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Page 1: Web viewnumen, inis : la volonté, la puissance divine; un dieu. suspicio, is ere, spexi, spectum: regarder attentivement. perspicuus, a, um: transparent, diaphane, clair

Latin: Cicéron, De Natura deorum, II, 2Vocabulaire:numen, inis : la volonté, la puissance divine; un dieususpicio, is ere, spexi, spectum: regarder attentivementperspicuus, a, um: transparent, diaphane, clair, évidentpraestans, antis: supérieur, remarquable caelestia, ium, n pl: choses célestesaperio, is, ire : ouvrir, découvrircontemplor, ari, atus sum: regarder attentivement, contempler, considérer que+prop inf.adsensus, us, m: assentiment, adhésioncandeo, es, ere, ui, -: être d’une blancheur éclatante, être brillantmotus,us, m: mouvementpreasens, ntis: présent, immédiat, maître de soi, efficace, imperturbable, à la tête de, comman-dantprapotens, ntis: très puissanthaud sane: pas vraimentevidents, ntis: visible, apparent, clair, évidentinveterasco, is, ere, avi: s’enraciner, se fixercognitus, a, um: connu, reconnucomprehendo, is, ere, di, sum: saisir, prendre, embrasser, comprendreduiturnitas, atis, f: longueur de temps, longue duréesaeculum, i, n: génération, race, âge, époque, siècleextabesco, is, ere, etabui: se sécher, disparaitreetenim: et de fait, et vraiment, le fait est queceterus, a, um: tout le reste defingo, is ,ere, finxi, fictum: façonner, fabriquer, représenter, inventer faussement vanus, a, um: vide, vaincommentum, i, n: la fiction, la chose imaginée, l’inventiondeclaro, are: faire voir clairement, manifesterexisto, ere: sortir de, s’éleversanctitas, atis: la sainteté, (pl.) les pratiques sacréestemere: à la légère, au hasardevenio, is, ere: avoir une issue, arriver, échoir, se produiredivus, i, m: dieu, divinitépraesentia, ae, f: présence, efficacité, puissance

Texte:Quand nous avons observé le ciel attentivement et contemplé la voute céleste, qu’est-ce qui peut être aussi évident et aussi clair que l’existence d’une puissance divine, douée d’un esprit infini-ment supérieur, qui règlerait l’ordre céleste?Si cela n’était pas ainsi, comment Ennius a-t-il pu dire avec l’assentiment de tous: « Regarde cette chose qui brille magnifiquement que tous appellent Jupiter! » - mais c’est et Jupiter er le maître des choses et celui qui dirige tout dans un mouvement et, comme le dit Ennius lui-même, « le père et des dieux et des hommes » et un dieu qui commende et très puissant.Je ne comprends pas vraiment pourquoi, celui qui en douterait, ne pourrait pas douter également du fait que le soleil existe ou pas. En effet, en quoi l’un est il plus évident que l’autre?Si nous ne considérions pas cette idée comme connue et comprise par notre esprit, la croyance en un dieu ne resterait pas aussi solide et elle ne serait pas renforcée par une longue durée (de temps) et elle n’aurait pas pu s’affermir au fil des siècles et des générations (des hommes).Et de fait, nous voyons que toutes les autres croyances, qui étaient fausses et vaines, ont disparu avec le temps. En effet, qui croit que le centaure ou la Chimère ont existé?En effet, le temps détruit les croyances inventées, il consolide celles qui viennent de la nature. C’est pourquoi, et dans notre peuple, et dans tous les autres, les cultes des dieux et les pratiques sacrées des religions deviennent plus importantes et meilleures de jour en jour. Et cela ne se pro-duit pas au hasard ni sans cause, mais parce que les dieux manifestent souvent leur présence.