Vive le roi Machia'h Now! n°316

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N° 316 - CHABBAT PARACHAT BALAK CHABBAT 10 TAMOUZ 5776 - 16/07/2016 Hebdomadaire - Edition française - www.viveleroi770.com [email protected] - 058-4770055 BH MACHIA’H MACHIA’H VIVE LE ROI VIVE LE ROI NOW ! NOW ! Ye’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Mele’h HaMachia’h Léolam Vaèd ! SPECIAL 12-13 TAMOUZ Editorial Un Hakel de quarante mille Juifs ! Dimanche soir 4 Tamouz (10/07) a eu lieu un phénoménal Hakel (rassemble- ment) à l’occasion de l’événement « Machia’h Bakikar ». Une grande première qui a rassemblé au Kikar Rabbine à Tel Aviv un nombre impressionnant de Juifs de tous style, de tous bords. Une logistique remarquable a géré un grand nombre de bus dont le prix subventionné de dix shekels a permis à une grande foule d’honorer la fête de la Guéoula comme il se doit… Le’hat’hila Ariber : On agit d’abord et après on trouve des solutions ! L’organisateur de cette énorme soirée, le Rav Zimroni Tsik, bien que rodé dans ce genre de manifestations a annoncé un concert gratuit avec de grands chanteurs tels que Ariel Zilber, Avi Piamenta ou Youval Taïeb en plein cœur de Tel Aviv. Il a pu remarqué que les frais journaliers pour un tel rassemblement se montaient vite à une dizaine de milliers de shekels. Quatre jours avant l’événement, le Rav Zimroni a lancé une sorte de téléthon via son site hageula.com, et en une journée et demi a récolté un million de shekels ! Le présentateur de l’événement fut le Rav ‘Haïm Sasson auteur du best seller « Le Zohar de la Guéoula » (ainsi que d’autres célèbres ouvrages). Il y eut les 12 Psoukim récités par les enfants de la génération « Guéoula ». Des discours par les Rabbanim et notamment du Rav Eléazar Koenig de la Yéchiva de Natsrat Ilite qui a fait remarquer l’ampleur de ce Hakel. La partie son a été un grand pan de cette soirée. On a pu remarquer la performance de Youval Taïeb dans un style ‘hassidique et oriental qui a littéralement soulevé la foule dans une danse de Guéoula. Ariel Zilber, ancien chanteur de la pop israélienne, qui a fait Techouva il y a une dizaine d’années, a interprété certains de ses anciens titres et d’autres nouveaux avec des paroles ‘hassidiques, tout à fait d’actualité, une grande Sim’ha… Avi Piamenta et encore d’au- tres chanteurs plus ‘hassidiques typiques ont ensuite animé la soirée avec des « tubes » du monde ‘Habad. En bref, Machia’h Bakikar fut la grande ouverture de cette année vers la dé- livrance véritable et complète. (GB) L’impression du Tanya Pour la première fois dans l’histoire, le livre du Tanya a été imprimé sur le Kikar Rabbine. Tel Aviv, après la soi- rée de Machia’h Bakikar ne sera plus jamais la même, c’est elle qui nous ouvrira les portes de la Guéoula ! (GN) Un Chabbat de Guéoula Cette année, la fête de la délivrance, Guimel Tamouz, est tombée un Chabbat. A cette occasion, le Beit Ma- chia’h de Har ‘Homa a organisé un Chabbat de Guéoula. Ce fut un grand mo- ment de joie, de chants de danses, de cours, de réunions ‘hassidiques, en bref, un Chab- bat de Guéoula. (GN) Itvaadout de dimanche Mardi 13 Tamouz (19/07) 21h00 au Beit Machia’h de Har ‘Homa, 17 re’hov Hamamtsi Grande fête du 12/13 Tamouz Libération du Rabbi Yossef Its’hak de Loubavitch Un grand repas sera servi Réservation : 054-4449770 Avec le Rav David Its’hak Aziza, Chalia’h à Tel Aviv Dimanche 4 Tamouz (10/07) à Tel Aviv - Kikar Rabbine - «Machia’h Bakikar»

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Les retombées de "Machia'h Bakikar"... La délivrance véritable et complète ! Reportage photos

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N° 316 - CHABBAT PARACHAT BALAK CHABBAT 10 TAMOUZ 5776 - 16/07/2016Hebdomadaire - Edition française - www.viveleroi770.com

[email protected] - 058-4770055

BH

MACHIA’HMACHIA’HVIVE LE ROIVIVE LE ROI

NOW !NOW !

Y e ’ h i A d o n e i n o u M o r é n o u V e R a b b é n o u M e l e ’ h H a M a c h i a ’ h L é o l a m V a è d !

SPECIAL12-13 TAMOUZ

Editorial

Un Hakel de quarante mille Juifs !

Dimanche soir 4 Tamouz (10/07) a eu lieu un phénoménal Hakel (rassemble-ment) à l’occasion de l’événement «Machia’h Bakikar ». Une grande premièrequi a rassemblé au Kikar Rabbine à Tel Aviv un nombre impressionnant deJuifs de tous style, de tous bords. Une logistique remarquable a géré un grandnombre de bus dont le prix subventionné de dix shekels a permis à une grandefoule d’honorer la fête de la Guéoula comme il se doit…

Le’hat’hila Ariber : On agit d’abord et après on trouve des solutions ! L’organisateur decette énorme soirée, le Rav Zimroni Tsik, bien que rodé dans ce genre de manifestations aannoncé un concert gratuit avec de grands chanteurs tels que Ariel Zilber, Avi Piamenta ouYouval Taïeb en plein cœur de Tel Aviv. Il a pu remarqué que les frais journaliers pour untel rassemblement se montaient vite à une dizaine de milliers de shekels. Quatre jours avantl’événement, le Rav Zimroni a lancé une sorte de téléthon via son site hageula.com, et enune journée et demi a récolté un million de shekels !Le présentateur de l’événement fut le Rav ‘Haïm Sasson auteur du best seller « Le Zohar dela Guéoula » (ainsi que d’autres célèbres ouvrages). Il y eut les 12 Psoukim récités par lesenfants de la génération « Guéoula ». Des discours par les Rabbanim et notamment du RavEléazar Koenig de la Yéchiva de Natsrat Ilite qui a fait remarquer l’ampleur de ce Hakel.La partie son a été un grand pan de cette soirée. On a pu remarquer la performance de YouvalTaïeb dans un style ‘hassidique et oriental qui a littéralement soulevé la foule dans une dansede Guéoula. Ariel Zilber, ancien chanteur de la pop israélienne, qui a fait Techouva il y a unedizaine d’années, a interprété certains de ses anciens titres et d’autres nouveaux avec desparoles ‘hassidiques, tout à fait d’actualité, une grande Sim’ha… Avi Piamenta et encore d’au-tres chanteurs plus ‘hassidiques typiques ont ensuite animé la soirée avec des « tubes » dumonde ‘Habad. En bref, Machia’h Bakikar fut la grande ouverture de cette année vers la dé-livrance véritable et complète. (GB)

L’impression du Tanya Pour la première fois dans l’histoire, le livre du Tanya aété imprimé sur le Kikar Rabbine. Tel Aviv, après la soi-rée de Machia’h Bakikar ne seraplus jamais la même, c’est ellequi nous ouvrira les portes de laGuéoula ! (GN)

Un Chabbat de GuéoulaCette année, la fête de la délivrance, Guimel Tamouz,est tombée un Chabbat. A cette occasion, le Beit Ma-chia’h de Har ‘Homa a organisé un Chabbat deGuéoula. Ce fut un grand mo-ment de joie, de chants dedanses, de cours, de réunions‘hassidiques, en bref, un Chab-bat de Guéoula. (GN)

Itvaadout de dimanche

Mardi 13 Tamouz (19/07) 21h00au Beit Machia’h de Har ‘Homa,

17 re’hov Hamamtsi

Grande fête du 12/13 Tamouz

Libération du Rabbi YossefIts’hak de Loubavitch

Un grand repas sera serviRéservation : 054-4449770

Avec le Rav DavidIts’hak Aziza,

Chalia’h à Tel Aviv

Dimanche 4 Tamouz (10/07) à Tel Aviv - Kikar Rabbine - «Machia’h Bakikar»

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La Délivrance dans la Paracha

Lorsque le 17 Tamouz tombe un Chabbat, lejeûne est alors repoussé au lendemain. Il y adeux façons d’aborder une telle situation ;l’une, superficielle et l’autre, plus profonde.A priori, il semble que le Chabbat n’ait pasd’influence sur le jeûne en lui-même. Eneffet, l’affliction liée au jeûne reste d’actua-lité, sauf que celle-ci ne pouvant être expri-mée le Chabbat, le jeûne est repoussé aulendemain.

Cependant, si l’on considère les choses d’un pointde vue plus profond, le fait que le jeûne soit repoussépar le Chabbat constitue à la fois une allusion et uneouverture à l’annulation totale du jeûne. On trouveen effet dans le Talmud l’opinion de Rabbi concer-nant le jeûne du 9 Av qui tombe un Chabbat :« Puisqu’il est repoussé (du Chabbat), qu’il soit re-poussé (totalement) ! (1) ». Si tel est le cas pour le 9Av, à plus forte raison peut-on dire cela pour le 17 Ta-mouz, qui est un jeûne moins rigoureux. Ceci est en effet l’une des caractéristiques de l’èremessianique, comme le statue Maïmonide : « Tousces jeûnes seront annulés au temps de Machia’h. Nonseulement cela, mais ils seront dans l’avenir des joursde fêtes, de joie et d’allégresse... » (2).D’après cela,il est possible d’avancer que lorsque le jeûneest repoussé et remplacé par la joie et le plai-sir liés au Chabbat, cela constitue un avant-goût de ce qui prévaudra lors de l’èremessianique. Cette transformation s’explique par le fait qu’un jourde jeûne contient en lui-même deux aspects, l’un po-sitif et l’autre, négatif. Superficiellement, il s’agit d’unsujet négatif, un jour d’affliction, mais profondément,il s’agit d’un sujet bénéfique, comme l’exprime le ver-set : « Un jour agréé de D.ieu » (3). Ainsi en est-il du 17 Tamouz, qui, superficiellement,est marqué par le début de la destruction de Jérusa-lem et de l’exil. Cependant, nous savons en mêmetemps que la descente en exil a pour unique but lamontée qui s’ensuivra. Or, la finalité d’une chose ex-prime son essence profonde. Il en ressort que l’es-sence de ce jour est d’être une préparation à laRédemption. C’est d’ailleurs ce à quoi la date de cejour fait allusion, car 17 est la valeur numérique de« tov, bon ». Cela corrobore le commentaire que le Talmud donnesur la prophétie « le quatrième jeûne... sera pour laMaison de Yéhouda joie et allégresse... (4) »: com-ment peut-on appeler ces jours simultanément« jeûne » et « joie et allégresse » ? La réponse estque, en temps d’exil (quand il n’y a pas de paix), onne perçoit que l’aspect superficiel de ce jour : l’afflic-tion. Cependant, lorsque viendra la Délivrance, l’es-sence véritable de ce jour, la joie et l’allégresse,deviendra perceptible. Ainsi, quand un jeûne tombele Chabbat, c’est son essence positive et joyeuse quise révèle, car le Chabbat est un jour propice, lié avecla Délivrance messianique (5).

Un avant-goût de la DélivranceCette qualité particulière s’exprime principalementdans le repas du Chabbat, car, à l’opposé de l’idée dejeûne, c’est un devoir de consommer des mets dequalité le jour du Chabbat (6). Je dirai même quepour exclure toute idée d’affliction le Chabbat, il

convient d’abonder en nourriture et en boissonlorsqu’un jeûne tombe le Chabbat, encore plus qu’unChabbat habituel. Il y a, en cela, également une allu-sion à l’élévation absolue constituée par l’annulationdes jeûnes dans les temps futurs, quand il y aura lefestin que D.ieu donnera pour les Justes, dans lequelon mangera la chair du Léviathan (poisson) et celledu Chor Habar (viande), et l’on boira le « vin gardé »(conservé en ses raisins depuis les six jours de laCréation) (7). Et bien que les enseignements des maî-tres ‘hassidiques abondent en explications de la sym-bolique mystique de ce festin, il n’en sera pas moinsun festin matériel (car la pleine rétribution des tempsfuturs ne sera pas donnée au Jardin d’Éden, maisprécisément dans notre monde matériel, à des âmesrevêtues de leurs corps). Et cela inclut aussi, en plus des trois repas du Chab-bat, celui du Mélavé Malka, qui suit immédiatementle jour du Chabbat. Il convient donc d’y abonder éga-lement en nourriture plus que les autres samedissoirs, car ce repas est appelé « le repas de David, leroi Machia’h » (8) et souligne donc le rapport à l’èremessianique lors de laquelle les jeûnes seront annu-lés et deviendront des jours de fête.

Balak et Pin’hasLe lien de ce Chabbat avec la Délivrance future estégalement exprimé dans la paracha de la semaine,Balak. En effet, c’est dans cette paracha que la venuedu Machia’h est clairement annoncée, comme le sta-tue Maïmonide : « Le roi Machia’h... la Torah a té-moigné à son sujet... dans la paracha de Bil’am (quifigure dans la paracha de Balak) » (9). Dans cette loi,Maïmonide cite les versets qui font une référenceprécise au Machia’h. On peut en outre avancer que, le fait que la Torahmentionne le Machia’h dans la paracha de Bil’amdont le sujet est la transformation de la malédictionde Bil’am en bénédiction par D.ieu, constitue une al-lusion à la transformation des jeûnes en jours de ré-jouissance dans les temps futurs. De même, dans la paracha de Pin’has, que nous com-mençons à lire aujourd’hui à l’office de Min’ha, setrouvent plusieurs sujets faisant allusion à la Déli-vrance : - Le dénombrement des Enfants d’Israël estlié à la Délivrance, comme en témoigne le Midrache« Israël est dénombré en dix endroits... le dernierdans les temps futurs » (10). - La répartition de laterre d’Israël : actuellement, la tribu de Lévi n’a pasde part dans la terre d’Israël, mais, lors de l’ère mes-sianique, elle se verra également attribuer un terri-toire, de sorte que la terre sera répartie en treizeterritoires. Or, la paracha relate la façon dont la terrefut répartie, mais ne fait pas mention du détail decette répartition en douze tribus, comme c’est au-jourd’hui le cas. On peut donc avancer que cela inclutaussi la répartition des temps futurs, qui concerneraaussi la tribu de Lévi. - Les sacrifices des jours de fêtedétaillés dans cette paracha : ce sujet fait allusion auxjours de jeûnes qui deviendront des fêtes, car c’estprécisément à travers cela que la notion de fête juiveconnaîtra son apogée. Il est en effet annoncé que lesfêtes que nous connaissons actuellement seront in-signifiantes face à la révélation divine qui prévaudradans les temps messianiques, à plus forte raison faceaux nouvelles fêtes qui apparaîtront alors. (Et cesfêtes issues des jeûnes surpasseront même la fête dePourim dont il est pourtant dit que son éclat subsis-tera dans les temps futurs).

Dans la paracha de BalakIl est connu que les fêtes qui jalonnent l’année juiveont toujours une relation avec les parachiot des se-maines dans lesquelles elles tombent. Or, la plupartdu temps, les parachiot des trois semaines sontMatot, Massei et Devarim. Lorsque Matot et Masseisont jointes, le premier Chabbat alors est celui de laparacha Pin’has. Et la paracha qui précède, Balak, netombe jamais à l’intérieur des trois semaines, maisseulement de rares fois le premier jour de cette pé-riode, le 17 Tamouz, dont le jeûne est alors repousséau lendemain, comme nous l’avons vu. La raison profonde à cela est que, bien que les deuxparachiot Balak et Pin’has fassent référence à la Dé-livrance, il y a une différence entre elles : la Déli-vrance qui apparaît dans Pin’has, lue au sein mêmedes trois semaines, intervient comme une réparationet une guérison à l’exil qui s’exprime ces jours-là. Parcontre, la Délivrance qui apparaît dans la paracha deBalak qui, étant plus élevée que les jours d’afflictiondes trois semaines, les précède, ne souligne pas la ré-paration et la sortie de l’exil, mais fait référence à laDélivrance messianique dans sa plénitude, commesujet en soi, auquel il conviendrait d’aspirer quandbien même il n’y aurait aucun exil. Cela s’exprime dans les termes mêmes de la référenceà la Rédemption qui apparaît dans notre paracha :contrairement à la paracha de Nitsavim où la Déli-vrance est présentée comme la solution à l’exil(« Alors l’Éternel ton D.ieu reviendra avec tes cap-tifs » - 11), la paracha de Balak ne fait aucune men-tion de l’exil. Bien au contraire, il y est fait référenceaux élévations que connaîtra le peuple d’Israël, quis’élèvera de degré en degré jusqu’à atteindre celui dela Rédemption : « Ce peuple, il vit solitaire, il ne seconfondra pas avec les nations », « Voyez ce peuplese lève comme une lionne... » (12), etc., jusqu’à laprophétie relative au Machia’h : « Je le vois, mais cen’est pas encore l’heure, je le distingue, mais il n’estpas proche ; une étoile a jailli de Ya’akov et un sceptrese dressera d’Israël... » (13).

L’étude sur le Machia’h et la DélivranceEt concrètement parlant : malgré le « Shtourem, levacarme » que l’on fait sur ce sujet ces dernierstemps, en cette année qui « sera une année de pro-diges », et après avoir vu les prodiges qui témoignentqu’il s’agit de « l’année dans laquelle le Machia’h sedévoile », nous voyons qu’il est difficile d’inculquerla conscience et le sentiment que nous nous tenonsvraiment au seuil de l’ère messianique au point queles gens commencent à vivre avec les sujets du Ma-chia’h et de la Délivrance... La raison à cela est que le verset dit « Comme auxjours de ta sortie d’Égypte, Je lui ferai voir des pro-diges » alors que l’acrostiche de cette année est « Cesera une année de prodiges que Je lui ferai voir »(dans l’ordre inverse). La différence entre ces deux expressions est que,dans le verset « Je lui ferai voir des prodiges », l’ac-cent est mis sur le fait que les prodiges sont immé-diatement perceptibles dès qu’ils surviennent et iln’est nul besoin d’expliquer que quelque chose de mi-raculeux s’est produit. Tel est le sens de « Je lui feraivoir » : D.ieu Lui-même montre les prodiges. En re-vanche, l’expression « des prodiges que Je lui feraivoir » indique que des évènements se produisent quirelèvent du prodige, mais qu’il est ensuite nécessaired’inciter les gens à observer les prodiges, à réfléchir

L’Edit RoyalDvar Mal’hout

Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h ChlitaChabbat Parachat Balak - 17 (Tov) Tamouz

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H i s t o i r e d e G u é o u l a

de façon à y voir des signes relatifs à la Déli-vrance, et surtout ce n’est pas D.ieu Lui-même qui met cela en évidence (en montrantles prodiges de la Délivrance finale).

La solution à cela réside dans l’étude de laTorah dans les sujets du Machia’h et de laDélivrance, car la Torah (qui est la sagesse deD.ieu qui transcende ce monde) a le pouvoirde transformer la nature de l’homme. Eneffet, quand bien même un homme ressenti-rait qu’il est encore à l’extérieur du sujet dela Rédemption (parce qu’il n’est pas encoresorti de son exil intérieur), grâce à l’étude dusujet de la Délivrance dans la Torah, il s’élè-vera à une condition de Délivrance et com-mencera à vivre ce sujet, en ayant conscienceet en ressentant que « le voici, il est venu. »

Notes : 1 - traité Méguilah 5b, 2 - Rambam, fin des loissur les jeûnes, 3 – Isaïe, 58, 5, 4 – Zakharie, 8, 19, 5 –comme dit le Talmud « Cantique du Chabbat : Cantiquepour les temps futurs, au jour qui sera entièrement Chab-bat et repos pour la vie éternelle. » - fin du traité Tamid, 6– selon les mots du Choul’hane Aroukh « de grands pois-sons... de la viande et du vin » - Ora’h Haïm chap. 242, 7– voir traités Berakhoth 34b et Baba Bathra 75a. MidracheVayikra Rabba paracha 13, 3 et autres, 8 – Sidour du AriZal, 9 – Rambam, lois des rois, chap. 11, 10 – MidracheTan’houma Tissa 9. Bamidbar Rabba paracha 2, 11, 11 –Deutéronome 30, 3, 12 – Nombres 23, 9-24, 13 – Idem24, 17, 14 – idem 23, 22, 15 – Mikha 7, 15, 16 – traité San-hédrine 97b, 17 – voir Zohar III 153b, 18 – selon les termesdu Midrache Yalkout Chimoni - sur Isaïe, chap. 499, 19 –Chir Hachirim 2,8 et Chir Hachirim Rabba sur le verset,20 – ‘Hagaï 2, 9, 21 – Rachi et Tossafot sur Soucah 41a,22 – si’ha du 28 Nissan 5751 et autres, 23 – traité Sanhé-drine 97a, 24 – Tanya, Igueret Hakodech, p. 105b, 25 –Midrache Kohéleth Rabba 11, 8, 26 – Isaïe 51, 4 ; Mi-drache Vayikra Rabba 13, 3

La volonté du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’hTout a commencé le 28 Kislev 5773. Des appels urgents apparurent sur tous les sites ‘Habad et par la suite sur les autres sites Juifs : « UnChalia’h ‘Habad à Grettnich, un quartier du Long Island dans l’Etat de New-York, le Rav Yossef Its’hak Gaysinski a eu, il y a deux jours, un ma-laise cardiaque, il est dans un état critique. Sa famille se tourne vers la communauté et demande de prier pour la guérison de leur père…

Peu à peu, les détails de cet événe-ment se firent jour, par l’organe depresse le JDN, Jewish Daily News,célèbre site d’information Juif : Cela aeu lieu lundi 26 Kislev, aux alentoursde 16h00, le Rav Gaysinski s’est éva-noui après un malaise. Des volon-taires du service de premiers secours« Atsalah », en arrivant sur place ontconstaté qu’il s’agissait d’un arrêt car-diaque. Après avoir tenté de le réani-mer, ils l’ont transporté à l’hôpital« North Shore University » dans unétat critique.Près d’un mois se passa et de nou-veau des messages à ce sujet, maiscette fois ce fut pour de bonnes nou-velles titrées : « Grande est la force dela prière », puis vinrent les préci-sions…Le Chalia’h ‘Habad de Long-Island, leRav Yossef Its’hak Gaysinski qui asouffert d’un malaise cardiaque, il y aun mois, est sorti vendredi de l’hôpital,il est rentré chez lui, hors de dangerprouvant aux médecins la puissancede la prière.

Sa famille a annoncé sa sortie de l’hô-pital et a lancé un message de remer-ciement à tous ceux qui ont prié pourla guérison de leur père, qu’il aitlongue vie…Puis, encore quelques jours passèrentet se fit jour toute l’histoire. Il se trouveque lorsque le Rav Gaysinski est ar-rivé à l’hôpital dans le coma, les mé-decins prétendirent qu’il n’y avait rienà faire. Or, par l’intervention la plusclaire de la Divine Providence, l’undes médecins, ami de la famille étaitsur place et il demanda que l’on conti-nue la réanimation, bien qu’il semblaitfort que ce fut en vain.Mais, après un quart d’heure de ten-tatives de réanimation, le cœur revintà battre. Malgré tout, les médecinscontinuaient à se montrer pessimistesen disant que seulement dans troisjours, on pourra être fixé sur son sortet savoir s’il continuera à vivre…Et ainsi, 72 heures après la crise, il re-prit connaissance. Et depuis, sa situa-tion ne fit que s’améliorer trèsrapidement jusqu’au jour béni du

5 Tévet pendant lequel il fut reconduità son domicile en bonne santé, tota-lement rétabli.Quelques jours plus tard, le Chalia’hconvoqua les membres de sa familleet leur fit savoir qu’il voulait raconterquelque chose d’important.« Pendant que je naviguais entre lamort et la vie, mon âme s’est élevéedans les cieux. Là, je fus reçu parl’ange Mi’haël et j’eus le mérite de voirtous les Tsaddikim à commencer parMoché Rabbénou qui enseignait laTorah aux enfants, jusqu’au Baal

Chem Tov et l’Admour Hazaken.L’ange me dit que je devais me rendreau Tribunal céleste pour savoir si jedevais rester dans les cieux ou retour-ner ici-bas afin de continuer à vivre ».Ensuite, le Rav Gaysinski raconta àsa famille que le Tribunal d’en-haut luia demandé où est-ce que lui-mêmedésirait être. Le Rav a répondu qu’entant que ‘hassid, il désire accomplir lavolonté du Rabbi Chlita Méle’h HaMa-chia’h.Et sur ce, fut convié le Rabbi ChlitaMéle’h HaMachia’h… Lorsqu’il entra,tous se levèrent en son honneur et lesmarques de respect qui lui furent attri-buées sont proprement indescripti-bles. Puis après le récit des faits parle Tribunal céleste, il dit : « Puisquej’agis dans le but d’amener la déli-vrance dans la réalité concrète, etétant donné qu’il est mon soldat,j’ai besoin de lui dans le monde afinqu’il poursuive son travail ».Immédiatement après, le Chalia’h ou-vrit les yeux et revint à lui…(Traduit de la Si’hat HaGuéoula)

Tout cela est lié avec l’étude des Pirkei Avot de ceChabbat, le sixième chapitre qui débute par « Lessages ont enseigné dans le langage de la Michna :‘Béni soit celui qui les a choisis, et qui a choisi leurenseignement !’ Rabbi Méïr dit : ‘Celui qui étudie laTorah de façon désintéressée mérite de nombreuseschoses...’ ». Cette Michna suscite plusieurs questions : 1. Lesmots « Les sages ont enseigné dans le langage de laMichna » servent à indiquer que tout ce chapitre estconstitué exclusivement de « Braïtoth » (des ensei-gnements de l’époque de la Michna qui n’ont pas étéincorporés au recueil final de la Michna par RabbiYéhouda le Prince), mais que celles-ci ont été formu-lées dans le langage et le style de la Michna. Cepen-dant, du fait que cette expression est accolée à lasentence de Rabbi Méïr, il doit y avoir un lien entreelles. 2. Quel est le sens profond de l’association deBraïtoth à des Michnayot dans ce traité, au pointqu’elles sont enseignées « dans le langage de laMichna » ? 3. Rabbi Méïr dit « Celui qui étudie laTorah de façon désintéressée mérite de nombreuseschoses », suite à quoi il énumère de nombreuseschoses qui sont méritées. Au regard de cette liste,l’introduction selon laquelle cette personne « méritede nombreuses choses » semble a priori superflue.(Une telle formulation est d’ailleurs contraire auxprincipes du « langage de la Michna » qui est tou-jours le plus concis possible.) L’explication à tout cela est que les Braïtoth, qui ontété enseignées en dehors de la maison d’étude deRabbi Yéhouda HaNassi (d’où leur nom, car « exté-

rieur » se dit « bar » en araméen) et qui sont d’un ni-veau inférieur à celui des Michnayot, font néanmoinspartie intégrante de la Torah. Leur présence dans letraité Avot qui débute par la mention du don de laTorah et dans lequel il est précisé qu’elles ont été en-seignées par les Sages « dans le langage de la Michna» souligne qu’elles ont la même importance que lesMichnayot. Or, d’un point de vue plus large, le terme Braïtoth,les « enseignements extérieurs », désigne tous les en-seignements qui sont développés avant l’ère messia-nique, au sujet desquels les Sages ont dit « La Torahque l’on étudie aujourd’hui est du vent comparée àla Torah du Machia’h » (25). Ainsi, il ressort de cequi précède que même les enseignements que l’onétudie aujourd’hui et qui sont considérés comme«extérieurs», sont « formulés dans le langage de laMichna », c’est-à-dire comme les profondeurs de laTorah qui se dévoileront à l’époque du Machia’h, carla Torah tout entière « est une ».

Pour voir les merveillesD’après cela, on peut expliquer le lien avec l’ensei-gnement de Rabbi Méïr : lorsque celui-ci évoque «denombreuses choses», il ne fait pas référence à cellesdont il dresse la liste juste après (car ce serait là unerépétition inutile), mais à un sujet spécifique que mé-rite celui qui étudie la Torah de façon désintéressée:la véritable abondance, l’Infini qui est dans la Torah,qui se révélera dans « la nouvelle Torah (qui) sortirade Moi » (26). « De Moi », c’est-à-dire de l’EssenceDivine.

Dvar Mal’hout Parachat BalakLe lien avec les Pirkei Avot

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Machia’h Bakikar dans le monde entierLa société c-live qui s’estoccupé de la partie tech-nique de cet événement,a permis au monde entier d’assister à cette soi-rée historique et en effet, les statistiques mon-trent que dans la majeure partie du monde, cetévénement a été suivi en live sur le Net. (GN)

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G U E O U L A N E W S

Horaires de Chabbat à JérusalemChabbat Parachat Balak :

Entrée : 19h10 - Sortie : 20h26

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L E C A R N E TPour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès Sarah, Line BatMercedès Sarah, Michaël Ben Mercedès Sarah, Henri‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, NoaSarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval. Pour labonne santé de: Mercedès Sarah Bat Fifine, Sivan BatSarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, MeyerBenchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Ra-phaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yos-sef et Fifine, Sylvia Hassiba Bat Nissim et Yona Ben Sarah

Petites AnnoncesCours de Torah en françaisCentre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h &Guéoula. 8, rue Yaavets. Cours pour les non-Juifssur les sept lois Noa’hides.Infos 053-2770419

Beit Machia’h à Har ‘HomaRav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous les jours enhébreu. Taharat HaMichpa’ha pour les femmes.Dvar Mal’hout et repas (Sholent) jeudi soir 20h30Infos : 054-4449770

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de

Norbert Avraham Ben Gavriel et PninaYortseït dimanche 11 Tamouz 5776

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Daniel ‘Haïm Ra’hamim Ben Sarah

Le plus grand Hakel du monde !Machia’h Bakikar, les photos

Rav Zimroni TsikOrganisateur de Machia’h Bakikar

Youval Taïeb

Avi Piamenta et à droite, Ariel Zilber