Uropathie malformative et son évolution vers l’insuffisance rénale chronique chez l’enfant au...
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Communications affichées : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 9 (2013) 282–319 287
vant aller jusqu’à des convulsions, un coma voire l’arrêt cardiaque.Les autres symptômes étaient des coagulations de circuit, desdysfonctions de cathéter pouvant aller jusqu’à la thrombose, uneischémie aiguë de jambe, une thrombose veineuse profonde et unecoagulation intra-vasculaire disséminée. L’héparine était arrêtéedès le diagnostic, et remplacée par le danaparoïde, la lépirudineou l’argatroban, puis après normalisation des plaquettes le fon-daparinux a été introduit pour 2 patients. Aucune complicationhémorragique n’a été constatée avec ces molécules. Deux patientssont décédés des complications de la TIH. Sur les 4 malades restésen dialyse chronique, le test Elisa s’est négativé pour 2 d’entreeux permettant la réintroduction de l’héparine à distance sanscomplication.Discussion et conclusion.– L’association entre pseudo-embolie pul-monaire et thrombopénie dans les 2 premières semaines de dialysedoit évoquer une TIH, potentiellement mortelle chez le dialysé.L’héparine doit être remplacée par l’argatroban ou le danaparoïde,avec un relais possible par fondaparinux à distance. Le test Elisa doitêtre répété car l’héparine peut être réintroduite s’il se négative.
http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.208
AD015Uropathie malformative et sonévolution vers l’insuffisance rénalechronique chez l’enfant au CHU d’OranD.D. Batouche a, L. Sadaoui a, M. Sadaoui b,Z. Mentouri-Chenntouf a
a Réanimation pédiatrique, faculté de médecine, Oran, Algérieb Chirurgie pédiatrique, faculté de médecine, Oran, Algérie
Introduction.– Les uropathies malformatives (UM) sont fréquenteschez l’enfant. Leur gravité réside dans l’atteinte rénale associée,d’où l’intérêt d’un diagnostic précoce.Objectifs.– Déterminer les caractéristiques évolutives de ces UM.Patients et méthodes.– Étude rétrospective de 1994–2012 colligeantles dossiers de 257 enfants dialysés, et nous avons relevé tous lescas d’UM.Résultats.– Vingt-six enfants présentaient une UM dont 2 filles et24 garcons avec un âge moyen au moment de IRC de 9, 23 ans(extrême 6–11 ans), leur âge moyen au moment du diagnosticest de 22,5 mois. Le diagnostic était posé à la suite des infec-tions urinaires chez 22 enfants, lors de détresse respiratoire chez4 enfants. L’examen clinique a montré : dysurie, pollakiurie (76 %),rétention aiguë d’urine (4 %). Une HTA compliquée de surchargehydrosodée chez 3 patients. L’échographie rénale réalisée dans(95,5 %) montrait une ureterohydronephrose bilatérale prédomi-nante. L’urétrocystographie rétrograde couplée ou non à l’UIVmettaient en évidence : des reflux vesico-urétéral grade III et IV, etavaient permis de poser le diagnostic des valves de l’urètre posté-rieur (VUP) (21 cas), de méga uretères (3 cas), de vessie neurogène(1 cas) et maladie de jonction (1 cas). Vingt-deux patients ont béné-ficié d’une correction chirurgicale. Mais après un recul moyen de9,5 ans ; tous les patients sont passés en insuffisance rénale chro-nique terminale.Discussion et conclusion.– La prévalence des UM chez l’enfant estmal connue en Algérie. Dans le monde leur incidence est de 5 à6 % [1]. Le diagnostic est découvert à l’occasion des signes uri-naires. L’échographie a permis une étude morphologique des reins.La cystographie radiologique a permis la détection des malforma-tions urétrales et vésicales. Les VUP restent parmi la cause la plusfréquente. L’évolution vers l’insuffisance rénale chronique est unecomplication redoutable.Un diagnostic en anténatal de ces anomalies permettrait une priseen charge précoce.Références[1] Langer B. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris) 2003;32:293–9.
http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.209
AD016Évaluation de l’adaptationpsychosociale en hémodialyse ettransplantation rénale : à propos de44 casH. KnidiriNéphrologie-hémodialyse-transplantation rénale, CHUMohammed-VI, Marrakech, Maroc
Introduction.– La transplantation rénale constitue le traitement dechoix de l’insuffisance rénale chronique terminale. Elle permet unimportant gain économique et offre aux insuffisants rénaux chro-niques un espoir de survie et un soulagement de leur handicap.Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude transversale réaliséeau service de néphrologie-hémodialyse-transplantation rénale auCHU Mohammed VI de Marrakech au mois de janvier 2013 à l’aidede 3 questionnaires validés : questionnaire de l’image du corps(QIC) de Bruchon-Schweitzer, le questionnaire d’estime de soi(QES) de Rosenberg et le questionnaire de fonctionnement social(QFS) de Zanello. Tous nos malades ont bénéficié d’une suppléancede leur maladie rénale chronique pendant au moins 6 mois.Résultats.– L’échantillon se compose de 44 sujets IRC âgés enmoyenne de 49 ans (±11 ans) avec une étendue allant de 26–61 ans.La majorité d’entre eux se situent dans la tranche de 41–60 anspour les dialysés, de 31–40 ans pour les greffés. Concernant l’imagedu corps, les greffés ont une meilleure désirabilité sociale corpo-relle que les dialysés avec une significativité de tous les facteursdu QIC. Par ailleurs, les hommes greffés ont une image corpo-relle meilleure que les femmes. L’estime du soi reste statiquementmeilleure chez les greffés sur le plan social et familial. Cepen-dant, l’estime de soi à l’échelle professionnelle reste faible dansles 2 groupes. L’adaptation sociale n’objective aucune différencesignificative entre les greffés et les transplantés sur les différentsfacteurs du QFS. Cependant, la répartition de la catégorie socio-professionnelle dans les 2 groupes, retrouve des pourcentages de« travailleurs greffés » (85 %) supérieure aux « travailleurs dialysés »(66 %), avec une différence significative entre ces deux catégoriesréunissant les cadres et les employés-ouvriers.Discussion et conclusion.– Globalement notre étude s’éloigne denombreux travaux et d’investigations sur l’adaptation psychoso-ciale en hémodialyse. Toutefois, une exploration longitudinale d’unlarge échantillon avec la formalisation d’outils évaluatifs prenanten considération les particularités de l’insuffisant rénal chronique,permettrai de mieux cerner les difficultés somato-psychique danscette population.
http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.210
AD017Détermination d’un taux deconversion lors du switchMircera-NéoRecormon dans un centrede dialyse : expérience monocentriqueT. Baranger a, C. Mannat b, E. Rosier a,V. Drouillat a, F. Bergé a, P. Seniuta a, C. Frangié a
a Néphrologie-hémodialyse, polyclinique Bordeaux Nord Aquitaine,Bordeaux, Franceb Néphrologie-dialyse-transplantation rénale, CHU de Bordeaux,Bordeaux, France
Introduction.– Notre expérience de plus de quatre ans de gestionmensuelle du taux d’hémoglobine décrite dans l’étude Hb-Day nousa permis de valider un facteur individuel de conversion de 225 afinde passer du Néorecormon au Mircera, (dose hebdomadaire en UIde Neorecormon × 4/225 = dose de Mircera mensuelle en ug). Lesrécents événements de 2012 (retrait temporaire du Mircera) nousayant amené à faire le changement inverse de molécule d’ASE, nousavons repris dans nos centres lourds de facon rétrospective les