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UNICEF Burkina Faso
Note Stratégique de Programme Education
CPD 2018-2020
1. Introduction Malgré les progrès significatifs enregistrés ces dix dernières années dans le secteur, le système éducatif burkinabè conserve un caractère généraliste, avec des disparités persistantes de genre, régionales et économiques ainsi qu une faible qualité de service, avec pour conséquences une forte proportion d enfants hors école (53.2% en 2010) dans un contexte sécuritaire non favorable. Le Burkina Faso, à l instar des autres pays du monde s est engagé à atteindre les Objectifs du Développement Durable (ODD) dont l échéance arrive à terme en 2030. A cet effet, le pays a défini dans le
Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) 2016-2020, un certain nombre de secteurs prioritaires de développement dont l éducation, avec la ferme volonté de réaliser la scolarisation primaire universelle en 2030 et d étendre l accès aux autres niveaux tout en améliorant la qualité de l enseignement. Le présent document a pour objet de présenter les grandes lignes du nouveau programme Education 2018-2020 de l UNICEF au Burkina Faso. A partir d une analyse participative menée avec les principaux partenaires sur les domaines et problèmes prioritaires de l éducation, les principales priorités et les leçons apprises ont été identifiées et permis d élaborer une théorie du changement. Les stratégies et la Théorie de Changement tiennent compte des objectifs définis dans le Plan Sectoriel de l’Education et de la Formation 2017-2030
(PSEF). Les stratégies intersectorielles importantes, comme la Communication pour le Développement (C4D), le Développement de la Petite Enfance (DPE) et la promotion de l équité et l égalité de genre, sont également prises en compte dans cette note.
Les résultats des études sur les enfants en dehors des écoles, l étude sur les causes des échecs des élèves en mathématique au primaire et l évaluation des activités génératrices de revenus qui sont en cours en 2017 seront mis à profit pour ajuster les stratégies du programme de l éducation. En outre, la composante de Protection organisera une étude sur les violences faites aux enfants y compris au milieu scolaire en 2017 et les résultats seront disponibles en 2018. La revue à mi-parcours en 2019 fournira l opportunité à l UNICEF et ses partenaires d a al se et de o ie te e tai es des st at gies de ise e œuv e.
La détérioration rapide de la situation sécuritaire liée aux menaces terroristes dans la région du Sahel et leurs effets négatifs sur les droits des enfants à l éducation demandera à l UNICEF d être flexible et agile dans ses stratégies. Afin d assurer les réponses efficaces et effectives pour répondre aux besoins du Gouvernement dans les situations d urgence, le programme envisage de déployer des stratégies « hybrides », notamment : 1) le renforcement de la préparation pour l urgence ; 2) le suivi permanent de la situation de la sécurité et ses effets sur l éducation et le plaidoyer auprès des autorités afin d assurer les écoles comme « espaces sécuris s » ; ) la ise e œuv e d actions humanitaires opportunes et spécifiques à la situation d urgence afin d assurer la continuité de l éducation ; et 4) le développement de la capacité nationale et locale des enseignants et élèves sur la construction de la paix, la résilience, les services psycho-sociaux et la gestion de risque.
Les partenaires stratégiques au niveau politique seront le groupe des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) dont les membres clés sont : l AFD, le Canada et la Banque Mondiale, les Coopérations Suisse, Autrichienne et Japonaise. Au niveau opérationnel, ce sont surtout les ONG actives dans les zones/domaines cibles telles que : Handicap International, Aide et Action, Educo, OCADES, FDC, ANTBA et Tin-Tua. A partir d avril 2017, l UNICEF poursuivra son positionnement stratégique comme Chef de file des partenaires techniques et financiers de l Education.
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Le programme Education va cibler les régions de l Est et du Sahel, au regard de la faiblesse de l ensemble des principaux indicateurs de l éducation de base dans ces deux régions.
2. Domaines et problèmes prioritaires En 2016, l accès dans les différents niveaux d éducation présente un tableau contrasté. En effet, le taux de préscolarisation est 2,9% dont 2.9% pour les filles ; le TBS au primaire affiche 86,1% dont 86,4% pour les filles ; au post-primaire, il est de 46,6% dont 47,2% pour les filles et au secondaire de 15% dont 11,8% pour les filles (Annuaire statistique du MENA, 2016). Cependant l on note une avancée significative comparée aux données de 2005/2006, avec des écarts variant de 25 points de pourcentage pour le primaire et le post-primaire et de seulement 2 points pour le préscolaire. La parité filles-garçons est atteinte au préscolaire, primaire et post-primaire, mais pas encore au secondaire où l on note un écart de 6 points entre filles et garçons.
Le Rapport d Etat du Système Educatif National (RESEN, 2015), le Programme Sectoriel de l Education et de la Formation et l Analyse de la situation des enfants et des femmes au Burkina Faso (SitAn, 2016) font état de trois types de privations concernant le secteur de l éducation: (i) les faiblesses d accessibilité en termes de demande et d offre d éducation plus particulièrement au préscolaire et au post-primaire ; (ii) les faiblesses de maintien qui peuvent résulter de plusieurs facteurs dont les défauts de qualité de l enseignement et l insuffisance des conditions favorables à un enseignement visant à garantir l achèvement des cycles ; (iii) les faibles capacités de gouvernance, empêchant une répartition optimale des ressources et une transformation des ressources en résultats, privant ainsi des milliers d enfants de leur droit à une éducation de base de qualité, équitable et complète. Par exemple, selon l étude sur la traçabilité (2015), 11,5% des ressources affectées aux enfants n arrivent pas aux enfants. Enfin, le faible développement de l enseignement technique et professionnel constitue également un défi.
2.1 La faible accessibilité
L accessibilité constitue le principal défi à la réalisation de la jouissance du droit à l éducation. En effet, malgré l élargissement de l accès au primaire (86,1%), plus de 40% des enfants de 6-11 ans n achèvent pas ledit cycle. La situation est plus critique encore au préscolaire avec seulement 3% d accès. Au post-primaire et au secondaire, ils sont respectivement 53% et 75% à ne pas bénéficier de ces ordres d enseignement. En outre, d importantes disparités persistent entre les régions et entre les quintiles le plus riche et le plus pauvre, entre zones rurales et zones urbaines. Les enfants du milieu rural avaient une propension 2,3 fois plus élevée que ceux du milieu urbain à être hors de l école (EMC 2015). Comparés aux enfants de la région du Centre, ceux des régions du Sahel et de l Est sont respectivement 6 fois et 4 fois plus exposés au risque d être hors du système éducatif. Les régions du Sahel et de l Est sont celles qui enregistrent les plus fortes proportions d enfants hors du système éducatif : respectivement 72,0% et 62,4% (rapport d analyse thématique, INSD 2015).
Les causes de la faible accessibilité sont principalement d ordre économique pour ce qui concerne les facteurs de demande : (i) faible pouvoir d achat des ménages, travail d enfants ; et (ii) d ordre socio-culturel : normes sociales avec pour effet mariages d enfants, travail dans les mines, enfants talibés. Environ 13 % des enfants de 6-15 ans qui sont en dehors des structures éducatives en 2016, soit 139 345 enfants (23% de filles) sont des enfants talibés. Ceux-ci fréquentent les 7 502 centres coraniques du pays recensés en 2014. Par rapport à l offre, il faut noter que les facteurs démographiques (3,1% de croissance moyenne de la population) combinés avec les difficultés de réalisation des infrastructures à temps, la faible capacités d offres pour certains publics spécifiques comme les enfants talibés, les enfants des nomades empêchent une couverture équitable de la carte scolaire où l on note d importantes disparités entre régions, zones rurales et zones urbaines. En même temps, le pays reste vulnérable aux risques de crises qu elles soient d origine environnementale (comme les inondations ou l insécurité alimentaire) ou sécuritaire (comme les conflits qui forcent la population à se déplacer). Tout cela impacte négativement l accès à l éducation.
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2.2 La faible rétention
En plus du fait que certains enfants n ont pas accès à l éducation, des milliers d enfants quittent le système scolaire sans l avoir achevé, ce qui pose le problème de la capacité réelle de rétention du système éducatif burkinabè. Outre le fait que les facteurs économiques empêchent certains enfants de poursuivre au-delà du primaire, selon une enquête de 2015 dans le cadre du RESEN, 45% des personnes interviewées indexent l échec scolaire comme étant le facteur le plus important de déscolarisation, ce qui interpelle sur la qualité de l enseignement dispensé. En effet, 43% et 41% des élèves du CM2 n ont pas le niveau minimum requis en français et en mathématiques, et les filles et les garçons sont présents en proportions comparables (PASEC 2014). Cependant les élèves issus des familles les plus favorisées ont des performances nettement meilleures à celles des enfants des familles les moins favorisées. Les disparités régionales sont particulièrement marquées en mathématiques. En effet, pour ne considérer que la proportion d élèves se situant au-dessus du seuil minimum de compétences en mathématiques, la moyenne nationale est de 58,8% d élèves en fin de scolarité alors qu ils sont respectivement de 54,4% au Nord et au Centre Nord, 50,3% dans la Boucle du Mouhoun et 33,4% dans le Sahel. D une manière générale, selon le Rapport PASEC, 2014, plusieurs facteurs président à la faible qualité de l enseignement dont les plus importants sont le faible accès au préscolaire, l analphabétisme des parents, la faible qualification des enseignants, etc. En outre, le manque de confiance en l avenir face à la faible efficacité externe du système éducatif justifie selon 60% des jeunes, l abandon scolaire au secondaire. A preuve, seuls 7% de sortants du système éducatif ont réussi leur insertion dans le marché de l emploi formel (RESEN, 2015). Enfin, le manque de confiance en soi, le mariage d enfants, la répartition genrée des tâches, la mauvaise perception de l utilité de l école pour les filles sont des entraves au maintien scolaire.
2.3 Les faibles capacités de gestion
Les difficultés de gouvernance qui impactent négativement l offre, la demande et la qualité des enseignements/apprentissages sont dues aux trois facteurs suivants : la faible coordination du secteur, la faible capacité d absorption des ressources mises à disposition et la faible optimisation des ressources pour la transformation des ressources en résultats. Les faiblesses de coordination, elles-mêmes liées aux faibles capacités techniques et institutionnelles ont pour conséquences un gaspillage de ressources. Cela requiert également un système statistique efficace à tous les niveaux. Les procédures inadaptées de passation des marchés et les faibles capacités d anticipation ont pour conséquences la non-exécution de budgets importants difficilement mobilisés. Enfin, les dispersions de ressources et l inefficacité de la dépense sont liées à la faiblesse du processus de décentralisation en cours, ainsi que la mauvaise répartition des enseignants sur le terrain entre les différentes zones et provinces, les défis de livrer à temps les ressources pédagogiques et aux défauts d imputabilité et de redevabilité des acteurs dans un contexte où le système d encadrement pédagogique est défaillant.
Les p i ipales leço s app ises de la ise e œuv e du p og a e -2017 portent sur : (i) l importance des campagnes de mobilisation pour le recrutement des nouveaux élèves dans les régions à faible demande, particulièrement pour les filles; (ii) l importance de prendre des mesures incitatives pour accélérer booster la demande en général et promouvoir l éducation des filles, en particulier la participation des communautés à travers les COGES permet d améliorer le rendement scolaire; (iii) l impact de la participation des enfants et des communautés sur le rendement scolaire ; (iv) la nécessité d une réforme de la formation continue du personnel enseignant pour réduire l effet de leur mobilité sur les programmes ; (v) l importance du Groupe Sectoriel Education du Sahel comme plateforme de redevabilité en vue d u e ise e œuv e effi a e des programmes
2.4. Les priorités du programme éducation 2018-2020
L UNICEF, dans son programme de pays 2011-2017, a contribué à adresser les défis en termes d accès, de qualité et d équité en éducation. Ces défis et stratégies sont en ligne avec les Plans Stratégiques de l’UNICEF
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2014-2017 et le draft du nouveau Plan 2018-2021. Au niveau des ODD, le Gouvernement burkinabé a identifié 6 des 10 sous-objectifs pour ses premières priorités pour l éducation. Il s agit des ODD 4.1 et 4.2, sur l enseignement primaire et secondaire et le développement de la petite enfance, ainsi que 4.4 sur la formation technique/professionnelle et 4.7 sur la qualité. (Rapport de Priorisation des ODD MINEFD, 2016). Lors du cycle de coopération 2011-2017, l appui de l UNICEF au niveau politique a contribué à développer des politiques et stratégies importantes, comme la Stratégie Nationale d Accélération de l Éducation des Filles (2012-2021), le Programme National d Education Parentale sur le Développement Intégré de la Petite Enfance (2016-2020), la Stratégie Nationale pour le Développement de l Education Inclusive (2016-2018) et la Stratégie d Introduction des TIC dans l Education (2016-2021). Le pilotage des initiatives innovatrices appuyées par l UNICEF au niveau terrain, comme l Ecole de Qualité Amie des Enfants (EQAmE), le préscolaire communautaire (Bisongo), la Stratégie de Scolarisation Accélérée / Passerelle ou SSA/P, l , les campagnes massives de scolarisation des filles principalement au Sahel et l éducation inclusive, a contribué à mettre à la disposition du Ministère de l éducation une masse critique d expériences et de bonnes pratiques en matière d équité et d égalité entre les sexes dont certaines sont à l étape de passage à l échelle et/ou intégrées dans les planifications annuelles sur ressources propres de l Etat.
Selon le Plan sectoriel Education et Formation du MENA (PSEF), quatre enjeux et défis majeurs sont à relever : (i) un développement harmonieux, équitable et efficient de la petite enfance ; (ii) un achèvement universel du primaire, (iii) le développement de l EFTP, de l enseignement secondaire (1er et second cycle) et supérieur et (iv) le renforcement de la gouvernance. Le programme 2018-2020 de l UNICEF se focalisera sur ces enjeux et défis, notamment en se concentrant sur l éducation de base, c est à dire le préscolaire, le primaire et le post-primaire, y compris les alternatives éducatives pour l intégration des enfants en dehors de l école. Ces enjeux révèlent des actions concrètes à mener dans les domaines : (i) de la couverture de la carte scolaire avec des stratégies spécifiques pour les groupes hors école, les enfants en situation de handicap, les enfants talibés ; (ii) la priorisation de certains niveaux comme le préscolaire et le post-primaire, (iii) l adoption d approches pédagogiques plus efficaces ; (iv) l amélioration de la gouvernance et le renforcement de la décentralisation.
L analyse des capacités des obligataires permet de noter un large potentiel de partenaires comprenant l Etat et ses démembrements, les partenaires techniques et financiers, les ONG, les associations et les OBC ainsi que les partenaires sociaux pour adresser les différents goulots d étranglement. Cependant, il ressort des gaps importants de capacités qui peuvent être résumés autour de quatre points:
(i) Des difficultés de livrer à temps les infrastructures qui seront résolues grâce à la nouvelle stratégie de réalisation des infrastructures qui a bénéficié des avantages comparatifs de l UNICEF en termes de respect des délais et de contrôle de qualité. Il s agira d impliquer les collectivités, les ONG qui sont déjà actives dans le domaine et les communautés dans la réalisation des infrastructures pour accélérer la livraison des ouvrages de bonne qualité et à bonnes dates;
(ii) La perception de l école par certaines communautés et les pratiques néfastes seront adressées par la communication pour le développement, les partenariats stratégiques inter et multi sectoriels, les esu es i itatives ai si ue la ise e œuv e de la st at gie d éducation inclusive et sensible au genre. En tout état de cause, les stratégies de scolarisation des enfants hors écoles feront l objet d ajustement, une fois que les conclusions de l étude en cours sur les OOSC seront livrées ;
(iii) La problématique de la faible qualité de l enseignement sera traitée par l apport en référentiels dans certains domaines clés insuffisamment couverts dans le cadre de la réforme curriculaire, comme la consolidation de la paix, l adaptation au changement climatique et le dividende démographique, la ise e œuv e de p ojets pilotes da s les do aines des mathématiques et de la lecture, le soutien pédagogique aux enfants en difficulté d apprentissage, le renforcement du système de formation initiale et continue des enseignants, le renforcement des capacités des
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COGES, la mise en place de clubs Deen kan, l amélioration des pratiques pédagogiques, la conception de jeux adaptés aux contextes locaux ;
(iv) Enfin pour résoudre les problèmes d absorption financière des ressources, l UNICEF poursuivra son appui pour le renforcement des capacités des acteurs, le plaidoyer pour l allocation plus
uita le des fo ds et so appui au p o essus de d e t alisatio pa la ise e œuv e de plateformes de redevabilité.
Ces priorités ont été prises en compte lors de la priorisation stratégique et l élaboration de la Théorie de changement avec les partenaires.
3. Théorie de changement de la Composante Education Basée sur l analyse causale et l analyse de rôles et capacités mentionnés, la théorie de changement a été construite ensemble avec le MENA et les partenaires, afin de définir les produits et les stratégies pour atteindre l effet décrit ci-dessous, c est-à-dire : Effet : D’ici à 2020, les enfants (filles et garçons) de 3-16 ans accèdent et achèvent une éducation de base
inclusive, équitable et de qualité au préscolaire, primaire, post-primaire, en éducation non formelle (ENF),
avec un accent particulier pour les enfants en situation de Handicap (ESH), les filles et les enfants en
dehors de l’école (OOSC). La logique selon la théorie de changement élaborée se déroule comme suit:
Si les communautés, les familles et les enfants de 3-16 ans conformément à la loi d orientation de l éducation de 2007, comprennent l importance de l éducation, y compris l éducation préscolaire, et les enjeux de la non-scolarisation dans leur vie en société, sans exclure les filles, les enfants en situation de handicap et les enfants vulnérables,
Si l Etat offre suffisamment et équitablement des services éducatifs en terme d infrastructure, de matériels scolaires, d enseignants et d enseignantes qualifiés, car il est établi que les femmes enseignantes ont plus d influence positive sur l éducation des filles, ainsi que des encadreurs pédagogiques pour répondre aux besoins d éducation des enfants aussi bien filles que garçons de 3 à 16 ans,
Si les écoles et les enseignant(e)s assurent une éducation de base de qualité dans un environnement protecteur et d une manière qui prenne en compte les aspects genre des enfants, les besoins spécifiques des filles et des garçons en situation de handicap et des enfants vulnérables (orphelins et autres enfants vulnérables, enfants en situation d urgence, etc.),
Si les enseignants sont formés en approche genre depuis leur formation initiale et que les programmes de formation continue leur offrent l opportunité de mettre à jour leurs connaissances sur les questions de genre et d égalité de sexe ;
Si le Ministère de l Education Nationale et de l Alphabétisation (MENA) a la capacité de maximiser l utilisation des ressources allouées au secteur de l éducation au bénéfice de l éducation des enfants de 3-16 ans de manière coût-efficace,
Alors, les enfants de 3-16 ans accèderont et achèveront une éducation de base de qualité, avec la parité entre les sexes et une attention particulière pour les enfants vivant avec un handicap et les enfants vulnérables (orphelins et autres enfants vulnérables, enfants en situation d urgence)
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Parce que :
(i) le TBS primaire dans la région du Sahel a marqué une évolution non-négligeable en 2014-15 (52%) par rapport à celui de 2010-11 (46%), du fait de la prise de conscience de la population de l importance de l éducation, grâce aux campagnes de mobilisation sociale et aux caravanes de presse qui ont adressé les pratiques néfastes et les normes sociales en conflit avec le système éducatif;
(ii) la réforme de l éducation de base définie en 2007 a élargi la gratuité et l obligation de l enseignement de base pour couvrir la tranche d âge 6-16 ans. Le pilotage du préscolaire communautaire (Bisongo), de l EQAmE Complète dans trois zones ciblées ainsi que les réponses développées par l éducation en réponse à l urgence sont un exemple d une offre de service plus efficace, sans oublier la réalisation rapide des infrastructures et la distribution des intrants.
(iii) l expérience de l EQAmE dans les provinces de Ganzourgou et du Namentenga a prouvé
l amélioration du niveau d apprentissage des enfants ainsi que de l environnement scolaire, amenant ainsi le MENA à décider de sa mise à l échelle. En même temps, le transfert au post-primaire des filles, leurs performances scolaires et ainsi que leur rétention scolaire ont e egist des a lio atio s à t ave s la ise e œuv e de plusieu s esu es i itatives o e l octroi de bourses, de kits de fournitures scolaires, de bicyclettes, l hébergement des filles et les activités génératrices de revenus;
(iv) le pilotage décentralisé par le groupe sectoriel de l éducation dans la région du Sahel a contribué
à une meilleure rentabilité et efficacité des services éducatifs. Afin de contribuer à atteindre l effet attendu, l UNICEF en collaboration avec les autres PTF appuiera le MENA pour réaliser les quatre produits décrits dans le graphique de la « Théorie de Changement » du programme Education, comme ci-dessous. Produit 1. D’ici à 2020, les communautés et les familles disposent de connaissances et de compétences
accrues pour inscrire et maintenir leurs enfants particulièrement les filles les plus vulnérables, les enfants
en situation d’handicap et les enfants en dehors de l’école dans des services d’éducation de base inclusive,
équitable et de qualité au préscolaire, primaire, post-primaire, éducation non formelle surtout dans les
régions du Sahel et de l’Est, y compris en situation d’urgence.
Les causes principales de l existence des enfants hors école dans les régions du Sahel et de l Est où sont observées les pratiques néfastes liées aux normes sociales négatives (mariage d enfants, mutilations génitales), les questions de violences basées sur le genre en milieu scolaire (rapts des filles) et l accès exclusif à l école coranique (talibé) seront adressées à travers : (i) l appropriation de l école par la communauté grâce à la communication pour le développement, le plaidoyer et la participation communautaire (APE, AME, COGES), (ii) le renforcement des capacités des acteurs, y compris les enseignants sur l approche genre et la culture de la paix et de la non-violence dans le cadre de la formation initiale et continue, les enfants, les membres des communautés, les structures en appui aux écoles (AME, APE, COGES), les leaders d opinion et les chefs traditionnels, surtout au niveau du suivi-évaluation et la synergie avec la Protection; (iii) un meilleur déploiement des femmes enseignantes entre milieu rural (46%) et urbain (54%) ; (iv) les plans de développement de l école (projets éducatifs), le contrôle citoyen à travers les clubs scolaires et les COGES, la compréhension des perceptions et attentes de la communauté vis-à-vis de l école. Ceci sera renforcé par les innovations technologiques en cours de pilotage - plate-forme U-report, Edu-Trac, qui passeront à l échelle de manière progressive. Les thèmes liés aux risques régionaux, tels que la croissance démographique, le
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changement climatique et la consolidation de la paix seront également pris en compte dans la sensibilisation et le plaidoyer.
Produit 2. D’ici à 2020, les filles et garçons disposent de services d’éducation de base inclusive, équitable
et de qualité au préscolaire, primaire, post-primaire, ENF, particulièrement pour les ESH, les filles et les
enfants hors de l’école (OOSC) surtout dans les régions du Sahel et de l’Est, y compris en situation
d’urgence.
Les principales causes de la faible capacité d accueil et d offre de service dans les régions du Sahel et de l Est – notamment en infrastructures, en matériels scolaires et en enseignants formés – seront adressées à travers : (i) une étude sur les obstacles à la gratuité (coûts directs, indirects, opportunité) le développement d un modèle de gratuité efficace et le plaidoye pou la ise e œuv e dudit modèle ; (ii) la modélisation de l EQAmE complète de référence par contrats de construction et de suivi-contrôle, en se focalisant sur le préscolaire, le post-primaire, les stratégies de scolarisation accélérée et les formules d éducation alternative, (iii) le renforcement de la synergie intersectorielle, comme celle avec le secteur de l eau, l hygiène et l assainissement (WASH) sur la gestion des menstrues, l entretien des toilettes, la séparation des toilettes pour filles et garçons; (iv) la dotation des matériels scolaires en ciblant davantage les enfants les plus vulnérables, y compris les filles, les enfants en situation de handicap (ESH), les enfants en dehors de l école (OOSC), et (v) la sensibilisation et la formation des enseignants à la prise en charge des enfants à besoin spécifiques, en particulier les ESH et les filles.
Pour les constructions ou les réhabilitations des infrastructures, notamment les infrastructures préscolaires, pour lesquelles, le Burkina Faso a consenti le transfert des fonds aux communes, le programme dispose d un consultant, ingénieur en génie civil chargé d assurer le suivi de la qualité et du respect des normes techniques. Les autres options, y compris le PCA avec les ONG expérimentées en construction scolaire, seront exploitées dans le prochain CPD.
Produit 3. D’ici à 2020, les filles et garçons de 3-16 ans, surtout dans les régions du Sahel et de l’Est,
disposent de programmes et des intrants éducatifs de qualité adaptés au contexte socio-culturel local, y
compris dans les situations d’urgence.
Les principales causes de la faible qualité de l éducation, au niveau national et dans les régions du Sahel et de l Est sont entre autres la faible capacité des acteurs, la faible organisation des structures éducatives et les mauvaises conditions de travail. Elles seront adressées dans le cadre de la mise à l échelle de l EQAmE qui comprend une double dimension : matérielle et immatérielle. La dimension immatérielle comprend des aspects comme la protection de l enfant et l amélioration de l apprentissage grâce à la participation des enfants et de la communauté ainsi que les thématiques émergentes intégrées au curriculum. La dimension matérielle est basée sur la mise aux normes des infrastructures et la fourniture d équipements pour améliorer l environnement scolaire et les conditions d apprentissage (les kits de sport, de bibliothèque, d hygiène et de jardinage, etc.) dont l importance didactique dans la formation pratique de l enfant n est plus à démontrer.
Pour l aspect protection, en aval, l organisation et la gestion participative de l école impliquant les enfants et les parents seront les principaux leviers. Il s agira de renforcer les mécanismes de lutte contre les violences en milieu scolaire, y compris les violences sexuelles à travers les COGES et les clubs scolaires. En amont, l UNICEF renforcera son plaidoyer et son appui pour la révision des normes éducatives dans le sens du renforcement de la réglementation en matière de protection de l enfance en milieu scolaire. Il soutiendra aussi le processus national d évaluation des acquis scolaires ainsi que celle du PASEC pour disposer de données sur l amélioration des indicateurs de qualité.
En ce qui concerne l aspect apprentissage, en aval, dans les deux régions ciblées, des actions de formation seront initiées à l intention des directeurs, enseignant(e)s et encadreurs pédagogiques sur l approche EQAmE. En amont, l UNICEF, outre l expérimentation d approches pédagogiques sur la lecture et les
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mathématiques, initiera une étude sur les perceptions et attentes des communautés vis-à-vis de l éducation et leur définition de la qualité de l éducation, appuiera la révision du système de formation initiale et continue de manière à ce qu il soit ouvert aux innovations et accessibles à tous les acteurs. Afin de réussir le passage à l échelle dans ce volet, une articulation avec le processus de réforme curriculaire sera effective. Enfin la collaboration Sud-Sud et triangulaire sur les pratiques enseignantes et l ingénierie de la formation, les mécanismes et instruments de gestion scolaire, comme les clubs scolaires feront l objet d une attention particulière pour baser les innovations sur des évidences.
Produit 4. D’ici à 2020, les acteurs des structures éducatives centrales, déconcentrées et communautaires,
particulièrement ceux des régions du Sahel et de l’Est disposent de compétences pour participer à la
gestion des structures éducatives, y compris en situation d’urgence.
Les principales causes de la faible capacité institutionnelle au niveau central et décentralisé – notamment la faible redevabilité, la faible coordination et le faible taux d absorption – seront adressées à travers : (i) la redynamisation ou la mise en place des mécanismes de redevabilité et d imputabilité au niveau décentralisé, à l exemple du groupe sectoriel de l éducation dans le Sahel; (ii) le renforcement des capacités des gestio ai es su les p o du es de d lo ages, de ise e œuv e et de justification de fonds; (iii) le renforcement du réseautage avec les COGES pour le suivi de routine des écoles y compris la participation au maintien de la sécurité dans les écoles, leur implication dans le recrutement, et d une manière générale la gestion participative de l école; et (iv) le renforcement de liens intersectoriels (surtout avec la Politique Sociale et la Protection de l Enfant), pour la mutualisation des ressources, la coordination des interventions, et la capacité de suivi et évaluation, contrôle citoyen et planification sur la base des évidences ; (v) le renforcement des capacités des acteurs et des structures en charge de la prévention et de la gestion des situation d urgence et l introduction dans les curricula de programme d éducation pour la paix.
Considération sur la intersectorialité et stratégie transversale
Le développement de la petite enfance (DPE) se présente aujourd hui sous forme de divers modèles de structures préscolaires. L évaluation de ces modèles prévue en 2017, permettra d identifier le modèle le plus coût-efficace et généralisable (probablement nommé le Bisongo amélioré) en vue de la mise à l échelle. Pour une prise en charge des jeunes enfants (0-5 ans) non encadrés dans une structure préscolaire, il s agira d appu e la ise e œuv e du PNEP adopt e o to e pa le Co seil de Mi ist es. Les études montrent l importance des mille premiers jours dans la construction de la personnalité de l enfant. Aussi, le système éducatif se doit de contribuer à l éveil parental en diffusant les savoirs essentiels, surtout pour les jeunes filles, les femmes et les hommes en âge de procréer afin qu ils puissent assurer à leur tour les soins nécessaires à l enfant depuis sa conception jusqu à l âge d entrer au préscolaire. L intersectorialité entre le programme Education et les autres programmes sera renforcée grâce à une planification, budgétisation,
ise e œuv e et suivi/ valuatio d interventions synergiques/conjointes (y compris des PCA conjoints avec la Santé/Nutrition) pour le DPE, en particulier l éducation parentale à travers les plates-formes mères-mères (GASPA).
Les clubs scolaires Deen Kan seront aussi des cadres d action pour la promotion de l abandon de ces pratiques à travers la stratégie de l éducation par les pairs, la participation des enfants et des jeunes dans la prise en charge de certaines thématiques émergentes, comme le changement climatique et les interactions avec les familles et communautés. En outre, le code de déontologie sera validé pour donner un cadre légal de prévention et de gestion des violences en milieu scolaire. Cet aspect sera suivi conjointement avec le programme Protection de l enfant. Un accent particulier sera mis sur la communication pour le changement de comportements et le changement social en faveur de l éducation des filles notamment le maintien à l école et le post-primaire. Enfin, l avènement de U-report et Edu-track constitue des opportunités pour écouter les jeunes et prendre en compte leurs préoccupations dans les prises de décision.
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Dans le cadre de la protection des filles et la promotion de l égalité de genre, les stratégies spécifiques actuelles d appui à la jeune fille comme les allocations de bourses aux filles, leur hébergement et restauration, les dotations de bicyclettes, les actions de prévention des violences en milieu scolaire et de grossesses précoces feront l objet d une évaluation quant à leur valeur ajoutée avant d être intégrées éventuellement sous la forme de paquet d interventions à l EQAmE. Elles seront également prises en compte dans la Stratégie nationale d Accélération de l Education des Filles qui sera révisée selon la vision « Egalité de genres » puis validée en conseil des ministres.
Dans cette optique, une réflexion sera menée également sur les interventions stratégiques à mettre en place comme des mesures pour améliorer l'estime de soi et le succès scolaire des filles, les programmes STEM (sciences, technologie, engineering, maths), les clubs d'études et de discussions pour filles et adolescentes, la promotion de modèles féminins de réussite à travers l'Education. Ces mesures viseront l amélioration de l achèvement des filles au primaire et leur transition au secondaire. Les actions d opérationnalisation procéderont par le renforcement des structures en charge de la question aussi bien au niveau central que déconcentré, y compris les communes. Un dispositif de suivi en amont et en aval assorti d indicateurs clés pris en compte dans les enquêtes annuelles du MENA sera mis en place afin de mesurer les écarts entre garçons et filles.
Les normes EQAmE intègrent l accès à l eau potable et à des latrines séparées pour filles et garçons, la gestion hygiénique des menstrues et le lavage des mains grâce à un dispositif spécifique. Cet aspect fait déjà l objet d une synergie avec la section WASH de l UNICEF. Elle sera renforcée dans le sens de l appropriation de ces normes par la partie nationale.
En ce qui concerne l éducation et l égalité des genres, l accent sera mis sur la prévention des violences basées sur le genre au milieu scolaire et les pratiques néfastes telles que le mariage précoce et forcé, les grossesses non désirées, les mutilations génitales féminines (MGF), les pratiques pédagogiques discriminantes, les agressions sexuelles, verbales, physiques et psychologiques. L UNICEF continuera le plaidoyer et l assistance technique pour l i o po atio et la ise e œuv e des odules spécifiques aux ces thématiques dans le curriculum nationale, afin d optimiser les impacts de cette intervention au-delà des zones ciblées par le programme du pays. La capacité des enseignants sur ces thématiques sera renforcée par des formations appropriées.
Les interventions de C4D pour la prévention des violences et de pratiques néfastes au niveau des écoles seront menées par les clubs scolaires. Au niveau des communautés, en collaboration avec la composante de Protection, les enfants et adolescents hors écoles participeront également aux activités de C4D facilitées par les espaces des adolescents avec l appui des COGES et leaders religieux.
Avec les composantes Santé et Nutrition, la qualité de l éducation sexuelle et de la santé reproductive sera renforcée et la nutrition des adolescentes (surtout les filles) sera assurée, notamment à travers de la prévention et détection des anémie. Ensemble avec autres interventions sensibles au genre (la prévention de violence et des pratiques néfastes, et gestion menstrues), ces stratégies contribueront à la création de l environnement favorable à la scolarisation réussite des filles afin d assurer l amélioration de parité de genre au niveau primaire et post-primaire. La synergie sera renforcer par la convergence géographique entre différents composantes notamment l éducation, l EHA et la protection, dans les régions Sahel et Est.
Pour ce qui concerne les enfants hors de l école (OOSC), le programme prévoit des stratégies variées selon l âge, y compris la Stratégie de Scolarisation Accélérée /Passerelle (SSA/P) pour les enfants de 8 à 9 ans, analphabètes ou déscolarisés précoces afin de les intégrer dans le système classique. Pour les enfants au-delà de 9 ans, l UNICEF appuiera l accès aux CBENF ou assimilé (CBN 1 et 2) pour offrir une éducation alternative qui intègre la formation professionnelle. Les enfants dans les écoles coraniques seront adressés à travers la sensibilisation des parents et des maîtres coraniques, suivie de la stratégie de scolarisation accélérée (SSA/P), associée à l alphabétisation et les formations techniques spécifiques au profit des maîtres coraniques. La question du travail des enfants sera prise en compte conjointement avec le programme
10
Protection de l enfant de manière à leur faciliter l accessibilité des structures éducatives après leur retrait du milieu du travail.
Risques et Mesures d’atténuation planifiés²
Le premier risque externe important qui pourrait entraver de manière significative la réalisation de l Effet est la perturbation des services éducatifs due à l instabilité politique au niveau national et/ou l insécurité causée par le conflit régional et les attaques terroristes qui ciblent désormais le Burkina et particulièrement les écoles. Si ce risque identifié, devenu une menace se poursuit, l échelle du programme ainsi que ses
odalit s de ise e œuv e se o t plus fle i les g â e au pla s a uels de t avail et au evues à i- année. En termes d échelle, le programme de développement devra être réduit selon la disponibilité de fonds, e etta t le fo us su la po se au u ge es. E te es de odalit s de ise e œuv e, des partenariats stratégiques avec les ONG et les associations devront être établis en synergie avec les partenaires gouvernementaux.
Le deuxième risque externe important à prendre en compte vers la réalisation de l Effet est la réduction de ressources mobilisées pour le secteur de l éducation en général. En effet, la situation continue d absorption limitée de fonds par le MENA peut éventuellement éloigner les bailleurs de fonds vers d autres secteurs ou vers d autres pays où la performance est meilleure. Pour les mesures de l atténuation de ce risque, dans la Théorie de changement, les stratégies de développement de capacité de MENA et ses acteurs au niveau local sont prévues, afin de renforcer la gouvernance et la gestion axée sur les résultats. Si ce risque se matérialise, la charge de l UNICEF dans le secteur pourrait augmenter par rapport à ce qui est prévu.
11
manière à
Insuffisance/mauvaise répartition
structures éducatives
Pratiques néfastes / VBG
Faible inclusion
FAIBLE CAPACITE A ASSURER UNE EDUCATION DE BASE EQUITABLE, INCLUSIVE ET COMPLETE
Forte déperdition Faible qualité de
l du atio
Faible capacité institutionnelle
C4D/Plaidoyer E ole « œu » de communauté
Alpha, AGR U-Report Educ parentale
l edu atio su la paix
Capacité
d e seig a ts améliorée
Conditions
d a ueil filles & ESH a lio es
Enfants plus
motivés à
apprendre
Rentabilité et
efficacité des
services a lio es
Tau d ad issio a u # Places assises, incl. ESH créées Taux déperdition réduit Taux de réussite amélioré Tau d a so ptio ressources
Produits 2018-2020
Effet
Indicateurs
de produits
Nombre d e fa ts (G/F) scolarisés par niveau; Nombre ESH pris en charge par niv (G/F); Nombre de structures de gestion fonctionnelles; nombre d e fa ts p is en charge en as d u ge e
(G/F), etc.
1. Hypothèses:
ressources de l UNICEF
stables; l a o de e t du CAST. Le PA
is e œuv e. L allo . Budget Etat ; ESU intégré curriculum
2.Risques: Instabilité, mobilité. La croiss. demogr. La sécurité et attaques.
Indicateurs
d’effet TBS (F/G) préscolaire, primaire et post primaire; TACH (F/G) primaire, post primaire; Taux d alpha tisation (H/F)
D’i i à 2020, les filles et ga ço s dispose t de se vi es d’édu atio de ase i lusive, équitable et de qualité au préscolaire,
primaire, post-primaire, ENF,
particulièrement pour les ESH, les filles et
les e fa ts ho s de l’é ole OOSC su tout da s les égio s du Sahel et de l’Est, y o p is e situatio d’u ge e
D’i i à 2020, les filles et garçons de 3-
16 ans, surtout dans les régions du
Sahel et de l’Est, dispose t de programmes et des intrants éducatifs
de qualité adaptés au contexte socio-
culturel local, y compris dans les
situatio s d’u ge e
D’i i à 2020, les a teu s des structures éducatives centrales,
déconcentrées et
communautaires,
particulièrement ceux des
égio s du Sahel et de l’Est disposent de compétences
pour participer à la gestion des
structures éducatives, y
compris en situation
d’urgence.
D’i i à 2020, les enfants accèdent et achèvent une éducation de base de qualité, sensible au
genre avec une attention particulière sur les ESH
Qu’est e ui peut fai e la diffé e e ?
Expansion préscolaire, post-primaire, ENF, ESU
Education pour la Paix
Edu-Track
Lutte contre violences, safe school, ESU
Education Env. changement climatique, school club, santé scolaire
Bourse pour filles/pauvres
-Suivi de
normes scolaires/ construction
-W G, All I
Service
adéquats et
équitables
Prise de
conscience
valeur educ
Lecture rapide, mathématique, CVC, formation initiale et continue, réforme curriculaire
D’i i à 2020, les o u autés et les fa illes disposent de connaissances et de compétences
accrues pour inscrire et maintenir leurs enfants,
particulièrement les filles les plus vulnérables,
les e fa ts e situatio d’ha di ap et les e fa ts e deho s de l’é ole da s des se vi es d’édu atio de base inclusive, équitable et de
qualité au pré scolaire, primaire, post primaire,
éducation non formelle surtout dans les régions
du Sahel et de l’Est, y o p is e situatio d’u ge e
Renforcement capacités ; (genre, l du atio pai et en urgence, psycho-social, changement climatique etc) Dialogue
1 Hypothèses:
1.réformes marchés publics effective. La réforme curriculaire se poursuit. Les plans de renforcement des capacités
is e œuv e ; la résilience
2.Risques:
longue procédure d adoptio
Capacités
Gestion insuffisante des ressources
12
4. Structure des résultats
Résultats clefs Progress Indicators Valeur de base
(2016)
Cible (2020) Moyens de
vérification
Méthodes de
collecte des
données
Fréquence Responsables
CDE : Article 28 – Le droit à l Education ; EPT
Priorité Nationale PSEF. PNDES – Axe 2, Objectifs du Développement Durable - ODD 4
Effet UNDAF: 2 Développement du capital humain
L’effet pour le Programme de l’éducation UNICEF 2018-2020
d’ici à 2020, les enfants (filles
et garçons) de 3-16 ans
accèdent et achèvent une
éducation de base inclusive,
équitable et de qualité au
préscolaire, primaire, post-
primaire, ENF, avec un
accent particulier pour les
ESH, les filles et les enfants
en dehors de l’école (OOSC).
Taux préscolarisation (Sahel et Est)
0.55 (F=G)
1.7 (F=G)
1.62 (F=G)
3.8 (F=G)
Annuaire
statistiques
Enquête
administrative
Annuelle DGESS/MENA
TBS Primaire Sahel et
Est
53.4% (F:51.9)
57.5%(F:56.8)
70.3% (F=G)
73.2% -F=G)
Annuaire
statistiques
Enquête
administrative
Annuelle DGESS/MENA
TBS Post primaire
Sahel et Est
13.6% (F:11.3)
33.2% (32.1)
28% (F=G)
42% (F=G)
Annuaire
statistiques
Enquête
administrative
Annuelle DGESS/MENA
Taux d achèvement
primaire Sahel et Est
24.5 (F:23.3)
39.8 (F/41.5)
32.5 (F=G)
55.8 (F=G)
Annuaire
statistiques
Enquête
administrative
Annuelle DGESS/MENA
Taux d achèvement
post primaire Sahel et
Est
6.5 (F:4.6)
23.5 (14.5)
14.5 (F=G)
35.5 (F=G) Annuaire
statistiques
Enquête
administrative
Annuelle DGESS/MENA
Taux d exécution budget Etat National
50,9% 90%
Rapport annuel
PSEF
Revue données
administrative
Annuelle DAF/MENA
Taux d absorption du CAST National
55,05%
90% Rapport annuel
PSEF
Revue données
administrative
Annuelle DAF/MENA
Produits pour le Programme de l’éducation UNICEF 2018-2020
1. D ici à 2020, les
communautés et les
familles disposent de
connaissances et de
compétences accrues
pour inscrire et maintenir
leurs enfants,
Indicateur 1.1 :
Nombre de filles et
autres apprenants
vulnérables du
primaire et du post-
primaire, soutenus et
poursuivant leurs
15 000 filles
appuyées (2016)
45 000 (2020) Rapport DPEIFG Revue des
données
administratives
Mi-année et fin
d année
DPEIFG
13
Résultats clefs Progress Indicators Valeur de base
(2016)
Cible (2020) Moyens de
vérification
Méthodes de
collecte des
données
Fréquence Responsables
particulièrement les filles
les plus vulnérables, les
enfants en situation
d handicap et les enfants
en dehors de l école dans
des services d éducation
de base inclusive,
équitable et de qualité au
pré scolaire, primaire,
post primaire, éducation
non formelle surtout
dans les régions du Sahel
et de l Est, y compris en
situation d urgence
études
Indicateur 1.2 :
Nombre de filles
déscolarisées ou non
scolarisées qui
accèdent à une
structure de formation
qualifiante
100 (2016) 300 filles hors
école
appuyées
Rapport DPEIFG Revue des
données
administratives
Mi-année et fin
d année
DPEIFG
Indicateur 1.3 :
Nombre d apprenants
porteurs de handicap
inscrits dans les
structures éducatives
de base (préscolaire,
primaire et post-
primaire)
4 375 (6% de
couverture)
10 000 (15%) Rapport DPEIFG Revue des
données
administratives
Mi-année et fin
d année
DPEIFG
Indicateur 1.4 : % des
élèves de classes à
passerelle transitant
vers le système
éducatif formel
88,05% dont
89,52% garçons
et 86,78% filles
95% (F=G) Rapport DGENF Revue des
données
administratives
Mi-année et fin
d année
DGENF
Indicateur 1.5 :
Nombre de femmes
membres des
structures
communautaires de
gestion alphabétisées
1 954
6 000 Rapport DGENF Revue des
données
administratives
Mi-année et fin
d année
DGENF
14
Résultats clefs Progress Indicators Valeur de base
(2016)
Cible (2020) Moyens de
vérification
Méthodes de
collecte des
données
Fréquence Responsables
Indicateur 1.6 :
Nombre de noyaux
relais mis en place à
l issue des campagnes
de sensibilisation pour
assurer la
sensibilisation
communautaire
ND 2000 Rapport DCPM Revue des
données
administratives
Mi-année et fin
d année
DCPM/MENA
2. D ici à 2020, les filles et garçons disposent de services d éducation de base inclusive, équitable et de qualité au préscolaire, primaire, post-primaire, ENF, particulièrement pour les ESH, les filles et les enfants hors de l école (OOSC) surtout dans les régions du Sahel et de l Est, y compris en situation d urgence.
Indicateur 2.1 :
Nombre de filles et de
garçons du pré
scolaire, primaire et
post-primaire,
bénéficiant d une
éducation de qualité
selon les standards
EQAmE
209 997 dont
102 102 filles
350 000
enfants dont
175 000 filles
Rapport DGEFG Revue des
données
administratives
Mi-année et fin
d année
DEPP/MENA
Indicateur 2.2 :
Nombre de filles et
garçons inscrits au
préscolaire bénéficiant
d un appui pour
promouvoir la réussite
et le maintien dans les
provinces et régions
couvertes
21 950 dont 11 414 filles et 10 536 garçons au préscolaire
40 000 dont 20 000 filles
Rapport DGEFG Revue des
données
administratives
Mi-année et fin
d année
DEPP/MENA
Indicateur 2.3.
Nombre de filles et de
garçons inscrits au
post-primaire
5000 filles pour
le post-primaire
30 000 enfants
dont 15 000
filles
Rapport DGEFG Revue des
données
administratives
Mi-année et fin
d année
DEPP/MENA
15
Résultats clefs Progress Indicators Valeur de base
(2016)
Cible (2020) Moyens de
vérification
Méthodes de
collecte des
données
Fréquence Responsables
bénéficiant d un appui
pour promouvoir la
réussite et le maintien
dans les provinces et
régions couvertes
Indicateur 2.4 :
Nombre d enfants en
situation d urgence
bénéficiant d une
éducation de qualité.
4670 (dont 2127
filles)
32 000 Rapport DAMSSE Revue des
données
administratives
Mi-année et fin
d année
DAMSSE/MENA
3. D ici à 2020, les filles et
garçons de 3-16 ans,
surtout dans les régions
du Sahel et de l Est,
disposent de
programmes et des
intrants éducatifs de
qualité adaptés au
contexte socio-culturel
local, y compris dans les
situations d urgence
Indicateur 3.1 :
Nombre de structures
éducatives EQAmE
dans les 04 régions
ciblées appliquant les
standards EQAmE
(Sahel, Est, P.C et C.
Nord)
853
2000
Rapport DGEFG Revue des
données
administratives
Mi-année et fin
d année
DGEFG/MENA
Indicateur 3.2 : %
d élèves obtenant la
moyenne après
l introduction de la
nouvelle approche de
lecture rapide dans les
écoles expérimentales
81,26%
90%
Rapport DGREIP Evaluation
annuelle
Annuelle DGREIP
4. D ici à 2020, les acteurs
des structures éducatives
centrales, déconcentrées
Indicateur 4.1 : Nombre de structures communautaires (APE, AME, COGES) mises en
2559
6000
Rapport DGEF
Revue données
administratives
Annuelle Mi-
année et fin
d année
DGEF/MENA
16
Résultats clefs Progress Indicators Valeur de base
(2016)
Cible (2020) Moyens de
vérification
Méthodes de
collecte des
données
Fréquence Responsables
et communautaires,
particulièrement ceux
des régions du Sahel et
de l Est disposent de
compétences pour
participer à la gestion des
structures éducatives, y
compris en situation
d urgence
place, fonctionnelles et participant à la gestion et au fonctionnement des structures d éducation de base pour un meilleur suivi des enfants
Indicateur 4.2. Nombre d acteurs participant à la gestion et au fonctionnement des structures d éducation de base pour un meilleur suivi des enfants
25,840 50,000 acteurs Rapport DGEF
Revue de
données
administratives
Mi-année et fin
d année
DGEF/MENA
17
5. Suivi des produits et Démonstration de la Contribution UNICEF aux Effets
L UNICEF assurera l atteinte des résultats en montrant, sur la base d un dispositif robuste de suivi et d évaluation, les évidences sur les expériences réussies et les leçons apprises des expériences non réussies. Les partenaires stratégiques au niveau politique pour le suivi et l évaluation seront les PTF clés comme l AFD, le Canada et la Banque Mondiale, les Coopérations Suisse, Autrichienne et Japonaise qui sont déjà impliqués dans le dispositif de suivi global de l éducation, alors qu au niveau terrain, ça sera surtout les ONG et les structures déconcentrées du MENA. Ainsi, le programme va cibler les régions de l Est et du Sahel, au regard de la faiblesse de l ensemble des principaux indicateurs de l éducation de base dans ces deux régions. Une mise à l échelle progressive de l EQAmE est envisagée dans ces deux régions au regard de la valeur ajoutée démontrée de la stratégie. Les enfants de 0-5 ans, les enfants vulnérables, notamment les filles, les enfants en situation de handicap, les enfants en dehors de l école et les enfants en situation d urgence seront les principales cibles dans une optique d équité et de genre.
Les cibles nationales pour chaque indicateur clef ont été identifiées sur la base de la matrice multi-niveaux du PDSEB et du modèle de simulation issu du RESEN. Pour les cibles régionales (surtout dans les régions Est et Sahel), elles sont basées sur la matrice de performance du programme, avec comme référence, l année 2016. L évaluation des progrès réalisés se fera à travers un mécanisme intégré de suivi du bureau UNICEF du Burkina Faso. Au niveau sectoriel, le suivi se fera au niveau décentralisé, déconcentré, communautaire et central. Les suivis aux niveaux déconcentré et décentralisé, se feront à travers une plateforme de redevabilité dénommée Groupe Sectorielle de l Education, mise en place et présidée par le Gouverneur de la région, à l exemple de la région du Sahel et dont les rencontres périodiques constituent de grands moments d évaluation des résultats atteints et de redimensionnement des activités. Cette plate-forme s appuiera sur des indicateurs communs harmonisés qui seront renseignés périodiquement par les différents acteurs.
En 2016, l UNICEF a expérimenté l étude sur les enfants en dehors de système éducatif avec la participation des élèves des écoles primaires, ce qui a permis de dégager des pistes de recherche qui font actuellement l objet d une étude approfondie menée par l Institut des Sciences des Sociétés de l Université de Ouagadougou. Cette innovation permet aux autorités de mieux comprendre les causes principales pour les enfants d être hors de l école. Cette approche également permet de sensibiliser les familles par les enfants qui ont collecté les données à travers des visites domicile porte-à-porte. Cette technique de l étude participative pourra être répliquée pour le nouveau cycle de coopération.
Des missions de supervision du niveau déconcentré et du niveau central à travers les directions ha g es de la ise e œuv e des a tivit s su le te ai , vie d o t o pl te e a is e de
redevabilité fonctionnel. Les informations collectées, feront chaque fois l'objet d'analyse et de recommandations et serviront à mieux orienter les interventions sur le terrain.
Outre ce mécanisme classique, l UNICEF aidera le MENA à mettre en lien la plate-forme Edu-track avec le système national de collecte et de traitement des données basé au sein de la direction en charge des statistiques afin de suivre en temps réels des indicateurs globaux comme les effectifs des élèves et des indicateurs spécifiques comme certaines pratiques néfastes comme les mariages d enfants, les rapts des filles, les abandons scolaires, etc.
L UNICEF organisera l assistance technique à travers les visites programmatiques et les vérifications ponctuelles ainsi que les revues annuelles, les revues à mi-parcours et prendra, en collaboration avec les acteurs de terrain, des dispositions pour apporter des solutions aux imprévus qui
18
su vie d o t da s la ise e œuv e e assu a t le suivi gulie de la o solidatio de l impact positif du programme. L UNICEF poursuivra également sa participation au cadre partenarial à travers son positionnement comme Chef de file des partenaires techniques et financiers de l Education.
6. Ressources Nécessaires
Afin d atteindre les produits pour contribuer à l effet prévu, l UNICEF mobilisera les ressources techniques et financières nécessaires qui seront aussi importantes que celle du CPD 2011-2017. En termes de ressources techniques, les experts nationaux de l éducation alternative, de l éducation formelle et de l éducation non formelle, ainsi que du développement de la petite enfance, seront nécessaires surtout pour les Produits 1 et 2, alors que le Produit 3 nécessitera les cadres nationaux spécialisés dans la scolarisation des filles et dans la qualité de l éducation. Le Chef de Section Education gèrera globalement le programme ainsi que les aspects de dialogues politiques avec les autres partenaires avec l appui des administrateurs de programmes basés à Ouagadougou et le chargé Education/Protection basé au bureau de zone de Dori.
En termes de ressources financières, étant donné qu il est prévu de commencer l intervention dans une nouvelle zone, la région de l Est, un investissement important sera nécessaire surtout dans les deux premières années du CPD, notamment 2018 et 2019. Ces dépenses en termes d activités en développement seront prévues en RR et OR. Par ailleurs, l appui aux réfugiés maliens, qui risquent de persister encore voire augmenter selon l ampleur du conflit au Mali, nécessitera des activités de réponse aux urgences. Ces activités seront financées par ORE.
Tableau. Ressources financières (en US dollars)
Education total USD
Total -
17,960,000
RR- 7,330,000 ORR1-10,630,000
Produit 1: Augmentation de la demande éducative
Total 3 years 2,694,000
RR ORR
1,099,500 1,594,500
Staff and Technical
Assistance
UNICEF personnel, Temporary Assistance
123,900 0
Strategies Grouping of related activities
Service Delivery
Procurement/distribution of supplies and equipment; logistics/transportation, warehousing, infrastructure, direct assistance/cash grants, monitoring, innovations
1,519,416.00
Capacity
development
(community)
Development of materials/training aids, IEC materials, workshops, social mobilization/community empowerment, C4D, networks
673,500
Institution-building
(organizational)
Development of plans/micro-plans, institutional mechanisms/tools, guidelines, protocols/standards, coordination; oversight strengthening, management information systems, resourcing and budgeting, governance.
53,880
1 Le montant ORR est uniquement fonds de développement (grants SC) et ORE (urgence) est exclus de ce
tableau a OR eili g i lus pas les fo ds ORE. Le o ta t de ORE atte du pou 8-2020 est estimé au moins à 3- 4.5 million USD (1-1.5 million USD annuel) sur la base de l e p ie e de -2017. Cependant, le
o ta t peut t e f a tu d pe d a de la situatio de l u ge e, su tout, l i s u it da s la gio Sahel.
19
Evidence generation
Situation Analysis, research, studies, surveys, evaluation, assessments, generation of profiles, knowledge management, innovative approaches
269,424
Policy Dialogue and
Advocacy
Strategy/Policy formulation, convening meetings, organizing workshops, study tours, south/south cooperation, partnership building, media communication, resource mobilization, budget exercises, legal framework
53,880
Total Non-Posts 2,694,000
Produit 2: Accroissement de l'offre éducative
Total 3 years 4,490,000
RR ORR
1,832,500.00 2,657,500
Staff and Technical
Assistance
UNICEF personnel, Temporary Assistance
363,600.00 181,800
Strategies Grouping of related activities
Service Delivery
Procurement/distribution of supplies and equipment; logistics/transportation, warehousing, infrastructure, direct assistance/cash grants, monitoring, innovations
2,245,000.00
Capacity
development
(community)
Development of materials/training aids, IEC materials, workshops, social mobilization/community empowerment, C4D, networks
1,050,660
Institution-building
(organizational)
Development of plans/micro-plans, institutional mechanisms/tools, guidelines, protocols/standards, coordination; oversight strengthening, management information systems, resourcing and budgeting, governance.
89,800
Evidence generation
Situation Analysis, research, studies, surveys, evaluation, assessments, generation of profiles, knowledge management, innovative approaches
449,000
Policy Dialogue and
Advocacy
Strategy/Policy formulation, convening meetings, organizing workshops, study tours, south/south cooperation, partnership building, media communication, resource mobilization, budget exercises, legal framework
110,140
Total Non-Posts 4,490,000.00
Produit 3: Amélioration de la qualité de l'éducation
Total 5 years 5,388,000
RR ORR
2,199,000.00 3,189,000
Staff and Technical
Assistance
UNICEF personnel, Temporary Assistance
219,000.00 181,800
Strategies Grouping of related activities
Service Delivery
Procurement/distribution of supplies and equipment; logistics/transportation, warehousing, infrastructure, direct assistance/cash grants, monitoring, innovations
2,996,266.80
Capacity
development
Development of materials/training aids, IEC materials, workshops, social
1,293,120
20
(community) mobilization/community empowerment, C4D, networks
Institution-building
(organizational)
Development of plans/micro-plans, institutional mechanisms/tools, guidelines, protocols/standards, coordination; oversight strengthening, management information systems, resourcing and budgeting, governance.
161,640
Evidence generation
Situation Analysis, research, studies, surveys, evaluation, assessments, generation of profiles, knowledge management, innovative approaches
269,400
Policy Dialogue and
Advocacy
Strategy/Policy formulation, convening meetings, organizing workshops, study tours, south/south cooperation, partnership building, media communication, resource mobilization, budget exercises, legal framework
266,773
Total Non-Posts 5,388,000
Produit 4: Renforcement des capacités
Total 5 years 5,388,000
RR ORR
2,199,000.00 3,189,000
Staff and Technical
Assistance
UNICEF personnel, Temporary Assistance
780,000.00 219,000
Strategies Grouping of related activities
Service Delivery
Procurement/distribution of supplies and equipment; logistics/transportation, warehousing, infrastructure, direct assistance/cash grants, monitoring, innovations
2,316,840.00
Capacity
development
(community)
Development of materials/training aids, IEC materials, workshops, social mobilization/community empowerment, C4D, networks
1,454,760
Institution-building
(organizational)
Development of plans/micro-plans, institutional mechanisms/tools, guidelines, protocols/standards, coordination; oversight strengthening, management information systems, resourcing and budgeting, governance.
161,640
Evidence generation
Situation Analysis, research, studies, surveys, evaluation, assessments, generation of profiles, knowledge management, innovative approaches
186,360
Policy Dialogue and
Advocacy
Strategy/Policy formulation, convening meetings, organizing workshops, study tours, south/south cooperation, partnership building, media communication, resource mobilization, budget exercises, legal framework
269,400
Total Non-Posts 5,388,000