villepinte citoyenne novembre 2011

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Journal de la Ville de Villepinte

N°36

Villepinte faitescale en Afrique

VIllEpINTE cITOyENNE / N° 36 / NOVEMBRE 2011 3

La Municipalité s’engage au quotidien pour préserver et améliorer la qualité de viedes Villepintois. Son action se décline en trois principaux axes : maintenir un cadrede vie agréable, maîtriser l’urbanisme et sauvegarder l’environnement.

C’est ainsi que je suis particulièrement attentive au suivi des projets dont la responsabilitéincombe au Conseil Général de la Seine-Saint-Denis et sur lesquels de nombreuxVillepintois attendent des réponses rapides : réouverture du Bois de la Tussion, entretiende la Gare RER B de Villepinte, aménagement des voiries départementales (voir page 6).

En lançant une étude habitat et aménagement sur le secteur du Parc de la Noue laMunicipalité fait également preuve de son sens du réalisme (voir page 5). Ce secteur est laplus grande copropriété de notre ville ; 2500 habitants y vivent. Prévenir plutôt que guérir,telle pourrait être notre leitmotiv. Aujourd’hui en effet l’ensemble immobilier et le centre commercial vieillissent mal, et si rien n’est fait, inéluctablement ils se dégraderont. L’étudepermettra de justifier on non la nécessité de l’intervention publique et de déterminer lesaides publiques possibles pour leur mise en œuvre et leur suivi.

Enfin, l’élaboration du Plan Local d’urbanisme entre dans son avant-dernière phase (lire dossier p 10 à 13).Ce document d’urbanisme va permettre de déterminer l’avenir de Villepinte pour les vingt prochaines années :la tâche n’est pas mince, et c’est dans une optique résolument responsable et engagée que la Municipalités’est positionnée, tout en associant aux projets partenaires institutionnels, habitants et techniciens. Nous souhaitons tous faire de Villepinte une ville accueillante, une ville dynamique et une ville exemplaire.L’ambition est d’assurer le développement maîtrisé de la commune tout en ne manquant pas les enjeux à venir, comme celui du développement durable. Dans le souci de préserver notre environnement et de laisser à nos enfants une ville agréable, pour la première fois, le PLU va intégrer des règles écologiques et novatrices.

Penser aujourd’hui la ville de demain : le pari, incontestablement, est réussi.

Cadre de vie, urbanisme et développement durable :le pari est réussi

� Nelly Roland IriberryMaire de Villepinte1ère Vice-présidente de la Communauté d’agglomérationTerres de France

EDITO

EDITO

ACTUALITEEtude sur le Parc de la Noue : sept mois pour définir les enjeux de demainMadame le Maire écrit au Président du Conseil GénéralÇa roule pour la semaine de la sécurité routièreLes enfants vont s’afficher !Tout ce qu’il faut savoir sur les impôts locaux Voyages en terres exotiques

CA BOUGELe Plan Local d’Urbanisme entre dans son avant-dernière étape

CULTUREMustapha El Atrassi ne débarque pas à l’improviste Les Sea Girls fêtent la fin du monde Des films pour comprendreVillepinte met à l’honneur le continent africain Les méandres africains entre réalité et poésie Festival Africolor : Boubacar Traoré, le bluesman malien

SPORTLa nouvelle section d’équitation au galop24h chrono : les marathoniens relèvent le défi

HISTOIRE Les seniors à Villepinte : plongée dans le passé

EN IMAGESOctobre à VillepinteLorsque la Médiathèque éveille les bébés à la lecture

VILLEPINTE PRATIQUE Numéros utiles / Services Municipaux / Pharmacies de garde / Déchetterie / Etat-Civil / Ramassage des encombrants / Petites annonces /Permanences en Mairie principale / Infos du mois

EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES

COURRIER DES LECTEURS

AGENDA DE NOVEMBRE

SOMMAIRE NOVEMBRE 2011

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Villepinte Citoyenne - novembre 2011 - N° 36Journal d’information de la ville de VillepinteDépôt légal à parution - ISSB 1278-4052

Directeur de la publication : Nelly Roland Iriberry, Maire de Villepinte

Conception et réalisation : service communication - Mairie de VillepinteRédacteur en chef : Delphine Ka

Rédaction : Stéphane Fernandezet Delphine Ka

A collaboré à ce numéro : service archives

Photographies : service communication,Emilien Cancet, Mélanie Demarle

PAO : Flore-Anne Morgant, Sophie Puch-Herrantz, et Claude Vitale

Publicité : société Prest'action 01 56 49 10 00

Imprimerie Le Réveil de la Marne Numéro réalisé dans le cadre de la protection de l’environnement sur un papier certifié PEFC.

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Villepinte faitescale en Afrique

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4 VIllEpINTE cITOyENNE / N° 36 / NOVEMBRE 2011

La Municipalité a décidé d’adopter une démarche préventive en lançant une étude habitat et aménagement sur le secteur du Parc de la Noue. Objectifs : améliorer le cadre de vie des 2500 habitants de la copropriété et soutenir le commerce local.

C’est au début des années1960, que le Parc de la Noue, un ensemble de 757

logements a vu le jour. Aujourd’hui, l’ensemble immobilier et le centre commercial ont vieilli, et la Municipalitéa décidé d’engager une réflexion sur le secteur. « L’objectif principal est de définir une stratégie globale et cohérentepour accompagner l’amélioration du Parcde la Noue. Je vous donne rendez-vous en avril 2012 pour les conclusions du diagnostic » a annoncé Madame le Maire, Nelly Roland Irriberry, au coursd’une réunion rassemblant habitants et commerçants le 13 septembre dernier.

Améliorer l’habitat. L’étude-diagnostic globale va permettre d’établirun état des lieux de la copropriété et de proposer un plan d’actions surmesure. « Il s’agit de déterminer si lacopropriété et les copropriétaires du Parcde la Noue ont besoin d’être accompagnés,explique Elise Loewenthal, Directrice del’Urbanisme et l’Aménagement de la ville.Cet accompagnement pourrait prendre laforme d’un dispositif d’aides financières ettechniques à destination des propriétaireset de la copropriété pour la réalisation detravaux nécessaires. » L’étude permettra

également de justifier on non la néces-sité de l’intervention publique et dedéterminer les aides publiques possiblespour leur mise en œuvre et leur suivi.

Développer le commerce deproximité. Le centre commercialoffre des services importants à la population et diversifiés (coiffeur, boucherie, restauration pharmacie, boulangerie, tabac-presse, banque, pointphone, cabinet médical). Pour autant, son état se dégrade. Trois surfaces commerciales sont vides notammentcelle de la supérette, fermée depuis unedizaine d’années. Une réflexion surl’état technique et financier du centre commercial permettra d’aboutir à despréconisations d’intervention.

Désenclaver le secteur.Aujourd’hui, l’entrée et la sortie automobile de l’intégralité de ce secteurse font uniquement par une entréeétroite, peu visible sur l’avenue duMaréchal De Lattre de Tassigny. Lesaccès piétonniers se sont créés au fur età mesure des passages vers le groupe scolaire et la Poste, depuis la rue Renéle Brix et la rue Norbert Ségard. L’enjeu est donc de rattacher ce quartier avecle reste de la ville.

Aménager le terrain vide.Le Parc de la Noue est bordé à l’heureactuelle par un terrain non bâti en bordure du boulevard Ballanger, d’unesuperficie de 1,3 hectare. Son aménage-ment est un enjeu très important pourla ville. Il rend possible l’ouverture du secteur du Parc de la Noue sur l’artère principale de notre ville, le boulevard Ballanger et sur les différentséquipements municipaux (proximité dela crèche du Château d’Eau, en construc-tion, futur centre administratif). �

Parc de la Noue : sept mois pour définir les enjeux de demain

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A lA UNE AcTU

Le Secteur du Parc de la Noue� Nombre d’habitants : 2 500 habitants � Superficie : 17 hectares� Copropriété : 757 logements, répartissur 15 bâtiments (14 barres et 1 tour)� Secteur pavillonnaire : 50 maisons � Equipements : un groupe scolaire, un gymnase, un citystade, un centrecommercial, un cabinet médical, un Relais Assistante Maternelle, unePoste et une crèche en construction. � Localisation : au centre de la ville dansun îlot délimité au nord par l’autorouteA104, au sud par le boulevard Ballanger,à l’ouest par la rue Norbert Ségard et àl’est par l’avenue du Maréchal De Lattrede Tassigny

Repères...

� Le Parc de la Noue compte 2500 habitants


Bois de la Tussion : budgétiser les travaux.En raison de la présencede poches de dissolu-tion dans le sous-sol, leConseil Général a procédé à la fermeturedéfinitive au public desdeux tiers, les plus àl'ouest, de cet espaceboisé. Hors, souligneMadame le Maire « cettefermeture condamne unaccès piéton que lesVillepintois utilisaient fré-quemment pour se rendreau parc de la Poudrerie. Il convient aujourd'hui

d’inscrire au budget les travaux de clôture à l'intérieur du boisde façon à sécuriser l’accès au public du secteur à moindrerisque. Vos services avaient également noté ma propositionvisant à aménager un accès alternatif nord au Parc de laPoudrerie et devaient évaluer le coût de cette opération. A ce jour, nous sommes en attente sur ce dossier ».

Entretien et accès à la gare RER de Villepinte.La gare de Villepinte du RER B est située intégralement en domanialité départementale. A l’heure actuelle, lesvilles de Villepinte et Aulnay-sous-Bois participent pourl'essentiel à la bonne tenue de cet espace sans en avoir lacompétence. « Nos villes attendent un engagement fort duConseil Général en ce domaine, d’autant que, dans le cadre duprochain budget, le Département a marqué sa volonté de donner priorité à l’éducation et aux transports, écrit Madamele Maire. Ce qui m’amène à un autre point, sur lequel je vousai déjà sollicité, à savoir : le traitement du trottoir de l'avenuedu Sausset, utilisé par les Villepintois pour se rendre à cettegare à pied ou à vélo, et dont la qualité du revêtement et lalargeur ne permettent pas aux usagers de circuler dans debonnes conditions de confort et de sécurité. »

Entretien de la route de Tremblay.L'entretien de cette voie, entre le Vieux-Pays de Villepinteet son carrefour avec la RD 40, essentiellement située surle territoire de Tremblay-en-France et hors agglomérationest à la charge du Département. Comme le souligneMadame le Maire : « cette voie ne comprend ni trottoirs ni pistescyclables et son manqued'entretien interdit toute circulation piétonne ailleursque sur la chaussée ».Et de préciser que« l'absence d'élagage desarbres d'alignement a pourconséquence une très mauvaise visibilité de lasignalisation tricolore. Lademande de nos concitoyensen termes d’aménagementsest forte et d’actualitépuisque la semaine dernière,la Municipalité de Villepinteétait destinataire d’une pétition sur le sujet ».

Quel avenir pour la ligne de bus n°15 ?

La ligne 15, avec ses 20 000 passagers par jour, est la ligne de transport public la plus importante de la Seine-Saint-Denis. Elle a été classée mobilien, c’est-à-direqu’elle garantit des normes d’offre tant en amplitudequ’en fréquence. « Je souhaiterais connaître les engagementsdu Conseil général sur la ligne 15, dont le comité d’axe est actuellement repris sous l’égide de la communauté d'agglomération Terres de France » demande Madame leMaire. Et de conclure que le projet « ne saurait être menéà bien, notamment dans sa version T’Zen, sans la participationet le concours du Département ».


AcTU VIE lOcAlE

Madame le Maire écrit au Président du Conseil Général

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Bois de la Tussion, transports, routes départementales : autant de sujetsqui touchent au quotidien les Villepintois et qui sont de la responsabilitédu département de la Seine-Saint-Denis. Madame le Maire, Nelly RolandIriberry, a écrit au président du Conseil Général, Claude Bartolone, pourfaire le point sur des demandes formulées par la ville.

VIE lOcAlE


AcTU

Ça roule pour la semaine de la sécurité routière

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TION ROUT

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Pour sa neuvième édition, du 21 au 25 novembre,la semaine de la sécurité routière voit les chosesen grand. De nombreux ateliers sont prévus pour les enfants, afin de les sensibiliser aux dangers de la route. Un véhicule tonneau seraexposé pour montrer les dangers quand le véhicule se retourne (notamment les objets présents dans l’habitacle, qui deviennent alors de véritables projectiles). Un atelier sensibilisationà l’alcool et aux drogues sera présenté puis un

autre sur les deux roues. Enfin, les CE2 pourront passer leur permis piéton. Pour les plus grands, un grand quizz sous forme de jeu télévisé verrales quatre collèges s’affronter sur scène aux Espaces V Roger Lefort.Quatre pupitres, un par collège, chacun représenté par une classe de 25 élèves, pour remporter le trophée des meilleurs futurs conducteurs. A savoir que les deux éditions précédentes ont été remportées par le collège Dolto. En cas de troisième succès consécutif, il remporterait ce trophée à vie !Enfin, la Police Municipale a prévu un stage de récupération depoints à tarif réduit, réservé aux Villepintois. Attention cependant, lesconducteurs ayant perdu leurs points pour conduite sous l’emprise d’unétat alcoolique ne sont pas admis sur ce stage. Les seniors pourront quant à eux participer à la semaine de la sécurité routière : des séances de code de la route ainsi que des heures de conduitegratuites de remise à niveau seront offertes. Renseignements et inscriptions : 01 41 52 10 20

Les enfants vont s’afficher !

DROITS DE L’EN

FANT

Cette année, Villepinte accueille du 15 au 24novembre les villes de la Seine-Saint-Denis à l’occasion de la Quinzaine des Droits de l’Enfant.Cet évènement est organisé par la Municipalité, enpartenariat avec les Francas, l’Education Nationaleet le Conseil Général. Une exposition permettrade restituer le travail des élèves villepintois et detoute la Seine-Saint-Denis, effectué dans le cadredu concours international 2011 d’affiches Agis pourtes droits, organisé par l’organisme des Francas.

Sept catégories d’âge, enfants et adultes, peuvent présenter leur affiche format 40 sur 60 centimètres et un slogan. Les critères retenus par les jurys sont l’esthétique et le message de l’affiche. A partir du 15 novembre, les affiches des gagnants de l’année 2010 seront exposéesaux Espaces V Roger Lefort ; tandis que les affiches concourant pour le prix2011 seront affichées le 22 novembre. Puis sept jurys désigneront les lauréats le mercredi 23 au soir à 18h30. La soirée de présentation est programmée le 22 novembre à 18h aux Espaces V Roger Lefort. Du 22 au 25 novembre différentes actions seront organisées dans la ville.Le mardi et le jeudi seront ouverts aux écoles, et le mercredi aux accueilsde loisir et aux services jeunesse du département. Au programme pour lesgroupes d’enfants : quizz sur les droits des enfants, ateliers vidéos, etc... Lemercredi 23 à 19h30 à la Médiathèque, les Francas organiseront un débatsur le Droit à la santé pour les Enfants, destiné aux parents, enseignants,animateurs, éducateurs... Enfin, à noter que la Direction des AffairesCulturelles proposera au jeune public le 16 novembre à 16h une pièce dethéâtre Poussières de Vie (voir page 15).

Exposition des peintres d’Aplica L’association organise une exposition depeinture au sein de l’établissement hospitalier Sainte-Marie du samedi 5 novembre au dimanche 13 novembre2001. Entrée libre, de 14h30 à 17h30.

Chèques bacheliersBacheliers 2011, n’oubliez pas de vous fairerecenser au service enfance éducation envue de la cérémonie de récompense orga-nisée par la Municipalité le 3 décembre de9h à 13h salle Jacques Brel ! Vous avezjusqu’au samedi 26 novembre 2011 pourvous inscrire, munis des pièces suivantes :pièce d’identité, justificatif de domicile,livret de famille, diplôme, relevé de notesou attestation de réussite.

Thé dansantLe prochain thé dansant, un rendez voustrès apprécié des danseurs, aura lieu ledimanche 27 novembre de 14 à 18 h 30aux Espaces V Roger Lefort. Pour vous inscrire, merci de contacter le Service desRelations Publiques et du Protocole. Tél. : 01 41 52 53 00

Hommage à Memis BülbülLa Municipalité a décidé de dénommer leplateau d’évolution situé 84-86 boulevardLaurent et Danièle Casanova Memis Bülbül, en hommage à ce jeune sportif villepintois apprécié de tous. Memis Bülbülest décédé accidentellement le 3 février2011, à l’âge de 18 ans.

Concours des maisons illuminéesChaque année, le concours permet derécompenser les plus belles réalisations villepintoises en terme d’illuminations deNoël. Pour vous inscrire, vous pouvez remplir le coupon situé en page 26 ouvous rendre sur le site Internet de la ville,rubrique Inscription.

Banquet des retraités :Comme tous les ans avant la période deNoël, le CCAS organise un repas à destination des retraités afin de partagerun moment convivial autour d’un spectacleet de nombreux mets. Cette année, cesbanquets tant prisés se dérouleront les 7 et 8 décembre 2011. Renseignements au 01 41 52 53 00.

Noël de la solidarité :A l’occasion des fêtes de Noël, la Municipalitéet le CCAS organisent le 17 décembre 2011un spectacle à destination des enfants de 0 à 11 ans, dont les familles disposent d’unquotient familial A. Une distribution de goûters et de chèques cadeaux viendra clôturer cet événement ayant pour maître-mot la solidarité. Les inscriptions se déroulentdu jusqu’au 25 novembre 2011 au CCAS(Centre Administratif, Bât D, 16-32 av PaulVaillant Couturier). Renseignements au 01 41 52 53 00.

En bref...


AcTU VIE lOcAlE

Questions/réponses...

FISCALITÉ Tout ce qu’il faut savoir sur les impôts locaux

En cette saison d’automne, lesVillepintois ont reçu ou vont recevoir leur avis d’imposition pour

les taxes d’habitation et foncières. Lesvilles utilisent les recettes que constituentces taxes pour assurer le financement desservices publics (restauration scolaire,gestion de l’état-civil, accueils de loisirs,aide sociale, culture, subventions aux associations locales, …) et des investisse-ments (équipements scolaires et sportifs,aménagements urbains, voirie, …).

De nombreux abattementspour la taxe d’habitation.La taxe d'habitation est établie annuellement pour le logement et sesdépendances (parking, garage, remise...)que vous occupez au 1er janvier de l'année d'imposition, que vous soyez locataire ou propriétaire occupant. Tenantcompte de la superficie du bien, de lanature du local (maison, appartement…)et de ses éléments d’équipement (eaucourante, électricité, salle de bain…),

la valeur locative brute correspond auloyer annuel théorique que produirait le bien s’il était loué dans les conditionsnormales du marché. Le montant de l’impôt est égal au produit de la basenette d’imposition par le taux votéchaque année par les élus des collectivi-tés qui le perçoivent. Pour 2011, leConseil Municipal de Villepinte a fixé à16,98 % le taux de la taxe d’habitation,comme en 2010. Fixés chaque année parle Conseil Municipal, des abattementsviennent en déduction de la valeur locative brute. Notre ville a instauré les abattements les plus élevés du département de Seine-Saint-Denis : 34% des bases d’imposition sont exoné-rées, ce qui permet ainsi aux occupantsdes logements imposables de bénéficierd’un pouvoir d’achat plus important.

Maintien de la baisse destaxes foncières. La taxe foncièresur les propriétés bâties est payée par tous les propriétaires d’appartement,

de maison, de local commercial ou de bureau au 1er janvier de l’année d’imposition. En cas de vente de ce bienau cours de l’année, vous devez acquitterla taxe pour l’année entière. La taxe foncière sur les propriétés bâties se calcule par application d’un abattementde 50 % à la valeur locative brute. Quant à la taxe foncière sur les propriétés non bâties, elle est établied’après la valeur locative de ces proprié-tés en appliquant un abattement de 20 %destiné à compenser forfaitairement lesfrais et les charges du propriétaire. La commune et le département votentchaque année des taux d’imposition qui, multipliés par les bases de calcul,déterminent le montant de la taxe payéepar le contribuable local. Pour 2011, leConseil Municipal a maintenu à 33,15% le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (pour rappel, le tauxavait été diminué de 3,73 % en 2010) et à99,47% le taux de la taxe foncière sur lespropriétés non bâties. �

Les impôts locaux, perçus par la Ville, contribuent aufinancement des services rendus aux habitants et deséquipements collectifs. Pour l’année 2011, à Villepinte,la Municipalité maintient les taux d’imposition etpoursuit sa politique d’abattements la plus favorablede la Seine-Saint-Denis.

Voici les réponses aux interrogations les plus régulièrement formulées par les contribuables :

« Deux maisons apparemment semblables peuvent-ellesavoir des valeurs locatives différentes ? »

« Quels éléments peuvent modifier la valeur locative de mon bien ? »

« Je suis propriétaire de mon pavillon et d’un terrain attenant d’une superficie de 1000 m². Je suis imposé à lataxe foncière sur les propriétés non bâties alors que monvoisin, qui possède 400 m², ne l’est pas. Pourquoi ? »

Il suffit qu’une maison dispose de deux salles de bains et qu’une autre n’en aitqu’une pour que leur valeur locative soit différente. Vous ne pouvez donc pascontester une valeur locative en vous fondant sur celle retenue pour un bien quivous semble similaire. En revanche, vous pouvez contester les éléments qui ontservi au calcul de votre valeur locative.

- Toute addition de construction : terrasse, véranda, garage, piscine…- Toute modification de superficie : aménagement des combles, surélévationd’étage,- Toute modification d’équipements : transformation d’une pièce en salle de bain.En revanche, un ravalement de façade est considéré comme une dépense d’entretien normal et ne vient pas modifier la valeur locative de votre bien.Toutefois, l’administration ne modifie la valeur locative cadastrale initiale que dansla mesure où les nouveaux équipements entraînent une majoration de la valeurlocative de plus de 10 %.

Les jardins d’agrément attenant aux maisons et dont la superficie ne dépasse pas500 m² sont exonérés de taxe foncière sur les propriétés non bâties. Ils sont enrevanche passibles de la taxe foncière sur les propriétés bâties.

pORTRAIT AcTU


Bonjour, ça va toi ? » lance amicalement une cliente à Angélique, la gérante de la boutique. Par cette salutation conviviale, on comprend qu’ici, l’expres-

sion commerce de proximité prend tout son sens.Angélique Laudou est la gérante de l’épicerie Exo-Mangelsituée rue Jacques Prévert dans le quartier Pasteur, où ellevit depuis 1999. Du haut de ses 55 ans, elle a parcouru unsacré bout de chemin, mais en paraît pourtant dix demoins. Assez grande, souriante, la coupe soignée et un brinde mélancolie dans le regard, Angélique a ouvert sa boutique depuis maintenant deux ans. Retour en arrière.

Ouvrir son commerce : entre rêve et réalité. 20 ans plus tôt, Angélique vivait au CongoKinshasa, d’où elle est originaire. Elle y tenait un restaurant,le Charmane. L’aventure a duré cinq ans. Puis elle est arrivéeen France. Elle commence à travailler comme femme de ménage puis comme auxiliaire de vie. Après un licenciement, elle traverse une période de chômage de troisans. C’est à ce moment qu’elle décide de mettre en placecette supérette de produits exotiques. « J’y pensais depuislongtemps déjà. J’ai choisi l’alimentation exotique car pour moic’est facile, je connais ce domaine. J’adore cuisiner. » Le plus difficile a été de boucler le montage financier, pour obtenirles crédits afin d’investir dans le local et les congélateurs.Un coup de pouce du collectif Femmes d’ici et d’ailleurs l’abien aidé. Cette association réunit des femmes, 63 àVillepinte, qui cotisent chacune autour de 200 euros parmois. Les sommes réunies servent à débloquer des prêtssans frais : Angélique avait elle bénéficié d’une avance de 10 000 euros. Les autres crédits ne sont pas encoreremboursés. « Pas au bout de seulement deux ans ! », souritAngélique du coin des lèvres.

Un bon sens du contact. En dehors de la cuisine,Angélique aime « le contact avec les gens. C’est ce que j’aimedans le commerce. Je connais bien les gens du quartier, à force.La plupart habitent le quartier Fontaine Mallet, Parc de laNoue… Mais certains viennent de Tremblay ou même deSevran parfois ». Si certains font un tel déplacement, c’est que le commerce d’Angélique propose des produitsexotiques qu’on ne trouve pas partout, loin de là. On ytrouve un peu de tout : produits typiques du Sénégal, duCameroun, du Congo, Madagascar, Thaïlande, etc…

Satisfaire le client. Pour choisir ses produits, elles’inspire parfois directement de la demande de ses clients.« Quand certains me demandent des produits que je n’ai pas,je leur demande une liste. C’est arrivé plusieurs fois. Quand jefais connaissance avec un client d’origine camerounaise, par exemple, qui vient dans ma boutique, je lui demande : toi,qu’est-ce que tu cuisines ? ». Ces rencontres lui ont permisd’élargir ses connaissances culinaires : « j’ai découvert le thiof,un poisson sénégalais, ou encore le poisson vivaneau, une spécialité antillaise. »Pas toujours facile de trouver ses fournisseurs lorsqu’onrecherche des produits si spécifiques. « La plupart, je lestrouve en grande surface pour professionnels de la distribution.Mais pour certains produits exotiques plutôt rares que je propose, c’est difficile de trouver des fournisseurs ! Par exemplela limonade « Bonbon » qui vient de Madagascar. Je ne les trouvais pas, puis un jour j’en ai vu par hasard dans une bou-tique à Paris. Quand j’ai mis des bouteilles en rayon, le monsieurqui m’en avait demandé était ravi. » Finalement, le commerced’Angélique fonctionne selon la fameuse loi de l’offre et de la demande. Mais à échelle humaine. Cela fait une grande différence. �

Voyages en terres exotiques CO

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Envie de dépaysement et de découvertes culinaires ? La boutique Exo-Mangel,située dans le quartier Pasteur vous invite à découvrir toutes sortes de produits exotiques alimentaires. Angélique Laudou, la gérante de l’établissementa ouvert à Villepinte Citoyenne les portes de sa supérette. Rencontre avec unefemme attachante, déterminée et dynamique.

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� Le rayon cosmétique d’Exo-Mangel qui, à terme, sera développé

çA BOUGE plAN lOcAl D’URBANISME


La mise en place du Plan Local d’Urbanisme (PLU) est un enjeu majeurpour notre ville. En effet, cet outil d’aménagement du territoire va permettre de déterminer l’avenir de Villepinte pour les vingt prochainesannées. L’élaboration du PLU est aujourd’hui entrée dans sa troisième etavant-dernière phase : l’élaboration du règlement et de la carte dezonage. Ces documents seront présentés aux Villepintois lors d’une réunion publique le 7 novembre prochain.

Le PLU entre dans son avant-dernièreétape

çA BOUGEplAN lOcAl D’URBANISME

Penser aujourd’hui la ville de demain

Service Urbanisme Aménagementau 01 41 52 53 00

3eRÉUNION

PUBLIQUE Lundi 7 novembre

2011 20h Salle des Tilleuls

Av. Paul Vaillant Couturier

Penser aujourd’hui la ville de demain

PLANLOCAL

D’URBANISME

Réunion publique...La Municipalité convie les Villepintois à une réunion

publique, le 7 novembre prochain à 20h, en salle des Tilleuls, afin de leur présenter

le règlement et le zonage en détails.

Vue aérienne du quartier Vieux Pays/Haie Bertrand (Mairie en bas à droite,)


çA BOUGE plAN lOcAl D’URBANISME

Après la réalisation d’un état des lieux détaillé de lacommune (le diagnostic territorial) et la formulation duprojet de ville (le Projet d’Aménagement et de

Développement Durable, PADD), la ville est entrée dans latroisième phase du PLU : l’élaboration de la phase règlemen-taire. En élaborant ces règles,la Municipalité se place dans uneoptique résolument dynamique, ambitieuse et responsable.

Définition du zonage et du règlement. Lesorientations formulées à travers le PADD se déclinent au travers d’une carte, appelée le zonage, et d’un documentrédigé, le règlement. Ces deux documents présentent les secteurs constructibles, les zones qui doivent rester naturellesainsi que les règles de construction à partir desquelles serontinstruites les demandes de permis de construire. Le zonagepermet de découper la commune en trois zones principales(zones naturelles, urbaines et à urbaniser, voir le Zoom pagesuivante) dont chacune fait l’objet d’un règlement adapté à sesfinalités. Les grands points du règlement sont les suivants : préservation des continuités écologiques (trame verte) et ducaractère aéré et vert des zones pavillonnaires, maintien del’identité du centre ancien, mutations des espaces stratégiquescomme le boulevard Ballanger et les abords de la gare du Vert-Galant et création de secteurs de transition entre leszones pavillonnaires et les zones plus denses.

Un projet de ville centré sur le développe-ment durable. L’objectif de la Municipalité est d’offriraux Villepintois un cadre de vie préservé tout en adoptant unedémarche de développement durable. D’une manière globale,les élus municipaux ont décidé à l’unanimité de mettre enœuvre un projet d’aménagement communal plus vert, au développement maîtrisé. Grâce à l’engagement de la ville, lesproblématiques du développement durable passent du projet àla réalité : sur chaque parcelle de la commune, la nature aura

une place importante. La place de la voiture sera encadrée et le stationnement vélo sera favorisé. La Municipalité enfin va promouvoir la mixité sociale et introduire des zones derenouvellement urbain et de transition.

L’avant-dernière étape avant la consulta-tion et l’enquête publique. Après la réunionpublique du 7 novembre, le Conseil Municipal se prononceraen décembre sur la validation du règlement et du zonage. La dernière phase du PLU, dite administrative pourra alors être lancée. Elle consistera dans un premier temps en uneconsultation élargie qui permettra aux personnes publiquesassociées (Etat, Région, Département, communes voisines,grands partenaires institutionnels…) de rendre un dernier avis.Suivra l’étape importante de l’enquête publique. Dédiée aupublic, elle mettra à disposition de tous les intéressés le projetde PLU dans son intégralité et leur permettra de faire part de leurs remarques directement auprès d’un commissaireenquêteur ou via un registre d’expression. A l’issue de cettephase et de la prise en compte des avis émis, le PLU pourraalors être approuvé par le Conseil Municipal signifiant sa miseen application sur l’ensemble du territoire communal. �

Zonage : carte de la ville qui définit où s'appliquent les règles édictées dans le règlement. Dans ce but, ces documents délimitentdes zones, mais aussi d'autres prescriptions comme les espaces boisés classés. Il est opposable aux tiers : administrations, particu-liers, acteurs économiques.

Règlement : le règlement détermine en quatorze articles leslieux (où ?) et la manière (comment ?) de construire. Il définit les règles qui s'appliquent aux constructions sur chaque parcellereprésentée sur les documents graphiques. Il est également opposable aux tiers.

Définitions…

1. Armature urbaine

Un éco-quartier à intégrer au tissu existant

Améliorer le fonctionnement et la mixité du pôle «Vert-Galant»

Requalifier le boulevard Ballanger en un axe de développement pacifié et attractif, le relier aux quartiers voisins

Développer les connexions Nord-Sud entre les quartiers pour les liaisons douces et les transports en commun

Faciliter et renforcer l’accès aux gares

Créer des transitions urbaines harmonieuses autour des axes structurants

Améliorer l’attractivité résidentielle et économique du centre ancien tout en préservant son patrimoine

2. Cadre de vie

Préserver les espaces verts et favoriser les continuités écologiques

Préserver le tissu aéré et le paysage vert des secteurs pavillonnaires

Poursuivre les actions d’amélioration du parc d’habitat social

Améliorer la qualité urbaine et paysagère des entrées de ville

3. Activité

Polarités commerciales à renforcer ou développer

Mettre en place une politique de développement des activités


çA BOUGEplAN lOcAl D’URBANISME

Le zonage du territoire communal

Les zones naturelles et forestières à protéger :Ce sont les secteurs à protéger pouvant admettre des constructionsspécifiques et limitées.- les zones naturelles strictes :le Bois de la Tussion, le parc de laPoudrerie, le Parc du Sanatorium,…- les sous-secteurs permettantquelques aménagements et constructions légères à usage de loisirs : le Parc de Sausset et le nord du secteur de la PépinièreLa Municipalité a choisi d’identifier, en plus des zones naturelles, un certainnombre d’espaces publics ou privés,plantés ou boisés, ou constituant desespaces de respiration dans le tissuurbain (espaces vert des Mousseaux ou du Parc de la Noue…).

Les zones urbaines :Elles intègrent les secteurs déjà urbanisés ou qui accueillent des équipements publics ayant une capacité suffisante pour desservir les futures constructions.- les zones urbaines mixtes- les zones urbaines mixtes de renouvellement où les mutationsurbaines sont favorisées (Um). Elles sont réparties sur 3 secteurs de laville : autour des axes structurants(Boulevard Ballanger, avenue EmileDambel), autour de la Gare duVert-Galant et autour du centre-ancien.- les zones urbaines mixtes accueillant les grands ensembles collectifs existants - les zones urbaines à dominante d’habitat pavillonnaire - les zones urbaines spécialisées - les zones urbaines d'équipements particuliers : sur l’hôpital RobertBallanger et l’établissement pénitentiaire ;- les zones urbaines spécialisées à vocation dominante d’activités économiques : Parc des expositions,Central Parc, Zone d’activité desMerisiers…

Les zones à urbaniser :Il s’agit de secteurs destinés à être ouverts à l’urbanisation.A Villepinte, une seule zone est identifiée comme étant « à urbaniser» : ils’agit de la partie sud du site de la Pépinière.

Zoom sur…

Villepinte Citoyenne : Pourquoi avoir attendu pour mettre en place le PLU ? Jean-Marc Naumovic : Nous n’avons pas attendu, puisque c’estun sujet sur lequel nous travaillons depuis notre élection, en2008 en concertation avec la population. Un PLU nécessite entretrois et quatre ans de réalisation. Il commence par une phasediagnostic, lancée en 2009, qui donne une vision précise detoute la ville : emploi, construction, patrimoine, économie, environnement, déplacements... Nous avons ensuite fixé lesobjectifs politiques : ville accueillante, ville dynamique et ville

exemplaire à travers le Projet d'Aménagement et de Développement Durable (PADD),débattu lors du Conseil Municipal du 2 février 2011 et soumis à tous les partenaires. La troisième phase, dans laquelle nous sommes actuellement, est la traduction réglementaire du projet. Le zonage et le règlement du PLU seront présentés aux habitants lors de la réunion publique du 7 novembre prochain. Le Conseil Municipal,après cette réunion arrêtera le projet du PLU, qui sera soumis à partir de janvier àune consultation élargie (partenaires publics) puis à l’enquête publique. Le ConseilMunicipal pourra enfin passer à l’approbation du PLU à la mi-2012.

V.C. : Quel scénario de croissance démographique allez-vous adopter ? J-M. N. : Villepinte est concernée à la fois par les objectifs franciliens définis par leSchéma directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF), qui fixe pour la région entre 60 000 et 70 000 le nombre de logements construits annuellement et par le GrandParis. La Municipalité a ainsi travaillé sur trois scénarios de développement. Le scénario de maintien de la population tout d’abord, qui consisterait à construire 100logements par an. Mais la ville aurait perdu de la croissance et aurait vu sa populationse réduire car nous avons besoin de logements pour répondre aux demandes importantes de décohabitation et de logement pour les jeunes. Le deuxième scénario,celui proposé par le SDRIF et l’Etat, fixait le nombre de logements neufs annuels entre200 et 250. Mais la ville n’aurait pu adopter une telle croissance, trop rapide, car ellen’a pas les équipements adaptés pour une population plus nombreuse. Nous avonsdéjà fort à faire avec le réaménagement et la rénovation des équipements existants.Enfin, le troisième scénario, qui est celui que nous avons décidé d’adopter, dans uneoptique résolument responsable, est celui d’une croissance urbaine maîtrisée, respec-tueuse du patrimoine paysager et urbain. Avec un rythme d’environ 170 logementsconstruits chaque année, dans dix ans, la ville devrait compter 38 000 habitants.

V.C. : La Municipalité a une volonté affirmée d'un développement durablede son territoire. Le PLU intégrera-t-il cette problématique?J-M. N. : Pour la première fois, nous avons introduit des règles d’écologie et de développement durable. Dans tous les secteurs de la ville il y aura des règles beaucoupplus environnementales : préservation systématique et classement des espaces vertsde la commune, limitation des gaz à effet de serre, préservation du secteur pavillonnaire(caractère vert et aéré), développement des économies d’énergie (isolation des bâtiments), mise en avant des circulations douces et la réaffirmation de la place desvélos, développement des espaces verts dans tous les secteurs (obligation de pleineterre) et gestion des eaux de pluie à la parcelle. La Municipalité, sur ce sujet, est entrain de mettre en place pour la première fois son schéma d’assainissement, notam-ment pour la lutter contre les inondations. Notre PLU sera un vrai support pour latrame verte intercommunale et départementale. La ville se veut également exemplaire :il s’agira de limiter l’empreinte de la ville sur les ressources et l’environnement. Les nouvelles règles vont permettre à chacun de faire un effort par rapport à l’environnement. Ce qui me fait dire que demain, nous aurons un PLU des plus écologiques.

« Croissance maîtrisée et développement durable »Interview de Jean-Marc Naumovic, Adjoint auMaire en charge de l’urbanisme, des travaux neufs,de la gestion et de la rénovation du patrimoine

INTERVIEW

A l’AFFIcHE


cUlTURE

SPECTACLE Mustapha El Atrassi

ne débarque pas à l’improviste

Villepinte Citoyenne : Bienvenue àVillepinte tout d’abord. Connaissez-vous notre ville ? Mustapha El Atrassi : Je connais le département de la Seine-Saint-Denis,puisque je suis ami avec Grand CorpsMalade (artiste slameur et originaire de la ville de Saint-Denis NDLR), et mon réalisateur habite également dans ledépartement. Je sais que c’est un dépar-tement riche en diversités culturelles.Mais jusqu’à maintenant, je n’ai jamais eul’occasion d’aller à Villepinte. Ce seradonc une grande première pour moi !

VC : Pouvez-vous nous décrire votrespectacle en quelques mots ? M.EA. : J’avoue que c’est un peu difficileà expliquer car je fais du stand-up, uneforme d’humour très en vogue ces dernières années. Je n’ai pas de thèmespré-écrits, je n’incarne pas de person-nages. Je suis seul sur scène et je

m’adresse directement au public. Je m’inspire du quotidien et de mesexpériences passées pour raconter desanecdotes, des blagues, des bons mots.Ainsi, je ne joue jamais deux fois lemême spectacle. C’est pour ça que je nem’en lasse pas, d’ailleurs. Jouer lesmêmes textes tous les soirs, quand turefais un spectacle deux cents fois, ça neme dit pas trop.

VC : En improvisant de la sorte, vousn’avez pas trop le trac avant demonter sur scène ? M.EA. : Non, puisque j’arrive quandmême sur scène avec une base écriteautour de laquelle je travaille. Et puisensuite, j’improvise. J’essaie de créer unmoment unique avec le public. Il fautsavoir qu’initialement, j’ai été formé àl’école de l’improvisation.

VC : Vous êtes plutôt à l’aise dans la répartie. Dans votre spectacle,vous vous attaquez aux spectateursparfois ?M.EA. : Non je ne les attaque pas, jem’amuse avec eux. Ils peuvent s’asseoirtranquillement au premier rang sansprendre de risque... Parfois je lestaquine un peu mais gentiment, je nevais pas les mettre mal à l’aise… On esttous là pour passer un bon moment !

VC : Vous venez avec un spectacleque vous avez bien rodé puisquevous le jouez désormais depuis troisans. Depuis ses débuts, avez-vousprocédé à des modifications ? M.EA. : Enormément, oui ! Puisque jechange tous les soirs, donc ce n’est plus du tout le même qu’au début. Le spectacle est évolutif. Mais je vaisquand même en écrire un autre bientôt.J’ai prévu cela pour l’année prochaine,je n’ai pas encore d’idée précise.

VC : Cet été, vous avez exportévotre spectacle à l’étranger (surscène à Montréal, Las Vegas, New York notamment). Comment qualifieriez-vous cette expérience ? M.EA. : Je dirais que l’humour doit êtreefficace, précis, et percutant. Après, c’est un peu le même qu’ici, finalement.C’est une expérience qui m’a beaucoupservi. J’ai fait des blagues sur le 11 septembre lorsque j’ai joué à New York,j’appréhendais un peu mais elles sonttrès bien passées en fait. Les gens ont ri.C’était bien écrit, bien calibré. Unebonne expérience donc. D’ailleurs il estprévu que j’y retourne l’été prochain.

VC : A part ce spectacle, quelle estvotre actualité ?M.EA. : Je me consacre à 100 % au spectacle déjà, ça prend beaucoup detemps. Je continue aussi de présenterl’émission La nuit nous appartient, (diffusée sur NRJ12 et Comédie!). L’écriture pour une émission me prendune semaine. Je travaille beaucoup, dulundi au dimanche à vrai dire, entre monspectacle et l’émission, et ce jusqu’à lafin de l’année. �

Grand spécialiste de l’improvisation, Mustapha El Atrassi vient à Villepinte avec son humour vif et tranchant. A seulement 23 ans, le jeune humoristefranco-marocain se produit déjà sur scène dans son premier spectacle éponyme,Mustapha El Atrassi. Il nous livre ses réparties sanglantes.

Samedi 5 novembreAux Espaces VRoger Lefort

Tarif plein : 14€Tarif réduit : 10€Informations/Réservations auguichet culture 01 55 85 96 [email protected]

SORTIR cUlTURE

Mercredi 9 novembreHeures du conte A 10h30. Aux portes de l’Afrique estun voyage conté par NathalieBondoux, dans le cadre de l’exposi-tion Méandres (voir page 16) Dès 5 ans - Médiathèque

Samedi 19 novembre Onzième round de jeux en ligneDe 10h30 à 12h. L’équipe de laMédiathèque propose aux 8-13 ansde découvrir des jeux et de s’amuser entre eux. Réservation recommandée.

Mercredi 23 novembre Heure du conte 10h30. Clapotis est un spectacleconté par Mado Lagoutte, à bordd’une baignoire de bébé. Le conteaborde les thèmes de la mer. De la naissance à 3 ans - Médiathèque.

Trois p’tits clics et puis…souris !Samedi 5 novembre à 10 h 30, la Médiathèque propose un atelier multimédia pour apprendre aux enfantsde 4 à 6 ans (accompagnés de leursparents) à utiliser l’outil Internet. Dessites spécialisés dans la découverte del’informatique ont été sélectionnés pourcette occasion. Réservation conseillée.

Poussières de VieDans le cadre de la Journée des Droitsde l’Enfant, la Municipalité propose lespectacle Poussières de Vie. Sur scène, lecomédien Jean-Marc Hovsépian mariethéâtre et art du cirque pour raconterl’histoire d’un enfant des rues d’Amériquelatine. Jonglant avec ses fruits et sescagettes, ce dernier nous livre ses joies etses peines, les combines pour affronter larue, cet univers hostile mais aussimagique.

Remboursement – concert annulé de ZAZSuite à une extinction de voix la chanteuse ZAZ a du annuler le concertdu 7 octobre prévu aux Espaces V RogerLefort. Le concert ne sera malheureuse-ment pas reporté à une date ultérieure.Les spectateurs recevront un courrierqui précisera les modalités de remboursement de leur billet d’entrée.Renseignements auprès du guichetunique : 01 55 85 96 10

Agenda...

SPECTACLE

Des films pour apprendre

MOIS DU FILM

DOCU

MEN

TAIRE

Les Sea Girls, quatre chanteusesdrôles et impertinentes font revivre le music hall, on pourrait lesappeler « les sœurs Jacques » : ellessont absurdes, déraisonnables,démentes et détraquées même !La fin du monde, l’occasion defaire la fête ? Pour les Sea Girls,oui ! Plus qu’un brin, c’est de lafolie pure et hilare qu’ellesenvoient au public. Mi-théâtre mi-cabaret, ce spectacle hyperdynamique possède son lot de

surprises. Si la chanson est au cœur du spectacle, elless’adonnent aussi à d’étrangestours de magie, se prennent pourdes cow-boys ou se transformentavec agilité en… lapins. Rendez-vous aux Espaces V Roger Lefortle dimanche 20 novembre à 16h.

Réservation auprès du guichetunique culture : Tél. : 01 55 85 96 10Tarif plein : 14€ .Tarif réduit :10€

Dans le cadre de l’année de l’Afrique,la Médiathèque propose deux projections, suivies de débats. Samedi 19 novembre, 16h30 : Une histoire en partage, réalisé par EricDeroo. Le film évoque l'engagementdes tirailleurs sénégalais dans lesguerres du 20ème siècle et sous le drapeau français. Antoine Champeaux,lieutenant-colonel et historien de l'armée, animera les débats à l’issue de la projection. La secondeprojection concerne les plus jeunes :la Médiathèque propose le 23

novembre à 14h aux enfants à partirde 8 ans et à leur famille de découvrirle film Expérience africaine de LaurentChevallier. L’histoire commence àMarciac, ville berceau du festival Jazz in Marciac. Le film s’attarde sur larencontre entre des collégiens ayantchoisi l’option jazz et des musiciensguinéens. Après un concert communà Marciac, les élèves partent àConakry sur le continent noir oùsont les racines du jazz.Renseignements auprès de laMédiathèque : 01 55 85 96 33

Les Sea Girls fêtent la fin du monde ! En bref...



Villepinte met à l’honneur le continent africain

ANNÉE DE L’A

FRIQUE

En 2011-2012, l’Afrique s’invite àVillepinte. Après avoir célébré l’annéedernière le contient asiatique, la villetémoigne une nouvelle fois de sonouverture sur le monde en consacrant l’année 2011-2012 aucontinent africain. Prononcé, tel quel,le mot « Afrique » invite à l’évasion età la découverte. A côté des imagestraditionnelles (animaux sauvages,paysages grandioses, habits colorés,sons des tams-tams) l’Afrique sait sefaire parfois plus mystérieuse et intimiste. C’est cet aspect que la Villeveut vous faire découvrir, en mettant

en valeur la créativité et la diversitéculturelle de ce continent et des nombreux pays qui le composent.L’objectif est à la fois d’appréhenderla culture africaine dans sa globalité,mais également de découvrir les particularités des différentes commu-nautés, comme les touaregs, leskabyles ou les diolas. L’ouverture de cette année del’Afrique a lieu le 8 novembre, avecl’exposition Méandres (voir ci-dessous),sa clôture est prévue le 26 juin 2012,avec un concert de l’orchestre symphonique Divertimento. �

Les méandres africains : entre réalité et poésie

EXPO

SITION

La Galerie d’exposition accueille du 8 novembre au 24décembre la majestueuse exposition d’Eric Guglielmi :Méandres. Une vingtaine de photographies en formatpanoramique prises au bord du fleuve Niger, seront présentées au public. Un travail très esthétique, qui suscitela réflexion sur le devenir (pollution, dessèchement) duplus grand fleuve d’Afrique qui approvisionne en eau 100 millions de personnes. « Mes photographies, explique Eric Guglielmi, rendent toutela majesté du fleuve, sa puissance et son calme, son caractère immuable : des ciels ouverts, des étendues d’eau,des couleurs irisées, de la lumière.» Le travail de constructions’efface pour laisser à place à l’esthétisme : « cette série dephotos n’est pas un documentaire, elle ne suit ni une logiquegéographique, ni le déroulement chronologique des prises devue. Ce que je vous montre, c’est ce que j’ai vu avec mon regardd’artiste, je suis dans la poésie, dans le sentiment. »Une exposition hors-du commun donc, à l’image de sonauteur, un homme talentueux qui se définit lui-mêmecomme un artiste engagé. Touche-à-tout, Eric Guglielmi adébuté comme assistant au laboratoire puis photographe

de mode. Il a parcouru un appareil photo à la main laBolivie, l’Argentine, le Chili, le Pérou et une partie de l’Equateur, a travaillé pour le journal Libérationcomme tireur noir/blanc et a vécu quatre ans en Afriquede l’Ouest. Plus récemment, il a monté un atelier de photogravure et une maison d’édition. Passionné par lepersonnage d’Arthur Rimbaud, Eric Guglielmi est parti surles traces du poète. Ce qui a donné naissance à la série Je suis un piéton, rien de plus. Il a ensuite produit une sériephotographique sur la seule ville sainte d’Afrique Noire(Touba, édition GANG, 2007), et sur la traite négrière(Voyage au cœur d’un Islam nègre, édition GANG, 2007). Les Villepintois pourront faire la connaissance d’EricGuglielmi et découvrir son travail lors du vernissage del’exposition Méandres, le mardi 8 novembre à 18h30 aucentre culturel. �

Vous pourrez retrouver dans votre prochainVillepinte Citoyenne (n°37, daté décembre), l’interview complète d’Eric Guglielmi.

EScAlE EN AFRIQUEcUlTURE

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Escales en Afrique : demandez le programme !

La ville a édité un programme recensant toutes les manifestations de l’Année de l’Afrique : concerts,théâtre, spectacles jeunes publics, rencontres d’auteur, expositions, lectures… Ce programme a été distribué dansvotre boîte aux lettres en mêmetemps que votre Villepinte Citoyenne. Vous pouvez également le consultersur www.ville-villepinte.fr


AFRICO

LOR

EScAlE EN AFRIQUE cUlTURE

Boubacar Traoré, le bluesman malien

Villepinte Citoyenne : Que vousévoque tout d’abord le festivalAfricolor ? Boubacar Traoré : C’est un grand festival, qui a une large portée, bien au-delà de la Seine-Saint-Denis. J’y ai parti-cipé une fois, c’était il y a longtemps,dans les années 2000. Je me souviens dem’être produit devant une salle comble.J’avais à l’occasion rencontré beucoupde jeunes musiciens talentueux.

VC : Comment pourriez-vous définirvotre style de musique ? B.T : J’aime à dire que je suis un bluesman africain. La voix est trèsimportante pour moi, et mon jeu de guitare très présent. Blind Willie McTell, Robert Johnson (des bluesmenaméricains NDLR) sont mes références.

VC : Pouvez-vous nous parler devotre spectacle aux Espaces V RogerLefort ? B.T : Nous sommes trois musiciens surscène : calebasse (instrument africain àpercussion, ndlr), harmonica et guitareavec chant. Avant nous n’étions quedeux. Moi je joue et je chante, puis lesmusiciens m’accompagnent.

VC : Vous avez derrière vous unelongue carrière…B.T : C’est vrai qu’aujourd’hui, lorsqueje regarde derrière moi, j’ai beaucoupde souvenirs musicaux. J’ai touché uneguitare pour la première fois à l’âge de15 ans, en prenant en cachette celle de mon grand frère. Au début desannées 60, j’ai intégré un groupe de huitmusiciens, les Pionniers Jazz et nous nousproduisions très régulièrement en concert. C’était le temps de la jeunesse, celui du jazz et de la rumba ,du merengue et du twist !

VC : L’indépendance du Mali, en1961, est pour vous un tournant. B.T : Oui, lorsque la Fédération Sénégal-Mali éclate, un incroyable ventd’indépendance a soufflé sur toutel’Afrique de l’Ouest. Cela m’a particuliè-rement inspiré, et c’est à cette époque que j’ai écrit mes deux chansons les plus célèbres Mali Twist et Kayeba, qui exhortaient à la reconstruction dupays. Les chansons tournaient en boucleà la radio, et le peuple malien dansait.Tout s’arrête brutalement en 1968, avec le coup d'Etat militaire qui balaie lerégime socialiste de Modibo Keita. Jesuis alors revenu dans ma ville natale,Kayes, située à l’ouest de Bamako, prèsde la frontière avec le Sénégal.

VC : C’est effectivement une étapeimportante dans votre vie. Pendantprès de vingt ans, on ne vous a plusentendu. Pourquoi ce silence ? B.T : Parfois, on ne peut pas tout expliquer dans une vie… Cette périodepassée loin de la scène, des projecteurs,je ne la regarde pas avec amertume, niregret, bien au contraire. J’ai vécu d’autres choses, j’ai travaillé avec monfrère, j’étais aux côtés de ma famille. J’ai également passé quelques années en France…

VC : Tel un phénix, vous renaissezalors de vos cendres. Comment s’estpassé votre retour dans le monde dela musique ? B.T : En 1990, j’ai enregistré l’albumMariama puis Kar Kar. Les Maliens m’ontalors redécouvert, tandis que le mondeme découvrait. J’ai donné des concertsen Angleterre, en Suisse, au Canada et aux Etats-Unis. J’ai eu la chance decroiser la route d’Ali Farka Touré,Toumani Diabaté et Kélétigui Diabaté(trois monstres de la musique malienne,NDLR).

VC : Pour finir, quelles sont vosactualités ?B.T : Je reviens récemment d’une tournée d’un mois aux Etats-Unis et auCanada. Nous avons joué à guichetfermé, c’était incroyable. Il faut dire quecela faisait quatre ans que je n’y étaispas allé ! Après le festival Africolor, jeserai en tournée en France et danstoute l’Europe. �

Samedi 26 novembre - 20h30Espaces V Roger LefortTarif unique : 10€

Cette année encore, le festival Africolor fait étape à Villepinte. Le chanteur malienBoubacar Traoré, avant son concert aux Espaces V Roger Lefort, a rencontréVillepinte Citoyenne. Interview d’un homme à la force tranquille, qui tel un grandsage, raconte la vie avec profondeur et simplicité.

Debademba, en première partie Abdoulaye Traoré, guitariste burkinabéet Mohamed Diaby, chanteur malienforment le groupe Debademba, lagrande famille en bambara. Ils se produiront en première partie du concert de Boubacar Traoré.L’occasion pour le public de découvrirce talentueux duo, qui promet « demettre l’ambiance ».

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EN MOUVEMENTSpORT

24h chrono : les marathoniens relèvent le défi

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100 kilomètres en 24heures ! C’est le défiqu’ont dû relever tous lesparticipants du 100 kilo-mètres de Millau. Parmieux : Blas Lopez, GuyBriche, Jérôme Potet,Christophe Richardot etGeorges Cauët, cinq courreurs du club VillepinteMarathon Athlétisme (VMA).Cette année, la 40ème éditiona compté 3 300 concur-rents sur sa ligne dedépart, prêts à tenter ledéfi, à Millau en Aveyron.Cette épreuve fait partie

de la catégorie dite de l’ultrafond ; il s’agit d’unecourse d’endurance pousséeà l’extrême. En tout, 2 453sont allés jusqu’au bout del’épreuve, les 847 autresayant finalement aban-donné. Ce qui n’a pas étéle cas pour nos cinq membres du VMA. A l’arrivée, après les fameux100 kilomètres, l’entréedans Millau s’est faite sous les applaudissementsdes spectateurs aggluéssur les trottoirs ou assisaux terrasses des cafés !

La nouvelle section d’équitation au galop

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En créant une nouvelle activitééquitation, l’Ecole Municipale desSports a répondu à une véritabledemande. Créée au début de l’année scolaire pour les enfants de6 à 12 ans, cette nouvelle discipline arencontré un vif succès dès son lancement. En effet, toutes lesplaces disponibles ont été prisesune semaine après l’ouverture desinscriptions. Cette nouvelle activitése fait en collaboration avec le centre équestre intercommunal du

Château Bleu à Tremblay-en-France.Chaque séance est encadrée pardes éducateurs du centre équestre.Ces derniers peuvent accueillirjusqu’à dix enfants par groupe.L’inscription coûte 83,70 eurosl’année. Les enfants s’entraînentune fois par semaine : tous les mercredis matin (hors périodescolaire) de 10 heures à 11 heurespour les enfants âgés de 6 à 8 anset de 11 heures à midi pour les 9-12 ans.

KCVO : Geoffroy Monin médailléde bronze.Geoffroy Monin a obtenu la médaille debronze au championnat du monde deKata équipe, qui s’est tenu le 16 octobredernier en Malaisie, dans la catégoriejunior Ce jeune villepintois karatéka pra-tique la discipline depuis ses six au seindu KCVO. Cette récompense s’ajoute àun palmarès déjà conséquent ; Geoffroyfait d’ailleurs fait partie de l’équipe deFrance. Il disputera le championnat deFrance en individuel le 12 novembre àParis. Plus d’infos sur www.kcvo.fr ..

Résultas...


HISTOIRE pAUSE

Les seniors à Villepinte : plongée dans le passé

VILLEPIN

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Dans les années 1960, il est décidé que les personnes âgéesde plus de 70 ans peuvent prétendre aux prestations proposées par la Ville. En 1980, la limite d’âge pour

obtenir ces prestations est ramenée à 65 ans, âge de la retraitepour tout le monde.

Des seniors qui veulent rester actifs… C’estvéritablement dans les années 1980 que se mettent en place lesbases de l’aide destinée aux personnes âgées : colis plusieurs foisdans l’année, deux repas de fêtes annuels, des sorties culturelles,des voyages organisés par le CCAS, des animations sportivesorganisées en partenariat avec des associations, une politique dulogement en faveur des anciens.

Des seniors qui veulent rester mobiles… Enfévrier 2000 est mise en place une aide gratuite pour les personnes à mobilité réduite. Trois emplois jeunes sont recrutéset un véhicule équipé pour les accueillir. Ce service est créé pourpermettre à ces personnes de se déplacer plus facilement. Autre fait marquant, en 2008, le Conseil Régional d’Ile-de-France,le Conseil Général 93 et le syndicat des transports d’Ile-de-France mettent en place un transport collectif complémentaire aux offres déjà en place : c’est le PAM93. Cette

nouvelle alternative dans les déplacements est dédiée aux personnes handicapées de Seine-Saint-Denis. Il fonctionne tousles jours de l’année de 6h à minuit.

Des seniors qu’il faut assister et épauler… En2002, un dispositif de téléassistance est mis en place. Les personnes qui en sont équipés sont directement reliées à unecentrale d’écoute spécialisée, gage de tranquillité et de sécuritépour elles et leurs familles. Suite aux terribles événements nationaux survenus à l’été 2003, la municipalité prend à cœur decréer une cellule « anti-canicule », coordonnée par le CCAS etle centre municipal de prévention et de santé (CMPS).Récemment, la prise en charge de nos aînés a été concrétisée parl’ouverture de l’EHPAD de Villepinte.

Des seniors qui veulent s’investir… Plusieursassociations se créent pour épauler les plus âgés et les soulagerdans leurs tâches quotidiennes. Elles sont parfois le fruit d’initiatives locales (« sport 3ème âge », club « la Valse ») ou parfoisnationales. En 1961, est créée l’association d’aide à domicile deVillepinte où des aides ménagères et des infirmières viennent enaide aux personnes âgées et assurent des soins infirmiers auprèsde ceux qui en ont besoin. �

Aujourd’hui, le terme de seniors est largement employé pour faire référence à ceux qu’on appelait le 3ème âge voilà encore 20 ans. Retour dans le passé, avec une présentation des grands changements des XXème

et XXIème siècles.

� Les « Anciens » à Dignes-les-Bains en 1965, AM Villepinte, 1R269/21

IMAGES AlBUM pHOTOS


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E Toutes les photos : www.ville-villepinte.fr,Ca s'est passé à Villepinte

De nombreux Villepintois ontassisté à l’ ouverture de la saisonculturelle, le 30 septembre dernier

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Très beau succès pour le spectacle de danse intercommunal 3D, première manifestation de la sorte

Réunion publique sur le projet mémoire de la Fontaine Mallet. Si vous souhaitez témoigner (parce que vous avez vécu, travaillé, été àl’école, dans une structure sportive de la Fontaine Mallet), vous pouvezprendre contact avec la Direction du Projet de Rénovation Urbaine.

La compagnie Issue de Secours et l’écrivain Anne Luthaud ont présenté à la Ferme Godier le travail d’écriture qu’elles ont effectuéavec les détenus de la Maison d’Arrêt de Villepinte.

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� Le 20 octobre, le Salon de l’Emploi, de la Formation et des Métiers a compté environ 1400 visiteurs. Les visiteurs ont pu déposer leurs candiatures, consulter les offres d’emploi et participer à trois tables rondes,qui ont généré de bons échanges entre les intervenants et la salle

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Roger Gérard, l’une des mémoires de la ville, fêtait le 28 septembre dernier, ses 95 bougies avec un gâteau apporté par Mme le Maire, NellyRoland Iriberry. Roger Gérard réside au Vert-Galant depuis l’avant guerre et demeure un témoin privilégié de ses transformations.

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REpORTAGE IMAGES

C’est « avec ses deux bout’chous »que ce matin, Amel, assistantematernelle villepintoise est venue

à la Médiathèque. Au programme de lamatinée : une animation lecture effectuéepar Stéphanie Lavaysse, bibliothécaire.Dans l’Igloo de la Médiathèque, aménagéspécialement pour les tout-petits ce jour-là, elle présente à la vingtaine d’enfants,âgés de quelques mois à 2 ans ainsi qu’àla dizaine d’assistantes maternelles la pre-mière lecture du jour : Va t'en grand mons-tre vert. En un instant, les enfants sont cap-tivés, participent à la lecture de l’histoire,répètent les phrases, rient. Et Stéphaniede confier : « nous les nourrissons d’his-toires, de mots et de chansons ».

La lecture, un plaisir. « Nousavons développé les animations en directionde la petite enfance, explique Elsa Scattolin,

responsable du secteur jeunesse de laMédiathèque, car contrairement aux idéesreçues, les petits, même les bébés sont sensi-bles à la lecture. Avec l’équipe, nous travaillonsénormément sur la notion de plaisir : cesséances sont un moment privilégié. » La lecture permet aux petits de structurer leurlangage et créer un lien avec l’objet livre.

Professionnels investis. LaMédiathèque a travaillé sur les basesthéoriques de l’association ActionsCulturelles Contre les Exclusions et lesSégrégations (ACCES), qui indique que «le bébé aime montrer ce qui l’intéresse dansson univers et dans les livres, pour le parta-ger avec ceux qui l’entourent. La disponibilitéde l’adulte est très importante dans cesmoments d’échange ». L’investissement desprofessionnels est donc capital. Concernantle choix des ouvrages, la Médiathèque a

constitué un fond de référence grâce auxconseils de la Mission livre et petiteenfance du Conseil Général du 93, qui estrégulièrement enrichi par des nouveautés.

Intra ou extra-muros. Depuisplusieurs années, la Médiathèque reçoitdans son enceinte la crèche familialeCotton et le Relais Assistantes Maternelleset se déplace depuis deux ans dans les autres structures (crèche Marie-Laurencin, haltes-jeux Pasteur et MarieLaurencin, PMI). Au total, chaque mois, plusde soixante-dix enfants assistent à des animations lecture. En prolongement, la Médiathèque propose aux bébés et àleurs parents une Heure des tout-petitsmenée par deux bibliothécaires, un sameditous les deux mois. Une nouvelle occasionde maintenir l’appétit et la curiosité deslecteurs de demain ! �

Dès le plus jeune âge, les bébés sont sensibles à la voix. La Médiathèquepropose donc aux différentes structures municipales de la petite enfanceun éveil à la lecture tout en douceur. Reportage.

Lorsque la Médiathèque éveille les bébés à la lecture

ANIMATIONS

CULTUR

ELLES


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INFOS pRATIQUES

� Assistantes sociales : 01 43 83 03 63� Centre anti-poisons : 01 40 05 48 48� Commissariat de Police : 01 49 63 46 10� Eaux (urgence) : 0811 900 400� Urgence Gaz : 0 810 433 093� Urgence Electricité : 0 810 333 093� Hôpital R. Ballanger : 01 49 36 71 23� Parc des Expositions : 01 48 63 30 30� Police Secours : 17� Pompiers ligne de ville : 18 ou 01 48 60 61 10� RATP : 32 45� Samu : 15 ou 01 48 31 15 15� SNCF grandes lignes : 08 92 35 35 35� Police Municipale : 0800 093 420

NUM

ÉROS UT

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�Hôtel de Ville et renseignements généraux : 01 41 52 53 00

�Antenne Mairie du Vert-Galant : 01 48 61 86 30

�Centre Culturel Joseph Kessel : 01 55 85 96 10

�Conservatoire à rayonnement communal : 01 55 85 96 20

�Centre municipal de prévention et de santé : 01 43 85 96 09

�Mission locale : 01 41 52 53 69

� Piscine municipale Agnès Béraudias : 01 43 85 37 86

� Politique de la ville : 01 41 52 53 40

� Service jeunesse : 01 41 52 53 10

� Service logement : 01 41 52 53 55

� Service des sports : 01 43 84 84 51

� Services techniques : 01 41 52 53 53

SERVICES MUN

ICIPA

UX

� A vendre : lit style Louis XV enMerisier massif. 140X200. Prix : 250€ ;deux chevets style Louis XV en merisier massif : 200 €. Le tout en parfait état. Tél. : 06 33 88 91 32

� A vendre quatre radiateurs éclec-tiques Thermor 1000 W neufs. Prix : 25€ l’un. Tél. : 06 33 88 91 32

� Vente de 2 véhicules de la Ville auplus offrant : - RENAULT Laguna "Initiale" essencedu 05/02/2003, vendue en l'état, sansgarantie, CT à la charge de l'acquéreur.Prix de départ : 1 500 € - CITROËN Jumper neuf (376 km),équipé d'une cuisine mobile (fritobus).Prix de départ : 28 000 €

Faire offre écrite à l'attention de Mme le Maire avant le 20 novembre.Plus de renseignements auprè s du Centre Technique Municipal, avec référent M. Eric Digelmann.

� A vendre Licence IV Tél. : 06 14 01 12 02

� Elodie, assistante maternelle agrééepour deux bébés dispose d’une placepour accueillir un deuxième bout dechou de plus de 18 mois. Disponible de suite, située au 6 avenueAndré Malraux (quartier Pasteur). Venez découvrir les activités ludiques et d’éveil que je propose. Tél. : 06 19 98 23 71

� Femme avec expérience, rechercheenfants à garder à domicile. Tél. : 06 13 69 86 96

� Enseignante donne cours particuliersen français et mathématiques pour desélè ves de l'élémentaire à la 3ème. Tarifs :20 €/l'heure - 170 € pour un forfait de10 heures Tél. : 06 61 54 39 74

� Cherche travaux en Maçonnerie,constructions et rénovation - pose defenêtres et terrasses - pose de portails- bricolage et tout type de travaux .Travaux sur mesure depuis 20 ans. Tél. : 06 82 33 63 12

� Les Restaurants du Cœur de SeineSaint Denis recherchent pour leurentrepôt départemental de Villepinte,un bénévole retraité, ancien professionnel de la gestion d’entrepôt et de la préparation decommandes. Tél. : Rémy au 01.55.81.19.79 (matin uniquement)ou par mail [email protected]

PERM

ANENCES S DE GARDE� Impôts : 4, 11 et 18 octobre 2011

De 14h à 16h sans rendez-vous

� Avocats : Lundi 3 et mardi 18 octobre 2011,

de 18h à 19h, sur rendez-vous.

� Notaires : Mercredis 5 et 19 octobre 2011,

de 14h à 15h30 sur rendez-vous

� S.O.S Victimes : Tous les jeudis, de 9h à 12h20, sur rendez-vous.

� ADIL : Mercredi 19 octobre 2011 de 9h à 12h, sur rendez-vous.

� Renseignements : Standard de la Mairie au 01 41 52 53 00

Vente

Services

Bénévolat


pRATIQUES INFOS

Bd Laurent et Daniè le Casanova

Tél. : 0 800 10 23 13L’accès à la déchetterie est gratuit pour lesVillepintois. Les usagers doivent présenter un justificatif de domicile.

Horaires d’ouvertureDu 1er novembre au 30 avril� Lundi : 9h-12h et 15h-18h� Mardi : 9h-14h� Mercredi : 9h12h et 15h-18h� Jeudi : 9h-14h� Vendredi : 14h-18h� Samedi : 10h-18h� Dimanche: 10h-14h

La déchetterie est fermée les jours fériés.Rappel : pour les encombrants, ramassage sur rendez-vous. Contactez le 0800 10 23 13.

Tous les dimanches et jours fériés

Pharmacie Dargent21, avenue de la GareVillepinteTél : 01 48 61 59 99

LA DÉCHE

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Naissances

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Mariages

MEBARKI Mourad et MEBARKI SelouaCHAUMULOT Pascal et TAKROURET DalilaCHAMPARNAUD Stéphane et COHEN Emmanuelle LABIHAT Samir et BOUSRHAL Ichrak DOR Jean et CLERVIL Marie

Les dispositions de l'article 9 du Code Civil s'opposent à la divulgation de tout élément de vieprivée d'une personne sans le consentement decelle-ci. Les données d'état civil ne peuvent êtrepubliées que si les intéressés ont préalablement formulé leur accord par écrit.

PERM

ANEN

CES DES ÉLUS S DE GARD

Nelly ROLAND IRIBERRYMaire et 1ère Vice-Présidente de la Communauté d'AgglomérationTerres de FranceLe vendredi après-midi de 14h à 18hHôtel de Ville sur rendez-vous

Christophe BORGELPremier Maire-adjoint en charge de la vie des quartiers, du lien intergénérationnel, de la démocratie locale et de la tranquillité publiqueLe vendredi de 14h30 à 18h30 sur rendez-vous

Pierre FAGUIERAdjoint au Maire en charge de l’action sociale, de solidarité et de la santéSur rendez-vous

Marie-Thérèse HUBERTAdjointe au Maire en charge de l’enfance, de la petite enfance et des séjoursLe mardi de 15h30 à18h - Hôtel de Ville sur rendez-vous

Jeanne-Camille BROUAdjointe au Maire en charge du développement économique, de l’emploi et de la formationLe jeudi de 10h à 12h et de 14h à 17h et le vendredi de 10h à 12h

Jean-Marc NAUMOVICAdjoint au Maire en charge de l’urbanisme, des travaux neufs, de la gestion et de la rénovation du patrimoineLe mardi de 15h30 à 17h30 - Service urbanisme sur rendez-vous

Isabelle REYDANTAdjointe au Maire en charge des FinancesSur rendez-vous

Arnaud KERAUDRENAdjoint au Maire en charge du sport, de la jeunesse et de la vie associativeLe lundi soir sur rendez-vous

Naïma BOUSSELITAdjointe au Maire en charge de la politique de la ville et rénovation urbaine

Abdelkader ARRAHMANEAdjoint au Maire en charge de la culture et des fêtes

Ouazzanya MALKIAdjointe au Maire en charge des relations internationales, de la coopération décentralisée et des jumelages

Jean-Luc TERREYREAdjoint au Maire en charge du développement durable, des eaux, de la gestion des déchets, de la biodiversité urbaine et des espaces verts

Dominique ROBERTAdjoint au maire comité de quartiers, en charge du commerce et de l’artisanat Le vendredi de 14h30 à 18h sur rendez-vous

Jean PORTAConseiller délégué à l’urbanisme opérationnel, aux cérémonies, auxanciens combattants, au devoir de mémoire, à la culture de paixLe 1er mercredi du mois de 9h à 12h - Hôtel de VilleLes 2ème, 3ème et 4ème mardis du mois de 9h à 12h - Service urbanismeSur rendez-vous

Claude CHIROUSEConseiller délégué à l’action SocialeSur rendez-vous

Marie-Claude POUCHINConseillère déléguée au logement et aux retraitésLe mardi de 9h à 11h30 et le dernier samedi du mois de 9h à 11h30Service logement sur rendez-vous

Daniel PALCYConseiller délégué à la voirie, la propreté, aux transports, à la circulationet à l’assainissement

Kristina WEIDEMANN-ROUSSEAUConseillère déléguée à la petite enfance

Morgane OUDDAHConseillère déléguée à la Jeunesse

Prendre rendez-vous auprès du secrétariat des élus : 01 41 52 53 00

ETAT-CIVIL


TRIBUNE EXpRESSION DES GROUpES pOlITIQUES

Chaque auteur engage sa responsabilité quant au contenu de ses articles.

La dette de VillepinteLa dette est le sujet d’actualité incontournable. La crise économique mondiale que nous traversons s’annonce depuis l’été 2008. Faute d’anticipation, même si ellesn’ont pas toutes souscrit d’emprunts toxiques, certaines collectivités territoriales connaissent d’importantes difficultés. La presse dressait le 6 octobre dernier la listedes communes du département sans risque financier. Villepinte y figure en bonne place. Rappelons que c’est entre mars 2001 et décembre 2007 que Villepinte s’esttrès fortement désendettée. Nous avons remboursé 21.593.319 € ramenant la dette de la ville de 51.177.698 € à 29.584.379 €, chiffres officiels. Nous avons toujours considéré que l’endettement le plus faible était une bonne chose pour les Villepintois. L’actualité nous donne raison ! Durant sa campagne électorale de 2008, Madame Nelly Roland avait estimé la dette de Villepinte à 43.797.000 €. Elle se trompait, à l’évidence, de plusieurs millions d’euros. En diffusant cette information erronée par tract, Madame Nelly Roland trompait, sans s’en rendre compte, les Villepintois !Non seulement de 2001 à 2007, le désendettement de la ville a été très important et est aujourd’hui bénéfique pour l’actuelle majorité qui en profite, mais nousavons fait plus encore. Nous avons baissé la fiscalité locale : baisse du taux de la Taxe d’habitation de 6,17% et du taux de la Taxe sur le Foncier Bâti de 9,0%.Enfin nous avons beaucoup investi entre mars 2001 et décembre 2007.Pour ne prendre qu’un exemple, la roseraie a été complètement restaurée : clôtures refaites à neuf, massifs replantés, etc. Cette réalisation, tellement réussie, nousa même semblé, à l’époque, digne d’être dédiée à la mémoire de Victor Schœlcher, pour célébrer la journée nationale de l’esclavage. La plaque commémorative a étédévoilée, lors d’une cérémonie, devant une roseraie parfaitement fleurie le 10 mai 2006.Aujourd’hui, par manque d’anticipation, la situation financière de Villepinte s’est beaucoup dégradée. Le budget de la Ville décline depuis 3 ans maintenant, s’enfonçant au pire moment, le moment où il ne faut pas. Nous avons eu l’occasion de le redire au dernier Conseil municipal. Nous aurons, hélas, à le répéter dansles prochaines semaines.

Groupe de la gauche citoyenne, communiste et écologique : Nelly Roland Iriberry, Pierre Faguier, Marie-ThérèseHubert, Isabelle Reydant, Naima Bousselit, Arnaud Keraudren, Jean-Luc Terreyre, Jean Porta, Marie-Claude Pouchin,Daniel Palcy, Dominique Robert, Pierre Jean-Baptiste, Lahcen Essaid, Sabine Boury, Céline Massengo et Brigitte Arri.

Europe Ecologie les Verts, avec Kristina Weidemann-Rousseau rédigé par Claude Chirouse.

Expression libre du groupe « Villepinte à Cœur », rédigé par Daniel Laurent.

Déclaration de guerre aux pauvres17 octobre – journée mondiale de la journée de la misère.Après l’interdiction prise par le Maire UMP de Nogent sur Marne de fouiller dans les poubelles de la ville, c’est au tour du Maire de Marseille UMP d’entériner un arrêté visant à lutter contre « les comportements portant atteinte à l’ordre public et notamment les actes de mendicité ».S’agissant de la Cité Phocéenne, il est plus aisé de déclarer la guerre aux pauvres qu’aux délinquants ! Comme chacun sait, le pauvre dans sa « quête de subsides » entrave la libre circulation des personnes, la commodité du passage dans les espaces publicset d’une manière générale, il porte atteinte au bon ordre, à la tranquillité et à la sécurité publique.Pris en flagrant délit d’acte de mendicité, il devra s’acquitter d’une amende de 38 € (on croit rêver !).C’est décidemment à une véritable guerre contre les démunis à laquelle se livrent des élus de la majorité.Le parti présidentiel confond sciemment lutte contre la pauvreté et lutte contre les pauvres.Europe Ecologie des Verts (EELV) s’indigne de cet arrêté municipal stigmatisant les plus démunis se livrant à la mendicité pour pouvoir survivre ; ce n’est pas par la police, par la répression et à coups de contraventions que l’on résoudra le problème de la pauvreté.Pour EELV , la solidarité sur le sol de « la Patrie des droits de l’homme » ne doit pas rester un vain mot et à l’opposé de cette politique scandaleuse et humainement intolérable, EELV demande que les services sociaux et les associations d’aides aux plus pauvres voient leurs dotations budgétaires renforcées et leur rôle social essentiel reconnu et valorisé par les Pouvoirs Publics.

Groupe des élus Socialistes et Radicaux de Villepinte : Gonzalo Chacon, Christophe Borgel, Jeanne-Camille Brou, Danièle Illouz, Karima Malki, Philippe Palomo, Lydia Suzan-Cyprien, Melissa Youssouf.

Le joli mois d’octobreLe mois d’Octobre reste pour le peuple de gauche un mois particulier. Même s’il n’est que très rarement révolutionnaire, il laisse souvent une trace dans l’histoire etcelle de la Gauche en particulier. Octobre 2011 en est une belle illustration. En effet, le 1er octobre 2011, Jean-Pierre Bel, sénateur Socialiste de l’Ariège, a été éluPrésident de la Haute Assemblée. Cette élection est venue concrétiser le renouvellement du Sénat du 25 septembre dernier qui lui a donné une majorité de gauchepour la première fois de l’histoire. C’est dans cette ambiance que se sont déroulées les Primaires Citoyennes ! Elles ont été une grande réussite, un grand momentdémocratique : ce sontprès de 3 millions de Français qui ont désigné le candidat de la Gauche à l’élection présidentielle. Le PS et le PRG ont réussi leur pari. FrançoisHollande est le grand vainqueur de ces primaires. Il sera le candidat du Changement face à, très vraisemblablement, Nicolas Sarkozy. Très vite, nous reviendrons versvous pour vous exposer le programme de notre candidat. La jeunesse sera au cœur de celui-ci. A travers un pacte éducatif, un contrat d’autonomie et un contrat degénération, François Hollande abordera l’avenir de nos jeunes dans une perspective résolument humaine et bienveillante à leur égard, en retrouvant une solidaritéentrenos générations, en mobilisant la société des adultes à leur service. Après la conquête du Sénat, la gauche a marqué des points. Ces primaires dehaut niveau ontmontré les qualités de tous les candidats. Je voudrais remercier tous ceux qui ont œuvré sur les deux week-end à la réussite des scrutins : merci d’avoir donné dutemps, de l’énergie à la bonne tenue et à la réussite des primaires sur Villepinte. Avec huit bureaux, nous avons été l’une des sections socialistes les plus efficaces. Merci à la municipalité de nous avoir prêté six d’entre eux. Dommage qu’elle ne nous ait pas fourni de local sur les quartiers populaires : les électeurs des bureaux deFontaine Mallet, Jean Moulin , Lucie Aubrac ou Pasteur auraient mérité d’avoir un lieu de vote pour participer pleinement à cette grande démonstration de démocratie. La Gauche Villepintoise avait tout à y gagner. Quand la Gauche sait se réunir dans un but commun, elle est plus forte et peut de belles et grandes choses.Comme a dit l’un de mes grands amis : « quand je la vois ici réunie dans sa diversité, je me dis bon sang que la Gauche est Belle ! »

Non au projet de grand stade de rugby à Sevran sur les terrains MontceleuxLors du Conseil municipal du 28 septembre dernier, les élus ont, à l’unanimité, moins une abstention, adoptaient le vœu suivant : « La Collectivité de Villepinte a appris par la presse la candidature de Sevran à l'accueil d'un stade de 82 000 places sur les terrains Montceleux.Si nous sommes naturellement favorable à la réalisation de projets sportifs ambitieux pour Sevran comme pour l'ensemble de notre territoire (ndr : soutien àl'International de Pétanque de Sevran, Intégrathlon, parc équestre, école de rugby sur les trois villes…), encore faut-il créer les conditions pour que cette ambitionsoit crédible, concertée et au service de la population. Aucune de ces conditions ne nous semble aujourd'hui réunie s'agissant du projet de grand stade de rugby.Cette candidature, portée par le Maire de Sevran en dehors de la Communauté d'Agglomération, pourtant mise en place par les Maires de Sevran, Tremblay etVillepinte pour travailler sur des projets de cette nature, n'a fait l'objet d'aucune concertation avec les villes voisines directement impactées par les nuisances indirectes d'un tel projet. Nous pensons particulièrement à Villepinte et à son quartier du Clos Montceleux. Tout aussi préoccupant, il semble que ce projet de stade a été conçu à l'écart des élus sevranais, sans associer la population sevranaise, ni le mouvement sportif. Nous sommes particulièrement inquiets des conséquences environnementales d'un tel projet sur un site manquant cruellement de transports en commun fiables et dépourvu d'une voirie adaptée. Commentles dizaines de milliers de spectateurs pourraient accéder au stade, alors que le RER B est saturé et que le site Montceleux ne possède aucun accès routier d'envergure ? Comment pourrait être géré l'afflux de milliers de voitures dans les quartiers pavillonnaires alentours, sans que cela implique stationnements sauvages, congestion automobile, pollution sonore ? Qu'en serait-il du projet de trame verte sur les terrains Montceleux ? […] Au regard de ces éléments les élus de Villepinte se positionnent très clairement contre ce projet. »


VOUS lA pAGE DES lEcTEURS

Les plus attentifs et les plus mordus de la Toile l’auront déjàremarqué : une nouvelle rubrique est apparue sur le siteInternet de la ville. Un œil sur Villepinte, rubrique située sur lagauche dès la page d’accueil, vous proposera régulièrement del’image et du son sur l’actualité de notre ville. Une initiative qui vous permettra de voir des événements de l’actualité locale, qui ont eu lieu à Villepinte. Comme parexemple la soirée pour le lancement de la saison culturelle2011/2012, actuellement en visionnage. Extraits, interviews,mais aussi micro-trottoir pour vous donner la parole. D’autresvidéos et reportages seront bientôt en ligne : sport, culture, vieassociative, vie locale, etc… Allez cliquer et regarder !

Un œil sur Villepinte de la vidéo sur le site Internet

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Participera dans la catégorie :

Jardins visibles de la rueBalcons visibles de la rueVitrines visibles de la rue

Bulletin d’inscription au concours des illuminations de Noël

Bulletin à retourner avant le mardi 6 décembre 2011

Service du protocoleHôtel de Ville

Place de la Mairie93420 Villepinte

Les remises de prix se dérouleront courant janvier 2012 aux Espaces V.

Deux nouvelles démarches administratives sur le site Internet

Dans la continuité d’un service public plus efficace et accessible, deux nouvelles démarches administratives peuvent être établies via le site Internet :- inscription sur les listes électorales- recensement militaire / recensement citoyen obligatoire (CRO)

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La liste des manifestations n’est pas exhaustive, n’hésitez pas à consulter le site Internet de la ville : www.ville-villepinte.fr pour plus de renseignements.

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NOV. 2011agenda


villepinte citoyenne novembre 2011

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