Veille et alerte sanitaire dans le monde Gilles Brücker mars 2013.
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Veille et alerte sanitaire dans le monde
Gilles Brücker mars 2013
La veille sanitaire
• La protection de la santé des citoyens constitue une fonction régalienne de l’Etat : « tout citoyen à droit à la sécurité et à la sureté de sa personne »
• Cette mission de SP nécessite une capacité d’anticipation sur les risques sanitaires pour intervenir aussi précocement que possible
La santé du monde menacée
Sécurité sanitaire internationale …
des alertes et des crises multiples depuis 30 ans,
jusqu’ à Fukushima , ou le retour du H1N1 ....
NvCJDNipah
AnthraxSRAS
VIH/SIDAChernobyl
PesteEbola /
Marburg
meningite Pollution
chimiquecholera
Grippe aviaire
Une mondialisation permanente et croissante des échanges
Démographie mondiale : 7 milliards en 2011
POPULATION (en millions)
POPULATION MONDIALE
CHINE 1.330 20%INDE 1.180 17%USA 309 5%INDONESIE 234 3%
BRESIL 194 3%PAKISTAN 167 2%
•Les 5 villes les plus peuplées : Tokyo , Mexico , New York , Sao Paulo , Bombay•Les 3 « géants démographiques » en Afrique : Nigéria ,Ethiopie , RDC très contraints : mal développement , retard à la transition démographique ; division ethnique et instabilité politique ( JC Chasteland , JC Chesnais La population du Monde INED)
CROISSANCE 1 800 = 1 milliard 1 900 = 1.6 milliard 1 950 = 2.5 milliards 2 000 = 6.1 milliards2 050 = 9.2 milliards
« ce n’est pas tant la surpopulation que l’on doit redouter mais l’inégalité de son développement » J A Goldstone
L’écart entre riches et pauvres n’a fait que croitre jusqu’au début des années 90
De 1820 à 1980 l ’écart entre riches (10%) et pauvres (10%) a été X 3
exprimé en dollars et prix des États-Unis de 1960 Note : pour passer en dollars et prix de 1995, il convient de multiplier ces chiffres par 5.
1750 1800 1860 1913 1950 19950
1000
2000
3000
4000
5000
6000
Paul Bairoch (1997), Victoires et déboires, Folio Histoire
Pays du tiers-monde
Monde
Pays développés
Pays le plus développéjusqu’en 1860 : Royaume-Uni, après cette date : États-Unis.
Mais depuis 25 ans la donne change
• Les inégalités diminuent au niveau mondial, évolution liée à la croissance des économies émergentes
• Mais elles s’ accroissent au sein même des pays industrialisés ( France ,Europe , Etats unies) et dans les pays en développement
( F Bourguignon « La mondialisation de l’inégalité » Seuil)Rôle de la mondialisation …L’inégalité mondiale reste considérable : les 20 % les plus riches
ont un niveau de vie 40 fois supérieur aux 20 % les plus pauvres
Mais depuis les années 90, le nb de pauvres a baissé de 500 millions d’individus
Comparaison des niveaux de vie
• 20 pays les plus riches = 33 000 euros• 20 pays les plus pauvres = 600 euros→ Seuil de pauvreté extrême < 1 $/j :1, 4 milliard en 2005 ( source Banque mondiale)Soit 20 % de la population.( mais elle touchait prés de 70 % de la
population au début du XX eme siècle )→ À 2 euros /J , il y a 3 milliards de pauvres. (mais il importe de
prendre en compte le niveau de vie du pays ) L’UE définit la pauvreté en relation avec le niveau de vie médian
du pays considéré ; au niveau national les écarts se creusent
Évolution de l’inégalité mondiale
« Le tournant du millénaire marque un retournement historique de l’inégalité dans le monde »F Bourguignon
En 20 ans, le coefficient de Gini ou l écart relatif entre les 10% extrêmes, ont diminué de presque autant qu’ils avaient augmenté depuis 1900 .L'indice de Gini indique dans quelle mesure la répartition des revenus (ou, dans certains cas, les dépenses de consommation) entre les individus ou les ménages au sein d’une économie s’écarte de l’égalité parfaite. Le coefficient de Gini est compris entre 0 (égalité parfaite) et 100 (inégalité absolue).
Inégalités dans le monde : IDH et coefficient de Gini
Coefficient de Gini
Valeur dans les principaux paysdu monde
Les pays les plus égalitaires ont un coefficient de l'ordre de 0,2 (Danemark, Suède, Japon, République tchèque...). Les pays les plus inégalitaires au monde ont un coefficient de 0,6 (Brésil, Guatemala, Honduras, ...). En France, le coefficient de Gini est de 0,289[1]. La Chine devient un des pays les plus inégalitaires du monde avec un indice s'élevant à 0.61 en 2010 selon le Centre d'enquête et de recherche sur les revenus des ménages.
La santé , un préalable au développement, une composante du
développementDes enjeux économiques , sociaux ,politiques
• Nutrition :ressources et partage
• Emploi : insécurité et fluctuation, exode rural
• Migration : mondialisation des échanges
• Urbanisation : concentration précarité violences
• Education et information• Vieillissement et accompagnement
L’ espérance de vie à la naissance : des inégalités majeures
Mortalité mondiale1990 – 2010 187 countries, 1970–2010: a systematic analysis for the Global
Burden of Disease Study 2010 (Lancet décembre 2012)
• 2010 : 52,8 millions de DC dont 66% par Maladies non Transmissibles (MNT)le groupe MT/Maternelle/néonat/nutrition = 25 % des DC monde ( chutant de 46 M de DC en 1990 à 16 M en 2010 )
• MT (Maladies transmissibles : 1990 – 2010 ) 16 millions DC ( 1/3)- diarrhées 2,5 à → 2,8 millions DC- inf.respir. basses 3,4 à 2,8 M- mort. néonatale 3,1 à 2,2 M- rougeole 0,63 à 0,13 M- tétanos 0,27 à 0,06 M- VIH 0,3 à 1,5 M (pic à 1,7 en 2006)- Paludisme : 0,95 à 1,17 ( + 20 % )- TB : 1,2 M
• MNT de 1990 à 2010 : + 8 millions de DC : 34,5 M en 2010 (2/3 ) dont:
- 8 M Cancers ( + 38 % en 20 ans)- 13 M par Mal CardioVasculaires ( 25 % de tous les DC- 1, 3 M par diabète ( X 2 / 1990)- 5,1 M accidents ( 10 % du total ) dont + 46 % par accidents de la route
Évolution de la mortalité globale de 1990 à 2010
Decline in global age-specific mortality rate, 1970–2010- At the youngest ages (0–9 years) for both sexes, rates of mortality have declined by more than 60% since 1970.- At 15–54 years of age, female death rates generally declined by 40 / 50%. - The slightly lower pace of decline in mortality at 25–34 years was probably due
to the rise of HIV/AIDS in these age groups.
Mortalité par âge : évolution 1970-2010 (Haidong Wang et al , Lancet dec 2012; et J Salomon id)
• Esperance de vie à la naissance
• Mortalité < 5 ans 1970 = 16,4 millions
2010 = 6,8 millions• Évolution de l’ espérance de vie sans incapacité :
Hommes 58,3 ans Femmes 61,8 ansEcarts HALE (healthy life expectancy ) importants
chez hommes : de Haïti 27,9 ans à Japon 68,8 ans chez femmes : de Haïti 37,1 ans à Japon 71,7 ans
1970 2010
hommes 56,4 ans 67,5 ans
femmes 61,2 ans 73,3 ans
8 objectifs pour le développement ont été adoptés en 2000 par 189 Etats Membres de l’ONU
OMD 1 : réduire l’extrême pauvreté et la faimOMD 2 : Assurer l’éducation primaire pour tousOMD 3 : Promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmesOMD 4 : Réduire la mortalité infantileOMD 5 : Améliorer la santé maternelleOMD 6 : Combattre le VIH/Sida, le paludisme et d’autres maladiesOMD 7 : Assurer un environnement humain durableOMD 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
OMD : LES OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT
La faim dans le monde
Taux de mortalité infantile ( PNUD 2006)
20
Taux de mortalité infantile
0-5 pour 1000
5-10
10-20
20-30
30-60
60-100
100et +
Non connu
Figure 7
Source: The Lancet 2012; 380:2071-2094 (DOI:10.1016/S0140-6736(12)61719-X)
Terms and Conditions
Trend in the global number of under-5 deaths estimated by different studies
Évolution de la mortalité des enfants de moins de 5 ans
mortalité maternelle
22source UNICEF, Progress for Children: A Report Card on Maternal Mortality, 2008
Taux de mortalité maternelle pour 100 000 naissances vivantes
Sécurité de l’accouchement dans qq pays d’Afrique (données UNFPA)
Indicateurs de l’OMS•Taux Mortalité Maternelle 400/ 10⁵•4 visites prénatales 20 à 60 %•% accouchements assistés 40 à 60 %•Accès contraception 8 à 20 %•T. fécondité adolescentes 120 à 200 ‰
Mortalité maternelle
Stratégie mondiale de lutte contre les maladies infectieuses
1) 3 priorités : Sida , Tuberculose , Paludisme = OMD 6
2) promouvoir la politique des vaccinations :(OMS/Unicef ) = GAVI ; éradiquer la polio , la rougeole ;
maitriser l’hépatite B, (rotavirus ?)
3) améliorer l’hygiène du milieu et la qualité de l’eau
4) favoriser l’ accès aux médicaments (OMD 7) et prévenir les résistance aux anti infectieux
5) développer surveillance et alerte : RSI et réseau de laboratoires
Prévalence du VIH
26
Prévalence VIH – rapport ONUSIDA 2009
OMD 6 : stopper la propagation du VIH/Sida
Situation épidémiologique actuelle dans le monde – (Rapport ONUSIDA 2010) 33. 3 millions de personnes infectées 2.7 millions de nouvelles infections 67 millions de personnes testées en 2009 (+22%) Moins de 40% des personnes infectées connaissent
leur statut 5.25 millions de personnes sont sous traitement
antirétroviral dans les pays à revenus faibles ou moyens (+20% par rapport à 2008 ; couverture environ 35% des besoins)
15 millions de personnes supplémentaires devraient bénéficier d’une mise sous traitement
¼ des femmes enceintes de ces pays a bénéficié d’un dépistage, et environ la moitié d’entre elles d’un traitement antirétroviral pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant
Réduire l’incidence du VIH
La mise sous traitement ARV : des progrès ,certes , mais insuffisants
• 2009 : + 1,2 million personnes sous TT• 5,2 millions de personnes sous ARV , 36 % des besoins
couverts• MAIS : • Des choix d’ARV limités (1ere ligne)• Des groupes marginalisés , ignorés ,stigmatisés• Une PEC pédiatrique très défaillante• Un dépistage VIH trop tardif ,insuffisant (en particulier chez
TB) • Un suivi biologique rare ,irrégulier ,(CV en particulier)• Des services de proximité beaucoup trop rares
PED :2 fléaux majeurs tuberculose et paludisme
TUBERCULOSE
• 1,7 millions de morts :, dont environ 230 000 personnes atteintes également du VIH / SIDA.
• 1/3 de la population mondiale : 5% à 10% des personnes déclarent la maladie ou deviennent contagieuses. Celles co-infectées par le VIH / SIDA ont 50 fois plus de risque de développer une tuberculose active.
• +1% de nouveaux cas par an : environ 9 millions de nouvelles personnes qui sont touchées par la tuberculose chaque année.
• Un problème majeur : l’ émergence des souches multiresistantes
SOURCE :OMS (carte, rapport sur la santé dans le monde 2007, objectif 6 du millénaire pour le développement)
OMS (carte, rapport sur la santé dans le monde 2007, objectif 6 du millénaire pour le développement OMS (carte, rapport sur la santé dans le monde 2007, objectif 6 du millénaire pour le développement OMS (carte, rapport sur la santé dans le monde 2007, objectif 6 du millénaire pour le développement
PALUDISME
• 247 millions de cas de paludisme en 2006 à l’origine de 881 000 décès, concernant pour la plupart des enfants africains.– 91% des décès se sont produits en Afrique– 85% des décès ont concerné des enfants de moins de 5 ans– Les enfants en bas âge restent de loin les plus exposés au risque de
décès par paludisme ;• En 2006, l’augmentation du financement a permis d’accélérer l’accès aux
interventions contre le paludisme, dont les moustiquaires et les médicaments efficaces ;
• En Afrique, 3 % des enfants qui en ont besoin ont accès aux associations médicamenteuses comportant de l'artémisinine (ACT) recommandées par l’OMS.Source : Rapport mondial sur le paludisme, OMS 2008
Santé mentale et droits de l'hommeLes laissés-pour-compte (rapport OMS)
Les personnes atteintes de troubles mentaux sont parmi les plus marginalisées au monde. -Dans de nombreuses communautés, la maladie mentale n'est pas considérée comme une vraie maladie mais comme une faiblesse de caractère ou un châtiment dû à un comportement immoral. --les personnes souffrant de troubles mentaux reçoivent souvent un traitement inhumain.- Les personnes atteintes de troubles mentaux sont victimes de violations de leurs droits fondamentaux partout dans le monde
La veille sanitaire dans le monde
• Un constat :
- des menaces sanitaires nouvelles émergent régulièrement
- elles sont souvent « sans frontières »
- elles nécessitent une réponse précoce, concertée , internationale pour être efficace
La veille sanitaire a pour mission d’identifier, évaluer, informer, alerter et contribuer à la gestion des risques sanitaires
Les années 2000 ………un siècle qui s’ouvre sur des menaces multiples
2001 à 2008
• Des émergences diverses :climats ,virus,
• Des incertitudes multiples :informations ,migrations ,prévention …..
• Des attentes prospectives croissantes : citoyens , acteurs en santé ,décideurs et politiques , économistes ….
La grande nébuleuse de la Carène , à 7500 années lumières ,abrite de jeunes étoiles massives dont Eta Carinae 100 fois plus massive que le soleil
Une perception des risques confuse , multiple , remplie d’incertitudes
Des menaces parfois gravesparfois hypothétiques ….
Surveiller les risques , évaluer leurs conséquences
• ANTICIPER = l’émergence du risque- environnement : climat pollution : air (particules ,CO) ; eau ; sols (pesticides) catastrophe : AZF (France) ; Fukushima (Japon) marées noires (Amoco Cadiz-1978 ;Deepwater BP-2010)
- animal : épizootie
- vecteurs :
- homme : migration ; comportements guerre/conflits /
• DETECTER = les conséquences- surveillance des maladies : DO , et réseaux- consommation médicaments- évolution des agents infectieux ( CNR)
MODELISER = les scenarios du possible - Contagiosité , place des mesures barrières- sévérité potentielle : f. graves , létalité ………… impact sanitaire , social , économique
11 septembre 2001
La surveillance de l’imprévisible : le bioterrorisme
Bioterrorisme : Agents de catégorie A
________________________________________________________Agents Maladie________________________________________________________Variola major VarioleBacillus anthracis CharbonYersinia pestis PesteClostridium botulinum Botulisme(toxines)Francisella tularensis TularémieFilovirus et Arenavirus Fièvres hémorragiques virales(Ebola, Lassa…)
____________
Biodéfense de Santé Publique
De nouveaux agents infectieux
1970s RotavirusVirus EbolaLégionelloseHanta virus
1980s HTLV-1VIHE Coli O157Hépatite C
1990s Creutzfeld Jacob nv.
Grippes aviairesCholéra O139Virus Nipah
2000s Sras H1N1 le retour ..
….. ?
“L’agent n’est pas tout !”
Agent
Environnement Hôte
• La transmission de l’agent résulte de l’interaction entre ces éléments fondamentaux
Transmission
• Ces 3 éléments évoluent ainsi que leur l’interaction
Un environnement qui évolue
• Interface homme-nature
• Mouvements de population
• Production alimentaire
• Multiplication des échanges
• Technique médicale
• Comportements
⇨ Favorisent l’émergence et la propagation des épidémies
Maladies infectieuses émergentes : définitions (1)
• Un phénomène infectieux (présumé comme tel) souvent inattendu en référence à ses propriétés intrinsèques ou les connaissances de sa biologie– Augmentation de l’incidence
• Touchant l’homme, l’animal ou les deux
• Habituellement, il existe une incertitude réelle ou perçue quant au potentiel évolutif, sur la maîtrise du phénomène ou sur l’impact en santé publique humaine et/ou animale
Source : Comité Maladies Infectieuses Emergentes, Ministére de la Recherche, mai 2005
Maladies infectieuses émergentes : définitions (2)
– un nouvel agent (légionelle juillet 1976),– une entité clinique nouvellement apparue ou
identifiée (SRAS octobre 2002), – une entité pathologique infectieuse connue
dont l’incidence augmente dans un espace ou dans un groupe de population donné (Chik Réunion avril 2005),
– une modification qualitative et/ou quantitative des caractéristiques de l’agent, de la maladie ou de la population touchée et de son environnement (résistance aux thérapeutiques),
– une maladie identifiée dont les conditions d’expansion deviennent favorables (IST, HCV).
Source : Comité Maladies Infectieuses Emergentes, Ministére de la Recherche, mai 2005
Les objectifs de la surveillance
• Alerte précoce
Maladies à risque épidémiques : maladies émergentes
• Pilotage des programmes– Suivi des tendances des principales maladies :
vih/sida ; cancers …
• Planification - Identification des priorités : gravité, impact
socio-economique… – Quantification des besoins : immédiats et à venir
(prospective )
• Recherche et formation
Activités d’alerte et de réponse
Surveillance Evénements Indicateurs
Signal Données Capter Filtrer Vérifier
ConnecterAnalyserInterpréter
Signal vérifié
Evaluer la menace
Alerte de santé publique Investiguer Contrôler
Mesures de controle
Réponse
Ren
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CASES
Réponserapide
Détectionprécoce
Potentiel pour la prévention
E P I D E M I C A L E R T A N D R E S P O N S E
Pourquoi surveiller les maladies ?
Que surveiller en pratique ?
• Des maladies mises sous surveillance• Des événements cliniques « simples »- Surveillance symptomatique :
fièvre , signes neurologiques …- Définition de « cas cliniques »:ex =chik
• Avec un soutien biologique élémentaire :- Frottis / GE, NFS plaquettes, bactério directe- Recherche tests rapides et buvards
• Et des réseaux hospitaliers et de « terrain »- Des outils de transmission sécurisée
Internet est une sources croissante d’information sur les épidémies
Sites des ministères de la santé (Instituts nationaux, laboratoires de santé publique)
Média en ligne (AFP, Reuters, BBC etc.)
Groupes de discussion électronique (ProMed, PACNET, etc.)
Sites des ONG
Sites des Nations Unies (UNHCR, UNICEF)
Etc…..
Evénement
Autorités locales /
régionales santé
Réseau de
Santé publiqu
e
Veille Internationale. Circuit d’Information
Secteur Privé ONG
Autorités Nationales de
santé
Autorités Internationales
OMS (RSI)
Court-circuitFlux
Classique
sources Informelle (media…)
WWW
Processus Veille Internationale
• Processus quotidien et manuel– Détection signaux primaires– Sélection signaux pertinents– Analyse– Validation – Communication
• Sources du premier signal– Officielles & Formelles
• MinSa, MinAgri Instituts nationaux SO• OMS, ECDC Réseaux régionaux • Réseau DIT
– Sources Informelles +++
Signaux primaires détectés
Tri
Validation
Communication
Analyse
10% des signaux détectés font l’objet
d’une communication
Les réseaux d’alerte et de réponse aux épidémies
Les réseaux nationaux- Un niveau indispensable- Des capacités à renforcer
Les réseaux européens- ECDC à Stockholm- Union Européenne et autres exemples
Le réseau international - OMS- Principes et aspects opérationnels- Le réglement sanitaire international
EWRS : early warning rapid system
Outil européen de notification des alertes infectieuses
• Création 1998 : décision 2119/98/CE Parlement Européen
• France 2 correspondants : InVS : messages alerteDGS : recommandations
- Événements notifiés :- 2004 : A. baumanii
méningocoquesK. pneumoniaevirus West-NilerageE. Sakazakii
- 2005 : salmonella (Agona, Stourbridge, Manhattan)hantavirusE.coli 0157/H7Chikungunya
L’Organisation Mondiale de la Santé
• Agence des Nations-Unies fondée en 1948
• “Amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible”
• 193 Etats membres• Siège à Genève,
6 bureaux régionaux• Département des maladies
infectieuses depuis 1996
Organisation des nations unies
ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS UNIES
Conseil de sécurité
AIEA (agence internationale de l’énergie atomique)
TPI (tribunal pénal international)
Mission maintien de la paix
Conseil économique et socialProgrammes et fonds
PNUD (développement) FNUAP (population) HCR (réfugiés) PAM (alimentation) UNICEF (enfants) CNUCED (commerce) ONUSIDA (sida) UNODC (drogues)
Instituts spécialisés OIT (travail) FAO (agriculture) UNESCO (éducation) OMS (santé)
Groupes de la Banque Mondiale BIRD (développement) FMI (fonds monétaire)Et apparentés OMC (commerce)
Le réseau mondial d’alerte
• Global Alert and Response Network (GOARN)
• Créé par l’OMS en avril 2000
• Résolution AMS 54.14 en mai 2001
• « Réseau des réseaux » : plus de 150 partenaires techniques dans plus de 100 pays
• Missions– Détection et vérification– Alerte et diffusion d’information– Réponse rapide et assistance aux pays
Répartition mondiale des membres du réseau GOARN
> 130 institutions techniques dont le secrétariat et l’appui logistique est assuré par l’OMS
GOARN : Intervention en cas d’épidémies
• Relaye les demandes d’assistance des pays
• Organise les équipes d’intervention et en assure la coordination sur le terrain
• Coordonne des réseaux de laboratoires et de chercheurs (ex. SRAS)
Le Règlement Sanitaire International (RSI)
• Le seul texte juridique international qui définit les relations entre Etat dans le domaine de la santé
• “Assurer le maximum de sécurité contre la propagation des maladies d’un pays à l’autre moyennant le minimum d’entraves au trafic mondial.”
• Seule la notification de 3 maladies : peste, choléra et fièvre jaune, est prévue par le RSI (1969)
• Processus de révision 1995-2005
Le nouveau Règlement Sanitaire International
• Les Etats membres devront notifier toutes les urgences sanitaires de portée internationale
• L’OMS utilisera d’autres informations que les notifications officielles pour identifier les urgences internationales
• Les Etats membres devront répondre aux demande de l’OMS concernant la vérification des informations
• Le RSI tentera de diminuer les pertes économiques liées aux urgences sanitaires de portée internationale
Calendrier : Approuvé par l’Assemblée Mondiale de 2005Mis en œuvre à partir de mai 2007Mise à niveau des pays en 2012
L’événement est-il grave?
Est-il inhabituel ou inattendu?
Y a-t-il un risque de propagation internationale?
Y a-t-il un risque de sanctions internationales?
Pas de notification à ce
stade.
Réévaluer en cas de
nouvelles
informations
Non
Evénement à notifier conformément au Règlement sanitaire international
Oui Non
Non
Non
Est-il inhabituel ou inattendu?
Oui
Oui
Oui
Oui
Non
Y a-t-il un risque de propagation internationale?Oui
Non
RSI : Arbre de décision de notification
Le Règlement sanitaire international (2005)
Le RSI (2005) est entré en vigueur le
15 juin 2007
3 grandes alertes au début du XXI ème siècle
• SRAS : 2002 nouvelle épidémie venue de Chine
• H5N1 : nouvelle pandémie aviairede 2004 à 2007, 3 continents touchés , des millions
de volailles et d’élevage contaminés , une transmission
à l’homme très rare, très grave
• H1N1 : le retour
2009 : en 3 mois , 75 000 cas dans 30 pays ;
quelle prévention dans cette mondialisation ?
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Europe 33
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Malaisie 5
Singapour 238
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Chine 5327
Corée du Sud 3
Taiwan 346
Hong Kong 1755
Macao 1
Philippines 14
Vietnam 63
Indonésie 2
Vancouver 4
Toronto 247
États Unis 29
Australie 6
Nouvelle Zélande 1
Chine continentale: origine probable de l’épidémie Autres foyers (cas isolés importés)Principaux foyers secondaires
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Chine continentale: origine probable de l’épidémie Autres foyers (cas isolés importés)Principaux foyers secondaires
Un nouveau coronavirus s’étend sur 3 continents : 8 000 cas, 800 morts
2003 Le SRAS La Chine, épicentre de l’épidémie
Lien épidémiologique entre les foyers de SRAS mars 2003
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Chine continentale: origine probable de l’épidémie Autres foyers (cas isolés importés)Principaux foyers secondaires
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Corée du Sud 3
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Hong Kong 1755
Macao 1
Philippines 14
Vietnam 63
Indonésie 2
Vancouver 4
Toronto 247
États Unis 29
Australie 6
Nouvelle Zélande 1
Chine continentale: origine probable de l’épidémie Autres foyers (cas isolés importés)Principaux foyers secondaires
Cas probables de Sras notifiés à l'OMS, 16 novembre 2002 - 31 juillet 2003
2003: SRAS, … une prise de conscience, … au-delà du seul secteur de la santé publique
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25 May27 March 23 JuneScreening of exit passengers
SRAS: un coronavirus inconnu • 8098 cas• 774 décès• 26 pays touchés• Effondrement du traffic aérien• Pertes économiques: US$ 60 milliards
SRAS: un coronavirus inconnu • 8098 cas• 774 décès• 26 pays touchés• Effondrement du traffic aérien• Pertes économiques: US$ 60 milliards
Leçons du SRAS
• Rapidité de propagation – 1 cas dans un hôtel – 8 096 cas et 774 décès
• Vulnérabilité des systèmes de soins y compris pays riches
• Impact++ – Economique (> 150 milliards $) – Social et politique
• Efficacité d’une réponse internationale coordonnée– Collaboration des Etats – Collaboration des Microbiologistes, épidémiologistes et cliniciens
• Première pandémie contrôlée dans l’histoire de l’humanité?
Les virus grippaux :
une menace permanente ,
en évolution permanente
Foyers d’épizootiesZones de contamination humaine H5N1
Sans transmission interhumaine
H5N1
Pays ayant déclaré des cas humains de grippe A(H5N1), 2003 - 18 juin 2008
Nouveau virusLe risque annoncé :
la menace de pandémie grippale
• Un événement de survenue jugée « certaine » par des experts
• Une date de survenue inconnue
• Des conséquences estimée par une modélisation incertaine: 100 000 ou 500 000 MORTS ?
• Une prévention de risque très incertaine …
• Un plan de lutte pour réduire les conséquences déclinées jusqu’à la fermeture des frontières…
H1N1 : le retour
1er cas : Mexique 17 03 2009
Données ISP – MinSa – OMS / Carte InVS-DIT / Fonds de carte Philcarto
Distribution géographique par pays des cas confirmés d’Influenza A(H1N1) dans le monde, 26/04/2009, 11h
Nombre de cas confirmés
0 ou pas d’information1 à 1011 à 100101 à 1000> 1000
Propagation au 30-04-09: 11 pays
• Amériques– Mexique
• 1840 cas et 159 décès suspects• 26 cas et 7 décès
– USA : 95 cas et 1 décès– Canada: 19 cas– Costa Rica: 1 cas
• Europe : – 5 pays, 20 cas– Espagne 10 cas, RU : 5 cas
• Israël– 2 cas
• Nouvelle Zélande– 3 cas
Données ISP – MinSa – OMS / Carte InVS-DIT / Fonds de carte Philcarto
Distribution géographique par pays des cas confirmés d’Influenza A(H1N1) dans le monde, 08/06/2009, 11h
Nombre de cas confirmés
0 ou pas d’information1 à 1011 à 100101 à 1000> 1000
Données ISP – MinSa – OMS / Carte InVS-DIT / Fonds de carte Philcarto
Distribution géographique par pays des cas confirmés d’Influenza A(H1N1) dans le monde, 22/06/2009, 11h
Nombre de cas confirmés
0 ou pas d’information1 à 1011 à 100101 à 1000> 1000
Grippe H1N1 2009
bilan à 6 mois ( InVS BEH dec 2009 )
• Tous continents touchés en 11 semaines
• Durée vague épidémique: 8 à 12 semaines
• Pic : en 4 à semaines , 2 à 3 fois plus élevé que grippe saisonnière
• Incidence maxi : < 25 ans• Mortalité maxi : 20 – 50 ans
Létalité estimée: 1/1000 à
1/10000
FDR :grossesse ,obésité , pathologies cardio-respiratoires et métaboliques
• Taux d’attaque :
New York : 6 %
N Zelande : 11 %
N Calédonie : 16 à 18 %
Wallis et F. : 28 à 38 %
R Uni : 1 % ?
• Hospitalisation: estimée 1 %
F Graves en USI 15 % des cas H
TT oseltamivir : 28 souches résistantes
Grippe A H1N1 : une mobilisation sans précédent (Commandes pour la France ):
1 milliard de masques anti-projections
723 millions de masques de protection
33 millions de traitements antiviraux
94 millions de doses de vaccins
44 millions de doses optionnelles de vaccins
879 millions d’euros dépensés pour les 94 millions de doses de vaccins
450 millions en campagnes d'information et rémunération des médecins et personnels administratifs.
Chikungunya
Epidémies de Chikungunya et de Dengue - Ocean Indien 2006
Cas de chikungunya par semaine, La Réunion, 2005
Courbe épidémique du chikungunya, la Réunion 2005
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cas confirmés cas confirmés avec DDS estimée cas suspects cas suspects avec DDS estimée
Une flambée épidémique dramatique :décembre 2005-juin 2006
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Décembre 2005-juin 2006-Avr 2005 -juil 2005
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La santé : une lutte contre l’obscurantisme
Poliomyélite : l’éradication pour 2012 ?
• 1988 :125 pays endémiques ; lancement de l’initiative mondiale pour l’éradication (41eme Ass.Mond. OMS
)• 2008 : 4 pays endémiques (Afghan., Inde, Nigeria, Pakistan)
mais reprise de la circulation du PVS sauvage• 2009 : 23 pays déclarent des cas ; 4 pays notent un reprise de
transmission (Angola , Tchad , RDC ,Soudan)• 2010 : 7 Pays recontaminés , 2 épidémies (Congo-Brazza ,
Tadjikistan ) ; mutation du virus Sabin devenu virulent
Poliomyélite : l’initiative éradication
1988 : 350 000 cas /an dans 125 pays ; létalité 5 à 10 % ; 1 000 nouveaux cas de paralysies / jour
Stratégie : - renforcer la vaccination - surveiller les paralysies flasques aiguës - confiner les labos des PVS (biosécurité niveau 2 puis 3 ou
destruction) 2008 : baisse de 99 % du nb de cas ; 3 régions OMS éradiquées
(1994 Amériques , 2000 Pacifique ,2002 Europe ) 2010 : 4 pays endémiques Afghanistan ,Pakistan, Nigeria ,Inde 4 reprises : Angola RDC Tchad Soudan
12 foyers épidémiques ; > de 400 cas de PFA
Les Nations Unies suspendent leur campagne de vaccination
contre la polio au Pakistan.Huit personnes travaillant pour cette campagne à différents
endroits du pays ont été tuées en 48 heures, victimes du fanatisme religieux et des Taliban.
Au Pakistan, 56 cas de polio ont été recensés depuis le début de l'année (2012). Malgré la menace bien réelle que représente cette maladie virale encore endémique dans le pays, les campagnes de vaccination contre la poliomyélite sont prises de mire par les autorités religieuses et des talibans. Des attaques contre les bénévoles et humanitaires ont déjà fait plusieurs victimes.
Conclusion
• La surveillance des maladies infectieuses doit constituer une priorité , avec une finalité d’alerte
• Il faut développer les capacités de recherche dans les pays du Sud
• La coordination des acteurs est indispensable
• La place des sciences sociales est essentielle