Une vie Titre provisoire

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Une vie Titre provisoire |129, rue de Clérac à Sillac | 16000 ANGOULEME | 05 45 65 52 79 | [email protected] | www.lesablier.org

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En Août 2010, j’ai passé quatre jours au festival d’Aurillac. Le dernier soir. Frénésie des passants. Beuverie. Le monde bascule dans un hors temps, hors contexte.

En septembre 2010, j’ai passé une semaine au ralenti dans un tunnel. Je pratiquais la lenteur. Le Ralenti lent ! Très lent !

B A ba du mouvement.

Rien !

Silence intérieur. Comme dans un film d’action. Tout bascule au ralenti et les bruits, les explosions, la musique assourdie, tout concourt à l’isolement du personnage. Hors temps, hors espace, hors monde vivant. C’est une plongée dans l’apparente intimité du personnage, un faux silence palpable, une fausse expression sur le visage, un ralenti de mouvement, une fausse grande lenteur à sortir de cette absence du monde.Plongée dans le corps du film, plongée dans son propre cerveau de spectateur. Retour à la réalité de son corps assis dans le fauteuil confortable de la salle obscure. Pourtant, rien ne se passe. C’est le point de suspension, la mise en apnée du spectateur, le ressort qui se comprime, le suspens et la question : vivra-t-il après ça !

Saut dans le vide !

Absence de poids, rien que le silence !

Absence de tout, de soi et des autres !

Absence de fonction vitale, pas de besoin, pas de soif, pas de faim, pas de temps, et toujours pas d’arrêt, non plus de désir et de pulsion, mais pas la mort, la peur, l’argent, le contexte, plus rien et rien de plus.

C’est étonnant comme l’incompréhension peut surgir de cette dernière ligne : « plus » ça veut dire qu’il n’y en a pas, plus jamais, mais avec un « s », cela signifie davantage.

Comme le ralenti !

Contre toute attente, la lenteur inverse le temps. La lenteur impacte le temps pour le ralentir, le soumettre à la même vitesse que celle du protagoniste qui décide d’y mettre un frein.

La marche au ralenti devrait devenir une discipline quotidienne ! Vouloir comprendre le monde c’est accepter de tordre le temps, c’est se mettre en apnée, s’imposer un arrêt, une rupture du continuum espace-temps, une fraction de vie.

Cependant nous devons rencontrer !

De la rencontre, de la reconnaissance d’humanité en chacun des êtres, de la proximité, un à un, corps à corps, naîtra l’idée d’abord puis l’écriture,

intention

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exprimant la véritable inclusion des sentiments différents en une forme partagée, comprise, et pourtant incalculable avant que cela se fasse, au moment de la mise en mouvement collectif de la représentation de la vie sociale.

Tadeusz Kantor décrivait son rôle social de la sorte : un metteur en scène ou un acteur, est une personne qui accepte de perdre sa qualité d’être vivant pour devenir un être plus proche des morts que des vivants. Il vient à la scène moins par sa volonté que par la pression (ou la volonté) du groupe social. Ce faisant, il est certain qu’il ne sera pas « l’élu » social et devra fuir le groupe s’il veut espérer survivre en sa qualité de mort vivant susceptible de reproduire ce que désire (de façon inconsciente) le groupe, un miroir tendu à ses semblables, positionné face à eux, exposant leur propre devenir.

Une vie Titre provisoire expose ces phénomènes.

Chaque acteur évolue au ralenti, laisse voir ce que le groupe fait, dans la description de chacun des âges de la vie. Danses, rituels, animalité enfantine, bestialité sénile, laborieux adulte, tout âge de la vie contient et sa forme et son devenir. Pourtant, jamais nous souhaitons arrêter la marche de la vie. Pour un être occidental, l’arrêt est synonyme de mort. Aussi, le ralenti des acteurs-danseurs joue avec cette idée morbide, flirte avec la mort et l’arrêt définitif. Le ralenti très lent, presque l’arrêt, la mise en état de statue de l’être vivant ayant accepté de faire l’acteur, tend à son spectateur le miroir du temps. La vitesse d’évolution de ce spectateur paraît excessive quand bien même il ne fait rien d’autre que d’observer les évolutions corporelles mises en représentation.

Le simple geste, comme celui de porter son doigt devant la bouche pour appeler le silence des autres, devient un mouvement investi de tout le corps. De son début de course à sa fin, quelques minutes. Tu veux voir la fin dès le début en pensant que « la fin est dans le commencement » (Beckett, Fin de partie), alors tu restes là, immobile à regarder l’évolution du mouvement du bras, de la main, du corps qui se penche légèrement… chaque instant (court temps d’une durée indéterminé), dure, se répercute pour l’éternité dans le mouvement du monde, l’espace qu’on lui donne. Mais voilà que le temps te trompe, il donne à voir d’autres intentions. Est-ce la main qui se tend ? est-ce le doigt qui montre ? Et si c’était tout à la fois ? Tu ne le sais qu’à la fin, ou définie comme telle, si elle vient.

Trois protagonistes sur l’asphalte progressent lentement vers leur fin. Ils semblent avancer à des rythmes différents, toujours au ralenti, sans jamais quitter « la scène » une seconde. Pas de barrière, l’espace de représentation n’est pas matérialisé, seule la délimitation de la chaussée pourrait faire penser à un encadrement. Les spectateurs peuvent aller et venir dans l’espace d’évolution des trois corps actifs. Devant eux, très loin les premières heures, toutes proches les dernières minutes, la ligne d’arrivée, matérialisée ou pas (à définir). Derrière les corps actifs, les scories de leur vie. Un ensemble d’éléments (gros ou petits) parait décrire ce que fut leur vie des derniers jours, peut-être même des objets d’ameublement, des reliquats de production, de nourriture, de vêtements, des traces d’amour, de haines, de désirs, de rejets, de labeur, d’ennui, de peurs, de larmes, de cris, de chants, de danses frénétiques, de fêtes, de saouleries, de joies enfantines, d’angoisses adolescentes, d’extases de nouveau né, de grandiloquences

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d’adulte âgé, de rabâchages de vieillard ; des restes de sommeil et d’activité ; des croûtes de musiques de tous les âges de la vie ; des pelures d’images cataloguées ; des regrets ; des taches de volontés avortées ; mais des réussites, des satisfactions, des générosités et des bonheurs sans partage ; des séparations mais des unions, des rencontres charnelles et de tendresses.

Jour et nuit, sans jamais quitter « la scène », trois corps au ralenti tandis que le monde (l’autre monde) s’avère évoluer classiquement.

L’autre monde : celui d’une fête organisée. Un festival des arts de la rue, peut-être. Il y a là un brassage hétéroclite de personnes qui, pour certaines, sont étrangères à ce monde, et passent dans cette atmosphère festive sans en être touchées, vaquent à leurs occupations quotidiennes, alors que d’autres vivent des heures hors de ce quotidien en participant à cette décontraction rituelle, tout le jour, et

un peu la nuit.

Par moment, des gens viennent alimenter les corps actifs. Ils nourrissent les protagonistes, positionnent l’environnement de l’espace traversé ou celui bientôt traversé. Ils bâtissent, parfois en dehors de la proximité des « performeurs », parfois tout proche d’eux. Ils représentent le groupe social et peuvent favoriser ou empêcher ce qui est en train de s’échafauder. Ils participent pleinement au « spectacle » à voir. Ils font en sorte que la vie sociale se déroule dans les normes actuelles de tous les âges. Ils sont perçus tour à tour, papa, maman, liens de parenté, hiérarchies professionnelles, représentations politiques, accompagnants thérapeutiques, oppresseurs, gardiens de la paix, passants, esclavagistes, urbains ou ruraux, les deux, présents ou absents…La plupart du temps des huit jours et sept nuits, les corps actifs sont seuls dans l’espace dévolu. Pas de gardiennage, pas de surveillance ou de protection, les protagonistes évoluent comme n’importe quel quidam dans la rue, sans avoir de chaperon. Le spectateur doit ressentir ces impressions de fragilité et de vulnérabilité. Il sait que rien n’est vraiment fictif et que les performeurs demeurent dans cet état, tout le temps de la représentation. Alors qu’il rentre chez lui, ou va apprécier d’autres spectacles, il aura en tête que Une vie Titre provisoire continue sa marche inéluctable. Alors qu’il s’apprête à dormir, qu’il boit des coups avec ses amis, qu’il embrasse sa femme, son amant, ses enfants, ses parents, rien ne change au déroulé du spectacle. Car ceci demeure un spectacle, une mise en représentation de la Vie et de la Mort. Le réel des performeurs s’impose tandis que la fiction les enveloppe de la peau du personnage dramatique. De même, le réel du spectateur le contraint à trancher avec son attitude active qui l’amène à partager les sentiments éprouvés par les personnages. Alors qu’il s’inquiète de l’avenir du performeur, il quitte la fiction pour se retrouver confronté à son propre réel, en son propre temps. Certes, pourra-t-il se remémorer l’état, ou les états, de son corps aux différents âges vécus, mais aussi, et ce, de manière moins consciente, revivra-t-il physiquement le souvenir de ces états.

MICHEL ONFRAY : …Par ailleurs, ce qui m’a également intéressé, c’est qu’avec l’actionnisme, on n’est plus sur le seul terrain des idées pures, mais sur celui des corps… DANIELE ROUSSEL : Est-ce que l’approche de l’actionnisme viennois a influencé ta perception des choses ?MICHEL ONFRAY : D’une certaine manière, en découvrant

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les pratiques actionnistes, les intuitions que j’avais sur le terrain de l’esthétique, entendues comme capacité à l’émotion et à la sensation, se sont trouvées confirmées : de part et d’autre, le postulat suppose la prise en compte d’un individu intégral, au-delà des fractures qui font classiquement considérer l’individu comme un être amputé, fragmenté, morcelé, en un mot aliéné. La révolution majeure permise par Duchamp concerne les supports. Avec lui, on ne travaille plus sur le terrain classique de la toile, du chevalet, mais on considère que, par exemple, le corps, le groupe, la vie quotidienne, l’existence peuvent être aussi des supports. Au-delà des supports nobles, tels le marbre, l’or, ou le bronze, on peut désormais sculpter ficelles, carton, viande, charbon ou encore les matières plus subtiles – les immatériaux – que sont aussi les relations à autrui.

Une vie Titre provisoire s’inspire de réflexions autour de l’actionnisme viennois. Aux frontières du réel et du fictif, les corps actifs deviennent tour à tour matière et acteurs (vivant réellement le présent). Mais loin de s’arrêter à cela, il nous faut nous reporter à l’historique artistique mis en œuvre au sein de la compagnie avec l’aventure des Gaspard. Nous nous situions à l’orée du fictionnel et du réel, où les performeurs se trouvaient dans cette même vulnérabilité et cette mise en danger de leur intégrité physique et, tandis qu’ils évoluaient dans un espace scénique de la dimension d’un territoire urbain, l’histoire qu’ils développaient n’en était que renforcée. Dans Une vie Titre provisoire, le corps devient matière et dépasse le réel. Ce dépassement, que nous nommerons ici la « surréalité », favorise la création d’un espace poétique non fini, où les spectateurs composent avec leur propre histoire et leur propre devenir. Ils continueront à vivre et à évoluer autour et avec les performeurs durant toute la période sans plus jamais se défaire de l’idée que, quelque part dans la ville, des comédiens-danseurs font fi des règles et des conventions, pour livrer un spectacle permanent, nuit et jour. Le déroulement du spectacle se fera de façon chronologique, de l’état fœtal à la mort. Les trois personnages naîtront dans la même journée mais mourront à des temps différents. Les corps devenus inactifs demeureront dans l’espace scénique jusqu’à la fin du spectacle, au cours du huitième jour. Aussi, nous verrons qu’objets et traces voisineront avec les corps des personnages morts, les jours précédant la fin.

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Après ces quelques réflexions, il nous faut passer à l’acte du fractionnement dans ce présent dossier. Dire par quelle succession

de périodes nous envisageons de produire l’impensable, l’objet jamais pensé auparavant. Ecrire les phases et les périodes, le budget

réparti en mode analytique, décrire ce qui pourrait se passer « dans la tête des spectateurs », ce qui pourrait se passer « dans

la tête des organisateurs (ou commanditaires) », envisager une communication et une tournée de l’événement qui devra avoir la

qualité d’unique à chaque fois, à chaque reprise, en chacun des lieux de « représentation ».

fragmentation

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Le temps de la rencontre | 6 semaines

IndividuelUne résidence en territoire, au cours de laquelle nous collecterons des interviews d’un ensemble intergénérationnel de personnes susceptibles de parler de leur corps, (vécu au moment de la rencontre – remémoré d’un temps passé – rêvé) et des objets mémoires de leur histoire corporelle.

Groupes amateursUne série d’ateliers de pratique artistique permettra de rencontrer des groupes constitués pour aborder les mêmes interrogations, mais dans un corpus actif.

Collectif d’artistesDurant cette période, des temps seront consacrés au questionnement lié à la mise en œuvre de Une vie Titre provisoire par le collectif d’artistes investis. Il s’agira d’aborder à la fois les thématiques qui se dégageront des interviews, du travail des ateliers, mais aussi de nos propres réflexions sur notre corps (mémoire – présent – rêvé). Nous nous attacherons aux éléments d’ordre scénographique qui s’accumuleront dans l’espace scénique, en amont de l’évolution des corps actifs et surtout à la suite graduelle de leur passage. Nous commencerons à envisager des « rencontres » avec le public au cours de la représentation. (fêtes, moments musicaux, repas…).Le collectif d’artistes se réunissant sur cette période participera à quelques ateliers et, pour quelques-uns d’entres eux, encadreront des stages de pratiques artistiques. (Danse Butô, travail du corps au ralenti, atelier de scénographie du quotidien…).Les trois performeurs participeront à chaque atelier.

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Le temps de création|2 mois

L’écriture et la mise en œuvre – 2 semaines + uneLes réflexions du collectif d’artistes, les travaux d’ateliers des groupes constitués et les interviews individuelles constitueront la matière de l’écriture. Présenté sous la forme d’un scénario, ce document servira de base de référence aux différents intervenants de la création (comédiens-danseur, scénographes, compositeur, vidéastes, éclairagiste, intervenants dans le cadre de la période de rencontre, plasticien, chorégraphe…).

Le travail d’acteurs – 4 semainesDurant quatre semaines, les acteurs-danseurs travailleront la forme, le rythme, le devenir corporel des personnages. Ce temps sera soumis au regard des autres intervenants de la création. La construction des décors, la composition musicale, l’intégration de chacun des éléments de la scénographie s’éprouvera au cours de cette période de travail scénique.

Les répétitions du groupe amateur – 35 heuresUne série de temps de répétitions d’un nombre de personnes encore à déterminer constituant le groupe amateur se reproduira sur chacun territoire qui verra l’accueil d’une représentation. Il suivra le scénario accompagné d’un protocole établi au préalable pour toutes les représentations.

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Le temps de la représentation | 8 jours, 7 nuits

Après avoir défini le lieu de la représentation – une rue laissant assez d’espace pour permettre à des spectateurs d’assister à la représentation à l’écart de l’espace scénique – la rue ou l’avenue sera totalement vide de tout élément scénographique au matin du premier jour (La ligne de fin sera peut-être matérialisée). Les corps actifs débuteront leur évolution par une expression des mouvements d’un état fœtal possible. Lentement (bien sûr) les corps actifs en viendront à l’état de « nourrisson ». Cette première journée, sera ponctuée par un grand nombre de moment de sommeil des corps actifs. La présence du groupe social aura à jouer un grand rôle dans l’accompagnement et l’entretien des corps actifs (nourriture, hygiène, éveil culturel…). Les autres journées et nuitées se dérouleront comme si on faisait une réduction d’une vie entière (non tronquée par la mort prématurée, sauf exception) en 8 jours 7 nuits. Chaque étape de la vie, ou définie comme telle au cours des périodes de rencontres et de répétitions, verra un traitement spécifique tout comme les différences marquées par l’évolution indépendante des trois corps actifs. Progressivement, la présence du groupe social se confondra avec la présence dans l’espace scénique des spectateurs curieux et envahissants. Les interventions des constructeurs ou installateurs de matériels voués au développement de l’histoire, se fera de jour (sauf exception), à la vue de tous et donc mis en scène.La fin sera figurée par la mort du dernier personnage encore actif. Cependant, il conviendra de maintenir la fin dans une bonne synchronisation avec l’événement, à l’occasion duquel la performance aura était commanditée.

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distribution

écriture et mise en scène / Pascal Duboischorégraphe / Sumako Kosekiscénographes / Philippe Casaban - Éric Charbeausoundesigner / Jacky Méritvidéastes / Francis Commagnac - Armel Sallanplasticien / Julien Sinzoganperformers / Justyna Jaslowska - Pascal Dubois - Camille Latteux

régie générale / Thomas Elsendoornrégie lumière_son / Christophe Renaud

chargé de production / Céline Miroite-Ferlychargé de communication / Thomas Elsendoorncomptabilité / Christophe De Oliveira

consultant / Dr. Jean-Claude Epstein

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60 Achat 6 000 € 70 vente 51 285 €

Matériel scénographie 6000 CNAR

61 Services extérieurs 0

62 Autres services extérieurs 13 731 €

Déplacements 1 921 €

Repas équipe pendant les 8j de représentation 810 €

Honoraires Scénographie 4 500 €

Homoraires création video 1500

Honoraires création sonore 2 000 €

Honoraires choregraphe 1 500 €

Honoraires plasticien 1 500 €

64 Charges de personnel 31 555 €

Salaires bruts 22 871 €

Metteur en scène -performeur 1 7 271 €

Performeur 2 4 689 €

Performeur 3 4 689 €

Technicien son et lumière 1 080 €

Cuisinier 594 €

Régisseur général / chargé de communication 2 024 €Chargée de production-médiatrice 2 024 €Comptabilité 500 €

charges patronales 8 684 €

TOTAL CHARGES PREVISONNELLES 51 285 € TOTAL RECETTES PREVISONNELLES 51 285 €

Budget prévisionnel Une vie Titre provisoire

budget

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Fondée en 1994 et établie à Angoulême, la Compagnie Le Sablier a construit son identité à travers des projets de résidence menés à l’échelle des territoires. Le mode opératoire qu’elle développe se cristallise autour de l’écriture et de la mise en mémoire collective d’une histoire qu’elle crée avec un territoire et sa population, en trouvant la matière de sa recherche et de sa production sur le terrain. Processus d’intervention sur l’espace public, actions urbaines, création partagée en milieu rural, direction artistique d’évènements pilotés par une communauté d’agglomération… la Compagnie réinvente au fil des projets une approche unique et originale, résultant de la spécificité du territoire investi et des interventions du commanditaire.

Bien que chaque résidence soit l’objet d’une redéfinition de l’intervention artistique, sa démarche se fonde sur une triple dimension :

Le projet de territoire. Un projet de développement artistique et culturel suppose une prise de conscience du territoire concerné, de son histoire, de son environnement naturel et humain. Depuis son origine, la Compagnie mène des résidences de création, s’établissant sur une durée allant de plusieurs semaines à plusieurs mois, au coeur de milieux urbains, périurbains et ruraux. Chaque résidence s’ancre donc sur le local, par la prise en compte de ses spécificités, mais également par la mobilisation de l’ensemble des acteurs locaux. Cette rencontre du tissu local, son implication dans la réalisation du projet concoure au renforcement du maillage territorial, faisant émerger la dimension structurante du projet artistique.

La rencontre avec la population. La dimension participative de la population est une des autres composantes des projets menés par la Compagnie. Sa pratique singulière se fonde sur une superposition des frontières spectateur/acteur, espace public-privé/espace de représentation. Basé sur le concept de « création partagée », sa démarche artistique est bâtie sur la rencontre et l’échange avec la population du territoire investi. Cette proximité avec les habitants est facilitée par le rapport de voisinage entretenu par les artistes, par leur immersion totale dans la vie de la cité ou du territoire durant le temps de résidence.

La pluridisciplinarité. Les productions de la Compagnie sont également marquées par une véritable volonté d’ouverture artistique aux autres formes d’expression artistique (musique, danse, cirque, musique électro-acoustique, création vidéo, Vjing, arts numériques…).

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sélection d’actions précédentes

cliquez sur le pictogramme pour accéder à un contenu vidéo.

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Conception du projet, graphisme et collectage : Catherine JourdanComposition électroacoustique : Anne-Laure LejauneÉcriture dramaturgie et interprétation : Pascal DuboisRéalisation vidéo : Thomas Elsendoorn

L’Atlas poétique de Bellevue est un projet de cartographie singulière qui s’inscrit dans le cadre du Projet de Rénovation Urbain de la ville de Saint-Herblain : « Bellevue demain ». Il consiste à accompagner les habitants à exprimer leur représentation personnelle et sensible de leur quartier, en fonction de leurs usages et de leurs références personnelles, et de partager cette vision avec les autres habitants de Bellevue et de Saint-Herblain.

L’action prend trois formes différentes et successives :- « Cartographier son territoire » : une réalisation visuelle et graphique de cartes subjectives constituant l’Atlas par les habitants en ateliers.- « Raconter son territoire » : une mise en voix pour présenter l’Atlas au plus grand nombre.- « Conserver et diffuser une histoire de territoire » : présentation d’une exposition sonore pendant plusieurs mois pour garder une trace des étapes précédentes.

Dans le cadre de ce projet, Pascal Dubois, directeur artistique de la compagnie prête sa voix aux cartes subjectives et singulières et retransmet au public le plus large cette aventure géographique et poétique à travers le quartier de Bellevue.

Son travail a fait l’objet d’une première restitution en décembre lors du festival des Hivernales, d’unerésidence de création les 4 et 5 puis 18, 19 et 20 février 2013, ainsi que d’une représentation théâtrale le 21 février 2013 pour la sortie de l’Atlas.

Partenaires : La Ville de Saint-Herblain via sa Direction des Affaires Culturelles ; L’ANRU ; L’EPCI Nantes Métropole

Budget alloué compagnie : 4980€

Création plateau

L’Atlas poétique de Bellevue

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Direction artistique : Pascal DuboisLes Crieurs : Pascal Dubois, Camille LatteuxCoordination générale : Thomas Elsednoorn

Le Crieur de L’avant-Scène suivra pour la seconde fois la saison de l’Avant-Scène Cognac (scène conventionnée). Le Crieur annoncera dans les rues, la programmation du théâtre mais aussi les news, potins, résultats sportifs… dans un véritable journal parlé. Ce personnage public sait tout du territoire, rédige ses propres articles, mène ses enquêtes, tisse le lien par voie de voix de Crieur, entre ceux qui fabriquent la vie locale et les gens qui la vivent.

Partenaires : Théâtre Avant-Scène Cognac, Ville de Cognac, et de nombreux acteurs de la vie sociale et culturelle locale (écoles, lycées, cinéma, patinoire, clubs de sports commerçants....)

Budget alloué compagnie : 22 600€

Création de territoire

Le Crieur de l’Avant-Scène Cognac

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Direction artistique : Pascal DuboisArchitecte-scénographes : Véronique Siron, Philippe Casaban et Eric CharbeauPhotographe : Eric ChauvetVidéaste : Francis CommagnacAuteur : Cécile GirardinSounddesigner : Jacky Mérit

Médiation/coordination : Céline Miroite-FerlyRégie générale/communication : Thomas Elsendoorn

Période : de mars à décembre 2012Localisation : quartier du Petit Nanterre - Hauts de Seine (92)

Le projet de l’Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre s’inscrit dans le cadre de l’opération de Renouvellement Urbain et Social du quartier. Il a pour objectif de mettre en valeur la mémoire matérielle et immatérielle des habitants du quartier, les œuvres inspirées par ce territoire, ainsi que les actions de créations en cours par les associations du quartier. La Compagnie Le Sablier a réuni un collectif d’artistes avec l’objectif d’aménager et de faire vivre L’Appartement Témoin, autour des repas entre voisins organisés dans la salle à manger.L’écomusée se visite et propose une programmation culturelle pendant toute sa durée d’ouverture autour de 5 thèmes : Bidonville – Écomusée et mémoire – Histoire en mouvement – Urbanisme et urbanisation – Ailleurs (des expériences artistiques dans d’autres quartiers).

Parrallèlement des ateliers d’éducation à l’image traitant du quartier et de son identtité ont été menés par l’équipe afin d’initier les enfants à la création vidéo (environ 120 enfants concernés).

Fréquentation : environ 1500 visiteurs dont 500 scolaires, sur deux mois et demi d’ouverture.

Partenaires : La ville de Nanterre, réseau TRAM, le Théâtre du Bout du Monde, Nahda, Zy’va, le club de prévention GAO, l’association des deux centres sociaux du Petit-Nanterre (A2CSPN), Vivre mieux, KOTB, l’AFEV, l’association culturelle des Comoriens de Nanterre, ainsi que les Directions de l’action éducative, de la vie citoyenne et du développement culturel de la ville..

Budget alloué Compagnie : 70220€Budget global : 125 000€

Résidence de création urbaine en territoire

L’appartement témoin, écomusée artistique temporaire du quartier du Petit-Nanterre

Direction artistique : Pascal DuboisLes Chauffeurs : Pascal Dubois, Camille Latteux, Annaïs RenaudieCoordination générale : Thomas Elsendoorn

Un escabeau, un porte-voix, une guirlande de fanions, pas de doute, ils sont de retour : Les Chauffeurs. Toujours là pour vous orienter, vous renseigner, vous amuser, Les Chauffeurs se baladent au milieu des spectateurs. Vous ne pourrez pas les manquer et eux ne vous manqueront pas !

Partenaires : Théâtre Avant-Scène Cognac, Ville de Cognac, et de nombreux acteurs de la vie sociale et culturelle locale (écoles, lycées, cinéma, patinoire, clubs de sports commerçants....).

Budget alloué Compagnie : 4345€

Evènementiel - Coup de Chauffe

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Direction artistique : Pascal DuboisCoordination générale : Thomas ElsendoornPériode : de février à mai 2012Localisation : Pays Montreuillois - Pas-de-Calais (62)

Une résidence-mission « A.R.T.S » (Artiste, Résidence, Territoire, Scolaire) repose sur une pleine disponibilité de l’artiste, ainsi que sur la diffusion de son œuvre déjà accomplie sur un territoire défini, sur une période de 4 mois pleins.Pour l’artiste-résident il s’agit, plus particulièrement, de s’engager dans une démarche éducative donnant à voir et à comprendre la recherche artistique qui l’anime ainsi que les processus de création qu’il met en œuvre. Durant quatre mois, Pascal Dubois, à bord du P’tit Bateau qui a des Jambes, a parcouru le Pays Montreuillois multipliant les rencontres permettant au plus grand nombre de vivre une expérience originale et sensible de l’art, de la démarche artistique.

Partenaires : le Ministère de Education Nationale, le Ministère de la Culture, la Direction Région des Affaires Culturelle de la Région Nord-Pas-de-Calais, la Région Nord-Pas-de-Calais, le département du Pas-de-Calais, Syndicat mixte du Pays Montreuillois, les communes et communautés de communes du territoire, les associations partenaires du syndicat mixte.

Fréquentation : environ 2000 personnes / 15 interventions en milieu scolaire, centre sociaux... (environs 600 jeunes concernés) / Budget alloué Compagnie : 18 029€ H.T.

Mise en scène : Pascal DuboisComédien : Pascal DuboisScénographie : Marie SengaRégie générale : Thomas ElsendoornMatelot : Alexandre Cumminge

Des Inventaires aux Amers amarrent le patrimoine à la mémoire vivante, l’histoire au présent, les inventaires des Forges des Hautes Terres à ceux des Gabarres échouées sur la Route du Fleuve. D’hier à aujourd’hui, le Bassin versant du Fleuve Charente livre ses secrets, berce les rêves des mariniers et forestiers, cultivateurs et marchands, voituriers et rouliers. A bord du P’tit Bateau qui a des jambes, les riverains de la Route, embarquent pour un voyage dans le temps et à travers les paysages du Bassin, exposés en vidéo.Le Cap’taine, Jean Lastère, bourru quand il s’agit de parler d’autre chose que de Tonneaux ou de Canons, s’enflamme, s’égaie, s’embrouille... Il fait visiter les ponts, la cabine, les soutes du Navire. Visiter le Navire et l’exposition, parler avec le Cap’taine Lastère, jeter un oeil sur les hublots panoramiques du Bassin Versant, raconter son histoire, confier sa vie avec Son Fleuve, laisser un souvenir dans les cales du deux mâts, faire du troc, ce, en attendant que le niveau de l’écluse remonte, voilà le lot du passager.

La Compagnie contribue à la mise en lumière de la Route des Tonneaux et des Canons, de villes en villages, pas à pas, proposant aux riverains de la Route, des résidences courtes (une semaine) afin que tous, scolaires et tout public, prennent connaissance, à la fois de ce patrimoine et des associations œuvrant à la réappropriation de leur territoire, de son passé et de son paysage.

Trois semaines de résidence ont eu lieu au Lycée technique Louis Delage (Cognac - 16) où les élèves ont pu mettre en application leurs connaissances techniques au développement de la scènographie. Partenaires : CDDP 16, Région Poitou-Charente, Association Route des Tonneaux et des Canons, Lycée Louis Delage (Cognac - 16), Pays Ouest Charente, Pays Horte et Tardoire

Budget 52 300€ H.T.

A.R.T.(S) - Artiste résidence territoire (scolaire)

Le P’tit Bateau qui a des Jambes, dispositif pilote en Région Nord Pas-de-Calais

Création de territoire

Des Inventaires aux Amers - Le P’tit Bateau qui a des Jambes sur la route des tonneaux et des canons

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Mise en scène : Pascal DuboisLes Chauffeurs : Sophie Jamet, Camille Latteux, Claude Andrzejewski, Pascal DuboisLes Aiguilleurs : Thomas Elsendoorn, Alexandre Cumminge

Dans le cadre des festivals Coup de Chauffe à Cognac (16), Bains de Rue à Clichy La Garenne (92), et l’embarquement du CNAR Poitou-Charentes à Niort (79), Fête de la musique de Cognac (16)

Un escabeau, un porte voix, une guirlande de fanions, pas de doute, ILS SONT DE RETOUR ! LES chauffeurs. ILS sont là pour tout le monde, ils dirigent, guident, parlent pour ne rien dire (parfois), orientent les désorientés, les égarés à compte d’auteur, ceux qui sont en retard, ceux qui ont tout raté mais qui espèrent encore voir un spectacle, les paumés dans une ville en fête, les perdus entrainés par la foule.

Bref ! Ils savent tout sur tout ce qui se passe et où ça se passe. Vous ne pouvez pas les rater, ils savent le pourquoi, le où, le comment et le quand. Ils connaîssent les endroits où boire un coup, manger un tournedos Rossini, dormir dans un grand lit ou superposé. IIs connaîssent la ville comme leur poche. Du haut de leurs escabeaux, ils sont autant de Chauffeurs que nécessaire pour renseigner, informer, guider jusqu’à la destination finale et aider le festivalier.

Mise en scène : Pascal DuboisAuteure : Cécile GirardinCréation musicale : Jacky MéritPlasticien : Vincent BoisselierComédiens : Marik Renner, Pascal DuboisRégie générale / communication : Thomas ElsendoornCoproduction CNAR, CSC Champclairot-Champommier et ville de Niort

Assise dans la ville est une création partagée entre artistes en résidence et habitants du quartierChampclairot-Champommier, Niort (79).

S’asseoir pour mieux voir, arrêter le temps, figer dans un bain d’encre la ronde des habitudes, les yeux grands ouverts, l’auteure, spectatrice bien éveillée, picore, capte, emprunte, cherche l’exception, trouve l’angle de vue de la poésie et de l’humour du quotidien.Le Collectif d’artistes, réuni en huis clos, ramasse, ressasse le moindre spectacle dans cette vie attra-pée sur le vif. La poésie d’un geste, d’un regard, d’une foule, de ces gens qui passent et qui s’en vont du quartier de Champclairot-Champommier, les écrits de Cécile Girardin, les interviews réalisées face caméra, dos tourné au passé, tous ces micro-événements et ces paroles lues et entendues constituent le substrat de l’installation, organisé comme un parcours à travers le temps, l’espace et le vivant.

Des ateliers vidéo ont eu lieu en Lycée et centres sociaux (environ 130 jeunes y ont participés)

Partenaires : Centre National des Arts de la Rue en Poitou-Charente - Usines Boinot, Ville de Niort, CSC Champclairot-Champommier, Lycée Gaston Barré

Budget : 29 800€ H.T.

Evènementiel

Les Chauffeurs

Création de territoire

Assise dans la ville

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Capitaine : Pascal DuboisLe Matelot : Thomas ElsendoornLe Mécanicien : Jimmy KerthesLe Timonier : Mathieu ToubartChef-Vidéo : Francis CommagnacImagerie Transmission Radar Sonar : Armel Sallan

La Compagnie Le Sablier met le cap sur les routes du Poitou-Charentes avec son P’tit Bateau qui a des Jambes.L’équipage du P’tit Bateau qui a des Jambes partira à la découverte du chemin de Saint Jacques de Compostelle pour faire revivre la Grande (et les petites) histoire(s) de ce parcours.Chaque escale sera ponctuée de moments spectaculaires, de temps de représentations et d’installations vidéo...

La Chanson de Roland : spectacle pour 3 comédiens, extrait du texte médiéval relatant l’épopée de Charlemagne et de son fidèle Roland lors de la bataille de Roncevaux.La Vraie Fausse Conférence (solo) : exposé rocambolesque de la dynastie des Lusignan qui, sur plus de 4 siècles, marquèrent de leurs empreintes le territoire picto-charentais.Création vidéo : Set vidéo d’une vingtaine de minutes, projeté sur les voiles, et présentant l’itinéraire du P’tit Bateau qui a des Jambes à travers ses différentes escales (pour les escales nocturnes uniquement).Visite de la cabine du P’tit Bateau qui a des Jambes : visite de la cabine, reconvertie pour l’occasion en lieu d’exposition et de visionnage autour du thème de l’Année Jacquaire.Chacune de ces propositions se veut en référence avec St Jacques de Compostelle, soit en mettant en scène des pans de l’histoire du pèlerinage, soit en valorisant des sites régionaux traversés par le Chemin. Le parti-pris s’inspire au plus près de la dimension historique, religieuse et même pédestre du pèlerinage pour donner corps à un univers de création, dans une esthétique contemporaine, pluridisciplinaire et décalée propre à la Compagnie. L’ambition : s’adresser à la fois à un public initié (et réceptif aux références du pèlerinage), tout comme à des spectateurs ayant peu ou prou de connaissance sur le sujet.

Partenaires : CR Poitou-Charentes, CG 16, CDDP 16, Lycée agricole de l’Oisellerie

Budget 44 600€ H.T.

Le crieur-vigie : Camille LatteuxLe chef de rédaction-capitaine du navire : Pascal DuboisLe dénicheur d’infos-matelot : Thomas ElsendoornLe régisseur-intendant : Mathieu ToubartChef : Fancis Commagnac

Trois fois par jour, à 12h, 16h45 et 20h30, montant à La Vigie, juché à près de 5 mètres de haut, Le crieur du P’tit Bateau qui a des Jambes criera : Les nouvelles d’ici et pas d’ailleurs, les nouvelles du Grand Large, des bons plans dans la rubrique « le guide du gueulard », des meilleures tables au moindre coût, des toilettes les plus proches et/ou les plus propres (ça peut toujours servir), la meilleure actrice et le meilleur acteur du festival, le tout en toute subjectivité (à l’exception de l’avis porté sur les toilettes publiques), l’horoscope du jour... et bien sûr et surtout « les annonces et messages personnels » des festivaliers, public chéri et attentif à la geste du monde, qu’ils auront glissés dans la « boîte à criée ».

Tournée en Région

Le P’tit Bateau qui a des Jambes sur la route de Compostelle

Festival d’Aurillac

La Vigie

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Adaptation et mise en scène : Pascal Dubois Création vidéo : Claire Fristot Cadreurs : Francis Commagnac, Claire Fristot, Armel Sallan. Effets spéciaux : Marie de Oliveira Création musicale : JackyMérit Comédiens : Frédéric Saint Pol.

Les flammes dansent et plaquent contre la paroi les ombres des membres de l’auditoire. Les images semblables aux peintures rupestres accompagnées de la musique électroacoustique procurent des émotions nouvelles, entre un passé inconnu qui se remémore et un futur qui trouvera son sens d’ici quelques milliers d’années par des hommes avides de souvenirs, de symboliques et de rêves réinventés. Les images se bousculent, le feu crépite, le comédien raconte l’émotion des premiers jours de l’Humanité. Jack London nous fait imaginer la vie possible de ceux qui furent Avant nous, Avant que l’homme ait parfaitement conscience de son intelligence, de sa spiritualité, de sa capacité d’imagination. Avant même qu’il n’y mette un début, Avant les concepts, Avant Darwin, Avant Adam.

Partenaires : Conseil Général 16, CDDP 16

Création plateau

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Ecriture et mise en scène : Pascal DuboisCollaborations artistiques : ZoProd, Les Arrosés, Les Journaliers, Le Cirque du Gamin,Michel Delage, Catherine Sarezza, Jacky MéritPlasticiens : Arno Sarezza, Laurent Mollé, Benoit Hapiot, Claire Fristot…Plus de 60 artistes invités

Un territoire qui s’étend sur 18 communes et regroupe près de 55 000 habitants. Un estuaire qui le traverse, pour forger son identité, à travers mille paysages et mille regards.La CAPR ‘Communauté d’Agglomération du Pays Rochefortais) accueille la compagnie en résidence, du 20 avril au 23 mai 2009, dans le cadre de la Fête de l’Estuaire, dont elle assure par ailleurs la direction artistique. Le Sablier accostera donc son P’tit bateau qui a des jambes (première sortie officielle !) aux berges de la Charente pour habiter l’estuaire de son univers. Au programme : criées, parcours, expo, déambulation, spectacles en tout genre…

Partenaires : Communauté d’Agglomération du Pays Rochefortais, UE (Leader), Conseil Régional du Poitou-Charentes, CG 17, Ville de Rochefort, conservatoire de Musique de Rochefort

Budget alloué Compagnie : 110 000€ H.T./Budget global : 160 000€ TTC

Ecriture et mise en scène : Pascal DuboisComédiens : Frédéric Saint Pol, Pascal Dubois, Justyna JaslowskaVidéo : Francis CommagnacRégie Générale : Jérôme Patrice

Carnets Nomades est un projet de création en résidence, à l’échelle d’un territoire, mené sur 3 semaines. Il met en scène les souvenirs de la Compagnie accumulés à travers ses multiples périples, comme on ouvre un carnet de voyageur, pour découvrir des récits de vie, des paysages antipodiques, des territoires traversés et des cultures bigarrées. En retour, passants et habitants du territoire investi doivent confier une part d’eux-mêmes : un souvenir de voyage, d’enfance, de famille… Réel ou rêvé. De ce « troc à souvenirs », une nouvelle histoire s’écrira, née de croisements hybrides et improbablesAprès la première étape de Carnet Nomade réalisée à Inukjuak, Le Sablier jette l’ancre à Bello Tounga (Bénin), petit village de pêcheurs sur les rives du fleuve Niger.

Partenaires : La DMDTS, la DRAC Poitou-Charentes, La Région Poitou-Charentes, Conseil Général 16, La Région de Karimama (Bénin), AVATAC, la ville de Inukjuak

Budget action : 18 000€ H.T. / Budget global : 96 000€ H.T

Conception et mise en scène : Pascal Dubois, Francis CommagnacCollaboration : Services vidéo et expo du CDDP de CharenteCompagnies invitées : Théâtre en Action, Les Arrosés, Comédiens : Christophe Sardain, Frédéric Pichon, Peter Moltmann, Joke Demaitre, Frédéric Saint-Pol…

Huit fenêtres s’ouvrent sur le passé en acrostiche de la Charente et autant d’expressions artistiques différentes. Sur chacun des parcours, s’enracinent les périodes historiques que les artistes s’approprient et transforment selon leur inspiration. Les formes s’adaptent aux histoires et les faits se maquillent pour laisser poindre les chants d’un autre âge. Les supports s’entrechoquent et les disciplines se croisent pour laisser à chacun, au bout de sa nuit de l’Oisellerie, un visage acrostiche de la Charente.

Partenaires : CDDP 16, Lycée agricole de l’Oisellerie, Conseil Général Charente

Evènementiel

Les fêtes de l’Estuaire

Création de territoire

Carnet nomade #Bello Tounga

Evènementiel

Les Nuits de l’Oisellerie

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Ecriture et mise en scène : Pascal DuboisComédien : Pascal DuboisVidéo : Claire Fristot

Première escale du Carnet Nomade, la compagnie est partie outre atlantique pour une résidence à Inukjuak dans le Nunavik (nord Canada), à la rencontre d’une communauté inuit.

De nombreux souvenirs…

Carnets Nomades est un projet de création en résidence, à l’échelle d’un territoire, mené sur 3 semaines. Il met en scène les souvenirs de la Compagnie accumulés à travers ses multiples périples, comme on ouvre un carnet de voyageur, pour découvrir des récits de vie, des paysages antipodiques, des territoires traversés et des cultures bigarrées. En retour, passants et habitants du territoire investi doivent confier une part d’eux-mêmes : un souvenir de voyage, d’enfance, de famille… Réel ou rêvé.De ce « troc à souvenirs », une nouvelle histoire s’écrira, née de croisements hybrides et improbables

Partenaires : La DMDTS, la DRAC Poitou-Charentes, La Région Poitou-Charentes, Conseil Général 16, La Région de Karimama (Bénin), AVATAC, la ville de Inukjuak

Budget action : 24 000 € H.T. / Budget global : 96 000€ H.T.

Conception : Jacky MéritMusique : Jacky MéritVidéo : David CosteLe corps : Pascal DuboisCoproduction éOle – collectif d’artistes électroacousticiens et plasticiens toulousains.

Face à face intime entre un corps en représentation et un public qui attend. Une performance à résonnance amoureuse où la vidéo est outil d’extrapolation, d’hypothèse de traduction du langage et de la vision de ce corps. La musique vient émanciper ces échos d’attitudes physique, gestuelles, émotionnelles, énergétiques, pulsionnelles…

A Lublin (Pologne) quartier de « MajdanTatarski » et Brasov (Roumanie) quartier de« Noua »Conception et mise en scène : Pascal DuboisVidéo : Claire FristotMusique : Jérôme Patrice

Distribution : 2 Polonais, 2 Roumains, 2 Français, 1 Russe. L’exposition des personnages sur plusieurs semaines dans un quartier d’Habitations à Loyer Modéré d’une part, et l’histoire de l’arrivée de Gaspard Hauser transposée aujourd’hui d’autre part,donnent au non public une vision de leur capacité d’intégration, d’appropriation de l’intrus en son sein, jusqu’à la revendication. Les mises en formes spectaculaires « les danses de la nuit » transcrivent, en langage dramaturgique, une restitution possible des échanges et des rencontres avec les gens, ces présents autochtones.

Projet CULTURE 2000

Budget global : 187 000€ H.T.

Création de territoire

Carnet nomade #Inukjuak

Création plateauLes Fables du corps

Création urbaine de Territoire

Gaspard Enfants sauvages de l’Europe

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Danse de la nuit Intervention urbaine

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sélection d’extraits de presse

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CASSANDRE/HORSCHAMPSEcomusée Artistique temporaire du Petit-Nanterre - 2012

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CASSANDRE/HORSCHAMPSEcomusée Artistique temporaire du Petit-Nanterre - 2012

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La voix du NordARTS Pas de Calais - 2012

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SUD OUESTDes Inventaires aux Amers - 2011

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CHARENTE LIBREDes Inventaires aux Amers - 2011

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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEAssise dans la ville - 2010

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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEAssise dans la ville - 2010

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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEAssise dans la ville - 2010

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SUD OUESTGaspard, enfants sauvages de l’Europe - 2007

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DZIENNIK WSCHODNI Gaspard, enfants sauvages de l’Europe - 2007

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WYDARZENIAGaspard, enfants sauvages de l’Europe - 2007

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Gaspard, enfants sauvages de l’Europe - 2007GAZETA WYBORCZA

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Le Crieur de St Herblain - 2006CASSANDRE

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Le Crieur de St Herblain - 2006

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TERRITOIRESLe Crieur de St Herblain - 2006

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TÉMOIGNAGE CHRÉTIENLe Crieur de St Herblain - 2006

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OUEST FRANCELe Crieur de St Herblain - 2006

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OUEST FRANCE

La Lettre du Spectacle

Le Crieur de St Herblain - 2006

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Le Trésor des 850 (The Building) - 2001>2004LA CHARENTE LIBRE

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LA CHARENTE LIBRELe Trésor des 850 (The Building) - 2001>2004

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MOUVEMENTA Haute Voix - 2001

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A Haute Voix - 2001ART PRESS

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A Haute Voix - 2001

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129, rue de Clérac à Sillac

16000 Angoulême

Pascal DUBOIS

Directeur artistique

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Administratrice/Chargé de production

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