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var e ntreprises bimestriel • mai-juin 2010 n° 32

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Var entreprises mai-Juin 2010Les 5 îles du var

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sommaireinterviewPhilippe Vitel, une action économique volontariste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.4

dossierLes 5 Iles du Var, toutes belles, toutes différentes . . . . . . . . p.5-6-7-8

développement durableFilière bois, l’appel de la forêt ! . . . . . . . . . . . . p.10

juridiqueMarchés publics de l’Etat . . . . . . . . . . . . . . . . . p.11

formationValidation des acquis de l’expérience - VAE :faites-vous aider par l’UPV ! . . . . . . . . . . . . . . . p.13

reportageHôtellerie : les 5 étoiles se font “label” . . . . . . p.15

pmeSOMMEP : la précision au plus haut niveau . . . p.16

festivalL’ UPV et la mairie de Fréjus proposent Base’Art . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.17

brèvesLe Portage salarialLafarge pose la première pierre de la carrière de Croquefigue à Signes20 mai environnemental dans l’agricultureQuad électrique à La Poste Toulon les RoutesEnvolez-vous pour Amsterdam avec transavia.comCrédit Agricole : 48 000 nouveaux clients . . p.18-19

terroirLa distillerie de Saint-Maximin . . . . . . . . . . . . . p.22

points fortsAgenda économiqueBientôt les élections à la CCIVVous êtes convié à l’AG de l’UPVUPV Formation Développement . . . . . . . . . . . . .p.23

Quel avenirpour l’entreprise ? La force de l’entreprise, c’est en toute circonstanced’anticiper et de préparer l’avenir. Or, les déséquilibresdes paiements internationaux à l’origine de la crise sont

loin d’être résorbés, déficits et endettementspublics atteignent desniveaux sans précédent. Et malheureusement, lesvaleurs de l’entreprise sortent entamées de lacrise et il s’agit aujourd’huide restaurer son image. C’est pourtant sa grandeforce : l’entreprise a vocation à se réformerelle-même, non seulementpour s’adapter à son environnement

économique, mais aussi pour répondre aux attentes nouvelles de la société, même en cette périoded’incertitudes. L’entreprise est pleinement capable de porter des valeurs positives qui permettent à chacund’inscrire ses projets dans un futur souhaitable. Plusieurs grands défis sont donc proposés à l’entrepreneur : au-delà de la nécessité d’obtenir un environnement législatif, réglementaire et fiscal«amical» pour l’entreprise, nous avons à anticiper, là aussi, les évolutions sociales et à renouveler notrecontribution à la cohésion sociale :en réaffirmant que la réussite de l’entreprise repose sur lesavoir-faire et la motivation de ses équipes, fédérées parun projet collectif, l’entreprise doit répondre au désircroissant de gestion personnalisée et de reconnaissanceindividuelle de chacun de ses salariés, tout en renforçantleur sentiment d’appartenance. Nous avons besoin, entre autres, de redéfinir le rôle du manager. Quand on parle beaucoup dans la pressedes risques psycho-sociaux et du stress en entreprise, le manager et dans certains cas le manager intermédiaire, restent irremplaçables. Voilà quelques idées et recettes simples, vieilles commele monde, pour que nous soyons tous encore là demain.

Gérard Cerrutiprésident

édito

Journal bimestriel d’information de l’Union Patronale du Var

237, place de la Liberté - BP 461 - 83055 TOULON CEDEXTél. 04 94 09 78 78 - Fax 04 94 09 78 79

www.upv.org

Directeur de la Publication : Thierry BALAZUC

Rédacteur en chef : Françoise [email protected]

Ont collaboré à ce numéro :Olivier RÉAL, Patrick ROLETTO

Dépôt légal à parution

Conception - Réalisation - ImpressionImprimerie Riccobono

Tél. 04 94 19 54 57 - Fax 04 94 45 93 94

varentreprisesISSN : 1774-0509

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4 Mai-Juin 2010 - Var Entreprises

interview

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Philippe Vitel, député, vice pré-sident du département et pré-

sident de la commission du déve-loppement économique est lemaillon fort de cette volonté etde la mise en application d’unestratégie économique reposantd’une part sur l’attractivité etl’équilibre de l’ensemble de ses 8territoires, et d’autre part sur ledéveloppement d’un potentield’innovation et de recherche tech-nologique du Var.

Var Entreprises : Pouvez-vous nousdire comment le Var a vécu la criseinternationale ?Philippe Vitel : moins mal qued’autres départements. Notremodèle économique, qui reposesur la production et la consom-mation de biens et services liés àl’immobilier, au BTP, au tourisme,aux commerces, aux services àl’entreprise et à la personne, et àune industrie ciblée (technolo-gie, cosmétique, agro-alimentai-re…) a permis à l’économie varoi-

Philippe Vitel, une action économique volontaristeMême si l’action économique n’est pas une responsabilité obligatoiredes Conseils généraux, celui du Var a une démarche volontariste en la matière et y consacre un budget de 11,1 millions d’euros.

se de n’être que partiellementtouchée par la crise. L’importancede la commande publique et duplan de relance ont été détermi-nants, comme l’action conjuguéedes acteurs de l’économie, au pre-mier rang desquels le Conseil géné-ral. Mais le chômage reste mal-heureusement important.Alors que les experts se divisentsur l’éventuelle reprise écono-mique, nous devons rester vigi-lants collectivement et poursuivrenos politiques volontaristesd’accompagnement des acteurséconomiques du département.

Var Entreprises : Comment celava-t-il se traduire ?Philippe Vitel : nous devons conti-nuer à créer des conditions favo-rables aux PME, accompagner leursprojets de développement etinvestir sur l’innovation ; tellessont donc les trois lignes de forcede notre action économique, auConseil Général du Var, pour êtreprésent tout au long de la vie desentreprises.En voici quelques exemples :Labelliser les zones d’activitédoit permettre de plus et mieuxaccueillir les entreprises ; nousavons un objectif de 45 nouvellesimplantations dans le Var en 2010,plutôt dans les filières-cible dudépartement : défense et sécuri-té, énergies renouvelables, éco-nomie maritime et santé. En 2010toujours, 5 zones d’activité éco-nomique devraient bénéficier decette politique de labellisation.Cette démarche doit permettred’améliorer la qualité environne-mentale, paysagère, et l’offre deservices de ces zones d’activité.Accompagner les créateurs d’en -

treprises innovantes. 4 nouvellesentreprises devraient intégrerl’incubateur, alors que le soutienaux pépinières ne faiblira pas :celle de Brégaillon, celle d’Ollioules(en lien avec le pôle mer), cellede la maison des technologies(activités informatiques).L’opération «var terre d’innovation»va dans ce sens et doit permettrela mise en lumière d’entreprisesinnovantes.La formation. Dans le cadre duschéma départemental de la for-mation, les métiers de l’agriculture,du tourisme et de l’artisanat vontêtre ciblés, comme ceux de l’éco-construction et des énergies nou-velles.

Var Entreprises : L’un des défis dutissu entrepreneurial des 5 pro-chaines années est la reprised’entreprise, au vu de l’évolutionde la pyramide des âges des chefsd’entreprise, des artisans entreautres ; que prévoyez vous dansce domaine ?Philippe Vitel : Nous allons accom-pagner la reprise d’entreprises, etaussi la création : suivi personna-lisé, prêt à taux 0, aide au mon-tage de financement, prise encharge partielle des commissionsde garanties bancaires… ; et 30entreprises à l’essai hébergées encouveuses etc…3 axes, un objectif : être aux cotésdes entreprises pour les accom-pagner dans toutes les étapes deleur vie et de leurs projets dedéveloppement. Le Conseil géné-ral prévoit en outre, en 2010, desoutenir les entreprises dans leursprojets immobiliers visant à aug-menter leur capacité de pro-duction et pour leurs investisse-

ments matériels : 10 entreprisesseront bénéficiaires, en 2010, del’aide à la modernisation parl’investissement «AMI», avec prio-rité donnée aux filières straté-giques comme les entreprisesvertes. La création d’une nouvel-le «maison de l’économie», sortede guichet unique de l’entreprise,sur 2 nouveaux territoires varois,dont Fayence, a été votée danscet objectif.Tout comme la dynamisation descentres villes conçue comme unappui au commerce de proximi-té et permettant de favoriserl’achat de produits varois.Fédérer les entreprises au seindes pôles de compétitivité quesoutient le Conseil général, toutcomme ITER, soutenir 5 projetsde recherche/développementimpliquant des PME/PMI, voilàde quoi générer de l’emploi, toutcomme soutenir les entreprisesvaroises à l’international. FF

Repères VARSource Insee décembre 2009

• Population totale : 985 098

• Nombre de ménages : 429 905

• Nombre total de logements :632 542

• Part des résidences secon-daires (y compris les loge-ments occasionnels) : 26,9 %

• Revenu net imposable moyenpar foyer fiscal : 22 017 €

• Emploi total (salarié et nonsalarié) au lieu de travail :337 982

• Nombre de demandeursd’emploi (cat 1,2, 3) : 42 653

• Taux de chômage : 11 %

• Nombre d’entreprises : 80 383Philippe Vitel

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dossier

Les 5 Iles du Var, toutes belles, toutes différentesA l’est de Toulon, le Levant, Porquerolles et Port Cros, les îles d’or que l’on nomme ainsi à cause des particules de mica présentes dans les roches et qui faisaient miroiter les îlesdepuis la côte. Avec chacune la spécificité de leur relief (très abrupt et falaises pour Port Cros par exemple), de leur flore et de leur faune. Plus à l’ouest, les îles Paul Ricard, fortement marquées par la personnalité et l’enthousiasme de celui qui les a révélées et mises en valeur. Ce sont toutes les cinq de très beaux endroits, assez préservés, qui ont connu des développements spécifiques, toutes étant marquéespar une histoire liée à des passionnés qui ont flashé sur ces îles, leur ont imposé leur style,leurs goûts, leur vision, ont façonné leur histoire comme leur économie.Le touriste y est présent, pour la journée seulement. Il est le plus souvent amoureux de lanature, parfois scientifique, ou artiste… Françoise Franceschini

L’Ile du Levant : militaires et naturistes cohabitent

L'île du Levant est située faceà la corniche des Maures.

Elle est la plus orientale desîles d'Hyères et fait partie duterritoire de cette commune.De taille pratiquement égale àPorquerolles, l'île du Levant seprésente sur une longue arêterocheuse de 8 km de long et seu-lement 1 km de large mais seulun gros dixième de l'île est acces-sible au public.En 1855, le comte Henri de Pourta -lès (1815-1876) rachète l'île duLevant. Elle va être une coloniepénitentiaire pour enfants pen-dant 27 ans. Pendant cette pério-de, une centaine d'enfants, soit10 % des effectifs totaux, mour-ront sur l'île. Récemment, uneplaque commémorative a étéposée.En 1931 fut créé Héliopolis (20ha), un des premiers villages natu-ristes d'Europe.L’Ile est donc aujourd’hui divi-sée entre un territoire d’environ80% réservé à la Marine Nationale,le territoire restant comprenantle centre Héliopolis et la réser-ve naturelle.Le centre Héliopolis est un vraivillage avec son église, son école,sa mairie, sa poste et ses plages. Ce village a conservé son carac-tère rustique (sans poteaux, niéclairage public, ni enseigne lumi-

neuse). Cet espace est dédié auxnaturistes.

Le centre d'essais delancement de missiles La majeure partie de l'île (80 %),soit 930 hectares, séparée dureste de l’île par une haute clô-ture, appartient à l'armée et estcen tre d'essai pour les lance-ments de missiles pour le comp-te de la Direction Générale del'Arme ment.Au mois d'octobre 1950, la Marinenationale installe une petite sta-tion de lancement, créant leCentre d'essais et de recherched'engins spéciaux.Le CEM a fusionné officiellementle 1er janvier 2005 avec le centred'essais des Landes pour deve-nir le CELM (Centre d'essais delancement de missiles), appelé«DGA Essais de missiles» depuis

le 1er janvier 2010. Le CELM par-ticipe à la mise au point desmissiles et à l’entraî nement desarmées pour l’utilisa tion des sys -tèmes d’ar mes français et étran-gers. Il intervient depuis les étudesamont jusqu’aux campagnesd’entraînement en passant parles essais de mise au point, dequalification, d’accepta tion etd’évaluation technico-opéra-tionnelle. Le site méditerranéen avec sabase principale sur l’île du Levantoffre la possibilité d’exécuter desessais en milieu sous-marin etdes activités de simulation deguerre électronique, Les princi-paux clients du CELM : les ser-vices de programmes de la DGA,les forces armées françaises, etaussi des industriels, des direc-tions de programmes et des forcesarmées étrangères. FF

La réserve naturelle :Domaine des ArbousiersC’est en 1993 que les habitantsd’Héliopolis ont obtenu la miseen réserve naturelle régionale deleur patrimoine commun : Le do -maine des Arbousiers, afin d’enprotéger les différents milieux etleurs faune et flore exception-nelles, dont certaines espècesrares ou endémiques.Ce domaine de 20 hectares offreun échantillonnage assez carac-téristique de la végétation insu-laire méditerranéenne et de sesdifférents biotopes.Il est constitué principalementd’un «maquis haut» d’arbustesimposants remplaçant la forêt :arbousiers, bruyères arbores-centes, filaires, nerpruns dans lesvallons frais.La réserve naturelle protège éga-lement une faune riche mais dis-crète :- des oiseaux sédentaires ;- des migrateurs hivernants ;- des migrateurs passagers - des oiseaux de mer Les insectes profitent de la mannedu sous-bois et des espaces, desreptiles se faufilent dans le maquis.Sur l’île du Levant, la biodiversi-té est une réalité.

Françoise Franceschini

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6 Mai-Juin 2010 - Var Entreprises

Opérationnel depuis le 1er janvier2009, le Syndicat mixte varois

des ports du levant est la nouvel-le autorité compétente sur les portsdépartementaux. Outil commundu Conseil général du Var et de laCom munauté d’agglo mérationToulon Provence Médi terranée, cetétablissement public autonome apour mission principale d’aménageret d’exploi ter les ports maritimesqui lui ont été transférés. Dans cecadre, les deux ports hyérois assu-rant la continuité territoriale, l’Ay -guade du Levant et la Tour Fondue,font l’objet de réha bilitations. L’Ay -guade, dont l’activité représente44 000 passagers par an aller-retouret 400 tonnes de fret, a déjà obte-nu 500 000 euros de travaux dédiésà la reconstruction des terre-pleins

Les ports remis à niveauet à l’appon tement commerce.D’autres aménagements se pour-suivent, parmi lesquels 1,2 milliond’euros consacrés à la capitainerie.S’agissant de la Tour Fondue, tousles embarcadères et tous les appon-tements commerces doivent êtrerefaits. 500 000 euros égalementont déjà été investis l’hiver dernier,et le chantier s’est poursuivi cethiver en attendant la dernière phase

l’an prochain (encore 1,5 milliond’euros au total). Un projet decapitainerie a été éva lué à 5 mil-lions d’euros pour ce port par lequeltransitent 840 000 passagers (aller-retour) et 30 000 tonnes de fretpar an. Sur Porque rolles, le portdans son ensemble est remis à niveauà hauteur de 4 millions d’eu ros, surles pannes plaisance, commerce,avitaillement, pêche… OR

Ainsi naquit en décem bre1963 le premier parc natio-

nal marin d’Europe qui occupe700 ha de terres émergées et1300 ha de surfaces marines. Ilcomprend l’île de Port-Cros,celle de Bagaud ainsi que lesîlots de la Gabinière et du Ras -cas. Le Parc national vient delancer un nouveau magazinetrimestriel, «attitude mer» surles oiseaux marins, la vie duParc, le patrimoine culturel,l’originalité de la bio diversitéde l’ile…

L’action du parc Le Parc est le support de recher -ches et d’études scientifiques :inventaires terrestres et marins,évolution de la biodiversité, ana-lyse des pollutions extérieuressusceptibles d’altérer les milieux.Le Parc préserve le patrimoinenaturel à travers la faune, la floreet les paysages mais aussi l’his -toire et le patrimoine architec-tural. Il propose des itinéraires de ran-donnée et des animations pourdécouvrir cet espace naturel pro-tégé, véritable réserve marine etornithologique. Le Parc doit éga-lement assurer la surveillance etl’entretien de son territoire quiaccueille de très nombreux visi-teurs. Il procède à l’aménagement dessites les plus fréquentés avec lesouci de préserver le caractèreet l’esprit des lieux, ainsi qu’à larestauration d’écosystèmes dé -gradés selon des techniques nova-trices de génie écologique. Port-Cros s’inscrit, en outre, dans leréseau européen Natura 2000,qui vise à gérer et protéger leshabitats et espèces d’intérêt com-munautaire. Il gère à la fois le sanctuaire PELA-GOS et le Conservatoire botaniquemé diterranéen de Por querolles.

Le sanctuaire PELAGOS Une décennie de discussion et departage d’information dans unevolonté commune a été nécessai-re pour que, le 25 novembre 1999,la France, l’Italie et Monaco signentun Accord relatif à la création enMéditerranée d’un sanctuaire pourles mammifères marins. Son entréeen vigueur a lieu le 21 février 2002après sa ratification par les troispays. Sa zone de compétence s’étendsur un vaste espace maritime de87 500 km² et englobe la partiemaritime du bassin Corso-Liguro-Provençal. Cet espace marin etcôtier est géré par le parc naturel,créé dans le but de protéger lesmammifères marins contre toutesles causes de perturbation prove-nant des activités humaines, doitconcilier le développement desactivités socio-économiques avecla nécessaire protection des habi-tats et des espèces. Le Parc natio-nal assure l’animation de la partiefrançaise. . F.Franceschini

Port Cros, ou l’écologie appliquéeLe Parc national de Port Cros est né du mariage d’un legs et d’une loi. Ce legs est celui d’un couple,Marcel et Marceline HENRY, qui, après avoir géré l’île pendant 40 ans, en remettait un tiers à l’Etat àcondition que ce dernier créât un parc national. Cette loi, c’est celle du 22 juillet 1960, permettant lacréation de parcs nationaux.

Comment fonctionne Port Cros ?Le Parc national de Port-Crosest un établissement public àcaractère administratif, placésous l'autorité du Ministère del'Eco logie qui intè gre l’île dePorque rolles.

Il est administré par un Conseilqui rassemble des représentantsdes différentes administrations,des collectivités territoriales,des habitants, des associationset organismes, du personnel ainsique des personnalités qualifiéesnommées par le Ministère. Un Conseil scientifique, com-posé de 22 membres reconnuspar la communauté scientifique,joue un rôle d 'expert dansl'élaboration du programme derecherche annuel du Parc et deconseil en matière de gestionpatrimoniale.

L'équipe permanente du Parccompte une centaine d'agents,fonctionnaires ou contractuels,dont un peu plus de la moitiésont titulaires (40 pour le Parc,17 pour le Conservatoire bota-nique), auxquels s'ajoutent le per-sonnel saisonnier. Le budget semonte à un peu plus de 6,5 mil-lions de dépenses annuelles, dont80% en fonctionnement.

Il est constitué par des subven-tions d’exploitation du Ministèrede l ’Ecologie et de celui del’Agriculture, des subventions descollectivités territoriales et desressources propres pour plus de10% du budget (droits d’entrée,vente de publications et de pro-duits, locations etc…)

L'investissement annuel s'élèveà plus d’1,2 millions d’euros, dont34% concernent des dépensesd'aménagement et de construc-tion, 46 % des installations, maté-riel et outillage…

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Var Entreprises - Mai-Juin 2010 7

Un beau cadeaude mariageL’histoire de l’île ne manque pasde romantisme, elle nous apprendainsi qu’en 1912 elle fut ache-tée par François-Joseph Fournierqui avait fait fortune au Mexiqueen exploitant des mines d’or etd’argent. La petite histoire racon-te qu’il l’offrit l’île en cadeaude mariage à son épouse. Unbeau cadeau ! Grâce à M. Four -nier, l’activité agricole se déve-loppe notamment la produc-tion de vin, les cultures d’agru meset le maraîchage. Il aménagel’île avec attention en ouvrantde nouvelles pistes et sentiers,et façonne les paysages d’au -jourd’hui en plantant de nom-breux arbres d’agrément (euca-lyptus, pins pignons) ou descyprès utilisés comme brise-vents. Des ouvriers et leurs fa -milles viennent s’établir dansl’île qui devient un modèle demise en valeur.

Un nouveau périmètre «optimal»pour le parc nationalLa loi du 14 avril 2006 a réformé la gouvernance des parcs natio-naux. Elle propose l’élaboration d’un partenariat volontaire entreles parcs et les collectivités et acteurs de leurs zones périphériques,dans une démarche de développement durable.Le parc national de Port-Cros est le seul parc national qui a été créésans zone périphérique. Pour mettre en œuvre la nouvelle loi etélaborer la charte, il faut donc dans un premier temps définir cettezone périphérique, ou «aire optimale d’adhésion» , pour savoir avecqui élaborer la charte, et qui ensuite aura la possibilité de choisird’y adhérer. L’adhésion à ce partenariat se traduira pour les com-munes qui le souhaiteront par la signature d’une charte, préalable-ment élaborée avec les collectivités concernées. Les communesqui choisiront d’adhérer feront alors partie de l’«aire d’adhésion»et, nouveauté essentielle de la loi, bien que n’étant pas des airesprotégées et n’étant pas soumises à une réglementation particu-lière, elles deviendront, pour la durée de la charte, communes duparc national et pourront s’en prévaloir. Le parc travaille donc actuel-lement avec ses partenaires pour élaborer une proposition de péri-mètre optimal qui devrait être présentée en 2010 par son conseild’administration. Préalablement à cette refondation du parc natio-nal, il y a lieu de mettre le parc national de Port-Cros actuel, sansaucune modification de son périmètre, en conformité avec les dis-positions de la nouvelle loi. C’est l’objet du décret n° 2009-499,publié au journal officiel le 23 avril 2009. Ce décret modifie notam-ment la composition du conseil d’administration de l’établissement,dorénavant composé d’une majorité de personnalités locales.Quant au nouveau «périmètre optimal», il ne devrait être arrêtéqu’au 31 décembre 2010.

Après une courte traversée audépart de la Tour Fondue (17€

aller-retour) l’île dévoile ses charmesde façon inoubliable. On est séduitd’entrée par le petit port envahide yachts et de grands voiliers,où une poignée de “ Pointus “ tra-ditionnels font de la résistance,par l’adorable village avec l’église,la mairie et les commerces autourd’une grande place ombragée enterre battue. Sauf autorisation lesvoitures sont strictement inter-dites. Il faut donc partir à la décou-verte de l’île à pied où en vélo(on peut en louer sur place). Larécompense est au bout de l’effort.Après avoir cheminé à l’ombre despinèdes, quel bonheur de s‘allongersur le sable fin de la plage d’Argent(la bien nommée avec son sablegris) ou de la plage du Langoustierbaignées par des eaux turquoises

Porquerolles : si belle et tellement visitéeIle de beauté, île d’amour : s’ils n’étaient déjà pris, ces deux qualificatifs conviendraient à merveille à la magnifique Porquerolles, la plusgrande des îles d’or. Ses atouts naturels et son histoire sont extraordinaires. Rançon de la gloire, ce trésor d’île qui fait partie de la com-mune de Hyères, attire chaque année de plus en plus de touristes au risque de la mettre en danger.

«Nous avons vécu sur une nappephréatique jusqu’à il y a 6 ans -explique le maire adjoint - maisavec la sécheresse elle s’était pra-tiquement tarie et l’eau com-mençait à se saliniser. Heureusementavec les pluies abondantes desderniers mois elle est en train dese reconstituer mais nous devonsla préserver». Si bien que depuis 6 ans l’appro -visionnement en eau potable sefait par bateau. 400 m3 chaquejour sont acheminés par voie mari-time et raccordés au réseau viale port. En matière de santé, Porquerollesdispose d’un médecin à demeu-re. «Les urgences sont évacuéespar l’hélicoptère du SAMU . Il n’ya aucun souci en ce domaine» se

Eric Nanni, maire adjoint déléguéà l’île de Porquerolles. (Photo P.R.)

et limpides. Bref on n’aura plusqu’une envie une fois reparti surle continent : revenir à Porquerolles !

1 million de visiteurspar anDe fait, le succès de l’île ne sedément pas comme le confirmeEric Nanni, adjoint au maire deHyères délégué à Porquerolles :

«Nous avons un million de visi-teurs par an avec un pic au moisd’août de 10 000 par jour. Tousles îliens, environ 200, habitentici à l’année, attendent la fin del’été avec impatience !».

D’évidence cette affluence qui seconcrétise aussi sur l’eau avec laprésence au mouillage de milliersde bateaux, ne va pas sans poserdes problèmes avec la protectiondu site, sous l’égide du parc natio-nal de Port-Cros (voir par ailleurs).La gestion des ordures ménagèresest particulièrement difficile etchère : «La collecte qui est ache-minée par bateau chaque jour versle continent à un coût énorme,autour de 800 000 € par an. Nousdevons nous employer à réduireles déchets et un projet de miseen place d’une structure de com-postage sur l’île est à l’étude» pré-cise Eric Nanni.

Longue de 7 km pour 3 km de large,l’île a une surface de 1 257 ha dont90% sont boisés.

Autant dire que l’été, la craintemajeure réside dans l’incendie deforêt, un fléau qu’heureusementelle n’a pas connu depuis très long-temps : «Nous sommes donc par-ticulièrement vigilant au niveaude la surveillance et de la pré-vention. En période estivale, laprésence des sapeurs-pompiersest renforcée. L’agent de policemunicipale à l’année sur l’île reçoitlui aussi le renfort de 15 jeunes»explique M Nanni.

Le problème de l’eaupotableL’ alimentation en eau potableest également problématique :

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8 Mai-Juin 2010 - Var Entreprises

Les îles Paul Ricard : Bendor, les EmbiezSous cette appellation se regroupent les deux îles à l’ouest de Toulon, fortement marquées par la per-sonnalité de cet entrepreneur marseillais, créateur du pastis du même nom, qui a commencé à fabri-quer ce produit dans un alambic, chez lui.

Le 1er troc vert va se tenir les22 et 23 mai sur l’île des Embiez,fidèle à sa tradition «nature etenvironnement» : ouverte àtous, cette manifestation, lapremière du genre dans le sud,sera l’occasion d’échanges deplantes, boutures et aussi savoirfaire des amoureux de la natu-re. Cette manifestation s’inscritdans la semaine de la fête dela nature, et valorise le site desEmbiez comme patrimoine bota-nique naturel.

Au-delà de l’entreprise qui estdevenue l’un des leaders mon-

diaux des vins et spiritueux, PaulRicard est un homme éclectiqueet un mécène, présent aussi biendans le sport avec le circuit duCastellet que dans les arts et laculture avec la fondation PaulRicard, puis dans les sciences avecl’institut océanographique auxEmbiez (recherche sur la bio diver-sité) ; il a été, avant la lettre, unmédiatique défenseur de l’envi -ron nement.Il a acheté les deux îles. Il est pré-sent partout, encore admiré, mêmepar ceux qui ne l’ont pas connu,pour l’empreinte qu’il a laissé surles lieux.

Aujourd’hui, la SA Paul Ricard estgérée par un directoire présidépar sa fille Danielle Ricard, et diri-gée par son petit fils FrançoisXavier Diaz ; la SAHB - sociétéd’aménagement hotelière deBendor - exploite les différentsétablissements, et est dirigée parun professionnel, Alain Garau.Différents autres membres de lafamille sont directement impli-qués dans la direction ou la ges-tion de ce patrimoine, commePatricia Ricard, très présente surle débat et l’action sur l’envi -ronnement.

Bendor est une île de 7 hectares,plus petite et plus construite que

Les Embiez

Bendor

félicite M. Nanni. Outre le tou-risme, l’île dispose d’une activitéagricole importante avec troisdomaines viticoles (le domainede l’île, le domaine de la Courtadeet le domaine Perzinski), un maraî-cher et des vergers. Liée à la beauté emblématiquedes lieux une activité se déve-loppe aussi : celle des mariages.«Ça devient Las Vegas» plaisanteEric Nanni qui procède désormaisà une vingtaine d’unions par an. Véritable petit paradis, Porque -rolles tient à le rester et les pro-jets d’avenir sont axés sur le déve-loppement durable ( tri sélectif,énergie solaire) «Nous voulonségalement construire des loge-ments pour les travailleurs et uncentre médical» précise le maireadjoint. Il indique aussi : «L’île entière pour-rait devenir parc national dansl'avenir, la concertation est encours. Ce sera bien pour la pro-tection de l’environnement maiscertains s’inquiètent quant auxeffets sur le développement éco-nomique». Un dossier à suivre. P.R.

Une île sous protectionEn 1971, sous l’impulsion duPrésident Georges Pompidou,l’Etat se porte acquéreur de laplus grande partie de l’île, lamettant définitivement à l’abride l’urbanisation. Le 20 juin1985, 1000 ha de terrains sontremis en dotation au Parc natio-nal de Port-Cros, chargé d’enassurer la gestion. Site classé depuis 1988, l'île dePorquerolles, ainsi qu’un péri-mètre marin de 500 m à partirde la ligne de côte, ont été rete-nus comme site pilote du réseauNatura 2000. Le Parc nationaladministre également, depuis1979, le Conservatoire bota-nique national méditerranéende Porquerolles, dont la mis-sion est la sauvegarde de laflore sauvage et des variétésfruitières de Méditerranée.

les Embiez, dédiée aux Arts : hôtelet restaurant le Delos, galerie d’art,théatre pouvant accueillir presque200 spectateurs, club de plongée,musée Paul Ricard…

L’île accueille chaque année70 000 visiteurs.

Les Embiez couvrent 95 hecta -res de pinède, de garrigue, dejardins fleuris, de calanquessauvages, plutot dédiés à l’envi -ronnement et à la viticulture ;historiquement, des salins étaientimplantés sur l’île, et cela jus-qu’en 1934.C’est ici l’escale nature avec l’hô -tel Hélios, l’aquarium méditerra -néen et l’institut océanogra- phique, des sentiers de décou-verte de la faune et de la flore.

135 000 personnes fréquententl’île chaque année en moyenne.

Sur le plan touristique, les 2 îlesaccueillent leurs visiteurs grâceà la compagnie de navigation quiappartient à la SA.L’ activité de séminaires est éta-lée sur l’année entière ; le seulhôtel Hélios (une grande cam-pagne de rénovation est en cours)peut accueillir 800 personnes en logement, réunions et res-tauration, activité appuyée parun vrai pôle commercial de 4 per-sonnes. F. Franceschini

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10 Mai-Juin 2010 - Var Entreprises

développement durable

Depuis la déprise agricole, laforêt varoise ne cesse de

conquérir de l’espace, se rappro-chant de l’habitat et faisant cou-rir le risque de feux de plus enplus puissants au gré de son aug-mentation en volume, surtouts’agissant des résineux. Le réchauf-fement climatique aidant, le dan-ger s’accentue et «déborde» surdes problématiques de manqued’eau liées à une trop grande den-sité, avec, en corollaire, la néces-sité d’éliminer certaines catégo-ries d’arbres qui succombent. Enoutre, contrairement à des idéesreçues, couper du bois permet deconserver la biodiversité et demaintenir les milieux ouverts,confient Fabienne Tanchaud, char-gée de mission filière bois-éner-gie et Marc Hébréard, adjoint auDGA au sein de la délégation desroutes, transports, ports et forêtsdu Conseil général du Var. Touten respectant l’identité, l’environ -nement et les paysages varois, lacollectivité phare du départe-ment s’inscrit depuis plusieursannées en soutien* d’un secteurémergent, malgré la difficulté demobilisation des nombreux pro-

Filière bois, l’appel de la forêt !Première - ou deuxième - de France en volume, avant ou après lesLandes selon les critères, la forêt varoise demeure relativement peuexploitée. Pourtant, une filière embryonnaire essaie de sortir du bois,grâce notamment à l’interface du Conseil général. De l’économie à l’écologie forestière, le champ est large…

priétaires de forêts (80% sont despatrimoines privés) et la (sur) -protection dont elles font par-fois l’objet.

Du bois bûche…Que les gardiens de la verduresoient rassurés, il ne s’agit en aucuncas de déboiser façon Amazonie,sachant que la forêt varoise, quireprésente 350 000 hectares (58%de couverture forestière dans ledépartement), croît de 465 000 m3

par an et que moins d’un tiers decette progression est récolté… Lebois feuillus utilisé principale-ment en tant que bûche repré-sente environ 62 000 m3 et le boisrésineux 65 000 m3 prélevés essen-tiellement pour la papeterie deTarascon. C’est justement sur les résineuxmajoritairement présents, notam-ment le pin d’Alep victime duchancre bactérien (épidémie quicause son dépérissement), que lesefforts portent plus particuliè-rement s’agissant du volet stra-tégique bois-énergie. Dans son

rôle d’incitation et d’interface, leConseil général fait notammentle lien entre le monde rural etcelui des thermiciens qui ne serencontraient pas jusqu’alors. Lesplaquettes forestières font par-tie des pistes privilégiées en tantque source combustible destinéeaux bâtiments collectifs. Plusieurscollectivités ont des projets encours ou réalisés à ce sujet. C’estle cas des collèges HQE de Saint-Zacharie et de Vidauban concer-nant le Conseil général, ou descommunes de Plan d’Aups et deRamatuelle pour ne citer quequelques exemples parmi la cen-taine de dossiers étudiés ces der-nières années. Les communesforestières du Var, c’est-à-dire qua-siment toutes, font d’ailleurs surchaque projet des notesd’opportunité, technique, envi-ronnementale et financière.

… à la cogénérationLes plaquettes de bois déchetspour alimenter des chaufferiesde type industriel sont également

d’actualité parmi les développe-ments possibles, de même queles plaquettes dédiées à d’éventuelsdispositifs de cogénération. Desréflexions sont d’ailleurs conduitesau niveau international à ce pro-pos, en vue de produire simulta-nément de la chaleur et del’électricité à partir d’une mêmesource, le bois en l’occurrence,réduisant considérablement lespertes d’énergie. Une évolutionqui changerait totalement la facede la filière dans le Var, mais tou-jours sans rien défigurer puisqueces plaquettes de combustiblessont confectionnées avec du boisdéchiqueté provenant de la ges-tion de la forêt.Pour l’heure, la montée en puis-sance concerne l’ensemble d’undomaine d’activité encore embryon-naire (environ 200 personnes) maisprometteur, incluant des struc-tures d’exploitation et de trans-formation de qualité telle que laplate-forme de la Môle (SIVOMdu Pays des Maures et du Golfede Saint-Tropez), mais aussi unlarge volet bois-matière en phasede valorisation également, depuisle panneau isolant au paillage enpassant par le liège. Le tout bien évidemment estam-pillé développement durable.

Olivier Réal

* Via la Commission Agriculture, dévelop-pement rural et forêt présidée au Conseilgénéral par la députée du Var Josette Pons,la collectivité départementale pilote nombred’actions destinées à accompagner la struc-turation de la filière bois, coordonnant lespartenaires publics et privés, montrantl’exemple par l’utilisation, apportant sonsoutien financier à la croissance et à ladiversification des différents volets du sec-teur, animant et impulsant les développe-ments…

Parc à bois du SIVOM du Pays des Maures et du Golfe de Saint-Tropezà La Môle

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juridique

L’Etat a la volonté de faire deséconomies sur les achats publics

et de rationaliser la commandepublique, ce qui est louable ensoi. Pour ce faire, les marchés sont«massifiés» et regroupés au niveaunational.Le décret du 19 mars 2009 pré-voit que les achats soient : «réa-lisés dans des conditions favori-sant le plus large accès des petiteset moyennes entreprises à la com-mande publique». Là encore, louableintention à laquelle nous sous-crivons !

Bel affichage etbonnes intentions !Dans la pratique, c’est autre chose,et cela va s’avérer catastrophiquepour les PME : ON RISQUED’ABOUTIR A L’EFFET INVERSE !En effet, suite à la création duS.A.E (service des achats de l’Etat- décret du 17 mars 2009), unenote a été adressée par son direc-teur Jacques Barrailler à l’ensembledes acheteurs de l’Etat dans chaqueministère, : «dans l’hypothèse oùun service local estimerait qu’il

L’UPV, le Medef PACA,la CGPME PACA demandent :

• Que ne soit pas sys-tématisée la concen-tration des achats auniveau national

• Que les commandespubliques bénéficientd’allotissements, quipermettent de diviserles marchés ; les PME,voire les TPE peuventalors y répondre

• Que l’esprit du décretdu 19 mars 2009 soitrespecté

Var Entreprises - Mai-Juin 2010 11

Les actions UPVCréation d’une commission de la commande publique, départementale

et régionale, par l’UPV, avec l’appui du Medef régional et de la CGPME régionale ; cette commission est présidée

par Jacques Rouard, DG de Charlemagne- Courrier aux parlementaires, aux principaux maires varois, au président du Conseil Général, au

secrétaire d’Etat à la Défense, au président de la commission de la défense nationale à l’assemblée

- Mobilisation du Medef, de la CGPME et d’Ethic qui agissent actuellement au niveau des ministères et du parlement

- Article dans le Var Entreprises

- Conférence de presse pour que le grand public et tous les acteurs et décisionnaires soient bien informés

- Information au sein de la newsletter de l’Upv

- Blog

- Mail aux adhérents

Pour vos témoignages : 04 94 09 78 75

Marchés publics de l’EtatLes engagements du législateur ne sont pas respectés - les PME se trouvent écartées des marchés nationaux !

peut bénéficier de conditionslocales significativement plusavantageuses, il doit contacterson RMA». (RMA : responsablesdes marchés dans chaque minis-tère).«Ce dernier examinera avecl’acheteur responsable du domai-ne si un avenant plus favorablepeut etre négocié avec le four-nisseur titulaire du marché natio-nal». Cela revient à inciter les ache-teurs locaux à utiliser le marchénational au détriment des PMEde leur territoire. Et on va versl’utilisation des marchés natio-naux même lorsque le prix pro-posé par une PME régionale oulocale est plus intéressant !Dans les faits, qu’est ce que celaveut dire : une préfecture, un corps

d’armée, une administration auniveau départemental ou régio-nal ne peut plus, comme jusqu’àmaintenant, commander dans sarégion ou dans son départementles fournitures de bureau,l’informatique, les télécoms, lamaintenance des locaux… en breftous les achats courants.Mais ils doivent tous, dorénavant,passer par un marché regroupéau niveau national.Si rien n’est fait, si on continuedans cette logique, les PME sousprétexte qu’elles n’ont pas ni lataille suffisante pour gérer desmarchés nationaux, ni les réseauxde distribution seront DE FAITécartées, exclues de tous cesmarchés.Les ministères auront la possi-bilité de passer par l’UGAP, lui

conférant un quasi-monopole deleurs achats. Et lorsqu’il y a mono-pole, y a-t-il vraiment très long-temps baisse des prix ?De telles manières de procéderne respectent ni la philosophiedu plan de relance, ni les priori-tés énoncées par le Président dela République et la Ministre del’économie.Si rien n’est fait, partout en France,les PME vont perdre d’importantesparts de marché, et cela, dès cetteannée 2010.On peut imaginer sans peine lesconséquences désastreuses detelles pratiques sur l’emploi - déjàextrêmement fragilisé depuis 2008et la crise internationale, puisquele chômage a augmenté de 2 pointsdans le Var en un an.On estime à 24 000 le nombred’emplois qui pourraient être per-dus dans le seul domaine de labureautique et de l’environnementde bureau, au niveau national biensûr. FF

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12 Mai-Juin 2010 - Var Entreprises

Var Habitat PUBLI-RÉDACTIONNEL

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Var Entreprises - Mai-Juin 2010 13

formation

Validation des acquis de l’expérience -V.A.E.- : faites-vous aider par l’UPV!L’U.P.V. en association avec Agefos et la DIRRECTE - et son directeurDaniel RACT MUGNEROT - se mobilisent pour optimiser le dispositifVAE à l’intention des salariés des entreprises.La VAE : une avancéepour la gestion des parcours professionnels

Le 17 janvier 2002, le législateura mis en place la loi sur la vali-

dation des acquis de l’expérience.Cette loi stipule que :tout individu peut faire validertoutes ses expériences (profes-sionnelles et personnelles) par undiplôme ou un titre.La VAE s’adresse à toute person-ne, avec ou sans qualification, àpartir du moment où elle peutjustifier d’un minimum de 3 annéesd’expérience, en lien avec le diplô-me demandé.Dans la continuité du principeeuropéen de «la formation toutau long de la vie», la loi de 2002vise à développer considérable-ment les possibilités d’obtentionde diplômes en cours de vie acti-ve. Le choix qui a été fait est donc

celui d’une reconnaissance com-plète. En certifiant l’expérience,en la sanctionnant par la mêmecertification professionnelle quecelle acquise par les différentesvoies de formation, le législateurva jusqu’au bout de la démarchede reconnaissance de l’expérience :la VAE vise la délivrance d’unecertification professionnelle,signal de qualification profes-sionnelle reconnue socialementet économiquement. La VAE doit permettre de :- mieux baliser les trajectoires

professionnelles - augmenter qualitativement et

quantitativement la qualifica-tion des actifs,

- faciliter leur mobilité profes-sionnelle, notamment pour lesplus bas niveaux de qualifica-tion,

- proposer une nouvelle voied’accès à la qualification (quandle «retour à l’école» est parti-culièrement redouté.)

- sécuriser les parcours profes-sionnels

Une mise en œuvrecomplexe pour unedémarche pertinenteSur le terrain, la validation desacquis de l’expérience n’a pas enco-re totalement trouvé sa place. Lenombre de VAE ne progresse pas,voire régresse, un certain nombrede démarches engagées ne vontpas à leur terme, difficultés decontinuer après une VAE obtenueseulement partiellement,…De multiples facteurs pour expli-quer ce constat :• Mauvaise information et orien-tation des candidats à la VAE, dif-ficulté des candidats à accéder àune information claire de la partdes services valideurs, notammentpour ce qui concerne l’évaluationdu niveau de validation et du diplô-me, titre ou certification pouvantêtre validé• Complexité des procédures• Insuffisances de l’accompagnement• Accès inégal à la certificationen fonction des métiers et filières• Le grand nombre de candidatsqui ont l’impression «de se retrou-ver devant un mur» ou «de seperdre dans la jungle» d’un dis-positif qui, pour beaucoup, resteou parait encore inaccessible. La VAE constitue un outil prochedes besoins exprimés dans lesentreprises, aussi bien par lesemployeurs que par les salariés,de pragmatisme, de reconnais-sance et d’équité. C’est un outilaux intérêts partagés.L’UPV, l’AGEFOS avec le soutiende la Dirrecte 83 ont engagé depuisplusieurs mois une action de mobi-lisation des entreprises et dessalariés sur le thème de la VAE - Par le biais d’actions d’Informa -

tion/sensibilisation

Ou dans le cadre de partenariatavec l’IMSAT afin de réaliser des- Prépositionnements VAE, pour

aider le salarié à choisir un titreou un diplôme, à élaborer lelivret 1 …

- Et des accompagnements dessalariés dans la démarche VAE(élaboration et dépôt du livret2, préparation à la présentationdevant le jury).

Aujourd’hui, ces axes sont toutou partie repris par les OPCA etle FONGECIF qui proposent desactions pour leurs adhérents.Par ailleurs, l’UPV collabore avecla CCIV – Cap Forma dans le cadrede l’obtention des titres et diplomesproposés par la chambre de com-merce.De même, concernant l’ESC Toulon–Euromed Toulon, l’UPV est unpartenaire privilégié dansl’accompagnement des candidatsaux titres d’ingénieur d’affaires(niveau 1) et concepteur designerniveau 2.Pour toutes infos : Gisele Robert 06 17 42 57 38 ou 0 811 360 011

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Var Entreprises - Mai-Juin 2010 15

reportage

Hôtellerie : les 5 étoiles se font «label»La dernière loi de modernisation touristique a introduit la création d’un classement 5 étoiles destiné à récompenser le haut de gamme et élever l’ensemble de la chaîne hôtelière française. A ce jour, 4 établissements varois ont obtenu ce nouveau label.

Même en période de diffi-culté, le tourisme continue

de tirer son épingle du jeu éco-nomique, voire de contribuer àamortir la crise dans le premierdépartement de France du sec-teur. Aux côtés du tourisme popu-laire de masse, le haut de gammetient sa place comme l’illustre leclassement en 5 étoiles de quatreétablissements varois. Le préfetdu Var, Hugues Parant, a signé enfin d’année dernière les premiersarrêtés en la matière, constituantun signal fort pour l’ensemble dela filière. Une excellence hôte-lière qu’incarnent désormais dansle Var le Byblos et le Château dela Messardière à Saint-Tropez, leFour Seasons Resort Provence AtTerre Blanche à Tourrettes, etl’Hôtel du Castellet, au même titreque d’autres illustres «maisons»en France, comme l’Hôtel Nor -mandy à Deauville, le Fouquets àParis ou le Negresco à Nice. Ce nouveau classement répondà une volonté de renforcer la com-pétitivité des hébergements tou-ristiques, à commencer par l’offrehôtelière, sur la base d’exigencesde qualité de service contrôléestous les 5 ans par un cabinet accré-

dité*. La nouvelle agence natio-nale de développement touris-tique, Atout France, est mission-née pour mettre en oeuvre etsuivre ces classements. Une struc-turation qui constitue une révo-lution attendue dans le secteurcar elle répond à une mise à niveaudevenue nécessaire par rapportaux standards internationaux. Ainsi,le 4 étoiles luxe, qui n’avait pasd’équivalence ailleurs dans lemonde, disparaît.

Exemples par le hautLes quatre lauréats varois, pourle moment, apprécient unani-mement cette reconnaissance dequalité venant aussi récompen-ser des efforts permanents au plushaut niveau et un apport écono-mique non négligeable en termesde création d’emplois, de richesseset globalement d’image. Dans cecontexte, lors de la présentationpublique des labels en préfectu-re du Var, en fin d’année, et avantun premier exercice «constellé»,Arnaud Potdevin, manager géné-ral de l’Hôtel du Castellet, construiten 2001 en face du circuit auto-mobile, se félicitait de cette évo-lution constructive et qualitati-

ve appliquée à son établissementde 48 chambres pour 2 personnes,avec terrasse ou jardin privatif.Ouvert à l’année, sauf décembreet janvier, il propose des forfaitsséminaires en semi-résidentiel etbénéficie d’un restaurant gastro-nomique, de spa, piscine, ham-mam, soins esthétiques, golf, kar-ting, hélicoptère, parcours desanté, VTT…A l’international, il faut parler lemême langage, «4 étoiles celaveut dire 4 étoiles, 5 étoiles celaveut dire 5 étoiles», revendiquaitpour sa part René Beauchamp,directeur général du Four SeasonsResort Provence At Terre Blancheà Tourrettes, à propos de cettemise à niveau. Implanté près deFayence, ouvert toute l’année, ilcomprend plusieurs restaurants,piscine, spa, soins, sauna, ham-mam, de même que des infra-structures golfiques (2 parcoursde 18 trous) qui viennent agré-menter une offre de 114 suites envillas de plain-pied ou sur 2 étages,au milieu des jardins et restanques. Pour Gérald Hardy, manager géné-ral du Château de la Messardière,à Saint-Tropez, cette labellisationsitue le haut niveau français à sa

juste place dans le monde del’hôtellerie. Ce grand hôtel deluxe, ouvert de mi-avril à mi-oc -tobre, propose une vue impre-nable sur le golfe depuis ses 45suites et 73 chambres avec ter-rasse ou jardin privatif, ainsi qu’unrestaurant gastronomique et autrespiscine, spa, soins, remise en forme,hammam… Enfin, Antoine Chevanne,propriétaire du Byblos, situé aucoeur du village de Saint-Tropez,savourait pareillement cette réus-site, y associant notamment sesemployés. Son établissement sai-sonnier (mi-avril/mi-octobre)offre 94 chambres pour 2 per-sonnes. Piscine, spa, expositions,défilés de haute joaillerie et demode font partie de ses presta-tions exceptionnelles. D’autresétablissements devraient suivreces exemples par le haut.

Olivier Réal

* Le nouveau tableau de classement com-porte la vérification de plus de 240 cri-tères répartis en trois grands chapitres :équipements, services au client, accessibi-lité et développement durable. Volontaire,le classement est à la charge des profes-sionnels, sachant que le contrôle del'établissement est assuré par des cabinetsindépendants désignés par le Comité fran-çais d'accréditation (COFRAC).

De gauche à droite autour du préfet Hugues Parant (au centre) : ArnaudPotdevin, manager général de l’Hôtel du Castellet, Antoine Chevanne,propriétaire du Byblos à Saint-Tropez, Gérald Hardy, manager généraldu Château de la Messardière, à Saint-Tropez, René Beauchamp, direc-teur général du Four Seasons Resort Provence At Terre Blanche à Tourrettes

Le Byblos à Saint-Tropez

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16 Mai-Juin 2010 - Var Entreprises

pme

Carte d’identité• SOMMEP SA• Capital : 250 000 €• Chiffre d’affaires : 1,7 million

d’euros• 14 salariés• Pdg et actionnaire majoritai-

re : François Patureaux

Electro-érosionParmi toutes les impression-nantes machines utilisées parla SOMMEP SA pour fabri-quer ses moules, l’une fonc-tionne par électro-érosionet porte le nom évocateurde Roboform 35. Elle permetl’usinage de formes com-plexes qui ne peuvent êtreréalisées par un procédé con -ventionnel, des petites piècesde précision unitaires ou deséries. Programmée par ordi-nateur, l’érosion de la piècese fait par le biais d’une élec-trode de forme en cuivre ougraphite qui désintègre le métal avec un arc électrique contrôlé. La machine permet ainsi une précision au 100e de millimètre. P. R.

Le “Roboform 35 “ usine de petitespièces de précision par éléctro-éro-sion. (Photo P.R.)

La SOMMEP SA est née en 1994suite au rachat de la société

Guy Duchamps par FrançoisPatureaux qui en était le direc-teur technique. Créée en 1947 àParis, la société Duchamps s’étaitdélocalisée à Draguignan en 1976où elle a poursuivi son activitéde pointe dans le domaine desmoules d’injection de haute pré-cision pour des clients de renomtels Waterman, Seb, Moulinex ouencore Urgo. François Patureauxy est embauché en 1977 commeouvrier fraiseur. Le début d’unbeau parcours. Après être passépar tous les postes de fabricationil est nommé directeur techniqueen 1981. Il acquiert donc la socié-té 13 ans plus tard : «Face à la bais-se d’activité et arrivé à l’âge de laretraite, mon patron a voulu vendreson entreprise. J’ai fait une pro-

SOMMEP : la précision au plus haut niveauInstallée à Draguignan, dans la zone industrielle des Incapis, l’entreprise est spécialisée dans la mécanique de précision. Elle conçoit et réalise des moules d’injection pour la fabrication de minuscules pièces en plastique, notamment pour les vaporisateursdes flacons de parfums haut de gamme.

position et l’affaire a été conclue»se souvient-il.

Un nouvel élanDès son arrivée à la tête de la so -ciété, François Patureaux s’emploieà la redynamiser car elle avaitsouffert du manque d’inves -tissement : «Auparavant en 17 ansseules 3 machines avaient étéacquises moi j’en ai acheté 15 en16 ans» . Un engagement lourd (2millions d’euros de matériel) maisqui porte ses fruits. «A effectifégal, le chiffre d'affaires a été mul-tiplié par 2,5 et notre résultat estpositif depuis 15 ans» se réjouitFrançois Patureaux. L’ancien ouvrier devenu patron asu aussi motiver ses 14 salariés. Ila mis en place un contrat d’inté -ressement aux bénéfices pour sescollaborateurs plus un plan d’épar -

gne entreprise. Qualité et préci-sion font la réputation de la SOM-MEP qui dispose du label ISO 9001.Elle a ainsi parmi ses clients legroupe Valois leader mondial enmatière de pompe aérosol pourla parfumerie de luxe et la phar-macie, le suisse Schoettli, spé-cialisé dans les seringues médi-cales ou encore la société Coradinà Mouans Sartoux, spécialiséedans l’injection plastique pour lapharmacie et les cosmétiques.

Au micron prèsLes moules que fabrique pour euxla SOMMEP doivent être irré-prochables car il serviront à laproduction en série de très petitespièces. Pas de droit à l’erreur. Les machines outils (fraiseuses,tourneuses, perceuses, recti-fieuses...etc ) travaillent ainsi à 5microns de précision dans un ate-lier climatisé en permanence entre19 et 22 degrés. Depuis sa créa-tion la SOMMEP a fabriqué quelques2 915 moules dont certains peu-

vent coûter jusqu’à 350 000 €.La crise n’a pas épargné l’entreprisemais elle s’en tire plutôt bien confieFrançois Patureaux : «notre chiffred’affaires a baissé de 18% en 2009mais notre résultat reste positif».Il veut continuer à investir dansde nouvelles machines et sou-haiterait également agrandir seslocaux pour installer une presseà injecter mais le projet se heur-te à l’arrêté préfectoral sur leszones inondables (les locaux sontsitués non loin de la rivière Nartuby).Un déménagement coûterait150 000 € et n’est pas envisa-geable. François Patureaux aime-rait aussi transmettre le flambeauà son fils : «Il est ingénieur en plas-turgie mais n’est pas encore déci-dé à venir me rejoindre. Dans 7ans j’aurai atteint l’âge de la retrai-te, j’espère alors qu’il prendra lerelais». P. R.

François Patureaux, Pdg de la SOMMEP,

lors d’une séance d’essai avecdes techniciens

du groupe Valois. (Photo P.R.)

Des ouvriers hautement qualifiéspilotent les machines qui travaillentau micron près. (Photo P.R.)

La SOMMEP dispose d’un atelierclimatisé pour ses machines outilsde haute précision. (Photo P.R.)

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Var Entreprises - Mai-Juin 2010 17

festival

Bernard Lecat

Ces binômes artistes/entreprisesont été constitués dans le

cadre d’une soirée organisée sousforme de speed-dating. Ces mêmes100 entreprises et 100 artistesseront réunis pendant 4 jours enjuin, occasion pour les entreprisesde communiquer sur leur impli-

L’UPV et la mairie de Fréjus proposent BASE’ART - 2e éditionle festival du mécénat et de l’art contemporain3, 4, 5 & 6 Juin 2010 - FréjusBase’art est une exposition d’art contemporain entièrement financéepar des acteurs économiques : 100 entreprises vont offrir un espaced’exposition (Stands de 9 à 27 m2) à 100 artistes. Une première en France !

cation autour de mécenat auprèsde leurs salariés, de leurs clientset fournisseurs en les y invitant,et auprès du grand public. C’estdonc la deuxième édition de cefestival, la première a été une vraieréussite avec 5 000 visiteurs pendantles 3 jours d’expo sition. Bernard Lecat, vice président del’UPV pour l’est Var :«Nous, organisateurs de cet évè-nement - à la fois l’UPV et la mai-rie de Fréjus en la personne deFrançoise Cawel - nous sommestrès attentifs à la qualité des artistessélectionnés - artistes qui vien-nent de toute la France. Ainsi, leCommissariat de l’exposition estconfié à Robert Bonaccorsi ,Directeur de la Villa Tamaris à laSeyne. Et les 100 artistes ont étésélectionnés par un jury compo-sé de personnalités émérites del’art contemporain. Nous voulonsen effet mettre en avant les savoir-faire réciproques de ces deuxmondes, celui de l’art contemporainet celui de l‘en treprise, avec pour

horizon, la volonté affirmée deconstruire un espace largementaccessible au grand public commeaux professionnels ! Et nous avonsété soutenus dans notre démarchepar de nombreux partenairespublics et privés».

Le lieu L’Espace Caquot et La Base NatureFrançois Léotard, un lieu archi-tectural d’exception pour un siteunique.

La cible C’est véritablement une opéra-tion de réseau destinée aux entre-prises comme aux artistes : Base’Art est destiné aux entreprisesayant la volonté de définir unepolitique de communication parle biais du mécénat culturel. La 1ère édition a rassemblé 5 000visiteurs dont 1 000 lors du ver-nissage. L’objectif en 2010 est d’atteindreles 6000 visiteurs. FF

Les partenaires de l’édition 2010- BNP Paribas- Boulangeries du Soleil- Caisse d'Epargne- CCIV- Cécile Saint-Tropez- Challenges- Charlemagne- Château Roubine- Château Sainte Roseline- Comité interprofessionnel

des Cotes de Provence- Conseil Général- Conseil Régional- Domaine de Curebeasse- Duval Claude - Duval Nicolas- Estérel Côte d’Azur- FRAC- Groupe Inter Expert- Le Clos des Roses- Le Strada- Nice Matin/Var Matin- Puyricard- Riccobono (Var Information)- Roland Paix traiteur- RTL2- Synergie Events- Villa Arson

Le Clos des Roses, l’expérience du mécénat d’entrepriseLe Clos des Roses, domaineviticole d’Alex Barbero àFréjus, est l’un des parte-naires majeurs de cette mani-festation qui a été à l’origined’une politique de mécénatpour le Clos des Roses. Celui-ci s’est impliqué en mettantà disposition sa salle de récep-tion pour l’organisation del’Acte II du Festival : le speeddating artistes/ mécènes. LeClos des Roses a offert à l’un des artistes, Laurent-Emmanuel Briffaud,un stand, a acheté 4 pièces à l’artiste et a exposé ses œuvres durantun mois. Enfin, Alex Barbero a choisi de continuer à soutenir desartistes et a créé une galerie au sein même du domaine, gérée parLaurence Barbero, sa fille. Aujourd’hui, Le Clos des Roses est par-semé de sculptures contemporaines. C’est un vrai jardin de sculp-tures à ciel ouvert.Ce domaine est à découvrir par tous les amateurs d’art, d’architectureet de bon vin. A VISITER SANS MODERATION !

LE CLOS DES ROSES www.clos-des-roses.com - Tél. 04 94 52 80 51 ou 06 03 02 39 73

Alex Barbero

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18 Mai-Juin 2010 - Var Entreprises

brèves

Les PME ont besoin d’ experts,professionnels extérieurs sous

forme de missions : le portagesalarial est alors une solutionsimple et facile à mettre en placepour les deux parties, sans risquede requalification par la suite.Une réponse simple, des résultats sans risque :Le portage salarial, né en 1985, etreconnu dans le code du travaildepuis juin 2008, s'adresse auxexperts souhaitant exercer leurmétier en indépendants sans créerleur société : informaticiens, ingé-nieurs, commerciaux, gestion-

Le portage salarialUne solution pour démarrer une entreprise

naires, RH, chefs de projets, for-mateurs.En France, 50 000 salariés portésgénèrent 500 M€ de CA annuel.Comment ça marche ?Les «portés» sont à la fois auto-nomes et salariés de la société deportage : ils prospectent, négo-cient leurs honoraires et effec-tuent leurs missions. Sud Convergences facture leursprestations de services et les trans-forme en salaire, charges socialeset frais professionnels, après déduc-tion des frais de gestion calculésen % du chiffre d’affaires HT.

Ce site permettra d'assurer la continuité d'approvisionnement engranulats des professionnels du BTP varois, après l'arrivée en fin

d'exploitation de la carrière d'Hugueneuve à Evenos (83). La carrière de Croquefigue servira l'ensemble du marché de la construc-tion du Var. Le site couvre une superficie totale de 73 ha pour une sur-face d'extraction de 33 ha. Il est destiné à produire des matériauxd'emploi noble (gravillons et sable pour le béton, la préfabrication, lebéton prêt à l'emploi) à hauteur de 70%. Les 30 % restants serontemployés pour des produits routiers. L'implantation de la carrière deCroquefigue représente un investissement de 30 millions d'euros, leplus important pour Lafarge en France dans le domaine du granulat en2010. Son activité créera environ 20 emplois directs et génèrera plusde 80 emplois induits. Cette installation a été pensée et réalisée dansle respect d'une démarche qualité visant à préserver ses spécificités,notamment en matière de biodiversité.

SECURI-FRANCEAndré SENANEDJ

PRÉSIDENT

Sécurité

Interventions

Gardiennage

Vidéosurveillance

Protection des biens et des personnes

Siège social : Z.I. Toulon Est - 575, Av. Alphonse Lavallée

B.P. 183 LA FARLÈDE - 83089 TOULON Cedex 9

Tél. : 04 94 14 31 31 - 24h/24 - Fax : 04 94 14 43 03

[email protected]

www.securi-france.com

20 mai environnemental dans l’agriculture

La Chambre d’agriculture duVar a organisé le 20 mai au

Lycée agricole de Hyères sa 2e

journée environnement sur lethème «Energies renouvelableset économies d’énergies». La filiè-re agricole est particulièrement

attentive aux évolutions en lamatière, techniques, juridiques,fiscales, afin de mieux maîtriserla gestion énergétique et par làmême les coûts d’exploitation.Stands d’in formation, démons-trations, conférences, tables-

rondes sont au programme surce sujet au cœur de l’actualité.Il sera question no tamment demesures d’accompa gnement desprojets d’énergies renouvelables,de production d’énergie photo-voltaïque, d’économie dans les

serres, de valorisation de la filiè-re bois-énergie, de démarchesexemplaires qui seront présen-tées… De quoi faire le pleind’énergie ! OR Pour plus d’informations :www.ca83.fr

Lafarge pose la première pierre de la carrière de Croquefigue à Signes

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Var Entreprises - Mai-Juin 2010 19

brèves

Quad électrique à La Poste Toulon les RoutesLe 1er quad électrique en PACA commandé par La Poste est arri-

vé à la plate-forme de distribution courrier de Toulon-Les Routes. Pionnier pour l’utilisation de véhicules électriques, le groupe LaPoste a choisi au terme d’une consultation européenne, les construc-teurs Matra et Automobiles Ligier pour la livraison de 100 quadsélectriques d’ici fin février avec l’objectif d’en acquérir 3000 à terme.Le Quadéo : un nouveau véhicule propre et original au service desfacteurs.Ces quads électriques, appelés Quadéos, sont déployés sur l’ensembledu territoire pour la collecte et la distribution du cour-rier. Ils remplacent des véhicules thermiquesutilisés par les facteurs dans les zonesurbaines. Le Quadéo toulonnaisdesservira le secteur de La Beau -caire.La Poste est la premiè-re entreprise françaiseet la seule Poste aumonde à déployer mas-sivement ce type devéhicules.

Coca-Cola Midi SASZone d’Activités du Plateau de Signes

Avenue de Berlin83870 SIGNES

Dans un contexte de criseéconomique et financière

mondiale, le Crédit Agricoleréalise en 2009 une belle annéecommerciale avec des créditsen hausse de 7,8 % pour lesencours moyens, une collectede 4,5 % d’encours moyens etune augmentation de 15% descontrats assurance et prévoyance.Au plan financier, la banque récol-te les fruits de ces évolutions :le bilan est en hausse de 4,5 %,

Crédit Agricole : 48 000 nouveaux clientspar rapport à l’année 2008.Ainsi le développement de sesparts de marché : 22,51% de partde marché en collecte, 24,31% depart de marché en crédit.Depuis 2001, les 2 300 collabo-rateurs du Crédit Agricole PCApratiquent la banque différem-ment, par une approche tournéevers l’utilité client et le longterme. Cette politique porte sesfruits, et les résultats le prou-vent.

Envolez-vous pour Amsterdam avec transavia.com

La compagnie aérienne transavia.com vient de lancer une nouvelleligne Toulon-Amsterdam pour l’été. Depuis le 2 avril dernier, la com-

pagnie propose quatre vols par semaine, tous les lundis, mercredis ven-dredis et dimanches en Boeing 737.www.transavia.com

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22 Mai-Juin 2010 - Var Entreprises

terroir

L’acide tartrique : un bon à tout faireParmi tous les produits fabriqués au sein de la distillerie à partirdes résidus viticoles figure en bonne place l’acide tartrique princi-pal acide du vin.200 tonnes par an sont produites à Saint-Maximin. Cet acide tartrique a de multiples utilisations notamment commeadditif dans l’alimentation (E 3346) pour ses propriété de conser-vation. Il est antioxydant, régulateur de pH et séquestrant. Il estainsi autorisé dans la plupart des produits alimentaires. L’on s’en sert également en œnologie, en cosmétique, en pharma-cie (il est utilisé comme acide solide dans les cachets contre lesindigestions et les maux de tête), en chimie. Il intervient dans le traitement de surface de certains métaux et ilest également utilisé dans les plâtres et ciments pour retarder laprise. P.R.

La distillerie de Saint-MaximinCréée en 1931, la distillerie coopérative «La Provençale», devenue AzurDistillation en 2 000 (avec les distilleries de Maubec et Pertuis), estdésormais dans le giron de l’Union des Distilleries de la Méditerranée(U.D.M.). Elle traite les résidus d’une quarantaine de caves coopérativeset domaines Varois. Ici la célèbre maxime de Lavoisier «Rien ne se perd,rien ne se crée, tout se transforme» prend toute sa dimension.

Située sur la route de Barjols,à la sortie de Saint-Maxime,

la construction industrielle dudébut du vingtième siècle se devi-ne de loin, grâce à sa haute che-minée fumante. Les entrailles dece bâtiment un peu triste sont

pleines d’énormes tuyaux, de fours,de canalisations, autant d’instal -lations destinées à transformerle marc de raisin et la lie issus dela vinification des caves viticoles,en d’autres produits dont l’usageest parfois surprenant. 15 000tonnes sont ainsi traitées ici chaqueannée.

De l’alcool, du compost, de l’engrais...Le gigantesque alambic de la dis-tillerie produit évidemment del’alcool , «30 % d’alcool de boucheque nous vendons à des fabricantsde Brandy, 70 % d’alcool pour lebio carburant» précise Jean-ClaudeAntoine, membre du directoirede l’UDM, directeur général de ladistillerie de Saint-Maximin. Maisles installations maximinoises pro-duisent également des polyphé-nols, de l’acide tartrique aux mul-tiples utilisations (voir notreencadré), des pépins de raisin pourl’huile, de l’engrais, du compost.La vigne varoise a ainsi participé

à sa manière à revitaliser les talusde la ligne TGV ! «Déchet ultime après toutes cestransformations et afin de limiterles nuisances, le concentré appe-lé vinasse est expédié par des cana-lisations vers des bassinsd’évaporation installés à 2 km dela distillerie sur le domaine Saint-Jacques» explique M. Antoine.

Un projet photovoltaïqueLa structure a connu une activi-té beaucoup plus importante jus-qu’à la fin des années 80. En 1982lors des accords de Dublin, la

Communauté Européenne a adop-té une limitation de productiondes vins qui ont pris effet en 1989.L’arrachage massif de vigne quis’en est suivi a évidemment eudes répercutions sur les volumesà traiter par la distillerie. Aujourd’hui, outre son activitétraditionnelle elle vise d’autreshorizons comme le confirme Jean-Claude Antoine : «Sur les 4000m2 de toitures dont dispose la dis-tillerie nous avons un projet pho-tovoltaïque pour produire del’électricité, il devrait se concré-tiser en 2011». La vigne a toujourseu besoin de soleil ! P. R.

Jean-Claude Antoine, directeur dela distillerie de Saint-Maximin.(Photo P.R.)

Jean-Louis Gonin, chargé de contrôle de production montre l’alambic. Aupremier plan dans le réservoir en verre de l’alcool pur à 98 %. (Photo P.R.)

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Var Entreprises - Mai-Juin 2010 23

points forts

Agenda économique� Mardi 11 mai - Club Jeunes Chefs d’Entreprises - UPV Brignoles

- Thème : optimiser votre outil informatique� Mercredi 19 mai - Declic Emploi à Fayence� Jeudi 27 mai - CA et Bureau de l’UPV� Vendredi 28 mai - Club Management� Samedi 29 mai - Tournoi inter-entreprises de beach rugby -

UPV Brignoles� 3-4-5 juin - Base’Art à Fréjus� Mardi 15 juin - Club Jeunes Chefs d’Entreprises - UPV

Brignoles - Thème : la réforme de la formation professionnelle� Mardi 15 juin - Planète PME - Paris� Jeudi 17 juin - Assemblée Générale de l’UPV� Vendredi 18 juin - Karting UPV Brignoles - Qualification� Vendredi 25 juin - Club Management� Lundi 28 juin - Commission Développement Durable

UPV Formation DéveloppementVoici quelques unes des formations qu’organise UPV FD, en intra ou en inter. Tout le programme est disponible sur www.upv.org - tél. : 04 94 09 78 84

Thèmes Durée Tarif HT/Pers. Date et Lieu

SECOURISME S.S.T. (Sauveteur Secouriste au Travail) 2 jours 235 euros 31 mai et 1er juin à Brignoles

Gestes et postures 1 jour 175 euros 23 juin à Fréjus

DROIT DU TRAVAIL Durée du travail : nouveaux dispositifs d’aménagement

1 jour 275 euros17 juin à Toulon

du temps de travail et gestion des heures supp. 24 juin à Fréjus

Gérer et piloter la diversité 3 jours 1 050 euros Dernier semestre à Toulon

VOUS ÊTES CONVIÉ À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DE L’UNION PATRONALE DU VARLe Jeudi 17 juin 2010 - 18h30

UPV Toulon237 place de la liberté

Geoffroy Roux de Bézieux, pdg de Virgin Mobile

sera l’invité du président

Pour vous inscrire : [email protected] 04 94 09 78 75

pour toutes informations www.upv.org

BIENTOT LES ELECTIONS

A LA CCIVLes entrepreneurs

désireux de présenter

leur candidaturepour participer

à la liste upv lorsdes prochaines

élections peuventle faire sur le site

www.upv.org.

Vous souhaitez contacter l’UPV ?Pour tout service, renseignement,

information, conseil…un seul numéro indigo

0 811 360 011(0,118 € TTC la minute)

Parce que vous êtes unique, vos questions méritent des réponses

personnalisées !

CARNET• Georges PIBAROT né en 1947, estdécédé le 19 février dernier à Monaco.Professionnel reconnu et de grandtalent, il a été très impliqué au seinde l’UPV, et en particulier au sein desHLJ. Le président Cerruti et le conseild’administration présentent leurscondoléances attristées à son épou-se et à sa famille.

• Gérard MEZOU vient d’être rééluprésident de la chambre de l’immobilierFnaim du Var, pour une nouvelle duréede 3 ans, avec pour objectif priori-taire de renforcer le lobbyng auprèsdes élus et de consolider les obser-vatoires en transactions et locationsavec les différents acteurs de l’im -mobilier. Gérard Mézou est par ailleursadministrateur de l’UPV.

CGPME VARL’Assemblée Générale CGPME VAR se tiendra le Jeudi 27 Mai 2010à 17h45 dans les locaux de l’Union Patronale du Var à Toulon.

Ordre du jour : Approbation des comptes de l’exercice clos.

MEDEF VARL’Assemblée Générale MEDEF VAR se tiendra le Jeudi 17 Juin 2010à 16h15 dans les locaux de l’Union Patronale du Var à Toulon.Ordre du jour : Approbation des comptes de l’exercice clos.

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