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Le Français au Collège – Classe de 5 ème (EB7) Guide pédagogique UNITE 1 : LES DEUX COUSINS Manuel Textes et Expression 1) Page 7 : Lecture de l’image qui introduit le thème. 1. La scène se passe dans une (salle de) classe. 2. Au premier plan, on aperçoit deux enfants, un garçon et une fille. Un tableau (noir) apparaît au deuxième plan. 3. Un arbre généalogique est dessiné au tableau : il s’agit d’un schéma qui représente les divers membres d’une famille et les relations qui les liens entre eux. Sur cet arbre généalogique, trois générations sont représentées : celle des grands-parents ; celle des parents et de leur frère et sœur (tonton = oncle, tata = tante) ; celle des enfants. 4. Il explique (à ses camarades) son propre arbre généalogique (Cf. au bas de l’arbre, les mentions « moi »). On comprend aussi que les deux enfants représentés dans cette photo sont frère et sœur. 5. Non. Autrefois, les familles regroupaient de nombreuses personnes : chaque couple avait beaucoup enfants ; souvent, les frères et les sœurs déjà mariés vivaient avec leur conjoint et leurs enfants sous le même toit. Conséquence : on vivait ensemble dans de grands groupes familiaux. Par contre, aujourd’hui, les familles sont beaucoup plus restreintes : une famille est formée d’un couple et de leurs deux à quatre enfants ! Il arrive aussi parfois qu’un des grands-parents vive avec ce type de famille « moderne ». 6. Elles devraient l’être en principe mais elles ne le sont (malheureusement pas toujours) ! Il peut y avoir des conflits (parfois très graves) entre parents et enfants (surtout pendant l’adolescence), entre mari et femme, entre frères et sœurs, etc. Dans une famille, on s’aime en principe mais il arrive aussi qu’on ne se supporte pas ! 7. à 10. Laisser les élèves s’exprimer. 2) Pages 8 à 10 : Texte 1 – Les deux cousins. * En deux mots : 1. Les personnages de ce récit sont Harry Potter, un orphelin qui vit chez sa tante Pétunia. La tante elle-même ainsi que le cousin de Harry, Dudley. 2. Elle se déroule très tôt le matin (à l’heure du réveil). 3. Non, c’est un jour spécial, c’est l’anniversaire du cousin Dudley. 4. Il l’est parce qu’il a reçu (parmi une « montagne » de cadeaux, deux de moins que l’année précédente ! C’est donc un enfant « pourri », à qui on fait passer tous les caprices !

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Le Français au Collège – Classe de 5ème (EB7) Guide pédagogique

UNITE 1 : LES DEUX COUSINS

Manuel Textes et Expression 1) Page 7 : Lecture de l’image qui introduit le thème. 1. La scène se passe dans une (salle de) classe. 2. Au premier plan, on aperçoit deux enfants, un garçon et une fille. Un tableau (noir) apparaît au deuxième plan. 3. Un arbre généalogique est dessiné au tableau : il s’agit d’un schéma qui représente les divers membres d’une famille et les relations qui les liens entre eux. Sur cet arbre généalogique, trois générations sont représentées : celle des grands-parents ; celle des parents et de leur frère et sœur (tonton = oncle, tata = tante) ; celle des enfants. 4. Il explique (à ses camarades) son propre arbre généalogique (Cf. au bas de l’arbre, les mentions « moi »). On comprend aussi que les deux enfants représentés dans cette photo sont frère et sœur. 5. Non. Autrefois, les familles regroupaient de nombreuses personnes : chaque couple avait beaucoup enfants ; souvent, les frères et les sœurs déjà mariés vivaient avec leur conjoint et leurs enfants sous le même toit. Conséquence : on vivait ensemble dans de grands groupes familiaux. Par contre, aujourd’hui, les familles sont beaucoup plus restreintes : une famille est formée d’un couple et de leurs deux à quatre enfants ! Il arrive aussi parfois qu’un des grands-parents vive avec ce type de famille « moderne ». 6. Elles devraient l’être en principe mais elles ne le sont (malheureusement pas toujours) ! Il peut y avoir des conflits (parfois très graves) entre parents et enfants (surtout pendant l’adolescence), entre mari et femme, entre frères et sœurs, etc. Dans une famille, on s’aime en principe mais il arrive aussi qu’on ne se supporte pas ! 7. à 10. Laisser les élèves s’exprimer. 2) Pages 8 à 10 : Texte 1 – Les deux cousins. * En deux mots : 1. Les personnages de ce récit sont Harry Potter, un orphelin qui vit chez sa tante Pétunia. La tante elle-même ainsi que le cousin de Harry, Dudley. 2. Elle se déroule très tôt le matin (à l’heure du réveil). 3. Non, c’est un jour spécial, c’est l’anniversaire du cousin Dudley. 4. Il l’est parce qu’il a reçu (parmi une « montagne » de cadeaux, deux de moins que l’année précédente ! C’est donc un enfant « pourri », à qui on fait passer tous les caprices !

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5. Ils sont tout à fait différents : Harry est maigre, Dudley est gros ; Harry n’a pas de parents, Dudley a des parents qui le « pourrissent » ; la tante Pétunia fait travailler Harry Harry (alors que ce n’est sans doute pas le cas piour Dudley) ; Harry dort dans un placard, etc. * Pour mieux comprendre… 1. a) Non, elle le réveille très brusquement. b) Pour mettre en évidence le caractère (très) désagréable du réveil de Harry, l’auteur précise que la tante a une voix « perçante » et « suraiguë » ; elle « hurle » des exclamations et des ordres, elle « tambourine » à la porte. En somme, l’auteur accumule des sensations auditives violentes. 2. Elle exige qu’il se lève vite parce que ce jour-là est un jour spécial, c’est l’anniversaire de Dudley et qu’elle a besoin que Harry l’aide pour que tout soit « parfait ». 3. a) Il dort dans le placard qui est sous l’escalier. b) C’est un tout petit endroit (un placard !) et c’est surtout un lieu insalubre : il est plein d’araignées au point que Harry « était habitué aux araignées ». Nous pouvons en conclure que la tante Pétunia ne se soucie vraiment pas du bien-être de son neveu et que dans cette maison, Harry est plutôt traité comme un étranger pauvre que l’on néglige et non comme un enfant de la famille ! 4. Il est obligé « de porter de porter les vieux vêtements de Dudley ». Or, comme celui-ci est « à peu près quatre fois plus gros que lui », Harry semble petit et maigre dans des vêtements dans lesquels il « flotte » et qui sont beaucoup trop grands pour lui. 5. Ce qui, dans la cuisine, attire son attention c’est « une montagne de cadeaux » qui recouvre presque toute la table. 6. Ce qui met en évidence leur nombre important c’est le mot « montagne » : les cadeaux sont si nombreux qu’ils forment un tas haut comme une montagne ! 7. L’auteur en cite trois : un ordinateur, une télévision et un vélo de course. Ce qui caractérise ces objets c’est qu’ils sont inutiles et correspondent plus à des caprices qu’à des besoins : il s’agit d’un « nouvel » ordinateur que Dudley désire beaucoup (ce qui sous-entend que le garçon en a déjà un – qui n’est peut-être pas du dernier modèle) ; d’une deuxième télévision juste pour lui (comme si une ne suffisait pas) ; d’un vélo de course quand il est notoire que ce « très gros » garçon « déteste le sport » ! 8. Les détails qui montrent qu’il est violent et agressif sont les suivants : il a l’habitude de « boxer » ses camarades, et plus spécialement Harry qui est son « punching-ball préféré ; l’auteur précise aussi que lorsque Dudley est déçu ou qu’il a « de grosses colères », Dudley « renverse » les tables (avec tout ce qu’il y a dessus). 9. Non. Normalement, lorsqu’on reçoit autant de cadeaux, on est ravi. Dudley, lui, commence par compter les cadeaux, ne cache pas sa déception (« ses joues s’affaissèrent ») et se met en colère ! 10. Pour se protéger contre la colère de Dudley, « Harry s’empresse d’engloutir son omelette » avant qu’elle ne finisse par terre avec la table renversée ! La mère de Dudley, qui le connaît bien et qui a « senti le danger », essaie de le calmer d’abord en lui promettant « précipitamment » de lui acheter deux autres cadeaux, ensuite en essayant d’être affectueuse avec lui en le qualifiant d’« agneau » (ce qu’il n’est certainement pas !

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11. Ce sont deux garçons que tout oppose : - Harry est « un jeune orphelin » ; Dudley est un enfant « gâté » par ses parents. - Harry est « petit et maigre » et « très rapide » ; Dudley est « très gros », « quatre fois plus gros » que Harry. 12. Au début du texte, Pétunia s’adresse à Harry d’une voix criarde, perçante et suraiguë. Elle lui donne des ordres et elle est exigeante. A la fin du texte, elle se fait toute « petite » devant son fils en colère, elle est prête à lui acheter ce qu’il demande et le qualifie même d’ « agneau » ! Cette différence s’explique par le fait que Harry est un orphelin recueilli dans une famille où on ne l’aime pas alors que le fils de la famille, lui, est « gâté ». 3) Page 12 : Expression écrite – Le texte injonctif Proposition pour « Je raconte, je compose » : Vidé, essoufflé par une exténuante journée de travail, papa vient de rentrer. Il n’a plus la force de rien faire et s’est affalé dans le fauteuil du salon. « Va au lit ! Lui dit maman. Mais avant, viens dans la cuisine manger ce que je t’ai préparé. Il ne faut plus que tu travailles autant ! Tu dois penser à te reposer un peu ! Ce week-end, tu n’iras nulle part : tu resteras à la maison pour récupérer ! » Grand-père, qui s’est approché lui aussi de papa lui lance : « Va te mettre à l’aise. Enlève tes chaussures, déshabille-toi, prends bon bain et mets ton pyjama et des pantoufles et repose-toi. Vas-y ! » 4) Page 13 : Texte informatif – J.K. Rowling 1. Les trois différentes parties du document : - Le titre et le sous-titre. - Le texte lui-même (accompagné d’une photo J.K. Rowling et de la référence). - La liste des titres des romans de Harry Potter avec leur date de parution (liste accompagnée de la photo de la couverture de chacun de ces romans). 2. a) La première partie (titre et sous-titre) présente le sujet de l’article de presse : le nom du personnage et la raison pour laquelle on parle de lui. b) La deuxième partie porte sur la biographie de Rowling (détails de sa vie) et insiste sur le succès prodigieux qu’elle a connu. c) La troisième partie comprend la liste des romans de Harry Potter, leur date de parution et la photo de la couverture de chacun de ces romans. 3. La première illustration est une photo de Rowling ; la deuxième nous montre les couvertures des livres. 4. La plupart des verbes de ce texte sont au présent de l’indicatif, temps utilisé d’habitude dans les textes informatifs. 5. Dans le texte « Les deux cousins », un auteur raconte une histoire qui se passe à un moment précis, dans un lieu précis, avec des personnages, leur caractère et leurs sentiments, avec des actions que ces personnages accomplissent, etc. Il s’agit d’un texte narratif.

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Par contre, dans ce texte informatif, le journaliste qui a rédigé l’article nous fournit au lecteur des informations qu’il tente de rendre plus intéressantes grâce à un titre attirant, des photos, etc. Il n’y a pas d’histoire, pas de personnages,…

Cahier d’application – Réponses aux questions Exercice 1 1. Vrai – Elle lui dit : « Immédiatement ! » (ligne 2) – « Vite ! » (ligne 4) – Elle crie. – Elle lui demande : « Ça y est ? Tu t’es levé ? » (ligne 8) - Elle insiste de nouveau : « Allez, dépêche-toi ! » (ligne 10) 2. Vrai – Elle lui dit : « Je veux que tu surveilles les œufs dans la poêle. » (ligne 10) 3. Vrai – L’auteur précise : « L’anniversaire de Dudley ! Comment avait-il pu l’oublier ? » (lignes 12-13) 4. Faux – Il la découvre dans une de ses chaussettes. L’auteur écrit : « …l’araignée qui s’’était installée dans l’une d’elles [= de ses chaussettes]. » 5. Faux – Il dort dans un placard. Le texte dit : « Le placard sous l’escalier… Or, c’était là qu’il dormait. » (lignes19-20) 6. Vrai – Il va en recevoir « une montagne ». (ligne 22) 7. Faux – Il en cite trois : un ordinateur, une télévision et un vélo de course. (lignes 23-25) 8. Faux – Il lui donne des coups de poings à chaque occasion. Le texte dit : « Son punching-ball préféré, c’était Harry. » (lign2 27) 9. Faux – Il est très déçu. L’auteur décrit sa réaction de déception : « Ses joues s’affaissèrent. » (ligne 36) 10. Vrai – Il est toujours mal habillé. Le texte dit : « …il était obligé de porter les vieux vêtements de Dudley qui était…quatre fois plus gros que lui. » (lignes 31-32). 11. Vrai – L’auteur écrit : « …avant que l’idée vienne à son cousin de renverser la table. » (lignes 40-41) 12. Vrai – Elle sait que les colères de son fils sont dangereuses. Le texte dit : « La tante avait senti le danger. » (lignes 41-42) Exercice 2 1. hurla ; suraiguë – 2. en sursaut – 3. s’empressa ; d’engloutir – 4. de toute évidence – 5. dispose. Exercice 3 1) 1. aiguїs ; on ajoute à aigu un « e » avec tréma. – 2. « aigue ». 2) du maїs – un canoë – de la mosaїque – le Père Noël. 3) 1. égoїste – 2. l’ouїe – 3. haїr – 4. héroїne – 5. naїf, naїve. 4) 1. contiguës – 2. aїeux – 3. glaїeuls – 4. exiguë.

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5) Autres mots avec tréma : quand on a mal, on crie : « Aїe ! », un aїeul (des aїeux), c’est inouї, ovoїde, stoїque, paїen, laїc, une baїonnette, coїncider, un astéroїde, ambiguë, héroїque, un alcaloїde, une cellule photovoltaїque (pour les panneaux solaires), une naїade, la faїence, un samouraї (guerre japonais), un bonzaї (arbre nain), la paranoїa (maladie mentale), une troїka, archaїque, la taїga, un caїman, etc. + de nombreux noms de pays ou de régions : le Sinaї, Hawaї ou Haїti (dans la mer des Caraїbes), la Thaїlande, Dubaї, la ville de Saїgon, le lac Baїkal (en Russie), etc. Exercice 4 1) 1. On a ajouté le préfixe sur-. – 2. Ce préfixe ajoute l’idée d’excès, de dépassement d’une certaine limite, d’un très haut degré. 2) 1. surpeuplée – 2. surexploitée – 3. surmenée – 4. surentraînée. 3) Propositions : - Il est interdit que les camions soient ainsi surchargés. Ce camion en surcharge va être arrêté par les agents de police - Ce garçon surdoué est un petit génie en maths. Il peut faire mentalement, en un instant, les opérations les plus compliquées. - Quand on a un aussi gros ventre, on est certainement en surpoids ! Pour ne pas être ainsi en surpoids, il faut suivre un régime et faire beaucoup de sport ! - Ces enfants très bruyants et très agités sont surexcités : il faut qu’ils se calment un peu et qu’ils fassent moins de bruit ! Exercice 5 1. Une poêle : ustensile de cuisine qui sert à frire des aliments (une poêle à frire). Un poêle : instrument de chauffage qui fonctionne au mazout (et qui sert à chauffer certaines pièces de la maison en hiver). 2. Un secrétaire : petit meuble qui comprend une surface pour écrire ainsi que de nombreux petits tiroirs. Une secrétaire : employée de bureau qui s’occupe des tâches administratives. 3. Un tour : une promenade, un déplacement. Une tour : haute construction (ronde ou carrée) assez haute et étroite. 4. Un somme (de sommeil) : action de dormir. Une somme : une grosse quantité d’argent. * Autres mots qui changent de sens en changeant de genre : un physique (attrayant), la physique – un mode (verbal), la mode – une page, un page (serviteur d’un noble) – une voile de bateau, un voile – etc. Exercice 6 1. plat préféré, Il est préférable de… - 2. raisonnable, décision raisonnée 2. Propositions : - J’ai lu des tas de romans mais mon roman préféré est « Harry Potter à l’école des sorciers ». - Ce matin, il pleut. Il est préférable que tu prennes ton parapluie.

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- Nous sommes raisonnables : quand il faut travailler, nous travaillons sans protester ! Exercice 7 Propositions : - Notre chaton voulait s’installer dans ce panier. Or, quatre autres chatons avaient déjà pris toute la place ! - Je voulais jouer avec X. Or, il était plongé dans son travail ! Exercice 8 Propositions : a) Nous dormions. Soudain, la sirène stridente d’une ambulance rompit le silence de la nuit. b) De toute évidence, Marion adorait son chien : elle le caressait sans arrêt ! c) Tous les matins, elles s’empressaient de sortir de chez elles pour ne pas rater le bus. Expression écrite - Exercice 9 Tu es très malade, tu as de la fièvre… 1. Va au lit – 2. Tu prendras un cachet d’aspirine. – 3. Tu dois rester calme et te reposer. – 4. Si demain tu es toujours malade, il faut que nous allions chez le médecin. – 5. En attendant, il est indispensable que tu te mettes au lit immédiatement ! Exercice 10 Proposition : La maman de Cédric lui dit : « Cédric, tu joues dans le jardin et tu es certainement très sale. Arrête de jouer tout de suite et va prendre ton bain ! Tu déposeras tes habits sales dans le panier à linge. Il faudra que tu te frottes deux fois la tête avec le shampooing et aussi deux fois tout le corps. Pour te sécher, tu devras utiliser deux serviettes : une pour le corps, une autre pour les pieds. Enfin, il est indispensable que tu utilises assez peu d’eau car notre réservoir est presque vide. Vas-y dépêche-toi ! Au bain ! » Exercice 11 Proposition : Voici ce que vous devez faire pour réussir une bonne salade de fruits : - Achetez des fraises… - Il faudra que vous disposiez d’un grand saladier. - Commencez par presser… - Puis, épluchez,… . Coupez-les… Mélangez-les… - Vous devrez couper les pêches en deux et enlever… Puis, vous les éplucherez et vous les couperez en tranches. - Il est indispensable que vous laviez les fraises et que vous enleviez leur queue. - Versez tout dans… et saupoudrez… Mélangez…

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- Il faudra enfin mettre… Exercice 12 Proposition : Voici mes conseils pour que vous réussissiez votre année scolaire : en classe, faites attention aux explications des leçons. Ayez toutes vos affaires, n’oubliez rien à la maison. Il faudra tous les soirs faire vos devoirs. Vous les écrirez avec soin et vous essaierez le plus souvent possible de consulter vos manuels et un dictionnaire pour ne pas commettre d’erreurs. Il est indispensable aussi que vous appreniez vos leçons. Etc.

UNITE 2 : C’EST PAPA QUI DECIDE !

Manuel Textes et Expression 1) Pages 14 à 16 : Texte 2 – C’est papa qui décide. * En deux mots : 1. Le narrateur (Nicolas), et ses parents. 2. Il veut passer ses vacances sur la côte méditerranéenne, à plage-les-Pins, dans une villa (de location). 3. Non parce que Nicolas veut pêcher beaucoup de poissons et qu’il aime faire ricocher des galets sur l’eau. Or, selon la mère, en méditerranée il n ;y a pas de poissons et qu’à plage-les-Pins il n’ ;y a pas de galets ! 4. C’est maman qui décide : la preuve est qu’elle tricote depuis des jours un pull-over que son mari portera en Bretagne où le temps n’est pas toujours très beau ni très clément ! * Pour mieux comprendre… 1. Elle expose le sujet du récit : une dispute (un désaccord) entre les parents pour décider du lieu des vacances. Nous apprenons que « tous les ans », les parents ont l’habitude de se « disputer beaucoup » à ce sujet. 2. a) Il veut aller dans le Midi (de la France), à Plage-les-Pins. b) Il voudrait louer une villa.

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c) Il voudrait faire de la pêche sous-marine : il se hâte d’aller apporter son « masque de pêche ». d) Il cherche une plage « de sable très fin », sans un seul galet. (lignes 31-32). 3. a) Elle voudrait aller en Bretagne (à Bains-les-Mers). b) Elle voudrait loger dans un hôtel (qui donne sur une plage de galets). 4. Elle cherche ( « en douceur » et sans provoquer de dispute) à faire changer d’avis à son mari, à lui imposer le lieu où la famille ira en vacances. 5. Elle prend bien soin de ne pas s’opposer à son mari, elle réagit très positivement et avec beaucoup de « diplomatie » puisqu’elle se montre tout à fait d’accord avec lui. Elle lui dit : « Ça me paraît une très bonne idée. » (ligne 13). 6. Les deux arguments ont pour but d’ « utiliser » Nicolas : comme il veut apprendre à pêcher, elle prétend qu’en Méditerranée, « il n’y a plus beaucoup de poissons » (ligne 20) ; ensuite, comme elle sait qu’il aime faire ricocher des galets sur l’eau, elle fait remarquer qu’à Plage-les-Pins, cela sera impossible puisque c’est une plage de sable ! Ces arguments n’ont en fait aucune valeur : la mère ne fait que profiter de la naїveté de son fils. Il y a certainement (encore) beaucoup de poissons en Méditerranée et on peut faire ricocher des galets là où veut ! 7. Pour proposer un endroit « idéal », la mère laisse Nicolas espérer qu’il aura ce qu’il désire l’année d’après. (Tu en feras peut-être l’année prochaine, …à Bains-les-Mers… là où il y a beaucoup de poissons et… une plage de galets ».) (lignes 39 à 43) 8. Les deux passages sont : « …si papa décide de nous emmener à Bains-les-Mers » (lignes 39-40) et « il faut être raisonnable, c’est Papa qui décide. » (lignes 46-47). 9. Oui, sans demander l’avis de personne (ni même celui de son mari), elle a déjà réservé la chambre 29 (qui donne sur la mer et qui a une salle de bains) à l’hôtel Beau-Rivage, en Bretagne, à Bains-les-Mers. 10. Le détail significatif qui le montre est « le tricot qu’elle a commencé ça fait des tas de jours » (lignes 22-23), tricot qui se justifie par le fait que « les nuits en Bretagne sont un peu fraîches. » (ligne 56). 11. Au début du texte, le père sait ce qu’il veut. Il a l’air fâché et décidé : - Les phrases qu’il utilise sont exclamatives et impératives. (« Ecoutez-moi bien ! Je ne veux pas de discussions ! Je ne veux rien savoir pour aller à l’hôtel ! ») - Le père déclare fort que c’est lui qui décide. - Il utilise le futur simple : « Nous irons… ! » Si on oppose ces propos à ce qui arrive à la fin du récit, le contraste est saisissant : manifestement, c’est sa femme qui décide puisque lorsqu’il propose d’écrire pour réserver une chambre, sa femme le met devant le fait accompli : « C’est déjà fait ! » 12. Le titre est ironique ! Il devrait être plutôt : « Qui décide vraiment ? » ou « C’est maman qui décide ! ». 2) Page 18 : Expression écrite – Le schéma narratif

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N.B. : Ce schéma narratif est étudié ici pour la 4ème année consécutive puisque qu’il est présenté sans interruption depuis la 4ème Primaire. C’est dire que la présente leçon doit être considérée comme une synthèse, comme un rappel des apprentissages précédents. Je raconte, je compose, page 19 Proposition : * Situation initiale : Ce matin, Minou, le chat noir de la famille, est heureux : il a pris son petit déjeuner et, comme tous les matins, il se dirige tranquillement vers le fauteuil où il a l’habitude de sommeiller et de ronronner toute la matinée. * Problème (ennemi / opposant / élément perturbateur) : Arrivé au pied du fauteuil, notre chat s’apprête à bondir sur le siège lorsqu’il s’arrête net : un gros chien très laid et inconnu y est confortablement installé ! « Qui est celui-là qui s’est permis d’occuper MON fauteuil ? » se dit, ulcéré, Minou. « Comment récupérer ma place pour dormir ? se demande Minou, très embêté. Comment est-ce que je vais me débarrasser de cet imbécile de gros chien ? » * Recours à l’ami = l’intelligence, la débrouillardise). C’est alors que Minou a une idée : « Puisque ce fauteuil est rotatif, je vais le faire tourner très vite sur lui-même : le chien aura le vertige et s’en ira ! » Aussitôt dit, aussitôt fait ! Minou noue un fil autour du pied du fauteuil, le prend entre ses dents et commence à tourner à toute vitesse autour du siège. Le pauvre chien, pris de peur et de vertige, se hâte de sauter par terre et s’enfuit à toutes jambes ! * Dénouement. Alors, Minou, tout heureux, bondit sur le siège encore tout chaud, se couche, s’étire et se dit: « Ah ! Comme on est bien chez soi ! ». 3) Page 20 : Texte informatif – Adolescent(e) ou Ado-lassant(e) ? 1. Aujourd’hui, il est courant de ne plus dire un « adolescent » mais un « ado ». Le jeu de mot du titre consiste à associer les « ados » (= les adolescents) avec leur caractéristique essentielle pour les adultes : ils sont « lassants », « fatigants » ! 2. a) Il est confronté à une sensation auditive qui exprime la colère, l’énervement : un claquement de porte. b) Elle développe une opposition entre le passé (« le bon vieux temps ») et le présent. Cette opposition est mise en évidence par les antithèses suivantes ; « Adieu / bienvenue » ; « bon / pas facile » ; « enfant docile / adolescent ». 3. Elle était « toute gentille » (ce qui sous-entend qu’elle ne l’est plus !), ce qui provoque des « conflits ». Son comportement d’adolescente est maintenant caractérisé par le refus et par le fait de faire le contraire de ce qu’elle faisait quand elle était petite. L’auteur nous en fournit deux exemples : elle n’embrasse plus ses parents et elle est devenue désordonnée. 4. a) Quatre appareils sont cités : la télévision, la chaîne hi-fi, le téléphone et l’ordinateur. parlent plus, ne vous regardent plus… ils ne vivent plus avec les personnes qui les entourent… »,

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c) Ils « essaient de limiter l’accès à ces appareils », ils réagissent donc en en interdisant (parfois) l’emploi. La conséquence est qu’ils provoquent des « frustrations » et des « fâcheries », donc de nouveaux conflits. 5. a) Elle illustre les idées du deuxième b) Il insiste sur le danger de l’isolement. Les groupes qui le disent sont : « Ils ne vous paragraphe : on y voit les adolescents, ravis, en contact, par l’intermédiaire de la technologie, avec les copains-copines, alors que les parents, en colère, sont « abandonnés ». b) L’élément humoristique, c’est le chien qui partage la même passion que les ados ! 6. Ils sont conjugués au présent de l’indicatif. 7. Ce texte présente les caractéristiques essentielles d’un texte informatif : - Il nous fournit des renseignements sur le mode de vie des ados et sur les conflits avec leurs parents. - Il développe deux idées qui s’appuient sur des exemples et illustrées par un dessin. - Les verbes sont au présent, temps verbal caractéristique de ce type de texte. 4) Page 21 : Document - Goscinny. Faire lire la page et en faire dégager les idées-force ; - Goscinny est un « scénariste » de BD qui doit donc travailler avec un dessinateur pour produire une œuvre. - Mettre en évidence * l’aspect prolifique de ce scénariste : 128 albums ! * son succès international (traductions) ; * la célébrité des personnages créés (Astérix,…) ; * l’humour de l’œuvre de ce scénariste. - Prolongements : proposer aux E de lire des albums de Goscinny et d’en dégager les caractéristiques essentielles : * Les personnages et leurs caractères (les résistants gaulois à l’envahisseur romain avec leurs défauts et l’invraisemblance des situations ; l’ambitieux Iznogoud dont les plans les plus farfelus sont toujours voués à l’échec ; le justicier Lucky Luke,…). * L’immense humour des textes et des jeux de mots (en particulier les noms propres dans Astérix,…). * L’immense culture du scénariste et les faits de civilisation qui constituent le cadre historique de ces BD.

Cahier d’application – Réponses aux questions Exercice 1 1. Dans le Sud, dans une villa. – Il dit : « Nous irons dans le Midi. J’ai l’adresse d’une villa. » (lignes 8-10) 2. Elle dit être du même avis que le père. – Elle dit : « Ça me paraît une très bonne idée. » (ligne 13)

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3. Au bord de l’atlantique, à l’hôtel. – Elle dit : « …en Bretagne, là où il y a l’Atlantique,… et un gentil petit hôtel… ». (lignes 42-43) 4. Il veut des galets et des poissons. - Il dit : « Papa va m’apprendre à faire de la pêche sous-marine » (ligne 17) ; « des poissons, il y en a où ? » (ligne 24) ; « c’est pas drôle d’aller à une mer où il n’y a pas de poissons » (lignes 26-27) ; « c’est chouette de faire ricocher des galets sur l’eau… là où il n’y a ni galets ni poissons » (lignes 35-36). 5. En restant la bouche ouverte. – L’auteur écrit : « Où ça ? a demandé Papa, qui est resté avec la bouche ouverte. » (ligne 41) 6. La mère. – Elle fait semblant de ne pas s’opposer à son mari et répète que c’est lui qui décide. Elle « utilise » Nicolas et profite de sa naїveté pour imposer l’endroit où elle veut passer les vacances. Sans demander l’avis de personne, elle a déjà réservé une chambre dans un hôtel en Bretagne. 7. Elle a déjà prévu où la famille passera les vacances. – L’auteur écrit : « un tricot qu’elle a commencé ça fait des tas de jours » (lignes 22-23) + lignes 55-56. Exercice 2 Une décision, une discussion, une dispute, un plongeon, un tricot, un ricochet, un regard, une location, un apprentissage, des pleurs. Exercice 3 a) Ils se prononcent de la même manière mais ont des sens différents. Ce sont des homonymes. b) 1. Une voie = un chemin ; il voit = il regarde. Une tente = abri fait de toile, de tissu. 2. Vert = couleur ; un verre = récipient pour boire ; un ver = animal qui rampe. Un poil = « cheveu » qui pousse sur la peau ; un poêle = appareil pour se chauffer. 3. L’or = métal précieux. 4. Un père = homme qui donne la vie et qui éduque un enfant ; pair = contraire de « impair ». 5. Un sou = pièce de monnaie. 6. Un vœu = un souhait, un désir ; un autel = table où l’on célèbre des rites religieux. 7. Une mère = femme qui donne la vie et qui éduque un enfant ; un maire = fonctionnaire qui dirige une ville. Sale = contraire de propre. Exercice 4 a) Commencer de nouveau (idée de répétition), b) On a ajouté le préfixe « re », * Reprendre, relire, reconduire, revoir, remarcher, reboire, remanger, redormir,… Exercice 5 a) On va faire de magnifiques parties de pêche.

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Et alors, où est-ce qu’il y a des poissons ? Ce n’est pas intéressant d’aller… b) 1. des agents de police – 2. une voiture – 3. du travail – 4. pas assez d’argent – 5. de manger – 6. qu’il pleure. Exercice 6 1. content, heureux, satisfait – 2. très mauvaise idée – 3. Tant pis ! – 4. très maigre – 5. très lent – 6. de nouveaux vêtements, des vêtements neufs – 7. ancien ordinateur – 8. deux de plus que l’année prochaine. Exercice 8 Propositions : - Il ne faut pas s’énerver (faire toute une histoire) à cause d’un simple (banal) accident. Ce n’est que de la tôle froissée. - Il ne faut pas t’inquiéter à cause d’une tache (d’un bouton décousu). Ta mère ne dira rien, elle comprendra ! - Ce splendide château donne sur un grand lac qui l’entoure de toutes parts. - L’hôtel où nous logions donnait sur une vaste place et aussi sur une promenade qui longeait la mer sur des kilomètres. Expression écrite – Exercice 9 Proposition : Cet été, toute la famille passe une semaine de vacances au bord de la mer. Nous logeons dans un charmant petit hôtel qui donne sur une magnifique baie de sable tout blanc. Les deux premiers jours, il fait si beau que, du matin au soir, mon petit frère Jojo et moi ne quittons pas la plage : sous un soleil radieux, nous nageons, nous plongeons dans de belles vagues aux têtes blanches, nous jouons au ballon, nous faisons des châteaux de sable, nous apprenons même à faire de la planche à voile et nous nous amusons comme des fous. Mais au matin du troisième jour, je dors encore à poings fermés lorsque… « Réveille-toi ! me crie Jojo. Viens voir ! Il pleut ! » Je saute du lit, me précipite vers la fenêtre et, désespéré(e), je ne peux que constater l’impensable : de gros nuages noirs recouvrent entièrement le ciel, le sable de la plage est parsemé de flaques boueuses et la mer, devenue méchante, lance vers la côte des murs d’écume assez effrayants. Mais le pire, c’est cette pluie incessante dont les grosses gouttes martèlent le sol ! « La télé annonce plusieurs jours de mauvais temps ! nous annonce maman. - Qu’allons faire pour tuer le temps ? me demande Jojo, les larmes aux yeux. - Je ne sais pas, lui dis-je en baissant la tête. Rien, nous n’allons rien faire. »

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Après un triste et silencieux petit déjeuner, Jojo et moi nous installons dans le vaste hall de l’hôtel. Mais nous ne restons pas seuls longtemps. D’abord, arrivent deux garçons de notre âge. « Bonjour, nous lancent-ils. Alors, vous aussi, vous vous ennuyez ? » Puis, viennent s’asseoir autour de nous des filles et des garçons très sympathiques. Et bientôt nous nous retrouvons entourés d’un groupe d’adolescents qui, comme tous les ados, sont amusants et assez bruyants. « Alors, à quoi allons-nous jouer ? demande une fille. Nous n’allons quand même pas rester sans rien faire ! » Et savez-vous ce que nous avons fait ce jour-là, et tous les autres jours où nous sommes restés enfermés dans l’hôtel ? Nous avons joué à des jeux vidéo, nous avons organisé des concours sur nos consoles de jeux électroniques et nous avons ri comme des fous ! Puis nous nous sommes affrontés dans d’interminables et folles parties de Monopoly et nous avons joué à tous les jeux de société que nous avons trouvés : le jeu des 7 familles, le Cluedo, le Risk, les 1000 Bornes,… Je pense que je ne me suis jamais autant amusé(e) de ma vie ! Mais le plus important, c’est qu’au cours de ces jours de mauvais temps, chacun de nous a découvert un vrai trésor : des amis qui nous aiment, que nous aimons, et que nous retrouverons toujours avec beaucoup de bonheur.

Texte d’écoute - Cahier d’application, page 13

Texte enregistré sur CD : La tranquillité, ça n’existe pas ! Huit heures trente. Je suis à la maison et viens de m’installer à ma table de travail lorsque soudain, le téléphone sonne. C’est ma fille aînée. « Maman !!! » pleure-t-elle. Je demande, moitié affolée : « Qu’est-ce qu’il y a ? » – Ma-ma-ma-MAN ! bégaye-t-elle, brisée. – Mais parle ! – Je peux revenir à… à la mai… maison ? – Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que tu as ? – J’a… j’arrive. », crie-t-elle au du fil. Adieu, travail ! Au cours de la demi-heure qui suit, je traverse le salon huit fois. Je tourne en rond. Mille idées noires me traversent l’esprit. Pour m’occuper, je me rends dans la cuisine et je fais la vaisselle. Tout à coup, la porte claque, telle une explosion. Je me précipite dans le salon. « Qu’est-ce qui s’est passé ? », dis-je, morte d’angoisse.

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Visiblement, elle est en un seul morceau. Elle n’a pas subi de vol, ni d’accident de voiture. Elle me lance un regard noir. Ses yeux sont rouges des larmes déjà versées. « Tu vas me dire ou quoi ? » dis-je, furieuse. Elle sanglote : « J’ai eu quatre en chimie ! » Je hurle : « C’est pour une note que tu fais tout ce cinéma ? » S. et A. Morgenstern, Terminale ! Tout le monde descend ! Ecole des loisirs. Réponses aux questions : Exercice 1 : 1. Faux. Il y a seulement deux personnages : la narratrice et sa fille. 2. Vrai. Elle vient de s’installer à sa table de travail. 3. Faux. Elle pleure, elle bégaie, elle crie. On peut donc croire que quelque chose de très grave, de tragique, vient d’avoir lieu. 4. Vrai. Elle demande : « Je peux revenir à la maison ? » Puis elle ajoute : « J’arrive. » 5. Faux. Elle est incapable de travailler (« Adieu travail »), elle est très agitée : elle traverse le salon huit fois, elle tourne en rond. Elle est « morte d’angoisse. » 6. Vrai. « Mille idées noires » lui traversent l’esprit. Elle est persuadée qu’il est arrivé quelque chose de très grave à sa fille. 7. Faux. Elle est furieuse car elle se rend compte qu’il n’est rien arrivé de grave à sa fille (« Visiblement, elle est en un seul morceau. ») et que l’angoisse que sa fille lui a causée ne se justifiait pas. 8. Faux. Elle a eu une mauvaise note en chimie ! Exercice 2 : 1. …parce que la narratrice est un personnage du récit. C’est elle qui dit « Je ». 2. …a été victime d’un vol ou d’un accident de voiture. 3. …l’angoisse. Elle est « morte d’angoisse. » 4. …une explosion. « La porte claque, telle une explosion. » Il s’agit donc d’une sensation auditive très violente. 5. …que la crise de pleurs et de cris de la fille ne se justifiait pas ; et que la mère s’est angoissée pour rien. 6. …d’une mauvaise note. 7. …une angoisse mortelle inutile.

UNITE 3 : PREMIER SUCCES D’UN ENFANT D’IMMIGRES

Manuel Textes et Expression

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1) Pages 22-23 : Texte 3 – Premier succès d’un enfant d’immigrés * En deux mots : 1. C’est Alexis, un jeune immigré russe qui vit en France. 2. Elle se situe dans trois lieux différents : à l’école d’Alexis, dans la rue et enfin dans l’immeuble du jeune garçon. 3. Il a été deuxième en composition française où il a eu quinze sur vingt, ce qui est extraordinaire pour un étranger ! Il en ressent une immense joie et une très grande fierté. Il veut partager sa joie avec ses parents. * Pour mieux comprendre… 1. C’est dans la deuxième partie du texte qu’il nous l’explique. Les passages qui le disent sont : « …il était deuxième… quinze sur vingt. » (lignes 11 et 12) ; « Et soudain, le voici sur le podium. » (lignes 13-14) ; « M. Colinard l’avait félicité. » (ligne 14) ; « Votre copie est excellente. » (ligne 15) ; « Je vous aurais mis premier ex aequo. » (lignes 16-17). 2. Elle n’est pas située au début du texte, l’auteur en retarde l’annonce pour créer un effet de « suspense » et rendre ainsi le récit plus intéressant. 3. Il est extraordinaire pour Alexis parce que c’est un immigré, un étranger dont le français n’est évidemment pas la langue maternelle. C’est donc pour lui un exploit, une prouesse, d’avoir ainsi dépassé tous les petits français qui sont scolarisés dans sa classe. 4. a) A l’école, l’impatience d’Alexis se manifeste par quatre types de comportement : en classe, il se tortille sur son banc et il est « malade d’impatience » à l’idée que ses parents ne sont pas au courant ; lorsque le roulement du tambour résonne, il se lève d’un bond ; enfin, il se rue dans le couloir en bousculant ses camarades. b) Dans la rue, l’impatience d’Alexis se manifeste d’abord par le fait qu’impatient d’arriver chez lui, il se met à courir. c) Dans l’immeuble où il habite, l’impatience d’Alexis se manifeste que « dédaignant l’ascenseur, il gravit les trois étages d’un seul élan » et que la phrase qui annonce la grande nouvelle lui « brûle les lèvres » : il veut la prononcer aussitôt qu’il sera devant ses parents. 5. Cette phrase exclamative exprime l’incrédulité (la difficulté de croire à ce qui arrive). 6. L’idée qui est mise en relief est celle de l’origine étrangère du héros dans le cadre d’une famille très « soudée ». Le début du texte (le chapeau) présente le personnage d’Alexis : c’est un garçon russe dont la famille s’est réfugiée à Paris. La fin du texte reprend la même idée de l’origine ethnique (le russe est la langue « dont on se sert à la maison ») et le besoin de partager (« Une phrase lui brûlait les lèvres… »). 7. Cette même idée (de l’origine étrangère du héros) est sous entendue dans les lignes 18-19 : « Pour Thierry Gozelin, c’était normal : il était français. »

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8. Il les aime beaucoup et il a besoin de partager ses joies avec eux : le texte, du début à la fin, porte sur le besoin d’Alexis de partager avec ses parents une très bonne nouvelle susceptible d’apporter de la joie et la fierté dans une vie d’immigrés (qui n’est sans doute) pas très rose tous les jours ! * Techniques de l’expression… Dans les pages 22 et 23, les éléments du paratexte sont les suivants : - Le titre du texte - Le chapeau (en caractère italique) - Une illustration (au bas de la page 22) - L’explication des mots difficiles dans la marge - La référence à la fin du texte (comprenant le nom de l’auteur, le titre de l’œuvre ainsi que le nom de l’éditeur). 2) Page 24 : Document sur Henri Troyat * Le titre : présentation du personnage. * Premier paragraphe : éléments de biographie. On rapprochera ce paragraphe du texte 3 (Premier succès…) pour mettre en évidence l’origine russe d’Henri Troyat (nom dont l’écrivain signe ses œuvres). * Deuxième et troisième paragraphe : Titre du 1er roman (Troyat est alors âgé de 23 ans) + aspect prolifique de cet écrivain qui écrit une centaine d’œuvres. On soulignera les deux aspects de l’œuvre : romans inspirés de la vie en Russie d’une part, biographies d’autre part. On fera enfin remarquer la qualité de cet écrivain élu à l’Académie française. * Listes des romans et des biographies les plus connues. * L’Illustration : neuf couvertures de romans (on fera remarquer que la dernière couverture est celle du roman « Aliocha » représentant des écoliers dans la cour d’une école des années 1920. 3) Page 26 : Expression écrite – Rédiger une introduction N.B. : Cette leçon est étudiée ici pour la 4ème année consécutive puisque qu’elle est présentée sans interruption depuis la 4ème Primaire. C’est dire que la présente leçon doit être considérée comme une synthèse, comme un rappel des apprentissages précédents. Je raconte, je compose, page 26 Proposition : Onze heures du matin. Cela fait maintenant quatre heures que Monsieur Durand, au volant de sa jeep, conduit à tombeau ouvert : il doit parcourir avant la tombée de la nuit des centaines de kilomètres de désert pour arriver à la capitale. Soudain, krack ! le pneu de la jeep heurte de plein fouet une grosse pierre et PAF ! une énorme explosion fait hurler de peur le conducteur et sa compagne.

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« Que se passe-t-il ? La voiture pourra-t-elle redémarrer ? » se demande, anxieux, Monsieur Durand. Il descend de la jeep et en fait le tour : « C’est juste un pneu crevé ! dit-il, soulagé, à sa compagne. - Un pneu crevé ? hurle-t-elle de terreur. Mais nous n’avons pas de pneu de secours ! » 4) Page 27 : poèmes sur le thème de la famille. Il s’agit ici de deux (célébrissimes) poèmes de Victor Hugo que nos jeunes se doivent de connaître. N.B. : Pour la bonne compréhension du poème « Elle avait pris ce pli… », on consultera la biographie de Hugo, page 35.

Cahier d’application – Unité 3 – Réponses aux questions Exercice 1 1. Faux – L’action se passe dans trois lieux différents : à l’école, dans la rue et dans l’immeuble où Alexis habite. 2. Faux – C’est un garçon d’origine russe : cela est précisé dans le chapeau et aussi dans la dernière phrase du texte. 3. Faux – Autrefois, c’est un « roulement de tambour » qui annonçait la fin des cours (cf. lignes 3 et 4). 4. Faux – Il est très agité : « Alexis se tortillait sur son banc, malade d’impatience » (lignes 1 et 2) ; puis il « se rue dans le couloir, bousculant ses camarades. » (ligne 5) 5. Vrai – L’auteur écrit : « Une fois sur le boulevard, il se mit à courir… » (lignes 5-6) 6. Vrai – C’est en effet une très bonne nouvelle qu’il veut leur annoncer. Cette bonne nouvelle s’exprime par une grande joie chez Alexis (« une telle joie l’agitait » ligne 9) et chez les parents (« Alexis imagina la joie de ses parents » ligne 10). Cette bonne nouvelle a bien trait à une très bonne note et au fait qu’il a été classé deuxième. L’auteur écrit : « Il était deuxième en composition française… Jamais encore il n’avait remporté un tel succès dans ses études : quinze sur vingt ! » (lignes 11-12) 7. Faux – Il a été félicité par son professeur de français. Le texte, à la ligne 11, parle de « composition française » et l’auteur précise, à la ligne 14, qu’Alexis a été félicité. 8. Faux – Alexis n’est pas encore excellent en orthographe puisque M. Colinard dit : « S’il n’y avait eu vos défaillances en orthographe… » (lignes 15-16). 9. Vrai – Dans les lignes 16-17 nous apprenons qu’il est premier mais surtout le texte précise qu’il « écrasait la classe par son savoir et son intelligence. » (lignes 18-19) 10. Vrai – Il a en effet beaucoup de mérite (il est « en progrès » et sa copie est excellente – ligne 15) en raison du fait qu’il est russe (cf. chapeau + dernière phrase du texte). 11. Faux – Il est, au contraire, très pressé. Le texte dit : « Dédaignant l’ascenseur, il gravit trois étages d’un seul élan » et précise aussi qu’ « une phrase lui brûlait les lèvres ». 12. Faux – On parle russe (cf. dernière phrase du texte). Exercice 2

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1. Emigrer ; immigrer – 2. immigrés (immigrants) – 3. émigrés – 4. immigration ; émigration. Exercice 3 Un passage, une fuite, un réfugié (un refuge), le savoir, une bousculade, un ramassage, une agitation, une arrivée (un arrivage), une imagination, une défaillance, le dédain, des félicitations, un arrêt, une brûlure, le progrès. Exercice 4 a) un succès, un progrès, le savoir, l’intelligence b) une excellente copie, une ambiance très calme, un homme paisible, des fenêtres semblables. Exercice 5 1) c- Un album = 3 sens possibles - cahier cartonné destiné à recevoir des photos. - grand livre avec beaucoup d’illustrations. - disque comprenant plusieurs chansons. L’uranium = métal ayant l’aspect du fer, faiblement radioactif. L’hélium = gaz très léger utilisé pour gonfler des ballons. Le minimum = le plus bas degré atteint, la limite inférieure. Le maximum = le plus haut degré atteint, la limite supérieure. 2) un podium, un aquarium, un géranium, un harmonium. Exercice 6 Objectif de l’exercice = approcher le sens d’un mot d’après le contexte. 1. a- Un banc de classe = siège en bois ou en métal, étroit et long, où peuvent s’asseoir plusieurs personnes. b- Un banc de poissons = grand groupe de poissons d’une même espèce. 2. a- Rentrer à pied = se déplacer en marchant (sans être transporté par un véhicule ou un animal). b- Un bateau de 20 pieds = unité de mesure (anglo-saxonne) qui équivaut à 30,48 cm. 3. a- Distribuer des copies = devoir d’un élève écrit sur une feuille volante. b- Faire un exercice de copie = action de recopier un texte imprimé ou écrit au tableau. c- recevoir une copie d’un contrat = reproduction exacte d’un écrit (une « photocopie). 4. a- Une langue = système de mots utilisé par un groupe d’hommes pour communiquer. b- se mordre la langue = organe situé dans la bouche. c- Une langue de terre = forme allongée et étroite de terre qui passe entre deux eaux. Exercice 7

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1. Brûler les lèvres : sens propre = causer une sensation de très forte chaleur ; détruire par le feu. – Une phrase brûle les lèvres : sens figuré = être très impatient de dire quelque chose. 2. Se planter devant : sens figuré = se camper debout et immobile. . – Planter un arbre = sens propre = mettre une graine (ou un plant) en terre pour qu’il se développe. 3. Ecraser une fourmi : sens propre = détruire, tuer, en appuyant fortement dessus. – Ecraser quelqu’un par son savoir (ou par une autre qualité) : sens figuré = dépasser, surclasser, montrer sa supériorité par rapport à quelqu’un. 4. Un gentil petit hôtel : sens figuré = joli, qui plaît par son aspect agréable. – Une personne gentille : sens propre = attentionnée, aimable. Exercice 8 1) Je me remis à courir et m’arrêtai… Dédaignant l’ascenseur, je gravis trois étages d’un seul élan et me plantai… Je repris ma respiration. Une phrase me brûlait les lèvres… Je dirai cela en russe… 2) Ils se remirent à courir et s’arrêtèrent… Dédaignant l’ascenseur, ils gravirent trois étages d’un seul élan et se plantèrent… Ils reprirent leur respiration. Une phrase leur brûlait les lèvres… Ils diront cela en russe… Expression écrite - Exercice 9 1. Elle se passe un matin, en classe. 2. Le personnage principal est Bruno, un élève. Les personnages secondaires sont les autres enfants de la classe, le professeur et le directeur. 3. La mission du héros (de Bruno) est d’avoir la moyenne. 4. Le problème est que le héros, anxieux (il se tortille sur son banc) n’est pas sût d’avoir la moyenne. Le problème est encore accentué par le fait que le directeur apparaît, « le visage fermé », ce qui n’augure rien de bon. 5. Elle est à la troisième personne : les mots « il », « son »,… sont utilisés pour désigner le héros qui est un personnage du récit mais qui n’en est pas le narrateur. Exercice 10 Proposition : Ce matin, Bernard, un jeune et nouvel employé encore timide, doit remettre au directeur un rapport. Cela fait quelques minutes déjà que Bernard va et vient devant la porte fermée. Il n’ose pas frapper et entrer car ce matin, quand il a croisé le directeur, ce dernier, le visage fermé, ne lui a même pas dit bonjour ! « Comment me recevra-t-il ? Sera-t-il dur avec moi ? » se demande, anxieux, le jeune homme. Exercice 11 Proposition :

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Quatre heures de l’après-midi. Fatigué, affamé, mourant de soif et de sommeil, j’arrive enfin à la maison après une longue et pénible journée de classe. Aussitôt la porte refermée, je crie : « Maman ! Maman ! Où es-tu ? Je crève de faim ! Le manger est prêt ? » Mais seul un lourd silence me répond. « Maman, tu es ici ? » Aucune réponse. Je me mets à crier de plus belle : « Il y a quelqu’un à la maison ? »

UNITE 4 : COSETTE

Manuel Textes et Expression 1) Page 29 : Lecture de l’image qui introduit le thème « Rencontres ». 1. Les détails qui montrent qu’il s’agit d’une publicité (d’une affiche publicitaire) : - D’abord, en haut, à droite, le nom de la société commerciale concernée (Hewlett Packard) et son logo (HP). N.B. : Il s’agit d’une des plus grosses sociétés au monde qui fabrique des ordinateurs (les célèbres HP) ainsi que d’autres types de matériels électroniques. - Ensuite, le slogan publicitaire au bas de l’affiche : « Vos impressions… ». 2. Il cherche à promouvoir les imprimantes (« vos impressions ») de la marque HP, en vantant la haute qualité des couleurs qu’elles sont capables d’imprimer. 3. Un seul perroquet est représenté (celui de droite) dans sa cage. Le concepteur de la photo nous fait comprendre que les impressions Hewlett Packard sont d’excellente qualité par l’intermédiaire du perroquet qui observe la feuille imprimée et qui a l’illusion (« l’impression ») de rencontrer un autre perroquet qui lui paraît si réel et s i beau qu’il en tombe amoureux ! D’où le slogan publicitaire : « aussi colorées que la vie ». 4. Non, cette rencontre est « fausse » puisqu’il s’agit d’une simple illusion d’un perroquet et non de la rencontre de deux personnes différentes. 5. Il tombe amoureux (de sa propre image ?). Il est évident que toutes les rencontres de la vie ne produisent pas le même effet : certaines rencontres se déroulent rapidement et n’ont aucune conséquence sur nous, elles n’engendrent que de l’indifférence. D’autres rencontres peuvent être source de conflits parfois très violents : on n’est pas d’accord, on peut éprouver de l’antipathie pour quelqu’un, on se dispute,… D’autres rencontres sont source de sentiments plus « positifs » : camaraderie, amitié, sympathie, affinités, amour,… Signalons enfin que de nombreuses rencontres sont « positives » parce qu’elles sont tout simplement basées sur des intérêts (commerciaux, financiers, recherche d’avantages et de privilèges,…) communs.

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2) Pages 30-32 : Texte 4 – Cosette * En deux mots : 1. Les personnages de ce récit sont Madeleine et Cosette. Ils se rencontrent sur un chemin désert, à la tombée de la nuit. 2. Elle est en train de transporter un lourd seau d’eau qu’elle a rempli à une source située dans un bois. C’est une tâche difficile pour elle car le trajet est très long et le seau très lourd. 3. Non, elle est très malheureuse car elle est en pension chez les Thénardier où elle est maltraitée. * Pour mieux comprendre… 1. Le groupe qui désigne l’enfant est : « une petite ombre ». Ce groupe nous renseigne sur le moment où se passe l’action : à la tombée de la nuit, moment où l’on ne distingue plus bien les détails. 2. Les détails qui précisent que cette action est très pénible pour la fillette sont les suivants : d’abord, l’auteur parle d’un « fardeau » (ligne 2) (terme synonyme de lourdeur) que Cosette transporte très difficilement : « …elle déposait le fardeau à terre, puis le reprenait, et se remettait à marcher. » On remarquera que Hugo utilise ici l’imparfait de répétition. Ensuite, l’auteur décrit « un tout jeune enfant chargé d’un énorme seau », mettant ainsi en relief la disproportion entre la fragilité de la fillette et la grande dimension du seau. Enfin, l’auteur précise que ce seau était si lourd que même un homme adulte avait du mal à le transporter : « C’est très lourd, en effet, dit-il entre ses dents » (ligne 10). 3. M. Madeleine a pitié de la fillette (il est sans doute révolté aussi) et l’aide en prenant silencieusement l’anse du seau qu’il va transporter lui-même. Ce geste d’entraide met en lumière la bonté de M. Madeleine. 4. C’est M. Madeleine qui pose les questions. 5. a) Questions d’information : - Ligne 11 : « Petite, quel âge as-tu ? » (information : l’âge de Cosette) - Ligne 13 : « Et viens-tu de loin comme ça ? » (information : longueur du trajet accompli) - Ligne 15 : « Et est-ce loin où tu vas ? » (information : éloignement de la destination) - Ligne 18 : « Tu n’as donc pas de mère ? » (information : Cosette serait-elle par hasard la fillette qu’il cherche ?) - Ligne 24 : « Comment t’appelles-tu ? » (information : nom de la fillette = c’est probablement elle qu’il est venu chercher) - Ligne 29 : « Petite, où demeures-tu ? » (information : lieu de résidence) - Ligne 42 : « Et que font-elles celles-là ? » (information : les filles Thénardier travaillent-elles aussi ?) b) Questions d’expression de sentiments :

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- Ligne 31 : « Qui est-ce donc qui t’a envoyée à cette heure chercher de l’eau dans le bois ? » (sentiment : M. Madeleine est scandalisé et étonné qu’on ait pu imposer à la fillette une telle tâche à une telle heure) (Ligne 34 : « L’auberge ? » = fausse question, question que M. Madeleine se pose à lui- même = élabore-t-il déjà un plan d’action ?) - Ligne 36 : « Est-ce qu’il n’y a pas de servante, chez Mme Thénardier ? » (sentiment de révolte : pourquoi donc Cosette est-elle traitée comme une servante, ce qu’elle n’est pas ? Pourquoi profite-t-on d’elle ainsi ?) - Ligne 40 : « Quelles petites filles ? » (sentiment : surprise, étonnement : il y a d’autres fillettes chez Mme Thénardier : sont-elles aussi exploitées comme Cosette ?) - Lignes 44, 46 et 48 : « Toute la journée ? » (2 fois) « Et toi ? » (sentiment : M. Madeleine est scandalisé ; sentiment d’injustice devant tant d’inégalité) - Ligne 54 : « Pourquoi ? » (sentiment d’incompréhension). 6. Lorsqu’il apprend… a) …que Cosette ne sait pas si elle a une mère, M. Madeleine s’arrête, se penche… « faisant effort pour la regarder et voir son visage dans l’obscurité. » (lignes 21-22). Cette réaction s’explique par le fait que l’homme commence à se demander si cette fillette qu’il vient de rencontrer par hasard ne serait pas celle-là même qu’il doit trouver ! Il cherche doit à scruter son visage peut-être pour voir si elle ressemble à sa mère. b) …le nom de la fillette, M. Madeleine sursaute très violemment : « L’homme eut comme une secousse électrique. » (Ligne 26). Cette réaction très forte s’explique par l’immense surprise et l’immense émotion qu’il éprouve d’avoir trouvé la personne qu’il est venu chercher ! 7. La phrase qui la décrit est : « La figure maigre et chétive de Cosette… » (ligne 22). L’adjectif « maigre » suggère une fillette sous-alimentée, qui ne mange pas souvent à sa faim ; l’adjectif « chétive » suggère l’extrême fatigue due à l’excès de travail et peut-être même la maladie. 8. Les détails qui nous indiquent que Cosette est une fillette maltraitée sont nombreux : d’abord, on la contraint à transporter sur de grandes distances de lourds fardeaux ; ensuite, on l’oblige à se rendre la nuit, dans un bois lointain, ce qui peut être dangereux ; par ailleurs, on la force à travailler toute la journée comme une servante alors que d’autres fillettes s’amusent (on remarquera – ligne 49 – que Cosette en éprouve un sentiment d’injustice) ; enfin, si elle ne se conforme pas aux ordres, on la bat (« C’est que si madame voit qu’on me l’a porté, elle me battra. » - ligne 55). * Techniques de l’expression : - Lignes 43 et 47 : d’une part « elles jouent, elles s’amusent » ; d’autre part, « je travaille ». 1. Eléments du paratexte : - Le titre du texte - Le chapeau (en caractère italique) - La photo extraite du film (haut de la page 30) avec sa légende. - L’explication des mots difficiles dans la marge

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- La référence à la fin du texte (comprenant le nom de l’auteur, le titre de l’œuvre ainsi que le nom de l’éditeur). 2. Il est à la troisième personne : le narrateur est extérieur au récit et parle des personnages en utilisant la 3ème personne (il, elle, son,…). * Texte et grammaire : - Cet adverbe nous apprend de quelle manière (comment) M. Madeleine prend le seau : sans parler, sans commentaires, « silencieusement ». - D’autres adverbes de manière dans le texte : « …il dit brusquement… » (ligne 17) « La figure maigre et chétive se dessinait vaguement… » (lignes 22-23) « …et répondit doucement… » (ligne 50) « Cosette lui toucha le bras timidement. » (ligne 51) - Je sais déjà - Phrase : « Ils approchaient… Cosette lui toucha… » (ligne 51) Justification : Ici, l’imparfait exprime une action qui se prolonge dans le passé, qui dure dans le passé alors que le passé simple exprime une action soudaine, inattendue. 3) Page 34 : Expression écrite – Emploi du style direct Cette leçon présente un procédé de composition important – et facile à appliquer – susceptible de rendre les rédactions des élèves plus vivantes et donc plus intéressantes. Nous suggérons donc au maître d’insister auprès de ses élèves sur la nécessité de ne pas rédiger de texte sans insertion d’un dialogue (style direct). N.B. : Cette leçon est étudiée ici pour la 4ème année consécutive puisque qu’elle est présentée sans interruption depuis la 4ème Primaire. C’est dire que la présente leçon doit être considérée comme une synthèse, comme un rappel des apprentissages précédents. Je raconte, je compose, page 34 Proposition : Ce soir, Jojo est très heureux : c’est son anniversaire et ses parents viennent de lui offrir un nouveau téléphone portable. L’appareil, sophistiqué, est superbe. « Il faut que je le montre aux copains ! se dit Jojo. Quand ils vont voir cet appareil dernier cri, ils vont être pâles de jalousie ! » Juste à ce moment, Fred s’approche de Jojo : « Quel bel appareil ! lui lance-t-il. Peux-tu me le montrer ? - Le voici, lui dit Jojo. Mais fais attention ! - Moi, ce qui m’intéresse dans ces téléphones, continue Fred sans même regarder Jojo et en tripotant l’appareil dans tous les sens, c’est sa fonction appareil-photo. Viens, nous allons prendre une photo. » Jojo se rapproche de son copain. Mais à l’instant où Fred tend le bras pour cadrer la photo, l’appareil lui échappe de la main, tombe par terre et éclate en morceaux ! « Oh ! s’exclame Fred, qu’est-ce que j’ai fait !

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- Mon téléphone ! Mon nouveau téléphone ! crie, horrifié, Jojo, tout pâle. - J’étais sûre que ça finirait ainsi ! se fâche la maman de Jojo, rouge de colère. Mais d’habitude, cela vous prend deux ou trois jours pour détraquer et abîmer tout ce qu’on vous offre ! Cette fois-ci, vous avez battu tous les records ! » 4) Page 35 : Texte informatif – Victor Hugo 1. Les trois différentes parties du document : - Le titre et le sous-titre. - Un texte biographique = fond orange (accompagné de deux portraits de Hugo). - L’œuvre de Hugo classée en types littéraires = romans, pièces de théâtre, poèmes (accompagnée de la photo de la couverture de quelques romans). 2. Elles représentent d’une part deux portraits de Hugo (jeune puis âgé) ; d’autre part, des couvertures de romans. Ces illustrations ne sont pas accompagnées de légendes car elles sont suffisamment « parlantes ». 3. C’est le texte à fond jaune. Une biographie (du grec bio = vie ; graphein = description, le fait d’écrire) est un récit qui raconte la vie d’un personnage. a) Première activité : l’écriture. Hugo est avant tout un poète et un romancier (le plus célèbre sans doute de toute la littérature française). Deuxième activité : l’engagement politique qui a eu pour conséquence un exil de vingt ans. b) La mort à vingt ans de sa fille aînée, Léopoldine. 4. C’est une œuvre très variée : Hugo a composé tous les genres d’écrits (romans, théâtre, poèmes), ce qui prouve son immense talent. On fera remarquer aux élèves que l’œuvre de Hugo a connu, de son vivant, un immense succès. 5. Ils sont conjugués au présent de l’indicatif (temps verbal très fréquemment utilisé dans les textes informatifs). 6. Ce texte présente les caractéristiques essentielles d’un texte informatif : - Il nous fournit de nombreuses informations sur un personnage célèbre. - Il est illustré par des photos. - Il comprend un titre et un sous-titre explicatif. - La mise en page est variée (texte, liste des œuvres,…) et subdivisée en parties. - Les verbes sont au présent, temps verbal caractéristique de ce type de texte.

Cahier d’application – Unité 4 – Réponses aux questions Exercice 1 1. péniblement – Le texte dit : « …déposait un fardeau à terre, puis le reprenait, et se remettait à marcher » (lignes 2-3). 2. fardeau – Cette même idée est reprise à la ligne 6 (« c’est bien lourd ») et à la ligne 10 (« C’est très lourd, dit-il entre ses dents. »)

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3. Il ne la reconnaît pas. – M. Madeleine commence à effleurer la vérité lorsqu’il apprend que la fillette ne sait pas si elle a une mère (il va donc se pencher sur elle et essayer de scruter ses traits) et la vérité le « foudroie » lorsqu’elle lui dit son prénom. M. Madeleine ne reconnaît donc pas Cosette avant qu’elle ne lui apprenne qui elle est. 4. Il lui en pose treize qui sont les suivantes : - Ligne 11 : « Petite, quel âge as-tu ? » - Ligne 13 : « Et viens-tu de loin comme ça ? » - Ligne 15 : « Et est-ce loin où tu vas ? » - Ligne 18 : « Tu n’as donc pas de mère ? » - Ligne 24 : « Comment t’appelles-tu ? » - Ligne 29 : « Petite, où demeures-tu ? » - Ligne 31 : « Qui est-ce donc qui t’a envoyée à cette heure chercher de l’eau dans le bois ? » - Ligne 36 : « Est-ce qu’il n’y a pas de servante, chez Mme Thénardier ? » - Ligne 40 : « Quelles petites filles ? » - Ligne 42 : « Et que font-elles celles-là ? » - Ligne 44 : « Toute la journée ? » - Ligne 48 : « Et toi ? » - Ligne 54 : « Pourquoi ? » 5. Une servante, avec violence et sans pitié. – Mme Thénardier contraint à transporter sur de grandes distances de lourds fardeaux ; elle l’oblige à se rendre la nuit, dans un bois lointain, ce qui peut être dangereux ; elle la force à travailler toute la journée comme une servante et elle la bat. 6. Dans la forêt, très loin et très tard. – Le personnage (se) demande : « Qui est-ce donc qui t’a envoyée à cette heure chercher de l’eau dans le bois ? » (ligne 31) 7. Travailler – Cosette dit : « Moi, je travaille. » (ligne 47) Et lorsque l’homme lui demande si c’est toute la journée, la fillette ne répond pas et a les larmes aux yeux, ce qui confirme qu’elle travaille sans arrêt « toute la journée ». 8. Cosette, M. Madeleine, Cosette de nouveau. – Au début du texte, c’est Cosette qui le porte. Puis, M. Madeleine le transporte (« Donnez, je vais vous le porter » - ligne 8 – « C’est très lourd en effet » - ligne 10 ). En approchant de l’auberge, Cosette, pour ne pas être battue, demande que l’homme la laisse à nouveau transporter le seau (lignes 53 à 53) et « l’homme lui remit le seau ». Exercice 2 1. a) voie = un passage, un chemin. b) voit = verbe « voir », action de percevoir avec les yeux. 2. a) sot = stupide, imbécile, idiot. b) saut = action de sauter, de bondir. 3. prêt = disponible ; qui n’a plus rien d’autre à faire avant la réalisation d’une autre action. 4. a) bois = matière dont les arbres sont faits et qui brûle facilement. b) boit = action de boire, d’étancher sa soif. Exercice 3

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1. Un aubergiste ; une aubergiste. 2. Un hôtelier ; une hôtelière. 3. Un restaurateur ; une restauratrice. 4. Un cuisinier ; une cuisinière. 5. Un serveur (un maître d’hôtel) ; une serveuse. 6. Une femme de chambre. Exercice 4 1) 1. …avec timidité. – 2. …en silence – 3. …avec lenteur – 4. …avec précipitation – 5. avec délicatesse – 6. …avec brusquerie. 2) 1. intelligemment – 2. évidemment – 3. prudemment – 4. patiemment – 5. savamment – 6. abondamment – 7. méchamment – 8. bruyamment. 3) Propositions : - Mécontent et frustré, le garçon regarda fixement les adolescents qui venaient de le bousculer (de l’injurier, de se moquer de lui). - La galère, lancée à toute vitesse, heurta violemment le navire ennemi, lui perça la coque et le fit couler en quelques minutes. - Attaqués par des pirates, les soldats se défendirent vaillamment, après un combat acharné, remportèrent la victoire. Exercice 5 1) un amusement, une interruption, un chemin (un cheminement), un envoi, une réponse, un jeu, un logement. 2) 1. Interruption de la musique – 2. Cheminement joyeux – 3. Envoi de paquets – 4. Réponse rapide – 5. Jeu intelligent – 6. Logement dans une auberge. Exercice 6 1. yeux larmoyants – 2. animaux nocturnes – 3. oiseau diurne – 4. matinal. Exercice 7 1) L’adjectif « roses » forme une antithèse avec « pâle ». L’adjectif « potelées » forme antithèse avec les adjectifs « maigre et chétive ». (On peut aussi affirmer que « charmantes » fait antithèse avec « pauvre ». 2) Propositions : - De nombreux et minuscules poussins jaunes entouraient de toutes parts une énorme poule marron. - Les enfants, minces et frêles, portaient des vêtements d’adultes très amples et beaucoup trop larges pour eux. - Ils étaient tous confortablement assis sur la banquette arrière. Seule, debout dans l’allée centrale, elle avait mal aux jambes mais n’osait pas le leur dire.

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Expression écrite – Exercice 8 demanda-t-elle à Cosette – murmura timidement la fillette – s’étonna la femme – expliqua Cosette – s’exclama la Thénardier – l’interrompit l’homme – continua-t-il – cria la Thénardier – dit tranquillement l’homme. Exercice 9 Proposition : Cartable au dos, je marche à grandes enjambées vers mon école. Je ne veux pas arriver en retard et suis obligé(e) de zigzaguer entre les nombreux piétons qui encombrent le trottoir. Soudain, je ressens un violent choc à l’épaule gauche et perds l’équilibre : on vient de me bousculer assez méchamment ! J’ai très mal et me mets à crier : « Hé ! Mais faites donc attention ! Vous êtes aveugle ou quoi ? - Qu’est-ce qui vous prend donc de me crier dessus ? me demande calmement le grand jeune homme assez costaud que j’ai interpellé. - Qu’est-ce qui me prend ? Vous m’avez bousculé(e), vous m’avez fait très mal et vous m’avez presque fait tomber par terre ! - Oh, excusez-moi ! dit le jeune homme en rougissant un peu. Je ne me suis aperçu de rien. » J’observe un instant ce grand jeune homme tout penaud maintenant et, m’étonne, l’air un peu moqueur : « Vous ne vous êtes aperçu de rien ? Vous rêviez donc en marchant ? - C’est exactement cela ! » s’exclame-t-il, ravi et soudain tout souriant. « Voyez-vous, m’explique-t-il alors, de peur d’oublier le poème que je viens d’apprendre et que je dois tout à l’heure réciter en classe, en marchant, je disais de la poésie et je rêvais ! C’est pourquoi je ne me suis pas aperçu que je vous avais bousculé(e) ! » Exercice 10 Proposition : Ce matin, installé dans le fauteuil (toujours très inconfortable) du dentiste, Alexis n’est pas à l’aise du tout. « Vous n’allez pas me faire mal, n’est-ce pas docteur ? demande-t-il, anxieux, au dentiste qui va bientôt se pencher sur lui. - Mais pas du tout, jeune homme, lui ment effrontément le médecin, dans un grand sourire. Tu verras : tu ne sentiras rien ! » Mais quelques instants plus tard : « Ouvre grand la bouche ! ordonne le dentiste au garçon. - Qu’est-ce que c’est ? s’écrie soudain Alexis qui vient d’apercevoir une énorme seringue que le médecin essaie en vain de cacher. - Oh, ce n’est rien ! le rassure le dentiste. Je vais juste te faire une toute petite piqûre pour anesthésier la mâchoire.

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- Une piqûre ? Avec cette énorme aiguille ? se révolte Alexis qui essaie de se lever du fauteuil. - Je t’ai dit que tu ne sentiras rien ! insiste le médecin. - C’est hors de question ! Ça va me faire très mal, s’insurge le garçon. - Tu verras, je vais y aller doucement et tu ne sentiras rien », répète le dentiste en repoussant gentiment mais fermement son patient sur le siège (de douleur). Et se rendant compte que toutes ses protestations ne serviront finalement à rien, Alexis, qui est au fond un garçon très courageux, finit par ouvrir grand la bouche et, les larmes aux yeux, se laisse piquer…

Texte d’écoute 2 - Cahier d’application

Texte enregistré sur CD : Dis-moi…

Dis-moi…

Je demande à la feuille : - Dis-moi, où t’en vas-tu ? - Je vais vers d’autres feuilles.

Je demande au lapin :

- Où vas-tu de ce train ? - Je vais vers d’autres lapins.

Je demande à l’enfant : - Où vas-tu dans le vent ? - Je vais vers d’autres enfants.

Alors, dis-moi pourquoi Homme, quand tu t’en vas Tu ne me réponds pas : « Je vais vers d’autres hommes ? »

Maurice Carême,

Au Clair de la lune. Réponses aux questions : Exercice 1 1. Faux - Il est de Maurice Carême (poète français contemporain). 2. Vrai. – On attirera l’attention des élèves sur les quatre débuts de strophes (Je demande, dis-moi) et sur les quatre finales de strophes qui reprennent les mêmes termes (d’autres…). 3. Faux – C’est le cas des trois premières. (Je demande à… au…)

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4. Vrai – C’est ce qu’il demande à la feuille (morte), au lapin et à l’enfant. 5. Faux – Contrairement aux trois aux personnages qui vont vers leur semblable, l’homme n’agit pas de la même manière (il s’oppose trop souvent aux autres hommes). Exercice 2 Sens b – Où vas-tu de ce train = où cours-tu ainsi ? Vers qui vas-tu à cette vitesse ? Exercice 3 1. Ils vont vers leurs semblables (vers qui ils se sentent attirés, pour qui ils éprouvent de la sympathie = « qui se ressemble, s’assemble »). 2. Il ne comprend pas pourquoi l’homme agit différemment, pourquoi il ne va pas spontanément vers d’autres hommes pour qui il ressent de la sympathie. 3. Oui : il y a antithèse entre le comportement des plantes, des animaux et des enfants d’une part et celle de l’homme adulte d’autre part. 4. Le poète veut inciter les hommes adultes à se comporter plus naturellement (comme le font les plantes, les animaux et les enfants) : au lieu de se couper des autres hommes et de s’isoler, il faudrait qu’il cherche leur amitié, leur sympathie et qu’il bâtisse des relations fondées sur la solidarité.

UNITE 5 : DANS LES SOUTERRAINS DU CHATEAU D’IF

Manuel Textes et Expression 1) Pages 36 à 38 : Texte 5 – Dans les souterrains du château d’If. * En deux mots : 1. Elle se passe dans une prison, dans les « souterrains » du château d’If qui est une prison. 2. Les personnages de ce récit sont deux prisonniers : Edmond Dantès et un autre prisonnier dont nous ne connaissons pas (encore) l’identité. 3. Ce jour-là est un jour extraordinaire pour Dantès : il rencontre (enfin), après sept ans de solitude absolue, une autre personne, quelqu’un à qui parler. 4. Il est désespéré parce qu’il craint que l’autre prisonnier le laisse seul. Dantès, après des années de solitude, a absolument besoin d’une personne à qui parler. * Pour mieux comprendre… 1. Non, ils ne sont jamais en contact avec personne. Les détails qui le montrent sont les suivants : d’abord, Dantès tressaille et a « un vif mouvement de recul » quand il entend

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« une voix », ce qui signifie que c’est pour lui quelque chose de tout à fait inhabituel et extraordinaire. Ensuite, l’auteur précise (lignes 10-11) qu’il « y avait quatre ou cinq ans…qu’il n’avait entendu que son gardien. » 2. Les détails qui indiquent que les murs sont très épais sont les suivants : d’abord, en creusant dans le mur, Dantès heurte une « énorme pierre », ce qui suppose que le mur est très épais. Ensuite, malgré le bruit provoqué par le creusement d’un tunnel et les cris des prisonniers (ligne 39, « il se mit à crier »), aucun son ne parvient aux gardiens, ce qui montre encore fois la grande épaisseur des murs. 3. Ils ne peuvent compter que sur l’aide de Dieu : « Mon Dieu (repris trois fois), ne me laissez pas mourir, laissez-moi espérer. » (lignes 4-5) 4. Pour Dantès, « le gardien n’était pas un homme » parce qu’il ne lui parlait (« il n’avait entendu parler que son gardien ») que sans doute pour lui donner des ordres. Le prisonnier n’échangeant aucune information avec son gardien, ne parlant pas avec lui, le gardien n’était donc pas un homme, quelqu’un qu’on « rencontre ». (C’était une « porte vivante » car, lorsque le gardien ouvrait la porte du cachot, c’est son corps même qui obstruait l’ouverture de la porte et qui empêchait le prisonnier de sortir !) 5. La seule action qui puisse leur faire garder espoir est de s’évader en creusant un tunnel dans l’épaisseur des murs. Or, cette tâche est d’une difficulté inouїe : les prisonniers ne disposent que de petits bouts de fer (de casseroles ou de cuillères), les murs sont très épais, il faut trouver le moyen de cacher les pierres et la terre extraits du tunnel, et surtout savoir dans quelle direction creuser (les prisonniers sont « oubliés » dans des cachots où ils n’ont aucune visibilité sur l’extérieur). 6. Ils entrent en contact dans deux tunnels qui sont sur le point de se croiser. La nature de ce contact est auditive (le contact se limite à un échange de paroles, les prisonniers ne pouvant pas se voir). 7. Il ressent une si forte émotion, une si grande surprise et une si grande peur qu’il « tressaille » et a « un mouvement de recul ». 8. « J’entends un homme. » : pour Dantès, la voix qu’il a entendue (après des années de silence) lui prouve que les hommes existent toujours, qu’il n’est pas seul sur terre ! Cette voix signifie la présence d’une personne et donc la rupture de sa solitude. 9. Dantès supplie par deux fois la voix de continuer à parler : « Vous qui avez parlé, parlez encore » (ligne 13) et « J’ai besoin de votre voix » (lignes 43-44). Il supplie la voix de continuer à parler parce qu’il ne peut plus supporter la solitude : c’est pour lui une question de vie ou de mort. « …ou je vais me casser la tête contre les murs ! » (lignes 45-47). 10. Il est désespéré parce qu’une « énorme pierre » l’empêche de continuer à creuser un tunnel, seul moyen possible de s’évader. Cette énorme pierre semble donc le condamner à demeurer (pour toujours ?) dans son cachot. Dantès exprime son désespoir par cri adressé à Dieu : « Oh, mon Dieu…, non Dieu… Mon Dieu (repris trois fois)… » 11. L’autre prisonnier est désespéré (« Malheur ! » – ligne 26 – « Maintenant, tout est perdu » - ligne 28) parce que, manquant de repères, il a creusé dans une mauvaise direction : au lieu de creuser en direction de la mer pour percer une ouverture vers la liberté, il a creusé vers l’intérieur du château : « Je me suis trompé. J’ai pris le mur que vous creusez pour celui qui donne sur la mer. » (lignes 26-27)

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12. a) Cette crise de désespoir est provoquée par la crainte de se retrouver de nouveau tout seul : « Au nom de Dieu, ne me laissez pas seul ! J’ai besoin de votre voix…» (lignes 41-44). b) Dantès a compris que l’autre prisonnier a peur d’être dénoncé (« Vous avez peur de moi ? – ligne 34). Il essaie de rassurer en lui certifiant qu’à aucun prix, même au prix de sa propre vie, il ne l’accusera au gardien : « Je me ferai tuer plutôt que de parler de vous ! » (lignes 39-41) c) La crise de désespoir est marquée d’abord par des cris (« il se mit à crier » - ligne 39), puis par des pleurs (« il se mit à pleurer comme un enfant » - lignes 49-50) et enfin par les mains souillées que Dantès plaque contre son visage baigné de larmes (lignes 50-51). * Techniques de l’expression Ce récit est à la troisième personne : le narrateur est extérieur au récit (ce n’est pas un personnage du récit) et il parle (les dialogues au style direct ne comptent évidemment pas) des personnages en utilisant des pronoms de la 3ème personne du singulier. * Texte et grammaire L’imparfait « creusait » exprime une action qui se prolonge dans le passé. Par opposition, le passé simple « heurta » exprime une action soudaine, inattendue, une rupture dans le rythme de l’action. 2) Pages 40-41 - Expression écrite : le texte informatif. A - Réponses aux questions portant sur le texte page 40 : 1- 1. Il pose de problème de savoir pourquoi un château (un endroit, un site) qui n’a rien d’extraordinaire est si célèbre. 2. L’auteur utilise deux phrases interrogatives. C’est une bonne façon de commencer un texte informatif : dans le chapeau, on pose une question (un problème) à laquelle le texte qui suit apporte une (des) réponse(s). 2- 3. Cette partie du texte nous fournit des renseignements sur le château lui-même. Le premier paragraphe est une description qui se décompose en quatre éléments : localisation, forme de la construction, dimensions, historique. Le second paragraphe constitue un élément de réponse aux questions posées dans le chapeau : le château est aujourd’hui un site touristique de premier plan en raison du succès mondial et jamais démenti du roman « Le Comte de Monte-Cristo ». 4. La plupart d’entre eux (mais pas tous) sont conjugués au présent de l’indicatif. 5. Deux types de phrases sont utilisés : des phrases déclaratives servent à décrire et à présenter des informations. Des phrases exclamatives servent à exprimer des faits exceptionnels remarquables. 3- 6. Ce paragraphe nous donne deux informations : d’une part, Edmond Dantès n’a jamais existé, c’est un personnage de roman ; d’autre part, le paragraphe nous fournit un second élément de réponse aux questions posées dans le chapeau : le château d’If attire

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les touristes parce qu’ils ont été profondément marqués par un épisode tragique du roman de Dumas : le sort terrible réservé à Edmond Dantès dans ce château d’If ! 7. Oui, il dispose de deux éléments de réponse : si le château d’If est si célèbre, c’est parce que d’abord, il est le cadre d’un roman universellement connu ; ensuite parce que dans ce roman, ce qui a ému les lecteurs c’est justement ce qui se passe dans ce château. 4- 8. Ce paragraphe constitue la suite du texte narratif des pages 36-37 – et aussi la suite du roman de Dumas. On y apprend le nom de l’autre prisonnier (l’abbé Faria), comment Faria va contribuer à rendre Dantès richissime, que Dantès a (enfin) réussi à s’évader du château et comment il se fera appeler désormais. * Questions portant sur le paratexte : 1. Le titre, le chapeau (en caractère italique), deux photos avec leur légende ainsi que la référence (le site internet Wikipédia). 2. Il est accompagné de deux illustrations. Elles se justifient par la nécessité de mieux informer le lecteur en complétant le texte par une visualisation de situations dont il traite. 3. Elles servent à expliquer les illustrations, à mieux faire comprendre au lecteur la situation visualisée dans l’illustration. B) Page 41 : J’observe, je rédige. Proposition : Qu’est-ce qu’un château fort ? A quoi servait-il ? Quelles sont les caractéristiques de ce type de construction ? Un château fort (contrairement à un château destiné aux plaisirs et aux loisirs) est une construction que l’on bâtissait autrefois, durant le Moyen Age, pour se défendre contre des attaques. C’est donc un type d’architecture militaire. Ce qui frappe d’abord dans un château fort, ce sont les douves qui l’entourent de toutes parts et qui sont remplies d’eau (c’est souvent une rivière détournée) pour que les ennemis ne puissent pas atteindre facilement le pied des murs : elles isolent totalement le château et empêchent que l’on puisse approcher des échelles pour grimper au sommet des murs. Pour mieux encore isoler le château, on n’y accède que par un pont de bois qu’on démolit en cas d’attaque et par la « herse », qui est une lourde grille qui s’abaisse. L’autre caractéristique architecturale essentielle du château fort est la conception des murailles dont il est constitué. Elles sont très épaisses (certains châteaux ont des murailles de plus de 2 mètres d’épaisseur pour résister aux boulets de l’artillerie) et très hautes. Ces murailles sont prévues pour assurer la meilleure défense possible : elles sont surmontées de créneaux et percées de meurtrières qui permettent de tirer en étant protégé et caché. Elles comprennent aussi de nombreuses tours construites en avant des murs pour permettre d’atteindre des attaquants qui se sont avancés sur des barques jusqu’au pied des murs.

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Enfin si, par malheur le château était envahi par des attaquants qui auraient atteint la « basse-cour », les défenseurs pourraient se réfugier derrière une deuxième ligne de défense constituée par les murs qui cernent la haute-cour. Et si, par grand malheur, cette deuxième ligne de défense était perdue, les défenseurs du château pourraient, en dernier ressort, se réfugier dans le donjon, qui est la plus haute tour du château. Une architecture pour la guerre, faite pour empêcher l’ennemi d’atteindre les défenseurs, pour offrir à ces derniers le maximum de protection contre les attaques et leur permettre de se défendre même s’ils ont perdu une partie du château, voici ce qu’est cette merveilleuse invention guerrière qu’est le château fort ! 3) Page 42 – La vie des mots : le champ lexical A) Questionnaires au haut de la page. 1) 1. Non : « emprisonné » est un adjectif, les autres mots sont des noms communs. 2. Ils se rapportent tous à l’idée de « prison ». 2) 1. des poissons, l’Atlantique, la plage, des galets, sable très fin, faire ricocher, l’eau. 2. Autres mots qui se rapportent à l’idée de mer : un océan, une vague, l’écume, les marées, la navigation, un bateau, nager, plonger, naviguer, etc. B) Page 42 – J’observe, je parle Proposition : Il s’agit d’un cargo qui navigue par grosse mer. En fendant les flots, il soulève une montagne d’écume qui s’abat sur le pont du navire. Comme la mer est démontée, la bateau tangue et roule fort. Heureusement que les marins à bord n’ont pas peur des tempêtes et ont le pied marin ! 4) Page 43 – Document : Alexandre Dumas Proposition de démarche : Ce document pourrait faire l’objet d’une exploitation assez libre dont l’objectif serait purement culturel. Suggestion : 1) Les élèves (en classe ou à la maison) « exploreront » le document et en prendront connaissance. 2) Mise en commun en classe (les élèves prendront librement la parole) : - Que nous apprend ce document ? - Quelles en sont les différentes parties ? On fera remarquer : - Que Dumas est né la même année que Hugo. - Que tous deux…

- sont fils de généraux de Napoléon Bonaparte. - ont connu de leur vivant un immense succès.

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- sont des écrivains prolifiques (des dizaines, voire des centaines d’œuvres).

Cahier d’application – Unité 5 – Réponses aux questions Exercice 1 1. Vrai – Dans le chapeau, il est précisé qu’il a été « accusé injustement ». 2. Vrai – Ceci est suggéré par l’emploi de l’imparfait (qui peut aussi bien exprimer une durée qui se prolonge – «…creusait depuis deux ou trois heures » (ligne 1) – qu’un imparfait d’habitude : il faut des mois, voire des années pour creuser un tunnel dans le mur d’un château fort). 3. Faux – Le texte précise quel outil Dantès utilise : « le fer de la casserole » (ligne 2). 4. Vrai – L’émotion est d’ailleurs tellement violente que Dantès a deux réactions : il tressaille et a un « vif mouvement de recul ». (ligne 8) 5. Faux – Le texte dit : « Pour le prisonnier, le gardien n’était pas un homme, c’était une porte vivante… » (lignes 11-12). Le gardien n’est donc pas un homme ordinaire parce qu’il n’entretien aucune conversation avec le prisonnier (il ne lui parle pas) et que le corps du gardien remplace la porte de la cellule lorsque celle-ci est ouverte (« il est une porte vivante »). 6. Faux – Dantès pense : « Cet homme a quatre ans de prison de plus que moi. » (lignes 22-23). Dantès, épuisé, est visiblement impressionné par le fait qu’on puisse tenir quatre ans de plus dans cet enfer ! (« Grand Dieu… » - ligne 22). 7. Vrai – Le texte rapporte l’exclamation de l’autre prisonnier : « Malheur ! Je me suis trompé. » (ligne 26). 8. Vrai - C’était bien son projet mais, vivant dans un souterrain et manquant de repères, au lieu de creuser vers la mer, il a creusé dans une autre direction et son tunnel a fini par croiser celui de Dantès. (« J’ai pris le mur que vous creusez pour celui qui donne sur la mer. » - ligne 27). 9. Faux – Il a très peur que Dantès ne le dénonce auprès du gardien : d’abord, il ne dit pas son nom, il hésite (« Je suis… je suis… ») même à lui dire son « numéro ». Et surtout, lorsque Dantès lui demande s’il a peur de lui, il répond par l’affirmative ! (« Vous avez peur de moi ? – Un silence, puis Edmond crut entendre chuchoter un « oui » - lignes 34-38). 10. Vrai – C’est même pour lui une question de survie, une question de vie ou de mort. Il est terrorisé à l’idée que l’autre prisonnier coupe le contact avec lui. Dantès dit : « Je me ferai tuer… ne me laissez pas seul… j’ai besoin de votre voix ou je vais me casser la tête contre les murs – lignes 39-47). 11. Faux – Il pleure de désespoir. (« Je n’ai plus de courage » - lignes 47-48). 12. Faux – Il est souillé de larmes et de terre. (« …ses mains souillées de terre plaqué contre son visage baigné de larmes. » - lignes 50-51). Exercice 2

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a) 1. un terrain – 2. terreux – 3. le terreau – 4. un souterrain – 5. terrasser – 6. la Terre – 7. enterrer – 8. un enterrement – 9. un terrier – 10. terrestre - 11. extraterrestre – 12. atterrir – 13. se terrer. b) 1. ce terreau – 2. un terrain – 3. la vie extraterrestre – 4. tout le monde se terre – 5. des terriers – 6. il terrasse – 7. de vastes souterrains – 8. atterrir – 9. La Terre – 10. globe terrestre – 11. enterrait – 12. un visage terreux – 13. des enterrements. Exercice 3 1. désespérer. – Il est formé du préfixe « dés », qui exprime l’idée de contraire, placé devant le verbe « espérer ». 2. Propositions : - La chambre est tellement en désordre qu’elle ne sait plus par où commencer pour y mettre de l’ordre ! - Pour que le lion ne lui désobéisse pas, le dompteur le menace de coups de fouet ! - Pour beaucoup de passagers les décollages sont souvent assez désagréables. 3. Mots qui ne sont pas formés avec ces préfixes : le début, un décalage, un désir, désirer, un désastre, dégringoler. 4. Autres mots formés avec les mêmes préfixes : déshabiller, désensabler, déséquilibrer, se désengager, déscolariser, désavantager, désarmer, désaxé, déraciner, déposséder, etc. Exercice 4 1. souillées – 2. immense – 3. vif – 4. désespérée – 5. emprisonné – 6. Terrorisé. Exercice 5 1) a- Terrorisé – b- C’est un adjectif qualificatif (ou un participe passé pris comme adjectif qualificatif). – c- Il qualifie le nom « prisonnier ». Il en est séparé par une virgule (il a pour fonction « épithète séparée » du nom « prisonnier »). 2) Propositions : - Surpris par les questions de leur maître, les enfants ne savaient plus quoi dire. - Affolée, elle se mit à crier au secours. - Ravis par les cadeaux qu’ils venaient de découvrir, ils souriaient de toutes leurs dents. - Désespérés par tant d’incompréhension, ils avaient les larmes aux yeux. - Impatient, il allait et venait comme un lion en cage. Exercice 6 1. bavarde comme une pie. – 2. muet comme une carpe. – 3. prudent comme un serpent. – 4. fort comme un bœuf. – 5. lentement comme une tortue. – 6. malin comme un singe – 7. rusé comme un renard – 8. comme un âne – 9. têtu comme un mule – 10. doux comme un agneau. La vie des mots : le champ lexical

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1) Champ lexical de la technologie : télévision, chaîne hi-fi, téléphone portable, internet, l’écran, un ordinateur, appareils. 2) a- Les sentiments et émotions : « Mon Dieu ! », espérer, tressaillir, un mouvement de recul, inquiet, malheureux, « Malheur », « tout est perdu ! », une crise de désespoir, un silence qui pèse comme du plomb, vous avez peur, terrorisé, se casser la tête contre les murs, pleurer, un visage baigné de larmes. b- La prison : emprisonné, un cachot, un gardien, un prisonnier, une porte, le numéro 27. 4) a- Un match de foot : un footballeur, une footballeuse, des buts, la surface de réparation, un « penalty », un coup de pied, un tir, (un « shoot », « shooter »), des crampons, un corner (« un coup de pied de coin »), un tir de la tête, etc. b- Un match de basket : un basketteur, une basketteuse, un panier, un poteau, un lancer, sauter, le parquet, la ligne des lancers francs, etc. * Mots communs : un joueur, un arbitre, une passe, une attaque, la défense, une équipe, le terrain, une ligne de touche, une ligne médiane, un ballon, un maillot, une faute, un coup franc, courir, feinter, dribbler (un dribble), etc.

UNITE 6 : LA FEMME DU RAJAH

Manuel Textes et Expression 1) Page 45 : Lecture de l’image qui introduit le thème. 1. Elle a été prise d’en haut, c’est une vue « en plongée ». Cette vue « plongeante » permet de bénéficier d’un champ de vision très large et qui permet de visualiser tous les détails d’un paysage. 2. Les deux éléments de ce panorama sont la mer d’une part, caractérisée par un bleu uniforme et profond ; deux énormes rochers d’autre part caractérisés par leur couleur ocre et leur aspect dénudé. C’est la grandeur de ces éléments ainsi que le contraste des deux couleurs qui rend ce panorama si impressionnant. 3. Elle est encore tout à fait sauvage : rien sur ces rochers n’évoque de présence humaine. Ce qui les rend encore plus sauvages ce sont les pentes abruptes qui décourageraient n’importe quel grimpeur et qui contribuent à exclure toute présence humaine. 4. Le seul élément humain est le voilier qui, tout en étant de dimensions respectables, est tout à fait disproportionné par rapport aussi bien à l’immensité de la mer qu’à la hauteur des rochers. 5. Ce qui fait penser à l’aventure c’est la présence d’un bateau isolé dans un endroit très peu fréquenté et sauvage : les navigateurs sont sans doute en train d’explorer et de découvrir (avec appréhension ? avec plaisir ?) un lieu où peu de gens ont eu l’occasion de se rendre et qui pourrait aussi être intéressant ou peut-être même dangereux. Compter parmi les rares personnes qui explorent et découvrent des sites intéressants et dangereux est unes des composantes essentielles de l’aventure.

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6. Le milieu naturel est ici d’immenses rochers perdus dans l’océan. Ce milieu peut certainement être dangereux ne serait-ce que parce que ces rochers peuvent provoquer des naufrages la nuit ou les jours de tempête (sans compter le danger que peut représenter leur escalade par quelques aventuriers). 2) Pages 46 à 48 : Texte 6 – La femme du rajah. * En deux mots : 1. Elle se déroule aux Indes. Les personnages mis en scène sont d’une part Phileas Fogg et ses compagnons Passepartout et Sir Francis Cromarty ; d’autre part des Hindous qui participent à une cérémonie : une femme de rajah, des gardes, des prêtres, des musiciens ainsi qu’une foule assemblée au bord de la rivière où s’élève le bûcher. 2. Ils découvrent un cortège funéraire. Cette scène les révolte parce qu’ils apprennent que la femme du rajah sera brûlée le lendemain en même temps que le cadavre de son époux. 3. Ils décident de sauver la jeune femme. 4. C’est Passepartout qui l’exécute : il met des habits de rajah et, donnant l’impression que c’est le vieux rajah qui est ressuscité, profite d’un instant de panique dans la foule pour enlever la jeune femme. * Pour mieux comprendre… 1. Le cortège est composé des personnages suivants : à l’avant, des prêtres traînent une jeune femme ; suivent des gardes qui portent un cadavre sur un palanquin ; des musiciens ferment le cortège. 2. a) Le détail qui montre qu’elle avance contre sa volonté est le fait que les prêtres la « traînent » (ligne 1) (= traîner quelqu’un c’est l’obliger à se déplacer en le tirant). b) Ce qui caractérise ce personnage c’est d’abord son extrême faiblesse. Elle a le plus grand mal à rester debout. L’auteur précise qu’« elle se soutenait à peine » (ligne 1). Ce qui la caractérise ensuite c’est qu’elle est surchargée de bijoux de la tête aux pieds. Pour mettre en évidence le nombre et la variété des bijoux dont elle est parée, l’auteur utilise deux énumérations (lignes 2 et 3) 3. Ils portent le cadavre d’un rajah (d’un prince hindou) étendu sur un palanquin. 4. Elle va être brûlée le lendemain sur le même bûcher que le cadavre de son époux. Cette pratique était une tradition sociale et religieuse hindoue qui exigeait qu’une femme ne survive pas à son époux. 5. Elle est placée sur le bûcher, près du cadavre de son époux. Les mots qui le disent sont : « Ils… s’arrêtèrent au pied du bûcher sur lequel était couché le corps du rajah… Ils virent qu’on étendait la femme près du cadavre de son époux. » (lignes 25 à 27) 6. Il conçoit le projet de sauver la jeune femme. (« Et si nous sauvions cette femme ? » dit Phileas Fogg. – ligne 12). 7. La phrase qui dit qu’il s’agit d’un projet très dangereux est : « Fogg allait risquer sa vie (mais il n’hésita pas). » (ligne 13) Ce qui montre aussi que c’est une entreprise

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dangereuse, c’est que lorsque Passepartout enlève la femme, Fogg et ses compagnons doivent prendre la fuite (« Filons ! » - ligne 33) au milieu « des cris » de la foule. 8. Ils ne peuvent pas la libérer tout de suite en raison de la présence des gardes. Ils ne peuvent pas non plus le faire pendant la nuit pour la même raison : « les gardes du rajah, éclairés par des torches, veillaient sur la jeune femme » (ligne 15), ce qui empêche Fogg de tenter quoi que ce soit pour la libérer 9. C’est Passepartout qui conçoit un plan pour la libérer : « Passepartout ruminait une idée » (ligne 19). Mais il n’en parle pas ã 10. Ce qui la terrorise c’est qu’elle a l’impression d’assister à la résurrection d’un mort ! La foule voit en effet le cadavre du « vieux rajah se redresser tout d’un coup, soulever la jeune femme dans ses bras et descendre du bûcher. » (lignes 30-31) 11. Non, c’est Passepartout qui a enlevé la femme et qui se hâte de prendre la fuite. * Techniques de l’expression 1. C’est un récit à la troisième personne, le narrateur étant externe au récit et utilisant des pronoms et des déterminants de la troisième personne du singulier pour nous faire part des actions et pensées des personnages. 2. a) Indices de temps : - Au cours de son tour du monde en 80 jours (chapeau) - Bientôt (ligne 14) …et bientôt… (ligne 20)… bientôt (ligne 23) - Un instant après (ligne 36) b) Articulateurs logiques : - Cependant (ligne 18) - Puis (ligne 27) - Soudain (ligne 29) - Mais (ligne 36)… - En effet (ligne 37) * Texte et grammaire 1. Ils sont conjugués à l’imparfait de l’indicatif qui exprime ici des actions qui durent, qui se prolongent dans le passé. 2. L’auteur met en valeur l’émotion ressentie par la foule en utilisant un adjectif qualificatif épithète séparée : « Toute la foule se précipita à terre, épouvantée. » 3) Page 50 : expression écrite – Le passage descriptif (1) Questionnaire « Je découvre » 1. Il annonce ce qu’il va décrire dans la première phrase de la description : « un étrange cortège ». 2. Les personnages qui observent la scène (les « observateurs ») sont Fogg et ses compagnons.

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3. Ordre de la description : des prêtres, une femme, des gardes qui portent un cadavre et enfin des musiciens. Les groupes qui servent à marquer cet ordre sont : « Derrière la jeune femme », « Puis… fermaient le cortège ». 4. Toutes les phrases, sauf la dernière, disent ce qu’ils voient : ce sont les sensations visuelles ressenties par les observateurs. La dernière phrase met en évidence ce qu’ils entendent : ce sont les sensations auditives ressenties par les observateurs. 5. Ce qui caractérise les personnages (et donc ce que l’auteur met en évidence dans la description) : - les prêtres : ils sont « richement vêtus ». - la femme : elle est couverte de bijoux : « Sa tête, son cou, ses épaules, ses oreilles, ses bras sont surchargées de bijoux. » - le corps du vieillard : il est vêtu de ses opulents habits de rajah. 4) Page 51 : document – Quelques œuvres de Jules Verne Proposition de démarche : Ce document pourrait faire l’objet d’une exploitation assez libre dont l’objectif serait purement culturel. Suggestion : 1) Les élèves (en classe ou à la maison) « exploreront » le document et en prendront connaissance. 2) Mise en commun en classe (les élèves prendront librement la parole) : - Que nous présente ce document ? - Quelles en sont les différentes parties ? On fera remarquer : - Qu’il s’agit des quatre œuvres les plus connues de J. Verne. - Qu’il s’agit dans tous les cas de récits d’aventures qui sont tous des « voyages ». C’est le cas de la plupart des romans de Verne classés sous le titre générique de « Voyages extraordinaires ». - Qu’il s’agit souvent de récits de science-fiction. 3) On pourra aussi proposer aux élèves de se procurer ces œuvres de Verne, de choisir un extrait marquant et de le lire à leurs camarades. 5) Pages 52-53 : texte informatif – L’Inde, hier et aujourd’hui. 1. Les parties de ce texte informatif : - Un texte précédé d’un titre, d’un chapeau et comprenant trois intertitres. - Une fiche signalétique de l’Inde. - Deux photos avec leur légende. 2. Idée générale exposée dans le chapeau : l’Inde a connu des changements très importants et très rapides. 3. Neuf informations sont communiquées par fiche signalétique : le nom officiel du pays, sa superficie, le nom de sa capitale, le nom de la plus grande ville du pays, le nombre

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d’Hindous (population), la nature du régime politique, les langues parlées dans le pays, le nom de la monnaie et la date de l’indépendance. - A ces neuf informations, s’ajoutent deux autres éléments visuels : le drapeau de l’Union indienne (on remarquera le rouet qui symbolise le personnage de Gandhi, père de l’indépendance) ainsi qu’une carte géographique du pays. * Parmi ces informations, certaines sont intéressantes parce qu’elles font de l’Inde un pays unique et exceptionnel : d’abord, sa superficie qui fait que l’Inde est immense ! Ensuite et surtout, le nombre tout à fait exceptionnel de la population : aujourd’hui, l’Inde est le pays le plus peuplé au monde après la Chine ; bientôt, l’Inde sera le pays le plus peuplé de la planète ! Ce qui est intéressant aussi, c’est le fait qu’on y reconnaît 25 langues officielles. On pourrait aussi remarquer qu’en tant qu’ancienne colonie britannique, l’Inde d’aujourd’hui est encore imprégnée de démocratie et de « british way of life » (le sport le plus en vogue est le cricket ; les voitures roulent à gauche,…). 4. Il en comprend trois dont les deux premiers s’opposent puisqu’ils portent respectivement sur « hier » et « aujourd’hui ». 5. 1- Ce sont les princes qui, autrefois, possédaient le pays. Ce qui les caractérisait, c’était leur richesse et leur puissance « sans limites »: « richesse extraordinaire » ; ils exerçaient un pouvoir absolu sur les gens avec un droit « de vie et de mort » ; une « armée privée » ; des palais d’un « luxe inouї » ; un « nombre incalculable de serviteurs et d’esclaves ». 2- Ce qui, dans leur religion, paraît très cruel, c’est le fait qu’à la mort du maharajah, son épouse était « brûlée vive à ses côtés, sur le même bûcher ! » 3- Entre le train de vie des rajahs et celui du petit peuple, il y a un abîme : autant les premiers vivent dans l’opulence, autant les autres « connaissent une très grande misère et des famines à répétition. » 6. 1- Non : « L’Inde est toujours un pays très pauvre avec une masse considérable de gens qui vivent misérablement. » 2- Elle a joué un rôle primordial dans l’émergence « d’une classe moyenne » de plusieurs centaines de millions d’individus instruits et savants. 3- C’est l’énergie nucléaire, la technologie spatiale, l’industrialisation, la production pétrolière, l’industrie du cinéma et le développement des exportations, bref le progrès scientifique et économique qui ont permis à l’Inde de devenir une grande puissance. 7. Ils sont des champions en informatique, domaine qui les passionne et dans lequel ils sont des centaines de milliers à s’être engagés. 8. Les éléments du paratexte sont : - Le titre du texte - Le chapeau (en caractère italique) - Les trois intertitres - Trois photos avec leur légende - La référence à la fin du texte (comprenant le nom de la revue d’où le document a été extrait ainsi que la date de parution de cette revue) - La fiche signalétique de l’Inde.

Cahier d’application – Unité 6 – Réponses aux questions Exercice 1

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1. Fogg est accompagné de deux compagnons : Passepartout et Sir Francis Cromarty. 2. La femme est prisonnière et riche. – Elle est « traînée » par des prêtres, elle n’est donc pas libre de se déplacer librement ; des gardes veillent sur elle. 3. Le cortège est formé d’une femme, d’un vieillard mort, de prêtres, de gardes et de musiciens (lignes 1 à 6). 4. Il sera en danger de mort. Le texte le dit : « Fogg allait risquer sa vie » (ligne 13). 5. Ils vont essayer de sauver la femme à l’aube, juste avant qu’elle soit brûlée. C’est bien à l’aube que le sauvetage a lieu : le texte dit : « des nuances moins sombres annoncèrent l’approche du jour » (lignes 20-21) ; « Dans la demi-obscurité… » (ligne 26) ; et « profitant de l’obscurité profonde encore » (lignes 34-35). 6. Un plan est élaboré par Passepartout. Le texte dit : « Cependant, Passepartout ruminait une idée. » (ligne 19). 7. Elle sera brûlée sur un bûcher en même temps que son mari. Le texte dit : « Ils… s’arrêtèrent au pied du bûcher sur lequel était couché le corps du rajah… Ils virent qu’on étendait la femme près du cadavre de son époux. » (lignes 25 à 27) 8. La foule croit voir le rajah se lever et s’enfuir avec son épouse. Le texte dit : « On vit le vieux rajah se redresser tout d’un coup, soulever la jeune femme dans ses bras et descendre du bûcher. » (lignes 30-31). Exercice 2 1. Mots qui appartiennent au champ lexical de la richesse : bijoux, colliers, bracelets, boucles, bagues (ligne 3) opulents (ligne 5). 2. Mots qui appartiennent au champ lexical de la lumière : torche (lignes 15 et 27), nuances moins sombres (ligne 20), la demi-obscurité (ligne 26), s’enflamma (ligne 28). Exercice 3 1. Une tente = un abri de toile – Homonyme : une tante = la sœur du père ou de la mère. 2. Au cours = pendant – Homonymes possibles : une cour = espace en plein air dépendant d’un bâtiment (école, ferme,…). la cour = l’entourage du roi (la cour du roi Louis XIV résidait à Versailles). il court = action de se déplacer à pied rapidement. un court = terrain de tennis court = contraire de long 3. cou = partie du corps entre les épaules et qui supporte la tête. Homonyme : un coup = geste par lequel un objet heurte un autre ; un heurt, un choc. 4. la mort = action de ne plus vivre ; arrêt de la vie. un mors = fer recourbé que l’on place dans la gueule d’un cheval pour y attacher les rênes qui serviront à le diriger. Exercice 4

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1. tenter – 2. Epouvantée – 3. se redresser – 4. le bois – 5. opulente – 6. les rajahs – 7. se précipita – 8. l’infortunée – 9. « Filons ! » – 10. l’obscurité – 11. son époux – 12. couché. Exercice 5 1) a- Il est formé du préfixe « demi » placé devant le mot obscurité auquel il est relié par un trait d’union. – Sens : une obscurité partielle ; une obscurité qui n’est pas complète. b- Non. Dans demi-litre, « demi » = la moitié (mesurable et exacte) d’un litre. c- semi = presque, en partie (même sens que dans a- ci-dessus). Un tissu semi-perméable n’est pas totalement imperméable ! 2) une demi-douzaine, un demi-cercle, le demi-jour, un(e) semi-remorque = plate-forme sans roues avant que l’on attache à un camion. 3) 1. une demi-finale = avant-dernière épreuve d’une compétition (dont le vainqueur ira en finale). 2. demi-fond = de moyenne distance (entre 800m et 3000 mètres). 3. demi-frère(sœur) = frère(sœur) par le père ou la mère seulement. 4. demi-pensionnaire = élève qui prend le repas de midi à l’école (opposé à interne ou externe). 5. demi-saison = ni trop léger, ni trop chaud (= vêtements pour le printemps ou l’automne). 6. semi-liberté = partiellement libre ; animaux qui vivent dans un vaste espace clôturé (et non dans des cages étroites). 7. semi-aride = semi-désertique ; avec un végétation rare ; avec des pluies rares. 8. semi-précieuse = se dit de certaines pierres qui n’ont pas de grande valeur marchande (par opposition aux pierres précieuses comme le diamant, le rubis, l’émeraude,…). * Autres mots formés avec les mêmes préfixes : Demi-heure, à demi-mot, une demi-mesure, un demi-tarif, une demi-pause, une demi-place, une demi-pension, etc. Semi-automatique, semi-conducteur, un produit semi-fini, semi-ouvert, semi-rigide, etc. Exercice 6 Propositions : - Elles se précipitent vers le bus qui va démarrer d’un instant à l’autre. - La grue qui soulève ce lourd conteneur est très puissante. - Les insectes que nous observons à la loupe sont minuscules. - Les flots de lave qui sont rejetés par les volcans sont brûlants et très dangereux. - Notre vieux chat, que nous avons emmené chez le vétérinaire, est très malade. Exercice 7 – Expression écrite 1. a) L’observateur est Daniel (un personnage du récit). b) Ce texte est à la troisième personne : le narrateur est extérieur au récit. 2. L’objet décrit est la mer. Cet objet est annoncé dans la première phrase de la description.

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3. Mots et expressions qui rendent compte des… a) sensations visuelles : premier paragraphe en entier (la mer, brillait, la lumière, le changement de couleur, d’aspect, la mention de quatre couleurs pour la mer, le sable ocre, les ourlets blancs des vagues). b) sensations auditives : les deux dernières phrases (le bruit des vagues qui augmente et envahit l’air, la comparaison avec le sifflement de vapeur d’un train, la mention de la violence du bruit…). c) sensations tactiles : les battements du cœur, le sable dur, humide et froid sous les pieds. 4. La dominante de cette description est l’aspect effrayant de la mer (en raison de ses changements et de la violence du bruit). Mots et expressions qui mettent cette dominante en évidence : elle changeait de couleur et d’aspect ; le cœur cognant de toutes ses forces ; le sable dur, humide et froid ; le bruit grandissait, emplissait tout ; bruit violent et inquiétant ; ponts de fer. 5. dur « comme l’asphalte » (sensation tactile) – emplissait tout « comme un sifflement de vapeur » (sensation auditive) – bruit violent et inquiétant « comme les trains sur les ponts de fer » (sensation auditive). 6. « bleue, puis grise, verte, presque noire, sable ocre, ourlets blancs des vagues ». Cette énumération vise à mettre en relief les aspects changeants de la mer. Exercice 8 Propositions : - Dans un indescriptible désordre, jouets, vêtements propres, linge sale, coussins, draps froissés et objets de toutes sortes jonchaient le sol. - Les visiteurs se promenaient dans les allées et admiraient lions, tigres, loups, éléphants, ours, girafes, zèbres, taureaux, kangourous et des dizaines d’autres espèces animales dans leurs cages et leurs enclos. Exercice 9 Proposition : Les explorateurs s’étaient aventurés au fin fond de l’Afrique, dans une région lointaine et encore inexplorée. Qu’allaient-ils donc y découvrir de nouveau ? Un matin, juste derrière une colline qu’ils venaient de franchir, ils débouchèrent dans un curieux endroit où se dressaient d’immenses arbres mystérieux et totalement inconnus : dispersés sur un sol recouvert de hautes herbes, leur énorme tronc massif, tout rond et épais s’élevait à plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Puis, s’étalant en parasol comme de gigantesques et inquiétants champignons, de très nombreuses longues branches, tordues et rugueuses et d’une longueur prodigieuse, s’avançaient dans toutes les directions. « Je n’ai jamais vu de végétation aussi étrange ! s’exclama, anxieux, le chef de l’expédition. Quelle surprise cet endroit si mystérieux nous réserve-t-il ?

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Texte d’écoute

Texte enregistré sur CD : La voiture amphibie. Autrefois, Jules Verne imaginait des machines fantastiques. Aujourd’hui, les savants anglais en ont réalisé une ! 160 km à l’heure sur route, 55 km à l’heure sur mer… Auto ou bateau ? Les deux ! Une nouvelle voiture amphibie vient d’être testée en Angleterre. A la fois auto et bateau, la voiture amphibie est un véhicule exceptionnel. Quand vous sortez de l’eau dans cette voiture, les gens sont sidérés ; vous pouvez mettre une Ferrari à côté, les gens ne regarderont que la voiture amphibie. Comment ça marche ? D’abord, pour passer de la terre ferme au pays des poissons, le conducteur, s’il ne connaît pas les lieux, doit entrer très doucement dans l’eau, sinon le véhicule pourrait heurter des rochers sous-marins. En revanche, si les lieux sont connus et la pente relativement douce, certains n’hésitent pas à pénétrer à toute vitesse dans l’eau, à la plus grande joie des passagers et des spectateurs. Après avoir roulé sur le sol, l’auto flotte sur l’eau dès que la profondeur est suffisante. La voiture n’a pas de toit, elle n’a pas non plus de portières : la carrosserie forme une vraie coque de bateau de sorte que l’eau ne peut pas entrer à l’intérieur. On comprendra que pour prendre place dans cette voiture, les passagers doivent sportivement sauter dedans. Mais cette petite merveille n’est réservée qu’à ceux qui ont un portefeuille très bien garni : elle coûte près de 750 000 Euros ! Et désolé pour les baigneurs auto-stoppeurs : la voiture amphibie n’a que deux places ! Sciences et Vie Junior, Numéro 146. Réponses aux questions : Exercice 1 1. Faux – Il n’y a ni repères chronologiques (indices de temps) qui ponctuent les étapes d’un récit, ni schéma narratif. C’est un texte informatif qui porte sur la présentation d’un véhicule amphibie. 2. Faux – Cette invention a été faite par des savants anglais. 3. Vrai – Elle roule « sur route » (c’est donc une auto) et navigue « sur la mer » (c’est donc un bateau). 4. Faux – Le texte dit : « Vous pouvez mettre une Ferrari à côté, les gens ne regarderont que la voiture amphibie. » C’est l’aspect étrange de cette voiture qui attire irrésistiblement l’attention (le texte dit : « Les gens sont sidérés. ») 5. Vrai – Il s’agit d’une périphrase. Le texte dit : « pour passer de la terre ferme au pays des poissons… »

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6. Faux – Elle est légèrement différente. Le texte la décrit ainsi : « La voiture n’a pas de toit, elle n’a pas non plus de portières : la carrosserie forme une vraie coque de bateau. » 7. Vrai – Elle n’a pas de portières. Le texte dit : « Pour prendre place dans cette voiture, les passagers doivent sportivement sauter dedans. » 8. Faux – Elle coûte très cher et n’est réservée qu’aux gens très riches qui peuvent se payer ce genre de fantaisie. Le texte dit : « Cette petite merveille n’est réservée qu’à ceux qui ont un portefeuille très bien garni : elle coûte près de 750 000 Euros ! » Exercice 2 1. Parce que Jules Verne est connu pour avoir imaginé des machines « fantastiques ». Or, la voiture amphibie en est une. (Exemples de machines fantastiques imaginées par J. Verne : un obus de canon capable d’atteindre la Lune, le sous-marin Nautilus, un ballon capable de parcourir des distances prodigieuses,…). 2. Parce que, dépourvue de portières, sa carrosserie est une vraie coque de bateau. 3. Ce qui peut être très amusant (pour les passagers de la voiture et aussi pour les spectateurs), c’est de pénétrer à toute vitesse dans l’eau, en soulevant d’immenses gerbes d’écume. 4. Deux personnes seulement peuvent y prendre place.

UNITE 7 : UNE ETRANGE PROMENADE

Manuel Textes et Expression 1) Pages 54 à 56 : Texte 7 – Une étrange promenade. * En deux mots : 1. Les personnages sont trois aéronautes (= passagers d’un ballon) qui sont dans un ballon. Leur projet est de traverser l’Afrique en ballon, d’Est en Ouest. 2. Elle s’est accrochée aux défenses d’un éléphant qui était recouvert de hautes herbes et que les aéronautes n’avaient donc pas vu. Ceci convient aux voyageurs parce que l’animal, en avançant, fait avancer aussi le ballon (dans la bonne direction). * Pour mieux comprendre… 1. Ils prennent place dans une nacelle qui est une espèce de grand panier en osier accroché au-dessous du ballon. 2. On l’immobilise en lançant des cordes au bout desquelles il y a des ancres qui s’accrochent à un objet stable au sol (un arbre, par exemple). 3. Dans ce texte, de nombreux mots et expressions rapprochent le ballon d’un bateau (ou d’une barque) : accoster (ligne 1), une ancre, une nacelle (ligne 2), une navigation (ligne 10), fendre les flots (ligne 12).

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4. Il survole une prairie recouverte de hautes herbes de sept à huit pieds de hauteur. L’expression qui l’indique est : « les hautes herbes d’une immense prairie » (ligne 3). 5. Les détails qui montrent que les herbes sont vraiment très hautes sont, d’une part, la description même des herbes qui ont « sept à huit pieds d’épaisseur » (lignes 4-5) ; d’autre part, l’emploi de l’expression « gazon gigantesque » (ligne 16) pour qualifier ces herbes ; enfin et surtout, le fait qu’elles sont suffisamment hautes pour cacher entièrement un éléphant mâle d’une « taille gigantesque » (lignes 37-38). 6. Il fait penser à la mer, à un océan. Les passages du texte qui le disent sont d’abord la comparaison « comme un océan de verdure » (ligne 7) ; ensuite, le développement de la métaphore dans les lignes 10 à 13 : « une véritable navigation sur cette mer si verte, avec de douces ondulations au souffle du vent… La nacelle semblait fendre les flots… » 7. Ils s’en aperçoivent soudain à la faveur d’une « forte secousse » (ligne 15). Ils pensent que l’ancre s’est accrochée « à un rocher caché sous le gazon gigantesque. » (ligne 16). 8. a) Ils entendent un cri étrange. Les expressions qui le disent sont : « un cri aigu qui retentit dans l’air » (ligne 19) et « un cri singulier » (ligne 23). b) Ce qui leur paraît très étrange et inhabituel (« Tiens ! » - ligne 24) c’est que malgré le fait que l’ancre se soit accrochée à ce qu’ils pensent être un rocher, le ballon continue quand même à avancer. Ils en proposent deux explications : la première (vite contredite) attribue l’avance du ballon au fait qu’il serait mal ou pas accroché au rocher : « Nous marchons ! » (ligne 24) ; la seconde explication est plus proche de la réalité mais tout à fait mystérieuse : « C’est le rocher qui marche ! » - ligne 25). c) Ce qui révèle soudain la présence d’un animal c’est d’une part, un « vaste remuement dans les herbes » (lignes 26-27) et d’autre part, l’apparition d’une « forme allongée et sinueuse » (ligne 28) au-dessus des herbes. Les voyageurs pensent qu’il s’agit d’un serpent à cause justement de la forme qui leur apparaît : les mots « forme allongée et sinueuse » décrivent parfaitement un serpent ! En réalité, cette forme est celle de la trompe d’un éléphant : il s’agit en l’occurrence d’un « mâle d’une magnifique espèce » (lignes 38-39), d’un éléphant « gigantesque » (ligne 38) qui traîne le ballon dont les pattes de l’ancre sont prises dans les défenses de l’animal. * Techniques de l’expression Deux comparaisons : 1. « comme un papillon gigantesque » (lignes 6-7) : le ballon, avec ses couleurs et son vol qui lui fait effleurer les herbes, est comparé à un papillon qui lui aussi est très coloré et effleure la végétation quand il vole. Le ballon étant très grand, il devient, par ses couleurs, son vol et sa taille un « papillon gigantesque ». 2. « comme un océan de verdure » (ligne 7) : la prairie est comparée à un océan, mais « de verdure ». En effet, comme sur l’océan, cette prairie est parfaitement plate et n’offre aucun obstacle en vue. La métaphore des lignes 10 à 13 permet de développer cette comparaison : les herbes, sous l’effet du vent, ondulent comme les vagues de l’océan. * Texte et grammaire

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Valeur de l’imparfait : actions qui se prolongent dans le passé, qui durent dans le passé. C’est le cas de l’imparfait dans les passages descriptifs : elle paraissait couverte… elle avait sept à huit pieds… ; mais aussi des actions : le Victoria effleurait… L’éléphant s’avançait… Valeurs du passé simple : actions uniques dans le passé. « les trois voyageurs décidèrent… les ancres vinrent bientôt raser… il arriva bientôt à une clairière… » Mais aussi actions soudaines dans le passé : « Tout à coup, le ballon éprouva… un cri aigu retentit… les phrases suivantes s’échappèrent… » 2) Page 58 – La vie des mots : la polysémie Questionnaire « Je découvre » : 1. a- « Mille cris joyeux » = Son aigu émis avec violence par la voix. b- « un modèle dernier cri » = le plus nouveau, qui correspond à la dernière mode. c- « Des cris leur apprirent » = des paroles prononcées très fort. 2. a et c = sensations auditives = sens propre ; b = sens figuré : ce sens n’a rien à voir avec une sensation « physique ». 3) Page 59 – Texte informatif : J’ai rencontré Jules Verne 1. Les éléments du paratexte sont : - Un chapeau explicatif placé « en dehors » du texte lui-même. - Le titre du texte. - Une photographie (sans légende) représentant Jules Verne. - La référence (qui comprend le nom du journaliste qui a mené l’interview, le nom du magazine dans lequel cet article a paru ainsi que la date de parution). * On remarquera la mise en page originale de ce document qui évoque la page d’un livre ou d’un magazine (ce qui justifie que le chapeau ait été placé en dehors de cette « page ». * Ces éléments du paratexte servent à mieux comprendre le texte : - le chapeau fournit des explications préliminaires indispensable pour comprendre les circonstances de rédaction de cet article ; - le titre annonce bien une entrevue, une rencontre. - la photo (assez parlante par elle-même ne nécessite pas de légende) représente le personnage interviewé et permet au lecteur de le « voir ». - La référence dit qui a rencontré J. Verne, dans quelle revue et en quelle année l’interview a paru. 2. Il nous fournit de très nombreuses informations précieuses… - L’année où a eu lieu l’interview : 1893. - L’âge de Jules Verne à cette époque : ce n’est plus un tout jeune homme mais plutôt un écrivain qui a une longue carrière derrière lui ! - Le nom de la ville où habite Verne : Amiens, dans le Nord de la France (cette information est précieuse ; le texte dit : « Vous n’avez jamais voyagé »). - La profession de l’auteur de l’article : ce n’est pas un écrivain mais un journaliste américain, ce qui implique que le texte n’est pas extrait d’un roman mais d’un média.

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- Qu’il ne s’agit pas ici de tout l’article qui a paru dans le journal américain mais seulement d’un extrait. 3. Il comprend les questions posées par Shérard à Jules Verne. Chacune de ces questions est suivie des propos de Jules Verne précédés des initiales de l’écrivain. Au niveau de la mise en page, questions et réponses sont nettement séparées (par un double interligne) et pour mettre les questions en évidence, on a utilisé des caractères gras et de couleur rouge. 4. Après s’être levé à cinq heures du matin, J. Verne consacre ses matinées à travailler, à composer ses romans d’aventures. On remarquera le soin et les efforts que l’écrivain apporte au travail d’écriture et de composition. Il consacre ses après-midis à se documenter : il lit « d’un bout à l’autre » quinze journaux puis des revues et prend des notes pour ne pas oublier et éventuellement utiliser dans ses romans des informations ainsi glanées. 5. Ce qui les étonne c’est que, malgré la très grande célébrité dont il bénéficie dans le monde entier, et malgré les millions de lecteurs qu’il a, il n’ait pas (encore) été élu à l’Académie française. 6. Il y exprime une profonde déception (et une certaine amertume) : quarante-deux élections (et nominations) ont eu lieu en quinze ans mais Jules Verne n’a jamais été choisi pour siéger parmi les grands écrivains reconnus par l’Académie. Les passages qui expriment le mieux ce sentiment sont : « Je souris en moi-même » ; « on m’ignore toujours » et « Le grand regret de ma vie, c’est que je n’ai jamais compté dans la littérature française ! »

Cahier d’application – Unité 7 – Réponses aux questions Exercice 1 1. Ils veulent faire atterrir le ballon. – Le texte dit : « Les trois voyageurs décidèrent d’accoster » (ligne 1). 2. Il faut lancer des ancres pour le fixer au sol. – Voulant atterrir, les aéronautes lancent des ancres au-dehors de la nacelle (ligne 2) en espérant que l’une d’entre elles accrochera un arbre. ; autre justification : « l’ancre s’était sans doute accrochée à un rocher » (lignes 15-16). 3. Le ballon survole de très hautes herbes. – Le texte dit : « les herbes hautes » (ligne 3 et 13-14) ; « sept à huit pieds d’épaisseur » (lignes 4-5) ; autre justification : ces herbes sont tellement hautes qu’elles cachent entièrement un énorme éléphant (fin du texte). 4. La prairie vue d’en haut ressemble à un océan. – Le texte dit : « un océan de verdure » (ligne7) ; « cette mer si verte » (ligne 11) ; « semblait fendre les flots » (ligne 12). 5. Ils croient que l’ancre s’est accrochée à un rocher. – Le texte dit : « L’ancre s’était sans doute accrochée à un rocher » (lignes 15-16) et un des passagers crie : « C’est le rocher qui marche » (ligne 25). 6. Joe pense que l’ancre s’est accrochée à un serpent parce qu’il voit une forme allongée et sinueuse. – On remarquera que l’interprétation « un serpent » (ligne 30) suit immédiatement l’emploi des adjectifs « allongée et sinueuse » (ligne 28).

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7. Ils ne voient entièrement l’éléphant que lorsqu’il atteint une clairière. – Avant d’atteindre la clairière, les hommes ne voient que la trompe de l’animal. C’est seulement quand il arrive « à une clairière », on peut « le voir tout entier » (lignes 36-37). Suit une description de l’animal qui est maintenant entièrement visible. 8. Ils sont ravis d’avancer de cette manière. – Le texte précise que Joe est « au comble de la joie » (ligne 41) et, dans son enthousiasme, il crie : « En avant ! » (lignes 41 et 43. Exercice 2 1. Mots qui appartiennent au champ lexical de la mer : accoster (ligne 1), une ancre, une nacelle (ligne 2), un océan (ligne 7), une navigation (ligne 10), mer (ligne 11), fendre les flots (ligne 12). 2. Il utilise ce champ lexical parce que, d’une part, il compare la prairie à la mer (« comme un océan de verdure » - ligne 7) et que d’autre part, il développe une métaphore qui va dans le même sens (lignes 10 à 13). Exercice 3 1. Une ancre = fer en T ou X que l’on jette dans l’eau pour immobiliser un bateau. Homonyme : une encre = liquide noir (ou d’une autre couleur) utilisé pour écrire. 2. Ras = très court – Homonyme : un rat = mammifère rongeur (à longue queue et museau pointu). 3. sans = dépourvu de ; privé de – Homonyme : le sang : liquide rouge qui coule dans nos artères et nos veines. 4. Mâle = contraire de femelle ; qui est de sexe masculin – Homonyme : mal = contraire de bien. 5. Des pattes = les membres (antérieurs et postérieurs) des animaux. – Une pâte = mélange plus ou moins mou que l’on prépare pour la cuisine (tartes, pain,…) (ou pour d’autres usages (pharmacie, travaux de construction,…). Exercice 4 Propositions : - Au cours de la fête, ils chantaient, ils dansaient, ils sautaient et ils étaient au comble de la joie ! - Les deux chatons ont attendu que leur canot accoste ; puis ils sont montés sur le quai et se sont promenés sur la jetée. - Une route sinueuse et goudronnée traverse cette vaste prairie couverte de très hautes herbes. - Il suffit d’effleurer les épines d’une rose pour se rendre compte à quel point elles sont pointues !

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Exercice 5 1. C’est la prairie qui est comparée à un océan. On n’a pas utilisé « comme ». 2. Propositions : - Le paysage était traversé par un interminable ruban noir qui arrivait jusqu’au pied des collines qui barraient l’horizon. - Ce matin-là, lorsque nous ouvrîmes les volets, nous découvrîmes avec ravissement l’immense manteau blanc qui recouvrait tout le paysage. Exercice 6 1. lumineuse – 2. pure, limpide, transparente – 3. C’est évident, certain – 4. légère, peu dense – 5. contraire de foncé La vie des mots : le champ sémantique 1) 1. détruire complètement – 2. couper le poil très près de la peau – 3. passer très près de, frôler – 4. ennuyer, embêter – 5. tondre. * Dans la phrase 4 : raser = ennuyer. 2) 1. a = sens propre (c’est le nom d’une couleur) ; b = sens figuré (voir la vie du bon côté, être optimiste) – 2. a = sens propre (les flots = la mer) ; b = sens figuré (des flots = grande quantité de…) – 3. a = sens propre (métal précieux qui coûte très cher) ; b = sens figuré (une occasion en or = une occasion à ne pas rater) – 4. a = sens figuré (être sur le point de…) ; b = sens propre (l’extrémité, la partie avant le vide) – 5. a =- sens figuré (endroit où se concentre beaucoup de monde) ; b = sens propre (endroit où logent les fourmis). 3) 1. Très longues canines recourbées (que l’éléphant utilise pour diverses fonctions et notamment pour se défendre). – 2. Interdiction de… - 3. En sport, action de s’opposer aux attaques de l’équipe adverse. – 4. Action de protéger contre un ennemi en lui interdisant toute avance. 4) Proposition : le nom « ballon ». - Quatre sens propres – entre autres – (qui ont pour point commun de désigner des objets ronds) : grosse balle – poche en caoutchouc qu’on gonfle d’air (des ballons qu’on accroche au cours d’une fête) – aérostat (utilisé par les scientifiques ou les militaires ou encore pour les loisirs) – Dans un laboratoire, récipient de verre sphérique - - Un sens figuré : ce qui peut sauver, ce qui offre un sursis (« L’argent que vous lui avez prêté a été pour lui un ballon d’oxygène. »)

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UNITE 8 : L’HOMME A LA CERVELLE D’OR

Manuel Textes et Expression 1) Page 61 : Lecture de l’image qui introduit le thème. 1. Ce qui est extraordinaire c’est le fait d’abord, que le vieil homme soit debout en équilibre sur une épée, puis que cette épée reste horizontale malgré le poids de l’homme . 2. C’est un « gourou », un sage oriental, qui initie une jeune fille encore novice à certains pouvoirs mystérieux que l’on peut acquérir grâce à la méditation et à l’entraînement aux arts martiaux. 3. C’est la jeune fille qui paraît stupéfaite alors que le vieillard reste serein, tranquille et sûr de lui. 4. Il porte sur des faits imaginaires (le « merveilleux » = ce qui appartient au surnaturel, au miracle, au monde de la féérie, de l’imaginaire et de la magie, aux faits extraordinaires). 5. C’est un « conte », genre littéraire caractérisé par le « merveilleux ». 6. Voir page 64, le document au bas de la page. 7. Non, les héros de contes peuvent être des êtres purement imaginaires comme ils peuvent aussi être des animaux. 2) Pages 62 à 64 : Texte 8 – L’homme à la cervelle d’or. * En deux mots : 1. Le héros de ce récit est un personnage imaginaire qui a la particularité d’être né avec un cerveau en or. 2. Non, elle s’épuise au fur et à mesure que l’or y est prélevé. Se rendant compte que sa cervelle est en train de s’épuiser, l’homme décide de ne plus utiliser l’or de sa cervelle et de se mettre à travailler pour gagner sa vie. 3. Il n’arrive pas à s’en tenir à ce qu’il a décidé parce qu’il est tombé amoureux d’une femme qui a « tous les caprices », qui veut que son mari lui achète des tas de choses, et à qui il est incapable de rien refuser. 4. Sa cervelle étant presque entièrement épuisée, il « n’a plus de tête », il « perd la tête » (au sens propre) et devient fou. * Pour mieux comprendre… 1. Les éléments qui relèvent du conte sont tous basés sur le fait que le héros du récit est doté d’une cervelle en or : il y puise durant des années de l’or, sa santé se détériore

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lorsque sa cervelle commence à s’épuiser et il perd la raison lorsqu’elle s’est totalement épuisée. On remarquera aussi la façon dont il récupère l’or de sa cervelle en la raclant avec les ongles ! 2. Non, il a une fin tragique, c’est une histoire qui finit mal. 3. Il a certainement connu de grands moments de bonheur. D’abord, il a joui sans limites de sa richesse : « Il menait sa vie royalement, et semant l’or sans compter » (lignes 1-2). Ensuite et surtout, il tombe amoureux et l’on peut supposer qu’il a été très heureux avec sa femme à qui il ne pouvait rien refuser. 4. Au fur et à mesure que sa cervelle s’épuise, sa santé se détériore : il s’affaiblit et maigrit. Le passage du texte qui le dit est : « on pouvait voir les yeux s’éteindre, la joue devenir plus creuse » (lignes 4-5). L’homme, « épouvanté », a tellement peur qu’il y apporte une solution radicale : il décide de s’arrêter de puiser de l’or dans sa cervelle et il change complètement de vie : « …il s’en alla vivre à l’écart, du travail de ses mains, tâchant d’oublier ces fatales richesses auxquelles il ne voulait plus toucher. » (lignes 10 à 12). 5. Les caprices de sa femme lui causent de gros soucis parce que ce sont des caprices très coûteux (« les piécettes fondaient » - ligne 15). Notre héros est écartelé : d’une part, il est heureux de lui faire plaisir (« que c’était un plaisir… » - ligne 15) et, de peur de la peiner, il ne sait rien lui refuser (« et lui, ne savait jamais dire non ») ; d’autre part, il est tout à fait conscient que sa femme et ses caprices sont en train de causer sa perte ! (« il souriait avec amour au petit oiseau qui lui mangeait le crâne » (ligne 22). 6. Lorsqu’il avait peur, « il avait des envies d’être avare » (lignes 24-25). Mais il n’arrivait pas à y donner suite : il suffisait que sa femme lui réclame « quelque chose de bien cher » pour qu’il dépense de nouveau son or sans compter. 7. Il connaît l’immense malheur de perdre sa femme dont il était tellement amoureux. Ce malheur, conjugué au fait « qu’il ne restait presque plus rien » de sa « cervelle merveilleuse » (lignes 31-32) a sur lui de terribles effets : il s’en va errant « dans les rues, l’air égaré » (ligne 34), il perd la mémoire (il a oublié que sa femme était morte) et il devient fou (« un air hébété » - ligne 45). Au sens propre, n’ayant épuisé sa cervelle, il n’a plus « toute sa tête » ! * Techniques de l’expression Cadre à fond bleu : Les groupes de mots que l’auteur utilise pour désigner le héros du récit : - L’homme à la cervelle d’or = c’est justement ce qui caractérise le personnage. - Le malheureux (ligne 6) ; le pauvre homme (ligne 20) : noms qui évoquent le destin tragique du personnage et qui visent à susciter chez le lecteur la pitié. Les groupes qui désignent la femme du héros : « Cette mignonne créature moitié oiseau, moitié poupée » (lignes 14-15) ; « petit oiseau qui lui mangeait le crâne » (ligne 22) ; « la petite femme » (lignes 25, 28 et 40). Tous ces groupes mettent en évidence son aspect petit, agréable, délicat et fragile, que l’on retrouve chez un petit oiseau. 1. Antithèse : « On aurait dit que sa cervelle était inépuisable… Elle s’épuisait cependant » (lignes 2-3).

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2. « La petite femme mourut, sans qu’on sût pourquoi, comme un oiseau. » On remarquera que les périphrases portent sur la même idée : la fragilité de la femme assimilée à celle de l’oiseau. * Texte et grammaire 1. Autres verbes à l’imparfait qui expriment des faits qui se prolongent dans le passé : « il menait sa vie » (ligne 1) ; « Elle s’épuisait » (ligne 3) ; « il tenait… » (ligne 46)… 2. Subordonnées relatives : - qui lui mangeait le crâne innocemment (lignes 22-23) = relative qui met en valeur la « voracité » du petit oiseau. - qui s’appuyait au comptoir / et qui la regardait douloureusement d’un air hébété (lignes 45-46) = deux relatives qui brossent le portrait du héros anéanti par la douleur. 3) Page 64 : Document – Les contes Proposition de démarche : Ce document pourrait faire l’objet d’une exploitation assez libre dont l’objectif serait purement culturel. Suggestion : 1) Les élèves (en classe ou à la maison) « exploreront » le document et en prendront connaissance. 2) Mise en commun en classe (les élèves prendront librement la parole) : - Le conte est un genre littéraire (au même titre que le roman, l’essai, le théâtre, la poésie, la critique,…). - Le reste du document traite de trois « origine » des contes : les contes orientaux, les écrivains européens qui ont imaginé des contes, les écrivains français qui ont composé des contes. 3) On pourra aussi proposer aux élèves de se procurer un des contes dont parle le document, de choisir un extrait marquant et de le lire à leurs camarades. 4) Page 66 : expression écrite – Le passage descriptif (2) Questionnaire « Je découvre » 1. C’est la marchande. L’objet décrit est l’homme à la cervelle d’or. 2. La dominante est la douleur morale et physique. 3. Les mots qui apportent des précisions à ces noms sont des adjectifs qualificatifs : a) « grand » - b) « bleues » - c) toute « sanglante » 4. Il a l’air « hébété » (adjectif qualificatif). 5. Les groupes qui le précisent sont : « qui s’appuyait au comptoir » et « qui la regardait douloureusement d’un air hébété. » - Ce sont des subordonnées relatives qui servent à décrire (= qui ont une valeur descriptive) : « 6. « d’or » : c’est un complément du nom « raclures ».

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Je raconte, je compose : Proposition : Ce soir-là, lorsque Tintin et le capitaine Haddock arrivent au château de Moulisart, il fait un temps épouvantable. Nos amis ont parcouru des dizaines de kilomètres en voiture sous une pluie battante qui masquait le paysage et maintenant, ils sont exténués. Ils ont à peine la force de monter à toute allure les quelques marches du perron et c’est trempés jusqu’aux os qu’ils pénètrent enfin dans le hall du château. « Il était temps que nous rentrions ! » s’exclame Tintin, qui ne sait plus comment se mettre un peu au sec et se réchauffer après la course effrénée sous la pluie. A peine le jeune homme a-t-il fini sa phrase que CRRAC ! Dans un bruit terrifiant qui retentit comme un coup de canon, la foudre s’abat sur le château et le plonge un instant dans le noir. Et quand la lumière revient, oh, catastrophe ! Toutes les vitres de toutes les fenêtres du château ont volé en éclats ! « Ça, par exemple ! » s’écrie, stupéfait, le capitaine Haddock en observant les milliers d’éclats qui jonchent le sol et la pluie qui inonde la pièce en passant par les carreaux cassés ! 5) Page 67 : texte informatif – Alphonse Daudet 1. Les trois différentes parties du document : - Le titre. - Un texte biographique = fond orange (accompagné d’une photo de Daudet). - Des photos de la couverture de quelques romans de Daudet. 2. Elles montrent d’une part une photo de Daudet ; d’autre part, des couvertures de romans. Ces illustrations ne sont pas accompagnées de légendes car elles sont suffisamment « parlantes ». 3. 1) Il a vécu au 19ème siècle (il naît en 1840 et meurt en 1897). 2) Il a d’abord été journaliste puis écrivain. On remarquera que c’est en feuilletons dans les journaux que les contes et récits de Daudet ont été publiés : le fait qu’il ait été journaliste a dû beaucoup faciliter ce type de parution. 3) Il est important parce que c’est la Provence qui a inspiré l’écrivain, notamment dans la composition des « Lettres de mon Moulin » qui ont connu un succès extraordinaire et qui ont rendu Daudet célèbre. 4) Il a certainement écrit des « livres », c’est-à-dire des romans. Mais il est surtout célèbre pour les contes et récits qui ont été édités en feuilletons dans les journaux. 5) La Chèvre de Monsieur Seguin, La Mule du pape, Le Sous-préfet aux champs, La légende de l’homme à la cervelle d’or. 6) Ils sont conjugués au présent de l’indicatif (temps verbal très fréquemment utilisé dans les textes informatifs). Le texte est exclusivement composé de phrases déclaratives, type de phrase caractéristique des textes informatifs.

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Cahier d’application – Unité 8 – Réponses aux questions Exercice 1 1. Vrai – Il n’y a qu’à se référer au titre : un homme doté d’une cervelle en or ne peut être qu’un personnage de conte. 2. Vrai – L’auteur écrit : « …il menait sa vie royalement, et semant l’or sans compter. » (lignes 1-2). 3. Faux – Au fur et à mesure que sa cervelle s’épuise, sa santé se dégrade. Le texte dit : « on pouvait voir les yeux s’éteindre, la joue devenir plus creuse. » (lignes 4-5). 4. Vrai – Ayant constaté l’énorme brèche dans on cerveau, il prend peur et décide de ne plus utiliser l’or de son cerveau. C’est pourquoi il se mit à vivre « du travail de ses mains » (ligne 11). 5. Vrai – C’est une « mignonne créature » que l’auteur compare à « une poupée ». La périphrase « petit oiseau » est utilisée à plusieurs reprises pour la désigner. Elle est pourtant aussi de santé fragile puisqu’elle meurt au bout de deux ans « sans qu’on sût pourquoi ». 6. Faux – Le texte dit : « il lui cacha jusqu’au bout le triste secret de son immense fortune » (lignes 17-18) 7. Vrai – Le texte dit : « Entre les mains de cette mignonne créature,… les piécettes fondaient… » (lignes 14-15) et « Elle avait tous les caprices » (ligne 16). 8. Vrai – Bien qu’il eût des envies d’être avare, quand elle lui demandait de lui acheter « quelque chose de bien cher… » (ligne 26), il ne pouvait pas dire non. L’auteur ajoute : « Et il lui achetait quelque chose de bien cher. » (ligne 27). 9. Faux – Elle est presque entièrement épuisée. Le texte dit : «… il ne lui restait presque plus rien de cette cervelle merveilleuse » (lignes 30-32). 10. Faux – Il a perdu, avec sa cervelle, toute aptitude à penser et à se souvenir. Le texte dit qu’il a « l’air égaré » (ligne 34) et « ne se souvenant déjà plus que la petite femme était morte. » (lignes 40-41) 11. Vrai – Il gratte sa cervelle avec ses ongles pour en arracher une toute petite quantité et cela a été très douloureux : la marchande entend « un grand cri » ; la main de l’homme est « toute sanglante » (ligne 47) et il la regarde « douloureusement » (ligne 45). 12. Vrai – L’homme à la cervelle d’or avait tout pour vivre riche et heureux grâce à ce don naturel, mais il a tellement gaspillé cette richesse qu’il l’a épuisée et en est mort. Ce qui était un atout est devenu fatal. Exercice 2 1. a) Une piécette est une « petite pièce ». b) Il introduit l’idée de petite dimension. 2. Propositions : - Au fond du jardin, papa avait construit une charmante maisonnette où les enfants passaient des heures à jouer. - Autrefois dans les écoles, avant l’invention de l’électricité, la fin des cours était annoncée par le son grêle mais puissant d’une clochette.

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- Dans les petites classes, les enfants adorent que la maîtresse leur raconte des historiettes. - Aimez-vous, comme ce monsieur qui en possède toute une collection, jouer avec des voiturettes ? * Autres mots avec le même suffixe : une dînette (jeu d’enfant composé de nombreuses petites pièces représentant les appareils et les ustensiles de cuisine) ; une jupette (une petite jupe) ; une trottinette (jeu d’enfant composé d’une planchette montée sur deux roues et d’une tige de direction) ; une buvette (petit local ou comptoir où l’on sert à boire) ; etc. Exercice 3 1. a) Qui ne peut pas s’épuiser. – b) Il est formé de l’adjectif « épuisé » auquel on a ajouté le suffixe « able ». 2. a) potable = qui peut être bu (sans danger pour la santé) – carrossable = où peuvent circuler des voitures (chemin carrossable) – navigable = où peuvent naviguer (passer) des bateaux – (im)mangeable = qui ne peut pas être mangé (ou qui n’a aucun goût) (ou qui a un goût affreux). b) (il)lisible = qui (ne) peut (pas) être lu facilement – risible = dont on rit volontiers ; ridicule, comique – irrésistible = auquel on ne peut pas résister – (in)audible = qu’on (ne) peut (pas) entendre. c) (in)soluble a deux sens : 1) Qu’on ne peut pas résoudre (un problème insoluble) ; 2) Qui ne peut pas se dissoudre (cette substance est insoluble dans l’eau). * Autres adjectifs formés avec le suffixe –able : (im)perméable = qui (ne) laisse (pas) passer l’eau (un tissu imperméable) ; lavable = qui peut être lavé (sans être abîmé) (un vêtement lavable en machine) – aimable (au sens propre, qui mérite, qui est digne d’être aimé), etc. * Autres adjectifs formés avec le suffixe –ible : visible (qu’on peut voir) – comestible = qui peut servir d’aliment – indescriptible = qu’on ne peut pas décrire (un désordre indescriptible), etc. Exercice 4 1. Soldats qui se trouvent à l’arrière d’une armée et qui la protègent contre des attaques venues de derrière. 2. Pièce, chambre, qui se trouve à l’arrière d’une boutique (d’un magasin). 3. Pensée ou intention que l’on cache à son interlocuteur. 4. Le père du grand-père ou de la grand-mère. 5. Partie d’une photo ou d’un paysage qui est le plus éloigné (de l’observateur). 6. Goût (souvent désagréable) qui reste dans la bouche après absorption d’un aliment. Exercice 5 1. vivre richement dans le luxe – 2. de la façon où – 3. à toute vitesse – 4. partie d’un avion destinée à être en contact avec le sol – 5. un genre de vie, une manière de vivre – 6. l’allure, la vitesse de course.

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Exercice 6 1. a) sens propre b) sens figuré (gaspiller) – 2. a) sens figuré (être très gentil) b) sens propre – 3. a) sens propre b) sens figuré (mettre fin) – 4. a) sens propre (seul) b) sens figuré (ne pas impliquer quelqu’un, ne pas l’intégrer à un groupe) – 5. a) sens figuré (rendre très triste) b) sens propre (couper). Exercice 7 1. duveteux – 2. doré – 3. argenté – 4. royal – 5. inépuisable – 6. épouvantable – 7. pénible – 8. capricieux – 9. avare – 10. douloureux. Exercice 8 1. le roi des animaux – 2. le toit du monde – 3. L’Empire du Soleil Levant – 4. La planète bleue – 5. L’or noir – 6. Les deux-roues – 7. L’auteur des Fables, Roi Soleil – 8. le petit écran. * D’autres périphrases : - La capitale de la France = Paris - La Maison Blanche = la présidence des USA - Le père des Trois Mousquetaires = Alexandre Dumas - L’inventeur de la dynamite = Alfred Nobel Exercice 9 – Expression écrite 1. Une rivière dont les eaux sont très agitées. 2. et 3. Ils servent à (mieux) décrire, à mieux dégager les caractéristiques et les qualités des objets décrits. Exercice 10 Propositions : - Ce champ immense et très fertile qui s’étendait à perte de vue était d’un vert éclatant. - De rares touffes de végétation poussaient sur ce sol désolé, sec et aride que les pluies n’arrosaient jamais. Exercice 11 Proposition Nous étions perdus… Nous marchions péniblement le long de la côte déserte. Combien de temps chercherions-nous encore une trace de présence humaine ? Au bout de quelques heures d’une marche désespérée, nous escaladâmes un gros rocher et oh, surprise ! un gigantesque pont suspendu surgit soudain comme par miracle devant nous !

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Stupéfaits, nous contemplions cet admirable ouvrage qui s’élançait haut dans le ciel, dont la couleur rouge était pour nous signe d’espoir, qui nous prouvait que les hommes n’étaient pas loin et que nous étions sauvés !

Texte d’écoute - Cahier d’application

Texte enregistré sur CD : Les plumes magiques Nous avions examen de calcul. Je n’avais pas de bonnes notes et j’étais particulièrement faible en multiplication et en division. Quand notre professeur nous eut donné les questions et que je vis la première, je sus que je ne trouverais pas la solution. Nous avions à multiplier 858.359 par 9. Les autres questions étaient encore plus compliquées. Et je ne pouvais compter sur l’aide de personne ! C’était l’occasion d’essayer les deux plumes que j’avais trouvées la veille. Je les sortis de mon cartable et je jetai un coup d’œil furtif autour de moi pour m’assurer que personne ne me regardait. Le surveillant contemplait distraitement le paysage et mes camarades, têtes penchées, étaient absorbés dans leurs calculs. Je frottai alors les plumes l’une contre l’autre et leur dis : « Plumes, s’il vous plaît, donnez-moi la bonne solution. » Puis j’écrivis sans réfléchir. Je terminai l’épreuve en un temps record. Ce jour-là, pour la première fois, j’eus vingt sur vingt. Le professeur n’en croyait pas ses yeux. Mes camarades non plus. En rentrant à la maison, je décidai de ne rien dire. Quand on me demanda comment ça avait marché à l’école, je répondis simplement : « Très bien ! J’ai eu vingt sur vingt en calcul. - Vingt sur vingt en calcul ? Toi ? C’est sûrement de la magie ! » s’exclama mon père. Je ne lui dis pas à quel point il avait raison : c’était bien de la magie et rien de plus ! Ivi Duka et Helena Kolda, Le Secret des deux plumes, La Guilde du Livre. Réponses aux questions : Exercice 1 : 1. Vrai – Des « plumes magiques » n’existent pas dans la réalité. 2. Faux – Le texte dit : « Je n’avais pas de bonnes notes et j’étais particulièrement faible… ». 3. Vrai – Le narrateur dit : « …les deux plumes que j’avais trouvées la veille. » 4. Faux – C’est une multiplication. 5. Vrai – Le narrateur dit : « …je sus que je ne trouverais pas la solution… Les autres questions étaient encore plus compliquées. »

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6. Vrai – Le texte dit : « Je jetai un coup d’œil furtif autour de moi pour m’assurer que personne ne me regardait. Le surveillant contemplait distraitement le paysage et mes camarades, têtes penchées, étaient absorbés dans leurs calculs. » 7. Faux – Le texte dit : « …j’écrivis sans réfléchir. » 8. Vrai – Le texte dit : « Ce jour-là, pour la première fois, j’eus vingt sur vingt. » 9. Faux – Ils n’arrivent pas à croire qu’il a eu une bonne note. Le texte dit : « …j’eus vingt sur vingt. Le professeur n’en croyait pas ses yeux. Mes camarades non plus. » 10. Faux – Le texte dit : « Je ne lui dis pas à quel point il avait raison. » Exercice 2 1. Je terminai l’épreuve « en un temps record ». 2. Le professeur « n’en croyait pas ses yeux. » 3. « Je jetai un coup d’œil furtif autour de moi. » Exercice 3 1. C’est un récit à la première personne : le narrateur est un personnage du récit, c’est le héros de ce récit. Il utilise tout au long du texte des pronoms (et des déterminants) de la première personne du singulier (je, moi, mon,…). 2. Il est très faible en calcul et ne sait pas faire les opérations demandées. Pour résoudre ce problème (cette difficulté), il compte sur les plumes magiques qu’il a trouvées la veille. 3. La situation initiale c’est la faiblesse du héros en calcul et ses échecs répétés. La situation finale, c’est le succès, la très bonne note. 4. On doit les frotter l’une contre l’autre et leur dire ce qu’on attend d’elles. 5. Par des phrases interrogatives (non verbales) et exclamatives. « Vingt sur vingt en calcul ? Toi ? C’est sûrement de la magie ! »

UNITE 9 : PRISONNIER

Manuel Textes et Expression 1) Pages 68 à 70 : Texte 9 – Prisonnier * En deux mots : 1. Les personnages de ce récit sont deux loups : Loup Bleu, qui est prisonnier dans un zoo, et une louve qu’on vient d’introduire dans la même cage. 2. Non, il est très malheureux parce que cela fait dix ans qu’il est prisonnier des hommes, tout seul, sans sa famille à laquelle il pense sans arrêt.

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3. Un beau jour, une louve inconnue est introduite dans la même cage. Or, il s’avère qu’elle est originaire du même pays que Loup Bleu ! 4. Elle lui donne des nouvelles de sa sœur pour laquelle il s’est sacrifié : le jour où Loup Bleu s’est laissé capturer, elle a perdu sa fourrure dorée. Elle est devenue immense et excellent chasseur. * Pour mieux comprendre… 1. Parce qu’au cours de « la bataille », « sa fourrure avait été trop abîmée pour être vendue » (ligne 2). Sa fourrure du loup étant invendable, on a vendu l’animal à un zoo. 2. Il y passe dix ans : « Il en fit cinq ou six dans les dix années qui suivirent. » (lignes 3-4). 3. Ces lieux sont tous des zoos mais Loup Bleu y est enfermé dans des endroits différents. Cette diversité est mise en relief par l’emploi de phrases nominales : « Sol de ciment et toit de tôle. Sol de terre battue et ciel ouvert. Petites cages et gros barreaux. Enclos et grillages. » 4. Ce qui rend la vie du prisonnier très difficile c’est d’abord et essentiellement la solitude. Pour mettre en relief cette idée, l’auteur répète la phrase « Tout seul » (lignes 8 et 9). Puis insiste sur cette même idée en spécifiant : « Parmi des animaux inconnus… » - (ligne 8). Mais d’autres facteurs contribuent aussi à rendre la vie de Loup Bleu difficile : la peur qu’il suscite chez les gardiens (« La viande qu’on vous lance de loin. » - lignes 5-6) et chez les enfants (« Les enfants des hommes qui ont peur de vous. » - ligne 6) et aussi l’ennui quand le temps qui ne passe pas semble interminable (« Les saisons qui passent… » - ligne 7). 5. Ils sont en effet, dans ce conte, capables de ressentir des sentiments et des émotions : - Dans les zoos, Loup Bleu souffre beaucoup de la solitude (voir question 4). - Il est agacé lorsqu’on lui impose par compagnie d’une louve car, dit le narrateur « il avait pris l’habitude de la solitude » (lignes 10-11). - Il ressent une très violente émotion lorsque sa nouvelle compagne évoque sa terre natale, les Barren Lands : « Loup Bleu cessa de respirer… » (ligne 26) « Il entendit nettement son cœur battre dans sa poitrine. » (lignes 29-30) - Ils peuvent aussi ressentir (et exprimer dans leur corps) la souffrance du deuil. C’est ainsi que la fourrure de Paillette qui a perdu son frère et qui « est revenue seule » (ligne 46) s’éteinte de tristesse : « On dit qu’elle porte le deuil » (ligne 47) - Enfin, quand Loup Bleu apprend comment sa sœur a réagi à sa capture et comment elle est devenue pour être à la hauteur de ce frère perdu qu’elle aimait tant, « une grosse boule d’émotion et de fierté » gonfle sa poitrine. 6. Ils ont en effet des souvenirs : d’une part, Loup Bleu se souvient des différents zoos qu’il a connus ; il se souvient parfaitement de son pays natal, les Barren Lands ; il se souvient de sa sœur paillette. D’autre part, la nouvelle compagne de Loup Bleu se souvient très bien de Paillette et est capable de raconter en détail de qui lui est arrivé. En somme, dans ce conte, les loups sont capables, comme les hommes, d’avoir des souvenirs. 7. Les passages du texte qui montrent que les loups sont aussi capables de penser sont les suivants : d’abord, les loups ont des préférences. C’est ainsi que lorsque une louve est

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introduite dans sa cage, Loup Bleu sait pourquoi il est agacé : « Il préférait ses souvenirs à une compagnie. » (ligne 11). Puis, lorsque Loup Bleu observe en silence sa nouvelle compagne, il remarque ses particularités physiques (« Elle avait un pelage gris et un museau presque blanc… Le bout de ses pattes aussi était blanc. » (lignes 14 et 16). D’autre part, lorsque la louve parle, Loup Bleu ne peut s’empêcher de la comparer à sa sœur (« Le genre de truc qu’aurait pu dire Paillette » - ligne 20). Ils peuvent aussi exprimer un doute : « Pas de fourrure d’or ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » (ligne 41). 8. On voit bien dans ce texte que les loups ont aussi une vie sociale très développée : dans sa cage, Loup Bleu souffre de la solitude : pour être heureux, il a besoin de la compagnie d’autres loups. D’autre part, ils ont un sens très aigu de la solidarité familiale : Loup Bleu s’est laissé capturer et s’est sacrifié pour sauver sa sœur ; de son côté, lorsque son frère a été capturé, Paillette a porté « le deuil » et s’est complètement transformée pour être digne de ce frère qui s’est sacrifié pour elle. Enfin, le texte précise que les loups vivent en meutes : « Ni elle ni les siens ne se feront jamais attraper… » (ligne 51). 9. Il s’est laissé capturer pour sauver sa sœur. Il est précisé dans le chapeau : « Pour sauver sa sœur et lui permettre d’échapper à des chasseurs… » 10. Dix ans plus tard, l’amour que Loup Bleu pour sa sœur s’exprime d’abord par les nouvelles qu’il veut obtenir et qui prouvent qu’il n’a pas oublié celle qu’il aime. C’est ainsi qu’il demande : « Dis-moi, est-ce que tu connais ? » (lignes 31-32) « Une petite louve à fourrure d’or, tu connais ? » (lignes 34-35). Cet amour s’exprime ensuite par la violente émotion de fierté que Loup Bleu ressent lorsqu’il apprend ce sa sœur est devenue (Cf. fin du texte). 11. On le voit dans sa réaction lorsqu’elle a perdu son frère : lorsqu’elle revient seule, sa fourrure s’éteint, signe qu’elle « porte le deuil » (ligne 47) de son frère. 12. Pour être digne de ce frère qui s’est sacrifié pour elle, Paillette se transforme complètement aussi bien physiquement que psychologiquement : « …elle est immense. Plus grande que les plus grands loups » (lignes 39-40) et « …les loups n’ont jamais eu de meilleur chasseur… ni elle ni les siens ne se feront jamais attraper par les hommes. » (lignes 50-52) 13. a) Il commence par la « formule » qui caractérise les contes : « Il était une fois… ». b) Ce récit comporte les caractéristiques essentielles d’un conte : les héros sont des animaux doués de parole et de sentiments, comme les hommes. Comme c’est le cas de Paillette, ils se transforment et réalisent des exploits extraordinaires. * Techniques de l’expression 1. Une énumération : « Sol de ciment et toit de tôle. Sol de terre battue et ciel ouvert. Petites cages et gros barreaux. Enclos et grillages. » (lignes 4-5) L’auteur utilise ici cette figure de style pour insister sur le nombre et la diversité des lieux où Loup Bleu a été enfermé. 2. Il est à la 3ème personne, le narrateur étant extérieur au récit et utilisant des pronoms et des déterminants de la 3ème personne du singulier pour rendre compte des actions et des sentiments des personnages.

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3. Antithèses : « Sol de ciment / de terre battue » ; «toit de tôle / ciel ouvert » ; « petites cages / gros barreaux » ; « ce n’est pas une petite louve, elle est immense » (lignes 38-39). * Texte et grammaire Les verbes au passé simple expriment des actions uniques dans le passé : « il se réveilla, il n’ouvrit… » (ligne 1) ; « il n’en fut pas trop content » (ligne 10) ; « pensa Loup Bleu » (ligne 20) ; « cessa de respirer » (ligne 26) ; « il entendit » (ligne 29), etc. Certains verbes à l’imparfait expriment des actions qui se prolongent dans le passé : « C’est ainsi que les hommes appelaient… » (lignes 27-28) ; « Elle avait une fourrure d’or » (ligne 42) ; « elle ne brillait plus » (ligne 46) ; « Loup Bleu sentait… » (ligne 53). 2) Pages 72-73 : expression écrite – Les procédés d’écriture dans le conte * Questions « Je découvre » 1. 1. Il commence par « Il était une fois… ». 1. 2. Il expose la situation initiale dans le premier paragraphe du récit (du conte). 1. 3. « Un jour… ». 2. 1. Les méchants sont la nouvelle femme du père et ses deux filles « qui n’aimaient pas du tout cendrillon ». 2. 2. Les gentils sont Cendrillon et la fée. 2. 3. C’est la fée qui est un personnage « surnaturel ». Elle est dotée de pouvoirs extraordinaires et est capable de transformer les objets et les animaux « d’un coup de baguette magique ». Ces actions ne relèvent évidemment pas de la vie réelle : ce sont des pouvoirs imaginaires ! C’est ce qu’on appelle « le merveilleux ». 3. 1. Le premier problème auquel elle est confrontée, c’est le refus de ses sœurs qu’elle aille au bal. Le second problème c’est l’oubli de l’heure à laquelle elle doit rentrer à la maison. Le troisième problème, c’est le refus de ses sœurs qu’elle essaie l’escarpin. Chacun de ces problèmes commence une péripétie. 3. 2. Pour contrer chacun des « ennemis » qui lui créent un problème, Cendrillon est aidée par un ami, un « adjuvant » : le premier problème est surmonté grâce à la fée qui permet à cendrillon de se rendre au bal. Le second problème par la vitesse de réaction de Cendrillon qui réussit à s’enfuir. Le troisième problème par les soldats qui insitent que l’ordre du prince soit respecté. Trois problèmes-obstacles, trois adjuvants = trois péripéties. 4.1. Il est heureux : l’histoire finit bien. 4.2. « Ils vécurent longtemps heureux et eurent beaucoup de beaux enfants. » * J’observe, je compose Proposition : Il était une fois une petite fille qu’on appelait « Le Petit Chaperon Rouge » parce qu’elle portait toujours un manteau rouge à capuchon.

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Un jour, la maman de la fillette lui demande de se rendre dans la forêt, chez sa grand-mère, pour lui remettre un panier de pommes. Mais le loup, qui a tout entendu, se dit : « Hum ! Cette petite fille doit être délicieuse à croquer ! » Et comme il est très intelligent, le loup élabore un plan qu’il exécute aussitôt : il court jusqu’à la maison de la grand-mère et frappe doucement à la porte en imitant la voix de Chaperon Rouge. Dès que la pauvre grand-mère a ouvert la porte, il la bouscule, la soulève et la cache dans une grande armoire. Puis il enfile le bonnet de nuit de la vieille dame, porte ses lunettes et se glisse dans son lit : « Maintenant, se dit-il, je ressemble tout à fait à grand-mère ! » Quand Chaperon Rouge arrive chez sa grand-mère : « Grand-mère, lui lance-t-elle, où es-tu ? - Viens, je suis dans mon lit ! » lui répond une voix. La fillette entre dans la chambre. Le loup est couché dans le lit mais Chaperon Rouge ne le reconnaît pas parce qu’il porte le bonnet de nuit et les lunettes de la vieille dame. « Approche, ma chérie, lui dit le loup en imitant la voix de grand-mère. Fais voir ce qu’il y a dans ton panier. » Mais dès que la fillette s’est approchée du lit, le méchant loup repousse les draps, se dresse de toute sa hauteur et, crocs en avant, bondit sur la fillette. Chaperon Rouge, terrifiée, hurle si fort, le loup grogne tellement que tous les animaux de la forêt les entendent. Alerté par les cris, un chasseur qui passait juste à ce moment devant la maison de grand-mère, intervient aussitôt. Dès que le loup aperçoit l’homme avec son gros fusil, il s’enfuit à toutes jambes en autant par la fenêtre. « Ma grand-mère est enfermée dans l’armoire ! sanglote Chaperon Rouge. Faites-la sortir, s’il vous plaît ! » Et lorsque la vieille femme a été libérée, pour remercier le chasseur qui a sauvé Chaperon Rouge, elle prépare un délicieux gâteau qu’ils mangent tous ensemble. 3) Page 74 : la vie des mots – Les homonymes * Questions « Je découvre » 1.1. sol, sole, saule. 1.2. Non. – Le sol = la terre ; une sole = un genre de poisson ; un saule = un genre d’arbre

qui pousse au bord des rivières (le saule pleureur). 2.1. « Frais » (utilisé quatre fois). 2.2. Non. – Un pain frais = qui vient de sortir du four (contraire = rassis, dur) ; avoir des frais = des dépenses ; faire frais = contraire de faire chaud ; se lever tout frais = bien réveillé, plein d’énergie, l’esprit vif). 2.3. Oui. * J’observe, je découvre A) Vert = couleur ; vers = en direction de… ; un verre = récipient pour boire ; un ver = petit animal rampant.

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Mer ; une mère = une maman ; un maire = personnage élu qui dirige une commune ou une municipalité. Un seau = récipient pour transporter de l’eau ; un sot = un imbécile ; un saut = action de sauter. B) Une joue = partie du visage ; il joue = action de jouer. Le menton = partie inférieure et arrondie du visage ; nous mentons = action de mentir. 4) Page 75 : document – Le loup Proposition de démarche : Ce document pourrait faire l’objet d’une exploitation assez libre dont l’objectif serait purement culturel. Suggestion : 1) Les élèves (en classe ou à la maison) « exploreront » le document et en prendront connaissance. 2) Mise en commun en classe (les élèves prendront librement la parole) : - Que nous présente ce document ? – Des informations sur une espèce animale qui ont pour but de nous le faire mieux connaître. - Quelles en sont les trois parties ? (une fiche signalétique ; un texte portant sur l’organisation sociale chez les loups ; un deuxième texte portant sur la peur que suscite cet animal). - Demander aux élèves de dire ce qui les a marqués le plus dans les informations communiquées par ce document.

Cahier d’application – Unité 9 – Réponses aux questions Exercice 1 1. Vrai. – Il est précisé dans le chapeau : « Pour sauver sa sœur et lui permettre d’échapper à des chasseurs,… » 2. Faux – Loup Bleu s’est défendu de telle sorte qu’il y a eu une « bataille » (ligne 2) à la suite de laquelle il a été blessé (« quand il se réveilla… » - ligne 1). 3. Vrai – Le texte dit : « Sa fourrure avait été trop abîmée… pour être vendue. » Mais pour que ces fourrures puissent se vendre, encore faut-il qu’elles soient en bon état (= non trouée par les balles des fusils). 4. Faux – Ils différaient par les lieux où le loup était enfermé. Le texte précise les différences : « Sol de ciment et toit de tôle. Sol de terre battue et ciel ouvert. Petites cages et gros barreaux. Enclos et grillages. » (lignes 4-5). 5. Vrai – Le texte dix : « Il en fit cinq ou six dans les dix années qui suivirent. » (lignes 3-4). 6. Faux – Il en est agacé. Le narrateur précise : « Loup Bleu n’en fut pas trop content… Il préférait ses souvenirs à une compagnie. » (lignes 10-11). 7. Vrai – C’est elle qui engage la conversation et qui n’arrête pas de parler (lignes 13 à 19) et elle est très sociable : elle cherche à nouer contact avec son compagnon de captivité (« …dès que toi tu me poseras une question, j’y répondrai » - ligne 19) et, dans

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son pays natal, elle connaissait tout le monde (ligne 33) et connait les histoires de tout le monde ! 8. Vrai – Le texte dit : « Loup Bleu cessa de respirer… » (ligne 26) et « Il entendit nettement son cœur battre dans sa poitrine. » (lignes 29-30). 9. Faux – Elle comprend immédiatement (sans même que Loup Bleu dise le nom de sa sœur) de qui il s’agit. Le texte dit : « …tu connais ? – Paillette ? La fille de… » (lignes 35-36). 10. Faux – Elle s’est complètement transformée : elle est devenue « immense, plus grande que les plus grands loups » (lignes 39-40) et sa fourrure « s’est éteinte » (ligne 43). 11. Vrai – Lorsque son frère a été capturé, le choc pour Paillette a été tel qu’elle « ne brillait plus au soleil » (lignes 46-47). Elle n’arrive pas non plus à l’oublier : elle « porte le deuil » (ligne 47) de son frère et, pour être digne de lui, elle est devenue « le meilleur chasseur » (ligne 50) et une bête qui ne se laissera « jamais attraper par les hommes » (lignes 51-52). 12. Vrai – Cf. deux dernières lignes du texte. Exercice 2 Une louve, un louveteau ; une ourse, un ourson ; une jument, un poulain ; une ânesse, un ânon ; une lionne, un lionceau ; une tigresse, un tigrelet (ce mot n’existe pas dans certains dictionnaires); une éléphante, un éléphanteau. * Autres noms : un chien, une chienne, un chiot ; un chat, une chatte, un chaton ; un renard, une renarde, un renardeau ; un rat, une rate (ratte), un raton ; un aigle, une aigle, un aiglon ; un canard, une cane, un caneton ; etc. Exercice 3 1. se bagarrer, se donner des coups (verne pronominal de sens réciproque) – 2. heurter violemment – 3. applaudir – 4. indiquer le rythme – 5. battements qui accompagnent une violent émotion – 6. vaincre un adversaire – 7. mélanger (des cartes) – 8. être à son maximum. Exercice 4 1. Il avançait à pas de loup. – 2. ce vieil homme est connu comme le loup blanc. – 3. ils se mirent à crier au loup – 4. il fait un froid de loup (on dit aussi « un froid de canard ») – 5. ils se jetèrent dans la gueule du loup. – 6. …était un vieux loup de mer. Exercice 5 – Expression écrite 1. a) « Il était une fois… ». Cet indice de temps n’apporte aucune précision de temps, il est donc très vague. b) Il annonce un genre littéraire précis : le conte (qui est un texte de type narratif, avec « fonctionnement » du schéma narratif).

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2. a) Des loups. – b) Ils se comportent comme des hommes : ils parlent, ils ressentent des sentiments et des émotions, etc. – c) Ils sont capables d’actes exceptionnels (Loup Bleu se sacrifie pour sa sœur) et, comme on le voit dans le cas de Paillette, ils sont capables de se transformer complètement : elle est devenue « immense, plus grande que les plus grands loups » (lignes 39-40) et pour être digne de son frère, elle est devenue « le meilleur chasseur » (ligne 50) et une bête qui ne se laissera « jamais attraper par les hommes » (lignes 51-52). 3. Situation initiale : un loup prisonnier qui s’ennuie depuis dix ans et qui est malheureux. 4. Evénement : le hasard fait qu’une nouvelle compagne est originaire du même pays et lui apporte des nouvelles de sa famille. 5. Oui. En effet, Loup Bleu apprend que sa sœur ne l’a jamais oublié et en ressent une violente émotion de fierté. Exercice 6 Proposition : Il était une fois, dans un pays lointain, un gentil prince. Comme tous les jeunes princes, le jeune homme s’ennuyait un peu et rêvait d’accomplir quelque exploit extraordinaire qui le rendrait célèbre. Un jour, un mystérieux voyageur s’annonce chez le roi. Au cours de la soirée, l’homme prend la parole et dit : « Très loin d’ici, au fin fond d’une très vaste forêt, un méchant roi retient prisonnière dans la plus haute tour de son redoutable château une princesse belle comme le jour… On dit que celui qui délivrera cette jeune fille deviendra un jour un des rois les plus puissants de la Terre ! » Dès lors, obsédé par cette nouvelle, le jeune prince qui rêvait de prouesses ne pense plus qu’à une chose : libérer la jeune princesse ! Mais comment trouver le mystérieux château où est enfermée la belle prisonnière ? Où la vaste forêt dont a parlé le voyageur se trouve-t-elle ? Comment pénétrer dans le château du méchant roi ? Et surtout, comment atteindre le sommet de la tour où est enfermée la princesse et ressortir sain et sauf du redoutable château ? Pendant des mois, le jeune prince essaie de trouver une réponse à ces questions qui l’obsèdent, mais en vain. Personne n’a jamais entendu parler d’une « vaste forêt » où se cache un redoutable château avec une princesse retenue prisonnière… Un beau jour de printemps, le jeune prince chevauche tout seul sur un étroit sentier lorsqu’il aperçoit juste devant lui un cheval d’un blanc immaculé qui lui barre le chemin. « Quelle belle bête ! se dit le prince. Si je pouvais l’attraper, j’en ferais ma monture préférée. » Soudain, le cheval blanc se tourne vers le prince, déploie d’immenses ailes, se cabre sur ses pattes arrière et, à la stupéfaction du prince, lui adresse la parole : « Jeune homme, lui lance-t-il, je lis dans tes pensées ! Nul ne m’attrape si je ne le veux pas ! Par contre, si je le veux bien, je peux rendre d’immenses services à celui qui a le cœur pur et blanc comme ma robe ! Or, toi, tu es gentil et tu n’as jamais fait de mal à personne. Fais donc un vœu et je l’exaucerai !

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- Qui es-tu ? demande, tout tremblant, le prince au cheval ailé. - On m’appelle Pégase ! dit le cheval. Fais-donc un vœu, prince. - Je voudrais trouver le château où est retenue prisonnière une belle princesse. Je voudrais la délivrer ! - Tu parles sans doute du redoutable château du Prince Noir et de Guenièvre, la belle princesse prisonnière… Oui, je peux t’aider à réaliser cet exploit, dit le cheval magique. Et sur le dos de Pégase, le jeune prince s’envole haut dans le ciel. Il accomplit sur son cheval ailé un voyage de plusieurs heures et finit par atteindre, à la nuit tombée, l’énorme et redoutable château du Prince Noir. A la fenêtre la plus haute du château, la pauvre Guenièvre aux yeux tristes observe, comme tous les autres soirs, le soleil qui se couche derrière les grands arbres de la forêt. Soudain, surgit juste au niveau de sa fenêtre, un cheval d’un blanc de neige que monte un beau jeune homme tout souriant. Le cheval s’étant approché de la muraille, le jeune homme saute sur le rebord de la fenêtre : « Belle princesse, lui dit-il, je suis venu vous sauver ! Voulez-vous m’accompagner ? » Et pour récompenser le beau prince qui mit fin à sa captivité, la belle Guenièvre l’épousa. Ils vécurent longtemps heureux et eurent beaucoup de beaux enfants. La vie des mots : les homonymes Exercice 1 1. Cher = qui est aimé ; cher = coûteux ; la chair = viande, partie molle du corps ; une chaire = siège ou tribune élevés. 2. sur = contraire de sous ; sûr = certain, sûrement ; sur (sure) = qui a un goût aigre et acide (pommes sures). 3. Près = contraire de loin ; prêt = préparé pour (« je suis prêt à partir) ; un prêt = action de prêter (un objet à quelqu’un). 4. Aller = action de se rendre quelque part ; une allée = chemin bordé d’arbres ou de verdure ; une allée : passage, couloir (en clase, une allée sépare deux rangées de bancs). 5. Vers = en direction de ; un verre = récipient pour boire ; vert = couleur ; un ver = petit animal rampant. 6. ras = très court ; un rat = mammifère, grosse souris ; Râ = dieu de la mythologie de l’Egypte antique. 7. Sale = contraire de propre ; une salle = vaste pièce, grande chambre. 8. si = mot qui introduit une condition ; six = chiffre (six maisons) ; une scie : instrument qui sert à couper ; ci = démonstratif (ci-dessous). 9. Leur = adjectif possessif ; l’heure = 60 minutes ; l’heur = le bonheur (avoir l’heur de plaire à quelqu’un). 10. Mur = cloison, ouvrage vertical qui sépare deux espaces ; une mûre = fruit du murier ; mûr = qui a atteint son plein développement (un fruit mûr = contraire de « vert »).

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* Autres homonymes très fréquents : la mer, le maire, la mère ; le père, pair, une paire ; une serre, il serre, il sert ; etc. Exercice 2 1. Nom donné aux membres (antérieurs et postérieurs) des animaux. – Homonyme : une pâte = substance malléable, mélange plus ou moins mou. 2. (Chez les mammifères et chez l’homme), production en forme de fil qui pousse sur la peau (et qui n’est ni un cheveu ni un cil). – Homonymes : un poêle = appareil qui sert à chauffer une pièce ; une poêle = ustensile de cuisine. 3. Contraire de « le jour » - Homonyme : il nuit = verbe « nuire » = faire du mal. 4. Verbe prendre – Homonymes : le prix = ce qu’un objet coûte ; un prix = une récompense ; il prie = verbe prier. 5. L’extrémité, la dernière limite (le bout du chemin) – Homonymes : un bout = un morceau (un bout de pain) ; il bout = verbe bouillir ; la boue = mélange de terre et d’eau. Exercice 3 1. a) Masse d’eau qui se soulève et s’abaisse. – b) Se dit d’un terrain sans cultures et sans constructions. – c) Qui n’est pas précis, qui n’est pas clair. – d) Dans aucune direction, qu’on ne peut pas localiser avec précision. 2. a) Substance blanche formée de bulles. – b) Jeune marin, apprenti marin. – c) Plante verte, rase et douce, qui forme tapis sur la terre, les pierres, l’écorce des arbres… 3. a) Arrêt de travail pour protester et/ou demander des avantages. – b) Terrain plat au bord de la mer ou d’une rivière). – c) Verbe « grever » = alourdir, surcharger d’une dépense qu’on ne peut pas assumer. 4. a) A gauche d’une page, espace blanc vertical. – b) Une possibilité d’agit sans interdiction. – c) Sans se mêler aux autres, être mis à l’écart, être rejeté par les autres. – d) Différence entre le prix d’achat et le prix de vente qui permet de dégager un bénéfice. * Autres homonymes-homographes : pot (récipient dans lequel on plante ; récipient qui contient de la nourriture ; la chance = avoir « du pot ») – montre (verbe montrer ; horloge) – ordre (un ordre = une injonction ; contraire de désordre ; groupement de gens qui exercent le même métier = ordre des médecins, des avocats ou des ingénieurs) ; etc. Exercice 4 1. Une ancre = lourde pièce métallique qui sert à immobiliser un bateau (ou un ballon) ; une encre = liquide (en général bleu, noir, rouge ou vert) que l’on utilise pour écrire. 2. Un compte = un calcul, le fait de compter ; un comte = titre de noblesse ; un conte = un récit imaginaire. 3. Une tache = uns saleté ; une tâche = un travail. 4. Il bat = verbe battre ; un bas = une chaussette assez longue ; pièce de vêtement féminin qui couvre la jambe et la cuisse ; en bas = contraire de en haut ; le bât = selle en bois placée sur le dos d’une bête de somme (âne, cheval ou mulet) pour le transport des marchandises.

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5. Un saint = personne vertueuse qui a mené une vie exemplaire ; un sein = chacune des mamelles de la femme ; il ceint = verbe ceindre = mettre quelque chose (un bandeau par exemple) autour de la tête ou autour d’une partie du corps (ceindre une écharpe) ; sain = qui n’est pas malade, qui est en bonne santé. 6. Un seau = récipient pour transporte de l’eau ; un sot = un imbécile ; un saut = action de sauter ; un sceau = marque, empreinte où est gravée une indication (le sceau d’un roi). 7. ou = ou bien ; où = pronom relatif ou interrogatif qui marque le lieu. 8. et = conjonction de coordination ; est = verbe être ; ai = verbe avoir ; une haie = clôture faites d’arbustes alignés et qui marque la limite entre deux terrains (ou deux espaces).

UNITE 10 : A LA CLAIRE FONTAINE

Manuel Textes et Expression 1) Page 77 : Lecture de l’image qui introduit le thème. 1. Elle représente le site de Saqqarah, à une vingtaine de kilomètres de Caire, site sur lequel se déroulent depuis de longues années des fouilles archéologiques. Les différents plans de cette photo sont les suivants : - Au premier plan, juste avant un fossé bordé de deux murets, s’étale une surface pierreuse. - Au second plan, on aperçoit un chantier de fouilles où s’activent des archéologues et des ouvriers. - A l’arrière plan, se dressent des ruines et deux pyramides (une pyramide à degrés, celle du pharaon « Djoser » ; une autre totalement en ruine et dont ne subsiste qu’un cône de pierres). 2. Etant donné l’allongement des ombres (des tentes, des murs et des personnages), la photo a été prise soit tôt le matin soit tard dans l’après-midi. 3. Les éléments qui appartiennent au présent sont évidemment les hommes mais aussi les tentes. Ceux qui appartiennent au passé sont les ruines, les vieilles pierres travaillées, le temple et les pyramides. 4. Pour le redécouvrir, on compte sur le travail des historiens et des archéologues qui étudient les vieux manuscrits et qui explorent le sol et le sous-sol a la recherche des traves du passé (villes et monuments disparus, stèles gravées, objets anciens enfouis dans le sol, etc.). Pour permettre aux gens de connaître le passé, on a fondé des musées où l’on peut admirer les réalisations et les chefs-d’œuvre du passé ; on a aussi restauré des ruines (de palais, de temples, de châteaux,…) que les touristes et les curieux peuvent visiter. Les historiens ont enfin composé des ouvrages savants et d’autres de vulgarisation dans lesquels on peut se documenter pour connaître le passé.

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2) Pages 78-79 : Texte 10 – A la claire fontaine * En deux mots… 1. Elle se passe dans un village (de Kabylie, en Algérie, comme le mentionne la référence). Les personnages sont les villageois. 2. Ce sont les femmes et les fillettes qui y vont, d’abord pour remplir leurs cruches, mais aussi pour y converser, y échanger des nouvelles, y paraître belles et, quand il s’agit d’une nouvelle mariée, pour y faire un vœu. 3. Elles se préparent à y aller en apprenant à porter leur cruchette sur les hanches et en se faisant belles. 4. Elle y plonge sa cruche neuve et elle murmure un poème que sa mère lui a appris, poème qui est un vœu de bonheur. * Pour mieux comprendre… 1. Cet adjectif met l’accent sur la pureté de l’eau qui y coule : c’est une eau potable, non polluée, et parfaitement transparente. 2. Elle est indispensable à la vie parce que, dans ce village pauvre, les maisons ne sont pas reliées à un réseau de distribution d’eau (potable ou non). Le seul moyen de se procurer de l’eau consiste donc à aller remplir des amphores et des cruches à la fontaine. 3. a) Les mots et passages qui disent que la fontaine est un lieu de loisir sont : « Nos jeunes filles vont se promener » (ligne 1) ; « Là, on peut bavarder, s’amuser et rire » (ligne 2) ; « c’est assurément l’endroit le plus gai » (ligne 7). b) Ceux qui disent que la fontaine est un lieu de rencontre et d’échanges sont : « On y va en groupes, on s’y assemble par affinités, on y apprend des nouvelles, on y échange des potins, on y lie des amitiés. » (lignes 3 à 5) ; la fontaine est aussi un lieu de rencontre entre les générations puisque « les petites vont à la fontaine comme les grandes » (ligne 15). 4. Ce passage est : « Lorsque nos femmes et nos filles… prendre de l’air et des couleurs. » (lignes 9 à 14). Explication : La fontaine exerce sur l’ensemble du village un effet bénéfique : d’abord sur les femmes et les filles pour qui « c’est l’endroit le plus gai » (ligne 7) ; ensuite, la joie des femmes est contagieuse : les hommes, qui admirent leur « taille souple », partagent leur allégresse (« nous avons l’impression tout le village s’en va allègrement… » - ligne 12) ce qui contribue à changer l’ambiance « austère » du village, à le rendre agréable. Ce dernier aspect est décrit au sens figuré comme une promenade où on « se débarbouille, se rafraîchit, où on prend de l’air et des couleurs. » (lignes 13-14). 5. Oui : les mamans profitent de l’occasion qui est offerte aux fillettes d’aller à la fontaine pour leur apprendre à porter leurs cruchettes sur les hanches et aussi à leur apprendre à se faire belles : « Maman leur a fait une vraie toilette et leur a dit qu’elles doivent être belles. » (ligne 17) 6. Cette fonction « magique » est décrite à l’occasion de l’arrivée à la fontaine d’une jeune mariée : la tradition veut qu’à la fontaine, elle adresse à Dieu une prière (que sa

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mère lui a apprise). Cette prière est une demande pour obtenir une précieuse faveur : « Fais que l’on m’aime,… » (ligne 30). 7. a) Ce village se caractérise par sa pauvreté et par le fait qu’il n’y a aucune occasion de loisirs (« dans nos villages, pauvres et austères » - lignes 6-7). Cette pauvreté se manifeste notamment par le fait qu’il n’y a pas d’eau courante et que les villageois doivent se rendre tous les jours (plusieurs fois par jour ?) pour recueillir l’eau d’une unique fontaine, qui devient le lieu privilégié de rencontre et d’échanges sociaux. b) Le texte expose plusieurs traditions qui ponctuent la vie des villageois : la fontaine est un lieu privilégié des rencontres et des échanges de nouvelles ; c’est la fonction les femmes et les fillettes uniquement de se rendre à la fontaine ; elles disposent d’amphores et de cruchettes pour recueillir l’eau ; ces amphores se portent sur les hanches ; avant d’aller à la fontaine, femmes et fillettes doivent se faire belles ; une jeune mariée doit disposer d’une amphore toute neuve ; elle doit adresser une prière (la même depuis des générations) pour être heureuse en ménage. * Techniques de l’expression - Le verbe glouglouter est formé par imitation du bruit que fait l’eau quand on la verse. 1. C’est un texte explicatif-informatif : il nous fait part du mode de vie et des traditions dans un village. Il rend compte de la vie des villageois dans un village privé d’eau courante. 2. Le narrateur est un villageois. Il est interne au sujet qu’il explique : il utilise de pronoms et des déterminants de la première personne (du pluriel) : « nos jeunes filles » (ligne 1) ; « Pour nous qui vivons dans nos villages…» (ligne 6) ; « que nous feignons de mépriser et dont nous somme fiers… » (lignes 7-8) ; « Nous ne savons rien de plus triste… » (ligne 9) ; « nos femmes et nos filles » (ligne 10) ; « nous avons l’impression » (ligne 12). 3) Page 81 : expression écrite – Description d’un lieu Questionnaire « Je découvre » 1. La place d’un village. 2. Le narrateur (c’est une description à la première personne, le statut du narrateur est « interne » et il utilise des pronoms et des déterminants de la première personne du singulier = je, moi). 3. D’abord, la fontaine ; ensuite le marché avec ses tentes ; enfin, les enfants dans les allées et sur les pelouses d’un parc. – Groupes qui permettent de situer chacun d’eux : ce sont les groupes en gras (A ma gauche ; Juste devant moi ; A ma droite). – Ces groupes sont tous stués au début de la phrase (pour mettre en évidence l’indice de lieu ou « repère topologique). 4. Dominante de cette description : l’agitation et la joie Mots qui la mettent en évidence : « le bruit » ; « la plus grande agitation » ; « des groupes joyeux et bruyants » ; « tentes de toutes les couleurs » ; « les cris » ; « le va-et-vient d’une foule… incessants ».

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4) Page 82 : Texte informatif – Les fontaines 1. Le texte se compose de trois parties : dans une première partie (premier paragraphe), l’auteur expose les quatre sens du terme « fontaine ». Dans une seconde partie (second paragraphe), il expose la fonction sociale des fontaines qui sont des lieux de rassemblement. Dans une troisième partie, il est question d’une des fontaines les plus célèbres du monde, la Fontana di Trévi, à Rome. 2. Premier sens : une source, eau qui sort de terre. – Second sens : une construction qui recueille l’eau sortie de terre. – Troisième sens : une œuvre architecturale, une œuvre d’art. – Quatrième sens : un système de distribution d’eau potable par bonbonnes. 3. La photo en haut à gauche illustre le quatrième sens du terme fontaine. La photo de la Fontana di Trévi illustre le troisième sens de ce terme. 4. Dans les villages et dans les villes, les fontaines ont toujours été des lieux de rassemblement et de rencontres. C’est leur fonction sociale. 5. A part le fait qu’elle est sans doute une des fontaines les plus belles du monde (et certainement la plus connue), on lui attribue une espèce de fonction « magique » : la tradition veut que si on y jette une pièce de monnaie (en tournant le dos au bassin), on reviendra certainement un jour à Rome ! 6. C’est un texte informatif-explicatif dans lequel - l’auteur expose les sens du terme « fontaine » - il explique la fonction sociale des fontaines - il nous fournit des informations sur la Fontana di Trévi. En outre, le texte est illustré par deux photos accompagnées de leur légende. Enfin, sur le plan de la langue, les verbes sont au présent de l’indicatif et les phrases sont déclaratives. On remarquera que, comme souvent dans un article de presse, l’auteur s’adresse directement aux lecteurs : « Si un jour vous y allez, n’oubliez pas… vous y retournerez… ».

Cahier d’application – Unité 10 – Réponses aux questions Exercice 1 1. Elle se trouve dans un village pauvre. – C’est un village où les maisons ne sont pas raccordées à un réseau de distribution d’eau et où les femmes doivent se rendre quotidiennement à une fontaine pour remplir des cruches. 2. Pour se procurer de l’eau mais aussi pour fréquenter les autres. – Le narrateur précise : « Là, on peut bavarder, s’amuser et rire en attendant que s’emplisse l’amphore. » (lignes 2 et 3). Et : « On s’y assemble par affinités… on y lie des amitiés. » (lignes 3 à 5). 3. C’est un endroit exceptionnellement joyeux. – Le narrateur dit : « …c’est assurément l’endroit le plus gai » (ligne 7). 4. La fontaine fait du bien à tout le village. – Le texte dit : « …le village tout entier s’en va allègrement en promenade… prendre de l’air et des couleurs. » (lignes 12 à 14).

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5. Les fillettes portent leur cruchette sur les hanches. – Le texte dit : « …qu’elles apprennent à porter sur les hanches. » (ligne 16). 6. C’est une occasion pour montrer aussi qu’elles sont belles et élégantes. Le narrateur dit : « Maman leur a fait une vraie toilette et leur a dit qu’elles doivent être belles. » (ligne 17). 7. Elle est traitée avec honneur et respect. – Le texte dit : « …toutes s’écartent pour la laisser passer. » (lignes 19-20). 8. Elle récite un poème pour qu’on l’aime (pour que son mari et sa belle famille l’aiment = pour qu’elle soit heureuse). – Le poème le dit clairement : « Fais que l’on m’aime… ». 9. L’eau coule en produisant un glouglou. – Le texte dit : « Pendant que l’eau s’y précipite en glougloutant. » (lignes 21-22). 10. Cette fontaine est très ancienne. – Dans le poème, la fontaine est qualifiée de « fontaine de mes aїeux » (ligne 26). Exercice 2 1. allègrement – 2. amicalement – 3. gaiement – 4. fièrement – 5. tristement – 6. vaillamment – 7. vivement – 8. silencieusement. Exercice 3 a) 1. un atchoum – 2. Miam, miam – 3. cocoricos – 4. toc, toc, toc – 5. le tic-tac – 6. Pin-pon, pin-pon – 7. Vroum, vroum. b) N.B. : Tous les mots proposés sont des onomatopées. - 1. un pneu de voiture dans un tournant ; des dents (qui se frottent les unes contre les autres) ; le gravier sous les pas. – 2. une porte qui s’ouvre ou qui se ferme ; des dents (de colère) ; les ressorts d’un lit ou d’un sommier. – 3. une porte ou un volet qui se referme violemment ; les doigts ; les dents (de froid, de peur) ; un drapeau au vent. – 4. un puissant moteur (d’avion à hélice, de voiture de course) ; un gros insecte comme le frelon. – 5. une cloche ; des clés dans un trousseau ; une sonnette. – 6. Certains oiseaux (le pigeon, la tourterelle) – 7. La poule. – 8. C’est parler bas, en remuant à peine les lèvres ; murmurer. – 9. (de « ahan) Respirer bruyamment sous l’effort. Exercice 4 1. célèbre – 2. austère – 3. transparente – 4. gaie – 5. court – 6. désert. Exercice 5 1. Se dit de militaires qui marchent du même pas. – 2. Se succéder sans arrêt – 3. Se déplacer verticalement – 4. Refuser d’assumer une responsabilité – 5. Passer les uns derrière les autres lors d’une démonstration. Exercice 6 1. s’écarte – 2. méprisent – 3. débarbouille – 4. feint – 5. interpellent.

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Exercice 7 1. une promenade – 2. un rire – 3. une allée – 4. un rassemblement – 5. le goût – 6. un échange – 7. un lien – 8. le mépris – 9. le savoir – 10. un défilé – 11. un rafraîchissement – 12. une prise – 13. une arrivée – 14. un oubli. Exercice 8 1. une dent – 2. peu (contraire de beaucoup) – 3. un lit ; la lie ( dépôt qui se forme au fond des récipients qui contiennent certains liquides). – 4. la cour ; un court (de tennis) ; au cours de… (= pendant) – 5. Jean (prénom masculin) – 6. plu (participe passé du verbe pleuvoir + du verbe plaire) – il plut (verbe plaire au passé simple). Exercice 9 Mots qui appartiennent au champ lexical de la gaieté et de la joie : plaisir ; s’amuser ; rire ; gai ; allègrement. Exercice 10 – Expression écrite Proposition : Seul sur cette plage déserte, debout les pieds dans l’eau, je contemplais le paysage. Juste devant moi, la mer ondulait doucement et venait lécher les algues vertes qui recouvraient en bonne partie la plage, lui donnant un aspect triste et désolé. Plus loin, posée sur le sable et comme abandonnée, une grosse barque pourrissait au soleil : reverrait-elle un jour le large ? Plus loin encore, un talus rocheux rongé par les grosses vagues d’hiver bordait la plage et en rendait l’accès difficile. Enfin, au sommet de la colline où nulle présence humaine ne se manifestait se dressait une maison austère aux murs de pierre aux volets fermés. Exercice 11 Proposition : Nous débouchâmes au sommet d’une colline et découvrîmes d’un coup un extraordinaire panorama. Juste devant nous, une vaste et immense savane toute verte occupait toute la plaine où vivaient en toute liberté des milliers d’animaux sauvages. Plus loin, au pied et sur le flanc de la montagne qui barrait tout l’horizon, une végétation très dense donnait au paysage une couleur vert foncé du plus bel effet. Et tout là-haut, au sommet du volcan, les magnifiques neiges éternelles d’un blanc immaculé touchaient le ciel. Exercice 12 Proposition : On nous invita à entrer et on nous conduisit dans un luxueux salon.

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Au milieu de la pièce, posée sur un magnifique et immense tapis persan de toute beauté, trônait une table de verre sur laquelle on avait disposé des pièces d’argenterie, des vases en cristal et des bibelots en ivoire. A gauche, se dressait une majestueuse cheminée surmontée de chandeliers en argent qui encadraient un splendide portrait du maître de maison. Au fond de la pièce, deux lampadaires étaient disposés de part et d’autre d’un profond canapé couleur saumon. A droite, juste derrière un autre grand canapé, une immense bibliothèque de bois clair recouvrait tout le mur. Enfin, contre les murs et masquant les fenêtres, des rideaux, saumon eux aussi, pendaient du plafond jusqu’au sol.

Texte d’écoute - Cahier d’application – Thème 5

Texte enregistré sur CD : Le manteau de Nasreddine Un soir que Nasreddine revenait de son travail dans les champs avec des vêtements crottés de boue. Il entendit chanter et rire, et il comprit qu’il y avait une fête dans les environs. Or, chez nous, quand il y a une fête, tout le monde peut y participer, nos maisons sont toujours ouvertes à tous ! Nasreddine poussa donc la porte derrière laquelle on chantait et on riait si fort. Il sourit de bonheur : une bonne odeur de couscous se dégageait de la cuisine et envahissait toute la maison. Mais il ne put aller plus loin : il était tellement sale et tellement mal habillé qu’on le chassa sans ménagement. En colère, il courut jusqu’à chez lui, se lava, se changea, mit son plus beau manteau et revint à la fête. Cette fois, on l’accueillit en ami, on l’installa confortablement et on posa devant lui à manger et à boire. Nasreddine prit alors du couscous, de la sauce et de l’eau, et commença à les verser sur son beau manteau. Et lui disait : « Mange, mon manteau ! Bois, mon manteau ! » L’homme assis à côté lui dit : « Que fais-tu ? Es-tu devenu fou ? - Non, mon ami, lui répondit Nasreddine. En vérité, ce n’est pas moi qui suis invité ; c’est mon manteau qui est invité ! » Réponses aux questions : Exercice 1 : 1. Vrai – Le texte commence par l’indice de temps : « Un soir » et l’auteur précise : « … revenait de son travail ». 2. Faux – Ils sont très sales. Le texte dit : « des vêtements crottés de boue. »

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3. Faux – Le texte dit : « Il entendit chanter et rire, et il comprit qu’il y avait une fête. » et « la porte derrière laquelle on chantait et on riait si fort. » 4. Vrai – Le texte précise : « une bonne odeur de couscous se dégageait de la cuisine. » 5. Faux – Il est chassé parce ses vêtements sont sales. Le texte dit : « il était tellement sale et tellement mal habillé qu’on le chassa sans ménagement. » 6. Faux – Il est « en colère ». 7. Vrai – Le texte dit : « se changea, mit son plus beau manteau. » 8. Faux – On ne lui propose de l’eau. 9. Vrai – A la nuance près qu’il y verse aussi l’eau. Le texte dit : « commença à les verser sur son beau manteau. Et lui disait : « Mange, mon manteau ! Bois, mon manteau ! » 10. Vrai – Il lui dit : « Que fais-tu ? Es-tu devenu fou ? » Exercice 2 Sans ménagement = brusquement ; brutalement ; violemment ; sans douceur. Exercice 3 1. C’est un paysan qui cultive la terre. Le texte dit : « Nasreddine revenait de son travail dans les champs. » 2. Le détail qui nous le dit est ce commentaire du narrateur : « …chez nous, quand il y a une fête, tout le monde peut y participer, nos maisons sont toujours ouvertes à tous ! » 3. Il rentre chez lui, se lave, se change, met son plus beau manteau et revient à la fête. 4.La morale est que, dans nos sociétés, le « paraître », l’aspect extérieur, est essentiel. Chez nous, comme ne le dit pas le proverbe, « l’habit fait le moine » !

UNITE 11 : DECOUVERTE DE LA TOMBE DE TOUTANKHAMON

Manuel Textes et Expression 1) Pages 84 à 86 : Texte 11 – Découverte de la tombe de Toutankhamon. * En deux mots : 1. C’est Howard Carter lui-même, l’archéologue découvreur de la tombe de Toutankhamon. La référence nous indique qu’il s’agit d’un texte autobiographique. 2. Un événement extraordinaire pour un archéologue : la découverte « d’une marche taillée dans le roc », la découverte d’un vestige du passé (dont on ne sait rien encore de précis). 3. Il l’apprend par la découverte de « sceaux » royaux qui portent le nom d’un pharaon : Toutankhamon. 4. Ce qui le montre ce sont les objets « merveilleux » qu’il entrevoit dans la tombe et plus spécialement le fait qu’il distingue, « partout, le scintillement de l’or ».

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* Pour mieux comprendre… 1. Tableau :

Etapes de la découverte Réaction des archéologues 1- Le 4 novembre : mise au jour d’une marche dans le roc.

1- Silence inhabituel sur le chantier. Carter a du mal à croire qu’il a enfin fait une découverte.

2- Journée du 4 novembre : déblayage d’un escalier de douze marches.

2- Ils n’arrivent pas à cacher leur excitation.

3- Crépuscule (soir) du 4 novembre : découverte d’une porte scellée avec des sceaux royaux.

3- Carter sait qu’il est sur le point de faire enfin une importante découverte (« C’était donc vrai »). Il est fébrile. Il apprécie ce moment rare dans la vie d’un « fouilleur ».

4- L’après-midi du 24 novembre : seize marches sont déblayées, la porte scellée est totalement dégagée. Le plus important : on sait qui est enterré dans cette tombe : Toutankhamon !

4- Satisfaction et excitation de Carter : il est sur le point « toucher au but ».

5- Journée du 25 novembre : déblayage d’un couloir en pente.

5- Le texte ne mentionne pas de réaction.

6- Matinée du 26 novembre : suite du déblayage du couloir en pente.

6- Le texte ne mentionne pas de réaction.

7- Après-midi du 26 novembre : mise au jour d’une seconde porte scellée ; Carter y pratique un trou : découverte de « merveilles » !

7- Pour Carter, c’est « le plus beau jour » de sa vie ! - Très grande émotion : il a les mains qui tremblent. - Les autres personnages sont anxieux et impatients. - Carter est « muet de stupeur » et d’admiration.

N.B. : Les élèves remarqueront certainement qu’entre le 4 et le 24 novembre (20 jours), il se passe très peu de choses sur le chantier et qu’en tous cas, vingt jours pour déblayer un escalier est une durée manifestement trop longue. Explication : le 4 novembre, lors de la découverte des premières marches, seul Howard Carter est sur le chantier. Lord Carnarvon, lui, est en Angleterre. Comme c’est Carnarvon qui finançait, de ses propres deniers, les recherches de Carter, ce dernier se devait d’en avertir immédiatement son « associé » et mécène. Il a fallu à Carnarvon (et à sa fille, Lady Evelyn) vingt jours pour rejoindre la haute Egypte (en bateau). Ce n’est donc que lorsque Carnarvon est arrivé sur le chantier que l’on a poursuivi les travaux et que, deux jours plus tard, on a découvert « des merveilles ».

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2. Les expressions qui montrent l’incrédulité de carter sont les suivantes : « C’était trop beau pour être vrai. Je n’osais pas croire que… » (lignes 7-8) ; « C’ait donc vrai ! Des années de patient travail allaient enfin être récompensées ! » (lignes 15-16). 3. Carter utilise aussi des expressions qui mettent l’accent sur le caractère exceptionnel de sa découverte : « Minute rare dans la vie d’un fouilleur ! » (lignes 18-19) ; « Je me trouvais peut-être… au seuil d’une importante découverte. » (lignes 19-20) ; « Le 26 novembre devait être le plus beau jour de ma vie. » (lignes 29-30) ; « je restai muet de stupeur » (ligne 45). 4. Deux passages du texte insistent sur la richesse de la découverte : « …partout, le scintillement de l’or » (lignes 43-44) et « des merveilles » (ligne 47). 5. Les compagnons de Carter sont tellement impatients de savoir ce qui se trouve derrière la porte scellée qu’ils supportent très mal une attente de quelques secondes. Cette durée de quelques secondes leur est insupportable, leur semble interminable. Pour nous faire comprendre cette impatience fébrile et anxieuse, l’auteur, par exagération, compare ces quelques secondes à une « éternité ». 6. Les mots qui rendent compte de l’excitation et de l’impatience des personnages sont les suivants : « Ce fut donc avec une excitation mal dissimulée que… » (lignes 10-11) ; « Fébrilement » (ligne 16) ; « Nos touchions au but ! » (ligne 24) ; « L’instant décisif était arrivé. » (ligne 34) ; « les mains tremblantes » (lignes 34-35) ; « Anxieux » (ligne 37) ; « Pendant quelques secondes qui durent sembler une éternité » (lignes 44-45). * Techniques de l’expression Cadre à fond bleu : 1. Passages qui ne racontent pas les actions : - Lignes 7 à 9 : « C’était trop beau…notre tombe. » - Lignes 15-16 : « Une porte scellée… récompensées. » - Lignes 18 à 20 : « Minute rare… importante découverte. » - Ligne 24 : « Nous touchions au but. » - Lignes 29-30 : « Le 26 novembre… de la vie » - Ligne 34 : « L’instant décisif était arrivé. » 2. Ils décrivent les pensées et les émotions de Howard Carter. 3. Ces passages comprennent de nombreuses phrases exclamatives (« C’était donc vrai ! » - ligne 15 ; « Nous touchions au but ! » - ligne 24) et aussi des phrases déclaratives verbales très courtes (« L’instant décisif était arrivé. » - ligne 34) et des phrases déclaratives nominales (« Une porte scellée… » - ligne 15). Je sais déjà : 1. « Le 4 novembre » (ligne 1) ; « au crépuscule » (lignes 12-13) ; « L’après-midi du 24 » (ligne 21) ; « Le matin du 25 » (ligne 25) ; « A la nuit » (ligne 27) ; « Le 26 novembre » (ligne 29) ; « Pendant toute la matinée » (ligne 30) ; « Puis, au milieu de l’après-midi » (ligne 31). 2. La référence nous apporte un renseignement important : l’auteur du texte est Howard Carter lui-même. Ce récit est une autobiographie, c’est-à-dire le récit d’un auteur qui raconte sa propre vie. Dans ce type de récit, l’auteur et le narrateur se confondent. Le

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narrateur est le personnage le plus important du récit, il en est le « héros ». Ce texte est donc un récit à la 1ère personne dans lequel l’auteur-narrateur utilise constamment des pronoms et des déterminants de la première personne du singulier. * Texte et grammaire 1. Exemples : « ...on retira les pierres qui bloquaient l’entrée. On aperçut alors… Il était entièrement bouché. » (lignes 25-26) ; « J’y introduisis une tige de fer, élargis le trou et regardai. … se tenaient près de moi. » (lignes 36-38) : dans ces passages les verbes au passé simple expriment des actions uniques dans le passé ; les verbes à l’imparfait expriment des actions qui durent, qui se prolongent dans le passé. 2. « Anxieux,… » (ligne 37) : l’adjectif qualificatif épithète séparée est placé au début de la phrase et est séparé du reste de la phrase par une virgule. Ce procédé est utilisé pour mettre en évidence l’anxiété et l’impatience des personnages. 2) Page 86 : document – Pyramides ou tombeaux… ? Proposition de démarche : Ce document pourrait faire l’objet d’une exploitation assez libre dont l’objectif serait purement culturel. Suggestion : 1) Les élèves (en classe ou à la maison) « exploreront » le document et en prendront connaissance. 2) Mise en commun en classe (les élèves prendront librement la parole) : - Quelles sont les deux parties qui composent ce document ? (un texte, un dessin avec sa légende). - Que représente le dessin ? - A quelle question le texte répond-il ? (Pourquoi a-t-on cessé d’enterrer les pharaons dans des pyramides ? Pourquoi les a-t-on enterrés dans des tombeaux ?) - Que peut-on se demander lorsqu’on se rend compte des richesses contenues dans la tombe de Toutankhamon ? - Demander aux élèves de dire ce qui les a marqués le plus dans les informations communiquées par ce document. * Prolongements possibles : Nous suggérons au maître de proposer à ses élèves des recherches (travaux de groupes) sur l’Egypte antique avec exposés (et éventuellement projection de documents visuels en classe). Sujets possibles : - La vie quotidienne dans l’Egypte antique. - Monuments célèbres de l’Egypte antique : les pyramides de Guizeh ; les sites de Thèbes, Louxor et Karnak ; le temple d’Abou Simbel ; le temple d’Hapchetsout ; le site de Saqqarah ; la Vallée des Rois ; etc. - Les grands égyptologues : Mariette, Pétrie, Howard Carter, etc. - Champollion et le déchiffrage des hiéroglyphes. - La religion et les dieux des anciens Egyptiens.

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- Les rites de la mort et la momification. - Etc. 3) Page 88 : la vie des mots – Les synonymes * Questions au haut de la page : 1. un tombeau = une nécropole ; stérile = improductif ; nerveusement = fébrilement ; un travail = un labeur ; une trouvaille = une découverte ; commencement = seuil. 2. Non, ce sont des mots que l’on peut remplacer l’un par l’autre sans changement important dans le sens du texte. 3. Oui, ce sont des mots de même nature grammaticale. 4. Non, ce sont des mots que l’on peut remplacer l’un par l’autre mais qui n’ont pas exactement le même sens. Le mot « nécropole » (du grec « nécro » = mort ; et « polis » = ville) signifie exactement « vaste tombeau », très grand cimetière (parfois aussi grand qu’une « ville » comme le stipule l’étymologie). * J’observe, je parle Etre étendu = être couché ; sommeiller = dormir ; un bouquin = un livre ; un chronomètre = une montre ; un divan = un canapé ; un oreiller = un coussin ; écarlate = rouge. 4) Page 89 : document – Toutankhamon Proposition de démarche : Ce document pourrait faire l’objet d’une exploitation assez libre dont l’objectif serait purement culturel. Suggestion : 1) Les élèves (en classe ou à la maison) « exploreront » le document et en prendront connaissance. 2) Mise en commun en classe (les élèves prendront librement la parole) : - Quelles sont les deux parties qui composent ce document ? (à gauche, un encadré portant sur Carter et Carnarvon ; un texte traitant de Toutankhamon dans le reste de la page). - L’encadré : a) Quelles en sont les deux parties ? (un texte surmonté d’une photo et de sa légende). b) De quelle photo s’agit-il ? Qu’est-ce qu’un « mécène » ? (= personne riche et généreuse qui aide les artistes, les écrivains, les savants en finançant leur travail.) Ici, la légende est-elle indispensable ? (Oui, elle nous permet de comprendre la photo). c) Que nous apprend le texte ? - Le texte portant sur Toutankhamon : a) Quelles en sont les deux parties ? (un texte avec un dessin et de sa légende). b) Que représente le dessin ? Ici, la légende est-elle indispensable ? (Oui, elle nous permet de visualiser ce qui se passait avant qu’on ne referme une tombe : on remarquera

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les objets (en or) qu’on continue à y déposer jusqu’à la dernière minute, le sarcophage en or massif, la torche qui montre que l’on est dans un souterrain qui se doit d’être éclairé, le prêtre qui se livre à un rituel religieux,…). c) Que nous apprend texte ? (Que Toutankhamon est un pharaon « mineur » qui a régné très peu de temps ; qu’il le fils du célèbre Aménophis IV ou Toutankhaton. N.B. : Ce changement de nom est révélateur de la « révolution religieuse » opérée par ce pharaon : son nom était formé avec le nom du dieu « Amon » (Amon/ophis). Mais ce personnage se détourne du polythéisme dont Amon était le dieu suprême et fonde une nouvelle religion dont le « dieu unique » est Aton. Il se fera appeler « Akhénaton »). Sous la pression de son entourage, le fils d’Akhénaton fera le « chemin inverse » : il renie Aton (il s’appelait Toutankhaton) et revient à la religion traditionnelle (il change de nom et se fait appeler « Toutankhamon »). Le texte nous apprend aussi pourquoi Toutankhamon est célèbre aujourd’hui et se termine sur la même idée que la fin du document de la page 86).

Cahier d’application – Unité 11 – Réponses aux questions Exercice 1 1. Faux – Sinon on ne comprend pas l’expression « un silence inhabituel » (ligne 2). 2. Vrai – D’habitude sur un chantier de fouilles archéologique, il y a pas mal de bruit : celui des pelles et des pioches qui creusent le sol, les conversations des ouvriers, les ordres des contremaîtres,… Or, ce jour-là, quand l’archéologue arrive sur le chantier, le silence y règne : cela signifie que tout le monde s’est arrêté de travailler parce qu’il y a quelque chose d’extraordinaire qui vient de se produire et qui attire la curiosité générale. 3. Faux – Carter écrit : « ON m’annonça… ». Ce pronom est indéfini, il ne précise pas qui a annoncé la bonne à l’archéologue. 4. Faux – On a juste mis au jour « une marche taillé dans le roc » (ligne 6). Ce n’est certes pas un trésor mais c’est quand même, dans la Vallée des Rois, un indice qui révèle immanquablement la présence d’un escalier, donc d’une tombe ! Or, ce n’est pas tous les jours qu’on en découvre une ! 5. Vrai – Ce jour-là, les ouvriers ont dégagé douze marches (et atteint une porte scellée) (lignes 13-14). 6. Vrai – Il écrit : « C’était trop beau pour être vrai… Je n’osais pas croire que nous avions trouvé… » (lignes 7 à 9) ; et « C’était donc vrai !... Des années de patient travail allaient enfin être récompensées. » (lignes 15-16) ; et aussi : « …au seuil d’une importante découverte » (ligne 20). 7. Faux – Le 4, Carter est sûr seulement qu’il a découvert une tombe royale mais sans savoir quel roi y est enterré. Il écrit : « …je cherchai sur la porte quelque chose qui pût me dire qui était enterré là, mais je ne pus voir que les sceaux distinctifs d’une nécropole royale. » (lignes 16 à 18). Ce n’est que le 24 qu’il sait précisément de quelle tombe de pharaon il s’agit. Il écrit : « …nous en déchiffrâmes plusieurs sans difficulté : ils portaient le nom de Toutankhamon ! » (lignes 23-24). 8. Vrai – Le texte dit : « On aperçut alors le début d’un couloir en pente. » (lignes 25-26).

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9. Faux – Au bout de ce couloir de dix mètres (« à dix mètres de la première porte » - ligne 32), il y a bien une seconde porte mais elle est « scellée, elle aussi » (ligne 33) et bien fermée puisque Carter doit y pratiquer une « ouverture dans le coin supérieur gauche » (lignes 35-36) pour savoir ce qui se cache derrière. 10. Vrai – La découverte d’une première marche s’est faite le 4 novembre, l’accès à la chambre s’est fait le 26, soit 22 jours plus tard. 11. Faux – Le texte dit : « la flamme de la bougie » (ligne 40). 12. Vrai – D’une part, le texte dit : « je pratiquai une petite ouverture » (ligne 35) ; d’autre part, la fin du texte montre que le trou est si petit que seul Carter peut voir de l’autre côté de la porte. Les autres personnes présentes se contentent d’interroger Carter sur ce qu’il voit : « Vous voyez quelque chose ? » (ligne 46). Exercice 2 1. Ils sont formés des mots « habituel » et « productif » précédés des préfixes in- et im-. 2. Propositions : - Cette autoroute où les voitures sont complètement bloquées dans un énorme embouteillage est actuellement impraticable. - Comme il a été impossible de dégager cet énorme bateau échoué sur cette plage, il a rouillé et a pourri sur place sous l’effet du soleil et des vagues. - Le tremblement de terre qui a violemment secoué toute la région a provoqué des dégâts inimaginables dans cette petite ville. - Ils observent le ciel nocturne. Ils y voient des milliers d’étoiles mais ils savent que des millions d’autres sont invisibles. - Ce cheval qui se cabre, qui refuse son cavalier et qui espère le faire tomber restera-t-il indomptable ? - Au cours de la visite du musée archéologique, ils ont pu admirer des sarcophages en or et des statues d’une beauté incroyable ! 3. L’infortune, l’infini, l’inquiétude, inobservable, insoumis, insoluble,… Imparfait, immobile, immature, impardonnable, impartial,… 4. Mots qui ne sont pas formés avec ces préfixes : indiquer, une invention, une intention, intervenir, un intervalle, interpréter. Exercice 3 1. Dans un escalier, surface horizontale sur laquelle on pose les pieds. 2. Musique qui rythme l’avance de soldats qui marchent ensemble du même pas. 3. Action de se promener à pied ; une randonnée. 4. Action de faire démarrer, fonctionner, (« marcher »), un appareil ou une machine. 5. Suite de pas ; action de mettre un pied devant l’autre pour avancer. Exercice 4 Propositions : - Très tôt ce matin-là, alors que les enfants dormaient encore, les parents se levèrent pour préparer le petit déjeuner.

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- Au bout de deux longues heures de travail, alors que nous finissions enfin notre examen, nous nous sentîmes soudain très fatigués. Exercice 5 a) 1. Egypto + logie = science qui étudie la civilisation de l’Egypte ancienne. 2. Bio (= vie) + logie = science qui étudie la vie (de la cellule, des organes du corps,…) 3. Socio (= société) + logie = science qui étudie les faits sociaux (fonctionnement d’une société, types de sociétés,…). 4. Anthropo (= homme) + logie = science qui étudie l’homme (caractères physiques et sociaux). 5. Océano + logie = science qui étudie les océans (mers, sur et dans le sol immergé). 6. Zoo (=animal) + logie = science qui étudie les animaux (caractères physiques et sociaux). 7. Météo (= temps) + logie = science qui étudie le temps (pluie, froid, chaleur,…), les phénomènes atmosphériques. 8. Climat + logie = science qui étudie les caractéristiques des climats et leurs variations. 9. Géo (= terre) + logie = science qui étudie les types de terrains et de roches. 10. Psycho (=âme, esprit) + logie = science qui étudie la pensée et les comportements humains. b) 1. Le cœur, un cardiologue – 2. Le système nerveux (cerveau, moelle épinière, nerfs), un neurologue – 3. Les yeux, un ophtalmologue – 4. Les oreilles/le nez/la gorge (larynx), un oto-rhino-laryngologiste (ou plus simplement un « oto-rhino ») – 5. Les poumons (l’appareil respiratoire), un pneumologue – 6. Le cancer, un cancérologue – 7. L’appareil digestif (estomac, intestins,…), un gastro-entérologue – 8. Les allergies, un allergologue. Exercice 6 Propositions : - Plus de vingt mille ouvriers (esclaves ?) ont travaillé pendant vingt ans sur le chantier de la Grande Pyramide de Khéops. - Etouffant de chaleur, les chercheurs d’or, creusaient fébrilement la roche dure dans l’espoir de découvrir un filon de métal jaune. - Ils ouvrirent le coffre et d’un coup, le scintillement de l’or et des pierres précieuses les éblouit. Exercice 7 Source : site internet Wikipédia. La malédiction du pharaon, appelée aussi malédiction de Toutânkhamon, est une légende contemporaine ayant pris naissance au début du XXe siècle. On ne sait pas exactement qui en est l'initiateur, mais les médias de l'époque en ont fait une légende. Elle prétend que certains membres de l'équipe d'archéologues ayant exhumé la momie du pharaon Toutânkhamon seraient morts de cause surnaturelle suite à une malédiction du souverain défunt. En effet, plusieurs membres de l'équipe sont décédés quelques années

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après la découverte et notamment le plus illustre, Lord Carnarvon, le commanditaire des fouilles. Décès : 5 avril 1923 : décès de Lord Carnarvon, 4 mois et 7 jours après l'ouverture de la tombe, à l'âge de 57 ans, suite à une piqûre de moustique ; mai 1923 : décès du professeur La Fleur, archéologue canadien, ami intime de Carter ; 16 mai 1923 : décès du financier George Gould d’une pneumonie suite à une fièvre contracté après la visite de la tombe ; 26 septembre 1923 : décès du jeune demi-frère de Lord Carnarvon, le colonel Aubrey Herbert, six mois après la mort de son frère ; 1924 : le professeur Hugh Evelyn-White, collaborateur de Carter qui fut un des premiers à pénétrer dans la chambre mortuaire ; souffrant de dépression nerveuse, il se pend ; 1924 : décès d'Archibald Douglas Reed, le radiologiste employé du gouvernement égyptien, qui reçut l'ordre de radiographier la momie de Toutankhamon ; 1926 : décès de l'infirmière qui avait soigné Lord Carnarvon ; 1928 : le savant Arthur C. Mace, archéologue anglais, qui aida Carter à abattre le mur de la chambre mortuaire, meurt sans aucune cause apparente ; 1929 : décès du secrétaire de Carter, Richard Bathell, 35 ans, trouvé mort dans son lit, apparemment d'un accident vasculaire ; 2 décembre 1935 : décès à New York de James Henry Breasted, égyptologue américain, suite à une infection par streptocoque ; 2 mars 1939 : décès d'Howard Carter, à l'âge de 64 ans ; 1967 : Mohammed Mehri, directeur du département des antiquités égyptiennes au musée du Caire, décède subitement d'une hémorragie cérébrale après avoir signé l'accord de sortie du trésor de Toutankhamon pour l'exposition au Petit Palais à Paris ; février 1972 : Gamal Mehrez, successeur de Mohammed Mehri, décède également d'une hémorragie cérébrale juste après la signature pour une exposition à Londres. Tout commence par la mort du canari de Howard Carter, avalé par un cobra qui s'était glissé dans sa cage à quelques jours de l'ouverture du tombeau. Le cobra étant « le serpent des pharaons », les ouvriers locaux employés par Carter pour ses fouilles y voient un mauvais présage. Puis, au milieu de mars 1923, Carnarvon est pris de fièvres, frissons, sueurs : les médecins accusent une piqûre de moustique au visage, égratignée en se rasant, qui se serait infectée et, doublée d'une pneumonie, aurait provoqué une septicémie mortelle. La presse, au courant de la mort curieuse du canari, voit en Lord Carnarvon la première victime d’une malédiction. Les journalistes arrivent, en douze ans, à une liste de 27 personnes proches de l'expédition, mortes de causes suspectes pouvant être mises en rapport avec la découverte du tombeau. De nombreuses théories farfelues tentant d'expliquer la malédiction voient alors le jour : gaz mortels dégagés par les bandelettes de la momie imprégnés par les embaumeurs d'huile d'amande douce s'étant transformée en acide cyanhydrique, bougie de cire enduite d'arsenic, etc.

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Le docteur Geoffrey Dean de l'hôpital de Port Elizabeth, en Afrique du Sud croit que les morts sont les victimes d'un virus présent dans ce tombeau resté fermé plus de 3 000 ans. Le docteur Caroline Stenger-Philipp a fourni une explication plausible à cette série de morts mystérieuses en 1985 suite à la restauration de la momie de Ramsès II : l'analyse de la momie révèle en effet la présence d'éléments de propagation de nombreux champignons. Toutefois, pendant les semaines qui suivirent la découverte du tombeau, une foule de curieux s'y précipitèrent dont de nombreux archéologues, égyptologues, photographes, dessinateurs, ouvriers, notables locaux et même la reine de Belgique, or rien de fâcheux ne leur arriva. Une chose est sûre, Howard Carter (le découvreur du tombeau) et Lady Evelyn Herbert (la fille de Lord Carnarvon), qui avaient tous deux passé beaucoup de temps dans le tombeau, ne moururent que de longues années plus tard. La vie des mots : Les synonymes Exercice 1 1. dissimulée – 2. déblayer – 3. couloir – 4. stupeur (stupéfaction) – 5. s’accoutumaient – 6. m’annonça – 7. labeur – 8. entièrement. Exercice 2 1. vêtements (S), habits (C) – 2. met (C), enfile (S) – 3. acquis (S), acheté (C) – 4. emprisonné (C), incarcéré (S) ; appréhendé (S), arrêté (C) – 5. accueillis (S), reçus (S) – 6. somme (S), ordonne (C). Exercice 3 * Regarder et écouter (par opposition à voir et entendre) sont des verbes qui impliquent une idée d’ « attention » ! Propositions : - Par sa fenêtre, il pouvait voir toute la ville. Avant de traverser la rue, regarde à gauche et à droite ! - Chez nous, c’est très bruyant : on entend toute la journée la télé des voisins ! Le médecin utilise un stéthoscope pour écouter les battements du cœur. Exercice 4 1. Contempler = voir longuement et attentivement. – 2. Guetter = regarder et attendre quelque chose ou quelqu’un pour profiter d’une occasion. – 3. Fixer = voir (regarder) sans bouger le regard. – 4. Scruter = regarder (examiner) avec beaucoup d’attention pour découvrir ce qui est caché. – Apercevoir = voir de manière assez brève (courte). – 5. Admirer = voir (regarder) quelque chose de beau avec plaisir et satisfaction. – 6.

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Surveiller = voir (regarder) de manière à exercer un contrôle, une vérification. – 7. Examiner = regarder très attentivement et réfléchir (à un problème, à une solution,…). – 8. Epier = voir (regarder) secrètement, en se cachant. Exercice 5 1. pratique – 2. D’habitude – 3. terrifiés, effrayés, terrorisés – 4. construit – 5. inacceptable – 6. succès – 7. calmée – 8. mésentente, différend, malentendu. Exercice 6 1. Différence de dimension ; une baguette est un bâton fin et court. – 2. Différence de degré ; ce qui est superbe est d’une beauté exceptionnelle. – 3. Différence de degré ; empester c’est puer très fort. – 4. Registres de langue différents ; un livre = registre courant, un bouquin = registre familier. – 5. Différence de degré ; rosser quelqu’un = le frapper violemment (et souvent à coups répétés). – 6. Différence de degré ; l’épouvante est une peur très violente. – 7. Différence de degré ; de personnalisation : un vacarme est un bruit assourdissant ; c’est aussi un bruit produit par beaucoup de gens à la fois (qui crient, s’amusent, chahutent,…). – 8. Différence de degré et de nature ; une passion = un amour très violent, très fort, souvent incontrôlable. – 9. Différence de nature ; verdâtre = terme péjoratif avec idée de laideur, d’anormalité. – 10. Différence de dimension ; le fleuve est plus large, pus long et charrie beaucoup plus d’eau qu’une rivière.