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Volume 21 - no 78
Voici des fleurs en attendant
le printemps qui est à nos portes.
Bonne lecture!
PUBLIÉ
POUR LES MEMBRES
DE L’ASSOCIATION DES RETRAITÉS ET RETRAITÉES
DU GROUPE TVA INC.
3
est le bulletin d'information produit à l'intention des
retraité(e)s de TVA et de ses filiales. Il est publié 4 fois par
année.
RESPONSABLE Robert Lord
ÉQUIPES DE RÉDACTION Montréal : Diane Monette
Micheline Carbonneau
Maurice Marsan
Québec : Bernard Chabot
Chicoutimi : Gérald Lemieux
MISE EN PAGE ET CORRECTION Micheline Carbonneau
IMPRESSION ET DISTRIBUTION Yvon Lassonde
Adresse 1600, boul. de Maisonneuve est, bureau B-252,
Montréal (Québec) H2L 4P6
tél.: 514 526-9251 poste 2003
Courriel : [email protected]
Imprimeur Copie Rapide Longueuil inc.
1405, rue St-Alexandre, Longueuil (Québec)
J4J 3T1, tél. : 450 674-8382
SOMMAIRE
4 Mot des rédacteurs de Montréal
5-6 Nouvelles de MONTRÉAL
7 Nouvelles de CHICOUTIMI
8-11 Nouvelles de QUÉBEC
12 Vieillir de Bernard Pivot
13 Lecture
14-15 Une escapade avec les snowbirds
16-17 Le don de vie
18 Marie-Josée Huppen
19 Pensée
20-21 Vous reconnaissez-vous?
22-23 Divers
24-26 Anniversaires de naissance
27 Anniversaires de mariage
POUR LE JOURNAL EN COULEURS http://tva.canoe.ca/arrgtva/
(voir l’annonce de Camille Morin page 27)
UN MOT DES RÉDACTEURS DE MONTRÉAL
4
UN MOT
DEUX MOTS
TROIS MOTS
UNE PHRASE
DEUX PHRASES
TROIS PHRASES
TOUT CELA DONNE UNE HISTOIRE
UN FAIT VÉCU
UN FAIT DIVERS
UN ÉVÉNEMENT
UN RÉSUMÉ DE LECTURE
UN RÉCIT DE VOYAGE
ETC.
QUE VOUS DEVEZ PARTAGER
AVEC VOS AMIS DANS VOTRE
JOURNAL
SI UN NOUVEAU DÉFI VOUS INTÉRESSE, NOUS SOMMES À LA RECHERCHE D’UNE
RELÈVE, ALORS ÉCRIVEZ-NOUS SUR : [email protected] OU COMMUNIQUEZ
AVEC LES RÉDACTEURS DE MONTRÉAL QUI SONT :
Diane Monette : [email protected],
Maurice Marsan : [email protected]
Micheline Carbonneau : [email protected]
NOUS NOUS FERONS UN PLAISIR DE VOUS RENSEIGNER.
NOUVELLES DE MONTRÉAL
5
Nouveaux membres qui se sont ajoutés au cours des derniers mois :
Chicoutimi
Maxime Harvey et Pauline Savard
Montréal
Normand Deschamps et Louise Bouchard-Deschamps - Mireille Viau et Roger Chartrand
Michaelle Blondel - Manon Malo et Pierre McGeoch - Rose-Aimée Lambert et Jean
Turcotte - Francine Bissonnette et Charles Tourangeau - Jean-Luc Sauvageau et Louise
Bouthillier - Jean Gagnon et Gisèle Mercier - Charles Ste-Marie et France Langlois
Normand Leclerc et Mariette Sabourin - Francine Brisson - Christiane Turcotte -
Danielle Gallienne - Pierre Desmarais - Nicole Monette - Mireille Cormier - Daniel
Soumis - Jean Faucher et Francine Poirier Faucher - Bernard Dussault
Québec
Dominique Turmel - Sylvie Rousseau
NOUS COMPTONS PRÉSENTEMENT 545 MEMBRES BIENVENUE À BORD !!!
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BONNE NOUVELLE pour notre site internet ARRGTVA
Après plusieurs négociations, Robert Lord, notre grand président, a réussi
à négocier un montant qui entre ENFIN dans notre budget. Ainsi, notre
site sera grandement revampé dans les prochaines semaines.
Je ne l’ai pas encore visionné, mais ça s’annonce quasiment illimité. C’est-
à-dire un site beaucoup plus visuel, une navigation plus facile, des photos à volonté, etc.
Alors, les membres, impliquez-vous aussi ! « Vous participez à une activité et vous
prenez des photos, et bien envoyez-les-moi ». J’aimerais bien voir notre futur site
beaucoup plus animé et dynamique.
Et…….. POUR LES MEMBRES DE LA RÉGION DE QUÉBEC, vous serez
très gâtés, car notre cher Jacques Léveillé a accepté mon invitation à se joindre à moi
dans la direction de notre site ARRGTVA pour votre région.
Il aura carte blanche pour y mettre tout ce que les membres de Québec peuvent désirer
lire et/ou ajouter dans votre section QUÉBEC. Soumettez toutes vos idées à Jacques et…
surtout participez !
Il en va de même pour la région de Chicoutimi, svp ne vous gênez pas de nous suggérer
un de vos membres qui serait enthousiaste à participer.
Merci et au plaisir de vous annoncer la mise en ondes de notre futur site internet
CAMILLE MORIN
Directrice du site internet de l’ARRGTVA
NOUVELLES DE MONTRÉAL
6
SOUPER DE LA ST-VALENTIN
Le souper du 13 février, au
restaurant La Roma Antiqua, fut
encore une fois un succès.
Cinquante-neuf personnes y ont
assisté.
Il est vrai que la
Saint-Valentin est la fête des
amoureux, mais au-delà de tout cela,
c'est l'occasion de se retrouver entre
anciens collègues, d'échanger et de
partager un bon repas. C'est
vraiment très agréable de fraterniser
avec des personnes que nous avons
côtoyées durant de nombreuses
années à TVA, sans vraiment les
connaître. Cette soirée permet
justement ce plaisir.
Je tiens
à remercier Ginette et
Roland Bélanger pour leur grande
collaboration à la réussite de cette
soirée, car 27 personnes ont eu le
plaisir de retourner à la maison avec
un beau cadeau.
La force de notre C.E. est simplement
le plaisir que nous avons de travailler
ensemble; peu importe le responsable
d'une activité, les autres membres
sont toujours là pour apporter leur
aide.
En terminant, un gros merci à toutes
les personnes qui sont
venues à cette soirée,
vous savez que pour nous,
votre présence est notre
récompense.
SERGE GIROUX
NOUVELLES DE CHICOUTIMI
7
À part la sortie du livre sur la foi de notre maire, il n’y a pas beaucoup
d’évènements à signaler.
LE MAIRE JEAN TREMBLAY DEVIENT AUTEUR
Livre Croire ça change tout
JEAN TREMBLAY a laissé son chapeau de maire au vestiaire
pour enfiler celui d'auteur. Il a participé à une séance de
dédicace pour son livre Croire ça change tout au
Archambault de Chicoutimi.
En un après-midi, plus d'une trentaine de personnes ont
partagé la bonne nouvelle de Jean Tremblay en achetant son
premier livre sur l'importance de la foi.
Il ira en tournée pour présenter son livre. Il s'arrêtera à Québec et fera un arrêt à
Montréal.
Qu’on soit pour ou contre, le maire de Saguenay fait autant parler de lui que
Régis Labeaume et Denis Coderre.
Concernant LES ACTIVITES de notre comité, voici les dernières nouvelles :
Notre souper des fêtes a eu lieu le 16 janvier;
Nous aurons bientôt un déjeuner;
En avril, nous prévoyons organiser une visite à la
cabane à sucre.
POUR L’HIVER AU SAGUENAY,
cette année la neige est tombée
beaucoup fin novembre et décembre à
un point tel que les sports de glisse ont
débuté très tôt en saison.
Depuis janvier c’est le froid intense qui
était au rendez-vous avec très peu de
neige, environ 30 centimètres tombés au
sol depuis ce temps jusqu’à ce jour.
GERALD LEMIEUX
Chicoutimi (plus connue que Saguenay)
NOUVELLES DE QUÉBEC BERNARD CHABOT
8
Une nouvelle émérite
Le traditionnel diner de la St-Valentin a eu une signification toute
particulière cette année pour Mme Lorette Ingley Robitaille. Le président de
l’ARRGTVA, section Québec, Gaston Bédard, avait choisi cette activité pour
modifier le statut de Mme Robitaille.
En effet, cette dernière fait maintenant partie du club sélect des membres
émérites : distinction réservée aux membres qui ont gravi l’échelon OCTO du jeu
de société Serpents & Échelles hihihi.
Plus sérieusement, Mme Robitaille était la conjointe d’André Robitaille qui
a consacré sa vie professionnelle au domaine des ventes et qui a été directeur des
ventes à la défunte station radio CHRC de Québec à la fin des années 50.
Bravo madame Lorette Ingley Robitaille. Vous serez dorénavant notre valentine
émérite.
NOUVELLES DE QUÉBEC BERNARD CHABOT
9
Cupidon dans le sable...
Un récent sondage non scientifique mené auprès d’un certain nombre de
nos membres nous a permis de confirmer que l’hiver 2013/2014 est loin de faire le
bonheur de tous. La neige abondante, la pluie, le froid polaire et la glace semblent
avoir grugé le moral et l’énergie de plusieurs. Il n’en fallait pas plus pour que les
vacances au soleil soient encore plus
populaires cet hiver.
Cette disparition soudaine de bons
vivants a eu un impact non
négligeable sur le rassemblement
annuel des disciples de St-Valentin,
de l’ARRGTVA-Québec. Tout de
même, 28 épicuriens et épicuriennes
se sont rassemblés au restaurant Le
Batifol de l’arrondissement Beauport
le 11 février dernier.
Comme c’est la règle, la bouffe était
excellente, le rire et la bonne humeur étaient au
rendez-vous et les cupidons qui ont choisi de
s’installer les orteils dans le sable ont perdu
une belle occasion de faire le plein de petits
bonheurs. Pour couronner le tout, une dizaine
de participants ont été désignés par le hasard pour dépenser ou investir un
nouveau billet de dix dollars de la Monnaie royale canadienne offert par
l’Association.
NOUVELLES DE QUÉBEC BERNARD CHABOT
10
Le cœur à la fête Le saviez-vous? L’ARRGTA-Québec célèbre cette année son quinzième
anniversaire. Il va sans dire que cela donne le goût de fêter. Toutefois, votre
exécutif croit qu’il serait particulièrement opportun de vérifier votre intérêt de
participer à la fête.
Alors voici le projet soumis par l’ami Gaston Bédard : une soirée avec
traiteur et orchestre (genre… celle au sein de laquelle quelques-uns de nos
membres performent). Les dates exploratoires seraient les samedis 26 avril ou 3
mai. Si vous n’avez pas déjà répondu au sondage, Gaston vous demande de
prendre deux minutes pour envoyer un courriel nous faisant part de votre intérêt
ou non et de vos commentaires.
Vous êtes invités à envoyer ce courriel à [email protected]. Merci à l’avance de
nous aider à vous divertir.
Lisette
et
Normand
utilisent une
drogue sans
antidote
J’ai lu récemment dans un petit journal
municipal, une définition du mot
bénévolat que je voudrais partager avec
vous. « Le bénévolat, c’est l’art de la
gratuité du cœur, du geste et du
temps… » N’est-ce pas qu’il s’agit d’une
définition qui illustre à merveille le
véritable sens de ce mot. Cela m’a donné
l’idée de vous raconter l’aventure de
deux membres de l’ARRGTVA-Québec.
Lisette Gagnon & Normand Barré font
définitivement partie de la catégorie des
retraité(e)s heureux. Ils n’ont pourtant
pas gagné le gros lot à la 6/49, mais ils
sont devenus totalement dépendants du
temps qu’ils donnent. Et croyez-moi tout
indique que ça ne se soigne pas.
Avant de prendre leur retraite, ils
discutaient de ce qu’ils allaient faire
pour occuper leurs journées.
Tant Normand que Lisette avaient
l’intention d’essayer le bénévolat, mais
ils se demandaient toujours quelle œuvre
ils appuieraient.
NOUVELLES DE QUÉBEC BERNARD CHABOT
11
Lisette avait essayé de travailler pour
une ressource s’occupant des ainé(e)s
handicapés intellectuels, mais elle s’était
rapidement rendu compte que c’était
trop lourd pour ses capacités. Elle
cherchait donc toujours un projet.
C’est au cours de l’automne 2006 que le
lien s’est créé avec les responsables d’une
friperie communautaire : La Fripe.com
de l’arrondissement Ste-Foy. D’abord
une rencontre fortuite puis une visite
surprise dans les locaux de l’organisme
les ont rapidement convaincus qu’ils
faisaient le bon choix. Comme on dit
souvent : « ça cliqué tout de suite ».
Ils font diverses tâches pour la
Fripe.com. Normand va souvent faire la
cueillette lorsque les dons proviennent
d’entreprises grande surface ou de
boutiques spécialisées. De retour à la
Fripe, on trie, on nettoie, on repasse, bref
on fait le nécessaire pour que la
marchandise soit attrayante. Normand
scrute et vérifie si les petits appareils
sont fonctionnels et propres. Si
nécessaire il fera les réparations
mineures.
Lors de leur arrivée en 2006, ils
donnaient un après-midi semaine,
maintenant c’est une quinzaine
d’heures/semaine et souvent plus. Les
deux sont catégoriques : « on est
vraiment bien dans cette implication ».
Lisette ajoute « Quand tu as ça dans ton
cœur et tes tripes, tu deviens mal à l’aise
d’entendre des propos déplacés sur la
clientèle de la Fripe.com. »
Avec ses 35
bénévoles, la
Fripe répond
à un grand
besoin dans
ce secteur où
la pauvreté
est très
présente et
où habitent
plusieurs centaines de familles
d’immigrants. Il s’agit d’une coopérative,
elle compte plus de 1000 membres qui
déboursent 2 $ pour avoir le droit
d’acheter au magasin. « En arrivant
chez nous, on est fatigués, mais c’est une
bonne fatigue, on a fait quelque chose de
notre journée. »
À voir leurs yeux s’illuminer lorsqu’ils
parlent de leur bénévolat, on se rend vite
compte que le bonheur est bien souvent
là où on ne l’attend pas. Merci, Lisette et
Normand d’avoir partagé avec nous.
VIEILLIR EXTRAIT DE SON LIVRE PARU EN AVRIL 2011. PIVOT JOURNALISTE, ANIMATEUR DE TÉLÉVISION
12
Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est
horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux
qui ne fait pas triste. Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait
encore moins quand ça finira.
Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais,
si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant.
Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien.
Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets,
de désirs, de flamme. Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps j’ai vu le regard
des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me
considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu
dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils
seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables.
Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge. Le plus terrible
est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. “Avec respect”, “En
hommage respectueux”, “Avec mes sentiments très respectueux”. Les salauds! Ils croyaient
probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect? Les cons! Et du « cher
Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans
de plus !
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai
failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais
apparu fatigué.
-- Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que…
-- Moi aussitôt : «Vous pensiez que…?
-- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir”.
– Parce que j’ai les cheveux blancs?
– Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, çà – Non, oui, enfin un
peu, mais ce n’est pas une question d’âge…-- Une question de quoi, alors”– Je ne sais pas, une question
de politesse, enfin je crois…
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle
descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni
aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve. Rêver, c’est
se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie. La musique est un puissant excitant du
rêve.
La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio
du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du m= Ame, l’andante de son Concerto no 21 en ut
majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes
de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l’âge le temps
passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En
années? En mois? En jours? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après
nous, le déluge? Non, Mozart.
Voilà, ceci est bien écrit, mais cela est le lot de tous, nous vieillissons !...
Bien ou mal, mais le poids des ans donne de son joug au quotidien.
LECTURE
13
LE TEMPS OÙ NOUS CHANTIONS de Richard Powers
J’ai déniché ce livre merveilleux dans la chronique de Foglia
dans le journal La Presse. Quel petit chef-d’œuvre littéraire!
Selon le critique littéraire Christophe Mercier – Le Figaro
littéraire, il dit: « On sort de ce fleuve ému, bouleversé et admiratif sans
jamais écrire un roman politique, ni polémique. Richard Powers a décrit, à
voix feutrée, l’échec définitif d’un idéal. »
En résumé, le tout commence en 1939, lorsque Delia Daley
et David Strom se rencontrent à un concert. Peut-on alors
imaginer qu’une jeune femme noire épouse un juif
allemand fuyant le nazisme? Et pourtant, leur passion
pour la musique l’emporte sur les conventions et offre à
leur amour un sanctuaire de paix où, loin des hurlements
du monde et de ses vicissitudes, ils élèvent leurs trois
enfants. Chacun cherche sa voix dans la grande
cacophonie américaine, inventant son destin en marge des
lieux communs. Peuplé de personnages d’une humanité
rare, Le temps où nous chantions couvre un demi-siècle
d’histoire américaine, nous offrant, au passage des pages
inoubliables sur la musique.
Un gros bouquin, mais quel plaisir à le lire. Si la vraie littérature vous
manque lisez ceci… Diane Monette
LA FROUSSE AUTOUR DU MONDE de Bruno Blanchet
Vous aimez rire et sourire, je vous suggère donc un récit
de voyage qui vous fera connaître ce que Bruno Blanchet,
dans toute sa simplicité, a découvert en allant dans des
régions du monde non envahies par les touristes.
Pensez-y-bien! Pas de WiFi, pas de télé, pas de
téléphone, et des bibittes que vous n’avez jamais vues.
Cependant, que de belles rencontres humaines,
généreuses, que de belles expériences de vie.
À lire absolument! Vous aimerez sûrement la fraîcheur et la
désinvolture dans la description de ses aventures. Micheline Carbonneau
Bonne lecture
UNE ESCAPADE AVEC LES SNOWBIRDS EN ROUTE VERS FORT LAUDERDALE
14
Le 1er novembre 2013, j’ai l’opportunité de faire le trajet Montréal
– Fort Lauderdale en auto avec une snowbird invétérée et la
possibilité d’y séjourner pour un mois. Nous partons donc de
Montréal à 6 h sous une pluie battante; la randonnée dans le parc des
Adirondacks est assez difficile en raison des forts vents et des averses
sporadiques. Nous parcourons notre route avec quelques stops obligatoires
tout en grignotant un lunch dans l’auto. Le premier stop pour la nuit et le
souper est en Virginie, à la tombée du jour.
Nous sommes samedi et nous
repartons au petit matin, 7 h.
Nous nous rendons jusqu’en
Géorgie pour un repos bien mérité
et une bonne nuit de sommeil; il
est 18 heures. Au lever du jour,
nous continuons notre périple,
mais cette fois nous sommes vêtus
de shorts, camisoles et sandales,
car il fait chaud en Géorgie. C’est
dimanche et après quelques
heures de route nous arrivons à
destination soit Estate of Fort Lauderdale, un parc de maisons mobiles, avec
terrasses gazonnées et bien entretenues, peuplés de quelques Américains et
de nombreux Québécois
Les deux premières journées sont consacrées aux tâches ménagères et aux
provisions alimentaires. Puis comme la température s’y prête si bien, 85 oF
et soleil radieux, nous allons à la plage à Hollywood. Vous n’avez qu’à
déposer vote chaise et votre parasol et on s’empresse de vous raconter les
dernières nouvelles de vos connaissances, ceux qui sont arrivés, ceux qui ne
reviennent pas, ceux qui sont
malades, ceux qui sont
décédés, etc.
Pour votre info, louer un
condo en Floride pour une
période de 6 mois varie de
1200 $ à 1400 $ par mois,
dépendant de la localisation et
du nombre de pièces désirées;
les condos au bord de la mer
sont loués à environ de 2400 $
à 3000 $ mensuellement.
UNE ESCAPADE AVEC LES SNOWBIRDS EN ROUTE VERS FORT LAUDERDALE
15
Côté social, les activités ne manquent pas. À vrai dire, il ne se passe pas une
journée sans une invitation pour un 5 à 7, un repas entre amis, sans compter
les promenades à vélo, et ce même, s’il n’y pas de pistes cyclables dans le
secteur. Il faut aussi mentionner les nombreux magasins dans des centres
d’achats très huppés dans la région de Miami, les Outlet, les marchés aux
puces, le Sunrise Shopping Center, sans oublier les Walmart, KMart, Home
Depot et les Publix et Wynn Dixi, les grandes surfaces alimentaires.
Si vous aimez la danse sociale
ou la danse en ligne, on danse
sur la plage ou le soir au
Rendez-vous, au Frenchie’s
tandis que pour les autres c’est
la pratique du golf, de la
pétanque, des quilles, du
shuffleboard, regarde la télé en
français s.v.p. Tout le monde a
le wifi et le câble. Bref, j’ai
constaté que les snowbirds ont
un horaire assez chargé durant
la période hivernale.
Pour ma part, j’ai eu l’occasion de visiter de superbes banlieues, mais mon
endroit préféré est le Bayside à Miami, endroit où l’on peut y magasiner, et y
savourer un bon lunch, face aux bateaux d’excursions ancrés dans la baie au
port de Miami.
Je trouve fascinant le fait que de nombreux Québécois, résidant dans cette
partie des É.-U., ne maitrisent pas la langue de Shakespeare, mais qui avec
l’aide d’une connaissance, réussissent à évoluer quotidiennement dans un
autre environnement, mais qui s’unissent pour pouvoir profiter, ensemble, de
la belle température, du soleil et de la mer. À noter que si vous êtes malade
durant votre séjour on prendra soin de vous en français.
Pour terminer, je dois avouer que j’ai beaucoup apprécié mon séjour à Fort
Lauderdale, Hallendale, Hollywood et Pompano et depuis mon retour par
avion le 1er décembre 2013, et que j’écris ces quelques lignes, à la mi-janvier,
je n’ai eu que quatre jours de soleil à ce jour, mais pour moi, le bonheur ce
n’est pas la mer, c’est l’hiver, et ce même, si je pense souvent à eux (les
snowbirds) lorsque les trottoirs sont glacés… les chanceux …
Alors si vous voulez vivre une belle aventure de quelques semaines, faites
comme moi et partez avec un snowbird, ça vaut le déplacement Diane Monette
Jean-Marie Savard et Micheline Rainville
LE DON DE VIE HISTOIRE TIRÉE D’UN ÉVÉNEMENT RÉEL
16
Le 18 mai 2013, le vol 845 de Lufthansa en provenance de Frankfurt se
pose doucement à l’aéroport de Calgary. Pour Sarah et Michelle, c’est la
fin d’un heureux voyage et la suite d’une longue amitié.
Le 7 février 1987, le train Indian Pacific reliant Adélaïde et Perth file à bonne
allure sur la voie traversant le désert de Nullarbor Plain dans l’Outback australien,
un voyage de 2800 kilomètres et de plus de 38 heures. À bord, Michelle, dans son
tour de l’Australie. Sur la banquette d’en face, un couple âgé qui va rejoindre sa
famille. Pendant que le mari arpente les wagons pour se délier les jambes, la gentille
dame fait connaissance avec Michelle et lui offre de partager son pique-nique. Au
retour de son mari, elle lui explique que sa nouvelle amie vient du Canada et qu’elle
visite leur pays. À son tour, il raconte que, plus loin, dans un autre wagon, il a parlé
avec une fille qui vient elle aussi du Canada, et propose de les présenter l’une à
l’autre. C’est le début d’une longue amitié.
Sarah T., infirmière en congé sabbatique, effectue, elle aussi, un tour de l’Australie.
Elles ont tôt fait de faire connaissance et de se lier d’amitié. Elles se
rencontrent à nouveau à Perth et conviennent de continuer leur voyage ensemble;
donc, retour à Adelaïde, puis traversent l’Australie d’ouest en est, Alice Spring,
Ayers Rock, pour ensuite redescendre vers Townsville.
Là, elles doivent se séparer; Sarah doit rentrer à Calgary, son congé prenant
fin bientôt. Mais leur amitié ne se termine pas là; Michelle demande à être basée à
Vancouver pour son travail, à une heure de Calgary. Bientôt, arrivent deux
nouvelles foudroyantes : la première, pour Michelle : cancer du sein. Toute la
famille est atterrée devant cette nouvelle effrayante. Heureusement, le diagnostic
arrive assez tôt. Les dispositions sont prises pour enlever la tumeur, traiter les
tissus environnants et poursuivre une médication préventive jusqu’à la guérison.
L’autre nouvelle concerne Sarah : ne se sentant pas bien et voyant ses forces
décliner de jour en jour, elle décide de consulter son médecin. Analyse sur analyse,
tests sur tests à l’hôpital, le diagnostic frappe la famille comme une catastrophe :
leucémie aiguë myéloblastique. « Un cancer pour moi, se dit elle, pourquoi moi? J’ai
toujours mené une vie saine et cela me frappe dans la fleur de l’âge. Que va devenir
ma famille? Je suis trop jeune pour partir ainsi. » C’est la rébellion en elle. C’est la
catastrophe dans la famille. Personne ne comprend. Ses deux filles sont attristées;
son mari, dentiste, révolté.
Cependant, une lueur d’espoir pointe à l’horizon : la médecine moderne. Tout
le monde est résolu à combattre ce mal et à le vaincre. Ses filles lancent un appel à
tous les amis leur demandant d’envoyer des ondes positives pour le soutien de leur
mère. Le 10 octobre 2009, le combat commence. Sarah, déjà hospitalisée, reçoit ses
premières doses de chimiothérapie. Après quelque temps, les résultats semblent
encourageants, mais, bientôt, la maladie reprend le dessus. Sarah, amaigrie et
méconnaissable avec sa perte de cheveux, affiche tout-de-même son sourire habituel.
Malgré sa fatigue et, pour garder la forme et son moral, elle effectue chaque jour
plusieurs tours de l’étage en trainant « Charlie », son poteau à soluté. On lui
administre alors une autre dose de chimio, plus forte, celle-là. Et c’est le même jeu
qui recommence : des résultats positifs qui ne durent pas.
LE DON DE VIE HISTOIRE TIRÉE D’UN ÉVÉNEMENT RÉEL
17
Tous s’inquiètent beaucoup sur le sort qui attend cette mère de famille. Les
médecins s’interrogent aussi : avons-nous prescrit les bons médicaments? Avons-
nous donné les doses suffisantes pour guérir et non tuer? Qu’est-ce qu’on peut faire
de plus? En révisant toutes les techniques modernes pour essayer d’enrayer cette
terrible maladie, tout a été tenté… Mais, si on essayait une greffe de moelle osseuse.
Encore faut-il trouver un donneur compatible! Les recherches à travers le Canada ne
donnent aucun résultat; à travers l’Amérique non plus. Un appel international est
lancé : quelques donneurs sont identifiés, mais de compatibilité douteuse et sont
rejetés, sauf un, qui présente les meilleures chances de réussite. Décembre 2009, on
lui annonce la bonne nouvelle : « Ce sera mon plus beau cadeau de Noël » dira Sarah
plus tard. L’hôpital de Calgary contacte donc ce donneur de 18 ans, en banlieue de
Frankfurt, en Allemagne, pour lui présenter les faits : en accord avec sa famille, il se
dit très heureux de pouvoir contribuer à la possibilité de sauver une vie humaine
avec un don de moelle osseuse. On demande aussi à l’hôpital de Frankfurt de lui
passer une série d’examens, afin de bien s’assurer qu’il n’a aucuns virus, bactéries
ou microbes qu’il pourrait transmettre à Sarah : les résultats s’annoncent excellents.
D’un seul coup, l’espoir renait dans la famille. De son coté, Sarah doit subir un
traitement qui anéantira son système immunitaire afin que son organisme ne puisse
rejeter la transplantation de ces cellules tant désirées.
Enfin, tout est en place. La ponction, faite sans problème, se retrouve dans
un contenant réfrigéré à bord d’un vol direct vers Calgary. Aussitôt arrivé, le
précieux colis est convoyé directement au service d’oncologie de l’hôpital et, le 10
février 2010, la transplantation peut commencer. Tout le monde retient son souffle.
Le donneur, toujours en bonne forme, mettra environ un mois à récupérer les
cellules données. Quant à Sarah, la greffe réussit si bien qu’au bout de quelques
mois, elle a repris sa vitalité habituelle et ses cheveux ornent maintenant son
sourire. C’est alors qu’elle demande à connaître l’identité de son donneur : quelle
surprise! Un jeune allemand s’est inquiété de son sort et lui a donné quelques
parcelles de sa vie. De plus, en mars 2012, il autorise à révéler son identité : Torben
R. de Lutter en Allemagne. Sarah communique alors avec Torben et sa famille pour
savoir comment remercier un geste aussi humain et généreux. Elle demande aussi à
son éternelle amie Michelle de l’accompagner en Allemagne. Un accueil chaleureux
les attend dans cette famille qui a fait un don de vie en faisant un don d’organe. Un
merci bien apprécié. Mission accomplie pour Sarah.
Et les deux filles en profitent pour faire une virée
en Toscane afin de célébrer leurs 50 ans, leur amitié et,
surtout… leur santé.
Vous aussi pouvez contribuer à améliorer la vie
d’une autre personne en vous inscrivant au don d’organe.
Imaginez : c’est Pâques bientôt, la fête de la
résurrection. Quel cadeau à faire ou à recevoir : une vie
nouvelle.
MAURICE MARSAN
MARIE-JOSÉE HUPPEN - COUTURIÈRE – HABILLEUSE - COSTUMIÈRE
18
Marie-Josée Huppen, née à Malmedy en Belgique, est
arrivée au Québec en 1956 avec son mari qu’elle avait épousé
au mois de juin de la même année.
Lors d’une visite à l’hôpital situé près du parc Lafontaine, elle
rencontre la sœur de madame Gamache, et coudra pour elle.
La femme de Marcel Gamache très connue à cette époque à
Télé-Métropole deviendra également une bonne cliente. Elle
coudra la robe de mariée de sa fille.
Son mari étant en dépression, elle en fait part à Madame Gamache qui lui dit
que son mari peut lui trouver un emploi soit à Télé-Métropole ou à Radio-
Canada. Une semaine plus tard, elle rencontre Monsieur Roy qui était en
charge du personnel à TM, et l’engage.
Elle sera à tour de rôle couturière, habilleuse et costumière. Elle participera
au dernier show de Muriel Millard et lui confectionnera 3 costumes dont elle
a reçu des compliments.
Elle quitte TM à l’âge de 58 ans, car son mari prend sa retraite. Elle devance
son départ, car des coupures viennent affecter le personnel en place. Ainsi,
Pierrette St-Laurent va occuper son poste et ne sera pas mise à pied - Elle est
toujours en poste à TVA. Elle a également connu Jean-Marie Savard et
Michèle Ratté.
C’est une retraitée qui ne s’ennuie pas du tout. Tous les 15 jours, elle
s’occupe à vendre des articles dans une boutique au profit des enfants. Elle
adore lire, et le jardinage est une activité qui la comble. Elle fait même son
compost, et est végétarienne. Elle se dit très heureuse d’être au Québec et
aime beaucoup le climat.
Cependant, elle est très fière de nous parler et de nous faire
connaître son frère Hermann Huppen, bédéiste très connu qui
vient d’entrer dans le Larousse 2014. (voir l’article ci-contre)
À l’âge de 18 ans, il arrive au
Canada avec sa mère où il vit
trois bonnes années, mais s’aperçoit qu’il
n’est pas fait pour vivre en Amérique du
Nord. Il retourne donc vivre en Belgique
avec sa mère.
Si les bandes dessinées vous intéressent, il y en a
pour tous les âges, autant les jeunes que les adultes. Il est très facile de trouver son site
internet, vous n’avez qu’à inscrire Hermann, et vous en aurez un très bon aperçu.
PENSÉE
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UN MOT DE TROP Parfois c’est bien,
Parfois c’est beau,
Parfois ça ne sert à rien.
Un mot de trop,
Peut rendre heureux
Ou faire ruisseler des sanglots,
Alors on est malheureux.
Un mot de trop,
Parfois ça fait plaisir,
Tel un cadeau qu’on se plait à offrir.
Un mot de trop,
Peut briser une amitié,
La langue telle une faux,
Coupe un lien sans pitié.
Un mot de trop,
Nuit à celui qui le dit,
Son erreur le rattrape au galop,
Et il devient un roseau qui se plie.
Un mot de trop,
Sait détruire toute une vie,
En une seconde il met à zéro,
Et il ne sombre plus dans l’oubli.
Ne disons jamais un mot de trop,
Ne parlons pas sans réfléchir,
Car par un seul mot de trop,
Notre ciel peut s’assombrir.
Proposé par Roland Bélanger - Auteur inconnu
VOUS RECONNAISSEZ-VOUS?
20
VOUS RECONNAISSEZ-VOUS? Extrait des photos du 50e anniversaire de TVA – fournies par Camille Morin
21
DIVERS
22
VOICI QUELQUES CONNAISSANCES INUTILES 100 ANECDOTES SUR PARIS – REÇUES DE MARIE GIGUÈRE
D’où provient le mot « bordel »?
Les maisons closes ne datent pas d’hier puisque nous en
retrouvons des traces datant de la Rome Antique. On
appelait ces lieux étant des Lupanar à l’époque (les
prostituées étant surnommées les louves…). A Paris, c’est
sous le règne de Louix IX que la politique autour de la
prostitution évolua.
Un décret réglementa l’activité des filles publiques et les
renvoya hors de l’enceinte de Philippe Auguste. Les dames
de petite vertu s’installeront dans des baraques au bord de la
Seine en dehors de la ville. On les appela à l’époque des
bordiaux (dérivé des bords d’eau). Elles seront baptisées
filles bordelières.
Et c’est ainsi qu’est né le nom « bordel ».
Le chandail provient des Halles
En hiver, les maraichers bretons qui vendaient leur ail aux
Halles portaient des gros pulls tricotés par leurs femmes.
Tout le monde connaissait ce vêtement si populaire chez les «
marchands d’ail », qu’on l’appela chandail…
Des policiers au poulet
En 1871, le célèbre Jules Ferry installe la préfecture de Police sur un
ancien marché aux volailles (dans la caserne de la Cité).
D’où le surnom de « poulets » qui ne date donc d’hier…
La bénédiction des animaux
Les 1ers dimanches de mai et de novembre, une cérémonie plus
qu’insolite a lieu à la paroisse Sainte Rita au 27 de la rue François
Bonvin dans le 15e arrondissement (métro Sèvres Lecourbe).
On procède en effet à la bénédiction d’animaux. Chiens, chats
mais aussi vaches et chameaux, vraiment étonnant !
DIVERS
23
La survie de la Dame de Fer
La Tour Eiffel était destinée à être démolie au bout de 20 ans.
Gustave Eiffel a tout fait pour démontrer son utilité afin qu’elle
soit conservée.
Il y installa une station d’observation pour mesurer la vitesse
du vent. Son beau frère, docteur, recommanda des cures à 300
m d’altitude pour soigner les dépressions et la conquête.
En 1898, la première émission de signaux radio depuis la tour
vers le Panthéon a été faite.
C’est finalement à la station radio permanente installée en
1906 que la Tour doit sa survie.
HISTOIRES POUR RIRE UN PEU
Pour les hommes par exemple l'existence s'apparente à une vie de rat : Rat masse
tes chaussettes, Rat bats le siège, Rat mène des sous à la maison, Rat pelle ta mère,
Rat tisse le jardin, n'en Rat joute pas, Rat vive la flamme... Et surtout ne Rat conte
pas de bêtises!
Par contre, la vie d'une femme est un vrai conte de fées : Fée le ménage, Fée la
vaisselle, Fée à manger, Fée les courses, Fée le repassage, Fée la belle, Fée les
comptes, Fée pas la gueule... Et surtout Fée pas Chier!
Anniversaires
24
JOYEUX ANNIVERSAIRE AUX NATIFS DES SIGNES ASTROLOGIQUES
POISSON, BÉLIER, TAUREAUX, GÉMEAUX
MONTRÉAL MARS
1 Gilles Boutilllier Caméraman
3 Micheline Bélanger Conjointe de feu Gaston Bélanger
4 Laurier Tourigny Perchiste
4 Carole Ladouceur Assistante aux ventes
5 François Côté Réalisateur
6 Alfred Lanari Entretien technique
7 Camille Couture Responsable Services
9 Micheline Boucher-Morin Conjointe de Claude Boucher
11 Jean-Paul de Montigny Technicien
11 Michèle Quinty-Jobin Conjointe de André Jobin
12 Denis St-Laurent Caméraman
14 Pierre-Paul Pharand Directeur Scénique
16 Rose-Ange Boudreault Conjointe de Paul-Émile Jean
16 Pierre Bourque Caméraman
16 Camille Morin Secrétaire
17 Aimé Delisle Directeur
17 Nadia Caza Préposée au registre de diffusion
18 Jacques Drolet Réalisateur
19 Ginette Chartrand Conjointe de Michel Couture
20 Lise Mongeon-Barbiéri Conjointe de Mario Barbiéri
21 André Pateneaude Chef approvisionnement
21 Anita Barrière Animatrice
22 Gilles Maisonneuve Chargé de projet
22 Paul-J. Audette Président JPL
22 Daniella Le Myre Assistante aux ventes nationales
23 Jean Blais Conjoint de Micheline Blais
25 Lucille Lafond Conjointe de Marcel Lafond
25 Alain Gill Caméraman
26 Danielle Mercier Conjointe de Richard Desautels
AVRIL
1 Gérald Jean Conjoint de Lorraine Pigeon
2 Claudette Carignan Conjointe de Jacques Carignan
3 Vianney Vandal Technique
3 Christiane Rivard Conjointe de Michel Chamberland
4 Danielle Simard Adjointe-Administrative
5 Louise Comtois Analyste
6 Huguette Pauzé-Charron Conjointe de Claude Charron
Anniversaires
25
8 Yves St-Pierre Directeur général production régional
9 Luc Falstrault Machiniste
10 Claude Taillefer Directeur projets spécifiques
13 Raymond Brasseur Vice-Président TVA/JPL
15 Donat Steben Responsable discothécaire
20 Colette Poitras Conjointe de Gil Brousseau
21 Pierre McGeoh Conjoint de Manon Malo
22 Michel Arpin Opérateur diffusion
23 Jean-Paul Chartrand Lecteur et rédacteur sportif
23 Denise Robitaille Conjointe de Daniel Gagnon
24 Murielle Dagenais Standardiste
24 Claude Lambert Décorateur
26 Lise Lassonde Conjointe d’Yvon Lassonde
28 Carmen Bourassa Conjointe de François Côté
29 Mario Barbiéri Constructeur scénique
30 Jean Gagnon Monteur
30 Evelyn Wilkie Secrétaire de direction
MAI
2 Claude Blain Président réseau
2 Lise Lauzon Conjointe de Claude Rivard
2 Sylvia Turgeon Réalisatrice
3 Jean-Pierre Thériault Éclairagiste
4 France Labonté Analyste / TGI
6 Jeannine Lanteigne Standardiste
6 Richard Desautels Mécanique bâtiment
6 Jocelyne Nadeau Conjointe de Bernard Nadeau
7 Rock Éric Machiniste
7 Louise Paulin Conjointe de Pierre Aumais
8 Jeannine Beaulac Conjointe de Julien Blais
10 Pierre Aumais Directeur acquisition programmes
10 Réal Nantel Réalisateur
11 Lise Pomerleau Conjointe de Jean-Serge Lamarre
11 Marcel Bélanger Metteur en ondes
12 Bernard Nadeau Technicien vidéo
13 Denis Ménard Assistant à la réalisation
13 Lise Massé Chef de service crédit
14 Jacinthe Blouin Conjointe de Serge Bouchard
14 Normand Deschamps Chef accessoiriste
17 Jean-Paul Sauriol Chef de service production
17 Georges Whelan Annonceur
18 Huguette Côté-Blain Conjointe de Claude Blain
18 Guy Brousseau Superviseur
21 Louisette Dumoulin Conjointe de Gilles Maisonneuve
22 Ginette Naud Conjointe de Jean-Pierre Mondion
23 François Racicot Technicien magnétoscopie
24 Michaëlle Blondel Dir. adm. opération programmation
26 Julien Blais Comptabilité
26 Réal Éthier Technicien
27 Raymond Turcotte Recherchiste
27 Denis Brunelle Accessoiriste de plateau
28 Liette Champagne Bernard Paie-maître
Anniversaires
26
28 André Fleury Président SONOLAB
29 Hélène Dorion Conjointe de Denis Fortier
QUÉBEC - RIMOUSKI MARS
2 Géraldine Ranger Directrice à la publicité
5 Colette B. Samson Conjointe de Jacques Samson CHRC
7 Pierre Rochette Caméraman
10 André Fortin Réalisateur
14 Michel Brodeur Réalisateur
15 Gabrielle Saillant Secrétaire
19 Patricia Croteau Rochette Conjoint de Pierre Rochette
24 Phyllis Schofield-Vallée Conjointe de Claude Vallée
26 Micheline Boiteau Conjointe de Gaston Dompierre CHRC
31 Suzanne Orouke Adjointe administrative
AVRIL
1 Hélène Rousseau-Paquet Conjointe d’Albert Paquet
2 Lorette Ingley-Robitaille Conjointe de feu André Robitaille CHRC
4 Marie-Paule Duchesneau Conjointe de feu André Duchesneau
4 Claudette Trudel Conjointe de Fernand Harvey
4 Benoît Poulin Journaliste
5 Robert Hamel Cinéaste
7 Thérèse Tanguay Conjointe de Claude Richard
10 Claude Barrette Conjoint de Clara Welsh
12 Henri Chabot Superviseur
12 Jean-Guy De Varennes Conjoint de Denise Girard
14 Pierre Pacaud Coordonateur mise en ondes
16 Jacques Samson Technicien CHRC
21 Gilles Morin Journaliste CHRC
21 André Lapointe Preneur de son
26 Monique Mercier Conjointe de Claude Mercier
MAI
5 Benoît Cloutier Conjoint d’Hélène Fortier
11 Hélène Turcotte Conjointe de Bernard Chabot
12 Jean-Yves Fortin Cinéaste
14 André Savard Journaliste
16 Jean-Claude Gendron Conseiller publicitaire
18 Denise Girard Routage
26 Diane Lapointe Conjoint de André Lapointe
27 Claude Vallée Chef technicien
29 Raynald Savard Directeur à l’opération
CHICOUTIMI MARS
19 Solange Boucher-Champagne Conjointe d’Yves Champagne
22 Roger Jobin Direction générale et ventes
30 Pâquerette Villeneuve-Hudon Conjointe de feu Roger Hudon
AVRIL
5 Raymond Gilbert Monteur aux nouvelles
9 Jacques Lafrance Cinéaste
11 Jeanne Tremblay Conjointe de Gérald Lemieux
28 Jean-Claude Morin Conjointe de Louise Poitras
Anniversaires
27
MAI
16 Claire Chainey Conjointe de Klaude Poulin
ANNIVERSAIRES DE MARIAGE 53 ans (1961) Thérèse Boldini et Paul Gilbert 6 mai
53 ans (1961) Françoise L. et Jean-Pierre Ruel 27 mai
53 ans (1961) Claudette et Claude Taillefer 27 mai
48 ans (1966) Hélène et Pierre Lemay 11 avril
48 ans (1966) Ginette Lemay-Bélanger et Roland Bélanger 28 mai
49 ans (1967) Jacques Lafrance & Ginette Gilbert 8 avril
46 ans (1968) Lise et Yvon Lassonde 20 avril
46 ans (1968) Geneviève Pariseau et Yvon Trempe 25 mai
45 ans (1969) Klaude Poulin et Claire Chainey 4 mai
44 ans (1970) Aimé et Suzanne Morin 16 mai
44 ans (1970) André Jobin & Michèle Quinty 20 avril
42 ans (1972) Diane Roy et Gaston Bédard 27 mai
40 ans (1974) Léliane Lusignan et Michel Houde 25 mai
36 ans (1978) Jocelyne et Michel Arpin 29 avril
35 ans (1979) Martine Simard et Jean Trudel 10 mars
34 ans (1980) Micheline & Jean Blais 21 mars
27 ans (1987) Louisette Dumoulin et Gilles Maisonneuve 9 mai
26 ans (1988) Michel Chamberland & Christiane Rivard 3 avril
21 ans (1993) Lucie Desgagnés et Jean-Louis Rhéaume 28 mai
20 ans (1994) Ginette Naud et Jean-Pierre Mondion 19 mars
19 ans (1995) Huguette Pauzé et Claude Charron 30 avril
14 ans (2000) Christiane Gobeil et Raymond Gilbert 12 mai
Félicitations à tous ces jubilés!
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