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UNE CENTAINE DE PATRIOTES PASSENT EN HOLLANDE

GRÂCE À UN SECOND REMORQUEUR !

1917. Quatrième année d'occupation … Au Champ d'Honneur, un des nôtres est encore tombé …

Marcel Anceaux Soldat de 2e classe. Né à Visé, le 21 mai 1890. Décédé à Paris le 16 juillet 1917.

Milicien Contingent spécial 1915 (ouvert aux hommes nés entre 1890 et 1896)

Soldat, matr. 10289 du Centre d'instruction des Brancardiers Infirmiers,

7e compagnie, camp d'Auvours (Le Mans), en dernier lieu économe au

Foyer du soldat belge, 107, Quai de Valmy, Paris.

Après que l'Anna de Joseph Zilliox soit passé sans

encombre aux Pays-Bas, ils avaient renforcé leur

dispositif de surveillance avec des projecteurs, des

sentinelles et un autre câble, mais malgré ça, à la

barbe des boches, le remorquer Atlas V s'est frayé un

passage jusqu'à la liberté.

L'audacieuse épopée était en préparation depuis un

moment déjà.

L'atlas V, bateau des Armateurs Gilman, avait été

saboté par son capitaine Jules Hentjens pour échapper

aux travaux que l'occupant le forçait à faire.

Le brave Jules avait aidé Joseph Zilliox dans ses

préparatifs, et il sentait que la pression montait et que

les allemands se rapprochaient.

Il était donc temps de mettre son propre plan à

exécution.

Le chemin serait plus long puisque c'est de Liège qu'il

fallait partir, là où son bateau se trouvait.

La date: le 25 décembre.

Tout le monde sait que ce jour-là les sentinelles se

laissent bercer par l'ambiance de

Noël.

Mais pas de chance, les eaux de

la Meuse sont beaucoup trop

hautes, les barrages sont couchés,

les écluses ouvertes et le niveau

est si haut qu'il ne passera pas

sous les ponts même en abaissant

la cheminée du remorqueur.

Les allemands le pressent:

demain au travail il faut partir et

notre bonhomme un rien fanfaron lança à la

cantonade: " Je vous donne ma parole de Belge que

demain, à 8 heures, j’aurai levé l’ancre " Dans la nuit du 3 au 4 janvier 1917, les passagers

arrivent à Coronmeuse sur la rive gauche de la Meuse,

pour monter à bord du remorqueur Atlas V.

Vers minuit, piloté par Charles Balbour, cantonnier

aux ponts et chaussées de Dinant le bateau fila porté

par le courant, passant sans encombre Herstal et

Jupille.

Charles Balbour Pilote de l'Atlas V

Héros méconnu

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Hermalle-sous-Argenteau, le barrage

L'Atlas V / Virginia

Arrivé à hauteur de Hermalle il est découvert et

poursuivi par un canot allemand qui se retourna dans

son sillage.

L’Atlas V, sommairement blindé avec des tôles,

lancé à 45 km/h, éclairé par de puissants projecteurs

essuya le feu des sentinelles jusque Visé.

Arrivé à hauteur du pont de service devant le viaduc,

le pilote ne put l'éviter, un choc violent et une partie

du pont sombra dans l'eau alors que le remorqueur

secoué continua sur sa lancée, démolit un ponton de

mitrailleuses, coupa câble et chaines à la frontière et

dans son élan dépassa Eijsden où il dû revenir pour

accoster à une heure du matin.

Les passagers traversèrent la petite cité au son de la

Brabançonne

La famille de Jules Hentjens, suspectée de complicité

dans l’évasion, fut arrêtée et condamnée à de lourdes

peines de prison.

Jules Hentjens, entré dans la résistance, les retrouvera

à la fin de la guerre.

Le bateau fut récupéré par son propriétaire les

armateurs Gilman Frères et rapatrié à Liège 4 jours

plus tard.

Ces armateurs possédaient une flottille de

remorqueurs identifiables grâce au trèfle à quatre

feuilles sur leur cheminée

ATLAS 1. Remorqueur à vapeur. Construit en 1898

ATLAS II. Remorqueur à vapeur. Construit en 1900

Fini carrière à Dordrecht sous le nom Almatheed.

ATLAS IV Remorqueur à vapeur. Construit en

1908.Dimensions23.00 x 5.10 x 3.00 mètres.

ATLAS V Remorqueur à vapeur. Construit en 1909.

L'Atlas V avait la cloche de l'Atlas IV qui fut offerte

par l'armateur au sanctuaire de Banneux.

ATLAS VI Remorqueur à vapeur. Construit en 1911

Vendu et renommé FIDELIA.

EUGENE Remorqueur à vapeur. Construit en 1913

JUSTICE Remorqueur à vapeur. Construit en 1929.

Motorisation changée. Toujours en service

L'Atlas V, construit en 1909, ne fut démantelé qu'en

2013. Il s'appelait alors le Virginia et se trouvait à

Ekeren près d'Anvers.

Pour un tonnage de 21 T ses dimensions étaient 23:50

x 4,92 x 2,00 mètres.

Il avait subi des modifications de moteur:

265 ipk vapeur , 620 ch Henschel , 600 ch Detroit ,

600 hp Dorman.

Les Atlas de chez Gilman à Coronmeuse

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Liste des passagers des deux remorqueurs:

REMORQUEUR ANNA Il y aurait eu six français parmi eux Zilliox Joseph, Offendorf Alsace, pilote. de Pollignie (français) alias "Arthur"" ingénieur qui commandait, Dossin René, ingénieur, rue des anglais 27 Liège secondait Joseph, c'était son lieutenant dans l'aventure. Mme J. Jungers, mari procureur du Roi au Congo, Arnold Jean, Bia Werner, rue des Bayards à Liège, Bieuvelet Léopold, Bouchellyoen Henri, Brocal Alexandre, Grâce-Berleur, parti en Angleterre, Broens (père) de Hermée, Broens Guillaume de Hermée, Collet parti en Angleterre, Colette Camille Grâce-Berleur, Colette Joseph, Colleye Pierre agent de police, Cyradan Louis, rue de Campine, Liège, Denis Hubert , , Coupe (?) Un autre français coiffeur Grand Place à St Quentin, Dome Nicolas, 131 rue Crucifix, Herstal, Englebert,Fissette Pierre Liege, Foxhalle Edouard rue Fosse Crahay à Liège et un ami, George Marcel, Gremmens Julien, Grevens Julien, Hendrik, Léonard Désiré, 3 frères de Grâce Berleur, Léonard Jean, de Grâce Berleur, Léonard Lambert, de Grâce Berleur, Ligot Arthur, Limbourg Laurent, 139 (ou 129 ?) rue du Crucifix à Herstal, Moreau Edouard, Nagant ? deux frères, Oury (ou Ory) Albert coin de la rue de la Joie et de la rue Pépin, Pirottin Dieudonné, Paulus, Grâce-Berleur, parti en Angleterre, Serulier Eugène place St Jean 44 à Liège, Serulier Georges, Tawe Joseph, 29 Bd des Quatre Journées à Bruxelles, Thonnart Jean, architecte, Rue de Campine à Liège, Yerna Auguste cabaretier en face de la boucherie Joe à Herstal , Yerna Auguste et son fils Edmond. Et quelques autres dont les noms ne nous sont pas parvenus

REMORQUEUR ATLAS V Equipage: Balbour Charles, (Dinant 22 juin 1885 - 13 mai 1924), cantonnier des Ponts et Chaussées, Pilote Hentjens Jules, (Herstal 13/02/1883, Liège 02/08/1938) capitaine, Liège, Job Jean, mécanicien, Ivoz-Ramet, Longueville Raoul, matelot, Chokier,

Passagers: Aretz Marcel, Liège, Bastin Paul, commandant de gendarmerie, Anthisnes, Mme Balbour Charles, l'épouse et ses deux enfants, Bauchau Frans, Namur, Bauchau Paul, Anhée-sur-Meuse , Carabin Lambert-Joseph, Liège, Charlier Hubert, Liège, Collard Paul, Verviers, Collette Rodolphe, Vottem , D'Archambeau Alexis (père), Liège, D'Archambeau Jean (fils), Liège, 4 frères de Fexhe Slins: Darcis Alexandre-Hubert, Antoine, Edouard et Pierre-Joseph Dallemagne Pierre, officier, Louvain, Debras Albert-Victor, Annevoie, Dedoyard, Liège, Delmer Alexandre, professeur à l'Université de Liège, Bruxelles, De Cuyper Jacques, avocat, Etterbeek, Defawe Joseph, Ougrée, De Pierpont Edouard, député, Rivière, Deprez René, Ixelles, Derbrier Gérard, administrateur territorial au Congo, Bois-de-Breux , Derkenne Paul (décédé), Liège,Detienne Camille, Liège, Donnay Antoine (tombé au Champ d'Honneur à Dixmude), Fexhe-Slins, Doyen Hervé, lieutenant d'artillerie, Wemmel , Dubois Félix, ingénieur, Crepy (Meaux), Dubois Louis, Bruxelles, Fagard Joseph, Chokier, Fourmanoit Robert, Barcelone (Espagne) , Fuger Alphonse (décédé le 4-1-22 à l'hôpital d'Aix-la-Chapelle), Thimister, Gabriel Gustave, Limerlé, Gabriel Julien, Vielsalm , Gendebien Jules, Engis, Gauthier Isidore, Marloie , Gérard Emile, Liège, Géradon Louis, Liège, Ghaye Georges, Liège, Gielis Maurice, docteur en médecine, Liège, Gielis Raymond, à Basoho-Rruwimi (Congo), Gillet, ingénieur, Gillet Achille, à l'Abbaye N.-D. de Scourmont, Forges-lez-Chimay, Goderniaux Jules-Alexandre-Joseph, Liège, Giltay Albert, Liège, Goffaerts André, médecin, Alost, Grégoire Albert, Vottem, Grégoire André, notaire, Ransart , Halen Edouard, architecte, Liège, Halfants Louis, Héverlé, Hane Nicolas (décédé à Paris le 11 août 1919) , Hans Hubert-Jean-Joseph, Vottem , Herzet Fernand, Liège, Hodeige Albert, Liège, Honia Jacques, Liège, Houard Hubert, docteur en médecine, Seraing-sur-Meuse , Jeoris, instituteur, Poix-Saint-Hubert , Lacrosse, pharmacien, Thimister, Lacrosse Joseph, Liège, Lambert Joseph, Hollogne-aux-Pierres , Lambrecht Félix, ingénieur, Liège, Lambrecht Jacques, médecin oculiste, Herstal, Lambrichts Lucien, Tongres , Lapière Paul, officier d'artillerie, Liège, Leclercq Alphonse, chef de gare, Saint-Jean-Geest, Ledouble Ernest, Liège, Ledouble Lucien, Liège, Ligot Etienne (au Congo), Liège, Lebrun Emile, Liège, Martens Paul, Louvain, Massart Jules-Alfred, docteur en droit, Uccle, Moray Joseph, Herstal, Mordant Antoine, Grivegnée, Mottard Gaston, Herstal, Mulhay Clément (père), Angleur, Mulhay Joseph (fils), Angleur , Mulhay-Laurenty Joséphine (mère), Angleur, Muller-Savet Victor, professeur d'Université, Bruxelles, Paque Jules, Herstal, Pondant Joseph, Liège, Poncin Albert, Marche, Renard Henri, Liège, Ronchesne Willy, Liège, Ruche Jules, Salm-Château , Sadin Maurice, ingénieur, Roubaix, Schiltz Firmin, Liège, Sibille Jacques, Liège, Simon Louis, médecin, Jupille , Siquet Pierre, Vottem , Soleil Emile, Liège, Van Steenberghe Fernand, Bruxelles, Van Steenberghe Marcel, Bruxelles, Wauthier Isidore, province de Luxembourg, Wégimont Augustin, Wellin , Wéra Lambert, Liège, Wéry Auguste-Joseph, Liège.

Commémoration à Liège en 1967

des exploits de l'Anna et de l'Atlas V

Jules Hentjens raconta son aventure

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Souvenir de juillet 1914, juste avant que la guerre

ne commence, on prend un verre à la terrasse du

café Leben-Massin.

Il se trouvait tout au bout de la rue des Ecoles.

La maison démolie durant la seconde guerre a été

reconstruite au même endroit.

C'est dans ce café que Joseph Zilliox saoula

l'équipage du remorqueur Anna.

Ces cafetiers étaient aussi résistants et passeurs

d'hommes.

Plusieurs membres de la famille Leben travaillaient

pour les services de renseignement anglais.

En cette année 1917, les temps sont difficiles.

Plusieurs ouvriers ont perdu leur emploi, beaucoup

travaillaient à la sucrerie de Devant-le-Pont, aux

cimenteries ou à la Fabrique Nationale à Herstal.

Le baron Alfred de Villenfagne a été arrêté le 11

janvier alors qu'il essayait de passer en Hollande.

Emprisonné 4 mois à Bruxelles il a été libéré en

laissant une caution de 25.000 francs.

La baronne fut emprisonnée le 9 février pour avoir

favorisé ou non empêché l'évasion vers les Pays-Bas

de son fils le baron Robert de Villenfagne.

Elle est restée deux mois en prison.

Dans le p'tit cabaret, Un p'tit coin discret, Un verr' de pekèt, Font oublier bien des choses ! Y'a toujours un copain, Qui racont' si bien, Les derniers potins, Faut bien rigoler un brin ! On parle syndicat, Grève sur le tas, Mais comm' ces trucs-là, Au fond c'est jamais bien rose. On discute pigeons, On pense au pognon, Qu'ils rapporteront Vraiment la vie a du bon !

Sous le ciel de Wallonie La gaité fleurit à chaque saison Dans les champs et les prairies Partout y'a des chansons Les filles sont jolies Les gars n'ont pas d'façons Jamais on ne s'ennuie Au beau pays wallon A la fêt' à d'vant l'pont

C'est dimanche aujourd'hui, Vois le soleil luit, Mets ta robe à plis, Viens faire un tour à l'ducasse ! Viens sur le toboggan, Ca mont', ça descend, C'que c'est amusant Y'a mon chapeau qui fout l'camp ! On s' bécott' dans les coins, On s'chifonn'un brin, Si ça va plus loin… Faut bien que jeunesse passe ! Dieu que va dir' maman ! Laiss'donc tes parents, Dis-toi bien qu'dans l'temps, Ils en ont fait tout autant

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Exemple de tombes "malpropre, envahie

par la végétation, délabrée, effondrée…"

Un rien de vent: fumée horizontale. Droit dans les chambres Rue des

Ecoles, ou dans les classes de l'école

Edmond-Edouard Marchand, soldat du 12e de Ligne tombé au Champ d'Honneur à

Dixmude le 24 septembre 1916 à l'âge de 20 ans Inhumé au cimetière de Devant-le-

Pont, comme d'autres combattants. Jusque quand ??

Un avis, qui a été déposé sur des dizaines de tombes de notre cimetière local, menace de

désaffectation et retour dans le domaine public les tombes qui sont en défaut d'entretien

alors qu'elles sont en parfait état.

L'échevinat se borne à dire qu'il ne fait qu'appliquer le règlement de la Région Wallonne

(disponible sur internet comme celui de la ville de Visé).

Il faut aussi savoir que les tombes présentant le caractère de Sépulture d'Intérêts

Historique Local (SIHL) dont plus personne n'assure l'entretien doivent être entretenues

par la commune. Il s'agit de " toute sépulture permettant une passation de l'histoire et de

l'identité des communautés"; intérêt historique, artistique, paysager, technique, ou social (article L1232-29 du CDLDL).

Nous ne sommes certainement pas opposés à une bonne gestion du cimetière ! Mais il ne faut pas que les anciennes tombes soient démolies mais réaffectées;

un cimetière c'est aussi l'histoire d'un village !

La ville envoie aussi par courrier des avis pour signaler la remise en état

obligatoire; ainsi un habitant l'a reçu lui demandant, sous peine de

désaffectation, d'entretenir sa tombe … dans laquelle il se trouve depuis 1994.

On ne frise plus le ridicule, on patauge dedans !

Je ne peux donc que vous conseiller d'aller au cimetière vérifier si un tel

avis n'est apposé sur la sépulture d'un de vos proches.

Espérons que la ville entendra ce message, qu'on arrêtera les excès de zèle et

qu'on communiquera autrement.

Les morts ne votent plus il est vrai…

----------------------------------------------------------------------------------------- Centrale de co-génération: de la pollution en plus ! Les riverains du hall omnisport de l'école de Devant-le-Pont le savent et s'en plaignent en vain; on a affaire très souvent à des fumées nauséabondes qui proviennent de la centrale thermique du lotissement des Pléiades situé dans le quartier de Goirhé. Le fait a été signalé sans qu'aucune mesure ne soit prise. Cette centrale brûle des plaquettes de bois sur lesquelles aucun contrôle qualitatif n'est effectué et dont plusieurs études, entre-autres à la Région Wallonne, démontrent une toxicité variant selon le type de matériaux utilisés. Ainsi certains n'hésitent pas à brûler dans ce type de centrales des déchets de panneaux de meubles, des bois vernis ou peints et même des billes de chemin de fer ! Là où le problème se corse c'est que deux cheminées vont venir s'ajouter à celles existantes !! L'entreprise a en effet introduit une demande d'exploitation d'une centrale fournissant à la fois chaleur et électricité qui, comme pour n'importe quelle autre entreprise privée, sera injectée dans le réseau de distribution et revendue. 20 % de l'électricité produite sera fournie à un tarif préférentiel pour l'école et le hall et en échange la Ville de Visé octroie le terrain nécessaire pour un bail emphytéotique et une redevance de … 1 euro ! Voici un extrait d'un rapport de Greenpeace au sujet des centrales à bois: "… En ce qui concerne la santé : bien que la technologie se soit grandement améliorée avec l’usage de filtres à air sophistiqués et de très hautes températures de combustion, la fumée de bois contient toujours au moins cinq carcinogènes humains connus et au moins 26 produits chimiques qui appartiennent à la catégorie des polluants atmosphériques dangereux. " En 2007, le CNRS avait confirmé une partie de ces résultats : l’institut de recherche affirmait ainsi que 50 à 70 % de la masse de la pollution particulaire en composés carbonés provenait de la combustion de biomasse, et ceci partout en Europe et aussi bien pour les masses d’air étudiées près du sol qu’en altitude."… Quid des polluants, quid des retombées dans nos jardins, quid d'une information aux riverains ? Une enquête dans un rayon de 50 mètres ! Quand il y aura une recrudescence des problèmes respiratoires, asthmes, allergies ou cancers, le politique dira comme toujours: "on ne savait pas"… Dossier transmis aux autorités consultable ici http://1579.be/dlp/centrale-cogeneration-remarques.pdf

Va-t-on jouer encore longtemps avec notre santé et surtout celle des enfants qui sont toute la journée juste à côté ?? Des fumées d'un côté, un tas d'ordures puantes de l'autre, où s'arrêtera-t-on ?

Marc Poelmans

Conseiller en Prévention Coordinateur Sécurité-Santé

http://1579.be/dlp/centrale-cogeneration-remarques.pdf

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LA PÉRIODE ÉLECTORALE A COMMENCÉ ! Je ne parle pas bien entendu des prochaines élections communales prévues en 2018 mais, bien plus sérieuses, de celles de la

République Libre de Devant-le-Pont !

La république, proclamée il y a déjà bien longtemps resta dans l'oubli jusqu'à ce quelle sorte des archives en 2013.

Une plaque de bronze signalait qu'on y entrait, elle était fixée sur la première maison après le pont, qui sait ce qu'elle est devenue. Aujourd'hui on entre dans la République en saluant son drapeau qui flotte à l'entrée. Des élections eurent lieu autrefois, avec des programmes on ne peut plus farfelus car avant tout doit régner l'esprit frondeur et amical de l'Outre Meuse visétois comme on a souvent appelé Devant-le-Pont qui eut même parfois un vrai bourgmestre local. Il est donc temps, à l'heure où St Pholien vient de perdre son célèbre mayeur Denis Boussard, de remettre un mayeur à la tête de notre république. Les candidatures sont ouvertes, on nommera le mayeur avant la fête 2018 pour le 155

e anniversaire !

La fonction est purement honorifique et symbolique: le mayeur a pour tâche de maintenir vivaces les traditions, us et coutumes locales, de les faire connaître, de les partager et surtout de les protéger. Il est élu pour 5 ans. Il nomme son conseil des ministres, lesquels doivent avoir un certain esprit de convivialité et de franche rigolade. L'amusement est quelque chose d'éminemment sérieux !! Comme il se doit ce mandat est rémunéré en monnaie de singe…mais il peut accepter les pots de vin, du moment qu'il s'agisse d'un bon cru. Afin de garantir qu'il a déjà un certain goût de terroir, le (la) candidat (e) doit être domicilié(e) dans la paroisse de Devant-le-Pont depuis au moins 5 ans. Les candidatures peuvent être envoyées à: République Libre de Devant-le-Pont, au Cercle, Avenue Franklin Roosevelt 39, 4600 Devant-le-Pont / Visé. Nous attendons votre programme électoral et vos slogans pour faire les affiches ! Je me porte bien entendu candidat ! Fier défenseur des traditions du terroir local. Ardant partisan des productions locales. Je veillerai à ce que les intérêts, et le capital, de notre cité soient élevés à leur plus haut point. Près des tambours à la tête de notre armée, je protégerai la République contre les envahisseurs. Notre flottille protégera nos côtes.

Nous établirons des contacts rapprochés avec les autres quartiers, développerons les industries locales, etc… Je pourrais faire bien des promesses mais pas trop car moi je les tiens.

AUX-ARMES CITOYENS LA RÉPUBLIQUE EST EN DANGER !! En septembre 2016, lors des festivités de la Prihielle, le transparent, espèce de grande lanterne dont les côtés représentent les quartiers

pour gentiment s'en moquer, était de sortie. Le président (l'infâme

traître Vincent Jeukens … ) m'expliqua qu'il fallait tenter de s'en emparer. Juste une règle: être dans une tenue qui vous identifie

clairement comme appartenant à un quartier visétois.

Ça tombait bien j'avais mon T-shirt DLP. Je profitai donc d'un

instant d'inattention du porteur parti légitimement se désaltérer pour m'emparer de cet emblème. Mais bon joueur, la joute se déroulant

généralement entre Souvré et la Prihielle et pensant qu'elle devait

avoir aussi lieu la semaine suivante, je revins avec et laissai les Souvrétois s'en emparer. Bien entendu la semaine suivante je repris ce que j'avais gagné de haute lutte.

Mais l'infamie allait venir ! Me rendant en tenue de circonstance à l'enterrement de Mathî l'Ohé à Souvré, avec mon drapeau

en berne sur l'épaule, demandant au président de la Prihielle de me le garder un instant, ce traître appela des sbires de son armée de mercenaires qui s'en emparèrent ! Je m'empressai donc de venir chercher le second drapeau mais à peine arrivé, de

sinistres individus me ceinturèrent et le volèrent également.

Souvrétois et Prihielleux s'étaient alliés contre Devant-le-Pont et publieront quelques jours plus tard les photos de leur forfait.

Ces individus sont dangereux, ils boivent plus vite que leur ombre ! S'ils franchissent les frontières de la République ils doivent être immédiatement arrêtés.

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Après Devant-le-Pont, Offendorf !!

Le 4 décembre 2016, la nièce de Joseph Zilliox dévoilait officiellement le nom du port qui porte désormais celui de ce héros !

Plusieurs membres de sa famille avaient tenu à faire le voyage depuis l'Alsace.

Ils furent bien accueillis avec toute la sympathie devant-le-pontoise bien connue, et s'en retournèrent avec quelques

spécialités locales.

Suite à l'hommage rendu par Devant-le-Pont à ce héros, la mairie

d'Offendorf, par la voix de son Maire Denis Hommel, nous convie le 11

novembre 2017 à venir dans sa ville d'origine saluer sa mémoire.

Il y aura en effet 100 ans cette année qu'il fut fusillé à la Chartreuse et c'est la

date de l'armistice qui a été choisie pour cet hommage particulier.

Certains d'entre nous feront donc le voyage jusque-là, il y a entre 5 et 6

heures de route.

A notre tour de déguster les spécialités locales … et de répondre au défi lancé

par une journaliste de l'endroit qui nous invite à nous mesurer aux alsaciens

devant un comptoir à bières . ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ L'inauguration eut lieu en collaboration avec La Jeunesse qui organisa la réception en ses locaux.

La cérémonie fut rehaussée de la présence de Madame Catherine Delcourt, Commissaire d'arrondissement représentant le

Gouverneur de la Province, du Colonel Babette coordinateur général des commémorations14-18 en Province de Liège et ancien commandant du 12

e de Ligne, et du Lieutenant-Colonel Claude Michel, délégué général du Souvenir Français pour la

Belgique.

Le commandant Militaire de la Province de Liège avait délégué le Commandant d’Aviation Alain Servais et l'Enseigne de

Vaisseau de réserve Stéphane Bougnet qui représenta la Marine, sans oublier nos paras visétois bien entendu. Les Francs Arquebusiers avaient aussi répondu à l'invitation et envoyé une délégation et plusieurs habitants de Visé et de

Devant-le-Pont furent de la partie, ainsi qu'une vedette de la Police Fluviale.

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Edito Ne pas confondre; il y a d'un côté, le Petit Devant-le-Pontois, qui comporte toujours 8 pages, et de l'autre Li Vî Devant-le-Pontwè, dont le nombre de pages peut varier en fonction des sujets et de l'actualité. Deux magazines totalement différents, avec deux éditeurs différents. Le premier est l'organe du comité des fêtes La Jeunesse qui y relate ses activités et le programme de la fête. Le second est totalement privé et relate le passé et le présent du quartier et se veut le promoteur et le défenseur du patrimoine et du cadre de vie de la paroisse de Devant-le-Pont et agit dans le cadre des Passeurs de Mémoire, en collaboration parfois avec des associations historiques belges et étrangères dont certaines sont venues à Visé en 2014 tant à DLP qu'à Visé pour l'inauguration du monument Bouko-Thill ou en 2016 pour le Port Zilliox Pour des raisons d'économie, les deux magazines sont reliés, l'impression d'un 16 pages est moins onéreuse que deux fois huit, mais les deux sont totalement indépendants même s'ils sont tous les deux actuellement sponsorisés par la même personne. Egalement, même si, en ce qui concerne DLP, elles se font en collaboration avec le comité des fêtes et lors de ses manifestations afin d'en augmenter la visibilité et l'attrait, les actions menées dans le cadre des Passeurs de Mémoire restent indépendantes et sont financées aussi avec des fonds privés et parfois subsidiées. Ceci afin d'éviter que mes articles, qui ne plaisent pas à tout le monde, puissent être imputés à un comité qui n'en a aucune connaissance ni aucun droit de regard préalable. Je gère aussi seul la page www.facebook.com/devantlepont où tout le monde peut s'exprimer comme il l'entend. Marc Poelmans Rédacteur en chef Editeur

Dans le Vî Devant-le-Pontwès de 2015, il était annoncé: 2016: commémoration de Zilliox, 2017: suite d'un parcours mémoriel sur la rive gauche comme celui commencé sur la rive droite, 2018: plantation de Chênes du Souvenir (chêne du 150

e nés en 2013 et

du Souvenir puisque plantés en pleine terre en 2018) Le Port Zilliox est né. Par contre le parcours mémoriel est tombé à l'eau. Cinq nouveaux panneaux étaient prévus: 12

e de Ligne au

square du même nom, Naessens de Loncin et Maulus/Van Gastel au cimetière, Pont des Allemands près de la Capitainerie et enfin Dupuis-Closset au Chêne de la Liberté. Suite à une bisbrouille avec un fonctionnaire de la ville, celle-ci refuse d'y voir dorénavant figurer mon nom ! Pas de nom = pas d'auteur = pas de sponsoring=pas de panneaux. On veut instaurer un code de démocratie locale et une participation citoyenne, mais on veut des citoyens muets ! On n'aime pas les lanceurs d'alerte dans le milieu politique déjà bien échaudé avec les affaires kazakhgate et Publifin… Seul celui du Pont des Allemands fut présenté lors de l'exposition de décembre. Un exemplaire papier a été remis au musée ferroviaire de Visé… et mon nom est dessus ! MP *****************************************************

Une grande maison a fermé ses portes Après des décennies au service de ses clients, c'est un des plus vieux commerces de Devant-le-Pont qui s'en est allé La maison de Froidmont, connue pour ses vins et liqueurs a pendant très longtemps ravi des milliers de clients.

Cette très vieille famille, dont on retrouve les armoiries à plusieurs endroits fut aussi très longtemps un fournisseur officiel de la guinguette lors de la fête. Les établissements de Froidmont, maison fondée en 1848 et de grande

renommée, qui au départ d’une recette de Pékêt classique a réalisé un pékêt élaboré. Sa spécialité, le Pékêt dè Tchâfor, élaboré traditionnellement à base d’alcools de grain et de divers recoupages notamment avec de l’eau de vie. Le nom de Pékêt de Tchâfor évoque les nombreux fours à chaux que comptait jadis la région. Son coupé-menthe était aussi un régal ! Toute une tradition et un savoir-faire qui s'en vont. Le dernier représentant nous faisait toujours le plaisir de sortir une bouteille à la main lorsque

nous passions devant chez lui pendant la fête avec le corso fleuri ou le cramignon. Après 169 ans au service des Devant-le-Pontois, ce fut pour la dernière fois le 19 juillet 2016. Une retraite bien méritée que nous souhaitons longue et heureuse à Louis.

http://www.facebook.com/devantlepont