Vol 44 no 12 adsum 2015 11 25

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LE MERCREDI 25 NOVEMBRE 2015 Le journal de la communauté militaire - Région de Québec www.journaladsum.com Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. N o convention : 40012192 UNIS DANS UN MOMENT DE SILENCE UNE ASCENSION THÉRAPEUTIQUE – PHOTO : COURTOISIE D’anciens militaires souffrant d’une blessure de stress opérationnel ont avancé sur le chemin de leur guérison en grimpant jusqu’au sommet du mont Kilimandjaro en Afrique. – Page 5 TOUS EN PISTE POUR LA JOURNÉE DU SPORT! – PHOTO : CPLC ISSA PARÉ, IMAGERIE ST-JEAN Défilés militaires et cérémonies ont souligné le jour du Souvenir aux quatre coins du Québec. Ci-dessus, l’un des vétérans présents à la cérémonie de la croix du Sacrifice à Québec. – Pages 14-16 Une base «écolectrique» – PHOTO : IMAGERIE VALCARTIER P. 3 Réouverture de la route Château – PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM P. 4 Une exposition consacrée aux Paras – PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM P. 4 L’ennemi ne passera pas! – PHOTO : SLT ÉRIC FRASER, 35 GBC P. 13 – PHOTO : CPLC SIMON DUCHESNE, IMAGERIE QG 2 DIV CA Les membres du 5 e Groupe-brigade mécanisé du Canada participent à une course à pied lors de la Journée du sport RBC, un événement pan- canadien souligné à la Base Valcartier depuis 2013. Plusieurs autres activités étaient à l’horaire de cette journée. – Page 24 L'équipe qui donne des RÉSULTATS 418 847-1000 www.martincomeau.ca facebook.com/lequipecomeau FIERS DE SERVIR LES MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ MILITAIRE agence immobilière À 5 MINUTES DE LA BASE MILITAIRE! [email protected] 418 845-DENT (3368) www.ladentisterie.ca 1800, avenue Industrielle #105 Val-Bélair (QC) G3K 1L9 POUR 260 SEMAINES LOCATION 60 MOIS 69 $ 138 $ AUX 2 SEMAINES SOIT / SEMAINE 0 $ COMPTANT 2.0L À TRACTION AVANT 2016 AUTOROUTE 7,6 L/100 KM $ $ 0 0 9 ANT T TA COMP 484, Côte Joyeuse, Saint-Raymond 418.337.2234 Sans Frais 1 877 337.2234 www.hyundaistraymond.com OUVERT LE SAMEDI

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LE MERCREDI 25 NOVEMBRE 2015

Le journal de la communauté militaire - Région de Québec

www.journaladsum.com

Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

UNIS DANS UN MOMENT DE SILENCE UNE ASCENSION THÉRAPEUTIQUE

– PHOTO : COURTOISIED’anciens militaires souffrant d’une blessure de stress opérationnel ont avancé sur le che minde leur guérison en grimpant jusqu’au sommet du mont Kilimandjaro en Afrique. – Page 5

TOUS EN PISTEPOUR LA JOURNÉE

DU SPORT!

– PHOTO : CPLC ISSA PARÉ, IMAGERIE ST-JEANDéfilés militaires et cérémonies ont souligné le jour du Souvenir aux quatre coins duQuébec. Ci-dessus, l’un des vétérans présents à la cérémonie de la croix du Sacrifice àQuébec. – Pages 14-16

Une base «écolectrique»

– PHOTO : IMAGERIE VALCARTIER

P. 3

Réouverture de la route Château

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM

P. 4

Une exposition consacrée aux Paras

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUM

P. 4

L’ennemi ne passera pas!

– PHOTO : SLT ÉRIC FRASER, 35 GBC

P. 13

– PHOTO : CPLC SIMON DUCHESNE, IMAGERIE QG 2 DIV CA

Les membres du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada participent àune course à pied lors de la Journée du sport RBC, un événement pan-canadien souligné à la Base Valcartier depuis 2013. Plusieurs autresactivités étaient à l’horaire de cette journée. – Page 24

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3ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

Campagne Centraide 2015

L’OBJECTIF EN VOIE D’ÊTRE ATTEINTPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Il reste maintenant deux semaines àla campagne de charité en milieu detravail du gouvernement du Canada,communément appelée cam pa gneCentraide à la Base Valcartier. Aumoment d’écrire ces lignes, 54 % del’objectif de 325  000 $ avait étéatteint pour un total de 180 256 $amassés.

Les donateurs ont officiellementjusqu’au 15 décembre pour contribuerà la cause.

Michel Bellemare, qui est en chargede la campagne pour la Base Valcar -tier, estime que le déploiement de nom -breux militaires à l’extérieur du pays aralenti la progression des dons récoltésjusqu’à présent. Rappelant l’impor-

tance de donner, il est cependant con-vaincu que l’objectif sera atteint, car«c’est dans les valeurs des Forcesarmées canadiennes d’atteindre sesbuts.».

La campagne Centraide permet d’a-masser des dons en argent qui contri -buent par la suite au développementde communautés solidaires et à l’amé -lioration des conditions de vie desperson nes en situation de vulnérabilitédans notre société.

Cette année, le commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada,colonel Michel-Henri St-Louis, a suggéréaux troupes de faire un don au Fondsdes aumôniers de la Base Valcartier,car l’argent profite directement à desmilitaires en difficultés.

Pour plus de détails sur la campagne, rendez-vous sur leportail web de la Base Valcartier sous l’onglet Centraide.Plusieurs vidéos et documents explicatifs y sont présentés.

MONTANTS RÉPARTIS PAR RESPONSABILITÉEn date du 19 novembre 2015.

Responsabilité Objectif % de l’objectif Montant amassé % atteint

5 GBMC 211 153,56 $ 63,8% 123 688,77 $ 59%GS 2 Div CA 30 975,93 $ 9,4% 15 536,05 $ 50%Réserve 22 861,16 $ 6,9% 19 340,03 $ 85%CI 2 Div CA 16 606,59 $ 5,0% 6 465,00 $ 39%Diverses unités 49 248 $ 14,9% 15 226,20 $ 31%Total 330 844,98 $ 100,0% 180 256,05 $ 54%

La Base Valcartier reconnue pour son efficacité énergétique

COMMENT VALCARTIER EST DEVENU «ÉCOLECTRIQUE»

1- Mise à niveau de l’éclairage. Remplacementde 2140 luminaires aux halogénures métalli -ques d’une consommation de 400W par desluminaires à inductions de 200W et 250W dans24 bâtiments.

2- Contrôle d’éclairage. «Dans les garages,plusieurs lumières restaient ouvertes 24 heurespar jour, sept jours sur sept, parce qu’ellesétaient directement alimentées par des pan-neaux à relais», explique Pierre Labrie. Un sys-tème de contrôle d’éclairage a été installé dans12 bâtiments régissant 1308 luminaires.

3- Abaissement de la pression de vapeur. De la vapeur à haute pression circule dans unréseau de tuyaux sous-terrains qui sert notam-ment à chauffer la base. On a diminué la pres-sion la faisant passer de 150 livres-forces parpouce carré (PSI) à 100 PSI, générant une éco -no mie de 40 000$.

4- Réduction des fuites de vapeur. Comme leréseau de vapeur à haute pression est sousterre, de la condensation se crée et l’eau s’ac-cumule dans les conduits. Pour éliminer cetteeau, la base fonctionne avec un système depurgeurs automatique. Les purgeurs défectueuxoccasionnent des fuites de vapeur et des pertesmonétaires. On a remplacé 107 purgeurs défec -tueux et installé un système de surveillanceinformatisé sur 239 purgeurs. En cas de bris,une alarme avise le technicien d’aller changerle purgeur défectueux.

5- Mise à niveau des systèmes de contrôle desbâtiments. On a remplacé 1200 contrôleurs declimatisation et de ventilation dans 33 bâti-ments. Le contrôle à distance de la climatisationet de la ventilation réduit la surconsommation.

6- Modification des systèmes de ventilation.Quatorze systèmes de ventilation ont été rem-placés permettant de moduler la vitesse de leurmoteur en fonction de la demande.

7- Variateur de vitesse et moteurs haute effi-cacité. Installation de 53 variateurs de vitesseet remplacement de 22 autres.

PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Grâce à d’importantes mesures misesen place en matière d’économie d’éner -gie, la Base Valcartier est officiellementdevenue membre du Réseau Écolec-trique d’Hydro-Québec, en plus de rece -voir le Prix excellence de l’Institut desbiens immobiliers du Canada (IBIC)sur l’efficacité énergétique.

La bonne nouvelle a récemment étéreçue avec bonheur par l’équipe de lasection d’ingénierie du Service duGénie. Les mesures implantées ontd’ailleurs permis l’obtention de plus de430 000 $ en subvention provenant duProgramme de soutien aux projets d’ef-ficacité énergétique d’Hydro-Québec.Ce montant permet de rembourser une partie de l’investissement de 7 M$,remboursable avec les économies géné -rées, fait par la compagnie Honeywell,qui s’est chargée de la faisabilité duprojet.

En effet, depuis 2008, Honeywell, lepersonnel du Service du Génie et celuide Construction Défense Canada (CDC)travaillent à réduire la consommationd’électricité de la base. Le tout a débutéavec une étude portant sur un total de111 bâtiments.

Pour devenir membre Écolectrique,les mesures devaient assurer la réduc-tion de la consommation d’électricité

– PHOTO : CPL ROXANNE SHEWCHUK, BASE VALCARTIERLa facture énergétique de la Base Valcartier s’élève àplus de 10 M$ par année.

retirera. À ce moment, plus de 120 bâti-ments bénéficieront de ce qui a été misen place.ATTENTION À VOS PORTES DE GARAGE

Bien que ça n’entre pas dans le cadredu processus d’économie d’énergie,l’équipe de M. Labrie a également ins -tallé un système d’arrêt pour le chauf -fage des garages. L’ingénieur a étéobligé d’agir ainsi pour corriger le faitque plusieurs militaires laissent lesportes de garages ouvertes sans raison.Ainsi, lorsqu’une porte reste ouverteplus de quelques minutes, le chauffagedu garage s’arrête automatiquement.«Changer les habitudes des gens est untravail de longue haleine. Des fois, onest obligé de mettre en place des mesu -res strictes pour obtenir leur collabora-tion», explique Pierre Labrie.  PROJET PILOTE AVEC HYDRO-QUÉBEC

En plus d’être membre du RéseauÉcolectrique, la Base Valcartier parti -cipe à un projet pilote mis en place parHydro-Québec. Grâce à cette initiative,la société d’État espère enlever de lapression sur le réseau hydroélectrique.

Ce projet, qui vise les grosses entre-prises, vise à faire du délestage lors despériodes de pointe. Par exemple, lorsdes grands froids, la base libère de laconsommation d’énergie en fonction-nant grâce à des génératrices. Par lasuite, Hydro-Québec rachète les kilo-watts libérés et ça évite d’acheter del’énergie ailleurs.RÉSEAU ÉCOLECTRIQUE

Créé en 2005 par la société d’État, leréseau Écolectrique souligne les résul-tats exemplaires d’entreprises du Qué -bec qui contribuent au développementdurable par leur utilisation de l’éner -gie. Ces entreprises, dont fait mainte -nant partie la Base Valcartier, devien-nent ainsi des ambassadrices de l’effi-cacité énergétique.

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Comme l’explique le gérant de projetet superviseur de la section d’ingénieriedu Service du Génie, Pierre Labrie, les mesures établies dans 47 bâtimentsde la Base Valcartier ont généré uneréduction de la consommation d’élec-tricité de 6,8% sur une facture d’envi-ron 10 M$. Au total, le projet permetune économie de 1,7 M$ par an.

«Nous cherchons toujours à améliorerle système en vue d’augmenter l’éco -nomie d’énergie que nous avons présen-tement. Notre objectif est d’atteindre le2 M$», renchérit M. Labrie.DES MESURES EFFICACES

En plus de générer des économies surle coût des services publics et d’exploi -tation, les mesures énergétiques,officiel lement implantées depuis le 31 mars 2014, ont maintenu le confortdes occupants et ont eu pour effet deréduire l’émission de gaz à effet deserre de plus de 26 000 tonnes de CO2.

Grâce à ces mesures (lire l’encadré),la Base Valcartier atteindra sa pleineefficacité énergétique en 2018-2019.D’ici là, l’équipe d’ingénierie se laisse le temps de s’habituer aux nouveauxsystèmes implantés pour être certainede maintenir les économies d’énergielorsque la compagnie Honeywell se

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– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUML’exposition met en valeur une collection impressionnante d’insignes de prachutistes de plus de 40 pays et d’unecinquantaine d’insignes des unités canadiennes de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui.

4 ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

INAUGURATION DE LA ROUTE CHÂTEAULes automobilistes qui se dirigent vers le camp Vimy peuvent désormais

rouler sur une route complètement asphaltée. En effet, le 18 novembre, lecommandant de la 2e Divi sion du Canada et de la Force opérationnelle inter-

armées Est, brigadier-général Stéphane Lafaut, a procédé à l’inauguration de la nouvelle route Château en déplaçant un bloc de béton à l’aide d’un véhi culelourd. «Ça va faire du bien. J’avais beaucoup de commentaires sur la condition de la route. Nous avions l’opportunité de faire ces travaux et ça réduira les coûtsd’entretien qui y étaient reliés», commente-t-il. S’échelonnant du 29 octobre au 30 novembre, les travaux, effectués par la compagnie d’excavation PE PageauInc., consistaient à paver la route, qui était en gravier, à partir de l’intersection de la route Bilodeau jusqu’à l’entrée du camp Vimy. Le coût du projet s’est élevé à 605  000 $. Cette nouvelle route s’ajoute à la réfection récente de la routeBilodeau qui se rend jusqu’à la guérite arrière de la Base Valcartier. Sur la photo,le lieutenant-colonel Jérémie Edmond, commandant du Service du Génie, remetune plaque souvenir humoristique au Bgén Stéphane Lafaut. (S.L.)

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HARJIT SAJJAN, LE NOUVEAU

MINISTRE DE LADÉFENSE NATIONALELe 4 novembre,Harjit Sajjan estdeve nu le 42e minis -tre de la Défensenationale. Natif del’Inde, M. Sajjanest un ancien poli -cier du service depolice de Vancouveret a atteint le gradede lieutenant-colonel dans les Forcesarmées canadiennes (FAC). Il estnotamment devenu le premier com-mandant sikh dans les FAC. Il a étédéployé une fois en Bosnie-Herzégo -vine et trois fois en Afgha nis tan.Grâce à son excellent service, il aobtenu la Médaille du service méri-toire et a été reçu au sein de l’Ordredu mérite militaire. «En tant queCanadien et ayant eu le privilège derevêtir l’uniforme pour servir monpays, j’éprouve un profond respectpour le rôle de ministre de la Défensenationale et des FAC. Je m’estimeprivilégié de diriger cette fière insti-tution», a commenté par voie de com-muniqué le ministre Sajjan. (S.L.)

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Regard sur les parachutistes au Musée du R22eRPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Résultant d’une collaboration étroiteavec le monde militaire et d’un grandintérêt du public envers ce métier,l’exposition «PARA  : Surgi des nua -ges» a été inauguré le 10 novembreau Musée Royal 22e Régiment (R22eR)de la Citadelle de Québec.

Depuis le 11 novembre et jusqu’au 4septembre 2016, les visiteurs du MuséeR22eR auront l’occasion d’en apprendredavantage sur un corps de métier d’élitedes Forces canadiennes, le parachutismemilitaire.

Cette exposition, qui cadre avec le 20e

anniversaire de la compagnie de para-chutistes formée à l’été 1995 au sein du3e Bataillon, Royal 22e Régiment, donnel’occasion de découvrir ce métier mili-taire au travers de ses symboles, de sonsavoir-être et de son savoir-faire.

L’exposition PARA est un voyage àtravers l’histoire, les qualités, les tradi-tions, l’entraînement et les techniquesspécifiques de ces soldats aguerris.

Cette expérience immersive dans lemonde des parachutistes militaires feradécouvrir aux visiteurs une collectiond’insignes (les ailes) d’une quarantainede pays et de toutes les unités canadien -nes de parachutistes depuis leur intro-duction, d’images de grand format, d’ob-jets mythiques et d’iconographies prove -nant des collections d’archives du MuséeR22eR, de collections privées et d’institu-tions militaires.

«L’exposition est le résultat deplusieurs collaborations et du soutiendes militaires par leur implication etexpertise», précise le directeur du MuséeR22eR, Dany Hamel.

Au-delà de l’aspect visuel, le visiteurentre littéralement dans l’univers duparachutisme alors qu’il devient acteurdes lieux. Les gens sont plongés dansl’action et l’excitation du saut. Ceux qui le désirent peuvent s’asseoir sur unvéritable banc d’Hercules, avion utilisépour les sauts des parachutistes, etpeser l’équi pement que portent ceux-ci.

De plus, des capsules historiques met-tant en lumière la participation des para -chutistes du R22eR à divers conflits sontproposées dans l’exposition permanente.

«Cette exposition est toute à l’imagedu dynamisme de notre musée et de sonexcellente équipe qui encore une fois s’est

surpassée pour offrir une expérience enri -chissante sur l’histoire et la vie militaire»,déclare le commandant du 2e Batail lon,Royal 22e Régiment, lieutenant-colonelGervais Carpentier. Ce dernier a servipendant quatre ans dans la compagniede parachutistes, de 1995 à 1997 en tantque capitaine et de 2004 à 2006 commecommandant de compagnie.

À noter qu’il s’agit de la troisièmeexpo sition temporaire depuis l’ouverturedes nouveaux espaces du Musée en mai2014.UNE POPULARITÉ QUI NE CESSE D’AUGMENTER

Tel que discuté avec M. Hamel, lafréquentation du Musée R22eR connaît

un essor incroyable. Plus de 145 000 per-sonnes ont fréquenté l’endroit au coursde la dernière année, ce qui représentela troisième destination la plus achalan -dée dans la région de Québec.

En ce sens, M. Hamel précise que lasaison touristique dans la capitale s’estallongée de pratiquement un mois etdemi. Il attribue cette nouvelle réalité àla diversification de l’offre et au granddynamisme de la ville de Québec.

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5ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

Tous pour un Kili

CHANGER SA VIE UN MÈTRE À LA FOISPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Sortir de l’isolement d’anciens mili-taires souffrant d’une blessure destress opérationnel (BSO), voilà l’ob-jectif qui était derrière l’aventure«Tous pour un Kili». 

De juin 2014 à août 2015, un groupe de 13 accompagnateurs et huit anciensmilitaires affligés d’une BSO sont passéspar toute une gamme d’émotions afin derelever le plus important défi de leurvie : monter au sommet du Kilimand jaro,en Tanzanie.

L’idée du projet «Tous pour un Kili»,en association avec la Fondation GillesKègle, est venue du caporal à la retraiteÉric Roy, vétéran de la Bosnie. En 2013,alors qu’il vivait des difficultés, Éric Roya eu la chance de prendre part à l’expé -dition Kilimandjaro avec la FondationGilles Kègle, une expérience qui a trans-formé sa vie.

Grâce à l’aide généreuse des nombreuxaccompagnateurs, M. Roy a été enmesure de réunir des militaires commelui avec pour objectif de donner au sui -vant. «Je voulais que d’autres militairesavec une BSO puissent vivre l’expérienceque j’avais vécue, car ça a changé mavie, ça brise l’isolement et ça améliore laqualité de vie», admet-il.  DES MOIS DE PRÉPARATION

Pendant un peu plus d’un an, de nom-breuses personnes ont donné de leurtemps afin d’aider les militaires partici-pants à former un groupe uni et prêt àsurmonter les épreuves menant au jour J.

Au travers de ce processus, le groupe aeu l’occasion de tisser des liens solidespar le biais de plusieurs rencontres. Quece soit pour une simple réunion, unejournée d’activité physique en plein air,une activité sociale ou une activité definancement, tous gardaient leur butultime en tête, se sortir de l’isolement.

«Le plus difficile a été de les amener àla montagne. Rendu là, il n’y avait plusde problème parce que les gars se retrou-vaient dans leur élément», commenteChantale Dubreuil, une accompagnatrice.

Lors de ces quelques mois, l’équipe de«Tous pour un Kili» a amassé 180 000 $en autofinancement. Cet argent a servi àdéfrayer des frais de transport, d’équipe -ment, des demandes de passeports, etc. UN VOYAGE INOUBLIABLE

Après ces nombreux mois de prépara-tion est enfin arrivé le moment de rele -ver le défi. Par contre, avant de penser àmonter les 5895 mètres les séparant dusommet du Kilimandjaro, les membres

du groupe ont pris quelques jours pours’acclimater au décalage horaire.

Tant qu’à faire une visite sur le conti-nent africain, il était inconcevable pourl’équipe de ne pas participer à un safari.Ils ont également visité plusieursendroits, notamment Zanzibar, et lesanciens militaires ont même pris letemps de passer dans un orphelinat pourremettre des livres aux enfants.

Ces quelques jours de visite représen-taient également un défi psychologiquepour certains, car se retrouver dans un environnement qui leur rappelait un théâtre d’opérations a réveillé demauvais souvenirs. «J’ai eu des ‘‘flash’’.

La température, les odeurs et les sons m’ont rappelé les déploiements», indiqueJean*.

Par contre, le fait de savoir que d’au -tres comme lui comprenaient ce qu’ilvivait l’a aidé à mieux gérer ses émotionset à appré cier le moment présent. LA MONTAGNE SALVATRICE

Du 9 au 18 août, l’équipe a finalementprocédé à l’ascension du Kilimandjaroavec l’aide des accompagnateurs locaux.Aussi redoutable qu’ait été la montée surles plans physique et psychologique, lesgrimpeurs ont recouru à l’esprit de corpset aux liens créés entre eux les mois

avant. La montée a pris les allures d’unethérapie de groupe. Dès qu’un parti -cipant peinait à continuer, les autresjoignaient leurs efforts pour l’épauler ettrouver une solution.

Sur 21 monteurs, 20 ont atteint le som-met, non sans difficulté, faisant men tir lastatistique voulant que 40% des gensn’atteignent pas le sommet. Les visagesrayonnaient de fierté après cet exploit,se rappelle les membres du groupe.  

«Cette expérience m’a fait énormé-ment grandir. Ça m’a amené à rencon -trer des gens que je ne connaissais pas,et je suis enfin sorti de chez moi. Noussommes passés à travers un processusde développement personnel, on s’est faitdes amis et nous sommes maintenantcapables de demander de l’aide quandnous en avons besoin au lieu de nousisoler. C’est plus facile de s’ouvrir»,témoigne Paul*.  

«Le Kilimandjaro, c’était simplementla cerise sur le gâteau. Le plus importantpour nous, c’était sa confection, surmon-ter les défis et grandir comme personne»,ajoute un autre des anciens militaires. 

Les accompagnateurs se souviendronteux aussi longtemps de cette expérience.«Ce fut un moment unique. J’ai l’habi-tude de travailler avec les familles demilitaires qui vivent les séquelles del’après-guerre. Je voulais maintenantaller voir de l’autre côté de la médaillepour observer ce qui se passait avec lesmilitaires, notamment post-trauma-tiques. J’ai appris beaucoup de choses»,déclare Johane Verville, accompagna-trice. RECONNAISSANCE

Le 3 novembre, le groupe de «Touspour mon Kili» a été reçu au salon bleude l’Assemblée nationale. Leur exploit aété reconnu par une motion de félicita-tion présentée par le député de la circon-scription de La Peltrie, Éric Caire.

Le lendemain, 4 novembre, tousétaient conviés à la Citadelle pour un 5 à7 organisé comme témoignage de recon-naissance et de remerciement.

Finalement, Éric Roy souhaite répéterun «Tous pour un Kili» à Saint-Jean-sur-Richelieu, en 2017. Il rêve que tous lesmilitaires atteints d’une BSO puisseavoir l’opportunité de participer aumême genre d’aventure, étant convaincudes bienfaits qu’ils en retireraient. «On asauvé des vies et cela a changé chacund’entre nous», conclut le directeur géné -ral de la Caisse Desjardins des militai -res, Patrice Bergeron, qui s’est avéré un important joueur dans l’organisationdu périple et des différents événementsde collecte de fonds, notamment avec laCaisse Desjardins des militaires. 

*Les noms suivis d’un astérisque ont été changés pour res -pecter le désir d’anonymat exprimé par certains participants.

Un groupe fier d’avoir atteint le sommet du Kilimandjaro.

– PHOTO : GRACIEUSETÉ, PATRICE BERGERON

Une partie du groupe de «Tous pour un Kili» en compagnie du député de la circonscription de La Peltrie, ÉricCaire (au centre), à l’Assemblée nationale.

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6 ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

TRIDENT JUNCTURE 2015

Un service cinq étoiles signé 5e Bataillon des services

Flexibilité et professionnalisme ont caractérisé le travail des membres du Groupe de logistique avancé au Portugal pendant l’exercice TRIDENT JUNCTURE 2015.

Un Groupe de logistique avancé(GLA) a été déployé au Portugal du 6 octobre au 15 novembre afin desoutenir les opérations de la brigademultinationale canadienne qui y étaitpour participer à l’exercice TRIDENTJUNCTURE 2015.

Le GLA est un groupe formé de 72 sol-dats, aviateurs et marins qui exercentpour la plupart des métiers dans ledomaine du soutien logistique du combat(SLC) et qui proviennent du 5e Bataillondes services (5 Bon Svc).

Plusieurs préparatifs ont été nécessai -res avant d’assurer le robuste ser vice desoutien au combat requis par la brigade.La planification, la préparation et l’expé -dition de l’équipement, des véhicules etdu personnel ont posé un défi de taille.

Le GLA a apporté un appui réel auxdeux portions imposantes de l’exerciceTRIDENT JUNCTURE 2015 (TJ 15)  : le Serialized Field Training Program(SFTP) et le Combined Joint OffensiveOperations (CJOO).

Durant le SFTP, le GLA a principale-ment donné un soutien de deuxièmeligne et un soutien de première lignelimité aux unités canadiennes tout enprêtant une assistance aux autresnations au besoin. Comme exemple, le

GLA a notamment démontré sa flexibi -lité en effectuant un ravitaillementpétro lier à l’escadron d’ingénieurs alle-mand attaché au régiment multinatio naldes ingénieurs. Le tout a dû se faire dansles plus brefs délais dans une zoned’opérations.

Le GLA a prêté main-forte auxmanœu vres offensives pendant le CJOO.Il a affecté des ressources à la coordi -nation et au soutien des mouvementsroutiers, aux demandes des classes d’ap-

provisionnement de combat et aux requê -tes de récupération et de réparation.

Finalement, les membres du GLA onteu le privilège de côtoyer leurs homolo -gues, du Portugal et d’ailleurs, au coursd’une journée de visite et de rayonne -ment. Par la même occasion, ils ont pudémontrer certaines capacités de l’Arméecanadienne à la population civile et auxautres nations

La visite d’un bataillon de soutien por-tugais, basé à Santa Margarida, a parti-

culièrement retenu l’attention des mem-bres du GLA. Ils étaient fiers de présen-ter leurs équipements et capa cités.Leurs confrères canadiens leur ont rendula politesse en les accueillant à leur tourdans leurs lignes. Cet échange avec lesmilitaires portugais exerçant des métiersde soutien a non seulement été enrichis -sant, mais a favo risé l’intero pérabilitéentre les nations participant à TJ 15.

L’EXCELLENCE DES SOLDATSCANADIENS MISE EN LUMIÈRE

– PHOTO : SGT SÉBASTIEN FRÉCHETTE, AFFAIRES PUBLIQUES DU 5 GBMCLe Col Michel-Henri St-Louis discute avec le commandant du bataillon portugais, lieutenant-colonel PedroBarreiro, à l’occasion d’une visite des troupes déployées à Santa Margarida, au Portugal.

PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

«C’était exceptionnel de commandersept pays différents et que ce soit lepersonnel du 5e Groupe-brigademéca nisé du Canada (5 GBMC) quiforme le noyau du commandement»,souligne le commandant du 5 GBMC.L’Adsum a rencontré le colonelMichel-Henri St-Louis pour dresserun bilan de l’exercice TRIDENTJUNCTURE 2015.

Du 21 octobre au 6 novembre, environ1650 militaires canadiens, dont plus de650 du 5 GBMC, étaient au Portugal pour prendre part à cet exercice. Le ColSt-Louis a eu la chance de diriger unebrigade multinationale. «Grâce au tra-vail de l’équipe de la Base Valcartier, ona relevé ce défi avec brio», affirme-t-il.

Étant donné que 30 pays participaientà l’exercice, il a fallu dès le début se concentrer sur les communications entredes nations parlant des langues différen -tes, une tâche complexe.

Du 23 au 31 octobre, les bataillons sesont entraînés en vue de l’exercice final.Finalement, c’est au cours de cinq jourshumides et pluvieux, du 1er au 5 novem-bre, que les troupes de l’OTAN ont pro -cédé à un mouvement routier de plus de200 véhicules de combat. Franchis santune rivière grâce à des ponts montés parle génie allemand et portugais et à lacapacité des véhicules amphibies italiens,les forces de l’OTAN ont ensuite rencon-tré l’ennemi, représenté par un bataillonportugais, pour conclure avec une atta -que dévastatrice.

«Cet exercice a démontré que leCanada est capable de prendre la têted’une opération terrestre multinatio -nale, sous l’égide de l’OTAN, à travers

un spectre de stabilité et de combat.Notre pays est en mesure de répondre àl’appel si l’alliance le demande», com-mente le Col St-Louis.

Selon l’adjudant-chef Stéphan Despins,cet exercice a rehaussé la confiance de tout le monde. «Malgré la difficulté de communiquer entre nations dans cegenre de déploiement, nous avonsdémontré qu’on peut combattre un enne-mi efficacement grâce à une remarqua -ble interopérabilité entre les différentspays. Cela a été bénéfique», précise-t-il. UNE EXPÉRIENCE UNIQUE POUR DE JEUNES CHEFS

Ce vaste exercice était également uneoccasion inégalée pour de jeunes leadersde prouver leurs aptitudes. L’AdjucDespins cite en exemple le sergent

Franck Lemieux, du 2e Bataillon, Royal22e Régiment (2 R22eR). Ce dernier a missur pied un échange d’ailes entre Portu -gais et Canadiens en organisant un sautregroupant près de 250 parachutistes àbord de cinq avions militaires fournis partrois pays. Déterminé à obtenir ses ailesportugaises, le sergent-major du 2 R22eR,Adjuc Éric Poissant, a même décidé d’en-filer un parachute, sautant pour la pre-mière fois depuis 23 ans.

Le Col St-Louis a été impressionné par le niveau des chefs du 5 GBMC qui débutent. «Pour eux, cet exercicedemeu rera une référence pour le reste deleur carrière», indique-t-il. «TRIDENTJUNC TURE nous a permis d’observerque nous avons d’excellents soldats dans

l’Armée canadienne. On n’a pas à êtregêné auprès des autres nations, qui ontégalement de très bons soldats», renché -rit l’Adjuc Despins.

LE POINT SUR LA SITUATION MONDIALE

La Base Valcartier fait parler d’elle dans lesmédias ces temps-ci. En plus d’être l’unedes bases ciblées pour accueillir des immi-grants syriens, le gouvernement a indiqué savolonté de revoir l’implication des Forcesarmées canadiennes en Irak. Le colonelMichel-Henri St-Louis affirme que le 5 GBMCdoit être prêt à toute éventualité et doitrépondre aux demandes du gouver nement.Actuellement, le 5 GBMC est la brigade cana -dienne en haute disponibilité opération nelle.Un groupe du 3e Bataillon, Royal 22e Régi -ment est notamment déployé en Pologne pourl’opération REASSURANCE et un autre se pré-pare à prendre le relais. D’autres militairesd’ici iront également en Ukraine pour y don-ner de l’entraînement. «Si cela se concrétise,on est prêt», assure le Col St-Louis. En ce quia trait à l’arrivée éventuelle d’immigrants àla Base Valcartier, il indique que si le gou-vernement confirme son intention d’accueil-lir des familles vivant une crise humanitairedepuis plusieurs années, le 5 GBMC honorerasa promesse de leur donner la chance d’un avenir meilleur. «Les événements deParis nous interpellent. On est bien conscientde la menace terroriste. Nous avons subi icides attentats à Ottawa et à Saint-Jean.Cependant, ces actes n’ont pas été commispar des réfugiés mais par des Canadiens…En France, ce sont des Français qui ont agi.Il ne faut pas tout mélanger. Il faut assumernotre devoir de soldats qui avons commetâche d’être les gardiens de la société»,répond le commandant.

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7ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

Un aumônier sur le terrain avec le 2 R22 eR

Un frère militaire qui veut le bien des troupesPAR LE PADRÉ LOUIS-MARTIN LANTHIER

Aumônier, 2e Bataillon, Royal 22e Régiment

Du 28 septembre au 15 novembre,l’exercice TRIDENT JUNCTURE arassemblé 36  000 militaires auPortugal, en Espagne et en Italiepour le plus grand entraînement del’OTAN depuis 2002. Parmi les 1650soldats canadiens déployés se trou-vaient quatre aumôniers des Forcesarmées canadiennes (FAC). J’étaisl’un de ceux-là.

J’ai exercé mon ministère d’aumôniersur la base militaire de Tancos, près deSanta Margarida au Portugal. Depuisma nomination au poste d’aumônier ausein du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment(2 R22eR) en août dernier, j’ai participé àplusieurs exercices en ayant commeobjectif de profiter de l’expérience sur le terrain pour établir une connexionavec la troupe et comprendre les défisauxquels sont confrontés les fantassins.Il s’agit de ma façon de contribuer, parl’intermédiaire de mon ministère, à l’effi-cacité opérationnelle en soutenant lemieux-être moral et spirituel des mem-bres de ma nouvelle unité. Je savais quepour exercer un ministère signifiant, jedevais travailler fort pour être connu parles membres, et que ce serait ainsi que jepourrais contribuer à assurer un bonmoral au sein du bataillon.

Pour ce faire, il m’est nécessaire deconnaître personnellement non seule-ment les membres de l’unité, mais égale-ment les tâches qu’ils doivent accomplirsur le terrain. Traditionnellement,l’infan terie est le cœur de la force com-battante d’une armée. D’ailleurs, les tac-tiques d’infanterie sont les plus ancien -nes méthodes de l’art de la guerre etremontent à la nuit des temps.

Le travail des fantassins est exigeantet nécessite une excellente formephysique ainsi qu’un moral d’acier. Lesfantassins doivent être aptes au service,en tout temps et en tout lieu. Ils doiventêtre prêts à réaliser leur mission quelque soit le mode de transport ou de pro-tection qu’ils utilisent : abris, tranchées,patrouilles à pied, véhicules blindés ounon, parachute, hélicoptère, avion, etc.Leur tâche n’est pas de tout repos puis -que c’est à eux qu’il incombe de garderune communication constante pour pro-téger les convois et mener le combat surla première ligne de feu.

les rapports humains et contribue àouvrir les consciences. Que ce soit parses réflexions, son humour ou les célé -brations religieuses qu’il préside, l’aumô -nier inspire le sacré. Il rappelle que toutepersonne mérite le respect et la dignité.

Pendant que les militaires font laguerre, lui, il s’intéresse à une autreguerre, celle qui sévit dans le cœurhumain. Ses paroles d’encouragement,les visites aux blessés, sa présence dansles lignes, les confidences qu’il reçoit detout un chacun sont autant d’occasionspour lui de témoigner sa foi et son espé -rance. Il est pour les militaires bien plus qu’un confident qui les accueillesans les juger. Il est pour eux un frèremilitaire qui veut leur bien, quitte à par-fois être obligé de les ramener sur ledroit chemin. QUAND L’INQUIÉTUDE MINE LE MORAL

Il est primordial que les militairess’appliquent à réaliser leurs tâches, caril en va du succès des opérations. Mais ilarrive que des inquiétudes affectent leur moral et leur concentration. Eneffet, nul n’est à l’abri des difficultés per-sonnelles, familiales ou professionnelles.Ces inquié tudes peuvent être particu -lièrement douloureuses lorsqu’il s’agitd’un enfant malade à la maison, d’unadolescent qui vit des difficultés, d’uneconjointe épuisée ou encore d’un parentqui est sur le point de mourir. Les mili-taires ressentent alors un sentimentd’impuissance indescriptible, car ilsn’ont pas de pouvoir sur les événements.

C’est alors que l’aumônier devient uneressource d’aide importante pour eux. Illes écoute, prend le temps de compren-dre leur situation et s’assure que lesaumôniers de l’arrière-garde entrent encommunication avec leur famille afin de leur offrir le soutien nécessaire. Ceministère des aumôniers de l’arrière-garde se fait, selon les situations, en collaboration avec la chaîne de comman-dement des militaires, le Groupe de soutien au déploiement (GSD), l’équipemédicale et de santé mentale et leCentre de la famille Valcartier (CFV).

En partageant leurs joies, peines etdoutes pendant un déploiement, l’aumô -nier peut aider les soldats à faire le tridans leurs pensées, à se concentrer surleurs actions, à établir leurs priorités età découvrir le sens profond de ce qu’ilsvivent et ressentent. L’aumônier n’estcertes pas là pour décider à leur place,mais il peut apporter des lumières auxmilitaires qui leur permettront de fairedes choix éclairés pour eux, pour lesautres et aussi pour les FAC.

C’est ainsi qu’au cours de l’exerciceTRIDENT JUNCTURE, j’ai eu l’occasiond’accompagner les membres des compa -gnies A et Para, respectivement du 2 R22eR et du 3 R22eR, dans différentesopérations. J’ai pu les suivre, pas à pas,dans leurs tâches quotidiennes : patrouil -les à pied, attaques de tous genres, pisteà obstacles, scénario d’évacuation médicale, embuscade de nuit, déconta -mination, sécurisation d’un territoire,saut en parachute, poste de commande-ment, etc. Autant d’expériences épous-touflantes qui m’ont aidé à mieux saisirleur réalité.UNE RELATION DE CONFIANCE QUI SE CULTIVE

Le moral des troupes est d’une impor-tance vitale, surtout en opérations. Lessoldats ont besoin d’être soutenus etinspirés par leur aumônier. Depuis mon expérience «dans le clos», je cons -tate que les militaires apprécient d’avoirun aumônier à leurs côtés. D’être sur leterrain avec eux facilite grandement leséchanges et permet de développer unrapport de confiance particulier avec latroupe. Avant de se confier à leur padré,les militaires ont besoin de savoir qu’ilest là pour eux, qu’il vit avec eux et qu’il«paye» (expression largement utiliséepar les militaires francophones qui signi-fie «souffrir») lui aussi.

Cette relation entre les militaires etleur aumônier ne s’impose pas, elle secultive. La confiance se construit pro-gressivement autour d’une réalité et d’unobjectif commun : un entraînement dansles secteurs, un exercice à l’étran ger, unemission. Les militaires ne deman dentpas que leur aumônier soit un «guerrier»,mais qu’il prenne la peine d’être auprèsd’eux pour comprendre ce qu’ils vivent.Ce ministère de présence de l’aumônierest d’autant plus important qu’il peutmobiliser, inspirer et contri buer con-crètement à améliorer la rési lience destroupes.

Dans le même ordre d’idée, à titre deconseiller et de spécialiste, l’aumônierconseille la chaîne de commandement et recommande des pistes d’actions con-crètes afin d’améliorer le mieux-être detous et de toutes. Ce faisant, l’aumôniergagne progressivement le respect et l’es-time de la troupe et peut prendre réelle-ment soin des militaires. UN SIGNE DU SACRÉ AU CŒUR DU CHAOS

Le sacré est synonyme d’espoir et detranscendance. Au cœur du tempoopéra tionnel souvent effréné, les mili-taires reconnaissent en l’aumônier labonté et la compassion. Pour eux, l’aumô -nier est un signe de paix et de réconfort,car il détend l’atmosphère, harmonise

– PHOTO : CPL ÉRIC GIRARD, CAMÉRA DE COMBAT DES FORCES CANADIENNESLe padré Louis-Martin Lanthier, debout à droite, a accompagné les troupes sur le terrain pendant l’exercice TRI-DENT JUNCTURE 2015 au Portugal.

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8 ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

UN MOIS DE FORMATION EXIGEANTPAR SOLDAT PATRICK BOUCHARD

Signaleur cours QMB-T 1505

Le cours Qualification militaire de base – Terre (QMB-T) 1505 a débuté le 29 septembre pour se terminer un mois plus tard, le 29 octobre. Ce cours, qui porteprincipalement sur l’entraînement individuel, vise àinculquer les qualifi cations de base liées aux métiersde l’élément terre. Conçu pour développer les habili -tés des stagiaires, il est exigeant, particulièrement enraison des variations de températures qui caracté ri -sent l’automne.

Durant la semaine de clos, les stagiai res ont connule froid nocturne, le vent, la neige et la pluie. La tem-pérature a oscillé entre -6 et 10 degrés Celcius. Habi -tués à un niveau de confort plus élevé, plusieurs onttrouvé les exercices en campagne plutôt exigeants.Les exercices de reconnaissances ont parti culiè re -ment été appréciés par les stagiaires. Pour soulignernotre dernière journée, l’eau et la boue sont venucouronner le tout.

Le cours a débuté par l’instruction sur les armes.Des instructeurs chevronnés dans le domaine ontdonné avec efficacité l’enseignement sur le manie -ment de la C9, la C6, le M72 et la grenade. Les heuresde pratique en classe ont été récompensées lorsqueles stagiaires ont pu essayer l’armement sur leschamps de tir.

L’enseignement en campagne consti tue la secondepartie de ce cours. Les stagiaires se sont d’abord ini-tiés à la navigation, à la pyrotechnie, à la cons truc -tion de positions défensives et à la vie dans une basede patrouille. Ils ont ensuite effectué leurs premièrespatrouil les de reconnaissance et de combat. Ces exer-cices visent à rendre polyvalents les nouveaux soldatssur le terrain.

Le cours tirant à sa fin, la programmation nous aréservés une fin flamboyante avec le lancer de lagrenade. La réussite de ce cours marquera le débutd’un nouveau cheminement professionnel pour la plu-part des participants.

LE CHEF CUISINIER DU 35 BON SVC HONORÉ PAR LE CAPITAINE SYLVAIN MARCOTTE

Capitaine-adjudant, 35e Bataillon des services

Le 24 octobre, au cours de la prestigieuse Criée d’automne 2015, le chef cuisinier du 35e Bataillondes services (35 Bon Svc), sergent Nicolas Roy, a reçu conjointement avec le sergent Gaétan Nadeau,du 5e Régiment du génie de combat, le médaillon du chef d’état-major de la Défense nationale. Legénéral Vance leur a accordé cet honneur pour avoir dirigé de main de maître la préparation du repasgastronomique servi lors de l’événement. Sur la photo, de gauche à droite, Sgt Roy, Gén Vance et SgtNadeau.

– PHOTO : SGT BÉRUBÉ, CI 2 DIV CA

Passation de commandement de la 4e Compagnie du renseignement

PAR LE SOLDAT ANDRÉE-ANNE POULIN4e Compagnie du renseignement

C’est le 6 octobre dernier qu’a eulieu la cérémonie de passation decommandement de la 4e Compagniedu renseignement (4 Cie Rens) entrele major Yanik Rochette et le majorFrédérick Jean.

La cérémonie s’est déroulée sous l’au-torité du brigadier-général StéphaneLafaut, commandant de la 2e Division duCanada (2 Div CA) et de la Force opéra-tionnelle interarmées Est. Plus de 70personnes étaient réunies pour l’occa-sion au Mess des officiers de la GarnisonLongue-Pointe. Tous les membres de lacompagnie étaient présents dont le lieu-tenant-colonel honoraire, Denis Riel.Parmi les invités, on note la présence dumajor-général à la retraite Forand, ducolonel Chafaï, commandant du 34e

Groupe-brigade du Canada, ainsi quedes commandants du 34e Régiment dugénie de combat, du 438e Escadron tac-tique d’hélicoptères et de l’Élément d’ap-pui aux opérations.

De gauche à droite, le lieutenant-colonel honoraire, Denis Riel, le major Frédérick Jean, le major Yanik Rochetteet le brigadier-général Stéphane Lafaut.

Lors de son allocution, le Bgén Lafauta souligné les réalisations de la compa -gnie sous la direction du Maj Rochette,nommé commandant le 22 mai 2010.Parmi ces réalisations, notons d’abord lerétablissement de l’identité de la com-pagnie en tant qu’unité divisionnaire ausein de la 2 Div CA. Sont ensuite venus

deux déménagements majeurs en 2014,l’installation définitive de la compagniedans la bâtisse ultra-moderne L-216 dela Garnison Longue-Pointe et celle deson élément de mission de Québec aubâtiment VC-512 de la Base Valcartier.

À cela s’ajoute l’implantation d’unplan de communication faisant la promo-tion des capacités du renseignementauprès des unités de la Réserve par lanotion du «Soldat Capteur». Le dévelop -pement d’une culture du renseignement

a permis l’institutionnalisation du soutienrenseignement aux 34e et 35e Groupes-brigades par le truchement de deux élé-ments de mission situés à Montréal et à Valcartier. La participation de la com-pagnie à l’exercice annuel spécialisé en renseignement PANTHER STRIKE à Fort Williams, en Utah, est un autreaccomplissement du commandant sor-tant qu’a souligné le Bgén Lafaut. Il aégalement parlé du cours NQ5A d’opéra-teurs du renseignement qui a été donnéà de multiples reprises et de la très forteparticipation des membres de la compa -gnie comme instructeurs à l’École du ren-seignement militaire, ainsi qu’à d’au trestâches nationales ou expéditionnaires.

Riche de toutes ces réalisations, le MajRochette quitte le commandement de l’unité avec fierté et le sentiment dudevoir accompli. Il passe le flambeau auMaj Jean qui s’appliquera à atteindrel’effectif autorisé et à augmenter le nombre de sous-officiers actifs au sein de l’unité. C’est par la cohésion, la colla -boration et l’engagement que le nouveaucommandant souhaite intégrer les nou-velles capacités livrées par le projet C2ISTAR et le nouveau modèle de menace(DATE) à l’entraînement de la prochaineannée.

C’est avec confiance et enthousiasmeque la 4 Cie Rens entame une nouvelleétape de son histoire. Solidement éta -blie, la compagnie saura relever les nou-veaux défis technologiques et institution-nels que lui apporteront les prochainesannées.

– PHOTO : CPL KIMIO TESSIER, 4 CIE RENS

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9ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

Noble Skywave 2015

UNE 4E POSITION POUR LE 35E RÉGIMENT DES TRANSMISSIONS

PAR L’ÉLÈVE-OFFICIER VÉRONIQUE DION35e Régiment des transmissions

Le 35e Régiment des transmissions aterminé au quatrième rang lors d’unecompé tition amicale annuelle, quis’est tenue pendant l’exercice NobleSkywave du 19 au 23 octobre.

Cette compétition nationale regrou -pait les unités de communications radioà haute fréquence (HF). Celles-ci étaientinvitées par la Branche des communica-tions et de l’électronique. L’événementvise à promouvoir et valoriser les compé-tences des opérateurs de systèmes HFdes Forces armées canadiennes avec les«Five Eyes» (FVEY). Les participantsont également dû entrer en contact avecle plus de stations possible à l’échelleinternationale afin d’obtenir un maxi-mum de points.

Le regroupement des FVEY est unealliance entre les services de renseigne-ments du Canada, du Royaume-Uni, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande etdes États-Unis, liés par l’Accord UKUSAqui est un traité signé en 1946. Les origi -nes de cette alliance remontent à laDeuxième Guerre mondiale. Pendant laGuerre froide, les FVEY ont mis sur piedun système d’interception appelé ECHE-LON afin de surveiller les communica-

tions entre l’URSS et les pays du Bloc del’Est. De nos jours, ce système a été revuet est utilisé afin de collecter les rensei -gnements électroma gnétiques à traversla planète.

Afin d’assurer la continuité et la réus-site de l’exercice, les membres suivantsdu régiment se sont relayés toute lasemaine : Lt Johnson-Bégin, Adj Ouellet,Sgt Lévesque, Cplc Dumas-Demers, CplcBeaudoin, Cplc Carrier, Cplc Philippon,Cpl Rouleau, Cpl Evans et Sdt Morin.

Ce sont deux équipes du QGET du 5e Groupe-brigade mécanisé à Valcar tierqui ont remporté les deux premiè resplaces suivis du 1er Bataillon, Royal 22e

Régiment au troisième rang.

Les équipes canadiennes devaient entrer en contactavec un nombre maximum d’équipes à l’internationalpour remporter le plus de points.

Le QGET établit de nouvelles marques en communications HFPAR LE SOLDAT JEAN-PHILIPPE ALAIN EN

COLLABORATION AVEC LE SOLDAT GABRIEL MARTINQuartier général et Escadron

des transmissions

Les équipes du Quartier général etEscadron des transmissions (QGET)ont accompli tout un exploit en finis-sant première et deuxième de la com-pétition NOBLE SKYWAVE qui setenait les 21 et 22 octobre.

Avec un total de 112 et 107 points, leséquipes du QGET se sont placés au pre-mier rang des 86 équipes participantes,provenant des quatre coins du monde,juste devant leur plus proche rivale,l’équipe du 1er Bataillon, Royal 22e Régi -ment qui a obtenu avec 79 points latroisième place.

NOBLE SKYWAVE est une compéti-tion de communications radio hautefréquence (HF) qui est organisée par laBranche des communications et de l’élec-tronique du Canada de pair avec le 21e Régiment de guerre électronique etl’École de l’électronique et des communi-

cations des Forces armées canadiennes.Cette compétition est ouverte à toutesles armées de l’OTAN et elle vise à par-faire, à démontrer et à actualiser lesmoyens de communications HF dans lemonde entier.

La radio HF est un système de com-munications très performant. Contraire -ment aux ondes VHF qui voyagent enligne droite, les ondes à haute fréquencerebondissent sur l’ionosphère. De ce fait,elles permettent de relier des stationstrès éloignées malgré les obstacles physi - ques qu’elles rencontrent, tels que mon-tagnes, villes et forêts. Grâce à ce phéno -mène, le QGET a réussi à établir le contact avec des stations en Australie,en Nouvelle-Zélande, en Angleterre, auxÉtats-Unis et un peu partout en Europe.

Les équipes du QGET1 et QGET3, du5e Groupe-brigade mécanisé du Canada(5 GBMC), ont établi de nouvelles marques à battre. Pendant 48 heures,elles ont travaillé d’arrache-pied afin depoursuivre la tradition d’excellence del’unité. À noter qu’une troisième équipe(QGET2), déployée au Portugal pour

l’exercice TRIDENT JUNCTURE, a su se démarquer avec peu d’équipement etde temps.

L’exercice se divisait en trois parties.La première partie, en mode établisse-ment automatique de liaison, consistaità entrer en contact avec des membres deson groupe, ceux-ci ayant été désignésavant le début de la compétition parKingston. La deuxième phase consistaità effectuer le plus de contacts radio possible en mode bande latérale unique.Chaque contrôle radio effectué octroyaitun point à l’équipe. C’est vraiment lorsde la deuxième étape que les équipes du

QGET se sont distancées de leurs rivalesgrâce à leur acharnement sur le réseau.

La troisième et dernière phase, tou-jours en mode bande latérale unique, aconstitué un blitz intense de contactsradio puisque nous pouvions communi-quer avec les mêmes stations qu’en phasedeux. Ce fut un dernier six heures in -tense dominé par les équipes du QGET.

L’acharnement au travail des repré -sen tants du QGET a de toute évidenceporté fruit en leur donnant la victoire. LeQGET poursuit sa tradition d’excellencedans le monde des communications, per-formance qui rejaillit sur le 5 GBMC.

– PHOTO : CPL SIMON LANGEVIN, IMAGERIE VALCARTIERRang avant, de g. à dr. : Cplc Duhamel-Bellemare, Sdt Mantha, Cpl Antiquiera, Sdt Martin, Cplc Bergeron. Rangarrière : Sgt Trudel, Cplc Dallaire, Cplc Deschênes-Desharnais, Cplc Labrie, Sdt Alain. Absents : Sdt Simon, SdtBoivin, Sdt Pelletier-St-Onge.

Les équipes canadiennes étaient en compétitionentre elles et contre des équipes de l’extérieurdu pays tel que l’illustre cette carte montrantl’emplacement de chaque équipe participante.

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10 ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

Un vent de changement aux commandes du NCSM MONTCALMPAR L’ENSEIGNE DE VAISSEAU DE 2E CLASSE MARY-JIL COUDÉOfficier des affaires publiques, NCSM MONTCALM

Le vent a soufflé, en ce samedi 3 octobre, et a marqué le changement decommandement au sein du NCSM Montcalm.

Cette journée d’entraînement a été vouée à une parade officielle des membresde l’équipage en présence d’invités de marque et de membres des familles descommandants entrant et sortant. L’invité d’honneur pour l’événement était lecommodore Luc Cassivi.

Le capitaine de corvette (Capc) Girard, commandant sortant, a été la premièrefemme à commander le NCSM Montcalm. Au cours de son mandat, elle s’estassurée de maintenir l’efficacité et la notoriété de l’unité à son maximum. Fortede son expérience, le Capc Girard a su remercier tous ses mentors et les membresde sa famille, sans qui le commandement aurait été une tâche plus ardue.

En plus d’assister à son dernier défilé, le commandant sortant s’est vu décer nerune pièce musicale spécialement écrite pour elle par le premier maître de 2e classeMercier. La pièce intitulée «Réflexion» a été jouée par la Musique du NCSMMontcalm et a marqué la fin du dernier discours du premier commandantféminin de l’unité.

Nouveau commandant du NCSM Montcalm, le capitaine de corvette GuyBoulet prendra les commandes de l’unité pour les trois prochaines années. Pourson commandement, le Capc Boulet priorisera l’entraînement de ses membresafin de conserver l’excellente réputation de l’expertise du NCSM Montcalm.Membre de l’unité depuis plusieurs années et ayant plusieurs positions dansl’exécutif, le Capc Boulet est bien placé pour occuper le siège du commandant.

La deuxième partie de la cérémonie s’est déroulée au bord du bassin Louise.Malgré le vent et les vagues, des membres de l’équipage ont reconduit le comman-dant sortant à bord du canot à glace du NSCM Montcalm.

Comme le veut la tradition, l’équipage du NCSM Montcalm salue une dernière fois son ancien commandant. Signature des documents du changement de commandement du NCSM Montcalm. De gauche à droite : Capc GuyBoulet, Cmdre Luc Cassivi et Capc Girard.

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GBC

DU SÉRIEUX AU 3 R22EREntraînement spécialisé pour des membresde la compagnie C

PAR LE CAPORAL KYLE DOWNING3e Bataillon, Royal 22e Régiment

Du début de l’été jusqu’à cet automne,les membres de la compagnie C sesont continuellement entraînés, pas-sant du volet individuel à celui d’at-taque de peloton. Après tous cesefforts, ils ont eu l’occasion de tra-vailler sur des techniques avancéesavec le Régiment d’opérations spé-ciales du Canada (ROSC).

L’entraînement s’est déroulé du 26au 30 octobre. La semaine a commencésur le champ de tir Ortona. Les 50 par-

ticipants ont reçu de l’instruction sur letir instinctif – les techniques à utiliserlors d’un contact rapproché en zoneurbaine – des positions de tir avancéeset le changement rapide de chargeurs.Les membres de la compagnie C ontégalement répété des drills pour s’exer -cer à tirer depuis l’arrière d’une barri-cade et à changer l’arme d’épaule afinde rester protégé selon le côté choisi, enposition couchée ou debout.

Grâce au professionnalisme et à l’en-cadrement des membres du ROSC, lesmembres de la compagnie C ont démon-tré une progression constante et rapidetout au long de la semaine. Déployés au

camp Dubé dans un contexte de combaten zone urbaine, ils ont mis en pratiqueles techniques d’entrée dynamique à deux et à quatre individus. Dans lebut d’ajouter du réalisme à l’entraîne-ment, des cartouches de «simunitions»ainsi que des grenades assourdissantesappelées «9 Banger» ont été utilisées.

Divisés en équipes d’environ dix per-sonnes, les groupes ont reçu de la for-mation sur les déplacements tactiquesentre les bâtiments, le repli sous le feuennemi et les positions de tir à adopteren avançant vers un bâtiment.

«Est-ce que j’ai touché? Est-ce que çaa fonctionné?» sont les questions qu’ontdû se poser les participants dès le pre-mier jour. Chacun pouvait ainsi éva -luer l’efficacité de son tir après chaqueengagement. Ils vérifiaient si l’ennemiétait tombé. Grâce à la répétition, cesréactions sont devenues instinctivesaprès un contact. Elles permettent nonseulement de confirmer si la cible a été

touchée, mais également d’augmenterla connaissance de la situation.

Malgré une semaine très occupée au camp Dubé, les instructeurs ont prisle temps de partager leurs connaissan -ces et leur expérience personnelle avecles membres de la C. Ils se sont inté-grés dans les différentes équipes poursuperviser les déplacements, les entréeset les actions prises à l’intérieur desbâtiments. Ils ont pu de la sorte peaufi -ner les techniques des participants.Après chaque attaque, les groupes fai-saient une rétroaction et chacun étaitinvité à commenter et à fournir des cri-tiques constructives.

La motivation et la cohésion ont étéau rendez-vous tout au long de l’entraî -nement. Les participants ont appréciécette expérience hors du commun quileur a permis de se perfectionner touten ayant du plaisir.

– PHOTOS : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIER

Le caporal Simon Ricard se replie pendant l’entraînement de combat en zone urbaine organisé par le 3 R22eR aucamp Dubé.

Une équipe fait une approche en formation «diamond».

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11ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

Exercice CHEVAL VAILLANT

Un retour aux sources pourfavoriser la cohésion

Le 1 R22eR se prépare en vue de l’op REASSURANCEPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Depuis le 2 novembre, la majoritédes membres du 1er Bataillon, Royal22e Régiment (1 R22eR) participent àun exercice de maintien en puis-sance, CASTOR VAILLANT. En effet,dès le mois de février, la compagnieB, commandée par le major ÉricBeauchamp, prendra la relève desgars et filles du 3e Bataillon, Royal22e Régiment déployés en Polognepour l’opération REASSURANCE.

Divisé en deux parties et annexé aucours COMMON GROUND, à Gage -town, l’exercice CASTOR VAILLANT apour objectif de maintenir les compé-tences des soldats à un haut niveaugrâce à des scénarios qui incluent ungroupement tactique et des équipes decombat.

Du 2 au 6 novembre, dans les sec -teurs d’entraînement de la BaseValcartier, les compagnies B et C du 1 R22eR, ce qui représente environ 240militaires, se sont exercées dans lesattaques de peloton avec tir réel avec lacollaboration du 430e Escadron tactiqued’hélicoptères.

La compagnie B du 1 R22eR estensuite allée à Gagetown, du 7 au 14novembre, pour y effectuer la deuxièmepartie de CASTOR VAILLANT, encompagnie du 12e Régiment blindé duCanada (12 RBC), d’une partie duquartier général du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada et du RoyalCanadian Dragoons (RCD). Au total,400 personnes ont participé à l’exercice.

Les militaires étaient réunis enéquipe de combat, qui comprend despelotons de reconnaissance, de tireurs

d’élite, d’ingénieurs, de reconnaissanceblindée et de chars d’assaut. Le but  :suivant un tracé précis, les troupesdevaient dégager un corridor pour lan -cer une attaque, sous la direction d’unposte de commandement.

«Il faut faire des attaques d’équipesde combat pour réhabituer nos gars.Nous avons connu du mouvement depersonnel au courant de l’été et il y a denouveaux soldats. Il faut donc qu’ontravaille avec eux pour s’assurer queles opérations soient bien exécutées etpour approfondir nos compétences»,explique le Maj Beauchamp.COMME SI C’ÉTAIT VRAI

COMMON GROUND, qui se tient du14 au 29 novembre, est un exercicecomposé de sept cours qui plongent lesfuturs commandants dans un contexteréel afin d’évaluer leur capacité à pren-dre des décisions.

Pendant les deux semaines de la for-mation, l’école des blindés tient lescours de sergent-major et de chef detroupe de reconnaissance. L’école d’in-fanterie donne les cours de comman-dant de détachement de tireurs d’élite,de tireur d’élite avancé et de comman-

dant de peloton mécanisé phase quatre.Finalement, l’école tactique enseigne le cours d’équipe de combat et de com-mandant de compagnie d’infanteriedémontée.

Le major Éric Beauchamp mentionned’ailleurs que beaucoup de ressourcessont mises à contribution pour cecours : «Un des gros efforts de l’Arméecanadienne est mis sur COMMONGROUND, car ça représente bien cequ’on peut vivre en mission. C’est cecours qui forme les futurs comman-dants d’équipes de combat interarmes.»

En effet, COMMON GROUND réunitune compagnie d’infanterie mécaniséeavec environ 15 véhicules blindéslégers, un escadron d’environ 19 charsd’assaut, une équipe d’artilleurs, unetroupe d’ingénieurs et des hélicoptèresGriffon et Chinook.  

Grâce aux précieux conseils des men-tors, notamment le Maj Beauchamp,les candidats sont évalués par rapportaux décisions qu’ils prennent afin d’ac-complir la mission qui leur est conféréelors de scénarios réalistes.

– PHOTO : CPL NICOLAS TREMBLAY, IMAGERIE VALCARTIERLe caporal Nicolas Piché, mitrailleur à bord d’un héli-coptère CH-146 Griffon, reste aux aguets lors de lapremière partie de l’exercice CASTOR VAILLANT dansles secteurs d’entraînement de la Base Valcartier.

Le lieutenant-colonel Alain Veilleux, commandant duService au personnel, en train de tester le tout nou-veau Sig Sauer P-226.

PAR LE CAPITAINE JOCELYN LEMAYReprésentant aux affaires publiques d’unité,

Service au personnel

Le Service au personnel (Svc Pers) atenu l’exercice CHEVAL VAILLANTdu 13 au 16 octobre. Environ 150mili taires se sont réunis au Camp descadets de la Base Valcartier afin d’ef-fectuer leurs normes individuellesd’aptitude au combat (NIAC) annuel -les, dans un contexte leur rappelantle cours de recrue.

Le Svc Pers regroupe les services d’alimentation, d’hébergement, les Cen -tres de ressources humaines militaires(CRHM), les padrés et les conseillers enorientation. Contrairement aux unitésde première ligne qui intègrent facile-ment les NIAC dans leur plan d’entraî -nement, il en va autrement pour lesunités appartenant au Groupe de sou-tien de la 2e Division du Canada (GS 2 Div CA).

Cela est particulièrement vrai en cequi concerne le personnel du Svc Pers.En effet, celui-ci doit offrir un soutienréel sur les différentes bases et garni -sons de la 2 Div CA. Cette dispersiongéographique représente son lot dedéfis; il devient difficile de développer

un esprit de cohésion lorsque les mem-bres du personnel sont répartis auxquatre coins de la province. La naturedes tâches nous éloigne également durôle premier d’un militaire engagé dansune mission de combat. Il est facile delaisser la routine s’emparer de nos viesen nous cantonnant dans nos tâchesquotidiennes de gestionnaire, decuisinier ou autres.

C’est pour pallier ces lacunes que leSvc Pers organise l’exercice CHEVALVAILLANT, créant l’occasion propice

pour faire faire au personnel militaireles champs de tir C7 et 9 mm, les pro-grammes mandatés, la marche forcéede 13,3 kilomètres et autres exigencesliées au NIAC. La vie militaire dans lesbaraques est mise à l’honneur, questionde se rappeler un lointain cours derecrue ou un plus récent déploiement.Afin de favoriser la cohésion, un «PT»se déroulant avant le lever du soleilcouronne le tout.

Dans le cadre de leurs fonctions, lesmembres du Svc Pers sont appelés àcommuniquer souvent par téléphone ou par courriel avec des collègues qu’ilsn’ont jamais vus, compte tenu de larépartition géographique. Cet exercicede quelques jours a donc permis d’associer un visage à une voix ou uneadresse courriel, donnant à tous l’op-portunité de nouer des amitiés et favo -

risant une meilleure collaboration entreles différents sites. LE SOUTIEN DE L’ARRIÈRE-GARDE

Il va sans dire que de monopoliser un aussi grand nombre de personnespour plusieurs jours crée une pressionénorme sur les services offerts à la com-munauté militaire, notamment auprèsde nos collègues civils qui doiventredoubler d’efforts pour compenser cesabsences. C’est avec brio que ces der -niers ont su relever le défi.

Avec le recul, force est de constaterqu’il est important de renouer avecl’essen tiel de notre métier de soldat,même si notre routine et notre conforten sont bousculés. La mission a étéaccomplie et il y a fort à parier que l’expérience se répétera l’an prochain.

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12 ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

Trois nouveaux Pathfinders au 3 R22eRPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Trois caporaux membres du 3e Batail -lon, Royal 22e Régiment (3 R22eR) ontréalisé tout un exploit le 16 octobre.Dans le cadre d’une cérémonie de col-lation des diplômes à la base de Tren -ton, ils sont officiellement devenuséclaireurs-patrouilleurs, mieux connupar le terme anglais «Pathfinders».

Du 24 août au 16 octobre, les capo-raux Couture, Potvin et Labrecque pre-naient part au cours de patrouille Path -finder qui se donnait dans plusieursbases à travers le Canada, notammentTrenton, Petawawa et Esquimalt.

Ils avaient été sélectionnés parmi denombreux volontaires du Royal 22e

Régiment (R22eR) qui ont participé auprocessus de sélection des candidats du5e Groupe-brigade mécanisé du Canada(5 GBMC). 

Avant de se lancer dans la gueule du loup en compagnie de 28 autres sol-dats, dont huit du 5 GBMC, les futursPathfinders ont suivi une série de cours de préparation et se sont entraî -nés pendant plus d’un an et demi.L’objectif étant de posséder les outilsnécessaires pour relever le défi de tailleque représente le cours d’éclaireurs-patrouilleurs. 

«En un an et demi, nous n’avons pasarrêté de nous entraîner», commente leCpl Couture, qui précise qu’il faut abso -lument être qualifié pour la reconnais-sance avant de prendre part à ces tests.

L’ART DE REPOUSSER SES LIMITESConsidéré comme le cours le plus diffi -

cile des Forces armées canadien nes, lesaspi rants Pathfinders sont cons tam -ment repoussés à leurs limites.

Comme la définition de cette classe ledit, seuls les militaires les plus enforme physiquement et capables de travailler avec un stress extrême dansun environnement hostile, tout enayant un minimum de soutien, sont enmesure de réussir.

D’ailleurs, plusieurs soldats ne termi-nent pas le cours en raison des bles su -res subies.

Pendant ces nombreuses semainesd’évaluation, tout se fait en équipe etles gars doivent se serrer les coudess’ils désirent obtenir le titre de Path -finder. «C’est tellement difficile que siun gars échoue dans un détachementou une section, c’est toute l’équipe quine termine pas. Ça se fait en équipe etça se termine en équipe», affirme le CplLabrecque.

Plus concrètement, les candidatséclaireurs-patrouilleurs sont envoyésen avant des troupes pour aller derrièreles lignes ennemies et établir des zonesde largage et d’arrivée des hélicoptères,des bateaux, des blindés et autres en plus de sélectionner l’emplacementdes attaques. Ils accueillent ensuite lestroupes à leur arrivée.

«Nous traversons les lignes ennemieset exécutons une reconnaissance dezone pour voir quelle serait la meilleureoption pour amener les troupes à l’ob-jectif, que ce soit par l’eau, la terre ou

Des participants au cours de Pathfinder se préparenten vue d’un exercice d’insertion et d’extraction en vol stationnaire à basse altitude.

Un lieutenant et un caporal préparent leur équipement pour descendre en rappel d’un hélicoptère CH-146Griffon.

– PHOTOS : CPL DARCY LEFEBVRE, CAMÉRA DE COMBAT DES FC

les airs. Une fois que c’est décidé, nousoffrons au commandant les options etnous déterminons le meilleur terrainpour manœuvrer en fonction de sa déci-sion. Il faut tout faire ça furtivement»,précise le Cpl Potvin. 

Ils doivent également procéder à desexercices de navigation.

Vient ensuite le défi final. Lâchés aumilieu de nulle part les yeux bandés,les gars ont jusqu’à 10 jours pouratteindre différents objectifs. Tout aulong de ce défi, ils doivent transporterun sac d’équipement pesant plus de 54 kilogrammes. Les candidats ne dor-ment que deux heures en moyenne etbougent pendant 20 heures. Les deuxheures qui restent servent à la planifi-cation des ordres de la mission. Leursrepas se résument à des rations, desbarres énergétiques et des noix.

Au travers de ce processus, les sol-dats n’oublient pas la devise des Path -finders  : la mission en premier. «Tescamarades passent avant toi. Tout lemonde paie là-bas, mais les blessu resdoivent être confirmées par un méde -cin, autrement, il faut continuer»,ajoute le Cpl Labrecque, qui a calculéqu’ils avaient marché plus de 133 kilo-mètres.LA FIERTÉ DE RÉUSSIR

Ce défi physique et mental, seuls les combattants en mesure de fairepreuve de résilience sont en mesure dele réussir et d’atteindre la ligne d’ar-rivée. Même s’ils demeurent humblespar rapport à leur exploit, les caporauxCouture, Potvin et Labrecque retirentune grande satisfaction de ce qu’ils ontaccompli.

«Cette formation nous a permis d’ajou -ter des outils à notre coffre de travail. Ilne faut pas avoir peur d’essayer, mêmesi le monde parle de ce cours comme si c’était l’apocalypse. Si tu n’y vas pas,tu ne verras pas c’est quoi. Il y a seule-ment toi qui peux t’empêcher d’accom-plir quelque chose dans la vie», soutientle Cpl Labrecque.

Avec du recul, les trois membres du 3 R22eR considèrent que quiconque possède la détermination nécessairepeut réussir le cours de Pathfinder. Ilsadmettent cependant avoir tous penséà y mettre fin au moins une fois... S’ilsavaient un conseil à donner, ce seraitde prendre ça une étape à la fois.

Grâce à cet exploit, les caporauxLabrecque, Potvin et Couture ont leprivilège de porter sur leur uniforme latorche des Pathfinders. Ce symbolereprésente le leadership. Cette année,12 militaires ont obtenu leur torche auCanada.

«La qualification Pathfinder est sou-vent mal comprise. Le cours n’est pasune sélection qui a pour but de choisirqui pourra porter la ‘‘torche’’ sur sonuniforme. C’est un cours qui donne descapacités uniques et essentielles à laconduite efficace de nos opérations. Unindividu qui est qualifié Pathfinder estdoté d’un sens du devoir, d’un profes-sionnalisme, d’une autonomie et d’undésir de vaincre qui le différencient deses pairs. Mes sincères félicitations à ceux qui ont réussi cet accomplisse-ment monumental cette année. Noussommes fiers de vous», termine le com-mandant du 3 R22eR, lieutenant-colonel Timothy Arsenault.   

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13ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

Le 35 Bon Svc confirme l’état de préparation de ses membres

Un scénario de l’exercice a requis des membres dupeloton de maintenance qu’ils remettent sur ses rouesun véhicule Cougar. De gauche à droite, les caporauxO’Connor, Tardif, Martel (5 Bon Svc) et Jaques, et l’ad-judant Dallaire.

PAR LE LIEUTENANT NANCY DÉSORMEAUX-BÉLANDReprésentante des affaires publiques de l’unité, 35e Bataillon des services

Le 35e Bataillon des services a fourniun soutien aux unités du 35e Groupe-brigade du Canada durant le troi -sième groupe principal à l’entraîne-ment (GPE 3) qui s’est tenu dans lessecteurs de Valcartier du 29 octobreau 1er novembre.

L’exercice en question était le dernierdes trois GPE qui composent l’annéed’entraînement du bataillon. L’exercice apermis de confirmer l’état de prépara-tion des membres de l’unité à accomplirles tâches de soutien réel requises parleur métier respectif.

Au total, plus d’une quarantaine dedemandes de soutien réelles ont été trai -tées par le PC8 et redistribuées aux élé-ments du 35 Bon Svc. Parmi celles-ci,plusieurs demandes de transport et d’ap-

provisionnement ont été reçues. Quantaux membres du peloton d’alimentation,ils ont déployé leurs cuisi nes de campa -gne afin de servir un total de 320 repaspendant les quatre jours de l’exercice.

Des membres du peloton de mainte-nance ont été aidés par deux membresdu 5e Bataillon des services, les caporauxTremblay et Martel. Ces derniers leursont prêté main-forte dans la réa lisationd’un scénario durant lequel ils ont eu à remettre sur ses roues un véhi culeCougar qui avait «pivoté» de 180 degrés.

En plus des activités énumérées ci-dessus, pour la première fois cetteannée, le bataillon a déployé un groupelogistique avancé (GLA). Cela a permisnon seulement à plusieurs membres deréaliser pour la première fois cet exer -cice, mais du même coup de réduire leslignes de communication entre les unitésde combat et la zone de soutien de labrigade, s’assurant ainsi d’offrir unmeilleur soutien logistique.

GPE 3 du 35 GBC

LE PONT BOUCHARD «DÉTRUIT» POUR BLOQUER L’ENNEMI PAR LE CAPITAINE DEREK PICARD-FORTIN EN COLLABORATION AVEC LE LIEUTENANT

ISABELLE PROVOST35e Groupe-brigade du Canada

L’avancée des troupes ennemies a étéralentie par des manœuvres retar -datrices avant que l’attaque de deuxcompagnies d’infanterie, appuyée par des éléments de la reconnais-sance blindée, ne soit arrêtée complè -tement par la destruction comman -dée du pont Bouchard. L’ouvrageétait défen du par une compagnie d’in-fanterie appuyée du génie de combat,dans la région de Valcartier, lessamedi et dimanche 31 octobre et 1er novembre.

Ce scénario est en fait celui du groupeprincipal à l’entraînement (GPE) 3 du35e Groupe-brigade du Canada (35GBC), pendant lequel étaient présentsdes membres de presque toutes lesunités de la brigade, renforcées par lesactivités d’influence et les médicaux. Ces688 militaires, sous le commandementdu groupe-bataillon territorial (GBT)Québec, basé cette année sur les Volti -geurs de Québec, se sont entraînés dans

des scénarios de guerre conventionnelle,qui ont culminé par la «destruc tion» dupont Bouchard. Ces scénarios ont mêmevu les combattants prendre en chargedes réfugiés qui se déplaçaient sur lesroutes et qui étaient joués par quelquescivils ainsi que par des cadets des diffé -rents corps de la région de Québec

Les membres des Régiments duSaguenay et de la Chaudière, des Fusi -liers du St-Laurent, de Sherbrooke, ainsique des Voltigeurs de Québec étaientconstitués en trois compagnies d’infan-terie qui se sont affrontées durant l’exer-cice qui a atteint son point culminantavec une attaque de deux compagnies

qui devaient prendre le pont Bouchardcontre une troisième qui devait ledéfendre. Les compagnies à l’attaqueétaient appuyées par des éléments dereconnaissance blindée du 12e Régimentblindé du Canada (M) et du SherbrookeHussars, qui ont aussi fait de la recon-naissance pure.

Les différents métiers ont bien sûr pu faire valoir toutes leurs capacitésdurant cette fin de semaine d’entraîne-ment. Ainsi, en plus d’assurer le soutienréel pendant l’exercice, aussi bien avecla cuisine de campagne que sur les plansdu transport, de l’approvisionnement et de la maintenance, les membres du35e Bataillon des services du Canada ontpratiqué leurs capacités de récupérationde véhicule. Toute cette coordination, demême que celle des élé ments de combat,a été possible grâce aux systèmesdéployés par le 35e Régi ment des trans-missions.

Les ingénieurs de combat du 35e Régi -ment du génie de combat avaient pourmandat d’effectuer une démolition deréserve sur le pont Bouchard afin d’empê cher l’avance de l’ennemi. Unecompagnie d’infanterie, en positiondéfensive autour du pont, s’est déplacéeavec l’aide des ingénieurs. En effet, cesderniers avaient pour tâche de faciliterleur transport en effectuant des traver-sées en bateaux d’assaut pour permettreun repli une fois le pont détruit.

Cet exercice d’envergure a permis uneexcellente intégration interarmes entreles compagnies d’infanterie, les blindéset le génie de combat. Il a de plus été l’occasion d’effectuer une attaque d’uneenvergure rarement vue dans un exer -cice de fin de semaine sur un objectifsolidement défendu, ce qui n’a pas man-qué de donner beaucoup d’expé rienceaux commandants à tous les niveaux.

– PHOTO : CPLC VALÉRIE VILLENEUVEDeux membres de l’ennemi sont positionnés près du «village vertical» pendant leurattaque sur ce village pendant le GPE 3 à la Base Valcartier.

– PHOTO : CPLC PATRICK ALLAIRELes derniers défenseurs du pont Bouchard sont évacués par les bateaux d’assautaprès sa «destruction».

– PHOTO : CPL CAMILA BELLEY-CLOUTIERLes défenseurs du pont Bouchard en position face aux éléments de reconnaissance blindé qui attaquent le pontlors du GPE 3 à la BFC Valcartier.

Le 35 Bon Svc a accompli son mandatavec succès. Tel qu’espéré, les membresdu bataillon ont répondu aux attentes depréparation et d’exécution de la missionavec dévouement et professionnalisme.

– PHOTO : CPLC ALLAIRE, 35 GBC

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14 ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

JOUR DU SOUVENIR 2015

Célébration du jour du Souvenir au 35e Bataillon des services

– PHOTOS : CPLC HALLÉ, 35 BON SVCMme Denise Bernard, la femme de feu Maurice Bernard, dont la salle d’armes du complexe porte aujourd’hui lenom, accompagnée des honoraires, commandants, sergent-majors et représentants du 35 Bon Svc, de la 55 AmbC et du 42 PPM.

Le lieutenant-colonel Teasdale, commandant du 35e Batail lon des services, devant le cénotaphe duComplexe militaire de Saint-Malo. Les sentinelles visi-bles de gauche à droite : Cplc Bernard-Caron (35 BonSvc), Cpl Blanchet (42 PPM) et Cpl Rathel (55 Amb C).

PAR LE LIEUTENANT NANCY DÉSORMEAUX-BÉLANDReprésentante aux affaires publiques de l’unité, 35e Bataillon des services

Le 8 novembre, au Complexe mili-taire Saint-Malo (CMSM), les mem-bres du 35e Bataillon des services(35 Bon Svc) ont célébré le jour duSouvenir. Ils étaient accompagnés demembres de la 55e Ambulance decampagne, du 42e Pelo ton de policemilitaire et du Corps de cadets 2630.

Pour les membres du 35 Bon Svc, lacélébration du jour du Souvenir se tientle dimanche précédant le 11 novembre.Cette coutume de célébrer l’Armisticele dimanche avant le jour du Souvenirest partagée par plusieurs unités de laRéserve à travers le pays.

La journée a débuté par une messecélébrée par l’aumônier de l’unité,major Roy, à l’église de la paroisseSaint-Malo à Québec. Pour effectuer letrajet aller-retour, les militaires ontdéfilé dans les rues.

De retour au complexe, les membresdes unités se sont réunis autour ducénotaphe situé en avant de l’édifice.Sur le cénotaphe, nous pouvons lire cequi suit : «En reconnaissance aux hom -

mes et aux femmes qui à travers les guerres, les missionshumanitaires, les opérations de maintien de la paix et l’en-traînement au pays ont assuré avec ténacité les services de soutien à ces opérations. Œuvrant dans l’ombre ces mili-taires de notre région méritent notre gratitude et le respectqu’inspire la noblesse de leur contribution.»LA SALLE D’ARMES A DÉSORMAIS UN NOM

À la suite de la parade, tous les parti cipants sont entrés à l’intérieur du CMSM pour une cérémonie au cours delaquelle la salle d’armes a été nommée «Salle d’armesWarrant Officer Class I Maurice Bernard, CD».

C’est à la suite d’une consultation menée par le lieutenant-colonel (à la retraite) Jean-Guy Laporte auprès d’un vastegroupe que cet honneur a été attribué à celui qui a été le pre-mier sergent-major du Bataillon des services de 1965 à 1970.

La femme de feu Maurice Bernard, Mme Denise Bernard,était présente pour dévoiler les plaques commémoratives encompagnie du Lcol (ret) Laporte et de l’adjudant-chef (à laretraite) Émile Noël de Tilly. Les pla ques seront prochaine-ment posées à l’entrée de la salle d’armes.

LA BASE VALCARTIER SE SOUVIENTLes militaires enlèvent leur béret pendant l’hymne national. Des militaires de l’Armée canadienne, de l’Aviation royale canadienne, des vétérans et des civils s’étaient réu-

nis devant le cénotaphe commémoratif de la Base Valcartier lors du jour du Souvenir.

Une jeune chorale est venue chanter pour rendre hommage aux militaires à sa façon. Aimé Michaud, vétéran, se recueille devant le cénotaphe.

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PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Comme le veut la tradition du 11novem bre, le Canada entier serecueille et se souvient de tous ceux et celles qui les ont précédés et quiont donné leur vie pour défendre leCanada. À la Base Valcartier, le jourdu Souvenir a été souligné par uneparade devant le cénotaphe commémo -ratif de la rue Général T.L. Tremblay.

Pour l’occasion, plus de 350 militairesse sont réunis en compagnie de vété -rans et de civils pour prendre part àune cérémonie dédiée à la mémoire deleurs frères d’armes.

Ce moment de recueillement compre-nait notamment le défilé des troupesdevant le cénotaphe, l’interprétation del’hymne national, la lecture des prières,la sonnerie aux morts, les lectures detextes d’hommage et l’incontournablemoment de silence empreint d’émotion.

Des militaires, dont le commandant du5e Groupe-brigade mécanisé du Canada,colonel Michel-Henri St-Louis, ontdéposé des couronnes de fleurs au pieddu cénotaphe.

De plus, de jeunes élèves des écolesDollard-des-Ormeaux et Alexander-Wolff ont procédé à la lecture depoèmes et à une prestation musicale.

Parmi les invités de marque, étaientprésents la représentante du ministèredes Anciens Combattants Canada,Luce Morin, le représentant de la Légionroyale canadienne, Aimé Michaud, et lemaire de Shannon, Clive Kiley.

«En ce jour, montrons notre sincèregratitude aux vétérans canadiens, dontle dévouement au service a contribué à

bâtir le Canada qui nous est cheraujourd’hui. Saluons également l’en-gagement inébranlable des courageuxmembres des Forces armées canadien -nes qui servent notre pays, ici et à l’étranger, pour protéger les Canadienset les Canadiennes, et apporter la paixet la sécurité dans le monde», a com-menté par voie de communiqué le nou-veau ministre de la Défense nationale,Harjit Sajjan.

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Des vétérans ont défilé avec les militaires sur la rue Saint-Louis.

15ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

JOUR DU SOUVENIR 2015

LE 35 RGC DÉFILE À BEAUPRÉ POUR LE JOUR DU SOUVENIR

PAR LE LIEUTENANT ISABELLE PROVOSTReprésentante aux affaires publiques de l’unité, 35 RGC

Le 35e Régiment du génie de combat a célébré le jour du Souvenir le dimanche 8 novembre, dans laville de Beaupré, en compagnie des membres de la Légion royale canadienne et de quelques musi-ciens des Voltigeurs de Québec. Le défilé a débuté à l’hôtel de ville de Beaupré et s’est terminé àl’église Notre-Dame-du-Saint-Rosaire où une messe a eu lieu. Par la suite, les membres se sontdéplacés au cénotaphe de la Place des générations pour la cérémonie du jour du Souvenir. Sur laphoto, l’adjudant Martin Lesage accompagne un vétéran pour déposer une couronne de fleurs au pieddu cénotaphe situé à la Place des générations dans la ville de Beaupré.

– PHOTO : LT ISABELLE PROVOST, 35 RGC

NOUS NOUS SOUVENONS Au pied de la croix du Sacrifice

– PHOTOS : CPLC ISSA PARÉ, IMAGERIE ST-JEANDes militaires des 2e et 3e Bataillons, Royal 22e Régiment et de la Réserve navale de Québec devant la croix duSacrifice à Québec.

PAR LE LIEUTENANT PASCAL POULIN3e Bataillon, Royal 22e Régiment

Le 11 novembre est une journée derecueillement et de remerciement pourtous les citoyens du Canada, enmémoire des militaires qui sont mortsen service au cours des guerres aux-quelles le Canada a participé. Seule -ment pour la Première Guerre mon -diale, 61 082 militaires canadiens ontfait le sacrifice ultime. Au total, desbou euses tranchées d’Europe à l’aridedésert de l’Afghanistan, plus de100 000 Canadiens ont péri à ce jour endéfendant les valeurs canadiennes.

Le devoir moral de se souvenir de cesmorts est sans équivoque. De nos jours,le 11 novembre est l’occasion de remer -cier non seulement nos ancêtres mortsau combat, mais également nos pèresrevenus avec des blessures de l’âme,nos frères amputés ou tout simplementnos voisins portant l’unifolié sur l’épaule gauche avec fierté jour aprèsjour. De plus en plus, les citoyens sontconscients qu’il est tout à fait légitime

et nécessaire d’honorer ces hommes etfemmes qui, parfois au prix de lourdssacrifices, sont les ardents défenseursde la patrie.

Pour cette occasion spéciale, où lapartisanerie politique fait une trêve, lepremier ministre du Québec, PhilippeCouillard, le chef du Parti Québécois,Pierre-Karl Péladeau, et le chef de laCoalition Avenir Québec, FrançoisLegault, sont venus déposer descouronnes de fleurs au pied de la croixdu Sacrifice, près de l’Assembléenationale à Québec, où se déroulait lacérémonie du jour du Souvenir. La filleaînée de feu adjudant-maître MarioMercier, décédé en Afghanistan en2007, Myriam, était parmi les invitésd’honneur.

Des militaires du 2e Bataillon, Royal22e Régiment et de la Réserve navale de Québec composaient la garde quiétait complétée par des membres de laGendarmerie royale du Canada et pardes vétérans. Également pré sents, lesmembres de la garde des drapeaux du3e Bataillon, Royal 22e Régi ment ont

Droits et fiers pour cette cérémonie solennelle.

salué avec fierté le lieu-tenant-gouverneur duQuébec, Michel Doyon,par un salut royal. C’estainsi que de nombreuxrepré sentants de l’État et d’organisations se sontsuccédé en rendant hom-mage à nos héros devantune foule émotive.

La cérémonie s’est ter-minée alors que des élè vesde l’école secondaire duMont-Saint-Anne, aprèsavoir chanté «Quand leshommes vivront d’amour»,sont venus déposer descoquelicots au pied de la croix duSacrifice.

Le coquelicot est apparu sur leschamps de Flandre suite aux terriblesbombardements qui ont ravagé lesrangs. La chaux qu’on répandait sur lesol fertilisait les champs, favorisant

l’appa rition de cette jolie fleur rouge. Lephénomène éphémère a été remarquépar le lieutenant-colonel John McCrae,un médecin militaire qui composa lecélèbre poème «Au champ d’honneur».

Je me souviens.

La fille aînée de feu l’adjudant-maître Mario Mercier, Myriam, se recueille.

Page 16: Vol 44 no 12 adsum 2015 11 25

16 ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

JOUR DU SOUVENIR 2015

ARRÊT SUR IMAGESOù qu’ils se trouvent à l’extérieur du pays, les militaires canadiens

rendent hommage à la mémoire des braves hommes et femmes qui sont morts au service de leur patrie, ainsi qu’à tous ceux et celles qui ont été

marqués par les cicatrices permanentes de la guerre.

– PHOTO : CPL JORDAN LEGREE, AFFAIRES PUBLIQUES 5 GBMCEX TRIDENT JUNCTURE 15 – Le major Chiasson dépose une couronnede fleurs durant la cérémonie du jour du Souvenir qui s’est tenue àSanta Margarida, au Portugal.

– PHOTO : CPL MATTHIEU RACETTE, IMAGERIE FORCE OPÉRATIONNELLE TERRESTRE OP REASSURANCE – Les membres de la Force opérationnelle terrestre prennent part à la cérémonie dujour du Souvenir au centre d’entraînement Drawsko Pomorskie, en Pologne.

– PHOTO : CAMÉRA DE COMBAT DES FORCES CANADIENNESOP UNIFIER – Des Canadiens membres de la Force opérationnelle interarmées ont souligné le jour duSouve nir auprès des soldats ukrainiers à Kamianets-Podilskyi en Ukraine.

– PHOTO : OP IMPACT, MDNOP IMPACT – Le colonel Shayne Elder, commandant de la Force opérationnelle aérienne en Irak, déposeune couronne de fleurs lors d’un rassemblement pour le jour du Souvenir qui a eu lieu au camp PatriceVincent, au Koweït.

Une Semaine des vétérans animéepar 120 conférenciers militaires

PAR LE CAPORAL-CHEF JEAN-RENO CHÉREAUGroupe de soutien de la 2e Division du Canada

«Vous êtes-vous portée volontairepour être conférencière ou était-ceune obligation de votre chaîne decommandement?», ai-je demandé aucaporal Anissa Gray, du Groupe desoutien de la 2e Division du Canada.«J’étais volontaire, me répond-ellesans équivoque, car il était importantpour moi de souligner les sacrificesfaits par les vétérans et faire ma partpour leur rendre hommage». Unexemple suivi au Québec par 120conférenciers militaires.

En effet, l’enthousiasme du Cpl Graya été partagé par plusieurs de ces mili-taires puisque des présentations ontété données dans plus de 35 villes duQuébec au cours de la Semaine desvétérans. L’enthousiasme était naturel -le ment un prérequis pour l’emploi, carles militaires devaient partager un peu de leur vécu avec des enfants et desadolescents, en grande majorité.

Les conférenciers ont bénéficié d’uneplateforme unique pour présenter leurparcours militaire et faire passer leursmessages aux jeunes. «Mes présenta-tions sont un voyage culturel» indiquele sergent Pierre-Luc Moisan, fantassinpour les Voltigeurs de Québec et vété -ran de l’Afghanistan. Habitué de don-ner des conférences, il prend toujoursplaisir à partager ses expériences. «Ilsont pu voir la tarentule et le scorpionfigés dans le plastique que j’ai rappor -tés de l’Afghanistan ainsi que la burqaclassique [voile recouvrant l’entièretédu corps de la femme]».

Le fait de présenter des objets pourillustrer les présentations augmentel’intérêt des jeunes. D’ailleurs, pour leCpl Gray, initier les enfants aux réa -

lités militaires par la présentationd’histoires faciles à comprendre a été samanière de les sensibiliser aux valeursdéfendues et prônées par les militaires.D’ailleurs, pour ce faire, les deux con-férenciers ne se sont pas gênés pourapporter leurs casques, masques à gazet sacs de marche pour piquer lacuriosité des enfants et les intéresseraux différents métiers des FAC.

Au Québec, 120 conférenciers ontainsi contribué à atteindre les objectifsdu programme des conférenciers quivise à inciter le grand public à se sou-venir des vétérans. Certains ont pré -senté la contribution positive de leurcontingent pendant un déploie menttandis que d’autres ont pu évoquer lesvaleurs du devoir et du sacrifice. Danstous les cas, les conférenciers ont retiréde cette expérience un sentiment defierté. L’un deux m’écrivait récemmentqu’il s’agissait pour lui «d’une premièreexpérience enrichissante et très valori -sante que je n’hésiterai pas à refaireavec plaisir.»

Et cette présence au sein des écoles aporté fruit puisque plusieurs établisse-ments ont par la suite communiquéavec les FAC après avoir entendu par-ler du programme des conférenciers.

«POURQUOI SE SOUVENIR?» LE CAPT MARCOTTE RÉPOND

PAR LE LIEUTENANT NANCY DÉSORMEAUX-BÉLAND35e Bataillon des services

Le capitaine Sylvain Marcotte, capi-taine-adjudant au 35e Bataillon desservices (35 Bon Svc), a été sollicitépar le Service d’entraide de Pinten -dre afin de répondre à la question«Pourquoi se souvenir?».

C’est donc devenu le thème de la con-férence qu’il a donnée le 11 novembreaux membres du Service d’entraide dePintendre. Cet organisme à but nonlucratif, situé dans le secteur de Lévis,a pour mission d’offrir un service d’en-traide bénévole aux habitants de sonsecteur et de briser l’isolement.

Interpellé par la directrice de l’orga -nisme, Hélène Roberge, c’est avecenthou siasme que le Capt Marcotte aparlé à son auditoire de l’origine dujour du Souvenir et des symboles qui s’yrattachent. En outre, il a raconté sonexpérience en Afghanistan en tant quemembre de l’Équipe de liaison et dementorat opérationnel (ELMO) du côtélogistique.

Environ une quarantaine de person-nes ont assisté à la conférence. Lamoyenne d’âge du groupe étant d’envi-ron 60 ans, plusieurs membres de l’assistance avait un parent qui avaitparticipé à la Deuxième Guerre mon -diale, ou avait un neveu ou une nièceayant servi en Afghanistan. La présen-tation a été accueillie avec un grandintérêt et a mené à des échangesfructueux.

– PHOTO : COURTOISIE SERVICE D’ENTRAIDE DE PINTENDRELe capitaine Marcotte s’entretient avec Mme Roberge,directrice du Service d’entraide de Pintendre, lors desa conférence intitulée «Pourquoi se souvenir?».

– PHOTO : ADJ STÉPHANE LEROUX, CANADIAN GRENADIER GUARDSÀ Montréal, on avait préparé des galettes pour la con-férence donnée par des membres du «CanadianGrenadier Guards» à l’école secondaire Rosemont, le4 novembre.

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JOUR DU SOUVENIR 2015

17ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

IL Y AURA TOUJOURS UN SOLDAT POUR

BARRER LA ROUTE À LA FOLIE DES HOMMES

COURRIER DU LECTEUR

MACHINES DE GUERRE

CV-90Le véhicule de combat 90(CV-90) appartient à lafamille suédoise devéhicules de combat àchenilles. Son développe-ment a débuté en 1984 enréponse à la requête del’Armée suédoise quisouhaitait acquérir uneflotte de véhicules decombat blindés possé-dant une haute mobilitétactique et stratégique de même qu’unecapacité antiaérienne et antichar.Muni d’un canon principal Bofors de 40 mm, le CV-90 a été spécialementdéveloppé pour le climat nordique subarctique. Ainsi, il démontre unegrande mobilité dans la neige et lesendroits humides tout en ayant la capa -cité de transporter six soldats équipés.Doté d’un système univer sel, il estcapable de détecter des mena ces au solet dans les airs, autant le jour que la nuit. Il est aussi très bien protégé. Sa coque en acier soudé peut résister àdes projectiles de 14,5 mm. Un systèmed’armure qui protège contre des sabotsperfo rants de 30 mm s’ajoute auxoptions de protection disponibles. Surles radars ennemis, le CV-90 a unebasse signature acoustique et infra -rouge. Plusieurs ver sions de ce véhiculede combat existent. Les pays utilisa-teurs du CV-90 sont le Danemark,l’Estonie, la Finlande, les Pays-Bas, laNorvège, la Suisse et la Suède. (S.L.)

Constructeur : BAE Systems Premier prototype : 1986Mise en service : 1993Nombre de chars construits :plus de 1000 Coût unitaire : 3,8 M$ en 2004 Équipage : trois (commandant, canonnier et conducteur)Dimensions : 780 mm de longueur et 519 mm de longueur de canonPoids : 23 à 35 tonnes selon les versionsDimensions : 6,5 mètres de longueur,3,1 mètres de largeur et 2,6 mètres dehauteurPuissance : 550 chevauxVitesse maximale : 70 km/h (sur route)Armement : canon automatique BoforsL70 de 40 mm et mitrailleuse BushmasterII Mk 44 de 30 mm. Sur d’autres ver-sions, mitrailleuse Bushmaster III de 35mm. Également, mitrailleuse coaxiale de7,62 mm ou mitrailleuse PKT du mêmecalibre. Possibilité d’une FN-MAG.

– PHOTO : JORCHR, WIKIMEDIA COMMONS

L’ESCADRON DES TRANSMISSIONSEXPOSE SON PATRIMOINE

Une partie de l’aire d’exposition installée dans l’entréedu bâtiment 109 à la Garnison Montréal.

L’Escadron des transmissions (ET)du Groupe de soutien de la 2e Divi -sion du Canada a aménagé des airesd’exposition portant sur l’histoire duCorps royal des transmissions et dela branche des communications et del’électronique au sein des trois gar-nisons de la formation.

L’ET a mis la main sur un manne -quin portant l’uniforme des années1950 et sur plusieurs artéfacts degrande valeur tels que d’anciens postesradio, télégraphes et téléphones. Cesacquisitions ont été rendues possiblesgrâce à un partenariat avec le Muséede la logistique des Forces canadien -nes, situé à Montréal, et le Musée descommunications militaires et de l’élec-tronique, situé à Kingston

Les coins patrimoniaux exposent unepanoplie d’objets ayant servi depuis ledébut de la création du Corps royal destransmissions jusqu’à aujourd’hui.L’unité a effectué un travail colossalafin d’identifier chaque pièce présentée.

Ce projet a été nourri par la fierté desmembres du Corps royal des transmis-sions. Il permet également de reconnaî -tre les changements continuels aux-quels ceux-ci ont dû faire face au coursdes années. De plus, les coins patrimo-

niaux constitueront un lieu de recueil -le ment pour honorer nos confrè res etconsœurs tombés au champ d’honneur.

Les personnes intéressées à décou-vrir l’histoire des transmissions peu-vent le faire en se rendant au bâtiment501 de la Base Valcartier, dans l’entréedu bâtiment 109 à la Garnison Mont -réal et au local B100 de la Mégastruc -ture à la Garnison Saint-Jean.

L’autre jour, j’écoutais attentivementun groupe de personnes parler de laguerre. J’ai souri lorsque l’une d’entreelles affirma ne pas croire à la guerre,qu’elle croyait plutôt au dialogue. J’aisouri, car dans le confort de notredémocratie, dans le confort de nosacquis moraux et sociaux, il est facilede croire que l’on peut régler tous les conflits avec la discussion. Mes deux missions en Afghanistan m’ontbien fait comprendre qu’aucune parolen’arrête la barbarie, aucune logiquehumaine n’arrête le fanatisme etaucune morale ne peut contenir le feude la haine quand il se répand. Cettepersonne qui avait tant foi au pouvoirdu dialogue me semblait de bonnevolonté et j’aime les personnes debonne volonté. Hélas, ce sont toujoursles conciliants, les pacifiques et lesmodérés qui sont les premiers à se fairedévorer par la guerre, n’ayant commeseule protection que des valeurs depaix. Si je suis soldat, c’est pour pro-téger l’homme et la femme de bonnevolonté en chacun de nous. Les soldatsqui me précèdent se sont levés pourcombattre. Des milliers sont morts afinde faire taire la bête du nazisme etramener l’humain dans l’homme. C’estun honneur pour moi de porter le mêmeuniforme qu’eux. J’affirme sans réserveque tôt ou tard, il y aura toujours unsoldat pour barrer la route aux tyranset à la folie des hommes. S’il le faut, des soldats risqueront leur vie pourqu’ultimement un crayon et une feuillede papier sur laquelle est écrit le mot«reddition» soient déposés sur unetable... Pour tous ces hommes et toutesces femmes qui ont servi et qui serventencore, je me souviens.Caporal Etienne Leprohon 1er Bataillon, Royal 22e Régiment

UNE PAUSE ENEXERCICE POUR

SE SOUVENIR Pendant qu’ils étaient à Gagetown pour participer à l’exercice CASTOR VAILLANT, lesmembres du 430e Escadron tactique d’héli-coptères ont gardé une minute de silencepour se rappeler des leurs qui ont sacrifiéleur vie pour pour la démocratie. Ci-dessus,le commandant, lieutenant-colonel CarolPotvin (à droite) et l’adjudant-chef MichelTrudel (à gauche).

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18 ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice enchef. Les demandes de publication doivent être ache mi néespar courrier élec tronique à [email protected]. Soumet -tre les textes en format Word et les photos en jpg.

La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou demodifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Lesauteurs des textes ne seront pas nécessairement avisésdes modifications apportées à leurs textes. Les articlespubliés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et nepourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autori-sation de la rédactrice en chef ou de l’auteur.

Abonnement : 20 $ par année (22 éditions) plus taxesGRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN.

ISSN 0705-0992

Journal Adsum, Base Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0Tél. : 418 844-5000, poste 5598 • Fax : 418 844-6934Courriel : [email protected] Web : www.journaladsum.comFacebook : www.facebook.com/JournalAdsum

Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Comman dant du Groupede soutien de la 2e Division du Canada. Les opinions et les pointsde vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairementceux du MDN, des FAC et des SBMFC/ Personnel des FNP.

TIRAGE : 4300 copies

ÉDITEUR : Colonel Sébastien Bouchard, commandant GS 2 Div CA

CONSEILLÈRE MILITAIRE : Capitaine Julie Brouillette, OAP

RÉDACTRICE EN CHEF : Caroline Charest• Tél. : 418 844-5000, poste 5672• Courriel : [email protected]

JOURNALISTE : Simon Leblanc• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

CONSEILLÈRE EN PUBLICITÉ : Isabelle Blouin• Tél. : 418 254-2448• Courriel : [email protected]

COMMIS D’ADMINISTRATION : Séverine Lugnot• Tél. : 418 844-5000, poste 5598• Courriel : [email protected]

INFOGRAPHISTE : Philippe Dionne-Raymond• Tél. : 418 844-5000, poste 6656• Courriel : [email protected]

44E ANNÉE, NO 12 Mercredi 25 novembre 2015

PROCHAINE PARUTION : 9 DÉCEMBRE 2015TOMBÉE : 30 NOVEMBRE 2015

A program of CFMWSUn programme des SBMFC

CFNA AJFCCanadian Forces Newspaper Association

Association des journaux des Forces canadiennes

PLUS DE SOLDATS CANADIENS FERONT DE LA FORMATION EN IRAK

Comme l’a confirmé le premier minis -tre Justin Trudeau, le 17 novembre,un plus grand nombre de soldats cana-diens pourrait se rendre dans le nordde l’Irak afin de former les troupeskurdes dans leur lutte contre les dji-hadistes du groupe État islamique.Pour l’instant, seulement 69 militairesdu pays travaillent sur le terrainirakien en compagnie des troupes kurdes, un nombre peu élevé selon latête dirigeante du Canada. Alors quela planète entière est tournée vers leconflit impliquant l’État islamique,Justin Trudeau, pour sa part, entendtoujours mettre fin à la mission decombat aérienne menée par six CF-18canadiens au sein de la coalition amé -ricaine. De plus, le premier ministrecompte toujours accueillir au pays25 000 réfugiés syriens d’ici le 1er jan-vier. Il confirme d’ailleurs que les basesmilitaires canadiennes seront mises àcontribution. (S.L.)

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CT, D

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25 ans à jouer les PèresNoël pour une bonne cause!Il y a 25 ans démarrait une merveil -leuse collaboration entre l’Associa -tion des pompiers de Montréal et le202 Dépôt d’ateliers (202 DA) pourfaire en sorte que des enfants enmilieu défavorisé puissent eux aussiavoir droit à un Noël magique, annéeaprès année.

Reportons-nous en 1991. Cela faisaitplusieurs années que les pompiers

avaient cessé de distribuer des jouetsavec leurs paniers de provisions deNoël, faute d’espace pour l’entreposageet de main-d’œuvre pour le triage.Grâce aux efforts et au dévouement du personnel bénévole du 202 DA, desdémarches ont permis de mettre surpied les mécanismes et l’infrastructurenécessaires à la relance de cette initia-tive communautaire.

«Comme bien d’autres, je rêve devivre dans un monde où la pauvreté etles inégalités n’existent pas et oùchaque enfant a la chance de vivre uneenfance normale et naïve», confie lebrigadier-général Nicolas Eldaoud, quia commandé le 202 DA de 2008 à 2010.«D’ici là, nous aurons encore besoin degens, le cœur sur la main, qui donne -ront de leur temps et de leur énergiepour contribuer à améliorer la vie deceux qui ont peu et de leurs enfants qui n’y sont pour rien. Le Projet desjouets de Noël fut pour moi une grandesource de fierté lors de mon mandat àl’unité.» poursuit-il.

Depuis ses débuts, le projet n’a cesséd’évoluer. En effet, plus de 80 000cadeaux ont été distribués dans lagrande région de Montréal en 25 ans.L’an dernier, en plus de la distributiondes paniers de Noël de l’Association des pompiers de Montréal, le Projet desjouets de Noël a répondu aux demandesde 16 autres organismes. Il a égale-ment travaillé en collaboration avecl’aumô nier de la région afin de fournirdes paquets cadeaux aux familles demilitaires ayant fait des demandes depaniers de Noël.

L’atelier du Projet des jouets de Noëlloge au 202 DA, situé à la GarnisonLongue-Pointe, à Montréal. C’est entreces murs que sont triés, réparés et véri-fiés les jouets qui seront ensuite embal-lés en paquets cadeaux. Chaque paquetcontient environ cinq articles dont aumoins un jouet neuf.

Militaires, employés civils et groupesexternes font du bénévolat les soirs et les fins de semaine pour permettre la réalisation de ce projet. En 2014,environ 560 personnes ont donné deleur temps, certaines étant présentes àchaque activité! Elles sont épaulées parune équipe de CRDITED de Montréal,un organisme visant à intégrer des per-sonnes avec des handicaps intellectuelsen milieu de travail.

«Je suis vraiment privilégié de pou-voir faire partie du Projet des jouets deNoël et de côtoyer une équipe de béné -voles extrêmement dédiés. Cette causem’apporte, j’en suis certain, autant deplaisir que les enfants qui reçoivent lescadeaux», affirme l’adjudant-maîtreAndré Morisseau, coordonnateur duProjet des jouets de Noël au 202 DA.

Le Projet des jouets de Noël a égale-ment pu compter sur la contribution de nombreux membres du corps deGénie électrique et mécanique royal duCanada lorsque ceux-ci étaient dans larégion de Montréal.

Si vous êtes de passage dans le coin, n’hésitez pas à com-muniquer avec le Projet des jouets de Noël afin de connaîtreles dates des soirées et journées de triage : [email protected]

Militaires, employés civils et groupes externes font du bénévolat les soirs et les fins de semaine pour permettrela réalisation de ce projet qui fête ses 25 ans cette année.

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19ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

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Un nouveau moteurhypersonique

CHEZ NOS VOISINS DU SUD...

Bien que ce ne soit qu’un projet, le géantbritannique en matière de technologie dela défense, BAE Systems, entend s’allieravec la compagnie spécialisée dans lesmoteurs à propulsion Reaction Enginespour développer un nouveau type demoteur hyperso nique. Le 2 novembre,BAE Systems, compa gnie basée àLondres, a annoncé qu’elle allait investirprès de 32 millions $ pour le développe-ment d’un moteur de fusée sophistiquéappelé Synergetic Air-Breathing RocketEngine (SABRE). Plus précisément, lemoteur SABRE combi nera des technolo-gies de moteurs de jet et de fusée. Cettenouvelle classe de moteur aérospatial estconçu pour permettre à l’avion d’attein-dre un régime allant jusqu’à cinq fois lavitesse du son, soit 1700 mètres par sec-onde. Par la suite, grâce au mode fusée,l’avion pourra atteindre une vitesse devélocité orbitale équivalente à vingt foisla vitesse du son, c’est-à-dire 6800 mètrespar seconde. Une des raisons pour laque-lle ce serait possible, c’est que le moteurserait doté d’un échangeur de chaleurultraléger permettant de faire passer leséléments du moteur de 1000 degrés àmoins 150 degrés Celsius en moins d’uncentième de seconde, tout en empêchantla formation de glace qui se créée sous lepoint de congélation. D’ailleurs, la com-pagnie Reaction Engines devrait recevoirune subvention de 62 millions $ du gou-vernement britan nique pour le dévelop -pe ment de cette technologie. (S.L.)

– PHOTO : GRACIEUSETÉ, BAE SYSTEMS

Rapport sur la mortalité par suicide au sein des FAC

PAS D’AUGMENTATION SIGNIFICATIVE DEPUIS 10 ANS

PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Le taux de suicide dans les Forcesarmées canadiennes (FAC) est restéstable depuis les 10 dernières annéeset ne représente aucun écart considé -rable en comparaison avec la popula-tion canadienne.

C’est la conclusion à laquelle arrive leRapport de 2015 sur la mortalité parsui cide dans les Forces armées cana -diennes (de 1995 à 2014), récemmentpublié sous la direction du brigadier-général HC MacKay, médecin général.

Ce rapport, effectué par la Direction– Protection de la santé de la Force(DPSF), analyse le taux de suicide et larelation entre le suicide et le déploie -ment pour la période s’échelonnant de1995 à 2014 à partir de données duRapport sur les examens techniquesdes suicides par les professionnels de lasanté (ETSPS).

Le nombre de suicides chez leshommes de la Force régulière n’a pasété statistiquement différent du tauxprévu en fonction du taux de suicidechez les hommes de la population cana-dienne. Toutefois, il ressort de l’étudeque les antécédents de déploiementseraient un facteur de risque potentielde suicide dans les FAC. De plus, selonle rapport, «le risque de suicide élevédans l’Armée de terre constitue égale-

ment un résultat nouveau. Les trauma-tismes liés au déploiement (particuliè -rement à la mission en Afghanistan) etles troubles mentaux qui en découlentsont des mécanismes plausibles pourexpliquer ces changements».

En ce sens, plus de la moitié des casde suicide avaient des antécédents documentés de troubles de l’humeur,dont 40% de dépression. De plus, 33%avaient eu un diagnostic de stress post-traumatique. L’étude a notammentétudié 15 cas du genre et tous avaienteu recours à des services d’un établisse-ment de soins au moins une fois avantleur suicide.

D’autres facteurs tels que la situationconjugale, les relations amicales ainsique les réalités familiales, profession-nelles, monétaires et juridiques entre -raient en ligne de compte.

«J’ai consulté le rapport du médecingénéral et je suis inquiet. La santé et lebien-être de tous les membres des FACet de leur famille est ma priorité. Nousdisposons déjà d’un vaste programmede prévention du suicide, soutenu pardes employés compatissants et trèscompétents, mais c’est clair que nousdevons continuer à l’améliorer. Jeprendrai les mesures nécessaires afinde déterminer les mesures devant êtreprises pour procurer à nos membresl’aide dont ils ont besoin. Vous avez le soutien de tous les échelons de direction des FAC, y compris le mien.Vous n’êtes pas seuls», a précisé parcommuniqué le chef d’état-major de laDéfense, général Jonathan Vance.

DES AUTOCHTONES EN VISITE À VALCARTIERPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Plusieurs unités du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada (5 GBMC) ontreçu la visite d’un groupe de 25autochtones, le 17 novembre, dans lecadre du Programme d’enrôlementdes Autochtones des Forces canadien -nes (PEAFC).

Ce sont les tireurs d’élite, les fantas -sins et les parachutistes du 3e Bataillon,Royal 22e Régiment qui ont cassé la glaceen matinée en partageant leur expertise.Une démonstration de rappel à partird’un hélicoptère Griffon était égalementau menu afin d’en mettre plein la vueaux visiteurs qui ont bien apprécié lespectacle.

Ont ensuite suivi les artilleurs, au 5e Régiment d’artillerie légère du Canada,les blindés, au 12e Régiment blindé duCanada, les ingénieurs, au 5e Régimentdu génie de combat, le tout se concluantau 5e Bataillon des services.

Cette visite à Valcartier entre dansl’objec tif du programme de faire connaî -tre les éléments de la Force terrestre ausein des Forces armées canadiennes(FAC). La veille, les 25 participantsavaient eu la chance de visiter la Forceaérienne à Bagotville et la Force mari -time, le 15 novembre, à bord du NCSMDonnacona, à Montréal.

Le PEAFC, qui se tenait du 31 octobreau 20 novembre, offre aux autochtonesune occasion de se familiariser à la viemilitaire par le biais de nombreuses acti -vités. Grâce à ce programme, 90% desparticipants s’enrôlent au sein des FAC.

Le commandant du 5 GBMC, le colonel Michel-Henri St-Louis, a pris le temps d’accueillir les 25 autochtones lorsde leur visite à la Base Valcartier.

– PHOTO : IMAGERIE VALCARTIER

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santé mentale : 418 844-5000, poste 5802; – Centre de la famille Valcartier :

418 844-6060; – Programme d’aide aux membres (PAM) :

1 800 268-7708; – Programme d’aide aux employés civils

(PAE) : 1 800 268-7708; – Aumônier de votre unité ou aumônier de

service : 418 844-5000, poste 5777;– Centre de prévention du suicide du Québec :

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Page 20: Vol 44 no 12 adsum 2015 11 25

20 ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

– PHOTO : CAPT JEAN-PIERRE COULOMBE, 3 R22ERUn soldat prépare son sac avant le déploiement.

PAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Récemment, des membres du 3e Bataillon, Royal22e Régiment (3 R22eR) ont été placés en hautedisponibilité opérationnelle, signifiant qu’ils pou-vaient être déployés dans les 24 à 48 heuresd’avis. C’est souvent comme ça la vie de soldat.L’Adsum a rencontré des militaires du 3 R22eRpour savoir comment ils se préparaient à l’éventualité d’un départ incertain, à une dateindéterminée. Voici les 10 conseils que nousavons retenus.

1– Établir un plan de garde pour les enfants. Quis’occupera des enfants si le parent qui reste aveceux est pris au travail ou tombe malade? Plusieursfamilles militaires ne peuvent compter sur desproches parents pour garder les enfants en cas debesoin. Mieux vaut prévenir que guérir en deman-dant conseil au Centre de la famille Valcartier. 2– Prendre les mesures nécessaires pour lepaie ment des comptes. L’adjudant Éric Dugasrecommande aux couples d’ouvrir un compte con-joint pour faciliter le paiement des comptes impor-tants tels l’hypothèque, le loyer, les assurances,l’immatriculation, etc.

3– Ne pas attendre l’ordre de déploiement avantde se préparer. «Il faut régulièrement mettre nosdossiers à jour et avoir un plan établi qu’on réviseannuellement, car il n’y a rien qui dit que tu neseras pas appelé à partir du jour au lendemain»,précise l’adj Dugas. 4– Faire faire l’entretien de son véhicule. Unepetite mise au point et un changement de pneussont probablement à mettre dans la liste deschoses à faire avant de partir. Et si le véhicule doitrester stationné pendant la durée du déploiement,il vaut peut-être mieux l’entreposer.5– Planifier les travaux de la maison. Pendantque le proche militaire est absent de la maison, laneige continue de tomber et le gazon de pousser.Tous les propriétaires de maisons savent quechaque saison apporte son lot de corvées. Doit-onlaisser tous les travaux aux soins de ceux quirestent à la maison ou engager des gens pour lesfaire? 6– Demander à une personne de confiance deramasser votre courrier si vous vivez seul. 7– Fermer les conduits d’eau. Vous éviterez undégât et épargnerez quelques milliers de dollars enrénovation. 8– Confier son animal de compagnie à quelqu’unde fiable qui s’en occupera bien. Certains endroitsoffrent des services de garde de longue durée. 9– Laisser le nom d’une personne-ressource encas de problème. 10– Dans les bagages, prévoir une prise decourant universelle. CONSEIL BONUS! Demander conseil aux habituésdes déploiements, comme l’a fait votre journal!

Travailleurs sociaux, l’accessibilité au cœur du serviceL’opération HONOUR est la première initiative du chef d’état-major de la Défense, général Jonathan Vance. L’ordred’opération signé le 14 août 2015 vise, entre autres, à soute nir les militaires qui sont ou ont été victimes de comporte-ments sexuels inap pro priés. Cette chronique du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada explore les services mis à ladisposition des victimes, à travers la présentation des différents corps de métier et organi sations au sein de la brigade.Ce mois-ci : l’équipe des travailleurs sociaux du Centre de santé Valcartier.

PAR LE SOUS-LIEUTENANT DOMINIQUE TREMBLAYAffaires publiques,

5e Groupe-brigade mécanisé du Canada

À l’instar de ses collègues psycholo gues,psychiatres et médecins, le mandat dutravailleur social tourne autour de larelation d’aide au patient se retrou vant

dans une situation de détresse psycho -logique ou vivant une situation person-nelle difficile.

Lorsqu’il intervient auprès d’une per-sonne souffrant d’un problème de santémentale, le travailleur social aura unevision moins médicale de la situation et davantage centrée sur l’interactionde la personne avec son environne ment.Il s’agit de développer chez cette per -sonne des compétences et des res sour cesqui l’aideront à résoudre ses problèmeset lui permettront d’atteindre un fonc-tionnement social satisfaisant.

Le travailleur social tiendra compte,dans son évaluation et son interven-tion, de l’environnement de la personnequi est composé de plusieurs systèmes

48 heures suivant la demande. Évidem-ment, un patient en situation dedétresse qui demande de recevra uneassistance immédiate grâce au travail -leur social de garde qui répond auxurgences durant les heures de travailnormales. En dehors de ces heures,l’équipe de santé mentale entretient unerelation étroite avec des organismescivils, dont le Centre de prévention dusuicide et les hôpitaux avec lesquelsune collaboration active et efficace estgarantie par un officier de liaison.

Forts d’une expertise diversifiée, lestravailleurs sociaux du Centre de santéValcartier sont en mesure d’aider etd’accompagner les personnes vivantune problématique d’ordre familial ou professionnel, voire celles qui ontsubi une agression sexuelle. Le lieu-tenant Simon Duguay, par exemple, estun ancien sapeur de combat ayantatteint le rang de sergent. Sa consœur,Chantal Cameron, a également servidans les Forces armées canadiennes.Expérience et collaboration interdis -ciplinaire cimentent l’équipe forte etmotivée qui attend les militaires auservice de santé mentale.

L’opération HONOUR a notammentpour but d’informer les militaires desressources pouvant les aider s’ilsvenaient à vivre une situation d’incon-duite à caractère sexuel. Les travail -leurs sociaux jouent un rôle clé dansl’accompagnement des victimes et desprésumés agresseurs qu’il y ait plainteou non. Les blessures psychologiques,ainsi que tout le stress qu’occasionneune situation d’inconduite sexuelle,requièrent souvent un soutien profes-sionnel, ce que vos travailleurs sociauxsont en mesure de fournir.

Si vous vivez une situation d’inconduite à caractère sexuelou si vous en êtes témoin, n’hésitez pas à communiqueravec le Centre d’intervention sur l’inconduite sexuelle encomposant le 1 844 750-1648 ou à envoyer un courriel à[email protected].

Les travailleurs sociaux du Centre de santé Valcartier forment une équipe accueillante et motivée à vous aider.

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Si les symptômes sont généralementressentis dans la jambe, c’est la colonnevertébrale qui en est à la source.Particulièrement, le désalignement des os de la colonne vertébrale ou du bassinpeut comprimer la racine du nerf sciatique. Une compression de la racine nerveusetransmet un signal de douleur au cerveau.Quoique la blessure réelle soit à la racinenerveuse, la douleur peut être perçuecomme provenant de n’importe où le long du trajet du nerf sciatique.

PRÉVENIR ET SOULAGER LA DOULEUR SCIATIQUEBien que plusieurs facteurs puissent l’engen -drer, il est tout de même conseillé de porterune attention particulière à ces recommanda-tions afin de bien s’armer contre l’apparitionde névralgie sciatique : 1. Entretenez la souplesse et la force muscu-

laire de votre dos et de votre abdomen parla pratique régulière d’une activité physique.

2. Avant et après une activité physiqueexigeante, effectuez toujours quelques exercices d’échauffement et d’étirement.

3. Si vous devez rester en position deboutpendant une période prolongée, servez-vous d’un tabouret bas sur lequel vous pourrez déposer vos pieds à tour de rôle, en alternant toutes les cinq à dix minutes.

4. Si, au contraire, c’est une position assiseque vous maintiendrez durant de longuesheures, permettez-vous des périodes depauses afin de dégourdir vos muscles etarticulations.

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interreliés, tels que le travail, la famille,le couple et les loisirs. Par exemple, unerelation de couple qui bat de l’aile peutavoir des répercussions sur la capacitéde concentration de la personne dansl’accomplissement de ses tâches au tra-vail. De même, une situation de harcè -lement au travail peut avoir des consé -quences sur la patience d’un parentavec ses enfants.

L’élément clé du service de santémentale est son accessibilité ainsi quela rapidité avec laquelle les soins sontprodigués. En plus d’un service dispo ni -ble par le biais de la parade des mala -des, un militaire qui appelle directe-ment au bureau de la santé mentaleobtiendra un rendez-vous dans les 24 à

Page 21: Vol 44 no 12 adsum 2015 11 25

21ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

LES AUMÔNIERS REMERCIENT LE DR ROBERT ET SON ÉQUIPE

Le samedi 14 novembre, le Dr Vincent Robert, de la Clinique MultiSanté située au Canex de la BaseValcar tier, et son équipe ont organisé une collecte de denrées pour les familles militaires dans le besoin.La collecte a connu un grand succès puisqu’ils ont récolté trois fois plus de denrées qu’à celle de l’andernier qui était la première édition de l’activité. Pour encourager le public à donner, le Dr Robert offraità ses clients un traitement gratuit et aux autres, une évaluation gratuite en échange de denrées nonpérissables. Les trois aumôniers de la base qui assistaient à la collecte de denrées ont tenu à soulignerla générosité et la disponibilité du Dr Robert et de son personnel. Canex et la pâtisserie Au Sucre d’orgeétaient également des partenaires de l’activité.

DON DE 5900 KILOS DE NOURRITURE

PAR SIMON LEBLANCAdsum

L’équipe d’aumôniers de la BaseValcartier a reçu un cadeau de Noëlà l’avance. Le 30 octobre, la compa -gnie Baxters Canada a fait un don de5900 kilogrammes de denrées nonpérissables dans le cadre de la col-lecte pour les paniers de Noël.

C’est l’intervention du soldat ÉmilieSt-Amant, du 5e Bataillon des services(5 Bon Svc), qui a rendu ce don pos -sible. Son père, Guy St-Amant, est contremaître chez Baxters Canada.Sachant que la campagne des paniersde Noël approchait, elle a aidé le padréde son unité, capitaine Jason Kouri, àétablir un contact avec la compagnie. CAMPAGNE DES PANIERS DE NOËL

Les quatre palettes et demie de boîtesde conserve obtenues iront directementdans la banque alimentaire dédiée à la campagne des paniers de Noël del’aumônerie de la Base Valcartier.

Depuis plusieurs années, l’équipe desaumôniers organise une collecte dedenrées non périssables et de dons enargent pour le temps des Fêtes. Grâce àces dons, les familles de militairesvivant des situations temporaires diffi-ciles reçoivent un panier de Noël remplide jouets et de nourriture ou une cartecadeau d’épicerie.

Dès maintenant, et ce jusqu’au 2décem bre, les militaires et employéscivils de la Base Valcartier sont invitéspar les aumôniers à apporter des den-rées non périssables dans les boîtesprévues à cet effet dans les différentesunités et à la chapelle. Pour ceux quidésirent faire un don en argent, il estpossible de le faire via la campagneCentraide vers le Fonds de charité de laBase Valcartier, tel que recommandépar le commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, colonelMichel-Henri St-Louis, ou directementà l’aumônier de l’unité.

L’an dernier, 28 familles ont bénéficiéde l’aide de l’aumônerie et de la collectedes paniers de Noël.

– PHOTO : SIMON LEBLANC, ADSUMLe capitaine Kouri, aumônier du 5 Bon Svc, en compagnie du soldat St-Amant devant les 5900 kilogrammes dedenrées données par la compagnie Baxters Canada.

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«J’aimerais revivre la missionde 2009 à laquelle j’ai

participé en Afghanistan.C’est la plus intéressante que j’ai faite, notamment

en compagnie de l’élément de mentorat de l’Armée

nationale afghane.»CAPORAL ALEXANDRE ARCHAMBAULT, R22ER

«Je voudrais revivre mes 15 ans alors que j’étais ensport-études concentration

basketball à Gatineau. Il y avait un bel esprit de

compétition et c’est quelquechose que j’aime beaucoup.»

CAPORAL MARTIN CHÉNIER, 2 R22ER

«Pour ma part, j’aimeraispasser au futur. Ça fait

longtemps que j’ai arrêté deregarder en arrière. Je veux

vivre ma vie de famille et voir mes enfants grandir.»

CAPORAL ALEXANDRE DOUVILLE, 2 R22ER

– PHOTOS : SIMON LEBLANC, ADSUM

«Je retournerais à la fin de mon secondaire pour

bien m’orienter. J’ai hésitéavant de m’enrôler dans

l’armée et j’aurais aimé lefaire plus tôt.»

MAJOR ÉRIC BEAUCHAMP, 1 R22ER

«Je suis bien où je suis en ce moment dans ma vie. Je mène mon train-train quotidien, j’ai le revenu

nécessaire pour bien vivre et je suis bien dans mes

affaires.» SOLDAT ADRIEN LEBRETON,

2 R22ER

Nous avons tous unmoment de notre vie qui

restera gravé à jamais dans notre mémoire.Certaines personnes

désirent revenir en arrière,d’autres souhaitent sepropulser dans le futur

alors que certains aimentvivre le moment présent.

L’Adsum a demandé à des militaires dedéfinir un moment

qu’ils aimeraientvivre ou revivre.

VOX POP

22 ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

JOURNÉE DU SPORT AU CANADAVenez profiter de cet avant-midi en

famille visant à promouvoir le sport etl’activité physique. Nouvelles activitésproposées avec collation sur place.Activité gratuite de 9 h à 12 h auCentre des sports de la Base Valcartier(intérieur et extérieur selon la météo).Info : 418 844-5000 # 5226.

STRETCHING ET MOBILITÉSéance théorique et pratique, princi -

pes de mobilité, banque d’exercices etentraînement avec rouleau. Prioritéaux militaires. Le 30 novembre au Cen -tre des sports de la Base Valcartier de13 h 30 à 15 h 30. Militaires et mem-bres PSL adultes. Inscription au plustard la veille au 418 844-5000 # 5791.MISE EN FORME «FORCE FIT»

Entraînement individuel et collectif.Objectif  : réussir le test FORCE. Con -tenu : programmes d’entraînement spé-cifiques. Évaluations et suivis. Militai -res seulement. Lundi, mercredi et ven-dredi de 8 h à 9 h au Centre des sportsde la Base Valcartier. Inscription auplus tard la veille à 11 h au 418 844-5000 # 5791.

L’ABC DU GRIMPEURInitiation à l’escalade autonome en

moulinette. Équipement, assurage.Débutants et intermédiaires. Militairesseulement. Le 2 décembre au Centredes sports de la Base Valcartier de 13 hà 16 h. Inscription au plus tard la veilleà 11 h au 418 844-5000 # 5791.

CONFÉRENCES POUR LA JOURNÉEINTERNATIONALE DES PERSONNESHANDICAPÉES

Le gouvernement fédéral soulignerala Journée internationale des person-nes handicapées en proposant une con-férence du capitaine Simon Mailloux.Le Capt Mailloux a subi l’amputationde sa jambe gauche à la suite d’uneexplosion IED dans son véhicule en2007 en Afghanistan. Malgré cela, il estretourné en Afghanistan et participe àla course annuelle de l’Armée àOttawa. Ne manquez pas l’occasion devenir entendre cet homme au parcoursinspirant le 3 décembre de 9 h à 10 h 30dans le Grand auditorium de la BaseValcartier (bât. 534). Aucune inscrip-tion requise.

BIOMÉCANIQUE DE COURSESéance pratique, analyse bioméca -

nique sur tapis roulant, détection etcorrection des erreurs techniques, inté-gration des techniques de course etédu catifs et choix d’une chaussure decourse. Le 7 décembre de 13 h 30 à 16 hau Centre des sports de la BaseValcartier. Inscription au plus tard laveille au 418 844-5000 # 5791.

DISCO DE NOËLActivité dansante de 19 h à 21 h au

Centre communautaire avec jeux, ani-mation et cantine. Les parents peuventrester pour aider à la surveillance de lasoirée. Aucune inscription requise.Clientèle  : enfants de la maternelle à la sixième année. Coût 4 $ payables àl’entrée. Info  : Centre de la familleValcartier, 418 844-6060.

28 NOVEMBRE 13 DÉCEMBRE

30 NOVEMBRE

2 DÉCEMBRE

3 DÉCEMBRE

BLOC-NOTESCONCERT DE NOËL POUR LA MUSIQUE DU R22ER

Laissez-vous transporter dans l’espritdes Fêtes par un concert de la Musiquedu Royal 22e Régiment, en collabora-tion avec le 5e Régiment de police mili-taire de Valcartier. Au programme, desmélodies connues qui plairont à toutela famille. Laissez-passer obligatoiresdisponibles gratuitement au Centrecommunautaire (bât. 93) et au comptoirdu bureau de l’identité (bât. 276) Lesdons sont encouragés. Les profitsamassés seront remis au Fonds de laPolice militaire pour les enfants aveu-gles. Le concert aura lieu le 13 décem-bre de 14 h à 15 h 15 au bât. 85 de la Base Valcartier. Info : 418 844-5000# 6030 ou via la page Facebook de laMusique.

PLAN DE VOYAGE ANNUEL CONGÉSDE NOËL ET NOUVEL AN

Le Plan de voyage annuel spécialpour les congés de Noël et du NouvelAn permet à des militaires ou une personne à charge de prendre l’aviongratuitement (aller-retour) pour rejoin-dre leurs proches vivant ailleurs auCanada afin de célébrer le temps desFêtes. Info : Adj Sylvain Lavoie, 418844-5000, poste 7773.VOUS DÉSIREZ QUITTER LESFORCES RÉGULIÈRES?

Vous faites partie d’un métier desservices de soutien au combat et plani-fiez quitter les Forces régulières? Le 35e Bataillon des services pourrait êtreune option pour vous. Appelez-nous dèsmaintenant au 418 686-2291, poste2178.COMPTOIR DES AUBAINES

Noël approche à grand pas, veneznous visiter pour vos cadeaux à petitsprix. Nous sommes à Ste-Catherine-de-la-Jacques Cartier au 2, rue Jolicoeur(sous-sol de l’église). Ouvert du lundiau jeudi de 9 h à 16 h, mardi et vendre-di de 19 h à 21 h et samedi de 13 h à 16 h. http:comptoiraubaineste.wix.com/stecath.

PROCHAINE PUBLICATION DUBLOC-NOTE : 9 DÉCEMBRE 2015

Soumettez vos communiqués au plus tard le 30 novembre par courriel à [email protected].

Info : 418 844-5000, poste 5598.

DIVERS

7 DÉCEMBRE

11 DÉCEMBRE

LA CHORALE DE L’ÉCOLE ALEXANDER-WOLFF AU CENTRE VIDÉOTRONLe dimanche 25 octobre, la chorale de l’école Alexander-Wolff, sous la direction de son enseignant enmusique, Michel Hénault, a eu l’honneur d’être la première chorale à interpéter l’hymne national autout nouveau Centre Vidéotron, lors du match opposant les Remparts de Québec à l’Océanic deRimouski. Les chanteurs et chanteuses de la chorale ont vécu un moment inoubliable devant unefoule de 14 109 spectateurs et ont représenté fièrement leur école. Félicitations à tous!

– PHOTO : JONATHAN DERY

RAPPEL DE LUMIÈRES D’INTÉRIEUR MULTICOLORES

Au nom du fabriquant, Les Compagnies Loblaw limitée procèdent au rappel volontaire deslumières d’intérieur multicolores à DEL M5 Life at Home, emballage de 70 CUP 058703379152.Ce produit ne respecte pas les normes CSA et pourrait présenter un danger potentiel d’incendie.Le numéro de modèle est apposé sur le produit, à l’intérieur de l’emballage, et se lit ainsi :HPCAL70CX/2S.

Ce produit a été vendu dans les magasins suivants au Québec depuis le 1er septembre 2015 :Loblaws, Maxi, Maxi & Cie, Provigo et Provigo Le Marché.

Aucune plainte n’a été signalée. Toutes les unités du produit touché ont été retirées destablettes des magasins.

Les clients peuvent retourner le produit au comptoir du service à la clientèle du magasin où ilsl’ont acheté afin d’obtenir un rembour sement, avec ou sans reçu.

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SOLUTION SUDOKU

Il y a trois temps quidéplaisent souverainementaux jardiniers : le temps sec,le temps pluvieux et le tempsen général.

Pierre Daninos

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ILS ONT DIT...

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23ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

PROMOTION DE LA SANTÉPAROLES D’AUMÔNIER

La prévention, seule protectioncontre les blessures!Avez-vous déjà vécu une douleurinexpliquée en vous adonnant à vosactivités quotidiennes? Ressentir dumal lorsque la cause nous échappepeut être une situation embêtante,encore plus lorsqu’on est actif.

Tous les jours, nous exécutons unequantité impensable de gestes et demouvements avec aisance et automa-tisme sans trop y réfléchir. Que ce soitpour attacher ses bottes le matin,installer son enfant dans son siège debébé, relaxer devant le téléviseur ous’entraîner, il est primordial de sesoucier des postures adoptées et de con-tracter les bons muscles pour prévenirles blessures courantes.

Sous-estimés, les gestes du quotidienpeuvent engendrer des douleurs ou desblessures sans qu’on s’en rende compte.Il faut garder en tête que la fréquencede répétitions des mouvements malexécutés est un facteur qui contribue àl’augmentation du risque de blessuresdommageables à long terme pour votrecorps. Prenons l’exemple de la postureadoptée au travail qui est souventinadéquate. Une mauvaise posturepeut être à l’origine de problèmes plussérieux et ce, même si on ne ressent pasde douleur sur le moment. Un beaujour, on pratique une activité qu’onaime et on ressent tout à coup unedouleur à laquelle, malheureusement,on attribue la mauvaise cause.

La prévention des blessures fait par-tie des priorités de plusieurs servicessur la base dont la Promotion de lasanté qui encourage les bonnes habi-tudes de vie. Au cours de l’année 2014,environ 24  382 membres des Forcesarmées canadiennes ont consulté enraison de douleurs. À Valcartier seu le -ment, les consultations en physiothé -rapie ont connu une hausse de 6% à 9%au cours de la même année. Ceschiffres nous poussent à nous question-

ner : est-ce simplement que les mili tai -res sont moins réfractaires à aller consulter ou les blessures ont-elles augmenté?

Quoi qu’il en soit, la Promotion de lasanté passera bientôt à l’action pouraider les gens qui s’entraînent auCentre des sports de la base, sans la supervision d’un moniteur en condi-tionnement physique, à adopter uneposture saine en exécutant leurs mou-vements. L’objectif n’est pas de lesdéran ger, mais plutôt de les sensibili -ser à l’importance d’adopter de bonnespostures et techniques tout au long deleur routine d’entraînement. Le Centredes sports est un endroit propice pourfaire de la prévention des blessures. À tous les jours des centaines de per-sonnes profitent des installations dansle but d’améliorer leur forme physique.Elles bénéficieront maintenant de con-seils professionnels qui pourraient leuréviter des blessures et leur permettrede rester actives et en santé.

La prévention dans la vie quotidienneappartient à tous et chacun. L’équipede Promotion de la santé, en collabora-tion avec les moniteurs de condition-nement physique, offre une clinique desensibilisation sur la prévention desblessures dans les différents sports etla vie quotidienne. Cette clinique estdispo nible sur demande. Si vous nevous croyez pas assez informé, profitezde ce service, car de 80% à 95% desblessures pourraient être évitées avecl’éducation et la conscientisation.

Pour plus d’information sur la prévention des blessures,veuillez vous présenter à nos bureaux de la Promotion de la santé situés au Centre des sports, téléphonez au 418 844-5000, poste 4677 ou écrivez à [email protected].

L’ÉCHECPAR LE PADRÉ JEAN MAX DESTINÉ

Aumônier, 5e Bataillon des services du Canada

Les scientifiques expliquent avec briola fécondation de l’ovule par le sperma-tozoïde. Au départ, nous font-ils com-prendre, des millions de spermato-zoïdes partent à l’aventure en vue deféconder l’ovule, mais en général unseul y parvient. Ce qui revient à direque pour qu’un seul réussisse, des mil-lions ont échoué. Et tout humain pro -vient de cet exploit. Il en résulte que le terme échec est un vocabulaire quisonne très mal dans l’oreille de cet être qui est le fruit de la réussite. Maisa-t-on raison d’être si effrayé parl’échec? Autrement dit, l’existence serésume-t-elle par quelque chose qu’onappelle réussite qui est l’antonyme dumot échec?

Robert H. Schuller, qu’on surnommeà juste titre «le maître des possibilités»,souligne ceci dans un de ses ouvrages :«Ne craignez pas d’échouer, craignezplutôt de ne jamais réussir si vousn’osez jamais essayer.» Cela insinue quel’échec, c’est le fait de ne pas essa yer.C’est si vrai que les différentes décou-vertes technologiques et scienti fiquesrésultent des expériences non réussiesqu’on pourrait qualifier d’échecs. Mais ceux-là qui ont essayé savaientque l’échec consistait plutôt à ne pasessayer ou à être paralysé par un essainon réussi au point de jeter l’éponge.

L’échec peut devenir une réalité dansnotre vie personnelle quand il nousaffecte tellement que nous éprouvons la peur de recommencer, quand il par -vient à plonger nos cœurs dans l’obs -curité de l’oubli jusqu’à effacer le sou-venir de nos réalisations passées. Carla mémoire du passé apporte un regainde force pour nous déterminer à nousrelever afin d’essayer à nouveau.

On oublie souvent que la vie n’est paslinéaire, mais qu’elle est, au contraire,toute en courbes. Quand on se retrouvedans la partie basse de la vie, on doittourner la tête pour regarder la pentederrière nous qu’on a déjà escaladée.On peut ainsi se dire que la pente d’enavant n’est pas plus abrupte que cellequ’on vient de traverser. S’il est néces-saire qu’on reste un peu de temps dansle bas-fond pour se refaire des forcesavant de poursuivre sa montée, il nefaut pas se laisser dire que l’échec estinévitable ou insurmontable.

Contrairement à ce qu’on pense,l’échec n’est pas une réalité. Il peutparaître réel toutefois à l’esprit ou à

l’âme. Tel que mentionné plus haut,tout humain provient de la réussite.Autrement dit, ceux qui vivent sontceux qui ont réussi et peuvent générerd’autres réussites tout au long de l’existence. La peur de l’échec peutdevenir un frein à l’épanouissementtant sur le plan spirituel qu’émotion-nel. Les échoués ne sont pas nés, car ilsn’ont pas pu atteindre leur objectif  :féconder l’ovule.

Par conséquent, je ne permets à personne de me dire que j’ai échoué,mais j’accepte qu’on me dise que je n’aipas réussi. Cela suppose alors que jedois essayer et même réessayer. Et si les essais répétés ne conduisent àrien? Alors, ces échecs répétés peuventêtre une occasion qui nous est offerte de prendre conscience de nos limites etd’avoir du respect pour l’autre qui a deshabiletés que nous n’avons pas. C’estpeut être une occasion qui nous estofferte de prendre conscience du prin -cipe de l’interdépendance réciproquequi conditionne les relations humaines.LE ROI D’ÉCOSSE ET L’ARAIGNÉE

J’aimerais terminer cette réflexionavec le résumé de l’histoire du roiRobert Bruce. Il fut roi d’Écosse vers lafin du XIIIe siècle et le début du XIVe.Après avoir essuyé six défaites dans la guerre qu’il menait contre le roiÉdouard d’Angleterre, il fut contraintd’abandonner son royaume. Alorsdéprimé par des échecs répétés, il s’estréfugié dans les bois pour que ses enne-mis ne l’atteignent pas. Alors qu’il étaitcouché dans une cabane, il observa une petite araignée qui tissait sa toile.Elle échoua une, deux, trois, jusqu’à six fois sans jamais abandonner. Lorsd’un septième essai, la petite araignéeréussit. Le roi Bruce décida alors des’engager dans une septième guerre,inspiré par la détermination du petitanimal. Il réussit enfin à vaincre sesennemis et à libérer l’Écosse.

Cette petite araignée a entraîné lalibération de tout un peuple. Vous etmoi sommes plus importants que cepetit animal. Alors libérons-nous detout sentiment d’échec.

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24 ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

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Valcartier bouge au rythme de la Journée du sport RBCPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Plus de 1700 militaires de la BaseValcartier avaient congé de la routine,le 20 novembre, alors que se tenait latroisième Journée du sport RBC.

Cet événement national célèbre le pou-voir du sport et ses innombrables bien-faits pour les personnes en uniforme etleur famille.

Comme à l’habitude, une course par-ticipative de 10 kilomètres organisée par le 5e Groupe-brigade mécanisé duCanada donnait le ton à cette journée.Malgré une température froide et unepetite pluie matinale, pas moins de 1300coureurs ont répondu fièrement à l’appeldu commandant tout en montrant lescouleurs de leur unité respective.

Encore une fois cette année, le son decloche de huit heures lançait officielle-ment les différentes activités organiséespour la journée  : tournoi de hockey surglace, tournoi de volleyball et le retourtant attendu des Jeux du Programmed’entraînement au combat (PEC).

À l’aréna Clément-Boulanger, six équi -pes de hockey se disputaient le titre du tournoi. C’est finalement l’équipe du5e Régiment d’artillerie légère du Canada(5 RALC) qui s’est distinguée par unscore de 2 à 1 lors du match ultime faceaux joueurs du 5e Bataillon des services(5 Bon Svc). Les deux équi pes ont dûdépartager le sort de la rencontre en tir de barrage alors que la marque étaittoujours de 1 à 1 après trois périodes.

Un peu avant, dans le gymnase de boisdu Centre des sports, l’équipe de volley-ball du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment(2 R22eR) répétait son exploit de l’andernier en ne faisant qu’une bouchée du5 Bon Svc en deux manches de 25-9 et25-21.DES ATHLÈTES MIEUX RODÉS LORS DES JEUX PEC

Alors qu’ils avaient vécu leur premièreexpérience l’an passé, et forts d’une annéeoù de plus en plus d’entraînements tou -chent cette discipline, les 39 participantsdes Jeux PEC étaient gonflés à bloc.

Deux volets étaient à l’honneur cetteannée  : l’individuel participatif pour lesfemmes et les hommes de 34 ans et moinset 35 ans et plus, et le compétitif pour leséquipes mixtes.

Chez les femmes, c’est le caporal-chefAudrey Richard, du 12e Régiment blindédu Canada (12 RBC), qui est montée surla plus haute marche du podium.

Le capitaine Étienne Dubois, duCentre d’instruction de la 2e Division du

Canada, l’a quant à lui remporté chez les35 ans et plus, alors que le caporal-chefJean-Philippe Cloutier a fait de mêmechez les 34 ans et moins.

Du côté de la compétition des équipesmixtes, c’est le trio composé de la capo-ral-chef Caroline Gingras, de la 5e Ambu -lance de campagne (5 Amb C), du CplcDanny Ouellet, du 430e Escadron tacti -que d’hélicoptères, et du soldat AnthonyMarquis, de la 5 Amb C, qui est repartiavec la médaille d’or. UNE JOURNÉE POUR LES FAMILLES

Le 21 novembre, de neuf heures à midi,toujours dans le cadre de la Journée dusport RBC, 250 familles ont pris part àune journée d’activités au Centre dessports.

Sous la forme d’un bingo, mais en utili -sant le mot «BOUGE», les participantsdevaient remplir une carte du mieuxqu’ils le pouvaient en prenant part à différentes activités organisées par leService des loisirs communautaires.

En remplissant leur carte, les famillesgagnaient des coupons qui leur donnaientla chance de prendre part à un tiragepour remporter un des deux forfaitsfamille au cinéma, un forfait famille àl’Aquarium de Québec, un forfait familleaux Remparts de Québec et un forfaitfamille pour un spectacle du Cirque duSoleil.

Les participants aux Jeux PEC avaient haussé leur préparation d’un cran en vue dela compétition.

Un joueur de l’équipe du 5 RALC s’élance face au gardien adverse lors des tirs debarrage.

Voici tous les gagnants de la deuxième édition des Jeux PEC.–

PHOT

OS :

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DSUM

L’équipe adverse n’a eu aucunechance sur ce service piqué.

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25ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

SPORTS

Le masque d’entraînement, bénéfique ou placebo?PAR CYNTHIA LEGUILCHER

Monitrice de conditionnement physique des PSP

«Pour simuler l’exercice à haute alti-tude», voilà ce que prétendent les com-pagnies qui fabriquent les masques d’entraînement. Vous avez peut-êtredéjà croisé des gens en train de courirou de faire du combat avec cet acces-soire, ou vous-même l’avez peut-êtredéjà essayé. Ces masques ressemblentaux masques à gaz. Certains ne cou-vrent que le nez et la bouche, alors qued’autres couvrent également les yeux.Ça peut surprendre la première foisqu’on en voit !

Pour savoir si ce qu’on nous raconteest vrai, il faut d’abord comprendre cequi ce produit réellement en altitude.

L’air est lourd; en chaque point duglobe, la pression atmosphérique (Patm)est directement fonction du poids exer-

cé par l’air à cet endroit. Au niveau dela mer, où la couche atmosphérique estla plus épaisse (~39 km), la Patm estprès de trois fois supérieure à celle dusommet du mont Everest. Peu importel’altitude toutefois, la teneur des gazdans l’air demeure la même  : 20,93 %d’oxygène, 0,03 % de dioxyde de car-bone et 79,04 % d’azote. Il n’y a que lapression partielle de chaque gaz quivarie selon l’altitude. Plus on est loindu niveau de la mer, plus le gradient de pression (différence de pression partielle d’O2 entre les poumons et lecœur) baisse, diminuant les échangesgazeux à ce niveau. Le corps s’adapte àce phénomène en déclenchant la sécré-tion d’érythropoïétine, l’hormone quistimule la production de globules rou -ges. L’augmentation des globules rou gesdans le sang améliorera donc le trans-port d’O2. Mais il faut savoir que cetteadaptation n’est que temporaire.

Alors, pouvons-nous conclure que cetype de masque imite les effets de l’alti-tude? Non, car en l’utilisant au niveaude la mer, nous ne pouvons pas dimi -nuer la pression partielle d’O2. Même sil’air expiré contient plus de CO2, celui-ci se mélange avec l’air ambiant, il nereste pas emprisonné dans le masque.

Par contre, sur les sites Internet decertains fabricants, nous pouvons lireque ces masques augmentent l’endu -rance mentale et physique. Tous ceuxqui essayeront ce masque pour courir,ne serait-ce qu’un kilomètre, vous dirontque c’est beaucoup plus difficile de res -pirer. C’est bien évident que ce simplefait joue sur la force mentale.

Par ailleurs, Guy Thibault, docteuren physiologie de l’exercice, parle dansson livre «Entraînement Cardio» del’entraînement en force des musclesrespiratoires. Il soulève une étude de la University of Burmingham où des

rameuses de haut niveau ont participéà un programme d’entraînement de 11 semaines. Elles devaient inspirer 30 fois consécutives contre une granderésistance, deux fois par jour. Elles ontvu leurs résultats améliorés sur deuxtests maximaux, car les muscles respi-ratoires se fatiguaient moins après leprogramme d’entraînement.

M. Thibault en conclut qu’il peut êtreintéressant de travailler les musclesrespi ratoires, surtout dans les sportsd’endurance. Mais le protocole qu’ilsuggère pour débuter est une série de 10 respirations par jour et d’y allerprogressivement par la suite jusqu’àtrois séries de 10 respirations, deux foispar jour. Il ne serait pas nécessaire defaire un entraînement complet avec le masque. Au contraire, cela pourraitlimi ter l’intensité et les bienfaits devotre entraînement.

Maintenant que vous en savez plus, iln’en tient qu’à vous de décider si voussouhaitez investir temps et argent dansce matériel. Bon entraînement!

Hockey Canada reconnaît le bénévolat du Cpl VerrierPAR LE SERGENT FRANCK LEMIEUX

Responsable des opérations, 2 R22eR,Citadelle de Québec

Le caporal Stéphane Verrier est l’undes 100 bénévoles canadiens qui ontété reconnus par Hockey Canada pourle travail bénévole réalisé dans l’om-bre auprès des jeunes hockeyeurs.

Cinq personnes seulement ont reçu cethonneur dans la grande région de Qué -bec et Chaudières-Appalaches, dont leCpl Verrier, membre de la compagnie degarnison de la Citadelle de Québec.

Dans le cadre de son 100e anniversaire,Hockey Canada a lancé l’an der nier latournée du Centenaire à travers leCanada dans le but de promouvoir notresport national, mais aussi de reconnaîtreles acteurs d’arrière-scène qui agissentdans l’ombre et en assu rent le succès.

Ayant joué tout son hockey mineurpour les Hurricanes de Ville-Émard

à Montréal, le Cpl Verrier est profon dé -ment impliqué dans la collectivité spor -tive à titre d’entraîneur adjoint, d’en-traîneur ou de président d’associationsde hockey depuis 1985. Depuis main-tenant 10 ans, il préside l’Associa tion de hockey mineur Val-Bélair/Valcartier.Il est également le fondateur de l’école dehockey des Cheva liers, de la Classiquedes étoiles et de la Classi que hivernalede la ligue B.C. Rive-Nord.

Pour ses accomplissement, StéphaneVerrier s’est vu remettre par HockeyCanada un chandail de hockey officielsoulignant le 100e de l’organisme ainsiqu’un veston rouge sur lequel a été cousuun morceau du chandail que portaitJonathan Toews aux Olympiques.

Le Cpl Verrier mérite toute notreadmi ration. Il démontre les valeurs d’en-traide et de dévouement recherchées cheznos militaires. Félicitations!

– PHOTO : ADJUM GAETAN BOIVIN, 2 R22ERLe caporal Stéphane Verrier (à droite) reçoit les félicitations du major Nicolas Bertrand pour la reconnaissance quelui a attribuée Hockey Canada en raison de son implication bénévole de longue date au sein du hockey amateur.

L’art de se sortir de sa zone de confortPAR SIMON LEBLANCJournal Adsum

Le 31 octobre, alors qu’elle prenaitpart à sa première compétition de fit-ness, organisée par l’InternationalDrug Free Athletics (IDFA) à Gatineau,le caporal-chef Catherine Grenier aobtenu une troisième et une quatrièmeplaces dans les catégories figurenovice et modèle novice petites.

«Je suis super contente, indique leCplc Grenier. D’avoir terminé en troi -sième et quatrième positions dans deuxcatégories m’a fait voir que j’avais dupotentiel pour ce genre de compétition.J’ai déjà hâte à la prochaine pour voirmon classement.» 

Avant 2014, elle ne se considérait pascomme une personne compétitive. C’estsa première participation à la compé -tition du parcours de franchissementd’obstacles (PFO) qui s’est avéré l’élé-ment déclencheur.

Cela faisait déjà plusieurs annéesqu’elle s’entraînait en salle et au moins15 ans que la compétition de fitness étaitdans sa ligne de mire. Malgré toutes cesannées d’entraînement, elle trouvaitqu’il lui manquait quelque chose pourêtre encore plus en forme. Considérant

qu’elle avait un peu de poids à perdre etdésirant mieux gérer son alimentation,elle a finalement fait le grand saut.«Quand je fais quelque chose, j’aime ça

aller jusqu’au bout. Je suis assez intense,c’est le tout pour le tout», précise-t-elle. 

Bien que le Cplc Grenier ait commencéà se concentrer sur la compétition de fitness en janvier 2013, c’est seulementen juin 2015 qu’elle a décidé de se pré-valoir des services d’une entraîneuse,Sylvia Vigneault, en vue de son premierconcours. «Je voulais une personne quiétait déjà passée à travers le processuset qui savait de quoi elle parlait», affirmele Cplc Grenier au sujet de MmeVigneault qui a déjà atteint le premierrang d’une compétition de fitness. CINQ MOIS INTENSIFS

Afin d’être entièrement prête le jourultime, l’adepte de conditionnementphysi que est passée par un cinq moisd’entraînement et de nutrition préparésau quart de tour.

Malgré un horaire bien rempli auCentre d’instruction de la 2e Division duCanada (CI 2 Div CA) où elle travaille, le Cplc Grenier a suivi deux plans d’en-traînement au cours de son processus de mise en forme. Au départ, elle répar-tissait cinq heures d’entraînement mus-culaire et deux ou trois séances decardio vasculaire sur une période de cinqjours. Plus tard, son programme exigeaitquatre heures de musculation et six

séances de cardiovasculaire de 30 minu -tes en quatre jours. Évidemment, sonentraîneuse lui concoctait des plans ali-mentaires. L’objectif était d’atteindre untaux de gras idéal pour l’IDFA, soit 10 %.

«J’ai connu une progression lente toutau long du processus. J’avais des suivisconstants avec mon entraîneuse pourvérifier mon pourcentage de gras. Le but était d’avoir une musculaturedéveloppée et un taux de gras réduit»,décrit-elle. Cplc Grenier a finalementatteint 12 % de gras, ce qui la satisfaisaitamplement.  

«J’ai vraiment adoré mon expérience.Ça vaut la peine de travailler aussi fortjuste pour vivre le petit moment sur lascène lors de l’événement. Ça garde lamotivation dans le tapis», ajoute CplcGrenier.

Ce désir de vaincre, l’athlète compte leconserver jusqu’à sa prochaine compé -tition au printemps 2016. D’ici là, elle va se concentrer sur l’entraînement defitness parce qu’elle considère que c’estplus équilibré comme mise en forme.

«Ce que je trouve intéressant là-dedans, c’est que les résultats viennentavec les efforts de chaque personne.C’est le vrai reflet de ta détermination.La compétition de fitness est la démon-stration d’une discipline personnelle. Ilest impossible de tricher, c’est un proces-sus qui prend du temps», fait savoir lajeune militaire de 33 ans.  

– PHOTO : GRACIEUSETÉLe caporal-chef Catherine Grenier, à droite, s’estentraî née intensivement pendant cinq mois pour sapremière participation à une compétition de fitness.

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26 ADSUM, 25 NOVEMBRE 2015

SPORTS

UNE SAISON DE GOLF GÂCHÉEPAR LA TEMPÉRATURE

Bien que l’été ait été prolongé de quelques semaines en raison du magnifiquemois de septembre, ce ne fut pas assez pour racheter le lent début de saison dugolf du Centre Castor. Comme l’explique le gestionnaire général, Denis Jullien,les grands froids et la glace du dernier hiver ont été durs pour le terrain, don-nant du fil à retordre au personnel d’entretien. Les verts n’étaient pas d’une trèsbelle qualité et dame Nature a attendu jusqu’au mois d’août avant d’enlignerles journées chaudes tant convoitées par les amateurs de golf. En raison de tousces facteurs, le nombre de parties jouées s’est chiffré à 27 679, légèrement sousla moyenne. De plus, les travaux de construction du nouveau chalet ont fait peurà quelques membres qui ont déserté le terrain du Centre Castor pour la saison2015, alors que le total est passé de 320 en 2014 à environ 300 en 2015.Toutefois, M. Jullien a bon espoir de se reprendre dès la saison 2016 avec l’ou-verture du tout nouveau chalet qui agrémentera l’expérience des visiteurs.(S.L.)

Cérémonie du mérite sportif des FAC

UN ENTRAÎNEUR DE LA BASEVALCARTIER EN NOMINATIONEncore une fois cette année, les meilleurs athlètes, entraîneurs, offi-

ciels et équipes sportives des Forces armées canadiennes (FAC)seront mis en valeur lors de la cérémonie du mérite sportif qui se

tiendra le 27 novembre, à Ottawa. Pour l’occasion, la communautésportive de la Base Valcartier sera représentée par l’entraîneur del’équipe de hockey des vétérans, le bombardier Christian Fortin-Godin.Ce dernier a connu une année exceptionnelle à la barre des Lionsvétérans. Il mené son équipe à la première place du Championnat national des vétérans des FAC. Sonéquipe a également terminé la saison au sommet de la ligue interunités division A pour ensuitecouronner le tout par une victoire lors du match ultime. Le Bdr Fortin-Godin a notamment été nomméentraîneur de l’année lors du plus récent banquet du Lion d’or. (S.L.)

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