Une France nouvelle (1789-1815) (1)

40
Plantation d’un arbre de la liberté UNE FRANCE NOUVELLE UNE FRANCE NOUVELLE (1789-1815) (1) (1789-1815) (1)

description

Un powerpoint sur la France nouvelle née de la Révolution et de l'Empire. De nombreuses illustrations sont des gouaches des frères Lesueur (Musée Carnavalet, Paris).

Transcript of Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Page 1: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Plantation d’un arbre de la liberté

UNE FRANCE NOUVELLEUNE FRANCE NOUVELLE(1789-1815) (1)(1789-1815) (1)

Page 2: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Pbm: Comment la Révolution et l’Empire posent-ils les fondations d’une France nouvelle?

« La Marseillaise », gouache des frères Lesueur

Page 3: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

I. Un nouvel ordre politique

Page 4: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Etude 1. Le peuple dans la Révolution:l’invention de la vie politiqueComment le peuple participe-t-il à la vie politique pendant la Révolution?

Page 5: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

A. Le peuple s’empare de nouveaux moyens d’expression

Page 6: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Un débat politique au Club des Jacobins (Paris, rue Neuve-St Honoré,1789). Ancien couvent, c’est l’une des plus importantes sociétés révolutionnaires réunissant des hommes autour des mêmes idées politiques. Devise : Vivre

libre ou mourir.

Page 7: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Cartes de membresdu Club des Jacobins

Un club de province. Il existait au moins 6000 lieux de réunion de ce type

entre 1789 et 1795.

1

2

3

4

5

6

7

8

1: DDHC; 2: Président du club qui dirige les débats; 3: Secrétaire qui prend en note les

déclarations, 4-5: Gardes nationaux veillant sur la séance, 6: Les lois votées à

l’A.N., 7: Un membre du club avec sa carte au cou,

8: l’orateur.

Page 8: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Une vendeuse de journaux, détail de l’Almanach national pour 1791

Page 9: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

La liberté de la presse est officiellement proclamée dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en août

1789.

Page 10: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

De nombreux journaux sont crées. A la fin de 1789, ils sont 250, plus de 400 en 1790.

L’information est ainsi largement diffusée.

Page 11: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

B. Le peuple intervient aussi par la violence

Page 12: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Citoyens attaquant lesTuileries, 10 août 1792

Page 13: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Les massacres de septembre 1792.Des bandes armées massacrent les prisonniers. Environ 1300 morts à Paris.

Page 14: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Sans-culottes arrêtant un suspect

Page 15: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

La Convention, première assemblée élue au suffrage universel masculin (1793).

1

1: le président. 2: les secrétaires. 3: le roi. 4: les députés de la Plaine. 5: les députés de la Montagne. 6: le peuple dans les tribunes.

3

4

5

6

2

Page 16: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

+ Le pouvoir repose déormais sur la souveraineté du peuple (=la nation): -En 1789, les libertés d’expression et de réunion sont reconnues, une vie politique naît en France : clubs et journaux se multiplient.-En 1791, le droit de vote est accordé aux citoyens actifs.-En 1793, le suffrage devient universel (masculin).-Sous l’Empire, les codes civil et pénal définissent les mêmes droits pour tous les citoyens. L’empereur reconnaît la souveraineté du peuple en utilisant le plébiscite.

Souveraineté: pouvoir suprême de décider. Suffrage universel (masculin): tous les citoyens (masculins) ont le droit de vote.Plébiscite: vote populaire pour approuver la politique menée par une personne.

Page 17: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Etude 2: La Révolution française et les femmes

Quelle est la place accordée aux femmes par la Révolution?

Page 18: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

A. Les femmes sont présentes lors des événements de la Révolution

Page 19: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Des parisiennes se rendant à Versailles

pour réclamer du pain, 5 octobre 1789.

Cette manifestation a obligé la famille royale a venir s’installer à Paris.

Page 20: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Club patriotique de femmes en 1792

1. L’une d’elle fait la lecture du « Moniteur universel », journal publiant les débats et les lois de l’ Assemblée nationale. 2. Une autre femme verse un

peu d’argent afin de venir en aide aux pauvres.

1

2

Page 21: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Un divorce

La femme peut en prendre l’initiative, au même titre

que l’homme (maisc’est une avancée

éphémère).

Page 22: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Jeanne-Marie ou Manon Philipon,

dite MANON ROLAND (1754-1793)

Marie-Olympe Gouzes, dite OLYMPE DE GOUGES

(1748-1793)Projet de DDFC (1791)

Page 23: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Les Tricoteuses Jacobines, ou de Robespierre (gouache de Lesueur)« Elles étoient un grand nombre à qui l'on donnoit 40 sols par jour pour aller

dans la tribune des Jacobins applaudir les motions Révolutionnaires ».

Page 24: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Les plus virulentes de ces femmes firent peur aux révolutionnaires de sexe masculin comme par exemple le 18 novembre 1793, où une délégation de femmes coiffées du bonnet rouge, conduite par Claire Lacombe, investit le Conseil Général de la Commune de Paris. Par la suite, la Convention décrétera l'interdiction de tous les clubs et sociétés de femmes. Celles-ci n'auront bientôt même plus le droit d'assister aux réunions politiques et elles se voient ainsi exclues des affaires de la cité.

Claire LACOMBE (1765- ?)

Page 25: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

B. Les femmes échouent à faire reconnaître leurs droits politiques

Page 26: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Thermidor (Juillet)

L’image de la femme dans le calendrierrévolutionnaire

Page 28: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Les droits politiques des citoyens sont de discuter et de faire prendre des résolutions relatives à l’intérêt de l’Etat par des délibérations comparées, et de résister à l’oppression. Les femmes ont-elles la force morale et physique qu’exige l’exercice de l’un et l’autre de ces droits ? L’opinion universelle repousse cette idée.

Quel est le caractère propre à la femme ? Les moeurs et la nature même lui ont assigné ses fonctions : préparer l’esprit et le coeur des enfants aux vertus publiques, les diriger de bonne heure vers le bien, élever leur âme et les instruire dans le culte politique de la liberté ; telles sont leurs fonctions après les soins du ménage. Quand elles auront rempli tous ces devoirs, elles auront bien mérité de la patrie.

En général, les femmes sont peu capables de conceptions hautes etde méditations sérieuses ; et si chez les anciens peuples, leur timidité naturelle et la pudeur ne leur permettaient pas de paraître hors de leur famille, voulez-vous que dans la République Française, on les voit venir au barreau, à la tribune, aux assemblées politiques comme les hommes ; abandonnant et la retenue, source de toutes les vertus de ce sexe, et le soin de leur famille ?

Nous croyons donc qu’une femme ne doit pas sortir de sa famille pour s’immiscer dans les affaires du gouvernement.

Discours du déuté Jean Pierre André AMAR, Séance du 9 de Brumaire [30 octobre 1793] de la Convention nationale, Le Moniteur universel, t 18.

Page 29: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

• Le Code Civil (1804) est un recueil unique des lois applicables dans toute la France. Il rassemble des lois très anciennes (ordonnances des rois...) et des lois issues de la Révolution.

• Extraits du code civil:• Art. 213: Le mari doit protection à

sa femme, sa femme doit obéissance à son mari.

• Art. 214: La femme est obligée d’habiter avec son mari et de le suivre partout où il juge à propos de résider: le mari est obligé de la recevoir et de lui fournir tout ce qui est nécessaire pour les besoins de la vie, selon ses facultés et son état.

• Art.215: La femme ne peut témoigner à un jugement sans l’autorisation de son mari (...).

• Art. 373: Le père exerce seul cette autorité [parentale] durant le mariage.

Le code Napoléon couronné par le Temps

Page 30: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

+ Mais les libertés restent limitées: sous l’Empire, la presse est censurée. Les femmes et les citoyens pauvres sont exclus de la vie politique. L’esclavage, aboli en 1794, est rétabli en 1802.

Page 31: Une France nouvelle (1789-1815) (1)
Page 32: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Etude 3. La nation unifiée

A. Une nouvelle organisation administrative

Quelles réformes unifient la France ?

Page 33: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Les provinces de l’Ancien Régime

étaient fort inégales et obéissaient à des

lois coutumières différentes. Ce

décret de l’Assemblée divise la

France en 83 départements, avec chacun une ville principale, le

chef-lieu. Ils porteront des noms de montagne, de fleuve ou de côte.

Chaque département se

divise lui-même en districts, qui

contiennent des communes, 40 000

petites «républiques», munies d’un

gouvernement local élu, présidé par un maire. On découpe les villes de plus de 25 000 habitants en

sections.

Les 83 départements

Décret du 26 février 1790

Page 34: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Projet de Thouret« à l’américaine »

Page 35: Une France nouvelle (1789-1815) (1)
Page 36: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Napoléon confie les départements aux préfets (1800)

Page 37: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

B. L’unification cuturelle

Page 38: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Henri Grégoire, l’abbé anti-patois

Extrait du « Rapport sur la nécessité et les moyens d’anéantir les patois et d’universaliser l’usage de la langue française », présenté à la Convention le

16 prairial An II (4 juin 1794)

Page 39: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

Diplôme du Baccalauréat (1809)

• Les premiers lycées en France ont été créés en 1802 par Napoléon Bonaparte. Les enfants étaient divisés en compagnies de 25. Chaque compagnie avait un sergent et quatre caporaux choisis parmi les meilleurs sujets.

• Dans les lyçées, il y avait des bibliothèques de mille cinq volumes. Aucun livre ne pouvait être introduit sans la permission du ministre de l 'Intérieur.

• Le but du lycée était de permettre l’ascension sociale des Français selon leur mérite et de former de futurs soldats et fonctionnaires.Les meilleurs serviteurs de l’Etat sont réompensés par la Légion d’honneur.

Page 40: Une France nouvelle (1789-1815) (1)

+ La réorganisation du pays renforce la centralisation. L’administration unifiée est exercée par des fonctionnaires formés dans des lycées. Les préfets dirigent les 83 départements. Les patois sont combattus.

Centralisation: organisation d’un Etat où les décisions sont prises dans un même lieu.