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EME EURO MAROC ENTREPRISE PROJET FINANCE PAR LA COMMISSION EUROPEENNE

RAPPORT FINAL

ACR 315

Etude danalyse du potentiel de lindustrie de transformation et valorisation des produits de la mer dans la rgion de Souss Massa Draa, au Maroc

REALISE SUR FINANCEMENT DE LA COMMISSION EUROPEENNE PAR LES CONSULTANTS COURT TERME Miguel PEA Jean-Michel LE RY Rachid EL GHARBI(Cabinet TRANSTEC)

DU NOVEMBRE 2003 A AVRIL 2004NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 1

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SOMMAIRE

I. Monographie II. Produits dexportation les plus importantes de la rgion SMS et la concurrence dans les marchs de lUnion Europenne III. La sardine IV. Les semi-conserves danchois V. Les cphalopodes VI. Les poissons, les crustacs et les mollusques frais et congels VII. La logistique VIII. Benchmarking IX. Diagnostic industriel X. Analyse SWOT XI. Stratgie et plan daction XII. Fiches Projets

3 75 83 95 107 124 139 142 173 191 200 217

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Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI

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I. MONOGRAPHIE

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AVANT PROPOS

Lobjectif des deux missions effectues Agadir et Sidi- Ifni (du 10 au 21 novembre, 2003 et puis du 21 mars au 2 avril 2004) est, de rassembler les lments qui aideront la ralisation dun tat des lieux de lindustrie de transformation et valorisation des produits de la mer dans la rgion et dun diagnostic visant, lidentification des contraintes et des axes de dveloppement de cette filire des pches. Ainsi, une segmentation des units de la filire a t tablie, en domaines dactivits homognes selon des critres appropris : industrie de la conserve du poisson, industrie de semi-conserve, conglation-laboration, conditionnement du poisson frais et, fabrication de farine et huile de poisson. La pertinence de la segmentation adopte conditionnera la dfinition de stratgies et fera aboutir des rsultats oprationnels. En plus, des informations et donnes issues des travaux de collecte et danalyse de la documentation fournie par ladministration et les professionnels de la filire, lapproche a privilgi le diagnostic interne de la filire, et qui sest effectu partir : Denqutes1 auprs de diffrentes units de production de la filire, Dentretiens semi-directifs et de relevs complets sur les mthodes de gestion et les politiques mises en uvre, auprs de diffrents oprateurs aussi bien dans la filire en amont et en aval, ainsi quauprs de responsables de lAdministration, Et, dobservations, sur le terrain, approfondies et instantanes sur les approvisionnements, la technologie, la production et la commercialisation.

Dans ce contexte, le diagnostic sommaire du secteur de la pche particulirement, la filire des industries de transformation et valorisation des produits de la mer dans la rgion S.M.D, lvolution et les tendances du march mondial des produits de la mer ainsi que la comptitivit des principaux produits de la rgion, se prsentent sous forme dune monographie structure en trois parties : La premire partie porte sur un premier diagnostic au niveau national, relevant les principales contraintes du secteur des pches, et principalement celles des industries de transformation et de valorisation des produits de la mer ; La deuxime partie traite particulirement, du positionnement de lindustrie des pches dans la rgion S.M.D. Il sagit de procder un diagnostic de la filire dans la rgion et, tracer une vue densemble de lenvironnement institutionnel et conomique dans lesquels les entreprises de cette filire oprent.; Sur la base des principaux rsultats de lenqute, la troisime partie est consacre lanalyse SWOT de la filire industrie de transformation et valorisation des produits de la mer dans la rgion.

1 Enqute mene sur un chantillon dune vingtaine dentreprises raisonn sur la base dun effectif de 97tablissements oprant dans la filire de la rgion. soit, sur un effectif national de 359 units rparties travers, les douze rgions du littoral du Royaume du Maroc. NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 4

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Ce cadre de prsentation permettra, de : Mettre en vidence les atouts de la filire, correspondants aux facteurs cls de succs ; Prsenter des remdes aux contraintes, qui risquent de compromettre le dveloppement durable ; Et, dfinir les choix et les objectifs stratgiques de la filire. Lquipe qui a ralis ce travail tient remercier les membres du Comit de Pilotage de ltude, pour leur soutien, leur disponibilit et surtout leurs conseils et observations tout au long de cette mission. Nombreux sont les professionnels et les associations du secteur des pches qui les consultants sont redevables. L'quipe tient en particulier, souligner lapport de la Wilaya et du Centre Rgional dInvestissement dAgadir - CRI, Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise ANPME, Ministre de lIndustrie, du Commerce et des Tlcommunications MICT, Dlgation Rgionale du Ministre des Pches Maritimes, Office National des Pches - ONP, Institut National de Recherche Halieutique - INRH, Etablissement Autonome de Contrle et de Coordination des Exportations - EACCE, Office des Changes, Chambre des Pches Maritimes de lAtlatique Centre, Chambre du Commerce et de lIndustrie et dEuro-Maroc-Entreprise - EME, si souvent sollicits, sans lassistance desquels ce travail naurait pas pu avancer.

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SOMMAIRE

AVANT PROPOS

I.

INTRODUCTION

II. SITUATION DU SECTEUR DES PCHES 2.1. Au niveau national

Ressources halieutiques Structure de la flotte de pche Evolution des captures Rpartition par groupe despces Principales espces Destination des captures Filire des industries de transformation et valorisation Exportations 2.2. Au niveau de la rgion

Rpartition rgionale des dbarquements Lactivit de pche dans la rgion S.M.D Dbarquements de la rgion S.M.D Evolution des captures de la rgion S.M.D Dtail des captures, de la rgion S.M.D 2.3. Principales contraintes du secteur des Pches

La sur-exploitation des ressources halieutiques Faibles performances de la filire des industries de transformation Dficit et manque defficacit dans la gestion des ports

III.

INDUSTRIES DE TRANSFORMATION ET VALORISATION, REGION S.M.D Approvisionnement en matires premires Utilisations des produits de la pche, dbarqus dans la rgion S.M.D

Destination des captures la pche ctire Destination des captures de la pche hauturire 3.3. Les entreprises de la filire de transformation et de valorisationMessieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 6

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Aperu de la filire Les exportations Les organisations professionnelles Lenvironnement institutionnel Lenvironnement conomique 3.4. 3.5. Evolution et tendances du march mondial des produits halieutiques Comptitivit de la rgion S.M.D, pour les principaux produits

Comptitivit denvironnement Comptitivit technologique Comptitivit produit et march-prix

IV.

BILAN DU DIAGNOSTIC DE LA FILIERE - ANALYSE SWOT

Atouts et handicaps de la filire Forces et Faiblesses de la filire

V.

LA STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT: PLAN D'ACTION

VI.

ANNEXES

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I.

INTRODUCTION

Les ressources halieutiques nationales sont en mesure de contribuer de manire plus significative la scurit alimentaire, la cration d'emplois, aux changes commerciaux l'amnagement et au dveloppement du littoral. En effet, le Maroc dispose d'un patrimoine halieutique apprciable mais galement fragile qu'il s'agit de prserver et de consolider de manire en rpartir quitablement les retombes bnfiques entre les gnrations actuelles et futures. Dans un contexte international, marqu tout la fois par une intense pression sur les pcheries et la restriction d'accs aux zones de pche, la problmatique halieutique de demain se pose en terme de disponibilit de la ressource pour rpondre une demande de plus en plus forte des produits de la mer. Ainsi, la politique marocaine des pches maritimes prend ses fondements dans ce nouveau contexte qui plaide pour la prservation des ressources, une exploitation durable et une meilleure valorisation des potentiels gnrs. Le gouvernement du Maroc, considrant les efforts consentis et l'ampleur de la tche qui reste accomplir, a opt pour une stratgie de croissance conomique leve, durable et gnratrice d'emplois. Une stratgie de croissance qui s'appuie en grande partie sur une politique de promotion des exportations et de diversification de l'offre en amliorant l'efficience du tissu productif et en optimisant l'utilisation des ressources halieutiques dans le cadre d'un dveloppement durable. A cet effet, la filire de la transformation et de valorisation des produits de la mer dans la rgion Souss-Massa-Dra revt une importance particulire, en raison du potentiel considrable quelle recle en matire dinvestissement, demploi, dexportation et de cration de valeur ajoute. Cependant, les possibilits de dveloppement qui soffrent cette filire se heurtent de multiples contraintes. Elle souffre dune perte relative de comptitivit, dun recul de la position concurrentielle sur certains marchs et dune concurrence internationale de plus en plus agressive. Il est question de saisir l'opportunit offerte par un march caractris par des barrires non tarifaires mais exigeant au niveau de la qualit et, de prendre en compte l'attention particulire accorde par la communaut internationale aux problmes d'amnagement des pcheries. Cette orientation stratgique, offre loccasion de poser les jalons d'une politique d'amnagement base sur de nouvelles opportunits de dveloppement, gnratrices d'emplois et de prosprit conomique et sociale. C'est aussi l'occasion de doter la rgion S.M.D des moyens ncessaires pour complter l'arsenal d'infrastructures de base mme de permettre une exploitation durable, conomiquement rentable et socialement prospre et quitable. Nanmoins, ceci implique une approche participative pour la mise niveau du secteur des pches dans toutes ses composantes. Une stratgie qui prsente une opportunit pour l'accroissement de la valeur ajoute le long de la filire et l'amlioration de la comptitivit sur la base d'appuis multidimensionnels serait en mesure d'ouvrir de nouveaux espaces de prosprit durable moyennant une politique rigoureuse de gestion et d'amnagement des pches.NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 8

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II.

SITUATION DU SECTEUR DES PECHES

Avec sa double faade Atlantique et Mditerranenne, la longueur de ses ctes qui stendent sur prs de 3 500 Km et une zone conomique exclusive parmi les plus poissonneuses du monde, le Maroc dispose datouts halieutiques trs importants. La situation actuelle du secteur des pches se caractrise par une production qui a atteint 960 000 tonnes, en 2002, pour une valeur au dbarquement denviron 6 Milliards de Dirhams, une valeur ajoute estime 2,5% du PIB national, des emplois directs et indirects de lordre de 400 000 et des exportations qui reprsentent 55% des exportations agro-alimentaires, soit 16% des exportations nationales.

2.1 AU NIVEAU NATIONAL 2.1.1 Ressources halieutiques On estime que le potentiel total du secteur des pches au Maroc varie de 1,1 1,6 millions de tonnes suivant les annes, et se compose d'environ 600 000 1.100.000 tonnes de petits plagiques (thons exclus) et de 500.000 tonnes d'espces dmersales. Les ressources dmersales ctires, sont soumises une forte pression de pche et sont donc, soit pleinement exploits, soit surexploits. Toutefois, il existe au large des ctes marocaines, des stocks encore sous-exploits. Quant aux ressources plagiques2, ltat de surexploitation accentue des stocks A et B, contraste avec labondance relative du stock C. 2.1.2. Structure de la flotte de pche La flotte de pche nationale est compose de trois catgories distinctes de navires, recouvrant la pche ctire, la pche hauturire et la pche artisanale. (VOIR EN ANNEXES, LEVOLUTION DE LA FLOTTE DE PECHE) Flotte de pche ctire Leffectif de la flotte de pche ctire immatricule a connu une croissance en nombre et en capacit. Elle est passe de 1.829 navires(50.211 TJB) en 1985, 2.477 units(89.425 TJB) en 2002. Flotte de pche hauturire La flotte de pche hauturire est passe de 224 units(78.636 TJB) en 1985 464 units(152.984 TJB) en 1992. En 2002, la flotte hauturire immatricule est compose de

2 La cte atlantique marocaine est divise en trois zones de pches correspondant deux stocks de sardines distincts : les zones A et B au Nord et au Centre, et la zone C au Sud.NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 9

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446 units, dun tonnage global de 144.000 TJB, et dune puissance motrice denviron 448.000 CV. Flottille de pche artisanale La flottille de pche artisanale a connu, au cours des dernires annes, un accroissement non matris, surtout au sud du Maroc en raison, notamment, de l'parpillement des sites de pche. Leffectif actuel est d'environ 21 000 barques en activit. Evolution des captures En 2002, la production halieutique a enregistr une baisse denviron 14% en poids et de 23% en valeur par rapport lanne prcdente. La pche ctire reprsente, peu prs 93% des volumes dbarqus (88% en 2001) et, 58% en valeur (32% en 2001). La pche hauturire et les autres activits littorales ont respectivement reprsent, 5,9% et 1,1% en poids (11% et 1,2% en 2001), et 38,4% et 3,5% en valeurs (62% et 5% en 2001). Gographiquement, les dbarquements sont rpartis en trois grandes zones : La zone atlantique au sud de Layoune (environ 54% des captures) ; La zone atlantique au nord de Layoune (environ 43% des captures) ; La zone mditerranenne (environ 3% des captures). La pche ctire est prpondrante dans lactivit des pches : Elle ralise peu prs 45% des apports en devises du secteur de pche ; Elle emploie 90% des travailleurs du secteur ; Elle destine plus de 33% des captures la Consommation en frais. Le reste allant aux usines de la Conserve(16,56%), la Conglation (7,55%), aux Sous Produits (40,92%), la Salaison (0,65%) et lAppt(0,91%).1 000 000 800 000 600 000 Tonnes 400 000 200 000 0 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Annes PCHE CTIERE PCHE HAUTURIERE AUTRES ACTIVITES

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EME EURO MAROC ENTREPRISE PROJET FINANCE PAR LA COMMISSION EUROPEENNE8 000 7 000 6 000 5 000 Millions DHS 4 000 3 000 2 000 1 000 0 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Annes PCHE CTIERE PCHE HAUTURIERE AUTRES ACTIVITES

Les raisons du dclin de la pche hauturire, essentiellement celle aux cphalopodes, rsident dans une surexploitation de la ressource et auparavant, dans une importante baisse des prix, enregistre au niveau des marchs. En fait, les rgulations sont insuffisantes, et la pcherie continue se dgrader sur les plans conomique et biologique : Le dclin des rendements individuels et, de la production totale se poursuit ; Le volume d'activit s'rode, amenant un nombre croissant d'armements quitter lactivit ; Les tensions entre flottilles et familles socioprofessionnelles s'exacerbent, les considrations politiques prvalent sur la rationalisation conomique et la rglementation, est souvent inapplicable ; Et, la tche de l'administration se complique, sans que son efficacit s'amliore. Rpartition par groupe despces Les principales espces dbarques, peuvent tre regroupes comme suit :en Tonnes Poisson plagique Poisson benthique Cphalopodes & poisson blanc Autres TOTAL en Millions DH Poisson plagique Poisson benthique Cphalopodes & poisson blanc Autres TOTAL 1997 583 606 78 040 68 127 53 417 783 190 1997 850 905 2 441 669 4 865 1998 518 710 88 419 80 995 20 357 708 481 1998 793 887 2 579 549 4 808 1999 515 134 107 026 93 028 42 871 758 059 1999 850 968 2 492 574 4 884 2000 626 941 138 300 121 614 27 444 914 299 2000 918 1 160 4 129 743 6 950 2001 861 444 117 075 104 795 31 189 1 114 503 2001 1 133 1 412 4 401 847 7 793 2002 754 427 138 438 49 362 17 860 960 087 2002 1 193 2 278 1 860 646 5 977

Principales espces Pche ctire: La production de la flotte ctire est fortement domine par les espces plagiques.NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 11

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Poisson plagique : Durant l'anne 2002, la flotte de pche ctire a dbarqu 754.427T de poisson plagique pour une valeur de 1.193 MDH, enregistrant ainsi une diminution de 12% en volume et une insignifiante hausse de 5% en valeur par rapport l'anne 2001. Le poisson plagique reprsente 79 % des captures totales de la pche ctire pour une valeur de 20% et un prix moyen de l'ordre 1.581 DH/T, enregistrant ainsi une meilleure valorisation. Le prix moyen a augment de 266 DH/T en 2002 par rapport celui de l'anne prcdente.EN TONNESESPECE / ANNEE SARDINE MAQUEREAU ANCHOIS CHINCHARD 1997 497 821 28 775 24 955 12 512 8 780 10 763 583 606 1998 436 048 11 622 40 992 9 936 8 605 11 507 518 710 1999 430 715 18 035 40 220 12 799 6 715 6 650 515 134 2000 539 785 34 381 22 096 15 144 7 521 8 014 626 941 2001 763 687 25 890 47 393 12 268 5 028 7 178 861 444 2002 684 982 24 281 20 969 11 010 6 587 6 598 754 427

THONIDESAUTRES

TOTAL

En Milliers de DHESPECE / ANNEE 1997 SARDINE 512 618 MAQUEREAU 63 060 ANCHOIS 48 873 CHINCHARD 63 010 THONIDES 136 042 AUTRES 27 153 TOTAL 850 756 1998 493 603 23 139 65 984 52 308 123 636 34 461 793 131 1999 540 204 31 606 79 392 55 493 125 551 17 880 850 126 2000 597 000 54 368 45 716 64 390 128 908 27 047 917 429 2001 769 349 68 018 103 354 54 923 116 477 20 968 1 133 089 2002 815 602 73 357 70 843 55 261 155 241 22 235 1 192 539

Poisson benthique : Les apports de la pche ctire et artisanale en poisson blanc sont de 138.438 T pour une valeur de 1.193 MDH, enregistrant une hausse de l'ordre de 18% en volume et une amlioration de 61% en valeur pour la priode considre. Malgr un faible tonnage, de lordre de 14% du total des dbarquements, ce groupe d'espces contribue pour 38% de la valeur globale, affichant ainsi une valeur moyenne de prs de 16.455 DH/T.EN TONNESESPECE / ANNEE LOUP DORADE GRONDIN MERLU OMBRINE PAGEOT SOLE AUTRES TOTAL 1997 153 111 2 216 2 074 1 542 7 876 1 675 40 591 56 238 1998 138 133 2 834 1 070 1 263 7 456 1 543 45 592 60 029 1998 1999 169 147 3 160 1 988 2 462 7 228 2 622 48 745 66 521 1999 2000 183 241 4 874 2 792 1 755 8 492 5 952 58 004 82 293 2000 2001 225 299 4 334 4 055 1 534 8 701 3 788 51 034 73 970 2001 12 2002 193 320 3 567 5 160 2 047 9 361 3 331 64 900 88 879 2002

En Milliers de DHESPECE / ANNEE 1997 NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI

EME EURO MAROC ENTREPRISE PROJET FINANCE PAR LA COMMISSION EUROPEENNE LOUP DORADE GRONDIN MERLU OMBRINE PAGEOT SOLE AUTRES TOTAL 9 875 5 592 17 876 48 423 16 508 77 589 51 392 354 630 581 885 8 013 7 220 18 957 32 001 14 432 80 763 45 904 362 850 570 140 6 881 7 505 22 742 44 394 21 398 80 603 59 228 412 229 654 980 7 008 7 266 29 418 56 769 16 176 75 394 90 321 456 390 738 742 11 334 12 864 26 802 70 992 17 775 70 316 89 287 446 084 745 454 12 755 21 238 28 041 88 608 26 817 80 343 84 233 512 189 854 224

Autres capturesEN TONNESESPECE / ANNEE 1997 CEPHALOPODES 18 587 CRUSTACES 3 206 COQUILLAGES 9 TOTAL 21 802 1998 24 204 4 031 155 28 390 1999 35 690 4 581 234 40 505 2000 51 039 4 507 461 56 007 2001 38 114 4 606 385 43 105 2002 44 906 4 644 8 49 558

En Milliers de DHESPECE / ANNEE CEPHALOPODES CRUSTACES COQUILLAGES TOTAL 1997 246 864 75 945 67 322 876 1998 229 969 86 360 445 316 774 1999 237 228 74 647 890 312 765 2000 318 879 101 297 1 424 421 600 2001 545 650 120 013 1 191 666 854 2002 1 283 046 140 560 59 1 423 665

Pche hauturire Cette branche dactivit haute valeur marchande enregistre, durant 2002, une baisse denviron 54% en volume, et de 53% en valeur.ESPECE / ANNEE 2000 POIDS (en tonnes) 2001 2002 46 110 7 335 26 199 25 151 8 690 9 000 122 485 18 964 2 035 11 020 17 343 7 089 56 451 VALEUR (en millions de DH) 2000 2001 2002 2 101 979 756 293 401 73 4 603 2 490 510 1 069 332 452 6 4 859 1 228 127 292 212 436 2 295

POULPECALMAR SEICHE POISSON BLANC

CREVETTESPOISSON REFRIGERE POISSON PELAGIQUE TOTAL

55 373 13 731 31 309 21 201 8 606 3 290 133 510

Outre, une exploitation outrancire de la ressource, la rgression des captures de la pche hauturire, rsulte de larrt de lactivit de la pche durant les repos biologiques.

Destination des captures La destination des captures de la pche ctire affiche toujours un taux lev pourNACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 13

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les sous produits qui ont absorb 40% en 2002(contre 52% en 2001). Les autres destinations ont connu de lgres amliorations sauf pour la consommation du frais, la conserve et la conglation qui, ont enregistr pour la troisime anne conscutive, une expansion.

(en Tonnes)

CONSOMMATIONCONSERVES CONGELATION SOUS PRODUITS SEMI-CONSERVE APPAT TOTAL

1997 148 191 141 760 14 387 357 285 23 661 646

1998 182 479

1999 188 921 147 233 169 679 22 025 37 048 255 308 222 233 84 446 3 833 607 129 622 160

2000 253 519 129 831 56 301 321 528 1 413 2 649 765 241

2001 267 739 139 423 53 775 505 692 5 674 6 216 978 519

2002 298 307 147 837 67 411 365 385 5 774 8 151 892 865

Source : Ministre des Pches Maritimes

Filire des industries de transformation et de valorisation : La consommation des produits de la mer tant trs faible au Maroc(7,5Kg par habitant), l'norme excdent de l'offre de poisson a contribu l'essor d'une industrie varie de transformation, oriente essentiellement vers la fabrication de la farine et de la conserve de poissons, destines aux marchs extrieurs. La filire des industries de transformation et valorisation des produits de la mer regroupe les branches de la conserve, semi-conserve, conglation, conditionnement ltat frais, farine et huile de poisson et autres (algues, coquillage, corail, ...

Principaux indicateurs de la filire, 2001 & 2002 - (Source : M.P.M) Effectif Production Emploi Branches Tonnes 2001 39 27 110 71 22 3 14 13 299 2002 43 28 152 78 24 3 14 17 359 2001 95.000 16.000 56.000 42.000 126000 1.500 90 800 2002 105 000 15 500 70 000 35 000 87 500 1 250 2002 20.000 6.000 5.000 2.000 1000 100 200 2.400 2002 21 000 6 000 6 000 2 000 1000 100 200 2 400

Chiffre daffaires Millions DH 2001 2.150 720 2.100 1.400 700 205 2 20 2002 2 400 720 3 000 1 300 450 215 2 8 085

Conserve* Semi- Conserve* Conglation* Conditionnement frais* Farine poisson* Traitement algues Coquillage Autres Total

337390 314250 36700 38700 7 297

* Nouvelles units cres. Lindustrie de la conserveNACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 14

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La conserve de poisson est la plus importante branche de transformation des produits de la mer, compte tenu du nombre dunits de traitement, du savoir-faire, de la main duvre employe et du chiffre daffaires ralis lexport. Durant les six dernires annes, lindustrie de la conserve de poisson a inscrit son activit la hausse. En 2003, cette activit est indniablement celle qui a enregistr la plus forte croissance. Elle a pu traiter 300 000 tonnes de matires premires, en progression de 20% par rapport 2002. La production est estime 135 000 tonnes et le chiffre daffaires 2,8 milliards de DH, dont 2,3 milliards lexport, soit une progression de 17% par rapport 2002. Les investissements dans lindustrie de la conserve, durant les six dernires annes, ont t dun ordre de 850 Millions DH, essentiellement consacrs, la mise niveau de loutil de production, la ralisation de 4 nouvelles units et la cration denviron 5 000 emplois. Il convient de prciser que les investissements raliss ont concern deux zones distinctes. La zone ctire situe au sud d'Agadir (Tan-Tan et Layoune), o la proximit des sources d'approvisionnement a favoris la cration d'usines nouvelles. Et, la zone situe au nord (Agadir et Safi) o les usines anciennement construites sont surquipes. L les investissements ont t effectus pour moderniser l'appareil de fabrication, amliorer la productivit et doter les units de moyens d'auto-contrle pour une assurance qualit plus efficace. Lindustrie de la semi-conserve Depuis quelques annes, plusieurs units de valorisation de lanchois en produits finis, se sont dveloppes. Cette industrie a trait en 2002, environ 40 000 tonnes de matire premire, pour une production de 15 500 tonnes. En 2003, cette branche dactivit a ralis une production de 18 000 Tonnes, en hausse de 16% par rapport 2002. En matire dexportation, le chiffre daffaires ayant atteint 720 millions de dirhams en 2002, sest inscrit en hausse denviron 20% en 2003. Les investissements dans cette branche dactivit, durant les 6 dernires annes, se sont levs environ 105 millions de dirhams, dont 15 millions pour la mise niveau. Le reste a t investi pour la cration de 13 nouvelles units gnrant, 1500 nouveaux emplois. Cependant, il convient de noter que les units de semi-conserve mises en place sont souvent des ateliers de salage et de conditionnement en fts de lanchois, pour son exportation ltat semi-fini. La tendance actuelle est linvestissement dans le crneau des produits base danchois haute valeur ajoute, tels que les marinades et les filets d'anchois sals. Lindustrie de conglation Lors des six dernires annes, lactivit de conglation terre a connu une croissance annuelle leve. Elle regroupe environ 150 units, dont la majorit se trouve concentre dans la partie sud du pays. Cette industrie sest spcialise dans la conglation du poulpe et du poisson blanc haute valeur commerciale. Toutefois, un intrt particulier est de plus en plus accord la conglation des petits plagiques. Ayant trait en 2002, environ 70.000 tonnes de produits de la mer, cette activit dispose dune capacit de conglation journalire denviron 3000 tonnes, rpartie hauteur de 33% NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 15

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Agadir, 30 % Dakhla et 13 % Layoune. Ceci reprsente un investissement de lordre de 950 millions de dirhams qui a pu crer environ 3.000 emplois. Le chiffre daffaires lexportation ralis par cette activit est pass de 250 millions de dirhams en 1992, environ 3 milliards de dirhams en 2002. Lindustrie du frais Cette industrie a pour objet lachat et la collecte des produits de la pche dans les diffrents sites de dbarquement, le conditionnement et la commercialisation ltranger des produits de la mer. Au nombre de 78 units de conditionnement et 160 ateliers de mareyage, dont une quarantaine seulement sont oprationnelles, lindustrie du frais a trait en 2002 environ, 35.000 tonnes de poisson blanc. Au plan de la production, cette branche dactivit a connu, lors des six dernires annes une progression relativement constante, aussi bien en volume quen valeur. Oprant sur le march international du poisson frais dans lequel, lEurope demeure le principal consommateur, les produits traits sont destins principalement au march espagnol qui reprsente, lui seul, prs de 50% du chiffre daffaires global ralis(1,3 Milliards de dirhams). Durant la dernire dcennie, lactivit a connu une importante restructuration. Plusieurs ateliers non conformes ont t ferms, et de nouvelles units ont t ouvertes, notamment dans les villes de Casablanca, Agadir et Nador. Ceci a t ralis grce un investissement de 100 millions de dirhams, crant 800 emplois. Lindustrie de la farine et huile de poisson Cette industrie constitue le principal dbouch de la pche ctire. Actuellement, elle regroupe 24 units de production, dont 18 seulement sont actives. Elles se situent principalement TanTan et Layoune, o seffectue l'essentiel des dbarquements. Entre 1992 et 2002, un investissement de lordre de 70 millions de dirhams, a permit la ralisation de 7 nouvelles units et la cration de 200 nouveaux emplois. Les units de fabrication de farine de poisson ont une capacit journalire variant entre 200 et 400 tonnes mais qui ne fonctionne qu 40 % environ. Elles sont quipes, pour la plupart, en matriel de premire gnration et traitent une matire premire de faible qualit. Il en rsulte des produits finis de faible valeur ajoute et des pertes importantes en rendements sous forme de rejets liquides et solides, crant un impact ngatif sur lenvironnement. Lindustrie de transformation des algues Lindustrie de transformation des algues marines compte 3 tablissements qui traitent prs de 8 000 tonnes de matire premire pour lextraction denviron 1 250 tonnes dagar-agar, destins 99% lexportation, ralisant un chiffre d'affaires de 215 millions de dirhams. Les exportations d'Agar-Agar ont suivi une croissance de 11 % depuis 1992, celles des algues brutes ont enregistr Agar, comme le Japon, lEspagne et la Core du sud, principaux pays concurrents du Maroc. Lindustrie locale se trouve donc, concurrence au niveau de lapprovisionnement en matire premire. Selon les professionnels, cette pratique fait perdre au Maroc une somme denviron 30 millions de dirhams par an. Par ailleurs, lexistence dun march informel des algues encourage cette tendance. Cette activit emploie, pendant les troisNACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 16

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mois de rcolte dalgues prs de 10.000 personnes dont, 100 emplois permanents.

Les exportations Actuellement, bien que le march local manifeste de plus en plus d'attrait pour les produits de la mer, cette industrie reste essentiellement tourne vers les marchs extrieurs. Les exportations des produits de la mer occupent une place trs importante dans le commerce extrieur du Maroc. Elles reprsentent 55% des exportations agro-alimentaires, soit 16% des exportations totales du pays. Evolution des exportations Aprs avoir enregistr une baisse de 6% en 2001, les ventes de produits de la mer ont ralis en 2002 une progression de 5,5% en valeur. En volume, elles ont baiss de 18%. En valeur, la hausse des exportations a concern en particulier, les expditions de poisson congels, notamment les crustacs, mollusques et coquillages (+13,57%), et les poissons en conserve (+10%). Les ventes de poissons frais ont, par contre recul (-8,3%). par contre une croissance de 40 %. Les exportations dalgues ltat brut sont destines aux pays producteurs d'AgarDestination des exportationsCampagne dexportation3 2001-02Marchs Qt Tonnes Valeur en DH

2002-03Qt Tonnes Valeur en DH

ASIE MOYEN ORIENT UNION EUROPEENNE AUTRE EUROPE OCCID. AUSTRALIE AMERIQUE DU SUD MAGHREB OCEANIE AMERIQUE DU NORD SCANDINAVIE EUROPE EST AFRIQUE

TOTAL

83 316,60 29 403,79 212 704,19 1 157,26 227,43 1 935,53 345,73 6,44 5 966,06 9 259,16 16 555,55 56 034,26 416 912,00

3 500 052 316,76 338 539 555,95 6 268 691 624,11 23 733 817,97 10 794 953,15 31 743 070,57 5 185 029,16 257 894,00 252 213 326,92 52 059 927,20 115 789 938,12 802 128 599,09 11 401 190 053,00

36 185,72 26 479,87 184 939,32 338,91 255,50 286,88 3 327,33 37,15 6 306,23 15 819,66 16 305,34 59 486,64 349 768,55

1 746 881 626,52 307 968 741,50 6 438 834 300,89 17 578 926,89 13 298 062,10 4 354 138,50 40 739 162,53 999 456,00 242 387 833,67 77 097 404,47 121 193 738,47 935 000 906,88 9 946 334 298,42

LEurope reprsente en 2002 environ 53% des marchs extrieurs. Des marchs segments, et qui se prsentent comme suit :

3 La campagne dexportation de lEACCE stale du 01/07/anne (n) au 30/06/anne (n+1)NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 17

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Les crustacs, cphalopodes, mollusques et coquillages sont exports sur lAsie, principalement le Japon, qui achte lessentiel de la production des cphalopodes, et sur lEurope ; Les poissons blancs sont exports principalement sur les pays de lUE ; Et, pour les conserves et semi-conserves, il existe deux segments bien distincts, les pays de lUE et ceux de lAfrique.

NACR 315

Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI

18

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2.2.

AU NIVEAU DE LA REGION

Au nombre de 12, les rgions littorales du Maroc couvrent actuellement, quatre zones de pche4, bien distinctes et disposent dun certain nombre datouts qui sont autant de facteurs attractifs qui favorisent linvestissement. Particulirement, lactivit de pche y est, le moteur dune croissance conomique remarquable. Par les investissements quelle engendre, les emplois quelle contribue crer, le volume des trafics quelle provoque et par la demande de biens de consommation quelle entretient, elle constitue le principal facteur de modernisation de lconomie des principales rgions.

Rpartition rgionale des dbarquements Dans lensemble, les pches maritimes constituent une importante richesse conomique dans les 12 rgions littorales du Royaume du Maroc.

Rpartition rgionale des dbarquements de la pche ctirePOIDS EN TONNE 2001 2002 9 949 13 715 25 786 3 072 427 38 479 19 257 7 846 61 793 166 132 501 536 44 873 892 865 VALEUR KDH 2001 109 451 73 783 236 239 26 966 8 353 156 934 128 220 51 726 529 468 332 338 688 232 203 687 2002 115 071 86 819 254 980 27 142 10 944 225 972 117 288 63 160 424 662 297 910 1 095 719 768 711 VARIATION EN % Poids 6,0% 30,3% -37,1% -20,8% 21,1% 30,1% -48,5% 46,9% -21,0% -45,6% 19,2% 22,1% Valeur 5,1% 17,7% 7,9% 0,7% 31,6% 44,0% -8,5% 22,1% -19,8% -15,8% 59,2% 277,4% 36,3%

REGIONS OrientalTaza-Al Hoceima- Taounate Tanger-Ttouan Gharb-Chrarda-Bni Hcen Rabat-Sal-Zemmour-Zaer Casablanca Doukala-Abda

Marrakech-Tensift-El HaouzSouss-Massa-Dra Guelmim-Es Smara Layoune-Boujdour-Sakia El Hamra Oued Eddahab-Lagouira

9 385 10 529 40 991 3 877 352 29 585 37 359 5 340 78 189 305 354 420 798 36 757 978 516

TOTAL GENERALSource : O.N.P

2 545 397 3 488 378 -8,8%

Rpartition rgionale des dbarquements de la pche hauturirePORT / ANNEE Rgion S.M.D Autres rgions TOTAL POIDS (Tonnes) 2000 2001 2002 102 264 88 620 44 745 31 246 33 865 11 706 133 510 122 485 56 451 VALEUR (en Millions DH) 2000 2001 2002 3 517 3 770 1 782 1 086 1 089 514 4 603 4 859 2 296

Source : M.P.M

4 Les zones de la Mditerrane, de lAtlantique Nord, de lAtlantique Centre et de lAtlantique Sud.NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 19

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Dote dune cte maritime de 320 km, la rgion Souss-Massa-Dra avait connu, un essor remarquable durant les dernires dcennies.

Lactivit de pche dans la rgion S.M.D En raison des potentialits halieutiques quoffrent les ctes au sud du Maroc, la rgion S.M.D dispose datouts naturels qui la placent thoriquement en bonne position, pour renforcer et conqurir de nouveaux marchs, pour valoriser et couler ses productions. Infrastructures portuaires : Le dveloppement des activits de pche est conditionn par les infrastructures et les quipements portuaires mis au service de larmement la pche. Durant la dernire dcennie, un programme de renforcement des infrastructures portuaires et des structures d accueil a t tabli. Ce programme a notamment concern lextension et lamnagement des ports de Sidi Ifni et dAgadir. - Port dAgadir : Le port dAgadir est vocation de pche, de commerce et de plaisance. Il se place sur la cte atlantique 25 km au sud du Cap Ghir avec latitude nord 30 25 et longitude ouest 9 38. Superficie de Terre Pleins : Environ 110 ha viabiliss en eau potable, lectricit et assainissement dont 60 ha dans Ie port de pche. Bassins du port: Le plan d'eau est d'environ 100 ha dont 31 ha dans Ie port de pche, et 27 ha dans Ie triangle de pche. Le nouveau port de pche a un bassin d'environ 8 ha. Balisage : Le port dispose du balisage ncessaire pour une bonne navigation des navires et d'un systme de signalisation pour la navigation nocturne. Ouvrages d'accostage : Ils comprennent plus de 4 200 ML de quais. Ils regroupent Port de commerce: - 950 ML de quai -10,5 m hydro; - 320 ML de quai -15 m hydro. Ancien port de pche : - 660 ML de quai -9 m hydro ; - 130 ML de quai -7 m hydro; - 1110 ML de quai -6 m hydro ; - 200 ML de quai -5 m hydro ; Nouveau port de pche : - 1 225 ML de quais diffrentes profondeurs ; - 576 ML d'appontements flottants. Chantier Naval: Le port dispose des installations suivantes : - Une cale de halage de 60 X 65 m accole I'enracinement de la grande jete deNACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 20

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pente 8% jusqu' -3,5 m quipe de plusieurs bers glissants. - Un slip-way ramnag et quip d'un ber roulant ainsi qu'une fosse de transfert permettant de positionner d'une capacit de hissage des bateaux de 120 tonneaux environ. - Un chantier de construction et rparation navale comportant : un lvateur bateaux quip d'une plate-forme de 56 X 14 m ; deux quais de rparation flot ; une fosse de transfert de 80 m de longueur et 48 m de largeur ; un ensemble d'ateliers. - Une darse pour portique sangles 200 T, qui abrite deux chantiers privs de construction navale en acier Les superstructures : Halle aux poissons dune superficie de 4 600 m ; Comptoir dagrage du poisson industriel dune superficie de 90 m ; 8 ateliers artisanaux de construction de navires de pche ; 24 magasins pour la pche de 20 000 m ; 12 entrepts frigorifiques dune capacit de 21 850 T ; 4 fabriques de glace de capacit de 450 T/jour ; 6 stations de carburant. - Port de Sidi Ifni : Il est vocation de pche. Il se place sur la faade atlantique 160 km au sud dAgadir avec latitude nord 29 23 et longitude ouest 10 10. Superficie de Terre Pleins : Environ 35 ha. Le march de viabilisation est en cours de lancement. Bassins du port: Le plan d'eau est d'environ 24 ha couvrant trois bassins dont les profondeurs varient de -4 a -5 m hydro. Balisage : Le port dispose de balisage effectu par I'installation des feux solaires aux musoirs. Ouvrages de protection : Ces ouvrages ont une longueur de 2 300 ML : - Digue principale de longueur de 1 590 ML et de profondeurs variables. - Contre digue de longueur de 160 ML et de profondeurs variables. - Traverse de longueur de 560 ML et de profondeurs variables. Ouvrages d'accostage : Ils comprennent 400 ML de quais a -4 et -5 m hydro ainsi que 100 ML d'appontements flottants a -3 m hydro. Chantier Naval: Le port dispose d'un slipway construit pour les petites embarcations. Les superstructures : Halle aux poissons d'une superficie de 750 m2. Comptoir d'agrage du poisson industriel d'une superficie de 70 m. 10 Magasins pour la pche. 1 entrept frigorifique. 3 fabriques de glace dune capacit de 108 T / jour. 1 station de carburant. Flotte de pche ctire: Durant 2003, la flotte de pche oprationnelle dans la rgion S.M.D est de 530 units, dont la plupart au port dAgadir. Cette flotte se caractrise par plusieurs types dunits de pche qui se distinguent par leur activit saisonnire qui culmine gnralement du mois de juin au mois doctobre et, par uneNACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 21

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sensible stabilit au niveau de leffectif global. La flotte de pche active est domine par les chalutiers et comprend de nombreuses units vtustes, diversifies et, pour la plupart, dune autonomie daction trs limite. Type de pche Nombre Espces cibles

1992 2003 Chalutiers 281 Palangriers 114 Senneurs 127 Total 522 Total Maroc 2 484 21% % Agadir

262 69 199 530 1 757 30%

Merlu, sole, pageot, crevettes, Dorade, langouste, Espadon, Sardine, Maquereau, Anchois,

Dune conception traditionnelle, lensemble de la flotte de pche est gnralement construit en bois, avec un rayon daction trs limit et des cales souvent inadquates pour le stockage des captures. Un programme de modernisation est adopt en 1997. Gr par lOffice National des Pches et soutenu par un appui financier, ce programme a connu des limites dans sa mise en uvre. Il est actuellement en cours de refonte pour le recentrer essentiellement, sur l'amlioration de la qualit des captures bord des units de pche. Flotte de pche hauturire : Sur un total de 360 navires de pche en activit, 264 units oprent au port dAgadir. Type de pche 1992 - 2003 Chalutiers conglateurs Chalutiers congl. crevettier Palangriers & Chalut. rfrigrs Senneurs thoniers conglateurs Total Agadir Total Maroc % Agadir Nombre Espces cibles

270 38 6 314 464 68%

233 - Poulpe, Calmar, Seiche, 26 - Crevettes royales, crev. grise 2 - Merlu, Espadon, Lotte, 3 - Thons et autres plagiques, 264 360 73%

Flotte de pche artisanale : Ce type de pche, se pratique tout au long des ctes par une population ctire, au moyen de barques dont le tonnage est gnralement infrieur 2 TJB. Cette activit est trs dveloppe, le nombre de barques en exercice dans la rgion slve en 2003 plus de 1.467 units, dont environ 44% concentr au port dAgadir, le reste parpill sur les sites de pche de la rgion. En 1992, on comptait 2.249 barques. Cette baisse de leffectif des barques, est d au caractre saisonnier ainsi quaux grands dplacements de cette activit vers des zones de pche plus propices.

Site de Pche(DRAM Agadir) Agadir Centre TifnitNACR 315

Nombre barques active 649 1422

Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI

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Immessouane Taghazout Tamaraght Immiouadar Agroud 1 Agroud 2 Tiguert Douira Sidi Rbat Autres Total

369 93 48 37 23 15 42 25 20 132 1 467

Dans le cadre du programme national de l'amnagement du littoral, un village de pcheurs est oprationnel depuis 1998, dans le site d'IMESSOUANE. Un autre point de dbarquement IMIOUADDAR et, les travaux dans deux autres PDA au sud dAgadir sont en voie dachvement, Sidi Boulfdail et Erkount. Globalement, un PDA comprend des magasins de pcheurs, une halle aux poissons avec des quipements frigorifiques et un dpt de carburant. Cette structure a pour objectifs le dsenclavement des zones littorales, leur intgration dans le tissu socio-conomique rgional, la fixation des marins pcheurs dans les PDA, l'amlioration de leur niveau de vie, la valorisation des produits de la mer et, l'amlioration des conditions de travail et de scurit. Emploi : Lactivit de pche dans la rgion S.M.D., assure peu prs 21 576 emplois bord des units de la pche ctire, hauturire et artisanale.Type de Pche Flotte Active % National Apports % National (en tonnes) Emploi % National

Artisanale Ctire Hauturire TOTAL

1 467 530 264 2 261

7% 30% 73% 10%

301 61 492 44 745 106 538

0,03% 6,90% 79% 11%

4 448 10 228 6 900 21 576

4% 12% 73% 5%

Pour se conformer aux normes dhygine et de salubrit requise par les marchs, la mise niveau de loutil de production ncessite un effort financier apprciable, pour lensemble des units de pche. Dbarquements dans la rgion S.M.D Dans lensemble, les dbarquements dclars dans la rgion S.M.D, ont atteint 106 538 tonnes en 2002, reprsentant 2 206 millions de DH, soit respectivement 11% en quantit et 37% en valeur de la production nationale. Dbarquements, de pche ctire: En 2002, les captures indiquent une nette rgression, due essentiellement, la diminution des dbarquements plagiques effectus par les units actives au port dAgadir. Par contre, en 2003, les dbarquements de la pche ctire, ont volu la hausse dans tous les ports etNACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 23

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sites de pche de la rgion.DEBARQUEMENTS DES CAPTURES DE LA PCHE CTIERE DANS LA REGION S.M.D 2003 2002 Poids en Kg Valeur en Dh Poids en Kg Valeur en Dh IMESSOUANE 240 721 6 677 640 513 599 8 369 210 TAGHAZOUT 60 058 2 265 030 70 797 3 413 000 AGADIR 51 453 690 358 357 240 91 751 908 412 511 059 SIDI IFNI 10 038 336 57 362 115 13 092 731 61 537 354 TOTAL REGION S.M.D 61 792 805 424 662 025 105 429 035 485 830 623 892 864 632 3 470 427 645 TOTAL MAROC 864 254 803 2 975 921 167 % REGION S.M.D 12% 16% 7% 12%

Source: ONP Dbarquements de la pche hauturire: En dclin depuis 2000, cette activit a enregistr son plus bas niveau durant lanne 2002 et 2003.PORT / ANNEE REGION S.M.D TOTAL MAROC % REGION S.M.D 2000 POIDS (Tonnes) 2001 2002 8 8620 122 485 4 4745 56 451 2000 VALEUR (en Millions DH) 2001 2002 3 770 4 859 1 782 2 296

102 264 133 510

3 517 4 603

Source : M.P.M

Evolution des captures, par ports et sites de pche Gographiquement, lvolution des dbarquements dans la rgion S.M.D se dcline, par sites et ports de pche, comme suit : Evolution des captures de la pche ctireTONNES IMESSOUANE TAGHAZOUT AGADIR SIDI-IFNI 1998 367 0 70 261 13 512 1999 441 64 72 075 10 153 82 733 539 427 622 160 2000 440 74 73 353 15 827 89 694 675 547 765 241 2001 263 112 56 738 21 076 78 189 900 330 978 519 2002 241 60 51454 10038 61 793 831 073 892 866 2003 514 72 91 846 13 093 105 525 758 730 864 255

Rgion S.M.D 84 140 Autres Rgions 522 989 607 129 TotalKDH 1998 6 834 305 749 45 091 357 674 Rgion S.M.D 1 322 372 Autres Rgions 1 680 046 TOTAL IMESSOUANE TAGHAZOUT AGADIR SIDI-IFNI

1999 8 464 2 316 292 506 39 002 342 288 1 475 583 1 817 871

2000 8 324 2 369 359 952 51 391 422 036 1 655 734 2 077 770

2001 5 994 2 762 443 827 76 885 529 468 2 015 929 2 545 397

2002 6 678 2 265 358 357 57 362 424 662 3 045 765 3 470 427

2003 8 369 3 413 412 511 61 537 485 830 2 490 091 2 975 921

NACR 315

Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI

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EME EURO MAROC ENTREPRISE PROJET FINANCE PAR LA COMMISSION EUROPEENNE

Evolution des captures de la pche hauturireTonnes 1997Agadir TAN TAN

1998

1999

2000

2001

2002

58 639 12 591

68 663 14 082

TANGERAUTRES

73 648 23 257 4 663 23 439125 007

102 264 23 525 4 431 3 290133 510

88 620 20 955 3 910 9 000122 485

44 745 8 161 3 545 56 451

Total KDH

71 230

82 745

1997Agadir TAN TAN TANGER AUTRES

1998

1999

2000

2001

2002

2 126 000 451 0002 577 000

2 236 000 442 0002 678 000

1 638 000 997 000 137 000 116 000 002 888 000

3 517 000 3 770 000 1 782 000 807 000 880 000 287 000 206 000 203 000 227 000 6 000 73 000 0004 603 000 4 859 000 2 296 000

T o ta l

Dtail des captures, par espces Durant lanne 2003, on note une forte augmentation des captures de poisson plagique, soit 75 091 tonnes, ainsi quun redressement de la production de poisson de fond et de crustacs. Toutefois, les captures de cphalopodes par la pche ctire et hauturire ont continu leur dclin. Dbarquements de la pche hauturire par espcesPOIDS (en tonnes) 2000 2001 2002 POULPE 46 110 18 964 55 373 PO CALMAR 7 335 2 035 13 731 31 309 26 199 11 020 SEICHE POISSON BLANC 25 151 17 343 21 201 CREVETTES 8 606 8 690 7 089 CREVETT 9 000 3 290 AUTRES PAR ESPECE VALEUR (en millions de DH) 2000 2001 2002 2 101 2 490 1 228 97 9 510 12 7 756 1 069 292 293 332 212 401 452 436 6 73

TOTAL

133 510

122 485

56 451

4 603

4 859

2 295

(Source : M.P.M) Les captures ont baiss en 2002 pour atteindre seulement 61793 tonnes, dont 36831 tonnes de 17 poisson plagique, 21750 tonnes de poisson de fond et 2501 tonnes de cphalopodes. Depuis, les captures ont augment, en 2003, anne o les dbarquements ont atteint 105 525 tonnes, dont 75 091 tonnes de poisson plagique, 27864 tonnes de poisson de fond et seulement 1 679 nd po on qu tonnes de cphalopodes.DEBARQUEMENTS DES PRODUITS DE LA PECHE COTIERE ET ARTISANALE CO REGION DE SOUSS-MASSA-DRA POIDS EN TONNE 1999 POISSON BLANC BL BAR (LOUP) BAUDROIE NACR 315 19 031 36 78 2000 26 326 36 98 2001 22 178 51 139 2002 21 750 57 147 25 2003 27 864 38 208

Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI

EME EURO MAROC ENTREPRISE PROJET FINANCE PAR LA COMMISSION EUROPEENNE BOGUE 27 25 DORADE GRISE 33 22 1 299 1 871 GRONDIN LANGUE 2 935 2 782 642 777 MERLU MULET 9 14 OMBRINE 80 117 5 389 6 318 PAGEOT 208 398 RAIE ROUGET 161 426 422 SAINT PIERRE 258 SAR 483 487 2 981 SOLE 1 337 VIVE 659 696 5 398 8 856 AUTRES POISSON PELAGIQUE ANCHOIS CHINCHARD CHINCHAR ESPADON MAQUEREAU SARDINE THON AUTRES CEPHALOPODES CALMAR POULPE SEICHE AUTRES CRUSTACES CRABE CREVETTE ROSE CREVETTE ROYALE HOMARD LANGOUSTE AUTRES COQUILLAGES TOTAL GENERAL 60 797 79 16 198 3 5 91 0 12 760 27 641 265 341 2 321 325 1 40 5 269 322 580 0 559 13 3 4 1 4 82 733 57 724 72 12 595 3 49 8 5 19 506 21 499 116 505 5 161 303 4 013 565 281 482 0 456 17 4 3 1 0 89 693

12 57 2 083 3 244 1 491 2 114 5 311 423 529 321 478 2 420 812 4 689 48 133 8 3 06 30 3 2 36 23 7 6 3 38 33 29 137 79 1 029 7 273 643 5 201 1 318 111 605 0 577 20 4 2 2 0 78 189

11 49 1 420 2 697 2 222 2 149 6 304 618 427 403 582 1 828 672 4 160 36 831 83 8 457 2 2 68 5 7 587 17 653 119 742 2 501 673 1 029 646 152 710 0 649 54 4 2 1 0 61 793

6 42 1 114 2 687 2 505 9 127 5 666 391 244 352 875 980 847 11 775 75 091 12 988 4 0 94 09 4 14 124 43 363 69 449 1 679 93 1 080 380 125 891 2 833 45 3 2 7 0 105 525

DEBARQUEMENTS DES PRODUITS DE LA PECHE COTIERE ET ARTISANALE REGION DE SOUSS-MASSA-DRA VALEUR EN KDH UR 1999 POISSON BLANC NACR 315 2000 2001 2002 241 772 26 2003 282 275

209 098 255 860 256 538 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI

EME EURO MAROC ENTREPRISE PROJET FINANCE PAR LA COMMISSION EUROPEENNE BAR (LOUP) 3 195 3 141 3 296 4 048 BAUDROIE BOGUE 1 569 1 422 DORADE GRISE 1 851 1 274 GRONDIN 10 827 14 148 30 441 30 491 LANGUE MERLU 11 961 16 112 MULET 72 41 1 298 2 146 OMBRINE PAGEOT 51 030 46 542 RAIE 1 009 1 924 ROUGET 3 415 6 690 8 784 12 805 SAINT PIERRE 3 899 SAR 4 454 SOLE 33 491 53 652 VIVE 2 839 3 410 AUTRES 39 564 54 114 POISSON PELAGIQUE ANCHOIS CHINCHARD ESPADON MAQUEREAU SARDINE THON AUTRES CEPHALOPODES CALMAR POULPE SEICHE AUTRES CRUSTACES CRABE CREVETTE ROSE CREVETTE ROYALE HOMARD LANGOUSTE AUTRES COQUILLAGES TOTAL GENERAL 8 7 4 54 1 8 5 75 1 2 8 64 6 19 261 26 24 468 46 10 899 1 381 36 908 14 901 17 304 2 967 1 736 8 742 0 6 760 623 454 883 22 86 342 288 9 8 0 83 2 0 1 09 1 2 8 44 228 33 205 24 551 5 441 1 704 54 880 11 023 36 147 5 537 2 173 13 214 2 10 826 780 638 941 27 0 422 036

5 250 5 965 799 2 414 15 734 34 949 22 031 17 2 312 37 548 2 101 8 860 10 921 4 019 5 7 87 3 3 944 41 800 9 5 9 64 64 1 9 9 33 33 1 1 8 70 70 294 18 534 36 922 5 423 2 987 160 110 25 151 115 504 18 655 799 16 856 0 14 546 985 705 588 32 0 529 468

5 636 6 216 766 2 423 12 987 30 625 30 956 25 2 993 39 472 3 035 5 879 11 916 4 278 48 391 3 145 33 028 90 970 2 2 5 21 8 463 214 24 149 23 654 6 437 5 531 73 096 25 7 8 9 36 591 9 559 1 157 18 824 2 16 044 1 502 511 753 12 0 424 662

4 333 7 717 528 3 311 9 145 21 893 28 304 45 2 545 44 829 1 840 4 151 10 607 6 131 31 395 3 9 06 101 596 130 139 3 1 2 34 34 1 3 8 14 14 111 33 856 44 190 3 762 3 170 48 887 5 073 36 620 5 718 1 477 24 529 15 21 559 2 363 285 217 90 0 485 830

Lvolution des dbarquements par ports et sites de pche de la rgion, figure en annexes.

NACR 315

Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI

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2.3.

PRINCIPALES CONTRAINTES DU SECTEUR DES PCHES

Les principales contraintes au dveloppement du secteur des pches, se rsument comme suit : Sur-exploitation des ressources halieutiques ; Faibles performances de la filire industrie de transformation et valorisation ; Et, dficit et manque defficacit dans la gestion des ports et des points de dbarquements. 2.3.1. La surexploitation des ressources halieutiques : Devant une situation contraste et caractrise par une diversit despces et de techniques de pche, les dernires valuations des ressources halieutiques montrent que les stocks sont pleinement exploits.NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 28

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Les ressources plagiques de la partie Atlantique Nord et Centrale ont subi une importante rgression au niveau de la biomasse. Les ressources benthiques sont dans un tat de surexploitation avance. Nanmoins, la fragilit organisationnelle de la pcherie aux cphalopodes, trs segmente entre des catgories d'oprateurs utilisant des technologies et des modes d'organisation trs spcifiques(pcherie ni artisanale, ctire et hauturire), na pas pu tre attnue temps, et a conduit une rude comptition entre oprateurs, une sous-valorisation du potentiel et une chute drastique de la ressource du poulpe. Les carences de la gestion des pches, peuvent notamment, sexpliquer par : Des contraintes extrieures : Certains facteurs tels que des considrations conomiques et sociales, en particulier l'emploi ou les difficults financires que connaissent les oprateurs du secteur, limitent la porte des efforts entrepris par le MPM dans le domaine de la protection des ressources. Des instruments de gestion limits : Les outils utiliss pour la gestion des ressources halieutiques visent, limiter les captures et protger les stades juvniles, tout en tenant compte du contexte socio-conomique, prcdemment nonc. En outre, les donnes restent insuffisantes en ce qui concerne les dimensions des stocks, leurs fluctuations saisonnires ou inter-annuelles et leurs niveaux d'exploitation. Limprcision des bases de donnes constitue lune des contraintes majeures, qui ne permet pas de disposer d'une visibilit suffisante pour assurer une gestion durable de la ressource. 2.3.2. Faibles performances de la filire industries de transformation et valorisation des produits de la mer : Il est noter que la croissance conomique du secteur des pches est fort dpendante des performances de lindustrie de transformation et de valorisation des produits de la mer. Et pourtant, cette industrie bute encore sur de nombreux obstacles. Pour les pcheurs, le systme de fixation des prix, les abattements de qualit, ainsi que labsence dun march local bien dvelopp pour la consommation du poisson plagique frais, sont lorigine des dysfonctionnements et distorsions du march et, sont directement, mettre en cause. Pour les industriels, principalement les conserveurs, les causes sont plus lies des carences dans la gestion financire et commerciale, ainsi qu des difficults sapprovisionner en matire premire de qualit.

Malgr ses performances, la filire des industries de transformation et valorisation des produits de la mer se trouve particulirement, affect par : La fragilit de la ressource, exploite par une flotte de pche trs diversifie ; La perte relative de comptitivit et le recul de la position concurrentielle sur certains marchs, d une concurrence internationale, de plus en plus agressive ; Et, par un march de consommation locale, trs peu anim.NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 29

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2.3.3. Dficit et manque defficacit dans la gestion des ports : Les principaux points de dbarquements sont situs dans lenceinte des ports commerciaux et reoivent, du fait de leur importance marginale dans lactivit globale du port, une trs faible attention. A ce niveau, un certain nombre de contraintes limitent le dveloppement des activits de la pche : La plupart des ports sont dficients en terme dinfrastructure et quipements de pche, dont notamment: Dficit en linaire de quais rservs lactivit de pche; Insuffisance de moyens de mise sec. Ltat des infrastructures de dbarquement et de manutention des captures, respecte rarement les normes sanitaires minimales ; Le manque de mcanisation des oprations de manutention, affecte la qualit du poisson ; La multiplicit des intervenants dans les enceintes portuaires (ODEP, Direction Elevage, Rpression des fraudes, EACCE, MPM, Wilaya, Services dhygine, Protection civile) ; Les prlvements fiscaux et autres qui gnrent dimportants circuits informels de commercialisation ; Le rle trs limit des organisations professionnelles et des usagers des services ;

III. INDUSTRIES DE TRANSFORMATION ET DE VALORISATION - REGION S.M.D La filire de la transformation et de valorisation des produits de la mer de la rgion S.M.D, revt une importance particulire, en raison du potentiel considrable quelle recle en matire dinvestissement, demploi, dexportation et de cration de valeur ajoute. Cependant, lesNACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 30

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possibilits de dveloppement qui soffrent cette filire se heurtent de multiples contraintes. Elle souffre dune perte relative de comptitivit, dun recul de la position concurrentielle sur certains marchs et dune concurrence internationale de plus en plus agressive. Approvisionnement en matires premires Lapprovisionnement en poisson frais seffectue en gnral au niveau des halles aux poissons et sites de pche pour les espces nobles et au niveau du comptoir dagrage - CAPI, pour les poissons industriels. Les dbarquements de la rgion S.M.D restent trop alatoires pour subvenir aux besoins en matire premire de lindustrie de transformation et valorisation des produits de la mer. Les approvisionnements de la filire industrielle restent essentiellement lis, la capacit des dbarquements de la pche ctire dans les autres rgions. En effet, les quantits de matire premires transformes dans la rgion S.M.D, proviennent pour plus de 83% dautres rgions, au sud du pays. Ces approvisionnements sont constitus denviron 90% de petits plagiques. Lanalyse des donnes conomiques et des flux des produits de la mer frais, durant 2002 dans cette rgion, montre que la ville dAgadir reprsente une plaque tournante en matire de commercialisation des produits de la mer. Les quantits provenant des dbarquements de la rgion ou transitant par la ville dAgadir se rpartissent comme suit :Souss-Massa-Dra APPROVISIONNEMENTS 2002, ( en Tonnes )

DESTINATION

Local Rgion S.M.D

Extrieur Autres rgions

Total Approvisionnements

Conserve Semi-conserve Consommation Conglation Conditionnement frais Farine et Huile de poissons TOTAL GENERAL

12 750 5 034 28 000 2 335 4 990 8 360 61 469

100 250 12 466 124 000 12 665 7 510 *61 640 318 531

113 000 17 500 152 000 15 000 12 500 70 000380 000

Les quantits des produits de la mer transformes et/ou transitant dans la rgion S.M.D varient de 340 380 000 T par an, dont environ 40% sont destins la consommation directe (152 000 T)5, et 35% lindustrie de transformation et de valorisation (133 000 T). Dans lensemble (non inclus le C.A de lactivit traitement des coquillages et des algues), cette rgion reprsente environ 34% du potentiel national de la filire. Utilisations des produits de la pche, dbarqus dans la rgion S.M.D 5 Dont, environ 9 000 T sont commercialises localement dans la rgion.NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 31

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Dans lensemble en 2003, 13,8% des dbarquements ont t destin la conserve, 53% la consommation en frais et 30% la farine de poisson. 3.2.1. Destination des captures la pche ctire: Les espces plagiques dbarques dans la rgion S.M.D. sont essentiellement destines aux approvisionnements de lindustrie de transformation et de valorisation dans la rgion. Leur utilisation affiche un taux lev pour la consommation locale et pour la conserve.Souss-Massa-Dra ( Tonnes ) Consommation Conserve Conglation Sous Produits Salaison Appt TOTAL GENERAL AGADIR ( Tonnes ) Consommation Conserve Conglation Sous Produits Salaison TOTAL GENERAL SIDI IFNI Consommation Conserve Conglation Sous Produits Salaison Appt TOTAL GENERAL IMESSOUANE Consommation TOTAL GENERAL TAGHAZOUT Consommation TOTAL GENERAL 1999 64 64 2000 74 74 2001 112 112 2002 60 60 2003 72 72 1999 441 441 2000 440 440 2001 263 263 2002 241 241 2003 514 514 1999 6 77 1 2 230 3 1 149 0 0 10 153 2000 15 806 0 21 0 0 0 15 827 2001 9 562 10 664 11 0 61 778 21 076 2002 4 381 4 127 92 662 452 324 10 038 2003 6 076 6 512 22 431 52 0 13 093 1999 25 966 15 237 1 658 29 214 0 72 075 2000 35 141 16 494 7 788 13 306 624 73 353 2001 31 047 5 201 9 286 8 408 2 795 56 738 2002 30 807 8 623 2 244 7 698 2 082 51 454 2003 49 541 8 023 1 586 30 822 1 874 91 846 1999 33 242 17 467 1 661 30 363 0 0 82 733 2000 51 461 16 494 7 808 13 306 624 0 89 693 2001 40 985 15 865 9 297 8 408 2 856 778 78 189 2002 35 489 12 750 2 335 8 360 2 534 324 61 793 2003 56 204 14 535 1 608 31 253 1 925 0 105 525

Prix moyens des approvisionnements, de la rgion S.M.D(Source : Halle dAgadir) 2001 2002 Consommation 2,27 DH/KG 2,42 DH/KGNACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 32

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Conserves Sous Produits

2,48 DH/KG 0,46 DH/KG

2,60 DH/KG 0,46 DH/KG

3.2.2. Destination des captures de la pche hauturire : Dans la rgion du S.M.D, 98% des produits pchs par la pche hauturire, pour lessentiel des cphalopodes et poissons blancs, sont directement congels bord des navires de pche et vendus FOB-Agadir destination des marchs extrieurs, sans aucune transformation supplmentaire. Ce sont l, les caractristiques dominantes de lexploitation des produits de la mer, dans la rgion : Tonnages, relativement faibles, pour lapprovisionnement de lindustrie conserves et semi-conserves ; Faible volume de poisson valoris, destin au march local ; Importance des approvisionnements de lindustrie de farine de poisson qui gnre une trs faible valeur ajoute.

3.3.

Les entreprises de la filire de transformation et de valorisation

La rgion S.M.D dispose dun tissu industriel qui repose essentiellement sur lindustrie de transformation et valorisation des produits agroalimentaires. Cette industrie revt une place trs importante. Le nombre total dentreprises agroalimentaires de la rgion est de 137 soit, 42% des entreprises locales dont, 101 relvent de la filire industrie de transformation et de valorisation des produits de la mer, soit 74% des entreprises agroalimentaires de la rgion6. Lanalyse de la structure du tissu industriel de la filire industrie de transformation et valorisation des produits de la mer dans la rgion S.M.D rvle des disparits, et une concentration de lactivit dans trois zones industrielle distinctes Agadir. Le port dAgadir, reprsente une zone prdominante dans lactivit de la filire. Aujourdhui, ce sont quelques 97 entreprises qui oprent dans cette filire de la rgion S.M.D. Concentr essentiellement, Agadir, la filire assure des emplois directs quelques 12 200 salaris, soit prs de 32% des emplois de la filire au Maroc.Principales caractristiques et chiffres cls des entreprises de la filire - Rgion S.M.D-2002 Nombre dunit Production Emploi Chiffre daffaires Activit Tonnes MillionsS.M.D Autres R. S.M.D Autres R. S.M.D Autres R. S.M.D Autres R.

Conserve

15

28

50 000

55 000

7 400

13 600 1150

1 250

6 Enqute du Ministre de lIndustrie, Commerce et Tlcommunications : Les industries de transformationsExercice 2001. NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 33

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Semi- Conserve Conglation Farine-huile poisson Total

11 41 4 97

17 111 52 20 228

9 000 8 000 15 000 20 000

6 500 62 000 20 000 67 500

2 400 1 600 650 150

3 600 4 400 1 350 850

420 460 550 120

300 2 540 750 330 5 170

Conditionnement frais 26

102 000 211 000 12 200 23 800 2 700

3.3.1. Aperu de la filire Conserves : Cette industrie est connue pour tre utilisatrice d'une main d'oeuvre nombreuse et qualifie, constitue essentiellement, d'ouvrires traditionnellement rompues au traitement du poisson. Sur un effectif global de 43 units actives dans l'industrie de la conserve de poisson au Maroc, la rgion S.M.D, en compte 15, presque totalement implantes Agadir. Celles-ci sont dotes d'un quipement performant et, utilisent les dernires techniques de l'appertisation des petits plagiques notamment la sardine, le maquereau et le thon, et ce conformment aux normes alimentaires les plus exigeant de qualit. Les prparations de sardines fabriques sont trs varies (huile vgtale, huile olive, sauce tomate, aux achards, la ravigote, SPSA, ...) mais elles restent, pour la plupart, classiques. Actuellement, d'importants investissements sont engags par les industriels pour dvelopper la gamme des valorisations en fabriquant des produits nouveaux, adapts aux choix diversifis des consommateurs. Le potentiel de traitement en place dans la rgion S.M.D, dpasse les possibilits d'approvisionnement en matire premire. La capacit des quipements installs, permet la mise en conserve de 200 000 tonnes de matires premires par an. Actuellement, les tonnages traits ne dpassent pas 120 000 tonnes, soit une utilisation moyenne de 60% des capacits installes. Il s'agit donc d'une industrie de campagne qui dpend troitement des fluctuations de la pche ctire. Lindustrie de la rgion sest organise depuis plusieurs annes pour scuriser les approvisionnements partir des autres rgions au sud du pays. Do la mise en service d'une logistique de transport frigorifique pour acheminer le poisson vers les conserveries situes dans la rgion. Des dpartements "recherches et dveloppement" sont cres dans les plus importantes entreprises pour stimuler la capacit d'innovation et permettant de pntrer des marchs avec des produits haut de gamme. Lactivit exporte sur les marchs extrieurs prs de 90% de la production. La tendance actuelle chez les plus grandes entreprises va dans le sens de la recherche de partenaires commerciaux pour s'intgrer dans les grands circuits rgionaux de distribution avec l'appui, le label de qualit Maroc et la comptitivit du produit. Les accords de libre change ouvrent cet gard des possibilits.NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 34

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La semi- conserve : II s'agit d'units lgres spcialises dans le traitement de l'anchois. Au nombre de 11 units7 installes Agadir. Leur capacit de production est trs tendue mais elles ne traitent pas plus que 10 000 tonnes en moyenne par an, faute d'un approvisionnement rgulier. Ainsi, les grandes entreprises de la semi-conserve, ce sont orientes vers des expriences dapprovisionnements complmentaires lextrieur du pays (notamment, en Argentine). Ceci est contraignant et trs difficile oprer pour les petites et moyennes entreprises. Le chiffre daffaires est entirement ralis lexportation. La semi-conserve de la rgion S.M.D est prsente sur les marchs les plus exigeants. Cette activit a tendu ces dernires annes sa gamme de produits dautres prparations, plus forte valeur ajoute telles que les marinades et mollusques.

La conglation : Lindustrie de la conglation terre sest fortement dveloppe au cours des six dernires annes. Cette activit a connu une forte croissance, en terme de production, dexportation et dinvestissement. Elle occupe 41 petites units dans la rgion S.M.D. Principalement orient vers le traitement du poulpe et du poisson blanc, lindustrie de conglation soriente de plus en plus vers la valorisation des petits plagiques, notamment, les blocs de sardines congels. Cette industrie qui sest construite autour des cphalopodes, traverse actuellement une crise au niveau des approvisionnements, quil sagisse des cphalopodes congels en mer par la pche hauturire et re-conditionns terre ou bien des cphalopodes dbarqus frais par la pche ctire. En deux ans, les tonnages rellement traits par lindustrie locale sont devenus minimes. Cette activit cherche se diversifier vers le poisson et les crustacs. Le recours des importations de matire premire semble tre aussi envisag. Lindustrie de conditionnement du poisson frais : Oriente vers le traitement des espces haute valeur commerciale, trs sollicites par les consommateurs europens notamment, en Italie, Grce et Espagne, cette activit sapprovisionne au jour le jour auprs de la pche ctire et artisanale. Lexportation du poisson frais destination de lEspagne se fait par route via-Tanger. Par contre, les exportations vers les autres pays de lEurope seffectuent par avion, CIF Casablanca. Globalement, le cot du transport arien pse jusqu 20% dans la grille des charges supportes par les exportateurs de lactivit. Outre, elle est confronte aux problmes lis la complexit des procdures, lirrgularit des frquences, au non-respect des dlais et la faiblesse des capacits. Les exportations enregistres par la RAM Agadir en 2002 font tat de 363 tonnes transportes8. Lactivit semble actuellement trs limite. 7 Cette activit groupe galement des ateliers de salaison et de fumaison 8 Les produits de la mer transports en transit, sont enregistrs par lEACCE Casablanca, (Royal Air Maroc Cargo n10 4me trimestre 2003)NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 35

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Lindustrie de la farine et de lhuile de poisson : Cette industrie, compte actuellement 4 units installes Agadir, traitant quelques 70 000 tonnes de poissons9 dont, elle extraie 15 000 tonnes de farine, destines principalement la provende, et 5 000 tonnes d'huile, exportes pour tre utilises dans la fabrication de la margarine et de plusieurs sous-produits comme les peintures et mme comme combustible pour les chaudires de l'entreprise. Lindustrie de la farine et huile de poisson Agadir, connat actuellement une situation de pnurie au niveau des approvisionnements. C'est une industrie qui, l'origine, tait complmentaire de celle de la conserve dont elle transformait les dchets de fabrication en farine et huile de poisson. Dans le pass, cette activit se limitait broyer les dbris de poisson pour en faire ce qu'on appelle guano, produit trs riche en azote et en phosphore, utilis comme engrais, o accessoirement en farine destine l'alimentation du btail. Au cours des deux dernires dcennies et au fur et mesure que de nouveaux ports de pche se sont ouverts dans les zones poissonneuses du sud d'Agadir, d'importantes usines de fabrication de sous-produits se sont installes proximit des lieux de dbarquement, traitant ainsi des tonnages considrables de poisson immdiatement disponibles et pratiquement hors de porte des conserveries, en grande majorit, situes Agadir. Valorisations diverses : Du fait, des irrgularits dans les approvisionnements et afin de diversifier leurs produits, plusieurs units de la filire ont tendu les activits dautres valorisations des produits de la mer. En particulier, pour la valorisation des excdents de la pche ctire, plusieurs essais sont en cours chez les professionnels pour dvelopper la fabrication de pt, de boulettes et de saucisse de poisson. De mme, d'autres prparations spciales sont labores pour exploiter le crneau de l'alimentation pour chiens et chats. Une autre activit de transformation a vu le jour il y a quelques annes, il s'agit de la production du SURIMI partir de la sardine. Sur le plan technique, la fabrication de ce produit est parfaitement au point, mais son prix de revient, relativement lev, constitue un obstacle au dveloppement de sa commercialisation.

3.3.2. Les exportations Les exportations des produits de la mer, effectues partir de la rgion S.M.D, ont reprsent durant la campagne 2002-200310, 132 575 Tonnes pour une valeur 4 634 Millions de dirhams, soit respectivement 44% et 46% de lensemble des exportations de produits de la mer du Maroc. 9 Dont, environ 40 000 Tonnes de rejets de lindustrie de la conserve 10 La campagne s'tale du 01/07/anne(n) au 30/06/anne(n+1).

NACR 315

Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI

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Contribution rgion S.M.D dans les exportations des produits de la merContribution Exportations Campagnes Par Branche de ProduitPOIS. CRUSTACE & MOLL. FRAIS POIS. CRUSTACE & MOLL. CONGELE SEMI-CONS. DE POISSON POIS. MOLL. SECHES SALES/POIS. FUMES CONS. DE POISSON DIVERS PRODUITS D'ORIGINE ANIMALE

Rgion S.M.D 2002-2003Qt en Tonnes Valeur en DH

MAROC 2002-2003Qt en Tonnes Valeur en DH

% SMD 2002-2003% Qt % Val.

TOTAL

74 063 3 443 50 684 4 386 132 575

3 324 064 744 146 396 817 1 141 209 592 22 944 948 4 634 616 101

32 630 116 723 16 113 13 102 802 81 487 349 769

1 321 137 430 4 989 820 635 817 705 526 1 683 344 2 377 054 881 438 932 483 9 946 334 299

0% 63% 21% 0% 49% 5% 38%

0% 67% 18% 0% 48% 5% 47%

Exportations par produits : Globalement, on note une baisse denviron 24% en volume durant la campagne des exportations 2002-2003, et de 22 % en valeur, par rapport la campagne prcdente. Les exportations des mollusques congels continuent doccuper la premire place dans la rgion S.M.D avec une part de 71% du total export. En 2002-2003, les exportations de conserve et semi-conserves de poissons ont augment de 40% en volume, et de 39% en valeur, par rapport lanne prcdente.

Exportations / CampagneBranchePOIS. CRUSTACE & MOLL. FRAIS POIS. CRUSTACE & MOLL. CONGELE SEMI-CONSERVE DE POISSON POIS. MOLL. SECHES SALES/POIS. FUMES CONSERVE DE POISSON DIVERS PRODUITS D'ORIGINE ANIMALE

2000-2001Qt en Tonnes

2001-2002Qt en Valeur en DH Tonnes

2002-2003Qt en Valeur en DH Tonnes Valeur en DH

105,84 2871837,77 52,44 2905479 0 0 126284,11 3618581408 121366,85 4944291950 74062,57 3324064744 3287,72 124606751 3146,36 137098453,5 3442,72 146396817 58,38 1924449 8,93 168486 30751,61 666189843 35581,48 789335319,2 7296,07 42439262,1 13932,06 66028322,08 167783,73 4456613551 174088,12 5939828010 0 50683,61 4386,2 132575,1 0 1141209592 22944947,6 4634616101

TOTAL

Exportations par destination: La destination de lEurope est prpondrante dans les exportations des produits de la mer. LUE constitue le premier partenaire du Maroc dans cette activit.Par MarchMarchASIE MOYEN ORIENT UNION EUROPEENNE AUTRE EUROPE OCCID. AUSTRALIE AMERIQUE DU SUD MAGHREB OCEANIE

Campagne 2001/02Qt en Tonnes Valeur en DH

Campagne 2002/03Qt en Tonnes Valeur en DH

68 997,07 5 499,28 73 368,17 107,99 166,25 218,75 286,16 6,44

2 932 599 298,56 91 869 701,82 2 413 675 247,83 2 705 397,00 7 446 296,55 7 139 639,00 4 054 980,64 257 894,00

29 841,61 8 656,34 58 155,41 58,97 193,73 1 713,02 218,85 6,83

1 523 907 451,06 143 153 235,73 2 286 934 051,80 1 494 169,00 10 070 493,98 18 513 945,00 3 142 731,50 406 411,00 37

NACR 315

Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI

EME EURO MAROC ENTREPRISE PROJET FINANCE PAR LA COMMISSION EUROPEENNE 3 887,55 156 519 160,33 AMERIQUE DU NORD 5 134,64 40 643 885,80 EUROPE EST 16 415,80 282 916 508,13 AFRIQUE 174 088,10 5 939 828 009,66 TOTAL

4 583,36 3 866,90 25 280,07 132 575,09

167 332 463,83 41 603 105,47 438 058 042,38 4 634 616 100,75

Pays importateurs de lUE, campagne 2002-2003Pays de lUEBELGIQUE IRLANDE ESPAGNE ITALIE AUTRICHE ALLEMAGNE SUEDE HOLLANDE FRANCE ANGLETERRE PORTUGAL GRECE DANEMARK

Qt en Tonnes

Valeur en DH

TOTAL

574,68 223,51 26 981,59 13 844,98 15,95 2 418,96 62,50 670,77 4 697,60 4 045,79 1 570,81 2 748,27 300,00 58 155,41

20 937 042,00 6 076 021,00 1 274 436 529,58 552 199 526,49 672 642,00 60 524 738,43 1 218 554,00 25 815 528,20 96 327 034,51 86 844 136,29 12 487 550,00 147 962 828,30 1 431 921,00 2 286 934 051,80

Autres pays europens importateurs, campagne 2002-2003PAYSROUMANIE MONTENEGRO YOUGOSLAVIE CROATIE RUSSIE SLOVENIE POLOGNE SLOVAQUIE AUTRICHE SLOVENIE CROATIE TCHEQUIE RUSSIE

ProduitsPOISSONS CONGELES POISSONS CONGELES POISSONS CONGELES POISSONS CONGELES POISSONS CONGELES CONS. DE MAQUEREAUX CONSERVES DE SARDINE CONSERVES DE SARDINE CONSERVES DE SARDINE CONSERVES DE SARDINE CONSERVES DE SARDINE CONSERVES DE SARDINE CONSERVES DE SARDINE

Tonnes

DH

TOTAL

27,05 483,50 246,85 1 677,42 73,27 15,00 150,93 119,96 15,95 698,24 15,00 75,06 15,00 3 613,23

218 057,00 4 057 794,00 2 069 674,00 9 991 484,47 367 250,00 459 096,00 3 226 278,00 2 854 334,00 672 642,00 13 613 924,00 328 700,00 1 819 378,00 289 800,00 39 968 411,47

3.3.3. Les organisations professionnelles Les organisations professionnelles du secteur des pches sont en place, aussi bien au niveau national qu'au niveau rgional. Elles dveloppent une concertation interprofessionnelle pour traiter ensemble, les problmes techniques ou commerciaux affectant la performance de leur filire. Elles sont en mesure de jouer le rle d'information technique, conomique et commerciale et de concertation pour leurs adhrents et vis vis des institutions publiques.NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 38

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Chambres des Pches Maritimes: Cres par Dahir n1-97-88 du 2 avril 1997, les 4 chambres des pches maritimes et de leur fdration couvrent toutes les zones maritimes du Royaume. Elles constituent des outils pour lencadrement des professionnels et la vulgarisation de tous les aspects lis lactivit, quils soient techniques ou juridiques. En outre, elles ont un rle primordial jouer dans le cadre de llaboration des politiques conomiques rgionales et dans le processus de dveloppement, de la dcentralisation et de la dconcentration. Pour enrichir le paysage institutionnel du secteur, ces institutions doivent renforcer la concertation au sein du secteur. Les Associations professionnelles : Lorganisation de la profession dans le secteur des pches diffre selon les catgories socioprofessionnelles. Les armateurs et les industriels sont relativement organiss, par contre, les marins- pcheurs, les artisans- pcheurs et les mareyeurs sont peu ou pas structurs. Au cours de la priode 1992-2001, le secteur a connu la cration dun nombre important dassociations darmateurs, dindustriels et de marins pcheurs lchelle rgionale et nationale. Ces associations sont organises autour des branches dactivit suivantes : pche ctire, pche hauturire, industrie des pches et aquaculture. La FENIP Fdration Nationale des Industries de transformation et de valorisation des produits de la mer, regroupe cinq associations oprant dans les industrie de la conserve(UNICOP), de la semi-conserve(AMASCOP), de la conglation(FIPROMER), de la farine et huile de poissons(ANAFAP) et du conditionnement et exportation du poisson frais(APROMER). Par ailleurs, et dans le cadre du programme de dveloppement du secteur priv, un Groupement Interprofessionnel dAide au Conseil (GIAC) pour le secteur des pches maritimes a t cr en 1997. Cet organisme a pour mission didentifier les besoins en comptences humaines et dlaborer en consquence des plans de formation.

Lenvironnement institutionnel Le secteur des pches marocain bnficie de structures institutionnelles permettant la concertation, l'information, l'orientation et la mise en uvre de la recherche, la vulgarisation et le dveloppement la fois au sein des diffrentes professions et entre le secteur priv et le secteur public.

3.3.4.1. Institutions publiques : Les institutions publiques d'encadrement et de gestion du secteur comprennent :

Le Ministre des Pches Maritimes : Cre le 7 avril 1981, le MPM assume un rle majeur dans la dynamique du secteur. Il est notamment charg, de llaboration de la stratgie du dveloppement et de la gestion du secteur des pches maritimes.NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 39

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La stratgie arrte lhorizon 2007 se dcline selon trois principaux axes : La prservation et la gestion durable. A cet effet, la rvision du cadre juridique, institutionnel et organisationnel du secteur simpose pour ladapter au nouvel environnement international des pches maritimes ; La cration de nouveaux postes demploi travers notamment, lexploitation de nouvelles pcheries, la diversification de la production et des dbouchs extrieurs, la mise niveau et la modernisation des units de pche et de lindustrie de transformation et valorisation des produits de la mer ; Et, la qualification et la promotion socioprofessionnelle des ressources humaines du secteur.

Office National des Pches ONP : Cr par le Dahir n 1 -69-45 du 21 fvrier 1969, l'Office National des Pches est un tablissement public dot de la personnalit morale et de l'autonomie financire. L'ONP est plac sous la tutelle du Ministre des Pches Maritimes et soumis au contrle financier du Ministre des Finances. Le Dahir n 1-96-99 du 29 juillet 1996 a dfini le rle de l'ONP, qui s'articule autour de deux missions principales : Dveloppement de la pche ctire et artisanale; Organisation de la commercialisation des produits de la pche maritime. A cet effet, l'ONP est charg de : Mettre en uvre les programmes de modernisation de la flotte de pche ; Promouvoir la consommation interne des produits de la pche maritime; Grer et organiser les marchs de vente en gros du poisson conformment aux normes garantissant la salubrit et la qualit des produits; Agrer le poisson industriel.

Institut National de Recherche Halieutique INRH : Etablissement public vocation scientifique, dot de la personnalit morale et de lautonomie financire lInstitut National de Recherche Halieutique, a t cre par Dahir n1.96.98 du 29 juillet 1996. Ses missions essentielles concernent : Lvaluation des ressources halieutiques et suivi de leur exploitation ; La surveillance de la qualit et de la salubrit du milieu marin ; Ltude du fonctionnement des cosystmes marins et littoraux ; Les essais des techniques de pche et valorisation des produits de la mer ; Lidentification et estimation du potentiel aquacole. LINRH est charg dentreprendre toutes activits de recherche, tudes, actions exprimentales et travaux en mer ou terre afin dvaluer, damnager, de prserver et de valoriser les ressources halieutiques et aquacoles. Lautonomie de lINRH doit lui garantir une certaine neutralit entre la profession et l'administration et donc luiNACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 40

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permettre d'acqurir sa crdibilit.

Office d'exploitation des ports ODEP : Etablissement public industriel et commercial, sous la tutelle du Ministre de lEquipement et du Transport, en charge de la gestion des ports nationaux, de la maintenance des infrastructures et des bassins, et de l'exploitation portuaire. L'ODEP est charg du programme d'infrastructure, mais aussi de l'entretien des ports. Ceci donne une grande flexibilit d'investissements, infrastructures portuaires ralises ou en voie d'extension et de rhabilitation, en particulier dans la zone sud du pays.

EACCE - Etablissement Autonome de Contrle et de Coordination des Exportations : Organisme public dot de la personnalit morale et de lautonomie financire. LEACCE est charg principalement : De garantir la conformit des produits alimentaires marocains destins lexportation aux exigences rglementaires des marchs internationaux et de sassurer du bon respect de toutes les dispositions obligatoires lies la protection de la sant humaine, Et, de coordonner lactivit dexportation des produits soumis son contrle technique par une gestion concerte et valorisante des exportations.

A.N.P.M.E : Au Maroc, la mise niveau est en passe dtre rige, en priorit nationale. Acclrer la mise niveau de lconomie et dvelopper les secteurs porteurs de lconomie nationale, cest l o se concentre laction des pouvoirs publics. De cration rcente, lAgence Nationale de la Petite et Moyenne Entreprise(ANPME), est appele mener, en coordination avec les dpartements ministriels concerns, une politique de promotion de la PME. LANPME a pour mission doctroyer sur la base de conventions des aides budgtaires ces units en dmarrage et celles engages dans un processus de mise niveau.

Formation professionnelle: En matire d'enseignement spcialis, un effort important a t ralis par le Ministre des Pches Maritimes. Loutil de formation maritime est constitu de 7 tablissements des niveaux qualification, technicien et technicien spcialis. Chaque tablissement est dot dun noyau de formateurs qualifis et dun navire cole pour la formation pratique en mer. De 1990 2002, peu prs 3 290 laurats ont t forms. Des stages de formation continue ont t par ailleurs organiss au profit de plus de 2.800 stagiaires. En outre, prs de 2000 titres et brevets ont t dlivrs les six dernires annes par le biais du perfectionnement, et pour des prrogatives de commandement bord des navires de pche ctire.NACR 315 Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI 41

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Concernant les industries de la pche, une nouvelle filire de techniciens spcialiss a t rcemment mise en place, dans le but de rpondre aux besoins de cette branche dactivit en personnel qualifi. Centre Spcialis de Technologie et Valorisation: Rcemment inaugur Agadir, le nouveau centre spcialis de technologie et de valorisation des produits de la mer relve de lINRH. Construit sur une superficie de 1,5 ha, dont 2 340 m entirement couverte, le cot global du projet est de 107 Millions de DH, financ dans le cadre de la coopration maroco - japonaise. Le centre a pour mission dentreprendre, en concertation avec les professionnels, des tudes et des recherches dans le domaine de la transformation et de la valorisation des produits de la mer, notamment pour : Le dveloppement des technologies de transformation des produits de la mer ; Le dveloppement de produits labors destins au march local et l'exportation; La contribution l'amlioration de la gestion de la qualit et d'hygine ; Lamlioration des systmes d'analyses des produits de la mer ; Et, lappui la profession et aux investisseurs.

Objectifs : Valorisation par la cration de nouvelles gammes de produits de la mer destins aux marchs locaux et trangers ; Valorisation des produits drivs de la transformation par l'extraction de molcules haute valeur ajoute ; Analyses qualitatives (chimiques, biochimiques et bactriologiques) des produits frais et transforms ; Appui la mise niveau technique des units de traitement et de transformation des produits de la pche ; Dmonstration de nouveaux procds et vulgarisation des rsultats de la recherche ; Veille et anticipation sur les innovations technologiques. Axes de recherche : Gnie alimentaire Valorisation des produits de la mer sous diffrentes formes (la conglation, le fumage, la conserve, la semi-conserve). Qualit des produits marins Adaptation des matires premires la commercialisation et la transformation; Evaluation de la qualit des produits et dfinition de normes ; Etudes techniques sur la qualit des produits. Biotechnologie Extraction des molcules haute valeur ajoute.

NACR 315

Messieurs PEA, LE RY et EL GHARBI

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EME EURO MAROC ENTREPRISE PROJET FINANCE PAR LA COMMISSION EUROPEENNE

Organisation : Unit de valorisation des produits de la mer Atelier de technologie ; Laboratoire de gnie des procds ; Unit d'analyses et d'tudes Laboratoire de bactriologie ; Laboratoire de physico-chimie ; Laboratoire d'analyse sensorielle ; Laboratoire de biotechnologie.

Le Conseil Suprieur pour la Sauvegarde et lExploitation du Patrimoine Halieutique : Dans loptique dune exploitation rationnelle et durable des ressources halieutiques du Maroc, il a t institu le 4 mai 2000 auprs de lautorit charge des pches maritimes un conseil consultatif intitul : Conseil Suprieur pour la Sauvegarde et lExploitation du Patrimoine Halieutique. Ce conseil est charg de : La proposition dactions et dorientations permettant lexploitation rationnelle et durable du patrimoine halieutique pour des fins de dveloppement conomique et social ; Traitement et analyse de toutes questions relatives la sauvegarde et lexploitation rationnelle du patrimoine halieutique national qui, lui sont soumises par les administrations intresses ; La promotion de la diffusion de linformation relative la sauvegarde et lexploitation rationnelle des ressources halieutiques ; La dtermination de mesures assurant la protection des ressources halieutiques contre toute pollution du milieu marin ; La formulation de recommandations susceptibles dorienter laction des conseils rgionaux pour la sauvegarde et lexploitation du patrimoine. Il est prvu, la cration de Conseils Rgionaux pour la sauvegarde et lexploitation du patrimoine halieutique. Ils seront chargs, dans les limites de leur ressort territorial de : Proposer, sur la base des informations scientifiques disponibles les plus fiables, toute mesure tendant assurer au niveau local ou rgional, une gestion rationnelle des ressources halieutiques ; Proposer au conseil des mesures locales prioritaires en recherchant leur conformit avec les orientations nationales en matire damnagement ; Recevoir et vulgariser sur le plan local et rgional les recommandations du conseil. Le Conseil Suprieur est prsid par le Ministre des Pches Maritimes. Les Conseils Rgi