Vers l'aube de l'être

7/29/2019 Vers l'aube de l'tre

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Vers laube de ltre.


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Je sentis le bois sous mon doigt, il tait

Lisse,

Doux,

Comme la peau dune jeune femme,

Sa joue.

Elle revint me jouer des tours,

Dans la tour de mon chteau,

Do le regard embrasse

Les mers,

Les Terres,

Le ciel,

Comme un recueil du miel,

A plaisir,

A jouir.


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Il est l

Celui qui veut dire le dit,

Qui veut servir lenvie,

Qui veut librer le cri,

Sortir ltre de lasphyxie,

Il est l,

Ce librateur sauvage,

Ce dmon du sage,

Qui pousse ltre sa danse,

Qui anime toute esprance

Lente,

Tortueuse,

Dun Destin,

Dun Chemin

Inconnu,

Mconnu,

Non advenu,

Dans linstant de limpatience,

Brise sur le flot du Temps.


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Aimer,

Il y a dans cet espace dire,

Linstinct de lhomme fait limage de lhomme,

Linstinct de lhumain prservant le foyer et son vin,

Linstinct dun tre incompris en son cri,

Dignorance,

De chance,

De dlivrance.


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Vivre,

Sans se charger des faux semblants,

Des faux symboles,

Par la promesse de la pure parole,

Qui dit lme,

En ses rvulsions compliques,

La Vrit.


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A toi-mme, parles-tu,

Quand tu veux,

Quand tu pleures,

Quand tu meurs

A toi-mme,

Parles-tu.


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Belle,

Tu rjouis mon me par ton sourire vibrant,

Tu es

Linnocence grise,

La chance promise,

Ltre Joie,

Ltre dmoi,

Par lme-Moi,

En Toi.


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Elle ne croit pas,

Lme,

Elle sait

Quil y a

Un chemin dautre,

Une alle des mystres,

Une voie des prires,

En lumire,

En Joie.


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Solitude, jamais solitaire,

Puisque le Monde ma fait,

Je peux en dfaire,

La trame,

Le drame,

Le charme,

Dans mon monde o,

Brique aprs brique,

Couche aprs couche,

Vtement aprs vtement,

Lme se jette dans linstant,

Vif,

Cratif,

Pntrant,

De la Lumire Joie,

De la vraie foi.


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Pourquoi me lverais-je ?

Si le Moi nlve pas son Verbe,

Vers les hautes sphres,

Vers les anciens Pres,

Vers les vastes dserts,

Au plus pur plaisir de toucher

Lme,

La Terre.


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En jour,

En nuit,

Lme au Paradis,

De lEnfer gris.

Il regarde le Pote,

Du haut de sa fte,

Le monde smonder,

La ronde tournoyer,

Par lternel retour du mme,

Que son art cherche briser.


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uvrer, tcher, suinter,

Les cellules chimiques,

Les voies piques,

Les chemins tragiques,

La Vie au cur de la douceur,

Au front de la ferveur,

Au cou de la chaleur,

Au bras de la fracheur,

Jaime les mes qui aiment,

Puisquaimer est tout lart dune destine.


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Jaime leau,

Jaime la Terre,

Jaime le feu,

Jaime la Mer,

En noyau,

En rivage,

Comme le joyeux visage

De lheureux sage.


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Je mange

A la croque au sel,

Au sucre du miel,

A la fleur du fiel,

Une chair

Toute spirituelle,

Puisque

En chaque Vie,

Jamais lEnfer sans son Paradis,

Jamais la Terre sans son riz,

Jamais noir sans blanc,

Jamais matresse sans son amant,

Lme joue les variations douces,

Enjoue par la promesse de linstant.


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Au Soleil,

A la Terre,

A la Mer,

La Trinit des sources,

Loubli des bourses,

Au cur de ltoile sa course.


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Il y a les affaires

Courantes,

Les ncessits

Du quotidien,

Il y a les relations

Marquantes,

Partant de Rien,

Il y a les numros quon schange,

Pour se manger ensuite,

Dans des lits jamais assez bien.


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Immodeste, tout fait immodeste,

Ce geste qui montre

La Gloire perdue,

La Joie en vue,

LEspoir tomb des nues,

Il ny a pas dautre geste,

Il ny a pas dautre reste,

Sinon lacte mme de

Vivre lme,

Sans le drame,

Sans le charme,

Du corps-vie

Au cur pris

De lAvenir denvie.


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Cache ta Joie! me dit-elle en voyant

Mon air mditant.

Je trouve la Joie l o la Joie est,

Au-dedans du bleu,

Au maintenant du feu,

Aux rcoltes du champ

Heureux.


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Toucher la peau qui se touche,

Boire le lait, goter le miel,

Prendre ses cls, et

Sen aller

Quelque part,

Par lesprit,

Par le cri,

Par le nid,

Ce soir

Vers la vaste contre

Orne des mille images

A voir

A contempler

A fasciner.


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Chaque parole trahit

Un voir,

Un percevoir,

Une me qui sait,

Sans savoir

Exprimer

Son geste,

Son reste,

Son don de loi,

Son don de soi,

A la desse promise,

A la chance grise,

A lintellect,

A laffect,

Toi, Moi.


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Un jour,

Jai compris

Que jappartenais un monde sans monde,

Un monde que dautres ne veulent pas voir,

Un monde de labsence de monde,

Un monde

Du dsespoir,

Des tnbres,

O lme pressent une luminescence,

Sans trop savoir

Ce qui se balance,

L-bas,

Au coin des attentes promises.


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Aller jusquau bout

De son art,

De son espoir,

De ce que lesprit pense savoir,

Comme non-savoir,

Ce quil pense dtenir,

Comme non-avoir,

Sans le rire,

Sans le plaisir,

Juste un verre de vin

A jouir.


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La lie au fond de ltre,

La mie au bord du paratre,

Lme recre

Ses destins,

Ses desseins,

Ses chemins,

Comme la parole promise,

Dun bien,

Dun tre en envie du matre.


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Il te regarde,

Il tobserve,

Toujours,

Toujours,

Il est l,

Ici, l-bas,

En biais, En haut,

Derrire, dessous,

Il te guide, il tafflige, il te juge,

Il te dit les bonnes choses, les choses mauvaises,

Il te dit

Dtre,

De paratre,

De lui tenir tte,

Pour la soif dun plaisir,

Dun dsir

A sauver le cri,

A toucher le nid,

A caresser la Vie.


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Mte par le destin,

Lme se dresse comme le cheval

Qui cherche viter

La douleur,

Du cocher,

Du martinet,

Dans lespoir dune gloire paix.


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Le contraste en tension,

Le blanc jailli du noir,

Le noir jailli du blanc,

Le Je se cherche dans les extrmits,

Dune Joie,

Dune Loi,

Dharma.


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Jai dit le mot,

A surprise,

A reprise,

A la guise dhumour,

Sans avoir t

Compris,

Entendu

Vu,

Peru,

Puisque lme fait sienne,

La pulsation de vie,

Dtre par deux,

Par trois,

Par plus que le soi.


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Il ny a rien

A faire,

Puisque

Tout se fait

Dans lappel du flot,

Dans lappel du beau,

Dans lappel du mot,

Qui gre,

Gnre,

Rgnre,

Puise en nous,

Le fantasme dune vie

Ivre delle-mme.


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Indiffrente,

Ta beaut veille lardeur,

Qui dpossde,

Qui enivre,

Qui obsde,

Jaime voir ton corps en mouvement,

Ton air des demoiselles dantan,

Car tu es la promesse,

De laube,

Du crpuscule,

A la toute Joie de ton Jules.


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Je perds mes mots,

Devant la solitude trange,

Devant ta peau que je mange,

Mange-moi !

A la caresse dune ivresse en soi.


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Au chteau de mon tre,

Je suis

Le grimpeur taquin,

Qui cherche la chambre claire, do tout parat en sa vraie Lumire,

L o

Le soleil

Darde

Ses rayons insolents

Ses rayons ardents,

Sur lil,

Sur lombre,

Sur la poussire,

Sur la vie en sa premire chair.


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Cela est fou,

Coll mon sol,

A mon dsert,

Je soigne la mobilit dans limmobilit,

Jempoigne la paix dans lhostilit,

Et je finis par avaler

Mon dessert

Chocolat.


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Le rideau tombe,

La parole sonne comme le glas de la tombe,

Et derrire se cache

Le bel acteur,

La coquette actrice,

Pour lheureux spectateur

Qui nest

Ni cocasse,

Ni loquace,

Vivant parmi les tres daudace.


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Libido Sciendi,

Toujours la libido

Pour le choix

Dune me-peau,

Dune peau des lignes,

Des courbes, des cercles,

Qui expliquent lUnivers,

Qui compliquent la Terre,

Par la donation de soi

Au monde,

A la ronde,

A la joyeuse chair.


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a ne vient jamais

A lheure,

Le frisson cratif,

Lextase bruyante,

Le feu de lme qui chante,

Toujours le dcalage,

Toujours le dbalage,

Pour un je-ne-sais-quoi,

Qui se donne comme le ncessaire choix.


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A lafft du moindre dtail,

De la moindre faille,

Lme

Parcourt

Les systmes logiques,

Les Joies telluriques,

Par une chance illogique

Du destin,

Du chemin,

Du Devin,

Entre le vin et le pain.


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Quand je prie, elle prie,

Quand je ris, elle rit,

Quand je pleure, elle pleure,

Quand je dis, elle dit,

Lme dange,

Lange de lme,

La paix dans le drame.


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Je te regarde,

Tu me regardes te regardant,

Je regarde ton regard fuyant,

Tu me regardes travers la vitre,

Jy suis

Jy suis,

Toi et Moi,

Toi face Moi,

Dans la coloration de lesprance

DUn

Cr deux,

Intrigu en tout-Toi

Et le Moi par ci par l.

Il faut tre lacte,

Faire lacte

Dcrire, de dire, de dcrire

La vie

Intense,

Immense,

Dense,

Qui jette son dvolu

Sur ltre

A sa danse

Spirituelle,

Eternelle,

Telle

La toupie charnelle.


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Crer le monde,

Animer les ondes,

Peindre les colorations immondes

Qui jaillissent hors de lcueil,

Qui blouissent lme,

Son il

Regardant,

Observant,

Prservant

Son champ,

Sa vue,

Son espace dire,

Son audace dcrire,

La Vie,

Nue.


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Ce nest pas une blague,

Ce nest pas une plaisanterie,

Ce nest pas

La chose railler,

La chose lgret,

Cest la dcision dtre au plus profond du paratre

Stoque,

Lyrique,

Romantique,

A lme charme,

A lme drame,

A lme vacarme.


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Dans ton chteau toi, tu es le roi,

Tu es le lgislateur et lexcuteur,

Tu es lassemble et le gouvernement,

Tu es le meneur de la barque,

De la trame indicible,

Des luttes invisibles,

Tu as des protocoles respecter,

Tu as des mondanits assumer,

Dans ton chteau toi, tu es le roi.


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Les jours passent,

Les souvenirs seffacent,

Pour la grce dun

Soupir,

Dsir,

Sans son objet,

Sans son projet,

Dautrefois,

Celui o lme naissait,

Eveille lesprance,

A la vie, sa danse,

A la mort, sa dlivrance,

A lamour, sa vibrance,

Dans le berceau de la douce foi.


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Cest lamour

Qui donne au Jour

Son Unit,

Sa Vrit,

Au parcours dune me riche

De sa demeure,

De son chteau en fleur,

De ses couleurs

Bigarres,

Mlanges,

Jetes dans livresse du beau,

Livresse du pinceau,

Qui forme, dforme, informe,

La Joie pure,

Qui dure,

Qui dure,

Qui dure.


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Je men vais,

L-bas,

Je men vais la rejoindre,

La douce Inspiration,

Pour pressentir

Son trange vision,

Pour sentir,

Sa demeure,

Son horizon,

L o lme reconnat un trsor,

A chercher,

A trouver,

A prserver,

Au nom dUn

Je-ne-sais-quoi,

Je-ne-sais-qui,

Quelques Joies,

Quelques cris,

Un Paradis

A coucher

Sur le papier

Glac,

En Dsir,

En Sourire,

En Bonheur du Dire.


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Entre deux terres,

Entre deux dserts,

Entre deux ocans,

Je regarde

Leau claire,

Loasis,

Lle protectrice,

L o

La parole est permise,

La chance promise

Du Vert,

Du Rouge,

Du Bleu,

L o

Il ny a pas despace

A ltre-misre,

L o

Lme entend

La Prire

Vive

Comme le Temps

De Paix,

Comme le maintenant

DEternit.


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Avec des mots, on peut tout faire,

On sduit une femme,

On gagne une guerre,

On faonne le charme,

On dclame lode la Terre,


Conduire les troupes,

Avoir le vent en poupe,


Ngocier les prix,

Voir les beauts de la vie,

Trembler dans lespoir,

Jouir dans le dsespoir,


Rendre les grces,

Laisser sa trace,


Porter le fardeau avec la plume,

Battre le fer sur lenclume,

Sortir la confusion de sa brume,


Toucher la conscience,

Lveiller lessence,


Sauf transformer le mtal en or,

Sauf faire du mal un lointain mauvais sort,

Alors, Pote, je te demande,


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A quoi sert ton art, quoi sert ta fte,

Si, la fin, rien ne change hors de la tte ?

A quoi servent tes vices et tes sacrifices,

Si pour la misre, ils sont sans leur vraie matire ?

Du doux espoir de toucher le beau,

Les mots sont l pour nous faire vivre le chaud,

La chaude vie du Paradis, de la lumire,

De lantre mme de toute misre.

Il ny a pas de mystre, l,

Il faut voir la lueur fire,

Le paysan sa terre,

Le nomade au dsert,

Le pcheur la mer,

Il faut les voir,

Chacun dans son lan singulier,

Chacun dans son dsir de faire le bien,

Quand il ny a rien dire sur le rien.

Voyez ce monde,

Voyez ces rondes,

Voyez ces curs qui chantent,

Qui poussent les cris de la consolation permise,

L o la crise se sort des tats perdus,

L o le Moi brise les faux pas vcus,

L o la beaut ne saurait tre sans sa bont,

L o, il ny a rien chercher,

Sauf

La Joie mme


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Du philosopher.

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