Villages de charme du Béarn

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Villages du Béarn - Pyrénées Atlantiques C'est un pays de relief où se côtoient les paysages grandioses des Pyrénées, les vallées creusées par les gaves, les édifices et fortifications voulus par les princes et Henri IV. Le Béarn se divise en trois micro pays : le Haut Béarn au sud, le Barn des Gaves au centre et le Béarn Adour au nord est. Cette région conserve de jolis petits villages à l'architecture typiquement béarnaise.

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Villages du Béarn - Pyrénées Atlantiques

C'est un pays de relief où se côtoient les paysages grandioses des Pyrénées, les vallées creusées par les

gaves, les édifices et fortifications voulus par les princes et Henri IV. Le Béarn se divise en trois micro pays : le Haut Béarn au sud, le Barn des Gaves au centre et le

Béarn Adour au nord est. Cette région conserve de jolis petits villages à

l'architecture typiquement béarnaise.

cette bourgade entourée de verdure, est célèbre pour son unique source d’eau salée, ses ruelles étroites, ses maisons des XVIe et XVIIe siècles et son église du XVIIIe siècle. Traversée par le Saleys, rivière bordée de maisons sur pilotis, la ville a su tirer profit de ce don de l’eau en l’utilisant à des fins thérapeutiques. La ville appelée aussi "la Venise du Béarn", station thermale et de remise en forme, est aussi la cité du sel.

Salies de Béarn (Photo Miguel Bravo)

le village est situé sur la bordure du cirque dolomitique qui porte son nom. Il a été fondé au XIe siècle, on y trouve encore des maisons des XVe siècles et XVIe siècles, un vieux château et une tour de défense décrépie du XIVe siècle. L'église dédiée à

Ste Eulalie possède un clocher carré à contreforts romans ; la porte en accolade date du XVIe siècle.

Lescun

ancienne ville gallo romaine, le village connut son plein épanouissement pendant les XVe et XVIe siècles. De nombreuses maisons aux fenêtres à meneaux surmontées de sculptures datent du XVIe siècle. Le château édifié au XVIIIe siècle possède une belle grille en fer forgé. L'église St Vivien, robuste édifice en pierre grise avec contreforts, fut construite entre la fin du XVe siècle et le dernier quart du XVIe siècle.

Bielle (Photo André Boucq)

le bourg est construit sur un bloc calcaire dans un site magnifique dominant le gave d'Oloron et l'île de la Glère. Sauveterre est une ancienne sauveté sous l'autorité du

clergé, elle servait autrefois de refuge aux populations environnantes. La visite de la cité est agréable. L'église St André date des XIIe et XIIIe siècles mais sa construction fut terminée après les croisades, ce qui explique ses éléments gothiques. Le clocher

fortifié, est doté d'un chemin de ronde. De la belle terrasse ombragée devant l'église, on jouit d'un superbe panorama sur le gave, le vieux pont, l'île,

la vallée et les Pyrénées au fond.

Sauveterre de Béarn

presque toutes les constructions que l'on voit aujourd'hui dans ce village, vieilles maisons béarnaises, murs en galets et toits d'ardoises bleutées datent du XVIe siècle. Même le cloître du monastère, si particulier avec ses galeries à colonnes

superposées et ses petits toits pointus remonte à la même époque. L'église et son clocher, le choeur resplendissant de dorures, furent détruits à la révolution. De nos

jours, il ne reste que l'ancienne chapelle des Prémontrés avec ses hauts reliefs en bois polychrome.

Sarrance

les maisons aux toits de tuiles bordent la rue rectiligne menant du village au château. L'église, tout en abritant à l'intérieur les grâces du gothique flamboyant, a

conservé à l'extérieur l'apparence d'une forteresse avec son donjon carré et ses tourelles à meurtrières. Sur la place, demeure une gentilhommière du XVe siècle à

tour cylindrique et pointue percée de meurtrières dans l'angle d'une cours carrée. Le château lui, se dresse sur une motte féodale encore entourée des levées de terre

défensives. Une promenade autour de son fossé annulaire permet d'admirer un superbe paysage.

Morlanne Photo Michel Vincendeau

au coeur du vieux Béarn, au bord du gave d'Oloron, le village se présente comme une petite cité paisible et accueillante, enserrée de remparts. Le bourg existe depuis le XIe siècle, mais la bastide s'est créée en 1316 et s'est entourée de

fortifications en 1540 sur ordre d'Henri II, roi de Navarre. Aujourd'hui, on peut se promener le long des remparts, de la port St Antoine jusqu'aux bastions. A l'intérieur du village, sur la place, l'église du XVIe siècle fait face à la mairie,

et tout à côté s'élève le fronton de pelote.

Navarrenx (Photo Michel Bruneau)

c’est un village typique de la vallée d’Ossau au milieu de bois. Il est entouré de hauts sommets et de pics. Son église romane du XIIIe siècle ainsi que son cimetière dominent le village. Celui conserve la tour d’Abadie, ancienne

résidence des vicomtes d’Ossau et de Béarn, avec un donjon sur motte, des fenêtres romanes, des fossés, qui surplombe un lac.

Castet (Photo Miguel Bravo):

voici encore un typique village de la vallée d'Aspe, anciennement occupé par les Maures, auquel on arrive par l’ancien chemin vicomtal qu’empruntèrent les croisés béarnais et les pèlerins de St Jacques. Il a un caractère semi médiéval avec ses deux

tours de défense du XIVe siècle (dont l’une est à moitié détruite), ses maisons serrées les unes contre les autres, comme pour mieux se protéger. Ces maisons

semblent identiques, avec leurs balcons de bois, leurs ruelles étroites, souvent en cul-de-sac.

Borce (Photo Jacques Delarroqua)

il s'agit d'un très beau village d'altitude construit en arc de cercle sur la pente d'un cirque montagneux. On peut notamment y admirer l'église restaurée

gardant un porche du XVIIe siècle et une porte gothique du XIVe siècle. De ce village, le panorama sur les Pyrénées est magnifique.

Aydius

Simacourbe : il s'agit d'un petit castelnau dont la motte et les fossés qui entourent le village sont encore en grande partie en eau. L'église fut sans doute construite à partir de la fin du XIe siècle. Le petit château proche de l'église, de style gothique tardif, est une ancienne abbaye laïque.

 il s'agit d'un petit castelnau dont la motte et les fossés qui entourent le village sont encore en grande partie en eau. L'église fut sans doute construite à partir

de la fin du XIe siècle. Le petit château proche de l'église, de style gothique tardif, est une ancienne abbaye laïque.

Simacourbe

 ce village fut longtemps la capitale de la vallée d'Aspe. Situé sur la Berthe, au confluent de celle-ci avec le gave d'Aspe, en un lieu où les rives du gave s'élargissent, le village est aujourd'hui le chef lieu de canton de la vallée. Au XIVe siècle s'installa une abbaye laïque : des bâtiments datant du XIVe au XVIIe siècle y subsistent encore ainsi qu'une chapelle romane du XIe siècle, et un curieux pigeonnier octogonal. L'église du XVIIe siècle remaniée au XVIIIe siècle a été restaurée au XIXe siècle. Le village possède un potentiel touristique important avec des randonnées possibles dans la montagne et dans le parc national des Pyrénées.

Accous (Photo Michel Maugein)

village de la vallée d'Ossau, Béost était autrefois une étape pour les pèlerins en route vers Compostelle. Essentiellement agricole, le bourg est resté authentique et

cultive avec soin ses traditions, en animant chaque été la transhumance des moutons prenant la direction des estives. De maison en maison, les inscriptions

figurant sur les linteaux, tous taillés dans le marbre, dévoilent peu à peu leur mystère. L'église St Jacques le Majeur des XIIe et XIXe siècles est dédiée au premier

des apôtres à avoir subi le martyre et dont le corps aurait été miraculeusement transporté à St Jacques de Compostelle. Séparé de l'église par une remise, le

château, solide demeure dotée au XVIe siècle d'une élégante porte à encadrement sculpté, arbore sur son toit d'ardoise un motif signalant un accueil aux pèlerins.

Béost

 ce village distribué tout en longueur le long du gave mérite toutefois le détour. Si son architecture ne compte pas d'intérêts particuliers, l'ambiance et le cadre

sauvage en font un site privilégié. Une visite de l'écomusée permet de découvrir le monde pastoral et agricole. Un chemin de découverte dans le

village livre au visiteur ici et là une fontaine, un moulin et un beau jardin. A noter la fête de la transhumance début juin.

Lourdios Ichère

C'est fort loin dans le passé que la Soule, petite province basque, plonge ses racines.

Située entre Basse Navarre, Béarn et Navarre espagnole, son paysage est fait de contrastes, de

plaines et vallons mais aussi de pics et montagnes parcourus d'étroites vallées, entaillées de gorges et

canyons magnifiquement sculptés et tortueux.

cette ancienne bastide, dont le nom signifie "méchant lion", s’est développée au pied d’une colline surmontée d’un château fort. Au moyen âge, elle est une cité riche et prospère,

capitale de la Soule. Elle conserve des témoignages de ce passé glorieux. La ville haute abrite de remarquables édifices médiévaux, symboles de l’importance de la cité à l‘époque. Le

château fort véritable forteresse date du XIIe siècle. Il a résisté à de multiples assauts aussi bien ceux des rois de Navarre que ceux des rois d’Angleterre. On y accède par une rampe à

trois arches qui conduit au pont-levis.

Mauléon Licharre (Photo Patrick Cousie)

 ce petit village longtemps isolé, à la limite du Pays Basque, dominé par le Pic d'Orhy et près de la frontière avec la Navarre a su rester l'un des plus typiques. Le village s'est développé autour de la collégiale de l'hôpital, bâtie au XIe siècle

sur la route de la Soule à la Navarre et rattachée à l'abbaye de Leyre en Espagne. Les maisons ont des murs épais, blanchis au lait de chaux, des

fenêtres étroites, et leurs toits à forte pente sont couverts d'ardoises bleutées. L'église est une construction romane massive avec une abside entourée de

deux absidioles et un toit à pente unique

Ste Engrâce (Photo Stéphane Martin)

 village de montagne, village frontalier, véritable porte de l'Iraty et de la Navarre, Larrau est au pied du Pic d'Orhi une curiosité sur un ancien passage du Chemin de

Compostelle. Il est constitué de quartiers disséminés et aux noms poètiques : Ekhi Begia (l'oeil du soleil), Itzal Herria (le village ombragé). L'église St Jean Baptiste

inscrite, a été refaite au XVIIe siècle mais conserve une abside romane et une vierge polychrome ; elle faisait office d'hôpital et de prieuré pour les marchands et pèlerins

de passage vers Sangüesa, de l'autre côté de la frontière. La chapelle St Joseph également du XVIIe siècle a été refaite au XIXe siècle ; elle comporte des inscriptions

énigmatiques.

Larrau

ancien siège d’une commanderie de Roncevaux avec hôpital de pèlerins, cette commune est organisée comme beaucoup d’autre de la contrée, en « quartiers », c'est-à-dire en hameaux ou ensembles de maisons typiques, connue pour ses sites naturels (où l’on ne manque pas à l’occasion de chasser la palombe au filet…) et la

sauvegarde des traditions basques et des races locales de « manech » (bélier à tête noire ou rousse). Le centre du bourg est le plus intéressant avec son église St Michel, monument historique, entourée de son cimetière avec stèles, et desservie

par un pont en pierre dédiée, au dessus du ruisseau Arangorena. Remarquable par son chœur roman et sa position dominante au dessus de la rivière, elle occupe

un site de toute beauté.

Ordiarp (Photo Michel Chanaud, Texte Miguel Bravo)

avec ses spécimens de clochers trinitaires ou clochers-calvaires, encore appelés clochers souletains, composés de trois pinacles surmontés de croix spécifiques,

parmi les plus beaux de la région, Gotein-Libarrenx est au centre historique de cette Soule traditionnelle. C'est dans le bois de Libarrenx que se déroulait l'assemblée du

peuple souletain. A côté des églises, des nombreuses stèles discoïdales anthropomorphes ou géométriques parsèment les cimetières. Les frontons font partie du décor. La maison noble de Gotein remonte au XIVe siècle (admirer le

chêne vénérale). L'église inscrite aux monuments historiques, est du XVIe siècle, avec retable baroque.

Gotein Libarrenx (Texte Miguel Bravo)

cette ancienne commanderie, fondation hospitalière sur les chemins de St Jacques, entre Béarn et Pays Basque, est aujourd'hui classée Patrimoine Mondial de l'Unesco

dans le cadre des pèlerinages de Compostelle. Il s'agit actuellement d'un paisible village de bord de ruisseau, constitué de maisons anciennes entourant l'église, que les

particularités architecturales rendent unique en France. Elle date du XIIe siècle, sur un plan de croix grecque à influence hispanique, le style « mudéjar » d'inspiration arabe est

visible et la coupole s'inspire de celles de la mosquée de Cordoue. Sa silhouette ramassée est particulièrement originale dans la région. A remarquer également le vieux

moulin à eau restauré sur les rives du Lausset.

L’Hôpital St Blaise (Photo Nicolas Boullet,                                                                                                                     Texte Miguel Bravo)

la commune réunissant les deux hameaux de Camou et Cihigue disposent d'innombrables fermes typiques de la région. Ces fermes présentent un aspect massif

et trapu avec pour certaines un séchoir à châtaignes. Les églises romanes des deux hameaux abritent toutes deux des retables remarquables des XVIIe - XVIIIe siècles. La

façade de l'église paroissiale Notre Dame au hameau de Cihigue, rénovée en 1828, est surmontée d'un petit beffroi rectangulaire en encorbellement. L'église de Camou

fut fondée au moyen âge mais largement transformée au XIXe siècle. En 1912, elle fut agrémentée de verrières signées par l'atelier St Blancat à Toulouse. De nombreuses grottes se trouvent sur les massifs alentours. De l'une d'elles jaillit une charmante

petite source thermale à trente trois degrés.

Camou Cihigue

• Cette région s'impose comme la province la plus variée en ce qui concerne son

patrimoine avec châteaux, maisons nobles, chapelles et églises, grottes préhistoriques,

etc ...• La région est aussi peut être la plus

typique, en tout cas la plus complexe du fait de son morcellement géographique et de ses

subdivisions historiques.

Villages de Basse Navarre Pyrénées Atlantiques

St Jean Pied de Port

menacée par les convoitises espagnoles, la cité s'est dotée d'une citadelle remaniée par Vauban. Jadis prison puis refuge, elle s'est aujourd'hui

transformée en lycée. Parmi le riche patrimoine de la ville situé sur la Nive, les touristes seront séduits par remparts et les portes, la place du marché, la

maison de style Mansart devenue hôtel de ville, la maison des états de Navarre, l'église en grès rouge... Les dates de construction ou de rénovation

des maisons figurent au dessus des portes (linteaux sculptés).

le village est situé dans une vallée verdoyante en Basse Navarre. Avec ses maisons typiques, St Etienne est divisé par les eaux torrentueuses de la Nive en

deux quartiers qui furent longtemps rivaux et qui sont reliés par un pont romain. A l'intérieur de l'église reconstruite au XVIIIe siècle, la nef est encadrée par trois

étages de galeries, et le choeur surélevé est orné de retables en bois doré.

St Etienne de Baïgorry

c'est en 1283 que le village a été fondé avec l'édification d'une maison forte au bord de la Joyeuse, rivière qui va rejoindre l'Adour. En 1312, le village deviendra une bastide, i; est classé aujourd'hui parmi lesplus beaux villages de France. Le bourg est accueillant, d'ailleurs pendant la période d'inquisition, de nombreux juifs chassés d'Espagne y ont trouvé refuge. Le visiteur pourra admirer l'église Notre Dame de l'Assomption qui a gardé de son passé un porche roman où se rejoignent les cloîtres latéraux. Il faut aussi emprunter la longue rue principale bordée de maisons blanchies à la chaux qui conduit vers la place des Arceaux.

Labastide Clairence :

St Martin d'Arrossa

ce village de Basse Navarre est joliment installé au pied des vallées de la Nive et des Aldudes. Il conserve ses maisons basques des XVIIe et XVIIIe siècles et

une église du XVIIIe siècle. Les alentours sont exceptionnels comme les collines boisées pré-pyrénéennes ainsi que les gorges de la Nive et le confluent avec la

Nive des Aldudes.

(Photo Miguel Bravo)

haut lieu de foires et de marchés traditionnels, le village possède une très belle place centrale bordée d'auberges avec le fronton et ses maisons à colombages. La

commune est marquée par le passage des pèlerins à St Jacques. L'église possède une remarquable statue de St Jacques et trois étages de galeries datant de 1695. Dans

l'oratoire, une statue médiévale du Saint, protecteur des enfants a été érigée.

Hélette

à l'origine, cette commune installée dans la vallée de la Nive fut un lieu de pacage, sans résidences fixes. Les bergers pouvaient y bâtir des cabanes et y cultiver des petits potagers dont ils n'étaient pas propriétaires. Aujourd'hui, les maisons de style haut navarrais sont de couleur blanche avec des chaînes de pierres d'angle

apparentes et de teinte violacée. La plus intéressante est celle de Bailles, construite en 1773. L'église paroissiale a été érigée en 1688 et remaniée en

plusieurs occasions. De style basque, elle s'orne de deux étages de galeries autour de la nef et d'un beau retable. Ce sanctuaire garde comme un trésor un chapelet

en or du roi Maximilien du Mexique.

Les Aldudes

le site n'est devenu un village qu'au XVIIe siècle. Sa petite église adopte déjà le style navarrais avec un beau retable. Les maisons ont aussi un petit air espagnol avec leur crépi et leurs boiseries sombres. La rivière qu'on longe est la ligne de

frontière. C'est à cet endroit que le roi Carlos VII passa en France après sa défaite en 1876. Encaissée dans une gorge profonde, la route se poursuit

en Espagne vers Roncevaux.

Arnéguy (Photo André Zella)

Villages du Labourd - Pyrénées Atlantiques

• Les terres du Labourd, limitées au nord par l'Adour, sont historiquement liées à la mer. C'est en partie, un territoire arraché à l'océan par l'accumulation de grands dépôts quaternaires.

• Le Labourd est une terre privilégiée aux magnifiques paysages, au micro-climat particulier, où la nature a été miraculeusement préservée.

haut lieu de la chasse à la palombe, le village classé parmi les plus beaux villages de France a le culte des traditions du pays et da la vie

transfrontalière. Outre de solides maisons du XVIIe siècle, le village compte de nombreux édifices religieux : l'église St Martin du XVIIe siècle, la chapelle Ste Catherine de la même époque et quatorze oratoires aux ex-voto gravés

par des marins. Il faut aussi emprunter le petit train de la Rhune qui emmènera le promeneur jusqu'en haut de la montagne.

Sare (Photo Jean-François Deletang)

 il s'agit de l'un des villages les plus typiques du Pays Basque. Sa rue principale se distingue par de vieilles maisons à toits de tuiles qui débordent sur des façades 

blanchies à la chaux, égayés de colombages et de volets peints en brun-rouge ou en vert, auxquels s'ajoute souvent une poutre maîtresse ornée d'inscriptions gravées. Et il y a bien sûr, le fronton communal de pelote basque. L'église est 

également tout à fait caractéristique avec ses deux étages de galeries intérieures, réservées aux hommes. Situé à quelques kilomètres de la frontière espagnole, le 

village classé parmi les plus beaux villages de France est une ancienne bastide fondée au XIIIe siècle comme relais sur la route du pèlerinage à St Jacques de 

Compostelle.

Aïnhoa                                                                                        (Photo Peter Kohl)

à l'entrée du port, la statue d Notre dame de Muskoa veille toujours sur les bateaux qui partent en mer. Quai Ravel, d'élégantes maisons regardent les 

mouvements du port. La rue Agorette abritait les "cagots", ces parias du moyen âge. De place en place, les vieilles maisons basques rivalisent de colombages et 

s'égrènent le long des rues, portant ici une vigne touffue, s'effaçant là devant un beau clocher octogonal. La rue de La Fontaine sinue entre les superbes 

demeures de pierre et de bois. Au loin, la colline verte s'émaille du blanc des maisons peintes à la chaux.

Ciboure                                   (Photo Frédérique Dussot)

c'est un charmant village labourdin avec son château, reconstruit au XIXe siècle par les descendants des seigneurs d'Arcangues. Ses belles maisons aux colombages bleus constituent le centre du bourg.  Son église du XIIIe et XIVe siècles entourée de maisons anciennes, est remarquable avec son très beau retable et ses galeries. 

Le cimetière, en balcon est connu pour ses stèles discoïdales anciennes et plus encore, pour la tombe du chanteur Luis Mariano. La vue depuis ce lieu est 

d'ailleurs remarquable sur la campagne basque et les pyrénées.

Arcangues

ce petit village connu pour ses piments, est charmant avec ses rues encadrées de maisons blanches, fleuries, aux boiseries vertes ou rouges, et 

pierres de taille. Enveloppé dans un décor de verdure, blotti au pied du Mondarrain, Espelette, s'enorgueillit d'un glorieux passé. Un château féodal 

du XIVe siècle, grand bâtiment quadrangulaire à tour ronde abrite aujourd'hui la mairie. L'église St Etienne, joyaux du XVIe siècle possède un clocher porche Renaissance et une nef qui s'appuie sur de gros contreforts.

Espelette             (Photo Annick Marcassoli)

le pittoresque village allie au sein de son territoire très étendu, le charme des montagnes et les facilités de la plaine. Itxassou est traversé par une magnifique rivière, la Nive entouré par de grands sommets. Le village dans son ensemble avec ses différents quartiers aux noms très sonores est remarquable par son architecture de style labourdin. Très originale et typique du Pays Basque, son 

église date du XVIIe siècle. Il faut admirer ses trois étages de tribunes, la chaire, le maître-autel et le retable central en bois doré très travaillé.

 Itxassou

surplombant le cours de la Bidassoa, adossé au pied des Pyrénées précisément blotti contre le Xoldokogaina, le bourg du village au site inscrit mérite le détour.

L'église, le fronton et l'Herriko Etxea, maison du village, en constituent l'ossature comme de coutume au Pays Basque, dans un cadre remarquable.

Biriatou

 situé sur le passage d'une voie romaine, le village forme entre la Nivelle et la Rhune, une pittoresque commune avec ses fermes blanches reliées 

capricieusement par un réseau de chemins rustiques clôturés de larges dalles en pierre et de sentiers fleurant l'aubépine, la menthe sauvage et le chèvrefeuille. Le 

centre a gardé son caractère typiquement labourdin : une grande place avec sa vieille église, sa mairie du XVIIe siècle, son fronton animé 

et ses maisons à colombage.

Ascain                                                                    (Photo André Zella)

 quasi inconnue jusqu'à la fin du siècle dernier, la commune est devenue célèbre au début du XXe siècle. Elle occupe une colline allongée entre la 

vallée de l'Ouhabia et le ruisseau Baldareta. Il reste une ancienne "Atalaye", c'est-à-dire une tour munie d'un escalier, où un guetteur surveillait les flots et signalait la présence des baleines par des émissions de fumée. L'ancien 

port baleinier est une simple cale de halage, protégée par une courte digue. Les embarcations sont hissées au sec par des treuils électriques aujourd'hui, 

à bras il n'y a pas si longtemps.

Guéthary                                       (Photo André Zella)

c'est un joli petit bourg de la vallée de la Nive. Le coeur est animé constitué par des maisons cossues du XIXe siècle groupées autour 

de l'église du XVIIè siècle, de la place et du fronton. Deux ruisseaux traversent le village et joignent : la Mouline et l'Harrichurria. 

L'église du bourg a été édifiée au XVIIe siècle, à partir de 1626, et en quatre étapes jusqu'en 1674. Vers l650, on lui accola une tour 

clocher pour la protection du relais charretier.

Louhossoa

Source: Les villages de France

Fond musical : Catarineta, par Nadau

Montage fait à l’intention de Christine et Christian.

Michel, mai 2012