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ZOOM Le journal de l’actualité cinématographique du cinéma Grand Écran “CYRANO” DE BERGERAC - Classé Art et Essai JOURNAL GRATUIT TIRÉ à 3000 EXEMPLAIRES VOIR PAGE 12 FESTIVAL TÉLÉRAMA Du 18 au 24 janvier 2017 JACKIE Un film de Pablo Larraín Avec Natalie Portman, Peter Sarsgaard, Greta Gerwig… LOVING Un film de Jeff Nichols Avec Joel Edgerton, Ruth Negga, Marton Csokas… Pages 4-5 Page 13 Page 18 N°11 Janvier/Février 2017 LA LA LAND Un film de Damien Chazelle Avec Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend… Sortie nationale 25 janvier 2017 ART & ESSAI

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ZoomLe journal de l’actualité cinématographique

du cinéma Grand Écran “Cyrano” de BerGeraC - Classé art et essai

JoUrnaL GraTUIT TIrÉ à 3000 exempLaIres

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Festival téléramaDu 18 au 24 janvier 2017

JaCKieUn film de Pablo LarraínAvec Natalie Portman, Peter Sarsgaard, Greta Gerwig…

lOviNGUn film de Jeff NicholsAvec Joel Edgerton, Ruth Negga, Marton Csokas…

pages 4-5 page 13 page 18

n°11 Janvier/Février 2017

La LaLaND

Un film deDamien Chazelle

Avec Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend…

Sortie nationale 25 janvier

2017

ART & ESSAI

U.S. 2016 - Durée : 1h50 min

THE BIRTH OF A NATION

« Lorsqu’un homme se voit refuser le droit de vivre la vie en laquelle il croit, il n’a d’autre choix que de devenir un hors-la-loi. »

Nelson Mandela

Un film de Nate Parker

Avec Nate Parker, Armie Hammer, Penelope Ann Miller…

SYNOPSIS : Trente ans avant la guerre de Sécession, Nat Turner est un esclave cultivé et un prédicateur très écouté. Son propriétaire, Samuel Turner, qui connaît des difficultés financières, accepte une offre visant à utiliser les talents de prêcheur de Nat pour assujettir des esclaves indisciplinés. Après avoir été témoin des atrocités com-mises à l’encontre de ses camarades opprimés, et en avoir lui-même souffert avec son épouse, Nat conçoit un plan qui peut conduire son peuple vers la liberté…

La rébellion des esclaves menée par Nat Turner constitue un des actes de résistance contre l’esclavage les plus marquants et les plus influents de l’histoire des États-Unis, et pourtant cette histoire n’avait encore jamais été portée à l’écran. Controversée pour certains, source d’ins-piration pour d’autres, la vie de Nat Turner se limitait jusqu’à présent aux contes populaires, aux romans, aux documentaires et à quelques photographies trouvées ici ou là dans des livres d’histoire.THE BIRTH OF A NATION pose un regard inédit sur l’histoire de ce héros méconnu en se penchant sur la notion provocante de représailles et sur la manière dont l’institution de l’esclavage continue à affecter et à façonner l’histoire contemporaine. Le film offre une perspective nou-velle sur les évènements qui ont mené à l’insurrection de 1831 contre les esclavagistes et dresse un portrait exhaustif et humain de celui qui a pris la tête de la rébellion, un homme animé par la foi et convaincu que Dieu était du côté des opprimés.

Les dates cLés de La RévoLution tuRneR

2 octoBRe 1800 : Nat Turner naît sur la plantation de Benjamin Turner en Virgi-nie, d’une mère enlevée en Afrique de l’Ouest. On dit que Nat Turner portait dès la naissance les signes physiques d’un prophète et qu’il a appris à lire très tôt.

1810-1811 : Le père de Nat s’échappe de la plantation Turner

1817 : Nat Turner commence à avoir des visions religieuses et est rapidement sur-nommé « le pasteur esclave »

1821-1822 : Nat Turner épouse une esclave baptisée Cherry

FÉVRIER 1831 : Une éclipse de soleil est interprétée par Nat Turner comme le signe qu’il est temps de passer à l’action. Il commence à tenir des réunions secrètes avec ses amis esclaves afin de mettre au point la stratégie d’une révolte réussie.

21 aoÛt 1831 : La révolte des esclaves débute dans la nuit.

23 aoÛt 1831 : La rébellion se dirige vers l’armurerie de Jerusalem où elle est confrontée à une importante milice composée de troupes d’État et de forces fédé-rales. Nat Turner arrive à s’échapper mais des dizaines d’esclaves sont capturés et pendus sans procès.

autoMne 1831 : Des centaines d’esclaves qui n’avaient rien à voir avec l’insur-rection sont tués dans des représailles sanglantes. Des têtes d’esclaves décapités sont exhibées pour décourager les potentiels mutins.

30 octoBRe 1831 : Après 68 jours de fuite, Nat Turner se rend à un fermier. Il est détenu à la prison du comté, où il fait ses soi-disant confessions à l’avocat (et esclavagiste) devenu écrivain Thomas Gray

5 noveMBRe 1831 : Nat Turner est jugé pour insurrection, déclaré coupable et condamné à mort

11 noveMBRe 1831 : Nat Turner est pendu à midi, il est décapité et écorché pour tenter d’empêcher toute idolâtrie, mais son histoire est loin d’être finie : il laisse en effet un héritage profond qui se poursuit aujourd’hui encore.

HiveR 1832 : Suite aux importantes pétitions générées par la rébellion Turner, l’Assemblée générale de Virginie envisage d’abolir l’esclavage. Certains législateurs demandent la pleine émancipation des esclaves, d’autres proposent au contraire des restrictions encore plus sévères et l’expulsion de tous les Noirs libres de l’État. Après un vote serré, l’Assemblée générale décide de maintenir le statu quo « jusqu’à un développement plus affirmé de l’opinion publique ». Une loi interdisant aux esclaves et aux Noirs libres d’apprendre à lire, et aux esclaves de prêcher ou de se rendre à l’église sans leur contremaître ou leurs maîtres est adoptée

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n.fr

Journal gratuit tiré à 3000 exemplaires.Parution toutes les 7 à 8 semaines entre septembre et juin.Entièrement réalisé pour le cinéma Grand Écran “Cyrano” de Bergerac par Bruno PENIN et Frédéric BoIN Pour nous contacter : par courrier à l’adresse :Cinema Grand Ecran CyranoPlace des Carmes - 24100 Bergerac par e-mail : grandecran.bergerac @wanadoo.fr Conception graphique et insertion publicitaire :ID Studio Limoges - www.idstudio.fr - [email protected] revue est imprimée en France par EDIISPRINT

PRIx DES PLaCES

3,00 € Cinéma des enfants pour tous (sauf été)

5,00 € Moins de 14 ans

5,50 € Dimanche matin 10 h 30 pour tous (sauf été)

7,50 € Tarif réduit - pour les étudiants* à toutes les séances - + 65 ans* - familles nombreuses* - 18 ans* - adhérents “Tapages”* *sur présentation des justificatifs

9,90 € Tarif normal Majoration du tarif de 2€ par place pour les séances 3D

6,00 € Tarif cinéculte

aBoNNEMENTS

6,50 € Carte abonnement Soit la carte 6 places 41,00 € (y compris 2 € de frais de gestion) - utilisable tous les jours

- valable 60 jours à partir de la date d’achat

- non nominatif

• 3 places maximum par séances

6,00 €(2) Cartes « Ciné-club Tapages » et « Ciné-mania / aLEP » Membres association “Tapages et/ou ELEP” (carte obligatoire)(2)

Infos Cyrano

PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 3

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Retrouvez-nous sur facebook : Cinéma GRAND ECRAN Cyrano

5 numéros par an !N°11janvier/février

Toute l’équipe de Grand Écran Bergerac vous souhaite (comme Claude Lelouch en 1973)« La bonne année »

2016, première année référente, suite aux importants travaux de rénovation et d’agrandissement de votre Cinéma Grand Écran, a enregistré une augmentation de la fréquentation de près de 8 %.Cela nous conforte dans notre ambition d’en faire un lieu d’échanges, de culture et bien sûr de divertissement pour tous les âges et tous les publics.Votre fidélité et votre passion du Cinéma nous ont donné raison.Pour vous en remercier, voici les bonnes nouvelles de ce début d’année :- Du 15 au 22 janvier 50% de réduction* sur tous les films, à toutes les séances.- Du 18 au 24 janvier dans le cadre du Festival Télérama, des places à 3€50** sur certains films sélectionnés- Une utilisation des abonnements et tickets Comité d’Entreprise dans les 43 salles du grand Sud-Ouest avec la possibilité de valider ces places sur internet.

À l’affiche prochainement :Venant des USA, « La-la-land », comédie musicale, de Damien Chazelle (réalisateur du magnifique Whiplash), le controversé Nate Parker dans « the birth of a nation », l’histoire de Jacqueline Kennedy avec Natalie Portman dans « Jackie »Plus près de nous «Patients», long métrage de Mehdi Idir et de Grand Corps Malade, adapté du livre éponyme du slameur sur son expérience de rééducation après un grave accidentCe film a été récompensé dernièrement au Festival du film de Sarlat en remportant la Salamandre d’Or consacrant le meilleur film du festival parmi les 11 œuvres en compétition.

Comment ne pas commencer l’année en remerciant aussi nos partenaires cinéphiles,- Tapages, qui, avec ses Sélections (chaque Lundi) et son Ciné-club (2 fois par mois) nous promène dans l’univers de l’ histoire le 19/01 « la naissance de la préhis-toire », dans celui de la danse le 07 février « Mr Gaga », dans celui-là peinture le 16 février « Le mystère Jérome Bosch » puis dans celui de la philo le 22 février « La philo vagabonde »- Ciné-mania d’ALEP mensuel avec un cycle « réalisatrices » : « l’adversaire » de Nicole Garcia le 26 JanvierPour les amateurs, dans la rubrique films cultes retours : du Grand Bleu Besson à partir du 04 Janvier, d’Orange mécanique (Kubrick) à partir du 25 janvier, des Visiteurs (Poiré) à partir du 1er Février, sans oublier Le Dîner de cons (Veber) à partir du 08 Février. Terminons cet édito par « le bonheur » d’Agnès Varda programmé le 09 février toujours dans le cycle réalisatrices ALEP. Le bonheur, tout un programme, non ? Et si comme l’a écrit Prévert, « On essayait d’être heureux ne serait-ce que pour donner l’exemple » ? Que 2017 soit pour vous, comme pour Ridley Scott en 2006, « une grande année »À bientôt dans nos salles

Frédéric BOIN

*réduction à valoir sur le tarif plein en vigueur le 14 janvier 2017, hors séances spéciales, hors suppléments 3D, non cumulables avec une autre offre promotionnelle.** Le tarif est de 3,50 euros la place. Sur présentation du «pass» qui figurera dans le magazine, complété du nom et de l’adresse du porteur, à la caisse du cinéma vous sera remis une carte valable pour deux personnes durant toute la manifestation. Ce «pass» sera dans le Télérama précédent la manifestation et dans celui de la semaine du Festival (11 et 18 janvier 2017).

Édito

Festivalcinéma Télérama

du 18 au 24 janvier 2017

SYnoPSIS eT DéTaILS : new York, dans les années 30. Coincé entre des parents conflictuels, un frère gangster et la bijouterie familiale, Bobby Dorfman a le sentiment d’étouffer ! Il décide donc de tenter sa chance à Hollywood où son oncle Phil, puissant agent de stars, accepte de l’enga-ger comme coursier. À Hollywood, Bobby ne tarde pas à tomber amou-reux. Malheureusement, la belle n’est pas libre et il doit se contenter de son amitié. Jusqu’au jour où elle débarque chez lui pour lui annoncer que son petit ami vient de rompre. Soudain, l’horizon s’éclaire pour Bobby et l’amour semble à portée de main…

SYNOPSIS ET DÉTAILS : Julieta s’apprête à quitter Madrid définitivement lorsqu’une rencontre fortuite avec Bea, l’amie d’enfance de sa fille Antía la pousse à changer ses projets. Bea lui apprend qu’elle a croisé Antía une semaine plus tôt. Julieta se met alors à nourrir l’espoir de retrouvailles avec sa fille qu’elle n’a pas vu depuis des années. Elle décide de lui écrire tout ce qu’elle a gardé secret depuis toujours.Julieta parle du destin, de la culpabilité, de la lutte d’une mère pour sur-vivre à l’incertitude, et de ce mystère insondable qui nous pousse à aban-donner les êtres que nous aimons en les effaçant de notre vie comme s’ils n’avaient jamais existé.

SYNOPSIS ET DÉTAILS : Julieta s’apprête à quitter Madrid définitivement lorsqu’une rencontre fortuite avec Bea, l’amie d’enfance de sa fille Antía la pousse à changer ses projets. Bea lui apprend qu’elle a croisé Antía une semaine plus tôt. Julieta se met alors à nourrir l’espoir de retrouvailles avec sa fille qu’elle n’a pas vu depuis des années. Elle décide de lui écrire tout ce qu’elle a gardé secret depuis toujours.Julieta parle du destin, de la culpabilité, de la lutte d’une mère pour sur-vivre à l’incertitude, et de ce mystère insondable qui nous pousse à aban-donner les êtres que nous aimons en les effaçant de notre vie comme s’ils n’avaient jamais existé.

Réalisé par Woody AllenAvec Jesse Eisenberg, Kristen Stewart, Steve Carell…

Réalisé par Paul VerhoevenAvec Isabelle Huppert, Laurent Lafitte, Anne Consigny…

Réalisé par Pedro AlmodóvarAvec Emma Suárez, Adriana Ugarte, Daniel Grao…

CAFÉ SOCIETY

ELLE

JULIETAU.S. - Date de sortie 11 mai 2016 (1h 36min)

Français, Allemand 2015 - Date de sortie 25 mai 2016 (2h 10min)

Espagnol - Date de sortie 18 mai 2016 (1h 40min)

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Vingt ans… Vingt ans, déjà, qu’on vous propose, chaque mois de janvier, les meil-leurs films de l’année passée. Vingt ans que, grâce à vous, ce Festival a un succès grandissant…

Il faut que le cinéma continue, comme il l’a fait depuis toujours, à refléter le désordre du monde pour mieux le dénoncer. Alors, dans Moi, Daniel Blake, Ken Loach gueule : même si Margaret Thatcher est morte, la classe ouvrière reste le cadet des soucis des dirigeants de son pays. Alors, dans Nocturama, Bertrand Bonello pose la question embarrassante, à laquelle personne ne sait répondre : pourquoi des jeunes gens s’unissent-ils pour devenir, en France ou ailleurs, des terroristes ?Mais l’espoir demeure. Avec l’indomptable héroïne d’Aquarius, de Kleber Mendonça Filho, en lutte contre les promoteurs véreux qui veulent l’expro-prier. Ou avec ce père qui réapprend à sa fille les vraies valeurs de la vie (Toni Erdmann de Maren Ade). Fuir ? Non. Mais s’évader, oui. Avec les artistes d’un théâtre itinérant qui s’étripent et s’étreignent (Les Ogres, de Léa Fehner). Ou dans les poèmes qu’écrit, pour embellir son quotidien, le héros de Jim Jarmusch (Paterson). Des leçons de (sur)vie…Pierre Murat, rédacteur en chef adjoint du service cinéma.

NB : comme tous les ans votre cinéma Grand Ecran vous propose sept films parmi ceux sélectionnés par la rédaction et les lecteurs de Télarama.

HORAIRES mer. 18 jeu. 19 ven. 20 sam. 21 dim. 22 lun. 23 mar. 24 CAFE SOCIETY 15:00 16:30 18:40 14:00ELLE 15:30 19:15 13:50 20:30JULIETTA 21:50 14:00 16:30 21:15PATERSON 21:50 14:00 20:30 16:30MIDNIGHT SPECIAL 20:30 14:00 19:15 10:30MA VIE DE COURGETTE 14:00 16:30L’ECONOMIE DU COUPLE 19:15 21:50 15:00 14:00

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films7 3,50€

la place

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SYNOPSIS ET DÉTAILS : Paterson vit à Paterson, New Jersey, cette ville des poètes, de William Carlos Williams à Allen Ginsberg, aujourd’hui en décrépitude. Chauffeur de bus d’une trentaine d’années, il mène une vie réglée aux côtés de Laura, qui multiplie projets et expériences avec en-thousiasme et de Marvin, bouledogue anglais. Chaque jour, Paterson écrit des poèmes sur un carnet secret qui ne le quitte pas…

SYNOPSIS ET DÉTAILS : Courgette n’a rien d’un légume, c’est un vaillant petit garçon. Il croit qu’il est seul au monde quand il perd sa mère. Mais c’est sans compter sur les rencontres qu’il va faire dans sa nouvelle vie au foyer pour enfants. Simon, Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice : ils ont tous leurs histoires et elles sont aussi dures qu’ils sont tendres. Et puis il y a cette fille, Camille. Quand on a 10 ans, avoir une bande de copains, tomber amoureux, il y en a des choses à découvrir et à apprendre. Et pourquoi pas même, être heureux.

SYNOPSIS ET DÉTAILS : Fuyant d’abord des fanatiques religieux et des forces de police, Roy, père de famille et son fils Alton, se retrouvent bientôt les proies d’une chasse à l’homme à travers tout le pays, mobilisant même les plus hautes instances du gouvernement fédéral. En fin de compte, le père risque tout pour sauver son fils et lui permettre d’accomplir son des-tin. Un destin qui pourrait bien changer le monde pour toujours.

SYNOPSIS ET DÉTAILS : Après 15 ans de vie commune, Marie et Boris se séparent. Or, c’est elle qui a acheté la maison dans laquelle ils vivent avec leurs deux enfants, mais c’est lui qui l’a entièrement rénovée. A présent, ils sont obligés d’y cohabiter, Boris n’ayant pas les moyens de se reloger. A l’heure des comptes, aucun des deux ne veut lâcher sur ce qu’il juge avoir apporté.

Réalisé par Jim JarmuschAvec Adam Driver, Golshifteh Farahani, Rizwan Manji…

Réalisé par Claude BarrasAvec Gaspard Schlatter, Sixtine Murat, Paulin Jaccoud…

Réalisé par Jeff NicholsAvec Michael Shannon, Jaeden Lieberher, Joel Edgerton…

Réalisé par Joachim LafosseAvec Bérénice Bejo, Cédric Kahn, Marthe Keller…

PATERSON MA VIE DE COURGETTE

MIDNIGHT SPECIAL L’ÉCONOMIE DU COUPLE

U.S. - Date de sortie 21 décembre 2016 (1h 58min) Suisse, Français - Date de sortie 19 octobre 2016 (1h 06min)

U.S. - Date de sortie 16 mars 2016 (1h 51min) Belge, Français - Date de sortie 10 août 2016 (1h 41min)

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Sonita

aquariuS

Le BoiS dont LeS rêveS Sont faitS

réalisateur : rokhsareh Ghaem Maghami interprètes : Sonita alizadeh, rokhsareh Ghaem Maghami

réalisateur : Kleber Mendonça filho interprètes : Sonia Braga, Maeve Jinkings…

réalisateur : Claire Simon

Durée : 1h 31min - documentaire - Allemagne, Iran, Suisse - Tous publics

Durée : 2h 25min - drame - thriller - Brésil, France - Tous publics

Durée : 2h 26min - documentaire - France - Tous publics

SYnoPSiS : Si Sonita, 18 ans, avait son mot à dire, elle aurait comme parents Michael Jackson et Rihanna et serait une rappeuse narrant le quotidien des femmes afghanes et ce qu’elles deviennent comme jeunes mariées. C’est alors qu’elle découvre que sa famille prévoit de la vendre à un mari inconnu pour 9 000 $.

SYnoPSiS : Clara, 65 ans, est critique de musique retraitée. Veuve, elle a trois en-fants aujourd’hui adultes et vit dans dans un appartement plein de disques et de livres situé dans l’immeuble «Aquarius». Mais Clara a un talent particulier : elle voyage dans le temps...

SYnoPSiS : Il y a des jours où on n’en peut plus de la ville, où nos yeux ne supportent plus de ne voir que des immeubles et nos oreilles de n’entendre que des moteurs... Alors on se souvient de la Nature, et on pense au Bois. On passe du trottoir au sentier et nous y voilà !

Origine du film : A l’origine, Kleber Mendonça Filho voulait faire un film sur le goût de conserver des objets ainsi que sur la divergence entre les docu-ments et les souvenirs. «Il m’a semblé intéressant d’avoir comme protago-nistes une personne et un immeuble ayant tous les deux à peu près le même âge et se trouvant d’une certaine manière menacés», confie-t-il, en expliquant également qu’Aquarius est né d’une série d’événements, dont un assez banal, à savoir un flot d’appels publicitaires reçus chez lui : «Cartes de crédit, mu-tuelles, abonnements télé ou presse. Je l’ai ressenti comme une attaque du marché, pour forcer les gens à acheter ce qu’ils ne désirent pas.»

micrOcOsme cOmplexe : Dans son film précédent, Les Bruits de récife, Kleber Mendonça Filho s’attachait déjà à la construction d’un microcosme complexe, avec les différentes relations d’affect et de pouvoir qui l’habitent. Le réalisateur note : «Je pense qu’on ne peut pas représenter la vie et les actions quotidiennes sans mettre en lumière leurs contradictions, qui peuvent être intéressantes, drolatiques ou sinistres. En fait, dans l’écriture de mes films, il m’est difficile d’ignorer ces aspects de la société, et notamment de la société brésilienne. Aussi, ai-je toujours été frappé par les contradictions idéologiques des Brésiliens issus des classes sociales aisées : ils peuvent avoir une posture aristocratique et en même temps soutenir l’abolitionnisme et des valeurs de gauche… En somme, mon défi est de chercher à représenter cette société dans sa complexité.»

Actrice principAle : Sonia Braga campe Clara. Durant l’écriture, Kleber Mendonça Filho n’avait pas l’actrice en tête mais envisageait de découvrir une femme inconnue qui puisse jouer ce personnage. C’est au moment où il allait se lancer dans la production que le co-directeur de la photographie Pedro Sotero lui a suggéré Sonia Braga. «Alors Marcelo Caetano, notre directeur de casting, a envoyé le scénario à Sonia aux États-Unis. Elle a répondu sous 48 heures en signalant qu’elle voulait faire le film. Je suis allé à New York faire sa connaissance, et je l’ai adorée. L’une des plus belles choses dans tout ça, c’est que Sonia faisait déjà partie de ma vie, comme c’est souvent le cas avec les grands artistes, et elle est devenue une collaboratrice, puis une amie aussi», se souvient le metteur en scène.

BOis de Vincennes : Le Bois dont les rêves sont faits est en réalité le Bois de Vincennes, que la réalisatrice Claire Simon apprécie particulièrement et voit comme une sorte de temple mystique et de refuge, qui permet de s’affranchir même de manière illusoire de l’agitation urbaine.

le Bien cOntre le mAl : Claire Simon a au l’idée du Bois dont les rêves sont faits en 2013, pendant le tournage de Gare du Nord avec Nicole Garcia et Reda Kateb. Pour la réalisatrice, la Gare du Nord représenterait une porte de l’enfer tandis que le Bois de Vincennes s’apparenterait davantage à une porte du paradis. Le Bien était d’ailleurs le titre provisoire du projet.

prOmesse persOnnelle : Alors que Claire Simon s’était rendue au Bois de Vincennes sans caméra, elle a assisté à une scène étonnante mettant en jeu un renard coincé dans les arbres et attirant l’attention de tous les gens alentour. La réalisatrice s’est depuis juré de ne plus jamais oublier son matériel.

présentAtiOn de prestige : Le Bois dont les rêves sont faits a été pré-senté hors compétition au Festival de Locarno, où il a fait sensation.

LUNDi 6 FévRiER 20h00

LUNDi 16 JANviER 20h00

LUNDi 30 JANviER 20h00

Au cOmmencent, une rencOntre : Rokhsareh Ghaem Maghami a rencontré Sonita grâce à sa cousine qui travaillait comme animatrice sociale au sein d’une Organisation Non Gouvernementale, House of Affection, qui milite auprès des enfants des rues. La cinéaste se rappelle : «Elle m’a parlé de Sonita, de son projet de faire de la musique et de son besoin d’établir des connections dans ce milieu. J’ai alors rencontré Sonita. Elle était très

Sélection du lundi

SoY nero

MadeMoiSeLLe

réalisateur : rafi Pitts interprètes : Johnny ortiz, rory Cochrane…

réalisateur : Park Chan-Wook interprètes : Kim Min-Hee, Kim tae-ri, Ha Jung-Woo…

Durée : 1h 58min - Drame - Allemagne, France, Mexique - Tous publics

Durée : 2h 25min - Drame, Romance, Thriller - Corée du Sud - interdit -12 ans

SYnoPSiS : Nero a 19 ans, il a grandi aux Etats-Unis puis s’est fait déporter au Mexique. Etranger dans le pays de ses parents, il est décidé à repasser la frontière coûte que coûte. Il parvient enfin à retrouver son frère, Jesus, qui vit à Los Angeles.

SYnoPSiS : Corée. Années 30, pendant la colonisation japonaise. Une jeune femme est engagée comme servante d’une riche japonaise, vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un oncle tyrannique. Mais Sookee a un secret.

AdAptAtiOn : Mademoiselle est une adaptation du roman «Du bout des doigts» («Fingersmith») écrit par la Britannique Sarah Waters et paru en 2002. C’est la femme du producteur Syd Lim qui lui a fait découvrir le livre, lequel l’a ensuite fait lire à Park Chan-Wook. Le réalisateur est ainsi tombé amoureux du style précis et vif de l’auteure ainsi que de ces deux femmes au centre du récit qui lui semblaient très réelles.

chAngement de cAdre spAtiO-tempOrel : Si, dans le roman, l’ac-tion se déroule dans le Londres des années 1860, l’intrigue du film se situe pendant la colonisation japonaise dans les années 1930. Ce changement est à mettre en parallèle avec des raisons pratiques comme l’explique Park Chan-Wook : «En réfléchissant à une société où la noblesse existe encore, ainsi que le métier de servante, où un personnage collectionne des objets rares, etc., cela semblait le bon choix. C’était une époque où certains as-pects traditionnels demeuraient mais où la modernité commençait à prendre le dessus.»

LUNDi 13 FévRiER 20h00

luNDi 20 Février 20h00

se dOcumenter... : Rafi Pitts a écrit le scénario de Soy Nero avec Razvan Radulescu pendant trois ans. Le réalisateur s’est installé aux Etats-Unis un an avant le début du tournage pour se documenter, rencontrer des vété-rans, etc. Il s’est également rendu dans des bars des quartiers populaires au

ambitieuse. C’est comme ça que j’ai commencé à m’intéresser à elle. Peu de temps après j’ai eu envie de faire un documentaire. Ce qui m’intéressait chez Sonita c’était qu’elle nourrissait beaucoup de rêves. Je ne voyais aucun avenir pour elle. Son destin tragique m’interpellait. Même si le gouvernement iranien la reconnaissait comme citoyenne, le gouvernement afghan, lui, ne la reconnaissait pas ! Elle ne pouvait pas obtenir de pièce d’identité, ni aucun papier. Elle ne pouvait pas non plus aller à l’école, ni voyager. Elle ne pouvait rien faire.»

A l’origine : A l’origine, Rokhsareh Ghaem Maghami voulait faire un film qui aborde la situation difficile des jeunes immigrants en Iran, pour la plupart abandonnés à leur sort par leurs parents une fois la frontière passée. La réa-lisatrice a ensuite plutôt souhaité suivre Sonita dans sa vie en observant ce qu’elle faisait de ses rêves. Elle explique :

«Je ne voulais pas spécialement engager le sujet du mariage forcé. Je savais que c’était une tradition courante en Afghanistan, mais ce n’était pas le sujet de mon film. J’étais plus focalisée sur les sujets de la discrimination, l’édu-cation et la justice mais par la force des événements, ce thème est devenu central.»

chAngement : Si ce n’était pas, à l’origine, une volonté de sa part, Rokhsa-reh Ghaem Maghami est devenue un personnage de son propre documen-taire. Elle confie : «Effectivement, je ne voulais pas apparaître dans le film. C’est pour cela qu’on fait le choix de devenir réalisateur de documentaire, parce qu’on veut filmer d’autres personnes. Mais quand j’ai vu que l’ONG n’allait pas lui venir en aide, j’ai pensé que c’était important de le faire… Je devais réfléchir au processus de production et avant toute chose à la décision que je voulais prendre. C’est alors qu’il m’a semblé nécessaire que j’apparaisse dans le film, de devenir un personnage, autrement, cela aurait été très étrange que ses problèmes soient résolus de façon magique. Il n’y avait pas d’autres choix. J’y ai longuement réfléchi. J’étais convaincue que nous ne pouvions pas juste enregistrer, nous devions intervenir.»

le rAp pOur chAnger les chOses : Sonita explique qu’elle ne voulait pas spécialement devenir rappeuse mais qu’elle a choisi ce style musical parce qu’il est, selon elle, le plus adapté à faire partager son message. Elle poursuit : «C’était désormais mon tour après avoir été celui de mes soeurs d’être vendue, mariée de force, au nom de la tradition. C’est une chose cou-rante dans mon pays. Malgré tout j’aime certaines traditions en Afghanistan, j’ai grandi avec. Mais je n’aime pas toutes les traditions, comme celles qui consistent à vendre les filles. Ils ne se rendent pas compte à quel point c’est horrible ! J’étais choquée… Je n’arrivais pas à le croire. J’allais devoir aban-donner tous mes rêves, mon école, tout…. Mes amies. Je n’arrivais pas à le croire quand m’est venue cette solution : j’étais dans le pétrin, j’analysais la difficulté de ma situation et à ce moment-là j’écoutais un morceau de rap. J’avais déjà écouté du rap avant mais sans vraiment y prêter attention. C’est là que j’ai réalisé que je pouvais utiliser le rap pour changer la société et j’ai trouvé que c’était le meilleur moyen pour partager un message important.»

Mexique (où les gens savent ce que «green card soldiers» signifie) et dans un camp de «green card soldiers» expulsés à Tijuana.

Acteur principAl : Johnny Ortiz, qui joue le rôle principal de Nero, est moitié guatémaltèque, moitié mexicain. Il s’agit d’un acteur non profession-nel qui s’est retrouvé dans un gang lorsqu’il était enfant et qui a connu très tôt la prison. S’il ne correspondait pas vraiment à ce que cherchait Rafi Pitts, le metteur en scène a décidé de modifier son scénario dès qu’il a rencontré le jeune homme.

Aide de l’Armée ? Le metteur en scène Rafi Pitts avait espéré pouvoir obtenir du matériel militaire authentique de l’U.S force pour le tournage de son film, mais pour cela il aurait dû modifier son scénario (ce qu’il a refusé).

reflet du cinéAste : Avec Soy Nero, Rafi Pitts n’a pas voulu ouvrir un dossier d’actualité sur les réfugiés ou l’immigration clandestine même s’il s’agit d’un sujet grave que les gens doivent connaître. Le cinéaste confie : «Je suis souvent gêné par le jeu que cela engendre, parfois, dans l’Indus-trie : la recherche du bon sujet qui colle aux préoccupations supposées de la société. Un film est la somme des choix d’un cinéaste, une expression unique, qui devient un individu à part entière. On se retrouve, en tant que cinéaste, à devoir expliquer un film alors qu’au fond on ne raconte que soi-même, comme chez un psy tandis que le film lui-même, que l’on est inca-pable d’expliquer, il vit sa vie et c’est tant mieux !».

PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 7

Un film d’Emilie DeleuzeAvec Léna Magnien, Patricia Mazuy, Philippe Duquesne…

page 8 ZOOM n°11 janvier/février 2017

SinG Street réalisateur : John Carney interprètes : ferdia Walsh-Peelo, Lucy Boynton, Jack reynor, Maria doyle Kennedy, aidan Gillen…

Durée : 1h 46min - comédie dramatique, musical Grande-Bretagne, Irlande, U.S.A. - Tous publics

SYnoPSiS : Dublin, années 80. Conor est obligé de quitter le confort de son lycée privé pour rejoindre les bancs de l’école publique. Il se retrouve alors au milieu d’élèves durs à cuire, et de professeurs qui le sont encore plus. Il n’a qu’un rêve : conquérir Raphina, une jeune fille super cool et mystérieuse.

JAmAis deux sAns trOis : Après l’oscarisé Once en 2007 et New York Melody en 2014, qui mettait en scène Keira Knightley et Mark Ruffalo tous deux éprouvés par le monde de la musique new-yorkais, John Carney fait avec Sing Street une nouvelle incursion dans le film musical. Pour ce nouveau film, le réalisateur avait toutefois envie de s’impliquer de manière plus personnelle : «Je ne voulais pas tourner un film musi-cal sans raison valable», confie-t-il. «Je voulais raconter un épisode de ma vie suffisamment intéressant pour que j’aie envie d’en parler. Et je souhaitais que cette histoire soit sincère et personnelle».

stArs en deVenir : Ferdia Walsh-Peelo fait ses tout premiers pas au ciné-ma grâce à Sing Street, et directement dans un premier rôle. Le jeune musicien émérite a impressionné le réalisateur par son talent lors d’auditions ouvertes, alors que les équipes du film ont parcouru toute l’Irlande à la recherche de la perle

rare. Les principaux interprètes ont tous été repérés lors de ces castings na-tionaux : «Ce qui est fascinant, c’est que la plupart des comédiens qu’on a retenus sont ceux qu’on a rencontrés au tout début», s’étonne John Carney. «Même si on en a vu des milliers, on sait très vite repérer le talent exceptionnel d’un jeune». Les rôles principaux ont été ainsi écrits et adaptés à chacun des jeunes artistes retenus. C’est pendant ses vacances en Espagne que Walsh-Peelo a appris qu’il était choisi et devait rentrer au plus vite...

LUNDi 6 MARS 20h00La PHiLo vaGaBonderéalisateur : Yohan Laffort - interprètes : alain Guyard

Durée : 1h 38min - documentaire - France - Tous publics

SYnoPSiS : Alain Guyard est philosophe forain. En plein champ, en prison ou au fond d’une grotte, il met la philosophie dans tous ses états et la ramène à sa dimension charnelle et subversive, au plus près des citoyens.

Qui est AlAin guyArd ? Alain Guyard, dont le cinéaste Yohan Laffort dresse le portrait dans La Philo vagabonde, est un ancien enseignant de philo-sophie ayant exercé durant 20 ans dans des lycées. Il a décidé de tout quitter pour devenir philosophe «forain», parcourant les routes afin de faire circuler la culture et la Pensée dans des lieux inattendus, parmi des personnes de tous bords et de tous milieux.

lA philO selOn YOhAn : C’est en entendant Alain Guyard lors d’une émis-sion sur France Inter en 2011 que le cinéaste Yohan Laffort a eu l’idée de lui consacrer un documentaire. Le réalisateur a été séduit par son discours «hâbleur et impertinent, passionné et persuasif, rompant avec les discours bien policés des habituels philosophes patentés.»

tOurnAge : Pour réaliser ce film, Yohan Laffort a suivi Alain Guyard dans nombre de ses déplacements, notamment dans une prison mais surtout dans la campagne française du sud de la France. Le cinéaste a également discuté de longues heures avec le philosophe afin de s’imprégner de sa pensée et appréhender au mieux sa personnalité.

rOAd mOVie : Yohan Laffort a suivi Alain Guyard dans le Grand Sud, du Gard à L’Hérault jusqu’à l’Aveyron, à la rencontre des paysans de la campagne. Quant à la prison, c’est en Belgique, au centre de détention de Marche-En-Famenne, près de Liège, que le cinéaste a accompagné le philosophe pour rencontrer des détenus.

luNDi 27 Février 20h00

Sélection du lundi (suite)

péras2016/2017saison

BalletsetTarif normal 15 € - Tarif réduiT 12 €

oau cinéma sur grand écran

en qualité image et son numériques

nOTrE damE dE ParisBallet réalisé par Roland Petit - Durée : 1h 34min Avec NATALIA OSIPOVA, ROBERTO BOLLE, ERIS NEZHA, MICK ZENI PrésEnTaTiOn : Notre-Dame de Paris est la première chorégraphie que Roland Petit a créée pour le ballet de l’Opéra de Paris en 1965. Très théâtrale, elle recentre l’his-toire sur ses 4 personnages principaux – Quasimodo, Frollo, Phoebus et Esmeralda – et en fait ressortir aussi bien la beauté que l’aspect dramatique. La musique de Maurice Jarre accompagne admirable-ment cette imposante fresque moyenâgeuse. Un bal-let haut en couleurs où tout impressionne, des décors imposants aux costumes éblouissants en passant par la légèreté des solos et la précision de la chorégraphie. Roberto Bolle se montre tel qu’on ne l’a sans doute ja-mais vu auparavant. Natalia Osipova danse une parfaite Esmeralda. Cette œuvre met en valeur la souplesse, la précision ainsi que la musicalité dont Natalia Osipova fait preuve.

*carte non-nominative

*avec la carte d’abonnement

7 spectacles au choix pour seulement 72 €uros*

Pensez à pré-acheter vos places à l’avance sur le site : www.grandecran.fr et présentez-vous directement au contrôle avec votre confirmation de réservation (plus de passage en caisse).

Les cinémas GRAND ECRAN ne pourraient être tenus pour responsables en cas de changements, annulations, reports des spectacles qui dépendent exclusivement de la responsabilité des diffuseurs et des éventuels changements de programmation qui sont du seul ressort des différents diffuseurs.

Vendredi 10 féVrier à 20h

Un film d’Emilie DeleuzeAvec Léna Magnien, Patricia Mazuy, Philippe Duquesne…

synopsis : Mon père est atroce, ma mère est atroce, mes sœurs aussi, et moi je suis la pire de tous. En plus, je m’appelle Aurore.Les profs me haïssent, j’avais une copine mais j’en ai plus, et mes parents rêvent de m’expédier en pension pour se débarrasser de moi. Je pourrais me réfugier dans mon groupe de rock, si seulement ils ne vou-laient pas m’obliger à chanter devant des gens.A ce point-là de détestation, on devrait me filer une médaille. Franchement, quelle fille de treize ans est aussi atrocement malheureuse que moi ?

note d’intention paR eMiLie deLeuze : Com-bien de fois, en tant que mère de deux enfants, me suis-je posée la question de savoir ce qui pouvait bien se passer dans leurs têtes, derrière leurs yeux fixes et leur air buté, alors qu’ils m’écoutaient ou me regardaient du haut de leurs 13 ans ? Quelles tempêtes, quelles folles pensées, quels ju-gements agitaient leur esprit tandis qu’ils promenaient leur regard de pré-ado, apparemment indifférent, sur le monde des adultes ?

C’est maintenant en tant que cinéaste que j’ai pu « pas-ser de l’autre côté du miroir ». Utiliser l’image pour rendre compte de cette perception du monde comme Marie Des-plechin l’a fait par l’écriture. Saisir, sinon pour comprendre,

mais pour ressentir avec tendresse les instants où, comme mes enfants,

comme Aurore, les pré-ados sont aveugles et se sentent invisibles.

Aurore nous est familière. Rien dans son histoire ou sa situa-tion ne la rend exceptionnel- le ; elle ne tombe pas enceinte, n’est pas violée, voleuse ou dro-guée.

C’est cette apparente « nor-malité » qui m’importe, dans la

mesure où elle est la condition nécessaire et suffisante

pour faire pleinement

voir, et partager, le jugement tragi-comique et décalé qu’Aurore porte sur le monde qui l’entoure et sur la place qu’elle y occupe. Ce n’est pas son destin hors du commun, mais son point de vue hors du commun - et par-fois tellement drôle -, qui m’intéresse.

Si le ton général du film ne fait aucun doute – c’est une comédie -, mon intention n’est pas de « rire de », mais plutôt de « rire avec ».

C’est en suivant Aurore au plus près, avec sa dérision, sa causticité, mais aussi sa cruauté et parfois ses angoisses sincères que, sans la juger et en-core moins me moquer d’elle, j’ai pu rendre compte de sa drôlerie. Un peu comme si je m’obligeais à être au « premier degré » de son regard, pour mieux créer le décalage in fine comique pour le spectateur.

L’adaptation par nature m’a donné cette position. Adapter le roman de Marie Desplechin, m’a permis d’éviter la complaisance ou l’arbitraire que les souvenirs personnels ou les anecdotes autobiographiques peuvent par-fois engendrer.

Aurore est à mes yeux unique, tour à tour, particulière, étrangère et fami-lière. Je voudrais que ce film offre à chacun l’évolution de mon propre rap-port à Aurore : de la rencontre, à l’intimité, jusqu’à la révélation.

Nous avons eu le plaisir de pré-senter JAMAIS CONTENTE lors des Premières Rencontres Ciné-matographiques de Limoges. En plus d’accueillir une réalisatrice locale, puisque qu’Emilie passe une bonne moitié de son temps à

Saint-Léonard de Noblat, nous avons eu la chance de dé-

couvrir en avant-première cette œuvre touchante

qui sort, quelques mois plus tard, par-

tout en France.

Français 2016 - Durée : 1h29 min

PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 9

nous commencerons l’année 2017 en vous proposant successivement trois films réalisés par des femmes.

Les films programmés ont été retenus par les spectateurs de CineMania au cours de la séance du mois de novembre.

Chacun de ces films est précédé d’un court-métrage.

en fin de projection du film, un débat vous réunit autour d’une thématique particulière qui évolue en fonction des films présentés.

Durée : 2h 09min - drame - France sorti en août 2002

L’adverSaireréalisateur : nicole Garcia interprètes : daniel auteuil, françois Berléand, françois Cluzet…

SYNOPSIS : Ce film s’inspire de l’histoire de Jean-Claude Romand qui a commis un quintuple meurtre en 1993 sur son épouse, ses enfants et ses parents. Basé sur un fait divers, il relate la vie dissimulée d’un homme qui a vécu pendant dix-huit ans en se faisant passer pour un médecin de l’O.M.S. allant travailler en Suisse tous les jours. Ce film présente le terrible enfermement de cet homme qui, plutôt que de « tomber le masque » va préférer tuer ses proches avant de tenter de se supprimer lui-même. Nicole Garcia s’est basée sur le roman d’Emmanuel Carrère portant le même titre.

Jeudi 26 janvier 20h30

nicOle gArciA : Née en 1946, Nicole Garcia quitte son Algérie natale après ses études secondaires. Inscrite en faculté de droit, elle prend des cours de théâtre. Elle intègre le Conservatoire et obtient un premier prix de Comédie moderne en 1969 à 23 ans. Elle se fait remarquer à l’écran dès la fin des années 60 et au début des années 70 (Le gendarme se marie, Que la fête commence…). Elle continue en tant qu’actrice jusqu’au milieu des années 80 en incarnant différents visages de la femme moderne entre émancipation et séduction.

Elle entame alors une carrière de réalisatrice et signe plusieurs longs-métrages qui mettent souvent en scène des personnages en crise. Nathalie Baye, Gérard Lanvin, Catherine Deneuve, Daniel Auteuil vont y tenir des rôles denses.

Nicole Garcia continue à « faire l’actrice » pour d’autres réalisateurs, pour le théâtre et la télévision mais ne joue pas dans ses propres films.

Durée : 1h 19min - drame/romance - France sorti en février 1965

Le BonHeurréalisateur : agnès varda interprètes : Jean-Claude drouot, Claire drouot, Marie-france Boyer…

SYNOPSIS : François et Thérèse se sont mariés et ont eu deux enfants. C’est le déroulement d’un bonheur en couple tranquille, fait de joies simples et partagées en famille. Mais François rencontre Emilie. Il imagine pouvoir concilier ces deux existences. Ainsi, il avoue cette liaison à Thérèse et lui demande d’admettre cette situation telle qu’elle est…

Jeudi 9 février 20h30

Agnes VArdA : Née en 1928 en Belgique, Agnes Varda vit à Bruxelles jusqu’en 1940 où elle doit quitter son pays bombardé. Elle rejoint Sète où elle passe son adolescence puis se rend à Paris. Elève de Gaston Bachelard à la Sorbonne, étudiante à l’Ecole du

Ce n’est pas une carte postale de l’adultère. Le mari infidèle veut croire que ses deux amours s’additionnent et multiplient son bonheur. Varda le laisse faire erreur, sans cruauté. Elle sait qu’on ne guérit des illusions du bonheur que par le bonheur.

rHaPSodYCourt métrage de France - 2015 - Fiction - Français.durée : 15’20 min.

Réalisation : Constance MeyerInterprétation : Gérard Depardieu, Guillaume Nicloux…

Synopsis : Un sexagénaire solitaire vit dans un petit appartement au dernier étage d’une tour. Tous les jours, une jeune femme lui confie son bébé, Teo. Un lien naturel et insolite unit ces deux êtres, l’un massif et robuste, l’autre petit et délicat.

La GriPPe du PandaCourt métrage de France - 2014 - Fiction - Français.durée 8’01 min

Réalisation : Sammy HossennyInterprétation : Alexandre Blazy, Coralie Audrey, Pierre Lottin…

Synopsis : Paul fait son jogging dans les rues de Paris. Il tombe par hasard sur son ex. Elle ne le reconnait pas. Ils se sont pourtant séparés il y a deux mois après deux ans de vie commune.

Carrière du film : Festival national et international du court métrage (Clermont-Ferrand / France - 2016)Prix spécial du jury Festival cinéma d’Alès ‘Itinérances’ (Alès / France - 2016)Côté court en Seine-Saint-Denis (Pantin / France - 2016)

Carrière du film : Festival du film court francophone ‘Un poing c’est court’ (Vaulx-en-Velin / France - 2015)Festival du court métrage d’humour (Meudon / France - 2014)Rencontres du court (Montpellier / France - 2014)

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05 55 34 32 [email protected]

PoUr PaSSer Une annonce dans le magazine Z o o M , m e r c i d e c o n t a c t e r l ’ a g e n c e d e communication et publicité ID Studio (Limoges).

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5 numéros par an de septembre à juin.

Durée : 2h 07min - drame - France sorti en octobre 2011

PoLiSSeréalisateur : Maïwenn interprètes : Karin viard, JoeyStarr, Marina foïs…

SYNOPSIS : Dans l’univers de la Brigade de Protection des Mineurs. Des poli-ciers doivent trouver un équilibre entre leurs vies privées et la réalité des victimes, des différents types de délinquants auxquels ils sont confrontés

Jeudi 15 mars 20h30

Dirigés comme des bêtes en cage, les acteurs sont tous impressionnants : Karin Viard, ¬jamais aussi bien depuis longtemps , Emmanuelle Bercot, qui a cosigné le scénario, Marina Foïs, dure et fermée. Et puis il y a Joey Starr : il explose dans le rôle de Fred, le policier incapable de se résigner face au manque de moyens alloués à la brigade

mAïwenn : Née en 1976, de son vrai nom Maïwenn Le Besco, elle apparaît pour la première fois à l’écran à l’âge de 5 ans dans « L’année prochaine… si tout va bien », puis à 7 ans dans « L’été meurtrier ». Sa mère, en effet avait toujours voulu faire d’elle une star de cinéma. Elle joue face à Johnny Halliday, puis avec Luc Besson dans « Léon » et « Le cinquième élément », avec Lelouch (« Les Parisiens », « Le courage d’aimer ».En 2006, sort son premier long métrage « Pardonnez-moi », puis « Le bal des actrices » en 2009. Mais c’est en 2011 qu’elle fait sensation avec « Polisse ». Ce film obtient le Prix du Jury à Cannes. Son quatrième long métrage, « Mon Roi » est sorti en 2015.

MadeMoiSeLLe KiKi et LeS MontParnoSCourt métrage de France - 2013 - Animation - Français.durée : 14’27 min.

Réalisation : Amélie HarraultInterprétation : Céline Lambert, Matthew Geczy, Jean-Pierre de Giorgio, Alan Czarnecki, Yan Volsy, Serge Elissalde, Eriko Takeda…

Carrière du film : Festival national et international du court métrage (Clermont-Ferrand / France - 2013)Rencontres Cinémaginaire (Argelès-sur-Mer / France - 2013)Prix des cinglés du cinéma,Mention spéciale Beaumarchais pour l’écriture Trois jours trop courts (Castres / France - 2013)Séquence Court métrage (Toulouse / France - 2013)Festival européen du court métrage ‘Extérieur nuit’ (Bordeaux / France - 2013)Festival du Cinéma Indépendant (Barcelone / Espagne - 2013)Festival du film indépendant (Lisbonne / France - 2013)

Louvre, elle obtient un CAP de photographie, sa première passion. Elle rejoint Jean Vilar en 1949 en Avignon. Agnès Varda se fait connaître grâce à des photos de Gérard Phi-lippe ou Maria Casares.

Sylvia Montfort et Philippe Noiret débutant joueront dans son premier long métrage, La pointe courte. Ce coup d’essai réalisé avec très peu de moyens techniques sera suivi d’un succès public en 1961 avec Cléo de 5 à 7.

Agnès Varda passe avec agilité du court au long métrage, du documentaire à la fiction. Accompagnant Jacques Demy aux Etats Unis en 1967, elle fréquente Andy Warhol et Jim Morisson.

La réalisatrice passe d’un genre à l’autre avec beaucoup de dextérité et se fait à plusieurs reprises le témoin de son époque en évoquant des luttes féministes, la condition des exclus, les excès de la société de consommation.

Synopsis : Kiki de Montparnasse était la muse infatigable des grands peintres avant-gardistes du début du XXe siècle. Témoin incontes-table d’un Montparnasse flamboyant, elle s’émancipera de son statut de simple modèle et deviendra reine de la nuit, peintre, dessinatrice de presse, écrivain et chanteuse de cabaret.

LA LA LANDSynopsis : Au coeur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions.De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent…Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?

DAMIEN CHAZELLE évoque ses choix artistiques C’est d’abord un rêve insensé qui a donné naissance à ce projet. Damien Chazelle souhaitait savoir s’il pouvait tourner un film qui convoque la magie et la force des plus grandes comédies musicales américaines et françaises d’autrefois à une époque – la nôtre – dominée par le cynisme.

Car si notre monde a changé à une vitesse vertigineuse en un demi-siècle, sommes-nous pour autant moins sensibles aux rencontres fortuites ou aux occa-sions manquées ? Aux rêves qui n’aboutissent pas ou à ceux qui se concrétisent ? À l’expérience de l’amour fou ou à l’impact des mutations de la société sur nos rapports les plus intimes ? Le réalisateur s’est demandé s’il pouvait raconter une histoire à travers des scènes chantées et dansées pour procurer du bonheur au spectateur à une époque où le numérique et le pessimisme ont envahi le cinéma.

«Avec LA LA LAND, je voulais raconter une histoire d’amour et réaliser une comé-die musicale digne de celles qui m’ont enchanté quand j’étais gamin, mais en l’inscrivant dans un contexte très actuel», dit-il. «Je voulais utiliser la couleur, les décors, les costumes et les codes expressionnistes du cinéma d’autrefois pour raconter une histoire se déroulant aujourd’hui».

Référentiel et audacieux, LA LA LAND rend hommage au classicisme hollywoo-dien et construit un monde à la fois crédible et merveilleux autour des relations amoureuses, des rêves intimes et des choix de toute une vie.

«Ce qui comptait à mes yeux, c’était de faire un film sur deux êtres animés par des rêves quasi irréalisables qui les poussent l’un vers l’autre, mais qui les divisent

aussi», confie Damien Chazelle. Il poursuit : «Même si LA LA LAND est très différent de WHIPLASH à bien des égards, ces deux films parlent d’un sujet qui me tient beaucoup à cœur : comment trouver un équilibre entre l’art et la vie, entre les rêves et la réalité – et plus précisément, comment trouver un équilibre entre son rapport à son art et son rapport aux autres. Avec LA LA LAND, je voulais aborder ces thèmes en utilisant la musique, les chansons et la danse. Je trouve que la comédie musicale est le genre par excellence qui permet d’évoquer ce délicat dosage entre rêve et réalité».

Le style de LA LA LAND s’inspire avant tout du CinemaScope anamorphique et des couleurs acidulées de la grande époque des comédies musicales. Mais le réalisateur a réinterprété ces codes visuels avec sa sensibilité d’homme du XXIème siècle. Et si lui savait précisément ce qu’il voulait, il était conscient que ses collaborateurs seraient surpris.

«Le montage rythmé de WHIPLASH traduisait le tempo de la batterie», indique le réalisateur. «LA LA LAND est aux anti-podes : si le style de WHIPLASH peut être défini comme géo-métrique, LA LA LAND est, lui, tout en courbes. Le cinéaste qui m’a inspiré est Max Ophuls, maître des mouvements de caméra. On aimerait tous créer des mouvements d’appareil comme Ophuls, et bien entendu il a su le faire avant l’appa-rition du Steadicam. Notre objectif, c’était que la caméra soit semblable à un danseur, tout en fluidité, qui ne gêne jamais les pas de danse des comédiens mais qui s’intègre néanmoins à la chorégraphie».

Le réalisateur espère que le film inspirera chez le spectateur la passion qui l’a vu naître. «Je pense vraiment que la passion est au cœur de LA LA LAND», conclut Chazelle. «Il parle de la pas-sion pour l’art et pour l’amour. J’espère qu’on ressentira aussi la passion qui nous a animés pendant le tournage, l’écriture et la composition de la musique».

U.S. 2016 - Durée : 2h08 min

Sortie nationale 25 janvier

2017

un film de Damien ChazelleAvec Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend…

page 12 ZOOM n°11 janvier/février 2017

JACKIEAvec Natalie Portman, Peter Sarsgaard, Greta Gerwig…

Un film de Pablo Larraín

SYNOPSIS : 22 Novembre 1963 : John F. Kennedy, 35ème président des Etats-Unis, vient d’être assassiné à Dallas. Confrontée à la violence de son deuil, sa veuve,

Jacqueline Bouvier Kennedy, First Lady admirée pour son élégance et sa culture, tente d’en surmonter le traumatisme, décidée à mettre en lumière l’héritage politique du président et à célébrer l’homme qu’il fut.

U.S. 2016 - Durée : 1h30 min

“Une balle traversa le cou du Président et une autre, mortelle, fit voler en éclats le côté droit de son crâne… »*Son épouse de 34 ans, Jacqueline Kennedy, était assise près de lui.”

“Près de lui.”

Comment l’a-t-elle vécu ?

Nous connaissons tous l’histoire de l’assassinat de John F. Kennedy. Mais qu’en est-il si nous nous concentrons uniquement sur elle ?

Comment a-t-elle vécu les trois jours qui ont suivi, alors qu’elle était noyée dans le chagrin, que ses enfants étaient anéantis et que les yeux du monde entier étaient tournés vers elle ?

Jackie était une reine sans couronne, qui avait perdu son trône et son mari.

Chic, séduisante, sophistiquée, Jacqueline Kennedy était l’une des femmes les plus photographiées et les plus scrutées du 20e siècle. Pourtant, on ne sait que peu de choses d’elle. Extrêmement secrète et impénétrable, elle reste peut-être la femme connue la moins connue de l’ère moderne.

J’aime à penser qu’elle laissera toujours une part d’ombre. On ne connaîtra jamais son parfum, ni l’étincelle qui éclairait ses yeux quand on était près d’elle. Nous ne pouvons que chercher.

Et réaliser un film fait de fragments, de bouts de souvenirs, de lieux, d’idées, d’images, de gens.

Le Président Kennedy meurt jeune. Après l’interruption brutale de son mandat, tout ce qu’il a accompli risque de tomber dans l’oubli.

Même dans la confusion de son propre traumatisme, Jacqueline Kennedy sait que quelqu’un doit finir l’histoire commencée par son mari. En quelques jours seulement, elle le fait passer du statut d’homme à celui de légende. Elle assoit son image et consolide son héritage.

Ce faisant, elle devient elle-même une icône, connue à jamais du monde entier par son seul prénom… Jackie.

U.S. 2016 - Durée : 2h08 min

un film de Damien ChazelleAvec Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend…

PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 13

Durée : 2h 17min - DOCUMENTAIRE

Durée : 1h 43min - DOCUMENTAIRE - Allemagne, Israël, Pays-Bas Tous public

La naiSSanCe de La PrÉHiStoire

Mr Gaga, sur les pas d’ohad naharin

réalisateur : Sophie Cattoire

réalisateur : tomer Heymann - interprètes : ohad naharin

SYNOPSIS : Au siècle de Napoléon, l’arrivée de Cro Magnon va gravement secouer nos mythes d’origine. Ancêtre longtemps refoulé, il ouvrira sans ver-gogne les portes de l’Évolution, replaçant l’homme dans la grande aventure du vivant et du coup le chassant du piédestal où il s’était lui-même hissé. La Naissance de la Préhistoire au milieu du XIXe siècle enclenche un basculement paradigmatique majeur qu’il serait grand temps d’assimiler : l’homme est un mammifère, primate, bipède, complètement dépendant de son environnement et non un être suprême créé à l’image de Dieu pour tout dominer, sans la moindre considération pour le monde végétal et animal seulement dévolu à le satisfaire. De cette prise de conscience dépend notre survie.

SYNOPSIS : L’histoire fascinante d’Ohad Naharin, célèbre chorégraphe de la Batsheva Dance Company, dont les performances dégagent une puissance et une beauté inégalées.

Jeudi 19 janvier 20h00

Sur la trace des pionniers du XIXe siècle : Jacques Boucher de Perthes, Henry Christy et Édouard Lartet, guidés par nos préhistoriens d’aujourd’hui : Marylène Patou-Mathis, Jean-Jacques Hublin, François Bon, Jean-Luc Locht, Jean Clottes, Yves Coppens, Bruno Maureille et Jean-Pierre Chadelle, nous vous invitons à revivre la tumultueuse naissance de la Préhistoire, coup d’envoi d’une révolution toujours en marche, et plus que jamais salutaire.

Après des mois d’enquête sur la trace des pionniers, en Vallée de la Somme, en Midi-Pyrénées et en Dordogne, nous allons vous raconter une épopée phéno-ménale, déterminante pour la compréhension de l’émergence de l’homme dans la grande aventure du vivant : La Naissance de la Préhistoire, survenue au XIXe siècle, le siècle de Napoléon et de... Cro Magnon. C’est en effet entre la Révolu-tion française et la révolution industrielle, grâce à l’héritage des philosophes des Lumières, que des esprits éclairés osèrent sortir du cadre idéologique dominant. Jusqu’au XIXe siècle, l’homme avait 6 000 ans, d’après les calculs fondés sur la Bible avancés par l’Église comme par les savants. On l’a complètement oublié et 150 ans plus tard cela nous semble incroyable, mais sommes-nous conscients des cadres idéologiques qui nous enferment aujourd’hui et dont nos descendants pourront s’étonner dans 150 ans ?

Enquête rigoureuse et documentée sur les lieux mêmes des découvertes majeures qui ont tout changé, ce grand reportage rassemble la fine fleur des préhistoriens français, dont la clairvoyance et l’humanisme risquent fort de vous réconcilier avec l’humanité. Car en effet, raconter cette histoire oubliée, c’est faire prendre la mesure de la nature proprement révolutionnaire de la Préhistoire. Elle change notre vision du monde et développe tous les champs de la connaissance. Elle fait progresser dans son sillage tout à la fois les sciences dures, les sciences natu-relles et les sciences humaines. Remonter vers nos origines, c’est comprendre pour de bon l’imprévisible buissonnement de l’évolution qui balaie toute forme de racisme et de superstition, ces dérives qui fabriquent la haine et la guerre.

Quoi de neuf ? La Préhistoire, en raison du profond message de fraternité et de solidarité qu’elle nous transmet à travers les âges. Vive le journalisme et vive la science ! Ensemble, ils peuvent faire bouger les montagnes... sous lesquelles de magnifiques fossiles issus de mondes inconnus nous attendent paisiblement.

Sophie Cattoire

il Y A 20 Ans : L’L’idée de ce film est née il y a une vingtaine d’années lorsque Tomer Heymann a assisté pour la première fois à une pièce de la Batsheva Dance Company. Le cinéaste se remémore :»Ma tête et mon coeur ont alors été tellement bouleversés que cela m’a fait l’effet d’un mélange explosif d’alcool et de drogues. C’est un ensemble de mouve-ments, de musique, d’énergie, de sexualité, de sensualité et de danseurs dont on pourrait tomber fou amoureux sans même pouvoir l’expliquer. Depuis ce jour-là, je suis devenu un fan obsessionnel de la danse de la Batsheva.»

une éVidence : Pour Ohad Naharin, qui a pendant des années refusé que l’on docu-mente son travail, confier ce projet à Tomer Heymann qu’il connait depuis 25 ans et qui avait déjà réalisé un film sur mon travail (Out of focus), fut une évidence. Le chorégraphe poursuit : «Et puis je connaissais bien aussi son caméraman habituel, Itaï Raziel, que j’apprécie beaucoup. Alors, accepter n’a pas été si difficile ! Quant à la question des ar-chives… cela m’a fait du bien de me replonger dans toutes ces vidéos, ce travail passé. Cela m’a permis d’une certaine façon de me ressourcer et en même temps de faire le vide.»

il Y A 7 Ans : C’est en 2008 que le chorégraphe Ohad Naharin laissa finalement entrer le metteur en scène Tomer Heymann dans son univers après plusieurs refus : «Depuis ce jour, je ne l’ai plus quitté. Je l’ai suivi dans ses cours de danse Gaga, ses créations, sa vie personnelle… mais la chose la plus fascinante a été d’obtenir le secret du travail d’Ohad Naharin avec ses danseurs. Durant sept ans, nous avons suivi Ohad avec notre équipe aux États-Unis, en Israël, aux Pays-Bas, en Grèce, en Suède et au Japon. Nous avions également à notre disposition plus de 650 heures d’images d’archive réunissant le travail fascinant de Naharin de ces trente dernières années.»

il Y A 7 Ans : C’est en 2008 que le chorégraphe Ohad Naharin laissa finalement entrer le metteur en scène Tomer Heymann dans son univers après plusieurs refus : «Depuis ce jour, je ne l’ai plus quitté. Je l’ai suivi dans ses cours de danse Gaga, ses créations, sa vie personnelle… mais la chose la plus fascinante a été d’obtenir le secret du travail d’Ohad Naharin avec ses danseurs. Durant sept ans, nous avons suivi Ohad avec notre équipe aux États-Unis, en Israël, aux Pays-Bas, en Grèce, en Suède et au Japon. Nous avions également à notre disposition plus de 650 heures d’images d’archive réunissant le travail fascinant de Naharin de ces trente dernières années.»

une décOuVerte : Le film Mr Gaga, sur les pas d’Ohad Naharin était déjà quasiment terminé deux ans avant sa sortie officielle mais Tomer Heymann n’en était pas satisfait. Il avait réalisé à ce moment que Ohad avait été généreux pour évoquer son travail mais net-tement moins disposé à parler de sa vie privée. Le réalisateur se souvient : «J’ai réalisé qu’il nous avait caché toute une facette de sa personnalité, et j’ai alors cherché à ce qu’il nous la révèle. Un soir, avec mon frère Barak, nous sommes allés chez lui. Pour la première fois, il a ouvert sa cave et nous y avons trouvé de véritables trésors : des images de sa première audition pour la Batsheva, ses premiers solos à New York, des photos de lui dansant dans le jardin de ses parents, des enregistrements de la Guerre de Kippour... des choses dont il ne se souvenait même plus ! On aurait dit une opération militaire : nous sommes repartis en pleine nuit avec des cartons pleins à craquer, que nous avons vite chargés dans notre camionnette avant qu’il ne change d’avis.»

page 14 ZOOM n°11 janvier/février 2017

Ciné-club Mardi 7 février 20h00

Durée : 1h 26min - DOCUMENTAIRE - Origine : Espagne, France - VO

Le mystère Jérôme Blosch

réalisateur : José Luis Lopez-Linares interprètes : Miquel Barceló, Guo-qiang Cai, William Christie, Michel onfray, Salman rushdie…

SYNOPSIS : 500 ans après sa disparition, Jérôme Bosch, l’un des plus grands peintres flamands, continue à intriguer avec une oeuvre aussi fascinante qu’énigmatique, aux interprétations multiples. À travers « Le Jardin des Délices », historiens de l’art, philosophes, psychanalystes en cherchent le sens et rendent un hommage vibrant à un artiste qui défie le temps.

genèse : L’obession pour Le Jardin des Délices de Jérôme Bosch n’est pas venue tout de suite à José Luis López-Linares. Le réalisateur était avant tout intéressé par le Musée du Prado de Madrid, qui regoupe selon lui «la meilleure collection de tableaux au monde». Après avoir réalisé cinq documentaires consacrés à des peintres, ledit musée lui a offert la possibilté de tourner sur Jérôme Bosch. «Je leur en ai été très reconnaissant. Le Jardin des Délices m’a toujours intéressé, sans que je puisse affirmer cependant que le tableau m’obsédait. Mais c’était avant que je ne lise l’ouvrage de Reindert L. Falkenburg, Jérôme Bosch, Le jardin des délices. De là est né mon film. Par la suite, le tableau m’a hanté un an durant et ça continue», confie le cinéaste.

Vite fAit, Bien fAit : José Luis López-Linares a finalisé Le Mystère Jérôme Bosch beau-coup plus rapidement que ses précédents films. Alors qu’il accorde habituellement six mois rien qu’à la phase de montage, le réalisateur a terminé ce film en moins d’un an,

Jeudi 16 février 20h00

du 15 au 22 janvier

*réduction à valoir sur le tarif plein en vigueur le 14 janvier 2017, hors séances spéciales, hors suppléments 3D, non cumulables avec une autre offre promotionnelle.

Programmes et horaires :www.GRANDECRAN.FR Un

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toutes étapes comprises. «J’ai filmé une grande partie du film moi-même avec une des caméras et bien évidemment, je me suis occupé du montage, en col-laboration avec trois autres monteurs qui travaillaient simultanément sur le film pendant quatre mois. La date de l’avant-première approchait et nous n’avions toujours pas terminé !», se souvient le réalisateur.

sAlmAn rushdie et BOsch : Tous les intervenants du Mystère Jérôme Bosch ont effectué des visites privées nocturnes du Musée du Prado. Salman Rushdie est lui-même familier du travail de Bosch, puisqu’il en parle dans son dernier roman. José Luis López-Linares se souvient particulièrement de ce mo-ment passé avec l’écrivain : «Après sa fermeture, le musée était entièrement à nous. C’était un décor fantastique. Nous avons enlevé les barrières, de manière à ce que la caméra et les invités puissent s’approcher du tableau. C’était un moment magique».

PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 15

Ces films, parmi les premiers de Walt Disney sont des mélanges de diverses techniques d’animation, des bijoux d’inventivité, de drôlerie et de poésie, des courts films menés tambour battant par une petite héroïne en chair et en os, Alice. Le pro-gramme contient quatre burlesques N&B restaurés et sonorisés par L’Orchestre de Chambre d’Hôte.

Les premiers films de Walt Disney datent des an-nées 20. Ces trésors retrouvés et restaurés mettent en scène Alice, une petite fille réelle qui évolue dans le monde des dessins animés. Le talent de Walt Disney pour créer ces courts métrages force encore l’admiration aujourd’hui. Si les scénarios restent simplistes, ils sont loin de manquer de bur-lesque et d’inventivité, notamment pour les petits. Alice Comedies est donc un programme rare du cinéma muet.

CHOUETTE… UN NOUVEL AMI !

KUBO ET L'ARMURE MAGIQUEALICE COMEDIES

Samedi 28 janvier à 14h Dimanche 29 janvier à 10h30

Samedi 4 février à 14h Dimanche 5 février à 10h30

Film d’animation de Travis Knight - U.S.a. 2016 - Durée : 1h42 - à partir de 8/9 ans.

Film d’animation de Gholamreza Kazzazi, Behzad Farahat,… Belgique/Iran. Durée : 43 min - à partir de 3 ans.

Le Cinéma des enfants

Bonneannée !

2017

4 courts métrages d’animation de Walt Disney. U.S.a. (années 20) - Durée : 42 min à partir de 3 ans.

Samedi 21 janvier à 14h

Dimanche 22 janvier à 10h30

Parce que le cinéma ce n’est pas que pour les grands. Parce que le cinéma c’est aussi pour les enfants. Mais, aussi et surtout parce que le cinéma est un spectacle à partager en famille, nous avons, depuis de nombreuses années mis en place cette programmation qui sait attirer un public régulier. Comme toujours, mélange de grosses productions et de films moins connus mais qui méritent qu’on y accorde de l’attention, nous souhaitons que cette nouvelle saison du Cinéma des Enfants vous apporte plein de petits bonheurs partagés en famille. Et tout ca à 3 € la place !

Il est des moments dans la vie où l’on se sent bien seul. Et puis tout à coup, au détour d’un chemin, une rencontre ! Alors à nouveau, tout nous semble beau... 6 histoires courtes pour nous conter la joie de trouver un ami.

La plupart des films de ce programme nous viennent d’Iran, un pays qui a la culture du cinéma et du film de l’animation en particulier. Un même thème, celui de l’amitié, réunit ces 5 films qui sauront faire le bonheur des petits.

Kubo est un être aussi intelligent que généreux, qui gagne chichement sa vie en sa qualité de conteur, dans un village de bord de mer. Cette petite vie tranquille, ainsi que celle de ses compa-

gnons Hosato, Hashi et Kamekichi va être bouleversée quand par erreur il invoque un démon du passé. Surgissant des nues cet esprit malfaisant va abattre son courroux sur le village afin d’appliquer une vindicte ancestrale. Dans sa fuite, Kubo fait équipe avec Monkey et Beetle, pour se lancer dans une épopée palpitante afin de sauver sa famille et percer le secret de la chute de son père, le plus grand samouraï que le monde ait jamais connu.Certainement l’un des plus beaux films d’animation de l’année 2016, réalisé en Stop Mo-tion, animation image par image il se démarque des habituelles productions américaines et évoque avec bonheur les légendes japonaises.

Nouveauprogramme

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Film de Tim Burton avec Eva Green, Asa Butterfield, Samuel L. Jackson. U.S.a. 2016 - Durée : 2h03 - à partir de 9/10 ans.

À la mort de son grand-père, Jacob découvre les indices et l’exis-tence d’un monde mystérieux qui le mène dans un lieu magique : la Maison de Miss Peregrine pour Enfants Particuliers. Mais le mystère et le danger s’amplifient quand il apprend à connaître les résidents, leurs étranges pouvoirs … et leurs puissants ennemis. Finalement, Jacob découvre que seule sa propre «particularité» peut sauver ses nouveaux amis.

Tim Burton nous emmène, avec ce film d’aventures, une fois de plus dans un de ces univers qu’il sait rendre à la fois particulier et fascinant. Atten-tion toutefois son côté fantastique fait qu’il est déconseillé aux plus petits.

Film d’animation de Mike Mitchell (V) et Walt Dohrn - U.S.a. 2016. Durée : 1h33 - à partir de 4/5 ans.

Connus pour leur crête de cheveux fluos et magiques, les Trolls sont des créatures délirantes et joyeuses et surtout les rois de la pop. Mais leur monde d’arcs-en-ciel et de cupcakes est changé à jamais lorsque leur leader Poppy, accompagnée de Branche et tous ses amis, doit se lancer dans une mission de sauvetage qui l’entraînera loin de ce petit paradis.

Irrévérencieux, rafraîchissant et délirant, ce dessin animé nous permet de faire le plein de bonne humeur grâce à une musique endiablée et à des personnages funs et attachants.

Film d’animation de nicholas Stoller et Doug SweetlandU.S.a. 2016 - Durée : 1h27 - à partir de 3 ans

Pendant longtemps, les cigognes livraient les bébés. Désormais, elles acheminent des colis pour un géant de l’Internet. Junior, coursier star de l’entreprise, s’apprête à être promu. Mais il actionne accidentellement la

Machine à Fabriquer les Bébés… qui produit une adorable petite fille, en totale infraction avec la loi ! Avec l’aide de son ami Tulip, seul être humain sur le Mont Cigogne, Junior se précipite pour effec-tuer sa toute première livraison de bébé. Le temps presse car son patron ne tardera pas à apprendre la nouvelle… Junior pourra-t-il redonner aux cigognes la vraie mission qui est la leur ?

Enfants et adultes vont adorer cette histoire originale et pleine de sur-prises. On ne s’ennuie pas une seule seconde.

Film d’animation de Daniel Snaddon et Jeroen Jaspaert. Grande-Bretagne 2016 - Durée : 42 min - à partir de 3 ans.

Monsieur Bout-de-Bois mène une vie paisible dans son arbre familial avec Madame Bout-de-Bois et leurs trois enfants. Lors de son footing matinal, il se fait attraper par un chien qui le prend pour un vul-gaire bâton. Commence alors pour Monsieur Bout-de-Bois une série d’aventures qui l’entraîneront bien loin de chez lui…

Ce programme de courts métrages plein de fraicheur est plus particuliè-rement destiné aux plus petits qu’il devrait pouvoir ravir.

Film d’animation de claude Barras. France 2016Durée : 1h06 - à partir de 4 ans.

MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS

LES TROLLS CIGOGNES ET COMPAGNIE

MONSIEUR BOUT DE BOIS

MA VIE DE COURGETTE

Samedi 11 février à 14h Dimanche 12 février à 10h30

Samedi 25 février à 14h Dimanche 26 février à 10h30

Samedi 4 mars à 14h Dimanche 5 mars à 10h30

Samedi 11 mars à 14h Dimanche 12 mars à 10h30

Samedi 18 février à 14h Dimanche 19 février à 10h30

Courgette n’a rien d’un légume, c’est un vaillant petit garçon. Il croit qu’il est seul au monde quand il perd sa mère. Mais c’est sans comp-ter sur les rencontres qu’il va faire dans sa nouvelle vie au foyer pour enfants. Simon, Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice : ils ont tous leurs histoires et elles sont aussi dures qu’ils sont tendres. Et puis il y a cette fille, Camille. Quand on a 10 ans, avoir une bande de copains, tomber amoureux, il y en a des choses à découvrir et à apprendre. Et pourquoi pas même, être heureux.

Le film de cette sélection à ne manquer sous aucun prétexte, quel que soit l’âge, chacun peut y trouver son compte. Indiscutablement un chef d’œuvre !

page 16 ZOOM n°11 janvier/février 2017 PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 17

U.S. - G.B. 2016 - Durée : 2h03 min

LOVINGun film de Jeff Nichols

Avec Joel Edgerton, Ruth Negga, Marton Csokas…

SYNopSiS : Mildred et Richard Loving s’aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel – sauf qu’il est blanc et qu’elle est noire dans l’Amérique ségrégationniste de 1958. L’État de Virginie où les Loving ont décidé de s’installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec sus-pension de la sentence à condition qu’il quitte l’État. Considé-rant qu’il s’agit d’une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred portent leur affaire devant les tribunaux. Ils iront jusqu’à la Cour Suprême qui, en 1967, casse la décision de la Virginie.Désormais, l’arrêt « Loving v. Virginia » symbolise le droit de s’aimer pour tous, sans aucune distinction d’origine.

« Je me suis demandé comment je réagirais si on m’annonçait que je devais faire de la prison parce que j’avais épousé la femme que j’aime, à moins que j’accepte de vivre exilé, loin de ma famille et de mes amis… Jeff Nichols n’est jamais dans l’esbroufe dans son cinéma. Dans LOVING, il adopte un point de vue très subtil sur l’affaire de ce couple, mais c’est grâce à toutes ces nuances qu’il tient un propos extrêmement actuel dans lequel tout le monde peut se reconnaître. »

Joel edgerton comédien incarnant Richard Loving

CHroNoLogie DeS FaiTS29 octobre 1933 Naissance de Richard Perry Loving à Central Point (Virginie)22 juillet 1939 Naissance de Mildred Delores Jeter à Central Point (Virginie)2 juin 1958 Alors qu’ils attendent un enfant et qu’ils ne peuvent pas se marier en Virginie, Richard épouse Mildred à Washington. Ils retournent ensuite à Central Point et s’installent dans la famille de Mildred.7 mars 1966 La Cour Suprême de Virginie maintient la condamnation des Loving, mais considère que l’obligation faite au couple de ne pas revenir dans l’État pendant 25 ans était excessive et envoie l’affaire devant les tribunaux pour établir une nouvelle sentence.18 mars 1966 Le magazine Life publie l’article (anonyme) « Le mariage hors la loi », illustré par les photos en noir et blanc de Grey Villet, montrant la famille Loving dans son quotidien. L’ar- ticle mentionne la décision de la Cour Suprême de Virginie et indique que « l’affaire Loving contre l’État de Virginie pourrait bien devenir la prochaine étape décisive dans la lutte pour les droits civiques ».Mars 1966 Les Loving se pourvoient en appel devant la Cour Suprême des États-Unis.9 avril 1967 La Cour Suprême accepte d’entendre les arguments de la défense, et notamment la plaidoiriede Bernard Cohen : « Les Loving ont le droit de se coucher le soir en sachant que s’ils devaient ne pas se réveiller le lendemain matin, leurs enfants pourraient légitimement hériter de leurs parents. Ils ont le droit d’être rassurés en sachant que, s’ils devaient ne pas se réveiller le lendemain matin, leurs héritiers pourraient bénéficier de la Sécurité Sociale ».12 juin 1967 Les Sages de la Cour Suprême, à l’unanimité, rendent leur décision en déclarant l’intégralité des lois interdisant les unions mixtes anticonstitutionnelles et en violation du 14e amendement [garantissant que la liberté de choix de se marier ne soit pas restreinte par des discriminations raciales, NdT]. Le président de la Cour, Earl Warren, rédige l’arrêt historique suivant : « En vertu de notre Constitution, la liberté d’épouser ou de ne pas épouser une personne d’une autre race relève du choix individuel et ne peut donc être limitée par l’État ».Tous les 12 juin Commémoration du « Loving Day », en souvenir de l’arrêt de la Cour Suprême.

« J’ai été frappé par la simplicité de leur histoire d’amour, d’une grande pureté »

« C’est l’amour qui les unissait qui m’a touché. À partir de là, la décision de la Cour Suprême est l’autre aspect important de cette histoire. Je pense que c’est toujours salutaire de pouvoir se souve-nir de l’élégance et de la beauté très simple de l’amour… « Cela m’a pris deux mois environ, finalement, j’ai compris comment faire en sorte que ces deux êtres, qui avaient vraiment existé, soient éga-lement des personnages de mon film. Il fallait donc que je me les approprie, tout en respectant leur singularité… Je voulais que la tension soit palpable, mais sous-jacente. Il fallait que les bombes n’explosent pas et que les incendies ne se déclenchent pas. Le couple est pris dans un tourbillon qui le dépasse, mais il vaque aussi à ses occupations quotidiennes dans cette région rurale. LOVING ne brosse pas un portrait du Sud auquel on peut s’attendre. »

Jeff Nichols

page 18 ZOOM n°11 janvier/février 2017

U.S. - G.B. 2016 - Durée : 2h03 min

LOVINGun film de Jeff Nichols

PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 19

Un film de : Grand Corps Malade, Mehdi IdirAvec Pablo Pauly, Soufiane Guerrab, Moussa Mansaly…

“Patients” : le premier long métrage autobiographique de grand Corps malade

SYNopSiS : Se laver, s’habiller, marcher, jouer au basket, voici ce que Ben ne peut plus faire à son arrivée dans un centre de rééduca-tion suite à un grave accident. Ses nouveaux amis sont tétras, paras, traumas crâniens.... Bref, toute la crème du handicap. Ensemble ils vont apprendre la patience. Ils vont résister, se vanner, s’engueuler, se séduire mais surtout trouver l’énergie pour réapprendre à vivre. Patients est l’histoire d’une renaissance, d’un voyage chaotique fait de victoires et de défaites, de larmes et d’éclats de rire, mais sur-tout de rencontres : on ne guérit pas seul.

Coréalisé avec Medhi Idir, qui met en scène ses clips, ce long métrage autobiographique est adapté d’un livre du même titre publié en 2012 par le slameur de 39 ans, dans lequel il racontait son combat pour retrouver l’usage de ses bras et de ses jambes. «Tous les personnages du film ont existé et toutes les scènes ont eu lieu. Par pudeur, j’ai lais-sé de côté des éléments de mon histoire intime», explique l’artiste à l’AFP au festival de cinéma européen des Arcs (Savoie), où le film était projeté en ouverture. Patients narre l’arrivée dans un centre de réé-ducation de Benjamin, un jeune étudiants en Staps (sciences et tech-

niques des activités physiques et sportives) paralysé après un mauvais plongeon dans une pis-cine. Sans jamais chercher le coup d’éclat, le film brille par la sincérité de son propos, bien servi par une galerie de personnages drôles et attachants, portés par une flopée de comédiens épatants, et que le néo-réalisateur a le mérite de ne jamais laisser en chemin.

«J’aime tous les types d’écriture et j’avais envie de me frotter au ciné-ma. Au fur et à mesure de l’avan-cée du scénario, je me suis pris au jeu et j’ai eu envie d’aller au bout en le réalisant», explique Fabien Marsaud, son vrai nom. J’ai pris cette expérience presque froide-ment. Elle n’a pas été un exutoire. Je n’étais pas dans l’affect mais dans l’application d’un scénario et dans la direction d’acteurs.»

France 2016 - Durée : n.c.

Sortie nationale 1er mars

2017

Le journal de l’actualité cinématographique du cinéma Grand Écran “Cyrano” de BerGeraC - Classé art et essai

n°11 Janvier/Février 2017

JoUrnaL GraTUIT TIrÉ à 3000 exempLaIres

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Sortie nationale 1er mars

2017

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