UNIVERSITE D’ANTANANARVO

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UNIVERSITE D’ANTANANARVO ---- 00000 ---- ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE ---- 00000 ---- mention INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE parcours GEOMETRE-TOPOGRAPHE Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme Grade : MASTER II Titre INGENIEUR en GEOMETRE-TOPOGRAPHE CONTRIBUTION DU WEBMAPPING POUR LA MODERNISATION DU TRANSPORT EN COMMUN A ANTANANARIVO Présenté par : FANESY Olivier Sous l’encadrement de : Encadreur pédagogique Encadreur professionnel Madame Monsieur RABEHERIMANANA Lyliane, Date de soutenance : 09 Février 2018 NY ONY ANDRIANINA Zo Lalaina, Promotion 2016

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UNIVERSITE D’ANTANANARVO

---- 00000 ----

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

---- 00000 ----

mention INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET

AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

parcours GEOMETRE-TOPOGRAPHE

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme

Grade : MASTER II

Titre INGENIEUR en GEOMETRE-TOPOGRAPHE

CONTRIBUTION DU WEBMAPPING POUR LA MODERNISATION DU

TRANSPORT EN COMMUN A ANTANANARIVO

Présenté par : FANESY Olivier

Sous l’encadrement de :

Encadreur pédagogique Encadreur professionnel

Madame Monsieur RABEHERIMANANA Lyliane, Date de soutenance : 09 Février 2018

NY ONY ANDRIANINA Zo Lalaina,

Promotion 2016

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UNIVERSITE D’ANTANANARVO

---- 00000 ----

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

---- 00000 ----

mention INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET

AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

parcours GEOMETRE-TOPOGRAPHE

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme

Grade : MASTER II

Titre INGENIEUR en GEOMETRE-TOPOGRAPHE

LE WEBMAPPING POUR LA MODERNISATION DU TRANSPORT EN COMMUN

A ANTANANARIVO

Présenté par : FANESY Olivier

Président de jury :

Monsieur RABETSIAHINY, Maitre de conférences à l’ESPA

Sous l’encadrement de :

Madame RABEHERIMANANA Lyliane, Encadreur pédagogique

Monsieur NY ONY ANDRIANINA Zo Lalaina, Encadreur professionnel

Examinés par :

Madame RANDRIANANDRAINA Noelle, Maître de conférences à l’ESPA

Monsieur RANDRIAMAMPANDRY Cyrille, Ingénieur et Géomètre Topographe

Monsieur RAKOTOZAFY Robert, Ingénieur et Géomètre Topographe Date de soutenance : 09 Février 2018

Promotion 2016

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i

Remerciements

Tout d’abord je rends grâce au Seigneur, qui, dans sa bonté, m’a donné la santé, la

force et le courage pour réaliser mes études. Toutefois, ce travail n’aurait pas été mené

à terme sans la contribution et le soutien de nombreuses personnes :

Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon, Professeur Titulaire, responsable du

domaine de l’ingénieur au sein de l’Ecole Supérieure Polytechnique

d’Antananarivo ;

Monsieur RABETSIAHINY, Maître de conférences, président par intérim et

Enseignant à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo qui a bien voulu

présider la soutenance de ce mémoire ;

Madame RABEHERIMANANA Lyliane, Maître de conférences et Enseignante

à l’ESPA, encadreur pédagogique de ce mémoire, qui n’a cessé de me

prodiguer des conseils précieux et m’a consacré une grande partie de son

temps ;

Monsieur NY ONY ANDRIANINA Zo Lalaina, Ingénieur en Information

Géographique et Foncière, Directeur Gérant du Bureau d’études Eudora

Group, qui malgré ses plusieurs occupations m’a orienté dans le SIG durant un

stage de formation ;

Madame RANDRIANANDRAINA Noelle, Maître de conférences et Enseignante

à l’ESPA ;

Monsieur RANDRIAMAMPANDRY Cyrille, Ingénieur et Géomètre Topographe,

Enseignant à l’ESPA ;

Monsieur RAKOTOZAFY Robert, Ingénieur et Géomètre Topographe,

Enseignant à l’ESPA.

Je suis très reconnaissant envers tous les Enseignants du Département, ainsi que les

Enseignants qui nous ont prodigué leurs expériences tout au long de nos études et les

personnels de l’ESPA et d’ Eudora Group pour nous avoir facilité l’accès aux

différentes informations essentielles pour la réalisation de ce mémoire. A mes parents,

j’adresse ma profonde gratitude, pour le soutien moral, matériel et financier tout au

long de mes études et tous ceux qui, de près ou de loin, ont déployé leur force pour

m’aider à accomplir ce travail.

Page 4: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

ii

Sommaire

Remerciements

Sommaire

Liste des figures

Liste des tableaux

Liste des abréviations

Liste des annexes

INTRODUCTION

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA CAPITALE

1.1 – Situation géographique et administrative

1.2 – Milieu physique

1.2 – Démographie

1.3 – Situation économique

1.4 – Infrastructures routières

CHAPITRE 2 : TRANSPORT EN COMMUN

2.1 – Définition et historique

2.2 – Utilités

2.3 – Système de transport en commun actuel

2.4 – Problématiques en matière de transport en commun

2.5 – Justification du projet

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iii

2.6 – Objectifs et avantages

CHAPITRE 3 : NOTIONS DE BASES

3.1 – Base de données

3.2 – SIG

3.3 – Webmapping

3.4– Application mobile

CHAPITRE 4 : MODELISATION

4.1 – Analyse des besoins

4.2 – Architecture et modèle de BD utilisée

4.3 – Etude technique

CHAPITRE 5 : STRUCTURATION DE LA BASE DE DONNEES GEOGRAPHIQUE

5.1 – Préparation des bases de données et saisie de la réalité

5.2 – Acquisition et gestion des données

5.3 – Intégration de logique et des fonctions d’analyse des données

CHAPITRE 6 : DEVELOPPEMENT ET MISE EN LIGNE

6.1 – Installation et stockage des données sur postgres/postgis

6.2 – Développement de l’interface

6.3 – Présentation de la plateforme

CHAPITRE 7 : STRATEGIE MARKETING ET ANALYSE DE COUT

7.1 – Stratégie marketing

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iv

7.2 – Analyse de coût

CONCLUSION GENERALE

Bibliographie

Webographie

Annexes

Table des matières

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v

Liste des figures

Figure 1.1 : Agglomération d'Antananarivo ................................................................. 5

Figure 1.2 : Commune urbaine d'Antananarivo, source : Google map ....................... 6

Figure 1.3 : Concentration de la population autour de l'axe Antananarivo, source :

Banque mondiale ........................................................................................................ 7

Figure 1.4 : Croissance de la population du Grand Antananarivo .............................. 8

Figure 1.5 : Croissance démographique et d'agglomération d'Antananarivo, source :

TaTom ........................................................................................................................ 9

Figure 1.6 : Réseaux routiers Antananarivo, source : FTM ...................................... 13

Figure 2.7 : Autobus remplace de vingtaine voitures ................................................ 16

Figure 2.8 : Arrêt de taxi be Ambohijatovo................................................................ 19

Figure 2.9 : Itinéraire minibus 119, source : Eudora Group ...................................... 21

Figure 2.10 : Degré de congestion actuel dans la capitale, source : Projet TaTom .. 23

Figure 2.11 : Plan des taxi be, source : Eudora Group ............................................. 25

Figure 3.14 : Fonctionnalités SGBD ......................................................................... 33

Figure 3.15 : Architecture application SIG ................................................................ 36

Figure 3.16 : Fonctionnalités webmapping ............................................................... 39

Figure 3.17 : Part de marché mondiale des OS mobiles (%), source : IDC .............. 42

Figure 4.18 : Schéma globale de l’architecture utilisée par notre système ............... 46

Figure 4.19 : Architecture de notre logiciel ............................................................... 46

Figure 4.20 : Modèle conceptuel de données du projet_bus .................................... 49

Page 8: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

vi

Figure 4.21 : Modèle logique de données................................................................. 50

Figure 4.22 : Modèle logique de données................................................................. 51

Figure 4.23 : Script de base de données .................................................................. 52

Figure 4.24 : Guide des transports en commun ou TaxiBoky ................................... 57

Figure 4.25 : Cas d'une simplification lors de la vectorisation par photo-interprétation

................................................................................................................................. 59

Figure 4.26 : Extrait des informations sur l'itinéraire des Taxi be selon TaxiBoky en

2013.......................................................................................................................... 61

Figure 5.27 : Création de la base de données « projet_bus » .................................. 64

Figure 5.28 : Fragment des précédentes données sous Postgres/postgis ............... 65

Figure 5.29 : Visualisation de nos données sous QGIS............................................ 67

Figure 5.30 : Répertoire de travail de notre application ............................................ 68

Figure 5.31 : Intégration de la librairie openlayers dans la page .............................. 68

Figure 5.32 : Code javascript pour la création de l’objet map ................................... 69

Figure 5.33 : Fragment de code pour l’affichage d’une couche sur la carte5.3 –

Présentation de la plateforme ................................................................................... 70

Figure 5.34 : Formulaire de recherche des arrêts ..................................................... 70

Figure 5.35 : Barre d’outils ........................................................................................ 71

Figure 5.36 : Page d’authentification de l’application ................................................ 72

Figure 5.37 : Page d’administration de la plateforme ............................................... 73

Figure 5.38 : Liste des arrêts dans la base ............................................................... 73

Page 9: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

vii

Figure 5.39 : Courbe d’évolution de nos données .................................................... 74

Figure 5.40 : Page d’aide pour les utilisateurs .......................................................... 75

Figure 5.41 : Emulateur montrant notre application .................................................. 76

Figure 2.12 : Plan d'autobus à Paris - Année 2009 .................................................. 87

Figure 2.13 : Réseau RER à Paris et ses Banlieue .................................................. 87

Figure A.42 : Téléchargement de QGIS ................................................................... 88

Figure A.43 : Fenêtre de téléchargement ................................................................. 89

Figure A.44 : Licence utilisateur ............................................................................... 89

Figure A.45 : Chemin du dossier d'installation .......................................................... 90

Figure A.46 : Composants accompagnés après installation ..................................... 90

Figure A.47 : Installation des librairies dans le système ........................................... 91

Figure A.48 : Fenêtre d'édition de carte QGIS .......................................................... 91

Page 10: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

viii

Liste des tableaux

Tableau 5.1 : Dictionnaire de données (lignes) ........................................................ 60

Tableau 7.2 : Matrice d'AnsoffMatrice d’Ansoff ........................................................ 80

Tableau 7.3 : Phase de conception du projet ........................................................... 81

Tableau 7.4 : Phase de lancement et de développement ......................................... 81

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ix

Liste des abréviations

ANTAFITA ANTAnanarivo FITAterana

API Application Programming Interface

APK Application

ATT Agence des Transports Terrestres

BD Base de Données

BDA Bureau de Développement d’Antananarivo

CAO Cartographie Assistée par Ordinateur

CUA Commune Urbaine d’Antananarivo

CSS Cascading Style Sheets

FIBATA FItateram-Bahoakan’AnTAnanarivo

FIMA Fitaterana Malagasy

GPL General Public License

HTML Hyper Text Markup Language

HTTP HyperText Transfer Protocol

IMV Institut des Métiers de la ville

JPG Joint Photographic Group

JSON JavaScript Object Notation

MCD Modèle Conceptuel de Données

MLD Modèle Logique de Données

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x

MNT Modèle Numérique de Terrain

MPD Modèle Physique de Données

OGC Open Geospatial Consortium

OSM OpenStreetMap

PIB Produit Intérieur Brut

PNB Produit National Brut

PHP Hypertext Preprocessor

RC Route Communale

RN Route Nationale

RNP Route Nationale Primaire

RNS Route Nationale Secondaire

RNT Route Nationale Temporaire

RP Route Provinciale

SGBD Systèmes de Gestion de Base de Données

SGBDRO Système de Gestion de Base de Données Relationnel à Objets

SIG Système d’Information Géographique

SLD Styled Layer Descriptor

SQL Structured Query Langage

TaTom AnTananarivo-Toamasina - Madagasikara

TCP/IP Transmission Control Protocol/Internet Protocol

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xi

UCTS Union des Coopératives des Transports Suburbains

UCTU Union des Coopératives des Transports Urbains

URI Uniform Resource Identifier en anglais

URL Uniform Resource Locator

VB Visual Basic

W3C World Wide Web Consortium

WWW World Wide Web

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xii

Liste des annexes

Annexe 1 : Echantillon d’itinéraires de taxi be .......................................................... 86

Annexe 2 : Téléchargement et installation de QGIS 2.16.2 ...................................... 87

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1

INTRODUCTION

Le développement des transports en commun « taxi-be » est aujourd’hui une

priorité pour la commune urbaine d’Antananarivo. Les autorités souhaitent ainsi

approfondir les outils et les méthodes de planification, de gestion et d’exploitation des

transports pour répondre aux besoins des usagers actuels et futurs d’une part et

assurer un service de qualité d’autre part. L’objectif est, dans un premier temps,

faciliter la circulation.

Cependant, malgré le fait qu’on utilise toujours ce moyen de transport, nous ne

sommes pas nécessairement dans la capacité de connaître tous les trajets

respectifs. Cela est déjà arrivé au moins une fois à tout le monde de se perdre, faute

de ne pas savoir les lignes et arrêts d’autobus existants. Ainsi, beaucoup ont déjà été

obligés de retarder, un rendez-vous, voire de l’annuler ou ont été contraints de payer

plus que le frais standard à cause de l’ignorance de l’endroit où il fallait prendre les

taxi-be. L’insatisfaction des gens en rapport avec le transport commun actuel n’est

plus à démontrer (files d’attente, vétusté de certains autobus, surcharge, etc.) mais

on ne va pas trop se focaliser là-dessus.

Alors, dans le but de faciliter la vie aux usagers de la capitale, on se propose de

concevoir une plateforme destinée à être hébergée sur un serveur web. L’objectif final

est de permettre à tous les utilisateurs d’être redirigés vers une interface webmapping

contenant plusieurs réseaux de bus et arrêts correspondants.

D’où, l’intérêt de ce mémoire de fin d’études intitulé : « LE WEBMAPPING POUR LA

MODERNISATION DU TRANSPORT EN COMMUN A ANTANANARIVO ».

Pour pouvoir mener à bien la rédaction, ce livre est décomposé en cinq grands

chapitres. Premièrement, la présentation de la ville d’Antananarivo. Deuxièmement,

les généralités sur le transport en commun. Troisièmement, les solutions proposées

face à certaines problématiques. En avant dernière chapitre, la théorie sur la

modélisation. Finalement, la réalisation de notre application.

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CHAPITRE 1 : Présentation de la

ville d’Antananarivo

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3

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA CAPITALE

1.1 – Situation géographique et administrative

L’agglomération d’Antananarivo, environnement choisi pour la conception, localisée

entre les positions suivantes :

Y max = 819 500 m

Latitude 2 = - 18°43’

X min = 493 000 m Longitude 1 = 47°19’

Agglomération

Antananarivo X max = 528 000 m

Longitude 2 = 47°39’

Y min = 776 500 m

Latitude 1 = - 19°06’

Système de coordonnées cartésiennes : Laborde Madagascar

Système géographique : World Geodetic System 1984 (WGS 84)

Situé dans la partie centrale de Madagascar, Antananarivo est la capitale d’un pays

d’une superficie de 587 000 km abritant une population de plus de 20 millions

d’habitants.

Île au large de l’Océan Indien, Madagascar est dotée d’un climat tropical le long de

ses côtes, tempéré sur les hauts plateaux et aride au sud.

Administrativement, en plus d’être la capitale administrative, politique, socio-culturel

et socio-sportive de Madagascar, l’agglomération d’Antananarivo est avant tout le

poumon économique de Madagascar, là où on peut trouver les différentes

composantes de l’économie malagasy (agriculture et élevage, industrie, artisanat,

commerces, NTIC, tourisme et surtout le transport).

L’agglomération d’Antananarivo est un ensemble de 38 Communes se trouvant dans

la région Analamanga et qui s’étend sur environ 768 km² (source : Projet

d’élaboration du Schéma Directeur pour le Développement de l’Axe Economique

TaToM – Rapport d’avancement Septembre 2017 / JICA – Oriental Consultants

Global Co., Ltd et Cie – Calcul SIG Limites communales INSTAT 2009).

Page 18: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

4

Ces trentaines de Communes composants d’Agglomération d’Antananarivo se

situent de part et d’autres de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), composée

de 6 arrondissements, d’une superficie de 87 km² (source : BDA 2013), zone de

confluence des principales routes nationales du pays (RN1, RN2, RN3, RN4 et RN7).

Les 37 communes de l’agglomération sont l’extension de l’urbanisation de la CUA.

Page 19: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

5

Figure 1.1 : Agglomération d'Antananarivo

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6

1.2 – Milieu physique

L’agglomération d’Antananarivo se situe dans la partie dite haute terre centrale de

Madagascar et dont l’altitude est comprise entre 1 280 m à 1 480 m au-dessus du

niveau de la mer.

On y entrevoit plusieurs types de relief dont des zones montagneuses, des collines,

des plaines et quelques plateaux. Cette variété du relief est une contrainte pour la

mobilité à l’intérieur de l’agglomération.

Elle dispose d’un climat tropical caractérisé par des hivers frais et très secs et des

étés doux et pluvieux.

Figure 1.2 : Commune urbaine d'Antananarivo, source : Google map

1.2 – Démographie

De par sa position géographique, elle présente de loin la concentration de population

urbaine la plus élevée du territoire malagasy. En retenant le concept de densité,

l’IMV estime que la population est de 1 300 000 habitants en 2011, avec une de

densité : 15 000 hab/km² et une croissance démographique : 6,7% par an. [1]

Page 21: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

7

Figure 1.3 : Concentration de la population autour de l'axe Antananarivo, source : Banque mondiale

L’agglomération urbaine d’Antananarivo est la plus grande du pays, il est estimé que

plus de 100 000 personnes viennent s’y installer chaque année depuis 2005. La CUA

connaît depuis plus d’une décennie une croissance démographique soutenue, de

l’ordre de 4,5% par an. La cause principale de cet accroissement démographique

semble être l’exode rural qui s’est accéléré du fait des difficultés économiques que

connaissent les campagnes mais également le caractère monocentrique de la

structure spatiale du pays dont le noyau central est la CU Antananarivo, drainant et

attirant toutes les franges de la société des villes et campagnes malagasy.

L’agglomération compte aujourd’hui plus de 3 millions d’habitants1 (source : Projet

d’élaboration du Schéma Directeur pour le Développement de l’Axe Economique

TaToM – Rapport d’avancement Septembre 2017 / JICA – Oriental Consultants

Global Co., Ltd et Cie) et même avec un taux moyen d’accroissement annuel de la

1 3 091 426 habitants (Année 2015)

Page 22: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

8

population de 3%, l’agglomération d’Antananarivo abritera, d’ici 2025, 4 150 000

habitants.

Figure 1.4 : Croissance de la population du Grand Antananarivo

On compte environ 4,2 millions de déplacements urbains par jour dans

l’agglomération d’Antananarivo. Sur ce, 66% des déplacements urbains journaliers

se font à pied et les autres motorisés. Par ailleurs, 70% des déplacements motorisés

sont assurés par les transports collectifs soit près d’un million par jour. Au fur et à

mesure que la population augmente, ce taux augmentera.

Pour ce qui en est de l’agglomération :

La population a triplé en passant d’1 million (1993) à 3 millions (2015) et celle de la

CUA a doublé. L’infrastructure n’a pas été correctement entretenu, ni aménagée faute

encore de l’instabilité politique répétée. Certes l’aménagement des infrastructures en

a mais insuffisant pour trois millions d’habitants.

Page 23: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

9

Figure 1.5 : Croissance démographique et d'agglomération d'Antananarivo, source : TaTom

1.3 – Situation économique

Etant à la fois la capitale administrative et économique de Madagascar, Antananarivo

regroupe toutes les composantes de ceux qui font l’économie malagasy :

- le secteur primaire, où une grande partie de la population surtout en périphérie

de la CUA s’adonnent encore aux activités agricoles (agriculture et élevage).

La population de la CUA étant le principal consommateur des produits

agricoles et les marchés comme Anosibe, Namontana, Analakely, ainsi que de

nombreux marchés de quartier ou de fokontany leur principale cible ;

- le secteur secondaire dont les industries et usines des filières textiles, agro-

alimentaires et alimentaires, etc. qui emploient des centaines de milliers de

personnes dont la grande partie vient des périphéries de la CUA,

Page 24: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

10

- le secteur tertiaire où on trouve plusieurs filières dont le transport surtout

urbain, pilier de l’économie et de l’administration car c’est lui qui assure le

transport de ces millions de personnes vers leur lieu d’activité.

Les activités liées au service y sont les plus importantes et le travail dans les zones

franches dont les premières activités sont les textiles et les vêtements (94% de

l’emploi en zone franche) s’y est beaucoup développé. Ces activités avaient vu leur

pic en 2004 avec plus de 100 000 employés et 180 sociétés. Ces sociétés avaient du

mal à faire face à la concurrence des pays asiatiques depuis 2005 et, malgré des

quotas provisoires mis en place par les Etats Unis et l’Union Européenne (jusqu’à la

fin du 2008), il n’y avait pas eu d’augmentation des exportations des zones franches

parce que l’offre était supérieure à la demande cette année-là. 70% de la force de

travail des zones franches étaient des femmes (en 2006). Malgré les salaires

relativement bas et les horaires de travail longs, la perte de travail pour ces femmes

qui ont souvent un niveau d’éducation bas, reste énorme. La crise politique a en plus

aggravé la situation économique et sociale des ménages.

Les manifestations politiques ayant conduit à des renversements des pouvoirs en

place en 1972, 1991, 2002 et 2009 ont grandement contribué à la chute du niveau de

vie des ménages, aujourd’hui constitués à peu près de 16% de ménages classés

comme « riche », de 46% de ménages classés comme « moyen » et 38% de

ménages classés comme « pauvre » selon les informations recueillies auprès des

informateurs clés (chef de fokontany) en Novembre 2008

Répartition de la classe sociale de la population à Antananarivo en 2008

Classe riche Classe moyenne Classe pauvre

Page 25: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

11

Face à cet effritement du pouvoir d’achat au niveau des ménages, les ménages

classés comme « moyen » et « pauvre » n’ont de possibilité que de recourir au

service de transport en commun dont le « taxi be », seul moyen à leur portée.

Principal centre d’attraction des activités économiques à Madagascar, Antananarivo

dispose d’un environnement propice à l’implantation de grandes entreprises. En

2010, 60 % des structures créées dans le pays l’ont été dans la capitale, la majorité

exerçant dans le secteur tertiaire, et plus précisément dans le commerce. Selon l’IMV

en 2015, 42% du PIB national soit 2,3 milliards d’euros provient de la capitale, 87%

de grandes entreprises ont un chiffre d’affaires excédant 1 million $, 63% de la

population active exerce un emploi, le secteur informel représente 65% des emplois,

1 ménage sur 2 a plusieurs sources de revenus, 4 ménages sur 10 vivent avec

moins de 40 € par mois. Quelques citoyens des deux classes auraient immergé en

dessous du seuil de pauvreté [1].

Au regard de la situation actuelle, cette tendance sera encore renforcée dans les 5

ou 10 années à venir étant donné que la grande partie des investissements

nécessaires à l’implantation de nouveaux investisseurs se font sur l’agglomération

d’Antananarivo, ce qui entrainera une augmentation importante de la masse ouvrière

et un besoin en transport en commun beaucoup plus important.

Par ailleurs, étant un centre administratif et social d’envergure national, Antananarivo

est la destination de nombreuses personnes issues des autres villes de Madagascar

et des campagnes pour des affaires administratives et sociales (Ministères, Tribunal,

Grands hôpitaux, Universités, …).

Tous ces flux de personnes ont besoin de transport en commun pour se mouvoir et

se déplacer dans la ville.

1.4 – Infrastructures routières

En parlant d’infrastructures routières, la région d’Antananarivo est celui où la densité

du réseau routier est la plus importante du pays. Le réseau routier de la région

compte environ 3 973 Km et se répartit en cinq classes administratives : les routes

nationales primaires (RNP) : 456 Km (11.47%), les routes nationales secondaires

Page 26: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

12

(RNS) : 740 Km (18.62%), les routes nationales temporaires (RNT) : 15 Km (0,37%),

les routes d’intérêt provincial (RIP) : 2182 Km (54,92%), et les routes communales et

voies urbaines (RC / VU) : 580 Km (14,59%) [Selon la nomenclature issue de la

charte routière de 1999].

Cette situation facilite relativement les échanges et intègre une partie du territoire de

la région à l’économie marchande ce qui permet l’entrée et sortie des biens et

services dans la région. Elle est le foyer d'une région en croissance. La plupart de la

population active exerce une activité professionnelle.

Par contre, pour l’agglomération d’Antananarivo, bien que la densité du réseau

routier soit importante, ce dernier n’a pas pu suivre l’évolution de la ville et ni leur

tracé ni leur largeur ne sont en mesure de satisfaire les normes que requiert la

mobilité urbaine et suburbaine de qualité.

Ce manque en termes d’infrastructure routière est lourdement ressenti dans la

qualité de la mobilité urbaine surtout au niveau du transport en commun. L’absence

de route radiale, de by-pass et de bretelles pour désengorger rapidement les sorties

de la ville (RN1, RN2, RN3, RN4 et RN7) entraine aujourd’hui l’existence d’une

multitude de lignes de taxi be. Ainsi, plus il y a de lignes, plus il y a de destinations

rendant difficile le déplacement pour les usagers surtout ceux venant de la

campagne et des faritany.

Page 27: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

13

Figure 1.6 : Réseaux routiers Antananarivo, source : FTM

Page 28: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

CHAPITRE 2 : TRANSPORT EN

COMMUN

Page 29: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

15

CHAPITRE 2 : TRANSPORT EN COMMUN

2.1 – Définition et historique

Le transport en commun, ou transport collectif, consiste à transporter plusieurs

personnes ensemble sur un même trajet. Il est généralement accessible en

contrepartie d'un titre de transport (billet). Plusieurs modes de transport en commun

existaient à Antananarivo : autobus, train-banlieue, taxi-brousse et les taxi be ou

papango etc. Le centre de notre sujet ici étant les taxi be qui ont supplanté les autobus

à la fin des années 90.

Dans le passé, trois sociétés d’Etat étaient à la charge de la gestion des autobus

circulant dans la capitale : FIBATA, FIMA et ANTAFITA. La zone suburbaine était

gérée par des coopératives de transport comme les KOFIAMO (Zone ouest), les

KOFIAVO (Zone Itaosy) etc.

Actuellement, ce sont l’UCTU et l’UCTS qui ont pris cette responsabilité sous la

régulation de la CUA et de l’ATT. D’après l’IMV, rien que pour la CUA, 64% des

déplacements se font à pied, et sur les 90 000 voitures immatriculées à

Antananarivo, 7 700 sont des taxis ville et 2 410 taxi be. Ces derniers transportent un

million de voyageurs par jour sur 70 lignes urbaines. Il y en a autant de taxi be qui

desservent une vingtaine de lignes suburbaines. Et que le moyen de transport le plus

utilisé par la population étant le taxi be. Sa présence est capitale pour le

déplacement des personnes. [1]

2.2 – Utilités

Dans le cas d’Antananarivo qui assure en grande partie le PNB de Madagascar, cela

est d’autant plus important du fait de :

La structure spatiale de l’agglomération qualifiée de monocentrique. En effet, la

CUA abrite la presque totalité des fonctions urbaines en passant par l’administration,

la politique, l’économie et surtout le social (établissements scolaires, hôpitaux, centre

de loisirs et sportifs, …). Les communes périphériques d’Antananarivo servent surtout

de villes dortoirs et près de 2 à 3 millions de personnes (employés du secteur public

Page 30: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

16

et du privé, écoliers, étudiants, commerçants, transporteurs, …) viennent dans la CUA

tous les matins et rentrent le soir.

Pouvoir d’achat et la cherté des carburants

A cause de la difficulté de la vie et des temps durs ces dernières décennies, tout le

monde ne peut pas s’offrir le luxe d’acheter des voitures. Elles sont extrêmement

chères. Compte tenu aussi de leurs revenus mensuels maigres, les ménages sont

limités dans leurs dépenses car la plupart des malagasy sont dans la classe moyenne

et pauvre. Sans oublier aussi la cherté du prix du pétrole et son instabilité provenant

du moyen orient, qui flambe sans cesse, nombreux sont contraints de laisser leurs

voitures. Malgré ces problèmes exogènes que personnes ne peuvent éviter pour faire

face à cette situation, emprunter le transport en commun serait un réel atout. Cela leur

permettra de faire plus d’économies et augmenter leur marge en épargne.

Un taxi be en moyenne remplace une vingtaine de voitures

Au-delà d’un simple mode de déplacement, le transport collectif joue un rôle majeur

dans le développement d’une ville, tant au point de vue économique que social. Une

utilisation importante de ce mode de transport par la population génère des impacts

positifs sur la qualité de vie de l’ensemble des citoyens et sur l’environnement, en plus

de permettre un aménagement du territoire plus harmonieux.

Figure 2.7 : Autobus remplace de vingtaine voitures

Indispensable au développement économique, social et culturel

Le transport en commun contribue au dynamisme économique d’une ville. D’une part,

il permet aux entreprises de profiter d’un moyen de transport plus large. D’autre part,

il offre aux travailleurs un plus grand accès aux divers emplois disponibles. D’ailleurs,

cela devient un facteur important de localisation pour les entreprises. Autre élément

Page 31: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

17

non négligeable, plus les employés prennent l’autobus, plus les espaces de

stationnement se libèrent pour la clientèle des entreprises et des commerces. Sans

oublier les familles qui privilégient le taxi be plutôt que leur voiture particulière, ou celles

qui abandonnent la seconde voiture, économisent beaucoup d’argent par année,

argent pouvant être injecté dans l’économie locale.

L’accès au transport en commun est essentiel de nombreuses personnes pour aller

travailler, étudier, obtenir des soins de santé ou participera des activités culturelles et

de loisirs.

Autre fait à noter, à l’occasion d’activités festives comme les matchs de foot à

Mahamasina ou les spectacles au sein du stade Alarobia, la contribution du transport

en commun est nécessaire à la réussite de ces événements.

Le transport en commun est bénéfique pour l’environnement

Moins d’automobiles en circulation au profit d’une plus grande utilisation du transport

en commun contribuent à réduire la pollution et, par conséquent, améliorent les

conditions de santé de la population.

Le transport collectif contribue à une meilleure qualité de vie

Une plus grande popularité du transport collectif se traduit par une qualité de vie plus

élevée et par un environnement plus sain. Une utilisation moins importante de

l’automobile permet de récupérer des espaces, notamment en réduisant les rues trop

larges ou en diminuant le nombre de cases de stationnement. Une partie de ces

espaces pourrait être récupérée pour aménager des infrastructures piétonnières, des

parcs ou des jardins.

2.3 – Système de transport en commun actuel

Le système de transport dans l’agglomération d’Antananarivo connaît aujourd’hui une

gestion duale. La régulation des coopératives des zones urbaines et suburbaines est

en effet assurée par deux entités distinctes : la Commune Urbaine d’Antananarivo en

zone urbaine et l’Agence des Transports Terrestres (ATT, émanation du Ministère des

Transports) en zone suburbaine.

Page 32: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

18

2.3.1 – Coopératives de transport (UCTU / UCTS)

2.3.1.1 – UCTU (Union des Coopératives des Transports Urbains)

L’UCTU est chargée de défendre les intérêts des coopératives dans la zone urbaine

de la ville qu’elle compte parmi ses membres et joue le rôle d’interlocuteur entre les

coopératives et la Commune Urbaine d’Antananarivo.

On recense aujourd’hui au niveau de la CUA : [2]

- 58 coopératives fonctionnelles, réparties en 74 lignes de taxis-be desservant

la zone urbaine d’Antananarivo Renivohitra. Les 58 coopératives

fonctionnelles sont regroupées au sein d’une entité dénommée l’UCTU.

- Une autorité de tutelle, la CUA, qui est l’entité de tutelle de l’UCTU dont elle

supervise les activités. Elle a assigné à chaque dirigeant de coopératives la

mission de s’assurer que les usagers sont informés et conscients de leurs

droits et obligations tels qu’inscrits dans le cahier des charges des

transporteurs.

- 2 410 véhicules dont 595 minibus de 18 places et 1 816 taxi be de marque

Mercedes Benz de 27 à 32 places.

- des lignes de transports réparties en 5 axes principaux.

2.3.1.2 – UCTS (Union des Coopératives des Transports Suburbains)

A la différence, l’UCTS a la responsabilité de défendre les intérêts des coopératives

suburbains et joue aussi le rôle d’interlocuteur pour les coopératives adhérentes. Elle

est sous tutelle de l’ATT.

2.3.2 – Terminus et primus

Un terminus est un endroit désigné où un autobus termine son itinéraire prévu. Il peut

aussi bien se situer à un simple arrêt de taxi be et peut être à la fois le point de départ

et d'arrivée d'un même parcours pour une boucle, tandis que le primus est un point de

départ.

Page 33: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

19

2.3.3 – Correspondance

Une correspondance une étape nécessitant de changer de ligne parce que c’est un

endroit où plusieurs lignes se croisent. Souvent elle se situe à proximité d’un rond-

point, d’un carrefour, etc (Ex : Anosy, Andohan’Analakely, …).

2.3.4 – Arrêt

Un arrêt d’autobus est un aménagement sur une voirie, placé sur les trottoirs, au

niveau duquel les taxi be intra-urbains s'arrêtent pour laisser les usagers à monter et

descendre du véhicule. En théorie, l’on y effectue un arrêt minute et y stationner de

plus d’une minute est passible d’une contrevention.

Figure 2.8 : Arrêt de taxi be Ambohijatovo

2.3.5 – Ligne

Une ligne d’autobus est un itinéraire prédéfini de transport en commun assuré par un

ou plusieurs taxi be. Elle comprend plusieurs arrêts desservant autant de quartiers de

la ville qu’elle traverse.

Des réseaux de bus très étendu, dessert toutes, les routes, ruelles et tissus urbains

d’Antananarivo. En les prenant on peut joindre quasiment tous les points de la ville

ou les communes avoisinantes. La fréquence moyenne de leur passage varie selon

les coopératives et le contexte. Voyons quelques-unes seulement.

Page 34: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

20

Dans les milieux urbains, comme le cas de la ligne 119, qui a pour itinéraire :

Ankatso – 67Ha.

Sens aller :

Ankatso, Ankorahotra, Antsakaviro, Tunnel Ambinidia, Ambohijatovo, Tunnel

Ralaimongo, Mahamasina, Anosikely, RNM, CNAPS, Ampefiloha,

Andavamamba, 67Ha.

Sens retour :

67Ha, Ampefiloha, FIARO, RNM, Mahamasina, Tunnel Ralaimongo,

Ambohijatovo, Tunnel Ambinidia, Ankorhotra, Ankatso.

Une étude sur cette ligne reliant Ankatso à 67Ha a donné une fréquence de 1mn 30

secondes à 3 mn sur un arrêt.

Dans les milieux interurbains, comme le cas du bus numéro 163, on trouve deux

lignes différentes :

Parcours du 1er bus : circuit fermé

Ankadikely, Ambohitrarahaba, Analamahitsy, Ambatomainty, Manjakaray,

Ambodivona, Andravoahangy, Behoririka, Soarano, Petite Vitesse, Avenue

du26 Juin, Ambohidahy, Anosy, Ambohidahy, Analakely, Soarano,

Andravoahangy, Ambodivona, Manjakaray, Ambatomainty, Analamahitsy,

Ambohitrarahaba, Ankadikely.

Parcours du 2ème bus : circuit fermé

Ankadikely, Ambohitrarahaba, Analamahitsy, Maray Masay, Ankorandrono,

67Ha, Anosizato, Fasankarana, Ankadimbahoaka, Androndrakely, Saropody.

Page 35: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

21

Figure 2.9 : Itinéraire minibus 119, source : Eudora Group

Page 36: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

22

2.4 – Problématiques en matière de transport en commun

Une problématique essentielle et transversale pour le développement urbain

d’Antananarivo est de miser sur le transport urbain, en particulier le transport en

commun. Les réalités de congestionnement auxquelles fait face la ville

d’Antananarivo et qui concernent d’ailleurs de nombreuses villes du monde.

2.4.1 – Infrastructures et circulation routière

La présence de ces quartiers accompagnés d’une forte congestion de la ville amène

souvent les responsables à parler de « saturation » de la ville d’Antananarivo « un

espace urbain arrivant au point de saturation ». La ville a été dimensionnée pour

170 000 habitants (1950), on compte environ 2 000 000 actuellement et comptera

plus de 4 millions d’habitants (le double) en 2025.Aussi, la structure dense du réseau

viaire de la ville et le manque de moyens de la municipalité empêchent cependant le

système de transport collectif de gérer efficacement l’augmentation rapide des

demandes de mobilité. Le réseau routier est vétuste. Une tendance constatée, le

réseau routier artériel limité, la circulation se concentre sur certaines routes. La

capacité d’accueil du volume de la circulation étant limitée, il en résulte alors des

congestions.

Page 37: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

23

Figure 2.10 : Degré de congestion actuel dans la capitale, source : Projet TaTom

La raison principale derrière l’engorgement des rues à Antananarivo se trouve dans

l’insuffisance et le mauvais état de l’infrastructure routière. Les infrastructures sont

déficientes, que l'on parle des trottoirs ou des voies de circulation, tant au niveau du

linéaire de voies disponibles, insuffisant pour une agglomération de cette taille, que

de l'état de ces voies. [3]

2.4.2 – Mode de gestion

Les transporteurs tentent de s’organiser au sein de coopératives et semblent pour la

plupart désireux de s’acquitter au mieux de leur mission de service public. Toutefois,

leurs efforts sont battus en brèche par un manque évident de moyens financiers,

mais aussi par des initiatives souvent chaotiques, et non coordonnées de la part des

autorités en charge de la politique des transports publics, qui semblent rencontrer

des difficultés à identifier les sources des problèmes du secteur. Le « taxi be » s’est

imposé, et ce au détriment des autobus, moyen plus normatif, comme le mode de

transport public essentiel pour garantir la mobilité des citoyens à Antananarivo.

Cependant, il est difficile de dire qu’il répond pleinement aux besoins des utilisateurs

Page 38: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

24

à l’heure de pointe, et la fréquence est faible dans les périphéries. Sans oublier que

le moyen de transport le plus usité est inadapté à la demande.

2.4.3 – Usagers

Le réseau de lignes de taxis-be d’Antananarivo est extrêmement dense et peu adapté

à la demande. Il s’est construit par couches successives, sans étude préalable. Par

conséquent, les usagers ont des difficultés pour se rendre à leur destination, surtout

ceux qui viennent d’une autre région.

Page 39: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

25

Figure 2.11 : Plan des taxi be, source : Eudora Group

Page 40: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

26

2.4.4 – Ville moderne et transport en commun

La mobilité est un défi pour toutes les villes du monde entier. Les administrateurs des

villes rivalisent d’idée nouvelle sur les moyens de transport. Dans de nombreuses villes

en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, par exemple, les villes bénéficient d’un

service d’autobus d’une cinquantaine de places assises, de métropolitain, de tramway

et de RER.

Le passage d’autobus, métro, RER et tramway est régulé à la minute près et les lignes

sont optimisées pour ne pas avoir trop de redondance.

Pour ne pas gêner la circulation routière, certaines villes ont réservé des voies entières

au transport en commun vu la largeur des véhicules de transport collectif.

Les usagers bénéficient également de cartes du réseau de transport que l’on retire

dans les gares ou correspondances lors de paiement de carte ou ticket de transport,

et ce pour faciliter la mobilité des usagers à travers la ville. Cette carte de réseau de

transport est accessible via le web et supportée par des applications mobiles.

Bien qu’on soit encore loin de ces villes européennes, américaines et asiatiques

modernes, fournir une carte de réseau de transport en commun à Antananarivo reste

déjà un grand pas dans la modernisation des transports en commun notamment les

taxi be.

2.4.5 – Modernisation du transport en commun

Pour moderniser le transport en commun urbain et suburbain à Antananarivo,

beaucoup de travaux sont à effectuer et que de fournir une carte de réseau du

transport en commun ne soit qu’un pavé dans la marre mais tout de même, il peut être

un bon début.

La modernisation du mode de transport en commun urbain et suburbain est un défi

dont beaucoup s’y sont déjà attelés. Et il est vrai que le problème dépasse le cadre

infrastructurel mais on peut citer quelques pistes :

Page 41: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

27

- Optimisation des itinéraires et réorganisation des primus / terminus et des arrêts

/ correspondances. Ce genre d’étude peut être réalisée sous SIG en utilisant

des outils comme Network Analyst de ArcGIS par exemple,

- Elargissement des voies et éventuellement la création de voie réservée au

transport en commun urbain,

- Restructuration du mode de gestion (sociétés publiques ou entreprises

publiques au lieu de coopératives) et éventuellement un transfert de gestion à

la municipalité ou l’OPCI,

- Abandon des taxi be de 27 ou 32 places assises et retour aux autobus d’une

soixantaine de places assises avec des passagers debout,

- Création de lignes de tramway, de RER ou reprise des trains « banlieue »,

- …

2.5 – Justification du projet

Le problème majeur qui justifie notre projet est l’absence notoire de visibilité

d’équipement connecté sur le web qui permet de visualiser les stations de taxi be dans

le centre-ville. Les usagers se plaignent notamment du fait que dans l’état actuel, il y

a :

- impossibilité de savoir immédiatement où se trouve les arrêts des autobus

lorsqu’on vient pour la première fois dans un endroit pour les personnes d’une autre

région par exemple, il serait intéressant de savoir où est le stationnement de tel taxi

be sans avoir à se donner du mal. Ils pourraient ainsi être rassurés de ne pas se

tromper de ligne.

- difficulté de faire une approche à l’aide d’une carte parce que vu les nombreuses

lignes dans le centre-ville, il nous est difficile d’en identifier.

- les créations et extensions de lignes sont fréquentes ces derniers temps et

même les usagers réguliers se trompent de bus (cas des lignes en circuit fermé avec

deux trajets différents pour le même numéro de ligne. Exemple : 109, 183, 187, 194

…).

Page 42: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

28

2.6 – Objectifs et avantages

Elle donne aujourd’hui aux usagers du réseau une souplesse d’information avant,

pendant ou après le déplacement. Elle accompagne chaque voyageur dans ses

déplacements. En facilitant l’accès à l’information, l’application a également pour

objectif d’encourager l’utilisation des transports en commun.

Les avantages de l’application à mettre en place sont nombreux et nous pouvons citer

entre autres :

- Afficher de lignes en fonction de la destination voulue ;

- Savoir tous les arrêts dans la ville ;

- Connaître le plus court chemin, en utilisant le système de routage ;

- Evaluer la distance entre sa position et l’arrêt la plus proche voulue.

Ce sont toutes ces raisons qui nous motivent à mettre en place notre solution surtout

qu’actuellement aucune autre n’existe véritablement à Antananarivo avec une diffusion

cartographique. Des attentes légitimes d’une certaine frange de la population, certes

pas très nombreuse mais croissante, seraient satisfaites tant est aussi forte notre

motivation. C’est aussi là, tout l’enjeu de ce projet qui devra être pérenne en

s’améliorant au fil des années. Les potentielles cibles utilisatrices du système sont :

les particuliers, les coopératives, l’Etat, etc.

Page 43: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

CHAPITRE 3 : NOTIONS DE BASE

Page 44: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

32

CHAPITRE 3 : NOTIONS DE BASES

3.1 – Base de données

3.1.1 – Définition

Une base de données est un conteneur informatique permettant de stocker le plus

souvent dans un même lieu l'intégralité des informations en rapport avec une activité.

Elle permet de stocker et de retrouver un ensemble d'informations de plusieurs natures

ainsi que les liens qui existent entre les différentes informations. Elle est la pièce

maîtresse des dispositifs informatiques qui servent à la collecte, le stockage, le travail

et l'utilisation d'informations.

3.1.2 – Système de gestion de base de données (SGBD)

Le dispositif comporte un système de gestion de base de données : un logiciel moteur

qui manipule la base de données et dirige l'accès à son contenu.

3.1.2.1 – Fonctionnalités

En informatique, un système de gestion de base de données est un logiciel système

destiné à stocker et à partager des informations dans une base de données, en

garantissant la qualité, la pérennité et la confidentialité des informations, tout en

cachant la complexité des opérations. Il permet d'inscrire, de retrouver, de modifier, de

trier, de transformer ou d'imprimer les informations de la base de données. Il permet

d'effectuer des comptes rendus des informations enregistrées et comporte des

mécanismes pour assurer la cohérence des informations, éviter des pertes

d'informations due à des pannes, assurer la confidentialité et permettre son utilisation

par d'autres logiciels. Selon le modèle, le SGBD peut comporter une simple interface

graphique jusqu'à des langages de programmation sophistiqués.

UTILISATEURS SGBD DONNEES

Page 45: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

33

Figure 3.12 : Fonctionnalités SGBD

3.1.2.2 – Buts

Les SGBD sont les logiciels intermédiaires entre les utilisateurs et les bases de

données. Une donnée qui est un magasin de données composé de plusieurs fichiers

manipulés exclusivement par le SGBD. Ce dernier cache la complexité de

manipulation des structures de la base de données en mettant à disposition une vue

synthétique du contenu.

L'ensemble SGBD et base de données est destiné à permettre le stockage de données

d'une manière offrant de nombreux avantages par rapport à un enregistrement

conventionnel dans des fichiers. Il permet d'obtenir et de modifier rapidement des

données, de les partager entre plusieurs usagers. Il garantit l'absence de redondance,

l'intégrité, la confidentialité et la pérennité des données tout en donnant des moyens

d'éviter les éventuels conflits de modification et en cachant les détails du format de

fichier des bases de données.

Les données sont enregistrées sous forme de suites de bits représentant des lettres,

des nombres, des couleurs, des formes, ... Le SGBD comporte différents mécanismes

destinés à retrouver rapidement les données et de les convertir en vue d'obtenir des

informations qui aient un sens :

Stockage / accès aux

données

Analyse / vérification

des requêtes

Page 46: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

34

à l'aide du SGBD plusieurs usagers et plusieurs logiciels peuvent accéder

simultanément aux données. Le SGBD effectue les vérifications pour assurer

qu'aucune personne non autorisée n'ait accès à des données confidentielles

contenues dans la base de données, il arbitre les collisions lorsqu'il y a plusieurs

modifications simultanées de la même information et comporte des

mécanismes en vue d'éviter des pertes de données à la suite d'une panne ;

la redondance désigne une situation de présence de plusieurs copies de la

même donnée dont la modification peut amener à des incohérences se

manifestant par des copies différentes. Le SGBD vérifie voire refuse la

présence de redondances. Le SGBD effectue également sur demande des

vérifications pour assurer que les données introduites soient correctes (valeurs

dans les limites admises, format correct) et que les données soient cohérentes

par rapport à ce qui se trouve déjà dans la base de données ;

les données sont typiquement manipulées par un logiciel applicatif qui fait appel

aux services du SGBD pour manipuler la base de données. Alors qu'un logiciel

applicatif qui manipule un fichier tient compte du format de données de ce

fichier, un logiciel qui manipule une base de données par l'intermédiaire d'un

SGBD n'a pas connaissance du format de la base de données, les données

sont présentées par le SGBD sous une forme qui cache les détails du format

des fichiers dans lesquels elles sont enregistrées. [4]

3.2 – SIG

3.2.1 – Quelques définitions

Définition 1 :

Le SIG communément appelé Système d’Information Géographique est une extension

du système de gestion de base de données (SGBD) et de la Cartographie Assistée

par Ordinateur (CAO). Les données sont analysées afin de produire l'information

nécessaire pour aider les décideurs. [5]

Définition 2 :

Page 47: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

35

C’est aussi un ensemble organisé de matériels informatiques, de logiciels, de données

géographiques et de personnels capable de saisir, stocker, mettre à jour, manipuler,

analyser et de présenter toutes formes d’informations géographiques. [6]

3.2.2 – Composantes d’un SIG

Un SIG possède cinq composantes principales : le matériel, les données, les

utilisateurs, les logiciels.

3.2.2.1 – Matériels

L'utilisation d'un SIG requiert l'utilisation d'un ou de plusieurs ordinateurs qu'ils soient

autonomes ou en réseaux. Dans notre cas, les matériels au niveau des utilisateurs

peuvent être des Personals Computer, de smartphone fonctionnant sous un système

d’exploitation de type Android ou Windows mobile ayant accès à internet. Par ailleurs,

ils peuvent utiliser des imprimantes ou autres périphériques.

3.2.2.2 – Données

Les données sont indispensables au SIG. Elles peuvent être de trois types :

géographiques, attributaires ou métadonnées.

Les données géographiques sont des données localisées auxquelles on associe une

forme et des paramètres d'affichage (couleur, épaisseur du trait...). Elles peuvent être

de type raster ou vecteur.

Les données attributaires décrivent les données géographiques (nom d'une route,

nombre d'habitants dans un immeuble localisé, …).

Les métadonnées décrivent directement la ressource c'est-à-dire ici les données, ce

sont « les données sur les données » comme par exemple la date d'acquisition, le nom

du propriétaire, etc.

Page 48: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

36

3.2.2.3 – Utilisateurs

Les SIG s'adressent à des utilisateurs très différents (urbanistes, géographes, élus,

militaires, commerciaux, informaticiens...) et aujourd'hui, en particulier avec l'apparition

des SIG sur Internet n'importe qui peut être amené à utiliser un SIG.

L’utilisateur dans notre cas peuvent être tout usager de transport en commune à

Antananarivo.

3.2.2.4 – Logiciels

Les logiciels font le lien entre les données, le matériel et les utilisateurs. A partir d'une

interface graphique, l'utilisateur va interroger une base de données afin de visualiser

et d'analyser ces différentes informations.

Exemples : ARCGIS, MAPINFO, QGIS, …

Figure 3.13 : Architecture application SIG

Cette figure montre les 4 composants que le SIG comporte. Une fois que les données

sont créées ou bien acquis, elles peuvent être ouvertes dans un matériel SIG

(ordinateur). C’est dans celle-ci qu’elles seront mises à jour ou exporter en carte qu’un

utilisateur pourrait employer pour des divers besoins (carte de localisation, de densité

de population, etc.).

Données Matériels,

logiciels SIG

Carte

utilisée par un

utilisateur

Page 49: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

37

3.2.3 – Différentes fonctionnalités d’un SIG [5]

3.2.3.1 – Abstraction

L'abstraction consiste à modéliser le problème afin de le rendre compréhensible par le

plus grand nombre possible, de faciliter sa conception ultérieure et de s'assurer de

respecter certaines normes de conception. Cette partie concerne plus particulièrement

le système de gestion de base de données (SGBD). Différents modèles peuvent être

adoptés comme les diagrammes Entités-Associations ou les diagrammes physiques

de base de données.

3.2.3.2 – Acquisition

L'acquisition concerne la récupération et la création des données. Il existe différentes

sources d'acquisition : les organismes nationaux et internationaux, les producteurs

locaux, les géomètres, la numérisation des cadastres.

Il existe différentes techniques d'acquisition (numérisation, télédétection, acquisition

manuelle...) permettant d'intégrer les données selon quatre modes différents : le mode

raster, le mode vecteur, le mode TIN et le mode MNT.

3.2.3.3 – Archivage

Pour les données alphanumériques, le stockage peut être réalisé grâce aux différents

systèmes de gestion de base.

3.2.3.4 – Analyse

L'analyse spatiale se distingue selon qu'elle se base sur : des données sémantiques

ou des données géométriques :

- L'analyse spatiale sémantique repose sur l'étude, par des requêtes ou des

calculs, de données alphanumériques afin de décrire qualitativement ou

quantitativement certaines caractéristiques d'une région. Cette description se fait

souvent de manière cartographique et elle se doit de respecter les règles de

sémiologies graphiques. Les données qualitatives non ordonnées sont représentées

par des couleurs différentes, des formes, des différences de texture ou d'orientation.

Page 50: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

38

Les données qualitatives ordonnées ou quantitatives relatives sont représentées par

un dégradé d'une seule et même couleur ou l'affichage de valeurs. Les données

quantitatives absolues sont représentées par une variation de taille.

- L'analyse spatiale géométrique est l'étude des formes, des positions et des

relations entre les objets comme le calcul de distances, d'intersections ou d'exclusions

par exemple. Il est alors possible de travailler sur la topologie.

Ces analyses sont possibles grâce aux différentes fonctionnalités que proposent les

logiciels de SIG.

3.2.3.5 – Affichage

L'affichage peut se faire sur différents supports. La plupart du temps, le SIG installé

sur une machine est capable de lire un ou plusieurs formats d'images et de manipuler

des bases de données afin d'afficher sur l'écran les informations voulues.

3.2.4– Avantages de la mise en œuvre d’un SIG

Pour les collectivités décentralisées (communes, régions), le SIG constituera une

plateforme d’échange de données et permet :

- une automatisation de l’administration du territoire ;

- la maîtrise des produits cartographiques ;

- une planification territoriale garantie ;

- une organisation des sorties budgétaires ;

- une facilité d’études sur les projets d’aménagement territorial.

3.3 – Webmapping

3.3.1 – Définition

Le terme webmapping désigne la diffusion de cartes ainsi que leurs données

attributaires via les sites internet ou intranet. Les informations cartographiques, sont

ainsi consultables à partir de postes clients. Ces informations sont stockées pour la

plupart du temps dans un système de gestion de base de données (SGBD) sur des

serveurs administrables de façon centralisée.

Page 51: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

39

3.3.2 – Fonctionnalités [7]

Généralement, l'installation lourde côté client n’est pas nécessaire. Le navigateur

internet se charge de l’échange d’informations via les requêtes HTTP envoyé par le

poste client, et les pages HTML reçu en réponse par le serveur. Le principe de

fonctionnement est donné par la figure suivante :

Figure 3.14 : Fonctionnalités webmapping

3.3.3 – Identification des acteurs du système

3.3.3.1 – Internaute ou client distant

Il s’agit de l’usager de transport en commun qui sera le client ou le consommateur cible

de notre service. Ils doivent :

- Pouvoir rechercher l’information voulu (les lignes, les arrêts) ;

- Faire des calculs d’itinéraire ;

- Etc.

3.3.3.2 – Administrateur de données

L’administrateur de données tenant compte d’assurer la cohérence du réseau de taxi

be, l’analyse, propose de nouvelles configurations de réseau, d’organiser les lignes,

les arrêts, d’intégrer les nouvelles couches de données.

Page 52: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

40

3.3.3.3 – Administrateur du système

Il sera chargé de la gestion des utilisateurs, de la gestion des droits d’accès, …. Il a

aussi en charge, la configuration technique de la plateforme.

3.3.4 – Identification des cas d’utilisations

Pour l’internaute

- la navigation : afficher, déplacer, zoomer la carte ;

- la recherche : rechercher des informations sur la desserte (lignes, arrêts, …),

sur les horaires du taxi be, …

Pour les gestionnaires

- la gestion les données : ajouter (créer), modifier, éditer, supprimer des données.

Exemple : créer une ligne, modifier un arrêt, …

- la gestion des couches : sélectionner et afficher une couche ;

- visualisation des statistiques par rapports aux données ;

- l’exportation : export des cartes sous formats autorisés.

3.4– Application mobile

Le marché des téléphones mobiles est aujourd’hui dominé par cinq grandes

entreprises de technologie Smartphone qui sont Apple, RIM, Google, Microsoft et

Nokia qui développent respectivement les systèmes d’exploitation Ios, BlackBerry

OS, Android, Windows Phone 7 et Symbian OS.

Dans ce volet, nous allons présenter brièvement chacun des systèmes, voir leurs

avantages et inconvénients pour connaitre le leader dans le marché des

Smartphones et déterminer le système qui pourra répondre le plus aux besoins de

l’application.

3.4.1 – Définition

Une application mobile est un logiciel applicatif développé pour être installé sur un

appareil électronique mobile, comme un smartphone, une tablette ou un baladeur

Page 53: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

41

numérique. Elle peut être soit installée directement sur l’appareil dès sa fabrication en

usine soit téléchargée depuis un magasin d’applications dit «application store » telle

que Google Play, l'App Store ou encore le Windows Phone Store. Une partie des

applications disponibles sont gratuites tandis que d'autres sont payantes.

3.4.2 – Différents systèmes d’exploitation mobiles sur le marché

IOS :

IOS (Internetwork Operating System), qui était nommé iPhone OS, se trouve

non seulement sur les différentes générations d’iPhone mais également sur

d’autres produits de Apple iPad et iPod touch. Il est dérivé de Mac OS X dont il

partage les fondations : kernel, les services Unix et Cocoa. Pour Apple, le

succès est considérable : début 2009, il y avait plus de 5 millions de

téléchargements par jour. Donc, il s’agit du concurrent numéro un pour Android.

[8]

Symbian OS :

Le Symbian OS est développé par la société éponyme qui est une propriété

exclusive de Nokia. Bien que cette plateforme soit créée par la participation de

plusieurs fabricants tels que Samsung ou Sony Ericsson, ce système est

fortement lié à Nokia, ce qui est un frein à son adoption par d’autres

constructeurs. Il est récemment passé en open source. C’est un système libre,

ou open source se basant sur un noyau Symbian. [8]

Android :

Android de Google Inc. fut développé par une petite startup qui fut acheté par

Google qui poursuit activement son développement. Il est distribué sous

licence open source, est une variante de Linux. Google a lancé Open Handset

Alliance qui regroupe des grands constructeurs et développeurs de logiciels

(tel qu'Intel, HTC, ARM, Samsung, Motorola and eBay). Android est un OS

gratuit et complètement ouvert. C'est-à-dire que le code source et les APIs

sont ouvertes. Ainsi, les développeurs obtiennent la permission d’intégrer,

d’agrandir et de replacer les composants existants. [8]

Page 54: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

42

Windows Phone

Windows Mobile a été développé par l’entreprise Microsoft. Pour cette raison,

il fonctionne uniquement sous « Windows », il est compatible avec tous les

logiciels Windows. Il offre la possibilité de télécharger, de jouer les chansons

et de regarder la TV en ligne. Windows Mobile supporte aussi beaucoup de

types d’audio et de vidéo. Son succès est dû à son affiliation à la famille d’OS

Windows, ultra-dominante sur le bureau. Un autre avantage souvent cité est la

facilité de développement apportée grâce à l’environnement de Visual Studio

qui a su faire venir au développement mobile les développeurs VB (Visual

Basic). [8]

BlackBerry OS

Le système d'exploitation BlackBerry est la plate-forme exclusive mobile

développé par RIM (Research In Motion). De plus, le fournisseur offre aux

abonnés des fonctions push de messagerie et d'accès mobile pratique qui a

du contenu Internet pour leurs terminaux. Il comporte aussi la technologie de

la pièce jointe qui supporte divers types de pièces jointes telles que les fichiers

d’extensions .zip, .html, .doc, .dot, .ppt, .PDF, etc. C’est pourquoi son service

de messagerie électronique est meilleur que les autres plateformes. [8]

3.4.3 – Part du marché

Figure 3.15 : Part de marché mondiale des OS mobiles (%), source : IDC

Page 55: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

43

La puissance incontestée à ce jour d'Android et iOS ne laisse pas de place à une

plateforme alternative. Quant au rapport de force entre les deux adversaires, il devrait

se maintenir au cours des prochaines années, jusqu'en 2021. De façon rationnelle, on

choisira Android comme système parce qu’aujourd'hui, il occupe 85% environ des

livraisons mondiales de smartphones. En plus malgré sa domination, Android devrait

continuer à dégager de la croissance, de l'ordre de 3,2% en moyenne par an jusqu'en

2021. Le volume de terminaux grimpera sur la période de 1,3 à 1,5 milliard d'unités.

Page 56: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

CHAPITRE 4 : MODELISATION

Page 57: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

44

CHAPITRE 4 : MODELISATION

4.1 – Analyse des besoins

4.1.1 – Analyse globale des besoins

L’analyse globale des besoins consiste à définir les exigences des utilisateurs. Le

système à mettre en place devrait permettre en premier lieu aux utilisateurs d’être

guidés sur leur réseau de transports et savoir l’itinéraire des taxi be dont les usagers

peuvent prendre connaissance à travers leurs mobiles, tablettes ou laptop.

Afin de déterminer les exigences des futurs utilisateurs du système, nous avons mené

des consultations avec les utilisateurs afin de collecter les données nécessaires à

l’alimentation de la base et à la conception de l’application.

4.1.2 – Analyse détaillée

L’étude détaillée consiste à définir les spécifications fonctionnelles et techniques du

système basées sur les résultats des différentes consultations. La structure globale du

système sera capable de fonctionner sur un téléphone Android.

Elle sera composée de :

une base de données constituant l’élément central. La base de données

contiendra à la fois des données alphanumériques et des données à référence

spatiale. Ces données géographiques seront composées de données indispensables

(les lignes, les arrêts).

un portail web donnant accès aux utilisateurs du système qu’ils soient internes

ou externes aux informations et aux fonctions du système selon les privilèges d’accès

prédéfinis. Il sera constitué d’un fond de carte OpenStreetMap, l’itinéraire à suivre pour

prendre le taxi be (le plus court chemin). A ces couches, viendront se greffer les

couches métiers (lignes, arrêts).

une application Android qui sera nommée « Taxi be » pour tout utilisateur

utilisant un smartphone du système.

Page 58: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

45

4.2 – Architecture et modèle de BD utilisée

4.2.1 – Architecture générale de l’application

Les données de suivi à collecter et à traiter étant très sensibles, la solution envisagée

doit obéir aux règles suivantes :

- centraliser les données dans une base de données avec accès individuel pour

chaque utilisateur,

- assurer la fiabilité des traitements,

- assurer l’intégrité des données (les données issues des terminaux ne doivent

en aucun cas être manipulées par les acteurs),

- permettre une maintenance facile,

- permettre une évolution continue du système,

- permettre une facilité d’exploitation,

- traiter des volumes de données de plus en plus grands,

- accéder de façon transparente à des données situées sur des serveurs

différents.

Ainsi nous aurons une architecture avec un serveur de base de données, un serveur

de cartographie et un serveur d’application/web soit 3-tiers en considérant les postes

clients intervenant dans le système.

Page 59: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

46

Figure 4.16 : Schéma globale de l’architecture utilisée par notre système

En effet l’architecture 3-tiers de notre système offre : une plus grande flexibilité du

système, sécurité des services et une meilleure performance par le partage des tâches

côté serveurs.

Figure 4.17 : Architecture de notre logiciel

A travers cette architecture, il ressort clairement les différents éléments logiciels

auxquels nous faisons recours pour la réalisation de notre solution. Elle met en

exergue les échanges entre ces éléments du système. Nous y voyons notamment que

les utilisateurs accèdent au système en passant par les pages web se trouvant sur le

Page 60: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

47

serveur web qui à son tour est chargé à travers son composant essentiel (Apache) de

mettre à disposition les autres ressources que sont le module cartographique et les

données. C’est la combinaison judicieuse des données et de la carte à l’aide

notamment de la technologie « OPENLAYERS » qui est renvoyée aux utilisateurs.

L’ensemble serveur cartographique, serveur web et serveur de base de données

constitue le « back office » car fonctionnant en arrière-plan et de façon transparente

aux utilisateurs se trouvant en avant-poste ou « front office » avec les outils clients

pour l’accès au système.

Pour simplifier, Webmap = Client + Serveur + Données

4.2.2 – Modèle MERISE

Notamment nous utiliserons MERISE pour la Modélisation. C’est une méthode de

conception, de développement et de réalisation de projets informatiques. Le but de

cette méthode est d'arriver à concevoir un système d'information. La méthode MERISE

est basée sur la séparation des données et des traitements à effectuer en plusieurs

modèles conceptuels et physiques.

La séparation des données et des traitements assure une longévité au modèle. En

effet, l'agencement des données n'a pas à être souvent corrigé, tandis que les

traitements le sont plus fréquemment.

4.2.3 – Démarche du modèle

Dans cette démarche, les différentes étapes suivantes sont à parcourir : la création du

dictionnaire des données ; l’élaboration du Modèle Conceptuel de Données (MCD), du

Modèle Logique de Données (MLD) ; et du modèle physique des données (MPD).

4.2.3.1 – Modèle conceptuel de données (MCD)

Un Modèle Conceptuel des Données (MCD) représente la structure logique globale

d'une base de données, indépendamment du logiciel ou de la structure de stockage

des données. Il contient toujours des données qui ne sont pas encore mises en œuvre

dans la base de données physique et constitue une représentation formelle des

données nécessaires au fonctionnement d'une entreprise ou d'une organisation. La

Page 61: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

48

conception d'un schéma de base consiste en la préparation de la structure de la base

de données et la structuration du domaine d'application pour le représenter en types

et tables.

La représentation doit être juste c'est à dire sans erreurs sémantiques (surtout pour

les réponses aux requêtes), complète (développement des programmes souhaités), et

évolutive (nouvelles demandes).

Il faut effectuer plusieurs choix, dont celui du placement des tables sur disques ; le

choix des index (pour les performances) ; le choix de structures physiques qui dépend

des programmes, des types de données et des fréquences de requêtes d'interrogation

et de mise à jour.

Le MCD remplit les fonctions suivantes :

- représentation de l'organisation des données sous forme graphique ;

- vérification de la validité des données de conception ;

- génération du Modèle Logique des Données (MLD) ;

- génération du Modèle Physique des Données (MPD) ;

- obtention du script de base de données.

Un MCD doit respecter les règles générales ci-après, chaque :

- nom d'objet doit être unique ;

- entité doit être dotée d'au moins un attribut ;

- relation doit être associée à au moins une entité.

Page 62: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

49

Figure 4.18 : Modèle conceptuel de données du projet_bus

4.2.3.2 – Modèle logique des données (MLD)

Le modèle logique constitue la dernière étape avant le passage sur un logiciel de

SGBD. Il permet de déterminer les clés étrangères et les requêtes. Il consiste donc en

deux étapes :

- supprimer les relations complexes pour les transformer en table à part entière.

- trouver les clés étrangères.

La clé étrangère est formée d’un ou plusieurs attributs permettant de relier la clé

primaire d’une table.

Page 63: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

50

Figure 4.19 : Modèle logique de données

4.2.3.3 – Modèle Physique des Données (MPD)

Dans la méthode Merise, le modèle physique des données consiste à implanter une

base de données dans un SGBDR ; le langage utilisé pour ce type d'opération est le

SQL (ou Structured Query Language).

Page 64: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

51

Figure 4.20 : Modèle logique de données

4.2.3.4 – Script de base de données générée

On peut générer une base de données directement à partir d'un modèle physique de

données, ou bien générer un script de base de données qu’on peut exécuter dans

l’environnement de SGBD. Les paramètres de génération disponibles dépendent du

SGBD cible sélectionné.

Page 65: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

52

Figure 4.21 : Script de base de données

4.3 – Etude technique

4.3.1 – Choix des logiciels

Pour la réalisation de notre interface, nous avons choisi les solutions OpenSource. Ils

permettent une indépendance non seulement vis-à-vis des logiciels car utilisant des

formats et des protocoles ouverts mais aussi des fournisseurs par la disponibilité du

code source. La disponibilité du code source permet à des milliers de développeurs

de le vérifier en permanence, améliorant ainsi la fiabilité et la sécurité de ces logiciels.

4.3.1.1 – Serveur de données : PostgreSQL/Postgis

Pour la réalisation de ce projet, nous avons choisi PostgreSQL/Postgis comme serveur

de données. PostgreSQL est un puissant système de gestion de base de données

relationnel à objets (SGBDRO). Il a été publié sous la licence de style BSD et est donc

Page 66: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

53

un logiciel libre. Comme avec beaucoup de logiciels libres, PostgreSQL n’est pas

contrôlé par une société unique mais par une communauté de développeurs et de

sociétés qui le développe. Ce SGBDRO utilise des types de données modernes, dit

composés ou enrichis suivant les terminologies utilisées dans le vocable informatique

usuel. Ceci signifie que PostgreSQL peut stocker plus de types de données que les

types simples traditionnels entiers, caractères, etc. L'utilisateur peut créer des types,

des fonctions, utiliser l'héritage de type, etc. PostgreSQL est plus avancé que ses

concurrents dans la conformité aux standards. Il fonctionne sur diverses plates-formes

matérielles et sous différents systèmes d'exploitation.

PostGIS confère au système de gestion de base de données PostgreSQL le statut de

base de données spatiale en ajoutant les trois supports suivants : les types de données

spatiales, les index et les fonctions. Étant donné qu’il est basé sur PostgreSQL,

PostGIS bénéficie automatiquement des capacités orientées “entreprise” ainsi que le

respect des standards de cette implémentation. De nombreuses applications

professionnelles sont construites sur PostgreSQL qui reste le système de gestion de

bases de données relationnelles le plus accompli dans le domaine du libre.

4.3.1.2 – Serveur WEB : Apache

Nous avons choisi Apache HTTP Server, comme serveur WEB qui est un logiciel

permettant à des clients d'accéder à des pages WEB.

Le logiciel libre Apache HTTP Server (Apache) est un serveur HTTP créé et maintenu

au sein de la fondation Apache. C'est le serveur HTTP le plus populaire du W3C. Il est

distribué selon les termes de la licence Apache. Il s'agit d'une application fonctionnant

à la base sur les systèmes d'exploitation de type Unix, mais il a désormais été porté

sur de nombreux systèmes, dont Windows. Apache est conçu pour prendre en charge

de nombreux modules lui donnant des fonctionnalités supplémentaires : interprétation

du langage Perl, PHP, Python et Ruby, serveur proxy, Common Gateway Interface,

Server Side Includes, réécriture d'URL, négociation de contenu, protocoles de

communication additionnels, etc.

Page 67: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

54

4.3.2 – Langages utilisés

On a utilisé les langages HTML/CSS, PHP, JavaScript pour la réalisation de notre

application.

4.3.2.1 – HTML/CSS

Pour créer un site web, on doit apprendre à manier les langages HTML et CSS. Ils sont

à la base de tous les sites web, qui sont tous conçus de la même manière avec ces

langages.

L’HyperText Markup Language, généralement abrégé HTML, est le format de données

conçu pour représenter les pages web. C’est un langage de balisage permettant d’écrire

l’hypertexte, d’où son nom. HTML permet également de structurer sémantiquement et

logiquement et de mettre en forme le contenu des pages, d’inclure des ressources

multimédias dont des images, des formulaires de saisie, et des programmes

informatiques. Il permet de créer des documents interopérables avec des équipements

très variés de manière conforme aux exigences de l’accessibilité du WEB. Il est souvent

utilisé conjointement avec la programmation JavaScript et des feuilles de style en

cascade (CSS). Les standards définissant CSS sont publiés par le World Wide Web

Consortium (W3C). Introduit au milieu des années 1990, CSS devient couramment

utilisé dans la conception de sites web et bien pris en charge par les navigateurs web

dans les années 2000. Les toutes dernières versions de ces langages (HTML5 et CSS3)

nous offrent aujourd'hui des possibilités étonnantes. Des effets graphiques autrefois

complexes à réaliser se créent désormais via une simple ligne de code. Les langages

deviennent tellement puissants que les experts sont déjà d'accord pour dire que demain

tout se fera sur le WEB.

4.3.2.2 – PHP

Le langage Hypertext Preprocessor, plus connu sous son sigle PHP (acronyme

récursif), est un langage de programmation libre et exécuté du côté serveur ,

principalement utilisé pour produire des pages WEB dynamiques via un serveur HTTP,

mais pouvant également fonctionner comme n'importe quel langage interprété de façon

locale. PHP est un langage impératif orienté objet. PHP a permis de créer un grand

Page 68: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

55

nombre de sites WEB célèbres, Il est considéré comme une des bases de la création

de sites web dits dynamiques mais également des applications WEB.

4.3.2.3 – JavaScript

JavaScript est un langage de programmation de scripts principalement employé dans

les pages web interactives mais aussi pour les serveurs. C'est un langage orienté objet

à prototype, c'est-à-dire que les bases du langage et ses principales interfaces sont

fournies par des objets qui ne sont pas des instances de classes, mais qui sont chacun

équipés de constructeurs permettant de créer leurs propriétés, et notamment une

propriété de prototypage qui permet d'en créer des objets héritiers personnalisés. En

outre, les fonctions sont des objets de première classe. JavaScript apporte des

améliorations au langage HTML en permettant d'exécuter des commandes du côté

client, c'est-à-dire au niveau du navigateur.

Page 69: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

CHAPITRE 5 : STRUCTURATION

DE LA BASE DE DONNEES

GEOGRAPHIQUES

Page 70: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

56

CHAPITRE 5 : STRUCTURATION DE LA BASE DE

DONNEES GEOGRAPHIQUE

5.1 – Préparation des bases de données et saisie de la réalité

La modélisation a permis d’identifier les classes d’objets que notre projet utilisera. Ces

classes d’objets seront catégorisées en deux :

Classes d’objets principaux, qui sont propres au projet auxquels les

internautes distants interagiront, qui porteront les fonctions et logiques

d’analyse, et

Classes d’objets secondaires, qui vont servir de fond repère et pour habiller

la carte.

5.1.1 – Classes d’objets principaux

Font partie de cette catégorie les primus - terminus, les arrêts et correspondances et

les itinéraires de chaque ligne de taxi-be.

5.1.2 – Classes d’objets secondaires

Il s’agit des limites administratives (communes et fokontany) et le fond OpenStreetMap

appelé depuis son adresse URL.

5.2 – Acquisition et gestion des données

L’acquisition de données s’est faite de plusieurs manières différentes :

- Vectorisation par photo-interprétation pour les primus – terminus, arrêts –

correspondances et le réseau routier qui portera les informations sur les itinéraires,

- Mise à disposition à titre gratuit pour les limites administratives et le fond OSM, et

- Saisie des données alphanumériques à partir d’un livret guide de transport en

commun édition 2013 prénommé « Taxi-boky » et des recoupements sur terrain.

Page 71: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

57

Figure 4.22 : Guide des transports en commun ou TaxiBoky

Tous les fichiers vecteurs sont au format ESRI shapefile (*.shp) et se reposant sur un

système Laborde Madagascar dont les paramètres sont les suivants :

+proj=omerc +lat_0=-18.9 +lonc=44.10000000000001 +alpha=18.9

+k=0.9995000000000001 +x_0=400000 +y_0=800000 +gamma=18.9 +ellps=intl

+towgs84=-189,-242,-91,0,0,0,0 +pm=paris +units=m +no_defs

5.2.1 – Primus – Terminus

Il s’agit d’un lieu de départ et de destination finale d’un taxi-be d’une ligne donnée, que

l’on a assimilé à un objet ponctuel.

Page 72: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

58

Ils ont été localisés et marqués à partir d’une orthophoto de l’agglomération datée de

2007 en utilisant le logiciel SIG QGIS 2.16.

Ils sont reliés au réseau routier par principe d’accrochage (snapping to vertex).

5.2.2 – Arrêts – correspondances

Il s’agit d’un lieu sur le réseau où les taxi-be s’arrêtent pour permettre aux passagers

de descendre et à d’autres de monter du véhicule. Au même titre que les primus et

terminus, ces lieux sont assimilables à un objet ponctuel.

Des fois, certains primus ou terminus pour une ligne donnée peuvent être un arrêt ou

une correspondance pour d’autres lignes (exemple : 67 ha Vatobe → Primus /

Terminus de la ligne 119 et Arrêt pour la ligne D reliant Vassacos – Ivato).

Aussi, les « primus – terminus » et « arrêts – correspondances » ont été mis dans une

même classe d’objet ponctuel mais ils sont différenciés par la valeur de ses attributs.

Nom de l’attribut Type de valeur Valeurs d’attribut possibles

Shape Point

Id Nombre 1 à n

Name Texte, 50 Nom de lieu

Ex : Anosibe Pcie Volahanta

Terminus Texte, 100 Nom ou Numéro de ligne si existant

Ex : _L015 - L142_

Arrets Texte, 100 Nom ou Numéro de ligne si existant

Ex : _L109 - L113 – L165_

Correspond Entier court 0 (s’il ne s’agit pas d’une correspondance)

1 (si il s’agit d’une correspondance)

Le tiret-bas (_) représente un espace.

Tableau 5.1 : Dictionnaire de données (arrêts)

Page 73: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

59

5.2.3 - Réseau routier

Il s’agit du support infrastructurel sur lesquels les taxi be roulent pour rallier d’un lieu à

un autre. Ainsi, le réseau routier a été vectorisé par photo-interprétation à partir de

l’orthophoto de l’agglomération de 2007 en utilisant le logiciel QGIS 2.16.

Le réseau a été matérialisé par son axe avec des simplifications au niveau des ronds-

points et des carrefours.

La géographie du réseau est linéaire.

Figure 4.23 : Cas d'une simplification lors de la vectorisation par photo-interprétation

La vectorisation des axes routiers suit les principes suivants :

- intersection de route équivaut à un nœud,

- un tracé entre deux nœuds équivaut à un tronçon,

- chaque tronçon s’accroche entre eux au niveau des nœuds,

- un nœud peut-être un primus / terminus ou un arrêt / correspondance ou une simple

intersection.

Chaque tronçon peut être un support de roulement d’une ou plusieurs lignes de taxi-

be. Ainsi, le nom ou le numéro de ligne qui passe par le tronçon lui sera assigné via

un attribut prénommé [Lignes].

Page 74: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

60

Nom de l’attribut Type de valeur Valeurs d’attribut possibles

Shape Polyline

Id Nombre 1 à n

Name Texte, 50 Nom de la route ou de la rue

Ex : RN1

Lignes Texte, 255

Nom ou Numéro de ligne si existant

Ex : _F - J - L015 - L105 - L107 - L109 -

L110 - L113 - L119 - L123 - L126 - L146 -

L147 - L 152 - L156 - L157 - L159 - L178 -

L183 - L186 - L187 - L193_

Arrets Texte, 100 Nom ou Numéro de ligne si existant

Ex : _L109 - L113 – L165_

Correspond Entier court 0 (si il ne s’agit pas d’une correspondance)

1 (si il s’agit d’une correspondance)

Le tiret-bas (_) représente un espace.

Tableau 5.1 : Dictionnaire de données (lignes)

Les informations sur les itinéraires ont été intégrées au niveau de la table attributaire

à partir du guide des transports en commun auxquels quelques recoupements et

vérifications ont été effectués sur terrain. Les informations sur les itinéraires comme

montrées dans le tableau supra sont stockées en tant que texte précédé d’un espace

(caractère vide) et ponctué par un espace également pour faciliter la recherche.

Page 75: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

61

Figure 4.24 : Extrait des informations sur l'itinéraire des Taxi be selon TaxiBoky en 2013

5.2.4 – Fond OpenStreetMap (OSM)

Le Fond OpenStreetMap (OSM) est un projet qui a pour but de constituer une base de

données géographique libre du monde permettant de créer des cartes sous licence

libre. Par l’utilisation de moyens informatiques basés sur internet qui permettent

l’intervention et la collaboration de tout utilisateur volontaire, OpenStreetMap relève de

la géomatique 2.0.

5.3 – Intégration de logique et des fonctions d’analyse des données

Le système supporte deux types de requêtes :

- requête sémantique, et

- requête spatiale.

5.3.1 – Requête sémantique

Les requêtes sémantiques sont des types d’analyse qui envoient les demandes au

niveau des informations contenues dans la table attributaire. Le langage SQL dispose

plusieurs syntaxes pour faire appel à une ou plusieurs informations. Parmi les plus

Page 76: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

62

usités dans le système figure le prédicat LIKE associé à des caractères « _ » ou « % »

pour remplacer une séquence de caractère (et éventuellement les vides).

Exemple : On va sélectionner la ligne No 105 pour que la carte puisse la faire

apparaitre.

SELECT *

FROM Axes

WHERE ("Lignes" LIKE '%L105%')

Ainsi, la valeur d’attribut est déjà paramétrée pour que cette requête puisse donner le

résultat attendu.

5.3.2 – Requête spatiale

Les requêtes spatiales sont des types d’analyse qui agissent sur la partie

géographique des objets suivant une relation spatiale utilisant un plan, et qui peut être :

- une superposition (intersection, appartenance, …) ou

- une proximité.

C’est pourquoi lors de la saisie de la réalité, on a accroché les objets entre eux pour

parfaire certaines analyses spatiales.

Page 77: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

CHAPITRE 6 : DEVELOPPEMENT

ET MISE EN LIGNE

Page 78: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

63

CHAPITRE 6 : DEVELOPPEMENT ET MISE EN LIGNE

6.1 – Installation et stockage des données sur postgres/postgis

6.1.1 – Installation

L’installation de PostgreSQL peut se faire en téléchargeant directement le logiciel sur

le site du projet http://postgresql.org/download/.

Nous utiliserons l’outil d’administration Pg Admin III. C’est un outil d’administration et

de gestion pour PostgreSQL. Un logiciel libre disponible sous Windows, Mac, Linux.

Nous utiliserons Pg Admin en priorité par rapport à l’outil en ligne de commande.

Téléchargez et installez Pg Admin III, sélectionnez dans l’entrée du menu principal

Fichier > Ajoutez un serveur

Une fenêtre s’ouvre où vous devez paramétrer la connexion, saisissez le nom sous

lequel sera enregistré la connexion, le nom d’hôte du serveur sur lequel tourne

PostgreSQL, le nom d’utilisateur postgres et le mot de passe que vous avez renseigné

après installation du serveur.

Désormais, on peut se connecter et utiliser le navigateur d’objet à gauche pour obtenir

des informations et interagir avec PostgreSQL.

Pour créer une base de données et activer l’extension spatiale, nous allons passer par

Pg Admin pour la plupart des opérations d’administration de bases de données. Ces

opérations pourraient très bien être réalisées en SQL sous l’outil de ligne de

commande psql.

Dans l’explorateur d’objets, faites un clic droit sur l’objet Bases de données et

sélectionnez l’entrée Ajouter une base de données dans le menu contextuel qui vient

de s’ouvrir. Remplissez le formulaire d’ajout de base de données :

Page 79: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

64

Figure 5.25 : Création de la base de données « projet_bus »

l’onglet Propriétés donnez pour nom projet_bus, et pour propriétaire postgres

l’onglet Définition sélectionnez le codage UTF8, la collation et le type de

caractères fr_FR.UTF-8

l’onglet SQL vous pouvez vérifier l’instruction SQL qui sera exécutée et au

besoin décocher le mode lecture seule pour passer en édition

L’outil exécute la commande SQL sur la connexion serveur active

CREATE DATABASE "projet_bus"

WITH ENCODING='UTF8'

OWNER=postgres

LC_COLLATE='fr_FR.UTF-8'

LC_CTYPE='fr_FR.UTF-8'

CONNECTION LIMIT=-1;

On vient de créer notre base de données, il nous reste qu’à activer le module spatial

pour cette base.

Page 80: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

65

Dans l’explorateur d’objets, après un clic droit sur l’objet base de données projet_bus,

sélectionnez Ajouter un objet > Ajouter une extension dans le menu contextuel qui

vient de s’ouvrir. Sélectionnez le nom postgis

L’outil exécute la commande SQL d’ajout d’une extension à la base de données :

CREATE EXTENSION postgis;

L’activation de l’extension permet désormais d’utiliser les fonctions spatiales.

6.1.2 – Stockage

Après l’installation de PostgreSQL, on crée notre base de données et on active

l’extension spatiale afin d’y stocker nos données.

Le script de création de la base a été créé automatiquement à partir de notre modèle

physique de données. Après avoir créé les bases de données, ce script de création de

la base de données est exécuté dans la fenêtre SQL PgAdmin afin de créer les tables.

La figure suivante représente un extrait de résultat du script de création de la base de

données dans la fenêtre SQL de PgAdmin.

Figure 5.26 : Fragment des précédentes données sous Postgres/postgis

Page 81: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

66

6.1.3 – Visualisation des données sur QGIS

QGIS est un logiciel SIG open source multiplateformes (Windows, MacOs X, Linux). Il

respecte les normes de l’OGC et a eu ses débuts comme logiciel de cartographie et

s’est développé au fil des années pour s’imposer parmi les logiciels SIG libres des plus

performants.

6.1.3.1 – Installation de QGIS (voir Annexe 2)

6.1.3.2 – Visualisation des données

QGIS est un système d’information géographique (SIG) libre et open source qui

permettent de créer, éditer, visualiser, analyser ou encore publier des informations

géographiques. Le logiciel QGIS Desktop est l’application pour ordinateur de bureau,

disponible sur Windows, Mac, ou encore Linux. Cet outil, bien que gratuit, possède les

capacités équivalentes à celles des logiciels propriétaires.

Il supporte un grand nombre de formats raster et vecteur, avec le support de

nouveaux formats facilité par l’architecture des modules d’extension. De plus, il est

distribué sous la licence GPL (General Public License). Ceci signifie qu’on pouvait

étudier et modifier le code source, tout en ayant la garantie d’avoir accès à un

programme SIG non onéreux et librement modifiable. Nous pouvons aussi créer,

éditer, gérer et exporter des données vectorielles dans plusieurs formats.

Pour la réalisation de l’application cartographique, on a opté pour la version 2.16.2 du

logiciel afin de préparer les couches géographiques qui seront exploitées sur le projet.

Il permet de créer une connexion entre notre SGBD et lui-même.

Page 82: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

67

Figure 5.27 : Visualisation de nos données sous QGIS

6.1.3.3 – Utilisation d’un fond de carte OpenStreetMap

Nous allons voir comment l’installation d’une extension peut nous permettre de faire

appel aux serveurs OSM afin de bénéficier d’un fond cartographique pour nos

données.

Ouvrez QGIS, parcourez la barre de menu :

Extension > Installer / Gérer les extensions. Une fenêtre s’ouvre, dans la zone de

recherche saisissez le nom de l’extension OpenLayers Plugin

Installez l’extension, puis parcourez la barre de menu :

Internet > OpenLayers Plugin > OpenStreetMap > OpenStreetMap

Vous devriez désormais retrouver une couche nommée OpenStreetMap dans

l’explorateur et la carte du monde doit progressivement apparaître dans la zone de

rendu.

Page 83: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

68

6.2 – Développement de l’interface

6.2.1 – Intégration de la librairie OpenLayers dans une page web

Après avoir téléchargé la librairie sur le site officiel, on le place dans notre répertoire

de travail « taxi be » ou répertoire d’environnement de développement Web de notre

projet.

Figure 5.28 : Répertoire de travail de notre application

La mise en place d’un visualiseur OpenLayers nécessite une page HTML. On le mettra

à l’intérieur de la balise <head></head>, mais il peut quand même être mis dans

n’importe quel bloc de notre page. En plus du bloc unique, il est également nécessaire

d’inclure à la page HTML une balise script qui comprend la bibliothèque OpenLayers.

Cela se fait d’après la figure 4.5 suivante :

Figure 5.29 : Intégration de la librairie openlayers dans la page

6.2.2 – Affichage d’une carte avec OpenLayers

Pour se faire, on a créé un nouvel objet map grâce au constructeur OpenLayers.Map,

il prend comme paramètre l'id de la balise qui contiendra la carte. On va ajouter des

couches vectorielles et les superposer à la carte. Finalement, afin de l’afficher, on doit

définir le centre, le niveau de zoom et ajouter des contrôles à l'interface

Page 84: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

69

cartographique. La librairie dispose d'une interface par défaut. On ajoutera aussi des

options de configuration grâce à la classe control. Comme par exemple une barre de

zoom, d'affichage des coordonnées.

Figure 5.30 : Code javascript pour la création de l’objet map

6.2.3 – Création des autres couches

Les autres couches proviennent naturellement de la base de données mis en place.

Le script PHP charge les points depuis la base de données et les renvoie au format

GeoJSON qui (JavaScript Object Notation) est un format de données textuel qui

permet de représenter des objets JavaScript. En PHP, il existe une fonction json

encode qui transforme un tableau PHP en JSON.

Page 85: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

70

Le code suivant permet d’afficher une couche vecteur dans OpenLayers :

Figure 5.31 : Fragment de code pour l’affichage d’une couche sur la carte5.3 – Présentation de la

plateforme

6.3 – Présentation de la plateforme

6.3.1 – Espace utilisateur

L’interface utilisateur a pour vocation de donner accès à l’ensemble des informations

auxquelles une personne aurait besoin pour prendre un taxi be. Pour fidéliser

l’internaute, on associera à cette interface plusieurs fonctionnalités qu’il aurait besoin

selon les éventualités.

6.3.1.1 – Formulaires de recherche

Ces formulaires de recherche permettent de rechercher et centrer sur la carte les

arrêts voulus par l’utilisateur. Cette fonctionnalité de notre système permet à un visiteur

de rechercher une ligne de bus par rapport au lieu de départ et destination de notre

utilisateur.

Figure 5.32 : Formulaire de recherche des arrêts

Supposons ici qu’une personne aurait besoin d’aller à Anosy mais il se situe

actuellement à Ankatso. Que doit-t-il faire ?

Page 86: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

71

C’est simple, il choisit dans la première zone déroulante le lieu où il se situe et dans la

seconde le lieu de destination.

6.3.1.2 – Barre d’outils

Cette barre contient les outils suivants :

- mesure : pour pouvoir mesurer la distance qu’il faut d’aller à pieds pour se

rendre à un arrêt ;

- routage : pour connaitre le plus court chemin à un moment donné ;

- popup pour les informations nécessaires à un arrêt ;

- et un bouton d’accès à l’espace administrateur que nous verrons après

Figure 5.33 : Barre d’outils

6.3.2 – Espace administrateur

L’espace administrateur comme son nom l’indique est réservé pour tout individu

responsable de l’alimentation et gestion des données, et pour des éventuelles aides.

Ils pourront aussi contacter le développeur de l’application s’ils auront des suggestions

à l’amélioration de la plateforme qui sera un réel atout pour le grand public.

6.3.2.1 – Page d’authentification

Pour y accéder, on aurait besoin de se connecter à l’aide d’un pseudo et mot de passe.

Ceci favorise l’authentification d’un utilisateur à accéder dans la partie admin de

l’application.

Page 87: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

72

Figure 5.34 : Page d’authentification de l’application

Une page d’authentification sert à identifier une personne s’il peut voir ou non la page

qu’il souhaite naviguer. Dans notre cas, seuls les administrateurs peuvent y accéder.

Un pseudo ou pseudonyme pour l’identité de la personne. Un mot de passe ou

password pour vérifier s’il s’agit bien de l’individu qui s’identifie.

6.3.2.2 – Page d’administration

La page d’administration permet aux admins de mettre à jour les données afin

d'alimenter la base de données. En effet, il existe des fonctionnalités pour ajouter,

modifier et supprimer les stations et lignes. On pourra aussi télécharger la carte voulue

et sera directement stocker dans l’appareil utilisé. Dans cette page d’administration,

vous trouverez des onglets :

Map :

Couches (voir la liste des couches) ;

Imprimer (Télécharger une partie de la carte voulue).

App :

BDD (voir une liste dans la base de données) ;

Stat (retrouver une statistique des divers données) ;

Page 88: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

73

Aide (consulter le développeur de l’appli pour donner des

suggestions) ;

Figure 5.35 : Page d’administration de la plateforme

6.3.2.3 – Liste de la base de données

Figure 5.36 : Liste des arrêts dans la base

Page 89: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

74

La liste de la base affiche toutes les données se trouvant dans notre serveur de

données, qui n’est autre que Pg Admin. Là-dessus on pourrait apercevoir que tel arrêt

est passé par tel autobus. A chaque mise à jour de la base de données à travers les

tables, cette liste se mettra aussi à jour après une actualisation de la page.

6.3.2.4 – Statistique des données

En plus, des fonctions des utilisateurs et de gestion de la base, les administrateurs

peuvent voir l’évolution des données dans la plateforme. Les valeurs affichées dans la

courbe dépendront uniquement des données enregistrées

Figure 5.37 : Courbe d’évolution de nos données

Cette graphe est une représentation dynamique mais non statique des données au

enregistrées au sein de notre serveur. Dynamique, parce que la courbe ainsi tracée

interagisse à chaque mise à jour des données stockées. Cette concrétisation de

chaque enregistrement dans la base permet de faire une évaluation statistique de

chaque évolution qui sera aperçue dans les changements qui se feront au fil du temps.

Page 90: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

75

6.3.2.5 – Page d’aide

Figure 5.38 : Page d’aide pour les utilisateurs

6.3.3 – Application Android « taxi be »

Le choix d’une application Android pour générer la plateforme a été fait de sorte qu’elle

est la plus vendue sur le marché et qu’elle connait un essor fulgurant depuis son rachat

par Google.

Les données sont telles qu’elles ont été dans le serveur web. On ne va certainement

pas mettre ses données dans l’application parce qu’’imaginez un fichier apk qui ferait

1 à 3 giga octet de données. Cela ne se fait pas car une application doit être léger en

mémoire physique pour pouvoir atteindre un certain degré de souplesse (rapidité).

Concernant l’émulateur, on utilisera NoxPlayer qui est facile d’utilisation et montrant

une interface mobile semblable à celle d’un smartphone. C’est un émulateur Android

dédié vous permettant de profiter du système d'exploitation mobile de Google sur PC.

En effet, grâce à ce programme, vous êtes en mesure de pouvoir faire fonctionner

l’application sur votre ordinateur et par la même occasion de profiter des applications

sur votre machine. Il s’appuie sur le kernel Android 4.4.2 et bénéficie d'une

compatibilité avec Windows 10. Contrairement aux solutions habituelles et intègre

nativement le Google Play Store pour vous permettre de rechercher et d'installer des

Page 91: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

76

applications Android dans l'émulateur. Très simple à installer, ne requiert aucune

connaissance technique particulière pour l'utiliser ou le paramétrer. L'environnement

Android est automatiquement chargé et vous affiche la page d'accueil sur l'écran de

votre ordinateur exactement comme s'il s'agissait d'un périphérique mobile dédié.

Les utilisateurs qui se servent d’un appareil mobile qui veulent se connecter à la

plateforme, il est très conseillé de faire un achat de forfait (telma, orange, airtel, etc.).

Figure 5.39 : Emulateur montrant notre application

A vrai dire « taxi be » a été conçu pour être une fenêtre pour tout utilisateur voulant

accéder à notre carte en ligne. C’est la raison pour laquelle on a préféré que notre

application se comporte comme tel « un portail pour notre plateforme web ». On a agi

de manière à alléger la capacité en mémoire qu’elle pourrait occuper dans le

smartphone. Pour cette raison, non seulement on gagnera en mémoire mais aussi en

Page 92: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

77

puissance. On peut alors tout de suite imaginer que quel que soit la puissance du

téléphone, l’apk marche parfaitement si le débit de connexion est bon. Ce qui est plutôt

rationnel.

Mieux encore, toutes nos données seront conservées dans un serveur quelque part

que nous pourrions voir à partir d’autres appareils en accédant directement au

l’adresse du site à partir d’autres appareils (PC, tablettes, …) au cas où on risquera

d’oublier ou perdre notre smartphone.

Il se peut que l’application « taxi be » associé au nom d’Antananarivo sera disponible

depuis Google play.

Page 93: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

CHAPITRE 7 : STRATEGIE

MARKETING ET ANALYSE DE

COUT

Page 94: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

78

CHAPITRE 7 : STRATEGIE MARKETING ET ANALYSE

DE COUT

7.1 – Stratégie marketing

La stratégie marketing se base sur l’analyse du marché-cible et de positionner le

produit sur ce marché pour que le projet soit viable et utile.

7.1.1 – Analyse du marché

Notre marché se focalise sur l’internet et ses produits dérivés, localisé à Madagascar

et en grande partie à Antananarivo. Il s’agit d’un marché que l’on qualifiera d’« actuel

et existant » et non « nouveau ». Le marché est sélectif mais dispose encore d’une

grande marge de progression pour les 5 même les 10 années à venir.

7.1.2 – Détermination des cibles

Les cibles sont les utilisateurs d’internet que ce soit via les Personals Computer que

les smartphones, usagers des moyens de transport en commun et plus

particulièrement les taxi be. Ils peuvent être des 2 sexes, de différents âges et de

toutes les Professions et catégories socio-professionnelles.

7.1.3 – Produit

Il s’agit d’un concept nouveau et innovant. Le produit a pour objet de :

- moderniser le transport en commun plus particulièrement le taxi be à Antananarivo,

- contribuer à améliorer la mobilité urbaine et suburbaine,

- aider les usagers à optimiser leur déplacement que ce soit en terme de temps ou de

coût,

- etc.

Page 95: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

79

7.1.3.1 – Avantages

Le produit dispose de plusieurs avantages pour les futurs utilisateurs dont on peut citer

quelques-uns :

- sa légèreté et sa transportabilité en tant qu’application car il n’héberge pas les cartes

dans le matériel mais sur un serveur distant,

- son accessibilité,

- sa souplesse,

- etc.

7.1.3.2 – Inconvénients

La principale contrainte est l’obligation de se connecter à internet pour pouvoir

fonctionner ce qui limite son accessibilité pour certains utilisateurs.

Par ailleurs, l’application nécessite un bon débit comme tout produit de webmapping

bien qu’on a essayé de l’alléger au maximum avec l’utilisation de l’OSM au lieu d’un

fond d’image satellite par exemple.

7.1.4 – Positionnement

Actuellement, un tel produit sera l’unique sur le marché à Madagascar même si

d’autres applications similaires existent sur d’autres thématiques.

7.1.5 – Publicité

Des profits seront envisagés à partir d’une stratégie publicitaire. Actuellement, les

bannières publicitaires sont le mode de publicité le plus utilisé sur internet. Elles

permettent d’attirer les visiteurs vers les sites annonceurs.

7.1.6 – Prix

Il s’agit d’une application diffusée à titre gratuit pour les utilisateurs. Le seul coût y

afférent est le frais de téléchargement.

Page 96: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

80

Par contre, pour viabiliser le projet car il génère des coûts, on espère miser sur des

annonces en y ajoutant dans le page web des espaces publicitaires.

7.1.7 – Stratégie adoptée

On mise sur une stratégie basée sur le modèle d’Ansoff : « Pénétration de marché et

développement de produit » car le projet répond aux critères de sa matrice.

Marchés nouveaux Extension de marché Diversification

Marchés actuels Pénétration de marché Développement de

produits

Produits actuels Produits nouveaux

Tableau 7.2 : Matrice d'AnsoffMatrice d’Ansoff

7.2 – Analyse de coût

A l’heure actuelle, il est difficile d’estimer le coût réel du projet mais on peut donner

quelques éléments pour l’apprécier.

7.2.1 – Phase de conception

A la phase de conception ou la phase créative de notre projet, plusieurs rubriques ont

été pris en compte, y compris comment sont les parties prenantes sont impliquées

dans la conception.

Rubriques U Commentaires

Rémunérations

Chef de projet Homme/mois Coordination

Equipe SIG Homme/mois Travaux de vectorisation

Frais divers

Achat de données Forfaitaire En fonction des sources et

des données

Page 97: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

81

Déplacement Mois En fonction des vérifications

et recoupements

Communication Mois

Connexion Mois

Impression Forfaitaire

Fournitures diverses Forfaitaire

Tableau 7.3 : Phase de conception du projet

7.2.2 – Phase de lancement et de développement

Rubriques U Commentaires

Rémunérations

Administrateur de données Homme/mois Administration

Equipe WEB Homme/mois

Equipe SIG Homme/mois Actualisation

Equipe marketing Homme/mois Négociation - …

Frais divers

Hébergement sur le serveur

web

Par an

Déplacement Mois En fonction des vérifications

et recoupements

Communication Mois

Connexion Mois

Impression Forfaitaire

Fournitures diverses Forfaitaire

Tableau 7.4 : Phase de lancement et de développement

Page 98: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

82

CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre étude sur la mise en place de ce projet pour la contribution

du SIG et du WEB à la modernisation du transport en commun à Antananarivo, nous

sortons satisfaits d’aboutir à la sortie d'une première version (prototype ou version

béta) qui s’avère fonctionnelle et prête à l’épreuve de toute utilisation dans la vie réelle.

Toute attente des opinions et remarques de chacun apportera une amélioration du

produit et permettra la sortie d’une nouvelle version plus performante que la

précédente. Et n’oublions pas que cette réalisation a mis en avant les prouesses des

technologies du webmapping notamment celles du monde libre. Nous avons

également pu observer que la coordination de la dualité cartographie – web est

révolutionnaire pour le SIG grâce à l’accès de tout le monde à l’information situant

dans un serveur web.

L'étude a démarré par une approche sur le transport commun en autobus et sur les

notions de bases nécessaires à l’élaboration de notre application. L’analyse des

besoins a permis la conception de l’architecture de la plateforme entière et le modèle

MERISE. A partir de ce modèle, une base de données fut construite sous un serveur

de données PostgreSQL/Postgis. Finalement, on termina avec la construction d’une

fenêtre web minimaliste et la sortie d’une application Android « taxi be ».

Ainsi, ce projet m’a permis d’une part, de se familiariser avec plusieurs logiciels, dont

le PostgreSQL pour la gestion de base de données avec son extension spatiale

PostGIS, le Qgis comme client lourd, OpenLayers pour la librairie cartographique et

plus encore. Et d’autre part, de mieux connaître le domaine de la programmation web,

les nouvelles technologies et la diversité de choix sur les logiciels libres.

Page 99: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

83

Bibliographie

[1] « Rapport d’activité », 2015 Institut des Métiers de la Ville Tana City Lab ;

[2] « L’urbanisation ou le défi malgache », 2013 Banque mondiale ;

[3] « Projet TaTom (Antananarivo – Toamasina) », 2017 Ministère chargé des Projets

Présidentielles et Aménagement des Territoires M2PAT ;

[4] Jean Désiré, « Base de données », Ecole Supérieure Polytechnique

d’Antananarivo ;

[5] Ny Ony Andrianina Zo Lalaina, « Système d’Information Géographique, ce qu’il faut

savoir », Année 2007 et mis à jour en 2013 – Eudora Group ;

[6] Rabarimanana Mamy, « Les généralités sur le SIG », Ecole Supérieure

Polytechnique d’Antananarivo ;

[7] Jean Désiré, « Initiation au Webmapping », Ecole Supérieure Polytechnique

d’Antananarivo ;

[8] Ben Sidia Marwa, « Application Android RiyadTowing », 2012, Mémoire de projet

de fin d’études présenté en vue de l’obtention du diplôme de master professionnel en

n2tr nouvelles technologies des télécommunications et réseaux.

Page 100: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

84

Webographie

http://fr.wikipedia.org/wiki/Smartphone, 28 Mars 2012

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d'exploitation_mobile, 02 Avril 2012.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Positioning_System, 02 Avril 2012.

http://www.wikitude.com/developer/wikitude-augmented-reality-fordevelopers,02 Avril

2012.

http://www.developpez.net/forums/d400869/generaldeveloppement/conception/

modelisation/uml/pourquoi-utiliser-uml-lanalyseapplications-web/, 21 Mars 2012

http://www.emse.fr/tice/uved/SIG/Glossaire/co/Base_de_donnees.html

http://dateandtime.info/fr/citycoordinates.php?id=1070940

http://www.Developpez.com

http://Cpc.trafiz.net

http://MidiMadagasikara.mg

http://ZDNet.fr/chiffres-cles

Page 101: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

Annexes

Page 102: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

86

Annexe 1 : Echantillon d’itinéraires de taxi be

015 (A) : Mandroseza, Ambanidia, Manakambahiny, Tsimbazaza, Mahamasina,

Anosy, Ampefiloha, Andavamamba, 67 Ha (Ny Havana) ;

015 (B) : Mandroseza, Ambatoroka, Ambanidia, Manakambahiny, Tsimbazaza,

Tsarafaritra, Ankadimbahoaka, Rond-Point Pizza, Madera Namontana, Pharmacie

Volahanta, Anosibe, Filazantsara Andavamamba, 67 ha (Ny Havana) ;

103 : Soarano, Ambondrona, Faravohitra, Andohalo, Ambatonakanga, Amparibe,

Ambohidahy, Analakely, Soarano ;

104 : Ampamantanana, Ankadimbahoaka, Andrefan’ Ambohijanahary, Anosy,

Analakely, Petite vitesse, Tsaralalana, Analakely SICAM ;

105 : Ambodifilao, Behoririka, antanimena, Ankorondrano, Ambohimanarina ;

106 : Ambodifilao, Behoririka, Antanimena CEG, Andraharo, Ambohimanarina

107 : Soavinandriana HOMI, Besarety, RASALAMA, Ampandrana, Bel’Air, Ankadivato,

Antsahabe, Ambohijatovo, Mahamasina, Anosy, Ampefiloha, Andavamanba, 67 Ha,

Antohomadinika, Ankazomanga, Antanimena (Poste), Ambatomitsangana,

RASALAMA, Besarety, Soavinandriana HOMI ;

109 : Antanandrano, Ambohitrarahaba, Analamahitsy, Amboditsiry, Mascar,

Andravoahangy, (EPP), Behoririka, (Lac), Antanimena (CEG), Ankazomanga, 67 Ha

(Ankasina), Ampefiloha, Anosy, Analakely, Ambodifilaho, Behoririka (Pont),

Andravoahangy (Tsena), Mascar, Amboditsiry, Analamahitsy, Ambohitrarahaba,

Antanandrano ;

110 : Anosizato, Anosibe, Pharmacie, Volahanta, Madera Namontana, pharmacie

Volahanta, Anosikely, Carlton Anosy, Ampefiloha, Isotry, Razafindranovona,

L.Refotaka, L.benify, L.Radama I, L. Andrianampoinimerina, Ambodifilao, Soarano,

Isotry, Ambalavao, Ampefiloha, Carlton, Anosikely, Anosibe, Pharmacie Volahanta,

Madera Namontana, Anosizato.

Page 103: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

87

Annexe 2 : Exemplaire de carte à Paris

Figure 2.40 : Plan d'autobus à Paris - Année 2009

Figure 2.41 : Réseau RER à Paris et ses Banlieue

Page 104: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

88

Annexe 3 : Téléchargement et installation de QGIS 2.16.2

Téléchargement

Pour télécharger ce logiciel, allez dans le site officiel de QGISwww.et cliquer sur

download

Figure A.42 : Téléchargement de QGIS

Installation

Après avoir cliqué sur le logiciel et accepter de bien vouloir installer le logiciel en tant

qu’administrateur, une fenêtre d’installation s’ouvre qui demande à démarrer

l’installation de QGIS 2.16.2

Page 105: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

89

Figure A.43 : Fenêtre de téléchargement

Figure A.44 : Licence utilisateur

Page 106: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

90

Figure A.45 : Chemin du dossier d'installation

Figure A.46 : Composants accompagnés après installation

Page 107: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

91

Figure A.47 : Installation des librairies dans le système

Une fois l’installation terminer, une fenêtre comme ceci s’ouvre :

Figure A.48 : Fenêtre d'édition de carte QGIS

Page 108: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

92

Table des matières

Remerciements ............................................................................................................ i

Sommaire .................................................................................................................... ii

Liste des figures .......................................................................................................... v

Liste des tableaux ..................................................................................................... viii

Liste des abréviations ................................................................................................. ix

Liste des annexes ...................................................................................................... xii

INTRODUCTION ........................................................................................................ 1

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA CAPITALE ............................................... 3

1.1 – Situation géographique et administrative .................................................... 3

1.2 – Milieu physique ........................................................................................... 6

1.2 – Démographie .............................................................................................. 6

1.3 – Situation économique .................................................................................. 9

1.4 – Infrastructures routières ............................................................................ 11

CHAPITRE 2 : TRANSPORT EN COMMUN ......................................................... 15

2.1 – Définition et historique ............................................................................... 15

2.2 – Utilités ....................................................................................................... 15

2.3 – Système de transport en commun actuel .................................................. 17

2.3.1 – Coopératives de transport (UCTU / UCTS) ......................................... 18

2.3.2 – Terminus et primus ............................................................................. 18

Page 109: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

93

2.3.3 – Correspondance ................................................................................. 19

2.3.4 – Arrêt .................................................................................................... 19

2.3.5 – Ligne ................................................................................................... 19

2.4 – Problématiques en matière de transport en commun ................................ 22

2.4.1 – Infrastructures et circulation routière ................................................... 22

2.4.2 – Mode de gestion ................................................................................. 23

2.4.3 – Usagers .............................................................................................. 24

2.4.4 – Ville moderne et transport en commun ............................................... 26

2.4.5 – Modernisation du transport en commun .............................................. 26

2.5 – Justification du projet ................................................................................ 27

2.6 – Objectifs et avantages ............................................................................... 28

CHAPITRE 3 : NOTIONS DE BASES ................................................................... 32

3.1 – Base de données ...................................................................................... 32

3.1.1 – Définition ............................................................................................. 32

3.1.2 – Système de gestion de base de données (SGBD) ............................. 32

3.2 – SIG ............................................................................................................ 34

3.2.1 – Quelques définitions ........................................................................... 34

3.2.2 – Composantes d’un SIG ....................................................................... 35

3.2.3 – Différentes fonctionnalités d’un SIG [5] ............................................... 37

3.2.4– Avantages de la mise en œuvre d’un SIG ........................................... 38

Page 110: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

94

3.3 – Webmapping ............................................................................................. 38

3.3.1 – Définition ............................................................................................. 38

3.3.2 – Fonctionnalités [7] ............................................................................... 39

3.3.3 – Identification des acteurs du système ................................................. 39

3.3.4 – Identification des cas d’utilisations ...................................................... 40

3.4– Application mobile ...................................................................................... 40

3.4.1 – Définition ............................................................................................. 40

3.4.2 – Différents systèmes d’exploitation mobiles sur le marché ................... 41

3.4.3 – Part du marché ................................................................................... 42

CHAPITRE 4 : MODELISATION ........................................................................... 44

4.1 – Analyse des besoins ................................................................................. 44

4.1.1 – Analyse globale des besoins .............................................................. 44

4.1.2 – Analyse détaillée ................................................................................. 44

4.2 – Architecture et modèle de BD utilisée ....................................................... 45

4.2.1 – Architecture générale de l’application ................................................. 45

4.2.2 – Modèle MERISE ................................................................................. 47

4.2.3 – Démarche du modèle .......................................................................... 47

4.3 – Etude technique ........................................................................................ 52

4.3.1 – Choix des logiciels .............................................................................. 52

4.3.2 – Langages utilisés ................................................................................ 54

Page 111: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

95

CHAPITRE 5 : STRUCTURATION DE LA BASE DE DONNEES GEOGRAPHIQUE

.............................................................................................................................. 56

5.1 – Préparation des bases de données et saisie de la réalité ......................... 56

5.1.1 – Classes d’objets principaux ................................................................ 56

5.1.2 – Classes d’objets secondaires ............................................................. 56

5.2 – Acquisition et gestion des données ........................................................... 56

5.2.1 – Primus – Terminus .............................................................................. 57

5.2.2 – Arrêts – correspondances ................................................................... 58

5.2.3 - Réseau routier ..................................................................................... 59

5.2.4 – Fond OpenStreetMap (OSM) .............................................................. 61

5.3 – Intégration de logique et des fonctions d’analyse des données ................ 61

5.3.1 – Requête sémantique ........................................................................... 61

5.3.2 – Requête spatiale ................................................................................. 62

CHAPITRE 6 : DEVELOPPEMENT ET MISE EN LIGNE ..................................... 63

6.1 – Installation et stockage des données sur postgres/postgis ....................... 63

6.1.1 – Installation ........................................................................................... 63

6.1.2 – Stockage ............................................................................................. 65

6.1.3 – Visualisation des données sur QGIS .................................................. 66

6.2 – Développement de l’interface .................................................................... 68

6.2.1 – Intégration de la librairie OpenLayers dans une page web ................. 68

Page 112: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

96

6.2.2 – Affichage d’une carte avec OpenLayers ............................................. 68

6.2.3 – Création des autres couches .............................................................. 69

6.3 – Présentation de la plateforme ................................................................... 70

6.3.1 – Espace utilisateur................................................................................ 70

6.3.2 – Espace administrateur ........................................................................ 71

6.3.3 – Application Android « taxi be » ........................................................... 75

CHAPITRE 7 : STRATEGIE MARKETING ET ANALYSE DE COUT .................... 78

7.1 – Stratégie marketing ................................................................................... 78

7.1.1 – Analyse du marché ............................................................................. 78

7.1.2 – Détermination des cibles ..................................................................... 78

7.1.3 – Produit ................................................................................................ 78

7.1.4 – Positionnement ................................................................................... 79

7.1.5 – Publicité .............................................................................................. 79

7.1.6 – Prix ...................................................................................................... 79

7.1.7 – Stratégie adoptée................................................................................ 80

7.2 – Analyse de coût......................................................................................... 80

7.2.1 – Phase de conception .......................................................................... 80

7.2.2 – Phase de lancement et de développement ......................................... 81

CONCLUSION GENERALE ..................................................................................... 82

Bibliographie ............................................................................................................. 83

Page 113: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

97

Webographie ............................................................................................................ 84

Annexes .................................................................................................................... 36

Table des matières ................................................................................................... 92

Page 114: UNIVERSITE D’ANTANANARVO

Auteur : FANESY Olivier

Tel : +261 32 52 720 22

E-mail : [email protected]

Titre du mémoire : CONTRIBUTION DU SIG ET LE WEB A LA MODERNISATION DU TRANSPORT EN COMMUN A ANTANANARIVO

Nombres de pages : 96

Nombres de figures : 48

RESUME

Le SIG a toujours été un outil de gestion d’information géographique très

révolutionnaire depuis sa création. Combiné ses possibilités d’exploitation au web qui

facilite le partage d’information à l’échelle mondiale, de nouveau perspective s’offre à

nous en matière de développement. Grâce à cet arrangement, on a pu contribuer à la

mise en place d’une plateforme de cartographie-web pour la modernisation du

transport en commun adapté à l’usage des voyageurs de la région pour prendre le bus

à travers une application android hors paires « taxi be ». Cette contribution a requis

une conception de base de données sous Postgresql/Postgis, et des langages de

programmation aisées : JAVASCRIPT, PHP, HTML5 et CSS3.

Mots clefs : TAXI BE, SIG, WEBMAPPING, APPLICATION ANDROID

ABSTRACT

GIS has always been a very revolutionary geographic information management tool

since its creation. Combined with its web-based exploitation capabilities that facilitate

global information sharing, a new perspective is emerging for us on development.

Thanks to this arrangement, we have been able to contribute to the implementation of

a web mapping platform for the modernization of public transport adapted to the use

of travelers in the region to take the bus through an unparalleled android application "

taxi be ". This contribution required a database design under Postgresql / Postgis, and

easy programming languages: JAVASCRIPT, PHP, HTML5 and CSS3

Key words : TAXI BE, SIG, WEBMAPPING, APPLICATION ANDROID