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Un jour, un homme se baladait sur une plage. C’était la marée basse et la plage était couverte de millions d’étoiles de mer qui séchaient au soleil.
Tout à coup, l’homme aperçoit un enfant qui ramasse des étoiles de mer et les remet à l’eau. «Mais que fais-tu là mon bonhomme?» demande l’adulte.
«Je sauve les étoiles de mer !» répond l’enfant. «C’est ridicule, regarde autour de toi, des millions d’étoiles sont entrain de mourir au soleil. Tu ne pourras jamais toutes les sauver, et ce que tu fais ne changera rien.»
Imperturbable, l’enfant ramasse encore une étoile qui gigote et la pose dans l’eau, puis dit à l’homme: «Regarde celle-là ! Pour elle, ce que j’ai fait change tout !»
Il était une fois, des gens de tous âges, de toutes provenances, de cultures et de religions différentes, qui se rencontrèrent pour échanger autour de contes.
La belle aventure est terminée. Pendant dix semaines, nous nous sommes rencontrés pour partager nos lectures autour de 31 contes. De plus, nous avons commis une dizaine de productions écrites en équipe avec toujours le même plaisir et le même étonnement devant le résultat. À tout coup, la magie opérait.
Merci à Stéphanie, David, Frank, Francis, Esthéfanie et Guillaume, sans oublier Françoise, discrète mais indispensable. Merci au groupe de la classe d’alphabétisation, toujours prêt à relever de nouveaux défis. Merci à Geneviève Charbonneau et Denyse Mayano, deux instigatrices extrêmement dynamiques. Merci au Programme Montréal interculturel qui a rendu tout cela possible.
ÉCOLEFÉLIX-ANTOINE
Il était une fois, un homme à Montréal qui se baladait dans la rue et qui se cherchait un travail. Il n’avait pas beaucoup d’éducation.
Un jour, il rencontre quelqu’un dans le métro qui lui propose un travail, mais il n’a pas la compétence pour le faire. Il décide donc d’aller chercher une formation au centre du travail.
Il sait qu’il a de l’expérience dans toutes sortes de choses, mais il ne trouve, malheureusement, qu’un emploi de balayeur.
En passant le balai, il se découvre une passion pour la danse. Une jeune femme d’une beauté fracassante arrive. Ils dansent ensemble. Ils apprennent à se connaître. Leur rythme s’ajuste merveilleusement bien. Follement amoureux, ils se disent: l’essentiel c’est la vie.
Création collective
Conte urbain 1Experiences de toutes sortes
Il était une fois, un homme à Montréal qui se baladait dans la rue et qui se cherchait un travail. Il n’avait pas beaucoup d’éducation.
Il rencontre quelqu’un dans le métro qui lui propose un travail, mais il n’a pas la compétence pour les tâches demandées. Il décide donc d’aller chercher une formation au Centre d’emploi du Québec.
Il sait qu’il a de l’expérience dans toutes sortes de choses, mais il ne trouve, malheureusement, qu’un emploi de balayeur.
Un jour, en passant le balai, il se découvre une passion pour la danse. Une jeune femme d’une beauté fracassante apparaît. Ils dansent ensemble. Ils apprennent à se connaître. Leur rythme s’ajuste. La poussière retombe puis la femme disparaît.
Avec un peu d’imagination vient la motivation.
Création collective
Conte urbain 2
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Il était une fois un lapin qui avait une carotte plus grande que lui.
Un bon matin, il se réveille et voit qu’il manque un gros morceau à sa carotte. Il se demande : «Pourquoi a-t-on pris un morceau de ma carotte?» Il décide de trouver le coupable.
Après avoir trouvé la réponse à sa question, il commence à manger sa carotte. Il est très content, mais il finit par la gaspiller.
Trois jours plus tard, il a encore mal au ventre, il a été trop gourmand.
David, Frank, Maria
Le lapin et sa carotte
La morale de cette histoire :
Trop d’abondance engendre la folie.
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« Je comprends maintenant. Dans la vie, il faut savoir se modérer.»
Il était une fois un cheval blanc qui faisait de la course et qui avait mal à une patte.
Un bon matin, il se réveille et voit que sa botte de foin est dans le fond de la grange. Il se demande, pourquoi sa botte de foin est plus loin que d’habitude? Il décide de demander à son maître. Son maître lui répond : «C’est pour ton bien. Tu as besoin de bouger». Le maître l’encourage et l’appelle en restant à côté du foin.
Après avoir trouvé la réponse à sa question, il décide de bouger pour aller manger. Il est très content, mais il a toujours mal à sa patte.
Trois jours plus tard, il n’a plus mal à la patte.
Raymond, Stéphanie, Alma, Francis
Le cheval et sa botte de foin
Le cheval sait que même s’il y a des hauts et des bas dans la vie, comme sa blessure, nous devons
quand même continuer à avancer.
La morale de cette histoire :
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« Je comprends maintenant. Dans la vie, il faut bouger pour avoir quelque chose.»
Il était une fois deux petits chats qui se promenaient sans leur mère. Tout à coup, il rencontre un gentil petit chien qui s'appelle Kiwi.
Il est midi, ils ont faim. Ils décident d'aller chercher de la nourriture. Kiwi propose d'aller dans les poubelles d'un restaurant pas très loin. Malheureusement, ils n'arrivent pas à atteindre les poubelles.
Le gérant du restaurant voit nos trois amis, il décide d'appeler la fourrière.
Kiwi sent le danger, il crie: «Sauvons-nous! Sauvons-nous!»
Tous ensembles, ils décident de retourner à la maison, trois bols plein de nourriture les attendent. Tous les membres de leur famille crient de joie en les retrouvant.
Ouf ! Nous l'avons échappé de justesse. Les petits chats remercient Kiwi de les avoir sauvés.
Groupe en alphabétisation
La morale de cette histoire :
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Les petits amis vagabonds
Il faut vivre des expériences pour reconnaître le danger.
Il était une fois un sans-abri qui s’appelait Malice et qui avait parlé avec une fille.
Un bon matin, il se réveille et revoit encore cette fille. Il se demande pourquoi elle est revenue. Est-ce pour l’amour? Ils décident de passer du temps ensemble.
Après avoir trouvé la réponse à sa question, il demande à la fille de manger avec lui. Il est très content, mais il n’a pas d’argent, c’est alors que la fille décide de partir.
Trois jours plus tard, il trouve une façon de ramasser de l’argent et part à sa recherche.
Jean-Rodrigue, Adjo, Esthéfanie, Guillaume
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Avec un objectif tout est possible dans la vie.
La morale de cette histoire :
«Je comprends maintenant. Dans la vie, tout est difficile.»
Le changement de Malice
Il était une fois, dans une ruelle de Paris, un sans-abri qui demandait de l’argent. Un homme bien habillé arrive et lui offre de l’argent en disant :
- «Tenez, mon cher, j’ai pitié de vous. Je vous donne ceci, dit-il en se débarrassant de tous ses billets.»
Le sans-abri refuse. Un autre homme arrive, il lui dit :
- «J’ai peu d’argent, mais je te donne tout ce que j’ai. Le sans-abri refuse une fois de plus.»
Finalement, une belle jeune femme arrive avec ses sacs d’épicerie. Elle prend un bon sandwich déjà préparé. Elle s’assoit à côté de lui et le partage avec lui. Inquiet, le sans-abri demande :
- «Je vous dois quelque chose?»
- «Non bien sûr !»
Ils mangèrent ensemble, eurent beaucoup de plaisir, comme quoi une compagnie chaleureuse vaut mieux que tout l’argent du monde.
Classe Félix-Antoine
Un bonheur sans argent
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Quand on crache en l’air, ça nous retombe toujours dessus.
La morale de cette histoire :
Extrait de «L’apprenti Schtroumpf» (Les Schtroumpfs #7), 1975, Pero et S.A. Éditions, Jean Dupuis.
Un couple retraité achète un chalet en sachant qu'ils devront le rénover. Le mari monte dans l'échelle et commence à peinturer les murs, mais il perd son équilibre.
Après cet échec, il décide de changer de tâche. Il défriche des arbres et déterre les souches, puis laboure la terre pour faire un jardin à sa conjointe.
Pendant ce temps, celle-ci cherchait un évier, mais n’en trouvait pas. Le mari revient au chalet, trouvant dans la cuisine son épouse en réflexion. Il lui dit qu’il avait un puits dans la cour.
Elle demande à son mari de chercher du bois pour faire chauffer le souper, car la maison n'avait pas de four. Il utilise le bois qu’il a coupé ce matin. Il essaie de briser le bois en brindille, mais en vain.
Le couple remet en question l'achat du chalet et ils s’entendent pour le revendre. Ils partent en ville pour trouver une copropriété.
Guillaume, Augustin, Jean-Rodrigue
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Une liberte payante
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Le 30 octobre, c’est la rencontrede mi-parcours.
Le melange reussi des generations s’avere le meilleur souvenir.
Les retrouvailles sont chaleureuses. Le bilan est positif.
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Fin
Un jour, un homme se baladait sur une plage. C’était la marée basse et la plage était couverte de millions d’étoiles de mer qui séchaient au soleil.
Tout à coup, l’homme aperçoit un enfant qui ramasse des étoiles de mer et les remet à l’eau. «Mais que fais-tu là mon bonhomme?» demande l’adulte.
«Je sauve les étoiles de mer !» répond l’enfant. «C’est ridicule, regarde autour de toi, des millions d’étoiles sont entrain de mourir au soleil. Tu ne pourras jamais toutes les sauver, et ce que tu fais ne changera rien.»
Imperturbable, l’enfant ramasse encore une étoile qui gigote et la pose dans l’eau, puis dit à l’homme: «Regarde celle-là ! Pour elle, ce que j’ai fait change tout !»
