Val Marne - INSTITUT DE CHIMIE ET DES MATERIAUX PARIS-EST- … · 2013. 11. 21. · Le CNRS en...

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La culture en partage P.26 Le magazine du Conseil général juin 2013 n°302 Val Marne © D. ADAM © S. QUIDET La pépinière départementale P.52 © C. FRÉSILLON Le CNRS en Val-de-Marne P.20

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La cultureen partage

P.26

Le magazine du Conseil généraljuin 2013n°302

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« Valoriser les résultats de la recherche »

Le Conseil général et le CNRS ont signé en 2012 une convention cadre de partenariat visant à valoriser les résultats de la recherche. Rencontre avec Brice Kerber, délégué régional Île-de-France Est, à la veille d’une restructuration du CNRS.

1976, entrée au CNRS au

bureau de l’orientation et

de la formation permanente.

1987-1988, secrétaire

générale de l’institut

Jacques-Monod (département

des sciences de la vie).

1992-1996, adjoint au

directeur de la mission de

l’information scienti�que et

technique. 2003-2006, directeur adjoint administratif de

l’institut de physique nucléaire

et de physique des particules.

Depuis 2007, délégué

régional Île-de-France Est

du CNRS.

L’histoire du CNRS en Val-de-Marne est ancienne. Que représente cet organisme public aujourd’hui ?

L’implantation du CNRS en Val-de-Marne remonte en effet à plus de 70 ans. Aujourd’hui, le CNRS, ce sont 47 laboratoires de recherche, dont 27 UMR(1), représentant toutes les disci-plines, des sciences biologiques aux sciences sociales et humaines, en passant par la chimie, l’informatique et les mathématiques. Ils sont répartis sur huit sites géographiques, avec trois campus propres : Ivry, Vitry-Thiais et Villejuif. Au total, notre institution accompagne, dans le département, 921 chercheurs et enseignants-chercheurs qui travaillent dans ces différentes structures, 525 ingénieurs et techniciens, 1 680 personnels non permanents. Cela représente environ 3 % des effectifs du CNRS.

Comment s’opère la valorisation de cette recherche, en terme de transfert vers l’activité économique ?

En 2007, lors de ma prise de fonction, j’ai constaté que nous n’avions signé qu’un seul contrat de recherche avec une entreprise du Val-de-Marne. Cela me paraissait très peu, au regard du nombre très important de PME/PMI implantées sur le territoire. Une ré�exion a donc été engagée avec le Conseil général, la Chambre de commerce et d’industrie et l’Agence de développement du Val-de-Marne, qui a débouché sur les premières rencontres de l’innovation, il y a quatre ans. Il s’agissait de créer un espace d’échanges entre le monde académique et celui de l’entreprise. Ces ren-contres se sont déroulées à l’institut de chimie des matériaux de Paris-Est de Thiais.

De nombreux contacts et collaborations avec des industriels sont nés de cette initiative. Depuis, la dynamique se poursuit chaque année sur des thématiques susceptibles d’intéresser le monde économique. Après une rencontre autour des logiciels, la troisième édition a traité des éco-activités et des ques-tions de l’environnement. La prochaine se déroulera le 4 juin, à Villejuif Bio Park, sur le thème de la recherche à la start-up.

Une convention a été signée avec le Conseil général au cours de l’été dernier. Quels sont ses objectifs ?

Le Conseil général apporte un soutien à la recherche, depuis de nombreuses années. Une précédente convention s’était attachée en particulier à promouvoir et valoriser la culture scientifique auprès des collégiens et des étudiants a�n que les �lières scienti�ques ne soient pas désertées. Aujourd’hui, il s’agit d’aller au-delà en soutenant tous les modèles qui permettent le transfert de la recherche. Cela passe par la valorisation de ses résultats dans les �lières stratégiques du Val-de-Marne (santé, image et éco-activités, ndlr), par le soutien aux conférences et séminaires faisant le lien entre recherche et activité économique, ou encore par la mise en place de conventions CIFRE(2).

En quoi cela consiste-t-il ? Au cas particulier, il s’agit d’accompagner

une collaboration tripartite entre un employeur (PMI-PME ou collectivité locale val-de-mar-naise), un étudiant doctorant et un laboratoire de recherche.

Brice Kerber, délégué régional Île-de-France Est du Centre national de la recherche

scientifique (CNRS)

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Le CNRS en Val-de-Marne, ce sont 47 laboratoires de recherche sur trois campus (Ivry, Vitry-Thiais et Villejuif). 921 chercheurs et enseignants-chercheurs travaillent dans ces structures. Ici, l’institut de chimie et des matériaux Paris-Est (ICMPE).

Le CNRS va, dans les deux prochaines années, se restructurer par la fusion de ses deux délégations régionales Paris A et Île-de-France Est. Pourquoi ?

Cette modernisation des structures du CNRS en Val-de-Marne s’inscrit dans un cadre d’une régionalisation autour de pôles de recherche et d’enseignement supérieur. Cela se traduira par la constitution d’un nouveau périmètre de délégation qui aura la charge des deux pôles Sorbonne - Paris-Cité et université Paris-Est, de douze établissements d’ensei-gnement supérieur et de recherche, de 128 unités et de 1 780 chercheurs, ingénieurs et techniciens, soit environ 17 % de l’activité régionale du CNRS.■ PROPOS RECUEILLIS PAR ALI AÏT-SALAH

(1) Unité mixte de recherche.(2) Convention industrielle de formation par la recherche.

LE CNRS DANS LE VAL-DE-MARNE

La convention CNRS-Conseil général

Signée en 2012 pour deux ans, elle �xe plusieurs objectifs : • Valoriser les résultats de la recherche

par la diffusion de l’offre de recherche existante auprès des acteurs des �lières stratégiques du territoire (santé, image, éco-activités…).

• Favoriser les collaborations entre les entreprises, les étudiants et les laboratoires de recherche.

• Soutenir les activités de recherche et d’innovation, notamment dans le cadre du développement d’un pôle d’excellence, emploi, formation, recherche au sein de la ZAC départementale de Chérioux, à Vitry-sur-Seine.

• Promouvoir et diffuser la culture scienti�que et technique auprès de la population, en particulier des jeunes.

Les principales restructurations du CNRS

• Le siège administratif de la nouvelle délégation régionale Paris-Villejuif, créée par le rapprochement de deux délégations régionales, se situera sur le campus de Villejuif.

• Dans le même temps, les nouvelles unités de recherche en sciences humaines et sociales (SHS) seront accueillies au campus d’Ivry-sur-Seine.

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