Vaulx-en-Velin autrement, via ses pistes cyclables et ... · 3 Fête du printemps au centre-ville...

Pour sa première sortie de terrain en tant que ministre desDroits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, NajatVallaud-Belkacem s’est rendue à la Grappinière, en compagniede la maire, Hélène Geoffroy. Elle a fait le tour des structures eta rencontré les habitants. Lire p.4

Sortez les vélos pour une traversée de la ville au départ de lastation Velo’v du Carré de soie jusqu’à celle de VilleurbanneSaint-Jean, à la rencontre de l’art urbain. Une découverte deVaulx-en-Velin autrement, via ses pistes cyclables et cheminsverts. En selle ! Lire p.7

Najat Vallaud-Belkacem en visite à la Grappinière

16 avril 2014n°92

Hélène Geoffroy,première femmemaire de Vaulx-en-VelinLe samedi 5 avril après-midi, la salle du conseil de l’Hôtel de ville a accueilli une foule nombreuse et enthousiaste pour l’installation dunouveau conseil municipal et l’élection de la maire, Hélène Geoffroy. La député PS devient la première femme maire de la ville. Retoursur ce moment solennel de la vie de la cité. Lire page 5

Partir à la découverte de la ville à vélo

Photo © Marion Parent

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Les classes en 4 célèbrent la LibérationLes classes en 4 ont défilé avec panache dans les rues du bourg, dimanche 6 avril.

Sur le thème de la Libération, les 43 conscrits, dont le benjamin âgé de 10 ans et le doyen de 80 ans, se sont rendus au monument aux Morts pour rendre hommage

aux victimes des guerres. Avec leur char en forme de canon, ils ont bombardé les passants de confettis. Tout ce petit monde s’est ensuite retrouvé

au centre culturel Charlie-Chaplin pour un déjeuner de gala.

EN IMAGESPhoto © Marion Parent


Photo © Thierry Chassepoux

Esprit de familleDans le cadre de la semaine Esprit de famille, lancée par les centressociaux, Médiactif, la Caf et les Maisonsdu Rhône (MDR), la nouvelle aire de jeudes Verchères a été mise en service (ci-dessus). Pour l’occasion, des mini-olympiades ont été organisées avec les enfants du centre social du Grand-Vire et l’Usep de l’écoleMakarenko B, en présence de Kaoutar Dahoum, adjointe à l’Educationet de Fatma Fartas, adjointe à l’Actionsociale et à la Solidarité. Esprit de famille, c’est aussi des momentsfestifs avec une journée jeux organiséeau centre social Peyri (ci-contre). Samedi12 avril, enfants et parents ont dansé,joué et rigolé ensemble autour d’ateliersde loisirs créatifs, d’eveil, de jeux de société et d’initiation à la danse africaine, sous la houlette de la chorégraphe Winship Boyd.

Samson Régulation inaugure son nouveau bâtimentInstallée depuis 1972 à Vaulx-en-Velin, Samson Régulation vient de se doter

d'un nouveau bâtiment de 4500m2, inauguré le 11 avril, en présence des partenaires,clients, du préfet du Rhône, Jean-François Carenco et de la maire de Vaulx-en-Velin,

Hélène Geoffroy. Spécialisée dans la production de vannes industrielles, Samsonemploie près de 240 personnes sur le site vaudais et prévoit de se développer en

recrutant 25 collaborateurs d’ici la fin de l’année.

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Fête du printemps au centre-ville Les Vaudais se sont fait plaisir à petit prix, les 11 et 12 avril, à la braderie du centre-ville, organisée par l’association des commerçants Centre-Vie.

L’événement a réuni des milliers de personnes. Pendant que les grands ont profité de la diversité des stands, les petits se sont fait plaisir avec les toboggans,

la pêche à la ligne et les promenades à poney. Le samedi, les forains ont été rejointpar les habitants venus exposer rue Jules-Romains, tous leurs trésors,

pour la brocante du printemps.

EN IMAGESPhoto © Laura Tangre


Photo © DR



Les Petites voix du sud donnent de la voix à NerudaNon content d’éveiller les enfants à la musique tous les mercredis matins,

les Petites voix du Sud ont proposé, samedi 12 avril, un spectacle à l’école Pablo-Neruda. Avec leurs tambourins, leurs guitares, leur flûtes

et leur poésie, le duo Solilune a offert aux bouts de chou et à leurs parents, une heure de chansons aux accents tour à tour celtiques, exotiques

ou simplement mélancoliques, dans un décor de caravane du désert.

28 combattants pour le gala du Boxing club vaudaisQuatorze combats, sinon rien ! Bien connu pour ses capacités d’organisation

d’événements, le Boxing club vaudais a mis sur pied un nouveau gala réunissant des boxeurs des ligues du Lyonnais et d’Auvergne, le 5 avril au gymnase Rouseau.

L’occasion de voir les nombreux champions du club comme Mohammed Fartas, ou lesboxeuses Chaiem Hamied et Ehlem Mekhaled.

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Le jeune chœur du conservatoire en concertA 12 ans, Mozart composait son premier opéra. Eux n’en sont pas encore là, mais samedi 12 avril, ils ont montré l’étendue de leurs talents lors d’un concert à la salle Victor-Jara. Chanteurs, violoncellistes, flûtistes, contrebassistes, clarinettistes

ou violonistes, ils ont repris avec brio Haendel, les Beatles, Claude Nougaro ou encore Boris Vian, pour le plus grand plaisir de leurs parents et des spectateurs ravis de la prestation.

Semaine scientifique au lycée DoisneauAlors que certains élèves de seconde ont exposé, le 10 avril, le travail qui leur vaudra de représenter la France à un concours scientifique au Royaume-Uni en mai, d’autres ont lâché un ballon stratosphérique truffé de sondes, le 12 avril, sur la pelouse

de l’espace Carco. “L’an passé, le ballon avait explosé à 23 kilomètres de hauteur. Cette fois nous espérons réussir à passer la barredes 30 kilomètres”, expliquent Céline, Fabien et Gérald, des lycéens très impliqués dans le projet. Les équipes de Planète sciences,

leurs professeurs et des collégiens de Barbusse qui tenteront l’aventure en juin, sont venus leur prêter main forte.

800 seniors pour le Repas des têtes blanchesChaque année, la Ville met à l’honneur ses retraités avec le Repas des têtes blanches. Un déjeuner suivi d’une après-midi dansante

ont animé le centre Charlie-Chaplin mardi 1er et jeudi 3 avril. Accompagnés d’un animateur-chanteur, les seniors, sur leur 31, ont dansé au rythme des chansons populaires. L’initiative reste un temps fort du service municipal des Retraités.

Selon Séverine Bernard, la directrice de la structure, environ huit cents personnes sont venues les deux jours.

Coup de pinceau pour l’Asul AvironComme chaque année, les 320 membres de l’Asul Aviron ont sorti ponceuses,

pinceaux et lasure pour leur semaine de bricolage et de remise en état du matérielnautique. L’opération s’est déroulée du 28 mars au 3 avril au Grand-Parc.

“Tout le monde met la main à la pâte ! On redonne un coup de neuf aux embarcationsqui en ont besoin, et c’est aussi l’occasion de tous se rencontrer”, souligne Catherine

Fontalba, secrétaire du club. Une activité collective pour un sport de cohésion. Au total, près de 250 pelles ont été repeintes, ainsi que quelques avirons. Les remorques à bateaux et les locaux ont été rangés de fond en comble.

Photo © DR


VENDREDI 11 avril, il y avait foule aucentre commercial de la Grappinière.Une foule inhabituelle qui se pressaitdevant et à l’intérieur de la Brasseriedes taxis, point de départ d’une visitecordiale et détendue dans le quartier.Hélène Geoffroy a accueilli la ministreavec un plaisir visible : “Elle était déjàvenue, il y a trois semaines, pendant lacampagne électorale, lors d’une réunionen appartement. Elle s’était engagée àrevenir vite si j’étais élue. Je suis très heu-reuse que son premier déplacement entant que ministre de la Ville soit pourVaulx-en-Velin”. Rappelons que Najat Vallaud-Belkacem a des attaches fortes dans leRhône. Elle a été élue au conseil muni-cipal de Lyon, puis au Conseil régional,avant de prendre ses fonctions deministre lors de l’élection de FrançoisHollande en 2012. Le récent remanie-ment gouvernemental l’a propulséeun peu plus sur le devant de la scènepolitique. Elle était, jusqu’au mois der-nier, la porte-parole du gouverne-

ment et la ministre des Droits des fem-mes. Aujourd’hui, à cette dernièredélégation qu’elle conserve, se rajou-tent les maroquins de la Ville, de laJeunesse et des Sports.

“Faire de Vaulx un laboratoire”Le renouvellement urbain et les gran-des questions qui se posent à sonsujet, on peut les toucher du doigt à laGrappinière. Derrière le centre com-mercial bientôt promu à la démolition– il sera reconstruit juste à côté –, unimmeuble en construction s’élève. Ilmarque la volonté de l’Etat, via leGrand projet de Ville (GPV), de mixerles populations et les couches socia-les. “A qui est-il destiné ? Ce ne serontpas des gens d’ici qui vont l’habiter”, afait remarquer un jeune homme. La ministre et la maire ont emprunté àpied l’avenue Jean-Moulin, en pleinerénovation, et qui dessert le groupescolaire Henri-Wallon et le centresocial Georges-Levy. Dans le cortègequi s’est formé, les habitants, jeunes et

femmes surtout, se mêlent aux élus etpersonnalités, dont le délégué du pré-fet, Pierre-Pascal Antonini. Après uncourt arrêt à la crèche, les voilà devantl’école Wallon, en rénovation elleaussi. Il est 16h30 passées, l’heure dela sortie des classes. Quelquesmamans s’arrêtent le temps d’unepetite discussion avec la ministre : lesprofesseurs font bien leur travail, dis-ent-elles, mais en cas d’absence, ils nesont pas remplacés.La ministre a écouté et a rappelléensuite au centre social Levy, juste àcôté, que travailler pour “l’égalité répu-blicaine et la cohésion sociale, c’est telle-ment évident. Entre l’égalité femmes-hommes, les jeunes, le sport, le périmè-tre de mon ministère est naturel”. Elle ledit avec naturel en effet. Reste à lemettre en application. Pas d’engage-ment financier en ce tout début deministère mais une volonté clairementaffichée : “Allier le bâti et l’humain.Quelque chose me dit qu’on peut fairede Vaulx un laboratoire”.

Dans la grande salle pleine à craquer –40 personnes étaient attendues, il y enavait une bonne centaine –, le prési-dent du centre social MahmoudKalkoul, avait auparavant remercié laministre et la maire de leur présence :“Qui mieux que vous, peut nous aider ?Le centre social compte 1700 adhérents,mais seulement 31% d’actifs. On assisteà une véritable crise de découragementqui s’est traduite par une abstentionmassive aux élections municipales”.

A la rencontre des habitantsHélène Geoffroy en a convenu et arappelé que le chômage restait laquestion la plus préoccupante, “ici,particulièrement. Il faut identifier claire-ment les besoins supplémentaires etchercher les moyens pour les mettre enœuvre, travailler sur l’orientation desjeunes, développer les bourses auxstages, associer le monde de l’entre-prise”.Les habitants ont pris la parole pourdire les difficultés qu’ils rencontrent :

le décrochage scolaire, l’implicationdes jeunes… et comment les résou-dre, favoriser l’emploi des Vaudaisdans la zone franche qui inclut laGrappinière. Des questions nombreu-ses. Sur certaines, la ministre a purépondre précisément : “Il existe main-tenant une garantie publique pour lesimpayés des mères célibataires(…). Onouvre le chantier des stages et de l’orien-tation scolaire, je vais mettre mon nezdedans. J’ai trop vu autour de moi desintelligences gâtées. Des outils vont arri-ver, comme le compte personnel de for-mation”. Parmi les personnes présen-tes, une dame âgée a exprimé unpoint de vue qui semblait très par-tagé : “On a l’impression d’être un peuoublié à la Grappinière, je le dis sansacrimonie, j’ai connu ce quartier il y a 50ans. Avec la rénovation, on a beaucoupd’espoir et, en même temps, on a peur”.La ministre a conclu le débat par cesmots : “Vous pouvez compter sur l’éner-gie que je vais mettre dans cette nou-velle mission”. Françoise Kayser

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COMME tout dispositif relevant desPoints d’accueil et d’écoute jeunes etparents (Paej), le Lieu écoute ressour-ces adolescence a pour mission d’é-couter et apporter un soutien psycho-logique aux adolescents et à leursfamilles. Ouvert 42 heures parsemaine, il est dirigé par la psycholo-gue Sylvie Oddou et administré parl’association Ecouter et prévenir quepréside Dominique Vignon. Laquelle,réunie en assemblée générale le 11avril, a mis en lumière les probléma-tiques du Lieu écoute et les enjeuxpour l’avenir.L’équipe, constituée de cinq person-nes – trois équivalents temps plein –est au maximum de sa capacité d’ac-cueil. Elle fait face à une demandecroissante, il y a surcharge de travail etpour le public, il faut compter un moisde délai pour un rendez-vous.Initialement, l’idée était d’être réactifen apportant une réponse spontanée.Ce qui a changé en quinze ans d’exis-tence, c’est qu’à la demande des ado-lescents s’est ajoutée une demandedes enfants et de leurs parents quiarrivent via les centres médicaux-psychologiques (CMP), eux-mêmessaturés. Ainsi, l’équipe a de plus enplus de mal à répondre à la demandedes partenaires dans le cadre d’ac-tions de prévention collective.

Les ados avant toutCôté financier, “les ressources issuesdirectement de l’Etat ont continué àsubir une érosion inaugurée il y a 4 ans”,indiquait Dominique Vignon. Le sou-tien financier apporté par la Ville(85 000 euros), la réduction du loyerpar le bailleur social et la gestionrigoureuse des dépenses ont permisde maintenir le budget juste à l’équili-bre (765 euros de bénéfice). Pour leprésident, “il est essentiel que la souf-france des jeunes soit prise en compte”,soulignait Dominique Vignon.Au regard de tout cela et de l’austéritésans précédent, annoncée pour lescollectivités locales, le conseil d’admi-nistration veut mobiliser au maximumpour défendre le Lieu écoute et, à tra-vers lui, “les jeunes en situation d’at-tente désespérée”.Pour un certain nombre d’administra-teurs, la situation oblige à recentrerl’action de la structure. Il importe “quela spécificité centrée sur l’adolescent res-surgisse”, appuyait Roger Bolliet, tréso-rier de l’association et par ailleursmédecin généraliste. “On ne peut pastout faire”, ajoutait-il. De leur côté, lespsychologues s’inquiètent de devoirfermer la porte aux familles qui vien-nent avec des moins de 12 ans. “Le lienqui s’établit avec les enfants fait qu’ilsreviennent plus facilement à l’adoles-

cence”, observe Sylvie Oddou. Restedonc à déterminer la voie à prendrepour que les missions du Lieu écoutese poursuivent, tout en surmontantl’austérité budgétaire du moment.

Fabienne Machurat

Fréquentation en 2013- 1040 personnes rencontrées (jeunes,parents et professionnels).Motifs de la prise de contact : 27% malêtre, déprime ; 22% souffrance fami-liale ; 21% troubles du comporte-ment ; 8% conduites à risques ; 7%soutien parentalité ; 2% addictions ;2% échec scolaire…- Accueil 13-25 ans : 43% (19-25 ans : + 3% cette année).- Accueil moins de 12 ans : 38% (+ 4%cette année).- Accueil plus de 26 ans : 19%.- 84% du public est vaudais, 8% vientdes communes limitrophes.

Subventions : 175 760 euros dont - Ville : 85 000 euros,- Direction départementale de lacohésion sociale du Rhône : 55 000euros, Agence nationale pour la cohé-sion sociale et l’égalité des chances :20 000 euros + 2000 action décro-chage scolaire,- Département : 9000 euros.

L’association qui accompagne les jeunes, est à un carrefour. La précarité desmoyens et l’élargissement de son public le conduisent à revoir son projet.

Retour vers le public adolescent pour le Lieu écoute ?

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Photo © Jean-Loup Bertheau

Photo © Jean-Loup Bertheau

POLITIQUE C’est à Vaulx-en-Velin que Najat Vallaud-Belkacem a réservé sa première sortie en tant que ministre desDroits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. En compagnie de la maire, Hélène Geoffroy, elles’est rendue dans le quartier de la Grappinière.

Visite ministérielle à la Grappinière

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ents

DEPUIS mi-février, les jeunes inscrits à la Mission locale de Vaulx ont l’opportu-nité de valider un Passeport de compétences informatique européen (PCIE).Une certification internationale en informatique, reconnue dans 148 pays. Enclair, il s’agit d’une preuve de la maîtrise des différents outils informatiques. Elleporte sur les principaux logiciels comme Word ou Excel. “A l’origine, ce dispositifétait davantage réservé aux salariés, expliquent Coralie Robert, conseillère à laMission locale et Christophe Vanony, responsable administratif et financier del’association. Notre objectif est de faire en sorte que les jeunes soient formés etreconnus”.L’informatique n’est pas une notion inconnue pour eux. Fabien, Sandy, Darianaet Shialy ont validé leur passeport. Chaque vendredi, les stagiaires se sont tes-tés sur l’ordinateur : “Ce n’était pas acquis, témoignent-ils. On se dirige tous versdes métiers dans le tertiaire ou l’administratif, on avait des notions en informatiquemais, là, on a une qualification reconnue. Les conseillers ont été présents pour nous.Maintenant, à nous de valoriser ça sur notre CV”. 33 jeunes vont suivre cette formation et 12 sont déjà diplômés grâce à laMission locale de Vaulx, seule de la région à proposer ce passeport. Avec uncoût d’environ 3000 euros pour un module de cinq jours avec huit jeunes, laMission locale reçoit un financement de l’Etat, de la Région et de la Ville. Elle aégalement reçu le soutien de la fondation Orange pour développer cetteaction. R.CPratique : Mission locale, 3 avenue Georges-Dimitrov. Tél : 04 72 04 94 14

Pour lutter contre la fracture numérique et formerles jeunes comme il se doit à l’informatique, laMission locale les prépare au PCIE.

Un passeport international de compétences informatiques

INSERTION

JEUNESSE

Hélène Geoffroy a guidéNajat Vallaud-Belkacem

à la Grappinière.

La ministre a écouté les habitants du quartier.

DE MÉMOIRE de Vaudais, il y avaitlongtemps qu’on n’avait pas vu tantde monde un samedi après-midi à lamairie. La salle du conseil municipalétait trop petite pour accueillir ceuxqui étaient venus assister à l’électiond’Hélène Geoffroy au poste de maireet certains ont dû rester dehors.Après l’appel des 43 conseillers muni-cipaux (deux absents avaient donnépouvoir) et lecture des résultats de l’é-lection municipale, Bernard Genin(Parti communiste-Gauche citoyenne)a cédé son fauteuil de maire au doyende l’assemblée, Pierre Barnéoud(apparenté Parti radical de gauche)pour la présidence de séance. Aprèsquelques mots sur l’histoire de la villeet les mouvements de populationqu’elle a connu, le doyen a souligné“l’implantation remarquable de Vaulx-en-Velin” dans l’agglomération. “Nousallons préparer la jeunesse à la citoyen-neté, a-t-il poursuivi. Soyons forts etfiers d’être Vaudais, nous allons vivre àgauche autrement”.Au nom de la liste “Rassemblementvaudais, républicain et solidaire” quidispose de 31 sièges au conseil muni-cipal, Pierre Dussurgey a ensuite pro-posé la candidature d’HélèneGeoffroy à la fonction de maire. “Unmoment historique, a-t-il précisé, carelle sera la première femme députée-maire de la commune”. Au nom de laliste “Vaulx c’est vous” (4 sièges),Philippe Moine (UMP) a proposé lacandidature de Sacha Forca. La listeconduite par Bernard Genin, “Vaulx, lavie, l’audace” (8 sièges), n’a quant à elleproposé aucune candidature.Les conseillers municipaux ontensuite voté. Hélène Geoffroy a étéélue par 30 voix sur 43 exprimées.Sacha Forca a obtenu les quatre voixde son groupe. Neuf bulletins ont étécomptés blancs ou nuls.

Les hourras du publicLe doyen de l’assemblée a aussitôtremis l’écharpe tricolore à la maire,sous les hourras et les youyous dupublic. Hélène Geoffroy a passé laparole aux présidents de groupes. Aunom de la Gauche citoyenne, BernardGenin s’est engagé à “rester présent, àgauche en toute circonstance”. Il a souli-gné que son groupe s’était abstenupour l’élection du maire. PhilippeMoine a présenté ses félicitations à lamaire et espéré qu’elle prenne encompte “les aspirations au change-

ments que les électeurs ont exprimées”.Hélène Geoffroy a dit d’abord sonémotion d’être élue : “Ceux qui meconnaissent savent que j’ai une joie par-ticulière car les Vaudais ont pu élire pourla première fois une femme maire. Jepense aux anciennes élues de notre villequi l’ont incarnée, comme Marie-LouiseSaby ou Elisabeth Rodet, Denise Bridon,ou d’autres comme Odette Cartailhacou Marie-Ghislaine Chassine”.Au moment de cette prise solennellede fonction, Hélène Geoffroy a tenu“de façon républicaine et sincère àsaluer le maire sortant, Bernard Genin,et le travail accompli avec son équipe.Nous savons la force des engagementsde chacun. C’est la force de notre démo-cratie de permettre l’alternance”.Elle a redit toute la confiance qu’elleaccorde à la nouvelle équipe munici-pale : “Je ne serai la maire ni d’un groupeni d’un clan. Je resterai à l’écoute detous, en me donnant deux missionsprincipales : préparer la ville qui sera lanôtre dans vingt ans mais aussi contri-

buer à résoudre les problèmes du quoti-dien. Nous voulons faire de Vaulx-en-Velin une ville à vivre”.

Douze adjointsCette ville à vivre, Hélène Geoffroy laveut pour les parents et la scolarisa-tion de leurs enfants, pour les person-nes en situation de précarité, pour lesclasses moyennes… “Une ville danslaquelle nous ne cultiverons pas les par-ticularités de chacun mais bien les lieuxde rencontre”. La maire s’est engagée àrester à l’écoute, dans la proximité et àcréer des instances de concertationavec les habitants “car ils sont lesexperts de leur propre vie”.Quant au sens de son engagement,“chacun le connaît et sait d’où je viens,de la gauche et du Parti socialiste”. Elle aaffirmé sa “volonté de rassemblementautour de valeurs claires, républicaines,humanistes, solidaires et écologistes”.Elle s’inscrira dans une démarcherépublicaine “car Français del’Hexagone ou de l’Outre-mer, nés à l’é-

tranger et devenus français, nous avonsla conviction que le triptyque au frontonde la mairie, Liberté Egalité Fraternité,nous unit, transcendant nos âges, noshistoires, nos milieux”. La maire estrevenue sur le mot Solidarité, rajoutéau fronton de la mairie de Vaulx-en-Velin : “Je tiens à ce que nous ayons unedémarche solidaire (…) car la solidarité,c’est la voie de la liberté de chacun et del’émancipation de tous”.Après une parenthèse pour saluer safamille et ses proches – ses parentsavaient fait tout spécialement le voyagedepuis la Guadeloupe –, elle a concluen citant Gaston Monnerville, ancienprésident socialiste du Sénat : “Unevolonté tenace, mise au service de la rai-son et d’un haut idéal, est susceptible dechanger la face du monde”.

Hélène Geoffroy a ensuite proposé auconseil d’élire ses adjoints. Douze ontété proposés par la maire. Un nombrequi a fait réagir Philippe Moine (UMP) :“C’est le maximum autorisé. Pour lasymbolique, mais aussi pour signifiervotre volonté de modifier la gouver-nance du conseil municipal, nousaurions souhaité moins d’adjoints”. Songroupe a voté contre. Les adjoints ontété élus avec 31 voix pour et 12 bulle-tins blancs ou nuls.

E.G et F. K

Pratique : prochaines séances publi -ques du conseil municipal le 24 avril à19h (débat d’orientation budgétaire)et le 30 avril à 19h (vote du budget). A l’Hôtel de ville, place de la Nation.

DANS SON ALLOCUTION au conseilmunicipal du 5 avril, Bernard Genin atenu, tout d’abord, “à remercier les3541 électeurs qui ont voté pour nousau second tour de l’élection municipaleainsi que l’ensemble de nos militants”.La liste “Vaulx, la vie, l’audace, laGauche citoyenne” obtient 8 des43 sièges au conseil municipal. Avec un peu plus de 39 % des suffra-ges exprimés, “nous rassemblons bienla majorité des électeurs de gauche.Hélène Geoffroy, au soir du premier tour,a refusé de s’engager à gauche. Elle apréféré s’entendre avec la liste deStéphane Bertin, liste de citoyens certesmais de droite et, dans ma bouche, cen’est pas une insulte”.N’étant plus dans l’exécutif municipal,Bernard Genin a affirmé que songroupe aurait “une attitude responsa-ble et clairement à gauche. Nous déci-derons de nos votes uniquement sur labase de l’intérêt des habitants de notreville. Toute notre action servira un seulobjectif : servir les Vaudaises et les

Vaudais, défendre une politique de soli-darité”.Reconnaissant sa défaite, le maire sor-tant concluait : “Nous avons perdu cesélections mais nous gardons la têtehaute. Militants, vous pouvez comptersur nous pour être vos porte-parole”.

Bernard Genin continuera aussi à sié-ger au Grand-Lyon où, affirme-t-il, il a“défendu les dossiers Vaudais et le bilanest positif avec quatre Zac(1) créées”. E.G

(1)Zones d’aménagement concerté de laGrappinière, l’Hôtel de Ville, Tase et du Mas duTaureau.

INVESTITURE Le samedi 5 avril après-midi, la salle du conseil de l’Hôtel de ville a accueilli une foule nombreuse et enthou-siaste pour l’installation du nouveau conseil municipal et l’élection de la maire, Hélène Geoffroy.

Hélène Geoffroy,première femme maire de la ville


A la suite de son élection par le conseil municipal,Hélène Geoffroy reçoit l’écharpe de maire, desmains du doyen de l’assemblée, Pierre Barnéoud.

A la suite de sa défaite, Bernard Genin a cédé son poste de maire à HélèneGeoffroy samedi 5 avril. Il s’est exprimé sur cette élection.

Bernard Genin : “Nous aurons une attitude responsable“

AVEC 1724 VOIX soit 19,10% des voix au deuxième tour de l’élection munici-pale, la liste “Vaulx, c’est vous”, conduite par Philippe Moine (UMP), dispose dequatre sièges au conseil municipal. Soit le même nombre que lors du précédentmandat. Lors du conseil municipal du 5 avril, Philippe Moine a d’abord tenu àféliciter Hélène Geoffroy pour son élection. Mais il l’a aussitôt avertie : “C’est unelourde charge et vous en mesurez toute la responsabilité”. L’élu a placé son groupe“dans une opposition combattive et constructive”. S’adressant à nouveau à lamaire, il lui a intimé : “Vous devrez prendre en compte les aspirations au change-ment que les électeurs ont exprimées. Vous serez attendue sur la transparence de lavie politique locale, notamment sur les indemnités des élus, l’obligation de présenceaux conseils municipaux”.Philippe Moine a insisté sur le nécessaire rééquilibrage des finances publiques :“Nous n’attendrons pas le budget 2015. Il serait suicidaire de poursuivre la politiquemenée jusqu’à présent, politique que vous avez votée”. Son groupe a aussi desattentes en terme de sécurité et de tranquillité publiques : il demande l’aug-mentation des effectifs de police municipale et de la vidéosurveillance. Et en cequi concerne l’éducation avec “la réforme des rythmes scolaires qui ne pourra sefaire sans garantie de moyens, de même que la rénovation des écoles”. E.G

Le chef de file de la liste “Vaulx, c’est vous” a obtenuquatre sièges au conseil municipal, soit le mêmenombre que dans le précédent mandat.

Philippe Moine : “Une oppositioncombattive et constructive”

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AU LYCÉE professionnel Les Canutscomme au lycée général et technolo-gique Doisneau, les proviseurs ontpris connaissance des indicateurs deleur établissement avec le recul néces-saire : “Nous sommes très déçus et nousne comprenons pas ces indicateurs. Nosrésultats sont en progression constantedepuis cinq ans et nous en sommes trèsheureux”, explique Marie-FranceBuratti, proviseure adjointe àDoisneau. Son lycée affiche en 2013un taux de réussite au bac de 77%selon le ministère de l’Educationnationale, deux points en-dessous dutaux attendu pour l’Académie et unpoint en-dessous du taux national :“C’est une erreur, poursuit-elle, puisquenous sommes en réalité à 78 % pile.Mais au-delà des chiffres, il faut savoirque, chez nous, aucune sélection n’estpratiquée à l’entrée, 75 % de nos élèvesviennent de collèges en éducation prio-ritaire, 70 % des collèges de la ville. Entout, 80 % de nos élèves sont vaudais”.Le lycée accueille, plus que d’autres,des redoublants de terminale “mêmesi cette année, il y en a eu très peu parrapport aux années passées. Ce qui faitque le chiffre de 78 % de réussite au bacest une belle performance”. La provi-seure adjointe peut aussi compter surle soutien d’une équipe enseignantestable – avec moins de 10 % de mobi-lité –, sur l’implication des professeursà travers le tutorat et l’accompagne-ment personnalisé des élèves, et surles parcours d’excellence pour menerles jeunes vers les grandes écoles.Cette année, 7 élèves sont admissiblesà l’Insa, 3 à l’Idrac, 4 à Sciences Po-Pariset 7 préparent les concours SciencesPo-Province.

Un canevas qui limite le décrochageAu lycée des métiers Les Canuts, letaux de réussite au bac est de 88 %tous secteurs confondus. Le lycée pro-fessionnel se situe quinze points au-dessus de la moyenne académique etdouze au-dessus de la moyennenationale. David Laposse, le proviseur,sait mieux que quiconque tout le tra-vail nécessaire pour éviter le décro-chage scolaire et stabiliser certainsélèves avec des situations sociales etfamiliales parfois difficiles. “Nousavons des commissions de suivi hebdo-madaires pour dépister très vite les jeu-nes en difficulté, ainsi qu’une gestiontrès fine de l’absentéisme”, expliqueDavid Laposse. S’y ajoutent tout un tas de mesuresconstruites “comme un canevas quilimite le décrochage” : travail en petitsgroupes pendant les vacances scolai-res, travail soutenu pendant les heuresde permanences, moyens mis à dispo-sition pour les élèves qui maîtrisentmal le français… “Nous avons mis enplace un maillage sur l’ensemble del’emploi du temps, car si un jeune est engrande difficulté, c’est une cause dedécrochage”, complète le chef d’éta-blissement. Autre critère pris en compte, le tauxd’accès des élèves de seconde et depremière au baccalauréat. C’est, selonle ministère de l’Education, “la proba-bilité qu’un élève obtienne le bac, à l’is-sue d’une scolarité entièrement effec-tuée dans l’établissement”. Soit la capa-cité pour un lycée à garder ses élèves.Quand ce chiffre est négatif, il peutindiquer ceux qui se séparent de leursélèves en difficulté, pour produire demeilleurs résultats au bac. Mais aussi

ceux qui établissent des passerellesavec les lycées professionnels pourréorienter leurs élèves en difficulté.C’est le cas du partenariat qui existeentre les deux lycées vaudais : “Nousaccueillons des élèves de seconde géné-rale qui décrochent, en stage d’intégra-tion dans nos filières professionnelles”,souligne David Laposse.

Lycées publics contre lycées privésEnfin, un troisième critère finalise lesrésultats : la proportion de bacheliersparmi les élèves quittant définitive-ment le lycée. Là encore, commentcomprendre les résultats ? Un élève deseconde qui se découvre une vocationet qui va suivre les études qu'il sou-

haite dans un autre établissementest... un échec, selon le ministère.Ainsi, les indicateurs retenus peuventpénaliser un établissement qui pra-tique l'orientation positive vers desfilières professionnelles et technolo-giques, fussent-elles dans d'autreslycées.Si l’Education nationale ne classe enaucun cas les lycées, d’autres s’enchargent et les medias ne manquentpas de le faire chaque année. Parmi lesdifférents palmarès publiés pourl’Académie de Lyon, le premier lycéepublic se situe, au mieux à la 7e place,au pire à la 11e. Peuvent être ainsicomparés des établissements publics,censés accueillir tous les élèves de leur

secteur, et des établissements privésqui peuvent choisir et sélectionneruniquement les meilleurs. “Notreobjectif à nous, ce ne sont pas les résul-tats, mais la réussite de nos jeunes, ana-lyse David Laposse. Nous apportonsune vraie plus-value mais ces résultatssont fragiles”. Et sa collègue deDoisneau d’ajouter : “Nous ne choisis-sons pas nos élèves, c’est eux qui nouschoisissent et c’est très valorisant de tra-vailler avec eux”.

M.K et E.G

Pratique : www.education.gouv.fr/cid3014/indi-cateurs-de-resultats-des-lycees.html

EDUCATION Début avril, le ministère de l’Education nationale faisait paraître les indicateurs des lycées. A Vaulx-en-Velin,au-delà des résultats, de nombreux dispositifs sont mis en place pour la réussite des élèves.

AVEC CHAMAREL, autrement dit laCoopérative d’habitants maison rési-dence de l’Est lyonnais, les choses sontclaires : “Nous sommes décidés à vivrenotre vieillesse autrement. Nous allonsconstruire un immeuble pour personnesvieillissantes aux Barges”. C’était la pre-mière réunion d’information sur placeou plus exactement, juste à côté, àl’espace Cachin. Après la présentationdu projet, restitué via un film-vidéoqui montre les “Chamarel” au travail,en réunion ou pris séparément pourde courtes interviews, les questionsont fusé. Une trentaine de personnesétaient présentes.Combien de logements y aura-t-il ?Combien d’étages aura l’immeuble ?N’est–il pas dommage que disparaissece vaste terrain vague, lorsque serontconstruits cet immeuble et les deuxautres prévus par le bailleur Alliadedans le même secteur ?Chantal Nay, Jean Sintès, PatrickChrétien et d’autres ont apporté desréponses à toutes les questions.L’immeuble, sis sur un terrain de1200 mètres carrés, couvrira unepetite surface : 300 mètres carrés surquatre étages, soit une quinzaine delogements (F1 et F2) ainsi que desespaces communs (cave, buanderie,atelier, local à vélo). Il accueillera autotal 20 à 25 personnes. L’immeubledans son ensemble est adapté au han-dicap physique (portes, accès), maisne peut accueillir les personnes âgéesdépendantes.Jean Sintès a aussi expliqué le mon-tage financier et les vertus de l’habitatcoopératif, “une troisième voie entre lapropriété individuelle et la location”. Cequi permet à des personnes aux reve-

nus modestes de se loger. Cette“bande de vieux” a des principes bienarrêtés : construire écologique, opterpour l’économie d’énergie, avoir uneouverture sur le quartier et ne pasfaire de spéculation immobilière.

La qualité du projetStéphane Gomez, adjoint au mairedélégué la Politique de la Ville, a souli-gné “la qualité du projet Chamarel quisort des logiques d’urbanisme concen-tré. Il ne faut pas opposer, mais rassem-bler les projets, les habitants et travaillersur le bien-être de tous”.

Michelle, 66 ans, petite femme vivevenue de Belleville dans le Beaujolais,s’est jointe au groupe l’an passé.Divorcée, cette infirmière retraitéecherchait depuis longtemps un projetcomme celui-ci. Une institutrice à laretraite avait vu un film au cinéma lesAmphis : “Et si on habitait ensemble ?”.La voilà elle aussi embarquée dans ceprojet au long cours. Tous maîtrisentdésormais le charabia indispensable àla compréhension technique : “J’aiengrangé des connaissances en archi-tecture, affirme Michelle. Je cherchaisun logement, j’ai trouvé bien davantage

avec ce projet”, explique-t-elle. Lorsquel’immeuble sera bâti et qu’elle serainstallée dans ses 45 mètres carrés,elle paiera une redevance d’environ600 euros par mois tout compris, dontune partie sera directement investiedans le capital de la coopérative.Peu à peu, le groupe s’élargit par coop-tation, et le projet avance, lentementmais sûrement, depuis 2009. Le per-mis de construire va être déposé d’icil’été. Chamarel espère être la premièrecoopérative d’habitants vieillissantsen France, d’autres devraient suivre.

Françoise Kayser

HABITAT“La bande de vieux” de Chamarel, comme ils s’appellent eux-mêmes en souriant, est venue se présenter àses futurs voisins des Barges, le 8 avril dernier. L’occasion d’expliquer leur projet d’habitat coopératif.

La coopérative d’habitants prend ses marques aux Barges

Les “Chamarel” sur le terrain de leur futur immeuble d’habitat coopératif, veulent vivre leur vieillesse autrement.


EN BREFPermanences impôtsLes feuilles d’impôts ont commencéà arriver dans les boîtes-aux-lettres.Comme chaque année, des perma-nences, tenues par un contrôleur desFinances publiques, spécialiste de lafiscalité des particuliers, sont propo-sées à la trésorerie de Vaulx-en-Velin,3 avenue Georges-Dimitrov : - mercredi 23 avril, matin- mercredi 7 mai, matin et après-midi-mercredi 14 mai, matin et après-midi- mardi 20 mai, matin.

Il est conseillé de prendre rendez-vous auprès de la trésorerie, auxhoraires d’ouverture, de 8h30 à 12het 13h30 à 16h. Tél. 04 78 80 57 07.Le Centre des Finances publiques deBron, (14 rue Albert-Camus), reçoittous les jours sans rendez-vous de8h30 à 12h et 13h30 à 16h.Les usagers peuvent contacter laTrésorerie : - par téléphone au 04 72 15 20 20(mêmes horaires)- par courriel : [email protected]

Coupure de courant Des travaux ERDF d'adaptation auxcharges entraîneront des coupuresde courant mercredi 14 mai au 43avenue Georges-Rougé.Les abonnés peuvent transmettreleur adresse mail et leurs coordon-nées sur le site d'ERDF : www.erdf-prevenance.fr Ils seront ainsi informés des coupuresde courant par un e-mail personna-lisé. Ce service pourra à terme êtreproposé, via l'envoi d'un SMS, sur lemême principe (inscription préalablesur le site Internet). Ce service est gra-tuit.

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Photo © Charly Bourganel

Palmarès des lycées, ce qu’il y a derrière les classements

SI VAULX-EN-VELIN n’abonde pas enstations Vélo’v, la commune n’en estpas moins pourvue. Au Sud, deux bor-nes sont installées rue de la Poudrette,devant le centre commercial et l’arrêtde métro de la Soie. Profitant du soleil,nous sommes partis de cette dernièrestation pour appréhender Vaulx à tra-vers ses voies vertes.L’avenue des Canuts est longée parune large piste cyclable idéale pour lespromenades en famille. De nombreuxvélos s’y croisent en toute sécurité,certains remontant en direction deDécines, d’autres vers Villeurbanne.Rue Marius-Grosso, la voie réservéeprend le large pour serpenter entre laligne de tramway et les friches indus-trielles ornées de quelques tags sym-pathiques.Au croisement avec l’avenue Franklin-Roosevelt, nous tournons à gauche,en direction du canal de Jonage.Traversant le pont de la Sucrerie quidispose d’une voie réservée pour lescyclistes et porte le nom d’uneancienne distillerie du XIXe siècle, nousempruntons un temps le chemin dehalage et l’Anneau bleu. Sentant l’en-vie d’aventure nous gagner, nous sor-tons des sentiers battus pour descen-dre vers le parc de la Rize. Âme sensi-ble s’abstenir : le chemin, en pente, estjonché de pierres ! Nous regagnonstant bien que mal la fraîcheur des pla-tanes de l’avenue Grandclément pourcontinuer par le paisible chemin duGabugy qui remonte vers le centre-ville.

Franchir le feu rouge en toute sécuritéLa circulation y étant interdite, c’est àpied, notre vélo à la main, que nousnous arrêtons au jardin de la Paix etdes Libertés pour se rafraîchir face àl’église Saint-Thomas, construite en2010. Un détour par son parking per-met de mieux apprécier l’architecturemoderne du bâtiment et ses immen-ses vitraux, œuvres du plasticienXavier Noiret-Thomé. La pause finie,nous reprenons l’avenue Picasso ettournons avenue Gabriel-Péri. Ce car-refour fait partie des 17 qui présen-tent, depuis février, une signalétiquefacilitant l’usage des cyclistes. La nou-

velle réglementation leur permet defranchir le feu au rouge s’ils tournent àdroite, ce qui fluidifie la circulation. Cette avenue qui traverse le centre-ville est bien équipée avec sa pistepour vélos. Seulement, certains usa-gers ont une fâcheuse tendance àconfondre bande cyclable et arrêtminute. Résultat, nous sommes par-fois obligés de rouler au milieu desvoitures et de slalomer entre camionset automobiles. Remontant vers lenord, nous empruntons l’avenueSalvador-Allende dont le réaménage-ment se termine. Nous continuons parl’avenue Charles-de-Gaulle. De là, il estpossible d’emprunter les confortablespistes qui mènent à Décines et remon-tent le canal. Nous préférons tournerchemin de l’Epi en direction du petitcoin de verdure qu’offre la zone maraî-chère. Petites pauses artistiques au VillagePar la rue Racine, nous regagnons leVillage, en passant devant l’égliseNotre-Dame de l’Assomption. Sur sonparvis est dressé une statue de SaintJean-Baptiste sculptée par GeorgesSalendre. A quelques centaines demètres, devant la mairie annexe, unbuste d’Henri Barbusse par le mêmeartiste vaut lui aussi une petite pause.Rue Louis-Duclos, sur la petite placesur laquelle trône le Khatchkar (stèlearménienne agrémentée d’une croixet d’arabesques) offert par la villejumelée Artik en 2007, les glycines etles lavandes en fleur embaument l’air.

Au lieu de continuer au nord vers leGrand parc de Miribel-Jonage, noustournons à gauche. De la rue Franklin,nous arrivons sous le fier coq duMonument aux morts de la placeGilbert-Dru, face au parc Elsa-Triolet.Un parc que nous longeons par la ruePierre-Cot. Sur la droite, devant lethéâtre de verdure du cinéma lesAmphis, on découvre “Galets en cage”de Victor Caniato, une installation de1983 symbolisant la relation intime deVaulx-en-Velin avec le Rhône. Aprèsun virage à gauche, nous voilà avenueJean-Moulin, dans le quartier de laGrappinière en pleine mutation. Si lavoie ne dispose pas de pistes cycla-bles, la circulation n’y est pas trèsdense et ne pose aucun problème auxaficionados de la petite reine.Descendant la rue Delestraint, nousrattrapons l’avenue du 8-mars-1945 etsa voie cyclable. Un peu plus loin, nous arrivons aux

pieds des fresques des Noirettes, inau-gurées en 2011, chemin de la Ferme.Ces deux murs peints de 2000 m2 cha-cun ont été réalisés par Cité création,avec le concours des résidents duquartier. En descendant la rue desFrères-Bertrand, célèbres résistantsvaudais, nous prenons l’avenue Henri-Barbusse en direction du sud afin decontempler “L’appel du pied gauche”,sculpture de Yves Henri, proche de laMJC. Quelques bons coups de pédalesavenues Gabriel-Péri, Gaston-Monmousseau et d’Orcha, toutespourvues de voies propres et decédez-le-passage pour vélos aux feuxrouges, nous voilà devant l’ancien col-lège Jean-Vilar de Villeurbanne, à lalimite de Vaulx. Une station de Vélo’v,rue des Acacias, attend qu’on reposenotre monture pour clore cette après-midi sportive et culturelle.

Maxence Knepper

PROMENADE Vaulx-en-Velin à bicycletteVaulx-en-Velin Journala testé la traversée dela ville à vélo, commedans la chanson deMontand, mais sansPaulette, à la découverte de l’arturbain. En selle !

Photo D.R


LES BEAUX JOURS sont de retours etles vide-greniers aussi. Une façonpour les uns de faire de la place chezeux et pour les autres, de faire de bon-nes affaires. Les inscriptions sont encours. Jeudi 8 mai : braderie commerçanteet vide-grenier au super marché auxpuces, rue Tita-Coïs, de 8h à 18h. Tarif: 20 euros les 4 mètres. Inscriptions etrenseignements au 04 78 80 96 55. Samedi 17 mai : vide-grenier de l’as-sociation Bâtir ensemble, à l’espaceCarmagnole, 8 avenue Bataillon-Carmagnole-Liberté. 3 euros le mètrelinéaire. Inscriptions : 06 17 07 08 87

ou 06 22 77 16 35. Samedi 24 mai : vide-grenier orga-nisé par les parents d'élèves FCPE del’école Makarenko B et les enseignants,à partir de 8h. Renseignements à l’é-cole, promenade Lénine. Samedi 7 juin : vide-grenier de l'asso-ciation Frameto, place du marché,avenue Dimitrov de 9h à 18h.Inscriptions possibles jusqu’au 25 mai,3 euros le mètre. Tél : 06 13 58 71 60ou par [email protected] de l’association au Fil dela Rize, place Roger-Laurent, à partirde 8h. Inscriptions au 06 10 16 34 32(de 17h à 20h).

Les vide-greniers s’installent SORTIES


7Vaulx-en-Velinjournal- 16 avril 2014 - N°92

Photo © DR

Petite pause à la Grappinière.

Avenue Salvador-Allende.

ON CHOISIT ses amis, pas ses voisins.Autant tout faire alors pour que la vieà proximité soit sympathique. Fort dece constat, le service Promotion de lasanté de la Ville a mis en place unecharte de bon voisinage et une cam-pagne d’affichage et d’information

dans les halls d’immeubles afin d’inci-ter les gens à améliorer leur compor-tement envers leurs voisins: “Ma fenê-tre n’est pas une poubelle”, “Mon alléen’est pas une décharge”, “Mon immeu-ble n’est pas un resto pour animaux”et “Votre plancher, c’est aussi mon pla-

fond”. Des slogans chocs et des ima-ges qui le sont autant pour marquerles esprits et mettre fin, avec unepointe d’humour, aux incivilités duquotidien. Car si chacun y met du sien,le vivre ensemble n’en sera que plusfacile. M.K LE COLLECTIF Dix-on-court est constitué de membres de l'association du festi-

val du film francophone de Vaulx-en-Velin. Ils ont tous en commun la passiondu cinéma. Le scénario est prêt, le film va se tourner dans quelques jours.Il raconte l’histoire de Valentin Lamèche, un jeune homme complexé par sonpeu de cheveux, maniaque de la propreté et de l’ordre, qui voit s’installer en facede chez lui un salon de coiffure. C'est le cauchemar pour lui : les bruits du salonet les cheveux l'envahissent. Sa calvitie et sa timidité font de lui le souffre dou-leur du coiffeur qui le nargue. Un jour, n'y tenant plus, Valentin décide de rap-porter chez son ennemi tous les cheveux qui avaient volé chez lui. Alors qu'il enfranchit le seuil, une jeune stagiaire lui apparaît...Des Vaudais mettent déjà d’ores et déjà la main à la pâte, notamment le conser-vatoire de musique et de danse qui a créé une bande son originale et une cho-régraphie. Les acteurs, les danseuses, les musiciens, les techniciens, les accessoi-ristes, tous sont des bénévoles de la ville et tout se passe à Vaulx-en-Velin, biensûr !Ils ont besoin d'un petit coup de pouce pour ce court métrage, qui sera unecomédie ébouriffante et légère. Avec le lien ci-dessous, qui est un site de finan-cement participatif, chacun peut les aider à mener à bien leur projet, en contre-partie de quoi, les donateurs verront leur nom apparaître au générique, la pos-sibilité d’assister au tournage ou encore d’être invité à l’édition 2015 du festivalUn poing c’est court.Pratique : http://fr.ulule.com/cheveu-amour/

Une comédiedécoiffante en préparationCOURT-MÉTRAGE

DURANT les vacances d’avril, les jeunes des quartiers Est vont pouvoir prouverqu’ils ne manquent pas d’esprit créatif et de talent. Le Grand-Lyon et EstMétropole habitat leur a en effet proposé de s’approprier le mur de la sous-sta-tion de chauffage urbain des Verchères afin d’y produire une fresque. Pour sefaire, ils seront accompagnés par Fedevo et par Monsieur S, graffeur du cru quiest à l’origine du visuel et qui les a initié aux rudiments de la discipline. CesVaudais ont déjà travaillé ensemble durant les dernières vacances, à partir desrèglements intérieurs des immeubles, afin de se les approprier et d’en faire unrendu artistique. L’œuvre qu’ils peindront sur la station de chauffage devraitaussi faire écho au jardin pédagogique situé à proximité. Il prendra donc uneforme végétale. A découvrir dans les semaines à venir. Cette nouvelle fresquevient s’ajouter à toutes celles qui recouvrent déjà les murs vaudais et égayent laville, notamment les dernières en date, qui ornent le transformateur électriqueet la sous-station de chauffage urbain des Noirettes. M.K

MUR PEINT

Une charte de bon voisinageCADRE DE VIE

IL EST UNE VOGUE un peu désuète ettardive dans laquelle s’est engouffréeVaulx-en-Velin au cours du XXe siècle :celle de l’héraldique et des blasons.Comme elle, de nombreuses commu-nes françaises ont tenté de renoueravec leurs racines au travers d’une his-toire stylisée.

Une carte d’identitéHistoriquement, les armoiries sont l’a-panage des nobles et des chevaliersqui les représentent sur leurs banniè-res, leurs écus ou encore leurs bou-cliers. Une sorte de carte d’identitétrès pratique lorsqu’on se retrouve aubeau milieu d’un champ de bataille.Ainsi, les blasons des villes anciennesreprennent souvent ceux des pre-miers seigneurs des lieux. En l’occur-rence pour Vaulx-en-Velin, la familleMontuel, qui possédait les terres vau-daises au Moyen-Âge et dont voici ladescription dans la langue très codéde l’héraldique :“D’or (jaune) à six triangles de sable(noir), un lion de gueule (rouge) armé,lampassé et couronné d’argent (blanc)brochant sur le tout (au devant). Limier :un lion de gueules (rouge) et couronné

de même. Supports : deux lions demême.”Comme beaucoup de familles denoble souche, on ne trouve plus dedescendant des Montluel, et donc deleurs armoiries, depuis fort long-temps. Aussi, à la fin des années 1960,quand la ville décide de se doter d’uneidentité visuelle, il aurait été fort possi-ble qu’elle se réapproprie celle de sesillustres seigneurs moyennageux.

L’union d’un passé noble et d’un présent industrielleNéanmoins, la “vallée des brebis“(1)

qu’a connu Jean de Montuel et sescontemporains au XIVe siècle, lorsqu’ildonna ce fief au dauphin du Viennois,n’avait plus rien à voir avec Vaulx-en-Velin, la laborieuse, celle de la Tase etdes HLM qui commence à pousser. LeConseil municipal de 1969 com-mande donc au peintre réputéGeorges Manillier (1906-1981), lacomposition d’un nouveau blason quiconstituerait une passerelle entre l’his-toire et le présent de la commune. Les nouvelles armoiries, savammentpensées, reprennent donc, à droite, lelion rouge et fier des Montuel, et les

bandes noires sur fond doré qui carac-térise cette maison. Sur la gauche, unepince indique que la ville vit désor-mais de l’industrie. C’est un symbolecher à l’artiste qui, tout au long de savie, n’a eu de cesse de représenter lemilieu ouvrier et le monde du travail.Au centre de la tenaille, se détache dufond noir une branche de feuilles :c’est le monde agricole et la forteimplantation des maraîchers qui estainsi symbolisée. Quand au Rhône,indissociable de l’histoire vaudaise, onle retrouve dans les entrelacs qui rap-pellent le lien fort entre la commune,entourée d’eau, et ce fleuve qui a mar-qué Vaulx de ses nombreux caprices. Mais voilà, le poids de l’agriculturevaudaise et celui de l’industrie n’ont eude cesse de perdre de leur ampleur àla fin des années 1970, et notre blasonest tombé aux oubliettes, supplantépar les logos successifs : celui repré-sentant les deux cours canaux, puis letriangle jaune et désormais le bon-homme rouge. Et bien sûr, il reste lecardon dont Vaulx demeure la capi-tale ! Maxence Knepper

(1) : en latin, Valles in Velleno, signifie “vallée (oulieu bas) des brebis”.

PATRIMOINE On connaît de Vaulx-en-Velin, les logos successifs qui en ont été la signature : les deux vagues bleues, le tri-angle jaune et le l’identité actuel, le bonhomme rouge. On connaît moins le blason de la ville, apparu à la findes années 1960.

Quatre affiches pour quatre gestes du quotidien. Le service municipal Promotionde la santé a mis en place une campagne de sensibilisation pour que cesse lesincivilités entre voisins. Le collectif "Dix on court", issu du jury adultes du fes-

tival du film court francophone de Vaulx-en-Velin2011, tourne un film, court forcément, du 27 avril au5 mai. Pour cela, il recherche l’appui des Vaudais etVaudaises…

Les jeunes des quartiers Est vont profiter des vacan-ces de Pâques pour produire une nouvelle fresque.

Le lion, le rameau et la pince

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Une nouvelle fresque aux Verchères


“NOUS SOMMES dans les startingblocks !”, assure un membre de GrrrndZero en déballant du matériel dechantier. Le collectif culturel à qui laVille de Lyon et l’agglomération ontpromis de nouveaux locaux à Vaulx-en-Velin, avait fait savoir il y aquelques semaines que, sans nouvel-les, il attaquerait les travaux. Lasemaine dernière, quelques-uns ontcommencé à entreposer, dans l’an-cienne papeterie de l’avenue deBöhlen, moellons et pelles pour débu-ter l’aménagement du lieu et en faireleur nouveau QG. “Tout est à refaire. Iln’y a ni eau, ni électricité”, explique unporte-parole.Après avoir dû quitter les anciennesusines Brossette de Gerland en avril2013, le collectif alternatif s’était vuproposer cette usine vaudaise inoccu-pée depuis quelques années et pro-priété du Grand-Lyon. 1500 m2 dehangar, 500 m2 de bureaux et un jar-

din : de quoi leur permettre de conti-nuer leurs activités et d’imaginer unegrande salle de concert, des ateliers,des espaces de travail et autres lieuxd’exposition. Bref, tout ce qui a fait lesuccès de Grrrnd Zero ces dernièresannées. La Ville de Lyon s’était engagéà verser une subvention de300 000 euros pour permettre la réha-bilitation des hangars. Depuis, un tiersde cette somme a été votée en conseilmunicipal, mais aucun bail n’a étésigné. Une situation kafkaïenne pourles membres du groupe.

Des volontaires pour les travauxD’autant que, selon eux, la Ville deLyon ne semble pas pressée de clari-fier la situation. “Nous étions partis surla base d’une installation pour cinq ans.On nous parle désormais de quatre ansavec une possible rallonge d’un an…Sans tenir compte de tout le temps quenous perdons depuis des mois et des

nombreuses semaines de travaux àvenir”, note-t-on chez Grrrnd Zero. Ducôté de la place des Terreaux, on tem-père : “Des engagement ont été pris,rassure la Ville de Lyon. La période élec-torale a forcement provoqué un ralen-tissement du dossier mais cela ne veutpas dire qu’il est tombé aux oubliettes”.“Nous accompagnerons la création dela salle du collectif Grrrnd Zero à Vaulx-en-Velin”, soulignait le programme decampagne du candidat-maire GérardCollomb pour les municipales de marsdernier. Il ne lui reste plus qu’à le prou-ver. En attendant, le collectif rassem-ble le maximum de volontaires pourprêter main forte au réaménagementet une demande préalable de travauxa été déposée auprès de la Ville deVaulx-en-Velin. Et Grrrnd Zero l’assure :ce n’est qu’une question de joursavant de lancer le premier coup depelle. Maxence KnepperPratique :www. grrrndzero.org

“INTERDIT de ne pas toucher !” Cettedevise, les enfants l’ont bien comprise.Chez Ebulliscience, on manipule, on sequestionne et on ajoute son grain desable aux expériences les plusludiques. “J’essaye de faire voler unebouteille propulsée avec de l’air. C’esttrop rigolo, surtout quand je la remplisd’eau…”, explique Océane, au milieudu joyeux brouhaha de ses camara-des. Basée à Vaulx-en-Velin depuis plus de15 ans, la salle de découvertes scienti-fiques propose aux petits, mais aussiaux grands, de s’initier tout en s’amu-sant aux principes de la physique : gra-vité, apesanteur, électricité, magné-tisme, résonnance… Tous y vont deleurs hypothèses pour qu’ensemble,ils percent les mystères de la science,aiguillés par les animateurs scienti-fiques. Chaque année, plus de 12 000personnes poussent les portes dulocal des Verchères pour jouer les GéoTrouvetout. “L’idée d’Ebulliscience, c’estque les enfants soient acteurs de leurapprentissage, qu’ils révèlent leurscapacités et se posent en chercheurs etchercheuses. La manipulation est leprincipe de base”, souligne Blandine

Dejean, directrice adjointe de la struc-ture qui emploie onze personnes àplein temps. Depuis quelques semaines et afind’attirer plus de Vaudais (ils ne repré-sentent que 12% des visiteurs), unetarification spéciale est entrée envigueur. Alors que les habitants de lacommune payent désormais un tarifunique de 2 euros, les visiteurs exté-rieurs continuent de débourser5,20 euros. De quoi les inciter à fré-quenter ce lieu. “Nous souhaitons faired’Ebulliscience un équipement de proxi-mité”, assure Blandine Dejean. Outre l’accueil des jeunes,Ebulliscience propose des dispositifsitinérants pour partir à la rencontre dupublic. L’association organise aussi desstages à destination des adolescentsautour de la photographie, la vidéo, larobotique ou encore l’architecture.“Histoire de les sortir du cadre scolaire etde les réunir autour d’acticités qui leséclatent”, insiste la directrice adjointe.

Maxence Knepper

Pratique : Ebulliscience, 15 rue desVerchères. 04 78 80 70 52. www.ebulliscience.com

Le collectif culturel Grrrnd Zero s’impatiente. Le bail qui doit leur permettre de s’implanter à Vaulx n’a toujours pas été signé par laVille de Lyon. Qu’importe, sans nouvelles, ils ont décidé de commencer les travaux.

Grrrnd Zero commence ses travaux coûte que coûte

Grrrnd Zero a commencé à entreposer le matériel nécessaire aux travaux.

CULTURE

Apprendre en s’amusantgrâce à EbulliscienceA la découverte de l’électricité.

Photo © DR

La salle de découverte scientifique située aux Verchères accueille chaque année plus de 12 000 visiteurs.Elle souhaite désormais favoriser la venue d’un public vaudais.



LA DIRECTION régionale des affaires culturelles (Drac) finançait jusque-là unegrande partie des lectures Art du récit que donnait régulièrement leLucaThéâtre, en résidence au centre culturel Charlie-Chaplin. Des lectures trèsappréciées par les auditeurs, qu’ils soient collégiens ou lycéens. Il suffisait pours’en convaincre d’assister à l’une des séances qu’organisent tour à tour LaurentVercelletto, metteur en scène, et les comédiens de la compagnie LucaThéâtre.Le principe de ces lectures est simple : un pupitre, un acteur, deux projecteurs,un texte de littérature française : “Il s'agit tout simplement de faire entendre la lan-gue française à travers un texte court. Cet art se rapproche de celui du conteur,explique Laurent Vercelletto. Il nous a semblé que ce pouvait être l’une des mis-sions d'une équipe de théâtre en résidence sur une ville parmi les plus pauvres deFrance et où la langue française – un des ciments de notre République – est biensouvent malmenée”. Les établissements concernés par ces lectures avaient aug-menté au fil des années. 68 lectures avaient été données en 2013, touchantenviron 1 500 élèves. Coût par élève : deux euros environ, la subvention de laDrac s’élevant à 3000 euros pour 2013. “Pour 2014, sans financement de la Drac,cette proposition ne peut se poursuivre”, regrette Laurent Vercelletto. BertrandMunin, directeur adjoint à la Drac, rappelle de son côté que la subventionallouée au LucaThéâtre, au titre de compagnie en résidence, s’élève à30 000 euros par an, et que “les resserrements des budgets ne permettent plus,aujourd’hui, de financer ces projets particuliers”.Hormis une semaine prévue de longue date avec le collège Césaire et financéepar la compagnie, il n’y aura plus de lectures à Vaulx. On ne peut que le regret-ter car l’éducation artistique est un fil conducteur de l’éducation tout court. F.K

Le LucaThéâtre poursuit son travail dans la villemais cette année, les lectures dans les collèges etlycées ne seront pas financées.

Des lectures en suspens

L’AN PASSÉ, sous la houlette de leursprofesseurs, des étudiants à l’Ecolenationale d’architecture de Lyon(Ensal) avaient exploré, quadrillé etdessiné méticuleusement l’ensembledu territoire vaudais. Cela a donné lieuà une belle exposition, présentée l’au-tomne dernier à l’espace Carmagnole.Les bibliothécaires ont repris, ce prin-temps, l’idée de jeter un regard nou-veau sur la cité avec un groupe de pré-ados – en l’occurrence, dans le quar-tier du Mas du Taureau. Avec beaucoup d’attention aux habi-tants, aux espaces et aux bâtiments,les jeunes ont emboîté le pas de leursaînés. Ils ont retranscrit en images,textes et collages ce qu’ils ont vu,senti, aimé. Cela a si bien fonctionnéque les bibliothécaires ont réalisédeux grands panneaux d’exposition.Quelques haïkus (poèmes très courtsen trois lignes) de Roland Tixier voisi-nent avec les poèmes des ados. Lesdessins des étudiants servent de sup-

port à une histoire, racontée sousforme de légendes photos.Les visiteurs, en entrant dans la biblio-thèque, découvrent d’abord ces pan-neaux réalisés sur place avec l’appuidu GPV. Puis, au centre de la vastesalle de prêt, ils peuvent s’imprégnerde l’exposition estudiantine. Des des-sins sont plantés au centre de ce planmulti-dimensionnel et des interviews

complètent le dispositif. Simple et effi-cace. Ainsi, la cité vaudaise se démulti-plie sous les regards croisés des étu-diants et de ses jeunes habitants.

F.KPratique : exposition Images d'un ter-ritoire, promenades en ville, à labibliothèque Perec, rue Louis-Michoy,jusqu’au 26 avril.

Après les étudiants de l'Ecole d'architecture, les enfants du Mas du Taureau sepenchent sur la ville. D’où une double exposition à la bibliothèque Perec.

Images d’un territoire : une exposition qui se propage

Un panneau réalisé avec les dessins et poèmes des jeunes.

10JEU17AVR

Exposition d’aquarelles del’Artistorium jusqu’au 29 avril, àl’espace Carmagnole, 8 av. Bataillon-Carmagnole-Liberté. Lundi 14h/17h.Du mardi au vendredi 9h/12h –14h/17h.Formation Prévention et luttecontre les préjugés à 14h, à l’Epi, 13rue Auguste-Renoir. Formation pourles dirigeants associatifs et tous ceuxque cela intéresse. Renseignements :Tina 06 84 74 36 17.Rencontres santé de 14h à 16h : pol-lution, comment faire pour la limiterdans les logements ? Venez en parleravec des professionnels et desparents. Entrée libre. Clinique del’Union, 43 rue Louis-Duclos.Biennale de la danse : atelier pourréalisation des fanions de 14h à 16h, àl’espace Carco, 20 rue Robert-Desnos.Renseignements : 04 78 80 22 61.Spectacle : On ne badine pas avecl’amour par l’atelier création ados, à19h. Tarif : 3 euros. MJC, 13 av. Henri-Barbusse.Soirée humour avec Vaulx-en-Velinentreprises et Vaulx premières plan-ches, à 19h30, à la mairie annexe duSud, 32 rue Alfred-de-Musset.Réservations au 04 72 04 17 13 ou 0621 64 56 98.Spectacle : Nonnes Dévaulx 3 par laCie l’air de rien, à 20h30. Tarif : 7 euroset tarif réduit : 5 euros. MJC, 13 av.Henri-Barbusse.Soirée théâtre : Bulles par la NièmeCompagnie, à 19h30, au centre cultu-rel Charlie-Chaplin, place de la Nation.Réservations : 04 72 04 81 18/19.

VEN18AVRBiennale de la danse : ateliers de 14hà 17h, à l’espace Frachon, 3 av.Maurice-Thorez. Renseignements : 0472 04 94 56.Spectacle : On ne badine pas avecl’amour par l’atelier création ados, à19h. Tarif : 3 euros. MJC, 13 av. Henri-Barbusse.Moment musical avec l’ensemble àvent 1er cycle, à 20h, par le conserva-toire, salle Jean-Foucaud, 55 rue de laRépublique.Spectacle : Nonnes Dévaulx 3 par laCie l’air de rien, à 20h30. Tarif : 7 euroset tarif réduit : 5 euros. MJC, 13 av.Henri-Barbusse.

SAM19AVRConférence sur la colonisation, ladécolonisation et l’Indépendance, de10h à 21h, organisée par l’Epi, àl’espace Frachon, 3 av. Maurice-Thorez.Ado’lire : rencontre à 10h30, à labibliothèque Paul-Eluard, 55 rue de laRépublique.A la découverte des sculptures deVaulx-en-Velin, départ à 14h30 de laMJC, 13 av. Henri-Barbusse.Renseignements au 04 72 04 13 89.

DIM20AVRChasse aux œufs du Grand parc deMiribel-Jonage de 9h à 15h30. Tarif :5 euros par enfant (présence d’unadulte obligatoire). Sur inscription au04 78 80 56 20.Vide dressing adulte + tenue de soi-rée, de 13h30 à 18h, à Frameto, 16 avVoltaire, rdc, quartier Ecoin Thibaude.Tel : 06 13 58 71 60.

LUN21AVRChasse aux œufs au parc Elsa-Triolet,par l’association Femmes, bien-être etvie locale et les stagiaires de l’E2C.Inscriptions : 06 58 11 42 78.

MER23AVRBoules : coupe du Président, à 8h, un16 quadrettes 3 et 4e divisions vété-rans loisir système Aurard.Boulodrome de Vaulx-en-Velin, 123 av.Paul-Marcellin. Tel : 04 72 04 37 32.Chasse aux œufs à 14h dans le quar-tier des Grolières, ouvert à tous lesenfants. Rdv devant le LCR, 13 rue desGrolières.Soirée lecture à 19h, avec l’écrivainJoël Bastard, organisée par l’associa-tion Dans tous les sens. Grand café dela mairie, 18 rue Maurice-Audin.

JEU24AVRCommémoration du Génocidearménien, à 12h, place du 24-avril-1915 (au Village, angle des rues Louis-Duclos et Franklin).Biennale de la danse : atelier pourréalisation des fanions de 14h à 16h, àl’espace Carco, 20 rue Robert-Desnos.Renseignements : 04 78 80 22 61.Débats avec vos députés euro-péens, entre 18h et 20h30, au Palaisdu travail, 9 place Lazare-Goujon àVilleurbanne. Débat public, ouvert àtous gratuitement dans la limite desplaces disponibles.Atelier de cuisine sur le thème del’Asie, de 18h30 à 20h30, à Cannelle etPiment, 15 chemin Auguste-Renoir.Tarif : 29 euros/personne. Inscriptionsau 04 78 82 02 07 ou par mail [email protected] municipal à 19h. Séancepublique, Hôtel de ville, place de laNation.Assemblée générale du Comité desfêtes et d’animation des commer-çants, maraîchers et habitants deVaulx-Village, à partir de 19h15, aulocal du Comité des fêtes, 55 rue de laRépublique.Spectacle de marionnettes avec lesCies Les décintrés, Life is not a pic nic,Karyatides, à 19h30 au centre culturelCharlie-Chaplin, place de la Nation.Tout public à partir de 7 ans.Renseignements au 04 72 04 81 18/19.Visite guidée de l’expositionExplore Mars de 18h30 à 19h30 enaccès gratuit, puis conférence-débatl’Exploration martienne à 20h, au pla-nétarium, place de la Nation.Renseignements au 04 78 79 50 13. Spectacle de danse contemporainepar la Cie A corps d’elles, à 20h, à laMJC, 13 av. Henri-Barbusse. Tarif : 7euros. Tarif réduit : 5 euros.

VEN25AVRBiennale de la danse : participez auxateliers plastiques de 14h à 17h, àl’espace Frachon, 3 av. Thorez.Renseignements : 04 72 04 94 56.Première scène ouverte, à 19h, par leconservatoire de musique et dedanse, au centre social du Grand Vire,23 rue Jules-Romain.Concert de l’orchestre à cordes interconservatoire (Chassieu, Meyzieu,Vaulx-en-Velin), à 20h, à la salle Victor-Jara, rue Jean-Lesire.Spectacle de marionnettes avec lesCies Les décintrés, Life is not a pic nic,Karyatides, à 19h30 au centre culturelCharlie-Chaplin, place de la Nation.Tout public à partir de 7 ans.Renseignements au 04 72 04 81 18/19.Spectacle de danse contemporainepar la Cie A corps d’elles, à 20h, à laMJC, 13 av. Henri-Barbusse. Tarif : 7euros. Tarif réduit : 5 euros.

SAM26AVRCours de peinture, public adulte, de9h à 12h, à l’Artistorium, 1 allée de laBoule-en-Soie. Renseignements etinscriptions : [email protected] ou06 07 21 70 06.Boules : qualificatifs fédéraux, à 9h,illimité 3 et 4e divisions simples.

Boulodrome de Vaulx-en-Velin, 123 av.Paul-Marcellin. Tel : 04 72 04 37 32.Football : Vaulx-en-Velin FC 2 contreAnnecy FC, à 18h, au stadeFrancisque-Jomard. Football : équipe seniors promotiond’excellence Vaulx Olympique contreVénissieux M.3, à 20h, stadeLadoumègue, 158 av. Gabriel-Péri.

DIM27AVRCommémoration de la journéenationale du souvenir de laDéportation, à 10h30, au monumentdes Droits de l’Homme, place de laNation.

MAR29AVRMini stage robotique mardi 29 etmercredi 30 avril avec Planète scien-ces Rhône-Alpes, à partir de 8 ans.Renseignements et inscriptions :espace Carco, 20 rue Robert-Desnosau 04 78 80 22 61.Course hippique : Grand prix duCentre-Est dès 11h15, avec dédicacedes drivers, à l’hippodrome de la Soie,1 av. de Böhlen.

MER30AVRConseil municipal à 19h. Séancepublique, Hôtel de ville, place de laNation.

VEN02MAIBiennale de la danse : atelier pourréalisation des fanions de 14h à 16h, àl’espace Carco, 20 rue Robert-Desnos.Tél. 04 78 80 22 61. Ateliers arts plas-tiques de 14h à 17h, espace Frachon,3 av. Thorez. Tél. 04 72 04 94 56.

SAM03MAIBoules : qualificatifs fédéraux, à 8h,illimité 4e division quadrettes parpoules. Boulodrome de Vaulx-en-Velin, 123 av. Paul-Marcellin. Tel : 04 7204 37 32.Course hippique : Premium plat, à11h15, à l’hippodrome de la Soie, 1 av.de Böhlen.Concert pour la paix enCentrafrique à la salle des fêtes et desfamilles, 1 rue Louis-Saillant. Tarif : 23 à27 euros. Billetterie : Fnac, Progrès,Carrefour, Auchan, Cultura, Leclerc,Cora. Renseignements au 04 72 04 2695 ou 06 21 68 18 39.Rink hockey : ROC masculin N3contre HC Voiron à 18h30 et ROC mas-culin N2 contre Nantes RHC Aix-les-Bains à 20h. Gymnase Ambroise-Croizat, av. Roger-Salengro.

LUN05MAIOpération City ciel : fusées, cerfs-volants, robotique, astronomie.Gratuit pour les + 6 ans, au LCR desGrolières, 13 rue des Grolières.Renseignements au 04 72 04 34 48.Stage de brico rigolo, du 5 au 7 mai,de 14h30 à 17h, pour les 6 à 12 ans.Tarif 15 euros + 6 euros carte MJC.Réservations à la MJC, 13 av Henri-Barbusse. Tel : 04 72 04 13 89.Diabète, obésité, surpoids : rdv avecune diététicienne et un endocrinolo-gue de 15h à 19h. Atelier cuisine santéde 9h30 à 13h, animé par un diététi-cien. Gratuit. Prenez rdv au servicemunicipal de la Santé : 04 72 04 80 33.

MAR06MAIPermanence du centre des impôts,de 14h à 16h, au 1er étage de l’Hôtel deville, place de la Nation.

Vaulx

-en-Velinjo

urnal - 16 av

ril 20

14 - N

°92

agenda

Une ville, des mémoires : résister, c’est dire nonL’ESPRIT de la résistance reste au cœur de l’édition 2014 d’Une ville des mémoi-res. Résistances face à la haine raciale, au totalitarisme, à l’exploitation del’homme par l’homme, mais aussi au libéralisme outrancier, aux extrémismes,au sexisme… De la mémoire locale à celle de l’humanité, en passant par lamémoire des exilés, la ville réaffirme l’importance du souvenir comme moteurde réflexion et d’action. Autour de commémorations, de spectacles, d’exposi-tions, de films et de débats, elle met en lumière des résistances passées qui doi-vent servir à mieux construire le présent et l’avenir, sans jamais perdre de vue lerespect de l’humain.

Une ville des mémoires est co-organisée par Asav, Lyon Outremer, Epi, Back to roots, Forum AssociatifTous Ensemble, Anacr-Ami(e)s de la Résistance, association 40 guitares pour Victor Jara.

Mémoire de l’esclavage- Exposition “mémoire de l’esclavage” : à travers les planches de sa bande dessi-née, l’artiste Serge Diantantu retrace toute l'histoire de l'esclavage. Du 7 au 16 mai à l’accueil et au 1er étage de l’Hôtel de Ville de 9h à 17h.- Soirée aux Amphis : projection du film “Les routes de l’esclavage : une visionglobale” de Gérard Théobald, suivie d’un débat avec la participation deFrançoise Verges et du réalisateur. Participation du groupe de Bélé ManuelaBapte. Vendredi 9 mai à 19h au cinéma Les Amphis, rue Pierre-Cot. - Commémoration de l’abolition de l’esclavage Participation de la chorale “Gospel heritage”, d’un groupe de capoeira et slam. Samedi 10 mai à midi, au monument des Droits de l’Homme, place de la Nation. Mémoire de Victor Jara et des victimes de la dictature chilienneProjection du film “Victor Jara, n° 2547” et débat avec Hector Herrera et ElviraDiaz, réalisatrice du film. 1re partie : documentaire sur l’aventure vaudaise “40guitares pour Victor Jara”, réalisé par le centre social Peyri.Lundi 19 mai à 19h au cinéma les Amphis, rue Pierre-Cot. Mémoire d’internement- Journée nationale du souvenir de la Déportation, dimanche 27 avril à 10h30,au monument des Droits de l’Homme, place de la Nation.- Création théâtrale “Rivesaltes fictions”, par la Compagnie Les Trois-Huit.Mémoire du camp d’internement de Rivesaltes, 1940-2007. Tarifs de 5 à 13 euros.Lundi 14 mai à 19h30 au centre Charlie-Chaplin, place de la Nation.Mémoire de la Résistance française- Projection de “La vallée libérée”, réalisé par des élèves du collège Duclos. Cefilm raconte leur rencontre avec Louis Rossi, Vaudais d'origine italienne ayantparticipé à la résistance du maquis de la vallée de l’Azergues. Evocation de laRésistance avec des élèves et des enseignants des écoles Jean-Vilar, MakarenkoB, du lycée professionnel Les Canuts. Projection du court métrage “Slameurs etRésistants vaudais” de Jean-Luc Pierre-Louis. Mardi 27 mai de 15h à 16h au cinéma Les Amphis, rue Pierre-Cot. - Hommage aux Résistants qui ont libéré la France et rétabli la République.Mardi 27 mai à 18h devant le monument aux Morts, rue de la République.- Conférence-débat : “Sortir de l’ombre. Le programme du Conseil national de laRésistance”. 70 ans après sa publication dans la clandestinité sous le titre “Lesjours heureux”, il reste un message pour une société démocratique et sociale. Mardi 27 mai à partir de 19h au cinéma les Amphis, rue Pierre-Cot.Mémoire d’une ville“Vaulx-en-Velin, mémoires d'une ville / Saison 1 : Souvenirs d'antan”.Exposition au restaurant Deeneo, avec le soutien de la Ville et des archivesmunicipales. Images du Bourg, de la cité textile, des bords du canal.- Du 15 mai au 30 juin, place Guy-Môquet.

7/27MAI

Le VCVV en pistepour le prix de la MunicipalitéLE CLUB DE CYCLISME vaudais organise, samedi 10 mai, son prix de laMunicipalité. Le circuit de 2,3 kilomètres au cœur de la zone industrielle Est,passe par les rues Francine-Fromond, Jacques-Monod, Louis-Saillant et l’avenueKarl-Marx. Ces rues seront donc coupées à la circulation, le temps des compéti-tions. Les jeunes cyclistes s’affronteront dans les catégories poussins, benja-mins, minimes, cadets et juniors. La remise des dossards se fera une heure avantle départ de chaque catégorie. L’épreuve s’ouvrira le matin avec les Jeux cyclistes, des épreuves ludiques ouver-tes aux écoles de cyclisme de toute la région. Ils se disputeront de 10h30 à11h30. Les précieux dossards seront, pour ces jeux, remis à partir de 9h. L’après-midi sera quant à elle dédiée à la compétition avec des distances allant de 7 à80,5 kilomètres, soit de 3 à 35 tours de circuit. Les départs s’échelonneront entre12h et 15h45. Une belle façon pour le club vaudais d’entamer la saison sur route. Pratique :VCVV, 31 rue Lepêcheur. Tél : 04 78 80 15 63. www.vcvv.fr Email : [email protected]

SAM10MAI

Photo © Charlie Bourganel

Pour paraître dans le journal du 7 mai, les petites annonces devrontparvenir à “Vaulx-en-Velin Journal” avant le 30 avril en utilisant obli-gatoirement le coupon prévu à cet effet. Ces petites annonces gra-tuites sont réservées aux particuliers demeurant sur Vaulx-en-Velin.

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édité par la Ville de Vaulx-en-Velin - Diffusion : 20 500 exemplaires - Directeur de lapublication : Le Maire de Vaulx-en-Velin - Rédactrice en chef : Edith Gatuing -Rédactrice en chef adjointe : Françoise Kayser - Rédaction : Rochdi Chaabnia,Fabienne Machurat, Maxence Knepper - Photos :Marion Parent - PAO : Bruno Valéra,Aleksandar Zauli - Réalisation : Public Imprim®, BP 553, 69637 Vénissieux cedex -Impression : SIEP, ZA les Marchais, 77590 Bois-le-Roi - N° ISSN : 2106-7813 -Exemplaire gratuit, ne peut être vendu.

naissancesjanvierEL HAMDI Melinda, COSTA PEREIRAAlex, GHIAB Lyam, LEBEAU Tiphaine.févrierFIRPION TROUDART Maël, AMOUZOUADOUN Oswald Marvel Sitou, PEREI -RA DOS SANTOS Lucas.marsZAIANI Jenna, HADDADI Jenna

mariagesjanvierFARTAS Mohammed et BEN KHELIFAManel.févrierBEKHALED Kamel Medhi et CHEURFIAssia, TLOHI Jawad et SALVADORFanny. marsBENMENNI Houssem et NAMOUSManel, ENSAAD Katib Mohamed etMALIHI Iméne, DAADAA AhmedAbdelhalim et PARRA Audrey.

décèsjanvierVUITTON Reine veuve LUGAND, PHILI-BERT Irène veuve BREYTON, BENALIFatma veuve BENYOUB, MASSONMarguerite veuve GAUTHIER, LAU-RENT Honoré, ALLEMAND Josetteveuve DREVETON, GOLLÉ Simonneveuve COUTANT, KHOUATRA Farida,OLLIER Jacques Jean, GARCIA ARE-NAS José, PEREZ Maria de losRemedios épouse OLIVER, CASTALDIGérard.

févrierMURER Lina veuve GOUBSKY, DENYSMarguerite veuve DEPASSIO, AMMARLucien, SYRE Pierre, BOYER Colette,SAGHI Mohammed, CHEYROUHélène veuve RANNOU, RICHARDJeanne veuve COLLIN, MOULIN Alain,MADISSIAN Serge, ANAVOIZARDClaudette veuve LAPERROUSE,GEROME Christian, FINARDI Louis,PIERZCHALA Janina veuve CHOLEWA,SAVREY Marc, OURIB Lakhdar, KRE-DOUDA Brahim, BEN AOUICHAFatima épouse BEN AOUICHA, JAC-QUET Guy, BENKEDER Mohand, KAR-KAB Ali, HACHEMAOUI Abdelkader,HÉRAUD Marie-Thérèse veuve BOUR-NEAU, PHAM Long. marsGAUTHIER Ginette, CHABREDIERBernard, PETITEAU Gisèle veuveGRILLOT, PEYSSON Henri, MANTIONEMarie veuve ALFANO, ABDELKADEREl-ghaïa veuve BELLACHE, CARINIHuguette veuve NOÉ, VEYRAT Réginaveuve FAURE, SIMON Jean, MAL-AGOUEN Abdellah, RODRIGUEZ MAR-TINEZ Petra épouse GARCIA LUNA,KLEIN Valérie veuve BIANCHI, CAPI-TAN Danielle veuve CABRIT, CHAU-MONT Solange veuve DIAS, SLIMANIZidane, KHELIFA Kaddour, RASOJeanne veuve LABAURIE, MANSOURIMansour, AU Duong Binh veuve TAT,GIRY Rémy, EKOTO BITA Catherine,PONCE André, MAUDOIGT Georgetteveuve BERTIN, DARIEAUX Annieveuve HELLSTERN.

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2/3 chambres, dressing, DPE D +garage. Prix : 119 000 euros. Tel : 0478 80 21 87.• Vds appartement T2 de 47m2 tra-versant et très lumineux dans coprocalme au Centre ville + garage. Prix :120 000 euros. Tel : 06 75 47 23 05.• Vds appartement T4 chemin desPlates, en excellent état, cuisineéquipée. Prix : 130 000 euros. Tel : 0427 11 01 08.• Beau T4 de 83m2 composé d’unebelle pièce à vivre avec balcon atte-nant, 3 chambres, cuisine indépen-dante, wc et sdb séparés + cave +garage. Dans quartier calme à pro-ximité école, commerces, transport.Prix : 145 000 euros. Tel : 06 09 93 5812.• Agréable T4 au Centre ville, 3chambres, 1 grande pièce à vivre,cuisine équipée, placards muraux,terrasse, cave + garage. Prix et ren-seignements au 06 78 21 67 64.

SÉCURITÉL’OPÉRATION tranquillité vacances sedéroule, comme son nom l'indique,sur la période des vacances scolairesde printemps, soit du 26 avril au11mai inclus. Tous les Vaudais qui lesouhaitent peuvent venir déclarer leurpériode d'absence de leur domicilependant cette période. Les fonction-

naires du commissariat assurerontalors des patrouilles aléatoires dansleur quartier avec une attention touteparticulière à leur résidence. Ils seront ainsi prévenus immédiate-ment, s'ils le souhaitent, d'un éventuelproblème concernant leur domicile.Ce service est gratuit. Ce dispositif

existe depuis maintenant de nom-breuses années et ne s'applique plusseulement aux vacances d'été, mais àl'intégralité des vacances scolaires.

Pratique : commissariat de police,1 avenue Georges-Dimitrov. Tél. 04 3745 30 80.

Opération tranquillité vacances

PROPRETÉUn arrêté préfectoral du 30 juin 2008,complété par l’arrêté 2008-5563 pré-cise que “le brûlage à l’air libre desdéchets végétaux est autorisé dans ledépartement du Rhône lorsqu’aucunautre mode de traitement et de valori-sation de ces déchets n’est accessible”.Une déchetterie existant sur le terri-toire vaudais, le brûlage des déchetsvégétaux est interdit.

La déchetterie (15 rue Mendès-France.Tél : 04 78 80 71 39) est ouverte du 1er

avril au 31 octobre, du lundi au ven -dredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à18h, le samedi de 8h30 à 18h30 et ledimanche de 9h à 12h. Fermeture lesjours fériés. Du 1er novembre au 31mars, du lundi au vendredi de 9h à12h et de 14h à 17h, le samedi de 9h à17h et le dimanche de 9h à 12h.

Interdiction de brûler les végétaux

Le soleil brille à peine et déjà les vrom-bissements s’entendent dans la ville.De nombreux jeunes ressortent scoo-ters et autres engins. Qui ne sont pasdes jouets mais des moyens de loco-motion soumis au code de la route.

Malheureusement, les levées et autresqueues de poissons restent trop nom-breuses. Sans parler des véhicules cir-culant sur les trottoirs et les voies pié-tonnes. Un accident peut vite arriver.Une attitude prudente, pour soi et lespiétons, et le respect du code de laroute sont indispensables, sansoublier le port du casque ! Rappelonsque pour la conduite de tous les deuxroues motorisés, une formation sanc-tionnée est imposée. Le type de per-mis varie selon le gabarit du véhiculeet l’âge du conducteur. A partir de 14 ans, il est possible deconduire une cylindrée de moins de50 cm3 grâce à un brevet de sécuritéroutière (BSR). Une obligation pour lespersonnes nées à compter du 1er jan-vier 1988. En cas de contrôle, sonabsence est sanctionnée par 35 eurosd’amende. Dès 16 ans, il est possible de conduireune moto ou un scooter dont la cylin-

drée n’excède pas 125 cm3. Pour celale permis A1 est indispensable. A partir de 18 ans, le permis A progres-sif permet de conduire toute cylindréemais bridée a 34CV pendant deux ans. Enfin a partir de 21 ans, le permis Bpermet de conduire les scooters de125cm3 et de moins de 100CV. Pour tous, le port du casque est obli-gatoire. Son absence est sanctionnéepar 90 euros d’amende payable sous 3jours. L’absence d’immatriculation estaussi sanctionnée par 90 euros d’a-mende et l’immobilisation immédiatedu véhicule. Si l’engin n’est pas assuré,c’est une convocation au tribunal depolice et jusqu’a 3750 euros d’a-mende. Il va sans dire que le respectdes feux et des limitations de vitesses’impose a tous les véhicules. Encoreune fois, pour circuler dans de bonnesconditions, chacun doit rester a saplace. Celle des deux roues est biensur la route.

Circulation : prudence sur les deux roues Si les beaux jours sont de retour, les scooters et autres engins motorisés égale-ment. Avant de mettre les gaz, quelques règles élémentaires de courtoisie et de sécurité s’imposent.

11Vaulx-en-Velinjournal- 16 avril 2014 - N°92

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Vaulx-en-Velin autrement, via ses pistes cyclables et ... · 3 Fête du printemps au centre-ville...

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