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Unité Centrale de Programmation-GestionProjet de Gestion des Ressources Naturelles

en zone Pluviale

EVALUATION DES IMPACTS SUR L'ENVIRONNEM1WNPT DU PROJET DEGESTION DES RESSOURCES NATURELLES EN ZONE PL UVIALE:

PLAN DE GESTIO'N ENVI[RONNEMENTALE

PGE-PGRNP

Financement: IDA Banque Mondiale

Préparation par Dr M'Barack DIOP:Tropica Sarl BP 5335 Dakar - Fann SénégalPhone/Fax: 221 270001

VERSION 07 Janvier 1997

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SOMMAIRE

RESUME EXECUTIF

CHAPITRE I: MESURES D'ATTENUATION DES IMPACTS

A: Rappel des impacts

1) Rèmarques methodologiques2) Sensibilite des zones agro-ecologiques3) Impact des travaux de restauration du sol4) Impact des activites de production5) 'Impact des travaux hydrauliques

B: Orientation de la decision et des choix d'investissement

1) Diagnostic de la viabilite environnementale2) Concertation avec les services techniques3) Avis de l'UPGR

C: Application des mesures d'attenuation

1) Etude des ressources hydrauliques2) Etude de l'amelioration de l'agriculture pluviale3) Programme de vulgarisation des technologies de

conservation4) Elaboration des PAT/ mise en place de reperes

CHAPITRE.II PLAN DE SUIVI-EVALUATION

A: Diagnostic de l'etat des ressources dans les PAT

1) Ressources en eau2) Ressouces pedologiques3) Ressources vegetales et fauniques

B: Mise en place d' indicateurs de durabilite

1) Quantification des realisations techniques2) Efficacite de la gestion des infrastructures3) Indicateurs socio-sanitaires4) Appreciation de l'evolution de l'environnement

C: Procedure d'audit environnemental

1) Justification2) Profil de l'auditeur et le cahier de charges3) Produit final

D: Responsabilites institutionnelles

1) Responsabilite pour la mise en oeuvre2) Responsabilite pour le suivi/evaluation3) Harmonisation de la GRN

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CHAPITRE:III PLAN DE FORMATION

A: Niveau I Seminaire national

1) Justification2) Contenu

B: Niveau II Ateliers regionaux

1) Juttification2) Contenu

C: Niveau III Forum local

1) Justification2) Contenu

ANNEXES

1: Programmation des mesures d'attenuation

2: Indicateurs de projet (Fiches) pour audit

3: Extrait du rapport d'environnement

4: Termes de references du PGE

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RESUME EXECUTIF

L'évaluation des impacts sur l'environnement (EIE) du Projet de Gestion des RessourcesNaturelles en zone Pluviale (PGRNP) de Mauritanie a été effectuée du 31 Juillet au 9 Août1996. Le projet classé en catégorie B selon la directive opérationnelle 4.00 a fait l'objet d'uneétude générale rapide sur la base de termes de référence de projets similaires en Guinée et auSénégal.

En Mauritanie, le projet se situe dans le prolongement du Projet de Services Agricoles (PSA)et du Projet Elevage II (PDE II). Les investissements prévus concernent:

- La conservation des eaux de surface- L'aménagement de structures d'hydraulique rurale- L'amélioration de la végétation et des sols- L'achat d'équipements et constructions rurales- Les microfinances

Ces actions s'inscrivent dans le contexte d'une Gestion "Durable" des Ressources Naturelles etde l'amélioration des Systèmes de production fortement éprouvés par la sécheresse et ladésertification. De ce point de vue, le PGRNP peut être considéré cornme un projetenvironnemental dont les effets, les plus significatifs peuvent être largement bénéfiques.Cependant, les effets négatifs mineurs de certaines actions peuvent être amplifiés par unprocesus de cumulatifs à l'échelle nationale ou régionale ou par une synergie de processusdynamiques pour aboutir à une dégradation de l'environnement des terroirs.

Les résultats de l'étude concernent d'une part la recommandation d'actions adaptées auxconditions agro-écologiques et l'identification des impacts potentiellement significatifs desactions de production et de protection de l'environnement.

La zone aride qui est la zone d'élevage camélin et d'agriculture oasienne devrait bénéficier decrédits destinés à l'implantation de pharmacies vétérinaires, de parcs de vaccination, audéveloppement du maraîchage et de toute la gamme d'activités de protection del'environnement (rubrique I de la liste indicative)

En zone sahélienne Ouest où la dégradation des écosystémes est très avancée à cause dudéboisement intensif et de l'agriculture pluviale, la sylviculture et l'embouche peuvent êtreassociées à la production de gomme arabique, à l'exploitation surveillée du bois et à laconservation des eaux et des sols.

La zone sahélienne Est bénéficie de meilleures conditions pluviométriques qui permettent derentabiliser d'éventuels investissements dans l'agriculture pluviale. L'introduction de latraction animale, la fertilisation organique et lachat ou la fabrication de matériels agricolesadaptés à la fragilité des sols devraient avoir plus de poids dans la stratégie de viabilisation del'agriculture. En même temps, des efforts importants devront être consentis pour le contrôle del'érosion hydrique par la construction de diguettes dans les parcelles.

Le constat général est que les mesures de conservaticn des eaux et des sols sont applicablespartout et génèreront des bénéfices à la fois écologiques et économiques. Cependant, lesinvestissements dans les activités de production doivent impérativement tenir compte de lafragilité des zones et de l'éventuelle compétition pour les ressources en eau qu'elles pourraientinduire au sein des terroirs.

L'impact le plus potentiellement significatif des activités prévues par le PGRNP concerne lacompétition pour des resssources en eau qui sont rares et généralement non renouvelables dufait qu'elles sont essentiellement constituées par des nappes surexploitées et mal réalimentées.Cet impact concerne aussi bien les pépinières forestières que les reboisements et lemaraîchage.

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Le danger de surexploitation des nappes aquiferes concerne aussi la réalisation de puitspastoraux. Des études hydrauliques doivent être réalisées avant toute décision en insistant surles technologies de pompage doux (manuel ou-solaire) en fonction des capacités hydrauliquesdes nappes.Par ailleurs, les ouvrages hydrauliques de surface peuvent occasionner soit une destructurationsociale ou des maladies hydriques qui constituent une menace sérieuse dans les terroirsvillageois.

Les autres impacts tels que l'érosion des sols autour des parcs à vaccination ou dans leschamps au moment du labour peuvent être attenués par un effort de vulgarisation en directiondes utilisateurs. Il convient d'insister sur le choix judicieux d'équipements adaptés à lasensibilité des environnements récepteurs.

Le Plan de Gestion E,pvironnementale du PGRNP (PGE PGRNP) est élaboré en vue de soninsertion par le Gouvernement Mauritanien dans les procédures de financement du projet parP'IDA de la Banque Mondiale. Il fait suite à la revue et aux recommandations du Départementd'Environnement AFTEl de la Banque quant à la suite à donner à l'étude d'impact surl'environnement en date du 20 Septembre 1996.

Le PGE adresse en particulier les activités destinées à atténuer les effets sur l'environnementdes investissements prévus en fournissant plus de précision sur leur nature, leur durée, lesresponsabilités institutionnelles et les côuts inhérents à leur application. Le PGE préciseégalement les besoins en matière de suivi notamment les paramètres indicateurs et le rôle desinstitutions nationals telles que la Direction de l'Environnement et de l'Aménagement Rural(DEAR) du MDRE.

Le PGE énonce également les règles politiques de l'organisation du suivi et de l'évaluation dela Gestion des Ressources Naturelles en République Islamique de Mauritanie. Les besoins enformation à la GRN sont également exprimés à tous les niveaux de planification du présentprojet.

Les actions proposés pour le suivi /évaluation sont résumés dans le tableau suivant.L'estimation des coûts pour 4 années de projet est à 300.000.US$.

L'élaboration du PGE a fait l'objet d'une mission complémentaire d'une semaine (voir TDRen annexe) au cours de laquelle une réunion de concertation a été organisée à la DEAR pourdiscuter des principes directeurs de l'effort de suivi-évaluation (voir liste participants enannexe et compte rendu).

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PRODUITS REALISATION RESPONSABLE DESTINATAIRE UTILISATION PERIODE ET COUT ESTIME US$DUREE

Plan d'aménagement Collectivités locales DATAR et PGRlNP Collectivités locales Choix d' activités et Première année Non déterminé

de terroir (PAT) et EMAT de zonesd'aménagement

Etude de synthèse Consultant PGRNP et Direction Collectivités locales Orientation de Préparation de 30 000

hydraulique de l'Hydraulique l'investissement et projet+DEAR suivi d'impact durée: 1 mois

Etude agricole et Consultant PGRNP + DRAP et PGRNP Orientation de Préparation de 30 000

énergetique Direction de l'investissement et projetl'Energie suivi d'impact durée: 1 mois

Manuel des Consultant (avec PGRNP EMAT et AVB Vulgarisation des Préparation de 40 000

pratiques de appui par la FAO) techniques durables projet

conservation _ de conservation durée nd

Formation GDRN et Banque Mondiale PGRNP Décideurs Sensibilisation et Première année 100 000

Economie Politique (IDE et AFTE) EMAT et Serv. information sur la

de l'Environnement Techn. GDRN et EPECollectivités locales

Evaluation Régionale UPGR (EMAT) et PGRNP Auditeur DEAR et Suivi d'impacts et Chaque fin d'année 100 000

services régionaux PGRNP information de laCNED

Evaluation Nationale Consultant auditeur DEAR et PGRNP CNED et Suivi, orientation et Chaque fin d'année Non déterminé

de la DEAR Banque Mondiale conseil _

Evaluation de la Banque Mondiale Banque Mondiale Banque Mondiale et Décision Chaque fin d'année Non déternmné

Banque Mondiale (AFTE) (AFTA3) Gouvernement d'orientation ou de__________________ ______ _____ ______ _____ ______ _____ _ __ redéfinition

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CHAPITRE I :MESURES D'ATTENUATION DES IMPACTS

A: Rappel des impacts et mesures d'atténuation

1) Remarques méthodologiques

Dans son volet d'intervention dans l'environnement et l'économie de terroir, le projet peutêtre considéré comme un paquet financier destiné à financer les actions d'un programmeindicatif de développement intégré des collectivités locales. A ce titre, la liste indicative desinvestissements eotentiels au niveau des terroirs peut servir de base d'évaluation d'impactenvironnemental.

Dans un tel contexte, la démarche d'évaluation part de l'hypothèse selon laquelle les bénéficeséconomiques et/ou écologiques des actions retenues par le projet sont connus et mesurés quantà leur poids dans le paquet technologique proposé. Cette hypothèse se justifie par le fait queles Projets de Gestion des Ressources Naturelles s'inscrivent dans une perspective dedéveloppement durable et les actions projetées sont choisies à la fois pour leur viabilitééconomique et leur impact positif sur le milieu.

Cependant, il n'est pas toujours vérifié que de telles actions sont adaptées au milieu agro-écologique ou au potentiel des ressources naturelles. A ce titre, l'exercice propose unesélection des activités à mener en fonction de la sensibilité des différentes zones agro-écologiques et de leur viabilité économique et écologique.

Etant donné que l'investissement contribue à la gestion durable des ressources naturelles, leseffets négatifs potentiels sont ressortis dans l'analyse en insistant sur les mesures d'atténuationqui peuvent être appliquées.

2) Sensibilité des zones aaro-écologiques aux actions prévues

En zone aride, l'essentiel des activités de production tourne autour de l'élevage camélin et del'agriculture oasienne. L'élevage des petits ruminants et l'artisanat domestique servent desupport à la vie communautaire. L'essentiel des ressources naturelles (eau, sols cultivables etvégétation) se concentre dans les oasis qui sont intensément exploités pour nourrir unepopulation assez forte.

Toute autre activité de production introduite exacerberait la compétition pour l'eau et lesressources à l'exception des pharmacies vétérinaires et humaines et du maraîchage tandis quetoutes les activités de protection de l'environnement peuvent faire l'objet d'investissement.

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En zone sahélienne Ouest, les activités économiques sont plus diversifiées mais la dégradationdes écosystèmes est assez préoccupante à cause de deux phénomènes principaux:

- Un déboisement intensif pour la production de charbon destiné à la ville deNouakchott.

- Des cultures pluviales pratiquées sur des sols squelettiques et peu fertiles sansamélioration notable par des engrais ou fumure organique en plus d'une surchargepastorale périodique. Ces activités provoquent une importante perte de solscultivables par érosion éolienne et hydrique. A ce titre, les investissements dansl'agriculture pluviale n'y paraissent pas justifiés. Par contre , la sylviculture etl'embouche peuvent être associées à la production de gomme arabique, àl'exploitatiorf surveillée du potentiel ligneux naturel et à la conservation des eaux etdes sols.

Dans la zone sahélienne Est, notamment dans les deux hodhs, on retrouve à peu près lesmêmes types de mise en valeur et les mêmes processus dynamiques mais les conditionspluviométriques qui sont meilleures permettraient de viabiliser la culture pluviale. Cependant,la fertilisation organique devrait alors être encouragée notamment par une meilleureintégration Agriculture/Elevage (traction animale, contrat de fumure. .. etc).

Les activités environnementales recommandées ont une sensibilité faible par rapport auxvariations des conditions agro-écologiques mais un soutien financier aux activités deproduction doit être fait à la lumière de leur adaptation aux conditions écologiques notammentà l'état du potentiel hydrique.

3) Impacts des travaux de restauration du sol

Les travaux anti-érosifs tels que la mise en place de diguettes ainsi que le dégagement depistes pare-feu ont des bénéfices écologiques importants tandis que les autres activités deprotection peuvent comporter des risque écologiques appréciables.

Les plantations forestières de production de bois de chauffe, de fourrage ou de protectionpeuvent avoir des effets négatifs significatifs quand elles entrent en compétition avec lescultures dans des conditions de faible potentiel hydraulique. Elles peuvent aussi être rejetéespar les communautés locales en relation avec les risques d'apparition de nouvelles maladiesparasitaires ou de baisse de production.

Les mêmes effets peuvent être attribués aux réensemencements pastoraux qui provoqueraientdes modifications de la flore et l'apparition de maladies parasitaires.

La prise de matériaux de fixation mécanique et biologique des dunes peut provoquer ladénudation d'aires auparavant stables et enclencher de nouveaux processus de dégradation.

Dans ce cas on devrait veiller à ne pas exploiter un seul site de manière intense maisdémultiplier les sites.

L'installation des pépinières constitue une forte demande supplémentaire en eau qui peutgêner les autres activités telles que l'abreuvement du bétail et l'alimentation humaine. Elledevrait être entreprise dans les zones où les ressources sont jugées suffisantes pour les besoinsexprimés.

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4) Impacts des activités de production

Cette rubrique regroupe les investissements et installations productifs, le petit équipementagricole et les activités financées par le fonds de roulement (voir liste indicative). De toutesles activités de la rubrique, l'installation de périmètres maraîchers, de parcs de vaccination dubétail et certains petits équipements agricoles (charrues et herses) peuvent présenter desinconvénients dans certaines zones.

Le creusement des puits et les forages posent de sérieux problèmes liés aussi bien à leur coûtqui peut être exorbitant si un effort est consenti pour l'équipement d'exhaure et au danger desurexploitation des nappes. En effet, pour les nappes les plus importantes du continentalterminal, de l'éocène'et du continental intercalaire, les profondeurs varient entre 60 et 150 met les hauteurs de pompage varient de 410 à 105 m. Par contre, les débits obtenus sontrelativement faibles de l'ordre de 15 à 30 m3/h (voir tableau. V).

Les nappes ne sont pas à l'abri d'un abaissement substantiel si l'approvisionnement en eaudoit être porté de 60 % à 100 % avec les objectifs du Gouvernement de réaliser un puitspastoral tous les 30 Km.

Les opérations hydrauliques doivent avoir comme préalable des études hydrauliques desnappes en collaboration avec la Direction de 1' Hydraulique (Service des InfrastructuresHydrauliques). Par ailleurs, le pompage tel que le solaire, l'éolien (ou les deux couplés) et lepompage manuel doivent être privilégiés par rapport aux pompes électriques ou diesel.

A ce titre l'expérience réussie du projet Alizée dans le Trarza doit être étendu (si lesconditions naturelles le permettent) aux autres régions du pays.

Les ouvrages hydrauliques de surface (barrages et digues) peuvent occasionner des perteshydriques et des maladies telles que la bilharziose humaine ou animale et les fascioloses. Enplus, la réduction des débits en aval crée des situations difEiciles de tension sociale surtoutdans les oueds. Dans ce cas, les barrages souterrains de ralentissement pourraient être unesolution de moindre mal.

B/ Orientation de la Décision et des choix d'investissement

Les choix d'investissement émanent des collectivités locales qui mettent en avant des critéressociaux et économiques pour décider des actions à mener dans leurs terroirs. Le choix dusecteur ou la maniére d'exécuter les actions ou le choix technologique peuvent ne pasrépondre à des critéres de viabilité environnementale. Le circuit de décision doit alorscomporter plusieurs niveaux qui correspondent à des échelons d'aménagement ou à despréoccupations liées à la disponibilité des ressources concernées.

1) Diagnostic de la viabilité environnementale par les EMAT.

Les actions identifiées par la collectivité doivent être en adéquation avec les priorités dégagéespar le PAT. La vérification sommaire doit être effectuée par les EMAT en prenant en compteles impacts identifiés dans le présent rapport et dans les études complémentaires proposées.Un des critéres décisifs doit être l'importance de la demande en ressource(hydrauliques,végetales) et de sa disponibilité dans le terroir, ainsi que d' éventuels conflits que leurmobilisation pourrait générer.

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2) L'UPGR en concertation avec les services régionaux doit alors se référer à la sensibilitédes zones agro écologiques et aux études hydrauliques complémentaires projetées pourconfirmer le diagnostic fait par les EMAT( voir rapport d'évaluation d'impact).

3)Avis de l'UPGR.L'UPGR peut aussi demander l'avis d'un secteur déterminé ou d'autresprojets intervenant au niveau régional pour émettre un avis qui dans un contexte normal devaitêtre basé sur les conclusions d'un plan régional d'aménagement du territoire.Les avis émis à chaque étape de décision doivent être remis à la commission nationale deGRN.

4)Avis du CN-GRN L'avis final doit être émis par la CN/GRN et doit servir de base à ladécision finale d'investissement par le PGRNP qui représente le Gouvernement Mauritanien..Le circuit est en co?iformnité avec le flot de décisions d'investissement dégagé par le PGRNPmais les avis sont spécifiques au projet et parallèles à la décision économique.

C: Application des mesures d'atténuation

La conclusion du rapport d'évaluation d'impacts suggère 4 actions spécifiques pour atténuerles effets sur l'environnement au niveau national.

1) Etude des ressources hydrauliques, de la demande et des utilisations en zonessahélienne et aride.

Cette étude concerne les ressources aquiféres des zones sensibles . Elle doit mobiliser 1homme/mois de consultation. Elle doit se baser sur les résultats obtenus récemment par unemission japonaise d'exploration hydro-géologique par sondage électrique qui a effectué unecentaine de sondages profonds pour le compte du Gouvernement Mauritanien et sur d'autresdocuments hydrauliques collectés

Le consultant doit indentifier les zones à risque où la nappe est surexploitée et y effectuer desmissions d'enquête sur l'utilisation de l'eau et les conflits qu'une augmentation de la demandepourrait générer. Cette mission est justifiée par le manque de données sur l'état des ressourcesen eau qui compromet la viabilité économique et environnementale des actions dedéveloppement.Cette étude est d'autant plus importante, qu'en Mauritanie, il existe des forages privés quipeuvent générer de sérieux problèmes sociaux au sein des terroirs (propriété, accès à l'eau,baisse du potentiel hydraulique des forages de terroirs etc..).

L'étude devrait venir compléter les critères de choix des actions en fonction de la sensibilitédes zones agro-écologiques.

2) Etude des possibilités d'amélioration de l'agriculture pluviale et de dégradation dessols en zone sahélienne Ouest.

L'étude conceme la diversification des cultures, et l'insertion de mesures conservatoires del'eau et des sols sous culture pluviale.

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Elle devrait durer 2 mois pour deux experts. Le Gouvernement devrait solliciter l'appui de laFAO et d'un expert Africain familier avec le PGRN du Burkina-Faso et des autres paysafricains subsahariens. Elle devrait aussi évoqcuer les problèmes d'approvisionnement enénergie domestique dans une perspective de conservation ou de régénération du potentielvégétal de la zone notamment par le conseil en matière d'intégration de principesd'agroforesterie dans l'agriculture.

Les conclusions de cette étude devront aussi servir à orienter l'investissement et à définir lapriorité à donner aux actions de protection de l'environnement.

3) Elaboration d'un programme de vulgarisation des technologies appropriées pourl'agriculture et la protection de l'environnement. (Coût estimé 40.000 US$)

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Ce programme est un outil de travail pour les collectivités locales qui serait largement diffusépar l'intermédiaire des EMAT et des services centraux . C'est un manuel qui renseigne sur cequ'il faut faire et comment le faire ( les Meilleures Pratiques) pour le reboisement, laprotection de la régénération, la fixation des dunes, les labours....etc

Le manuel doit être élaboré par un consultant national avec l'appui de la FAO. Il devrait êtretraduit dans les langues nationales (Hassaniya,Pulaar, Soninké et Wolof) et être suffisammentsimple et bien illustré. Ce type de manuel existe au niveau international mais ils sont engénéral volumineux et sectoriels (e.g. irrigation /drainage).Les EMAT doivent être formées à son utilisation comme outil didactique pour unevulgarisation fonctionnelle.

4) Elaboration des PAT/Indicateurs d'état des terroirs.

En cours d'élaboration des PAT, les EMAT doivent être impliquées pour s'assurer que lesdocuments élaborés contiennent des informations sur l'état des ressources naturellessuffisamment localisées et quantifiées un suivi de l'amélioration ou de la dégradation desressources naturelles suite aux actions initiées par le projet. Les critères de diagnostic sontexposés dans le plan de suivi-évaluation. (Chapitre IT/A).

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CHAPITRE Il PLAN DE SUIVI/EVALUATION

Le plan de suivi/évaluation proposé intégre les connaissances des collectivités locales de leurterroir, le diagnostic technique interne au PGRNP ( les EMAT) et la revue externe par lamission conjointe Banque Mondiale/Gouvemement ou tout autre auditeur choisi d'uncommun accord.

Le plan comporte 3 niveaux d'investigation allant d'un diagnostic de l'état des ressourcesdans le contexte de leur aménagement au suivi quantitatif de la durabilité des réalisations et àleur validation par une expertise exteme au projet.

A - Diagnostic de l'état des ressources dans les PAT

L'*objectif de ce diagnostic est de mettre en place, à l'intérieur des schémas d'aménagement,des sites témoins suffisamment connus des collectivités locales pour pouvoir juger del'amélioration ou de la dégradation de la base des ressources naturelles au sein de leur terroir.L'identification de ces sites doit se faire avec l'appui des EMAT et ils doivent figurer sur lacartographie réalisée du terroir lors des MARP destinées à l'élaboration des PAT.Les critères suivants doivent être indiqués:

1) nature de la ressource2) volume/niveau /superficie

* { 3) qualité /utilisation (nature ,fréquence, extensité)

La transcription de ses critères doit être assez simple et codifiée pour permettre leurutilisation ultérieure dans un système d'information environnementale (SIE)

1) Les ressources en eau

Le suivi systématique des eaux météoriques et des grandes nappes aquiféres régionales n'estpas faisable dans contexte du PGRNP, mais il doit se situer dans le canevas du PANE sousl'autorité conjointe de la DEAR et de la DH.

Les critéres dégagés dans ce présent plan concerne les ressources du terroir qui peuvent subirles conséquences d'une évolution à l'échelle régionale mais dont la dynamique découleessentiellement d'une utilisation locale.La nomenclature adoptée peut être assez simple .

1- Puits/profondeur/capacité2- Forage/Hauteur de pompage/Débit3 - Zone humide/superficie/utilisation(s)

2) Ressources pédologiques

La description des sols doit obéir à des considération morpho-pédologiques parfaitementmaitrisées par les collectivités locales et elle peut aussi être exprimée en langue locale:

1- sols dunaires (minéraux)2- sols de bas-fonds (organiques)3- sols régolitiques (rocheux)

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4 -Ces indications sur la mise en valeur (agricole,pastorale) et l'état de conservation(dénudé/erodé/couvert ) sont nécessaires pour rendre compte de l'état de surfaceavant les interventions programmées par le PGRNP.

3)Ressources végétales

La description de l'état des ressources végétales peut être effectuée selon une approcheécologique systémique qui caractérise les paysages, par leur nature, les fonctions écologiqueset leur valeur (marchande ou non marchande). Il s'agira de définir des unités, écologiqueshomogènes selon un principe d'intégration, de la disponibilité des ressources en eau, de laqualité des sols de la végétation et de la faune. A ces unités seront alors.attribuées desfonctions écologiques déterminées(habitat de faune,réserve de bois, boisement deprotection,zone de culture ...etc). La connaissance de ces fonctions permet alors d'attribuerdes valeurs écologiques ou même économiques déterminées.Exemples:

Ex:: l.Formations d'Acacia seyal et Balanites sur glacis dunaire exploitées comme bois dechauffe sur une superficie de 200 ha.

Ex:: 2.Prairie de fonds de cuvette ; zone de pâturage pour ovins/caprins des villages duterroir.

Ex: 3.Steppe herbacée à Eragrostris tremula sur flanc de dune ; zone de pâturage pourbovins et camelins

Les informations ainsi collectées lors de l'élaboration des PAT devront servir de repére pourle suivi de la durabilité économique et environnementale des actions projetées.

B/Mise en place d'indicateurs de durabilité

Les indicateurs de durabilité servent au suivi à moyen ou long terme et renseignent sur laréponse de l'environnement et de structuration socio-économique des terroirs aux activités dedéveloppement .

Certaines actions peuvent avoir une réponse immédiate (revenus, nutrition ) au bout d'une oude deux années tandis que d'autres telles que l'érosion et l'état de l'environnement peuventêtre lentes à être perçues.

1) Quantification des réalisations techniques

Elle se fait par rapport aux investissements consentis sur une base annuelle. Les données debase et l'analyse économiques peuvent être fournies par la mission d'évaluation BM. Letravail de l'expert en environnement serait de croiser les informations avec les indicateursd'environnement. Il pourra procéder à une comparaison avec les résultats obtenus par d'autresPGRN pour émettre un jugement sur l'opportunité de poursuivre de telles actions.

2) Efficacité de la Gestion des infrastructures.

L'évaluation de la gestion des infrastructures requiert des informations sociologiques,économiques et environnementales:

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Les structures de gestion doivent être évaluées en terme d'organisation, de participation à ladécision et d'efficacité d'action. Une mesure indirecte mais très efficace est une enquête surles conflits générés et les modes de résolution dès conflits. Cela s'avère particulièrementpayant en milieu pastoral à propos des ressouces en eau et des pâturages, la maintenance.desouvrages, la tarification des ressources et donc sur la capacité des collectivités locales àrecouvrer de manière correcte les investissements consentis en dehors de toute subventionextérieure.

Par ailleurs, l'état des ouvrages permet de juger de l'intérêt attaché aux actions et donc demanière indirecte, il renseigne sur le degré de participation des groupes locaux tout enconfirmant les choix opérés.

3) Indicateurs socio-'sanitaires.

Dans le contexte actuel des campagnes mauritaniennes, il est quasiment impossible dedisposer d'indicateurs socio-sanitaires individuelles fiables . Dans un tel cas, on peutconsidérer deux types d'indicateurs au niveau du terroir:

- L'importance du cheptel dans le terroir comme mesure de fluctuation des revenus

- La mortalité infantile comme indicateur de l'évolution de la situation nutritionnelleet sanitaire des familles rurales.

Ces indicateurs sont simples et faciles à apprécier et renseignent parfaitement sur l'état desressources humaines, et l'évolution de l'environnement et de l'économie du terroir

4) Appréciation de l'amélioration/Dégradation de l'environnement

Elle peut se faire par:

- L'estimation des superficies dénudées par rapport aux superficies couvertes dans leterroir. Elle se ferait sur une base annuelle de sorte que l'on puisse disposer d'unesérie d'observations temporelles qui donne les tendances. Cette estimation estréalisable par les EMAT sur la base des informations fournies par les communautéselles - mêmes.

- Le suivi de la productivité de l'écosystème par la mesure des rendements agricoles dela productivité des pâturages et de la végétation ainsi que du niveau d'eau dans lespuits. Pour les ressources en eau il est possible que les variations les plussignificatives n'apparaissent qu'au bout de 5 à 10 ans en rapport avec lesphénomènes d'apsorption interne aux écosystèmes.

C/ PROCEDURES D'AUDIT ENVIRONNEMENTAL

1 ) Justification

L'audit environnemental est déstiné à apprécier le travail de suivi-évaluation des impacts surl'environnement fait à travers les structures du PGRNP (ex : EMAT - UPGR - UPGC ) et àfournir au CNED et à la mission d'évaluation BM les éléments nécessaires à l'orientationfuture des activités.

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L'Audit doit aussi bien porter sur l'impact des réalisations aux niveaux régional et national,sur les ressources naturelles et l'environnement, que sur les procédures d'exécution et laconformité avec la politique nationale de GRI.La procédure doit être vue comme le prolongement de la validation du travail effectué àl'échelle des terroirs et des communes par les EMAT selon les critères définis dans la sectionB du chapitre II.

2) Profil de l'auditeur et cahier de chargesLa responsabilité institutionnelle de l'Audit environnemental reste avec la DEAR/PANE quidoit être investie de cette mission par le MDRE avec notification pour collaboration auPGRNP -UPGC.

La DEAR /PANE toit alors, en concertation avec le PGRNP, commettre son personnel ouun consultant extérieur familier avec le projet pour l'exécution. Une lettre de commisiondevra alors être signée par le MDRE et amplié à tous les partenaires au projet.

L'auditeur doit être un généraliste de l'environnement ou une équipe de deux experts ; unsocio-économiste et un spécialiste d'aménagement rural.. Dans le dernier cas les expertsdoivent justifier d'une expérience solide en matière de GRN ou d'évaluation de projet àcomposante hydraulique en Mauritanie ou dans les pays de la sous-région (Mali, Burkina-Faso, Sénégal).

Le cahier de charges du Consultant doit tenir compte des aspects principaux . mentionnés ci-après:

- Revue complète des derniers rapports et documents produits par le PGRNP etrelatifs à l'exécution et au suivi des impacts et des réalisations du projet.

- Analyse d'éventuels changements de politique susceptibles d'influencer l'exécutiondu PGRNP ou l'état des ressources naturelles (Hydraulique, Agriculture,Elevage..etc)

- Listing des projets ou propositions de projet de GRN et des procédures de suiviproposes.

Revue et synthèse des documents de suivi interne au PGRNP et élaboration de fichesd'indicateurs de projet pour les régions et au niveau national sur la base de la grilled'évaluation produite par la Banque (mission de Décembre 1996).

Confrontation des fiches produites avec l'évaluation directe par le Consultant d'unecommunauté choisie et visitée.

Le PGRNP est tenue à collaborer pour la recherche documentaire et au suivi des travaux duconsultant (notamment la mission sur le terrain)

3) Produit final

Le consultant devra situer son intervention dans la période qui précède l'arrivée de la missiond'évaluation de la Banque Mondiale. Son travail demande environ 1 homme/mois dont 0,5 dedépouillement documentaire/préparation, 0,25 de mission de terrain et 0,25 de rédaction durapport.

12 PGRNP

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Le rapport produit devra être succint (de l'ordre de 30 pages) et devra être écrit selon lecanevas suivant::

I / ETAT D'EXECUTION DU PGRNP

1) Prévision pour 19972) Réalisation 1997

II I PROJETS ET POLITIQUE DE GRN

1) Nouveaux projets2) Approche politique

III/ CONTEXTE GENERAL /METHODOLOGIE D'AUDIT

1) Contexte Général2) Méthodologie

IV/ RESULTATS /RECOMMANDATIONS

1) Résultats régionaux2) Résultats au niveau national

La section IV doit comporter des fiches régionales d'indicateurs de projets dûment remplies etcommentées de manière succinte. Leur synthèse doit donner une idée suffisamment claire del'impact du projet.

D/ Responsabilité Institutionnelle

3 Niveaux de responsabilités institutionnelles sont à distinguer:

- La responsabilité de la mise en oeuvre du projet- La responsabilité pour le suivi/évaluation- Celle de l'harminisation et de la Coordination de la politique de la GRN au niveau

national.

1) Responsabilité pour la mise en oeuvre

Les fonctions de prise de décision et donc la responsabilité de la mise en oeuvre incombent à1'LUPGC créee par Arrêtée n° 37 du 11 Février 1996 au sein du cabinet du MDRE. Lastructuration institutionnelle du projet retient la gestion des conflits potentiels et la recherchedes synergies connue étant les principes qui assurent la souplesse de l'exécution .Les principales fonctions de prise de décision (fonction politique) et d'exécution technique etfinancière sont largement distribuées dans les trois niveaux local, régional et national.Ces principes de décentralisation-ont été adoptés dans le cadre de suivi/évaluation et de lacoordination.

13 PGRNP

Page 17: Unité Centrale de Programmation-Gestion Projet de Gestion ...

2°) Responsabilité pour le suivi/évaluation

Le jugement de l'adéquation des activités du PGRNP à la politique nationale de GRN reposepolitiquement sur le CNED qui est un conseil intersectoriel jusqu'à ce que les organesinstitutionnels définis dans le cadre du PANE soit en place et fonctionnels.

Ce jugement devrait, selon la sructuration proposée pour les conclusions d'un auditenvironnemental national, être exécuté par la DEAR sur une base annuelle.

A ce titre, la reponsabilité ultime de l'exécution du S&E est avec la DEAR, qui est assurée dela collaboration du PGRNP quant à la collecte des données régionales et locales ainsi que dusoutien logistique.

Les principes et le contenu de cet audit ont été définis dans les sections précédentes.

3) Harmonisation /Coordination des stratéeies de GRN

Politiquement cette tâche incombe au Conseil National pour l'Environnement et leDéveloppement (CNED) qui s'appuie sur les structures compétentes du MDRE ('enl'occurrence la DEAR) . Cependant, l'opportunité qu'offre le PGRNP, en tant que projettransectoriel à caractère national pour instaurer la concertation entre les différents partenaires,devrait être saisie pour:

- Identifier tous les projets de GRN et les partenaires- Localiser spatialement des initiatives- Créer un cadre national de concertation- Aider à établir des liens de travail aux niveaux régional et local

Pour confirmer l'importance de cet effort d'harmonisation, il convient de citer le travail desinventaires des projets de GRN et d'identification des ONG actives dans la GRN pour lesappuyer à la visualisation d'un cadre national de concertation.

14 PGRNP

Page 18: Unité Centrale de Programmation-Gestion Projet de Gestion ...

CHAPITRE m: PLAN DE FORMATION

La formation dans le contexte d'un PGRN ne pourrait être dissociée de la circulation del'information d'une part, et de la sensibilisation d'autre part. Le succès du programme dépendde la compréhension de la complexité des problèmes d'environnement, de leur lien avecl'économie de terroirs et de l'importance des choix technologiques à faire. Cettecompréhension doit être commune à tous les partenaires et bénéficiaires potentiels. De cepoint de vue les activités de formation, information sensibilisation devaient viser tous lesintervenants du projet . Il doit s'appuyer sur un programme commun en Gestion Durablede Ressources Naturelles dont le niveau de complexité peut être modulé en fonction desauditoirs des buts visés.

A/ Niveau 1 de Forihation (Séminaire)

Objectifs: Sensibilisation et Formation en Economie Politique

Destinataires: Politiciens/Administrateurs

Contenu: - Relation Economie/Environnement- Stratégie de Développement Durable- Politiques Sectorielles et Environnement

Animateurs: Cadres Africains formés en EPE ou GRNLa Banque Mondiale (Réseau RAFEEN)

Appui: Institut de Développement Economique(partenaires) Département Environnement (Banque Mondiale)

Lieu de Séminaire: Nouakchott Organisateur: PGRNP. Durée: 6 Jours

Bénéficiaires potentiels: 30p Différents Ministères

B/ Niveau 2 de Formation (ATELIER)

Objectifs: Formation de Formateurs (niveau régional)Déstinataire: Technicien MDRE + CommunicationContenu: Gestion Durable des Ressources NaturellesAnimateurs: Cadres Africains (IDE/BM) Appui : IDE, BM, PGRNPLieu de Séminaire: Nouakchott ou Cap RégionalesDurée: Plus 14 jours de terrain (visite du projet)Bénéficiaires: 30p cadre du MDRE, cadre de projet ,ONG + Expert

en communication + EMAT

CI Niveau 3 de Formation (Forum) Niveau Communal

Objectifs: Information/Sensibilisation/FormationDestinataires: AGT, Conseil Municipal, OSP, GV, ONGsContenu: Aménagement des terroirs, Gestion rationnelle des ressources, Notion

de technologie approprié, Organisation/Développement localparticipatif

1 5 PGRNP

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Animateurs: EMAT + Cadres Mauritaniens formés.Appui: IDE pour la formation et l'animationLieu de Séminaire: (Communes)Organisateur: PGRNPDurée: 2 jours/ForumBénéficiaires: Population, Administration communale, ONG, OSP, GV

D/ Les programmes de base (Formation de Formateurs) pour les séminaires existent à l'IDE/Banque Mondiale et pourraient être utilisés avec l'appui de l'IDE pour les services deConsultants étranger:

- Economie Politique de l'Environnement, Séminaire Francophone Mai 1995, IDEWashington'

- La Gestion Durable des Ressources Naturelles: Séminaire de Rabat, 1994IDE/AFTES/FAO.

1 6 PGRNP

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24

CHAPITRE IV: IMPACTS POTENl1IELS DU PROJET

A) Remarques méthodolo2iques

41 ) Dans son volet d'intervention dans l'environnement et l'économie de terroir,le projet peut être considéré comme un paquet financier destiné à financer lesactions d'un programme indicatif de développement intégré des collectivitéslocales. A ce titre, la liste indicative des investissements potentiels au niveaudes terroirs peu; servir de base d'évaluation d'impact environnemental.

42) Dans ui tel contexte, la démarche d'évaluation part de l'hypothèse selonlaquelle les bénéfices économiques et/ou écologiques des actions retenues parle projet sont connus et mesurés quant à leur poids dans le paquettechnologique proposé. Cette hypothèse se justifie par le fait que les Projets deGestion des Ressources Naturelles s'inscrivent dans une perspective dedéveloppement durable et les actions projetées sont choisies à la fois pour leurviabilité économique et leur impact positif sur le milieu.

43) Cependant, il n'est pas toujours vérifié que de telles actions sont adaptées aumilieu agro-écologique ou au potentiel des ressources naturelles. A ce titre,l'exercice propose une sélection des activités à mener en fonction de lasensibilité des différentes zones agio-écologiques et de leur viabilitééconomique et écologique.

44) Etant dorné que l'investissement contribue à la gestion durable desressources naturelles, les efféts négatifs potentiels sont ressortis dans l'analyseen insistant sur les mesures d'atténuation qui peuvent être appliquées.

B) Sensibilité des zones aEro-écoloeigues aux actions prévues

45. le tableau-1 ionne la répartition des activités prévues en 3 rubriques:

- APR = Activité de Producion Recommandée- APD = Activité de Production Déconseillée- AER = Activités Environnementales Recommandées

Les rubriques s'appliquent aux différentes zones en tenant compte desprocessus dynamiques de dégradation qui peuvent survenir en relation avecl'utilisation qui est faite des ressources naturelles.

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I GLiRE 111 LISTE INDICATIVE DES INVESTISSFEMENTSVILLAGEOIS

Annexe x 5

LISTE INDICATVE DES INVESTISSEMENTS VTLLAGEOTS POTENTIENLS

i. Trvauxde rstaurtion(so, ea,u. Ve2etitiori)> iDiférents types de diguettes anti-érosives

X * !~~~~~CorreCtiOnl de ravinsi Plantacio&n forestière de production ligneuse

* Plantation forestière de protection3-Fixation de dunes

Plantarions fourragères visant la restauration de la fertilité du sol'1 ?Pétiniere de production de plants

Réensementsements pastoraux (cri téres rigoureux)4L Pistes pare-feux

2. Investisseinents et installations pro(iuctrifsConstructions rurales (stockage de denirees)\1.Vulins a grain

r .nénagemnent périnètre rnaraich erA4vienagernent aires de marchésParc à vaccination du bétailVoies d'accés (distinct de pistes rurales)

* Fusses Rrniéres collectives -

3. P énu(1in.ement :1I1ricoleChiarrettes (animaux de trait ~ournîis par la cl~t'IcbrouettesoutilIs de travaux ag-ricoles et horticolescharrues; hersesclôtures, grillages (critères riguruxFoyers am-éliorés

4.Travaux d'hvdrauilintesPuits (creusement mécanique ou manuel)

Installations d 'abreuvement (citernes, abreuvoirs)Moyens d'exhaures (manuel, moto-pompoe, solaire, éolienne)surcreusemenc de marespetits abarragyes! digues de retenue

'.Fonds de rotilementembouchestockagye de céréalespharmaicie vetérinaire et humacine

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FIGURE IV localisation des zones auro êcoluCs

\~~~ ALGERIE

- -. I i~~~~~~~~~~~oi M1OGRbd _

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ZONE D FLEUVE~r CR~

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Page 24: Unité Centrale de Programmation-Gestion Projet de Gestion ...

Tab1dau i[ Sentibilité (les zones agr;o-écologiques aux actionS prévues

Activités Sesbi ~ ARAPD AER

'ON"E, s Peuplenment Antlc Sensibilité APR f |____f ~~~~~E.xismntes 41 1

Zoi0U Aridc DcnsiLc 0.4 - El Camrlin Ensablecniit Elevage Hydraulique. RcboIscm'rns Zcmour hbLs/ 2il - Agrie. Oasienne pharmacies barragus

j 2 - El Pctits Erosion hvdrique Banques de Maraichagc soutcrrainsI -1 2nlt ruminants Ccrcalcs - conse\rv:à

| nIcrin c 300.0uU libis - Artisanat caU.x ct so!<* Ncuaa.hîbou domestique sLabilis niooîtunertiai ____________________________________________________ ________________ duncs

Zone saliélienne )j5 hbtdkx2 - EléNaàe bàvin - EDégradaLion Forcsterie - Agriculture Gçstion natOuest transhumant des pâturagcs pluvialc de' la foret-Assaba - cultures pluvialcs -Ensablement - Protection dce la - gommcra

- uld YcaUC ,o03(00 libtcs - culture de décrue - Déboisciniciit régénération c eonscrvau- M BOUL - Exploitation du - Pene de faune dcs ciu.x ,* ALcg bois - Pcrte de sols - cmbouclhe sols* Nlcacrd.r: _____________ Cultures oasienncs cultivables

Zonc~ 51()1(0)) hbts - Elcvagc bovin - Dégradation -Gestion dcs Hvdraulique - GCstion SaicltîCnnCtiC transhum;int des péturages pdturages loréts

* cultures pluvialcs -Déboiscmncnt Emlbouchc - gesIion..3.:S libesIkml - culturc de d&cnîe - Rendcmcîns - syl iculur tur

- E.xploitLtion du faibles dcs - conscrvwbois cultures pluviales - n:griculturc des ca.u.c

- Pcrtes pluviale sols.lhYdriques

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46) En zone aride, l'essentiel des activités de production toume autour del'élevage camélien et de l'agriculture oasienne. L'élevage des petitsruminants et l'artisanat domestique servent de support à la viecommunautaire. L'essentiel des ressourtes naturelles (eau, sois cultivableset végétation) se concentre dans les oasis qui sont intensément exploitéspour nourrir une population assez forte.

Toute autre activité de production introduite exacerberait la compétitionpour l'eau et les ressources à l'exception des pharmacies vétérinaires ethumaines et du maraîchage tandis que toutes les actiVités de protection del'environnement peuvent faire l'objet d'investissement.

47) En zone 'sahélienne Ouest, les activités économiques sont plusdiversifiées mais la dégradation des écosystèmes est assez préoccupante àcause de deux phénomènes principaux:

- un déboisement intensif pour la production de charbon destiné à la ville deN ouakchlott.

- Des cultures pluviales pratiquées sur des sols squelettiques et peu Fertilessans amélioration notable par des engrais ou fuimure organique en plusd'une surcharge pastorale périodique. Ces activités provoquent uneimportante perte de sols cultivables par érosion éolienne et hydrique. A cetitre, les investissements dans l'agriculture pluviale n'y paraissent pasjustifiés. Par contre, la sylviculture et l'embouche peuvent être associéesà la production de goomme arabique, à l'exploitation surveillée du potentielligneux naturel et à la conservation des eaux et des sols.

48) La zone sahélienne Est, notamment dans les deux hodhs on retrouve àpeu près les mêmes types de mise en valeur et les mêmes processusdynamiques mais les conditions pluviométriques qui sont meilleurespermetaient de viabiliser la culture pluviale. Cependant, la fertilisationorganique devrait alors être encouragée notamment par une meiLleureintégration Agriculture/Elevage (traction animale, 'contrat de fiumure... etc).

49) Les activités environnementales recommandées ont une sensibilité faiblepar rapport aux variations des conditions agro-écologiques mais un soutienfinancier aux activités de production doit être fàit à la lumière de leuradaptation aux conditions écologiques notamment à l'état du potentielhydrique.

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29

C) Impacts des travaux de restaurition du so1 (Tableau 1).

Sources d'Impacts Nature/risque Sens et magnitude Autres effets Mesures d'atténuati((activités) secondairesTravaux anti érosifs Stabilisation conservation PositifFort Augmentation de(diguettes et correction Eaux et sois productionde ravins)Plantations (forestières Introduction d'espèces Négati.UFort Non acceptation parasites Privilégier les espècesde protection ou exotiques I Maladies locales I Resp: Eaux cfourragères) l --à forèt

Compétition pour l'eau Négatif fort Non acceptation baisse de Privilégier les zones n_____________________ '_____________________ ________________ production agricoles

Fixation des dunes Dégradation des aires de Négatif/ Faible Remise en activité de Multiplier les zoncs dprise de matériaux zones stables prise de matériatLx (rc

Communautés et proj.(EMAT)

Pépinières Compétition pour l'eau Négatif moyen Gène des autres activités Eviter les secteurs où(Elevage et Eau potable) l'eau manque

_____ ____ ____ _ __ _____ ____ ____ ____ Construction de puits

Reensemencemcnts Introduction d'espèces Négatif/Fort Modifications biologiques Activite à éviterpastoraux exotiques /réglementer

Introduction de nouvcllesmaladies ct parasites

Pistcs parc-reu Protection végétale PositifFort Amélioration despèturages. de lacouverture du solaugmentation de la

____ ___ ___ ____ ___ ___ ____ ___ ___ biom asse_ _ _ _ _ _ _ _ _

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50). Les travaux anti-érosifs tels que la mise en place de diguettes ainsi que ledégagement de pistes pare-feu ont des bénéfices écologiques importantstandis que les autres activités de protection peuvent comporter des risqueécologiques appréciables.

51) Les plantations forestières de production de bois de chauffe, de fourrageou de protection peuvent avoir des effets négatifs significatifs quand ellesentrent en compétition avec les cultures dans des conditions de faiblepotentiel 'hydraulque. Elles peuvent aussi être rejetées par lescommunautés locales en relation avec les risques d'apparition de nouvellesmaladies parasitaires ou de baisse de production.

52) Les mêmes effets peuvent être attribués aux réensemencements pastorauxqui provoqueraient des modifications de la flore et l'apparition de maladiesparasitaires.

53) La prise de matériaux de fixation mécanique et biologique des dunes peutprovoquer la dénudation d'aires auparavant stables et enclencher denouveaux processus de dégradation.

Dans ce cas on devrait veiller à ne pas exploiter un seul site de manièreintense mais démultiplier les sites.

54) L'installation des pépinières constitue une forte demande supplémentaireen eau qui peut gêner les autres activités telles que l'abreuvement du bétailet l'alimentation humaine. Elle devrait être entreprise dans les zones où lesressources sont jugées suffisantes pour les besoins exprimés.

D) Impacts des activités de production (Tableau III)

Sources d'Impacts Naturefrisque Sens et magnitude Autres effets Mesures d'atténuati(activités) secondairesPérimètres maraichers Compétition par l'eau Négatif/Fort Réducion des Choix rigoureux des

disponibilités en eau pour zones en fonction de:Utilisation de la nappe l'élevage et l'alimentation disponibilités en eauphréatique humaine (EMAT)

.________________ ____________ Baisse des nappesParc à vaccination du Concentration des Négatif moyen Dégradation des environs Surveiller la chargebétail troupeaux et surcharge animale (Direcdon

pastrale . Elevage)Peut équipement Possibilité d'inadaptation Danger d'érosion des Insister sur laagricole technologique sols/Conflits sociaux vulgarisation et la

formation + product,_____ ____________ locale (PGRNP)

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55). Cette rubrique regroupe les investissements et installations productifs, lepetit équipement agricole et les activités financées par le fonds deroulement (voir liste indicative). De toutes les activités de la rubrique,l'installation de périmètres maraîchers, de parcs de vaccination du bétail etcertains petits équipements agricoles (charrues et herses) peuvent présenterdes inconvénients dans certaines zones.

56) Les périmètres maraîchers utilisent des quantités importantes d'eau pourl'arrosage et les zones d'implantation doivent être choisies avec rigueurpour éviter la compétition avec les autres utilisations de l'eau et unepression trop forte sur la ressources qui risquerait de provoquer unabaissement de la nappe phréatique.

57) Les parcs de vaccination peuvent aussi être des lieux d'érosion et dedégradation des sols et des pâturages environnants si de fortesconcentrations de troupeaux surviennent et se maintiennent assezlongtemps.

58) Le matériel agricole tel que les charrues et les herses peut être inadaptéaux sols squelettiques de la zone sahélienne où il occasionne unedéstructuration du sol favorable à l'érosion.

La vulgarisation devrait insister sur la formulation 'des paysans sur lesconditions d'utilisation. Par ailleurs, ces outils doivent être localementrfabriqués par des artisans organisés et formés pour la maintenance.

E) Impact des travaux hydrauliques (Tableau IV)

Sources d'impacts Naturelrisque Sens et magnitude Autres effets Mesures d'atténuation(activités) secondairesCreusement de puits et Surexploitation des Négatififort Perte de ressources Choix avec direction desforage nappes dégradation infrasructures hydraulic

écologiqueEquipement d'exhaure Surexploitation des Négatiffort Idem [dem(motopompe) nappes Privilégier le pompage c

(solaire, éolien ou rmanu._ (PGRN)

Petits barrages Augmentation de Négatif/Fort Perte de ressources enl'évaporation eaux

Digue de retenueMaladies hydriques Idemi Santé humaine et A éviter ou installer des

animale barrages souterrains deralendssement (DEH)

Asséchement d'oueds Idem Menace surl'environnement et lescommunautés

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. 12

59) Le creusement des puits et les forages pose de sérieux problèmes liésaussi bien à leur coût qui peut être exorbitant si un effort est consenti pourl'équipement d'exhaure et au danger de surexploitation des nappes. Eneffet, pour les nappes les plus importantes du continental terminal, del'éocène et du continental intercalaire, les profondeurs varient entre 60 et150 m et les hauteurs de pompage vanrent de 40 à 105m. Par contre, lesdébits obtenus sont relativement faible de l'ordre de 15 à 30 m3/h (voirtableau. V)

60) Les nappes ne sont pas à l'abri d'un abaissement," substantiel sil'approvisionnement en eau doit être porté de 60% à 100% avec lesobjectifs du gouvernement de réaliser un puits pastoral tous les 30km.

6 1) Les opérations hydrauliques doivent alors avoir comme préalable desétudes hydrauliques des nappes en collaboration avec la Direction deslnfrastructures Hydrauliques. Par ailleurs, le pompage tel que le solaire,l'éolien (ou les deux couplés) et le pompage manuel doit être privilégié parrapport aux pompes électriques ou diesel.

A ce titre l'expérience réussie du projet Alizé dans le Trarza -doit êtreétenduc(si les conditions naturelles le permettent) aux autres régions dupays.

3,

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Tableau V: Conditions hydrogéologiques du pompage des eaux souterraines(source CARITAS RIM)

Aauiferes Profondeur des ouvrages Débit d'exploitation Hauteur manométriqueContinental terminal du Trarza 60m 30m3/h 40m

120m 30m3/h 75mConLinental terninal(non spécifié)Eoccne du Trarza 150m 30 1(5

25m (20)50 (25)35.Alluvions du Sénégal ctTamourt cn NaajeDolomie du Tagant 40/100 (10)50 (30)1)0<

Socle cristallin des 70 (1)4( (30)9(0mauritanicies

Continental intercalaire du I(N 15 9(Dahi ct de Nema

Continental Intercalairc de M1<3) . 15 75Bassiknou

62) Les ouvrages hydrauliques de Ls@`ace b rges et digues peuventoccasionner des' s hydriques teso q ue a ilharziose humaine ouanimale et les fascioloses. En plus, la réduction des débits aval crée dessituations difficiles de tension sociale surtout dans les oueds. Dans ce cas,les barrages souterrains de ralentissement pourraient être une solution demoindre mal.

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République Islamique de Mauritanie Honneur - Fraternité -justice

Ministère du Développement Ruralet de l'Environnement *

Unité Centrale de Programmation-GestionProjet de Gestion des Ressources Naturelles

en zones Pluviales

TERMES DE REFERENCE

C ONS UL TA TION: MISSION DE PREPARA TION D U P GRNP MA URI TANIER EVISION DU PLAN DE GESTION DE L 'ENVIRONNEMENT

1. JUSTIFICATIFS

1. Le PGRNP vise les objectifs assignés au secteur rural en général à savoir (i) lerenforcement de la sécurité alimentaire, Gii)la fixation des populations dans leursterroirs et l'encouragement au retour à la terre, et (iii) la protection et larégénération du milieu naturel.

2. S 'appuyant sur une approche nouvelle, dite participative de la gestion de l'espacepar les communautés elles-mêmes, le PGRNP vise les objectifs spécifiques de (i)l'appui des communautés de base dans l'organisation et l'animation de leurconception de leurs plans d'aménagement, d'action, et de leur mise en oeuvre, (ii) lagestion planifiée des terroirs-ou espaces d'intérêt commun et (iii) le renforcement descapacités d'exécution des administrations décentralisées.

3. le Programme de gestion des ressources naturelles est un programme national quiinterviendra dans la zone pluviale mauritanienne. Il compte intervenir dans tout le pays endehors du domaine de l'agriculture irriguée de la vallée et des zones oasiennes qui sontprises en compte par d'autres programmes.

4. Il ambitionne de promouvoir le développement à la base à travers une participationactive des populations tant au niveau de la conception de leur développement qu'auniveau de l'exécution des activités y afférentes. Ce développement passe par larationalisation de la gestion des ressources naturelles (terre, eau, plantes,) au seind'un terroir perçu comme l'espace d'utilité communautaire.

5. Le PGRNP aura à développer les activités pouvant avoir un impact économique etsocial sur les populations vivant dans ces zones en adoptant une approche de gestiondes terroirs tenant compte de l'ensemble des aspects juridiques, socio-économiqueset institutionnels d'un développement communautaire harmonieux.

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6. Partan?t du respect des politiquel, il cÔt7vrira les principaux secteurs d'activités cluivisent à r enforcer le processus de décentralisation, de déconcentration, elI mimplication des partenaires au développement o l'échelle territoriale tou' ci!

.sxsu ant le mnaxinizîrn Qide sécurilté /àncière auzx exploitants dans le cacd-. uY1'exp/oiWalion7 des ressources nciaurdl1es.

Poul cejfaire, l'UCPG/PGRNP pressent la nécessité de ckarifier les aspects les pli,simportants cie nature à garantir la bonne conception des actions à mener à travers (/e

mécanismes de concertation entre les différents acteurs (services de 1associationi des maices de Mauritanie, ONG, etc...) impliqués dans le développemvwuà lai basts. E7 bffet . la enultiseclorialité cles initerventions du projet imposc ,i'

constituer en amo;nt aln cadre (ie réflexion, de concertation et de coordin70;;perlmlettal?t (<l'assurer la ciohérence des interventions dans le respect des objeciî/. e!des préoccupations des cdiffée'ents départements ministériels.

8. Compte tenui de Ia nécessité de r éviser le Planc de gestion de l'Environnemenu icPGRNP ci décidé de lancer une consultation.

2. 4'-IA éVDA T

Le consultanr devrac

,2. Pr;pai ei lai révisio d ul l'I-n17 (le (Gestioî7 cle I'Environnement

no AuJiver iv d/finir correctenmel len responsaibilités inistitutionnelles, les pramèue. nisenivi ee les c-olits p(ojur I 'application clu PGE

I l. DOrganiser une rencontre entre le PGRjVP, la Direction de .'Hydraulique, laDirection7 de l'Environnement et de l'Aménagement Rural, le PANE, la Directin)ide Développement des Ressources Aggro-Pastorales, etc...

Pi -OD UI TS A TTEND US

i '. Le consultantprocduira un rabJpport présentant la riévision du PGE, lesresponsabilités institutionnelles, les paramèttres de suivi et les coûts pouirI 'applicationd u PGE.

L 'UCPG/PGRNP tmettra à la disposition du consultant les informations en sc,possessi.on relatives au sujet traité.

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Page 33: Unité Centrale de Programmation-Gestion Projet de Gestion ...

PROFIL DU CONSULTANT

13. Deformation Géographe; Economiste,Sociologue, Administrateur, agronome, ouEnvironnementaliste, le consultant devra être spécialisé dans la conception desprojets de développement rural.

5. DUREE

La consultation est prévue pour une durée de 1 semaine.

3

3..