U N E B I B L I O T H È Q U E N U M É R I Q U E P O U R L ’ H I S T O I R E D E L ’ A R T

Pour trouver un document dans la Bibliothèque numérique de l’INHA, sur le site www.inha.fr, il y a deux méthodes…Faire une recherche par mot-cléVous n’avez pas de titre précis en tête, seulement un centre d’intérêt, et vous recherchez tous types de documents : faites une recherche simple en inscrivant votre thème et en cliquant sur OK.Vous souhaitez croiser plusieurs critères de recherche : utilisez la recherche avancée (en bas à droite). Vous pouvezpar exemple taper un ou plusieurs mots-clés et cocher certainescatégories de documents, à l’exclusion des autres.Faire une recherche par catégorieArchives, Manuscrits et autographes – Dessins – Estampes –Livres – Photographies – Plans, dessins et relevés d'architecture...et Nouveautés. Pour accéder à une catégorie, cliquez sur son intitulé.

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Jean-François Niceron.La perspective curieuse. Paris : Pierre Billaine, 1638. [4 Res 876]. Frontispice.

Félix Vallotton. C'est la guerre ![4 Est 227]. [Planche 2] :[L’Orgie].

Localisation : Bibliothèque de l’Institut national d’histoirede l’art. Collections Jacques Doucet. Catégorie de la Bibliothèque numérique : Estampes.Cabinet d’estampes Jacques Doucet. Estampes modernes.

Localisation: Bibliothèque de l’Institut national d’histoirede l’art. Collections Jacques Doucet.Catégorie de la Bibliothèque numérique :Livres. Classiques de l’histoire de l’art. Arts figuratifs.

voyages et des études d’architectes du XIXe siècle : Abel Blouet,Pierre-Léonard Laurécisque ou Jacques Hittorff, ainsi que desensembles présentant des collections, notamment les tableauxdu Cabinet du Roi ou ceux du duc d’Orléans.

Ces derniers dessins étaient destinés à la publication deCouché (1786-1808) qu’on trouve également dans laBibliothèque numérique, parmi les estampes anciennes, à côtédu fameux recueil Crozat. Un important ensemble de gravuresde Pillement sera très utile aux études sur l’art décoratif. Onpourra admirer, enfin, tirées du riche cabinet d’estampesmodernes de Jacques Doucet, des planches de Goya, Manet,Redon, Toulouse-Lautrec, Vallotton, Whistler....

De la collection photographique qu’offrira la future Bibliothèquede l’INHA, on ne voit pour le moment qu’un ensemble de vuesprises en Italie en 1864 sur plaques stéréoscopiques. Il pré-sente le charme d’un regard particulier posé sur la Péninsule.S’y ajoutent les photographies de Félix Bonfils (conservées à laBibliothèque de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts),précieux témoignage des richesses archéologiques duProche-Orient.

Le programme de numérisation en cours complétera le fondsdes «classiques de l’histoire de l’art» par des imprimés du XIXe

et du début du XXe siècle.

Septembre 2007

La Bibliothèque numérique de l’INHA a été ouverte en avril2006. Depuis, elle ne cesse de s’enrichir et de s’adapter auxévolutions techniques, à l’instar des bibliothèques réelles.Elle propose à distance un accès libre à des fonds précieux etrares. À ce jour, le visiteur peut feuilleter en ligne plus de troiscent cinquante livres anciens, cent cinquante documents d’archives, une soixantaine de recueils d’estampes ainsi qu’unchoix d’estampes en feuille du xVIIe au début du XXe siècle, plusieurs centaines de dessins et de relevés architecturaux et,enfin, plus de deux mille photographies.Sélectionnés pour leur intérêt scientifique, ces documentsconstituent, au fur et à mesure des enrichissements apportés,une bibliothèque idéale du chercheur en histoire de l’art.Le virtuel permet également de réunir des ressources disper-sées entre la Bibliothèque de l’INHA et ses deux principalespartenaires, la Bibliothèque centrale des musées nationaux etla Bibliothèque de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts.

L’époque moderne voit se préciser la théorisation de l’art,affirmée par l’Académie, répandue par la critique, populariséepar les biographies d’artistes. Elle voit aussi naître l’archéologie et se répandre le goût de visiter monuments et collections. La Bibliothèque numérique rend compte de ces nouveaux courants.

Sous la rubrique «Arts figuratifs» ont été regroupés les traitésconsacrés aux différentes disciplines artistiques, ainsi que lesmanuels d’anatomie et d’iconologie tant utilisés. On y trouveraaussi les premières études sur l’art : biographies d’artistes etouvrages d’initiation comme le Cabinet des singularités… deFlorent Le Comte et différents documents concernant la toute-puissante Académie. Les rubriques « Collections » et« Esthétique » permettent de compléter ces approches.

Du livre sur les cirques de Rome de Pirro Ligorio (1553) au corpusde peintures de vases antiques de Salomon Reinach (1891), les trente-six titres offerts en archéologie témoignent d’unecuriosité qui peu à peu devient science. Aux XVIe et XVIIe

siècles, ce sont surtout les vestiges romains qui sont étudiés,puis, au XVIIIe siècle, les voyageurs (Caylus, Choiseul-Gouffier,Le Roy) s’intéressent à ceux des Grecs et des Étrusques et leurconsacrent de superbes gravures.

Bien que moins riche en vestiges antiques, Paris suscite un inté-rêt passionné. Corrozet, déjà très soucieux des « édifices », enécrit l’histoire au XVIe siècle ; Pierre Bonfons, Jacques du Breulpuis Germain Brice le suivront et relèveront les « singularitez »de Paris au XVIIe siècle. Le siècle suivant parlera plutôt de« curiositez ». En tout cas, ces livres qui témoignent d’unmoment de l’urbanisme, de l’histoire des bâtiments et des col-lections qu’elles abritent, sont des mines pour les chercheurstant en archéologie qu’en histoire de l’architecture, desœuvres, du goût, des collections…

Les livres d’architecture et leurs indispensables complémentstraitant de l’art des jardins, ainsi que les livres de fêtes, témoi-gnages des célébrations fastueuses auxquelles concouraienttoutes les formes d’art, sont riches en images gravées.

L’architecture donne lieu à de superbes recueils de planches,modèles pour les professionnels qui furent bientôt collectionnéspar les amateurs. Il faut y ajouter des recueils plus topographi-ques, comme celui de Chastillon, image des « villes, bourgs,chasteaux, plans, forteresses, vestiges d’antiquités maisonsmodernes et autres du royaume» en 1655. Moins spectaculaires,des publications de sources, comme les comptes des bâtimentsdu roi ou la liste des architectes élèves de l’École des Beaux-Arts, seront également très utiles.

Huit titres illustrent en sept cent soixante-dix-sept superbesplanches l’art des jardins. Des fontaines monumentales et desbroderies de buis du Jardin de plaisir d’André Mollet (1651) ilsnous conduisent aux Nouveaux jardins de la France du comtede Laborde (1808) en passant par les Jardins anglo-chinois deLe Rouge (1776-1788), qu’on visite au long de vingt volumespleins de ces fabriques, grottes, temples, huttes et mêmepagodes, indispensables accessoires de la contemplation de lanature au siècle des Lumières.

Les livres de fêtes, un des joyaux de la collection JacquesDoucet, sont représentés par trente ouvrages qui donnent àvoir les « choses remarquables », « plaisans spectacles » et« réjouissances » organisés lors des « triomphantes entrées »,mariages, funérailles et autres célébrations princières, royalesou impériales. La série commence en 1498 avec le sacre deLouis XII et se termine en 1804 avec le sacre de Napoléon.

Abraham Bosse. Traité des manières de graver en taille-douce sur l'airain...Paris : chez P. Auboüin, 1701. [12 Res 226].Planche 6 : «Maniere de jetter leaue fortesur la Planche».

Localisation : Bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art. Collections Jacques Doucet. Catégorie de la Bibliothèque numérique:Livres. Classiques de l’histoire de l’art. Arts figuratifs.

Georges-Louis Le Rouge. Jardins anglo-chinois. 18e cahier. Paris, 1776-1788. [4 Res 216 (18-19)]. Planche 14 : La Mosquée avec ses Minarets.

Localisation: Bibliothèque de l’Institut nationald’histoire de l’art. Collections Jacques Doucet. Catégorie de la Bibliothèque numérique :Livres. Classiques de l’histoire de l’art. Jardins.

Les papiers personnels des artistes (journaux, carnets,brouillons, notes, lettres) sont des sources primordiales pourl’étude de leur œuvre. On peut, dans la Bibliothèque numérique,accéder à des documents conservés dans deux lieux différents :la Bibliothèque centrale des musées nationaux et les collectionsJacques Doucet de l’INHA. S’y trouvent ainsi rassemblés descahiers de classe d’Eugène Delacroix contenant ses premiersdessins, des notes et fragments divers, de nombreuses lettreset la presque totalité de l’imposant Journal qu'il tint dans sajeunesse d’abord, puis de 1847 à sa mort.

La même logique s’applique aux dessins conservés dans cesdeux institutions et à la Bibliothèque de l’École nationale supé-rieure des Beaux-Arts. On trouve par exemple des dessins de

Eugène Delacroix. Journal. [Ms 253 (2)]. 4 février 1850.

Localisation: Bibliothèque de l’Institut national d’histoirede l’art. Collections JacquesDoucet.Catégorie de la Bibliothèquenumérique :Archives, Manuscrits et autographes. Journal et correspondance d’EugèneDelacroix (1798-1863).

Roger de Piles.Abrégé d’anatomie. Paris : Charles-Antoine Jombert, 1765. [Fol L 117]. Figure VII.

Localisation : Bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art. Collections Jacques Doucet. Catégorie de la bibliothèque numérique:Livres. Classiques de l’histoire de l’art. Arts figuratifs.