Un Festival solidaire en mémoire : Où mise en pratique d ... · Un Festival solidaire en mémoire...
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Un Fest ival so l idaire en mémoire
ou, Mise en mouvement d’un vivre ensemble
Document réalisé suite au premier festival « des Ensembles qui s’Assemblent ».
Les 13, 20, 22, 23, 24 Novembre 2012
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Le Festival « des Ensembles qui s’Assemblent »
Votre guide de lecture
1 - L’Histoire d’un compagnonnage p3
2 - Un Projet, des valeurs p4
3 - Les Objectifs festivaliers p5
4 - Un collectif solidaire p6
5 - Le Film p8
6 - Le Spectacle p9
7 - Le Vernissage p10
8 - Les ateliers en résidence p12
9- La communication autour du Festival p14
10 - Rétrospective chiffrée p15
11 - Les sommes engagées p16
11 - Les perspectives p17
12 - Conclusion p18
13 - Les annexes : échantillons d’œuvres, articles … p20
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Le Fes t i va l « d es En semb les q u i s ’ Assemb len t »
L’Histo ire d’un compagnonnage
Depuis 2009 la Résidence Girard de Roussillon, située à Vézelay, s’est associée à la dynamique
proposée par l’association Handy’Art.
Cette association s’est fixée pour premier objectif de rendre visible les savoirs faire et talents des
personnes en situation de handicap résidant dans l’Yonne.
Pour se faire elle organise depuis 5 ans, un Festival au mois d’Octobre. Celui-ci rayonne sur
plusieurs territoires : le Sénonais, l’Auxerrois, le Tonnerrois, la Puisaye, le Vézelien. Il mobilise plus de 40
établissements sociaux et médico-sociaux.
Lors de l’Assemblée Générale organisée à la suite du Festival 2011, une question s’est posée :
« Désormais un réseau est construit. Doit-on s’en satisfaire ou avancer dans un désir de partage de
l’expérience acquise ? »
Rebondissant sur cette interrogation, l’équipe de Girard de Roussillon (GdR), proposa de réfléchir à une
dynamique de projet à présenter aux établissements nivernais du haut-nivernais Morvan.
Pourquoi ?
Parce que l’équipe de GdR entretient des relations suivies avec plusieurs établissements nivernais,
qui au travers de cette relation de réseau, avaient pu déjà apprécier l’intérêt d’Handy’ART au titre d’invités
du Festival.
Par ailleurs le haut-Nivernais Morvan, dispose en son cœur d’un joyau d’architecture :
l’Abbaye de Corbigny.
Le projet d’action et de diffusion culturelle « Abéïcité » soutient l’idée que l’ART ne peut être
l’objet narcissisé d’une élite, mais qu’au contraire chacun peut et devrait y accéder, puis selon son degré
d’implication y contribuer.
Après présentation du pré-projet dans ces grandes espérances, M Sètre, directeur du lieu, a fait le choix de
nous apporter son soutien en nous ouvrant les portes de l’Abbaye. Dès lors nous avons pu nous réunir pour
rentrer dans une co-écriture du projet festivalier.
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E n c o m p a g n o n n a g e a v e c l ’ A s s o c i a t i o n H a n d Y ’ A R T e t l ’ A b é ï c i t é
Le Fes t i va l « d es En semb les q u i s ’ Assemb len t »
Le Projet , des va leurs
Ce Festival est donc le fruit d’une association entre la Nièvre et l’Yonne.
Il fait la démonstration de ce que des institutions, des écoles, des associations socioculturelles et de loisirs, ainsi que des particuliers sont en capacité
de créer lorsqu’ils animent leurs différentes compétences autour d’un unique support d’alliance.
Le but de ce collectif inédit était de promouvoir l’idée qu’une société se fonde dors et déjà sur l’apprentissage du vivre ensemble. Ainsi enfants,
adolescents, adultes, personnes âgées, en situation de handicap ou non, ont proposé au public de venir à leur rencontre afin de découvrir leurs capacités et
leurs talents.
Pour servir ce projet citoyen ces « engagés volontaires » se sont servis principalement des ARTS comme autant d’outils de médiation mis au service de leur
volonté commune de réinventer du lien, mais aussi de leurs savoirs faire en cuisine, bricolage…
Ainsi durant 10 mois, ces ensembles qui n’auraient pas eu la possibilité de se côtoyer autrement, ont choisi de s’assembler pour monter leur Festival
à l’Abbaye de Corbigny.
Et par ce biais, d’enfin rendre visible l’étendu de leurs ressources.
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Le Fes t i va l « d es En semb les q u i s ’ Assemb len t »
Les Objec t i f s fes t iva l iers
Pour les bénéficiaires des institutions (médico-sociales, scolaires, mdr…)
Initier un mouvement dynamique qui soit fédérateur dans la Cité
Accéder aux lieux de la vie culturelle non plus comme visiteurs, mais comme auteurs
Apprendre à s’ouvrir à l’inédit en évoluant dans de l’hors quotidien
Se découvrir autrement dans l’Institution et en dehors de celle-ci
Développer leurs ressources au service d’un projet festivalier solidaire hors les murs
Explorer leur aptitude à se saisir de l’imaginaire dans un cadre déterminé
Oser le partage
Transmette l’idée à la communauté qu’ils sont des citoyens ressources
Dans la cité
Développer des possibilités de rencontres inédites au sein de l’Abbaye
Participer au maintien de l’élasticité du tissu social sur le territoire
Soutenir une dynamique pouvant contribuer à limiter les effets de la disqualification dont certains disent
parfois supporter le poids du fait de leur âge ou de leur handicap
Contribuer à un support d’éducation citoyenne et d’expérimentation socioculturelle
Pour les institutions
Etre porteurs de projet
Valoriser et promouvoir les capacités des personnes accompagnées et de l’institution
Favoriser les rouages de l’insertion et de l’intégration
Faire vivre entre autre la loi de 2005 : accessibilité et égalité des droits et des chances
Déployer les relations entre les multiples acteurs du social des différents territoires
Transporter les savoirs faire et être en dehors des dispositifs institutionnels
Créer des espaces de visibilité et de rencontres entre les équipes, les familles, les autorités
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Le Fes t i va l « d es En semb les q u i s ’ Assemb len t »
Un co l l ec t i f so l ida ire
U n e d y n a m i q u e p a r t e n a r i a l e r e p r é s e n t a t i v e d e l a d i v e r s i t é s o c i a l e
1
Résidence des Etangs (FAO ; ADSEA) Tél : 03.86.58.39.20. Adresse : [email protected] Partenaire financeur
2
Foyer Les Eduens (FAO ; ADSEA) Tél : 03.86.85.26.32. Adresse mail : [email protected]
Partenaire financeur
3
IME Vauban (ADSEA) Tél : 03.86.29.66.24. Adresse mail : [email protected]
Partenaire financeur
4
ESAT (FOL) Tél : 03.86.22.31.00. Adresse mail : [email protected]
Partenaire financeur
5
ESAT (ADSEA) Tél : 03.86.84.56.48. mail : [email protected] ou [email protected]
Partenaire financeur
6
IME la Postaillerie (ADAPEI) Tél : 03.86.24.00.20. Adresse mail : [email protected]
Partenaire financeur
7
Foyer d’insertion et d’accompagnement social. (Ass APIAS) Tél : 03.86.20.09.45. Adresse mail : [email protected]
Partenaire financeur
8
Maison de Champrieux. (MECE ; Ass La Vie pour Ecole) Tél : 03.86.22.29.70. Adresse mail : [email protected]
Partenaire financeur
9
Résidence Girard de Roussillon (GdR). 89450 Vézelay. Tél : 03.86.33.39.39 ou 06.33.33.55.83 mail : [email protected]
Partenaire financeur
10
EPHAD de Corbigny. Tél : 03.86.20. 01.42. Adresse mail : [email protected] ou [email protected]
Partenaire financeur
11
Collège Noël Berrier. Tél : 03.86.20.26.96. Adresse mail : amé[email protected]
Partenaire financeur
12
Centre Social. Tél : 03.86.20.05.75. Adresse mail : [email protected] ou [email protected]
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13
Collège St Léonard Tél : 03.86.20.02.66. Adresse mail :
14
Foyer les Boisseaux, à Monéteau. Correspondant : Mark Misik et Gilles Gourmand. Tél : 03.86.40.61.55
15
Mairie de Vézelay. Tél : 03.86.33.24.62
Mairie de Corbigny. Tél : 03.86.20.11.98
17
Troupe de danse traditionnelle : « Les Pintades du Morvan ». Correspondante : Jeannette Desmolis
18
Handy’ART. Président : Christophe Orler : [email protected] . Correspondante : Françoise Debeaupte : [email protected]
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Abéïcité. Directeur : Jean-Paul Setre. Sophie Le Béguec. Tél : 03.86.20.22.73 [email protected]
20
Michel Huyghe et Nadège Laurençon : artiste peintre et bénévole
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Norbert Libercier : bénévole
23
Maël Joyeux : bénévole (collège Noël Berrier)
24
Claire, Jeanne et Lili : toutes trois venues bénévolement samedi matin (collège Noël Berrier)
27
Emmanuelle de la compagnie des « Alentours rêveurs » : bénévole
28
Orchestre Acousti’K. Contacts : Maxime et Jean-Yves : 06.15.74.70.49 intervention bénévole
Nous remercions les écoles maternelles et primaires publiques de Corbigny et les CHRS qui ont été présents durant le festival.
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L e Fes t i va l « d es En semb le s qu i s ’ Assem b len t »
Le Film
Diffusé les 13 et 20 Novembre 2012 : ce film a réuni 130 spectateurs
Billy Elliot montre non pas l'imperméabilité d’un milieu social, mais pointe du doigt les préjugés premiers d’une communauté. Et puis surtout comment, à force de
volonté individuelles associées, on peut apprendre à les dépasser.
Pourquoi vouloir danser lorsque l'on est un garçon, qui plus est fils de mineur anglais ? Se basant sur cette
problématique, Billy Elliot est bel et bien un film sur la passion pour la danse et pas seulement un document sur la crise
sociale anglaise comme a pu l'être « The Full Monthy ». Car, si les scénaristes ont inscrit leur histoire dans le cadre de la
grève des mineurs du Nord de l'Angleterre sous le gouvernement Thatcher, ce n'est pas dans le simple but d'évoquer ce
passage trouble de l'histoire anglaise, mais bien dans celui de servir le récit principal de cette œuvre. Le contexte socio-
politique dans lequel le jeune Billy évolue se place ici comme une toile de fond destinée à mettre en évidence le combat que
mène cet enfant mène face à un monde machiste déchiré par la crise. Lors d'une interview à propos du message que véhicule
le film, le scénariste Lee Hall déclare: "Notre société est appauvrie du fait de l’impossibilité qu’ont les gens créatifs et
volontaires de s’exprimer."
Si Billy est en rupture avec cette société appauvrie, il l'est également, et par-dessus tout, avec sa famille, qui se résume à un
foyer sans mère, régi par la grève, où toute trace d'expression artistique a disparu. Les disques que son frère écoute le soir
dans son lit et le piano sur lequel sa mère le laissait jouer lui sont interdits, quant à la seule présence féminine de la maison,
elle est réduite à une grand-mère désorientée, femme de mineur restée au foyer alors qu'elle rêvait de devenir danseuse. C'est
ainsi qu'en réaction à ce monde de désirs refoulés, Billy se laisse emporter par la magie de la danse. Dans ce nouvel univers,
considéré comme peu viril par des hommes trop occupés à détruire ce qui les entoure, les sentiments sont non seulement
autorisés, mais surtout utilisés comme outils de création. Dans une des dernières scènes, Billy expose à un jury perplexe le
sentiment qu'il éprouve lorsqu'il danse, signant en un parfait monologue un véritable manifeste de ce que la danse et l'art en
général représentent.
Angleterre du Nord, 1984. Billy Elliot, jeune garçon de onze ans, devient adepte des cours de ballet délivrés dans le gymnase de la ville. Alors que ses amis
prennent des leçons de boxe et que son père et son frère sont engagés dans la grève des mineurs, Billy se bat de son côté pour faire admettre à son entourage sa
passion pour la danse.
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Le Fes t i va l « d es En semb les q u i s ’ Assemb len t »
Le Spectac le
Un choix Pour le collectif engagé, il était important de parfaire le travail de création plastique en
offrant aux publics accompagnés la possibilité d’un espace supplémentaire de visibilité.
Partant du constat qu’au sein des dispositifs institutionnels des ateliers sont animés autour
du théâtre, de la danse ou de la musique, il nous est apparu comme évident de proposer aux enfants,
adolescents, adultes ou personnes âgées de se saisir du Festival comme d’un moyen de partage
supplémentaire.
Ce parti pris servait plusieurs objectifs
Proposer une autre finalité au travail accompagné
Etre pleinement auteur et acteur du Festival
Investir une autre scène (répétitions+ spectacle)
Un spectacle solidaire sert plusieurs objectifs éducatifs:
- associer ses compétences
- élargir son réseau
- communiquer
- partager des espaces (scènes, coulisses…)
- respecter ses coéquipiers ainsi que les autres participants
Evoluer dans ce cadre ce fut aussi l’occasion d’expérimenter les contraintes inhérentes à la
création d’un spectacle : temps, espaces, stress, matériel…
Une programmation
De 15h à 16h, 3 objets furent proposés : les enfants de l’IME la Postaillerie ont créé une pièce de
théâtre, Thierry du Foyer Les Boisseaux a animé un temps de son talent d’harmoniciste, la troupe de
danse de GdR a fait découvrir la danse africaine à un public venu nombreux. Au terme du spectacle
tous se sont mêlés pour fêter ce moment avant de se retrouver autour d’un goûter co réalisé par les
différentes institutions lors d’ateliers pâtisserie.
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Le Fes t i va l « d es En semb les q u i s ’ Assemb len t »
Le Vernissage
La rencontre avec les officiels
Après le concert offert par Maxime et Jean-Yves d’Orchestre Acousti-K, de 16h30 à 18h, et la
dégustation des gourmandises amenées par les pâtissiers des différentes institutions (Maison de Retraite,
établissements sociaux ou médico-sociaux, collège Noël Berrier et quelques bénévoles…) nous avons
rencontré les officiels.
Les participants et visiteurs se sont ainsi donnés rendez-vous en salle d’exposition pour recueillir
l’expression des regards portés par les représentants de la Mairie, du Conseil Général de la Nièvre, du
directeur de la Maison Départementale des Personnes en situation de Handicap, du directeur de l’Abbaye,
du Président d’HandY’ART, des différents directeurs d’établissements impliqués, du messager de la
commune de Vézelay, sur ce travail festivalier.
En direct donc, l’ensemble des engagés présents a pu entendre à quel point leurs différentes
implications étaient saluées par les élus, instances et autorités qui coordonnent l’action sociale sur ce
territoire.
Ce moment d’écoute fut clos par le discours de M Bonin, homme de lettre en résidence
occupationnelle, qui a accepté de livrer un témoignage émouvant rendant compte de ce que représentait
pour lui une dynamique telle que celle-ci.
Extrait : « … A part entière, ça veut dire que peu importe les situations qui nous mettent en
difficulté : âge, handicap, chômage… peu importe, nous sommes tous semblables, tous égaux, tous dans le
même bateau et surtout tous ensemble capable de créer des tas de choses.
Et même un Festival. …
Je m’appelle Philippe, M Philippe Bonin … et avec tous les gens qui m’entourent ce soir je
participe au Festival « des Ensembles qui s’Assemblent ».
Et ça me fait plaisir. Et ça me fait du bien d’être avec vous, ce soir, à Corbigny. »
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L’invitation au banquet
Afin de continuer à vivre nos envies de partage, nous nous sommes réunis
autour d’un buffet entièrement préparé et mis en scène par l’équipe du Foyer
d’Insertion de Marigny sur Yonne.
Cofinancé par le collectif, la réalisation de cet apéritif dînatoire mobilisa le
savoir faire de 6 jeunes gens de l’atelier professionnel restauration, et ce pendant
plusieurs semaines :
Présentation du projet
Montage d’une équipe désireuse d’y participer
Définition d’un menu en adéquation avec le budget alloué
Recenser et quantifier les matières premières
Anticiper les besoins en vaisselles, plateaux, boissons, déco …
Passer à la phase de réalisation
Puis procéder à la livraison et la mise en place … etc
Le service quant à lui, fut assumé conjointement par l’équipe de Marigny,
quelques personnes en situation de travail à l’ESAT de Montsauche et deux
adolescents de la Maison de Champrieux.
Toujours accompagné par les musiciens
d’Orchestre Acousti-K, nous avons eu la joie de
recevoir plus de 250 personnes.
La Fête s’est terminée à 21h.
Il ne restait plus alors qu’à préparer les salles
pour l’accueil du public sur l’exposition et les ateliers
prévus les 2 jours suivants.
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Le Fes t i va l « d es En semb les q u i s ’ Assemb len t »
Les a te l i ers e n rés idence
Le Vendredi 23 et le Samedi 24 Novembre
des ateliers ont été ouverts gratuitement au sein de l’Abbaye
Le Vendredi 23 de 10h à 12h, puis de 14h à 16h
Michel a animé un atelier peinture
Philippe a proposé une initiation à la danse africaine
Mikaël a organisé une activité autour des percussions
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Le Samedi 24 de 10h à 12h, puis de 14h à 16h
Le matin nous avons retrouvé la troupe des danseuses traditionnelles « Les Pintades du Morvan ».
L’après-midi des animations autour du mandala, de la poésie ainsi qu’un atelier journal ont été organisés
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Le Fes t i va l « d es En semb les q u i s ’ Assemb len t »
La communicat ion autour du Fest iva l
A f f i c h e s e t f l y e r s
L’ensemble du travail d’affichage et de distribution des tracts de présentation de l’action
festivalière a été assumé par les institutions. Chacun a réalisé ses affiches en atelier, utilisant un
bandeau d’information commun.
Les tracts quant à eux sont le fruit d’un travail en concertation conduit lors des réunions
mensuelles organisées à l’Abbaye ces 10 derniers mois.
Une fois pourvu en support de communication, les participants ont pu répartir ces derniers sur
leurs secteurs géographiques respectifs, et envoyer les invitations à leurs partenaires ainsi qu’aux
familles.
Le soutien des médias locaux
Afin d’informer et de communiquer au plus large autour de ce Festival nous avons été
soutenus par différents médias :
La Presse Revue « Les gens du Morvan », le Journal du Centre, L’Yonne
Républicaine, Le mensuel « Le Criquet »
Internet France guide4world et blog de l’association HandY’ART
Radio radio Morvan, radio Avallon, radio Flotteur : où résidents et
éducateurs se sont associés pour présenter ce Festival
Autre Diffusion de l’information festivalière sur la plaquette
trimestrielle de l’Abéïcité Un merci envoyé à Mme Debeaupte d’HandY’ART
qui nous a suivi pas à pas au fil de ces mois de travail
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Le Fes t i va l « d es En semb les q u i s ’ Assemb len t »
Rétrospect ive ch i f frée
Des partenaires
7 Institutions sociales ou médico-sociales
2 Etablissements et Services d’Aide par le Travail ( FOL et ADSEA)
4 structures d’insertion : Foyer d’Insertion (APIAS) + SAVS, 2 CHRS
2 Etablissements scolaires (les collèges corbigeois)
1 Maison de retraite (Corbigny)
1 Centre social (Corbigny)
3 Associations (HandY’ART, Orchestre Acousti-K, Les Pintades)
2 Mairies (Corbigny et Vézelay)
1 Espace culturel (Abéïcité)
8 Bénévoles
Les fréquentations 130 spectateurs sont venus voir Billy Elliot
200 personnes durant le spectacle
250 participants au vernissage
150 visiteurs de l’exposition et inscrits aux ateliers le vendredi
150 sur la journée du samedi
En mémoire 2h de direct radio. Le volume de diffusion est indéfini, car il y eut de multiples programmations...
1600 petits fours préparés
Des milliers de sourires
Et plus de 350 œuvres exposées (photos, livres, fresques, mobiles, gravures,
sculptures, mosaïques, collages, terres cuites, peintures…)
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Le Fes t iva l « des Ensembles qu i s ’Assemblent »
Les sommes engagées
Les sommes assumées collectivement
Services et prestations
Prestataires
Avance de trésorerie
Coût
Répartition des
sommes engagées
Intervention Son et Lumière
Foyer les Boisseaux
à Monéteau
Frais réglés par la Résidence
Girard de Roussillon
facture placée en annexe
80€81
Paiement pris en
charge par GdR
Ce qui dégage GdR des
autres frais engagés
Le buffet *
Achats, réalisations, mise en
place et service assumé par
l’équipe de Marigny
Frais avancés par le Foyer
d’Insertion de Marigny
facture placée en annexe
557€32
Paiement réparti
entre les 10 autres
partenaires
Soit 55€732
Nota bene : Les Institutions partenaires devront adresser leur règlement au Foyer d’Insertion de Marigny sur Yonne (58800), à
l’attention de Monsieur Gilles Pasco, au plus tard à la mi-février. Chèque à l’ordre de L’APIAS
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Le Fes t iva l « des Ensembles qu i s ’Assemblent »
Les Perspect ives
Un festival c’est aussi un assemblage de moments où les
gens réunis se regardent et se parlent.
Durant ces échanges informels plusieurs idées ont jailli. Nous avons essayé
de les regrouper sur cette page.
Ainsi si cette dynamique est reconduite, voici les projections des uns et des autres :
Monter une association, non pas pour avoir un groupe de pilotage, mais pour avoir
une structure qui pourrait recevoir les subventions des financeurs éventuels
Reconduire le cinéma, le spectacle, le vernissage, les ateliers, l’expo …
Solliciter les écoles bien en amont du Festival pour qu’elles puissent s’y associer
Accueillir un groupe de musique en résidence : parrainage ?
Renforcer la volonté de mouvement citoyen, en organisant une bourse aux jouets
Etendre les partenariats locaux, en sollicitant de nouveaux établissements
Anticiper au sein de nos institutions. Ex : la création du spectacle (s’associer, prévoir
des répétitions au sein de l’Abbaye, trouver une thématique commune … )
Apprendre à solliciter les associations ou compagnies ressources sur le territoire (les
Alentours rêveurs, Déviations, compagnie Alfred Alerte, Théâtre éprouvette, Métalos …)
Inviter des talents divers : troupe en situation de handicap ou non (KaYou et Ricochet
qui associe l’ordinaire et l’extraordinaire, danseurs locaux…)
Ouvrir les galeries le samedi en organisant un marché des artistes/artisans locaux
Trouver un nom plus court, investir aussi la salle des fêtes lors des spectacles … etc
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Le Fes t i va l « d es En semb les q u i s ’ Assemb len t »
Co n c lu s io n
Des Cités et des hommes…
Des lieux et quelques chemins de traverse à explorer pour relier les hommes.
Et une responsabilité partagée, inter-active, pour inventer de nouveaux espaces
propices à la rencontre, dans le but non avoué de contribuer à éduquer les hommes,
petits ou grands, à l’altérité.
C’est là, au siège de l’idée que l’éducation est un processus vivant, sans cesse en
mouvement, où chacun est l’éducant de l’autre, que nous avons ancré notre
détermination à nous engager professionnellement auprès des usagers que nous
accompagnons non plus seulement au sein des dispositifs institutionnels mais dans la
Cité, dans notre département et maintenant vers l’ailleurs…
Les personnes auprès desquelles nous travaillons se sont saisies de l’idée que de
l’association de leurs esprits et de leurs corps pouvait émerger une force susceptible de
dénouer les silences embarrassés parce qu’alourdis des représentations des uns comme des autres.
En exposant, en prenant simplement le risque d’être eux-mêmes, ils ont laissé en gage quelque chose de leur valeur à la
communauté. A prendre le risque de créer des aller vers, même si c’est difficile, que l’eau est froide, on s’engage, on se langage, on
s’interpelle, on s’étonne à surprendre l’autre de soi. Puis on lui offre la possibilité de la découverte.
On communique alors autour de ses richesses ou de ses écueils. On renoue avec une authenticité à être qui dépasse largement
les bornages des handicaps et des normes. On se dé-signe aussi, au sens où en se donnant à voir en tant que Sujet, à part entière, en
capacité de s’impliquer dans un processus de création, on n’apparaît plus enfermé sous le signe du handicap, de la folie, ou de
l’assistanat.
En contribuant activement à l’aménagement d’un autre regard, on finit par trouver et/ou (re)construire sa place dans la Cité des
hommes, simplement parce qu’on vit parmi les autres.
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Le Festival « des Ensembles qui s’Assemblent »
Une édition en 2014 , avec vous ?
Si notre projet a suscité en vous l’envie
d’expérimenter cette dynamique, ou de nous soutenir
Contactez-nous.
Nous nous rendrons disponibles
et viendrons vous rencontrer pour échanger au sujet de celui-ci.
Contacts actuels : [email protected] ou [email protected]
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Le Festival « des Ensembles qui s’Assemblent » Les annexes : é c h a n t i l l o n s d ’ œ u v r e s , a r t i c l e s …
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M e r c i à t o u s e t t o u t e s . M e r c i , m e r c i , m e r c i