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EDITO : Les multiples fonctions du cerveau sont déterminées par la centaine de milliards de neurones qui le composent, et par le réseau de connexions entre ces neurones. Le bon fonctionnement cérébral dépend de la précision de ces connexions et de leur intégrité. La neuroplasticité permet aux neurones de se régénérer autant d’un point de vue anatomique que fonctionnel ainsi que de former de nouvelles connexions synaptiques. La plasticité neuronale représente la faculté du cerveau à récupérer et à se restructurer. Ce potentiel d’adaptation du système nerveux permet au cerveau de récupérer après des troubles ou lésions et peut également réduire les effets des altérations structurelles causés par des pathologies comme la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, la détérioration cognitive, la maladie d’ Alzheimer… L’un des grands défis des scientifiques d’aujourd’hui est de trouver comment réactiver la croissance des cellules nerveuses. La découverte d’une telle plasticité dans la création des circuits neuronaux laisse entrevoir la possibilité de mettre un jour au point de nouveaux traitements permettant de mieux traiter la maladie d’Alzheimer, ainsi que les dommages causés par les accidents vasculaires cérébraux. La plasticité neuronale est donc avec la neurogenèse adulte, une des découvertes récentes les plus importantes en neurosciences, et montre que le cerveau est un système dynamique, en perpétuelle reconfiguration. Outre le fait qu’elle ouvre des perspectives en matière de réparation du cerveau, la neurogenèse à l’âge adulte modifie la manière dont il faut envisager le fonctionnement normal du cerveau. Depuis quelques années, on observe de plus en plus de signes de plasticité anatomique du cerveau adulte, à plusieurs niveaux, et notamment en ce qui concerne la forme et le nombre des synapses. La régénération des neurones endommagés constitue l’un des principaux enjeux de la médecine d’aujourd’hui. Nous vous souhaitons une agréable lecture et vous rappelons que toute notre équipe de conseillers reste disponible au numéro vert : Laboratoire SOFINNOV - Compléments Nutritionnels Madame, Monsieur, Docteur, Le comité scientifique www.sofinnov.com APPEL GRATUIT DEPUIS UN FIXE OU UN POSTE FIXE OU UN PORTABLE VERS UNE PRISE EN CHARGE NATURELLE DES LÉSIONS NEURONALES MAI 2018 Lettre d’information nº 133 OFINNOV Gamme expert du laboratoire Sofibio

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EDITO :

Les multiples fonctions du cerveau

sont déterminées par la centaine

de milliards de neurones qui le

composent, et par le réseau de

connexions entre ces neurones.

Le bon fonctionnement cérébral

dépend de la précision de ces

connexions et de leur intégrité.

La neuroplasticité permet aux

neurones de se régénérer autant

d’un point de vue anatomique

que fonctionnel ainsi que de

former de nouvelles connexions

synaptiques. La plasticité

neuronale représente la faculté

du cerveau à récupérer et à

se restructurer. Ce potentiel

d’adaptation du système nerveux

permet au cerveau de récupérer

après des troubles ou lésions et

peut également réduire les effets

des altérations structurelles

causés par des pathologies

comme la sclérose en plaques,

la maladie de Parkinson, la

détérioration cognitive, la

maladie d’ Alzheimer…

L’un des grands défis des

scientifiques d’aujourd’hui est

de trouver comment réactiver

la croissance des cellules

nerveuses. La découverte d’une

telle plasticité dans la création

des circuits neuronaux laisse

entrevoir la possibilité de mettre un jour au point de

nouveaux traitements permettant de mieux traiter la

maladie d’Alzheimer, ainsi que les dommages causés

par les accidents vasculaires cérébraux. La plasticité

neuronale est donc avec la neurogenèse adulte,

une des découvertes récentes les plus importantes

en neurosciences, et montre que le cerveau est un

système dynamique, en perpétuelle reconfiguration.

Outre le fait qu’elle ouvre des perspectives en matière

de réparation du cerveau, la neurogenèse à l’âge

adulte modifie la manière dont il faut envisager le

fonctionnement normal du cerveau. Depuis quelques

années, on observe de plus en plus de signes de

plasticité anatomique du cerveau adulte, à plusieurs

niveaux, et notamment en ce qui concerne la forme

et le nombre des synapses. La régénération des

neurones endommagés constitue l’un des principaux

enjeux de la médecine d’aujourd’hui.

Nous vous souhaitons une agréable lecture et vous

rappelons que toute notre équipe de conseillers reste

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VERS UNE PRISE EN CHARGE NATURELLEDES LÉSIONS NEURONALES

MAI 2018Lettre d’information nº 133

OFINNOVGamme expert du laboratoire Sofibio

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LETTRE D’INFORMATION Nº 133 | Mai 201802

A cette intense activité métabolique du cerveau adulte humain s’ajoute

« la capacité de produire de nouveaux neurones dans certaines régions céré-brales », rappelle Pierre-Marie Lledo, neurobiologiste, directeur de l’unité Per-

ception et mémoire et du département de Neuroscience de l’Institut Pasteur. On doit cette découverte chez l’homme, en 1998, à une équipe suédoise. Puis c’est l’Institut Pasteur qui a confirmé en 2003 que des cellules souches résid-

aient au cœur du cerveau adulte et pou-vaient donner de véritables neurones. Les neurones sont probablement les cel-lules du corps humain les plus sensibles aux changements dans leur environne-ment (approvisionnement en oxygène, nutriments, déchets métaboliques, etc.). On a cru pendant longtemps que les cel-lules nerveuses ne pouvaient se régéné-rer. La recherche a permis de découvrir que le cerveau est non seulement capa-ble de se « régénérer » (à moindre échelle que le reste du corps), mais aussi de se transformer et d’évoluer tout au long de la vie grâce à un processus appelé la plasticité cérébrale (Berlucchi, 2011). La plasticité cérébrale est un processus par lequel le cerveau encode ses expéri-ences et fait des apprentissages. Parmi les mécanismes inhérents à la plasticité cérébrale, on compte la neurogenèse, la consolidation synaptique et la consoli-dation systémique (Goldstein, 2015).

Le cerveau représente 2% du poids corporel (environ 1200 à 1500 grammes) et consomme près de 20% de l’énergie totale de notre organisme. C’est l’un des organes les plus vascularisés du corps humain, irrigation nécessaire à son fonctionnement.

LA NEUROGÉNÈSE La neurogenèse permet la création de nouveaux neurones. On pensait ce processus surtout présent dans le cerveau im-mature des nourrissons (Johnston, 2009), mais les plus ré-centes recherches ont démontré une persistance durant l’âge adulte, notamment dans certaines parties de l’hippocampe. La capacité des nouveaux neurones de s’intégrer aux cir-cuits existants et de remplacer les neurones endommagés a poussé les chercheurs à explorer les possibles applications de la transplantation de cellules souches dans les programmes de réhabilitation pour les dommages neuronaux (Berlucchi, 2011).

LA CONSOLIDATION SYNAPTIQUELa consolidation synaptique fait référence aux changements structuraux qui se produisent au niveau des synapses des neurones et qui résultent en un changement de la force de la connexion. Une des conséquences de ces changements structuraux est le renforcement de la transmission synap-tique. Le phénomène résultant de ce renforcement est appelé la LTP (long term potentiation). La LTP cause l’augmentation du nombre d’influx nerveux produit par le neurone, pour un même stimulus. À l’opposé, le phénomène de LTD (long term depression) est associé à une diminution de la force de trans-mission synaptique et par conséquent une diminution du dé-clenchement d’influx nerveux (Goldstein, 2015). Les processus de LTP et de LTD sont des fonctions clés dans

la réorganisation et la stabilisation du développement des réseaux neuronaux dans le cortex sensorimoteur (Johnston, 2009). La LTP est également associée à la formation de la mémoire dans l’hippocampe (Goldstein, 2015).

LA CONSOLIDATION SYSTÉMIQUELa plasticité cérébrale est aussi responsable du caractère dy-namique des réseaux neuronaux. En effet, les neurones ont la capacité d’étendre leurs projections vers celles d’autres neurones, jeunes ou vieillissantes, pour former de nouvelles connexions synaptiques (la germination axonale). Le remod-elage des projections synaptiques (formation, élimination et changement de forme) et la germination axonale sont aujourd’hui reconnus comme les principaux mécanismes par lesquels la maturation et l’expérience réorganisent, de manière constante, la connectivité des neurones durant notre vie (Berlucchi, 2011).

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LETTRE D’INFORMATION Nº 133 | Mai 2018 03

Une équipe de scientifiques, dirigée par le neuropsychologue Michael Fanselow de l’Université de Californie et le neurologue australien Bryce Vissel (Institut Garvan pour la recherche médicale de Sydney, Australie), a découvert que certaines zones du cerveau sont capables de “prendre le relais” lorsqu’une autre zone ne peut plus fonctionner normalement suite à une lésion.

ETUDES SUR LA NEUROGÉNÈSE ET LA PLASTICITÉ CÉRÉBRALE

Ces scientifiques ont montré que lorsque l’hippocampe (aire

cérébrale centrale dans les processus d’apprentissage et de mémorisation) est lésé, des circuits neuronaux alternatifs voient le jour dans le cortex préfrontal afin de suppléer à l’incapacité de l’hippocampe à assurer sa mission. Un phénomène d’autant plus surprenant que le cortex préfrontal et l’hippocampe sont situés dans des zones éloignées. Revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences, “Prefrontal microcircuit underlies contextual learning after hippocampal loss”.Les neurologues américains et australiens ont constaté que des rats présentant une lésion de l’hippocampe étaient capables d’apprendre de nouvelles tâches malgré les dysfonctionnements graves affectant leur hippocampe. De précédentes expériences avaient montré que les régions du cortex préfrontal des malades d’Alzheimer étaient étonnamment actives. Des « circuits de compensation » peuvent se créer dans d’autres zones du cerveau, comme par exemple le cortex frontal, en cas de dysfonctionnement affectant les aires cérébrales associées à la mémoire et à l’apprentissage. Les lésions du cerveau chez l’adulte provoquent sur le long terme

des dommages irréparables au niveau physique et intellectuel. Cependant, la récupération des fonctions motrices et spatiales peut avoir lieu si les neurones non lésés sont stimulés pour créer de nouvelles connexions. Après une lésion cérébrale chez les très jeunes enfants, ce type de nouvelles connexions croît spontanément. Les chercheurs avaient déjà montré précédemment, à partir d’une lésion de la voie neuronale reliant le tronc au cervelet, qu’il était possible d’induire de nouvelles connexions chez le jeune adulte, semblables à celles observées chez le nouveau-né. Une réparation rendue possible en traitant le cervelet lésé avec un peptide, le «Brain Derived Neurotrophic Factor » (BDNF), jouant un rôle dans le développement et le bon fonctionnement de cette voie neuronale. Les chercheurs ont étendu ce modèle en montrant que les terminaisons des nouvelles connexions interagissent avec le réseau des cellules neuronales non endommagées pour restaurer des fonctions qui leur sont associées, comme le mouvement synchronisé et la navigation dans l’espace. Ces résultats mettent en évidence une corrélation entre l’amélioration du comportement

et la quantité de reconnexions dans le cervelet. Celles-ci, peu nombreuses mais bien ciblées, permettent ainsi de récupérer des fonctions fines, comme l’apprentissage moteur et spatial. Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses et permettent d’envisager l’utilisation du BDNF, déjà utilisé lors d’essais cliniques dans le traitement de maladies neurodégénératives telles que Parkinson, pour réparer le cerveau humain après une lésion cérébrale. Le BDNF intervient surtout dans les zones du cerveau associées à la régulation cognitive et métabolique : l’hippocampe et l’hypothalamus. Dans l’hippocampe, l’implication du BDNF dans la plasticité neuronale et la neurogenèse est importante pour l’apprentissage et la mémoire. Le BDNF stimule le développement et la différenciation des nouveaux neurones et favorise la potentialisation à long terme, qui est considérée comme l’un des mécanismes majeurs à la base de l’acquisition, de la consolidation et la conservation de la mémoire dans le cerveau. Il est également connu pour être contrôlé au niveau moléculaire par l’activation d’un certain nombre de voies de signalisation neuronale. Il est généralement admis que le BDNF est associé à un vaste répertoire d’activités neurotrophiques et neuroprotectrices dans le système nerveux central et périphérique, notamment : - la protection et la survie des neurones ; - l’expression des neurites ; - la croissance axonale et dendritique, et le remodelage ; - la différenciation neuronale, la plasticité synaptique et l’efficacité de la transmission synaptique (Cotman et Berchtold, 2002).

L’IMPORTANCE DE LA RÉÉDUCATION EN CAS DE LÉSION CÉRÉBRALEBryan Kolb, neuroscientifique de l’Université de Lethbridge (Canada) et son équipe ont fait une constatation surprenante : pendant les deux semaines après la lésion, les nouveaux neurones “migrent” vers la zone endommagée et attendent des ordres. L’expérience de Kolb souligne l’importance de la rééducation en cas de lésion cérébrale. Les scientifiques cherch-ent maintenant à déterminer si la stimulation fournie par la rééducation pourrait augmenter la production de nouveaux neurones et accélérer la récupération.L’ÂGE N’EST PAS UN OBSTACLE POUR LA RÉGÉNÉRATION DES NEURONESUne nouvelle étude menée en janvier 2014, par l’équipe de Marc Hammarlund et Alexandra Byrne, de l’Université de Yale, a découvert que ce n’est pas l’âge, mais l’insuline qui limite de manière décisive la régénération neuronale.

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LETTRE D’INFORMATION Nº 133 | Mai 201804

Les chercheurs du projet Neurone («Molecular mechanisms of

neuronal degeneration: from cell biology to the clinic») ont axé leurs travaux sur les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou celle d’Huntington, ils se sont également intéressés à la sclérose latérale amyotrophique (SLA) alors que les traumatismes de la moelle épinière constituaient leur modèle principal de neurotraumatisme. Les chercheurs ont réussi à caractériser

les événements précoces précédant la survenue des lésions neuronales fournissant ainsi des détails moléculaires significatifs sur leurs propriétés et leur hiérarchie. Des situations pathologiques comme l’inflammation ont été associées au développement de ces événements précoces de dégénérescence neuronale. Les chercheurs ont de plus caractérisé les protéines et voies biologiques impliquées dans ces processus et montré qu’elles pouvaient constituer des cibles thérapeutiques potentielles. Leurs travaux éclairent d’un jour nouveau les mécanismes impliqués dans la mort neuronale de la maladie d’Huntington. Le rôle des mitochondries et d’un facteur de croissance essentiel pour le développement de la maladie ont en particulier été caractérisés.

BASES MOLÉCULAIRES DE CERTAINS ÉVÈNEMENTS CELLULAIRES PRÉCÉDANT LA DÉGÉNÉRESCENCE ET LA MORT DES NEURONES.

Le manque sommeil bloque irréversi-blement la plasticité du cerveau Étude publiée par des chercheurs de la New York University et de l’Université de Pékin dans la revue Science en juin 2014.Leurs travaux, menés sur la souris, autorisée ou privée de sommeil, mon-trent l’impact d’une privation sur la formation de nouvelles dendrites. Ils ont entraîné des souris à exécuter une tâche (marcher sur une tige), puis, certaines ont été autorisées à dormir après, d’autres ont été privées de sommeil.

Un bon sommeil

Aides à la neurogenèse et à la plasticité cérébraleLa stimulation électromagnétique du cerveauExpérimentée dans différents hôpitaux et laboratoires depuis plus de 40 ans, cette technique consiste à stimuler certaines régions précises du cerveau à l’aide de certaines fréquences électriques ou magnétiques.Les Professeurs Fontaine et Robert, coordonnateurs du Centre mémoire de ressources et de recherche (CMRR) du CHU de Nice, ont entrepris en 2016 une étude pilote qui vise à mieux évaluer le potentiel thé-rapeutique de ces techniques de pointe pour lutter contre la maladie d’Alzheimer (MA). Cette étude évalue l’effet de la stimulation électrique sur la formation des plaques amyloïdes caractéristiques de la MA et tente également de vérifier si cette technique a un effet sur la neurogé-nèse au niveau de l’hippocampe. Tout en restant très prudent, le Professeur Fontaine souligne que la maladie d’Alzheimer s’est stabilisée grâce à la stimulation profonde. Il précise que les IRM ont même montré une amélioration visible de son métabolisme cérébral.A l’hôpital de Besançon, la stimulation cérébrale superficielle est expéri-mentée depuis quelques années contre la MA, avec des résultats plutôt encourageants. Dix séances de 30 minutes chacune sont proposées aux patients inclus dans ce projet de recherche. Le Professeur Haffen obtient des résultats positifs dans trois tests qui mesurent la mémoire visuelle, la mémoire verbale antérograde et l’efficience cognitive. Les ai-dants rapportent un retentissement au quotidien sur la qualité de vie ».

Les souris qui dorment normalement présentent un développement accru de nouvelles projections épineuses entre les cellules nerveuses ou den-drites, dans les 24 heures qui suiv-ent l’exécution de la tâche versus les souris qui n’ont pas effectué la tâche. Et chaque nouvelle tâche entraine la formation d’un autre ensemble de projections épineuses.* Les souris privées de sommeil après avoir été formées à la tâche, mon-trent un développement réduit de ces nouvelles connexions entre les cel-lules nerveuses. Et même si elles sont formées de manière plus intense et prolongée. Ainsi, la privation de som-meil semble borner l’apprentissage, quelle que soit la formation.Le sommeil lent (non-REM) non paradoxal serait principalement impliqué dans la formation de nou-velles connexions nerveuses après l’apprentissage.

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LETTRE D’INFORMATION Nº 133 | Mai 2018 05

L’EXERCICE ET L’ALIMENTATION

Les avancées en matière de biologie moléculaire ont révélé que les aliments ont la capacité d’influer sur le métabo-

lisme énergétique et la plasticité synaptique et qu’ils intervi-ennent dans l’amélioration des fonctions cognitives (Gomez-Pinilla, 2008). Des études épidémiologiques et expérimentales récentes suggèrent que les polyphénols ont des effets bé-néfiques sur la santé du cerveau. Une relation inverse signifi-cative entre la démence et la performance cognitive, et la con-sommation de polyphénols a été établie (Vauzour et al., 2010). Il a été établi que les polyphénols augmentent la plasticité de l’hippocampe et améliorent l’apprentissage et la performance de la mémoire. Il a été démontré que les polyphénols exercent leurs actions neuroprotectrices grâce à leur potentiel à pro-téger les neurones contre les blessures induites par les neu-rotoxines, leur capacité à supprimer la neuro-inflammation et leur potentiel à favoriser la mémoire, l’apprentissage et les

fonctions cognitives (Shukitt et al., 2008). Des études récentes suggèrent que leurs effets bénéfiques comprennent une réduction dans la signalisation du stress oxydatif/inflammatoire, une augmentation de la signalisation de protection et un accroissement de l’expression des gènes qui encodent les enzymes antioxydants, les facteurs neuro-trophiques et les protéines protectrices (Vauzour, 2012).Les flavonoïdes peuvent protéger les neurones vulnérables, améliorent les fonctions neuronales existantes et stimulent la régénération neuronale (Vauzour et al., 2010). Il a été démontré que les flavonoïdes protègent les neurones contre le stress oxydatif et les lésions neuronales induites par les protéines bêta-amyloïdes, et que les extraits de ginkgo riches en polyphénols protègent les neurones hippocampiques de la neurotoxicité induite par l’oxyde nitrique et les protéines bêta-amyloïdes (Luo et al., 2002).

L’exercice et l’alimentation sont reconnus comme inducteurs d’une série de processus moléculaires et cellulaires qui favorisent la plasticité du cerveau. Le BDNF pourrait jouer un rôle crucial dans ces mécanismes et les études effectuées sur les humains ont montré que l’exercice et/ou l’entraînement influent sur la concentration de BDNF (Gold et al., 2003: Radak et al., 2006; Van Praag, 2009; et Knaepen et al., 2010).

FACTEURS DE RÉPARATION TISSULAIRE AXONALE

L’aragonite est messager du développement des neurones.

La Matrice c r i s t a l l i n e d’aragonite comme mi-c r o e n v i -ronnement qui donne les instructions pour le dével-

oppement neuronal.Peretz H, et al. J Tissue Eng Regen Med. 2008La capacité à imiter les interactions cellule-matrice d’une manière qui res-semble étroitement à l’environnement naturel est d’une grande impor-tance pour les neurosciences de base et pour la fabrication de maté-riaux d’échafaudage puissants pour l’ingénierie des tissus nerveux. De tels

matériaux d’échafaudage devraient non seulement faciliter la fixation des cellules, mais également créer un mi-croenvironnement qui fournit des indi-ces essentiels de développement et de survie. Les matrices cristallines poreus-es d’aragonite d’origine marine sont un biomatériau adéquat et actif qui favorise la croissance des cellules neu-rales et le développement des tissus.Les cellules de l’hippocampe qui pous-sent sur le réseau d’aragonite pré-mar-quée retiennent le Calcium dérivé de l’aragonite, et ont même amélioré cette capture lorsque les ions calcium extra-cellulaires étaient chélatés par l’EGTA.Lorsque l’absorption de Calcium dé-rivée de l’aragonite a été omise en cultivant les cellules sur des squelettes coralliens recouverts d’or, la survie cel-lulaire a été réduite mais pas arrêtée, suggérant un rôle pour l’architecture matricielle dans la survie neurale. Les effets de l’architecture et de la chimie

de l’échafaudage sur la survie cellulaire étaient plus profonds pour les neurones que pour les astrocytes.La translocation du calcium du bioma-tériau aux cellules active une variété de molécules de signalisation liées à la membrane et conduit au comportement cellulaire ultérieur.Ce type d’interaction cellule-matériau possède un grand potentiel pour la fab-rication de biomatériaux avancés pour des applications d’ingénierie tissulaire neurale.PMID 18924122 [PubMed - indexé pour MEDLINE]

Les biomatrices cristallines d’aragonite soutiennent la for-mation de tissu astrocytaire in vitro et in vivo.

Shany B, et al. Tissue Eng. 2006Les astrocytes jouent un rôle central dans le développement et la fonction du système nerveux central en régulant l’activité synaptique et en soutenant et guidant les axones en croissance.

Le meilleur facteur de réparation tissulaire axonale est l’Aragonite à forte dose. L’os et le système nerveux ont une origine embry-ologique commune : la crête neurale et donc la stimulation des facteurs de croissance type BDNF et NGF.

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06 LETTRE D’INFORMATION Nº 133| Mai 2018

C’est donc un défi thérapeutique et scientifique central que de développer des moyens pour contrôler la survie et la croissance des astrocytes.Des astrocytes hippocampiques primaires ont été cultivés sur une biomatrice d’aragonite.Une telle culture a conduit à la formation de structures 3D de type tissu astrocytaire dans lesquelles les cellules avaient un taux de survie plus élevé que les astrocytes cultivés dans une culture cellulaire conventionnelle.Les chercheurs suggèrent que la biomatrice est un échafaudage de soutien biocompatible pour les astrocytes et peut être exploitée dans des applications pour la restauration des tissus neuronaux dans le système nerveux central lésé ou malade. PMID 16889507 [PubMed - indexé pour MEDLINE]

La quercétine atténue les lésions des cellules neuronales. Effet neuroprotecteur en cas d’ischémie.La quercétine atténue les lésions des cellules neuronales dans

un modèle animal d’occlusion de l’artère cérébrale moyenne.Park DJ, et al. J Vet Med Sci. 2018.L’ischémie cérébrale est un trouble neurologique avec une mortalité élevée.La quercétine est un composé flavonoïde

qui est abondant dans les légumes et les fruits.Elle exerce des effets anti-inflammatoires et anti-apoptotiques.Cette étude a étudié les effets neuroprotecteurs de la quercétine dans l’ischémie cérébrale focale.L’administration de quercétine a atténué les déficits neuronaux et la dégénérescence neuronale.Les résultats suggèrent que la quercétine exerce un effet neuroprotecteur en empêchant l’activation des voies apoptotiques affectant l’expression de la caspase-3.PMID 29563391 [- tel que fourni par l’éditeur]Texte intégral https://www.jstage.jst.go.jp/article/jvms/advpub/0/advpub_17-0693/_pdf/-char/en

La quercétine réduit les lésions du tissu neural et favorise l’activation des astrocytes après une lésion de la moelle épinière chez le rat. Wang Y1,2, Li W3, Wang M4, Lin C1, Li G5, Zhou X3, Luo J3, Jin D1. J Cell Biochem. 2018 Feb;119(2):2298-2306. doi: 10.1002/jcb.26392. Epub 2017 Oct 18.Une lésion de la moelle épinière entraîne une altération locomotrice en raison de lésions neurologiques après un traumatisme. Il a été confirmé que la quercétine avait un effet neuroprotecteur lors des processus d’endommagement des nerfs. De plus, la quercétine a régulé l’expression de BDNF.

La quercetine améliore les fonctions mitochondriales.Effets protecteurs de la quercétine sur la biogenèse mitochondriale dans une lésion cérébrale traumatique expérimentale via la voie de signalisation Nrf2.Li X et al. PLoS One. 2016.La présente enquête a été réalisée pour élucider un mécanisme moléculaire possible lié à l’effet protecteur de l’administration de la quercétine contre le stress oxydatif sur diverses sous-unités du complexe respiratoire mitochondrial, en mettant l’accent sur le rôle du facteur 2 du facteur nucléaire 2 (Nrf2) dans la biogenèse mitochondriale.Récemment, la quercétine s’est révélée avoir un effet protecteur contre les dommages aux mitochondries après une lésion cérébrale traumatique. Cependant, son rôle précis et ses mécanismes sous-jacents dans les lésions cérébrales traumatiques ne sont pas encore entièrement compris.Les résultats de l’étude suggèrent que la quercétine améliore la fonction mitochondriale, éventuellement en activant la voie Nrf2.

Remédier au cerveau brisé: interactions neuro-immunes dans la neurogenèse.

Remédier au cerveau brisé : interactions neuro-immunes dans la neurogenèse. Molina-Holgado E, et al. J Neurochem. 2010.Les réseaux neuro-immuns et le système endocannabinoïde cérébral contribuent au maintien de la neurogenèse.Les cytokines et les chimiokines sont des médiateurs neuro-inflammatoires importants impliqués dans les processus pathologiques résultant d’un traumatisme cérébral, d’une ischémie et de maladies neurodégénératives chroniques.Ils sont également impliqués dans la réparation et la récupération du cerveau.Des preuves convaincantes obtenues, in vivo et in vitro, établissent une interaction dynamique entre le système endocannabinoïde, le système immunitaire et les cellules souches / progénitrices neurales afin de favoriser l’autoréparation du cerveau.Plus précisément, il existe des preuves que les interactions neuro-immunes contrôlent la génération de nouveaux neurones fonctionnels.

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LETTRE D’INFORMATION Nº 133| Mai 2018 07

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• J. Altman Autoradiographic and histological studies of postnatal neurogenesis. IV. Cell proliferation and migration in the anterior forebrain, with special refer-ence to persisting neurogenesis in the olfactory bulb J. Comp. Neurol., 137 (1969), pp. 433–458.

• De Chevigny A & Lledo PM (2006) http://www.erudit.org/revue/MS/2006/v22/n6/013501ar.html#no2 [archive] La neurogenèse bulbaire et son impact neu-rologique]. M/S: médecine sciences, 22(6-7), 607-613.

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