Versus Skatezine & Plus #87

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Machotaildrop, Hope, 100% Stones, Alex Giraud, BSS, YCM, Amerika, Bern is not dead (yet), Crap & Skalpes, etc...

Transcript of Versus Skatezine & Plus #87

100% stones c’est un groupe hommage aux rolling stones. ils sont francais, ils jouent super bien, ils ont déjà fait de grandes salles, et ils sont venus jouer aux karellis (petite station de ski perdue en maurienne) cet hver!!!. alors, pour une fois qu’il se passait quelque chose dans le coin, même si on bossait le lendemain, on se devait absolument d’y aller.

et c’est ce qu’on a fait.

(pour simplifier le truc j’vais appeler les membres de 100% stones, par les noms respectifs de chaque membre du groupe original)

bon j’peux enfin commencer le massacre...keith richards était parfaitement stoned, pas de soucis. charlie watts, lui, était tout simplement génial. mais mick jagger et son pote Darryl Jones........................ les gars, j’peux comprendre qu’après le stade de france, venir aux karellis, ca fasse pas trop rêver, mais de là à manquer autant de respect à votre public, il y a des limites. ne pas aimez les gens qui remuent pendant un concert de rock’n’roll, c’est comme être barman et ne pas aimer les gens qui boivent. les gars, jouez dans votre garage, ou changez de genre si vous ne voulez pas être dérangés. j’suis pas violent, mais votre garde du corps (ah-ah-ah... réveillez-vous les mecs) j’lui aurais bien explosé la gueule, juste pour qu’il comprenne, que bousculer une bonne femme (ne montrant aucun signe d’aggressivité), ca ne se fait tout simplement pas. bref, heureusement, c’était gratuit, parce que de toute facon, cela ne valait pas plus...sinon c’était une superbe soirée, raclette, amis, amies, blanc, gnôle de myrtilles diy, bières, et même champagne (enfin il paraît...)... mais... mais... boulot le lendemain. plus jamais. terrrrrrrrminé!

Mountain Men. Hope

Bonjour (ou bonsoir) lecteurs de Versus !! Je m’incruste dans les pages de ce magazine pour vous présenter des artistes que vous connaissez peut être déjà ou pas !! Je vais tenter de vous donner un avis le plus juste possible, malgré les grammes et mon incompétence a être objectif, sur de la musique qui peut vous plaire et qui aura surtout touche les membres de l’association terroriste YCM.

Je vous offre donc ma critique de l’album « Hope », deuxième album du groupe de blues Mountain Men.

Petit récapitulatif : Ce groupe de blues est née en 2005, dans un bar, un soir où l’harmoniciste Ian Barefoot faisait sifflé son harmo devant des ivrognes, Mr Matt, le gratteux à la voix grave se proposa pour jammer et on connait la suite…, eh oui les plus belles histoires ne sont forcement accompagné de femmes !! Et tout ça prit forme dans un village en Isère, plus exactement à Saint Pierre de Chartreuse, là où la boisson verte vous réchauffe et vous soigne, en tout cas ces deux gars ont chaud et leur musique est égal la boisson régionale……elle fait du bien.

Leur premier album est grandiose (si, si c’est vrai !!), loin de la musique créée par des producteurs pourris pour faire des thunes sur la tête des imbéciles, contrôlant chacun des sons sortis de votre poste, les deux musiciens ont prouvé avec des concerts fabuleux que la magie opère autant dans le lecteur de votre chaine hifi que sur scène.

« Hope » s’ouvre sur un riff d’harmo signé Ian, cool ça commence bien, ensuite la guitare, la voix, putain c’est bon de les entendre ! On est tout de même surpris par le côté pop qui émane de la chanson (rassurez vous on est à des années lumières de Britney Spears), la chanson passe, attention solo d’harmo !! La première piste donne le ton, c’est parti ! Ensuite « Tick Tock », pareil riff d’harmo tueur, refrain mené par la voix de Mr Matt, le troisième titre amène des musiciens en plus, on peut entendre des percus, un violoncelle, une voix chantée dans une langue que je ne connais pas désolé, mais tout ca reste très agréable. La quatrième piste (« Give it back to me ») est plus violent, plus sombre, la suite est plus posée avec » Before I Sleep », notons quand même que Mr Matt joue sur une stratocaster, excellent ! Et la surprise : Smell Like teen spirit !! Une reprise de Nirvana dans l’album de Mountain men, je lance la chanson mais je sais pas pourquoi j’ai un peu peur…peur de courte durée, la chanson est très bien retranscrite dans le style Mountain men, la pêche y est, la voix saturée de Ian derrière son harmo fait peur !!!! « Kiss me » prend la suite avec un blues qui donne envie de remuer le bassin… « I Believe in Me » et « I Hope » prennent la relève avec des riffs de guitare majestueux, remplis d’ingéniosité et d’esprit. « Nothing Zero None » se la joue presque métal, une grosse chanson avec guitares saturées, batterie très rock, rappelons que Mr Matt est un gros amateur de Metallica !! On est bientôt à la fin, putain déjà !! Une nouvelle reprise et pas des moindres « Travailler c’est trop dur » de Zachary Richard, c’est peut être ma préférée… On finit l’album avec « Move up to the door », longue ballade de huit minutes, sorte de condensé de tout l’album, avec des violons et tout ça, bref encore du lourd.

Cet album surprend par la rencontre avec d’autres musiciens, cela avait déjà été fait sur l’album précédent mais pas à ce niveau là, on reste tout de même sur du très bon Mountain Men, un petit bémol tout de même, certaines chansons sont un peu longuettes (Move up to the door) et certains riffs d’harmos ne sont pas assez exploités à mon gout (Tick Tock, Give it Back To me), m’enfin cela ne gâche pas mon plaisir à tenir cet album entre mes mains, je vous le conseille à tous et à toutes, de la musique pareille ne peut que vous faire du bien.

A la prochaine…

Boulal

Max - BS Blunt - BSS

Eddy - Boneless - BSS Luca _ FS Tailslide - BSS

Max - FS Boardslide - BSS Max - BS Smith - BSS

Alex - BS Carvegrind - BSS

Luca - Whatever heel spin - BSS

Luca - FS Noseslide - BSS Max - FS Crailslide - BSS

Oli - FS Noseslide - Crap

Crap - Nosepick - Skalpes

Crap - FS Rock - Skalpes

AlexGiraud

entrevue avec:

Bon, déjà, comment, en s’appelant Alex Giraud, on se transforme en “Pix”?

À la base c’est “Pixou” en fait. Pourquoi? Parce que ma mère tenait un magasin de confiseries, du coup, j’avais toujours plein de bonbecs, et comme tout le monde essayait de me taxer, j’ai décidé de ne plus en donner à personne. Jusqu’à ce que la petite soeur du champion olympique de slalom, Mélanie Vidal me dise que je n’étais qu’un radin, comme Pixou...

Tu sais que pour beaucoup de skaters, mettre des photos de ski dans un mag de skate, c’est presque aussi grave que des photos de rollers (ou trotinettes)... Alors je te laisse les soins d’expliquer à toutes ces moitiés de nazis que le ski, c’est bon aussi!... Bonne chance...

Pour commencer, le roller et la trotinette, j’y brûle tout... Et ce n’est pas parce que j’ai deux skis au pied qu’il y a un rapport avec le roller. Je ne m’en fais pas trop parce que de toute façon, quand je vois certains skateboarders avec leurs chaussures desserrées et leur T-Shirt dix fois trop grand, je me dis qu’ils feraient mieux de rider à poil que de porter toutes ces merdes (voir photo de Jey - Versus#81). Le skate reste quand même une discipline qui nous rappelle qu’on est sur terre... et que la terre est dure! Mais, pour en revenir au ski, c’est pour moi un moyen d’évasion, comme le snowboard, le surf, et le skate. Et les skateurs qui ne veulent pas entendre parler de ski n’ont probablement, eux-même, pas compris leur sport. Il n’y a pas de concurrence entre nous, mais on recherche tous la même chose. Pour finir, il faut de tout pour faire un monde... sauf des rollers et des trotinettes évidement!

Comment fais tu pour être toujours à bloc? J’entend par là, que ce soit en snow, en surf, en skate, en ski ou même en bringue, tu ne fais jamais les choses à moitié... D’ailleurs, ceci t’as vallu le surnom de “sanglier” non?

Comment je fais? Des fois je m’étonne moi-même! L’adrénaline. La peur. Sans ça, j’aurais déjà tout arrêter depuis longtemps! Et puis... parce que la vitesse est la sécurité!

Un rapport avec le sang Corse?

C’est pas dans le sang... C’est plus un état d’esprit je pense.

Est-ce que le fait d’être papa, t’as calmé un peu quand même?

Non pas vraiment. Sauf que je calcule un peu plus... Heureusement j’ai une femme pour superviser un peu tout ça!

Il y a un autre truc qui m’étonne chez toi aussi... Malgré les performances que tu fais en ski, les sponsors, et le fait que tu sois moniteur de ski, et bien, contre toutes attentes, tu ne te prends pas pour un autre!? ;)

À quoi ça servirait? À perdre en crédibilité? Surtout que c’est ceux qui en parlent le plus, qui en mangent le moins! Mc Cain!!!

Pas trop dur de passer de “chasse-neige” avec 20 gamins qui pleurent à back-flip sur une barre de 15 mètres de haut?

Bah non pas trop. Grâce à cela je sais que je reste le même. Je transmet ma passion aux autres, par tous les moyens, c’est ça que j’aime.

Et LA blessure qui ne permettrait plus d’enseigner, tu y penses parfois?

Non. J’y pense quand je touche le sol et que je dis... aïe!

Parlons de trucs un peu plus plaisant maintenant... C’est quoi White Life?

J’étais à Valloire, je peignais des murs, tout en blanc, et ça m’a fait penser à l’hiver, à la neige, parce que c’est ça que j’aime! Pour plus d’infos, aller voir ça: http://www.zapiks.fr/pro/whitelife/

T’as déjà eu quelques parutions dans Versus auparavant, mais en skate; Raconte nous un peu quand, comment, et avec qui t’as commencé la planche à roulettes...

Je crois que j’ai commencé à 12 ans, avec Mr Borisson en personne. À l’internat, on sautait par-dessus nos sacs à dos. Un plaisir infini, qui me pousse encore aujourd’hui à me faire mal, en street, ou en bowl!

Si il y a encore quelques lecteurs qui doutent de ta crédibilité, tu pourrais peut-être leur parler de la mini-rampe DIY que t’as construit avec des potes...

Faite par des skateurs, pour de skateurs. Merci à Lio, l’architecte du tech (l’homme qui dort debout). Merci à Jocko pour le terrassement. Merci à la famille Rivas pour l’autorisation. Vive la maidzan!

Au fait, pourquoi t’as accepté cette entrevue dans Versus? T’attends tu à quelques retombées?

Pfff... Parce que ça me fait plaisir, surtout pour un fanzine en concurence avec Thrasher! ;)

J’ai entendu dire que tu faisais aussi partie du Yachting Club Mauriennais...?

Mouvement indépendantiste Mauriennais qui a prit une ampleur incon-trôlable qui me fait penser au mouvement Corse, sauf que nous, on agit toujours à visage découvert!

Bon ben voilà, ça tire à sa fin... Merci pour ton temps Pix. Merci à Yves pour les photos aussi. Et toi, des remerciements à faire? rofites en, c’est le moment!

Merci à ma famille, mes sponsors, et à Versus!

I’m back in France since a couple of months (or let’s say in “Maurienne” actually...), but I still get “Confusion” (International Skateboard Magazine) by post every now and then... Hopefully, because I already started to loose my english! Yeah this (printed, oh yeah!) mag is not only a good read, it’s also fully “Do It Yourself” spirit, with all around the world spots, interviews with unknown rippers (and local heroes), punk rock fueled, dedicated, filled with worth it companies advertisements (even “Juice” can’t say that), crazy artists work, and other interesting stuff...

Jonathan Hay, you’re doing it all right (since 2010 already). Thanks man.

Issue #6 isn’t an exception. With interviews of Brad McClain (he’s a fucking killer!), Alain Goikoetxea, Daryl Nobbs, Sam Partaix, Paul Parker; followed by articles of different trips (from the September Wheels crew for example!) and great DIY projects from all around the world...

Get it there: facebook.com/confusionmagazine confusionmagazine.bigcartel.com

Mehdi - FS Grind - C.Corso

I met Jan something like 15 years ago now. We were just a bunch of kids, skating Bercy at 9am during summer holidays. He was ripping, I was just breaking my board trying kickflip boardlside over and over. I couldn’t speak a word of english, hopefully he could speak a little bit french. Can’t really say why, but somehow, we understood each other pretty well. Years later we still see each other from time to time. He succeeded in pretty much everything he did, and I didn’t. But we are still good friends. I mean, I’m, at least, number 22 on a list of 66 persons who were lucky enough to get this beautiful photo-book!!! “Amerika Re:visited a photo-journey from the east to the west coast” I’m proud and happy to have the chance to call him “friend” and not only on Facebook. Wish him all the best, with Sarah, in his new “adventure”! Hope to see him soon... on board! Cheers mate!

Sancho - BS Smith - Fabio Stoll

Sancho - BS Flip - Fabio Stoll

Sancho - Ollie - Fabio Stoll

Martin - Drop - Fabio StollSancho - Flip Wallride - Fabio Stoll

Manu - Crooked grind - Fabio Stoll

Manu - BS Tailslide - Fabio Stoll

Auf der Insel Koh Samui haben wir unseren 500-Euroschein zu Thaimoneten machen lassen und der nebenamtliche Geldwechsler hat uns vor seinem Edelanzug-Shop bei zwei kühlen Changs ein bisschen von seinen Geldsorgen gejammert, weil er immer an die Touristenparties saufen geht bis vier Uhr morgens. Ein geiler Kauz wars, wie alle Locals, ausser dem Taxifahrer in Bangkok, der uns versichert hat, dass er mit Taximeter fährt und dann nach fünfzig Metern anhielt und doch keine Lust mehr hatte auf Taximeter sondern auf einen überteuerten Pauschalen und dann für die fünfzig Meter ride einen Vierziger verlangt hat.

In Samui haben wir im Sira Sarai Garden Home residiert oder eher gesagt gefristet, denn die Absteige glich mehr einem Kriegsbunker aus WW II, denn einem insekten- und nachbarbumsgeräuschefreien Juwelchen. Durch den Jahres-wechsel krachten wir snusend und aus Vodka-Eimerchen schlüfernd mit Norwegern und Italienern am Ark Bar Beach. Einmal sassen wir auf Nico und haben sein Elefantenhäufchen gesehen und fotografiert und einmal lagen wir am Strand von Chawaeng und haben einen Russen fast absaufen gesehen. Den haben wir aber aus pietätsgründen nicht geknipst.

Die thailändische Nationalhymne furzend sind wir in den Norden gesprengt und haben uns im Hotel Royal Orchid Sheraton in Bangkok niedergelassen, wo wir gleich mal unsere gesamte Wäsche für CHF 200.- waschen liessen, weil wir Lustauf Dekadenz hatten. Die Hauptstadt war ein gäches Pfläschterli und wenn ich reali-siert hätte, dass man zum Skatepark nicht eben mal schnell hin kann, nur weil er in Bangkok liegt, dann hätten meine Spitfires noch ostasiatischen Beton geschnup-pert und mein Hölzchen wär nicht immer nur tatenlos im Köfferchen gelegen.

Eine würdige Finissage gaben wir uns im Brown Sugar Club, was angesichts der dortigen Touristenfäule bzw. dem Nichtvorhandensein von Touristen die richtige Entscheidung war. Mit zwei Long Islands fuxten wir unsere Hirnis an und stürm-ten dann den Dancefloor zu astreinem importierten Funk und authentischem Thai-Rock auf dem live-Präsentierteller der lokalen Emergency Band. Da hatten die etwas gebremsten Thaischnecken eine Schiissfreude an uns und liessen sich von unseren zappelnden Luxuscorpi animieren, die fünf mal gerade sein zu lassen. Dann warf der Barbesitzerspross die Gästeschar raus, pfiff eine thailändische Soap-Opera Königin herbei und zelebrierte mit uns und seiner Schnitte Absinths auf der Clubveranda.

Und das Beste wie immer zum Schluss: Der Spross nannte sich “Braun” und seine Schnitte “Sugar”.

Jetzt sind aber genügend Rageetli abgefeuert, man spart ja schliesslich noch welche für erschte Augschte.

Tobi (gsi)

Als wir in das Flugzeug von Thai Airways International gehopst sind, haben wir erstmal so laut gegeusst, dass der Pilot vor Freude kurzerhand einen Zwischenstop auf Neses Wagenplatz in Wetzikon eingelegt hat. Die Landebahn dort war zwar etwas kurz, aber so konnten wir uns wenigstens anständig vom Gourmetprinz verabschieden.

Ja, und dann hiess es Farewell-Winken und bequeme Hausschuhe montieren. Mit Finken an den Füssen und nach Rosenöl duftenden Vorfreudegefühlen haben wir in Bangkok Kims Karosse geentert und sind mit seinem sehr unsauberen Englisch und seinem noch unsaubereren Auspuffgebläse nach Kleinschweden gebrettert.

In Kleinschweden, von den Locals cool “Huay Yang” genannt, wurden wir von il Duce Silvio Berlusconi bereits mit zwei Gläschen Chlöpfmoscht erwartet. Nicht ohne ein bisschen zu posen hat er sein knallhartes Thailändisch ausgepackt und in ebendieser sackschweren Tonsprache die Vorzüge selbstgebackener Weihnachts-guetzli dargelegt. Klar haben wir da aufmerksam zugehört, aber wir haben uns schon gedacht “ist jetzt bisschen viel über Weihnachtsguetzli, soll lieber was von Thailand erzählen”.

Nachdem Berlusconi wieder verduftet war, warfen wir den Bungalow-Venti an und machten Zeugs mit schwarzem Balken drüber. Das Eintrudeln der Nachbarn liess nicht lange auf sich warten. Obwohl sie nett waren wie ein Rudel Wüsten-sträusse hat ihnen mein geistiger CO-Laser schnell neue Namen hingestempelt - Björn wurde zu Bertil, Hanne wurde zu Bredehöft. Ihre Tochter Wenche blieb aber Wenche, denn nach so turbulenter Rechnerei in meinem kleinen Laserstübli oben hats einen Kurzen gegeben.

Wenche, Bertil und Bredehöft waren superdufte. Bertil hat zwar in schwedischer Kleinkrämermanier überall seine kleinen Chipstüten liegen lassen und Bredehöft hat mir ihren Urinstrahl verweigert, nachdem mein Rücken von einer Kubikmeter-qualle angeknabbert wurde, aber dafür haben sie uns vor unserem Süden-Reisli fast nicht mehr aus den Umarmungen entlassen, so überzeugt waren sie, dass man Koh Samui nie und nimmer überlebt.

Wir haben drauf gepfiffen und einen grossen Bogen um die Fähre und den Speed-Catamaran gemacht und sind stattdessen mit dem Heli ab und direkt auf einem gemieteten Jetski an der Fullmoon Party auf Koh Phangan gelandet. Weil unsere Beine grad frisch schamponiert waren, hatten wir fett Bernoulli am Start und nach zwei Zigizagis waren wir auf Samui.

THAÏLAND

THAILAND

Hua Hin is the second or third biggest city after Bangkok and they have only this Esso gas station and one other place where they skate...

Its population is really big and when I asked the shop owner where to meet the skaters and how many of them are there, he really proudly told me “They skate mostly at Esso and we are already 9 to 10 ten skaters!” Man I had to hide a big laugh, it was so cool...

10 skaters in a million people city... It really reminded me of the time when I started skating ‘86 in Stuttgart, when skating still was kind of an outlaw thing to do.

The third pic is the shop, I think the owner of the shop finances the shop with his tattoo studio, cause I cannot imagine who he sells the boards to: - first: there are no skaters to sell the products - second: the prices nearly equals our prices in Europe so no one can afford that shit over there!

The looks of the shop is really outstanding, all the other shops right and left to the skateshop are the usual Thai shop style with no door or entrance... Just an open room towards the street.

Ohh I can add one more of the tatto artist of the shop, he is also the one who told me about the skaters and places to go!

Andreas

Salut Vanessa. J’suis pas journaliste, je ne te connais pas, alors au lieu d’essayer de faire une intro bidon, j’vais te laisser te présenter! Merci!

Donc, eh bien bonjour tout le monde je m’appelle Vanessa Guide, je suis comédienne, originaire de Besançon, et un peu chanteuse à mes heures perdues... Et sinon je suis assez nulle pour me présenter sans dire de conneries inintéressantes...

La raison pour laquelle je t’ai demandé si tu voulais bien faire une entrevue avec moi dans Versus, tu t’en doutes, est, parce que tu as joué dans le film Machotaildrop. Pourrais-tu nous en dire plus au sujet de ce dernier?

Machotaildrop, c’est un film complétement barré, mais fait très sérieuse-ment, qui met en avant le skate, mais de manière subtile et originale je trouve. On a tourné une grande partie du film à Budapest, et les deux réals Corey Adams et Alex Craig), ont fait appel à beaucoup de leurs amis très talentueux pour les attribuer à différents postes du film. Ce qui lui donne cette touche si particulière...

Comment t’es tu retrouvé à jouer dans ce film? Tu fais du skateboard?!

Non pas du tout malheureusement, c’est pas faute d’avoir essayé quand j’étais ado, mais je crois que mon équilibre est à chier! Je me suis contentée d’être spectatrice... Et sinon je me suis retrouvée dans le film grâce à un casting... Ils avaient envie d’une européenne pour le rôle, et ont casté beaucoup de filles à Budapest, sans succès, et puis ils ont tapé sur internet “Audrey Tautou” parce qu’ils recherchaient une fille un peu dans ce style là, et il se trouve que je suis dans la même agence qu’elle, Artmédia, ils sont donc tombés sur ma photo, m’ont demandés de faire des essais filmés que je leur ai envoyés par mail, et 4 jours plus tard j’étais confirmée. Mon agent m’avait sur-vendu au niveau de l’anglais en disant que j’étais bilingue, ce qui à l’époque était loin d’être vrai, mais sans ça, je ne suis pas sûre que j’aurais eu le rôle! Il y a donc des petits mensonges utiles parfois...

Tu connais le forum SLAP? C’est probablement le forum le plus réputé dans le milieu du skateboard. Des jeunes et des moins jeunes échangent leurs opinions sur les dernières vidéos de skate, etc, etc... Ils sont en général très critiques, et plutôt méchants... Mais Machotaildrop n’a eu que de bons retours! Et la majorité des utilisateurs de ce forum sont maintenant amoureux de toi!...

Je ne connais pas ce forum, mais je suis ravie d’apprendre son existence, j’irai probablement jeter un oeil. Ca me fait très plaisir tous ces bons

retours sur le film, en particulier dans le milieu du skate. Quand je parle de Machotaildrop à peu près n’importe où dans le monde à des skateurs, 9 fois sur 10 ils l’ont vu ou en ont entendu parler, c’est génial! ça me permet d’avoir des potes skateurs all over the world haha!

T’as des anecdotes du tournage à nous faire partager?

Des anecdotes il y en a pleins! à la base j’avais 14 jours de tournages, et j’ai décidé de rester presque 2 mois à Budapest avec toutes l’équipe tellement l’ambiance était dingue! ça reste une de mes meilleures expériences de tournage... Pour la petite histoire, à un moment vers la fin du tournage, ils ont eu un petit problème de production ils ne rentraient plus dans leurs frais et la suite du tournage devenait très compliquée, alors Rick a décidé de faire cadeau de son salaire d’acteur pour qu’ils puissent le réinvestir dans le film. Et sinon, pour revenir à mon anglais qui n’était pas au top au début du tournage, j’ai senti le besoin de me justifier en arrivant sur place et je disais “Sorry, I don’t speak english currently” (au lieu de fluently) et les gens me regardaient bizarrement, normal j’étais en train de dire, “désolée je ne parle pas anglais en ce moment”... Heureusement pour moi, maintenant je parle presque fluently! Et sinon autre petite anecdote, l’année dernière je suis allée à Los Angeles, et un soir en allant rejoindre des amis dans un café, je croise complètement par hasard, dans la rue, Amaury (qui joue le rôle principal, Walter dans le film), on a hallucinés de se voir après 3 ans! Le pauvre était plâtré et en béquilles...

Au cinéma, est-ce comme dans le skateboard, a t-on des idoles, tout du moins à ses débuts?

Bien sûr ! il y a des tonnes d’acteurs, de réals, de metteurs en scène ou d’auteurs que j’admire! Après il faut savoir composer avec ce qu’on est, et ce qu’on nous propose, mais il y a clairement des gens qui m’ont donnés envie de faire ce métier...

Rick Mc Crank, c’est un peu une légende dans le skateboard. J’ai trouvé qu’il était aussi vraiment bon acteur! Qu’en penses-tu?

Il était super acteur oui! et un partenaire de jeu hors pair! Humainement c’est vraiment quelqu’un d’extraordinaire, d’une gentillesse et d’une humil-ité rare. Quand il vient à Paris, je suis toujours très heureuse de le revoir. Ce qui est amusant c’est que moi je n’avais pas du tout conscience de la notoriété mondiale de Rick, à vrai dire je ne le connaissais pas. Mais à chaque fois que je croise des gens qui s’intéressent au skate, et à qui je dis que j’ai tourné avec lui, je vois les étoiles de l’admiration briller dans leurs yeux...

Arrives-tu à vivre de ta passion? Et à allier celle-ci avec une relation de couple durable? Je te demande ça parce que pour moi, la réponse est non aux deux questions. Et pourtant... je continue!

J’arrive à vivre de ce métier depuis 5 ans maintenant sans avoir besoin d’un taf alimentaire à côté, et je me considère vraiment comme chanceuse, je touche du bois pour que ça continue!! Pour ce qui est des relations durables, je pense que quand on est bien avec quelqu’un et qu’on a confiance, peu importe le métier, perso quand je suis heureuse dans mon couple je ne suis pas tentée d’aller voir ailleurs. Pour le reste ça demande juste un peu d’organisation!

Allez j’arrête de t’emmerder avec le skateboard 2 minutes... Quel est ton film préféré, et pourquoi?

C’est très compliqué d’en choisir un en particulier, mes goûts en matière de cinéma sont très éclectiques. Mais je vais choisir “le fabuleux destin d’Amélie Poulain”, parce que c’est le film qui m’a donné le courage de faire ce métier, l’envie je l’avais depuis toute petite, mais à l’époque où j’ai vu Amélie Poulain, j’avais un peu baissé les bras...en sortant, j’ai pleuré pendant 1h, et j’avais pris la déci-sion de suivre mon envie, quitte à me planter...ce film a provoqué un déclic fort en moi. Quelques années plus tard, j’ai eu la chance de rencontrer Jean Pierre Jeunet, il a été formidable, j’en garde un très beau souvenir. Mais j’aurais pu parler de David Lynch, Wes Anderson, Kubrick, Kusturica, Hayao Miyazaki, Almodovar, Truffaut, Godard, Fellini, Tarantino, Gondry, Ken Loach, Amos Kollek, Béla Tarr...

Tu bosses sur quoi en ce moment? D’autres projets à venir?

En ce moment je bosse tous les jours, je suis en répète avec Alex Lutz et Jean Dujardin (entre autres) pour l’adaptation française du Saturday Night Live sur Canal +. ça sera filmé en direct et diffusé sur Canal le 18 janvier. Je fais partie de la troupe de 9 comédiens qui auront la chance de donner la réplique à des guests plus prestigieux les uns que les autres, c’est une super expérience!

Tu veux parler de quelque chose en particulier? Tiens allez, poses toi une question... et réponds y!

Qu’est-ce que tu te souhaite Vanessa professionnellement? J’adorerais avoir à nouveau un projet en anglais et pourquoi pas (soyons fou) d’aller vivre à Los Angeles une partie de l’année! Pour éviter ces 8 mois de serpillère parisienne... Je pourrais porter les valises d’Omar Sy... Et sinon rien à voir mais il

serait temps qu’on fiche la paix aux homosexuels qui méritent d’avoir les même droits que n’importe qui.

Pourrais-tu vivre toute ta vie avec un skateur?

Non au bout d’un moment j’en aurais trop marre de l’amener tout le temps à l’hôpital! haha! Je plaisante, mais je ne peux pas répondre à cette question puisque je ne sais pas comment c’est “toute une vie”

Grâce à cette entrevue, tu vas devenir une star underground du skate en Savoie... alors heureuse?

Ouais super heureuse en plus j’aime beaucoup la Savoie, le pays du ski et de la fondue! deux de mes grandes passions...

T’as fait quoi le jour de la fin du monde?

Alors j’ai tout d’abord regardé le nouveau clip de Stuck in the sound “let’s go” qui a une version très amusante, touchante et hyper bien faite de cette fin du monde que nous attendons toujours...et après je suis allée à une soirée déguisée, en Pocahontas...

Machotaildrop 2, c’est pour quand? On voulait tous que tu partes sur le bateau avec le gamin à la fin... Le pauvre...

Pourquoi vous n’étiez pas contents que je reste avec tous ces vieux? il en faut des aides soignantes pour les tâches du quotidien! Cela dit, je crois que le jour où j’ai tourné cette scène, c’était mon dernier jour de tournage, et j’étais donc très émue de voir Walter s’éloigner sur son radeau-rampe...Mais pour revenir à ta question, pour pas mal de raisons je ne pense pas qu’un Machotaildrop 2 puisse exister...à mon grand regret, mais c’est sans doute mieux ainsi, ça deviendra un film culte!

On arrête là? Des remerciements? En tous les cas merci Vanessa, au plaisir de te voir, dans la vie ou sur grand écran!

Merci à toi de m’avoir contacté, et à tous les gens qui continuent de m’envoyer des messages supers sympas rapport à Machotaildrop, c’est rare et très plaisant qu’un film indé ait une durée de vie aussi étalée dans le temps. Et puis j’en profite pour dire à tous les gens de l’équipe que je les embrasse et que je pense très souvent à eux. Voilà!

Photos: Fred Mortagne