Une approche structurelle pour un avenir sain

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Une approche structurelle pour un avenir sain memisa info · magazine trimestriel 94 octobre · novembre · décembre 2012

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Une approche structurelle

pour un avenir sain

memisa info · magazine trimestriel 94octobre · novembre · décembre 2012

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Un immense défi

Le Congo est un vaste pays: avec ses 2.344.858 km2, il est 76 fois plus grand que la Belgique. Le pays est divisé en 518 zones de santé. Chacune d’elles est plus grande qu’une province belge et sa population se situe entre 100.000 à 150.000 personnes.

Dans 38 zones de santé – environ 6 millions de personnes – nous travaillons avec les équipes médicales locales à la (re)construction, plus que nécessaire, des soins de santé primaires.

Les problèmes qui se posent sont très divers et complexes. Tellement grands et spécifiques qu’il est impossible de les attaquer tous en même temps. Dans chaque zone de santé, nous abordons les besoins les plus concrets en termes d’infrastructures, de matériel médical et autre. Nous faisons le bilan de l’état de santé de la population. Nous analysons le fonctionnement de la zone. Ensuite, avec les équipes médicales sur place, nous dressons un plan pluriannuel pour développer des soins de santé de qualité.

Et enfin, nous devons trouver des financements. Heureusement, Memisa peut compter sur un vaste réseau de donateurs fidèles et d’importants bailleurs de fonds institutionnels (Coopération belge au Développement, Banque mondiale, etc.), qui nous font confiance.

Appui annuel moyen à une zone de santé : 70.000 euros

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Pour des soins de santé de qualité, il faut se battre sur plusieurs fronts:

• fournir le matériel médical nécessaire

• assurer l’approvisionnement en médicaments de qualité

• construire des infrastructures solides

• former des prestataires de soins qualifi és et motivés

• mettre en place un encadrement rigoureux

• organiser la prévention de maladies telles que le paludisme, le choléra, les infections pulmonaires, etc.

• lutter contre une mortalité maternelle extrêmement élevée

• ... mais aussi garder les soins médicaux abordables

Après la planifi cation, nous assurons le suivi et vérifi ons qu’ils atteignent les résultats escomptés. Pour cela, Memisa dispose de ses propres collaborateurs au Congo. Ils se rendent dans les zones de santé et y supervisent aussi bien les soins aux patients que la logistique et la comptabilité. Cela va bien au-delà d’un simple contrôle : les superviseurs donnent des formations, discutent des problèmes spécifi ques et examinent les moyens pour les résoudre. Un contact direct avec la population a également lieu.

Notons que les projets de Memisa sont régulièrement évalués par des experts externes.

Aperçu des zones de santé, appuyées par Memisa en RD Congo Province Orientale : Fataki, Lita, Drodro, Jiba, Tchomia, Pawa, Boma Mangbetu

Equateur : Kungu, Bokonzi, Banga-Bola, Budjala, Bulu, Mbaya

Bandundu: Sia, Djuma,Bonga Yasa, Lusanga,Kingandu, Mosango,Pay Kongila, Koshibanda,Ipamu, Kimputu, Nord Kikwit, Sud Kikwit, Feshi, Kasongo-Lunda, Panzi, Tembo, Wamba-Lwadi, Kitenda, Popokabaka, Mwela Lemba

Bas-Congo: Gombe Matadi, Mangembo

Katanga: Kongolo, Mbulula

Kasaï Oriental: Katako-Kombe

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Guérir près de chez soi

Chaque zone de la santé dispose d’un hôpital général. Cet hôpital (et toute la zone) est dirigé par 2 à 3 médecins. Ils assurent à la fois la gestion quotidienne et la supervision des centres de santé, les consultations, les opérations...

Comme les zones sont tellement étendues (comparables à une province belge), de nombreux villages se trouvent à des dizaines de kilomètres de l’hôpital général, certains à 150 km de celui-ci.

Les médecins de famille comme nous les connaissons en Belgique n’existent pas au Congo. C’est pour cette raison que chaque zone de santé dispose également de 15 à 25 centres de santé, près des villages. Ils sont pourvus d’un (e) ou plusieurs infirmiers (ères) qui dispensent les soins de santé de première ligne.

Ils posent les diagnostics, effectuent des examens de laboratoire et prescrivent les traitements. Une fois par semaine, ils organisent une consultation prénatale. À intervalles réguliers, ils

Le transport des malades se fait avec une civière fabriquée sur place ou ‘tipoy’. Les longs trajets demandent plusieurs jours de marche.

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vaccinent les enfants. Parmi leurs autres tâches figure également la sensibilisation.

L’infirmier informe les patients de façon participative sur l’importance de l’eau potable, quant aux mesures de prévention de la diarrhée, des verminoses, etc.

Si l’infirmier du centre ne peut pas aider le patient, il le réfère à l’hôpital général. Les opérations telles que les césariennes sont effectuées à l’hôpital.

L’infirmier d’un centre de santé travaille de manière très isolée. Il a une lourde responsabilité et doit prendre de nombreuses décisions tout seul : il doit poser les diagnostics et prescrire les traitements appropriés. Il est confronté à un grand nombre de situations d’urgence. C’est pour cette raison qu’il vit juste à côté du centre de santé. Grâce à l’appui structurel de Memisa, il dispose d’un minimum de médicaments et de matériel médical. Il reçoit aussi des visites de supervision régulières et bénéficie de recyclages périodiques.

Kit de matériel médical pour un centre de santé: 540 euros

microscope: 845 eurosbalance: 53 euros

stérilisateur : 35 euros

BALAKPA

BOBEY

SONGO KUNGU

GULUKOLO

NGELE

BOGBABOMENGE

BOLEMO

LIMPOKO

LIBOBI

LIKATA

LIFUNGA

MOLUNGA

MONYA

H.G.R

BOSO IMOKANZA

BODUBWA

BOMBOMA

BOSO DINGO

KUNDU

BOSO MBUMBU57km

13km

40km

85km

65km

45km

58km

65km

105km

125km

Plan de la zone de santé de Kungu, avec les distances entre les centres de santé et l’hôpital.

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Ça commence par un toit au-dessus de la têtePour pouvoir fournir des soins médicaux de qualité, un bâtiment adéquat est une condition sine qua non. Investir dans les infrastructures est souvent une nécessité. Pour permettre des interventions chirurgicales, un hôpital doit disposer d’un bloc opératoire propre et bien équipé.

Certains centres de santé sont en si mauvais état que la rénovation est indispensable. Pour Memisa, la construction se fait en collaboration avec la population locale. Nous payons les matériaux de construction tels que le bois, les tôles ondulées, les clous ... et le ciment. Le ciment coûte très cher au Congo : il faut compter 30 euros pour un sac. C’est plus que ce qu’une personne gagne en un mois pour nourrir sa famille.

La communauté est responsable de la construction. Les hommes font le mortier, montent les murs et mettent le toit. Les femmes amènent l’eau, et les enfants apportent le sable et la caillasse sur le chantier.

L’eau qui sauveNous ne nous en rendons peut-être pas bien compte, mais pour pouvoir travailler, les centres de santé et les hôpitaux ont besoin d’une eau propre. Et pourtant, il n’est pas facile de se la procurer : l’adduction d’eau est souvent inexistante et les pompes à eau sont très éloignées. Ce problème est résolu de façon pragmatique : nous mettons en place des citernes ou des jarres pour la captation de la précieuse eau de pluie.

Grâce aux panneaux solaires, il y a uffisamment d’éclairage à la maternité. Cela améliore la qualité des soins.

Les habitants se retroussent les manches pour la construction d’un centre de santé.

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De l’eau pure et potable est essentielle pour des soins de santé efficaces. Depuis de nombreuses années, Memisa a donc pris l’option d’aménager les sources d’eau dans les zones de santé.

Énergie solaire Ces dernières années, beaucoup a été investi dans les panneaux solaires. Les hôpitaux doivent dépenser moins d’argent qu’avec un groupe électrogène pour produire de l’électricité et ils peuvent alors économiser pour l’achat de médicaments et de matériel médical.

un sac de ciment : 30 eurosaménagement d’une source : 330 euros

panneau solaire : 258 euroskit d’ampoules économiques : 30 euros

« Depuis l’aménagement de 12 sources d’eau par Memisa, le nombre de cas d’amibiase à l’hôpital a chuté de manière spectaculaire à 119. Cinq ans plus tôt, il y en avait encore 7.655. »Ria Van der Sype, Kasongo Lunda

Construction d’une citerne à Pay Kongila

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Ils font toute la différence

Comme dans toute organisation, l’engagement des collaborateurs influence la qualité des soins apportés. Motivés, dévoués et compétents, ils peuvent faire beaucoup avec peu de moyens.

Un revenu pour la familleUn des gros problèmes du Congo est la rémunération des infirmiers. Le salaire moyen est très bas et souvent payé en retard. Comme chez nous, ces personnes travaillent pour nourrir leur famille. Au Congo, c’est une question de survie. Si le salaire n’arrive pas, les infirmiers doivent chercher d’autres sources de revenu.

C’est pourquoi Memisa a instauré un système de primes dans les zones soutenues. Cela motive et stimule les infirmiers. C’est un grand succès. Maria Huysmans : « Dans la zone de santé de Kimputu, le système de primes a été instauré en 2011. On peut voir l’amélioration : les infirmiers sont motivés, la qualité du travail est en progrès, les patients viennent plus rapidement au centre de santé et ils y sont plus vite soignés, l’utilisation des médicaments s’est améliorée. »

Les primes motivent les infirmiers sous-payés et améliorent les soins donnés.

Les médecins de la zone de Budjala, Bangabola et Mbaya suivent une formation de cinq jours en échographie.

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L’ordinogramme augmente la qualité et l’efficacitéEn tant qu’infirmier, il n’est pas toujours évident de poser le diagnostic exact avec le traitement correspondant. C’est pourquoi un ordinogramme complet a été préparé, une véritable bible médicale pour chaque infirmier des zones de santé soutenues par Memisa. Ce livre aide les infirmiers à poser le bon diagnostic et donc à donner le traitement adapté, quel médicament en quelle quantité. Auparavant, l’infirmier donnait aux patients plusieurs antibiotiques pour être sûr qu’au moins l’un d’entre eux agisse. Avec l’ordinogramme, c’est du passé. Les infirmiers sont formés à son utilisation et il est vérifié qu’ils l’utilisent correctement.

Une nouvelle approche : collaborer avec les sages-femmes traditionnellesLes sages-femmes traditionnelles ou ‘matrones’ sont ces femmes du village qui exercent comme des sages-femmes : elles n’ont pas la formation médicale mais elles ont la confiance et le respect de la population. Dans un nouveau projet à Mbaya, Memisa travaille avec elles et leur donne une formation de sorte que les femmes qui ont des complications soient référées au centre de santé. Le résultat est impressionnant : la mortalité maternelle a fortement baissé.

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Le transport : indispensable aux soins de santé

Nous ne le réalisons pas toujours mais dans un pays aussi grand où il n’y a pas de transport en commun, se déplacer est un vrai défi. D’autant que le réseau routier est catastrophique.

Un défi logistiqueComment recevoir du matériel médical et des médicaments envoyés depuis Kinshasa ? C’est le défi que doit relever quotidiennement l’équipe logistique de Memisa. En août 2012, se déroulait le premier ‘Atelier Logistique’ de Memisa à Kinshasa avec l’ensemble des intervenants. Un objectif principal : améliorer les procédures. Les échanges ont porté sur le transport, l’achat de matériel logistique mais également sur la maintenance des moyens de transport en vue d’une meilleure efficacité. Les jeeps, motos et vélos jouent un rôle important dans l’accès aux soins.

Une moto pour chaque zoneQuand on sait qu’un hôpital dispose de maximum 2 ou 3 médecins pour une région aussi grande qu’une province belge, il est essentiel de pouvoir se déplacer facilement et rapidement. Dans ces conditions, la moto est idéale : c’est plus rapide que le vélo, cela

Un vélo : 63 eurosUn kit de réparation : 32 eurosUne moto (125 cc): 2.580 euros

Une voiture tout-terrain : 26.000 euros

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permet de faire de longues distances et c’est adapté à l’état des routes. La moto permet au médecin de visiter plusieurs centres de santé sur la même journée. Si une épidémie surgit, il peut se rendre rapidement sur place et apporter les médicaments nécessaires.

Un vélo pour chaque centre de santéChaque centre de santé devrait avoir un ou plusieurs vélos. Le vélo ne sert pas uniquement d’ambulance : l’infirmier peut parcourir davantage de villages pour vacciner les enfants et visiter les malades chroniques. En cas d’urgence, il peut se rendre beaucoup plus vite sur place.

La livraison de la jeep est un événement important. La jeep servira d’ambulance mais également pour le transport du matériel médical et des médicaments. (photo : réception de la jeep à Pay Kongila)

Les infirmiers posent fièrement avec leurs nouveaux vélos. Ils pourront enfin se déplacer rapidement. (photo : réception des nouveaux vélos dans la zone de Bominenge)

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Des frais difficiles à supporter

L’hospitalisation est chère, surtout quand on gagne à peine un euro par jour. Quand ils ne savent pas ce que va leur coûter les soins ou l’enregistrement, ils viennent souvent trop tard au centre de santé ou à l’hôpital.

Au lieu de payer séparément les visites, les consultations, les médicaments, les opérations et l’hospitalisation, les patients paient pour une période déterminée un prix global dans lequel tout est compris. Par exemple, le prix d’une césarienne est de 30 dollars, peu importe le nombre de médicaments qui doivent l’accompagner. Le tarif forfaitaire dépend du pouvoir d’achat de la zone de santé.

exemple Coût Tarif forfaitaire

Traitement malaria 6 $ 1,5 à 2 $

Césarienne 100 à 200 $ 30 à 50 $

Péritonite 100 à 200 $ 50 à 80 $

Les résultats sont impressionnants. Dans toutes les zones où ce système a été instauré, plus de personnes se rendent au centre de santé pour recevoir les soins essentiels. Bien qu’ils aient peu de moyens, lorsqu’ils sont malades, ils osent franchir le pas et se rendre au centre de santé ou à l’hôpital. De cette manière, plusieurs vies ont déjà été sauvées.

Coût d’un traitement contre la malaria : 5 euros

memisa s’investit pour des soins de sante de base de qualite

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Stop aux faux médicaments

Au Congo, les médicaments sont mis en vente sur les marchés ou le long des routes, même dans les villages les plus petits et les plus reculés. N’importe qui peut acheter et vendre des médicaments. Beaucoup des « médicaments » sont faux.

Dans les faux médicaments, la substance active est insuffisante voire inexistante. Il arrive même que cette substance soit substituée par un produit nocif. Pourtant, ces médicaments bon marché restent attractifs pour les congolais les plus pauvres qui ne se rendent pas compte du danger.

Pour s’assurer que les hôpitaux et centres de santé disposent suffisamment de médicaments de bonne qualité, différentes centrales de distribution ont été mise en place à plusieurs endroits à travers le Congo. Les structures peuvent s’y approvisionner en médicaments génériques. Memisa soutient les zones de santé avec un budget annuel alloué aux besoins les plus urgents en médicaments.

Kit médicaments de base pour le centre de santé : 295 eurosKit médicaments de base pour l’hôpital : 2.887 euros

Kit antibiotiques pour l’hôpital : 1.862 euros

memisa s’investit pour des soins de sante de base de qualite

Une bonne gestion des médicaments est une tâche importante dans un hôpital

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Le 5ième Objectif du Millénaire veut améliorer la santé maternelle. C’est, à l’heure actuelle, l’Objectif le moins avancé. Votre soutien est plus que jamais nécessaire !

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Stop à la mortalité maternelle

• Chaque année, 1 million d’enfants perdent leur maman suite à la mortalité maternelle.

• Chaque minute, une maman meurt de complications pendant sa grossesse ou l’accouchement. 99% de ces femmes vivent dans des pays en développement.

• À travers le monde, 10 à 15 millions de femmes souffrent de complications suite à leur grossesse ou à l’accouchement.

Les causes de la mortalité maternelle sont connues. Dans 80 % des cas, cela résulte de causes directes comme les hémorragies, les infections, la toxémie de la grossesse, l’hypertension et les accouchements à complications. La malaria, le VIH/sida et les maladies cardiovasculaires constituent les principales causes indirectes.

Memisa lutte contre la mortalité maternelle en équipant les maternités : petit matériel médical, stérilisateurs, tables d’accouchement, panneaux solaires pour l’éclairage, médicaments indispensables et matériel pour les transfusions sanguines. Plusieurs systèmes ont été mis en place pour que la césarienne notamment soit accessible financièrement.

avec € 25 vous payez les consultations prénatales de 5 mamans

avec € 142 vous procurez à une maternité un kit avec des seringues, des aiguilles, du matériel de suture, etc.

avec € 40 vous payez une césarienne qui peut sauver une vie

avec € 805 vous payez une table d’accouchement

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