VENTILATION NON INVASIVE · LA VENTILATION NON INVASIVE PERMET DE RÉDUIRE LES COÛTS. LA...

Click here to load reader

Transcript of VENTILATION NON INVASIVE · LA VENTILATION NON INVASIVE PERMET DE RÉDUIRE LES COÛTS. LA...

  • 1|3

    VENTILATION NON INVASIVE

    LA VENTILATION NON INVASIVE PERMET DE RÉDUIRE LES COÛTS.

    LA VENTILATION NON INVASIVE PERMET DE RÉDUIRE LES RISQUES D’INFECTION NOSOCOMIALE.

    Quelques faits

    Le coût d’un patient souffrant de pneumonie et traité par ventilation non invasive s’élève en Europe à 10 300 euros, contre 25 000 euros pour un patient intubé. (Schönhofer, 2006)

    La ventilation non invasive peut avoir lieu en dehors des services de soins intensifs ou de ventilation particulière, ce qui réduit les coûts. (Bülow, 2007)

    La ventilation invasive est un facteur important de risque d’infection nosocomiale, en particulier de pneumonie due au respirateur, cause de coûts supplémentaires considérables. (Schönhofer, 2008)

    Les pneumonies dues au respirateur coûtent 12 000 dollars de plus par patient. (Warren, 2003)

    Selon une étude publiée aux États-Unis en 2000, les infections nosocomiales coûtent 29 milliards de dollars par an aux hôpitaux américains. (Institute of Medicine, 2000 ainsi que Robert Koch Institute, 2002)

    La ventilation invasive est un facteur de risque d’infection nosocomiale. (Schönhofer, 2008)

    Avec la ventilation non invasive, l’absence de sonde signifie que moins de microbes pénètrent dans l’appareil respiratoire, d’où des infections nosocomiales moins nombreuses. (Kuhlen, 2008)

    Les patients ventilés de façon non invasive évitent d’autres pratiques invasives, telles que l’utilisation de cathéters, obligatoire en cas de ventilation invasive du fait de la sédation. (Nava, 2006 et Bülow, 2007)

  • 2|3

    Quelques faits | VENTILATION NON INVASIVE

    LA VENTILATION NON INVASIVE PEUT RÉDUIRE LES COMPLICATIONS.

    LA VENTILATION NON INVASIVE PEUT RÉDUIRE LA DURÉE DES SÉJOURS HOSPITALIERS.

    LA VENTILATION NON INVASIVE AMÉLIORE LA QUALITÉ DE VIE DES PATIENTS.

    La ventilation non invasive réduit la durée des séjours hospitaliers de trois jours en moyenne. (Ram, 2004)

    La ventilation non invasive permet de raccourcir la phase de sevrage, d’où des séjours plus courts en unité de soins intensifs et à l’hôpital. (Ferrer, 2003)

    Dans le cas de la ventilation invasive, le sevrage et le risque d’infections allongent les séjours en service de soins intensifs, d’où une hausse des coûts et une occupation des lits si précieux en soins intensifs. (Nava, 2006)

    La ventilation non invasive ne nécessite pas de sédation du patient.(Kuhlen, 2008)

    La ventilation invasive nécessite une anesthésie.(Schönhofer, 2008)

    Les patients sous ventilation non invasive peuvent se passer de masque pendant différentes phases, ce qui leur permet de communiquer avec les médecins sur leur état, de parler aux visiteurs ou de boire. (Nava, 2006 et Bülow, 2007)

    Avec la ventilation non invasive, le nombre de complications possibles est réduit de 62 %. (Ram, 2004)

    La ventilation non invasive permet d’éviter les lésions internes, telles que celles occasionnées à la trachée. (Ram, 2004)

    Le risque de pneumonie due à l’intubation augmente de 1 % par journée d’utilisation de la sonde. (Nava, 2006 et Elliott, 2004)

    62 %

  • Quelques faits | VENTILATION NON INVASIVE

    La ventilation non invasive précoce réduit le besoin d’intubation (Elliot, 2004) de 59 %. (Ram, 2004)

    La VNI [...] est associée à un risque de pneumonie et de mortalité plus faible que l’intubation endotrachéale. (Carlucci, 2001)

    En cas d’utilisation prolongée, la ventilation invasive peut provoquer une détérioration de la musculature. (Schönhofer, 2008)

    La ventilation non invasive des patients réduit le risque d’erreur de traitement de plus de 50 %. (Ram, 2004)

    3|3

    LA VENTILATION NON INVASIVE RÉDUIT LES TAUX DE MORTALITÉ.

    En cas de ventilation non invasive, le taux de mortalité des patients souffrant de BPCO baisse de 48 %. (Ram, 2004)

    La ventilation mécanique non invasive conduit à un moins grand nombre de réadmissions à l’hôpital. (Conti, 2002)

    La pneumonie due au respirateur augmente le taux de mortalité de 50 %. (Warren, 2003)

    Avec les patients sous ventilation non invasive, le risque d’erreur de traitement tombe de 27 % à 15 % (Plant, 2000). Selon une autre étude, ce nombre peut même être réduit de plus de 50 %. (Ram, 2004)

    Bülow 2007: Bülow HH, Thorsager B, Hoejberg JM. Experiences from introducing non-invasive ventilation in the intensive care unit: a 2-year prospective consecutive cohort study. Acta Anaesthesiol Scand 2007; 51: 165-170. (8)

    Carlucci 2001: Carlucci A, Richard JC et al. Noninvasive versus conventional mechanical ventilation. An epidemiologic survey. AMERI-CAN JOURNAL OF RESPIRATORY AND CRITICAL CARE 2001 Mar; 163(4):874-80.

    Conti 2002: Conti G, Antonelli M, Navalesi P et al. Noninvasive vs. conventional mechanical ventilation in patients with chronic obstructive pulmonary disease after failure of medical treatment in the ward: a randomized trial. Intensive Care Med 2002; 28: 1701–1707.

    Elliott 2004: Elliott MW. Non-invasive ventilation for acute respiratory disease. British

    Medical Bulletin 2004; 72: 83–97.

    Ferrer 2003: Ferrer et al. Non-invasive Ventilation during Persistent Weaning Failure. Am. J. Respir. Crit. Care Med. 2003; Vol. 168, No. 1: 70–76. (6)

    Institute of Medicine 2000: Institute of Medicine. To Err is Human: Building a Safer Health System. National Academy Press 2000. (3)

    Kuhlen 2008: Kuhlen R. „NIV erfordert ein anderes Patienten-Management“. Drägerheft 2008: 15. (4)(7)

    Nava 2006: Nava S. „Offen sein für nicht-invasive Beatmung“. C.A.R.E. 2006; 1. (8)

    Ram 2004: Ram FSF, Picot J, Lightowler J, Wedzicha JA. Non-invasive positive pressure ventilation for treatment of respiratory failure

    due to exacerbations of chronic obstructive pulmonary disease. The Cochrane Database of Systematic Reviews 2004, Issue 3. (5) (10)

    Robert Koch Institut 2002: Nosokomiale Infektionen Autoren: Dr. med. Christine Geffers, Prof. Dr. med. Petra Gastmeier, Prof. Dr. med. Henning Rüden, Heft 8 (3)

    Schönhofer 2006: Schönhofer, B.: Nicht-invasive Beatmung - Grundlagen und moderne Praxis, UNI-MED, Bremen, 2006

    Schönhofer 2008: Schönhofer B et al. Nicht-invasive Beatmung bei akuter respiratori-scher Insuffizienz. Deutsches Ärzteblatt 2008; 105(24): 424-433. (2)

    Warren 2003: Warren DK et al. Crit Care Med 2003

    59 %

    50 %

    50 %