3A – 4E – 5C

– PHOTOS : FORCES ARMÉES CANADIENNES

1. CF-188 Hornet

2. CH-146 Griffon

3. CH-147F Chinook

4. CC-130 Hercules

5. CC-177 Globemaster III

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CHIROPRATIQUEPHYSIOTHÉRAPIEMASSOTHÉRAPIE

ACUPUNCTURE

Dr Vincent RobertChiropraticien

Appelez dèsmaintenant!

CAUSESLe torticolis est généralement provoqué par unecontraction excessive d’un à plusieurs muscles. La présence de torticolis est un signe qu’il y a unedysfonction dans l’interaction entre les systèmesnerveux, musculaire et squelettique. Si le systèmenerveux ne fonctionne pas normalement, il enrésulte une augmentation de la tension musculaire,appelée spasme musculaire. C’est un mécanismede protection que le système nerveux met en place afin d’éviter une blessure plus importante.

PRÉVENTIONIl est possible de prévenir le torticolis en maintenant une bonne posture au travail et en évitant les mouvements répétitifs. Une position desommeil adéquate, sur le dos ou le côté, favoriseraun alignement optimal du cou pendant le sommeil.L’ajustement vertébral par un chiropraticien peutaussi améliorer la mobilité vertébrale et ainsiprévenir les spasmes musculaires.

TRAITEMENTUn torticolis ne disparaît pas sans traitement avecle temps. L’application de glace par période de 5 à 10 minutes du côté de la douleur permettraune diminution de l’inflammation articulaire et/oumusculaire. Contrairement à certaines croyances, letraitement le plus efficace n’est pas la mobilisation,mais bien les corrections vertébrales (mouvements)par un chiropraticien. Des contractions musculairesisométriques (contraction du muscle contre unerésistance) à gauche et à droite du cou peuventalléger les tensions et les spasmes musculaires. Le chiropraticien est habilité à diagnostiquer lestorticolis. Si le torticolis est causé par des élémentshors du champ de pratique du chiropraticien, celui-ci vous dirigera vers le spécialiste le plusapproprié pour vous. L’approche chiropratique vise à diminuer le spasme musculaire, la douleur et l’inflammation. Le traitement vise à redonner lamobilité à votre cou et à rééduquer les systèmesnerveux, musculaire et squelettique.

VAUT MIEUX PRÉVENIR QUE GUÉRIRVous souffrez de maux de dos, de cou, de douleurs au nerf sciatique, aux épaules ou aux jambes ? Consultez le Dr Vincent Robert, chiropraticien sans tarder! Il procèderaà une évaluation complète de votre colonne vertébrale.À la suite de l’examen complet, il vous orientera vers leservice le plus approprié pour votre condition. Un suivirégulier chez le Dr Vincent Robert, chiropraticien, permet d’identifier les sources possibles de dysfonctions vertébrales et ainsi prévenir l’apparition de problèmes futurs.

LE TORTICOLIS

22 ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

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E S

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Jouer au SUDOKU, c’est simple.UNE SEULE RÈGLE :chaque ligne,

colonne et carré de 3 x 3 doit

contenir tous leschiffres de 1 à 9.

Voir solution en p. 22

Difficulté :DIFFICILE

DES CADETS S’INITIENT AUX RUDIMENTS

DES ARTS MARTIAUX

– PHOTO : SYLVIE LEHOUX

PAR LE LIEUTENANT CATHERINE DALLAIREOfficier d’information

Quatre-vingts jeunes du Corps de cadets 2630 St-Malo ont eu la chance de s’initier aux bases desarts martiaux le 28 novembre, sous l’œil vigilantdu Shihan Bernard Grégoire, du Dojo BujinkanQuébec. Les officiers du Cadre des instructeurscadets responsables de l’unité ont eu l’idée d’ajouter à une activité de tir à la carabine à aircomprimé une conférence sur l’autodéfense. «Lebut premier de la conférence était que nos jeunesen apprennent plus sur les principes des arts mar-tiaux et de l’autodéfense, mais plus particulière-ment sur la maîtrise de soi et la confiance en soi.Certains d’entre eux évoluent dans un milieu devie parfois difficile, nous trouvions donc la théma-tique appropriée afin de les outiller dans leurdéveloppement», explique l’officier d’instructionde l’unité, capitaine Isabelle Boudreault.

GERALD R. FORDMACHINES DE GUERRE

Constructeur : Newport NewsShipbuilding Mise en service : prévue en février 2016Nombre construits : 1 (10 de prévus)Coût unitaire : plus de 13 milliards $ US Équipage : 4539 personnes (officiers,quartiers-maîtres et matelots)Dimensions : 337 mètres de longueur,41 mètres de maître-bau, 76 mètres de hauteur.Poids : 100 000 tonnes lorsqu’à pleinecapacitéPuissance : deux réacteurs nucléairesA1BVitesse maximale : 30 nœuds Autonomie : illimitéeArmement : deux missiles antiaériensRIM-162 ESSM et RIM-116 RAM, deuxsystèmes d’armes antinavires PhalanxCIWS et quatre mitrailleuses M2 de calibre .50 (12.7 mm)

– PHOTO : CHRIS OXLEY, NEWPORT NEWS SHIPBUILDING

L’Armée américaine recevra au mois defévrier 2016 son nouveau porte-avions de classe Ford, le Gerald R. Ford, cons -truit au coût de plus de 13 milliards $US. Ce dernier remplacera les actuelsporte-avions de classe Nimitz. Le nou-veau navire sera muni d’une coquesemblable à ses prédécesseurs, maissera équipé de nouvelles technologiesdéveloppées depuis 2007. De même,certaines caractéristiques de sa concep-tion amélioreront son efficacité et sescoûts d’opération, en nécessitant parexemple des centaines de membresd’équipage de moins. Le porte-avionssera également doté d’un système d’ar-rêt d’aéronefs sophistiqué, d’un radar àdouble bande, d’un système de décol-lage d’avions électromagnétique, d’unnouveau style de réacteur nucléaire(A1B) pour un meilleur pouvoir depropulsion et de capacités furtivesréduisant la détection radar. Il pourratransporter jusqu’à 90 aéronefs. Parconséquent, le Gerald R. Ford permet-

tra de char ger les armes et de fairedécoller les avions plus rapidement queles porte-avions actuels. Selon les con-cepteurs, les décollages passeront de120 à plus de 160 par jour. Plus de 5000personnes ont contribué à l’élaboration

et la construction de ce porte-avions àla fine pointe de la technologie. GeraldR. Ford, un ancien membre de la USNavy, a été le 38e président des États-Unis, de 1974 à 1977. (S.L.)

23ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

CHRONIQUE AUTO

très renommé moteur de 3,5  litresVQ35DE, moteur à six cylindres duconstructeur automobile nippon; il estconçu pour produire 260  chevaux à6000 tours par minute et de 240 livres-pieds de couple à 4400  tours parminute, bien adapté à ce véhicule de1822  kg. Que vous choisissiez un modèle à traction ou à traction inté-grale (très appréciée en conditionhivernale), une seule transmission estofferte, une transmission à variationcontinue qui fait du bon boulot. La CVTmise à jour dispose d’un mode «sport»visant à animer les choses. Fait à noter,le constructeur Nissan a mis l’accentsur l’économie de carburant.

Le Murano est un véhicule homo -gène, il offre une tenue de route accep -table, ainsi qu’une direction et un frei -nage adéquats. Au poste de pilotage,personne ne sera vraiment déçu ouemballé par la prestation de ce multi-segment. En tant que transporteurfamilial, le tout nouveau Murano 2016livre la marchandise. Nissan a réussi àatteindre les objectifs de ce créneau del’industrie automobile en présentant

PAR JEAN-FRANÇOIS ROSSChroniqueur automobile

Le multi-segment intermédiaire NissanMurano 2016 en est déjà à sa troisièmegénération. Il a subi une refonte com-plète l’an dernier. Ses lignes extérieu -res très fluides et sa finition intérieurehaut de gamme le placent au niveau dela division de luxe Infiniti. Son style nelaissera personne indifférent.

Le créneau des multi-segments inter-médiaires est déjà très populaire, car iloffre le transport quasi-parfait pour lespetites familles. De plus en plus d’auto-mobilistes découvrent les avantages deces multi-segments intermédiaires. Ilsprofitent d’un habitacle passablementspacieux, de conception ultramodernequi offre des sièges inclinables pleinegrandeur, avec réglage de la tempé -rature (chaud et froid). L’éclairage discret, les matériaux haut de gammeet un accès facilité aux technologies depointe contribuent à l’ambiance revigo-rante du Murano.

Sous le capot se trouve, pour les qua-tre versions S, SV, SL et Platinum, le

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FICHE TECHNIQUE

LE NISSAN MURANO PLATINUM 2016 :UN STYLE QUI SE DÉMARQUE

CONSOMMATION :Ville : 11,2 l/100 km ou 25 mi/gal*Route : 8,3 l/100 km ou 34 mi/gal* Émission de CO2 : 228 g/km**Selon Ressources naturelles CanadaSÉCURITÉ : Top Safety Pick+ selon les tests de collision par www.iihs.org AUTRES MODÈLES CONCURRENTS :- ACURA RDX - AUDI Q5- BMW X3 - CADILLAC SRX- CHEVROLET Traverse - FORD Edge- FORD Explorer - GMC Acadia- HONDA Pilot - HYUNDAI Santa Fe- INFINITI QX60 - JEEP Grand Cherokee- KIA Sorento - LEXUS NX- LINCOLN MKX - MAZDA CX-9- MITSUBISHI Outlander - NISSAN Pathfinder- TOYOTA Highlander - VOLVO XC60POUR :- Ligne qui se démarque- Finition intérieure soignée- Habitacle spacieux- Transmission CVT - Sièges confortables- Bon moteur V6CONTRE :- Ligne controversée- Suspension sèche (pneus 20 pouces)- Visibilité arrière réduite- Pas de 3e rangée- Véhicule encombrant

une cabine spacieuse tout en amélio-rant sa silhouette.

Bien que son moteur soit un report dela génération précédente, donc sansajout technologique, le Nissan Muranoarrive premier de classe en matière desécurité. C’est un excellent choix pourceux qui recherchent un bon multi-seg-ment. Par contre, la visibilité arrière

est réduite et il y a absence d’unetroisième rangée. Si la ligne vous plaît,le Murano 2016 est un choix judicieuxdans une plage de prix de 29 998 $ à45 358 $.

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Programmation hiver-printempsdu Centre de la Famille

La programmation d’hiver-printemps2016 du Centre de la famille Valcartierest maintenant disponible! Des activi -tés pour enfants, jeunes et adultes. Visi -tez notre site Internet pour voir la pro-grammation  : www.forcedelafamille.ca.Inscription en personne à partir du 9décembre 8 h 30 au Centre de la familleet par téléphone à partir du 10 décem-bre au 418 844-6060. Premier arrivé,premier servi! Priorité aux famillesmilitaires.

Disco de NoëlActivité dansante de 19 h à 21 h au

Centre communautaire avec jeux, ani-mation et cantine. Les parents peuventrester pour aider à la surveillance de la soirée. Aucune inscription requise.Clientèle : enfants de la maternelle à lasixième année. Coût 4 $ payables à l’en-trée. Info : Centre de la famille Val car -tier, 418 844-6060.

Concert de Noël pour la Musique du R22eR

Laissez-vous transporter dans l’es pritdes Fêtes par un concert de la Musiquedu Royal 22e Régiment, en collaborationavec le 5e Régiment de police militairede Valcartier. Au programme, des mélo -dies connues qui plairont à toute lafamille. Laissez-passer obligatoires dis -ponibles gratuitement au Centre com-munautaire (bât. 93) et au comptoir dubureau de l’identité (bât. 276) Les donssont encouragés. Les profits amassésseront remis au Fonds de la Police mili -

9 DÉCEMBRE

11 DÉCEMBRE

BLOC-NOTEStaire pour les enfants aveugles. Le con-cert aura lieu le 13 décembre de 14 h à15 h 15 au bât. 85 de la Base Valcartier.Info  : 418 844-5000 # 6030 ou via lapage Facebook de la Musique.

Fermeture de la clinique de physiothérapie au Centre des sports

La clinique satellite de physiothéra -pie, située au Centre des sports de laBase Valcartier, fermera officiellementses portes le 18 décembre. Avec l’évo -lution des besoins en terme de physio-thérapie, la décision a été prise de rapatrier toute l’équipe de départementde physiothérapie/réadaptation au sein du Centre de santé Valcartier. Dèsle retour des vacances des Fêtes en janvier, le service d’accès direct enphysiothérapie sera offert à tous lesmatins, exclusivement lors de la paradedes malades au CSV. Info  : 418 844-5000 # 5783.

Grand nettoyage du stade du Centre des sports

Le nettoyage annuel du stade duCentre des sports de la Base Valcartiers’effectuera du 21 au 29 décembre. Lestade sera fermé pendant cette période.

Célébrations des Fêtes à lachapelle de la Base Valcartier

La chapelle de la Base Valcartierinvite la communauté Sainte-Jeanned’Arc à venir célébrer dans la joie et l’al-

PROCHAINE PUBLICATION DU BLOC-NOTE :14 janvier 2016

Soumettez vos communiqués au plus tard le 5 janvier 2016 par courriel à [email protected].

Info : 418 844-5000, poste 5598.

18 DÉCEMBRE

21 AU 29 DCEMBRE

légresse la naissance de notre Sau veur.Il y aura une messe familiale de la veillede Noël le 24 décembre à 19 h 30; unemesse de la Sainte-Famille le 27 décem-bre à 9 h 30; une messe du Jour de l’Anle 1er janvier à 11 h et une messe del’Épiphanie le 3 janvier à 9 h 30.

Goûter et service spécial Noëlpour la communauté St. Alban

Bienvenue à la communauté St. Albanpour un service bilingue spécial Noël le 24 décembre à 17  h 30. Le service sera précédé d’un léger goûter, à partirde 16  h 30 à la chapelle de la BaseValcartier.

Nouveau site Expériencemaneige à Québec

La société du domaine Maizerets encollaboration avec l’Association des sta-tions de ski du Québec et la Ville deQuébec est fière d’annoncer l’ouvertured’un nouveau site pour l’Expériencemaneige au domaine Maizerets. Pro -gramme d’initiation au ski offert gra -tuitement pour les 5 à 8 ans ainsi quel’équipement au complet. Ouvert aupublic toutes les fins de semaine du 5 janvier au 13 mars. Info : www.domainemaizerets.com.

Avis important : dîners au Centre Castor

En raison des nombreuses réserva-tions pour les dîners de la troupe desunités au Centre Castor, le centre nesera malheureusement pas en mesured’offrir le service du dîner régulier du

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8 au 18 décembre. Cependant le servicedu petit-déjeuner sera toujours offertjusqu’à 10 h, mais en formule brunchau coût de 9,95 $.

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SPORTS

ÇA BOUGE EN MAURICIE!Le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Radisson de Trois-Rivières et

le 62e Régiment d’artillerie de campagne (62 RAC) de Shawinigan dis-putaient un match amical de hockey intérieur à l’occasion de la Journée

du sport le 21 novembre. Ce fut une excellente occasion de réaffirmer la cohé-sion régionale entre les unités en plus de maintenir un haut niveau de condi-tionnement physique. Pour la petite histoire, le NCSM Radisson l’a emporté8-6 sur le 62 RAC!

LA GARDE EN ROUGE FAIT RAYONNER L’ARMÉE CANADIENNE À LA COUPE VANIER ET AU RED BULL CRASHED ICE

– PHOTO : CPLC JEAN-SIMON DUCHESNE, IMAGERIE VALCARTIERQuatre membres de la garde en rouge ont apporté les trophées remis au terme de la rencontre opposant lesCarabins de l’Université de Montréal aux Thunderbirds de l’Université de Colombie-Britannique.

La journée du 28 novembre a rassem-blé une foule d’amateurs de sports deQuébec alors que se chevau chaient laCoupe Vanier et le Red Bull CrashedIce. La garde en rouge a assuré une partie du spectacle aux deuxévénements.

À l’occasion de la Coupe Vanier, desporteurs de drapeaux se sont présentésau centre du terrain pendant l’hymnenational. Et ce sont quatre militairesvêtus de la tenue écarlate qui onttrans porté les prestigieux trophéesremis à la fin de la rencontre, dont latant attendue Coupe Vanier.

Le 430e Escadron tactique d’hélicop-tères a également contribué au diver-tissement en fournissant deux hélicop-

tères qui ont survolé le Stade Telus pourlancer le match entre les Carabins del’Université de Montréal et les Thun der -birds de l’Université de Colombie-Britannique.

Pour ce qui est de la cérémonie d’ou-verture du Red Bull Crashed Ice, uneseconde équipe de drapeaux composéede cinq militaires du 3e Bataillon, Royal22e Régiment, habillés des célèbres uni-formes rouges, étaient sur la ligne dedépart pour l’interprétation de l’hymnenational.

Deux sergents ont ensuite donné ledépart de la première course de l’événe-ment avec un tir à blanc. Lors de cettedescente, un des jeunes patineurs por-tait le drapeau régimentaire.

– PHOTO : CAPT JULIEN BEAUCHAMP-LALIBERTÉ, NCSM RADISSON

– PHOTO : SGT MARC-ANDRÉ GAUDREAULT, IMAGERIE VALCARTIERLa garde en rouge donnait le coup d’envoi aux festivités du spectaculaire Red Bull Crashed Ice.

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26 ADSUM, 9 DÉCEMBRE 2015

SPORTS

Comment optimiser chaque exercice d’un entraînement?PAR ALEXANDRE BERNARD-RANNOU

Moniteur de conditionnement physique et sports des PSP

On considère un entraînement bien structuré lorsqu’il est spéci-fique à notre objectif principal. Ainsi un cycliste devra faire,entre autres, du vélo dans son entraînement. Cela va de soi. Ilfaut également utiliser cette logique dans chaque exercice decha que entraînement.

Si je veux fatiguer mon biceps et que j’utilise tout mon corps pourlever mon poids, je risque de diminuer la fatigue du biceps et jepartagerai ma fatigue dans plusieurs régions du corps. Il va sans direqu’avec la même charge, celui qui utilise l’ensemble du corps pour

exécuter son mouvement trouvera son exercice beaucoup plusfacile, mais surtout, il n’atteindra pas l’objectif de son mouvement etpar conséquent, son objectif général d’entraînement. Quoi de plusfou que d’aller au gym pour rien?

Donc, que devons-nous faire pour éviter cette situation? Se ques-tionner sur chaque mouvement de notre entraî nement! Pourquoi je le fais, quel muscle travaille, quelles sont les sensations que je devrais ressentir pendant que je le fais. Si je fais la chaise au mur,je vise probablement l’endurance des quadriceps. Je devrai doncsentir une chaleur grandir dans mon muscle et plus cette sensationsera forte, plus mon corps sera poussé vers l’adaptation. Une fois cespoints en tête, il devient absurde de se relever rapidement lorsquela chaleur s’installe dans le muscle, car c’est ce que l’on recher che. Il

est absurde de ne pas fléchir les jambes suf -fisamment de peur que les cuisses brûlent,car c’est ce que l’on doit désirer dans cetexercice.

Vérifiez si vous pouvez répondre aux ques-tions suivantes en ce qui concerne votre pro-gramme d’entraînement : pour quoi je fais ce mouvement? Quelle partie du corps doittravailler? Quelle sensation suis-je supposéressentir en le faisant jusqu’au bout? Si vousne pouvez pas y répondre, rencontrez votremoniteur de conditionnement physique pourclarifier le tout. Vos résultats seront une nou-velle source de motivation qui assurera lapérennité de votre entraînement.

PREMIER CAMP D’ENTRAÎNEMENT EN BASKETBALL FÉMININ

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMVingt femmes prenaient part au tout premier camp d’entraînement de basketball féminin des FAC pour la régiondu Québec.

Ottawa, Montréal et Bagotville étaientréunies pour obtenir plusieurs trucs etconseils sur les rudiments du basketball.

En soirée du 24 novembre, les joueu -ses ont eu l’occasion de mettre en prati -que les différentes situations de jeuqu’elles avaient peaufinées. En effet,elles ont eu la chance de prendre part à un match amical contre l’équipe fémi-nine juvénile AA du Collège Saint-Charles-Garnier. Leur expérience face àun réel adversaire s’est malheureuse-ment soldée par une défaite de 31-29.

Pour conclure le camp, le groupe a étédivisé en deux équipes de dix à l’occasiond’une dernière joute amicale. Le clan desmauves l’a finalement emporté 41-40 surl’équipe des bleus.

Qu’elles soient débutantes ou avan -cées, les joueuses ont beaucoup appréciéleur séjour à Valcartier. Plusieurs ontd’ailleurs déjà manifesté leur intérêtpour le camp de l’an prochain.

PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Le basketball était à l’honneur, du 23au 25 novembre, dans un gymnase duCentre des sports de la Base Valcar -tier. Pour la toute première fois, 20femmes et trois entraîneurs partici-paient au camp d’entraînement debasketball féminin des Forces arméescanadiennes (FAC) pour la région duQuébec.

Organisé par une équipe des Program -mes de soutien du personnel (PSP) deValcartier, ce camp avait pour objectif de créer un engouement chez les femmesmilitaires envers ce sport. Comme lementionne le coordonnateur aux sportsmilitaires, Martin Dubé, il n’existe pasencore de tournoi régional de basketballféminin, mais il entend en tenir un dansdeux ans, ici à Valcartier.

Lors de ces deux jours et demi de camp,des femmes des bases de Valcar tier,

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