Union dentaire : communication reste à charge zéro

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Communiqué de presse Paris, le 19 janvier 2018 Reste à charge zéro : l'Union Dentaire exige plus de considération pour notre profession La ministre des solidarités et de la santé, Agnès BUZYN a invité il y a à peine plus de huit jours les représentants des syndicats représentatifs de notre profession, des orthoptistes, des audioprothésistes, et des opticiens ainsi que les responsables des régimes obligatoires et complémentaires d'assurance maladie à la réunion de lancement de la concertation sur le reste à charge zéro (RAC 0) qui se déroulera demain matin. L'Union Dentaire ne participera pas à cette réunion qui a toutes les caractéristiques d'une grande messe. « Notre absence est un acte réfléchi. Le gouvernement doit entendre le message politique fort que nous souhaitons lui adresser au nom de notre profession. Nous respectons l'exercice des professions qui sont conviées avec nous, mais la situation de la chirurgie-dentaire impose une concertation spécifique. Nous n'apporterons pas notre concours à la valorisation de la communication ministérielle sur un sujet qui provoque la colère d'un grand nombre de chirurgiens-dentistes. Opportunément cette réunion se déroulera juste avant que la ministre ne présente ses voeuxà la presse et nous refusons que notre présence puisse être utilisée ou interprétée comme un soutien à la mise en oeuvre de cet engagement de campagne du Président de la république. » déclare Philippe DENOYELLE Président de l'Union Dentaire. Depuis le mois de septembre les responsables des syndicats représentatifs des chirurgiens-dentistes sont engagés dans la négociation difficile d'une nouvelle convention avec les régimes d'assurance maladie obligatoires et complémentaires. Nous devons mettre en oeuvre des plafonds prothétiques en contrepartie de revalorisations tarifaires sur les actes opposables. La promesse présidentielle sur le RAC 0, n'est pas la nôtre. Sa transcription nous est imposée dans la rédaction de notre convention. Elle complexifie considérablement son écriture que ce soit politiquement, économiquement ou techniquement. Or nous ne savons toujours rien des orientations de nos ministres de tutelle sur la liste des actes qui intégreront ce panel, rien de leur niveau de plafonnement, rien sur les modalités de mise en oeuvre,et rien sur les compensations que cette mesure impose. Alors que cette négociation se déroule dans des délais contraints la lenteur des arbitrages politiques liée à cette mesure vont nous faire prendre près de deux mois de retard. Notre ministre de tutelle doit prendre en compte l'exaspération de notre profession et la lassitude de ses responsables syndicaux confrontés à une pression considérable. Depuis un an, les chirurgiens-dentistes subissent une avalanche de mesures qui pèsent lourdement sur leur exercice professionnel : gestion du tiers payant obligatoire pour femmes enceintes et les patients en ALD depuis le 1 er janvier, règlement arbitral depuis le 1 er avril, plafonds prothétiques identiques pour les patients bénéficiaires de la CMU-C et de l'ACS depuis le 1 er octobre. L'absence de l'Union Dentaire ne doit pas être interprétée comme la politique de la chaise vide, bien au contraire. En effet notre syndicat assumera pleinement ses responsabilités dans ce dossier comme dans tous ceux où nous participons activement à la défense de notre profession. Nous demandons un rendez-vous urgent à Agnès BUZYN, notre ministre de tutelle pour lui exposer notre point de vue.

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    Communiqué de presse

 Paris, le 19 janvier 2018

  

Reste à charge zéro :l'Union Dentaire exige plus de considération pour notre profession

 La ministre des solidarités et de la santé, Agnès BUZYN a invité il y a à peine plus de huit jours les représentantsdes syndicats représentatifs de notre profession, des orthoptistes, des audioprothésistes, et des opticiens ainsi queles responsables des régimes obligatoires et complémentaires d'assurance maladie à la réunion de lancement dela concertation sur le reste à charge zéro (RAC 0) qui se déroulera demain matin. L'Union Dentaire ne participera pas à cette réunion qui a toutes les caractéristiques d'une grande messe.  « Notreabsence est un acte réfléchi. Le gouvernement doit entendre le message politique fort que nous souhaitons luiadresser au nom de notre profession. Nous respectons l'exercice des professions qui sont conviées avec nous,mais la situation de la chirurgie-dentaire impose une concertation spécifique. Nous n'apporterons pas notreconcours à la valorisation de la communication ministérielle sur un sujet qui provoque la colère d'un grand nombrede chirurgiens-dentistes. Opportunément cette réunion se déroulera juste avant que la ministre ne présente sesvœuxà la presse et nous refusons que notre présence puisse être utilisée ou interprétée comme un soutien à lamise en œuvrede cet engagement de campagne du Président de la république. » déclare Philippe DENOYELLEPrésident de l'Union Dentaire. Depuis le mois de septembre les responsables des syndicats représentatifs des chirurgiens-dentistes sont engagésdans la négociation difficile d'une nouvelle convention avec les régimes d'assurance maladie obligatoires etcomplémentaires. Nous devons mettre en œuvre des plafonds prothétiques en contrepartie de revalorisationstarifaires sur les actes opposables. La promesse présidentielle sur le RAC 0, n'est pas la nôtre. Sa transcriptionnous est imposée dans la rédaction de notre convention. Elle complexifie considérablement son écriture que ce soitpolitiquement, économiquement ou techniquement. Or nous ne savons toujours rien des orientations de nosministres de tutelle sur la liste des actes qui intégreront ce panel, rien de leur niveau de plafonnement, rien sur lesmodalités de mise en œuvre,et rien sur les compensations que cette mesure impose. Alors que cette négociationse déroule dans des délais contraints la lenteur des arbitrages politiques liée à cette mesure vont nous faireprendre près de deux mois de retard. Notre ministre de tutelle doit prendre en compte l'exaspération de notre profession et la lassitude de sesresponsables syndicaux confrontés à une pression considérable. Depuis un an, les chirurgiens-dentistes subissentune avalanche de mesures qui pèsent lourdement sur leur exercice professionnel : gestion du tiers payantobligatoire pour femmes enceintes et les patients en ALD depuis le 1er janvier, règlement arbitral depuis le 1er avril,plafonds prothétiques identiques pour les patients bénéficiaires de la CMU-C et de l'ACS depuis le 1er octobre. L'absence de l'Union Dentaire ne doit pas être interprétée comme la politique de la chaise vide, bien au contraire.En effet notre syndicat assumera pleinement ses responsabilités dans ce dossier comme dans tous ceux où nousparticipons activement à la défense de notre profession. Nous demandons un rendez-vous urgent à Agnès BUZYN,notre ministre de tutelle pour lui exposer notre point de vue. 

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