Vivre à St-Jacques de février 2013

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Projet de ville Vivre à 13 FéVRIER 2013 MAGAZINE D’INFORMATION MUNICIPALE DE SAINT-JACQUES DE LA LANDE www.st-jacques.fr P 5 P 10 Dossier PORTRAIT DE MAëL LE GOFF CENTRE DE LA LANDE : 10 ANS D’INTERCULTURALITé

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journal municipal de la ville de Saint-Jacques de la Lande

Transcript of Vivre à St-Jacques de février 2013

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Projet de ville

Vivre àN° 13février 2013

M a g a z i n e d ’ i n f o r M at i o n M u n i c i pa l e d e S a i n t- J a c q u e S d e l a l a n d e www.st- jacques . f r

P 5 P 10

Dossier

Portrait De Maël le goff Centre De la lanDe : 10 ans D’interCulturalité

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> SoMMaire

projet de ille

Mensuel municipal - Mairie - 11, rue des 25-Fusillés35136 Saint-Jacques-de-la-Lande - Tél. 02 99 29 75 30

Directeur de la publication : E. Couet Responsable de la rédaction : Y. TexierRédaction : P. Charbonnier, T. Ruellan, R. VaillotRéalisation : C. Reland - Photos : C. Reland , J. Casanelles

Imprimé par l’imprimerie du Chat Noir sur un papier 100% recyclé - Distribution : D.Q.P. Dépôt légal : 1er trimestre 2013 - Reproduction intégrale ou partielle interdite sans autorisation.

DOSSIER

actualItéS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Maintenance de l’éclairage publicAgenda : prenez-datesUne médiatrice sociale et culturelleMaël Le Goff nouveau directeur de L’Aire Libre

VIE cultuREllE & aSSOcIatIVE . . 10“Trois mois avec...” 10 ans d’interculturalitéOJS : Jean-Luc Bigot, 35 ans de bénévolatNouveau projet culturel pour l’Aire LibreL’école buissonnière

ExpRESSIOnS pOlItIquES . . . . . . .14

VIE munIcIpalE . . . . . . . . . . . . . . . .15

pRéSEntatIOn pROjEt DE VIllE . .16

20 février

Mairie

equipement pigeon-Blanc

Les travaux de la nouvelle mairie viennent de débuter. Ce nouvel équipement, au cœur du centre-ville, permettra d’améliorer les conditions d’accueil du public, le travail des agents communaux et plus largement la qualité du service public. Le bâtiment sera livré à l’été 2014.

Le 20 février prochain, de 19h à 20h30 à l’Aire Libre, j’aurai le plaisir de présenter à tous les habitants de St-Jacques qui le sou-haitent notre nouveau projet de ville. Ce document donnera les grandes orientations d’aménagement, d’équipement et de ser-vices pour les 10 à 15 années qui viennent. Ce projet s’appuie sur les valeurs et convictions qui sont les nôtres, sur les études conduites ces dernières années mais aussi sur toute la démarche de concertation qui a rythmé l’année 2012. Je vous attends nombreux à ce rendez-vous.

L’équipe municipale s’était engagée à réaliser un nouvel équi-pement de quartier à l’articulation du Pigeon-Blanc et de la Cour-rouze, lorsque la mairie partirait dans le nouveau centre-ville. Nous venons de lancer le concours d’architecture pour ce nouvel équipement qui comprendra : une mairie annexe, une salle à voca-tion associative et familiale, une crèche notamment... Livraison, horizon 2016/2017.

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Edito du Maire

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actualités

le JacquomalinQuoi de plus banal que la vie d’un pantalon ! Et pourtant l’analyse du cycle de vie d’un jean nous en apprend de belles sur ses impacts environne-mentaux, depuis la production des matières pre-mières jusqu’au traitement final du déchet qu’il est devenu.La simple culture conventionnelle du coton aura nécessité beaucoup d’eau, l’usage d’engrais, de pesticides et de défoliants. La filature, le tis-sage, la confection auront également généré de nombreuses pollutions et des consommations d’énergie. Mais le plus surprenant est que l’en-tretien du pantalon concentre plus de la moitié des impacts environnementaux. Bien entendu, il est possible d’agir pour minimi-ser cette empreinte environnementale. On peut choisir un jean en coton bio et être attentif au pays où il est fabriqué. Pour l’entretien, il suffit de veiller à le laver tout les 5 jours d’utilisation plu-tôt que tous les 3 jours. Et lorsqu’il ne convient plus ou est un peu fatigué, penser à le mettre au recyclage pour lui donner une seconde vie. Des gestes du quotidien qui comptent énormé-ment pour notre avenir et qui peuvent déjà chan-ger notre présent.

Maintenance

prenez-dates

> éclaIRagE publIc

> agEnDa

nuageux, on peut avoir l’impression que l’éclairage se met en marche ou s’éteint trop tôt ou trop tard, mais cela ne joue que sur quelques minutes. Il sub-siste aussi quelques horloges dites crépusculaires qui elles, fonctionnent selon la luminosité ambiante, et peuvent aussi être en léger décalage. La gestion s’effectue dans un souci d’efficacité et de sobriété, nous y reviendrons dans un prochain article.

TR

Vous vous posez des questions sur l’éclairage public ? Réponses avec Daniel Salmon, adjoint chargé des transports, énergies et déchets .

pourquoi trouve-t-on certains lampadaires allumés au beau milieu de la journée ?L’entreprise ETDE, avec qui la ville a signé un contrat de trois ans, assure la main-tenance. Cette maintenance comporte deux types de gestion, la gestion au quo-tidien pour répondre aux diverses pannes et la gestion planifiée qui consiste à remplacer les lampes préventivement selon leur durée de vie prévue. ETDE orga-nise six tournées nocturnes dans l’année pour vérifier le bon fonctionnement de l’éclairage public. Les interventions ont lieu durant la journée. Pour affiner le diagnostic et vérifier la remise en service, il est nécessaire d’allumer les lampa-daires. Ceux-ci sont reliés à une armoire électrique qui commande une ou plu-sieurs rues ; il y en a 55 sur la commune. Voilà pourquoi on peut trouver tous les lampadaires d’une rue allumés en plein jour pendant une ou deux heures.

pourquoi, le soir venu, certaines rues sont-elles éclairées avant d’autres ?Parce que les armoires électriques comportent une horloge interne, dite astro-nomique, programmée en fonction de l’heure du lever et du coucher du soleil. Malgré les vérifications régulières effectuées par ETDE, il peut y avoir quelques minutes de décalage d’une horloge à l’autre. Selon la luminosité, ciel clair ou très

> Samedi matin 23 février Portes ouvertes du nouveau bâtiment pour l’accueil de loisirs sans hébergement (ALSH) situé 15 allée de la Gautrais. Venez nombreux.> Vendredi 7, samedi 8 et dimanche 9 juinDevant le succès de la première manifestation, une deuxième édition des manèges anciens à St-Jacques aura lieu conjointement avec le vide grenier et la fête du pain organisés respectivement par le comitédes fêtes et le Centre de la Lande.

> Mercredi matin 4 septembreLe marché fête ses 7 ans avec animations pour les jeunes et moins jeunes.> Vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 septembreSt-Jacques en fête avec jeux pour les en-fants, concert et feu d’artifice sans oublier le forum des associations à l’Epi Condorcet et le désherbage de livres à la médiathèque Lucien Herr.

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> SERVIcE publIc

une médiatricesociale et culturelle

D epuis le 1er octobre 2012, Mélanie Gedik propose ses services aux personnes d’ori-gine étrangère installées sur

la commune. D’origine turque, elle réside à St-Jacques depuis le mois de septembre 2011. « J’ai toujours pratiqué la médiation, explique-t-elle, dès le collège, dans mon pays natal, où il y avait parfois des difficultés entre les habitants. J’ai poursuivi cette fonction à Strasbourg en arrivant en France. » Ses missions sont de favoriser l’auto-nomie, l’insertion sociale et culturelle des personnes d’origine étrangère, as-surer une mission d’interface entre les habitants, les services publics et les institutions, favoriser le lien social sur la commune. « Les besoins sont nom-breux car le système est complexe. J’aide les personnes à se repérer dans tous les services d’Etat comme la pré-fecture, la Caf, Pôle emploi mais aussi les services municipaux comme le

CCAS, le PAE, la crèche ; les services du conseil général comme le CDAS, la PMI ; les écoles, les collèges, les lycées, la mission locale, les associations... » Mélanie est présente durant les cours de FLE (Français Langue Etrangère) proposés par le Centre de la Lande pour rencontrer les personnes. Elle intervient aussi en matière de santé pour guider et faciliter le dialogue avec les praticiens (médecins, dentistes, orthophonistes, etc). Elle présente à ceux qui le souhaitent les équipements culturels comme la médiathèque ou l’Epi Condorcet. Elle travaille en lien étroit avec Lydie Ban-nery qui coordonne le programme de réussite éducative. Le poste est finan-cé par la Ville et l’Agence pour la cohé-sion sociale et l’égalité des chances.

TR

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> REnDEz-VOuS

Repas Chandeleur avec soirée dansanteLe comité des fêtes organise le 16 février à 19 h 30 à L’Aire Libre un repas Chandeleur avec soirée dansante. Apéritif, 2 galettes au choix puis crêpes à volonté. Tarif : adulte 12€, enfant (moins de 12 ans) 6 €. Réservation au 02 99 31 92 67 ou au 02 99 31 90 97.

Une soirée dédiée à l’environnementL’AMAP de la Lande dans le cadre des“Trois mois avec...” organise une soiréedédiée à l’environnement lejeudi 21 février à l’Epi Concorcet.> 17h à 20h : présentation de l’initiative “Je Change, ça change tout” organisée par Rennes-Métropole. Chaque Jacquolandin qui s’engage à devenir éco-citoyen peut être pris en photo pour faire part de son action écologique. Les photos sont sur le site de Rennes-Métropole. 11 Jacquolandins ont fait ce choix et une exposition les présentera à l’Epi du 12 au 22 février.> 20h : projection du dernier film de Marie-Monique Robin Les Moissons du futur qui sera suivie d’un débat avec Jacques Caplat, agronome et auteur du livre L’agriculture biologique pour nourrir le monde.Participation libre, sans réservation.

Le 25ème Printemps des anciensLe repas annuel des personnes âgées de 70 ans et plus, accompagnées de leurs conjoints, est fixé au mardi 19 mars,au gymnase du stade Salvador Allende. Il ne sera pas adressé d’invitation personnelle. Inscriptions du 1er février au 8 mars (6 €/ personne, non remboursable).> Contact : CCAS 02 99 29 75 56

mélanie gedik vient d’être nommée médiatrice sociale et culturelle . Elle accompagne les personnes d’origine étrangère dans toutes leurs démarches .

> ContACtMélanie Gedik - Tél. 06 74 76 07 28 (service gratuit).

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Votre père est le conteur bien connu alain le goff . quelles étapes vous conduisent jusqu’à Saint-jacques ?

J’ai grandi dans cet environnement de raconteurs d’histoires et de conteurs, de Bretagne ou d’ailleurs. C’est au cours de mes études d’his-toire à Rennes que j’ai lancé un festival autour du conte. Marcel Rogemont, adjoint à la culture, et Jean-Bernard Vighetti, directeur des Tom-bées de la nuit, m’ont soutenu et c’est ainsi qu’est né Mythos en 1996. Au fil des ans, nous avons accueilli les plus grands de la pro-fession. La chan-son s’est adjointe au conte. Mythos attire chaque année quelque 30 000 spectateurs. Puis, il y a cette rencontre avec Olivier Poubelle, grand produc-teur de variétés, qui m’a appris le métier. J’ai ainsi créé en 2002, Ici même production qui accompagne, produit et diffuse les œuvres des artistes, notamment dans le domaine de la parole. Début 2013, Ici même production et l’association Paroles tra-verses, qui porte Mythos, ont fusionné.

pourquoi l’aire libre ? C’est un lieu que je connais et apprécie depuis plusieurs années. J’ai proposé “un théâtre pour une parole vivante”, un projet artistique à la fois ancré sur un territoire, avec la rencontre des populations, et en même temps, un lieu de fabrique et de production de projets

artistiques. Il faut casser cette image poussiéreuse du conteur, au coin du feu. Il y a beaucoup de modernité dans le conte. Mon projet est en cohérence avec ce que j’ai toujours développé autour de la parole contemporaine, des récits, des histoires.

que va désormais proposer l’aire libre ?On ne va pas retrouver des conteurs au coin du feu ! L’ambition est de faire cohabiter des artistes qui ont (encore) des choses à dire,

les font passer avec humour, plai-sir, jubilation. Je suis partisan d’un spectacle vivant, excitant pour les papilles, pour les oreilles... L’enjeu est de réussir cette alchimie entre l’exi-gence artistique et le plaisir du spec-tateur. Une chose est sûre : ce projet sera pluridiscipli-naire même s’il se fonde sur cette ligne de la parole et de l’histoire avec à la fois du conte, de la chanson, de la musique, de ce

théâtre qui nous raconte des histoires. Ça sera aussi un lieu de travail où nous accueillerons les compagnies pour qu’elles créent et s’ouvrent encore plus vers la population. Je veux faire de L’Aire libre un lieu qui vive au quotidien avec des ren-contres, des apéro-débats, la possibilité de se restaurer. Nous avons imaginé une programmation attractive, qui donne envie, tournée vers une citoyenneté conviviale, ouverte sur le monde.

TR

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actualités

Maël le goff veut faire de l’aire libre un théâtre pour une parole vivante maël le goff a pris en main la direction de l’aire libre début janvier . Son projet se fonde sur la parole, l’histoire et la convivialité . Rencontre . . .

> Maël Le Goff,directeur de L’Aire Libre.

> pORtRaIt

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notre ville demain...

le nouveau projet de ville se présente sous la forme d’un document d’une quarantaine de pages .

Il fait notamment suite à la démarche participative “St-jacques, vivons la ville”,

qui s’est échelonnée de septembre 2011 à septembre 2012 .

Emmanuel couet, maire, nous présente cette feuille de route pour les 10 à 15 prochaines années .

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Dossier

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dossier

> pROjEt DE VIllE

un an d’échanges pour dessiner la ville

Le nouveau projet de ville est au croisement de ce que nous ont dit les habitants, les experts, des études urbaines que nous avons fait réaliser et des convictions de l’équipe municipale. L’ensemble des éléments récoltés a demandé des arbitrages

et des choix qui figurent dans le document que nous proposons », annonce Emmanuel Couet, le maire de la commune. Ce document s’articule autour de grandes thématiques : les enseigne-ments de la concertation (atouts, manques, risques et propositions) ; les orientations pour les 10 ans à venir et les stratégies d’intervention.

Quatre grandes orientations > Faire de St-Jacques une ville intense et conviviale où il fait bon se retrouver, se rencontrer et partager.

> Faire de St-Jacques une ville pratique et accessible renforçant sa proximité à Rennes et tirant parti des équipements existants ou à créer.

> Faire de St-Jacques une ville innovante sur les questions écono-miques, les déplacements, les espaces publics aménagés ou naturels...

> Faire de St-Jacques une ville diverse et citoyenne attentive à la soli-darité, au dialogue et aux grands enjeux sociaux et environnementaux.

«

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La fin d’un cycle urbain« Le projet urbain a commencé voilà plus de 20 ans, rappelle Emmanuel Couet. A l’époque, les élus avaient la volonté d’unifier la commune en lui donnant un nouveau centre-ville. Ce projet urbain, le nouveau centre-ville, a vu le jour, doté de tous les équipements publics de proximité nécessaires à l’épanouissement des habitants - groupe scolaire Suzanne Lacore, Epi Condorcet, médiathèque Lucien Herr, gymnase

Alice Milliat, école du Haut-Bois, etc. Ce centre-ville s’achève bientôt avec la construction de la mairie et la livraison des derniers logements et les derniers aménagements sur le Parc. Autant d’étapes qui ont façonné la ville et conduit à penser le nouveau projet qui projette les habitants à l’horizon 2020/2025.

Dialogue citoyenC’est en septembre 2011 que la concertation fut lancée lors de l’inauguration du parc de St-Jacques. Trois thèmes de réflexion abordaient l’ensemble des politiques publiques : la nature en ville, l’animation dans la ville et un autre regard sur la ville. Ce temps de dialogue s’est déroulé avec expositions, balades, ateliers, rencontres, cartes d’expression, déambulations... Et c’est en septembre 2012, que fut présenté ce pro-cessus d’échanges avec les habitants.

améliorer la ville et la qualité de vieDe nombreuses propositions, suggestions ou orien-tations ont été faites durant la concertation. Parfois très précises et visant des améliorations concrètes, parfois plus générales et invitant à s’interroger sur le développement de la ville. Toutes ces propositions vont dans le même sens, changer l’image de la commune et faire de St-Jacques une ville animée, conviviale et agréable. Une ville pour tous, diverse, citoyenne et responsable.Quelle image avons-nous de St-Jacques ? Quelle image voulons-nous donner de St-Jacques ? Réponse le mercredi 20 février à 19h au théâtre de l’Aire Libre avec la présentation du projet de ville.

PC

le chiffre

1 000C’est le nombre d’habitants qui se sont investis dans la démarche “St-Jacques, vivons la ville”, s’exprimant à travers les cartes postales et les balades commentées dans la ville, intervenant lors des ateliers-débats avec les élus, fréquen-tant l’exposition sous la baraque Dromesko, ins-tallée à l’occasion de la restitution sur la terrasse du parc.

> L’achèvement du centre

ville, la livraison d’équipe-

ments publics, le quartier

de la Courrouze, l’arrivée

du métro ont considéra-

blement modifié notre

ville ces vingt dernières

années.

Le quartier de la Courrouze est en cours de réalisation et l’arrivée du métro nous rapproche du cœur

de Rennes. Ce sont des atouts exceptionnels pour la ville,

il faut les valoriser.

La concertation a été un moment très riche. Elle donne des pistes de réflexion sur les

priorités d’actions pour l’avenir.

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dossier

500 foyers sondés

Depuis 1997, la collectivité interroge régulièrement les jacquolandins sur leur perception de la ville et de ses évolutions . cette enquête a été reconduite en novembre 2012 auprès de 500 habitants . En voici les principaux enseignements .

Le plaisir de vivre à St-Jacques reste élevé, 83% des habitants jugent que c’est une ville agréable à habiter. 80% des Jacquolandins expriment le désir de rester y vivre.Globalement, la plupart des indicateurs sont au vert, avec des jugements posi-tifs : sur l’évolution des transports en commun, sur la qualité d’accueil dans les services publics, sur l’offre d’équi-pements et de services, sur l’ambiance et les relations entre les gens.

En progression par rapport à 2009Comparativement à 2009, de nou-veaux motifs de satisfaction appa-raissent : le parc qui était assez cri-tiqué lors de la dernière enquête est désormais apprécié d’une large majo-rité d’habitants. La création de nou-velles aires de jeux pour enfants est soulignée ainsi que le dynamisme de la vie associative.

Stationnement, incivilités et image de la ville à l’extérieur . . .50% sont insatisfaits de l’offre de sta-tionnements et souhaitent la mise en place de solutions notamment sur le centre-ville et le quartier Chevrolais. Concernant les incivilités, l’apparition de nouveaux phénomènes localisés inquiète une partie de la population. Sans qu’il s’agisse de faits perçus comme réellement graves ou généra-lisés, certains souhaitent que la muni-cipalité et les pouvoirs publics soient très vigilants sur cette question. Enfin l’image de la ville reste un motif d’insatisfaction. Les Jacquolandins ont dans l’ensemble une image posi-tive (82%), mais considèrent que St- Jacques souffre encore d’une image trop négative à l’extérieur. Leur princi-pale demande porte, sur ce point, sur le réaménagement de la route de Redon.

VG

> lES DatES clé> Janvier 2011Emmanuel Couet invite les habitants à dessiner le visage de Saint-Jacques de demain.> Septembre 2011Lors de la manifestation “St-Jacques en fête”, les habitants sont invités à s’expri-mer sur leur ville et sur le Parc. La démarche “St Jacques, vivons la ville” est lancée.> De septembre 2011 à septembre 2012 Une année de concertation s’engage tous azimuts. Un nouveau dialogue s’installe entre les habitants et les élus.> Février 2013Le nouveau projet de ville est présenté à la population.

> InVItatIOn à DécOuVRIR lE pROjEt> Le mercredi 20 février à L’aire Libre, Vincent Guillaudeux, sociologue et directeur associé à TMO Régions, présente l’enquête réalisée par l’Institut d’études auprès de 500 foyers jacquolandins

> Emmanuel Couet, maire, présente le nouveau projet de ville

> Echanges avec le public> Remise du document présentant le nouveau projet de ville aux participants à la soirée.

> lES jacquOlanDInS Et lEuR VIllE

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P our célébrer l’événement, confie l’animateur Bernard Flahaut, nous proposons une rétrospective qui met en

avant nos partenaires associatifs. Ce temps fort, reconnu dans l’aggloméra-tion rennaise, est riche de rencontres et de diversité culturelle. » Pleins feux sur les thèmes qui ont contribué au succès de l’opération : l’éducation, le développement durable, la place de la femme dans la cité, la participation des habitants dans la mise en œuvre du projet.

Un rendez-vous est proposé le 7 fé-vrier pour découvrir le voyage au cœur du monde d’Olivia et Yves Chaloin, une aventure de 38 000 kilomètres à vélo. Turquie, La Réunion, le Burkina Faso, les Balkans... Chaque semaine est consacrée à un pays ou une région. Les associations proposent une découverte animée avec cafés débat, expositions, décou-vertes culinaires et culturelles. On découvre leurs stands dans la galerie du premier étage avec une présenta-tion de leurs projets. La montgolfière sans frontières, réalisée avec l’aide d’un plasticien, sera installée dans le forum de l’Epi. « Chaque habitant, poursuit Bernard Flahaut, est invité à y déposer un objet ramené d’un voyage ou de son pays d’origine, symbolisant ainsi le voyage et la découverte de l’autre. Des mes-sages peuvent y être apposés ; ils seront partagés au cours de cet évène-ment ». La manifestation prendra fin le 23 mars avec le dîner concert animé par Manoloco pour un voyage musical à travers le monde.

TR> Programme sur www.st-jacques.fr

> cEntRE DE la lanDE

“trois mois avec…”: 10 ans d’interculturalitéIl y a dix ans naissait “Trois mois avec...” proposé par le centre de la lande et l’Epi condorcet .

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> En bREf

un forum pour préparer les vacances

Parce que les vacances permettent de s’évader et de passer des moments inoubliables, le Centre de la Lande propose un rendez-vous pour vous accompagner dans l’utilisation des aides aux vacances. Vous pouvez partir en famille à la journée, à la semaine ou inscrire votre enfant à des activités pendant les vacances. « Nous organisons ce temps d’échange pour s’informer des modalités d’utilisa-tions des différentes aides, expliquent Estelle et Malika du Centre de la Lande, pour s’organiser et bénéficier au mieux des aides, découvrir le principe de l’épargne bonifiée, proposer un accompagnement, envisager une réservation. »

Si vous percevez une prestation de la Caisse d’allocations familiales, vous pouvez bénéficier, selon votre quotient familial, des aides aux vacances que vous recevrez mi-février avec un formulaire explicatif.

Pour en savoir plus, rendez-vous le 20 février, de 14h30 à 18h, au forum de l’Epi Condorcet. Permanences individuelles les 26 février, 4, 12 et 18 mars, de 14h à 16h, au Centre de la Lande (1er étage de l’Epi Condorcet).

> Contact : Centre de la Lande tél. 02 99 35 36 16

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I l y a plusieurs années que Jean-Luc Bigot a arrêté de jouer au basket. Mais pour rien au monde, il ne raterait un match, un entraînement ou une occa-

sion de prêter main-forte pour que vive son club. Originaire de Rennes, il commence à jouer très jeune à la Tour d’Auvergne, la fameuse TA. Ses parents s’installent à St-Jacques en 1978 et, tout naturellement, il intègre le club local. « L’année suivante, confie le sportif, j’étais élu trésorier. De 1980 à 1995, je devenais trésorier de l’association sportive de St-Jacques, association qui regroupait l’en-semble des sections sportives de la com-mune. Je remplaçais mon oncle, Bernard Bougeard, devenu président. »

la passion du sportJean-Luc donne sans compter et accom-pagne les jeunes dans la pratique sportive. Comme il joue aussi au tennis, et aime les chiffres, il devient trésorier du club de tennis

de 1984 à 1995. « J’ai longtemps pratiqué le basket jusqu’à l’âge de 35 ans et ai coa-ché une équipe le samedi. J’en ai vu jouer des poussins, benjamins, minimes, cadets... On ne voit pas les années passer ! » Ses deux garçons, âgés aujourd’hui de 16 et 23 ans, ont suivi les traces de leur père et usé leurs chaussures sur les terrains : « Je les ai toujours accompagnés. J’ai même eu l’occasion de faire quelques matchs avec eux : il manquait un joueur, il fallait bien compléter l’équipe ! » Jean-Luc reste toujours vigilant sur le bord du terrain. Sa motivation ? « C’est la passion du sport et le désir de partager avec les jeunes. On a tendance à consommer et moins donner de soi. Alors, plus que jamais, il faut rester engagé. » En signe de reconnaissance, Jean-Luc a reçu de la Fédération française de basket, la médaille de bronze et celle d’argent, et

de la Ligue de Bretagne de basket, la mé-daille d’or.

une équipe féminine« Les bénévoles se font rares, atteste le pré-sident Jean-Yves Hamon, et nous lançons un appel aux habitants qui veulent bien nous rejoindre pour animer le conseil d’adminis-tration et participer à la vie du club. » Quatre-vingt-cinq licenciés sont inscrits à St-Jacques et constituent dix équipes. Les résultats sont satisfaisants et déjà, les seniors enregistrent une première place en ce début d’année. Autre victoire : la créa-tion pour la première fois, d’une équipe féminine senior. Rappelons que les entraînements ont lieu au gymnase Alice Milliat, le mercredi après-midi et le samedi matin. Les matchs se déroulent les samedis et dimanches après-midi.

TR

> cEntRE DE la lanDE

“trois mois avec…”: 10 ans d’interculturalité les responsables du club de basket invitent les bénévoles à les rejoindre . Rencontre avec l’un d’entre eux,

jean-luc bigot, 53 ans, engagé depuis 1979 dans la vie du club .

Jean-luc Bigot : le basket et la convivialité en partage

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Vie associative

ViVre à Saint-JacqueS février 2013

> OffIcE jacquOlanDIn DES SpORtS

agenDa sPortif> Vendredi 8 févrierTournoi de badminton mixte nocturne gymnase Alice Milliat.> Vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 février • Tournois de foot en salle de différentes catégories au gymnase Salvador Allende.• Souvenir Joseph Gouillet du 23 et 24 février, randonnée cyclotouriste, départ Ferme de la Morinais.> Dimanche 24 févrierchampionnat de Bretagne de karaté au complexe Alice Milliat.

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> l’aIRE lIbRE

nouveau départ pour l’aire libre

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le projet culturel de l’aire libre a pris forme . la parole et le récit en sont deux des acteurs principaux . . . Explications .

Ce n’est pas parce que le théâtre de L’Aire Libre a changé de direc-tion que le projet de l’établissement est jeté aux orties. La preuve : « L’Aire Libre reste un lieu de création et de résidence artistique, de production et de diffusion, clame Maël Le Goff, son nouveau direc-teur. On y fabriquera toujours des œuvres et on y maintiendra les partenariats avec Mettre en Scène, les TransMusicales et Mythos. La nouveauté sera d’ouvrir ce lieu aux arts de la parole, au théâtre narratif, au théâtre récit... et d’associer des artistes qui s’impliqueraient pour faire évoluer le projet. »Flash back. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, Maël Le Goff est le fonda-teur directeur depuis 1996 du festival des arts de la parole, Mythos. Il est aussi à l’origine de la société Ici Même Productions dont l’objet est de répondre aux besoins des artistes en ma-tière d’accompagnement artistique, diffusion des œuvres...

faire vivre le lieuCe projet, dont le fil rouge s’articule autour de la parole, se veut attractif et accessible. Théâtre, certes, mais aussi chansons à texte, slam, contes... vont égailler les murs. Mais comment faire vivre ce lieu de passage, d’échanges, de convivialité ? « Le théâtre n’est pas un sanctuaire, on doit pouvoir en pousser les portes et y entrer, assure Maël. Aussi avons-nous un projet de rénovation du hall pour y donner une âme. On imagine pouvoir y grignoter quelque chose les soirs de spectacle. »

Et comment va-t-on rencontrer les publics ? Une première rencontre avec le public aura lieu le 19 février de 19h30 à 23h. Cette soirée inaugurale est intitulée “On ne va pas vous raconter d’histoires”. Tout un programme avec, notamment, la participation d’une comé-dienne (Marie-Eve Perron), de conteurs (Yannick Jaulin, Alain Le

Goff, Achille Grimaud...), du slameur Frédéric Nevchehir-lian, etc.

Une affiche coloréeDeux spectacles figurent à l’affiche en mars : musique et poésie le vendre-di 15 avec les Têtes Raides (Corps de mots), théâtre dé-calé les jeudi 28 et vendredi 29 avec Raoul Collectif. Avril proposera quatre spec-tacles : du théâtre création avec le détourneur de mots Pépito Matéo, du théâtre portatif Nadia Xerri-L. (Je suis/tu es/Calamity Jane), de la chanson avec Mathieu Boogaerts, du théâtre récit avec Sergio Grondin (Kok Batay). En mai, l’artiste authentique-ment québécois Richard Des-jardins abordera un tour de chant en solo dans une for-mule très simple où se mêle-ront élégamment humour et anecdotes corrosives. Juin suivra avec du théâtre, du conte truculent et cruel... On en reparlera.

PC> ContACtL’Aire Libre : 2, place Jules VallèsTél. 02 99 30 70 70

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ViVre à Saint-JacqueS février 2013 P 13

> agEnDaEPI CONDORCETBalkans, Turquie, Réunion, Afrique de l’Ouest, Asie centrale, Inde... autant de pays ou de régions invités tour à tour depuis 10 ans dans le cadre des “Trois Mois Avec...” et qui refont escale à l’Épi Condorcet pour cette rétrospective.> Vendredi 1er février à 18h, soirée de lan-cement en musique avec le trio Licépo.

> Jeudi 7 février à 20h30Projection reportage “Voyage au coeur du monde”

> Mardi 19 février à partir de 17h Découvertes culinaires

> Jeudi 21 février à 20h (en partenariat avec l’AMAP de la Lande)Projection-débat autour du film “Les moissons du futur”

L’AIRE LIbRE> Mardi 19 février à partir de 19h30 On ne va pas vous raconter d’histoires,soirée inaugurale.3h avec entracte. Restauration possible sur place.

MéDIATHEQUE LUCIEN HERR> Jusqu’au 13 févrierExposition Flavy KazetennFlavy Kazetenn (1920-2004) est une artiste peintre méconnue découverte par la compagnie Théâtre-Quidam. Exposée à la médiathèque Lucien Herr durant un mois, son oeuvre originale est l’occasion de (re)découvrir l’histoire de la peinture contemporaine.

> Samedi 23 février à 16h30Balade en bulleHistoires pour les enfants de plus de 3 ansRéservation conseillée au 02 99 31 18 08

> Mercredi 27 février & samedi 2 mars à 16hCiné enfantsProjections de dessins animés et de films d’animation pour enfants pendant les vacances scolaires.Réservation conseillée au 02 99 31 18 08

> écOlE DE muSIquE Et DE DanSE jEan wIEnER

l’école buissonnière

Vie culturelle

l’école intercommunale de musique et de danse jean wiener sort de ses murs depuis déjà quelques années, proposant diverses collaborations .

> ContACtTél. 02 99 41 35 18

Faire ensemble ce que l’on ne peut pas faire tout seul, mutualiser les moyens et les idées, s’ouvrir vers de nou-

veaux publics, se renouveler. » Tels sont les objectifs visés par Véronique Renard, directrice de l’école, pour mul-tiplier les partenariats avec des struc-tures artistiques, éducatives, etc. de la commune.

Deux grandes familles de partenariats coexistent.> Des partenariats conventionnés autour de l’enseignement et de l’artis-tique. Ce sont par exemple les mas-terclass, les résidences d’artistes, les manifestations... Ce sont aussi des partenariats conventionnés avec les organismes professionnels : autres écoles de musique, associations dé-partementales, fédérations, etc.> Des partenariats non conventionnés. Dans le domaine de l’enseignement,

ce sont des interventions musicales auprès de la petite enfance (décou-verte de la musique, crèche familiale de l’Epi Condorcet), une sensibilisa-tion à la musique auprès des enfants du centre de loisirs (3-6 ans, 6-9 ans et 9-11 ans), un stage de parcours ar-tistique avec le Centre de la Lande (3 à 6 ans), l’orchestre à l’école du collège Jean Moulin. Dans le domaine artistique, citons les projets “Si j’étais musicien” et “Les musiciens funambules”, les concerts de Noël, les moments musicaux à la médiathèque Lucien Herr, les partici-pations à la Fête de la musique, aux 10 ans de l’Epi Condorcet, etc.Treize partenariats ont lieu cette an-née avec Saint-Jacques. Certains sont pérennes, d’autres viennent se greffer sur des projets ponctuels.

PC

«

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Le 7 janvier dernier, lors de la cérémonie des vœux au monde associatif et économique jac-quolandin, Emmanuel Couet, a rappelé l’orien-tation que prenait la ville : mettre en œuvre l’aménagement des rythmes de l’enfant dés la rentrée 2013. Ce qu’il faut préciser : c’est que cette mise en œuvre est prévue pour toutes les communes dés la prochaine rentrée. La ville ne deman-dera donc pas de dérogation en mars, pour la reporter.

Nous le savons, un consensus s’est dégagé pour reconnaître que la semaine scolaire organisée sur quatre jours et demi est davan-tage respectueuse du rythme de l’enfant et qu’elle favorise les apprentissages. Ce n’est pas un hasard si nous souhaitons associer tous les acteurs, les parents, les enseignants, les responsables associatifs et sportifs autour cette réflexion : c’est notre approche de la concertation. Plusieurs scena-rios seront à étudier : une pause du midi plus allongée ou une fin de classe plus rapide et la

mise en place d’activités culturelles et spor-tives dans les temps libres. Ce n’est pas hasard, non plus, si les maires de toutes les communes de Rennes Métropole se sont réunis tout début janvier : la question du territoire est un élément fort d’harmonisa-tion. Les transports, les activités régulières des enfants hors temps scolaire, ... sont orga-nisés parfois dans différents lieux. Cette réforme des rythmes, n’en doutons pas, favorisera la réussite de tous les élèves.

> ExprEssion dE la majorité

les rythmes de l’enfant

un logement pour tous !> ExprEssion dE luttE ouvrièrE

> ExprEssion dE st-jacquEs tous EnsEmblE

réforme des rythmes scolaires : pour ou contre ?

Nous sommes en pleine trêve hivernale. Donc, personne ne devrait être sans abri. Il y a pourtant dans la région rennaise et partout en France, des familles, y compris avec des enfants en bas âge, qui ont été jetées à la rue. Pour la plupart, la seule faute de ces familles, chassées par la misère, la guerre, la dicta-ture, est de demander un accueil en France, un des pays les plus riches du monde.

Dans ce domaine comme dans d’autres, le gouvernement Hollande-Ayrault-Valls mène la même politique que ses tristes prédéces-seurs. Le Centre de Rétention Administrative de Saint-Jacques est toujours ouvert. Et la chasse aux sans-papiers se double main-tenant d’une chasse à ceux qui cherchent à s’abriter dans des bâtiments pourtant inoccupés. Avec mes camarades de Lutte

Ouvrière, je suis solidaire de tous ceux qui luttent aux côtés des plus démunis qu’ils aient ou non un travail, des papiers ou un logement.

Fabrice Lucas, le 15 janvier 2013> Blog : http://fabrice-lucas.blogspot.com

Rennes a été la première commune à se posi-tionner sur la mise en place de la semaine à 4.5 jours pour la rentrée de 2013. Au moment de l’écriture de cet article, la ville de Bruz a d’ores et déjà rejoint cette mise en application et nous ne doutons pas que St-Jacques de la Lande va a priori suivre...Ce qu’il faut voir en premier est le bien-être de nos enfants. Réduire le temps scolaire pour augmenter le temps extra-scolaire, est-ce bien pour le développement ? Pour les parents qui ne sont pas fonctionnaire de l’éducation nationale, ce changement

de rythme scolaire va poser de sérieuses contraintes : qui peut aller chercher les en-fants à la fin des cours quand il n’y a pas de grands-parents à proximité ?Prendre une nounou pour aller chercher les enfants et les garder jusqu’à l’arrivée des parents, est encore un coût supplémentaire pour les familles imposables. Nous sommes très sceptiques quant au réel bien-être des enfants qui devront se lever 5 jours à suivre, finir les cours plus vite pour poursuivre avec des activités extra-scolaires et terminer par une garderie en espérant que celle-ci sera

maintenue pour les parents finissant au-delà de 18h.Que gagne un enfant dans le cas précis ? En changeant de rythme scolaire, l’enfant dépendant de l’activité de ses parents ne ren-trera pas forcément plus vite chez lui !

Le groupe de la minorité “St Jacques tous ensemble” : Françoise Edom, Sébastien Girard, Marie Sauvée et Jean-Yves Riand, Patrick Vallée.> Mail : [email protected]> Permanence le 1er samedi de chaque mois de 10h à 12h au 23 rue du Temple de Blosne.

expression politique

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ViVre à Saint-JacqueS février 2013 P 15

état CiVil

Vie municipale

naISSancES Aëlys et Arthur Quintin,

11 rue Jean Pont, le 21.10.12 John-Rich Baptista,

2 cours Camille Claudel, le 25.10.12 Malou Hamon,

26 mail Léon Blum, le 25.10.12 Gabrielle Saint-Honoré,

6 allée des Fauvettes, le 29.10.12 Arthur Atinault Long,

1 villa Fréhel, le 31.10.12 Adam Lekbour,

30 mail Léon Blum, le 31.10.12 Gaspard Sauvée,

3 rue Louis-Jacques Daguerre, le 31.10.12 Pablo Ferley,

4 rue Frédéric Benoist, le 08.11.12 Elisabeth Michon Guihard,

3 rue Louis-Jacques Daguerre, le 08.11.12 Yaëlle Rigault,

51 rue Charles de Gaulle, le 08.11.12 Elodie et Emilie Lao,

26 rue Perceval, le 12.11.12 Margot Le Bloa,

3 allée des Bouvreuils, le 24.11.12 Paul Thébault,

35 allée de la Mercerais, le 25.11.12 Yakin Billard,

8 rue Ernest Renan, le 27.11.12 Ninon Debyser,

60 rue de la Pilate, le 29.11.12 Moussa Toure,

62 boulevard Roger Dodin, le 04.12.12 Maely Richard,

18 allée Henri Bergson, le 05.12.12

> HIStOIRE

l’arsenal, un site singulier

le livre intitulé L’Arsenal de Rennes, de 1793 à nos jours, de l’histoire industrielle à la naissance d’un quartier, est paru aux Editions de juillet . Eléments d’histoire de ce site industriel avec jean-claude Hamelin, président de l’association mémoire arsenal-courrouze .

Qu’est-ce que l’association Mémoire Arsenal-Courrouze ?jean-claude Hamelin : Créée en novembre 2009, elle émane d’un collectif d’ex-salariés de l’Atelier de construction de Rennes - ARS. Lequel collectif était associé à la Maison de quartier de Cleunay qui était impliquée dans les aménagements de la Courrouze. L’aménageur Territoires et Développement qui avait missionné l’historien Jérôme Cucarull pour étudier l’Arsenal, a fait appel à ce collectif pour recueillir des témoignages de salariés.

Mais comment est venue l’idée du livre ?Le collectif portait un projet d’écriture sur le site. Les choses se sont peu à peu décantées en 2010 avec la définition du contour et du contenu du livre, les pre-mières recherches documentaires aux archives, les premières rédactions... C’est à la fin mai 2012 qu’a été mis le point final au manuscrit.

Qui a collecté les données et mis les textes en forme ?Les huit ex-salariés de l’ARS - ouvriers, techniciens et ingénieurs - du comité de rédaction, se sont mis à la tâche et ont rédigé un manuscrit comportant plus d’un million de signes ! Comme c’était bien trop important, la journaliste-auteure Christine Barbedet, que nous avons sollicitée, en a élagué 40%.

Rappelez-nous ce qu’était l’Arsenal...C’était un établissement industriel où l’on fabriquait des matériels militaires et des munitions. Installé provisoirement en 1793 dans l’hôpital général Sani-tat près de la place de la Rotonde à Rennes, il alimen-tait en munitions toutes les unités militaires station-nées sur le Grand-Ouest. Agrandit sur St-Jacques en 1850, l’ARS a employé jusqu’à 17 à 18 000 per-sonnes entre 1914 et 1918. Dont 8 000 “Munition-

nettes” affectées à la fabrication et au recyclage des douilles. De rachats en rachats, il ne reste plus que 48 salariés à la Courrouze...

PC> PRAtIQuE

Le livre sera en vente au prix de 30 euros à l’Espace du Pigeon-Blanc le jeudi 14 février de 9h30 à 12h30 et le samedi 16 février de 9h30 à 12h.

Autre point de vente : 49, rue Jules Lallemand à Rennes (06 42 29 69 39, [email protected]).

chaque samedi de 10h à 12h à la mairie . 9 février : Annie Malardé (solidarité) 16 février : Fernand Etiemble (aménagement

et environnement) 23 février : Sylviane Chevrollier (Personnes

âgées) 2 mars : Daniel Salmon (transports, énergies

et déchets)

PerManenCes Des aDJoints

DécèSBruno Chevalier (49 ans), 80 bis rue de la Pilate, le 16.12.12Madeleine Rougé (92 ans), 1 place Salvador Allende, le 25.12.12Pierre Gilles (87 ans), 1 place Salvador Allende, le 05.01.13Francky Vaugrente (30 ans), 11 rue Louis Guilloux, le 15.01.13

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Venez découvrir le projet de ville

Mercredi 20 février de 19h à 20h30 à L’Aire Libre, 2 place Jules Vallès