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Avec les enfants Jouis de ta vie, Shaykh Muhammad al arifi, Bien des situations vcues durant notre enfance restent jamais graves dans nos espr its, quelles soient rjouissantes ou pnibles. .. Repense un moment ton enfance... Tu te rappelleras, sans aucun doute, une rcompense dont tu as t honor dans ton cole ou un loge quon ta fait lors dune runion publique.

Ce sont des moments dont les images restent ont graves dans ta mmoire. Elles sont presque imprissables. A ct de cela, nous ne cessons de nous rappeler de moments tri stes que nous avons vcus dans notre enfance...

Un instituteur qui nous frappe... une querelle avec des camarades de classe... u ne situation o nous avons t humilis dans la famille... par une martre ou autre.

Que de fois, tre bon avec un enfant nous permet davoir un impact, non seulement su r eux, mais aussi sur leurs parents et leur famille et de gagner leur affection.

Il arrive frquemment quun instituteur soit contact par le parent dun lve, qui fait son loge et lui dit quil laime parce que son enfant laime et ne cesse de dire du bien d e lui. Des parents expriment ce sentiment lors dune brve rencontre, par un cadeau ou une lettre.

Par consquent, ne nglige pas de faire un sourire un petit, de gagner son cur, faire preuve avec lui dun comportement admirable.

Un jour, jai fait une causerie sur la Salt de jeunes lves dans une cole. Je leur ai d emand de me citer un hadith sur limportance de la Salt : lun deux a rpondu : Le Proph (salallahu alayhi wa salam)a dit : Entre lhomme, dune part, et lidolatrie et la mcra nce, de lautre, est la renonciation la pratique de la prire... Je fus merveill par sa rponse. Je fus si enthousiasm que jenlevai ma montre et la lui donnai. En fait, ctait une montre ordinaire comme celles de la classe laborieuse !

Cet pisode a constitu un facteur de motivation pour lenfant, il a aim davantage le s avoir, il sest orient vers la mmorisation du Coran et a senti sa valeur.

Les jours passrent, voire les annes, puis, dans une mosque, je fus surpris de voir que limam tait ce garon : il tait devenu un jeune homme moulu de la facult de droit is lamique (shara), il travaillait dans la magistrature, je ne lai pas reconnu mais lu i si.

Observe comment laffection et lambition se sont imprimes dans son esprit, grce une s ituation quil avait vcue il y a des annes de cela.

Je me souviens quun soir jtais invit un dner... Et voil quun jeune homme au visage r nnant me salue chaleureusement, en me rappelant un vnement agrable quil avait vcu ave c moi lors dune confrence que javais donne dans son cole, alors quil tait enfant.

Il est frquent de trouver, parmi les gens qui sortent de la mosque, quelquun qui sa it sy prendre avec les enfants. On voit alors un petit enfant qui tire son pre par la main vers cet homme. Le pre salue alors ce dernier et lui fait part de laffect ion que son fils lui porte.

Une telle situation peut galement se produire au cours dun grand dner ou dun mariage , o il y a plein dinvits.

Je ne te cache pas que jexagre un peu dans ma faon dhonorer et de fter les petits, en coutant leurs agrables rcits - bien quils ne soient pas trs intressants la plupart du temps. Parfois mme je cajole lun dentre eux plus que de raison, afin de faire honn eur son pre et de gagner son affection.. .

Parfois, je rencontrais un ami accompagn de son enfant, je sympathisais avec le p etit et je le flattais. Un jour, cet ami me rencontra dans une grande assemble et vint vers moi avec son fils pour me saluer; il me demanda : Quas-tu fait mon fils ?!. Leur instituteur leur a demand, lautre jour, ce quils voudraient faire dans lave nir... Certains ont rpondu : mdecin, dautres : ingnieur... Et mon fils a rpliqu : Je v udrais tre Muhammad al-Arf !!

Tu peux connatre le caractre des gens dans la faon dont ils abordent les enfants. Q uand un homme entre dans une grande assemble et fait le tour des personnes prsente s pour leur serrer la main, et son fils, qui le suit fait de mme et on verra que certains ignorent lenfant, dautres le saluent du bout des doigts, dautres encore se couent sa main avec un sourire en disant : Salut champion ! Comment vas-tu petit fut ?

Cest ce qui va marquer le cur du petit, celui de son pre et de sa mre.

Le premier ducateur avait la meilleure attitude lgard des enfants. Anas Ibn Mlik ava it un petit frre. Le Prophte (salallahu alayhi wa salam) plaisantait avec lui et la ppelait Ab Umayr. Cet enfant avait un petit oiseau avec lequel il jouait. Un jour, loiseau mourut. Quand le Prophte (salallahu alayhi wa salam) rencontrait le petit , il plaisantait avec lui en disant : Ab Umayr ! Qua fait al-Nughayr ? Il voulait d ire le petit oiseau.

Il tait bienveillant envers les plus jeunes et plaisantait avec eux... Il taquina it Zaynab bint Umm Salama en disant : Ya Zuwaynab... Ya Zuwaynab...

Quand il passait ct denfants qui jouaient, il les saluait. Il rendait visite aux An sr et saluait leurs enfants en leur caressant la tte. Quand il revenait dune batail le, il (salallahu alayhi wa salam) tait accueilli par les enfants et il les prena it avec lui sur sa monture.

Lors du retour des musulmans de la bataille de Muta, larme se dirigea vers Mdine pou r rentrer. Ils furent accueillis par le Prophte (salallahu alayhi wa salam), les musulmans et les enfants accouraient leur rencontre... En voyant les enfants, le Prophte (salallahu alayhi wa salam)dit : Prenez les enfants et portez- les, et d onnez-moi Ibn Jafar . On lui prsenta Abd Allah Ibn Jafar quil mit devant lui sur sa m onture.

Un jour, le Prophte (salallahu alayhi wa salam)faisait ses ablutions quand Mahmud Ibn al- Rab, un enfant de cinq ans, vint vers lui. Le Prophte (salallahu alayhi wa salam)mit alors de leau dans sa bouche et lui en aspergea le visage pour plaisan ter.

De manire gnrale, le Prophte (salallahu alayhi wa salam)riait et plaisantait beaucou p avec les gens, il mettait de la joie dans les coeurs. Sympathique, personne ne se lassait de sa compagnie.

Un jour, il reut la visite dun homme qui cherchait une monture pour effectuer un v oyage ou une expdition... Le Prophte (salallahu alayhi wa salam)lui dit en plaisan tant : Nous te porterons sur le petit dune chamelle. Lhomme fut tonn. Comment pouvait-il monter sur un petit chameau qui ne pouvait le p orter?! Il sexclama : Messager dAllah ! Que ferais-je dun petit chameau ? Le Prophte rpondit : Quengendre une chamelle si ce nest un chameau ? Il voulait dire : Je te donnerai un grand chameau mais - au fond - il restera toujours le petit dune chamelle...

Un jour, il dit Anas en plaisantant : Celui qui a deux oreilles !

Un autre jour, une femme vint se plaindre lui de son mari. Le Prophte (salallahu alayhi wa salam) lui demanda : Ton mari est-il celui qui a du blanc dans lil ? La femme eut peur, croyant que son poux tait devenu aveugle. Comme Allah dit propos d e Yaqb (salallahu alayhi wa salam) : (Et ses yeux blanchirent daffliction). En daut res termes, il devint aveugle... Elle retourna effraye chez son poux et se mit exa miner ses yeux avec attention. Quand il lui demanda ce quelle voulait, elle rpondi

t : Le Messager dAllah (salallahu alayhi wa salam) a dit que tu as du blanc dans loeil !! Il rpondit : Femme! Ne ta-t-il pas inform quon y trouve plus de blanc que de noir?, st--dire que chacun a du blanc et du noir dans lil.

Quand le Prophte il plaisantait avec quelquun, il communiait avec lui, riait et so uriait.

Umar vint le voir un jour alors quil tait fch contre ses pouses, tant elles insistaien t pour les dpenses. Umar dit : Messager dAllah ! Si tu nous avais vu, nous, les gen s de Quraysh, nous dominions nos femmes. Quand lune delles rclamait une dpense son po ux, celui-ci se levait et la frappait au cou. Mais lorsque nous sommes venus Mdin e, nous avons trouv des gens domins par leurs femmes. Nos pouses se sont alors mise s apprendre delles. Autrement dit, nos femmes sont devenues plus fortes face nous. Le Prophte (salall ahu alayhi wa salam)sourit et Umar continua parler. Le Prophte (salallahu alayhi w a salam)sourit davantage, par politesse envers Umar

Nous lisons dans les hadiths: quil souriait au point de faire apparatre ses molaire s. Ainsi, il tait dun commerce agrable et de bonne compagnie. Si nous nous habituons e ntretenir de telles relations avec les gens, nous apprcierons rellement le got de l a vie ! Une ide... L enfant est d une nature mallable, Nous la faonnons selon notre attitude envers lui.