· Web viewVos chroniqueurs favoris vous reviennent ce mois-ci avec des articles très variés....

38

Transcript of  · Web viewVos chroniqueurs favoris vous reviennent ce mois-ci avec des articles très variés....

Mot du rédacteur en chefMaxime Huard

Ahhh le mois de novembre...

Un mois qui rime avec tant de belles choses comme l'arrivée de la première neige (qui se transforme en ''slush'' à l'extérieur) et l'arrivée de la fin de session (qui se transforme en stress intense).

Dans le fond, il n'y a pas de points positifs à ce mois... appart, bien entendu, le Movember ! C'est bien beau la frustration féminine derrière toute cette masculinité, mais on ne doit pas oublier le geste chevaleresque que ces hommes font ! La moustache qui permet d'amasser des fonds pour le cancer de la prostate (c'est tellement une histoire touchante !). Pour ceux qui veulent encourager ceux qui ont le courage de participer à cette levée de fonds sont invités à aller donner des dons sur le site suivant :

www.movember.com

Vos chroniqueurs favoris vous reviennent ce mois-ci avec des articles très variés. Antho vous propose un quiz pour mieux vous connaître, Caro vous donne des trucs pour éviter d'être embouteillé dans le dernier droit de la session et Flower vous... c'est ça (désolé, mais je cherche encore à comprendre ton texte !). Max Morasse vous fait une retrospective des dernières sorties d'albums rocks, l'article ''Mange ta ville'' au restaurant Le Galopin et des articles informatifs sur le KIÉPUL, IPSF et PharmaSII.

Enjoy !

Es- tu ?Je ne sais pas pour vous, mais la partie d’une revue qui m’a toujours

fait le plus ''tripper'', ce n’est pas la rubrique cuisine ni la chronique mode, ne me parlez pas de technologie et encore moins de ‘’mieux-être’’ où on m’apprend à devenir une meilleure maman. The fact is… je ne suis pas une maman ! Quelle est ta section préférée Anthony me direz-vous ? La seule chose que je pourrai alors vous rétorquer est : ben voyons, les quiz !

Que ce soit en volant la revue Cool! des petites filles à l’école primaire, les Coup de pouce qui trainait toujours chez mes parents, en flanchant devant un questionnaire sur Facebook ou plus récemment avec les Cosmopolitan de mes colocs, répondre aux quiz qui m’en apprennent plus sur ma personnalité m’a toujours paru des plus formateur (pensez pas que c’est parce que vous avez de la personnalité que vous avez été sélectionné après votre test psychométrique, c’était à cause de la pratique acquise tout au long de votre vie !). C’est donc dans le même optique, soit de vous en apprendre un peu plus sur QUI VOUS ÉTIEZ RÉELLEMENT que je vous offre ce quiz. Encerclez la réponse qui vous représente le mieux. Question 1 : Quel sentiment éprouvez vous le plus souvent ?

A) La colère parce que vous passez trop de temps à étudier.B) La colère parce que vous n’avez pas étudié et êtes trop dernière

minute.C) La colère parce que vous trouvez que Sodexo, c’est ben trop cher. D) L’indifférence car les trois réponses ci-hautes ne vous affectent en

aucun point.

Question 2 : Lorsque l’on vous demande si vous êtes triste si quelqu’un dans votre classe échoue, vous vous dites…

A) Oui, cela m’attriste énormément que les gens autour de moi ne parviennent pas à leur but.

B) Non, de toute façon je les haïs tous.C) Bof, j’m’en fou un peu en vrai.D) JE VEUX ÊTRE PHARMACIEN … C’EST QUOI LE RAPPORT ?

Question 3 : Quelle est votre destination favorite parmi les suivantes?

A) Un voyage humanitaire en Amérique du sud. B) Le tour de l’Europe.C) Brazil, Morocco, London to Ibiza, straight to LA, New York, Vegas to

Africa.D) Un road trip sur la Côte Ouest américaine. West Coast represent !

Question 4 : Si vous gagnez 10M $, la première chose que vous faites c’est ?

A) Essayer la suggestion de Nicolas B. Huot dans l’édition d’octobre et donner un gros pourboire au doorman du Lady Mary-Ann.

B) À vous le Holt Renfrew !C) En donner à vos amis et parents.D) Le mettre en banque et le garder pour le cash down de vos futures

pharmacies.

Question 5 : La soirée parfaite pour vous est ? A) Si vous vous en rappelez, elle ne devait pas être si parfaite… B) Écouter un film d’amour avec votre douce moitié (NB Pour les 3e

années : Douce moitié ne veut pas nécessairement dire vos cartables de soins)

C) Aller voir une game du CH en série avec des chums pis de la bière.D) Lire la biographie de Jean Coutu afin de vous donner une idée de

comment vous allez vous enligner !

Question 6 : Parmi ces noms, comment appelleriez vous votre animal de compagnie ?

A) Vous-savez-quiB) CarbopolC) PistacheD) Rocky

Question 7 : Lorsque l’on vous demande si vous êtes triste si un(e) ami(e) échoue un examen, vous vous dites… 1

A) Oui, cela m’attriste énormément que mes amis ne parviennent pas à leur but.

B) Non, de toute façon je les haïs tous.C) Bof, j’m’en fou un peu en vrai.D) JE VEUX ÊTRE PHARMACIEN … C’EST QUOI LE RAPPORT ?

Question 8 : Pour vous, un véhicule c’est ? A) Un moyen de se déplacer d’un point A à un point B.B) Un élément essentiel à l’élaboration d’un médicament.C) De l’étude supplémentaire à apprendre en science pharmaceutique.D) Une façon de fla$her et d’illu$trer que vou$ ête$ pharmacien$.

Question 9 : Dans quel ordre CROISSANT d’importance classeriez-vous ces personnages importants?

A) Ronald McDonald – Steve Jobs – Ghandi – Batman B) Ghandi – Batman – Steve Jobs – Ronald McDonaldC) Steve Jobs – Ronald McDonald – Batman – Ghandi

1 Veillez noter que si votre réponse à la question 7 diffère de la question 2, eh ben vous avez pas encore compris le fonctionnement d’un test psychométrique.

D) Batman – Ghandi – Ronald McDonald – Steve Jobs

Question 10 : Si vous étiez dans les scouts, votre nom totem serait ? A) Vipère vicieuseB) Dragon loyalC) Renard espiègle D) Colombe confuse

RÉSULTATSQuestion 1 : A) ★ C D)✚Question 2 : A) B) C)✚ D)★Question 3 : A) B)★ C) D)✚Question 4 : A) B) ✚ C) D)★Question 5 : A) B) ✚ C) D)★Question 6 : A) B)★ C) ✚D)

Question 7 : A) B) C) ✚D)★Question 8 : A)✚ B)★ C) D)Question 9 :A) B) C)✚ D)★Question 10 : A) B) C) ★D) ✚

ANALYSES DES RÉSULTATSSi vous avez une majorité de ★ : Un peu rat de bibliothèque sur les bords, votre détermination à réussir n’a d’égal que les samedis soirs ennuyeux que vous vivez semaines après semaines. Sortir de votre carapace de temps en temps ne vous ferait pas de torts. Cependant, réjouissez vous, car votre dur labeur conjugué à votre puissant intellect représente un suprême potentiel.2 Ça c’est cool!

Si vous avez une majorité de : Esprit d’équipe, conscience sociale, une personne qui sait s’entourer et qui a besoin de l’être. Vous êtes clairement de Griffondor. Vous appréciez davantage le côté clinique que le théorique, ce qui fera de vous de bons et empathiques pharmaciens. Toutefois, arrêter de vivre pour les autres, car, sinon, vous allez mal finir (voir Harry Potter dans le 7e

tome). Toi aussi, t’es pas mal cool!

Si vous avez une majorité de : Mes amis, vous savez comment vous y prendre pour faire le party ! Ke$ha serait fière de vous. Toutefois, vous ne devez pas laisser votre soif de pouvoir, d’argent et de party vous faire dévier de votre objectif premier : être un bon pharmacien qui répond aux besoins des patients. Ne passe pas du mauvais côté de la force.3 À en croire les statistiques, vous êtes aussi de ceux qui abusent du RedBull et de la caféïne.

2 Scar. Le Roi Lion. Walt Disney, 1994. 3 Obi Wan Kenobi. Star Wars III – La revanche des Sith. Lucas Film, 2005.

Attention, c’est de la drogue ces petites bêtes là ! Bref, vous êtes too cool! for school.

Si vous avez une majorité de ✚ : Vous, ça va pas. Rien ne vous atteint, vous vous détachez complètement des gens. Au dire de ce test, que faites-vous en pharmacie ? Vous avez peut-être réussi à berner le test psychométrique, mais pas le mien ! Dix questions AU COMBIEN significatives qui ne mentent pas… un questionnement sur vos motivations à être en pharmacie S’IMPOSE AU PLUS VITE. Un changement RADICAL de personnalité devra alors s’en suivre. Mais ne t’en fait pas, le test était fait pour ça … T’es cool! pareil tsé.

KIÉPUL

Tout d’abord qu’est-ce que le KIÉPUL? C’est l’acronyme pour Kiosques d'Information des Étudiant(e)s en Pharmacie de l'Université Laval. Ce comité, entièrement composé et dirigé par des étudiant(e)s en pharmacie, permet à ceux-ci de s'impliquer tant dans le milieu facultaire que communautaire en réalisant des activités parascolaires reliées à leur future profession.

La mission du KIEPUL est de promouvoir la santé et le rôle du pharmacien.

En effet, les différents sous-comités du KIÉPUL abordent plusieurs sujets concernant l'utilisation des médicaments, des thèmes bien précis relatifs à la santé ainsi que le rôle du pharmacien dans la société. Les activités sont diversifiées et vont de kiosques d’information dans des centres commerciaux, de présentations dans les écoles secondaires, d’expositions dans des évènements ayant trait à la santé, etc.

Le KIÉPUL se veut aussi un moyen de démontrer que les étudiant(e)s en pharmacie de l'Université Laval sont impliqué(e)s non seulement dans leurs études, mais aussi dans la population et qu'ils ont à cœur la santé de celle-ci. En ce sens, plusieurs ne connaissent pas encore l'ampleur du potentiel que possède le pharmacien. Heureusement, cela tend de plus en plus à changer, mais c'est à la nouvelle génération que revient de montrer à la population que le pharmacien est accessible et compétent, bref, qu'il gagne à être connu! Depuis plus de 15 ans, les membres du KIÉPUL jouent ce rôle important par l’entremise de ces six comités :

Asthme et tabac Grossesse, allaitement et petite enfance Médicament et santé (axé sur la dermatologie) Alcool, drogues et suppléments sportifs Santé sexuelle Le rôle du pharmacien

Ce qu’il y a de nouveau cette année :- Des visites dans les résidences de personnes âgées. Cette activité a

été mise de côté pendant les dernières années, mais nous croyons important de reprendre cette formule afin de parler de certains sujets comme, par exemple, la bonne conservation des médicaments.

- Une meilleure communication entre les divers comités pour que tous les étudiants faisant partie du KIÉPUL puissent participer aux conférences proposées par ceux-ci. Cette année les conférences seront également ouvertes à tous les étudiants en pharmacie qu’ils fassent

partis ou non du KIÉPUL! Cela vous permettra d’acquérir de nouvelles connaissances sans vous engager nécessairement à un des comités. Ces conférences porteront sur divers sujets allant de l’utilisation de médicaments chez la femme enceinte ou qui allaite jusqu’à une conférence sur les différentes drogues de rue. C’est un moyen idéal pour enrichir vos connaissances pharmaceutiques!

- Des kiosques sur le campus de l’Université Laval! Que ce soit au pavillon Ferdinand-Vandry ou dans les autres pavillons de l’université.

- Un nouveau kiosque développé spécialement par les étudiants de première année nommé Le rôle du pharmacien et qui a comme objectif d’informer le public sur les différents rôles du pharmacien dans la société.

- Le KIEPUL a également besoin des étudiants de première année pour créer, innover et développer des nouvelles activités en vue de leur projet obligatoire (Réalisation d’activités de formation et d’éducation) prévu en 3e année du Doctorat professionnel.

S’impliquer dans le KIEPUL à différents niveaux demeure une expérience enrichissante autant sur le plan personnel que professionnel. Il n’est jamais trop tard pour s’inscrire au KIÉPUL! Venez visiter le groupe Facebook KIÉPUL 2011-2012 afin de communiquer directement avec les responsables des comités qui vous intéressent ou contacter Raphaël Germain-Gauvin à l’adresse courriel suivante : raphaël.germain-gauvin.1   @ulaval.ca.

Les Mystères de l’IPSFVous êtes-vous déjà imaginé un COCEP ou un PDW qui dure 10 jours, avec des étudiants en pharmacie de partout à travers le monde? Eh bien, ça existe!L’IPSF (International Pharmaceutical Students’ Federation) organise chaque été un congrès réunissant pas moins de 500 étudiants provenant de plus de 50 pays. Tous les étudiants en pharmacie membres CAPSI y sont invités. Cet été, le congrès aura lieu du 1er au 11 août 2012 à Hurghada, sur les rives de la mer Rouge, en Égypte. Pour seulement 350 euros, vous aurez la chance d’assister à des ateliers et discussions pour l’avancement de la pharmacie, un Symposium scientifique et surtout, plusieurs activités sociales. Des partys thématiques, des excursions dans la région hôte et des soirées galas sont au programme. Vous aurez également l’occasion de vous dégourdir les jambes lors d’activités sportives et d’entrer en contact avec la population locale en participant à une campagne de sensibilisation. L’hébergement, les repas et les activités sont tous inclus dans le prix. Tout ce que vous avez à défrayer, c’est votre billet d’avion et vos dépenses personnelles. Si vous désirez rester un peu plus longtemps pour découvrir la région, le comité organisateur du congrès vous offre la possibilité de rester 7 jours de plus pour vous faire voir du pays, pour seulement 400 euros. Sinon, vous pouvez toujours découvrir l’Égypte par vous-même ;). Ceci n’est qu’un bref avant goût de ce qui vous attend. Une séance d’information sera aussi organisée plus tard au courant de l’année, surveillez vos messages! N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions !

Éric GamacheReprésentant IPSF, 3e année

[email protected]

Zakaria Bouyadjera

[email protected]ésentante IPSF, 2e année

*L’organisation du congrès n’est pas encore terminée, certaines informations sont donc sujettes à changement. Dès que les organisateurs officialiseront les informations, nous vous en aviserons.

Par Caroline Campbell (3e année)

(Pour les quelques personnes qui vivent encore dans les cavernes et qui ignorent ce que veut dire procrastination, je vous réfère à Wikipédia.)

Selon une étude randomisée à double aveugle avec plusieurs facteurs confondants, ce phénomène a une forte prévalence dans le programme de pharmacie et possède un risque relatif de 3,5 selon le degré de travail. Cette terrible affliction est retrouvée à des degrés divers dans la population pharmaceutique et présente de nombreux effets indésirables comme des crises d’anxiété, un sentiment de déni permanent, des sauts d’humeur, une qualité de vie continuellement sous tension et de la culpabilité. La procrastination serait, semble-t-il, expliquée par la présence de certains traits de personnalité concomitants chez un sujet : soit la paresse, la peur de l’échec et le perfectionnisme.

Novembre est un facteur de risque d’apparition de la maladie pour bien des étudiants. Les effets de ce mois sont particulièrement exacerbés par la situation météorologique permanente de la ville de Québec (comprendre ici, venteux, gris et froid). La semaine de relâche n’aide en rien à cette pathologie dont l’étiologie et son mécanisme d’action n’ont pas encore été complètement élucidés. Nombreux sont ceux et celles qui se disent encore que durant la relâche, ils prendront de l’avance dans leurs études, compléteront leurs travaux ou bien seront à jour dans leurs lectures. C’est beau l’espoir ! Bien que cette semaine de relâche entraine une hausse des cas de procrastination aigüe, il ne va pas s’en dire qu’elle est

nécessaire pour la santé psychologique de tous les étudiants (atteints ou non de la pathologie). Suite au pénible retour à la réalité, je vous propose quelques solutions pour soulager les symptômes principaux et passer au travers du dernier « sprint » d’ici les vacances de Noel.

1- Faire la liste de toutes les tâches qu’on doit effectuer. En plus d’avoir un effet libérateur chaque fois qu’on coche à coup de stylo une tâche accomplie, elle procure un sentiment de stress immédiat (proportionnelle au nombre de devoirs inscrits) qui favorise la rémission d’un épisode de procrastination

aiguë.

2- Faire le ménage de votre logement lors de vos temps libres. Pour de nombreuses personnes, leur activité «  procrastinatrice » de prédilection est d’aller épousseter et ranger tout ce qui se trouve autour d’elles. Certains vont d’ailleurs jusqu’à effectuer des tâches ménagères qu’ils ont en horreur simplement pour alimenter leur procrastination. Donc, si votre environnement est en permanence propre, vous passerez moins de temps sur le rangement et reviendrez plus vite à vos devoirs.

3- Aller voir le film « In time » (version française : En temps). Excellent film, mais contient quelques longueurs. Le lien avec la procrastination? Ce film vous fera prendre conscience de l’importance qu’on accorde au temps et surtout au fait de ne pas le gaspiller. Dans ce film, les humains ont été génétiquement modifiés pour arrêter de vieillir à 25 ans. S’ils désirent continuer de vivre, ils doivent travailler pour obtenir du temps sur leur montre puisque dès que celle-ci

n’a plus de seconde à son actif : c’est la mort. L’argent a été remplacé par des jours, des minutes et des secondes. Parallèle étonnant avec le capitalisme d’aujourd’hui. Allez voir la bande-annonce pour mieux comprendre !

4- Se dire que « si on en fait plus aujourd’hui, demain on en aura moins à faire ». Petite pensée qui peut s’avérer efficace quand on cherche une source de motivation.

5- Fermer l’ordinateur quand on n’en a pas de besoin. Il n’est pas nécessaire d’aller voir à toutes les 30 secondes s’il y a une nouvelle actualité sur Facebook ou une nouvelle vidéo de chat sur Youtube. Pensez un peu au nombre de temps perdu en devoirs que provoque les activités chronophages sur votre ordinateur…

6- La méthode du « tout ou rien ». Soit vous faites votre devoir que vous procrastiné depuis le début de la semaine, soit vous ne faites rien. Rien ! Et par rien, c’est rien ! Souvent, votre tâche va vous apparaitre plus intéressante que de ne rien faire du tout (même quand ça concerne des lectures de MPS).

7- Penser au soulagement que cela vous procurera lorsque vous aurez terminé votre devoir et que ce ne sera pas à la dernière minute. Vous vous épargnerez tout le stress que la procrastination aurait pu vous causer et vous gagnerez du temps que vous pourrez investir à vos activités sociales.

8- Travailler en équipe. Souvent, lorsqu’on ne travaille que pour soi, la procrastination est beaucoup plus présente dû au fait que les conséquences de celle-ci n’auront de répercussions pour personne d’autre. Lorsqu’il s’agit de travail individuel, essayer de trouver quelqu’un qui avance à la même vitesse que vous et comparer où vous êtes

rendus. L’instinct compétitif prendra vite le dessus sur votre procrastination.

9- Prévoyez une récompense à chaque objectif accompli. Une récompense proportionnelle à la charge de travail, bien sûr.

10- Se fixer des objectifs raisonnables et les respecter. Par exemple, se fixer un délai d’une heure pour effectuer une certaine tâche et être obligé de la terminer dans les temps.

N.B : Ce texte a été écrit à la dernière minute… chez certaines personnes, on ne peut rien y faire ;) !

IPSFChaque année, l’Université Laval reçoit des étudiants

étrangers dans le cadre de son programme d’échange étudiant. Les ententes passées avec une quarantaine de pays permettent à plusieurs programmes d’études de recevoir ces étudiants pour une ou deux sessions. Le programme de pharmacie ne fait pas exception en accueillant chaque année des étudiants du Chili, du Mexique, de la France ou d’ailleurs au Canada. J’ai eu la chance de rencontrer l’une de ces étudiantes étrangères pour qu’elle me raconte son expérience et qu’elle me parle des différences majeures entre la France et le Québec quant à la formation des futurs pharmaciens.

Anne-Sophie Hangouet est une étudiante française arrivant de la Faculté de pharmacie Philipe Maupas de l’Université de Tours et qui étudie à l’Université Laval pour l’année. Elle, ainsi que les quatorze autres étudiants français et les deux étudiants chiliens, ont eu droit à un accueil chaleureux du personnel de l’Université qui, par l’entremise du Bureau de Vie Étudiante, leur a fait découvrir la ville de Québec. En plus de leur proposer un tour guidé pour qu’ils visitent les endroits touristiques et certains musées de la vieille capitale, les nouveaux arrivants participent au programme de parrainage de l’université. Le BVE les jumelle avec un étudiant québécois qui leur fera expérimentées des activités typiques de Québec telles que la cueillette de pommes à l’Île d’Orléans ou encore une promenade dans le Vieux-Québec.

À la Faculté de Pharmacie, c’est M. Marc Desgagné professeur agrégé et responsable du profil international qui s’occupe de les accueillir et de les orienter dans le programme. Dès son arrivée, Anne-Sophie a été intégrée à un groupe de travail d’une dizaine de personnes avec lesquelles elle évoluera pour les prochains mois, principalement dans le cadre du cours de soins pharmaceutiques.

Sa première impression de l’étude de la pharmacie au Québec fut celle d’un apprentissage très concret. Étudier le cas de patients lui permet de bien assimiler la matière et est une

plus-value du programme de baccalauréat en pharmacie de l’Université Laval, dit-elle. Selon l’étudiante, en France les cours magistraux priment sur le reste et les liens entre les différents cours s’en trouvent plus difficile à faire. De plus, Anne-Sophie est impressionnée par le dévouement et la motivation des étudiants envers leurs cours, leurs études et leur formation en générale. Comme elle le mentionne, environ vingt-quatre(?) universités dispensent la formation pour devenir pharmacien et l’accès au programme y ait beaucoup moins ardu qu’ici, au Québec. Aucun dossier de candidature à présenter et aucune entrevue ou test à passer. L’éducation y ait aussi beaucoup moins dispendieuse; environ 400-450 euros par année, soit 550-650 $. Autant de facteurs qui font que nous petits Québécois sommes plutôt assidus aux cours!

Malgré tout cela, il ne faut pas croire que le parcours vers la profession soit sans embûche. En effet, Anne-Sophie m’explique aussi que bien que toutes les demandes ou presque soient acceptées pour l’admission au programme, suite à leur première année d’étude, chacun doit passer le concours. Cet examen est en fait un bilan de leur première année de cours et servira pour à classer la cohorte. Alors, seulement une centaine d’étudiants, ceux ayant le mieux performé au concours, pourront poursuivre la formation. En tout, les études durent six ans avec une possibilité de se diriger soit en officine, soit en milieu hospitalier ou soit en industrie. C’est cette différence qui est peut-être la plus marquante entre les deux endroits. Bien qu’on nous fasse découvrir ces milieux, le programme de premier cycle ne nous oriente qu’en officine. Les établissements de santé nous sont accessibles suite à la maitrise alors que l’accès à l’industrie demeure un parcours quelque peu méconnu.

Pour Anne-Sophie, c’est son goût du voyage qui, principalement, l’a poussé à s’inscrire pour une année d’études au Québec. En plus de Québec et Montréal qu’elle a déjà visité, les villes de Toronto, Ottawa, New York et Boston figurent sur la liste de ses destinations à venir. Bref, c’est une année pleine d’études mais aussi de découvertes qui attend cette courageuse voyageuse.

Bien entendu, lorsqu’on parle d’échange cela indique que nos étudiants peuvent et doivent partir pour conserver cette

réciprocité! Pour les courageux voyageurs pharmalavalois, plusieurs programmes nous offrent la chance d’expérimenter une aussi belle aventure que le vivent Anne-Sophie, les seize autres étudiants étrangers et les sept étudiants de Laval qui étudient ailleurs pour la présente session. En effet, les options Profil International, Échanges Canada et Stages Internationaux et Interculturels sont en place pour nous faire explorer de nouveaux horizons. Tous ceux qui sont intéressés à y participer sont invités à communiquer avec Marc Desgagné.

De gauche à droite : Emilie Héliniak de Dijon, Anne-Sophie Hangouet de Tours, Camille Delory de Lille.

Album Rock de 2011Par Maxime Morasse

Alors que 2011 tire à sa fin, il est d’occasion de faire une revue des albums qui sont parus cette année. Je sais que votre mère est écœurée d’entendre le cd de LMFAO en boucle (et oui, je connais tous votre mère… personnellement). C’est pour cette raison que je vais y aller d’une révision de ma collection afin de diversifier votre discographie. J’emprunterai aussi un peu sur 2010 pour couvrir plusieurs styles. (Warning : Opinions personnels ahead).

Duff McKagan’s Loaded – The Taking (Hard Rock)L’ancien bassiste de la célèbre formation de Guns N Roses est de retour avec un album plus sombre que son prédécesseur. Il contient beaucoup de surprises, notamment au niveau de la voix. 20 années de vodka ont certainement abimé le foie de la rockstar mais sa voix s’en sort pas mal. La structure des chansons, sans rien réinventée, est très efficace. Une autre surprise de l’album vient du ton un peu grunge-ish ou Garage Rock. Je pense notamment à Your Name, un titre qui étonne par sa progression lourde, puis suivi d’un riff métal. L’album touche à beaucoup de styles musicaux, et ça le rend très intéressant. Si le single Dead Skin vous laisse de glace et

que l’air guitar ne vous prend pas… c’est dommage. Note: 8.3/10

SIXX: AM – This Is Gonna Hurt (Hard Rock)Parlant de projet de bassiste célèbre, Nikki Sixx revient en force avec DJ Ashba et James Michael avec un second album. Alors que The Heroin Diaries racontait le combat de Sixx contre la drogue, This is gonna hurt est une tentative de rejoindre les gens parce qu’il y a de plus laid. Par des phrases touchantes, l’album prend une tournure différente pour chaque personne qui l’écoute, et il envoie un intéressant message d’espoir aux gens plus marginaux. Là aussi, on retrouve un bon mélange de riffs lourds, solos extravagants et de balades qui sont bien à l’image du groupe éclectique. Mené par la voix poignante de James Michael, le trio frappe fort avec des titres comme Lies of the beautiful people, Help is on the way ou Deadlihood. Si vous désirez entrer dans leur univers, le groupe ne manquera pas de vous toucher. Note: 8.8/10

Steel Panther – Balls Out (Glam Metal)Après les deux albums plutôt sombres mentionnés ci-haut, je vous présente le band parodique Steel Panther, qui vous fera assurément sourire. En imitant Les Motley Crue, Bon Jovi et Van Halen lorsqu’ils étaient au sommet, le groupe vous amène dans leur univers tordus de sexe, drogues, sexe et Rock’n’roll. Pour un groupe parodique, il faut se l’avouer, c’est musicalement parfait. Le titre Just Like Tiger Wood pourrait facilement paraître sur un album de Mr. Big ou 17 Girls in a row aurait pu remplacer Pour Some Sugar On Me dans tous les karaokés du monde. Balls Out, c’est un peu comme l’édition de Février de l’Impharmation : c’est drôle, gras et on en redemande. Dans la même logique, l’album choque. Il faut comprendre que l’aspect misogyne dégagé par les membres est une exagération ridicule des groupes de Glam Metal des années 80, hyper sexualisés et flirtant avec l’homosexualité. Malgré tout, je pense que tout le monde peut se faire contaminer et crier « that’s what girls are for! ». On peut leur reprocher de ne pas réinventer la roue de leur dernier album, mais ce n’est pas vraiment ce qu’on leur demande… Note: 7.9/10

The Kills – Blood Pressure (Indie, Garage Rock)J’enfile mes Ray bands et je m’ouvre une Pabst Blue Ribbon pour vous parler de The Kills et de leur dernier CD. Le groupe conserve leur son très particulier, leur thème mystique et tout ce qui fait que The Kills est un groupe qui mérite une attention particulière. Il est difficile pour moi de décrire leur musique, alors je vous invite à écouter U R A Fever, qui est très révélatrice de leur ton. En ce qui concerne Blood Pressure, il s’agit d’un très bon effort et d’une bonne fenêtre pour connaître le groupe. Il me semble un peu plus mélodique que ce quoi le groupe nous as habitué. Je reprocherais un manque de consistance, seulement parce que Midnight Boom était trop excellent. Somme toute, il s’agit d’un album intéressant à écouter, et définitivement un groupe à découvrir. Note: 8.3/10

Portugal The Man – In The Mountain, In The Cloud (Rock)

Je porte encore mes Ray bands, parce qu’il s’agit probablement d’un groupe dont vous n’avez jamais entendu parler. Portugal The Man ressemble un peu à Coldplay, mais un peu plus rock. Dans leur dernier album, le groupe enrichi leur son distinctif; chaque écoute semble différente de la dernière. Les mélodies sont poignantes, chaque chanson offre son univers et l’esprit psychédélique du groupe parait aussi bien que dans les derniers albums. À mon avis, In The Mountain, In The Cloud confirme la constance du groupe, il mérite assurément écoute attentive de tout bon fan de musique qui sait reconnaître que Party Rock Anthem est une insulte au mot « Rock ». Note 8.7/10

Chickenfoot – III (Hard Rock)Le deuxième effort du super groupe contenant Joe Satriani est spectaculaire. Alors que le premier album pouvait nous laisser sur notre faim, l’album étrangement appelé III écrase son prédécesseur. On sent une meilleure cohésion du groupe et chaque performance semble mieux présentée. L’album ne repousse pas les limites du Rock, et il n’en a pas la prétention. Il est agréable à écouter et la touche de Satriani à la guitare satisfait les plus difficiles d’entre nous. Le titre Up Next est à mon avis l’effort le plus solide de l’album, alors que le single Big Foot est simple et efficace; bien installé dans le confort du

quatuor. Le nouveau single, Three And A Half Letters est cependant très particulier. Sammy Hagar, très touché par les lettres qu’il a reçu au cours de la dernière année en fait la lecture. Le résultat est intéressant et inattendu du groupe. L’album mérite une écoute, car chaque personne aimera un aspect différent des multiples qualités qu’offre le groupe. Note 8.4/10

The Aristocrats – The Aristrocrats (Jazz Fusion progressif)En toute modestie, je ne suis pas la meilleure personne pour vous présenter l’album du super groupe The Aristocrats. Le trio virtuose s’est permis un intéressant mélange de Jazz, Rock et Blues dans un titre qui n’est pas nécessairement accessible à tout le monde. Je le présente parce que le style raffiné pourra intéresser quelques-uns, et je crois que la formation mérite d’être connue.

Constitué du guitariste virtuose Guthrie Govan, du bassiste Bryan Beller et du drummer Marco Minnemann, il s’agit d’un album d’exception ou chaque membre, artisan de son instrument, apporte un élément magnifique à la composition. Si jamais vous vous tannez d’écouter les hits de David Guetta, ça pourrait être une bonne alternative, en plus de rendre service au monde entier. Pour un bon aperçu du son: Sweaty Knockers (ouep…).

Falling In Reverse – The Drug In Me Is You (Hardcore, Punk, Emo)Si vous avez eu une période Emo à une époque de votre vie, vous connaissez probablement le premier cd d’Escape The Fate qui était un monument. Vous savez aussi que leur chanteur, Ronnie Radke est allé en prison et que le groupe a continué sans lui. Et bien, Ronnie est de retour avec Falling In Reverse. À quoi on s’attend? Des chorus qui accrochent, des solos qui ravagent, quelques cries gutturaux et des thèmes d’adolescent frustré. J’ai été agréablement surpris, et déçu en même temps. Les titres comme The drug in me is you ou I’m not a vampire sont extrêmement accrocheurs, mais l’album manque profondément de constance. On se retrouve à n’écouter que quelques titres. Les sujets abordés par Radke ne sont pas du grand art. Alors que j’aime bien crié en sing along que Whiskey seems to be my holy water, la chanson Pick Up The Phone me semble être écrite par mon ex-copine en pleine crise d’hystérie. Peut-être est-ce que ça vous réveillera des souvenirs? Note 6.0/10

Jeff Beck – Emotion & Commotion (Jazz)Cet album de 2010 du guitariste Jeff Beck sort du lot de sa discographie déjà très complète. Alors que le titre Hammerhead ressemble à ses derniers efforts, la légende vivante semble mettre son extravagance de côté au profit de la beauté, la subtilité et la finesse. En effet, l’album possède une sonorité exceptionnelle qui se distingue par sa splendeur. Les titres Never Alone, Nessum Dorm et l’interprétation de Somewhere over the rainbow sont des moments forts qui vous toucheront sûrement. On note aussi l’apparition de voix Jazz tel que Joss Stone pour des interprétations de standards,

comme I put a spell on you ou Liliac Wine. Il s’agit à mon avis d’un œuvre magistral, que j’ai même eu l’occasion d’aller voir en spectacle. Emotion & Commotion mérite une écoute, pour découvrir quelque chose de différent, ou simplement être ébahi devant la beauté de chaque note ou arrangement. Je pourrais vous en parler longtemps, mais je crois qu’une écoute de Nessum Dorm devrait vous convaincre. Le défaut : court, beaucoup trop court. Note 9.3/10

Megadeth – Th1rt3en (Metal)Même si le titre de l’album à l’air écrit par une fille de 14 ans, qu’est-ce que nous réserve le nouvel album de Dave Mustaine. Je ne jugerai pas puisque j’en suis encore à ma première écoute. Ma première impression est bonne : on retrouve le son qu’on aime du groupe de trash metal le plus représentatif du genre. J’avais adoré le dernier ENDGAME et il s’agit d’un cd que je recommande encore, mais je pense que Th1rt3en expose également très bien le groupe. L’addition de Chris Broderick à la guitare ajoute une touche spéciale aux solos, les riffs tranchants de Mustaine sont toujours aussi dévastateurs. Un album efficace qui plaira sûrement aux fans et qui, sans atteindre la grandeur de Rust In Peace, s’inscrit dans la lignée d’United Abomination et Endgame. Dans les titres marquants, on note Public Enemy #1, Never Dead et une reprise de la chanson New World Order. Sans révolution, Th1rth3en vous donne votre dose annuelle de Trash Metal et pour ceux qui s’attardent à la mauvaise réputation du groupe… c’est un must pour tout fan de guitare.

Après la lecture d'une partie du recueil de textes titrés Huxley, je me suis intéressé à la théorie que l'auteur a mise de l'avant dans son discours. Pour ceux qui se disent qu'ils ont déjà entendu ce nom, c'est parce qu'il a écrit Le Meilleur des Mondes qui est classé parmi les chefs-d'oeuvre de la science-fiction.

Pour vous introduire, la section éponyme de ce recueil relate le récit de l'écrivain qui s'est prêté à l'expérience de la consommation d'une dose de mescaline. Une drogue que l'on retrouve dans différents cactus, vulgairement appelés peyolt. Sa demi-vie est de l'ordre de 6 heures et elle agit comme agoniste sur les récepteurs de sérotonine. La sérotonine joue un rôle de neurotransmetteur et est impliquée dans la régulation de plusieurs fonctions, dont la douleur, l'anxiété, le contrôle moteur et joue un rôle important dans les changements d'état émotionnel. (Une rumeur dit que Walt Disney en aurait consommé ce qui aurait inspiré des séquences de Fantasia et Dumbo...)

Pour en revenir au fait, il est intéressant de voir l'apparition d'une théorie qui selon moi est exagérée en certains points, mais des plus fascinantes en d'autres. ''Mon esprit percevait le monde rapporté à autre chose que des catégories spatiales. [...] Le lieu et la distance cessent de présenter beaucoup d'intérêt.'' On peut donc s'apercevoir que les facultés de l'homme sont vraisemblablement atteintes par l'usage de cette drogue. À ce moment, je tiens à préciser que M. Huxley possède un très grand bagage de référence littéraire et une culture assez impressionnante, donc il ne faut pas croire que c'est un récit d'un junkie qui consomme, mais plutôt le récit d'un visionnaire qui désire appliquer une extrême rigueur dans la description d'un monde qui lui est ouvert par cette expérience.

La théorie de Bergson au sujet de la mémoire et des perceptions sensorielles:[La fonction du cerveau, du système nerveux et des organes des sens est, dans l'ensemble, éliminatrice, et non productive. Toute personne est, à tout moment, capable de se souvenir de tout ce qui ne lui est jamais arrivé, et de percevoir tout ce qui se produit partout dans l'univers. La fonction du cerveau et du système nerveux est de nous empêcher d'être submergés et confus sous cette masse de connaissances en grande partie inutiles et incohérentes, en interceptant la majeure partie de ce que, sans cela nous percevrions ou nous rappellerions à tout instant, et ne laissant que ce choix très réduit et spécial qui a des chances d'être utile en pratique.]

Bon, je trouve farfelu que l’on soit capable de percevoir tout ce qui se produit dans l'univers, mais le concept est exploitable pour ce qui en est de la trop grosse masse de connaissances et la submersion du cerveau.

C'est de ceci que découle la théorie d'Aldous Huxley, la théorie de l'élimination. ''Le conscient réduit est le seul conscient, et qu'elle ensorcelle son sens de la réalité, si bien qu'il n'est que trop disposé à prendre ses concepts pour des données, ses mots pour des choses effectives.''

OK, j'avoue que lu rapidement cette phrase est belle, mais semble ne vouloir rien dire... C'est donc là que je vais mettre mes talents à l'œuvre. Je vais y aller à l'aide d'une allégorie utilisée par l'auteur. Imaginons le monde qui nous entoure comme un flux constant/ une chute d'informations, de connaissances et d'expériences. Le cerveau et le système nerveux agissent comme une valve de réduction sur ce flux. Cette valve permet d'avoir accès à ce qui est essentiel à la survie. Cependant, la réalité du monde moderne n'est

pas du tout semblable à ce qui était essentiel il y a des milliers d'années. J'imagine que vous connaissez déjà tous la théorie de l'évolution donc je n'ai pas besoin de vous expliquer que cela prend plusieurs milliers d'années pour avoir des changements que ce soit au niveau physiologique, intellectuel ou psychologique pour des êtres multicellulaires comme les humains. Dès lors, il est évident que le progrès technologique est allé plus rapidement que l'adaptation de l'homme à son milieu. L'usage de la mescaline aurait permis à Aldous Huxley de déplacer son tuyau de réduction vers une partie de flux dont il n'avait pas accès avant, vers une partie qui n'est pas nécessairement essentielle à la survie, car altère les notions de distances, couleurs, temps. L'exercice du déplacement de ce ''tuyau'' permet d'avoir accès à un territoire inexploré pour la plupart des êtres humains.

Pour en revenir à la belle phrase, le conscient réduit est l'homme ''au tuyau bien placé'', et tout ce qu'il a connu c'est le conscient réduit par conséquent, c'est le seul état de conscience qu'il a atteint: le seul conscient. Le fait d'avoir que ce conscient comme point de référence fait qu'il décrit la réalité que d'après les fondements de cette expérience. Alors il ne peut que décrire des choses par ce qu'il a vécu et ce qu'il vit, ce en quoi il est renfermé.

Je n'encourage personne à consommer des drogues pour expérimenter ce qu'est d'avoir accès à un ''différent état de conscience''. Je dirais plutôt que cette expérience est possible en s'ouvrant ou s'intéressant à des champs différents de ceux où nous sommes confortables. L'exercice se fait non pas au niveau psychédélique, mais au niveau intellectuel.

Par cette pratique, il est possible d'ouvrir son esprit à des innovations inimaginées. C'est en exploitant des domaines peu utilisés ou en mélangeant des connaissances associées à un domaine à un second qu'il est possible d'avancer vers des terrains qui n'étaient pas ouverts auparavant, puisque nous avions refusé de ''bouger notre tuyau'' dans cette direction.

Many significant advances in art, business, education, entertainment, politics, and science have come about through a cross-fertilization of ideas. And to give a corollary, nothing will make a field stagnate more quickly than keeping out foreign ideas. -A Whack On the Side of the Head par Roger von Oech

L'innovation réside habituellement dans les connexions non intuitives d'expériences antérieures. Le mélange des éléments de plusieurs disciplines permet de créer des idées et mentalités nouvelles ou simplement de mieux comprendre des phénomènes.Le fait de déplacer ''le tuyau'' permet ainsi de concevoir différents points de vue, différentes manières de penser et donc d'avancer puisque l'on ne reste pas dans le conscient réduit.

Puisque je ne suis jamais assez clair, je vais résumer le message que j'ai voulu passer, je tiens également à remercier ceux qui ont lu le texte jusqu'ici.

Ce n'est pas dans la finalité d'une expérience que l'on s'accomplit, c'est l'expérience en elle-même qui compte. De plus, l’expérience, ce n’est pas ce qui arrive à l’individu. C’est ce que l’individu fait de ce qui lui arrive.

Mange ta ville – Le Galopin

Par Andréane Houde et Nicolas B Huot

La merveilleuse ville de Québec regorge de bons restaurants. Le choix de la table fut donc difficile pour Andréane et moi lorsque nous apprîmes que nous avions été sélectionné pour le Mange ta Ville du mois d’octobre. Un de mes bons amis m’a alors parlé du Galopin, un restaurant que je n’avais pas visité depuis des siècles. Leur nouveau concept de bar à tartares m’a tout de suite plu et à ravi Andréane. Le restaurant étant sélectionné, nous réservâmes une table un vendredi soir, entre deux examens, afin de se changer les idées.

Équation gagnante : tartares + charmante compagnie + repas payé par l’AGEP = beaucoup de plaisir

Dès notre arrivé, nous avons compris que nous allions passer une belle soirée. À l’entrée, une ravissante hôtesse nous souhaite la bienvenue, nous débarrasse de nos manteaux et nous escorte jusqu’à notre table. La table qu’on nous a assigné est située près de la fenêtre et est parfaite pour un repas en tête à tête. L’ambiance du restaurant est feutrée et le décor assez tendance sans embarquer dans l’exagération. Même si nous savions que nous allions manger du tartare, nous avons pris le temps de feuilleter le menu. En plus des délices crus, le Galopin propose plusieurs repas composés de produits du terroir. Pour les amateurs, je me suis fait dire

que le ris de veau était l’un des meilleurs de la région. Andréane et moi avons choisis la table d’hôte qui comprend un tartare en entrée, une soupe, un tartare en plat principal et un dessert. Pour accompagner notre repas, une bonne bouteille de vin rouge était de vigueur. Puisque la carte des

vins est prolifique et a l’épaisseur d’un bottin téléphonique, nous avons demandé conseil à notre serveur. Comme critère, nous désirions une bouteille de vin provenant de leur importation privée et dont le coût était raisonnable. Lorsque le serveur nous a demandé quel arôme nous recherchions, je lui ai seulement répondu que nous aimions bien la pastille de goût orange à la SAQ. Avec un regard d’un homme qui vient de voir un extra-terrestre, le serveur me répondit poliment qu’il n’avait aucune idée de quoi je parlais (qui ne connait pas ses pastilles de goût à la SAQ en 2011. Orange = fruité et généreux). Après avoir bien rigolé, je pris le temps d’expliquer les pastilles de goût à notre serveur et il me dit qu’il croyait avoir une bouteille de vin qui répondait à nos critères. Pendant que nous attendions notre commande, une autre serveuse est venue nous apporter deux petits Bloody Césars. Elle nous expliqua alors que le Galopin offre toujours un petit quelque chose à ses invités en attendant leur commande. Quelle

belle attention. Après ce verre, les vraies choses ont commencé. Premièrement, notre serveur nous apporta notre bouteille de vin, un Pasqua 2008. Il ne s’était pas trompé dans son choix, car ce vin était digne des dieux. Ensuite, nos entrées sont arrivées. Andréane reçu alors son tartare de bœuf accompagné d’un croûton. Elle fut agréablement surprise de l’assaisonnement qui donnait un

goût relevé à la viande sans pour autant être trop intense en bouche. De mon côté, le tartare de veau accompagné d’un morceau de fromage pané était exquis. La combinaison des olives et des câpres était en parfaite harmonie avec le goût délicat du veau. Un autre fait à mentionner concernant nos deux entrées était la générosité des portions. Enfin un endroit où le mot entrée ne rime pas avec seulement une bouchée. Après avoir terminé nos assiettes, il ne se passa que quelques minutes avant que notre serveur revienne avec nos soupes. Andréane avait choisi le velouté de légumes qui se révéla à la hauteur de ses

attentes. Pour ma part, j’avais opté pour le consommé de canard, rillettes à l’huile de truffes et champignons maïtake. Le serveur déposa devant moi un bol à soupe contenant seulement un immense crouton recouvert généreusement de rillettes. Il me demanda de patienter et revint quelques secondes plus tard avec une théière et il versa directement dans mon bol le consommé de canard.

Juste pour le show, ça vaut la peine de prendre ce plat. De plus, la rillette est excellente et est servie en quantité suffisante. La pause entre la soupe et le plat principal fut le bienvenue car elle nous permit de boire du bon vin et de discuté tout en digérant nos deux copieuses entrées. Après ce court entracte vint alors le plat de résistance. Andréane avait commandé un tartare de saumon tandis que moi j’avais opté pour le tartare de cerf et de canard fumé. Nos deux plats étaient accompagnés de frites et d’une salade verte. Au dire d’Andréane, le tartare était excellent, le meilleur qu’elle avait jamais mangé (hormis du mien bien sûr). Le poisson était haché finement et relevé juste à point.

De mon côté, la présentation était sublime. Un œuf frit avec le centre encore moelleux était apposé sur mon tartare. Cependant j’ai trouvé que le goût du canard fumé était trop prononcé ce qui venait masquer les arômes du cerf. J’aurais préféré que le tartare contienne plus de cerf et moins de canard, mais nous parlons ici de goût personnel, ce qui n’enlève rien à la qualité de l’assiette. Le seul vrai bémol à nos assiettes est la qualité des frites qui était très ordinaire. Je suspecte grandement le restaurant de servir des frites congelées, ce qui est inacceptable pour un restaurant de la sorte. Votre humble serviteur a même eu l’honnêteté de le dire au serveur lorsqu’il nous a demandé nos impressions à la

fin du repas. Après avoir terminé notre bouteille de vin, le serveur est revenu nous voir afin de prendre nos commandes pour le dessert. Andréane a opté pour le pot de crème tandis que j’ai choisi le baladin au chocolat qui demande un extra de 3$. Le pot de crème est une combinaison de pommes caramélisées, de crème fouetté et de crumble servie dans un petit pot Masson. Ce fut un excellent choix pour Andréane, car ce dessert était assez léger, une qualité essentielle pour un dessert après un repas aussi copieux. De mon côté, il n’existe pas de mot pour décrire mon baladin au chocolat tellement s’était divin. Un parfait mélange de chocolat noir, de chocolat au lait et de caramel. C’était tellement bon que j’en ai eu une érection. Quel dessert magnifique pour clore un excellent souper.

Pour conclure, le Galopin est un restaurant d’exception. Notre pauvre statut d’étudiant ne nous permet pas d’en profiter régulièrement, mais, de temps à autre, nous pouvons nous le permettre. Surtout qu’il est possible de manger une table d’hôte pour 35$ ce qui est un prix raisonnable vu la qualité du restaurant. Et puisque le restaurant est situé à Ste-Foy, je le recommande fortement à tous les étudiants qui comme Andréane et moi raffolent de tartare.