Veines Urbaines 2016

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         C   o   n   c   e   p   t    i   o   n   e   t   r    é   a    l    i   s   a   t    i   o   n  :   s   e   r   v    i   c   e   c   o   m   m   u   n    i   c   a   t    i   o   n    d

       e    l   a   v    i    l    l   e    d   e    S   a    i   n   t  -    É   t    i   e   n   n   e  -    d   u  -   R   o   u   v   r   a   y    |    G    i    l   e   n  -   N    i    k    k   o    k  -    k  -   o

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    AcetOriginaire de Cahors, Acet trace seul ses

    premières esquisses à la bombe vers 2006,dans son garage.Il investit les murs toulousains en 2007,puis en parallèle, décide de s’essayer à lapeinture sur toile. Il ne s’arrêtera pas à cesimple support qu’il trouve un peu trop com-mun, tout y passe : métal, textile, bois etmatériaux de récupération.Il construit son propre style au fil du tempsdans ces lettrages sur murs, et dans des

    formes plus organiques, sur une matièrequ’il affectionne : le métal rouillé.

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    ASte

    Aste est né en juillet 1978 à Orléans, c’estun artiste contemporain autodidacte.Dès le début des années 1990, il découvre lapeinture, le street art . Au fil des fresques,

    l’artiste crée un style wildstyle très piquant,voire tribal facilement reconnaissable.

    Il affectionne les friches industrielles inex-plorées, il y trouve une ambiance particu-lière comme si le temps s’était arrêté, ce quitransforme et nourrit sa peinture. L’œuvreest incrustée entre le passé et le futur ; cequi donne des émotions universelles.

    Débordant d’inspiration, il décide de s’ex-primer sur toiles et divers supports origi-naux récupérés dans ces friches, ce qui luiprocure des nouvelles opportunités. Ainsi

    l’artiste construit ses œuvres sur un travailplus personnel où il aborde les couleurs etles formes.

    Le peintre nous livre des peintures contem-poraines expressives et modernes.

    https ://fr-fr.facebook.com/ASTE-574146365974605/

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    Ben art coreAthènes, décembre 2014 : nouveau cycle de

    crise sociale et de manifestations.Même en marge, Athènes porte la marquedes événements. La vie s’organise entrelignes brisées et lignes de fuite. Échapper auxportes fermées, aux voies sans issues, aucadenas sur porte en croix. Je me détournede la foule, je m’attarde sur ce qu’on ne re-garde pas mais qui est omniprésent : squats,SDF, toxicomanes…Athènes vue d’en bas, rencontre de rues, je

    fais le mur en empruntant les impasses…

    La notion du temps se perd dans la survie au

    quotidien, c’est quelles années déjà ? Ha oui,un pays d’Europe !Le choix du noir et blanc me permet d’expri-mer cette dureté, une esthétique urbaine descontrastes, entre des lumières fortes et unenoirceur goudronneuse qui colle à la peau.Athènes vue d’en haut, vues des toits et dela beauté de la ville. Le noir et blanc pous-sé parfois à l’extrême côté graphique où ledessin des graffitis, des street artistes se

    confond avec la réalité.Comme si se dessinait sur les murs lestory-board façon BD d’un nouvel épisode del’histoire à venir…

    Repères bio : Après un CAP photo en 2001et des études psychopédagogiques, jevoyage et je n’ai cessé d’être sur le terrainpour documenter les nouvelles formes derésistances, les manifestations nationaleset internationales, la grande précarité so-

    ciale. Depuis 2015, je collabore au collectifde photojournalisme indépendant « KrasnyiCollective ».

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    bibkel

    skazoo

    L’attrait de Bibkel pour un autre monde etune autre spiritualité est clairement percep-tible. Son univers fourmille de personnagesétranges et poétiques aux regards pensifset malicieux.

    J’aime créer des personnages niais, colo-

    rés et intrigants par leurs formes, parfoissombres ou bien joyeux.Je peins et sculpte mais préfère le noir pro-fond du stylo à pointe fine sur mon calepin.Membre de l’association Afalp (associationartistique) à Toulouse, j’y pratique la sé-rigraphie entre potes à la maison.

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    blasté

    De la peinture en lettres aux arts appliqués,

    Alan aka Blasté a pris goût à s’essayer à destechniques et des supports variés. Sa cu-riosité graphique l’amène alors à s’intéres-ser au tattoo. Et en 1999, poussé par Pivert(Body Production - Saintes), il est pris sousl’aile de Fabrice, Screaming Needle à Lyon,où son initiation va réellement commencer…et durer huit ans !En 2008, il s’installe à Toulouse et ouvreGreen Galerie avec Naty où il tatoue en pro-posant un style graphique, inspiré par l’es-thétique des gravures et vieilles illustrationsnaturalistes. Le trait, la trame, le crayonnédominent ses travaux et projets, il privilégieles ocres pour ses couleurs cherchant uneambiance rétro, patinée, usée.

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    DEXTER KEJO

    Boris sécretin

    Artiste graffiti autodidacte rouennais

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    dhoa

    Ma pratique artistique est issue d’un ap-prentissage académique du dessin et de lapeinture influencé parallèlement par le taget le graffiti.

    Cette contradiction de genre et de style m’aamené à trouver un équilibre entre une pein-ture appliquée et une autre plus libre.

    Je vise à retranscrire mes influences de laculture urbaine tout en y apportant ma per-sonnalité par une peinture qui se veut à lafois explosive et contrôlée.

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    el moot moot

    Depuis quelques années, je peins un petitpersonnage que j’ai nommé « el moot moot ».Avec le temps, j’ai affiné les traits et com-mencé à l’illustrer dans toutes les positions.Je le fais évoluer en fonction de mes pra-tiques artistiques, qui se passent essentiel-lement dans la rue, mais parfois aussi dansl’atelier, avec, par exemple, la sérigraphie.

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    EMMANUELLARDINOIS

    Né en 1979, photographe autodidacte, Em-manuel Lardinois vit et travaille à Rouen.Dans les années 2000, ses errances dansla culture hip-hop et la techno undergroundl’ont amené à s’intéresser aux friches et auxlieux abandonnés. À partir de 2006, il com-mence à les photographier.

    Son travail est influencé par l’école alle-mande de Bernd et Hilla Becher dont il em-prunte la rigueur des cadrages mais aussiles compositions très colorées de RobertPolidori ou encore par l’esthétique indus-trielle de Burtynsky ou Gusrsky.

    Il participe à des expositions personnelles

    en France depuis 2010. En 2014, ses photosont été présentées au festival Inter KulturFoto Art de Stuttgart, à L’Affordable ArtFair / Spring Edition de New York et la RedDot Art Fair de Miami. En 2015, il est lauréat(2e prix) du Prix Lens Art Photographic.

    Archéologue moderne, il sillonne l’Europe,explorant la face cachée des villes, à la re-cherche de ces « interstices urbains »,

    sortes de lieux parenthèses où le temps seserait arrêté.

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    ERWAN AUTRET

    Passionné depuis l’enfance par l’influencedes arts sur l’Homme, Erwan Autret s’estréellement investi dans sa démarche artis-

    tique dans les années 1990,avec le graffiti. Aujourd’huiart-thérapeute, il utilise lespouvoirs de l’art pour contri-buer à l’épanouissement despersonnes en souffrance.Il produit lorsqu’il en ressentle besoin. Des momentsexutoires, des moments dedétente. Ses réalisations

    picturales représentent l’humain danssa beauté comme dans sa noirceur. Sontravail photographique est le fruit de ses

    balades au travers d’usinesdésaffectées. Dernièrement,il s’essaie à la sculpturesur un thème récurrent del’histoire de l’art : le crâne.Cette série s’intitule « Éter-nel contenant » et découled’un intérêt curieux pour lescalaveras  dans la culturemexicaine.

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    gilenSi l’apparence du monde se dévoile sous saforme esthétique, médiatique, calculée, or-donnée, corrigée, bref dressée sous le jougde l’artifice… il est alors évident que notrerôle est de curer le vernis bien pensant dece merdier et de mettre en évidence unmonde hybride, monstrueux, difforme, san-guin, poilu et cocu… bref, NOTRE monde !Nous restons les créatures d’un mec quis’appelle Dieu ou Jean-Luc ?.… S’il faut êtreà genoux soyons debout, s’il faut être Adam

    et Ève soyons Bonnie and Clyde, s’il fautêtre beau soyons laids, s’il faut être ordon-né soyons bordéliques, s’il faut être lucidesoyons bourrés, si nous avons des chevilles,prônons les entorses, si nous aimons la pâte,choisissons les grumeaux, s’il y a des bonspréférons les cons !…

    C’est sur ce genre « d’idiotie(s) du réel » queGilen tient en équilibre et investit un monde

    imaginaire, saltimbanque et visionnaire.Bref un monde permanent… Approche ab-surde et burlesque, Gilen caricature le su-perficiel pour mieux consentir à la profon-deur. La peinture reste pour lui une zone deréflexion temporaire qui titube sur des ter-ritoires (im)parfaits ! Ces portraits mixésdans le désordre universel, du « crados » aubucados, en passant par Dionysos et Carlos,il n’y a qu’un temps : celui du vivant.Gilen est vivant et semble l’être pour long-temps, rien que pour nous faire chier ! Cock-tail d’humour, de Molotov, de rythmes et deregards… Gilen est là… Les petits fourssont déjà cramés ! ...Et… Boum !!!....Manu Berk

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    JHANO

    uber

    Les œuvres présentées cette année onttoutes pour thématique la musique. Sourced’inspiration autant que moteur au quoti-dien, la musique semble aussi essentielle àl’artiste que l’air qu’il respire.www.jhano.orghttps ://www.facebook.com/

    JHANO-360009139252/

    UBER est un artiste polyvalent qui manieavec style et élégance tous les outils qui serapportent au dessin, graphisme, illustra-tion et peinture. Issu du milieu du graffiti,il est aujourd’hui amené à réaliser de nom-

    breux travaux via l’informatique.Toutes ses illustrations passent d’abord parle crayon et sont ensuite redessinées à l’or-dinateur. Ses créations sont originales ettendance et s’inscrivent dans un univers quiplait aux enfants comme aux adultes.

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    kaloufPascal Lambert se fait connaître sous lepseudonyme Kalouf au milieu des années1990. À travers les graffs que peu à peul’on découvre dans les rues d’une petite villede province. Kalouf incorpore le crew ACC(Acte criminel en cours) qui réunit une bandede mordus d’aérosol autour d’une même en-vie : promouvoir le graff en revêtissant decouleurs un choix improbable d’ouvrages. Demur en mur, ACC se spécialise dans la créa-tion de grandes fresques à thème.En 2003, Kalouf crée Kaligraff, activité qui

    lui permet de vivre pleinement de sa passionet d’affiner son art en répondant à une de-mande grandissante (décorations, ateliers,expositions) avec des contraintes qui l’in-vitent à passer les frontières du milieu graf-fiti. En 2008, Kalouf crée, avec son frère etdeux ami-e-s, le collectif Les 3 barons. En2010, il réalise sa première exposition surtoile. Une quinzaine de toiles déclinant lesdifférentes disciplines de la culture hip-hop.

    Kalouf participe à la première grande ex-position et vente aux enchères de graffiti/street art à Lyon, en 2011.Il continue son parcours sur toile et sur murà Lyon et il intègre le collectif lyonnais Hum-pff! en 2013. Toujours adepte de la peintureà la bombe aérosol dans la rue, Kalouf étoffeson parcours sur toile. Cette façon de créer,de peindre repose sur une base de sa per-sonnalité : l’é[email protected] - kalouf.com –facebook : kalouf lambert- ACC crew(collectif de graffeurs)- Les 3 barons(collectif de peintres muralistes)

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    hazin

    Cette série de planchesest un hommage à Kat-sushika Hokusai, cé-lèbre dessinateur japo-nais du début du XIXe

    siècle, à l’origine de la

    manga, une collectionde recueils de dessinsd’études en tous genres(objets, bâtiments, élé-ments de construc-tion, scènes de la vie duquotidien, animaux etmonstres du folklore…).Les planches de skate-board ont d’abord connu

    le bitume et la rue avantd’être accrochées aumur.

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    lksirLksir projette le spectateur dans une ré-

    flexion sur la multiplicité d’interprétationsd’un même sujet. Ces réalisations, pein-tures, installations, anamorphoses parexemple, sont autant de prétextes à dé-montrer que selon son état d’esprit, selon lemoment qu’il choisit ou selon l’endroit où lespectateur se positionne pour observer sonsujet, celui-ci ne lui apparaît pas de la mêmemanière. Quelle qu’en soit la forme, l’artisteprésente une matière à s’interroger sur labeauté de ce que nous voyons en fonction deson contexte.

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    madcow

    Madkow, originaire de Seine-Maritime, estun artiste peintre qui s’intéresse très tôtà la peinture et à la photographie avec des

    thèmes qu’il puise dans son quotidien enNormandie. Il fait de Rouen son premier es-pace de création à travers le street art , dèsles années 1990. Son attachement au milieudu graffiti lui permet de voyager et d’en ti-rer une grande ouverture d’esprit qui se ré-vèle dans ses productions. Sa formation degraphiste lui donne la possibilité de travaillerl’illustration, le graphisme ou bien encore laphotographie. À travers ces différents sup-

    ports, il acquiert un bagage technique luipermettant de faire ressortir son sens del’esthétisme et de la composition qu’il dé-voile aujourd’hui dans ses toiles grâce à lapeinture à l’huile.www.facebook.com/Madkow

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    mademoisellekatMademoiselle Kat est une artiste connuedans le monde du street art  pour avoir col-lé ses grandes peintures dans les rues deToulouse puis Paris, Londres, Bruxelles,Barcelone, Chongqing, Venise… Formée enarts plastiques à l’université du Mirail deToulouse, elle pose ses premières œuvresdans les années 1990 sur les murs de la villerose en compagnie de sa complice Miss Vanet ouvre ainsi un mouvement singulier. Ses

    figures féminines pulpeuses et charmantes,à mi-chemin entre pin-up et mangas, s’ins-pirent des icônes renommées mais aus-si de nanas « mauvais genre » totalementinconnues.

    Elle manipule les codes de la publicité etautres formes de communication pour dé-voiler avec humour les clichés et stéréotypesvéhiculés autour de l’image de la femme.

    Depuis quelques années, ses héroïnes se re-trouvent dans des décors fantastiques auxcouleurs flamboyantes inspirés de l’histoirede l’art, du cinéma italien des années 1950,des affiches de l’âge d’or hollywoodien etcelles du cinéma fantastique peuplé de crazymonsters et autres situations inquiétantesdes séries Z. C’est dans le métro toulousainqu’elle fit une exposition de ses premièresaffiches de cinéma, une exposition qu’elle re-

    nouvelle sans cesse dans les rues des villesqu’elle visite, la prochaine sera New York enavril puis en août Montréal et bien d’autres !Ce melting-pot   culturel donne à ses pein-tures de nombreuses strates de lectures…Take the pleasure…

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    zariel

    Zcäpe

    À vrai dire, je ne sais pas trop ce que je fais…J’avance sur des esquisses de projets BD, je crée des visuels et essaie de créer une

    ambiance. Mes projets mettent du temps àaboutir, mais j’avance et je crée mes universdans lesquels je navigue et où je me sensbien.

    Illustrateur et graffeur au sein du collectifHEC (Haut en couleur).Facebook.com/Zcäpe HecInstagram.com/zcape_hec

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    nikko kko

    Le travail de nikko k.k.o illustre un monde co-loré, peuplé de personnages étranges exilésou sédentaires à bord de camions volants oude camping-cars désossés dans un paysagedésertique, industriel ou urbain.Ses influences et références : l’art urbaincontemporain, le pop art, les cartoons, les jouets, la musique, l’art primitif, les véhiculesen tout genre, les casses de voitures, etc.

    Technique : dessin et peinture sur différentssupports (toiles, papiers, cartons, objetsrécupérés, skates, murs…).

    Activiste dans différents projets culturelscomme l’événement « Veines urbaines »fondé avec son frère en 2009 réunissantchaque année 40 artistes à Saint-Étienne-du-Rouvray ou avec divers collectifs et ar-tistes à Toulouse, nikko est persuadé que la

    création se partage et qu’il est amusant defavoriser l’esprit d’équipe (dixit Clutch ma-gazine).

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    tarek

    Tarek est né à Paris au début des années1970, Tarek ne cesse d’explorer de nouveauxhorizons à travers l’écrit et l’image. Scéna-riste, peintre, photographe, rédacteur enchef de Paris Tonkar magazine et auteur dulivre de référence sur le graffiti français,Tarek est un artiste polymorphe. Il a écrit

    près de soixante-dix livres dont certainssont devenus des ouvrages incontournables(Paris Tonkar, la série BD Sir Arthur Ben-ton…), des scénarios pour l’audiovisuel enEurope et aux États-Unis (documentaireset fictions) et expose ses peintures dansle monde entier (Paris, Montréal, New York,Zürich, Hambourg, Genève, Athènes, Zagreb,Budapest…).Les peintures de Tarek ont intégré les col-

    lections de plusieurs amateurs d’art dans lemonde, ainsi que des collections de musées,de villes et de sociétés.

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    veroniquemolLeroVéronique Mollero (KinOreve) est une ar-tiste-photographe stéphanaise.Ses thèmes de prédilection sont le fruit derencontres et de curiosité qui tout naturel-lement l’ont conduite à l’exploration urbaine :plaisir de découvrir des lieux abandonnés,désaffectés ou secrets…Un peu à la manière d’un « archéologue in-dustriel », elle veut témoigner de la beau-té éphémère et de la poésie qui se dégage

    parfois derrière une porte d’usine délabréeou un jardin en friche. Elle veut égalementrendre compte de l’art éphémère de graf-feurs anonymes inspirés par l’insolite.Elle tient à privilégier au maximum l’authen-ticité des lieux et le ressenti de l’instant. Lesens de la composition et la magie des lieuxdevraient suffire à provoquer l’émotion duspectateur pour l’inviter à modifier son re-gard sur un patrimoine, la plupart du temps,

    injustement considéré.

    Facebook : Les photos de Véronique Mollerowww.flickr.com/photos/kinoreve76/

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    mrzl

    web

    Artiste lyonnais travaillant la lumière et lacinétique, Julien Menzel est architecte deformation. Son travail s’exprime par desinstallations, lumineuses et interactives, del’augmentation de dessins et par la scéno-graphie. De l’œuvre à petite échelle (commele Graffiti augmenté en collaboration avec

    Vingt-sept ans de graffitis et toujours lamême passion dévorante. Avec l’envie defaire toujours plus grand, réaliser des mursXXL d’immeubles, d’usines… à l’image de ce

    qui se fait déjà de par le monde et commenceà émerger en France. Sinon, je continue àmettre de la couleur dans la vie des gens ences périodes sombres.

    Kalouf en 2014) aux installations scénogra-phiques monumentales (Transition, en 2013,

    avec le collectif MoooZ et LFA pour les nuitssonores 2013), ses œuvres dialoguent avecl’environnement. Son cursus à l’École natio-nale supérieure d’architecture influence sontravail par une sensibilité aux formes, auxmatériaux et leurs qualités plastiques. Sadémarche créative repose sur le dialogueavec l’environnement architectural d’uneœuvre, la fonction du lieu et son sens.La lumière et le mouvement sont ainsi les

    outils qui permettent de mettre en placele dialogue entre les œuvres de Julien Men-zel et le site. Ses travaux s’illustrent entreautres avec le collectif MoooZ, dont il est co-fondateur, et il continue ses travaux avec lecollectif lyonnais « humpff » depuis 2014.

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    Fbel

    Inspiré du street art et du nouveau réalisme(Marcel Duchamp, Arman, César, Calder), jetravaille sur des éclatements, des fragmen-tations des déconstructions en sculpture,toiles et installations. Mes médiums sont lefil de fer, le verre acrylique, et le fil de nylon.

    Je m’emploie à saisir les notions de tempset d’espace. Parfois ces explosions sym-bolisent des indignations figées, ou encores’amusent à créer des compositions d’objetsdécomposés comme pour les recycler leurdonner une nouvelle vie…

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    lulu berlu

    lamane

    Les « Lili », c’est tout un univers. Un universenfantin et pourtant… Ces petites filles sou-riantes à la mine souvent renfrognée nousoffrent tendresse, fantaisie, crise de nerfsvoire d’hystérie, petits et gros caprices, pa-pillonnages et grosses bêtises.Les « Lilli » de Lulu… sont charmeuses,

    S’il fallait aujourd’hui définir son travailen deux mots, ce serait « introspection

    graphique ».Lamane, artiste plasticienne née en 1981 àNevers, a d’abord utilisé la nature commeterrain de jeu et source première d’inspira-tion. À la recherche de sa propre écritureplastique, elle expérimente alors des instal-lations éphémères hors les murs.En 2005, diplômée d’une maîtrise d’artsplastiques à la Sorbonne, elle va plus loindans sa démarche et se frotte à l’universurbain mais garde dans ses créations lemême principe qui la conduit sans cesse àremettre en question non seulement les su- jets qui l’inspirent, sa technique mais elle-même. La thématique du labyrinthe y resteconstante. Elle y voit une introspection au

    plus près de son imaginaire. Ils émergentsur d’autres supports comme la toile où elle

    retrouve ses premières amours : la pein-ture, le dessin et le collage. L’influence deson enfance, au travers des contes et dela BD et plus tard le street art , inspire sontravail. Elle invente des décors, illustra-tions graphiques de sa psyché, dans lequelle dédale prend la forme métaphorique de lavie, de ce qu’elle vit, cherchant à maintenirun état d’errance visuel chez le spectateurqui voudra bien s’y perdre ou s’y retrouver.Symbolique du parcours initiatique et de sonmythe du minotaure. Avec humour et poé-sie, l’œil, absorbé par le plus en plus petit,cherche le chemin qui arrivera au centre.Mais existe-t-il ?

     

    rieuses, coquines voire un tantinet cha-fouines. Si vous croisez leurs drôles de fri-mousses jaunes et malicieuses, vous saurezreconnaître qu’elles sont attachantes. Gra-phiquement très douces, elles sont pleinesde surprises et d’histoires à raconter, pou-vant à leur gré minauder ou maugréer.

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