L’ESSENTIEL14 AVRIL 2017 N° 2687

AG CRAEMSUD-OUEST :« L’ENJEUD’ÊTRE RÉUNIS »

L’assemblée générale de la Chambre Sud-Ouest (anciennement Midi-Pyrénées) a permis de faire le point sur les nombreuses actions menées sur les derniers mois, mais aussi de s’ouvrir à de nouvelles perspectives et réfl exions...

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FRANCELITERIE :UN RÉSEAU À PLUS DE 70 MAGASINSAvec trois ouvertures opérées récemment, l’enseigne étoffe son réseau, et ambitionne un développement dans de nombreuses villes encore disponibles...

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LE SNECEN PASSE DE RÉUNIR 1 000 ADHÉRENTS Le Syndicat National de l’Equipement de la Cuisine, qui tenait son AG 2017 dans le cadre du SADECC, a annoncé, par la voie de son président, Aymeric Foissey, être en bonne voie pour atteindre, d’ici la fi n de l’année, ce qui était l’un de ses objectifs majeurs...

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UN MOBILIER DE BUREAU DE PLUS EN PLUS DOMESTIQUE

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ACTUALITÉ PROFESSIONNELLE

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Posséder, ou ne plus posséder ?Elle existait depuis environ une vingtaine d’années dans le secteur de l’automobile. Aujourd’hui, on la voit se répandre progressivement dans d’autres familles de produits : la Location avec Option d’Achat (LOA) peut désormais être choisie, par le consommateur,

lorsqu’il achète un bien électroménager ou de haute-technologie, un équipement sportif… ou même un meuble. Egalement appelé « leasing », « location avec promesse de vente » ou « crédit-bail », ce nouveau mode de consommation permet à un acheteur, selon sa définition officielle, de

disposer d’un bien en payant chaque mois un loyer et pourra, s’il le souhaite, acheter ce bien à la fin du contrat. Dans le cas contraire, il devra être rendu. Ainsi, aujourd’hui, alors que certains mouvements dénonçant la consommation à outrance fustigent avant tout le « besoin de

posséder » de l’acheteur occidental, on se rend compte que cette nouvelle offre, qui prend la forme d’un crédit, séduit de plus en plus d’adeptes : ces consommateurs peuvent ainsi profiter, plus facilement et rapidement, d’un produit convoité, tout en adaptant leur

budget. Avec cette LOA, ils bénéficient aussi, la plupart du temps, d’un éventail de services inclus pour leur optimiser l’utilisation ou la jouissance de cet objet… Objet dont le prix, finalement - puisqu’il est désormais calculé en mensualités - est « dédramatisé », car c’est aussi l’un des buts

de ce dispositif. Gagnant pour le consommateur, gagnant pour le vendeur, gagnant aussi, pour l’environnement, avec un recyclage ou une réutilisation facilitées du produit en cas de retour prématuré… Ce nouveau mode de consommation, décidément, présente bien des avantages ![E.B.]

ÉDITORIAL

ÉVÉNEMENT LITERIE

Le Courrier organise ses Trophées ! Meublant, literie, sièges : parmi les produits nominés de fabricants français et étrangers ayant particulièrement interpellé la rédaction sur les salons professionnels de fin 2016 et début 2017, Le Courrier du Meuble et de l’Habitat propose à ses lecteurs de distinguer les lauréats. A partir du 20 avril, sur quatre sessions successives d’une semaine chacune, ils pourront voter pour les meilleures innovations en termes de design, fonctionnalité, ergonomie, originalité… qui sont autant d’atouts offerts aux distributeurs pour leur argumentaire auprès du client final. Huit Trophées, au total, seront remis lors de l’assemblée générale de la FNAEM le 1er juin prochain, après un mois de votes où chacun sera invité à participer, via le site Internet courrierdumeuble.fr. Tous les détails - et le coup d’envoi ! - dans le prochain numéro…

3 OUVERTURES CHEZ FRANCE LITERIE, UN RÉSEAU À PLUS DE 70 MAGASINS

L’enseigne annonce avoir intégré trois nouveaux magasins depuis décembre dernier, respectivement situés à Périgueux / Trélissac (Dordogne – 215 m²), Savenay (Loire-Atlantique – 305 m²) et Toulon / La-Valette-du-Var (Var – 292 m²). Les trois nouveaux adhérents qui en sont à la tête sont tous issus du secteur de l’ameublement. « Ces chefs d’entreprise ont choisi de bénéficier d’un concept fort, positionné sur le milieu / haut-de-gamme, mais aussi de la puissance d’achats de l’enseigne, avec sa gamme de

produits ciblée, performante et exclusive » souligne-t-on au sein de France Literie, en mettant également en avant « une stratégie de communication impactante, avant tout étudiée dans le but de créer du trafic en magasin. »A chaque étape de la réalisation de leur projet (aide à la recherche de locaux, analyse du compte d’exploitation prévisionnel, suivi des travaux, recrutement et formation des équipes…), les nouveaux venus ont été accompagnés par les « Experts » de la

centrale : « Grâce à l’implication et la motivation des équipes en magasin, mais aussi à la disponibilité, l’expérience et l’expertise des collaborateurs du siège, ces ouvertures ont été de réels succès et des événements locaux » précise l’enseigne.France Literie compte, à ce jour, un peu plus de 70 points de vente dans l’Hexagone et ambitionne un développement dans de nombreuses villes encore disponibles ; le réseau annonce d’ailleurs, à ce jour, la signature de « plusieurs contrats ».

Savenay.

Toulon.

CARNET

ALBERT GALÉA NOUS A QUITTÉSC’est avec émotion que nous avons appris le décès d’Albert Galéa, survenu le 7 avril dernier, à l’âge de 67 ans. Albert Galéa avait fondé, avec son épouse Joëlle, en 1985, la société AG Products, spécialisée dans la création et la fabrication de mobilier, articles de décoration et d’arts de la table en plexiglas ; ce dirigeant, particulièrement apprécié pour ses grandes qualités humaines et son honnêteté, a développé l’entreprise durant de longues années, jusqu’en 2013 où il la transmet à son fils Christophe…

Il avait su remporter de nombreux combats tout au long de sa vie – aussi bien sur les terrains de rugby qu’après l’incendie qui, en 2010, avait ravagé les locaux de sa société – avant de s’incliner face à

celui de la maladie.A son épouse, Joëlle, à Christophe, son fils, ainsi qu’à l’ensemble de sa famille et de ses proches, l’équipe du Courrier du Meuble présente ses plus sincères pensées.

Albert Galéa aux côtés de son épouse, Joëlle.

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DISTRIBUTION

MILIBOO S’ALLIE À BOULANGER POUR COMMERCIALISER SON MIROIR CONNECTÉ

La marque digitale d’ameublement vient de signer un accord de distribution avec l’enseigne Boulanger pour la commercialisation de son miroir Ekko, premier produit disponible de sa gamme de mobilier connecté. Suite à la mise en place de ce partenariat, Boulanger présente désormais, en avant-première, cette innovation au sein de la maison connectée de son magasin de Domus (93). Ekko est, par ailleurs, disponible en précommande via Internet (sites Miliboo et Boulanger) pour une livraison dès le mois de juin sur l’ensemble des 131 points de vente de l’enseigne en France. Les préséries d’Ekko seront assemblées dans l’Hexagone, soutenant ainsi le mouvement « French Tech » dans lequel Boulanger, signataire de la charte pour la distribution des objets connectés établie avec le gouvernement

français, est engagé… Rappelons que le miroir connecté Ekko se veut une véritable plateforme multimédia interactive, en intégrant plusieurs technologies. Relié au wifi, il offre un accès à un contenu plurimédias personnalisé (actualités, météo, musique, etc.), tandis qu’un système de capteurs infrarouges permet une navigation facile en mode sans contact, par simples gestes des mains, sur les côtés du miroir… Ce produit Miliboo avait été distingué au CES de Las Vegas en janvier dernier avec un prix spécial.

Un relais de croissance « prometteur » autour du mobilier connecté « Le réseau de Boulanger va offrir un rayonnement national à notre miroir connecté, mais aussi à notre marque » résume Guillaume Lachenal, PDG et fondateur de

Miliboo. Avec cet accord non exclusif, la marque, qui fête ses dix ans, s’ouvre en effet un nouveau relais de croissance « prometteur » autour de sa gamme de mobilier connecté… Une gamme qui a vocation à être distribuée non seulement sur le site de Miliboo, mais également sur l’ensemble de ses réseaux de distribution : « Nous confirmons ainsi notre positionnement différenciant de concepteur / designer et de distributeur multicanal associant e-commerce et magasins physiques » poursuit le dirigeant. Miliboo a pour ambition de signer de nouveaux partenariats de distribution stratégiques pour le miroir Ekko, avec d’autres enseignes spécialisées en France, mais également dans d’autres pays d’Europe et aux Etats-Unis. Tous les produits restent commercialisés exclusivement sous marque Miliboo.

L’Ameublement Français à la rencontre de l’équipe d’Emmanuel MacronLe 3 avril dernier, Dominique Weber et Cathy Dufour, respectivement président et déléguée générale de l’Ameublement Français, se sont rendus au QG d’En Marche ! afin de rencontrer Etienne Chantrel, économiste, spécialiste de la consommation et de la concurrence auprès d’Emmanuel Macron. Ce rendez-vous a été l’occasion de « mieux faire connaître le secteur du meuble et d’argumenter, avec

des exemples concrets, quatre propositions importantes pour la filière ameublement » :> Transformer l’ensemble des dispositifs actuels d’allègement des charges en un système simplifié, prenant en compte également les salaires intermédiaires, afin d’accompagner le développement des compétences mis en oeuvre dans la filière ameublement ;> Dynamiser le marché de l’emploi en instaurant de

nouvelles flexibilités ;> Rendre efficient et accélérer l’allègement réglementaire, en supprimant les sur-transpositions européennes et les spécificités françaises qui pèsent sur la compétitivité des entreprises ;> Mettre fin à l’écrêtement de la taxe affectée, importante pour financer, notamment, l’innovation et le développement de l’export de la filière du meuble.

INDUSTRIE

Le miroir Ekko présenté au sein du « Beauty Bar » Boulanger.

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AG CRAEM SUD-OUEST

« L’ENJEU D’ÊTRE RÉUNIS »Comme chaque année, l’assemblée générale de la Chambre Sud-Ouest (anciennement Midi-Pyrénées) a permis de faire le point sur les nombreuses actions menées sur les derniers mois, mais aussi de s’ouvrir à de nouvelles perspectives et réfl exions grâce à de riches interventions de Christophe Gazel (IPEA), Hamid Bousmah et du sportif Edgar Grospiron. Plus que jamais, l’enjeuest à la fédération des points de vente d’une région donnée, afi n qu’ils puissent « peser plus lourd »dans les négociations locales : un projet d’unifi cation avec la Chambre du Languedoc est d’ailleurs à l’étude, dont le résultat serait la création d’une « Union Professionnelle Occitane de l’Equipementde la Maison », calquée sur la nouvelle région administrative.

Nous avions assisté, lors de l’assemblée générale de l’année dernière, au départ de Michèle Bégout,

qui avait assumé avec dévoue-ment, plus de vingt années durant, les fonctions de vice-présidente et trésorière de la Chambre. C’est en rappelant la nomination, sur-venue quelques jours après lors du conseil d’administration de la CRAEM, de Patrick Prigent pour la remplacer à ce poste (il est par ailleurs vice-président de l’enseigne Grand Litier et pré-sident de la commission sociale de la FNAEM) qu’Anne-Marie Bleuzet a introduit cette session 2017, organisée le 24 mars der-nier non loin de Toulouse, face à des dizaines de participants venus de tous les départements. Des départements, la CRAEM Sud-Ouest en compte, aujourd’hui, dix, puisque les Landes et les Pyrénées-Atlantiques sont venus s’y intégrer l’année dernière, aux côtés des Hautes-Pyrénées, Gers, Tarn-et-Garonne, Lot, Aveyron, Tarn, Haute-Garonne et Ariège). Cette CRAEM présidée par An-ne-Marie Bleuzet compte ainsi une centaine d’adhérents, ce qui lui permet à la fois d’être bien représentative au niveau local, mais aussi sur le plan national puisqu’elle est, « non sans fi er-té », l’une des plus importantes Chambres de la FNAEM… « Etre tous réunis, aujourd’hui, est un enjeu majeur, a résumé Patrick Prigent. Les chambres régionales ont d’im-portantes missions, et le fait de se fé-dérer ne peut qu’être bénéfi que, dans un contexte qui, d’autant plus, n’est toujours pas facile ».

ETRE ACTIF SUR PLUSIEURS FRONTS Le vice-président de la Chambre a commencé par rappeler, juste-ment, ce contexte, en soulignant le bilan « plutôt bien orienté » dé-gagé en 2016 pour le secteur du meuble, auquel, toutefois, s’oppo-serait ce début d’exercice 2017 :« C’est assez fl ou. Janvier a été mau-vais, alors qu’il y a un an, il avait été

globalement bon. Il faut dire qu’il a compté une semaine de soldes en moins… Certains ont pu se rattraper en février, mais pas tous, et il semble-rait que mars ait été vraiment mitigé ».Patrick Prigent s’est ensuite at-taché à énumérer les différentes actions menées par la CRAEM Sud-Ouest durant l’année passée, au cours du traditionnel rapport moral :> L’un des rôles essentiels d’une Chambre étant d’ « assurer une concurrence loyale entre tous les distributeurs », la lutte contre les CANI, mais aussi contre les ventes au déballage, « qui re-lèvent du même cas », est essen-tielle. « C’est du chiffre d’affaires qui ne se fait pas dans nos maga-sins, et qui porte atteinte à notre image, avance Patrick Prigent. Lorsqu’une illégalité est dénoncée, il faut aller très vite, la signaler tout de suite. Et je salue ainsi le travail deFrançoise Bonhoure, notre se-crétaire, qui s’avère extrêmement effi cace ». Et de citer plusieurs exemples relevés au cours de l’année dans les différents dé-partements, où la fermeture est effective, en général, au bout de trois ou quatre semaines, le plus long CANI ayant duré deux mois. Pour préserver une concurrence saine entre tous les distributeurs, la Chambre intervient aussi sur les publicités non conformes. > Au sujet des ouvertures domini-cales, la CRAEM a pour mission, comme chacun sait, de « trouver

un équilibre certain entre tous les sec-teurs d’activité au sein de la région ». Un point a été fait sur cette ques-tion lors plus tard dans la matinée par Julien Fumière, chargé de mission au sein de la FNAEM.> Une Chambre doit aussi « in-former, prévenir, assister » ses ad-hérents, notamment en ce qui concerne les directives de la DGCCRF : « Notre secteur l’inté-resse particulièrement, a avancé Pa-trick Prigent, non sans une pointe d’ironie. Nous vous rappelons par exemple, régulièrement, les obliga-tions en matière d’étiquetage des produits ».> Le fait, pour des distributeurs, d’être fédérés au sein d’une Chambre sert aussi à « faire en commun ce qui est diffi cile de faire seul » : le vice-président a notam-ment pris un exemple concret, en indiquant que des sessions de for-mation de lutte contre l’incendie – obligatoires – allaient être orga-nisées pour les salariés des points de vente adhérents. > Enfi n, l’action de la CRAEM concerne aussi les foires et salons locaux via, entre autres, la mise en place d’opérations spéciales avec leurs organisateurs afi n de générer du trafi c sur les pôles consacrés au mobilier. Pour la Foire Internationale de Toulouse, par exemple, qui doit ouvrir ses portes demain (samedi 15 avril), la CRAEM Sud-Ouest a organisé une opération « Gagnez une voiture dans le hall 7 ».

« Je te remercie, Patrick, pour ton travail, a souligné Anne-Marie Bleuzet à la fi n de cette interven-tion. Tu trouves le temps de m’ame-ner de nouvelles idées, et tu m’aides ainsi beaucoup, malgré tes nom-breuses autres activités ». S’en est suivi le renouvellement du tiers sortant des administrateurs.

CHANGEMENTS DE NOM ET DE LOGO… L’intégration, en 2016, des dépar-tements 40 et 64 a impliqué de réviser les statuts, qui dataient de plus de douze ans. Trois éléments importants en ont découlé :> La CRAEM « Midi-Pyrénées »est devenue CRAEM « Sud-Ouest » ;> La Chambre peut désormais intégrer d’éventuels nouveaux départements, sans attendre l’échéance de l’assemblée géné-rale suivante ;> Désormais, l’hypothèse d’une co-présidence est envisagée.Le logo de la Chambre, lui aussi, change : il s’inspire désormais de celui de la FNAEM, et fait appa-raître la croix d’Occitanie. Ces nouvelles orientations ont été vo-tées à l’unanimité.

… AVANT UNE FUSION ?Une étape qui pourrait n’être qu’un intermédiaire avant une autre réorganisation d’envergure, évoquée, aujourd’hui, pour suivre la logique du redécoupage ad-ministratif national opéré il y a

quelques mois, faisant apparaître de nouvelles régions agrandies. « Aujourd’hui, l’important est de« peser », argumente Patrick Prigent. Le rapprochement des branches, concrétisé via le partena-riat mis en place entre la FNAEM et la FENACEREM, est une chose en ce sens, et à l’échelle de la CRAEM, nous avons envisagé une extension géographique ». Ainsi, la Chambre Sud-Ouest pourrait fusionner avec celle du Languedoc, présidée par Gérard Tugas, pour devenirl’« Union Professionnelle Occi-tane de l’Equipement de la Mai-son ». Avant cette opération, dans un premier temps, un rappro-chement se ferait entre les deux Chambres, réunissant ainsi 200 adhérents ce qui, incontestable-ment, leur donnerait plus de poids auprès de la DIRECCTE… « C’est encore à l’état de projet, tiennent à préciser Anne-Marie Bleuzet et Patrick Prigent. La Chambre du Languedoc doit se prononcer. Et dans tous les cas, la construction de cette union se ferait par étapes, pour être fi nalisée, si cela devait être le cas, en 2018. Il faut aussi garder à l’es-prit – et nous insistons sur ce point –le fait que ce ne serait en aucun une perte d’identité pour l’une ou l’autre Chambre, mais plutôt une mutuali-sation de moyens ». Cette annonce a ensuite laissé place à l’intervention de Julien Fumière, qui a informé l’assem-blée sur les actions menées par la FNAEM concernant la TASCOM, la TEOM ou encore le travail do-minical. La deuxième partie de cette riche matinée a vu se suc-céder les interventions d’Hamid Bousmah, directeur commer-cial régional au sein de Cetelem, venu présenter l’Observatoire 2017 [voir CM&H n° 2682, daté du 10 mars dernier], Christophe Gazel, directeur général de l’IPEA et enfi n du sportif EdgarGrospiron, venu expliquer avec simplicité et humour de quelle manière sa motivation l’a porté au meilleur niveau mondial en ski, à l’apogée de sa carrière.

[E.B.]

Julien Fumière et Patrick Prigent aux côtés d’Anne-Marie Bleuzet.

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EN COUVERTURE

UN MOBILIER DE BUREAU DE PLUS EN PLUS DOMESTIQUEProduire mais aussi réfléchir, partager, se détendre… la diversification croissante des phases qui composent une journée de travail générèrent de nouvelles typologies d’aménagement tertiaires qui s’éloignent du mobilier de bureau pour créer des éco-systèmes modulaires et polyvalents de plus en plus inspirés du mobilier pour l’habitat. C’est l’un des enseignements de Workspace Expo 2017, qui vient de fermer ses portes à Paris.

L’offre réunie à Workspace Expo, qui a ouvert ses portes à Paris Porte de Ver-sailles du 28 au 30 mars dernier, a mis en évidence

le fait qu’il faut de moins en moins parler de mobilier de bureau, et de plus en plus d’aménagements

polyvalents, qui permettent de répondre aux besoins personnali-sés de chaque entreprise, voire de chaque salarié. A titre d’exemple, les nouveautés présentées par Majencia - dans une scénogra-phie judicieusement appelée « working hybrid » n’étaient ni

des sièges ni des bureaux, ni des rangements, ou plus précisément tout ça à la fois : « Nos nouveaux concepts ont pour ligne directrice de proposer plusieurs usages en un même espace, ce qui est une ré-ponse aux défis des entreprises d’au-jourd’hui », explique Céline Cha-verot, directrice du marketing de l’entreprise. Nouveauté majeure de l’entreprise en 2017, Softwork se compose d’un ensemble d’élé-ments à associer dans un large éventail de configurations pos-sibles, aussi bien pour accueillir, que collaborer, partager, imaginer, se concentrer, se ressourcer… au-trement dit toutes les phases qui se succèdent dans une journée ou une semaine de travail. Pour y parvenir, ce concept innovant est décliné en parois amovibles acoustiques, à assembler avec des assises permettant diffé-rentes postures, du dos droit à la position allongée, et des surfaces horizontales déclinées du plan de travail pour travailler longue-ment, à la simple tablette pour opération ponctuelle sur Internet. Les espaces ainsi créés peuvent cependant être associés aux bu-reaux comme ceux de la gamme Eklipse, de conception plus clas-sique, mais tout aussi versatile, puisque ses différents compo-sants peuvent être démontés et re-configurés sans outils par les salariés eux-mêmes en fonction des besoins. Second produit, tout aussi innovant de Majencia, Oxo est un programme de rangement composé de modules verticaux

ou horizontaux, à assembler libre-ment par chaque salarié qui peut ainsi s’approprier son « habitat professionnel ». La configuration de son choix est obtenue très fa-cilement grâce à un système d’as-semblage simple et intuitif, par clipsage à l’aide d’une pièce de liaison en forme de croix, ce qui permet tout aussi facilement d’en modifier la configuration.La modularité a également guidé le leader suédois du mobilier de bureau, Kinnarps, dans la concep-tion du programme Space. Signé du designer Stephan Brodbeck, ce système a été conçu pour pou-voir proposer un espace de travail centré sur l’utilisateur. Comment ? En le composant en choisissant parmi tous les éléments du sys-tème, qui est décliné en plateaux de bureaux de formes organiques, en rangements modulaires avec options ouvert/fermé, boîtier d’alimentation pour brancher tout matériel bureautique… Les

rangements peuvent rester bas et servir d’assise d’appoint avec un coussin, ou être empilés jusqu’à former une paroi de séparation entre deux postes de travail. Le programme comprend aussi des îlots, qui en plus du rangement offrent un plan de travail pour des tâches partagées ou réunions. Les piétements peuvent être au choix en bois ou métal, les plateaux des îlots en verre avec différentes fi-nitions et couleurs, pour donner l’impression d’être « comme à la maison ». Proposé par Sokoa, signé du designer Jean-Louis Iratzoki, Mendi est également une proposition « informelle » dé-clinée en assises composables, tablettes mobiles pour outils in-formatiques, blocs d’alimentation électrique, et éléments de sépara-tion acoustiques, pour permettre aux aménageurs de concevoir un « éco-système » qui se prête aussi bien au travail isolé qu’au travail collectif, dans une ambiance et des postures très libres.

La bonne dynamique de Workspace Expo se confirme : après avoir enregistré + 23 % de visiteurs pour son édition 2016, avec près de 10 000 entrées, l’édition 2017 - qui s’est déroulée du 28 au 30 mars dernier, en abandonnant le nom Bureaux Expo pour devenir Workspace Expo - a enregistré un nouveau bond significatif de + 30 % de son visitorat, qui a frôlé la barre des 13 000. On peut y voir un reflet de la reprise modérée du bâtiment et de l’immobilier de bureau, mais de façon plus certaine le résultat des efforts de l’organisateur pour dynamiser la manifestation. L’édition 2017 a en effet accueilli + 25 % de marques supplémentaires, qui ont atteint un total de 150, sur une surface d’exposition en augmentation de 35 %, parmi lesquelles des fabricants étrangers de mobilier de bureau comme l’allemand Sedus. Dans sa formule actuelle, Workspace Expo accueille, il est vrai, des fabricants internationaux importants - le suédois Kinnarps, l’italien Fantoni, le polonais Nowy Styl… - mais reste un rendez-vous majeur pour les leaders français du secteur, tels que Majencia, Gautier Office, Cider et La Manufacture du design, ou encore le groupe de sièges de bureau, d’accueil et de collectivités Sokoa - Eurosit. Un positionnement confirmé par le rayonnement de plus en plus national du salon : après avoir augmenté de 20 % en 2016, les visiteurs venus des régions ont encore augmenté de 29 % cette année. « Ce rendez-vous nous permet de rencontrer nos trois profils de clientèle, les entreprises, à savoir les PME PMI et les grands groupes, les revendeurs de nos produits, et les enseignes spécialisées dans le mobilier de bureau, confirme Daniel Torre, directeur de Gautier Office. Nous voyons aussi de plus en plus d’architectes et d’aménageurs, une source d’informations très précieuse pour nous. » Pour le directeur du salon Laurent Botton, l’étape suivante est de l’internationaliser, raison pour laquelle il a été rebaptisé Workspace Expo. Dans sa moisson de chiffres, cette édition 2017 montre qu’il est sur la bonne voie : le vistorat international a en effet doublé, passant de 3 % à 6 % du visitorat total.

WORKSPACE EXPO, LA BONNE ÉNERGIE

Workspace Expo 2017.

Softwork et Oxo (Majencia).

Space (Kinnarps).

Mendi (Sokoa).

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EN COUVERTURE

DE L’HABITAT AU BUREAUSi elle est à l’œuvre depuis plu-sieurs années, la tendance qui consiste à transférer les codes du mobilier domestique au mobilier de bureau s’accentue, comme l’ont montré les scénographies de Workspace Expo. Good Wood, le nouveau concept modulaire signé La Manufacture du design, se ca-ractérise aussi par la grande liber-té des confi gurations possibles :bureau individuel, bureaux face à face, avec ou sans séparation, association possible d’un meuble de rangement au bureau, jusqu’au« bench » réunissant quatre postes de travail… Mais c’est surtout l’esthétique de cette gamme qui frappe, avec tout d’abord des pié-tements en bois - au choix chêne ou noyer, d’où le nom du pro-duit - et ensuite des fi nitions très tendance - gris, bleu acier, rose, jasmin, noir… - qui rappellent la convivialité du living. Ces codes domestiques sont d’autant plus présents qu’on admet aujourd’hui que le bureau doit aussi compor-

ter des espaces de décompression ou de détente avec notamment des assises confortables. C’est dans ce registre qu’il faut ranger Cast, la nouvelle collection d’as-sises et d’accessoires imaginée par le studio de design Désor-meaux /Carrette, toujours pour la Manufacture du design. Déclinée en canapé deux places et fauteuil, avec possibilité de jouer sur la hauteur des dossiers pour obtenir un isolement acoustique, cette collection se caractérise par son grand confort et par la recherche formelle de son système de pié-tement apparent en fonte d’alumi-nium, peu habituels dans l’univers du bureau. C’est dans cet esprit que Gau-tier Offi ce a conçu la collection X Space, composée de cloisons amovibles acoustiques, pour pou-voir structurer l’espace et créer des ambiances réunissant cana-pés, fauteuils et tables basses, for-tement inspirées des collections de la marque pour l’habitat. Des canapés et fauteuils confortables,

des revêtements laineux qualita-tifs, le tout sur des structures et piétements bois, c’est aussi ce qui fait la substance de la collection « Couture » de Materia, la marque consacrée aux espaces d’accueil du groupe Kinnarps, qui va même plus loin dans l’innovation, avec Lean in, un coussin mural qui per-met de s’appuyer confortablement notamment au niveau dorsal, pen-dant un échange entre collègues. Leader français du siège de bu-reau ergonomique, Sokoa diversi-fi e également ses collections avec des produits dérivés des codes de l’habitat. Le fabricant a ainsi expo-sé sur Workspace Expo la collec-tion d’assises Klik (design Iratzoki Lizaso), avec piétement en bois et revêtement en laine, rompant avec les codes du bureau, qui sera disponible début 2018.

UN IMPÉRATIF D’ERGONOMIEL’ergonomie reste un enjeu pour les environnements de bureau dans leur ensemble, en tant qu’elle est un moyen d’améliorer le bien-être au travail, et aussi de préve-nir les troubles musculo-squelet-tiques qui sont à l’origine d’une possible démotivation et de l’ab-sentéisme. Cette thématique se traduit bien sûr par la présence chez tous les leaders du secteur de propositions de bureaux as-sis-debout - bureau Moove chez Majencia, Yes ! chez Gautier Of-fi ce, Oberon chez Kinnarps, etc. -dont le plateau peut être réglé en hauteur, le plus souvent de façon motorisée, pour être ajusté en fonction de la morphologie de chacun. « Il s’agit d’un produit qui se développe, mais qui ne concerne pas encore, loin s’en faut, la totalité des postes de travail », commente Daniel Torre, directeur de Gau-tier Offi ce. Les fournisseurs de composants ont un grand rôle à jouer en la matière, en attirant l’at-tention sur cette problématique et en proposant des systèmes inno-vants qui changent l’image de la motorisation, comme le fait le da-nois Linak (voir encadré). Avec un objectif similaire, l’américain Hu-manscale propose une solution alternative, appelée QuickStand :il s’agit d’une structure légère à fi xer ou à poser sur le plateau de bureau, qui reçoit l’ordinateur et le clavier, en permettant de les ré-gler à la hauteur voulue par l’utili-sateur, avec précision à l’aide d’un

contrepoids, tout en dissimulant tous les câblages. Le passage de la position assise à debout de-vient complètement naturel.En matière de siège en revanche, le marché est bel et bien conver-ti à la dimension ergonomique du fauteuil de travail, comme le montrent les nombreuses propositions présentes sur le salon. Avec Artech, Eurosit propose un pro-gramme complet de sièges dont l’ergonomie repose sur un dossier ajustable monté sur un arceau souple, qui suit les mouve-ments de l’utilisateur : Artech Play adopte un dossier en résille

transparente avec appui lom-baire, tandis que Artech Ergo se caractérise par un dossier tapis-sé, et une têtière renforcée pour prévenir les cervicalgies. Parmi les nouveautés Sokoa, le fauteuil Akzar (design Zuluaga) fait de l’ergonomie son argument prin-cipal, avec son mécanisme Syn-chro Plus autorisant une grande course avec blocage multi-posi-tions, têtière réglable en hauteur, profondeur et inclinaison, renfort lombaire réglable en hauteur et profondeur… Chez Humanscale, on fait la promotion du système de réglage entièrement intuitif : le siège Diffrient Smart évalue lui-même le poids de l’utilisateur, et règle automatiquement en consé-quence la bonne résistance qui doit être celle du dossier.[F.S.]

Equipementier spécialisé dans les systèmes de motorisation ergonomiques pour le mobilier, le danois Linak a présenté sur Workspace Expo ses solutions avancées pour les aménagements de bureau. Il s’agit en premier lieu de Desk Control, un logiciel fonctionnant en blue touth ou de façon fi laire, qui permet de tirer le meilleur du bureau réglable en hauteur : « Desk Control est une sorte de coach postural qui donne de l’intelligence au bureau assis-debout, explique Wilfrid Bodet, chef de marché chez Linak. Grâce à une programmation personnalisée du mécanisme, chaque utilisateur peut planifi er la hauteur du plateau, pour alterner les moments assis et les moments debout pendant sa journée de travail. » Autre innovation présentée par l’équipementier, Piezo est une sécurité renforcée disponible en option sur toutes les motorisations de la marque, qui détecte les obstacles qui s’opposent au levage ou à l’abaissement du plateau, entraînant un arrêt automatique du moteur. Très discret, ce capteur s’intègre entièrement dans la colonne, n’affecte en rien le design du bureau, et fonctionne de façon auto-stable indépendamment de la répartition de la charge sur le plateau. Enfi n, Linak a également présenté son système Kick & Click, qui simplifi e le montage des colonnes motorisées sous les plateaux de bureau par simple clipsage, un concept qui est synonyme de gain de temps et de productivité, et met en évidence la valeur ajoutée présente chez l’équipementier.

LINAK, PARTENAIRE DU BUREAUDEBOUT-ASSIS

Système Desk Control.

Collection Couture (Materia/Kinnarps).

Yes (Gautier Offi ce).

QuickStand (Humanscale).

Diffrient Smart (Humascale).

montrent les nombreuses propositions présentes sur le salon. Avec Artech, Eurosit propose un pro-gramme complet de sièges dont l’ergonomie repose sur un dossier ajustable monté sur un arceau souple, qui suit les mouve-ments de l’utilisateur : Artech Play adopte un dossier en résille

FauteuilAkzar (Sokoa).

Meubar nvIndustriestraat 9 B-8211 AartrijkeTél. : +32 (0) 50 22 04 04 • Fax. : +32 (0) 50 22 04 05sales@meubar.beResponsable France :NEIRYNCK Jean-Claude : jeanclaude.neirynck@meubar.be

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14 AVRIL 2017 N° 2687 • 11

L E C O U R R I E R D U M E U B L E E T D E L ’ H A B I T A T

SALON

SALON RÉVÉLATIONS 2017

BEE MEDIAS SOUTIENT LES CRÉATEURSDu 4 au 8 mai prochain, le Grand Palais accueillera la troisième édition de Révélations, Biennale internationale des métiers d’art et de la création contemporaine. Partenaire de l’événement, le groupe Beemedias et ses magazines (CREE, Intramuros, Extérieurs Design, Le Courrier du Meuble et de l’Habitat, Oazarts !…) présenteront, sur un stand parrainé, les 14 créations (pièces de mobilier, objets et tapisseries) que les rédactions ont sélectionnées, à l’image de la diversité des titres. Philippe Renaud aura en charge la scénographie de l’espace. Deuxième volet, cette semaine, dévoilant cinq nouvelles réalisations de cette sélection.

LUMINAIRE « FURLAMP », BINA BAITEL

Artiste pluridisciplinaire, Bina Baitel est diplômée de l’École d’Architecture

de Paris La Villette. Elle fonde son studio à Paris en 2006. Ses créa-tions sont récompensées par de nombreux prix dans les domaines de l’art, le design et l’architec-ture. A Révélations, elle dévoile Furlamp, projet réalisée avec le fourreur Quentin Maurissat. Né de l’association d’un savoir-faire

ancestral et des dernières inno-vations technologiques, Furlamp est un luminaire interactif en fourrure tactile : celle-ci, greffée de capteurs invisibles, réagit aux caresses de l’utilisateur pour allu-mer et ajuster la lumière à l’envi. Cette création s’inscrit dans une réflexion sur l’évolution des objets issus des métiers d’art. Il aspire à répondre à la croissance des usages des nouvelles technologies en les associant aux métiers du cuir et la fourrure. L’union entre l’artisanat d’art et l’interaction tactile, aujourd’hui encrée dans les gestes de notre quotidien, ré-vèle une nouvelle expérience sen-sorielle avec la fourrure : dans un cercle de fourrure, la lumière nous enveloppe en douceur guidée par une gestuelle inédite, aussi intui-tive qu’ancestrale.

MIROIR « PRISON DE FORCE VIVE », JÉRÉMY GOBÉ

Dans sa pratique artistique, Jérémy Gobé métamorphose des objets, des pièces de mobi-

lier, des accessoires, en y ajoutant de la porcelaine, de la laine, des tricots… Ses créations interrogent tour à tour l’uni-vers domestique, quand il s’empare de tables, de guéridons, tout comme elles questionnent le geste répété de l’ou-vrier, dans les processus de mécanisa-tion. En fonction des matériaux et dif-férents médiums utilisés, Jérémy Gobé interroge notre environnement et son évolution. A Révélations, soutenu par la galerie Ouizeman, il présente le miroir de la série « Prison de force vive », à partir du tissu des Vosges offert par les employés d’une usine textile fermée aujourd’hui.

MIROIR « WALDEN », MATHILDE PELLÉ

Diplômée de l’ENSAD il y a 5 ans, Mathilde Pellé a décidé d’installer son

atelier à la campagne, aux envi-rons de Tours. A Révélations, elle présente Walden, un miroir qui, par son propre reflet, prolonge sa forme et ouvre une perspective à l’intérieur des murs. L’objet maté-riel cohabite avec le virtuel : son reflet. Grâce à un dégradé, ils sont une forme unique et continue et produisent une profondeur illu-soire. Comme une envie d’exten-sion de notre espace, Walden est une fenêtre vers un petit monde latent, pur produit de notre vision.Cet objet est l’une des conclu-sions d’une recherche sur la per-ception de l’horizontalité, de la verticalité et de la profondeur dans les volumes (menée à l’EN-SADlab entre 2012 et 2015). Il a été réalisé en collaboration avec Diarmuid Dooley, tourneur sur bois. Pour sa participation à Révé-lations, Mathilde Pellé est soute-nue par la ToolsGalerie, qui pré-sentera parallèlement l’une des déclinaisons du miroir pendant le salon.

FAUTEUIL « BRILLOR », YANN PÉRON

Architecte DPLG et archi-tecte d’intérieur, formé au Centre d’Etudes Supé-

rieures d’Histoire et de Conserva-tion des Monuments historiques, Yann Péron a créé en 2003, sa propre agence d’architecture et de design PY ARCHITECTURE. A Révélations, il présente le singulier fauteuil Brillor, né d’une rencontre fortuite avec le passé, découvrant chez un particulier un fauteuil des années 40 qui ressemblait à s’y méprendre à un projet qu’il avait esquissé 15 ans auparavant ! Cette synchronicité a été l’élément dé-clencheur de l’étude du Brillor. Son dessin obéit aux règles des propor-tions. La mosaïque est disposée se-lon la suite de Fibonacci et le sens

du bois, elle est réalisée afin que l’énergie, laissée par le passage de la sève, soit respectée. Minimaliste en apparence, le fauteuil Brillor re-groupe plusieurs fonctionnalités : assise confortable, éclairage, ran-gement, déplacement (roulettes). Il a été réalisé en collaboration avec Concept’Ebenist.

TABOURETS « STOOLS FOR TOOLS », GUILLAUME DELVIGNE

Le designer Guillaume Delvigne aime l’éclectisme : sollicité par de de grandes

maisons françaises et étrangères comme Tefal, Hermès, Veuve Clicquot, La Redoute, Fabbian ou Habitat, il continue paral-lèlement de travailler pour de jeunes éditeurs tels La Chance, Oxyo ou Hartô. En 2011, il ouvre son propre studio, et remporte le Grand Prix de la Création de la Ville de Paris. Ses créations

sont régulièrement présentées lors d’expositions en France et à l’étranger. Soutenu par la Tools-Galerie, il présente à Révélations des éléments de la série Stools for Tools qu’il a conçue en 2015 pour ouvrir le nouvel espace de la ToolsGalerie. Cette série est inspirée des bornes d’amarrage dans les ports, sculptures dyna-miques comme des morceaux de totems contemporains. Les noms évoquent même le voyage ici ou ailleurs : Chaos, Magma, Rift, Cairn, Utah. Les matériaux presque simples – bois, bronze, marbre, granit, etc. sont sublimés par des finitions et des patines magnifiques réalisées dans des ateliers de haute facture.

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HABITAT CUISINE

12 • N° 2687 14 AVRIL 2017

SYNDICAT

ÉLECTROMÉNAGERLE GIFAM INTERPELLE LES CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLEReprésentant d’une profes-sion touchant, selon lui, 28 millions de ménages qui sont équipés de plus de 650 mil-lions d’appareils, le Groupe-ment interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équi-pement ménager (GIFAM) vient de publier une lettre destinée aux candidats à l’élection présidentielle 2017. Rappelant à ses derniers que le secteur s’est engagé depuis plusieurs années pour une consommation responsable en limitant l’impact envi-ronnemental des produits, en soutenant l’innovation, la qualité et le service au bénéfi ce du consommateur, le GIFAM demande au futur Président de la République de soutenir les entreprises engagées dans cette voie. Il soumet par ailleurs aux candidats différentes proposi-tions qui permettraient, selon lui, de réunir les conditions propices à sa réussite :•Mieux informer les consom-mateurs au travers d’alléga-tions pertinentes et contrô-lables ;•Débattre au niveau euro-péen, dans le cadre de la réglementation éco-conce-pion, des exigences liées à la conception et à la production de produits durables ; •Encourager le « réparable en France » au travers d’actions de sensibilisation et d’incita-tions fi scales du consomma-teur ;•Sensibiliser les collégiens aux gestes écologiques et rendre attractifs les métiers de la réparation ;•Défendre l’excellence de la fi -lière française de recyclage des appareils électroménagers.

Des marques reconnues en lice pour le GPI 2017 !

Organisée par Foire de Paris, la 12ème édition du Grand

Prix de l’Innovation verra concourir, dans la catégorie Gros Electroménager, des marques bien connues des professionnels du secteur de la cuisine équipée. On citera, entre autres :•Le lave-linge séchant WTZH 730 WPM de Miele Il permet de laver et sécher jusqu’à 5 kg de linge en moins de 3h30 et en continu. Équipé du système de dosage automatique TwinDos qui adapte la quantité de lessive optimale à la quantité de linge et à son degré de salissure, il se révèle économique pour l’utilisa-teur et son environnement. •Le centre de cuisson Portofi no de Smeg D’une capacité de 126L et doté de trois turbines qui garantissent l’uniformité de température, il permet de cuire ses préparations de manière homogène à tous les niveaux. Grâce à son isolation parfaite qui lui assure une classe énergétique A+, ce centre de cuisson bénéfi cie d’un temps de préchauffage réduit. •Le four WTC de Candy Ce four connecté est doté d’une

porte 100% tactile (Watching, Touching, Cooking). Sa naviga-tion simple et intuitive permet à l’utilisateur de sélectionner son mode de cuisson, de sauvegarder ses recettes favorites ou encore de regarder des vidéos tuto-rielles. Le four est contrôlable à distance grâce à sa caméra connectée et intégrée dans la porte. •Le centre de fraîcheur de Liebherr Ce centre de fraicheur offre des résultats de conservation supérieurs pour les vins, les primeurs et les surgelés. Personnalisable, il s’adapte pour répondre aux habitudes de consommation. •Le ComfortLift® d’ElectroluxLe panier inférieur de cet appareil se soulève doucement pour se mettre à la bonne hauteur et revient à sa position initiale par un mouvement automatique. Cette innovation unique dans le secteur des lave-vaisselles permet de ne plus avoir à se baisser et d’éviter les mouvements du dos trop répétitifs.•La Circle. Tech. de Falmec Cette nouvelle ligne de hottes est dotée d’un système révolutionnaire qui intègre l’aspiration et le recyclage d’air. Sa forme circulaire inédite et brevetée permet d’obtenir des performances excellentes en termes d’aspiration, ainsi que des capacités de fi ltration supérieures, le tout dans un silence extrême et avec un encombrement minimal.

ARÇELIK PRIMÉE POUR SON EXCELLENCE INDUSTRIELLE

Le conglomérat industriel turc, qui compte dans son portefeuille de marque des acteurs du GEM aussi connus que Beko ou Grundig, vient de recevoir le prix de maintenance productive totale de classe mondiale (World Class Total Productive Maintenance Award) pour l’excellence industrielle de son usine de réfrigérateurs à Eskisehir, en Turquie. Décerné par le Japan Institute of Plant Maintenance (JIPM), ce trophée récompense les usines ayant atteint des niveaux très satisfaisants de fi abilité et d’effi cacité en matière de production. Ces 40 dernières années, seules 20 entreprises dans le monde entier se sont vu remettre cette récompense. Société mère de la marque Beko, qui compte parmi les leaders européens et mondiaux de l’électroménager, Arçelik devient ainsi le 1er groupe industriel oeuvrant sur ce marché à recevoir ce prix.Ouverte en 1975, l’usine de réfrigérateurs d’Eskisehir emploie

plus de 3500 personnes. Dotée d’une capacité de production annuelle dépassant les 4 millions d’unités, elle a exporté 63% de ses produits vers plus de 100 pays en 2016. 1ère usine de recyclage de réfrigérateurs en Turquie, elle s’est lancée dans la maintenance productive totale (TPM) en 2002.Concept japonais, la TPM juge de la mise en œuvre permettant d’amener les équipements à leur rendement global maximum, sur toute la durée de leur vie, en faisant participer toutes les divisions de l’entreprise et en associant tous les niveaux hiérarchiques. Cette démarche assure ainsi l’intégration des efforts des différents services de l’entreprise pour l’obtention, le maintien et l’amélioration de l’effi cacité réelle des équipements de production. Le jury du JIPM juge donc la performance industrielle d’une usine sur les indicateurs suivants : productivité, qualité, coût, délais, sécurité et motivation.

LE SNEC EN PASSE D’ATTEINDRE SON OBJECTIF DE 1000 ADHÉRENTS

Le Syndicat national de l’équipement de la cuisine (SNEC), qui tenait son

assemblée générale 2017 dans le cadre du Sadecc (Salon professionnel pour le développement de la cuisine et des cuisinistes), à Lyon, le 7 avril, a annoncé aux participants, par la voie de son président, Aymeric Foissey, être en bonne voie pour atteindre, d’ici la fi n de l’année, les 1000 adhérents. «Lors de notre convention annuelle, l’an passé, je vous avais annoncé que notre objectif était de totaliser au moins 1000 adhérents ; nous sommes en train de réaliser cet objectif. Et je suis certain qu’avant la fi n de l’année, nous pourrons offi ciellement communiquer sur ce chiffre.»Ainsi le Snec, qui recrutait par le passé des adhérents magasin

par magasin, travaille désormais par réseaux ; l’idée étant de passer des accords avec ces derniers entraînant, entre autres, l’adhésion automatique des membres de chaque réseau.Aymeric Foissey a par ailleurs déclaré que Cuisines Design Industries, qui regroupe les marques Comera et Arthur Bonnet, sera, d’ici quelques semaines, le 1er réseau à rejoindre le Snec sur la base de ce mode de fonctionnement. Le syndicat poursuit également ses négociations avec les deux leaders du marché français que sont Schmidt Groupe et Fournier Habitat : «Nous travaillons avec ces deux groupes sur la mise en œuvre d’un accord de principe, a précisé le président du Snec. Ledit accord est posé ; nous oeuvrons désormais à le mettre en forme.»

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HABITAT

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SIÈGES

Moon Birdy… même au jardin !

Decotec : une nouvelle gamme lumineuse

Le fabricant français de meubles de salle de bains présente Lumina, une collection de meubles, miroirs et armoires avec éclairage LED intégré. Les éléments, à suspendre ou à poser (avec plan vasque

en céramique pour la pièce lavabo) sont dotés de bandeaux éclairants LED, avec variateur d’intensité, sur leurs façades… 25 coloris et deux fi nitions sont disponibles.

Moon Birdy, signé de l’Allemand Now by Hülsta, est la version conçue pour l’extérieur du siège Now Birdy qui existait déjà pour l’intérieur en velours ou en tissu. Cette nouvelle version présente cependant une fonction supplémentaire, en étant un peu plus qu’un siège d’appoint : à la nuit tombée, ce drôle d’objet en forme d’oiseau, sur lequel on monte à califourchon, s’éclaire en effet à la demande. Equipé d’une lampe LED, d’une durée de vie d’environ 40 000 heures, consommant peu et facile à remplacer, Moon Birdy change de couleur à l’aide d’une télécommande d’une portée de dix mètres, pour une utilisation en toute liberté ! Moon Birdy offre cinq réglages différents : lumière permanente, blanche ou en couleur / lumière variable, qui

varie progressivement dans différents spectres de couleur / lumière fl ash, avec une couleur qui change toutes les secondes / lumière stroboscope, s’allumant et s’éteignant à un rythme soutenu / lumière smooth, variant en douceur entre le rouge, le vert et le bleu.Objet ludique par excellence, Moon Birdy peut être utilisé par les petits et les grands, car il supporte une charge allant jusqu’à 100 kg. Fabriqué en polyéthylène, il est également conçu pour résister aux intempéries.

SALLE DE BAINS

MOBILIER D’EXTÉRIEUR

HAUTE COUTURE POUR LA PIÈCE D’EAU…

MADE.COM, SOUS LE SOLEIL

Développé en 2016, ce surprenant concept de salle

de bains combine l’élé-gance de l’acier vitrifi é et le confort du tissu. Avec BetteLux Oval Couture, ce concept, imaginé par le designer Dominik Tesse-raux (Tesseraux + Parte-naires, Potsdam) est main-tenant devenu une gamme étudiée pour le marché… L’ensemble formé par la baignoire et la vasque,

toutes deux habillées de tissu capitonné, associe confort et raffi nement dans la salle de bains, d’une manière originale.La baignoire ovale en îlot (185 x 85 cm) et la vasque toute ronde, également en îlot (diamètre 55 cm) de la gamme BetteLux Oval Couture sont fabriquées en acier titane vitrifi é. Ce matériau est reconnu pour sa solidité à toute épreuve et sa grande

facilité d’entretien… Avec ce produit, le fabricant a voulu réaliser la transition « parfaite » du tissu vers l’acier vitrifi é. Les rebords, très fi ns, de 8 mm de la baignoire et de la vasque forment, avec le tissu du tablier, une unité raffi née. Ce textile matelassé provient du spécialiste JAB Anstoetz ; il est relié de façon étanche à la structure robuste en acier vitrifi é. Autre avantage :

son capitonnage absorbe le son et améliore donc l’acoustique de la pièce. Le tissu, ainsi que la baignoire et la vasque, sont disponibles en couleur Ivoire (beige), Vert mousse, Carbone (Anthracite) et Eléphant (Gris mêlé). Sur demande, une multitude d’autres couleurs pour la baignoire et pour la vasque en acier vitrifi é peuvent également être réalisées.

Le pure player dévoile une nouvelle collection pour l’extérieur placée sous le signe de la modularité et de la modernité. Canapés d’angle à l’agencement personnalisable pour les grands jardins, petites tables d’appoint en carreaux de ciment pour le balcon, rocking

chair au design ethnique pour la terrasse… Made.com répond, avec style – tropical, nordique, industriel… - à tous les besoins. Mention spéciale à la gamme Copa, de retour dans de nouveaux formats et une teinte inédite, sobre et élégante ; déclinée en

salon de jardin ou canapé d’angle, elle s’adapte à tous les espaces… La ligne Rossiter, de son côté, rassemble des canapés d’angle et une ottomane, le tout étant entièrement modulable, permettant ainsi une multitude de combinaisons : lit XXL, canapé déstructuré ou

méridienne, il n’y a plus qu’à choisir ! Enfi n, la table à dîner, le banc et les chaises en acacia et au design minimaliste de la collection Aaron, imaginés par le designer anglais Tim Fenby, sont autant à l’aise en intérieur qu’à l’extérieur…une teinte inédite, sobre

et élégante ; déclinée en combinaisons : lit XXL, canapé déstructuré ou

l’extérieur…

14 AVRIL 2017 N° 2687 • 13

pour le balcon, rocking et élégante ; déclinée en et élégante ; déclinée en canapé déstructuré ou

Gamme Rossiter.

Gamme Copa.

Table Acacia.

PETITES ANNONCESLa ligne d’environ 40 lettres, signes, chiffres ou espaces, en caractères minuscules et/ou lettres capitales

PRIX H.T.Rubriques diverses 15,50 €(offres d’emplois, de représentations, autres rubriques)Demande d’emploi 6,20 €Demande de représentation 6,20 €SUPPLÉMENTSCadre* ordinaire 41,50 €Cadre* pierre de taille 58,00 €(* : 1/2 tarif pour les demandes d’emploi et de représentation uniquement)

Domiciliation au journal* 11,00 €(* : gratuite pour les demandes d’emploi et de représentation)

GRANDES ANNONCESUnité de base : 1 alvéole de 4cm x 6cm de large(pour les frais de correction en cours de parution ou suppléments couleur, nous consulter)

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COULEUR +30%TVA en sus +20%TARIFS DÉGRESSIFS :Pour 2 parutions consécutives x1,5Pour 3 parutions consécutives x2 Pour tout autre rythme de parution (par exemple : mensuel, trimestriel, annuel, etc), rubrique «internet» : n’hésitez pas à nous consulter

INFORMATIONS TECHNIQUESPaiement des annonces : avant parution, net et sans escompte. Pour recevoir un devis, merci d’envoyer votre texte par mail : abonnements@beemedias.fr

TARIFS DES ANNONCES AU 1ER JANVIER 2017

14 • N° 2687 14 AVRIL 2017

L E C O U R R I E R D U M E U B L E E T D E L ’ H A B I T A T

ANNONCES

Paris

YOUTH EDITIONS SARL au capital de 80,000 euros. Gérant : POGGIOLI (Joris) 72 rue du Faubourg Saint Honoré, 75008 Paris. Activité : Conception de mobilier et conseil en décoration – 47

DECO SC SAS au capital de 2.000 euros. Président : DOS SANTOS (Sigefredo) 21 rue Fulton, 94210 La Varenne Saint Hilaire. Activité : Aménagement et décoration – 51

STUDIO ZERO SARL au capital de 3.000 euros. Gérant: MANACORDA (Niccolo) 28 rue Pasteur, 94800 Villejuif. Activité : Conception et réalisation d’agencements – 51

DODO MEUBLES SARL au capital de 1.000 euros. Gérant : RAZZAQ (Tai-moor) 1 avenue Louis Bleriot, 93210 La Courneuve. Activité: Import export de meubles – 58

Province

SAONE ET LOIRE – 71En date du 17 janvier 2017, jugement prononçant la liquidation judiciaire de: STAND’IN SARL. Activité: Fabrication de mobilier de bureau. 22 rue des Creusottes, 71150 Chagny. Mandataire judiciaire: Me Thiebaut – 18

NORD - 59En date du 17 janvier 2017, jugement prononçant la liquidation judiciaire de: ART BOIS CONCEPT SARL. Activité:

Fabrication de mobilier. 13 bis rue du Calvaire, 59480 Illies. Mandataire judiciaire: Me Malfaisan – 19

ISERE - 38En date du 24 janvier 2017 jugement prononçant la liquidation judiciaire de: ATELIER FUZET SARL. Activité: ébénisterie et fabrication de mobilier. 46 cours de la Libération, 38100 Grenoble. Mandataire judiciaire: Me Roumezi – 20

TARN - 81En date du 24 janvier 2017 jugement prononçant la liquidation judiciaire de: IMPORT EXPORT WORLD WIDE SAS. Activité : Commercialisation de mobilier. 4 rue Jean le Rond d’Alembert, 81000 Albi. Mandataire judiciaire: Me Vitani – 22

B. DU RHONE - 13En date du 26 janvier 2017, jugement

prononçant la liquidation judiciaire de: LOLITA SARL. Activité: Commerce de mobilier. 181 boulevard de la République, 13300 Salon-de-Provence. Mandataire judiciaire: Me Verrecchia – 25

ISERE - 38En date du 31 janvier 2017, jugement prononçant la liquidation judiciaire de: L’ATELIER DE L’ARCHAT SARL. Activité: Conception et fabrication de mobilier. Route de la Buisse, 38430 Saint-Jean-de-Moirans. Mandataire judiciaire: Me Roumezi – 25

LOIRET - 45En date du 18 janvier 2017, jugement prononçant la liquidation judiciaire de: A MEUBLES CONCEPT SAS. Activité: Commercialisation de mobilier. 2508 Route Nationale 20, 45770 Saran. Mandataire judiciaire: Me Villa – 25

VIENNE - 86En date du 31 janvier 2017, jugement prononçant la liquidation judiciaire de: INTERIEUR DESIGN SARL. Activit : Commercialisation de mobilier et de décoration intérieure. 12 rue Eugène Cheuvreul, 86000 Poitiers. Mandataire judiciaire: Me Martin – 29

PYRENNES ATL. - 64En date du 06 février 2017, jugement prononçant la liquidation judiciaire de: ATELIERS BERNIOLLES SARL. Activi-té : Fabrication de mobilier. 22 avenue de Larrepunte, 64200 Biarritz. Mandataire judiciaire: Me Guerin – 31

MAINE ET LOIRE - 49En date du 08 février 2017 jugement prononçant la liquidation judiciaire de: BIZ BIZ SARL. Activité: Commerce de mobilier. 11 rue Gounod, 49500 Segré. Mandataire judiciaire: Me Margottin – 32

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Salon Literie 1.000 m2

Forte Notoriété

Très Bon Bilan

Tel : 06.25.90.17.33

(657/2002)

L’entreprise :

Entreprise familiale implantée en France depuis 1972, ALSAPAN fabrique des millions de meubles en kit, de plans de travail et de revêtements de sols stratifi és qu’elle exporte dans le monde entier.

Forts de 5 usines en France représentant plus de 210.000 m2 couverts, les 800 collaborateurs ALSAPAN ont pour moteur la créativité, l’innovation et de l’éco-responsabilité relayées par un investissement constant dans l’outil de production.

Le poste (basé à La Courtine) :

Sous la responsabilité de la Direction Générale, le/la DIRECTEUR (TRICE) D’EXPLOITATION du site aura les principales missions suivantes :

- Participer à la défi nition de la stratégie du site et défi nir les objectifs d’amélioration

- Participer à la défi nition des indicateurs d’activité (KPI) / tableaux de bord de performance et de qualité. Assurer leur

suivi, leur analyse et défi nir les plans d’actions nécessaires.

- Analyser les indicateurs de performance fi nancière afi n de proposer des

améliorations dans la gestion des coûts.- Suivre et analyser l’activité du site et

proposer des axes d’amélioration.- Déterminer les budgets du site en fonction

des résultats, de la stratégie de l’entreprise et proposer des investissements.

- Organiser les actions nécessaires à l’activité du site.

- Assurer la mise en œuvre de la stratégie de production en collaboration avec les

services concernés.- Superviser le personnel d’exploitation.- Assurer le respect de la législation du

travail- Proposer des axes d’amélioration

et garantir la mise en application des règles en matière d’hygiène, sécurité, environnement et maitrise de l’énergie.

Compétences :

- Management.- Anglais indispensable.- Législation du travail.- Maitriser les bases de la gestion et de

l’analyse fi nancière /ou/ Maitriser les bases du contrôle de gestion.

- Maitriser les normes HSE relatives à l’industrie.

- Maitriser le fonctionnement d’un site industriel.

- Maitriser les techniques d’amélioration continue.

Profi l recherché :

- De formation supérieure technique, vousjustifi ez d’une expérience d’au moins 5 ans en management (management d’équipe, gestion de maintenance et de services, gestion budgétaire) et avez une forte culture HSE due à votre parcours professionnel.

- Rigoureux, méthodique et autonome, vous faîtes preuve d’un très bon

relationnel et d’une grande réactivité.- Une première expérience dans une

industrie à main d’œuvre intensive serait un plus non négligeable.

Merci d’adresser CV + Lettre de Motivationà : rh@alsapan.com

(685/0101)

L E C O U R R I E R D U M E U B L E E T D E L ’ H A B I T A T

OUTILS DE PRO

14 AVRIL 2017 N° 2687 • 15

9, place du Général Catroux75017 Paris - Tél. 01.44.05.50.27courrierdumeuble@hotmail.comwww.courrierdumeuble.frFondateur : Jean Prévot

Gérant, directeur de la publication : Thibault LeclercEditeur délégué : Laurent LyardResp. relations institutionnelles :Yves de Kerautem

REDACTION :Directrice de rédaction :Nicole MaïonRédactrice en chef adjointe :Emilie BlanchetRédacteurs : François Salanne, Benjamin Coppens, Laurence ZombekSecrétaires de rédaction :Manuella Garnier, Stella GarnierResp. dévelop. digital : Antoine BeureyResp. marketing digital : Arthur Lyonnet

ADMINISTRATION :Abonnements, documentation,annonces : Fabrice Salmon

PUBLICITÉ :Joëlle Maestro-Rigault, Annick Perez

IMPRESSION : UTIM ImprimeurISSN 1169-0704 - CPPAP : 0318 T 82837

BULLETIN D’ABONNEMENT

Je m’abonne 1 an au Courrier du Meuble et de l’Habitat - France métropolitaine(tarif DOM COM / Etranger, nous consulter) :

❍ Version intégrale : papier + version numérique + 4 numéros spéciaux au tarif de : 189 € au lieu de 219 € TTC*, soit 30 € de remise ❍ Version numérique seule au tarif de : 149 € TTC*

SOCIÉTÉ............................................................NOM..............................................................PRÉNOM..................................................ADRESSE POSTALE .............................................................................................................. CODE POSTAL..................................... LOCALITÉ................................................................................................................. TÉL............................................................................

Ci-joint mon réglement par chèque à l’ordre de MFTL

INDISPENSABLE pour recevoir la version numérique du Courrier du Meuble et de l’Habitatadresse Email : ..............................................................................................................................................................................

A retourner au : Courrier du Meuble et de l’Habitat - 9 place du Général Catroux - 75017 ParisTél : 01 44 05 50 27 - Email : abonnements@beemedias.fr

*TVA 2,1%

Le Courrier du Meuble et de l’Habitat est édité par la société MFTL au capital de 500 000 €

« Au moment de la proposition fi nale, il peut toujours y avoir des surprises : alors que l’on est en phase de fi nalisation, une proposition de rémunération annuelle inférieure de quelques milliers d’euros par rapport aux attentes du candidat peut mettre un terme au recrutement... Le salarié, déçu, abandonne la proposition, et l’entreprise doit repartir sur de nouveaux processus, donc une perte de temps pour elle et des coûts supplémentaires » explique Bruno Fadda, directeur de Robert Half France. Selon ce cabinet de recrutement, 30 % des candidats sont prêts à refuser un poste si la

rémunération ne correspond pas à leurs attentes.D’après Bruno Fadda, les candidats sont, en effet, généralement conscients des niveaux de rémunération auxquels ils peuvent prétendre en fonction du marché et de leur profi l. D’où l’intérêt, pour l’employeur, d’aborder cette question de manière transparente : « Lorsque l’entreprise connaît les prétentions du candidat auxquelles elle estime ne pas pouvoir répondre précisément, il est préférable qu’elle évoque le sujet de façon claire en proposition des alternatives »

avance le directeur de Robert Half France.

TROUVER DES LEVIERS ALTERNATIFSDans quasiment un cas sur cinq (19 %), c’est davantage la situation géographique qui peut pousser un candidat à refuser un poste. Même chiffre concernant l’intérêt du poste, qui peut rebuter bon nombre de salariés… C’est donc sur ces leviers que l’entreprise possède une marge de manœuvre : convaincre un candidat peut ainsi passer par des avantages offerts, tels que le remboursement des

A l’occasion de son premier anniversaire, WikiPME, la communauté digitale et solidaire des entrepreneurs en France, lance une plateforme géolocalisée d’annonces B to B. Les entrepreneurs pourront désormais bénéfi cier gratuitement d’offres à caractère professionnel, avoir accès à des appels d’offres et des avantages.

www.wikipme.fr

LES CONSEILS D’EXPERT DE WIKIPME

REFUS DE POSTE : COMMENT CONVAINCRE UN CANDIDAT ?Salaire, éloignement géographique, intérêt de l’emploi… les raisons pour refuser un poste sont nombreuses. D’où l’intérêt, pour un recruteur, de trouver des leviers alternatifs pour convaincre les candidats.

titres de transport pour pallier l’éloignement géographique.Il est également important de préciser, dès l’annonce ou les premiers contacts, un descriptif détaillé du poste à pourvoir, afi n d’éviter au candidat toute mauvaise surprise. Néanmoins, il ne faut pas hésiter à garder une certaine fl exibilité dans le but de séduire les potentiels employés. Bruno Fadda note d’ailleurs que « le contenu du poste peut évoluer au fi l du recrutement par les précisions apportées par les différents interlocuteurs de l’entreprise ».•

L’univers de la maison

Le bien-être au rendez-vous

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L’ESSENTIEL11 SEPTEMBRE 2015 N° 2613

REMISE DES LABELS VIA 2015 Attribués le 5 septembre dernier, les Labels 2015 semblent préfi gurer un ensemble de changements à venir. Une première infl exion est visible avec la présence au palmarès de projets issus du rapprochement de plusieurs entreprises travaillant en réseau…

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NOBILIA / FBD :LES RAISONS D’UNE ACQUISITION

Récemment annoncé dans nos colonnes, le rachat, par le fabricant de cuisines allemand, du franchiseur possédant les enseignes Cuisine Plus, Cuisines Références et Ixina, permettra aux 2 acteurs de renforcer leur développement. Explications avec Günter Scheipermeier, président du directoire de Nobilia, et Jean-Pierre Pont, PDG de FBD…

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DECOREX, PORTE D’ENTRÉE DE LA PRESCRIPTION INTERNA-TIONALERéunis par des savoir-faire haut de gamme, une dizaine de fabricants exposent sur le salon londonien Decorex, sous l’égide du GEM, avec, pour cible, les architectes et décorateurs de prestige de la capitale britannique.…

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