Un cri dans le désert s’est fait entendre.Personne ne l’a entendu.Enfin, ceux qui refusent d’entendre…Un cri,que seuls, ceux qui crient, ont entendu.

Ce cri vient de la terre.Il vient de ses entrailles.Elle qui nourrit ses fils ingrats.

oui, elle crie, la terre,je l’entends.Tous les jours je l’entends.Elle crie sa souffrance.

Un cri dans le désert s’est fait entendre,Mais personne ne l’a entendu.

Un cri,un cri de tonnerre à faire trembler;Un cri tonitruant,Un cri perçant,Un cri sorti du fond de la terre.Ne riez pas, ce cri est horrible.

Priez plutôt, ce cri annonce une mort,mais la vraie vie est derrière.Couvrez-vous des cendres du repentir.

Carême est ce temps.Mettez vos âmes dans le repentir.

La souffrance de la terre est là.le rideau du temple se déchire à nouveau.Grande frayeurchez ceux qui ne comprennent pas.mais la résurrection est là.

Déjà, ceux qui se mettent dans l’être sont vivants.L’être est présence au cœur de la terre,l’être est présence au cœur de l’univers,« je suis », l’être divin, est dans vos coeurss.

Résurrection.Présence abandon,présence confiance,présence dans l’être,l’être dans la vie,l’être de la vie.

le cri est fini, derrière il y a la vie.Mais avant,il doit y avoir la conversion.

La ferrière, le 18.03.2006

TEXTE / AURéLIE CONNOIR

Images trouvées sur le web.

Musique : Rachmaninov – vocalises (N.Dessay)

Jacky questel – mars 2006