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Également à l’intérieur : Une profonde tristesse à la suite du décès du rabbin Myer Schecter Nouvelle intervention pour les patients atteints du cancer cervico-facial Bientôt : deuxième Week-end pour vaincre le cancer du sein WWW.JGH.CA VOLUME 42, Nº 1 PRINTEMPS 2006 Sir Mortimer B. Davis hÔpital gÉnÉral juif

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Également à l’intérieur :

Une profonde tristesse à la suite du décès du rabbin Myer SchecterNouvelle intervention pour les patients atteints du cancer cervico-facialBientôt : deuxième Week-end pour vaincre le cancer du sein

WWW.JGH.CA

VOLUME 42, Nº 1 PR INTEMPS 2006

Sir Mortimer B. DavishÔpital gÉnÉral juif

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PRINTEMPS 20062 Care For All.

De doubles félicitationss’imposent! Comme vousl’avez constaté en page

couverture, l’année 2006 marquele 70e anniversaire des Auxiliaires,un organisme fondé en 1936, àpeine 18 mois après l’ouverturede l’Hôpital général juif. Cetteannée souligne également le 25e

anniversaire de L’espoir, c’est la vie HGJ, qui, en 1981, com-mençait à offrir du soutien auxpatients atteints de cancer et à leurs proches.

Au premier coup d’œil, il peut sembler étrange d’apparier ces deux orga-nismes dans les Nouvelles HGJ. Après tout, la fondation des Auxiliaires remonteau début du 20e siècle, alors que celle de L’espoir, c’est la vie est relativementrécente. Les Auxiliaires sont surtout réputées pour leurs activités de collecte defonds, comme la Foire d’automne, la vente de livres et les tournois de bridge,tandis que L’espoir, c’est la vie fournit une aide aux patients atteints de cancer.

Mais un examen plus minutieux permet de constater que ces organismespartagent un même héritage, la même détermination et puisent leur force à lamême source. Tout d’abord, L’espoir, c’est la vie doit en grande partie son exis-tence aux Auxiliaires. Durant ses huit premières années, il a grandi sous l’égidedes Auxiliaires jusqu’à ce que son expérience et sa viabilité lui permettent devoler de ses propres ailes.

Mais ce n’est pas tout. L’idéalisme et l’activisme unissent ces deux organismes.Au plus creux de la Dépression, des centaines de femmes déterminées et vision-naires se sont regroupées pour former les Auxiliaires dans l’espoir que l’HGJ etses patients ne manquent de rien. Grâce à leur initiative, à leur détermination àcollecter des fonds et à leur esprit créatif dans l’élaboration de programmesindispensables (aide médicale aux immigrants, préparation de pansementschirurgicaux et acquisition de manuels médicaux), elles ont aidé l’Hôpital à dispenser d’excellents soins peu de temps après son ouverture. De la mêmefaçon, les membres fondateurs de L’espoir, c’est la vie ont réalisé qu’en plus destraitements médicaux de base, les patients atteints de cancer avaient besoin denombreux services supplémentaires. Ils ont donc formé des groupes d’entraideet ont mis sur pied les ressources éducatives nécessaires.

Dernier point : les Auxiliaires et L’espoir, c’est la vie comptent massivementsur la présence des bénévoles, qui donnent si généreusement de leur temps et deleur énergie pour que les patients comprennent que tous leurs besoins médicaux,pratiques, émotifs et spirituels seront satisfaits. Faisant preuve de compassion,d’humour et de bienveillance, ces bénévoles établissent des contacts personnelsqui font une énorme différence dans la vie des patients, dont certains traversentles moments les plus sombres de leur vie.

Ainsi, c’est avec une vive gratitude que nous offrons nos meilleurs vœux aux Auxiliaires et à L’espoir, c’est la vie. Nous vous invitons tous à assister auxévénements que ces organismes présenteront en 2006, et nous vous suggéronsfortement de songer à faire valoir vos talents au profit de l’un de ces groupes. Cen’est qu’à l’aide d’efforts admirables que l’Hôpital général juif peut réellement prétendre être Au service de tous et offrir les meilleurs soins.

James Alexander Henri ElbazPrésident Directeur général

Une nouvelle année …deux étapes jalons

C’est avec stupeur et une grandetristesse que le personnel de l’HGJ,les amis, les collègues ainsi que de

nombreux patients, anciens et présents,ont appris le décès du rabbin MyerSchecter, le 13 décembre 2005. L’aumôniertant aimé de l’Hôpital nous a quittés à l’âge de 76 ans, après avoir livré une luttecourageuse contre le cancer.

Le rabbin Schecter était respecté de tousen tant que chef du Service de la pastorale etil faisait l’objet d’une vive admiration pouravoir décroché un doctorat à l’âge de 72 ans.Toutefois, il suscitait surtout des sentimentsd’affection en raison de sa modestie et de sa douceur ainsi qu’une vive gratitudepour sa tranquille sagesse et son empathiesans bornes envers les patients et de leursproches durant leurs heures les plus sombres.

En reconnaissance de ses qualités remar-quables et pour souligner ses 25 ans dedévoués services, le rabbin Schecter avaitreçu, deux mois seulement avant sa mort,le premier Prix humanitaire de l’HGJ. Lorsd’une cérémonie dans le cadre de l’assem-blée générale annuelle de l’Hôpital, le 20octobre, le directeur général Henri Elbazavait vanté les mérites du rabbin Schecter,le qualifiant « de conscience morale et spirituelle de l’Hôpital général juif, de pro-tecteur des traditions juives à l’HGJ et degardien du passé de la communauté juive. »M. Elbaz avait ajouté : « le rabbin Schectertendait aussi une main chaleureuse à tousles membres du clergé ainsi qu’aux patientset visiteurs de toutes croyances. »

En apprenant le décès du rabbin, leprésident de l’HGJ, James Alexander, a rappelé que celui-ci allait être amèrementregretté, mais que tous se souviendraientavec affection de son engagement, de sessoins et de sa compassion. « Par-dessus tout,

Suite à la page 13.

L’HGJ pleure la disparition de sa « conscience morale et spirituelle »,le rabbin Myer Schecter

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NOUVELLES HGJ 3Au service de tous.

www.jgh.ca

É g a l e m e n t d a n s c e t t e é d i t i o n

E n c o u v e r t u r e

Le Centre de bien-être, un rêve devenu réalité grâce, entre autres, à Fashion Fantasy . . . 9

Les préparatifs du prochain Week-end pour vaincre le cancer du sein. . . . . . . . . . . . . . . . 10

Le rabbin Schecter : sa congrégation fut l’HGJ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Ceux qui font l’événement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

La recherche : une priorité du nouveau médecin en chef . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Une nouvelle chirurgie réduit l’angoisse liée à la perte des glandes salivaires . . . . . . . . . 17

Attention à tous : l’École Mini-Med HGJ reprend ses cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Précision et rapidité accrues dans le diagnostic du cancer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Nouvelles des Auxiliaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

Hommage aux plus brillants membres de l’HGJ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

Rapport de la Fondation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

SUPPLÉMENT DE L’ANNIVERSAIRE DES AUXILIAIRESUne mission intemporelle dans un monde en mouvement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A2

Première étape—soutenir les services médicaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A3

Le cœur sur la main et la main à la pâte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A4

Les Auxiliaires—une source d’inspiration depuis des décennies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A6

Un chariot de soins personnalisés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A7

Calmer l’anxiété des patients à l’urgence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A8

Une aide indispensable sur simple pression d’un bouton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A9

Démystifier la médecine auprès des étudiants du secondaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A10

L’Ami de cœur tout contre soi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A11

La porte grande ouverte à de nouvelles idées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A12

SUPPLÉMENT DE L’ANNIVERSAIRE DE L’ESPOIR, C’EST LA VIELa vie de Sheila Kussner—tragédie et triomphe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Un quart de siècle consacré au counseling, à l’éducation et au soutien . . . . . . . . . . . . . . . 5

Plus qu’une forme d’aide—une véritable bénédiction! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Une lueur d’espoir au plus profond de la nuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Une année en fête pour L’espoir, c’est la vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

En 1936, les Auxiliaires commencent à recueillir

des fonds et à fournir des services et des appareils

essentiels à l’amélioration des traitements et des

soins. En 1981, L’espoir, c’est la vie de l’HGJ inaugure

d’importants services de counseling et de soutien

aux patients atteints de cancer et à leurs proches.

Joyeux anniversaire!Joyeux anniversaire!

Sommaire

Nouvelles HGJ

PRINTEMPS 2006

Publié par

L’HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF -SIR MORTIMER B. DAVISAFFAIRES PUBLIQUES ET COMMUNICATIONS

Président : James Alexander

Directeur général : Henri Elbaz

Directeur des Affaires publiqueset des Communications : Glenn J. Nashen

Rédacteur : Henry Mietkiewicz

Collaboratrice : Suzanne Gold

Adjointe administrative : Marisa Rodi

Graphiste : Christine LalondeMark Lehberg

Traductrice : Louise Trépanier

Photographie :Services audio-visuels de l’HGJ,Felipe Argaez, Karyn Dupuis, Jean Marcotte

3755, chemin de la Côte-Ste-CatherineMontréal (Québec)H3T 1E2

Tél. : 514 340-8222

Hôpital d’enseignementde l’Université McGill

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PRINTEMPS 20064 Care For All.

La vie de Sheila Kussner—tragédie et triomphe

« Nous avons quelque chose à te dire,ta maman et moi », lui dit son père Jack,le regard fixé sur la route. Le ton de savoix suffit à Sheila pour savoir ce quiallait suivre : ils avaient reçu les résultatsde la biopsie de son genou et le diagnos-tic. « C’est un cancer », lui avoue samère. Et la seule façon de lui sauver lavie consistait à lui amputer la jambegauche, au-dessus du genou. « Tu as lechoix, poursuit Mme Golden, on amputeta jambe gauche, et nous avons une fille,ou tu meurs, et nous n’avons plus defille. »

Ces paroles la frappent en pleincœur. Sheila reste stupéfaite, puis se meten colère. « Les médecins sont stupides,s’écrit-elle. Je ne te crois pas! » Ensilence, Mme Golden sort de son sac lestélégrammes que lui ontenvoyés six spécialistes desos, parmi les plus réputésau monde. Tous confir-ment le même diagnostic.« Penses-y, lui dit douce-ment Mme Golden. Nousn’avons qu’une seule fille.Et même avec une jambe,tu pourras faire une foulede choses avec ton énormeréserve d’énergie. »

Une foule de choses—c’est exactement ce qu’a faitSheila Kussner, la future fondatrice duprogramme de L’espoir, c’est la vie HGJ.

Sheila subit donc l’opération qui, enplus de lui sauver la vie, marque untournant important dans son existence.Plusieurs fois par année, des médecinsfamiliarisés avec son cas lui demandentde visiter de jeunes patients atteints decancer, qui affrontent la terrifiante pos-sibilité de se faire amputer un membre.Avec l’empathie et la compassion résul-tant de son expérience, Sheila se rend

auprès des jeunes patients et leur fournitce que L’espoir, c’est la vie offre aujour-d’hui —des encouragements et des con-seils. Plus tard, cette puissante formulel’aidera à sauver la vie de son mari,Marvyn Kussner.

Aujourd’hui, Mme Kussner,73 ans, fait l’éloge de ses pa-rents qui ont été des modèlesde patience, de compassion,de courage et de détermina-tion, des qualités de base àL’espoir, c’est la vie. « Ils ontété absolument merveilleux,rappelle-t-elle; ils ont refuséde me laisser croire que j’étaisinférieure. C’était une atti-tude remarquable à l’époque,si l’on songe que dans lesannées 1940, la simple men-

tion du mot « cancer » indisposait lesgens, qui n’osaient même pas en parler.Je me souviens encore de certainsenfants à l’école qui ne voulaient paspartager un sandwich ou une boissonavec moi de peur d’attraper ma maladie. »

Malgré ces obstacles, les parents deSheila l’encouragent à mener une vieactive. Ils l’envoient dans une colonie devacances, où elle devient monitrice etrencontre Marvyn Kussner. « Monamputation n’a pas eu le moindre effet

sur ses sentiments, raconte Mme Kussner.En fait, il était catégorique à ce sujet. Jene crois pas qu’il existe beaucoup decouples vivant une relation aussi solideque la nôtre. »

Sheila entre à l’Université McGill, oùelle obtient son bac-calauréat en 1953. Elleépouse Marvyn et donnenaissance à deux filles.Puis, elle devient activedans des organismescommunautaires, occu-pant des postes clés.Mais, en 1974, elle estune fois de plus frappéepar le sort : Marvyn âgéde 44 ans, est gravementatteint d’un lymphome.

Déterminée à en savoir plus long sur samaladie, Sheila ne déniche qu’un seullivre épuisé où l’on prétend que l’es-pérance de vie d’un patient atteint decette forme de cancer ne dépasse pastrois ans.

« J’étais convaincue qu’il existait demeilleures façons de lutter contre le cancer, explique Mme Kussner. Et je mesuis demandé ce que faisaient les per-sonnes qui n’avaient pas les mêmesmoyens que moi ni le même soutienfamilial. »

Dès lors, Mme Kussner est convain-cue de la nécessité et de la viabilité d’uncentre de ressources, composé de béné-voles ayant été touchés par le cancer etayant reçu une formation. Elle com-mence par contacter des professionnelsde soins de santé. Au début, son idée seheurte au scepticisme des médecins quicraignent que ces bénévoles outrepassentleur mandat. Toutefois, elle trouve uneoreille attentive à l’Hôpital général juifauprès du directeur général ArchieDeskin. Il lui suggère de communiqueravec les Auxiliaires de l’HGJ. PhyllisWaxman, alors présidente des Auxili-aires, épouse l’idée et, en 1981, L’espoir,c’est la vie HGJ est créé.

En 1989, L’espoir, c’est la vie estreconnu comme un service d’appoint si

En 1946, Sheila Kussner, alors âgée de 14 ans, apprend unenouvelle qui va bouleverser son adolescence, jusque-làidyllique. En promenade à la campagne, près de Montréal,

la jeune fille est assise à l’arrière de la voiture en compagnie desa mère, Sophie Golden.

« Je suis seulement très heureuse d’avoirpu apporter une contribution qui fait la différence et de constater que tant de personnes ontsoutenu L’espoir,c’est la vie durant les 25 dernièresannées. »

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NOUVELLES HGJ 5Au service de tous.

important pour les soins offerts par leService d’oncologie de l’HGJ qu’ildevient un organisme indépendant.Depuis, il est devenu un modèle pour leshôpitaux et les centres du cancer partoutdans le monde.

« Lorsque nous avons débuté, jen’aurais jamais imaginé que notre action

s’étendrait jusqu’aux soins palliatifs, ouque nous pourrions ouvrir un Centre debien-être, commente Mme Kussner,présidente de L’espoir, c’est la vie depuisson ouverture. Mais la triste réalité veutque le cancer soit plus présent quejamais, et il existe une demande croissantepour nos services. Je suis seulement très

heureuse d’avoir pu apporter une contri-bution qui fait la différence et de constaterque tant de personnes ont soutenuL’espoir, c’est la vie durant les 25dernières années. Nous entrevoyonsavec optimisme le prochain quart de siècle, avec une foule de projets exci-tants. »

Un quart de siècle consacré au counseling, à l’éducation et au soutien

Novembre 1981Fondé par Sheila Kussner, L’espoir, c’est la vieHGJ est d’abord aménagé dans le Serviced’oncologie de l’Hôpital général juif, sous lesauspices des Auxiliaires. Le ferme soutienque lui accorde la présidente des AuxiliairesPhyllis Waxman facilite l’introduction du pro-gramme dans le système de l’Hôpital.L’organisme entreprend ses activités avecune travailleuse sociale à plein temps et 10bénévoles ainsi qu’avec les services de con-sultation dirigés par Huguette Batshaw duDépartement du service social. La Fondationcommunautaire juive du Grand Montréalfournit des capitaux de lancement de 25 000 $,et Marjorie et Gerald Bronfman offrent unfonds de dotation de 200 000 $ qui permetd’embaucher une coordonnatrice à pleintemps.

Début des années 1980L’espoir, c’est la vie commence àrecevoir les précieux conseils de laDre Jimmie Holland, présidente duService de psychiatrie au MemorialSloan-Kettering Cancer Center. Cesconseils, que l’organisme reçoitencore à ce jour, portent sur l’emploide bénévoles expérimentés enmatière de cancer dans les servicesde soutien par des pairs.

1983Les Allied Jewish Community Servicesoffrent leur prix de service commu-nautaire à L’espoir, c’est la vie.

1986Le groupe Chaverot, les amies deL’espoir, c’est la vie, est créé parFrances Isenberg et ses collèguesafin de recueillir des fonds pour divers projets et des équipements liés àl’oncologie. Ce groupe deviendra plus tard l’un des principaux outils decollecte de L’espoir, c’est la vie. Ses profits contribuent à la croissance dufonds de dotation et soutiennent des projets spéciaux dans tout l’Hôpital.

Janvier 1989Ayant atteint sa pleine matu-rité, L’espoir, c’est la vie devientun organisme indépendant ausein de l’HGJ.

Milieu des années 1990Grâce aux encouragements duDr Richard Margolese, chef duService d’oncologie, L’espoir,c’est la vie lance un pro-gramme de recherche toujoursen vigueur. Jusqu’à main-tenant, les résultats desrecherches ont paru dans sixarticles de journaux revus pardes pairs.

2001L’espoir, c’est la vie reçoit l’HommageBénévolat-Québec du ministre del’Emploi et de la Solidarité sociale duQuébec en reconnaissance de sa contri-bution exceptionnelle au développementet au soutien du bénévolat.

Janvier 2006L’espoir, c’est la vie démé-nage dans des locaux mo-dernes situés dans le nouveauCentre du cancer Segal. Lesservices sont fournis par troisemployés à temps plein etquatre autres à temps partielainsi que par 250 bénévoles.

Juin 2006 Ouverture officielle du Centrede bien-être de L’espoir, c’estla vie HGJ.

↑ Lors de son événementRéponses sur le cancer en1989, L’espoir c’est la vie avaitfournit de l’information aupublic à l’aide de présentoirs,d’ateliers et de conférenciers.

La bénévole de L’espoir, c’estla vie Celia Gordon aide àpeindre une murale dans leslocaux de radiothérapie en1990. →

La fondatrice de L’espoir, c’est la vie SheilaKussner (à droite) et la présidente des Auxiliairesde l’HGJ Phyllis Waxman (deuxième à gauche)rencontrent, en 1982, la Dre Jimmie Holland(deuxième à droite) du Memorial Sloan-KetteringCancer Center et le Dr James Holland du Mt.Sinai Hospital à New York.

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PRINTEMPS 20066 Care For All.

Plus qu’une forme d’aide —une véritable bénédiction!

Selon Huguette Barshaw,consultante à L’espoir, c’estla vie, cette réaction étaitcompréhensible, car le pro-gramme était si novateurque certains professionnelsne savaient pas à quoi s’at-tendre. « Ils craignaient quel’état des patients s’aggraveou se complique s’ils étaientconseillés par des bénévoles,explique Mme Batshaw,superviseure au Départe-ment des services sociaux, etassociée à L’espoir, c’est lavie depuis son lancement en 1981. Deplus, il ne faut pas oublier qu’à l’époque,le cancer était un sujet que l’on abor-dait plus difficilement qu’aujour-d’hui. »

Mais depuis longtemps, on a dissipétoute appréhension concernant le pro-gramme. Aujourd’hui, L’espoir, c’est lavie fait figure de pionnier, et ses 250bénévoles complètent les traitementsmédicaux de pointe en fournissantcounseling et soutien, des tâches que lesmédecins n’ont habituellement pas letemps d’accomplir.

Bien sûr, L’espoir, c’est la vie a dûfaire ses preuves. Voilà pourquoi on aembauché Mme Batshaw pour assurer laliaison entre Sheila Kussner (fondatricede L’espoir, c’est la vie), les 10 béné-voles, le Service d’oncologie et les autresressources de l’Hôpital. « Nous devionsnous assurer que les bénévoles reçoiventune formation adéquate et se compor-tent de façon appropriée, précise-t-elle.J’étais aussi celle qui recevait les com-mentaires des médecins et des infir-mières. Je les retransmettais à L’espoir,c’est la vie pour modifier, à l’occasion,l’approche des bénévoles auprès desmalades. »

« Le travail de ces personnes est

simplement merveilleux, dit le Dr

Richard Margolese, chef d’oncologieavant la création de L’espoir, c’est la vieet, depuis toujours, ardent défenseur del’organisme. Non seulement L’espoir,c’est la vie nous aide à fournir des soinscomplets aux cancéreux, mais il achangé la perception du public au pointoù les patients sont reconnus commedes individus et non pas comme desporteurs de la maladie. »

« L’espoir, c’est la vie est un orga-nisme essentiel, renchérit le Dr BernardLapointe, chef des soins palliatifs.Même si la contribution des profes-sionnels de la santé est énorme, lespatients ont aussi besoin d’être bieninformés, de recevoir de l’aide fourniepar leurs pairs et de rencontrer des gensqui ont vécu une expérience similaire.Cela est particulièrement importantpour les personnes âgées qui n’ont sou-vent personne vers qui se tourner. Lesbénévoles de L’espoir, c’est la viereprésentent pour eux une famille, par-fois jusqu’aux derniers moments deleur vie. L’écoute confère aux patientsune incroyable dignité grâce auxbénévoles. Plus qu’une forme d’aide—c’est une véritable bénédiction. »

Selon la directrice du programme

Suzanne O’Brien, l’efficacité de L’espoir,c’est la vie est due en grande partie à sacapacité de satisfaire trois besoins cruciaux des patients : besoins émotifs(composer avec les effets psychologi-

ques du cancer), besoinspratiques (renseignementssur les perruques, les cosmé-tiques et l’accomplissementdes tâches quotidiennes) etbesoin d’information (lesdonnées réelles sur la ma-ladie). « Combinée aux traite-ments de qualité supérieure,cette approche globale offrele maximum de soutien aux patients », estime Mme

O’Brien.Selon Jean Remmer, coor-

donnatrice à la recherche àL’espoir, c’est la vie, le fait que 25 % despatients de L’espoir, c’est la vie sontenvoyés par d’autres hôpitaux prouvele succès du programme. Celui-ci estd’ailleurs devenu un modèle pour desprojets similaires dans d’autres éta-blissements de soins de santé. « Nousrecevons des appels de partout auCanada, souligne-t-elle, car les patientssont prêts à voyager pour se rendre làoù la qualité des services est réputée. »

« Nous avons réussi à faire tout cechemin grâce à l’énorme soutien de lacommunauté envers L’espoir, c’est lavie, ajoute Hinda Goodman, coordon-natrice adjointe. L’Hôpital général juifpossède une longue tradition qui con-siste à motiver les gens à s’impliquer, etc’est pour cette raison que nos béné-voles restent avec nous si longtemps. Ilssavent que la principale composante de cette philosophie est de venir àl’Hôpital non pas uniquement pour sefaire traiter, mais aussi pour aider uneautre personne à se rétablir. »

(De gauche à droite) : Huguette Batshaw, Jean Remmer,la bénévole Tracy Shafter et Hinda Goodman.

Aussi étrange que cela puisse paraître, il y a eu une époque(en 1980), où la philosophie de base de L’espoir, c’est la vie—l’aide-bénévole auprès des patients atteints de cancer

—provoquait un certain scepticisme.

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NOUVELLES HGJ 7Au service de tous.

Une lueur d’espoir au plus profond de la nuit

Chirurgienne à la retraite, elle croyait que sesconnaissances médicales suffiraient pour la rassurer alors qu’elle attendait de recevoir,l’automne dernier, les résultats médicaux con-cernant une tumeur localisée dans un sein.« Mais une fois devenue patiente, je n’étais plusla même, raconte la Dre Szabo, qui a subi unemastectomie en octobre dernier. Ce sont lespires moments de ma vie, car je vivais dans unétat d’anxiété constant. L’espoir, c’est la vie a étéma bouée de sauvetage. »

Les circonstances entourant le diagnosticrevêtaient un caractère tout à fait imprévu. Enseptembre, un livre assez lourd tombe acciden-tellement sur la Dre Szabo, causant un héma-tome (enflure localisée et remplie de sang) dansun sein. Durant un examen médical, on découvreune tumeur sous l’hématome et, un mois plustard, elle se faisait opérer.

Hinda Goodman, coordonnatrice adjointede L’espoir, c’est la vie, l’a alors envoyée consulterune psychologue. Mais le plus souvent, la Dre

Szabo éprouvait un immense soulagement àbavarder tranquillement et ouvertement avecMme Goodman et Carole Séguin, infirmière clini-cienne au Centre de référence et d’investigationdu sein Marlene et Joel King de l’HGJ. « Mine derien, ces conversations étaient très importantes,rappelle-t-elle. Hinda me faisait sentir qu’il yavait toujours quelqu’un prêt à m’aider. Sonexemple m’a d’ailleurs motivée à devenir bénévole pour L’espoir, c’est la vie. »

Linda Tracey tient les mêmes propos élogieux à l’endroit de Mme Goodman, van-tant le soutien indéfectible qu’elle a reçu en 2001. Durant cette année cauche-mardesque, non seulement Mme Tracey subissait une chimiothérapie contre le cancerdu sein, mais elle était la principale soignante de sa sœur jumelle, morte des suites dela même maladie. « Quand ma sœur est décédée, j’étais en état de choc, raconte Mme

Tracey en soupirant. Hinda m’a dirigée vers un groupe d’entraide pour les personnesendeuillées, qui m’a énormément aidée. Elle a aussi rendu moins pénible mon traite-ment, car je savais qu’elle était toujours disponible pour me parler. »

Aujourd’hui, Mme Tracey passe encore par les bureaux de L’espoir, c’est la vie poursaluer les personnes qui l’ont épaulée. « L’espoir, c’est la vie nous a donné, à ma sœuret à moi, une forme essentielle de soutien. À certains moments, j’avais l’impressiond’être perdue en pleine mer ou d’être une naufragée. L’espoir, c’est la vie est venu àma rescousse. »

Des programmes et del’information à profusion

Nous vous présentons une sélectionde plusieurs services gratuits offertspar L’espoir, c’est la vie aux patientsatteints de cancer et à leur famille :

• les bénévoles, qui guident lesnouveaux patients dans le Serviced’oncologie, fournissent du soutiendans les cliniques de radiothérapieet d’oncologie et participent à un programme, où ils établissentdes liens d’amitié avec chaquepatient;

• les groupes d’entraide pour lespersonnes laryngectomisées etatteintes de cancer colorectal,pour les femmes qui viennent derecevoir un diagnostic du cancerdu sein et pour celles qui viventavec un cancer du sein métasta-tique;

• l’éducation des patients à l’aidede conférences internes, d’atelierssur les mécanismes d’adaptation àla maladie, de trousses d’informa-tion, d’une bibliothèque contenantdes livres et du matériel audio-visuel;

• les programmes créateurs commele yoga, les arts, la relaxation etl’écriture expressive;

• le centre de ressources offrant un atelier de maquillage et unevariété de perruques, de foulardset de turbans;

• des personnes ressources pour letransport et le stationnement;

• les visites des bénévoles aux soinspalliatifs et les suivis après ledeuil;

• ouverture au printemps du Centrede bien-être de L’espoir, c’est lavie HGJ qui offrira des consulta-tions sur le conditionnementphysique et la nutrition ainsi qued’autres thérapies créatives et des ressources éducatives.

Jusqu’à ce jour, la Dre Emilia Szabo ne peut imaginer commentelle aurait été capable d’endurer ce qu’elle qualifie de« cauchemar », sans les conseils pratiques et surtout le soutien

émotif de L’espoir, c’est la vie.

Dr Emilia Szabo

Linda Tracey

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PRINTEMPS 20068 Care For All.

Une année en fête pour L’espoir, c’est la vie

L’espoir, c’est la vie HGJ prépare actuellement de nombreux événements emballants pour soulignerson 25e anniversaire. Pour plus de renseignements, veuillez téléphoner au 514 340-8255.

Du 3 au 6 mai

Lors de la rencontre au Château Champlain de l’Association canadienned’oncologie psychosociale, les discours d’ouverture seront prononcéspar Sheila Kussner, présidente et fondatrice de L’espoir, c’est la vie, et la Dre Jimmie Holland, présidente de la psychiatrie au Memorial Sloan-KetteringCancer Center. La Dre Holland n’a cessé de fournir des conseils et du soutienà L’espoir, c’est la vie depuis sa création.

Le 6 mai

La 5e fête annuelle Denim & Diamonds se tiendra au Centre des sciencesde Montréal, situé au cœur du Vieux-Port. Le coût des billets : 100 $ par personne.

Le 15 mai

Le Dr Patch Adams, le médecin peu conventionnel incarné par RobinWilliams dans le film Patch Adams, donnera une conférence et un atelierpour souligner l’ouverture du Centre de bien-être L’espoir, c’est la vie HGJ.La thérapie de base préconisée par le Dr Adams, fondateur du GesundheitInstitute, est une bonne dose de rire, de joie et de créativité.

Le 12 juin

À compter de cette date, le Centre de bien-être présentera une semained’activités Portes ouvertes, incluant une réception en plein air enl’honneur des bénévoles de L’espoir, c’est la vie. Tous les événements sontouverts au public. À suivre.

Le 22 août

En raison du 25e anniversaire de L’espoir, c’est la vie, Sheila Kussner serahonorée lors d’un gala à l’Hôtel Reine-Elizabeth.

Du 1er au 4 septembre

L’espoir, c’est la vie jouera un rôle important en tant que cocommanditaired’une retraite (Retreat Yourself) pour les jeunes adultes de moins de 35ans, touchés par le cancer. Il y sera question de sorties, de sexualité, de fertilitéet de mécanismes d’adaptation. L’événement qui se tiendra à Montréal estorganisé par RealTime Cancer de Saint-Jean, Terre-Neuve.

Du 26 au 29 septembre

Sheila Kussner sera membre d’un panel lors du World Congress ofPalliative Care au Palais des Congrès, à Montréal. Durant l’événement,L’espoir, c’est la vie présentera également les résultats de ses recherches.

Voici commentvous pouvez nous aider

Maintenant que L’espoir,c’est la vie a déménagédans ses nouveaux locaux

du Centre du cancer Segal, et quel’organisme prépare le lancementde son Centre de bien-être auprintemps, il lui faut plus quejamais des bénévoles et du soutienfinancier.

Si vous êtes sociable et à l’aisedans le milieu médical, si vous avezvécu une expérience qui a trait aucancer et que vous pouvez vousengager à travailler un certainnombre d’heures par semaine,L’espoir, c’est la vie se fera unplaisir de vous accueillir au sein deson équipe. Les candidats peuvents’inscrire au Service des bénévolesde l’HGJ. Ils devront suivre une formation fournie par L’espoir, c’est la vie. Pour plus de renseignementsou pour fixer un rendez-vous pourune entrevue, veuillez téléphonerau 514 340-8255.

Nous apprécions à tout momentvos dons. N’hésitez pas à manifestervotre soutien en téléphonant àL’espoir, c’est la vie au 514 340-8255ou à la Fondation de l’HGJ au 514340-8251.

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NOUVELLES HGJ 9Au service de tous.

Le Centre de bien-être, un rêve devenu réalité grâce,entre autres, à Fashion Fantasy

Fashion Fantasy XVI, un défilé de mode coloré et excitanta recueilli plus d’un million de dollars. Les profits del’événement ont été versés au Centre de bien-être

de L’espoir, c’est la vie HGJ. Ce centre, situé sur le cheminde la Côte-Sainte-Catherine, juste à l’ouest de l’Hôpital,ouvrira ses portes au printemps et fournira une vastegamme d’activités et de services aux personnes qui se

rétablissent d’un cancer.Fashion Fantasy, cet élégant défilé dévoilant les créations des

plus grands couturiers a fait salle comble, le 23 août 2005, enattirant plus de 510 personnes à la congrégation Shaar Hasho-mayim. Le fait saillant de l’événement fut le spectacle offert parLes oiseaux du paradis, une troupe qui a exécuté deux numérosde danse, après le souper.

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PRINTEMPS 200610 Care For All.

Lors de l’événement inaugural de2005, 3 011 personnes ont consacrédeux jours épuisants, mais gratifiants, àmarcher 60 kilomètres dans les rues deMontréal. Au moment de franchir laligne d’arrivée, les participants avaientrecueilli 9,2 millions au profit du nou-veau Centre du cancer Segal de l’Hôpitalgénéral juif pour la prévention, larecherche et les traitements liés au cancerdu sein. Leurs efforts ont été grandementappréciés, et nous les encourageons às’inscrire de nouveau, car la lutte contrele cancer du sein est loin d’être terminée.

Pour être admissible, chaque personnedoit recueillir un minimum de 2 000 $.À première vue, cette tâche peut paraîtreardue, mais les participants ont relevé ledéfi plus facilement que prévu en amas-sant une moyenne de 3 000 $ chacun àl’aide de diverses initiatives—vente deplats cuisinés faits maison, lave-auto,tournois de golf et campagnes derédaction de lettres.

Cette année, un des projets les plusréussis, inusités et créateurs est la ventede timbres spécialement conçus pour leWeek-end, qui représentent un pample-mousse rose—un clin d’œil aux troissœurs de l’équipe des Pamplemoussesroses. Selon Annick Pilon, qui a formé

Dans un climat de fébrilité entourant la deuxième édition du Week-end pour vaincre lecancer du sein, de nouveaux participants s’inscrivent et élaborent des projets nova-teurs de collecte de fonds. L’événement se tiendra du 25 au 27 août 2006.

l’équipe avec sa sœur jumelle Janique etsa plus jeune sœur Julie, leur initiative a connu une forte demande, car lesacheteurs sont heureux de faire un donen achetant des timbres qu’ils pourrontutiliser. Moyennant 25 $ (taxes incluses),vous pouvez commander en ligne unlivret de 20 timbres au www.stampout-breastcancer.com/accueil. Vers la mi-janvier, les Pamplemousses roses avaientdéjà vendu 4 000 timbres et en avaientcommandé 4 000 autres à Postes Canada.

Ce projet bénéficie d’un programmede Postes Canada, qui permet aux con-

sommateurs de créer destimbres personnalisésmoyennant certains frais.Selon Mme Pilon, cetteidée a pris naissancel’année dernière, alorsque les trois sœurs s’ap-prêtaient à envoyer leurscartes de vœux pourNoël. Elles ont alorspensé que la vente detimbres—un article pra-

tique, léger et facile à vendre parInternet—serait une façon idéale decollecter des fonds.

L’illustration utilisée est un tableauoriginal d’une artiste de la Nouvelle-Écosse, Joy Laking, que Mme Pilon atrouvée en ligne. Après avoir commu-niqué avec l’artiste pour lui expliquer lamission des Pamplemousses roses, elle aobtenu l’autorisation de reproduire letableau sur le timbre. Postes Canada aimmédiatement exécuté la commandeet, le 13 décembre, les timbres ont étéacheminés aux consommateurs etapposés sur leurs enveloppes.

Mme Pilon espère que son projetinspirera Postes Canada à émettre sespropres timbres en affectant un pour-centage de ses profits au traitement ducancer du sein et à la recherche. Selon

elle, la réalisation de ce plan est possiblecar, il y a quelques années, un projetsimilaire avait déjà connu un grand suc-cès aux États-Unis.

Avant la création du timbre, lessœurs Pilon étaient déjà inscrites auWeek-end pour vaincre le cancer du seinet elles avaient choisi le nom de leuréquipe. « En août dernier, mon mari etmoi étions présents à un barbecue avecune amie qui subissait des traitementsde radiothérapie contre le cancer dusein, raconte Mme Pilon. C’était la pre-mière fois que je la voyais avec unfoulard sur la tête, et elle affichait uneattitude très positive. Elle était prête àtout pour vaincre la maladie et elle a étél’élément déclencheur de notre engage-ment dans cet événement. »

Chantal Ste-Marie, pour qui ce seraégalement une première, manifestera sonsoutien à sa fille Danielle. Il y a deux ans,cette dernière recevait un diagnostic de

Annick Pilon montre le livret de timbres roses de l’équipe desPamplemousses roses, qu’elle vendafin de recueillir des fonds pour leWeek-end pour vaincre le cancer dusein. Le médaillon présente un agrandissement du timbre.

Les préparatifs du prochain Week-end

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Le départ, l’été dernier, des marcheursenthousiastes du Week-end pourvaincre le cancer du sein.

Les préparatifs du prochain Week-end

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cancer du sein et subissaitune chirurgie mammaireconservatrice. Aujourd’hui,son état s’est beaucoupamélioré, et elle s’est mariéecette année, en février.

L’automne dernier, Mme

Ste-Marie a appris l’exis-tence du Week-end pourvaincre le cancer du sein,grâce à son instructriced’exercices Pilates, qui avaitdécrit l’événement à saclasse avec enthousiasme.Maintenant, Mme Ste-Marieest l’une des 10 membresde l’équipe Studio Be. Vers la mi-janvier, sa campagne derédaction de lettres lui avait déjà rapporté 1 250 $, sonobjectif personnel se chiffrant à 3 000 $.

« Fournir des fonds pour la recherche est un geste telle-ment important, poursuit-elle. J’ai vu ce que ma fille asubi et j’ai réalisé que le cancer du sein pouvait frapper àtout âge. Même les jeunes femmes sont susceptibles d’êtretouchées par cette terrible maladie, et je veux tout fairepour empêcher que cela se produise. »

NOUVELLES HGJ 11Au service de tous.

Le Week-end pour vaincre le cancer du sein 2006 aura lieudu 25 au 27 août. Les profits de l’événement seront versésau Centre du cancer Segal de l’Hôpital général juif pour la

prévention, la recherche et les traitements liés au cancer du sein.Chaque participant devra payer 75 $ de frais d’inscription ets’engager à recueillir un minimum de 2 000 $.

Après s’être inscrits le vendredi, 25 août, les participantsentameront leur marche de 60 kilomètres, qui se poursuivra dansles rues de Montréal les samedi et dimanche, beau temps, mau-vais temps. Samedi, les marcheurs s’arrêteront à mi-chemin dansune aire de camping. Des divertissements et des tentes pourpasser la nuit ont été prévus. La marche reprendra dimanchematin. Les organisateurs fourniront repas, boissons, casse-croûte,tentes, douches, toilettes et divertissements.

Les participants peuvent s’inscrire en tant qu’individu oumembre d’une équipe. Toutefois, chaque personne doit payer lesfrais d’inscription et recueillir un minimum de 2 000 $. Les personnes incapables d’effectuer le parcours peuvent contribuerétroitement à l’événement en s’inscrivant comme bénévolespour servir les repas, fournir des casse-croûte aux marcheurs ouaccomplir d’autres tâches essentielles. Les bénévoles doiventpayer les mêmes frais d’inscription que les marcheurs et, bienqu’on leur suggère de collecter 500 $, rien ne les y oblige.

Pour obtenir plus de détails sur l’inscription, la participationou la formation d’une équipe, la collecte, l’entraînement ou surtout autre aspect du Week-end pour vaincre le cancer du sein,visitez le site www.vaincrelecancer.ca ou téléphonez au bureaude Montréal au 514 393-WALK (9255).

Chantal Ste-Marie partici-pera en août à la marchedu Week-end pour vaincrele cancer du sein.

www.vaincrelecancer.ca(514) 393-WALK (9255)

Le printemps est le moment idéal pour se refaire une beauté, et c’est ce que vous verrez en visitant le site Webde l’Hôpital général juif au www.jgh.ca. La conception des pages Web a été complètement modifiée pour rendrele site plus attrayant ainsi que pour faciliter et accélérer l’accès au vaste éventail de renseignements sur l’HGJ.

www.jgh.ca

d pour vaincre le cancer du sein

Le site Web de l’HGJ se refait une beauté

d pour vaincre le cancer du sein

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PRINTEMPS 200612 Care For All.

Archie Deskin, ancien directeur généralde l’HGJ, avait fortement recommandél’embauche du rabbin Schecter à titred’aumônier de l’Hôpital :« Le rabbin Schecter se distinguait par sonrespect pour autrui. Durant son premierservice religieux du Rosh Hashana, il arespecté la tradition orthodoxe voulantque les hommes et les femmes soientséparés. Mais, si une patiente désirait êtreavec son mari ou son père, le rabbinSchecter ne s’y opposait jamais, car ilsavait fort bien à quel point elle avaitbesoin de soutien émotif. Il m’avait aussiparlé de certaines infirmières qui souhai-taient installer un petit arbre de Noël dans leur bureau durant le temps des fêtes.Pour lui, tout le monde faisait partie de sa congrégation—absolument tout lemonde. »

À titre de président de l’HGJ, Bernard J. Finestone avait pris la décision d’embaucher le rabbin Schecter :

« J’avais décidé d’embaucher unaumônier à temps plein et, durant les 25dernières années, j’ai été très heureux dema décision. Le rabbin Schecter a été l’unde nos membres les plus précieux, et saprésence va beaucoup nous manquer. »

Le Dr Joseph Portnoy, directeur desServices professionnels, était un amiproche du rabbin Schecter :

« Chaque année, durant ses sermons du Rosh Hashana et du Yom Kippour,le rabbin Schecter abordait des sujets différents. Mais il répétait sans cesse :‘Nous sommes tous de bonnes personnes’.Et s’il le disait, c’est qu’il le croyait, etvoilà pourquoi tout le monde l’aimaittant. Les gens savaient qu’ils pouvaientcompter sur lui à tout moment et qu’illes comprenait, indépendamment de leurstatut ou de leur origine. »

Le Dr Bernard Lapointe, chef des soins palliatifs, a aidé le rabbin Schecter à organiser des services religieux pour les personnes de toutes les croyances afind’honorer leurs proches décédés durantleur séjour à l’HGJ :

« Pour le rabbin Schecter, ces servicesreligieux démontrait que l’Hôpital considérait ses patients comme des êtreshumains, et non pas seulement commedes cas médicaux. De façon aimable et paisible, il a prouvé sa capacité à

comprendre le désarroi émotif des patientset de leurs proches. »

Myer Bick, président et chef de la directionde la Fondation de l’HGJ :

« Pour bien des gens, la fonction derabbin ou d’aumônier n’est qu’une occu-pation, mais pour le rabbin Schecter,c’était une véritable vocation—il y croyaitprofondément. En toutes circonstances,il réussissait à trouver les bons mots pourconsoler et réconforter les gens. Voilàpourquoi tous les patients, surtout ceuxqui étaient très malades ou les mourants,étaient très touchés par sa bonté. »

Le Dr Mark Wainberg, directeur de la recherche à l’Institut Lady Davis derecherches médicales, préparait sa barmitzva à l’âge de 12 ans, lorsqu’il fit larencontre, pour la première fois, du rabbinSchecter à la congrégation Beth Aaron :

« Ma première impression du rabbinSchecter est demeurée la même depuis cejour. C’était un homme extrêmementaimable et chaleureux, engagé à pro-mouvoir les valeurs juives. Il désiraittellement faire la différence dans la viedes gens. »

Dans les années 1950, Harvey Poch(présentement à Neve Daniel, Israël)fréquentait la congrégation Beth Aaron,où le rabbin Schecter officiait et, vers lemilieu des années 1960, il suivit des coursà McGill avec le rabbin :

« Quand mon père est tombé maladedans les années 1990, le rabbin Schecterlui rendait souvent visite à l’HGJ. À lamort de papa, il nous a demandé des renseignements sur lui pour faire sonéloge. Mais, il a fini par nous fournirautant de détails sur papa que nous lui en avions donné. Il ne prêchait jamais,mais il savait faire passer ses idées defaçon à ce que tout le monde puisse les

comprendre, indépendamment du niveaud’éducation juive. »

Stephen Rosen, préposé à l’entretienménager à l’HGJ :

« Tous les vendredis, le rabbin Schecterdistribuait le challa (pain brioché torsadé)pour le sabbat. Il lui importait peu quevous soyez patient, médecin ou préposé àl’entretien, vous aviez votre morceau dechalla—nous faisions tous partie de sonentourage. La même chose se produisait siun patient mourait, et que la famille luidemandait de faire l’éloge ou de célébrer la cérémonie commémorative. Il acceptait,car même s’il n’avait connu le patientqu’un seul jour, ce dernier devenait auto-matiquement membre de la famille. »

Alors qu’il était âgé de huit ans, HyRissman (de Wentworth-Nord, Québec et de Deerfield Beach, Floride) s’était liéd’amitié avec le rabbin Schecter à l’écoleYoung Israël :

« Quand mes parents sont tombésmalades dans une maison de soins infir-miers, le rabbin Schecter passait les voirpour les saluer et les conseiller en tant que rabbin et ami. Mis à part le termed’« érudit », il n’y a qu’un mot pour ledécrire : mentsch (homme exceptionnel),et cela dit tout. »

La Dre Carolyn Ells, consultante enéthique à l’HGJ, a travaillé étroitementavec le rabbin Schecter au sein du Comitéd’éthique clinique de l’Hôpital, dont elleest présidente :

« Le rabbin Schecter était un allié despatients et de leur famille. J’ai été impres-sionnée par son dévouement et surtout parsa capacité d’écoute. Il ne perdait jamaispatience, et quand les gens avaient besoinde lui, il restait auprès d’eux aussi long-temps qu’il le fallait. »

Le Dr David Zukor, chef du Serviced’orthopédie :

« Le rabbin Schecter faisait à tel pointpartie de l’Hôpital qu’il semblait toujoursêtre là. Comme sa présence était si mani-feste, il avait une très grande influence surnous tous, non seulement en ce qui a traitau caractère juif de l’Hôpital, mais aussisur le plan de la chaleur et de la compas-sion, des valeurs intrinsèques aux soinsque nous offrons. »

Le rabbin Schecter en compagnie desa femme, Miriam.

Le rabbin Schecter : sa congrégation fut l’HGJ

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NOUVELLES HGJ 13Au service de tous.

nous garderons en mémoire sondévouement envers les patients, le personnel et toute la communauté. Il amarqué l’existence de tant de gensdurant si longtemps. » En l’honneur durabbin, le drapeau de l’Hôpital a été misen berne durant la semaine qui a suivi samort.

Né à Montréal le 9 juillet 1929, lerabbin Schecter a travaillé avec son père,William, dans le domaine de la confec-tion, puis il a été ordonné rabbin. De1953 à 1978, il exercé son ministère à lacongrégation Beth Aaron à Parc exten-sion, avant de joindre les rangs del’Hôpital général juif en 1980.

Tout au long de sa vie, le rabbinSchecter s’est plongé dans l’étude dujudaïsme, du travail social et de l’éthiquemédicale. En 1968, il obtient sa maîtriseen travail social de l’Université McGill

Rabbin Myer Schecter… suite de la page 2.

Pendant 25 ans, Bryan Highbloom,musicothérapeute à l’HGJ, a joué de laguitare durant les rencontres du vendredi,lorsque le rabbin Schecter aidait les patientsâgés à observer les rites du sabbat juif :

« Le rabbin Schecter rencontrait parfoisdes patients qui avaient survécu à l’Holo-causte. Certains avaient rejeté la religion à cause de leur terrible expérience. Mais,le rabbin Schecter les traitait avec le plusprofond respect et la plus grande dignitécar, selon lui, il n’avait pas le droit de lesjuger. Il n’éprouvait jamais le besoin de sedifférencier des autres pour préserver sonidentité. »

Sandra Karel Feldman, secrétaireà l’Unité d’évaluation gériatrique del’HGJ, a rencontré le rabbin Schecterlorsqu’elle était enfant, car maisonde campagne de ses parents étaitproche de celle du rabbin, à Val-Morin :

« Le rabbin Schecter était le pilier de cet hôpital, dont il faisaitpartie intégrante. Je pouvais tou-jours compter sur lui pour dire leKaddish (prière commémorativejuive) pour mon défunt père.Je me souviendrai tou-jours de son sourire enle croisant dans lescouloirs ou la cafétéria de l’HGJ. »

Moshe Benguira, superviseurde la kashrut (principes de la diététique juive) dans la cuisine de l’HGJ :

« J’ai été très impressionnépar la touche personnelle du rabbin Schecter. Chaqueannée, avant la pâque juive,l’Hôpital reçoit des douzainesde boîtes de matzah pourpermettre aux patients juifs de célébrer la Pesah. Le rabbin Schecter insistait toujours pour les distribuer lui-même. »

Le Dr Michael Bouhadana du Centre demédecine familiale Herzl de l’HGJ :

« Le rabbin Schecter, qui connaissaitmon intérêt pour les questions d’éthiquemédicale, m’a encouragé à aller à Jérusaleml’été dernier pour suivre un cours auShaarei Tzedek Hospital. À mon retour,il était déjà malade, et nous nous sommesparlé que très peu de temps. Mais je nesaurais vous dire à quel point il étaitheureux que j’aie entrepris ce voyage. »

et, en 2001, il reçoit son doctorat enétudes religieuses et en éthiques médi-cales de l’Université Concordia. Ilaccueillait avec enthousiasme les discus-sions publiques sur ses idées, tantôt dansle cadre de conférences à l’Hôpital, tantôten réponse à ses publications. Dans sonplus récent article, publié dans la paged’opinions du Globe and Mail, le 10octobre 2005, il exhortait les médecins àaccéder plus facilement aux désirs desmourants possédant de profondes con-victions religieuses.

Le rabbin Schecter était particulière-ment fier d’avoir réussi à convaincrel’Office national du film (ONF) deréaliser un documentaire sur l’histoireremarquable d’un patient de l’HGJ enphase terminale. Après sa rencontre avecDaniel Mergler, un professeur de pianode 77 ans, le rabbin Schecter apprend

qu’il est le mentor de Xin Ben, uneprodige de la musique, âgée de 9 ans. Defaçon étonnante, la relation uniqueentre le professeur et l’élève s’est pour-suivie, même après l’hospitalisation deM. Mergler. Leur histoire a incité le rabbin Schecter à communiquer avecl’ONF, qui a produit un documentairetrès émouvant d’une demi-heure. Lapremière du film, Mr. Mergler’s Gift, a eu lieu au Festival international du film2004.

Avec sa modestie coutumière, le rabbin Schecter a exercé une profondeinfluence sur l’HGJ en tant que membredu Comité d’éthique clinique del’Hôpital, comme organisateur de con-férences sur l’éthique pour le personnelet leader des affaires religieuses. Tous lesvendredis, il participait à un service

Lors de l’assemblée générale annuelle del’HGJ, en octobre 2005, le rabbin Schecteraccepte le Prix humanitaire de l’HGJ, qui luiest remis par le directeur général HenriElbaz, le nouveau président James Alexanderet le président sortant Stanley K. Plotnick.

Le rabbin Schecter consulte le personnel et les ecclésiastiques sur des questions d’éthiquemédicale.

suite à la page suivante

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PRINTEMPS 200614 Care For All.

Fonds à la mémoire du rabbinde l’HGJ

Afin d’honorer la mémoire de l’aumônierde l’HGJ, le Fonds commémoratifrabbin Myer Schecter a été créé poursoutenir les fonds de dotation voués àla formation et à l’éthique médicale.Cette initiative de la famille Schecterreflète le profond intérêt du rabbinSchecter envers l’éthique médicale, etnous rappelle qu’il a obtenu un doctoraten 2001 en études religieuses et enéthique médicale. Pour faire un don,veuillez téléphoner à la Fondation del’HGJ au 514 340-8251.

Le Dr MorrieGelfand, au servicede l’HGJ durant 50ans et ancien chefdu Service de gyné-co-obstétrique del’Hôpital durant 32ans, est décédé le 29novembre 2005, à l’âge de 81 ans.Fondateur et directeur de la Clinique dela ménopause de l’Université McGill, leDr Gelfand a mérité des éloges dumonde entier pour ses travaux surl’hormonothérapie substitutive auprèsdes femmes. À l’HGJ, il a considérable-ment contribué à réduire le taux demortalité prénatal. Il était réputé pourses manières chaleureuses et son opti-misme. En 1989, le Dr Gelfand a éténommé officier de l’Ordre du Canada etil a exercé les fonctions de président dela North American Menopause Societyet des sociétés des obstétriciens et gyné-cologues du Canada et du Québec.

Le Dr Ralph J.Germinario a menéune remarquablecarrière commechercheur à l’InstitutLady Davis derecherches médi-cales. Il dirigeait desétudes scientifiques sur le diabète et lesida, tout en occupant d’éminents postesd’enseignant dans les universités McGillet Concordia. Il est décédé le 23 décem-bre 2005.

Le Dr Herbert M. Schulman, qui a con-tribué à faire de l’Institut Lady Davis derecherches médicales un centre d’inves-tigation scientifique de réputation inter-nationale, est décédé à l’âge de 73 ans, le27 décembre 2005. Ardent défenseur del’éthique et de l’intégrité scientifiques, leDr Schulman a fourni une contributionmajeure à la science.

célébrant le sabbat juif en compagniedes patients de soins de longue durée.De plus, tous les ans, il organisait unservice du sabbat et un lunch pour rendre hommage au personnel et auxbénévoles de l’Hôpital. Il célébrait égale-ment les grandes fêtes juives annuellespour les patients, leur famille et le per-sonnel. En 2005, il a célébré un servicecommémoratif pour souligner le 60e

anniversaire de la fin de l’Holocauste.Les responsabilités du rabbin

Schecter comprenaient, entre autres, leréconfort spirituel des patients de toutesles croyances. Chemin faisant, il adéveloppé d’excellents rapports avec lesmembres du clergé catholique et pro-testant ainsi qu’avec d’autres chefs spirituels qui visitaient régulièrementl’Hôpital. Dans cet esprit, il organisaitdes services à caractère multireligieux,tenus tous les trois mois à la mémoire depatients décédés à l’Hôpital.

Durant ces événements, la chaleurdu rabbin Schecter, ses paroles réconfor-tantes et son éternel désir de voir lesêtres humains se respecter mutuelle-ment, indépendamment de leursdifférences culturelles et religieuses tem-péraient le caractère solennel du rituel.Il aimait dire en plaisantant qu’il était leseul rabbin à Montréal à prier pour quediminue le nombre des membres de sacongrégation—c’est-à-dire les patientsde l’HGJ.

Le rabbin Schecter a été enterré enIsraël. Il laisse dans le deuil sa femmeMiriam, conseillère auprès des person-nes endeuillées à l’HGJ, ses cinq enfants,de nombreux petits-enfants et ses troisfrères.

Florence Lurie, adjointe administra-tive au Service de gynéco-obstétrique,est décédée le 17 octobre 2005, à l’âgede 64 ans. Mme Lurie était au service de l’HGJ depuis 14 ans. « Elle adoraitl’Hôpital, rapporte son fils. En fait,elle n’avait pas l’impression d’aller tra-vailler; c’était plutôt un endroit où ellerencontrait, chaque jour, des amis. Elledisait qu’elle n’avait jamais travaillédans un milieu aussi chaleureux. Elleaimait se faire des amis dans son propreservice, dans les bureaux de médecinset aussi dans tout l’Hôpital. »

Avrum Orenstein, un avocat associé àl’HGJ depuis 30 ans et spécialisé dans lesrelations du travail, est décédé le 3décembre 2005. Profondément dévouéenvers l’Hôpital, M. Orenstein avaitréussi à résoudre de nombreux conflitsde travail. Il était également très estimépour son travail au sein de la commu-nauté juive, occupant divers postes,notamment celui de président de laCommission des établissements publicsjuifs, de trésorier de l’Hôpital Mont-Sinaï, de directeur de la JewishCommunity Foundation, de directeurde la congrégation Adath Israel, deprésident des Services d’aide à la famillejuive et de vice-président de la Fédéra-tion CJA. En outre, M. Orenstein a exercéd’autres fonctions en tant que directeurémérite de la Fondation du barreau duQuébec, membre du Conseil régionaldes services de santé et des services soci-aux et président du Centre de santé etdes services sociaux Cavendish. Il laissedans le deuil sa femme, Pearl Orenstein,coordonnatrice de la prévention et ducontrôle des infections à l’HGJ.

IN MEMORIAMC’est avec une grande tristesse que l’Hôpital général juif annonce le décèsde cinq de ses précieux membres. Il désire adresser ses plus sincères con-doléances à leur famille et à leurs amis.

Ceux qui font l’évéCeux qui font l’évé

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NOUVELLES HGJ 15Au service de tous.

Le Dr Adrian Gologan fera valoir ses connaissances appro-fondies en matière de pathologie gastro-intestinale au Service de pathologie. Détenteur d’un diplôme de médecineà Bucarest (Roumanie), il a fait sa résidence en pathologieanatomique et clinique au St. Luke’s-Roosevelt HospitalCentre à New York. En outre, il a complété ses fellowships enmédecine gastro-intestinale et génito-urinaire au MedicalCenter de l’University of Pittsburg.

Le Dr Jordan Steinberg, le plus récent membre du Serviced’urologie, devient le premier urologue-oncologue del’Hôpital à s’être spécialisé dans la gestion chirurgicale descancers de la prostate, de la vessie, des reins et des testicules. LeDr Steinberg a reçu sa formation médicale et fait sa résidenceà l’Université McGill et à l’HGJ. Récemment, il terminait unfellowship en urologie oncologie au M.D. Anderson CancerCenter de l’University of Texas à Houston, où il a aidé àdévelopper et à étudier de nouveaux marqueurs biologiquespour la détection du cancer de la vessie.

La Dre Monika Volesky, spécialiste du pied et de la cheville,s’est jointe au Service d’orthopédie. Précédemment, la Dre

Volesky était adjointe clinique principale en chirurgieorthopédique et boursière au Weill Medical College de laCornell University, dans l’état de New York. Elle a égalementcomplété un fellowship en chirurgie du pied et de la chevilledurant sa formation au Hospital for Special Surgery à NewYork.

BIENVENUE !L’Hôpital général juif a le plaisir d’accueillir dans sesrangs les professionnels suivants.

FÉLICITATIONS

Le Dr Samuel O. Freedman, O.C., C.Q.,ancien directeur de la recherche àl’Institut Lady Davis de recherches médi-cales, a reçu le Prix James H. Graham2006, l’une des plus hautes distinctionsdu Collège royal des médecins etchirurgiens du Canada. Ce prix, qui luisera remis le 29 septembre prochain

durant la conférence annuelle du Collège à Ottawa, rend hom-mage à une personne dont les réalisations remarquables reflètentles buts et objectifs du Collège royal. Le Dr Freedman a acquisune réputation internationale en tant que codécouvreur d’unantigène dont l’identification a conduit à la mise au point du premier test sérologique pour la détection du cancer del’intestin. À l’heure actuelle, il exerce les fonctions de conseillerprincipal à l’Hôpital général juif.

suite à la page suivante

En plus de ses fonctions comme chef dela Division de néphrologie, le Dr MarkLipman a accepté le poste de médecin enchef adjoint au Service de médecine. Àce titre, il prêtera assistance au Dr ErnestoSchiffrin, nouveau médecin en chef desactivités cliniques de l’Hôpital.

L’Institut Lady Davis de recherches médicales a nommé deuxdirecteurs adjoints à la recherche. En décembre 2005, le Dr

Stéphane Richard est devenu directeur adjoint à larecherche, chargé de la recherche fondamentale à l’InstitutLady Davis, où il secondera le directeur de la recherche. Enseptembre 2005, la Dre Susan Kahn de la Division demédecine interne, a été nommée directrice adjointe à larecherche clinique. Ses tâches consistent à encourager lacréation de liens entre les cliniciens et les chercheurs del’HGJ et à favoriser les initiatives de recherches cliniquesinterdisciplinaires.

En octobre 2005, le Dr Togas Tulandi,chef du Service de gynéco-obstétrique,est devenu président de la Society ofReproductive Surgeons. L’élection s’esttenue lors de l’assemblée annuelle del’American Society for ReproductiveMedecine, au Palais des Congrès àMontréal. Au cours de l’événement, plus

de 200 médecins du monde entier ont assisté en direct à ladiffusion en circuit fermé d’une intervention chirurgicaleréalisée par le Dr Tulandi, dans une salle d’opération del’HGJ.

En septembre 2005, les Instituts de recherche en santé duCanada ont nommé le Dr Howard Bergman, chef de laDivision de médecine gériatrique, à la présidence du conseilconsultatif de l’Institut du vieillissement. Actuellement, le Dr Bergman est aussi président de la Société canadienne degériatrie.

En octobre 2005, le Dr Miguel Burnier,chef du Service d’ophtalmologie et ophtalmologiste en chef à l’UniversitéMcGill, fut corécipiendaire du premierprix d’ophtalmologie de McGill à êtreattribué à un résident ou à un clinicien.Ce prix, partagé avec une résidente del’HGJ, la Dre Sana Al-Zuhaibi, est

accordé à un résident ou à un boursier clinicien, auteur de lameilleure présentation lors de la journée clinique et scien-tifique en ophtalmologie de McGill.

nementnement

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PRINTEMPS 200616 Care For All.

Selon le nouveau chef du Service, cette association est tout à fait naturelle,puisque l’excellence est caractéristique des soins et de l’enseignement dispensésdans ce secteur. « Mais, ajoute-t-il, on oublie parfois un autre élément crucial—la recherche—qui mérite une plus grande attention, notamment dans le con-texte d’un grand hôpital d’enseignement comme l’Hôpital général juif. »

« J’aimerais que le Service de médecine soit à la fine pointe des sciencesmédicales, notamment en ce qui concerne la recherche appliquée, explique le Dr Ernesto Schiffrin, chef du plus grand service de l’HGJ depuis janvier. End’autres termes, il faudrait pouvoir utiliser les récentes découvertes le plus rapi-dement possible pour traiter nos patients et appliquer concrètement la nouvelleinformation. » Le Dr Schriffrin a également été nommé vice-président de larecherche au département de médecine de l’Université McGill.

En tant que chef du service (ou médecin en chef), le Dr Schriffrin superviseles activités de nombreuses divisions : allergie et immunologie, cardiologie, derma-tologie, endocrinologie, gastroentérologie, médecine gériatrique, médecineinterne, néphrologie, maladies respiratoires et rhumatologie.

Le Dr Schriffrin poursuit également des travaux axés sur les traitements et la recherche en matière d’hypertension, tout en s’affairant à la création d’un centre de réduction des risques cardiovasculaires, qui réunira les médecinschevronnés du Service de médecine et le personnel paramédical de tout l’hôpital.En outre, il se propose de recruter des médecins scientifiques de diverses spé-cialités de médecine interne pour consolider encore plus la qualité des soins, del’enseignement et de la recherche à l’HGJ. « En ce qui concerne mon rôle, je suistrès enthousiaste, confie-t-il. Mais la gloire que je préfère est celle qui rejaillitgrâce à la réussite de mon entourage. »

Né à Buenos Aires, le Dr Schriffrin y reçoit son diplôme de médecine en1969. Depuis 30 ans, il vit à Montréal, où il a obtenu, en 1980, son Ph. D. enmédecine expérimentale de l’Université McGill. Il est professeur de médecine àl’Université de Montréal; directeur du groupe de recherche multidisciplinairesur l’hypertension et de la clinique d’hypertension à l’Institut de recherchescliniques de Montréal. Il est également membre du personnel à la division demédecine interne de l’Hôtel-Dieu du Centre hospitalier de l’Université deMontréal (CHUM).

Le Dr Schriffrin est président de la Inter-Amercian Society of Hypertension,rédacteur adjoint d’Hypertension, le journal de l’American Heart Association,président sortant du High Blood Pressure Research Council de l’AmericanHeart Association et ancien président de la Société canadienne d’hypertensionartérielle.

Pour le Dr Schriffrin, la décision de venir à l’HGJ était parfaitement sensée.« J’aime Montréal, et cet hôpital est l’un des plus dynamiques de la ville,déclare-t-il. Cet établissement, qui fait partie intégrante de l’école de médecinede McGill, fournit d’excellents soins aux patients et, de plus, sa direction esttournée vers l’avenir. L’HGJ a aussi la capacité fondamentale de collecter desfonds de façon efficace et d’utiliser cet argent rapidement. La preuve : vousn’avez qu’à regarder les travaux de construction et de rénovation. C’est tout àfait impressionnant. »

La recherche : unepriorité du nouveaumédecin en chefEn octobre 2005, le

Dr Apostolos Papa-georgiou, chef duService de pédia-trie, a reçu le prixdu Soranos Friend-ship and ScienceAward, à Izmir enTurquie. Ce prix est attribué aux personnes qui ont fait des contribu-tions majeures pour la paix et le bien-être dans le monde.

Le Dr Chaim Edelstein du Serviced’ophtalmologie a reçu, en octobre 2005,l’Achievement Award de l’AmericanAcademy of Ophthalmology, lors del’assemblée annuelle de l’Académietenue à Chicago. Ce prix rend hommageà la contribution remarquable d’unepersonne œuvrant dans le domaine del’ophtalmologie, en raison de ses pré-sentations scientifiques, de ses con-férences ou de ses cours formateurs. Surle plan personnel, le Dr Edelstein s’estrécemment classé au 53e rang dans lemonde au tennis, dans la catégorie des35 ans et plus. Il est le premier auQuébec et troisième au Canada danscette même catégorie.

Le Dr Mervyn Gornitsky du Servicedes soins dentaires a reçu le prix H.Dean Millard, conjointement avec uneéquipe de l’HGJ et de l’UniversitéMcGill, en tant que coauteur dumeilleur article sur la médecine buccale,publié en 2004-2005 dans les parutionsaméricaines Oral Surgery, Oral Mede-cine, Oral Pathology, Oral Radiology, andEndodontology. Les membres de sonéquipe sont les Drs George Shenouda,Khalil Sultanem, Howard Katz, MichaelHier, Martin Black et Ana M. Velly.

La Dre Lorraine Chalifour, chercheuseà l’Institut Lady Davis, étudie les ma-ladies cardiovasculaires. Elle est parmiquatre auteurs qui ont reçu le 2005 CJPPAward de la Société pharmacologiquedu Canada pour le meilleur article publié dans le Canadian Journal ofPhysiology and Pharmacology.

Vous n’avez qu’à mentionner leService de médecine de l’HGJpour évoquer immédiatement la

qualité remarquable de ses soins clini-ques et de son enseignement.

CEUX QUI FONT L’ÉVÉNEMENT… suite de la page 15.

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NOUVELLES HGJ 17Au service de tous.

« Il s’agit de la prochaineétape importante dans cedomaine, souligne le Dr

Michael Hier, chef adjointd’oto-rhino-laryngologie etde chirurgie cervicale facialeà l’HGJ. Les résultats ont été spectaculaires, et noussommes très satisfaits. Jesuis très enthousiaste. » LeDr Khalil Sultanem de laDivision de radio-oncologieajoute : « Nous terminonsactuellement nos recherches,et nous sommes convaincusde l’énorme importance decette intervention. »

Avec un traitement traditionnel, lessix glandes salivaires du patient sontdétruites, si elles sont exposées à laradiation qui combat la tumeur. Ainsi,tout le reste de sa vie, le patientdemeure privé de salive et risque cons-tamment la déshydratation. Il doitdonc boire souvent et àavoir en tout temps unebouteille d’eau avec lui. Cetinconvénient majeur peutoccasionner divers pro-blèmes comme la privationde sommeil, car les patientsse réveillent régulièrementdurant la nuit pour boireet uriner. Mais même si un patient boitassez d’eau, les risques de caries den-taires demeurent élevés; une perte ouune diminution importante de la sensi-bilité gustative est fort probable; et ilpeut éprouver de la difficulté à mangerou à parler.

Il est possible de réduire consi-dérablement la gravité de ce type deproblèmes en protégeant une glandesalivaire de la radiation pour la garderintacte. Plusieurs semaines avant ledébut de la radiothérapie, le patientsubit une opération où l’on prélève une

glande salivaire saine de son emplace-ment initial, à l’arrière de la mâchoire,pour la fixer sous le menton. Duranttoute l’opération, la glande demeureirriguée de sang et liée à ses nerfs d’ori-gine.

Lorsque la plaie opératoire estguérie, le patient com-mence ses traitements parradiothérapie. Comme lementon (le nouveau sitede la glande salivaire)peut être protégé aisé-ment de la radiation, laglande que l’on a réim-plantée est préservée,

tandis que le fonctionnement des cinqautres est interrompu. Le Dr Hier aconstaté que, même si la glande sur-vivante ne peut pas accomplir le travaildes cinq autres, elle parvient à éviter aupatient de subir les effets secondairesles plus graves liés à la radiothérapie.

Toutefois, tous les patients ne sontpas candidats à ce type d’intervention.On ne peut y recourir si le cancer estdéjà présent dans la région du menton.Qui plus est, avant de réimplanter laglande salivaire, les médecins doivents’assurer de l’absence de traces de cancer

dans cette glande.Serge Carrières est le

premier patient à avoirbénéficié de cette interven-tion, et il est ravi des résul-tats. Il a été soigné par lesDrs Hier et Sultanem versle milieu de l’année 2002pour traiter un cancerdans l’amygdale droite.« C’était étrange de subirune opération dont le butn’était pas d’éliminer mon cancer, raconte M.Carrières, 54 ans, anciendirecteur général del’Hôpital Général du Lake-

shore. Mais j’y ai consenti parce que je croyais avoir de fortes chancesd’améliorer mon état à long terme.Aujourd’hui, je me sens en pleineforme. Je connais le cas de personnestraitées pour le même type de cancer,mais sans le transfert de la glande sali-vaire. Des années plus tard, ces gens ontencore d’énormes problèmes. »

L’étude pilote à l’HGJ, décrite dansun article approuvé pour publication, aporté sur 10 patients et produit desrésultats cliniques très prometteurs.L’intervention fait maintenant l’objetd’une étude menée conjointement avecle Cross Cancer Institution de l’univer-sité de l’Alberta, à Edmonton, et les Drs

Hier et Sultanem espèrent que l’analyseintérimaire des résultats sera si positiveque ce processus deviendra d’usagecourant beaucoup plus rapidement queprévu—peut-être même cette année.

« Je suis très heureux de la tournuredes événements, affirme le Dr Hier, etj’aimerais que mes collègues songent àoffrir cette opération à autant de candi-dats admissibles que possible. »

Une nouvelle intervention chirurgicale, dont les tests à l’HGJ donnent actuellement d’excellentsrésultats, permet à certains patients d’éviter la destruction de toutes leurs glandes salivairesdurant le traitement contre le cancer cervical facial par radiothérapie. En préservant une

seule glande salivaire et en la réimplantant, les médecins peuvent considérablement réduire lagravité des effets secondaires causés par la radiation, longtemps après l’éradication du cancer.

Les Drs Michael Hier (à droite) et Khalil Sultanem examinentSerge Carrières (au centre) pour s’assurer du bon fonctionne-ment de ses glandes salivaires.

Les résultats ont été spectaculaires,et nous sommestrès satisfaits.

Une nouvelle chirurgie réduit l’angoisse liée à la perte des glandes salivaires

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PRINTEMPS 200618 Care For All.

Attention à tous—l’École Mini-Med HGJ reprend ses cours

L’École Mini-Med HGJ revient avec une autre série fascinante de cours/conférences offrant de l’information approfondie, mais facile à com-prendre sur le corps ainsi que des conseils pratiques et judicieux pour

demeurer en santé et en pleine forme. Les quatre cours hebdomadaires donnésen français commencent le 4 avril, suivis de six autres cours donnés enanglais à compter du 2 mai.

Prodigués par des professionnels chevronnés de l’HGJ, ces cours éducatifset fascinants vous aideront à mieux comprendre les nouvelles médicales del’heure, si souvent déconcertantes ou contradictoires. De plus, vous saisirezmieux comment on tente de régler les défis médicaux actuels les plus pres-sants. Ces exposés incluront une longue période de questions. L’inscriptionpour chaque cours commence à 18 h 45, et le programme de 90 minutesdébute à 19 h 30.

Voici la liste des conférences données en français au printemps:• Le 4 avril : La Dre Nancy Morin (Division de chirurgie colorectale)

Travailler dans l’ombre – Le dépistage du cancer colorectal et comment le prévenir• Le 11 avril : Le Dr Jacques Corcos (Chef du Service d’urologie)

De la tuyauterie qui fonctionne bien : une conférence en urologie• Le 18 avril : Le Dr Jean-François Morin (Division de chirurgie cardiaque)

L’évolution de la chirurgie cardiaque, de maxi à mini • Le 25 avril : Le Dr André Dascal (Division de microbiologie)

Les infections émergentes : mutations naturelles et créations en laboratoire

Après trois ans de planifica-tion et de travaux de cons-truction, l’HGJ a installé

son nouveau scanner TEP/CTdans un local remis à neuf etultra-perfectionné de la Divisionde médecine nucléaire. Lors d’uneréception l’automne dernier, lesdonateurs—Wally et Aaron Fish,Ethel et Morty Fruchter ainsi queManya et David Stendel—ontété honorés pour leur générosité.

« Cet établissement comptedes médecins exceptionnels, asouligné M. Fish, et nous sommes ravisd’avoir pu leur fournir les plus récentsappareils pour qu’ils soient à la finepointe. » M. Fish et ses partenaires phi-lanthropes ont également fait l’acquisi-tion d’autres appareils d’une absoluenécessité, installés dans différents servicesde l’HGJ.

La tomographie par émission depositons (TEP) identifie les lésions, maisne peut les localiser avec exactitude,

tandis que la tomodensitométrie (CT)fournit des images détaillées del’anatomie. Grâce à l’intégration de cesdeux technologies, le scanner TEP/CTsuperpose les images en 3D pour identi-fier les lésions et pour indiquer plus précisément leur emplacement. Commeauparavant l’HGJ n’offrait que latomodensitométrie, les patients nécessi-tant une tomographie par émission depositons étaient envoyés à l’Hôpital

général de Montréal ou à l’Hôtel-Dieu.

« L’impact sur la qualité dessoins sera remarquable », affirmele Dr Jerry Stern, chef de méde-cine nucléaire. Yvon Blondeau,chef technicien de la Division de médecine nucléaire, ajoute :« Nous pouvons désormais diag-nostiquer le cancer beaucoupplus rapidement et voir plusfacilement si les traitements sontefficaces afin d’éviter aux patientsde subir des chirurgies inutiles. »

Selon M. Blondeau, en aménageantle nouvel espace de la Division demédecine nucléaire, les planificateursont dû penser aux effets potentiels desvibrations naturelles de l’hôpital surl’appareil. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on l’a installé dans le sous-sol.Le nouveau local a été construit autourdu scanner dans la salle 19 du pavillon G.

Précision et rapidité accrues dans le diagnostic du cancer

De gauche à droite : le président de l’HGJ JamesAlexander, Aaron Fish, Morty Fruchter, ManyaStendel, Ethel Fruchter, Wally Fish, le directeurgénéral de l’HGJ Henri Elbaz.

Inscrivez-vous dès maintenant au www.jgh.ca, ou en téléphonant au 514 340-8222, poste 3337.Ce programme a été rendu possible grâce à une subvention à l’éducation sans restriction de Pfizer Canada inc.

La série complète de Mini-Med HGJ estmaintenant en vente sur DVD

• Vous voulez savoir comment rester en santé?• Vous préférez prévenir que guérir?• Vous avez raté certaines conférences Mini-Med?• Vous cherchez un cadeau utile pour un proche ou

pour un ami?

Le DVD Mini-Med HGJ—fortementrecommandé par les médecins

Selon les médecins, ce DVD vous offre :

• des conseils pratiques sur la santé, prodigués par des cliniciens et des chercheurs chevronnés de l’HGJ;

• des explications rationnelles sur les plus récentes nouvelles médicales, si souvent déconcertantes et contradictoires;

• de l’information claire expliquant comment la recherche et la pratique clinique à l’HGJ répondent aux nouveaux défis médicaux.

Coût : 45 $ (par personne), 90 $ (par établissement)Pour plus d'information : www.jgh.ca

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NOUVELLES HGJ 19Au service de tous.

Une foule de chasseurs d’aubaines à la Foire d’automne

Le grand coup de pouce de Lifeline

Sur le vert

Un an après sa parution, le livre decuisine à succès des Auxiliaires,Panache: Montreal’s Flair for

Kosher Cooking, publiera une deuxièmeédition nouvellement révisée. Panaches’est déjà frayé un chemin dans descuisines en Israël et en Amérique duNord. Ce livre est à vous pour 45 $,taxes incluses, chez les Auxiliaires au514 340-8216. Il est également offerten librairie. Les profits de la vente dePanache seront versés au Service del’urgence de l’HGJ.

Grâce à leur partenariatavec Lifeline, lesAuxiliaires ont fait

l’acquisition de lits Stryker etde chaises Broda pour l’HGJ.Un grand merci aux béné-voles de Lifeline, RachelleDouek, Margo Elman, CaroleFlikier, Barbara Gartner,Nancy Goldenberg, HarveyLyman, Bernie Victor, Bernard Pont, Morty Cornblit et Issie Moscovitch; audirecteur général de Lifeline Len Wechsler et à son directeur commercial régionalStéphane Tremblay; au personnel de l’HGJ, Dr Ruby Friedman (Service de gériatrie),Estelle Kalfon (infirmière-chef, 6 Nord) et Julie Faucher (thérapeute de la réadapta-tion physique). Les directrices : Essie Rosenthal et Fran Yagod.

Panache remet le couvert

En octobre dernier, durant trois jours trépidants mais très amusants, la Foired’automne des Auxiliaires a permis de recueillir 100 000 $ consacrés à l’achatd’un appareil d’échographie portable pour le Service gynéco-obstétrique.

L’événement a remporté un grand succès grâce aux personnes suivantes : les prési-dentes Sylvia Amar et Linny Blauer; la directrice des friperies Florence Berns; lesdirectrices des objets de collection Merle Klam et Isa Spector; la directrice de lapublicité Saundra Barrer et les directrices du tirage Sandy Appel et Rosalie Faigan.

(de gauche à droite) Ida Spector,Susan Wolfe, Merle Klam et MillyLande sont ravies de la fébrilité de la Foire d’automne.

(de gauche à droite) Linny Blauer etSylvia Amar, présidentes de la Foired’automne.

FLEURISSEZ VOTRE TABLEAvez-vous entamé vos préparatifs pour la pâque juive? Ajoutez une touche florale àvotre table du Séder en l’ornant d’un bouquet ou d’une plante provenant de la boutiquede fleurs des Auxiliaires. Nous préparons également des paniers personnalisés pourbébé, et nous prenons des commandes pour toutes les occasions. Pour plus de ren-seignements, veuillez téléphoner au 514 340-8222, poste 5512.

La soirée ReNaissance Gala: Revelryand Regalia marquera le 70e anniver-saire des Auxiliaires le 27 avril au LeWindsor, 1170, rue Peel. Pour plus derenseignements, veuillez téléphonerau 514 340-8216.

Dorothy Rotholz (à gauche) et EllenAmdursky lors de la 13e Classique degolf Silver Star- Mercedes-Benz, le 6juin 2005, au club de golf Elm Ridge.Conjointement avec la Fondation, lesAuxiliaires ont publié un livre sou-venir et contribué à la coordinationlogistique de l’événement.

Services de télésurveillance et de soutien

Télésurveillance, rappels et bien plus…

De l’aide instantanée, sur simple pression d’un boutonUn projet des Auxiliaires de l’Hôpital général juif

514 344-2172

Nouvelles des Auxiliaires

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PRINTEMPS 200620 Care For All.

Le président sortant Stanley K. Plotnick (à gauche)et le nouveau président James Alexander (à droite)remettent le Prix de service exceptionnel à StevenKaplan.

L’Hôpital général juif a honoré neuf de ses collaborateurs etbénévoles en reconnaissance de leurs soins médicaux d’unequalité remarquable et de leur prodigieux travail pour assurer

la prestation des meilleurs soins à l’HGJ.« Vous êtes la clé de notre succès et vous permettez à notre hôpital

de se distinguer de tous les autres, a déclaré le président sortantStanley K. Plotnick aux récipiendaires des prix, lors de la 71e assem-blée générale annuelle de l’HGJ, le 20 octobre 2005. Vous êtes lecorps et l’âme de cet hôpital et vous encouragez la communauté às’engager. »

En reconnaissance de ses 25 ans de dévoués services, le rabbinMyer Schecter, Ph. D., a reçu le premier Prix humanitaire de l’HGJ.« J’espère que cet hôpital deviendra de plus en plus performant », adéclaré le rabbin Schecter, un homme radieux, devant l’assistance.Ce prix lui fut malheureusement remis moins de deux mois avantsa mort subite due à des complications du cancer. Pour plus de ren-seignements sur le rabbin Schecter, veuillez lire l’hommage quidébute en page 2 de cette édition des Nouvelles HGJ.

De remarquables professionnelsde la santé L’Hôpital général juif a reçu la lettre ci-dessous.

Je désire exprimer ma vive reconnaissance auxmédecins et aux infirmières de l’HGJ quim’ont prodigué des soins exceptionnels en metraitant pour une fracture de la cheville durantl’été et l’automne 2005. Vous avez de remar-quables professionnels de la santé, qui ont toutfait pour que je sois confortablement installéeet que je me sente bien et en sécurité. Monbien-être était une priorité pour toutes lesinfirmières, que je sois à l’urgence ou en radiologie. Plus particulièrement, j’éprouve un immense respect et une grande admirationpour mon chirurgien, la Dre Olga Huk, qui a été tout simplement merveilleuse.

Chandra A. MadramootooBaie-d'Urfé

Stanley K. Plotnick et le président James Alexander en compagnie des récipiendaires du Prix d’excellence 2005.

Pour plus de détails concernant les récipiendaires desprix, consultez le rapport annuel 2004-2005 de l’Hôpital.Il est disponible dans le hall d’entrée de la Côte-Sainte-Catherine, ou en ligne au www.jgh.ca

M. Alexander a également profité de l’occasion pourremercier M. Plotnick, qui a exercé ses fonctions de président durant un mandat extrêmement productif etgratifiant de deux ans. « Plus que toute autre chose, ce quia toujours compté pour M. Plotnick, c’est la capacité del’Hôpital de tendre la main à tous ceux qui en avaientbesoin et de leur offrir des soins avec compétence,dévouement, compassion et dignité », a conclu M.Alexander.

Stephen Kaplan, qui a contribué à la construction enrégime accéléré des nouveaux locaux du pavillon ECummings pour permettre son ouverture tel que prévu, areçu le Prix de service exceptionnel. « Son respect del’échéance des travaux signifiait également le respect desbesoins essentiels de nos patients, a déclaré le nouveauprésident James Alexander. La vitesse d’exécution des nou-veaux étages nous permet d’offrir des soins plus rapide-ment et d’être Au service de tous plus efficacement. »

Les récipiendaires des Prix d’excellence attribués enreconnaissance de leurs contributions exemplairessont les suivants :Dr Jacob Garzon, chirurgien général—Prix d’excellence en médecineAlison Milligan, directrice des soins infirmiers, chirurgie—Prix d’excellence en soins infirmiersDr Wilson Miller, directeur de l’Unité de recherche clinique de l’HGJ—Prix d’excellence en rechercheJean-Marie Mallet, directeur des Ressources humaines—Prix d’excellence en gestionMaria Monaco, technicienne administrative—Prix d’excellence en soutien administratifJanet Sutherland, travailleuse sociale, Division de pédopsychiatrie—Prix d’excellence en sciences paramédicalesBernard Richler, bénévole—Bénévole exceptionnel

Hommage aux plus brillants membres de l’HGJ

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NOUVELLES HGJ 21Au service de tous.

Nous sommes fiers de vousannoncer que la campagne Vousavez le don de guérir a franchi

une étape importante : la barre de 100millions de dollars. Nous nous achemi-nons vers notre objectif de 200 millions.Depuis deux ans et demi, la Fondationa reçu des fonds d’alliés de longue dateet de nouveaux sympathisants. Plusieurscommunautés culturelles ont égale-ment adhéré à notre cause; leurs mem-bres ont apporté une contributionpersonnelle et ont organisé des événe-ments au profit de plusieurs services et divisions de l’HGJ.

Le milieu des affaires a emboîté le pas en offrant des dons.Les plus récents proviennent de la Banque nationale du Canada,de la Banque Scotia, du Canadien National et de MicrosoftCanada. Toutes nos félicitations à l’honorable E. Leo Kolber,Harvey Rosenbloom, Harold « Sonny » Gordon et Harry Hartpour leur extraordinaire travail de sollicitation auprès de cesbanques et de ces entreprises. Plusieurs fondations ont égale-ment offert leur précieux soutien, tel que l’a démontré le récentdon du Queen Elizabeth Hospital Foundation Health Fund àla Fondation du Grand Montréal.

Pourtant, malgré tous ces succès, il nous reste beaucoup àfaire. Le Centre du cancer Segal, le clou de notre campagne,ouvre officiellement ses portes en avril 2006, marquant le

La campagne de financement atteint la barre des 100 millions

Morton Brownstein Edward Wiltzer Coprésidents de la campagne de financement

début d’une ère nouvelle pour les soinsdu cancer dispensés aux Québécois.En outre, l’expansion du pavillon ECummings sera bientôt terminée. Endécembre dernier, un lien entre lepavillon E et l’Institut Lady Davis derecherches (ILD) a été établi, permet-tant une meilleure synergie entre leschercheurs de l’ILD et ceux du CentreSegal. Mais encore faut-il trouver desfonds pour les programmes développésdans ces locaux, pour les équipements,les cliniciens et les chercheurs, le futur

Centre des sciences cardiovasculaires, l’expansion de l’ILD etpour plus de 40 services et divisions de l’Hôpital. Par exemple,l’argent des donateurs servira à financer des programmescomme celui de l’Unité des accidents vasculaires cérébraux.Les fonds collectés seront consacrés à la construction de cetteunité vouée spécifiquement aux soins spécialisés et multidisci-plinaires des patients admis à l’HGJ, après un diagnostic prin-cipal d’accident vasculaire cérébral.

Nous savons que nous pouvons compter sur la générositéindéfectible de nos donateurs actuels ainsi que sur celle denouveaux donateurs que nous tentons toujours d’attirer àl’HGJ pour que la seconde étape de notre campagne soit aussispectaculaire que la première.

Morton Brownstein et Edward Wiltzer,coprésidents de la Campagne definancement.

Les cartes de vœux de la pâque juiveLa pâque juive est le moment idéal pour exprimer vos vœux les plus chers à votre famille, à vosamis et à vos associés. Or, pour manifester votre gratitude, rien de mieux que de contribuer à la Fondation, tout en favorisant le bien-être de la collectivité.

Pour un coût minimum de 10 $ par carte, nous personnaliserons le message et nous effectueronsl’envoi postal. Vous pouvez également acheter un paquet de 12 cartes d’une valeur de 100 $ et lesposter vous-même. Les cartes reproduisent le tableau, The Wild Poppies, de Rita Briansky, dont les œuvres sont exposées dans la bibliothèque des sciences de la santé de l’HGJ.

Pour commander vos cartes, veuillez communiquer avec la Fondation au 514 340-8251.

Rapport de la FondationLa Fondation de l’Hôpital Général Juif – Sir Mortimer B. Davis · www.powertoheal.ca

NOUVELLES DE LA CAMPAGNE DE FINANCEMENT

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PRINTEMPS 200622 Care For All.

P L E I N S F E U X S U R L E S D O N AT E U R S

Le 23 novembre 2005, le Dr Harvey Sigman (première rangée, troisièmeà droite) est entouré des principaux donateurs Judy et Gerald Litwinainsi que Farla et Harvey C. Krentzman pour l’inauguration de laConférence en formation chirurgicale Dr Harvey H. Sigman. Cette con-férence clinique rend hommage au Dr Sigman pour son engagement delongue date et pour son dévouement à l’enseignement de la médecine.C’est avec une grande tristesse que nous mentionnons le décès soudainet précoce de M. Krentzman.

Le 15 novembre 2005, le Service de pathologie et la Fondation de l’HGJont, une fois de plus, remercié trois couples dynamiques—Wally etAaron Fish, Ethel et Morty Fruchter ainsi que Manya et DavidStendel—et Charlene et Reginald Weiser, dont les contributionsont permis à l’Hôpital de faire l’acquisition d’un microscope électroniquenumérique.

Matthew Oppenheim, un élève de 2e année aux Jewish People’s &Peretz Schools, possède des qualités innées de collecteur de fonds.Aidé de ses parents et professeurs, Matthew a décidé d’organiser unecollecte de boîtes de conserve au profit de la recherche sur le cancer àl’HGJ. Plus de 12 000 boîtes ont ainsi été recueillies et 600 $ amasséspar les élèves de JPPS. Mille fois merci à Matthew, à ses parents, auxélèves de son école et à la vice-directrice Debra Michael pour cetteremarquable initiative!

La Fondation de l’HGJ exprime sa vive gratitude à Claire Lightstonepour sa générosité et sa détermination. Mme Lightstone a sollicité safamille et ses amis pour qu’ils contribuent à l’acquisition d’un nouvelappareil de dialyse portable. Nous sommes fiers d’annoncer que Claire aatteint son objectif, et que nous nous sommes procuré ce nouvel appareil.

Un beau cadeau de bar mitzva!Mazel tov (félicitations) à EvanBerall (sur la photo en compag-nie du Dr Norman Wolkove), quichoisit de célébrer sa bar mitzvaen achetant un spiromètre pour laDivision des maladies respiratoiresafin d’honorer la mémoire de sagrand-mère, Esther Cymbalista.

Un généreux don pour la néonatalogie etl’entretien ménager

Le Dr Apostolos Papageorgiou et Tony Nappi remercient chaleureuse-ment Stanley et Lois Tucker ainsi que leur fille, leurs petits-enfantset la sœur de M. Tucker de leur généreux don au profit du Service denéonatalogie et du Service d’entretien ménager.

Une congrégation vient en aide auxpatients hémodialysés

Depuis trois ans, la congrégation Shomrim Laboker choisit d’offrirune partie des profits de son tirage annuel à l’HGJ. Cette année, songénéreux don servira à acheter un appareil d’échographie portable pouraider à installer les sondes des patients hémodialysés.

Un microscope électronique pour le Service de pathologie

Une nouvelle conférence en l’honneur du Dr Harvey Sigman

Un appareil de dialyse portable reçu avec gratitude

Un jeune très doué pour les collectes de fonds

Page 23: Une profonde tristesse à la suite du décès du rabbin ... 2006.pdf · Une profonde tristesse à la suite du décès du rabbin Myer Schecter ... il peut sembler étrange d’apparier

NOUVELLES HGJ 23Au service de tous.

Ruth et Avrum Drazin sont entourés de leur famille et amis pourcélébrer l’inauguration de la Bibliothèque Ruth et Avrum Drazin del’Institut Lady Davis de recherches médicales.

Les membres de la Fondation remercient la famille et les amis du regrettéAntonio Perazzelli de leurs efforts remarquables pour alimenter leFonds commémoratif Antonio Perazzelli. La famille Perazzelli a publiéun livre de cuisine qui se vend comme des petits pains chauds, et dontles profits seront versés à l’HGJ.

Le 12 septembre 2005, plus de 260 golfeurs ont supportéstoïquement une température de 30 degrés pour aider àcollecter 335 000 $, lors du quatrième tournoi de golf

annuel HSBC au profit du Centre du cancer Segal. L’événe-ment qui se tenait au prestigieux Royal Montreal Golf Cluboffrait aux participants un parcours de 36 trous, incluant leBlue Course du club de renommée internationale. Les golfeursont également profité d’un brunch, d’un barbecue sur le vert,de cocktails et d’un souper.

Les commanditaires de dons et de prix étaient AngloCanadian Housewares LLP, Audi Prestige et Porsche Prestige,Air Canada, Café Ferreira, Intrawest, Le Scandinave Spa, lesclubs de golf Hillsdale et Elm Ridge. Merci aux commandi-taires de dons importants—Rosdev Groupe/ Rosdev Hotels,Melcor Investments Inc., McCarthy Tétrault, Jesta Capital, H.H.Davis & Associates Inc., RSM Richter et Borden Ladner Gervais.

Nous remercions tout particulièrement le président dutournoi, Jon Hountalas, premier vice-président, régions duQuébec et des provinces de l’Atlantique de la Banque HSBCCanada, et Nadia Michael, vice-présidente du développement

Un prestigieux tournoi de golf au profit du Centre du cancer Segal

(De gauche à droite) Sam Minzberg (ancien président,Fondation de l’HGJ), Sean O‘Sullivan, chef de l’exploitation,HSBC; Myer Bick, président et chef de la direction, Fonda-tion de l’HGJ; Jon Hountalas, premier vice-président, régionsdu Québec et des provinces de l’Atlantique, Banque HSBCCanada; et James Alexander (président de l’HGJ).

des entreprises de HSBC. Un grand merci également auxbénévoles de la Banque HSBC Canada et à ceux de la Fonda-tion de l’HGJ. Ne manquez pas cette année leur cinquièmetournoi de golf annuel!

Une affaire de filles—suite du premier épisode

De retour pour une deuxième année exceptionnelle,Une affaire de filles a permis d’amasser, le 20 novem-bre 2005, plus de 100 000 $ au profit du Fonds

Gloria Shapiro pour la recherche sur le cancer de l’ovaire.Les profits seront versés à la recherche appliquée sur cetteforme de cancer, menée par le Dr Walter Gotlieb à l’HGJ.L’événement, commandité par Christ-Ann Nakis et lerestaurant Bâton Rouge, 1050, rue de la Montagne, a attiréplus de 500 femmes qui ont dégusté de délicieux amuse-gueule et un lunch arrosés de champagne et de vins, le tout couronné d’un dessert. Également au programme :enchères, bingo, tirage et la chance de gagner de fabuleuxprix de présence. Le succès de l’événement est dû aux effortsinlassables des coprésidentes Judy Lazar et Marilyn Bider-Zidel et de leur comité dévoué et enthousiaste, connu sousle nom des Filles de Gloria.

Il lance et compte!

Au moment où la cloche annonçait la fin de la joutedu premier Tournoi de hockey annuel Lila Sigal tenuau Complexe de hockey Bonaventure (don gracieux

de Gerald Issenman), 44 joueurs avaient recueilli plus de 43 000 $. Les profits de l’événement du 10 septembre 2005serviront à financer le programme oncologique de nutri-tion et de réadaptation McGill du nouveau Centre du cancerSegal de l’HGJ. Les coprésidents, David Sigal et Farrel Miller,ont eu l’idée d’organiser ce tournoi en l’honneur de ladéfunte mère de David, Lila, morte d’un cancer du pancréasen 2004. L’équipe gagnante : le Château D’argent, dontDavid était le capitaine d’équipe.

Un livre de cuisine familial au profit de l’HGJ

Inauguration de la bibliothèque derecherches médicales

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PRINTEMPS 200624 Care For All.

Un mode de vie sain selon un auteur à succès

D O N S P L A N I F I É S

Le 14 novembre 2005, un événement spécial, ayant pour thèmeParaître plus jeune et vivre mieux, s’est tenu dans le nouveau pavillon H (sur l’ancienne propriété des Sœurs de Sainte-Croix). Le

conférencier invité, le Dr Michael Rozen, auteur du livre à succès You –The Owner’s Manual, et d’autres livres en tête de liste du New York Times,a démontré avec humour à plus de 150 invités comment nos choix de vieaffectent grandement notre santé et notre qualité de vie. Ainsi, nosactions peuvent avoir une influence sur le fonctionnement de nos gènes.Le prestigieux conférencier a aussi souligné l’importance de soutenir l’excellence des soins de santé à l’HGJ. Le Dr Roizen est fréquemmentinvité à participer à diverses émissions de télévision américaines : Oprah,The Today Show, 20/20, CNN, CBS et Good Morning America.

Cette soirée, hautement appréciée de tous, était une initiative de BarryPascal, président du comité de dons planifiés de la Fondation de l’HGJ, etde Bill Bell, tous deux attachés aux Bell Pascal Financial Services. Le Dr

Roizen a également procédé à une séance de signature de son dernierlivre. De généreux commanditaires ont rendu possible la tenue de cetévénement, notamment Bell Pascal Financial Services, Telus Mobilité etWasserman Stotland Bratt Grossbaum. Nos vifs remerciements égale-ment à Investor Group, Groupe santé Wetsmount Square, Dr BarryGoldenberg et Etmo Catering Services Ltée.

Pour obtenir plus de détails sur différentes formes de dons planifiés,veuillez communiquer avec Beverly Kravitz, directrice des dons planifiésau 514 340-8222, poste 412 ou à l’adresse [email protected] se fera un plaisir de vous rencontrer pour discuter des choix dedons de charité.

R É C E N T S É V É N E M E N T S

Le tournoi de poker de la ligue deballe molle de la Côte Saint-Luc Youtha permis de recueillir 10 000 $ au profit de la recherche sur les affections abdominalesinflammatoires.

La soirée TURQwise au profit de larecherche sur le cancer de l’ovaire apermis d’amasser plus de 19 000 $ en l’hon-neur de Linda Valente.

Le premier gala de la fondation Curesclérodermie, animé par Pierina Nero, apermis de collecter 72 000 $.

Les profits de la première Journée-bénéficeMOI au Schwartz’s Deli se sont élevés à 125 000 $. L’initiative contre le cancer de l’ovaire (MOI) est un effort conjoint du Centredu cancer Segal de l’HGJ et de l’Institut ducancer de Montréal du CHUM. Les principauxauteurs de l’événement sont le Dr WalterGotlieb et la Dre Diane Provencher.

(de gauche à droite) Arnold Isaacson, BarryPascal, Dana Bell, Dr Michael Roizen et BillBell.

(de gauche à droite) Louis Grossbaum, AlvinFagen, Dr Michael Roizen, Imre Weinbergeret Charles Leibovich.

Un Bal des angesparadisiaque

Présenté à la mémoire de NatalieAnn Toussaint, véritable sourced’inspiration, le Bal des anges s’est

tenu le 21 septembre 2005. Cette magni-fique soirée a permis de recueillir plus de600 000 $ au profit du nouveau Centredu cancer Segal. Organisé par laFondation NAT, le Bal des anges était unhommage offert par plus de 400 amis etconnaissances de l’émouvante Natalie,qui, en 2003, a perdu son combat contreun cancer inflammatoire du sein.

Coprésidés par George Angelopouloset par Joy Berkson Korenberg, le Bal desanges était un régal pour les papilles etpour les yeux, avec son défilé de mode,ses danseuses de Baladi et sa vente auxenchères par écrit. Le comité organisa-teur prépare déjà l’événement de cetteannée et vous invite à vous joindre à sesmembres pour honorer la mémoire deNatalie en participant à l’élaborationd’une autre merveilleuse soirée.

É V É N E M E N T S À V E N I R

Le 13 mai

La Soirée des petits miraclesLa deuxième édition de cet événement mar-quant au profit du Service de néonatalogie del’HGJ se tiendra à la salle de réception LeMadison, à Saint-Léonard. Au programme dela soirée : un souper gourmet, une vente auxenchères par écrit, de la danse avec le fabu-leux orchestre des Snowmen, et bien plusencore. Le coût des billets : 250 $ par personne.Pour plus de renseignements, veuillez com-muniquer avec Adrianna, à la Fondation, au514 340-8222, poste 2549.

le 17 juin

Une Soirée à AthènesLes recettes de la Soirée à Athènes, qui setiendra au Centre Mont-Royal, seront verséesà la Division de chirurgie plastique et recons-tructive. Le Dr Tassos Dionisopoulos, chef duService, sera également honoré pour sa con-tribution au bien-être des patients atteints decancer, grâce à son travail extraordinaire dereconstruction. Pour plus de renseignements,veuillez communiquer avec Muriel à laFondation au 514 340-8222, poste 4121.