ventilation naturelle

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L L A A VENTILA VENTILA TION TION NA NA TURELLE TURELLE DES DES HABIT HABIT A A TIONS TIONS GUIDE PRATIQUE POUR LES MENUISIERS

Transcript of ventilation naturelle

LL AA VENTILAVENTILATIONTIONNANATURELLETURELLE DESDESH A B I TH A B I T AA T I O N ST I O N S

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LES

ME

NU

ISIE

RS

Ce guide traite principa-lement de la ventila-

tion naturelle dans leshabitations.

La ventilation mécaniquen’est pas abordée ici maiselle fait l’objet d’un autreguide pratique.

CE GUIDE PRATIQUE A ÉTÉ ÉLABORÉ DANS LE CADRE D’UNE COLLABORATION

RÉUNISSANT:

• la Division de l’énergie de la Direction Générale des Technologies, de la Rechercheet de l’Energie (DGTRE) du ministère de la Région wallonne qui en a confié laconception au Centre Interdisciplinaire de Formation de Formateurs de l’Universitéde Liège (CIFFUL) ;

• le Fonds de Formation professionnelle de la Construction (FFC) qui en a financél’édition.

LES MEMBRES DU CIFFUL QUI ONT CONÇU ET RÉDIGÉ CET OUVRAGE SONT :

• L. Nélis, ir. architecte ;• C. Baltus, ir. architecte ;• J.-M. Guillemeau, licencié en sciences physiques ;• P. Wagelmans, architecte, pour la mise en page et l’infographie.

TOUT AU LONG DE SA RÉDACTION, LE GUIDE PRATIQUE A ÉTÉ SUIVI PAR UN COMI-TÉ COMPOSÉ DE :

• M. Glineur, C. Maschietto, de la Division de l’énergie ;• Ch. Delmotte, ir., chercheur au Centre Scientifique et Technique de la Construction

(CSTC) ;• J.-M. Hauglustaine, dr. ir. architecte, ingénieur de recherche à l’Université de Liège ;

•O. Fourneau, architecte, au CIFFUL ;• I. Pollet et H. Daem, représentants de la Fédération professionnelle pour le secteur

de la ventilation (VENTIBEL) ;• D. Lobet et C. Macors, de la Fédération Wallonne des entrepreneurs Menuisiers

Belges (FWMB).

PREMIÈRE PARTIE : POURQUOI VENTILER?

La qualité de l’air 6

L’isolation, l’étanchéité à l’air, la ventilation 7

La ventilation dans son contexte 8

Ventiler, à quel prix ? 10Estimation globale du coût d’une installation

de ventilation naturelle 11

DEUXIÈME PARTIE : PRINCIPES, EXIGENCES ET DIMENSIONNEMENT

La ventilation de base 14Système de ventilation idéal 14Système de ventilation simplifié 14Comment ventiler? 15Le mécanisme de la ventilation naturelle 16Les débits de ventilation de base selon

la norme NBN D50-001 16Exigences en matière de ventilation : formulaire de

la Région wallonne 18Comment remplir le formulaire de la Région wallonne ? 18Dimensionnement 20

La ventilation intensive 22Principe 22Dimensionnement 23

La ventilation des locaux spéciaux 24Les garages 24Les caves et les greniers 24Les chaufferies et locaux de chauffe 25Les couloirs communs ou cages d’escaliers communes 25

Situations particulières 26Les appareils à combustion non étanches 26Les hottes de cuisine 27

Aide-mémoire 28

TROISIÈME PARTIE : LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Les performances 32Check-list : les ouvertures d’amenée d’air

réglables OAR 32Check-list : les ouvertures de transfert OT 34Check-list : les ouvertures d’évacuation d’air

réglables OER et leurs conduits 35

L’alimentation naturelle 36Les aérateurs de châssis 36Intégration des aérateurs au châssis 37Les grilles murales 38Les mécanismes de châssis 38Les options 39Détail 1 - aérateur en partie haute du châssis,

sur le vitrage 40Détail 2 - aérateur en arrière-linteau 42Amenée d’air dans les locaux sous toiture 44Détail 3 - grille de ventilation murale 45

Le transfert 46Les grilles 46Les fentes 47

L’évacuation naturelle 48Détail 1 -le conduit d’évacuation et

son débouché en toiture 50Détail 2 -le conduit d’évacuation 52

LEXIQUE 54

ADRESSES UTILES 56

GUICHETS DE L’ÉNERGIE 57

BIBLIOGRAPHIE 58

SOMMAIRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations4

P O U R Q U O IV E N T I L E R ?

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 5

P O U R Q U O I V E N T I L E R ?

La crise énergétique et l’amélioration du niveaude vie et des exigences de confort ont provoqué

des changements importants dans la conception etl’utilisation des logements : meilleure isolation ther-mique, meilleure étanchéité à l’air, utilisation géné-ralisée du chauffage central, emploi du double vitra-ge, etc.

Ces changements, réalisés sans une ventilationadéquate, ont aggravé considérablement les pro-blèmes de condensation et de moisissures dans leshabitations, suscitant quelques inquiétudes quant àla qualité de l’air intérieur.

L’importance d’une bonne ventilation des habita-tions ne fait plus de doute ; c’est une exigence fon-damentale pour obtenir un climat intérieur de quali-té dans les bâtiments.

ODEURS

POUSSIÈRES

CO2

CO

HUMIDITÉ

TABAC

SPORES DE

MOISISSURES

COMPOSANTS

ORGANIQUES

VOLATILS

POLLUANTS

INTÉRIEURS

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations6

P O U R Q U O IV E N T I L E R ?

LA QUALITÉ DE L’AIRLa ventilation, par l’apport d’air neuf,permet d’améliorer la qualité de l’airintérieur en évacuant et/ou diluant lespolluants.

ÉVACUER LA VAPEUR D’EAULa vie quotidienne évolue avec letemps ; les appareils ménagers,par exemple, sont de plus en plusnombreux dans une habitation etcertains d'entre eux produisent unequantité non négligeable de vapeurd'eau (fer à repasser à vapeur).

L'enveloppe extérieure des mai-sons récentes étant de plus en plusétanche à l'air, en l’absence deventilation, l'air intérieur est demoins en moins renouvelé ; l'humi-dité n'étant plus évacuée, son tauxaugmente et finit par causer desdégâts importants (moisissures,détérioration des peintures, etc.).

Il faut donc ventiler afin d'évacuerle surplus de vapeur produite :• par les activités des occupants ;• par les occupants eux-mêmes ;• par des causes extérieures :

infiltrations d'eau, humiditéascensionnelle, humidité deconstruction, etc.

Attention : une ventilation efficacene suffit pas pour éviter tout problè-me de condensation. Il faut égale-ment une bonne isolation ther-mique des parois extérieures et unchauffage correct des locaux afind'atteindre des températures desurface suffisamment élevées.

AMENÉE D’AIR FRAIS

ÉVACUATIOND’AIR VICIÉ

RADON

LA VENTILATION EST

LE MOYEN LE PLUS

EFFICACE POUR

OBTENIR UNE BONNE

QUALITÉDE L’AIR

INTÉRIEUR,

NE PROVOQUANT NI

MALAISES,

NI PROBLÈMES DE

SANTÉ OU PATHOLO-

GIES DU BÂTIMENT.

REMPLACEMENT DE CHÂSSISLors du renouvellement de châssisdans une maison existante, il nefaut pas oublier que le simple vitra-ge contribue à l’équilibre hygromé-trique d’un local en constituant unesurface favorable au phénomènede condensation. Toute condensa-tion de la vapeur d’eau sur un sim-ple vitrage reste un phénomèneanormal qu’il convient de surveiller.

La pose d'un double vitrage et leresserrage du châssis peuventperturber cet équilibre et entraînerla formation de condensation surd'autres surfaces du local où ellen'est pas souhaitable.

Les travaux doivent donc êtreentrepris après une étude judicieu-se de la ventilation et du chauffagecar la fermeture d’espaces relative-ment ventilés (avant transforma-

tion) peut engendrer de graves problèmes.

LA VENTILATION, ASSOCIÉE À UNE BONNEISOLATION ET UNEÉTANCHÉITÉ À L’AIR,

PERMET D’ATTEINDRE3 OBJECTIFS MAJEURS : • ÉCONOMIE D’ÉNERGIE ;• CONFORT THERMIQUE ;• QUALITÉ DE L’AIR.

P O U R Q U O IV E N T I L E R ?

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations . 7

L’ISOLATION, L’ÉTANCHÉITÉ À L’AIR, LA VENTILATION

réduire la consommation

d’énergie

augmenter le confort thermique

améliorer la qualité de l’air

VENT

ILATION

ISOLA

TION

Pour limiter lespertes de chaleur, en

plus de l’isolation, il fautsupprimer les fuites

d’air au travers del’enveloppe du

bâtiment.

L’étanchéité àl’air résout ceproblème.

La création d’une enveloppeétanche à l’air ne permet plus

un renouvellement suffisant del’air. La ventilation résout ce

problème.

Pour atteindredes performances

élevées en matière de confort ther-

mique, d’écono-mie d’énergie et

de qualité de l’air,il devient néces-saire de gérer laventilation.

ÉTANCHÉITÉÀ

L’AIR

HABITATION ISOLÉEET ÉTANCHE À L’AIR

HABITATION NON ISOLÉE ETNON ÉTANCHE À L’AIR

HABITATION DONT SEULE LA TOITUREEST ISOLÉE ET DONT LES CHÂSSIS

COMPORTENT UN DOUBLE VITRAGE

P O U R Q U O IV E N T I L E R ?

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations8

Avant la crise pétrolière des années70, l’énergie était bon marché ; leshabitations non isolées et non étan-ches à l’air pouvaient être chaufféessans trop de soucis.

LES ANNÉES DE CRISELES ANNÉES D’INSOUCIANCEUne augmentation notable du prix del’énergie a contraint l’occupant àpenser davantage en termes d’éco-nomie d’énergie.On a vu se dessiner une tendance àréduire le chauffage et le taux derenouvellement d’air en calfeutrantportes et fenêtres et en limitant l’aé-ration. Les conséquences de cette fermetu-re du bâtiment furent l’apparition denombreux problèmes d’humiditéprincipalement aux niveaux desdéfauts de l’isolation thermique.

LES ANNÉES DE TÂTONNEMENTIl y a une prise générale de conscien-ce de l’importance de l’isolation ther-mique.Le règlement régional wallon imposel’isolation thermique des bâtimentsneufs, mais les problèmes subsistentpuisqu’aucune mesure concernant laventilation n’est prise.

A V A N T 1 9 7 3 1 9 7 3CHOC PÉTROLIER

1 9 8 5RÈGLEMENT THERMIQUE EN RÉGION

WALLONNE K70 / BE 500

LA VENTILATION DANS SON CONTEXTE

HABITATION BIEN ISOLÉE,ÉTANCHE À L’AIR ET ÉQUIPÉE

D’UNE VENTILATION NATURELLE

P O U R Q U O IV E N T I L E R ?

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations . 9

LES ANNÉES DE RAISONLes observations et les recherchessur l’efficience énergétique ont per-mis de dégager les trois règles sui-vantes : • assurer un chauffage suffisant des

locaux ;• maintenir une ventilation de base ;• réaliser une isolation thermique de

qualité.

En 1996, renforcement des exigen-ces d’isolation thermique tout enétendant son champ d’application àd’autres bâtiments (destinés à’hébergement) et aux travaux derénovation.

D E M A I N1 9 9 6RÈGLEMENT THERMIQUE RENFORCÉE K55 / BE 450

VENTILATION NBN D50-001

Il existe entre autres deux projets denorme concernant la ventilation :• PrEN 14134 : “Ventilation des bâti-

ments - Essai de performances etcontrôles d’installation des systè-mes de ventilation résidentiels” ;

• CEN TC 156 WI 064 : “Design etdimensionnement des systèmespour la ventilation des maisonsd’habitation”.

EXIGENCES POUR LES LOGEMENTSSELON LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE

ISOLATION VENTILATION

K55 ou Be450valeurs Umax

Nouvelle construction NBND50-001

K65 et

valeurs Umax

Bâtiment transformé

en logement (changement d’affectation)

NBND50-001

Valeurs Umax

Transformationd’un logementexistant (sanschangement d’affectation)

Entrées d’airselon

NBN D50-001lors du

remplacementde châssis

En matière de ventilation la normebelge NBN D50-001 est d’applicationtant en construction neuve qu’enrénovation.

DANS LESHABITATIONS

QUI SATISFONT AUX

EXIGENCES THERMIQUES

K55 ET/OU AUX

BESOINS ÉNERGÉTIQUES

BE 450, UNE VENTI-

LATION NATURELLE

PERMANENTE CONFORME

À LA NORME REPRÉSENTE

ENVIRON 30 % DE LA

CONSOMMATION TOTALE

DE CHAUFFAGE.

P O U R Q U O IV E N T I L E R ?

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations10

Taux de renouvellement d’airß = 0,75 h-1

Pertes parventilation65 W/K

Volume = 250 m3

Surface habitable = 100 m2

DÉPERDITIONS THERMIQUES PAR TRANSMISSION ET PAR VENTILATION

VENTILER, À QUEL PRIX ?La consommation d’énergie d’un bâti-ment varie suivant divers facteurs :type d’habitat, compacité du volume,orientation, performance de l’isolationthermique, qualité de l’étanchéité àl’air, rendement de la chaudière, etc.

La ventilation, par contre, engendredes déperditions sensiblement éga-les quel que soit le type de volumétrieet l’orientation du bâtiment ; cesdéperditions varient, en fait, en fonc-tion des débits d’air nécessaires àl’occupation des locaux.

CONSOMMATION DE CHAUFFAGEPOUR LES DÉPERDITIONS PAR

TRANSMISSION :

12.800 kWh/an, soit :

CONSOMMATION DE CHAUFFAGEPOUR LES DÉPERDITIONS PAR

VENTILATION :

5.350 kWh/an, soit :

= +

K 55

NBND 50-001

HYPOTHÈSES :• rendement de l’installation de chauffage : 0,7 ;• capacité calorifique de l’air : 0,34 Wh/m3K ; • nombre d’heures de fonctionnement annuel de l’installation de chauffage durant la

saison de chauffe : 5110 h ;• la température extérieure moyenne diurne durant la saison de chauffe est de 8,5°C

tandis que la température de consigne des locaux est de 20°C.

CONSOMMATIONANNUELLE

DE CHAUFFAGE :

18.150 kWh/an, soiten mazout :

1.815 litres 1.280 litres

535 litres

Pertes par transmission180 W/K

SI CETTE ESTIMATION NEDONNE QU’UN ORDRE DEGRANDEUR, IL EN RES-SORT ESSENTIELLEMENTQUE LE COÛT D’UNEINSTALLATION DE VENTI-LATION NATURELLEN’EST PAS TRÈS IMPOR-TANT PAR RAPPORT AUPRIX DE L’ENSEMBLE DELA CONSTRUCTION.

P O U R Q U O IV E N T I L E R ?

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations . 11

Soit une maison d’habitation d’unesuperficie de 100 m2 habitable et d’unvolume chauffé de 250 m3.

Cette habitation comporte une instal-lation de ventilation naturelle.

OAR : 56 m3/h

OAR : 55 m3/h

OT25 m3/hOT

25 m3/h

OER25 m3/h

OER50 m3/h

OT50 m3/h

SÉJOURCUISINE

HALL

WC

OAR : 36 m3/h

OAR : 50 m3/h

OT25 m3/h

OT25 m3/h

OT25 m3/h

OT25 m3/h

OER25 m3/h

OER50 m3/h

VIDE HALL

CHAMBRE 1

CHAMBRE 2

SALLE DE BAINS

HALL

WC

OER OER

SALLE DE BAINS

CUISINE

WC

WC

REZ ÉTAGE COUPE

OEROER

ESTIMATION GLOBALE DU COÛT D’UNE INSTALLATION DE VENTILATION NATURELLE

L’air y est amené au moyen de grillesd’aération placées entre les châssiset la maçonnerie (dans les locaux“secs”), et il est évacué par desconduits verticaux (dans les locaux“humides”).

Cet air transite d’un local à un autrevia les ouvertures de transfert ; celui-ci est assuré par des fentes sous lesportes, à l’exception des portes desW.-C. et de la salle de bains où sontplacées des grilles.

LES DÉBITS D’AIR SONT DÉTERMINÉS SUIVANT LA NORME NBN D50-001

OAR grille àclapet auto-réglable au-dessus du châssisPassage d'air = 50 m3/h par mètre

TOTAL OAR

336 €

OT grille de porte500 x 100 mm -> ± 42 m3/h

TOTAL OT

075 €

OER conduits, accessoires et débouchés de toiture

TOTAL OER

327 €

738 €COÛT DU MATÉRIEL (HTVA)

Locaux Débit nominal[m3/h]

Nombre degrilles

Prix unitaire[€/p]

Prix total[€]

Locaux Débit nominal[m3/h]

Nombre degrilles ou fente

Prix unitaire[€/p]

Prix total[€]

Prix total[€]

Type Longueur /Nombre

Prix unitaire[€/m]

séjour

salle de bains

111

25

50

- -

-

-

25

25

25-

-

25

25

2525

25

25

25

2

fente

84 168

84

84

84

84

1

fente

fente

fente

1

1

1

15 m 7 105 €

14 €

18 €

40 €

150 €

14

9

10

50

1

2

4

3

1

36

50

chambre 1

W.-C. du rez

W.-C. de l’étage

séjourchambre 1chambre 2

conduitstuyaux en acier

galvanisé spiraléØ 150 mmØ 150 mmØ 150 mm

auto-réglableØ 150 mm

téscoudesbouches d’évacuation

débouchés

chambre 2

cuisine

25

pente 25-45°Ø 150 mm

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations12

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations . 13

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

PRINCIPES, EXIGENCESET DIMENSIONNEMENT

La norme belge NBN D50-001 subdivise la venti-lation d’un bâtiment en trois parties spécifiques :

• la ventilation de base des locaux d’habitation ;• la ventilation intensive des locaux d’habitation ;• la ventilation des locaux spéciaux.

De plus, deux situations particulières, et couram-ment rencontrées, sont également examinées :• la présence d’appareils à combustion non

étanches dans un local ventilé ;• la présence d’une hotte dans la cuisine.

LA VENTILATION

NATURELLEEST BASÉE

SUR

LA CRÉATION D'UN FLUX

D'AIR LENT.

ELLECOMPREND :

• UNE ALIMENTATION EN

AIR FRAIS ;

• DES OUVERTURES DE

TRANSFERT ;

•UNE ÉVACUATION DE

L’AIR VICIÉ.

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations14

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

LA VENTILATION DE BASE

SYSTÈME DE VENTILATION IDÉALLa ventilation de chaque local estindépendante vis-à-vis des autreslocaux de l’habitation.Un système de ventilation idéal nepeut être réalisé qu’au moyen d’uneventilation mécanique.Ce système est compliqué et peuéconomique, c’est pourquoi la normebelge admet un système simplifié.

SYSTÈME DE VENTILATIONSIMPLIFIÉ

C'est la ventilation nécessaire pourles locaux d'habitation dans descirconstances normales, avec desdébits d'air suffisants pour assurerune bonne qualité de l’air intérieur.

ouvertures de transfert

local sec(séjour, chambre, bureau, ...)

local humide(cuisine,W.-C.,

salle de bains, ...)

ouvertures detransfert

(grille ou fente)

alimentation en air fraisalimentation

en air frais

alimentation en air frais

évacuation de l’air vicié

évacuation de l’air vicié

évacuation de l’air vicié

Dans tous les cas : pas d’alimentation sans

évacuation et pas d’évacuationsans alimentation.

La ventilation se fait au travers del’ensemble des locaux de l’habitation.

L’air de ventilation doit pouvoir circuler librement des locaux “secs” vers leslocaux “humides” au travers d’ouvertures de transfert pratiquées dans les por-tes ou parois intérieures.Le transfert de l’air se fait toujours naturellement par le jeu des dépressionsentre les locaux.

B

DCÉVACUATIONMÉCANIQUE

OEM=Ouverture d’ÉvacuationMécanique.Un groupe d’ex-traction ou unventilateur, ainsiqu’un réseau deconduites sontégalementnécessaires.

ALIMENTATION MÉCANIQUEOAM = Ouverture d’Alimentation

Mécanique.Un groupe de pulsion ainsi qu’unréseau de conduites sont égalementnécessaires.

Particularités : • peu coûteuse

à l’exploita-tion ;

• débits mieuxcontrôlés quedans le système A.

Particularité : • filtration de

l’air amenépossible ;

• si environne-ment polluésou bruyants ;

• lorsque lesoccupantssont sensi-bles à despolluantsextérieurs.

Particularité : • système très

maîtrisable ;• filtration de

l’air amené ;• récupération

de chaleur ;• si environne-

ment bruyantet/ou pollué.

Le système de ventilationnaturelle est celui auquel nousallons nous rattacher au traversde ce guide (les systèmes méca-niques feront l’objet d’une autrepublication).

Le système de ventilation naturellepermet de réaliser une ventilation debase au moindre coût. Ce systèmeest très simple de conception etdemande peu d’entretien.

Ses principaux défauts sont la difficul-té de garantir la circulation effectivedes débits d’air calculés et l’impossi-bilité du traitement de l’air amenédans le local.

COMMENT VENTILER ?La combinaison des dispositifs, natu-rels ou mécaniques, d’alimentation etd’évacuation de l’air permet de distin-guer quatre systèmes de ventilationsimplifiés, désignés dans la normebelge par les lettres A, B, C et D.

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations . 15

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

Particularités : • simplicité du système ;• peu coûteuse à l’ex-

ploitation ;• contrôle des débits

moins précis que dans les autres systèmes.

ÉVACUATIONNATURELLE

OER = Ouverture d’Évacuation Réglable.Ce sont desconduits verticauxpartant des locaux“humides” etdébouchant en toi-ture, aussi prèsque possible du faîte.

ALIMENTATION NATURELLE

OAR = Ouverture d’Alimentation Réglable.

On les place dans les fenêtres ou dansles murs extérieurs des locaux “secs”.

UNE

ÉVACUATION

NATURELLE EST

TOUJOURS

VERTICALE!A

locaux secs

locauxhumides

locaux secs

locauxhumides

locaux secs

locauxhumides

locaux secs

locauxhumides

OAROAM

OER

OER

OEMOEM

OT

OAR

OT

OT

OAM

OT

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations16

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

ÉQUIVALENCE DES DÉBITS

En première estimation, on peutappliquer la règle approximativesuivante :pour une différence de pressionde 2 Pa et lorsqu’il n’y a pas depertes de charge complémentai-res, le débit d’une ouverture de 1cm2 est d’environ 0,36 m3/h.L’ouverture d’amenée d’air devradoncprésenterunesection libre aumoins égale à :

qN / 0,36 [cm2]

qN = 3,6 [m3/h] x S [m2] débit total ≤ 2qN

Le débit nominal doit respecter leslimites suivantes (voir tableau pagesuivante) :

• Débit minimum : il doit toujourspouvoir être réalisé au minimum.

• Débit maximum : on peut se limiterà ce débit mais ce n’est pas uneobligation.

• Valeur limite complémentaire : ledébit total des ouvertures d’alimen-tation naturelle d’un local ne peutjamais excéder deux fois le débitnominal en respectant les limitesci-dessus.

LES DÉBITS DE VENTILATION DE BASE SELON LA NORME NBN D50-001

LE MÉCANISME DE LA VENTILATION NATURELLE

ALIMENTATION ≠ ÉVACUATION

En respectant la norme, on n’obtient pas nécessairement une équivalen-ce entre les débits d’alimentation et d’évacuation de l’air. Ces débits peu-vent être équilibrés mais cela n’est pas obligatoire.

Sous l’effet du vent, une pres- sion s’exerce sur l’extérieur du

mur côté vent, tandis qu’une dépres-sion s’applique au droit de la facesous le vent ; l’air pénètre donc parles ouvertures de la façade face auvent et ressort dans la zone dedépression en toiture.

L’écart de température amèneun écart de pression qui expulse

l’air au dehors du bâtiment par effetde cheminée (surpression). L'équilibre des pressions impliqueque cette expulsion d’air chaud versle haut crée un appel d’air froid dansla partie basse du bâtiment (dépres-sion).

Des différences de pression apparaissent dans un bâtiment suite aux écartsde température entre l’intérieur et l’extérieur, et suite aux pressions du ventsur le bâtiment.

Le dimensionnement de la ventilationde base se calcule sur base desdébits nominaux.

Afin d’assurer une ventilation debase, un débit de 3,6 m3/h par m2 desurface au sol est nécessaire.

Le débit nominal d’un local sera ainsidéfini par la formule :

1

1

+

+

+

+

-

-

-

-

1

2

2

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations . 17

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

OUVERTURES DE

TRANSFERTLOCAUX HUMIDESLOCAUX SECS

BIT

MIN

IMU

M

BIT

MA

XIM

UM

EXEMPLES D’APPLICATION POUR UN SÉJOUR

Calcul des débits et des OAR à prévoir pour un séjourde : • 20 m2 : qN = 3,6 x 20 = 72 m3/h ;

le débit minimum à prévoir est de 75 m3/h et le débitmaximum est de 150 m3/h (= 2qN).

• 40 m2 : qN = 3,6 x 40 = 144 m3/h ;le débit minimum à prévoir est de 144 m3/h et le débitmaximum est de 288 m3/h (= 2qN) mais il peut êtrelimité à 150 m3/h.

• 50 m2 : qN = 3,6 x 50 = 180 m3/h ;le débit peut être limité à 150 m3/h et ne doit pasdépasser 360 m3/h.

CHAMBRE, BUREAU, SALLE DE JEU

SÉJOURCUISINE

OUVERTE

75 m3/h 25 m3/h 50 m3/h

débit minimum ou section libre (1) :

25 m3/h ou

70 cm2 (2)

pour cuisine fermée :

50 m3/h ou

140 cm2 (3)

25 m3/h

25 m3/h75 m3/h

75 m3/h

pas de limite

150 m3/hou 2qN

36 m3/h par personneou 2qN

ALIMENTATION

EN AIR FRAISTRANSFERT

ÉVACUATION

DE L’AIR VICIÉ

CUISINE FERMÉE,SDB, BUANDERIE

W.-C.

(1) Il s’agit de la section libre des ouvertures de transfert lorsqu’elles sont constituées de fentes sous les portes.(2) En approximation : 70 cm2 correspond à une fente de 1 cm de haut pour une porte de 70 cm de large.(3) En approximation : 140 cm2 correspond à une fente de 2 cm de haut pour une porte de 70 cm de large.

10 20 30 40 50 SURFACE [m2]

75

150

BIT

NO

MIN

AL

[m3 /h

]

débit = 3,6 x

S

débit = 75 m3/hdébit minimum requis

débit = 150 m3/h

débi

t = 2

x 3

,6 x

Sdébit non autorisé :inconfort dû

aux courants d’air

débit autorisé

débit non autorisé :inconfort par

manque de ventilation

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations18

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

COMMENT REMPLIR LE FORMULAIRE DE LA REGION WALLONNE ?EXIGENCES EN MATIÈRE DE VENTI-LATION : FORMULAIRE DE LARÉGION WALLONNECe formulaire, à remplir par l’architec-te lors d’une demande de permis d’ur-banisme, permet le calcul des débitsdans les différents locaux d’une mai-son d’habitation.L’entrepreneur peut s’y référer pourcontrôler ses propres calculs et/oupour dimensionner le système deventilation.

Le formulaire comporte quatre parties : 1 : partie concernant le système de ventilation choisi ;2 : partie concernant l’alimentation d’air ;3 : partie concernant l’extraction d’air ;4 : partie concernant le taux de ventilation du bâtiment.

Remarques : • les cases bleuies ne sont pas à compléter pour répondre aux exigen-

ces de la norme NBN D50-001 ;• la quatrième partie : «Débit de ventilation» n’est pas à compléter.

Les cases du formulaire ont étéremplies selon l’exemple reprisà la page 11 de ce guide.

PARTIE 1 : LE SYSTÈME DE VENTILATION

(1) Les OER sont impérativementconnectées à des conduits verti-caux qui débouchent au-dessusde la toiture près du faîte.

• ABCD : indiquer par une croix lesystème choisi. Dans le cadre de ceguide, il s’agit du système A.

• Joindre un plan descriptif (voir page11) : pour chaque local habité, indi-quer le débit d’alimentation (localsec) ou le débit d’extraction (localhumide) à réaliser. La position desouvertures d’alimentation et d’éva-cuation doivent être signalées surles plans. Dans le cas de l’évacua-tion naturelle, indiquer égalementsur les coupes la position des cana-lisations verticales d’évacuation.Remarque : tout système spécifiquecomplètant un des systèmes nor-malisés doit être indiqué sur lesplans.

• Système A et C, OAR des locauxprincipaux : indiquer par une croix siles OAR sont prévues dans lesfenêtres, les murs ou les portesextérieurs.

• Système A et B, OER des locauxsecondaires(1) : pour répondre auxexigences de la norme NBN D50-001, il faut prévoir principalementdes conduits verticaux.

• Dans les deux dernières colonnesdes sous-rubriques 1.2 et 1.3 : indi-quer par une croix si les OAR et lesOER sont réglables manuellementou automatiquement.

• Tous systèmes, OT : indiquer parune croix le type d’OT choisi.

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations . 19

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

PARTIE 2 : ALIMENTATION

PARTIE 3 : ÉVACUATION

• Dans la colonne “débits de ventila-tion” sont donnés le débit nominal(3,6 m3/h.m2), le débit minimum et ledébit maximum (en m3/h ; ce dernierprésente une valeur qui ne doit pasnécessairement être respectée.

•Dans la colonne “superficie plancherintérieur”, désigner (en abrégé) leslocaux en question et indiquer lasuperficie intérieure du plancher dechaque local.

• Dans la colonne “débit réel”, indi-quer pour chaque local le débit qu’ilfaudra réaliser ; pour cela, multiplierle débit nominal par la superficie.

• Les deux dernières colonnes nedoivent pas être complétées.

• Totaux alimentation (en m3/h) : fairela somme de tous les débits réels.Cette somme indique le débit en airfrais de la maison ou du logement.

• La rubrique 3.1 concerne tous leslocaux humides sauf les W.-C. : - le débit nominal est de 3,6 m3/h.m2 ;- le débit minimal est de 50 m3/h ;- le débit peut être limité à 75 m3/h.

• La rubrique 3.2 concerne les W.-C. :il faut réaliser un débit de 25 m3/h.

• Dans la colonne “surperficie plan-cher intérieur”, désigner (en abrégé)les locaux en question et indiquerla superficie au sol (en m2) dechaque local, sauf pour les W.-C.

• La colonne “débit réel” : calculerpour chaque local le débit à réaliser(en m3/h) en tenant compte des

débits nominaux et des surfaces deplanchers.

• Totaux alimentation (en m3/h) : fairela somme de tous les débits d’éva-cuation à réaliser.

Exception :pour les cuisines ouver-tes qui donnent directement dansune pièce de séjour, le débit mini-mum à réaliser est égal à 75 m3/hau lieu de 50 m3/h.

cuis. 11,5

séj. 28 101

ch.1 14 36ch.2 14 50,5

187,5

sdb 10,55050

150

LE DÉBIT CALCULÉ

DOIT ÊTRE COMPARÉ

AU DÉBIT DU MATÉRIEL

CHOISI.

IL PEUT ÊTRE RÉPARTI

SUR PLUSIEURS

AÉRATEURS OU SUR

PLUSIEURS GRILLES.

Nombre de grilles Ndébit calculé

débit ensemble

Débitensemble Z

Z = 1/ 1/X2 + 1/Y2

Longueur d’aérateur[m]

débitcalculé

débitaérateur

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations20

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

DIMENSIONNEMENTUne fois les débits de ventilation cal-culés, il faut se référer aux caractéris-tiques des produits.Chaque matériel de ventilation fournitun débit (ou passage d’air) déterminésous une différence de pression de2 Pa.

AÉRATEURS Les fabricants fournissent, pourchaque type d’aérateur, le débitpar mètre courant pour une diffé-rence de pression de 2 Pa.Il est donc possible d’en déduire lalongueur nécessaire d’aérateur.

L =

N=

Ce type d’OAR s’intégrant dans lesfenêtres, il faut vérifier que l’ondispose du métrage de fenêtre suf-fisant.S’il s’avère insuffisant, il convientde choisir un aérateur offrant undébit plus important ou de placerdes grilles murales.

GRILLES MURALES Les grilles murales étant générale-ment composées d’une grille exté-rieure et d’une grille intérieure, ilfaut tenir compte d’une perte decharge lors du passage de l’air autravers des grilles successives.

Les débits X et Y doivent cor-respondre à une différence depression de 2 Pa.C’est le débit del’ensemble Z qui doit être pris encompte pour déterminer le type etle nombre de grilles nécessaires.

Débit aérateur

[m3/h.m]

pour

∆p = 2 Pa

Débitgrille 1 = XDébitgrille 2 = Y

Débitensemble Z

ALIMENTATION OAR : OUVERTURE D’AMENÉE RÉGLABLE

Hauteurfente H

Section nettefente

Largeurporte

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations . 21

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

TRANSFERT ÉVACUATION OER : OUVERTURE D’ÉVACUATION RÉGLABLE

GRILLE DANS UNE PORTE

Le fabricant fournit le passage d’airsous une différence de pression de2 Pa pour chaque type de grille. Ilfaut donc choisir une grille qui offreun débit au moins égal au débitcalculé.

GRILLE MURALE

Il faut choisir une grille qui offre undébit (ou passage d’air) au moinségal au débit calculé.Dans le cas de murs d’épaisseur del’ordre de 20 à 30 cm, il est préféra-ble de prendre en compte des per-tes de charges (voir OAR murales).

GRILLE

Dans ce cas, on se réfère à la sec-tion nette de la fente.La hauteur nette de la fente estmesurée du plancher parachevé àla face inférieure de la porte.Lorsque le plancher sera revêtud’un tapis-plain dont l’épaisseurn’est pas connue a priori, l’épais-seur de tapis à prendre en comptepour le calcul de la fente est aumoins égale à 10 mm.

Il faut choisir une grille qui offre undébit ou passage d’air au moinségal au débit à fournir.

H =

CONDUITS VERTICAUX

Le débit à fournir permet de déter-miner la section du conduit.

En pratique :• pour les cuisine, salle de bains et

buanderie : prévoir au minimum 140 cm2 (Ø 15 cm) ;

• pour les W.-C. : prévoir au mini-mum 70 cm2 (Ø 10 cm).

Débit grille

Largeurporte

Section duconduit :

10 cm2 pour 3,6 m3/h

Débit à fournir

Débit calculé Débit grille Débit à fournir

Débit grille Débit calculé

FENTE SOUS UNE PORTE

OT : OUVERTURE DE TRANSFERT

À SECTION

D’OUVERTURE DES

FENÊTRES ÉGALE,

LA VENTILATION

TRANSVERSALE

FOURNIT DES

DÉBITS D’AIR PLUS

IMPORTANTS !

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations22

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

La norme NBN D50-001 prévoit, encomplément de la ventilation de base,l'installation de dispositifs de ventila-tion intensive, destinés à renouvelerrapidement l'air d'un local en cas dedétérioration importante de sa qualité(surchauffe, nombreuses personnesdans la pièce, odeurs de peinture,etc.). La ventilation intensive concernetous les locaux secs et les cuisines.

Ces dispositifs ne sont destinés qu'àêtre employés occasionnellement etprincipalement en cas d'occupationdu bâtiment.

LA VENTILATION INTENSIVEPRINCIPELa ventilation intensive requiert des débits importants mais occasionnels.La technique la plus indiquée pour ce type de ventilation est l’utilisation desfenêtres et des portes, pratiquant ainsi de grandes ouvertures d’amenée etd’évacuation d’air.La ventilation intensive s’opère selon deux modes :• la ventilation unilatérale ;• la ventilation transversale.

LA VENTILATION UNILATÉRALE

Elle se réalise par l’ouverture de fenêtres sur une seule façade : l’air extérieurplus froid rentre par le bas de l’ouverture et l’air intérieur plus chaud sort parle haut.

LA VENTILATION TRANSVERSALE

Elle se réalise par l’ouverture de fenêtres sur des façades différentes : lesmouvements de l’air sont ici créés par les différences de pression dues auvent entre les façades.Les débits atteints sont nettement plus importants que dans le cas de la ven-tilation unilatérale.

LA VENTILATION

UNILATÉRALE

LA VENTILATION

TRANSVERSALE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations . 23

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

DIMENSIONNEMENTPour chaque local considéré indé-pendamment, une surface minimalede porte ou de châssis de fenêtreouvrant sur l'extérieur est requise.Les exigences sont différentes selonla position relative des ouverturesdans la pièce, c’est-à-dire selon letype de ventilation intensive (unilaté-rale ou transversale).

Etant donné que les dispositifs deventilation intensive ne sont destinésqu’à être employés occasionnelle-ment, la norme n’impose aucune exi-gence d’anti-effraction aux dispositifsde ventilation intensive.

LA VENTILATION UNILATÉRALE

La surface nette totale de la partie ouvrante du (des) châssis doit être aumoins égale à 6,4 % de la surface au sol du local.

LA VENTILATION TRANSVERSALE

La surface nette totale de la partie ouvrante du (des) châssis doit être aumoins égale à 3,2 % de la surface au sol du local.Chaque façade comporte au moins 40 % de la superficie totale requise pourla ventilation intensive.

CAS PARTICULIER

Pour la ventilation des cuisines, en l’absence de fenêtres ou de portesextérieures, un débit de ventilation intensive de 200 m3/h minimum estrequis ; dans ce cas, une hotte ou un ventilateur (soit en façade avec uninterrupteur, soit raccordé à un conduit vertical) peuvent être considéréscomme un système de ventilation intensive.

chambre surface = 10 m2

chambre surface = 10 m2

ouverture utile

= 0,64 m2

S1 ≥ 0,13 m2

S2 ≥ 0,13 m2

avec S1 + S2≥ 0,32 m2

Si une chambre de 10 m2 pré-sente des fenêtres dans deuxparois, les ouvertures doiventdonc être égales à : 0,032 x 10 = 0,32 m2, réparties sur les deux parois àraison d’au moins 40 % danschacune des deux façades(soit au moins 0,13 m2), le totalatteignant au moins 0,32 m2.

Si une chambre de 10 m2

présente une fenêtre dansune seule paroi, l’ouvertureutile de la fenêtre doit être aumoins de : 0,064 x 10 = 0,64 m2.

S1

S2

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations24

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

LA VENTILATION DES LOCAUX SPÉCIAUXLes pièces d’habitation et les cuisi-nes, salles-de-bain, W.-C. et buande-ries sont soumis aux exigences de laventilation de base.Outre ces pièces, il existe dans lesbâtiments d’habitation, d’autreslocaux, appelés “locaux spéciaux”,qui doivent également être ventilés etqui font l’objet d’exigences spéci-fiques dans la norme belge.

Ces locaux doivent être ventilés indé-pendamment du reste de l'habitation,chacun de manière autonome selondes exigences particulières.

LES GARAGES

POSITION DES OUVERTURES

Les garages doivent être pourvus debouches d’aération en contact avecl’air extérieur et situées dans la partieinférieure de sa ou ses paroi(s) verti-cale(s). La partie supérieure de cesouvertures se situe au maximum 40cm au-dessus du niveau du plancher.Si le garage possède plusieursparois en contact avec l'extérieur, lesouvertures doivent y être réparties,de préférence sur deux parois oppo-sées.

DIMENSION DES OUVERTURES

• Si Surfacegarage ≤ 40 m2 : l’aire libretotale des ouvertures doit attein-dre au moins 0,2 % de la surface ausol.

• Si Surfacegarage > 40 m2 : l’extractionmécanique doit être prévue.

PORTES INTÉRIEURES

Les portes entre le garage et le restede l'habitation doivent présenter uneétanchéité à l'air suffisante.Dans le cas des garages collectifs, ledébit de fuite de ces portes ne peutdépasser 50 m3/h pour une différencede pression de 50 Pa.

LES CAVES ET LES GRENIERS

La ventilation naturelle sera réaliséeau choix par des petites fenêtres oudes grilles de ventilation.Une ventilation mécanique peut éga-lement se faire avec un débit d’aumoins 25 m3/h.

La norme n'impose aucune exigencedans le cas des caves et des grenierstrès perméables à l'air.

VENTILATION PAR DES FENÊTRES

Leur section libre en position ouverte est d’au moins 140 cm2.

VENTILATION PAR DES GRILLES

La somme des débits de toutes lesgrilles doit au moins être égale à 50 m3/h pour une différence de pres-sion de 2 Pa.Si ces grilles sont reliées à l’environ-nement extérieur par des conduits, lasection libre de ces conduits doit aumoins être égale à 140 cm2.

RISQUE D’ÉMISSION DE RADON

S’il y a risque d’émission de radondans la cave, une étude spécifiquedoit être menée. On peut éventuelle-ment recourir à une amenée méca-nique de l’air.

maximum 40 cm

ouverture ou grille de section libre 140 cm2

si garage ≤ 40 m2 : surface des OAR ≥ 0,2 % de la surface au sol

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

LES CHAUFFERIES ETLOCAUX DE CHAUFFE

Il est indispensable de se référer auxnormes relatives à l'appareil à com-bustion placé dans le local :• NBN D51-003 : installations alimen-

tées en gaz combustible plus légerque l'air, distribué par canalisation.Cette norme possède plusieursaddenda modifiant le sens premieret est en cours de révision ;

• NBN S21-207 : protection contrel'incendie dans les bâtiments.Bâtiments élevés - Equipementsthermiques et aérauliques ;

• NBN B61-001 : chaufferies et che-minées ;

• NBN B61-002 (en projet) : locauxpour générateurs de chaleur (P < 70 kW), leur alimentation en airet évacuation des gaz de combus-tion.

Le cas des appareils à combustionnonétanches est abordé à la page 26.

LES COULOIRS COMMUNS OUCAGES D’ESCALIERS COMMUNESPour éviter la propagation desodeurs, il faut essayer d'assurer unelégère surpression dans les partiescommunes à plusieurs habitations. La norme NBN D50-001 reprend tou-tes les dispositions nécessaires pourassurer une ventilation correcte deces espaces.

Dans tous les cas, il y a lieu de prévoir au moins une ouverture d'alimentation et une ouverture d'évacuation d'air non obturables.

LE RESPECT DE LANORMENBN D50-001 NE DISPENSE PAS DU

RESPECT DES AUTRESNORMES SUR LES CAGESD'ASCENSEUR, LESLOCAUX POURCOMPTEURS À GAZ, LES CHAUFFERIES, ETC.

AUTRES LOCAUXPour certains types de locaux, lanorme donne des indications trèslaconiques et renvoie vers desnormes spécifiques : • locaux contenant un compteur de

gaz : le local dans lequel est situéle compteur à gaz doit être venti-lé conformément aux exigencesde la norme NBN D51-003 ;

• les locaux de stockage des ordu-res ménagères : ces locaux doi-vent être maintenus en dépres-sion par rapport aux conduits dechute et à tous les autres locauxcontigus ; il faut donc prévoir unventilateur d’extraction fonction-nant en permanence.Les locaux de stockage et lesconduits de chute, ainsi que lesystème d’extraction, doivent êtreconçus et réalisés sur la based’une étude spécifique ;

• les soutes à combustible : ellesdoivent être ventilées, cependantla norme ne fournit pas de directi-ve particulière.

25Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations .

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations26

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

SITUATIONS PARTICULIÈRESLES APPAREILS À COMBUSTION NON ÉTANCHESCe type d’appareil (poêle, feu ouvert,chauffe-eau sanitaire, etc.) reçoitdirectement son air comburant dulocal où il est installé et évacue lesproduits de combustion à l’extérieurpar un conduit d’évacuation.Lorsque l’installation de ventilationest mal conçue ou utilisée de maniè-re inappropriée, une dépression peutse produire et perturber le bon fonc-tionnement des appareils à combus-tion non étanches.En effet, si la dépression dans leslocaux ventilés est supérieure à ladépression dans le conduit d’évacua-tion, il se produit un refoulement desgaz brûlés dans le local.

DIMENSIONNEMENT POUR LES AMENÉESD’AIR EXTÉRIEUR COMPLÉMENTAIRES

• Section minimale de 50 cm2.

• Selon le type de générateur :- appareil gaz type B11, poêle ou

chaudière à combustible solide :prévoir 6 cm2/kW ;

- chaudière ou poêle au fuel ;appareil gaz à ventilateur (B14,B22, B23) : prévoir 3 cm2/kW ;

- feu ouvert : prévoir 30 cm2/kW.Remarque : en présence de hot-tes et sèche-linges avec extrac-tion vers l'extérieur, les apportsd'air doivent être accrus (voirpage suivante).

OAR OER

OT

Il est toujours conseillé de choisir un appareil à combustion étanche.

PRÉCAUTIONS À PRENDRE

Dans le cas d’utilisation d’un appareil de combustion non étanche, il fauttenir compte des recommandations suivantes :

• prévoir des amenées d'air extérieur complémentaires, indépendammentdes OAR nécessaires pour la ventilation naturelle :- elles ne peuvent être ni réglables, ni obturables ;- elles sont situées en partie inférieure du local ;- elles doivent avoir une section d'ouverture conforme aux normes traitant

de l'alimentation en air des locaux où se trouvent des appareils à com-bustion non étanches, c’est-à-dire :- NBN D51-003 : installations alimentées en gaz combustible plus léger

que l’air, distribué par canalisation ;- NBN B61-001 : chaufferies et cheminées (chaudières de puissance...P > 70 kW) ; - NBN B61-002 (à venir) : générateurs de chaleur à petite puissance..(P < 70 kW) et à chambre de combustion ouverte : exigences concer-nant les locaux ; l’amenée d’air et l’évacuation des fumées dans le cas des nouvelles constructions.

• placer le générateur de chaleur dans un local adéquat, où l’amenée d’airpermanente induite par la présence des générateurs ne crée pas d’in-confort.

Amenée d’air complémentairemin. 50 cm2

Amenée d’air complémentairemin. 50 cm2

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations . 27

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

LES HOTTES DE CUISINEL'usage d'une hotte puissante (débit > 250 m3/h) dans la cuisinepeut créer une dépression importantedans le local et dans les pièces voisi-nes si l'apport d'air n'est pas suffisant.

Cette dépression peut entraîner desdifficultés pour ouvrir les portes de lacuisine, provoquer des courants d'airdésagréables et des sifflements viales fentes et les interstices. De plus, àmesure que le débit augmente, lerisque de refoulement des appareils àcombustion non étanches (s’ils exis-tent) s’accroît.

OT

50 m3/h

Amenée d’air(160 cm2 par 100 m3/h d’air extrait de la hotte)

Débit inconfortable !!!

Appareil àcombustionnon étanche

Hottedébit > 250 m3/h

OERmin. 50 m3/hmax. 75 m3/h

OT

50 m3/h

Amenée d’air(100 cm2 par 100 m3/h d’air extrait de la hotte)

Hottedébit > 250 m3/h

EN PRÉSENCE D’UNE HOTTE

PRÉCAUTIONS À PRENDRE

• Prévoir une amenée d'air supplémentaire, de préférence directement

dans la cuisine : - soit par un système mécanique (ventilateur) ; - soit par une ouverture d'amenée d'air réglable suivant le fonctionnement

des hottes (ouverture de transfert ou de préférence alimentation directede l'extérieur) ; il existe des grilles d’amenée d’air qui contrôlent le fluxd’air selon la dépression du local.

• Il faut être particulièrement vigilant lorsque les hottes (ou séchoirs) àextraction vers l'extérieur se trouvent dans le même local qu'un généra-teur ; cette situation est à déconseiller.

EXEMPLES DE VALEURS POUR LES DÉBITS DE HOTTES :• studios, chambres d’étudiants, petits appartements : 150 à 200 m3/h ;• appartements, cuisines fermées dans les maisons unifamiliales : 300 à

400 m3/h ;• îlots de cuisson : 700 m3/h et plus.

DIMENSIONNEMENTS INDICATIFS POURLES AMENÉES D’AIR SUPPLÉMENTAIRES

Les valeurs reprises dans les sché-mas sont celles conseillées par leCSTC dans la NIT 187 “Ventilationdes cuisines et hottes aspirantes”.

SITUATION

DÉCONSEILLÉE!

Préférer un appareil

à combustion

étanche

EN PRÉSENCE D’UNE HOTTE ET D’UN APPAREIL ÀCOMBUSTION NON ÉTANCHE

OERmin. 50 m3/hmax. 75 m3/h

75 m3/h

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations28

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

AIDE MÉMOIRE

ALIMENTATION TRANSFERT

LOCAUX SECS CIRCULATIONS

SÉJOURSALLE À

MANGERCHAMBRE

BUREAU

SALLE DE JEUHALL ESCALIERS

VENTILATION DE BASE

VENTILATION INTENSIVE

DÉBIT NOMINAL qN

UNILATÉRALE

SITUATIONS PARTICULIÈRES

APPAREILS À

COMBUSTION NON

ÉTANCHES

HOTTES PUISSANTES

DÉBIT > 250 m3/h

TRANSVERSALE

CAS PARTICULIERS

MINIMUM

PEUT ÊTRE LIMITÉ À

MAXIMUM

OAROUVERTURE D’AMENÉE RÉGLABLE

OTOUVERTURE DE TRANSFERT

OEROUVERTURE D’ÉVACUATION

RÉGLABLE

S (surface du local en m2) x 3,6 m3/h.m2

Somme des débits des OAR ≥ qN

Surfaceouvrants ≥ 6,4 % de Surfaceplancher

Surfaceouvrants ≥ 3,2 % de Surfaceplancher

(min. 40 % dans chaque paroi)

Prévoir une amenée d’air permanente(voir page 26)

Vers cuisine min. 50 m3/h

Vers hall min. 25 m3/h ou fente de 70 cm2

25 m3/h

OT des locaux adjacents

150 m3/h 36 m3/h par personne

2qN

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations . 29

P R I N C I P E S , E X I G E N C E SE T D I M E N S I O N N E M E N T

VENTILATION DES LOCAUX SPÉCIAUX

LOCAUX HUMIDES LOCAUX SPÉCIAUX (pages 24 et 25)

CUISINE

FERMÉE

SDBBUANDERIE

W.-C. GARAGECAVES

GRENIERSCHAUFFERIE

S (surface du local en m2) x 3,6 m3/h.m2

Prévoir une amenée d’air permanente(voir page 26)

Prévoir une amenée d’air (voir page 27)

Souvrants ≥ 6,4 % de Splancher

Souvrants ≥ 3,2 % de Splancher

(min. 40 % par paroi)

Conduits d’évacuation verticaux

Section libre S ≥ 140 cm2 S ≥ 70 cm2

Min. 50 m3/hou 140 cm2

Min. 25 m3/hou fente de 70 cm2

75 m3/h 50 m3/h

75 m3/h

25 m3/h Ouverture de ven-tilation en partiebasse des paroisextérieures.

Portes étanches àl’air vers l’habita-tion.

Ventilation par despetites fenêtres oupar des grilles.

Attention aurisque de radondans les caves.

Il faut au minimumune alimentationetune évacuationouvertes en per-manence.

CUISINE

OUVERTE

ÉVACUATION

Si pas d’ouverture

ext. : min. 200 m3/h (mécanique)

Hotte

30 Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations

31Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

LE MATÉRIELET SA MISE EN OEUVRE

Une fois les débits nécessaires à la ventilationde base calculés, il y a lieu de choisir les élé-

ments constitutifs du système de ventilation.

Ceux-ci doivent répondre à deux types d’exigences : •les exigences imposées par la norme NBND50-001; •les exigences liées à chaque cas particulier : situa-tion de l’habitation, désir de l’utilisateur, budgetalloué à la ventilation, etc.

Ces exigences auxquelles doivent satisfaire leséléments de ventilation sont reprises sous le termede “performances”.

CHECK-LIST : LES OUVERTURES D’AMENÉE D’AIR RÉGLABLES OAR

32 Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Pour être conformes à la norme lesperformances accompagnées d’un.doivent être remplies.

1 Le débit nominal est indiqué pour une ∆p de 2 Pa.

2 En position fermée, le débit de fuite pour une différence de pression de 50 Pa est inférieur à 15 % du débit nominal du local (étanchéité à l’air).

0 L’OAR possède un agrément technique de l’UBAtc (*).

9 L’OAR n’augmente pas le risque d’effraction, même en position ouverte.

10 L’OAR n’augmente pas le risque decondensation superficielle ; elle est par exemple pourvue d’une coupure thermique.

11 L’entretien et le nettoyage sont aisés.

12 Une notice de montage et d’entretien est fournie avec le matériel.

3 L’OAR est obturable et réglable en continu ou en 5 positions minimum.

4 Le débit est auto-réglable en fonction de la différence de pression.

5 Le débit est auto-réglable en fonction de la qualité de l’air.

6 Le débit est auto-réglable en fonction de la concentration en CO2 de l’air intérieur.

7 Le débit est auto-réglable en fonction dela teneur en vapeur d’eau de l’air intérieur.

8 Le flux sortant de l’OAR est dirigé vers lehaut.

LES PERFORMANCESAfin d’orienter le choix des éléments,trois "check-lists" de l’installation deventilation concernant l’alimentation,

le transfert et l’évacuation de l’air,reprennent les performances essen-tielles de ces produits.

(*)Posséder un agrément technique ne signifie pas que l’OAR est conforme à la norme NBND50-001 mais que ses performances ont été testées par l’UBAtc (relation pression/débits,atténuation acoustique, isolation thermique, infiltrations d’eau, facilité d’entretien, etc.). Celasignifie que l’OAR répond à des exigences de qualité minimum et qu’elle dispose d’une fichetechnique fiable à laquelle il est possible de se référer.

AGRÉMENT TECHNIQUE

EFFRACTION

COUPURE THERMIQUE

ENTRETIEN

DÉBIT

CONFORT

pour plus de confort

admis par la norme

garantie de performance m

inimum

performances exigées par

la norme NBN D50-001

performances exigées par

la norme NBN D50-001

exigence supplémentaire

coch

ez dans les cercles

les performances réalisées

Les matériaux sont résistants aux effets thermiques, mécaniques et chimiques ainsi qu’à l’humidité auxquels ils seront exposés.

L’ouverture est capable de supporter une charge normale(pression du vent, etc.) comme tout élément de façade.

La finition est résistante aux UV (pas de détérioration de type craquelures, maintien de la couleur).

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 33

Les exigences accompagnées d’un sont complémentaires et non obliga-

L’OAR respecte les exigences acoustiques imposéespar le concepteur ; elle est par exemple munie

d’absorbeurs acoustiques.

Les absorbeurs acoustiques sont amovibles afin de pouvoir les nettoyer.

L’OAR n’est pas la source d’une nuisancesonore (cliquetis, sifflements, etc.).

L’OAR ne permet aucune infiltration d’eau depluie en position fermée en cas de

tempête.

L’OAR ne permet aucune infiltrationd’eau de pluie en position ouverte en cas

de légères différences de pression.

L’OAR est munie d’un fin treillis de protection contre les insectes.

L’encombrement de l’OAR ne gêne pasl’ouverture de la fenêtre, l’ouverture du

châssis coulissant, le passage d’un volet...

L’OAR s’intégre harmonieusement à la faça-de (aspect extérieur) et à l’intérieur du local

(aspect intérieur).

La commande de l’ouverture est aisée et adaptée à la situation.

La commande de l’ouverture est résistante aux nombreux cycles d’ouverture-fermeture.

Le prix annoncé de l’OAR comprend les accessoires nécessaires à sa bonne mise en oeuvre et à son bon

fonctionnement (cordelettes, joints, type de finition, etc.).

RÉSISTANCE .

ACOUSTIQUE .

ÉTANCHÉITÉ À L’EAU ,

INSECTES .

ENCOMBREMENT .

ESTHÉTIQUE .

COMMANDE .

PRIX ANNONCÉ .

fonc

tionn

emen

t

perf

orm

ance

s ex

igée

s pa

r

la n

orm

e N

BN

D50

-001

exig

ence

supplé

men

taire

exigence supplémentaire

exigence supplémentaire

exigence de qualité

pour plus de confort

pour plus de confort

fonctionnement

16

14

13

15

17

18

19

20

21

22

23

24

25

26

toires ; elles doivent prendre enconsidération les différents aspectsdu cas rencontré.

cochez dans les cercl

es

les performances réalisée

s

CHECK-LIST LES OUVERTURES DE TRANSFERT OT

9 L’OT garantit l’intimité souhaitée entre les locaux concernés.

7 L’encombrement de l’OT ne gène pasl’ouverture de la porte ; les dimensions s’y intègrent.

5 L’ouverture est munie d’absorbeurs acoustiques.

6 Les absorbeurs acoustiques sont amovibles afin de pouvoir les nettoyer.

4 Les matériaux sont résistants aux effets ther-miques, mécaniques et chimiques ainsi qu’à l’humidité auxquels ils seront exposés.

1 Le débit nominal est indiqué pour une ∆p de 2 Pa.

2 Les OT sont non obturables et non réglables.

8 L’OT s’intègre harmonieusement à l’intérieur (sur les deux faces).

10 Le prix annoncé de l’OT comprend les accessoires nécessaires.

3 L’entretien et le nettoyage sont aisés.

34 Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations

Les exigences accompagnées d’un sont complémentaires et non obligatoires.

Pour être conformes à la norme lesperformances accompagnées d’un.doivent être remplies.

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

ESTHÉTIQUE

INTIMITÉ

PRIX ANNONCÉ

ENTRETIEN

DÉBIT

pour plus de confort

pour plus de confortfonctionnement

performances exigées par

la norme N

BN

D50-001

exigence supplémentaire

exigence supplémentaire

ACOUSTIQUE

RÉSISTANCE

ENCOMBREMENTles

performances

réalisées

cochezdans

lescercles

Le débouché en toiture ne permet aucune infiltration d’eau de pluie.

Le prix de l’OER comprend les accessoires nécessaires(joints, type de finition, etc.)

La commande de l’ouverture est aisée et adaptéeà la situation.

La commande de l’ouverture est résistante aux nombreux cycles d’ouverture-fermeture.

L’OER s’intégre harmonieusement à l’intérieur du local.

L’encombrement de l’OER ainsi que le passage des conduits ne gêne pas.

La plus petite dimension des conduits est supérieure ou égale à 5 cm.

Le débit nominal de l’OER est indiqué pour une ∆p de 2 Pa.En position minimale, le débit de fuite des OER pour une ∆p de 50 Pa

est compris entre 15 % et 25 % du débit nominal du local.

Les conduits doivent être isolés dans les locaux non chauffés.

L’entretien et le nettoyage sont aisés.Une notice de montage et d’entretien est

fournie avec le matériel.

Les matériaux sont résistants aux effets thermiques, mécaniques et

chimiques ainsi qu’à l’humidité auxquels ils sont exposés.

Les conduits comprennent des pièges à son.

L’OER et les conduits ne sont pas source d’une nuisance sonore (sifflement, etc.)

L’OER est obturable et réglable en 5 positions minimum.Le débit est auto-réglable en fonction de la vitesse du vent.

Le débit est auto-réglable en fonction de la qualité de l’air.Le débit est auto-réglable en fonction de la

concentration en CO2 de l’air intérieur.Le débit est auto-réglable en fonction de la teneur

en vapeur d’eau de l’air intérieur.

35Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

DÉBIT .

CONFORT .

perf

orm

ance

s ex

igée

s pa

r

la n

orm

e N

BN

D50

-001

perform

ances exigées par

la norme NBN D50-001

performances exigées par la

norme NBN D50-001

admis par l

a norm

e

fonctionnementNBN D50-001

exigence supplémentaire

exigence supplémentaireexigence de qualité

pour plus de confort

pour plus de confort

exigence supplémentaire

2

1

3456

7

QUALITÉ THERMIQUE .

ENTRETIEN .

RÉSISTANCE .

ACOUSTIQUE .

8

ETANCHÉITÉ À L’EAU .14

ESTHÉTIQUE .17

PRIX ANNONCÉ .20

ENCOMBREMENT .15

16

COMMANDE .18

19

910

12

13

11

CHECK-LIST . LES OUVERTURES D’ÉVACUATION D’AIR RÉGLABLES OER ET DE LEURS CONDUITS

cochez dans les cercl

es

les performances réalisée

s

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations36

L’ALIMENTATION NATURELLELES AÉRATEURS DE CHÂSSIS

Il s’agit de grilles d’aération à placerdans les baies de fenêtres ou deportes.

LES AÉRATEURS À COULISSELES AÉRATEURS À CLAPET LES AÉRATEURS À TAMBOUR ROTATIF

Dans ce type d’OAR, l’air entrantn’est pas dirigé vers le haut, ce quirisque d’engendrer des courantsd’air gênants.

Les petites brosses sur ce type d’aérateurs assurent une bonne étan-chéité à l’eau en position fermée.

Le marché offre de nombreux typesd’aérateurs mais on distingue troisfamilles d’aérateurs parmi les pluscourants.

Le choix de l’aérateur devra sefaire en regard du tableau des per-formances (selon la norme et lesattentes de l’utilisateur) et desdonnées fournies par les fabricantssuivant les modèles (très nomb-reux).

TOUTE GRILLE

D’AÉRATION

FAISANT PARTIE DE

L’ENVELOPPE DE

L’HABITATION DOIT

PRÉSENTER

UNE

RUPTURE THERMIQUE

EFFICACE POUR LIMITER

LESRISQUES DE

CONDENSATION.

Le châssis est “troué” sur une certaine longueur ; uneentrée d’air et une grille réglable (ou un déflecteur)sont fixées respectivement sur les faces extérieures etintérieures du châssis. Ce système est intéressant enrénovation (pas de remplacement du châssis), dans lecas de très faibles débits.

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

37

INTÉGRATION DES AÉRATEURS AU CHÂSSIS

En partie hautedu châssis, surle vitrage

Cas du châssiscoulissant

Il s’agit de la solution la plus courante ; la grille est intégrée dans lechâssis de manière apparente.

Pour la pose dans les châssis coulissants, des modèles spéci-fiques plus étroits ont été développés par les fabricants.L’aérateur peut également être placé dans la partie fixe, souventplus vitrée.

En imposte La grille peut être mise en valeur par son positionnement en impos-te, séparée du vitrage par une traverse.

En position verticale

Cette solution nécessite la prise de certaines précautions ; en effet,l’amenée d’air est réalisée en partie sous une hauteur de 1,80 mce qui est déconseillé par la norme (sensation de courant d’air),sauf s’il est prévu un radiateur en allège ou si l’aérateur n’estouvert que sur la partie située à plus de 1,80 m.

En partie bassedu châssis, surle vitrage

L’aérateur doit supporter le poids du vitrage et l’ame-née d’air est réalisée sous une hauteur de 1,80 m(sauf si la hauteur d’allège est d’au moins 1,80 m). Il ya un risque, en période hivernale, d’avoir de la neigesur le seuil, ce qui provoquerait un disfonctionnementde l’aérateur ainsi que des risques d’infiltration d’eau.

En arrière-linteau

Il s’agit de la solution la plus discrète ; ce sont des aérateurs spé-cifiques à placer au-dessus du châssis, en arrière-linteau. Ils peu-vent donc disparaître dans l’épaisseur de la battée et sont moinsvisibles depuis l’extérieur. La partie vitrée reste malgré tout dimi-nuée car l’aérateur ne remplace pas une partie du châssis, qu’ilreporte vers le bas.

Dans le châssis

À

PROSCRIRE !

POUR DE

TRÈS

FAIBLES

DÉBITS !

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations38

LES GRILLES MURALES

Les grilles murales sont composéesd'une grille intérieure réglable, d'unegrille extérieure et d'un fourreau liai-sonnant les deux.

AVANTAGES :• elles ne diminuent pas les surfaces

vitrées dans les baies ; c'est unealternative pour la ventilation dans lecas de vitrages cintrés, par exemple ;

• les possibilités de localisation de lagrille sont étendues (esthétique, effi-cacité de la ventilation, courantsd'air…).

INCONVÉNIENTS :• les profils d'amenée d'air sont simi-

laires à ceux des aérateurs à coulis-se ; ils ne dirigent donc pas le fluxd'air vers le haut, ce qui risque decréer des courants d'air ;

• la succession des deux grilles et ladistance qui les sépare créent uneperte de charge du débit entrant.

LES MÉCANISMES DE CHÂSSIS

Certaines quincailleries permettent d'obtenir, sans grille d'aération, desouvertures d'amenée d'air. Dans ce cas, l'aspect de la baie n'est pas modifié.

La quincaillerie en tant que telle n’assure pas la conformité à la norme NBND50-001 dans tous les cas : le débit résultant dépend des dimensions duchâssis. Pour cette raison, l’utilisation de ce type de quincaillerie n’est pasparticulièrement recommandée.

LA DÉCOMPRESSION DEL’OSCILLO-BATTANT

Une pièce supplémentaire de quin-caillerie de la fenêtre permet de“décomprimer” l'oscillo-battant et decréer ainsi un léger passage d'air.Ce système constitue une alternativeutile en cas de rénovation.

Remarques :• il est possible de placer des entre-

bâilleurs défavorisant les effrac-tions ;

• le débit d’air fourni par ce systèmedoit être mesuré conformément à lanorme.

LES VASISTAS

Ce sont de petites fenêtres qui s'ouvrent généralement vers l'inté-rieur et s'articulent par le bas.

Remarques :• il existe des mécanismes assez

sophistiqués qui permettent derégler la position d'ouverture de cesfenêtres ;

• les débits d'air entrant par cesouvertures peuvent être assez éle-vés ; ils risquent donc d'excéder lalimite 2qN prescrite par la norme(voir page 16) ;

• ils ne sont pas très fiables par rap-port aux effractions.

IL EXISTE DENOMBREUSES AUTRESOPTIONS PROPOSÉESPAR LES FABRICANTS :• MOTORISATION DE LAGRILLE ; • TYPE DE COMMANDE ;

• ...

Membrane souple

Tresse

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 39

LES OPTIONSLES AÉRATEURS AUTO-RÉGLABLESEN FONCTION DE LA PRESSION DU VENT

Le débit d'air traversant ces aérateursest modéré en cas de fortes différen-ces de pression.Cet effet est obtenu grâce à unebavette souple qui réduit automati-quement la section d'ouverture quandla pression augmente.La norme NBN D50-001 préconise cesystème car il permet de réduire for-tement les risques de courant d'air etdonc d'inconfort.

Remarques :• plus le trajet du son sera long, plus

l'absorption sera efficace (nombreu-ses réflexions). Pour obtenir uneperformance acoustique élevée, ilpeut en résulter un encombrementassez important de l'aérateur ;

• l'absorbant acoustique doit pouvoirêtre démonté et nettoyé régulière-ment.

LES AÉRATEURS AVECABSORBEURS ACOUSTIQUES

Ils atténuent la transmission desbruits extérieurs. L'air passe entre des surfaces gar-nies de matériaux absorbants (de lalaine minérale, par exemple).L'énergie sonore est absorbée surles parois de l'aérateur en s'y réflé-chissant.

LES AÉRATEURS HYGRORÉGLABLES

L'ouverture s'adapte en fonction dudegré d'humidité ambiante du local. Ces aérateurs sont constitués d'unélément sensible à l'humidité relative(tresse en nylon) qui commande l'ou-verture par sa dilatation. Cet élément doit être en contact avecde l’air extérieur et sa températuredoit être la plus proche possible del'air du local.

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations40

DÉTAIL 1 - AÉRATEUR EN PARTIE HAUTE DU CHÂSSIS, SUR LE VITRAGEVUE D’ENSEMBLE ET LIAISONS AU GROS-OEUVRE, AU CHÂSSIS ET AU VITRAGE

LIAISON CHÂSSIS-MUR :- Isolation thermique : laine minérale ou

mousse injectée à cellules fermées.- Préformé à cellules fermées pour fond

de joint et écartement de la menuiserievis-à-vis de la maçonnerie.

- Mastic contre les pénétrations d’eaudans la coulisse (n’est efficace qu’enprésence d’un fond de joint).

- Joints verticaux ouverts

LIAISON CHÂSSIS - AÉRATEUR :- Joint mastic

LIAISON AÉRATEUR - VITRAGE :- Mousse de compression à placer dans

la feuillure pour vitrage sur une lon-gueur d’environ 70 cm.

- Caoutchouc en U à appliquer sur lavitre puis placer l’ensemble dans l’aérateur ; les fabricants d’aérateursproposent généralement dans leursaccessoires ces joints à placer directe-ment sur le vitrage ; ceux-ci sont adap-tés aux différentes épaisseurs devitrages.

Isolation thermique

Membrane d’étanchéité

Etanchéité àl’air

Enduit : étanchéité à l’air

POUR PLUS DE DÉTAILSCONCERNANT CESCONSIDÉRATIONS, SE

RÉFÉRER À LA NOTERÉDIGÉE PAR LE CSTC“VENTILATION ETMENUISERIE”, IN CSTC MAGAZINE,

HIVER 1999, PP. 21-30.

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 41

PRÉCAUTIONS DE MISE EN OEUVRE

• L’épaisseur du vitrageLes grilles de ventilation sont assezflexibles par rapport aux vitrages etaux châssis ; le vitrage doit doncêtre considéré comme une plaquesur trois appuis (au lieu de quatresans l’aérateur). Dans certains cas, l'épaisseur duvitrage doit être augmentée.

• Le calage du vitrageOn distingue deux grandes famillesde vantaux :- le vantail auto-stable : c'est le cas

des châssis fixes, tombants, pivo-tant autour d’un axe horizontal,etc.

- le vantail non auto-stable : c'est lecas des châssis ouvrants, oscillo-battants,etc.

axe de rotation

• Le dimensionnement des montantsDans le cas des vantaux non auto-stables, la présence de l'aérateurentraîne une adaptation du calagedu vitrage : au niveau des montantsverticaux, le calage doit être réaliséentre le vitrage et le châssis et nonentre l'aérateur et le châssis.La modification du calage, par leplacement d’une grille sans traver-se, engendre une modification dela répartition des charges, due àune augmentation importante desefforts de flexion.Les montants doivent donc êtredimensionnés en conséquence.

• Solutions alternativesAugmenter l'épaisseur du vitrageainsi que des montants de châssisentraîne l'utilisation de profils nonstandard. Cela risque donc d'occa-sionner à la fois des surcoûts maiségalement d'augmenter les délaisde fabrication des châssis.

Afin d’éviter ces problèmes, denombreuses solutions alternativessont offertes. Le présent guide s'intéresse princi-palement aux trois suivantes :

• l’aérateur “invisible” en linteau :détail 2 repris à la page 42 ;

• la grille murale : détail 4 repris à lapage 45 ;

• l’aérateur en imposte : l'aérateurne pose plus aucun problème : lechâssis est simplement réalisé endeux parties.

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations42

DÉTAIL 2 - AÉRATEUR EN ARRIÈRE-LINTEAUVUE D’ENSEMBLE ET LIAISONS AU GROS-OEUVRE ET AU CHÂSSIS

LIAISON AÉRATEUR-MUR :- Isolation thermique : laine minérale ou

mousse injectée à cellules fermées.- Préformé à cellules fermées pour fond

de joint et écartement de la menuiserievis-à-vis de la maçonnerie.

- Mastic contre les pénétrations d’eaudans la coulisse (n’est efficace qu’enprésence d’un fond de joint).

- Joints verticaux ouverts.

Isolation thermique

Membrane d’étanchéité

Enduit : étanchéité à l’air

Etanchéité àl’air

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 43

AÉRATEUR ACOUSTIQUEAUTRE TYPE D’AÉRATEUR ÀPLACER EN ARRIÈRE-LINTEAU

Il est possible de placer un aérateur acoustique defaçon discrète à la fois de l’intérieur et de l’exté-rieur de l'habitation.

Dans l'exemple proposé, un “caisson silencieux”est fixé à l'arrière de l'aérateur. De l’absorbantacoustique (laine minérale) est disposé sur toutela surface intérieure du caisson sur une épaisseurminimale d’environ 2 à 3 cm.

POURASSURER

UNE

AMENÉE D’AIR EFFICACE

EN TOITURE, ILFAUT QUE

LA PENTE SOIT SUPÉRIEU-

RE OU ÉGALE À 30°;

UNE PENTE INSUFFISANTE

INDUIT UNE ZONE DE

DÉPRESSION : L’AÉRA-

TEUR, DANS CE CAS,

ÉVACUE L’AIRDE LA

PIÈCE PLUTÔT QUE DE

L’AMENER.

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations44

AMENÉE D’AIR DANS LES LOCAUX SOUS TOITUREDans le cas des locaux secs sous toi-ture (chambre, bureau, salle de jeux,etc.), les amenées d’air peuvent sefaire de plusieurs façons :• par une grille dans une fenêtre ou

par une grille murale si la hauteur dumur est suffisante (au moins 1,80 m) ;

• par un aérateur placé dans unefenêtre de versant : ces fenêtressont pourvues d’un clapet de venti-lation permettant l’aération sansouvrir la fenêtre.Bien que les termes de la normeNBN D50-001 imposent que lesOAR soient placées dans les faça-des, il est admis que des OARsoient placées dans les toituresayant une pente supérieure ouégale à 30°.En cas de placement d’une OARdans une toiture, il faudra particuliè-rement veiller à limiter au maximumles risques de pénétration d’eau autravers de l’OAR. Il faut égalementprendre conscience du fait, qu’encas de chute de neige, le risque debouchage des OAR placées en toi-ture n’est pas négligeable.

Placer un aérateur dans une fenêtre de toit n’est pas une solution idéalepour la ventilation naturelle : en effet, cette ouverture risque, par tirage natu-rel, d’extraire l’air plutôt que de l’amener dans le local.Il est donc préférable de placer les amenées d’air dans les murs extérieurssi ceux-ci ont une hauteur supérieure à 1,80 m.

IMPORTANCE DE LA PENTE DE LA TOITURE SUR L’EFFET DU VENT

Pour des bâtiments ayant un toit plat ou à faible pente, le mur sous le vent estla seule surface assujettie à la pression ; toutes les autres surfaces sont situéesdans le sillage où les pressions sont inférieures à la pression ambiante.

Les pressions exercées sur le versant d’une toiture varient considérablementselon la pente de cette toiture.Lorsque la pente de la toiture est assez raide (≥ 30°), l’écoulement laminairedu vent est repoussé vers le haut de sorte que la pente de la toiture faisantface au vent est soumise à une pression.Si l’inclinaison de la toiture diminue, on atteind d’abord une position danslaquelle la pression devient nulle. Si l’inclinaison décroît encore, l’écoulementde l’air continue le long de la pente et la pression se transforme en dépression.

répartition des pressions (+) et des dépressions (-)

+

- -

-

répartition des pressions (+) et des dépressions (-)

+

+ -

-

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 45

DÉTAIL 3 - GRILLE DE VENTILATION MURALE

LIAISONS AU GROS-OEUVRE

Une grille de ventilation murale estcomposée :• d’une grille de ventilation perma-

nente extérieure ;• d’un double fourreau (plastique par

exemple) ;• d’une grille de ventilation intérieure

réglable.

L'intégration de la grille murale doitêtre prise en compte lors du montagedu mur : • une réservation doit être prévue pour

l'espace nécessaire à l'intégration

de l'ensemble grille de ventilation :le fourreau est scellé au mortierdans le mur ;

• il faut intégrer la membrane d'étan-chéité avec le relèvement des bordset les joints verticaux ouverts.

Afin de réaliser la coupure thermique,le fourreau est entouré d’isolant surses quatre côtés.L'installateur doit veiller à bien mettre en contact le fourreau avec l’isolant sur toute sa surface.Le fourreau est incliné vers l'extérieur

afin de favoriser l’évacuation de lacondensation éventuelle ou des infil-trations accidentelles.

La fixation de la grille extérieure sefait, en général, au moyen de pattesmétalliques fixées à la maçonnerie.La fixation de la grille intérieure inter-vient après toutes les finitions ; celle-ci est fixée à la maçonnerie au traversde la couche de plâtre (au moyen devis).

Isolation thermique

Linteau éventuel si longueur de grille importante

Enduit : étanchéité à l’air

Membrane d’étanchéité EPDM

Joints verticauxouverts

Grille extérieure

Rembourrageavec isolationthermique

Mortier de scellement

Cornière éventuelle

Grille intérieure

Double fourreau

IL FAUT FAIRE

ATTENTION À NE PAS

AFFAIBLIR LA

STRUCTURE DE LA

PORTE ; IL FAUDRA

ÉVENTUELLEMENT

RENFORCER LE

VANTAIL.

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations46

LE TRANSFERT

Sur un plan acoustique, les grillesintérieures entraînent une diminutionconsidérable du niveau acoustiquede la porte. Il existe des modèles quioffrent une meilleure isolation acous-tique.

LES GRILLES DANS LES PORTES

• Avantages : dispositif simple qui s’in-tègre dans les éléments de finitionde l’habitation ; ce système convientdonc dans le cas d’une rénovation.

• Inconvénients : solution peu esthé-tique et qui peut provoquer des cou-rants d’air.

DÉTAIL D’UNEGRILLE DE PORTE

DÉTAIL DEGRILLE DE

PORTEACOUSTIQUE

LES GRILLESLes grilles doivent être non réglables.Elles nécessitent un entretien régulierqui est en général aisé.Leurs débits sont donnés par les four-nisseurs.

La plupart du temps, les grilles doi-vent être discrètes ; l’intimité estvariable suivant l’orientation deslamelles.

SOLUTION

IDÉALE

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 47

LES FENTESLES GRILLES DANS LES MURS LES FENTES SOUS LES PORTES

• Avantages : ces grilles offrent plusde possibilités sur le plan des perfor-mances acoustiques et leur encas-trement est plus esthétique, moinsvisible (placement derrière un radia-teur, etc.).Le risque de courants d’air peut éga-lement être réduit grâce à un place-ment derrière un radiateur ou dansle haut du mur.

• Inconvénients : solution engendrantdes travaux plus importantspuisqu’elle nécessite le percementdu gros-oeuvre.

• Avantages : d’un point de vue tech-nologique, il suffit que la porte soitun peu moins haute.Il s’agit donc d’une solution peucoûteuse et qui ne nécessite aucunentretien.

• Inconvénients : les fentes risquentde laisser passer un filet de lumièreindésiré ; leurs performancesacoustiques sont assez limitées etle risque de courants d’air est aussiélevé que pour les grilles dans lesportes.

± 10 mm

La fente ne doit pas être réaliséeentre l’encadrement et le mur carcela risque de provoquer desdépôts. Il est conseillé de réaliserune chicane afin d’empêcher lefilet de lumière de passer !

Les grilles dans les murs doiventêtre prévues dès les travaux degros-oeuvre !

Ces ouvertures sont réalisées en ate-lier : une fente d’environ 10 mm estlaissée entre le panneau et l’encatre-ment. Ces fentes sont associées àdes grilles pour la mesure du débit :celui-ci doit être réalisé pour une dif-férence de 2 Pa (la règle des 70 ou140 cm2 ne s’applique donc pas !).

• Avantages : ces fentes sont dis-crètes; elles ne nécessitent aucunentretien et les risques de courantsd’air sont faibles.

• Inconvénients : l’isolation acous-tique des ces fentes est relativementmauvaise mais elle peut être amélio-rée en utilisant des matériaux abor-bant le bruit.

LES FENTES AU-DESSUS DES PORTES

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations48

L’ÉVACUATION NATURELLE

OER CONDUIT

EXIGENCES CLÉS

CONSEILLÉ

ADMIS

PROSCRIT OUÀ ÉVITER

OPTIONS

OUVERTURE RÉGLABLE

manuellement ou automatiquement de manièrecontinue ou via au moins trois positions intermé-diaires, entre une ouverture minimale et uneouverture maximale (norme NBN D50-001).

Les OER doivent être régulièrement vérifiées etentretenues.

CONDUIT VERTICAL, PAROI LISSE ET ÉTANCHE À L’AIR

• Le tirage est très délicat en ventilation naturelle car lesdépressions créées par les différences de températures etle vent ne sont pas très élevées ; il faut donc éviter toutespertes de charge inutiles (rugosité, fuites d'air, non verticali-té).

• Il faut éviter les dépôts de poussière car contribuent auxpertes de charge.

LES GRILLES D’ÉVACUATION RÉGLABLES LES CONDUITS RIGIDES

• Ils peuvent être métalliques (aluminium, inox,acier galvanisé) ou plastiques. Les conduits enplastique ne peuvent être placés dans desappartements pour des raisons de sécuritéincendie.

• Avantages : grande légèreté, facilité de mise enoeuvre (montage, démontage, stabilité, etc.).

TOUT AUTRE SYSTÈME

Pour autant que ce système réponde aux exi-gences de la norme NBN D50-001.

ELÉMENTS PRÉFABRIQUÉS EN BÉTON OU TERRE CUITE

• Remarque : la paroi de ces conduits n’estlisse que si la peinture est émaillée ; si cen’est pas le cas la paroi est rugueuse.

• Désavantage : poids élevé.

LES OER QUI NE SONT PAS RELIÉES

À UN CONDUIT VERTICAL (PROSCRIT)

LES CONDUITS FLEXIBLES ET ÉLÉMENTS MAÇONNÉS

•Les éléments maçonnés sont trèsrugueux, possèdent une mauvaiseétanchéité à l’air et sont lourds ; ilssont également sujets à desrisques de fissuration.

• Les conduits flexibles présententune perte de charge élevée.

LA RÉGULATION AUTOMATIQUE

En fonction :• de la qualité de l’air (concentration en CO2,

humidité, etc.) ;• de la différence de tirage.

LES PIÈGES À SON (ATTÉNUATEURS DE SON OU SILENCIEUX)

• La surface interne de ces élémentsest garnie de matériaux absorbants(laine de verre, feuille perforée,etc.).

Dans certains cas particuliers (en rénovation par exemple), il s'avèreimpossible de placer des conduits verticaux débouchant en toiture pourl'évacuation de l'air. Il est alors possible de prévoir une installation ponc-tuelle d’une extraction au moyen d'un ventilateur aspirant à fonctionne-ment automatique.

On emploie dans ces cas des ventilateurs hélicoïdaux soit muraux, soittubulaires (de conduits).

• Remarque : les ventilateurs muraux sont une source de bruit, loin d'ê-tre négligeable dans certains cas.

LA TEMPORISATION

Selon la norme NBN D 50-001, le ventilateur doit s'enclencher automa-tiquement en cas d'occupation du local.

Celui-ci doit donc être connecté à un interrupteur (en l'absence de lumiè-re naturelle dans le local) ou à un détecteur de présence (cellule photo-électrique). Il peut en plus être relié à une sonde d’humidité ce qui per-met de faire fonctionner le ventilateur lorsqu’il n’y a personne dans lelocal.Une fois le local inoccupé, le ventilateur doit continuer à fonctionner pen-dant un certain temps fonction du volume du local et du débit du venti-lateur (mais inférieur à 1/2 heure).

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 49

DÉBOUCHÉ

CONSTANCE DU TIRAGE ET ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

• Il faut un tirage en permanence, tout en évitant les risques derefoulement (inversion du sens du tirage). On évite égalementles refoulements en plaçant le débouché en dehors des zonesde surpression possibles.

• De l’eau ne doit pas pénétrer ou s'infiltrer dans l'habitation (niau droit du percement, ni par les raccords).

L’EXTRACTEUR STATIQUE OU ANTI-REFOULEUR

• Il peut être fixe ou mobile. Selon ladistance entre les constructions etla hauteur de celles-ci, il est renduobligatoire par la norme NBN D50-001.

CHAPEAU PARE-PLUIE ET DALLE HORIZONTALE

• Perte de charge sensible.• Ces débouchés empêchent les infiltrations de pluie

mais ils ne permettent pas d’éviter les risques derefoulement. C’est pour cela que le conduit doitdéboucher à une hauteur au-dessus du toit à par-tie de laquelle le risque de surpression est trèsfaible.

LES SOUCHES NUES

• Elles sont tributaires des conditions atmosphé-riques (la pluie et la neige peuvent pénétrer dansles conduits) ; il y a risque de refoulement enfonction du vent.

• Pas de perte de charge.

VENTILATEUR

VENTILATEUR

HÉLICOÏDAL MURAL

VENTILATEUR POUR W.-C.

VENTILATEUR

HÉLICOÏDAL TUBULAIRE

Sous-toiture

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations50

DÉTAIL 1 - LE CONDUIT D’ÉVACUATION ET SON DÉBOUCHÉ EN TOITURE

Aspirateur statique

Conduit vertical d’évacuation en

inox

Bavette de remontée de

la sous-toiture

Finition intérieure

Tuile

Pare-vapeur

Isolationthermique

Larmier

Solin

Pour que le débouché soit correcte-ment mis en oeuvre, il faut respecterles trois principes suivants :

1ER PRINCIPE : CONTINUITÉ DE L’ÉTANCHÉITÉ À L’AIR

La finition d'un local au moyen deplaques de plâtre constitue une pre-mière étanchéité à l'air pour autantque les raccords entres les plaquessoient bien réalisés (écran étanche àl’air). Le pare-vapeur constitue la deuxièmecouche d'étanchéité à l’air : il empê-che la migration de l'air chaud ethumide dans la toiture.De manière à ne pas créer de pointfaible dans la toiture, il existe des élé-ments préfabriqués spéciaux quiassurent l’étanchéité à l’air autour despénétrations.

Lorsque le conduit est entouré d’unisolant thermique, un pare-vapeursera placé autour du conduit, sur cetisolant. Il faut dès lors veiller aurecouvrement des feuilles de pare-vapeur de la toiture et du conduit.

L’UTILISATION D’UN ASPIRATEUR STATIQUE

1 = débouché autorisé2 = débouché interdit3 = débouché autorisé

avec dispositif agréé

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 51

La section du débouché doit êtreau minimum égale à la section duconduit. Dans le cas contraire, on risquede perturber le tirage en créantdes pertes de charge supplémen-taires.

Les bâtiments voisins ou certainsobstacles peuvent gêner l’évacua-tion naturelle de l’air. La gêne éven-tuelle est déterminée par ß, l’anglehorizontal sous lequel l’obstacle estvu depuis le débouché.

Si ß > 15°, il y a une gêne possible,pour autant qu’il existe égalementune relation défavorable entre ladistance a et la hauteur h2 de l’ob-stacle (voir figure ci-contre).

En fonction de cette valeur, l’éva-cuation naturelle peut être impossi-ble ou nécessiter l’utilisation d’unaspirateur statique.

Lorsque ß ≤ 15°, l’obstacle n’est pas pris en comp-te. Lorsque ß > 15°, il faut utiliser les graphiquesci-dessous qui déterminent la gêne possible enfonction de la hauteur et de l’écartement d’un bâti-ment voisin :

Placé au-dessus du débouché,l’aspirateur statique permet, grâce àsa forme, d'éviter le refoulement ; l’évacuation de l'air vicié est facili-tée, quelle que soit la direction duvent. Selon le modèle d'aspirateur sta-tique choisi, la mise en œuvre peutêtre quelque peu différente. Ilconvient de bien se renseignerauprès du fournisseur. Certains fabricants proposent desaccessoires de finition : solins inté-grés avec l'aspirateur, passages detoiture pour différents types de tuiles,etc.

2ÈME PRINCIPE : CONTINUITÉ DE L’ISOLATION

La percée du débouché dans la toitu-re crée une rupture dans l'isolation, cequi augmente le risque d'un pont ther-mique et de condensations sur leszones froides.Si le conduit est en matériau conduc-teur (inox) ou n’est pas pourvu d’unecoupure thermique, il faut placer del'isolant autour du conduit d'évacuation jusqu'à son contact avecl'isolation du complexe toiture.Pour la ventilation naturelle, on tra-vaille plutôt avec des éléments enplastique qui ne nécessitent pas d’isolant thermique supplémentairesauf si le local sous la toiture est nonchauffé. Dans ce cas, l’isolant em-pêche le refroidissement du conduit.

3ÈME PRINCIPE : CONTINUITÉ DE L’ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

L’étanchéité à l'eau de la toiture estassurée par sa couverture. La sous-toiture posée sous celle-ci assure uneprotection supplémentaire en cas d'é-lément cassé, d'infiltration de neige,de fortes pluies battantes, etc.La mise en oeuvre du débouché doitdonc assurer la continuité de cesdeux couches du complexe toiture.

ß

a

débo

uché

obstacle

vent ascendantet latéral

vent plongeant

LOCAL

NON CHAUFFÉ

max. 30°

1,2

m m

in.

1,2

m m

in.

13 m

max

1,2

m m

in.

1 m m

ax.

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations52

DETAIL 2 - LE CONDUIT D’ÉVACUATIONLES PRESCRIPTIONS DE LA NORME NBN D50-001

L’ISOLATION THERMIQUE

Lorsqu’un conduit traverse un espace non chauffé, il doit être isolé thermiquement.

• But : éviter les risques de condensation importante ou des condensations de lon-gue durée ainsi qu’éviter un refroidissement excessif de l’air (nuisible au tirage).

L’ÉTANCHÉITÉ À L’AIR

Les conduits doivent être suffisamment étanches à l’air afin de permettre le fonction-nement optimal de l’installation.

LA RÉSISTANCE MÉCANIQUE

Les conduits qui sont accessibles aux occupants doivent être résistants aux dom-mages mécaniques ou protégés par une gaine par exemple. Cela permet d’éviter ladétérioration des conduits par les occupants.

LA HAUTEUR DE CONDUIT

Si la distance entre le plancher du dernier étage et le seuil de l’entrée principale estsupérieure à 13 m, l’utilisation de conduits d’évacuation naturelle est déconseillée, àmoins :- d’équiper chaque bouche d’extraction d’un clapet anti-retour ;- d’utiliser un conduit commun avec des raccords shunt ;- d’utiliser un conduit individuel pour chaque bouche.

• But : limiter les risques de reflux.

LES DÉVIATIONS

Les conduits doivent être d’allure verticale ; ils ne doivent pas présenter de grandschangements de direction, de fortes courbes et d’élargissements ou de rétrécisse-ments brusques.- Conduits principaux: déviation maximale de 30° par rapport à la verticale.- Conduits secondaires: déviation de plus de 30°admise sur moins d’ 1 m.

• But : limiter les pertes de charge.

LES RACCORDS

Chaque conduit secondaire correspond à un seul local.Des locaux différents peuvent être reliés à un seul conduit principal à l’aide deconduits secondaires.Les cuisines ne peuvent jamais être raccordées à une gaine principale surlaquelle sont reliés d’autres locaux que des cuisines !

Dans un conduit secondaire, la différence de hauteur entre l’ouverture d’évacuationet le raccord au conduit principal est de minimum 1,20 m.Un conduit principal auquel sont reliés différents conduits secondaires ne peut avoirqu’une seule ouverture directe située au minimum 1,20 m plus bas que le débouchédu conduit secondaire le plus bas.

Isolationthermique

LA SECTION NETTE DESCONDUITS PRINCIPAUXET SECONDAIRES DOITÊTRE D’AU MOINS2,8 CM2

PAR M3/H

DE DÉBIT À RÉALISER.LA PLUS PETITEDIMENSION DESCONDUITS NE PEUTÊTRE INFÉRIEUREÀ 50 MM.

LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 53

L’ÉTANCHÉITÉ À L’AIR DES RACCORDS

Tous les raccords entre les conduits (entre le conduit principal et les conduits secon-daires ; entre les éléments de conduits) doivent être soigneusement rendus étanchesà l’air.

• But : permettre un fonctionnement optimal de l’installation :- contrôle de l’évacuation de l’air ;- pas de dispersion des odeurs.

LA RÉSISTANCE MÉCANIQUE

Le conduit repose sur une console en partie basse. Il est maintenu à l’élément por-teur au moyen de colliers placés tous les 2,50 m environ.

• But : stabilité de l’ensemble du conduit qui doit supporter son propre poids.

LES CONDENSATS

Il est conseillé de prévoir un bac récolteur de condensats : il s’agit d’une pièce spé-ciale placée en bas du conduit vertical et reliée à un tuyau d’évacuation ou à un sterf-put (avec siphon).

• But : évacuer la condensation éventuelle.

DÉVOIEMENT

ET DÉSAXAGE

COLLECTEUR DE

CONDENSATS

QUELQUES CONSEILS

30°

COUDE 30°

TÉ À 120°

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations54

LEXIQUE

LEXIQUEAPPAREIL À COMBUSTION FERMÉE

Un appareil à combustion fermée est unappareil dont le cycle de combustion n’estpas en contact avec l’air du local où il estinstallé.

APPAREIL À COMBUSTION OUVERTE

Un appareil à combustion ouverte reçoitdirectement son air comburant du local oùil est installé et évacue les produits decombustion à l’extérieur par un conduitd’évacuation.

CAPILLARITÉ

Ensemble des phénomènes relatifs aucomportement des liquides dans destubes très fins. Un matériau est ditcapillaire lorsqu’il absorbe l’eau, telle uneéponge.

CONDENSATION DE LA VAPEUR D’EAU

Transformation de la vapeur d’eau en eauliquide, notamment lors :• du refroidissement d’un air chargé en

vapeur d’eau ;• d’une production de vapeur d’eau dans

un air saturé en humidité.

CONDUCTION THERMIQUE

Coefficient lambda [W/mK], qui précisedans quelle mesure un matériau homogè-ne est conducteur de la chaleur. Plus lavaleur de ce coefficient est faible, plus lematériau est isolant.

CONVECTION THERMIQUE

Mouvement d’un fluide (liquide, gaz) sousl’influence d’une différence de températu-re. Par exemple, air chaud qui monte etqui est remplacé par de l’air plus froid.

DIFFUSION DE LA VAPEUR D’EAU

Déplacement de la vapeur d’eau d’unezone vers une autre, entre lesquellesexiste une différence de pression par-tielle de vapeur d’eau. La vapeur sedéplace de la zone “haute pression”vers la zone “basse pression”. Dans lecas des habitations, l’air intérieur(chaud et humide) est à haute pressionet l’air extérieur (plus froid et plus sec)est à basse pression.

EFFET DE SERRE

La Terre et l’atmosphère rayonnent del’énergie vers l’espace sous la formed’un rayonnement infrarouge invisible.Une partie de ce rayonnement estabsorbé par la vapeur d’eau et le gazcarbonique CO2, qui en retransmettentune partie vers la Terre. Ceci entraîneun réchauffement supplémentaire àcelui dû au soleil. Ce processus deréchauffement de la terre et de sonatmosphère est appelé effet de serre.

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE(OU EFFICIENCE ÉNERGÉTIQUE)Qualité d’un équipement qui permetd’obtenir un résultat précis tout enconsommant un minimum d’énergie.Par exemple, une maison bien isoléepermet de réduire la consommationd’énergie pour le chauffage tout enconservant un bon niveau de confort.

ÉTANCHÉITÉ À L’EAU OU À L’AIR

Moyen permettant d’éviter le passage del’eau ou de l’air. Les techniques qui assurent l’étanchéité àl’eau et à l’air d’un bâtiment sont très dif-férentes l’une de l’autre, notamment :• membranes d’étanchéité, enduits hydro-

fuges pour l’étanchéité à l’eau ;• enduit (plâtre ou ciment), feuille de PVC,

préformés à cellules fermées pour l’é-tanchéité à l’air.

HUMIDITÉ DANS UNE HABITATION

Présence ou transport de l’eau sous laforme liquide ou sous la forme de vapeurd’eau (mélangée à l’air). En hiver, l’humi-dité peut également se présenter sousforme de glace.Le transport de l’humidité peut notam-ment se réaliser par :• aspiration de l’eau par les matériaux

poreux (capillarité) : humidité ascension-nelle ;

• vaporisation (ou évaporation) et conden-sation de la vapeur d’eau ;

• absorption par les matériaux poreux dela vapeur d’eau contenue dans l’air(hygroscopicité) ;

• infiltration d’eau par des interstices ;• diffusion de la vapeur d’eau au travers

des matériaux poreux.

ISOLANT THERMIQUE

Matériau très peu conducteur de la cha-leur. On considère qu’un matériau estisolant thermiquement lorsque sa conductivité thermique λ est inférieure à0,065 W/mK.

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 55

LEXIQUE

K55Niveau d’isolation thermique globale(valeur K) d’un bâtiment. Il est calculéselon les normes NBN B62-301 et NBNB62-002. Selon la réglementation wal-lonne en vigueur, le respect de la valeurK 55 est imposé pour les logementsneufs.

OUVERTURES D’ALIMENTATION ETD’ÉVACUATION

Une ouverture destinée à l’entrée d’airdans un local est une ouverture d’alimen-tation.Une ouverture destinée à la sortie de l’airvicié d’un local est une ouverture d’éva-cuation.

OUVERTURE DE TRANSFERT

Ouverture ou fente permanente non obtu-rable permettant le passage libre de l’aird’un espace intérieur à un autre. Elle seplace uniquement dans les parois ou lesportes intérieures ou autour des portesintérieures.

PARE-VAPEUR

Ecran qui freine (voire arrête) le passagede la vapeur d’eau.

PERMÉABILITÉ

Propriété de certaines substances, de selaisser traverser par les liquides, les gazou la vapeur d’eau.

REFLUX

Déplacement d’air par une ouverture d’é-vacuation dans le sens opposé au sensprévu.

TEMPÉRATURE DU POINT DE ROSÉE

Température critique à laquelle l’humi-dité relative arrive à saturation lorsquele volume d’air considéré se refroidit.

TRANSPORT DE LA VAPEUR D’EAU

Il peut se faire de deux manières :• la vapeur contenue dans l’air se

déplace en même temps que celui-ci :on parle de convection naturelle ou deventilation forcée ;

• la vapeur migre au travers de maté-riaux poreux : on parle alors de diffu-sion.

VENTILATION

Renouvellement d’air dans les piècesoù séjournent des personnes, parl’amenée d’air extérieur.

VENTILATION NATURELLE

Renouvellement d’air résultant de l’ac-tion du vent sur le bâtiment ou des dif-férences de températures entre l’airintérieur et l’air extérieur, sans recourirà des ventilateurs.

VENTILATION MÉCANIQUE

Renouvellement d’air produit par unventilateur motorisé. La ventilationmécanique peut être centrale oudécentralisée.

VENTILATION CENTRALE

Mode de ventilation où soit l’amenéed’air est assurée par un ventilateur cen-tral, soit l’amenée et l’évacuation d’airse font au moyen de deux ventilateurscentraux.

VENTILATION DÉCENTRALISÉE

Mode de ventilation où l’évacuation et/oul’alimentation est assurée par différentsventilateurs ou conduits locaux installésdans chacune des pièces concernées.

VENTILATION DE BASE OU HYGIÉNIQUE

Ventilation minimale nécessaire pourgarantir une qualité de l’air suffisante,pour réduire la concentration des odeurs,de l’humidité et d’éventuelles substancesnocives, ainsi que pour les évacuer. Ellerequiert des débits d’air limités qui doiventpouvoir être réalisés de manière perma-nente.

VENTILATION INTENSIVE (PÉRIODIQUE)Ventilation nécessaire uniquement dansdes circonstances plus ou moins excep-tionnelles, comme :• par temps très chaud ou ensoleillement

intensif provoquant une surchauffe ;• lors d’activités générant une production

élevée de substances nocives ou d’hu-midité ;

• lors d’une occupation extraordinaire, parexemple une réception.

Il s’avère alors nécessaire d’aérer intensi-vement les locaux concernés par l’ouver-ture de certaines fenêtres ou portes, pen-dant des périodes déterminées.

VOLUME D’AIR D’UN LOCAL

Volume que l’on obtient en multipliant lasuperficie au sol par la hauteur du local(entre les niveaux finis du plancher et duplafond).Si la hauteur du local n’est pas constante,on prend en compte la hauteur moyennedu local.

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations56

ADRESSES UTILES

ADRESSES UTILESCENTRE DE FORMATION DU BOIS (CFB)Chaussée d’Alsemberg, 8301180 BRUXELLES

Tél : 02 332 23 63Fax : 02 332 05 50

INSTITUT BELGE DENORMALISATION (IBN)Avenue de la Brabançonne, 291040 BRUXELLES

Tél : 02 734 92 05Fax : 02 733 42 64

FÉDÉRATION WALLONNE DES ENTREPRE-NEURS GÉNÉRAUX MENUISIERS BELGES(FWMB)Rue du Lombard, 34-421000 BRUXELLES

Tél : 02 545 56 27Fax : 02 545 56 14

FÉDÉRATION PROFESSIONNELLE POUR LESECTEUR DE LA VENTILATION(VENTIBEL)c/o Renson : Innovation inI.Z. 2 VijverdamMaalbeekstraat 108790 WaregemTél : 056 62 71 11Fax : 056 60 28 51

FONDS DE FORMATION PROFESSIONNELLE DELA CONSTRUCTION (FFC)Rue Royale, 451000 BRUXELLES

Tél : 02 210 03 33Fax : 02 210 03 99

MINISTÈRE DE LA RÉGION WALLONNE,DIRECTION GÉNÉRALE DES TECHNOLOGIES,DE LA RECHERCHE ET DE L’ENERGIE(DGTRE)Division de l’énergie

Avenue Prince de Liège, 75100 JAMBES

Tél : 081 33 55 06Fax : 081 30 66 00

CENTRE INTERDISCIPLINAIRE DE FORMATIONDE FORMATEURS DE L’UNIVERSITÉ DE LIÈGE(CIFFUL)Université de Liège

Allée du 6 Août, bâtiment B54000 LIÈGE

Tél : 04 366 22 68Fax : 04 366 20 67

INSTITUT WALLON DE DÉVELOPPEMENTECONOMIQUE ET SOCIAL ETD’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Boulevard Frère Orban, 45000 NAMUR

Tél : 081 25 04 80Fax : 081 25 04 90

CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DE LACONSTRUCTION (CSTC)Service publication

Boulevard Poincaré, 791060 BRUXELLES

Tél : 02 529 81 00Fax : 02 529 81 10

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 57

ADRESSES UTILES

GUICHETS DE L’ÉNERGIEGUICHET DE L’ÉNERGIE D’ANDENNE

Rue du Pont, 255300 ANDENNE

Tél : 085 84 23 93Fax : 085 84 23 93

GUICHET DE L’ÉNERGIE D’ARLON

Rue de la Porte Neuve, 196700 ARLON

Tél : 063 24 51 00Fax : 063 24 51 09

GUICHET DE L’ÉNERGIE DEBRAINE-LE-COMTE

Rue Mayeur Etienne, 47090 BRAINE-LE-COMTE

Tél : 067 56 12 21Fax : 067 55 66 74

GUICHET DE L’ÉNERGIE DE CHARLEROI

Centre Heraclès (Caserne Trésignies)

Boulevard Général Michel, 1E6000 CHARLEROI

Tél : 071 33 17 95Fax : 071 30 93 10

GUICHET DE L’ÉNERGIE D’EUPEN

Rathausplatz, 24700 EUPEN

Tél : 087 55 22 44Fax : 087 55 22 44

GUICHET DE L’ÉNERGIE DE HUY

Place Saint-Severin, 64500 HUY

Tél : 085 21 48 68Fax : 085 21 48 68

GUICHET DE L’ÉNERGIE DE LIÈGE

Rue des Croisiers, 194000 LIÈGE

Tél : 04 223 45 58Fax : 04 222 31 19

GUICHET DE L’ÉNERGIE DE MARCHE

Rue des Tanneurs, 116900 MARCHE

Tél : 084 31 43 48Fax : 084 31 43 48

GUICHET DE L’ÉNERGIE DE MONS

Avenue Jean d’Avesnes, 10/2 7000 MONS

Tél : 065 35 54 31Fax : 065 34 01 05

GUICHET DE L’ÉNERGIE DE MOUSCRON

Place Gérard Kasier, 137700 MOUSCRON

Tél : 056 33 49 11Fax : 056 84 37 41

GUICHET DE L’ÉNERGIE DE NAMUR

Rue Rogier, 895000 NAMUR

Tél : 081 26 04 74Fax : 081 26 04 79

GUICHET DE L’ÉNERGIE D’OTTIGNIES

Avenue Reine Astrid, 151340 OTTIGNIES

Tél : 010 40 13 00Fax : 010 41 17 47

LES GUICHETS DE L’ÉNERGIE

Téléphone général : 078 15 15 40E-mail : [email protected] : http://mrw.wallonie.be/dgtre

Pour obtenir des informations généra-les sur la Région wallonne, adressez-vous au téléphone vert : 0800 11 901

Tous les guichets sont ouverts du mardiau vendredi de 09 à 12 heures ou sur rendez-vous.

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations58

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 59

BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIEPUBLICATIONS DU CENTRE INTERDISCIPLINAIREDE FORMATION DE FORMATEURS DE L'UNIVERSITÉDE LIÈGE (CIFFUL) ET DU FONDS DE FORMATIONPROFESSIONNELLE DE LA CONSTRUCTION (FFC)• “L’isolation thermique de la toiture incli-

née - Guide pratique du menuisier et ducouvreur”, 1998.

• “Méthode de construction gros-oeuvre -Cheminées, ventilation et gaines tech-niques”, 2000.

• “La ventilation des habitations - Outildidactique pour l’enseignement tech-nique et professionnel”, 2001.

• “Méthode de modification gros-oeuvre -Isolation thermique d’un bâtiment exis-tant”, 2001.

PUBLICATIONS DU CENTRE SCIENTIFIQUE ETTECHNIQUE DE LA CONSTRUCTION (CSTC) :• "Ventilation des cuisines et hottes aspi-

rantes", NIT 187, Mars 1993.

• "La ventilation des habitations - 1ère par-tie : principes généraux", NIT 192, Juin1994.

•"La ventilation des habitations - 2ème par-tie : mise en oeuvre et performancesdes systèmes de ventilation", NIT 203,Mars 1997.

• “La ventilation naturelle des immeublesde bureaux”, in CSTC-magazine, hiver1999, pp.12-19.

• “Ventilation et menuiserie”, in CSTC-magazine, hiver 1999, pp.21-30.

PUBLICATIONS DE LA RÉGION WALLONNE,DIRECTION GÉNÉRALE DES TECHNOLOGIES, DE LARECHERCHE ET DE L’ENERGIE, DIVISION DE L’É-NERGIE (DGTRE) :• "Ventilation et infiltration", 1988.

• "La ventilation à la demande", 1998.

• "Condensation et moisissures", 1998.

• "La ventilation des logements", 1998.

• "Les cheminées", 2000.

• "La ventilation et l’énergie - Guide pra-tique pour les architectes", 2001.

PUBLICATIONS DE L’INSTITUT BELGE DENORMALISATION (IBN)• NBN B62-003 “Calcul des déperditions

calorifiques des bâtiments”, Décembre1996.

• NBN D50-001 “Dispositifs de ventilationdans les bâtiments d’habitation”,Octobre 1991.

PUBLICATIONS DE RAVEL• “Installations de ventilation énergétique-

ment performantes”, 1994.

• “Transport de l’air”, 1994.

AUTRES PUBLICATIONS

• BIRENBAUM J., "La pratique de la ven-tilation", Kluwer Business Press, 1996.

• LIDDAMENT M.W., "A Guide to EnergyEfficient Ventilation", InternationalEnergy Agency AIVC, Mars 1996.

Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations60

2002 - Ministère de la Région wallonne,Direction Générale des Technologies, de laRecherche et de l’Energie.

Tous droits de traduction, de reproduction,d’adaptation même partielle, y compris lesmicrofilms, réservés pour tous pays.

Editeur responsable : Fonds de Formationprofessionnelle de la Construction.

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À commander auFonds de Formation professionnellede la ConstructionRue Royale, 451000 Bruxelles

Tél. +32-(0)2-210 03 33Fax +32-(0)2-210 03 99

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