aFFaires

P. 10

Le Bulletin d’informations et d’analyses au service de l’immigration au Canada 38ème parution

P. 13Le prix des choses

Vous avez ici quelques propositions

de réfrigérateurs au Québec.

Les salaires élevés des compagniesminières créent une pénurie

de main-d’œuvre dans les entreprises de services

P. 6

Un nouveau programme pour créer des emplois et attirer les immigrants les plus talentueux du monde

Le meilleur canal pour réussir son immigration

P. 25

EDITORIAL

P. 7

Diane de Courcy et les nouveaux défis de l’immigration québécoiseSuite aux élections provinciales du 04 septembre 2012 qui se sont soldéespar la victoire du Parti Québécois, Diane de Courcy prend désormais la têtedu Ministère de l’Immigration et des Communautés Culturelles du Québec.

La morosité économique mondiale n’a pas empêché les banques canadiennesd’engranger des profits au troisième trimestre de cette année.

Selon l’indice annuel de la nouvelle activité entrepreneuriale de la Banque deDéveloppement du Canada, les immigrants restent plus dynamiques dans le mondede l’entrepreneuriat au pays.

P. 22

P. 12

acheter des réfrigérateurs et des cuisinièresau québec

P. 2 à 5

Les immigrants de plus en plus portés vers les affaires au Canada

Désormais un guide pour les immigrants d’affaires à Gatineau

P. 11initiative privée

Troisième trimestre florissant pour les banques canadiennes

Catégorie de l’expérienCe Canadienne (CeC)

Marché de recruteMent

La pénurie de travailleurs qualifiés atteint

un niveau critique au Canada

P. 6

provinces canaDiennes

les villes ouest-canadiennes dynamisent l’économie canadienne

L’efficacité du marché du travail se maintient dans l’ouest

P. 15

P. 23

secteur De l’emploi

société

La vigueur économique de la région de Québec attire les nouveaux immigrants

canaDa

Les demandeurs de citoyenneté désormais soumis aux tests de langue

marché Du travail

Les Canadiens et les techniques de recherche d’emploi

P. 11

P. 14

septemBre 2012

Progression de l’emploi en Ontario et au Manitoba

P. 9

P. 8

P. 16

ville De Fermont

BuDget Des provinces

Finances Publiques de la Saskatchewan,un modèle au Canada

La pénurie de travailleurs qualifiés aurait atteint unniveau critique au Canada, selon la récente étude deRandstad Canada.

Le ministre des Finances de la Saskatchewan, Ken Krawetz

Phot

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PC/R

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La croissance de l’emploi et le taux de chômage relativementbas dans la région de Québec attirent aujourd’hui un grand nombrede nouveaux immigrants.

‘’Statistique Canada’’ a adopté de nouvelles mesures et bien d’autresinnovations en vue de mieux aider les populations à comprendre desdonnées et concepts économiques canadiens.

Données économiques

Bientôt de nouveauxstandards économiquesà ‘’Statistique Canada’’ Photo :

PC

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38ème parution 2

EditorialEditorial

é

Suite à la page 3

suite aux élections provinciales du 04 septembre2012 qui se sont soldées par la victoire du PartiQuébécois, Diane de Courcy prend désormais latête du Ministère de l’Immigration et desCommunautés Culturelles du Québec.

La nouvelle Première Ministre québécoise, PaulineMarois, l’a décidé ainsi : Diane de Courcy, à lafaveur d’un nouveau gouvernement, remplaceKathleen Weil qui dirigeait ce départementministériel depuis le 11 août 2010.

Nommée en charge du Ministère de l’Immigrationet des Communautés Culturelles, Diane de Courcydevra également gérer le portefeuille ministérielde la Charte de langue française.

Pauline Marois lui assigne un objectif très clair :« Proposer une nouvelle loi 101 et renforcer l’impor-tance du français comme langue officielle et d’usageau Québec, ce qui inclut l’intégration des immigrants ».

En effet, la loi 101, votée en 1977, définit lesdroits linguistiques de tous les citoyens du Québecet fait du français la langue officielle de la pro-vince québécoise.

Diane de Courcy va devoir piloter des dossiersd’immigration et de langue française avec une plusgrande détermination non seulement à cause desengagements pris parl’état major du PartiQuébécois au cours dela campagne électo-rale, mais aussi et sur-tout à cause de sesconvictions personnelleset sa grande expé-rience professionnelleacquise durant plu-sieurs années.

« J’ai été commissaire scolaire d’Ahuntsic durant 18ans, dont les 14 derniers à titre de présidente de la

Commission Scolaire de Montréal (CSDM). Je suisaussi présidente du Mouvement pour une écolemoderne et ouverte (MEMO) depuis 19 ans, un orga-nisme qui a notamment joué un rôle actif dans ladémocratisation des écoles publiques », a-t-ellemen-tionné sur le mûr de sa page facebook.

la nouvelle ministre de l’immigration québécoise

La nouvelle ministre de l’immigration québécoisefait actuellement des études de deuxième cycle enadministration publique à l’Ecole Nationaled’Administration (ENAP).

Elle est impliquée dans le domainescolaire depuis le début desannées 1990 et a été élue pourla première fois comme commis-saire à la Commission des EcolesCatholiques de Montréal en1994, où elle représente le quar-tier d’Ahuntsic.

Diane de Courcy va accéder à la présidence de laplus importante commission scolaire au Québec, c'est-à-dire la Commission Scolaire de Montréal, en 1998.

Diane de Courcy, la nouvelle ministre de l’Immigration et des Communautés Culturelles

Diane de Courcy et les nouveaux défis de l’immigration québécoise

« NOus sOmmEs uNE pROvINcE quIDOIT mIsER suR L’ImmIgRATION pOuRAssuRER sON DévELOppEmENT sOcIAL

ET écONOmIquE. LA quEsTION DE L’IN-TégRATION, DONc DE LA fRANcIsATION

DEmEuRE Au cœuR DEs pRéOccupA-TIONs Du québEc.

Acces cANADA News

38ème parution 3

EditorialEditorial

é

Suite à la page 4

Elle sera par la suite Présidente du Mouvementpour une école moderne et ouverte, un mouve-ment favorable à la laïcité scolaire et égalementmembre du conseil d’administration de laFédération des Femmes du Québec.

A l’issue des élections provinciales du 04 septem-bre dernier dans la province, Diane de Courcy aété élue députée du Parti Québécois dans la cir-conscription de Crémazie, succédant ainsi à ladéputée indépendante Lisette Lapointe.

Elle habite depuis une trentaine d’année le comtéde Crémazie, où elle élèvejusqu’aujourd’hui avec sonmari, ses deux enfants ainsique ses quatre petits-enfants.

« En ce qui me concerne, lepremier privilège dont je jouisest celui d’avoir été elue par la population deCrémazie. J’ai fait le saut en politique parce que jevoulais servir d’abord. J’ai maintenant la chance depouvoir le faire à l’Assemblée Nationale et au gou-vernement et c’est pourquoi j’accepte avec l’humi-lité des tâches que m’a confiées Mme Marois », a-t-elle indiqué après sa nomination.

L’une des premières actions posées par Diane DeCourcy au lendemain de sa nomination est liée àsa rencontre avec les partenaires de son minis-tère.

Cela s’est déroulé lors du lancement de laSemaine québécoise des rencontres intercultu-relles, qui avait pour objectif de mettre enexergue le dialogue et l’ouverture à la diversitéculturelle.

Selon les initiateurs dudit projet, l’intégration et lesentiment d’appartenance des Québécoises etQuébécois de toutes origines reposent sur laconcertation. Cela exige un engagement fermede tous les acteurs socioéconomiques.

La nouvelle ministre de l’immigration a égale-ment témoigné son soutien aux préoccupations

exprimées par la Fédération Autonome del’Enseignement et des Organisations au coursd’une conférence de presse relative à la franci-sation des personnes immigrantes et des non-francophones et leur intégration à la société qué-bécoise.

Les premières actions entreprises par Diane deCourcy après sa nomination démeurent despreuves du nouveau dynamisme qu’elle entendinsuffler au ministère de l’Immigration et desCommunautés Culturelles au Québec.

« Cette préoccupation rejointmon mandat en immigration demême que celui relatif à lalangue. La vitalité et la qualitédu français, ce qui inclut la fran-cisation des nouveaux arrivants,est clairement pour moi une

priorité », a-t-elle confié à la FédérationAutonome de l’Enseignement et desOrganisations lors de la conférence de presse.

Diane de courcy face aux nouveauxenjeux de l’immigration québécoise

Les défis qui attendent la nouvelle Ministre del’Immigration et des Communautés Culturelles sontdonc importants et ont pour noms : intégration desnouveaux arrivants et francisation.

Cette idée est partagée par la FédérationAutonome de l’Enseignement (FAE) qui en avaitfait une préoccupation particulière au cours dela quatrième édition de la Semaine pour l’écolepublique (SPEP).

« Nous sommes une province qui doit miser sur l’im-migration pour assurer son développement social etéconomique. La question de l’intégration, donc dela francisation demeure au cœur des préoccupa-tions du Québec. Si on statue que, pour l’instant, ily a des lacunes sur le plan de l’intégration, est-ceque cela signifie qu’on doit nécessairement réduirele nombre d’immigrants ou, au contraire, qu’on

LEs NOuvEAux DéfIs DEL’ImmIgRATION ONT pOuR NOms :

INTégRATION DEs NOuvEAux

ARRIvANTs ET fRANcIsATION.

Acces cANADA News

38ème parution 4

EditorialEditorial

doit plutôt améliorer les services d’intégrationet de francisation des nouveaux arrivants ? »,se demande M. Pierre Saint-Germain,président du FAE.

Ce dernier souhaite par exemple une aug-

mentation de l’offre des services de franci-

sation, qu’il juge trop limitée aux grands

centres et insuffisamment tournée vers les

besoins d’une part importante des nou-

veaux arrivants.

« Il y a plusieurs groupes qui interviennent en

francisation : Emploi-Québec, le ministère de

l’Education, le ministère de l’Immigration et

des communautés Culturelles, etc. C’est bien

qu’ils soient tous actifs, mais on constate un

important manque de coordination… », fait

remarquer le Président de la FAE avant

d’ajouter :

« Il y a un défi immense

pour faire en sorte que les

immigrants qui arrivent au

Québec aient non seule-

ment accès à la francisation, mais qu’ils aient

aussi les moyens de profiter de ces services

(…) Si au Québec, on veut vraiment faire du

français un objet de cohésion sociale et d’in-

tégration, il va falloir qu’on investisse plus

d’énergie et plus d’argent », a-t-il confié.

M. Yves-Thomas Dorval, Président du

Conseil du Patronat du Québec, trouve

également que la principale préoccupation

de son organisation en matière d’immigra-

tion est d’être assurée de la ferme volonté

des politiques publiques dans la prise en

compte des besoins des entreprises du Québec.

Pour le Président du Conseil du Patronat,

l’intégration des personnes immigrantes à

la société québécoise et au marché du tra-

vail passe par une offre de service d’inté-

gration efficace et diverse.

« La connaissance du français, des institutions

québécoises, des lois et des règlements, des

étapes à suivre pour se lancer en affaires et

les exigences courantes des employeurs ou

de la culture du travail au Québec sont tous

des aspects importants (…) les besoins évo-

luent tant du côté des immigrants que des

employeurs qui recherchent des qualifica-

tions de plus en plus sophistiquées », confie

Yves-Thomas Dorval.

Diane De Courcy reconnaît donc la perti-

nence des enjeux qui se présentent à elle

aujourd’hui en matière d’immigration dans

la province québécoise.

Elle l’a d’ailleurs mentionné

dans l’allocution qu’elle a

prononcée lors du lance-

ment de la Semaine qué-

bécoise des rencontres interculturelles, le 1er

octobre 2012.

D’après la nouvelle ministre de l’immigration,

d’importants besoins en main-d’œuvre spé-

cialisées se posent avec acuité dans toutes

les régions du Québec.

« La croissance de la main-d’œuvre québé-

coise et la création d’entreprises reposent de

plus en plus sur l’immigration. Il en va de

notre prospérité économique. Le Québec

doit attirer et retenir les meilleurs talents.

é

Suite à la page 5

L’ImmIgRATION quEbEcOIsE fAcEAux ImpORTANTs bEsOINs DE

mAINs D’OEuvRE spécIALIséEs

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38ème parution 5

EditorialEditorial

Cet enjeu d’une immigration répondant à nos

besoins et aussi à ceux que nous accueillons,

est en effet une autre de mes préoccupations.

On doit mettre en place les conditions

gagnantes pour que nos actions en matière

d’immigration se soldent par une réussite

complète, partout au Québec », a indiquéDiane De Courcy.

Bien imprégnée des défis qui l’attendent, DianeDe Courcy est visiblement résolue à donner unnouveau souffle à l’immigration au Québec.

Et ce n’est surtout pas le gouvernement minori-

taire dont elle est issue qui constituera un handi-cap dans la mise en œuvre de sa politique.

A ce niveau, elle a sa petite idée : « Mon mandata été clairement énoncé et je suis attachée à le

remplir. Aussi, Mme Marois a insisté sur le fait qu’un

gouvernement minoritaire se doit d’être un gouver-

nement à l’écoute. Je partage cette vision. »

Diane De Courcy en face des nouveaux défis d’im-

migration québécoise : la tâche semble être ardue

mais bien passionnante en faveur d’une intégration

mieux pensée et plus réussie des nouveaux arrivants.

Faites savoir à vos parents et amis qu'en matière d'immigration commedans tout autre domaine, il ne faut jamais envoyer de l'argent à despersonnes qu'ils ne connaissent pas. le nombre de fraudes par internet enmatière d'immigration et autres est très important et, en général, les nomsde firmes existantes sont utilisés par les fraudeurs.

par sécurité

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38ème parution 6

Nouvelles du CanadaNouvelles du Canada

L’économie canadienne

En brèves…

la pénurie de travailleurs qualifiés auraitatteint un niveau critique au Canada, selonla récente étude de Randstad Canada.

Sur un échantillon minimum de 400 entrevuespar pays, il apparaît que les entreprisescanadiennes se trouvent confronter à unepénurie grandissante de travailleurs qualifiés.

L’étude précise que les employeurs duCanada devraient s’attendre au cours decette année à un manque de main-d’œuvredans les industries de fabrication, de l’auto-matisation, de l’énergie et services publics.

A titre d’exemple, plusieurs employeurs des

régions du Grand Toronto, Montréal etCalgary éprouvent des difficultés à recruterdes talents dans le domaine de l’ingénierie.

En effet, trouver des postes de dessinateurs,d’ingénieurs mécaniques et de concepteursmécaniques n’est plus un exercice facile pourles entreprises.

Cette crise est la résultante d’un changementdémographique dû aux départs à la retraite,au manque de plus en plus important de tra-vailleurs compétents et à l’écart importantentre les compétences recherchées et cellesdisponibles sur le marché.

la morosité économique mondiale n’a pasempêché les banques canadiennes d’en-granger des profits au troisième trimestre decette année.

Rick Waugh, Président et Chef de laDirection de la Banque Scotia confirme ceconstat.

« Le réseau canadien a affiché un trimestre

remarquable ponctué par une excellente crois-

sance des volumes, une gestion rigoureuse des

charges et une baisse de dotation au compte

de correction de valeur. Les revenus sur cartes

et les revenus tirés des paiements sont égale-

ment en hausse du fait de la forte augmenta-

tion du nombre de carte de crédit et de

comptes de chèques dans tous les réseaux...»,

a confié Rick Waugh.

A la banque Scotia, le bénéfice atteint unsommet inespéré : 2,05 milliards de dollarsau cours du trimestre terminé le 31 juillet dernier,soit 57,4% de plus qu’à la période corres-pondante à celle de l’année précédente.

Ce bénéfice a été de 2,24 milliards à laBanque Royale, de 1,49 milliard à la BanqueTD, de 841 millions de dollars à la BanqueCIBC.

MarChé de reCruteMent

La pénurie de travailleurs qualifiés atteint un niveau critique au Canada

affaires

Troisième trimestre florissant pour les banques canadiennes

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38ème parution 7

Nouvelles du CanadaNouvelles du Canada

Chez BMO Groupe financier, le bénéfice aconnu une hausse de 37%. Dans plusieursautres banques du pays, des hausses de pro-fits ont été annoncées.

« Nous attirons de nouveaux clients et nous

augmentons régulièrement notre chiffre d’affaires

auprès des clients actuels qui choisissent de

nous confier leurs services bancaires », a indi-qué Bill Downe, Président et chef de la direc-tion BMO Groupe financier.

une étude de Conference Boardannonce d’excellentes perspec-tives dans l’industrie forestière auCanada.

Selon cette source, l’industrie du boisdevrait afficher des bénéfices de plusde 200 millions de dollars cetteannée.

La reprise du marché du logementaux Etats-Unis pourrait même encoreamener l’industrie forestière cana-dienne à tripler ses bénéfices en 2013.

« Il y a une tendance mondiale due auxnouvelles règles environnementales, oùles produits du bois vont être de plus enplus utilisés », confie Sylvain Labbé, directeurgénéral du Bureau de promotion des produitsdu bois du Québec.

Pour la directrice général de l’Association

Forestière de l’Abitibi-Témiscamingue,

Dominique Beaudoin, cette situation devraitfavoriser d’excellentes affaires pour lesentreprises de première transformation desciage et les entreprises de panneaux.

selon Statistique Canada, le PIB du pays aaugmenté de 0,5% lors du deuxième tri-mestre par rapport au premier trimestre del’année.

Mais exprimé en taux annualisé, le PIB réeldu Canada a véritablement progressé de1,8% au deuxième trimestre, soit une légèrehausse par rapport aux attentes des analystes.

Les investissements des entreprises ayant sou-tenu la croissance économique et lesdépenses de consommation seraient à labase de cette hausse du PIB.

« L’économie canadienne a fait légèrementmieux que prévu au deuxième trimestre »,reconnaît Douglas Porter, l’économiste enchef-adjoint de BMO.

L’industrie du bois devrait afficher des bénéfices de plus de 200 millions

de dollars cette année.

agriCulture

Des profits annoncés dans l’industrie forestière

eConoMie

PIB canadien, la hausse se poursuit

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38ème parution 8

Nouvelles du CanadaNouvelles du Canada

l’incertitude économique mondiale est loinde perturber les activités économiques auCanada.

Une étude de la banque de Montréal permetde faire ce constat :

« 41% des Canadiens estiment que leurs entre-

prises sont en croissance, et s’attendent à ce

qu’elles embauchent cette année. Près des deux

tiers se disent à l’aise quant à leur sécurité d’em-

ploi (ce qui représente une hausse de 13% par

rapport à 2011), et quatre sur dix s’attendent à

obtenir une hausse de salaire ou une promotion

cette année (soit 11% de plus qu’en 2011).

Seulement 22% s’attendent à ce jour à ce que

leur entreprise procède à des mises à pied ».

Les Canadiens sont ainsi plus optimistes faceà la sécurité d’emploi. Cela est confirmé parle sondage effectué par la firme Pollara, quiindique que « 64% des Canadiens se sentent àl’aise par rapport à leur sécurité d’emploi… ».

Selon le sondage, les Canadiens qui résidentdans les provinces des Prairies (Saskatchewanet Manitoba) sont plus confiants (81%) quedans les autres provinces canadiennes.

près de 10 600 emplois (en majorité desemplois à temps plein) ont été créés parl’économie canadienne au cours du mois deseptembre de cette année.

D’une année à une autre, ‘’Statistique Canada’’indique que l’emploi a crû de 0,8% à causesurtout du travail à temps partiel.

Le taux de chômage a par exemple baisséde deux dixièmes de point de pourcentagedans la région métropolitaine de Montréalpour se situer à 8,2%.

La croissance de l’emploi a été surtout remar-quable dans les secteurs du commerce, de laconstruction, de l’information, de la culture etdes loisirs ainsi que l’agriculture.

en septembre 2012, les provinces del’Ontario et du Manitoba ont enregistrérespectivement 31 000 et 6 600 nouveauxemplois, selon le dernier communiqué del’Enquête sur la Population Active, (EPA).

La hausse de l’emploi d’une année à une autreen Ontario a été de 0,7% et s’est manifestéeprincipalement dans le travail à temps partiel.

Au Manitoba, cette croissance a été 1,6%.

Sur toute l’étendue du territoire nationalcanadien, le marché du travail a enregistréune hausse de 52 000 nouveaux emplois,malgré un taux de chômage légèrement enhausse de 0,1 point de pourcentage au coursdu mois de septembre. Cela a fixé le taux dechômage à 7,4%.

seCteur du travail

Sécurité de l’emploi, les Canadiens optimistes

MarChé du travail

L’économie canadienne crée 10 600 emplois en septembre

septeMbre 2012

Progression de l’emploi en Ontario et au Manitoba

é

Suite à la page 9

Acces cANADA News

38ème parution 9

Nouvelles du CanadaNouvelles du Canada

Plusieurs secteurs d’activités ont connu cetteprogression de l’emploi comme ceux du com-merce de détail et du commerce de gros, laconstruction, le secteur de l’information, de laculture et des loisirs ainsi que l’agriculture.

Découvrez ci-dessous, les taux de chômagedes différentes provinces du Canada. Ils sontissus du dernier communiqué de l’Enquête surla Population Active (EPA) pour la périoded’août à septembre 2012.

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Suite à la page 10

Alberta…………..........................................................…de 4,4% à 4,4 %

Saskatchewan…….............................................…....…..de 4,4% à 4,7 %

Manitoba ………….........................................................de 5,4% à 5,0 %

Colombie- Britannique...................................................de 6,7% à 7,0 %

Ontario………....….....................................................….de 8,0% à 7,9 %

Québec…..........................................................................de 7,6% à 8,0 %

Nouvelle-Ecosse…............................................................de 9,7% à 8,6 %

Nouveau-Brunswick….................................................... de 10,4 % à 11,0 %

île-du-Prince-Edouard…................................................de 11,7% à 11,2 %

Terre-Neuve-et-Labrador ..............................................de 12,7% à 12,3 %

taux de chômage/ mois d’août à sePtembre 2012

Provinces canadiennes

‘‘statistique Canada’’ est un orga-nisme fédéral qui produit desdonnées statistiques objectives

permettant aux Canadiens de mieux com-prendre leur pays, leur population, leursressources, leur économie et société.

Cet organisme s’apprête à adopter denouvelles mesures et bien d’autres innova-tions en vue de mieux aider les populationsà comprendre des données et conceptséconomiques du pays.

Il s’agit ici d’une véritable révolution quifera du Canada, après l’Australie, un pion-nier dans la nouvelle manière de mesurerles performances économiques.

D’après un article publié par le journal ‘’LaPresse canadienne’’, les nouvelles données

seront tirées d’études consciencieuses desrécessions du début des années 80 et 90,des reprises qui les ont suivies, de la criseéconomique de 2008 et du lent regain quia suivi.

Bientôt de nouveaux standards économiques à Statistique Canada

données éConoMiques

Bientôt de nouveaux standards économiques à ‘’Statistique Canada’’P

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38ème parution 10

Nouvelles du CanadaNouvelles du Canada

Vous avez ci-dessous, les taux de chômage dans les grandes villes du Canada au cours de la période

d’août à septembre 2012.

— Saint-Jean (Terre-Neuve-Et-Labrador)................. 7,1% d’août 2012 à 7,1% à septembre 2012— Halifax (Nouvelle-Ecosse) ................................................ 6,5 % d’août 2012 à 5,7 % à septembre 2012— Moncton (Nouveau-Brunswick) .................................... 7,0% d’août 2012 à 7,2% à septembre 2012— Saint-Jean, (Nouveau-Brunswick) ............................. 9,0% d’août 2012 à 9,1 % à septembre 2012— Québec (Québec) .................................................................... de 5,2% à 5,4% — Trois-Rivières (Québec) ........................................................ de 7,7 % à 7,8% — Sherbrooke (Québec) ............................................................ de 8,2% à 8,5% — Montréal (Québec) ................................................................... de 8,4% à 8,2% — Gatineau (Québec) .................................................................. de 5,9% à 6,1% — Ottawa (Ontario) ....................................................................... de 6,4 % à 6,6%— Toronto (Ontario) ......................................................................... de 8,5% à 8,5 % — Winnipeg (Manitoba) ............................................................. de 5,7% à 5,5%— Regina (Manitoba) ...................................................................... de 4,2% à 4,0% — Saskatoon (Saskatchewan) ............................................... de 5,3% à 5,4% — Calgary (Alberta) ...................................................................... de 4,6% à 4,7% — Edmonton (Alberta) .................................................................... de 4,5% à 4,5% — Vancouver (Colombie-Britannique) ........................... de 6,8% à 7,0%— Victoria (Colombie-Britannique) .................................. de 5,9% à 6,0%

MarChé de l’eMploi

Taux de chômage en septembre 2012 dans les grandes villes du Canada

Pour Paul Jacobson, l’économiste et conseil-ler de Toronto, l’exercice est pertinent etpermet de fournir aux décideurs et auxanalystes une image plus précise du déclinet du déroulement des mouvements écono-miques.

Selon lui, le nouveau système permettrapar exemple de séparer les exportationsen 35 catégories, et non sept comme leveut la pratique actuelle. Et pour lesdépenses personnelles de consommation,‘’Statistique Canada’’ prévoit 100 sous-

catégories à considérer par les analystes,soit une hausse par rapport aux 38 caté-gories actuelles.

Il faut noter qu’au Canada, c'est au gou-vernement fédéral qu'il incombe de fournirdes statistiques.

Aux termes de la loi, ‘’Statistique Canada’’,organisme central de la statistique aupays, est tenu de s'acquitter de cette tâchepour l'ensemble du Canada.

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Nouvelles du CanadaNouvelles du Canada

société…

initiative privée

Les immigrants de plus en plus portés vers les affaires au Canada

au Canada, les immigrants occupent deplus en plus une place prépondérantedans le domaine des affaires.

Selon l’indice annuel de la nouvelle activitéentrepreneuriale de la Banque deDéveloppement du Canada, les immi-grants restent plus dynamiques dans lemonde de l’entrepreneuriat au pays.

D’après la Banque de Développement duCanada, 0,35% des immigrants ont lancéune entreprise qui génèrent des emplois ;soit le double des autres Canadiens.

Les Canadiens âgés de 45 ans et plusauraient plus monté d’entreprises que lesautres tranches de la population.

En 2011, la Colombie-Britannique est laprovince canadienne la plus active dans cedomaine, immigrants et non-immigrantsconfondus.

Les Québécois arrivent en deuxième positionet les Ontariens en troisième position.

Les immigrants de plus en plus portés vers les affaires au Canada

l’environnement des affaires à Gatineau sefacilite davantage pour les populationsimmigrantes avec la publication d’un guide àleur intention.

L’objectif visé par les initiateurs est d’attirer plusd’entrepreneurs dans la région de l’Outaouaiset leur faciliter le démarrage d’entreprise.

Il faut noter que parmi les 7 000 entreprisesinstallées à Gatineau, 1 200 sont dirigées pardes membres des communautés culturelles.

Gatineau est une ville du Québec, chef-lieu de

la région administrative de l’Outaouais ainsique la quatrième plus grande ville du Québecpar l’importance numérique de sa population.

Située au nord de la rivière des Outaouais,Gatineau forme avec Ottawa, la région métro-politaine d’Ottawa-Gatineau, qui est la 4ème

agglomération du Canada après Toronto,Montréal et Vancouver.

Entre 2006 et 2010, Gatineau a connu uneprogression en moyenne de 50% de l’accueildes nouveaux immigrants.

gatineau (ouest du québeC)

Désormais un guide pour les immigrants d’affaires

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38ème parution 12

Nouvelles du CanadaNouvelles du Canada

société…

un sondage récemment effectué parl’International Capital MarketAssociation (ICMA International) et parrainépar Randstad Canada, révèle que la plupartdes Canadiens utilisent les méthodes tradi-tionnelles dans la recherche d’emploi : Laconsultation de sites Web d’affichage d’em-ploi (72%) et d’annonces dans les journaux(55%).

Près d’un Canadien sur quatre (22%) avoueutiliser les médias sociaux pour trouver unemploi.

Jan Hein Bax, Président de Randstad Canadamontre ici l’importance des technologiesmodernes dans les méthodes de recherched’emploi aujourd’hui.

« Bien que ces résultats indiquent que les

méthodes traditionnelles, comme les sites d’af-

fichage et les annonces dans les journaux, sont

les outils de recherche les plus fréquemment

utilisés par les Canadiens, il est indéniable que

la technologie joue un rôle important dans le

processus de recherche d’emploi, en particulier

auprès des jeunes générations », a confié JanHein Bax.

« Dans les années précédentes, les tableaux

d’affichage d’emplois se trouvaient au cœur de

la recherche d’emploi. De nos jours, les médias

sociaux sont un outil de plus en plus important.

Les agents de recrutement qui n’utilisent pas la

technologie sont en retard sur les autres », aprécisé, le Président de Randtstad Canada.

Selon les conseils du spécialiste en placementpersonnel, recrutement et solutions RH(Randstad Canada), bien que la recherchede postes sur Internet soit la stratégie derecherche d’emploi principale pour de nom-breux chercheurs d’emploi, il est importantd’élaborer une stratégie qui englobe tous lesoutils de recherche.

Jan Hein Bax soutient que « Les chercheursd’emploi doivent apprendre à utiliser tous les

outils à leur disposition et compter sur diverses

approches pour trouver un emploi qui leur

convient ». Car selon le spécialiste, le pro-cessus de recherche d’emploi est un proces-sus complexe, et les candidats doivent utili-ser le plus grand nombre d’outils possibles.

MarChé du travail

Les Canadiens et les techniques de recherche d’emploi

Près d’un Canadien sur quatre (22%) avouent utiliser les médias sociaux

pour trouver un emploi.

Acces cANADA News

38ème parution 13

Les nouvelles duLes nouvelles du QuébecQuébec

l’attrait des salaires élevés des compa-gnies minières a occasionné une impor-tante pénurie d’employés dans les petits com-merces à Fermont au Québec.

La situation est si criante que l’épicerie dela ville a été amenée à réduire ses servicesde 17 heures par semaine, en raison d’unmanque d’effectifs.

Par exemple, Claude Meilleur, Président dela Coopérative des Consommateurs, continued’avoir jusqu’aujourd’hui des difficultés pourembaucher trois caissières et deux bouchers.

« Avant le Plan Nord, on avait (…) de très bons

employés qui étaient là. On les payait à la

mesure de notre capacité de payer. Mais

quand ils se font offrir des emplois de 20, 25,

30 ou même 35 dollars l’heure, je peux les

comprendre qu’ils vont aller ailleurs », noteClaude Meilleur.

L’une des solutions envisagées pour pallier ceproblème de pénurie est l’ouverture d’unegarderie supplémentaire et d’une coopéra-tive d’habitation en vue de donner un coupde pouce aux entreprises de services de la ville.

Il faut noter que le secteur minier est enpleine expansion dans la province duQuébec à travers plusieurs projets actuelle-ment en cours d’exécution.

La région d’Abitibi-Témiscamingue enregistre

par exemple à elle seule près de 370 entre-prises qui génèrent environ 11 000 emploisaux rémunérations fortement élevées.

Au Québec, le salaire moyen des travailleursdu secteur minier est près de deux fois plusélevé que le revenu d’emploi moyen de l’en-semble des travailleurs québécois (40 767dollars canadiens en 2012) et est de 1,5 foisplus élevé que celui des travailleurs du sec-teur de la production de biens (50 097 dol-lars canadiens en 2010).

Selon ‘’Emploi-Québec, Information sur lemarché du travail’’, le salaire annuel moyendans le secteur de l’extraction minière enAbitibi-Témiscamingue est de 68 000 dollarscanadiens.

Ces excellentes perspectives économiquesconstatées dans le secteur minier créent uneimportante pénurie de main-d’œuvre dansles entreprises de services à Fermont.

Les salaires élevés des compagnies minières créent une pénurie de main-d’œuvre

dans les entreprises de services

ville de ferMont

Les salaires élevés des compagnies minières créent une pénuriede main-d’œuvre dans les entreprises de services

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38ème parution 14

Les nouvelles duLes nouvelles du QuébecQuébecsoCiété

La vigueur économique de la région de Québec attire les nouveaux immigrants

la croissance de l’emploi et le taux dechômage relativement bas dans larégion de Québec attire aujourd’hui ungrand nombre de nouveaux immigrants.

La ville de Québec accueille près de 5 000nouveaux arrivants chaque année à causede la vigueur économique qui semble sepoursuivre encore pour longtemps.

Le ‘’Conference Board’’ du Canada indiqueque le Produit Intérieur Brut (PIB) devraitcroître de 2% chaque année dans la ville.

« On parle d’un marché qui a généré une

belle activité économique, une belle créa-

tion d’emplois, une belle croissance de

population et ça fait en sorte que la balle

économique est vraiment en train de rouler

du côté de Québec », a confié MarioLefevre, Directeur du Centre des EtudesMunicipales.

Il faut noter que le récent démarrage destravaux du nouvel amphithéâtre de laville devrait stimuler le secteur de laconstruction en 2013. Des signes devigueur économique qui favorise uneréelle intégration professionnelle des nou-veaux immigrants.

la province québécoise abritera la pre-mière usine nord-américaine du fabri-cant français d’aérostructures Aerolia, unefiliale du géant EADS.

Ce projet qui sera probablement exécutédans la grande région de Montréaldevrait permettre la création, entre 2013et 2014, d’environ 150 emplois.

Aerolia indique que ses futures installationsquébécoises pourront donner l’occasion àdes fournisseurs et à des sous-traitants

québécois de se développer davantage.

Création de 150 emplois dans la construction des fuselages pour les avions d’affaires

investisseMent au québeC

Création de 150 emplois dans la construction des fuselages pour les avions d’affaires

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38ème parution 15

Les nouvelles de l’Les nouvelles de l’AlbertaAlberta

le marché du travail est plus efficace dans lesprovinces de l’ouest canadien que dans lereste des autres provinces du pays.

C’est ce qui ressort de la nouvelle étude del’Institut Fraser, l’organisme de recherche enpolitiques publiques le plus réputé au Canada.

Cette étude de l’Institut Fraser mesure l’effica-cité du travail des dix provinces canadiennes etdes cinquante Etats américains en plus d’exami-ner les caractéristiques ayant une influence surcette efficacité fondée sur cinq indicateurs : La croissance de l’emploi total, la croissance del’emploi dans le secteur privé, le taux de chô-mage, la durée des périodes de chômage et laproductibilité du travail pour les années 2007 à2011.

Selon les conclusions de l’enquête, l’Albertadétient le marché de travail le plus dynamiquedu pays, suivie de la Saskatchewan, duManitoba et de la Colombie-Britannique.

Les dernières études de Perspectives Economiques

et Financières provinciales de RBC, indiquentpar exemple qu’en Alberta le taux de chômagedemeure en baisse, la consommation dyna-mique, le marché immobilier au beau fixe, lesmises en chantier de bâtiments et habitation enhausse de 47 %, le secteur énergétique vigou-reux…

En somme, l’on retient selon l’étude de RBC queles indicateurs restent positifs en Alberta et pré-sagent également d’une belle croissance en2013.

Le Québec vient en cinquième position devantTerre-Neuve-Et-Labrador, l’Ontario, l’Île-du-Prince-Edouard, le Nouveau-Brunswick et laNouvelle-Ecosse.

« Le marché du travail du Québec a été plus effi-cace que celui de l’Ontario et des provinces del’Atlantique. Toutefois, des mesures peuvent êtreadoptées afin qu’il produise de meilleurs résultats »,a confié Filip Palda, Senior fellow de l’InstitutFraser et Professeur à l’Ecole nationale d’admi-nistration publique.

D’excellentes perspectives économiques annoncées dans les villes de l’ouest canadien

Selon la Note de conjoncture métropoli-taine de l’automne 2012, le ‘’ConferenceBoard’’ du Canada indique que les villesd’Edmonton et de Calgary afficheront laplus rapide croissance économique parmiles régions métropolitaines de recense-ment (RMR) au Canada non seulement en2012 mais aussi pour les quatre pro-chaines années.

« On s’attend à ce que l’Alberta continuede profiter d’investissements dynamiquesdans le secteur de l’énergie pendant lesquatre prochaines années. Par exemple,

divers projets énergétiques d’une valeur de29 milliards de dollars sont en cours dans laprovince, et d’autres, pour une valeur de prèsde 86 milliards de dollars sont envisagés », aconfié Mario Lefevre, Directeur du Centredes Etudes Municipales.

En dehors d’Edmonton et Calgary(Alberta), d’autres villes de l’ouest cana-dien comme Saskatoon, Regina(Saskatchewan) et Vancouver (Colombie-Britannique), devraient enregistrer d’ex-cellentes perspectives économiques dansles années à venir.

provinCes Canadiennes

L’efficacité du marché du travail se maintient dans l’ouest • Les villes ouest-canadiennes dynamisent l’économie canadienne

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38ème parution 16

Les nouvelles de laLes nouvelles de la SaskatchewanSaskatchewanbudget des provinCes

Finances Publiques de la Saskatchewan, un modèle au Canadaau Canada, la gestion des finances publiquesen Saskatchewan demeure un modèle. Letableau de références financiers des diversgouvernements du pays indique que la provinceprésente « un budget équilibré ou excédentaireau cours des 18 derniers exercices financiers.»

Si l’Alberta est perçue comme le moteur écono-mique du Canada à cause surtout des impor-tantes retombées de l’industrie des sables bitu-mineux, la Saskatchewan apparaît comme lemeilleur élève en matière de bonne gestion desfinances publiques.

En effet, cette discipline budgétaire aurait étéinstaurée par un gouvernement de gauchedirigé par le néo-démocrate Roy Romanow.Elle a été suivie par les autres chefs de gouver-nement, dont Brad Wall, au pouvoir depuis 2007.

Il s’agit à travers cette discipline budgétaired’amener la province à vivre selon ses moyenset à rembourser sa dette autant que possible.

Un article publié par le journal ‘’La Presse’’reconnaît la performance de la province en la

matière :« Près de deux décennies de budgets équilibrésou excédentaires, un record pour un gouverne-ment au pays. Le dernier déficit, qui se chiffre à272 millions de dollars, remonte à 1993-1994.Encore cette année, le gouvernement de BradWall prévoit un surplus de 100 millions ».

Les bénéfices sont éloquents : Remboursementde moitié de la dette provinciale au fil des 18dernières années ; la Saskatchewan fait partiedes quatre provinces (Colombie-Britannique,Alberta, Saskatchewan, et Terre-Neuve-Et-Labrador) qui ne touchent plus aux paiementsde péréquation depuis 5 ans…

« Les choses ont vraiment changé enSaskatchewan. On ne se targue pas trop de cessuccès, car c’est un peu la nature des gens enSaskatchewan. Mais il règne un état d’esprit com-plètement différent ici. Depuis 2007, la province aun surplus migratoire, c'est-à-dire que les gensviennent s’installer ici au lieu de quitter la pro-vince », a confié à ‘’La Presse’’, Bruce Anderson,Professeur d’entrepreneuriat et de stratégie àl’Université de Régina.

Sur le marché du travail• 10 000 nouveaux emplois au cours

de la dernière année en saskatchewan

selon la revue du marché du travail paru enaoût 2012, l’économie de la saskatchewan acréé 10 000 nouveaux emplois au cours de ladernière année.

il s’agit selon la même source, des emplois àtemps plein. cela fait passer le nombre totald’emplois dans la province à presque 543 000en juillet de cette année.

les secteurs d’activités les plus générateursd’emplois dans la province demeurent ceux dela construction, des soins de santé et d’aide sociale.

• les véhicules neufs et la croissance du secteurde la vente de détail en saskatchewan

l’économie provinciale devient de plus en plusdynamique à cause de l’importante consom-mation des véhicules neufs.

la demande des consommateurs pour les véhi-cules neufs alimenterait la croissance du sec-teur de la vente de détail en saskatchewan.

selon ‘’statistique canada’’, les ventes de détailont augmenté de 11% au cours de l’annéedans la province et les ventes d’autos neuvesreprésentent environ un tiers de ces gains.

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38ème parution 17

Winnipeg

Du soutien gouvernemental pour aider les jeunes francophones à décrocher un emploi

les jeunes francophones de la ville deWinnipeg reçoivent du soutien de lapart du gouvernement canadien.

Un financement de plus de 186 000 dollarsdu programme ‘’Connexion Compétences’’a été octroyé au Conseil de développe-ment économique afin d’aider des jeunes àsurmonter les obstacles à l’emploi.

Cette initiative devra permettre selonShelly Glover, au nom de la Ministre desRessources Humaines et du Devéloppementdes Compétences, de soutenir les jeunesfrancophones de Winnipeg à acquérir les

compétences, les connaissances et l’expé-

rience dont ils ont besoin pour accéder au

marché du travail et y réussir.

Les participants à ce programme assiste-ront ainsi à des ateliers sur l’acquisition decompétences basées sur des sujets commel’emploi, l’orientation professionnelle etla promotion du travail en équipe. Ilsacquerront ensuite une expérience pratiqueen effectuant des stages auprès desemployeurs de la région.

« La création d’emploi, la croissance écono-

mique et la prospérité à long terme consti-

tuent la priorité absolue de notre gouverne-

ment (...). Les programmes d’emploi pour les

jeunes font partie de la stratégie globale du

gouvernement du Canada qui vise à consti-

tuer une main-d’œuvre instruite, compétente

et souple. », confie Shelly Glover.

Il faut noter que le Plan d’action écono-mique de 2012 accorde 50 millions de dol-lars de plus sur deux ans dans la Stratégieemploi jeunesse pour aider un plus grandnombre de jeunes à acquérir des compé-tences et de l’expérience concrètes.

l’Université du Manitoba enregistreaujourd’hui une forte hausse d’étudiantsprovenant de plusieurs pays.

L’effectif des étudiants étrangers dans cetétablissement universitaire a été estimé à

3 203, soit une hausse de 20% lors de larentrée académique 2012 comparativementà la précédente.

La hausse de la population estudiantine créeen revanche des problèmes de logements

Les nouvelles duLes nouvelles du ManitobaManitoba

eduCation

L’Université du Manitoba attire plusieurs étudiants étrangers

Les jeunes francophones reçoivent de l’aide de la part du gouvernement pour décrocher un emploi

é

Suite à la page 18

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38ème parution 18

malgré les projets de construction de rési-dence pour étudiants prévus à court,moyen et long termes.

L’université du Manitoba est l'établisse-ment d'enseignement postsecondaire leplus grand de la province et le seul quiappuie ses activités sur la recherche.

Première à être établie dans l’ouest cana-dien, l’Université du Manitoba a été fon-dée en 1877 et demeure l'une des quatreuniversités de la ville de Winnipeg auManitoba.

Au cours de l’année académique 2012-2013, cette université a enregistré autotal près de 28 795 étudiants inscrits.

La plupart des départements offrent desprogrammes d'études de deuxième et detroisième cycles menant à la maîtrise ou audoctorat; ses divisions d'éducation perma-nente et d'éducation à distance dispensentégalement un large éventail de cours.

Il faut noter que le système éducatif cana-

dien est beaucoup prisé dans le mondeà cause de la qualité de la formation etde la richesse de ses programmesd’études.

Un rapport rendu public par le Ministre duCommerce international et Ministre de laPorte d’entrée de l’Asie-Pacifique, l’hono-rable Ed Fast, a indiqué il y a quelquessemaines, que les étudiants internationauxont injecté plus de 8 milliards de dollarsdans l’économie canadienne en 2010, soitune hausse par rapport aux 6,5 milliardsinjectés en 2008.

Les nouvelles duLes nouvelles duManitobaManitoba

Une vue partielle de l’Université du Manitoba

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38ème parution 19

Les nouvelles de laLes nouvelles de la Colombie-BritanniqueColombie-Britannique

le gouvernement fédéral soutient l’industrieagricole de la Colombie-Britannique à traversun investissement destiné à deux projets visant àmettre au point des solutions énergétiques etréduire les déchets agricoles.

En effet, il s’agira d’explorer la transformationde déchets agricoles en biocarburants de qualitéqui permettront de générer des sources de reve-nus nouvelles ou supplémentaires pour les agricul-teurs.

« La grande priorité de notre gouvernement restel’économie, et l’industrie agricole de la Colombie-Britannique joue un rôle important dans le maintiende sa force (…). Cet investissement dans de nou-velles technologies aidera les agriculteurs de la

Colombie-Britannique à améliorer leur compétiti-vité ainsi que leur durabilité environnementale », aconfié le Ministre fédéral de l’agriculture, GerryRitz.

Selon Don McRae, Ministre de l’Agriculture de laColombie-Britannique, la nouvelle stratégieagroalimentaire provinciale prévoit la créationd’entreprises et d’innovations sur le marché dutravail.

« Les projets de ce genre démontrent notre enga-gement envers la stratégie agroalimentaire en ren-dant l’agriculture plus durable du point de vue del’environnement et en mettant plus d’argent dans lespoches des agriculteurs de la Colombie-Britannique »,a indiqué Don McRae.

industrie agriCole

Un investissement pour dynamiser la compétitivité et réduireles déchets agricoles

investisseMent dans le seCteur de la pêChe en ColoMbie-britannique

Soutien de l’emploi dans le financement de quatre projetsaquacoles sur l’Île de Vancouver

plusieurs entreprises devraient recevoir dufinancement dans le cadre du Programmed’Innovation en Aquaculture et d’Accès au Marché(PIAAM) sur l’Île de Vancouver, en Colombie-Britannique.

Cette initiative est appuyée par le gouvernementdu Canada en vue de soutenir l’emploi et la crois-sance économique dans la province.

« L’industrie met au point de nouvelles technologiesqui feront de notre pays un chef de file mondialdans le domaine de l’aquaculture et qui créeront del’emploi et des possibilités ici, chez nous (…). Noussommes fiers du rôle que joue notre gouvernementen vue de soutenir ces innovations », a expliquéKeith Ashfield, Ministres des Pêches et OcéansCanada.

Selon les explications du Ministre Ashfield, l’indus-trie aquacole de la Colombie-Britannique fournitactuellement 6 000 emplois et verse plus de 224millions de dollars en salaires aux Britanno-Colombiens.

Il insiste surtout sur la détermination du gouverne-ment fédéral à soutenir « une croissance responsa-ble qui entraînera des avantages économiques pourla population canadienne ».

Il faut noter que d’après les sources du centre desNouvelles du Canada, la production aquacole aquadruplé au cours des vingt dernières années.Selon la même source, près de 70% de tous lesproduits aquacoles canadiens sont vendus sur lesmarchés étrangers.

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38ème parution 20

politique éConoMique

2000 emplois en vue dans la création de 400 nouvellesentreprises en Ontario

Le gouvernement McGuinty a décidéd’appuyer plusieurs jeunes entrepreneursen soutenant la création de 400 nouvellesentreprises pour générer près de 2 000emplois dans la province de l’Ontario.

L’objectif visé est d’offrir un climat favora-ble en vue d’attirer les investissements etcréer plusieurs autres entreprises.

« Des organisations comme la FondationCanadienne des Jeunes Entrepreneurs (FCJE)aident les jeunes entrepreneurs à transformerde bonnes idées en entreprises prospères.Notre gouvernement jette les bases pour leschefs de file des affaires et de l’innovation dedemain… », a confié Brad Duguid.

En effet, selon le gouvernement McGuinty,la création de nouvelles entreprises est unimportant élément pour l’avenir économiquede l’Ontario.

Un communiqué publié dans ce cadre

indique que « 30% des propriétaires depetites entreprises du Canada se retirerontd’ici 2020 et plus de la moitié des proprié-taires de petites entreprises du Canadadevront en principe se retirer des affaires aucours des quinze prochaines années.»

Pour Scott Bowman, Directeur principal del’Ontario, FCJE, « Ce partenariat parraineraet mobilisera les jeunes entrepreneurs émer-gents, en offrant les conseils, l’investissement,la collectivité et la voix d’une importancecapitale pour développer la nouvelle généra-tion de créateurs d’emplois de la province, enlaissant un legs durable de prospérité et decroissance ».

Il faut noter que la Fondation Canadiennedes Jeunes Entrepreneurs est un membreaccrédité de Youth Business International.Elle est reconnue comme une des organisa-tions les plus efficaces du genre à l’échelonmondial.

MarChé du travail

Baisse du taux de chômage en Ontarioune progression de l’emploi a été enregistréeau cours du mois de septembre 2012 enontario.

en effet, selon le dernier communiqué del’enquête sur la population active paru enoctobre, le marché du travail de la province aconnu 31 000 nouveaux emplois en septembre.

la même source précise que la croissanced’une année à l’autre a été de 0,7% et s’estprincipalement manifestée dans le travail àtemps partiel.

le taux de chômage provincial est ainsi passéde 8% à 7,9% d’août à septembre contre 7,4%à l’échelle nationale.

il faut noter que le Budget de l’ontario 2012adopte des mesures décisives pour équilibrerles livres comptables de la province d’ici 2017-2018 tout en protégeant la santé et l’éducation,qui sont essentielles à la création d’emplois età la stimulation de l’économie.

l’économie de l’ontario est censée croître de1,7% en 2012, de 2,2% en 2013 et de 2,4% en2014.

un récent communiqué du gouvernementmcguinty indique que « Le marché de l’emploien Ontario a augmenté de 324 900 postes nets parrapport aux creux récessionnistes de juin 2009 ».

Les nouvelles de l’Les nouvelles de l’ OntarioOntario

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38ème parution 21

seCteur agriCole en nouvelle-eCosse

Des investissements pour permettre aux agriculteurs detrouver de nouveaux débouchés

soCiété

Un programme pour favoriser le leadership des jeunesdans le Canada-Atlantique

les gouvernements du Canada et de laNouvelle-Ecosse unissent leurs effortspour améliorer la rentabilité des fermesdans la province, mais aussi pour aider lesagriculteurs à trouver de nouveaux débouchés.

Les investissements fédéraux-provinciauxconstatés à travers plusieurs mesures d’inno-vation en agriculture s’inscrivent bien dansce sens et visent à renforcer et à diversifierle secteur agricole de la Nouvelle-Ecosse.

« Le gouvernement Harper est résolu à aider

les agriculteurs à trouver de nouveaux

débouchés, à s’adapter aux défis écono-

miques actuels et à rendre leur entreprise plus

efficiente afin de stimuler l’économie d’au-

jourd’hui et de demain. », a confié le ministrefédéral de l’agriculture, Guerry Ritz.

Pour John MacDonell, ministre de l’Agriculturede la Nouvelle-Ecosse, l’industrie agricolecontribue au dynamisme des collectivités etde l’économie. Elle produit des aliments dequalité pour toute la population cana-dienne.

« En investissant dans ces projets, nous démon-

trons notre engagement à aider l’industrie à

croître en adoptant des pratiques durables et

novatrices », a confié John MacDonell.

Il faut noter que ces différents investisse-ments de plus de 5,5 millions de dollars ontété possibles grâce au Fonds Agri-flexibilitéet demeure un segment du Plan d’actionéconomique, qui appuie le rôle du secteuragricole en tant que moteur de l’économie.

les jeunes du Canada-Atlantique bénéfi-cieront désormais d’un programme des-tiné à favoriser leur leadership.

Cela a été possible grâce à l’organisme21inc, appuyé par les gouvernements duCanada et du Nouveau-Brunswick.

Parti du Nouveau-Brunswick, cette initiativede leadership pour les jeunes s’étendra aureste du Canada-Atlantique.

Le programme ‘’ vedette 21Leaders ’’offrira donc aux nouveaux leaders et auxleaders en herbe une expérience d’appren-

tissage unique qui profitera à leur carrière.Il s’agit ici d’un programme avancé de per-fectionnement des compétences en leader-ship et en entrepreneurship.

« La prospérité future de notre région dépendde notre capacité à nous assurer que les chefsd’entreprise dynamiques de demain ont lescompétences et les possibilités dont ils ontbesoin pour y contribuer, pour innover et pourréussir », a confié Bernard Valcourt, ministreassocié de la Défense nationale et ministred’Etat (Agence de promotion économiquedu Canada-Atlantique).

Les nouvelles dans les

Autres Provinces Canadiennes

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38ème parution 22

Nouvellesrelatives aux programmes d’intégration

un changement a été apporté dans leprocessus d’acquisition de la citoyen-neté au Canada.

Jason Kenney, Ministre de la Citoyenneté,de l’Immigration et du Multiculturalisme, aannoncé de nouvelles règles linguistiquespour les demandeurs de citoyennetécanadienne.

Ces derniers devront désormais fournir enaccompagnement de leur demande, deséléments objectifs de preuve de leurscapacités linguistiques.

Autrement dit, les demandeurs de citoyen-neté devront prouver qu’ils ont atteint leniveau 4 des Niveaux de compétence lin-guistique canadien/ Canadian LanguageBenchmark expression orale et en com-préhension de l’oral. Ces éléments depreuve acceptable concernent :

• Les résultats d’un examen mené par untiers approuvé par CIC ; ou• Une preuve d’études secondaires oupost-secondaires complétées en anglaisou en français ; ou• La preuve qu’ils ont atteint le niveau decompétence linguistique requis dans cer-tains programmes de formation linguis-tique financés par le gouvernement.

Cette nouvelle règle linguistique devraitentrer en application dès le 1er novembre2012, selon le communiqué publié dans cecadre.

Jason Kenney explique le bien fondé dela mesure : « De nombreuses recherches ont

démontré de façon constante que la capa-cité de communiquer efficacement soit enfrançais, soit en anglais, est un facteur clé dela réussite des nouveaux citoyens auCanada (…) Nous croyons qu’il est impor-tant pour les nouveaux citoyens d’être enmesure de participer pleinement à notreéconomie et à notre société ».

En effet, selon le communiqué,Citoyenneté et Immigration Canada (CIC)procède déjà à une évaluation de lacapacité linguistique des demandeursâgés de 18 à 54 ans.

Cela se fait uniquement au moyen d’inter-actions avec le personnel de CIC et en sebasant sur les résultats de l’examen desconnaissances aux fins de l’obtention de lacitoyenneté.

Cette nouvelle réglementation n’augmentepas le niveau de compétence linguistiquerequis, mais modifie plutôt la façon dontles demandeurs de citoyenneté âgés de18 à 54 ans démontrent leurs capacitéslinguistiques.

Canada

Les demandeurs de citoyenneté désormais soumis aux tests de langue

Les demandeurs de citoyenneté désormais soumis aux tests de langue

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38ème parution 23

Nouvellesrelatives aux programmes d’intégration

le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigrationet du Multiculturalisme, Jason Kenney, recon-naît l’efficacité du nouveau programme intitulé :« Catégorie de l’Expérience Canadienne », (CEC).

Il s’agit d’un programme qui permet aux diplômésétrangers et aux personnes possédant uneexpérience de travail qualifié au Canadad’obtenir la résidence permanente.

Les personnes admissibles peuvent présenterune demande depuis le Canada et s’attendreà une décision rapide, tandis que dans lepassé la procédure était tout autre.

En effet, les étudiants brillants qui étaient diplô-

més des meilleures universités canadiennes et qui

souhaitaient demeurer au Canada afin de contri-

buer à la création d’emplois devaient retourner

dans leur pays d’origine et attendre que leur

demande soit traitée et cela pouvait prendre

sept à huit ans.

Dorénavant la procédure sera plus rapideavec le programme de la CEC et permettrad’aider le Canada à retenir les personnestalentueuses et motivées qui ont déjà démontréqu’elles peuvent mettre leurs compétences etleur expérience à profit, contribuer à l’écono-mie canadienne, créer des emplois et s’intégrerfacilement à la vie canadienne.

L’accueil de la 20 000 ème personne ayantobtenu la résidence permanente dans le cadrede ce nouveau programme économique nova-teur a été une occasion pour Jason Kenney de

témoigner du succès des efforts déployés parson gouvernement pour attirer et garder lestravailleurs qualifiés les plus talentueux dumonde.

Gaurav Gore, originaire de l’Inde, nouveaubénéficiaire de la résidence permanente autitre de la CEC, est détenteur d’une maîtrise enadministration des affaires de l’Université deToronto.

Il a mis en pratique ses études et son expé-rience à titre de conseiller en affaires auprèsd’une grande banque de Toronto.

« Quand j’étais étudiant, j’ai constaté les innom-

brables possibilités qu’offre le Canada. Je voulais

rester, poursuivre ma carrière ici et contribuer à

l’économie et à l’essor du pays. J’ai été heureux

de constater que cela était possible grâce à la

CEC et que je pourrais utiliser mes compétences

dès l’obtention de mon diplôme », a notéGaurav Gore.

Catégorie de l’expérienCe Canadienne (CeC)

Un nouveau programme pour créer des emplois et attirer les immigrants les plus talentueux du monde

Un nouveau programme pour créer des emplois et attirer les immigrants

les plus talentueux du monde

é

Suite à la page 24

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38ème parution 24

le projet Connected Health and Wellnessest une nouvelle initiative du gouverne-ment Harper en vue d’améliorer les solutionsen matière de soins de santé des Canadienset de leurs familles.

Soutenue également par la York University,Nexj Systems et la McMaster University, ceprojet est une plateforme technologiquecomposée d’une suite integrée de technolo-gies et d’applications compatibles conçuespour améliorer la santé des citoyens du pays.

Grâce à ce projet, les patients pourront ainsiavoir accès à leurs dossiers médicaux et lescommuniquer aux membres de leurs familles,à leurs amis et à leurs équipes de soins, ycompris leur entraîneur en matière de santé,en vue de gérer en collaboration leur santéet leur mieux être.

Cette technologie permettra également auxhôpitaux, aux médecins et autres profession-nels de la santé d’avoir accès de façon continueà ces renseignements et de les mettre à jour.

Un patient souffrant de diabète pourra parexemple faire le suivi de sa mesure biomé-trique, tel que ses repas et ses exercices, à

l’aide de téléphones intelligents, et partagerces informations facilement avec son équipemédicale.

« Notre gouvernement œuvre à favoriser la

personnalisation des soins de santé des

Canadiens et des Canadiennes. Notre investis-

sement permettra d’offrir sur le marché des

solutions intégrées liées à la santé et aux

mieux-être qui vont fournir aux Canadiens et

aux Canadiennes de nouvelles solutions pour

mieux gérer leur propre santé en utilisant une

technologie innovatrice élaborée dans notre

région », a confié Gary Goodyear, ministred’Etat responsable de l’Agence Fédérale deDéveloppement Economique pour le Sud del’Ontario (FedDev Ontario).

« Les universités canadiennes se réjouissent du

succès de la CEC pour ce qui est d’aider les

diplômés étrangers à obtenir la résidence perma-

nente. Les diplômés font profiter nos communau-

tés et notre économie de leurs connaissances,

leur talent et leurs perspectives globales », aindiqué Paul Davidson, président del’Association des Universités et Collèges duCanada.

doMaine sanitaire

Un nouveau projet pour améliorer les soins de santé des Canadiens et leurs familles

Nouvellesrelatives aux programmes d’intégration

Un nouveau projet pour améliorer les soins de santé des Canadiens et leurs familles

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38ème parution 25

………..… 509,05 F CFA ………..... 0, 77 Euro…………. 8, 65 Dirhams (Maroc) ………..... 1,59 Dinar (Tunisie)

……………... 1,02 Dollar américain (USA)

…………..… 3,55 Ron (Roumanie)

Ce tableau permet d’effectuer la conversion du dollar canadien en

certaines devises internationales en fonction du taux de change sur

le marché. Ainsi, à la date du 17 septembre 2012

1 dollar canadien valait :

acheter des réfrigérateurs et cuisinières au québecVous avez ici quelques propositions de réfrigérateurs cuisinières au Québec.

Conversion du dollar canadien

Produits Prix

200,00 dollars canadiens,soit 154 euros

379,00 dollars canadiens,soit 28,49 euros.

650 dollars canadiens, soit 500,5 euros.

5 00 dollars canadiens, soit 385 euros.

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Le prix des choses

Il est à mentionner que ces taux ne sont pas applicables au versement des frais gouvernementaux par nos

clients qui doivent tenir compte de potentielles variations mais aussi de frais de rapatriement incluant

des commissions de change et des retenues à la source du pays d’origine. Ces éléments expliquent la

différence.

Chaque client peut, s’il le désire, fournir sa propre traite bancaire pour acquiter ses frais gouvernementaux .

*