Un congrès d’une journée: la course contre la montre ... · 28 mai 2015 tél. 031 357 57 57,...

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AZA 3000 Berne 6 Journal PP Mutations: Case postale, 3000 Bern 6 N° 10 28 mai 2015 tél. 031 357 57 57, fax 031 357 57 58, e-mail: [email protected], Internet: www.sev-online.ch «Il est important que les délégué-e-s s’en tiennent au temps de parole», relè- vent le président et le vice-président du Congrès, Andreas Menet et Danilo Toni- na dans l’interview à lire dans ce jour- nal. A leurs côtés, la secrétaire de l’or- ganisation Christina Jäggi. Au menu, les discours du président SEV Giorgio Tuti, du directeur de l’OFT Peter Füglistaler et du président de l’USS Paul Rechsteiner, l’adoption de six textes d’orientation, de résolutions et le traitement de nou- velles propositions, mais aussi d’an- ciennes non encore réalisées. Pages 6 et 7 Congrès 2015, le jour J C’est aujourd’hui que se dé- roule le 78 e Congrès ordinaire du SEV. Afin d’arriver au bout du programme en 8 heures 30, la présidence du Congrès compte sur la discipline de tous, des orateurs et des ora- trices en particulier. Un congrès d’une journée: la course contre la montre Fi Andreas Menet, Christina Jäggi et Danilo Tonina espèrent amener le bateau du Congrès à bon port. La Commission professionnelle pari- taire vaudoise a rendu une décision sans appel dans le conflit qui oppose le SEV et les Transports publics du Cha- blais. La CPP Vaud a en effet admis la plainte du SEV qui estimait qu’un em- ployé des TPC avait été licencié en viola- tion de la CCT cadre vaudoise. La CPP l’a reconnu, la forme du licenciement n’a pas été respectée. La CPP ne se pronon- ce toutefois pas sur le fond et invite les deux parties à trouver un accord à l’amiable pour éviter que l’affaire ne soit jugée par les Prud’hommes. Cette vic- toire est fondamentale pour la défense collective des employé-e-s des TP vau- dois. Le directeur des TPC doit boire le calice jusqu’à la lie car la CPP a estimé qu’une lettre devait être adressée à toutes les entreprises membres de l’Union vau- doise des Transports publics pour les sensibiliser au respect de l’article 40 de la CCT cadre Vaud. Or, la missive est – entre autres – signée par le président de l’UVTP qui n’est autre que Claude Oreiller, directeur des TPC, sans qui rien de tout ceci n’aurait été possible... Focus en page 20 Commission professionnelle paritaire vaudoise Le SEV met le directeur des TPC à genoux Le comité s’est penché vendredi dernier sur une enquête de satisfaction du personnel et un sondage du secteur administratif auprès des sections. Bilans très positifs. Pages 2 et 3 Satisfaction de mise au SEV De nombreux membres SEV sont candidats. Votez pour eux! Pages 10 à 12 Elections des CoPe .. Les demandes des BLS liées à la force du franc rendent les négociations CCT difficiles. Leur durée a donc été prolongée. Page 8 Les négociations CCT BLS prolongées Les négociations CCT TL sont difficiles, mais la conférence CCT a donné mandat au SEV de ne pas les interrompre avec comme objectif de trouver une solution au système salarial. Sans évaluation individuelle liée au salaire. Exit le mérite! La direction joue pourtant l’entêtement. La conférence CCT a aussi demandé que l’enclassement des métiers soit revu. Les négociations se poursuivent les 1er et 9 juin. Page 5 CCT TL: le mérite enterré

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AZA 3000 Berne 6Journal PP

Mutations:Case postale, 3000 Bern 6

N° 10

28 mai2015

tél. 031 357 57 57, fax 031 357 57 58, e-mail: [email protected], Internet: www.sev-online.ch

«Il est important que les délégué-e-ss’en tiennent au temps de parole», relè-vent le président et le vice-président duCongrès, Andreas Menet et Danilo Toni-na dans l’interview à lire dans ce jour-nal. A leurs côtés, la secrétaire de l’or-ganisation Christina Jäggi. Au menu, lesdiscours du président SEV Giorgio Tuti,du directeur de l’OFT Peter Füglistaler etdu président de l’USS Paul Rechsteiner,l’adoption de six textes d’orientation,de résolutions et le traitement de nou-velles propositions, mais aussi d’an-ciennes non encore réalisées.

Pages 6 et 7

Congrès 2015, le jour JC’est aujourd’hui que se dé-roule le 78e Congrès ordinairedu SEV. Afin d’arriver au boutdu programme en 8 heures 30,la présidence du Congrèscompte sur la discipline detous, des orateurs et des ora-trices en particulier.

Un congrès d’une journée: la course contre la montre

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Andreas Menet, Christina Jäggi et Danilo Tonina espèrent amener le bateau du Congrès à bon port.

■ La Commission professionnelle pari-taire vaudoise a rendu une décisionsans appel dans le conflit qui oppose leSEV et les Transports publics du Cha-blais. La CPP Vaud a en effet admis laplainte du SEV qui estimait qu’un em-ployé des TPC avait été licencié en viola-tion de la CCT cadre vaudoise. La CPP l’areconnu, la forme du licenciement n’apas été respectée. La CPP ne se pronon-

ce toutefois pas sur le fond et invite lesdeux parties à trouver un accord àl’amiable pour éviter que l’affaire ne soitjugée par les Prud’hommes. Cette vic-toire est fondamentale pour la défensecollective des employé-e-s des TP vau-dois.Le directeur des TPC doit boire le calicejusqu’à la lie car la CPP a estimé qu’unelettre devait être adressée à toutes les

entreprises membres de l’Union vau-doise des Transports publics pour lessensibiliser au respect de l’article 40 dela CCT cadre Vaud. Or, la missive est –entre autres – signée par le président del’UVTP qui n’est autre que ClaudeOreiller, directeur des TPC, sans qui riende tout ceci n’aurait été possible...

Focus en page 20

Commission professionnelle paritaire vaudoise

Le SEV met le directeur des TPC à genoux

Le comité s’est penché vendredi dernier surune enquête de satisfaction du personnel etun sondage du secteur administratif auprèsdes sections. Bilans très positifs. Pages 2 et 3

Satisfaction de mise au SEVDe nombreuxmembres SEV sontcandidats. Votez poureux! Pages 10 à 12

Elections des CoPe

..

Les demandes des BLS liées à la force du francrendent les négociations CCT difficiles. Leurdurée a donc été prolongée.

Page 8

Les négociations CCT BLS prolongées

Les négociations CCT TL sont difficiles,mais la conférence CCT a donné mandatau SEV de ne pas les interrompre aveccomme objectif de trouver une solutionau système salarial. Sans évaluationindividuelle liée au salaire. Exit lemérite! La direction joue pourtantl’entêtement. La conférence CCT a aussidemandé que l’enclassement desmétiers soit revu. Les négociations sepoursuivent les 1er et 9 juin.

Page 5

CCT TL: le mérite enterré

Page 2: Un congrès d’une journée: la course contre la montre ... · 28 mai 2015 tél. 031 357 57 57, fax 031 357 57 58, e-mail: contact@sev-online.ch, Internet: «Il est important que

Il est certes bien connu que lavente de voyages par les agen-ces souffre de l’explosion desoffres que l’on trouve sur in-ternet, mais les agences dansles gares sont spécialisées et àce titre, elles ont un avenir. Lastratégie des CFF consistant àvouloir écarter la clientèle desguichets n’est absolument pascompréhensible. Le contact

personnel entre la clientèle etle personnel de vente est unedes qualités du rail et fait par-tie intégrante du service public,aujourd’hui et dans le futur.Le SEV s’est clairement posi-tionné contre ces fermetures,mais il n’a pas pu empêchercette décision.Il ne regardera toutefois pasce qui se passe sans bouger:« Les gares doivent rester unpoint de vente pour les voya-ges en train de toutes les sor-tes », souligne le secrétairesyndical SEV responsable JürgHurni, avant de compléter:« Celui qui veut voyager entrain doit pouvoir acheter leproduit correspondant à lagare. »

Si les agences de voyagessont fermées, ces produitsdoivent être de nouveau pro-posés aux guichets. Pour leSEV, ceci est une chance depouvoir améliorer l’offre desguichets, surtout en ce quiconcerne les horaires d’ouver-ture. Avec la reprise du per-sonnel des agences devoyage dans les teams devente existants, il devrait êtrepossible de réduire lesénormes temps d’attente et lestress que cela engendre pourle personnel des guichets.Le SEV considère qu’il est po-sitif que toutes les personnesconcernées aient reçu une ga-rantie d’emploi. « Nous allonsexiger que toutes les per-

sonnes jusqu’à présent acti-ves dans les agences de voya-ges à 100 % ou partiellementpuissent effectuer un travailéquivalent sur le même site »,

précise Jürg Hurni.Les personnes concernéespeuvent compter sur le sou-tien total du syndicat. SEV

La fermeture des agen-ces de voyages est pourle moins discutable.Les guichets devraientrester attractifs. Le SEVest satisfait par contrede la garantie de l’em-ploi pour le personnel.

Une décision très discutableLes CFF fermeront leurs agences de voyages à fin 2015

ACTU ......

2contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Réseau: besoin derattrapage en hausse■ Malgré une légère améliora-tion, le besoin de rattrapagedans l’entretien du réseau CFF acrû de 204 millions de francs en2014. Si l’état de la voie ferréeest jugé suffisant, la sollicita-tion du réseau ne cessed’augmenter.

Le besoin de rattrapage dansl’entretien du réseau CFF sechiffre désormais à 2,5 milliardsde francs à fin 2014, en haussede 8,8 % sur un an, selon lerapport sur l’état du réseau desCFF.

Dialogue sur l’égalitésalariale au SEV■ Le SEV n’a pas seulementappelé les entreprises à prendrepart au « Dialogue sur l’égalitésalariale » mais il s’est aussisoumis à cette étude dessalaires à l’interne.

Le résultat est désormaisconnu: les femmes au sein duSEV ne sont pas discriminéesau niveau du salaire. Le résultatest même meilleur qu’aux CFF,qui avait déjà dévoilé son bonrésultat il y a quelques temps.

EN VITESSE

« Les CFF se retireront du segment desagences de voyages à la fin 2015. Ilsne vendront plus de vols, de vacancesbalnéaires ou de croisières aux gui-chets », ont informé les CFF le 19 mai.« Les autres prestations des CFF, voya-ges en train nationaux et internatio-naux, voyages de groupes, change etWestern Union, ne sont pas concer-nées par cette décision. (...) Les CFFcontinuent par ailleurs de proposer, en

ligne, des voyages en train, combinésà des nuitées d’hôtel. Les offres com-binées d’excursions journalières se-ront toujours disponibles auprès desguichets CFF. (...) Aucun guichet ne se-ra supprimé. Les CFF n’entendent pasréduire notablement le nombre deguichets desservis à moyen terme.(...) Quelque 80 équivalents tempsplein sont concernés dans les agencesde voyages CFF. »

80 places concernées

Le syndicat a mené, suite à unsouhait exprimé par la CoPeSEV, une enquête sur la satis-faction du personnel. Les ré-sultats sont très bons, mais il ya quelques points à améliorer.Une seconde enquête a été

effectuée, cette fois-ci auprèsdes sections, sur les presta-tions du service finances etadministration. Bons résultatségalement.

Un personnel satisfait, voire trèssatisfaitMiriam Brand, responsable dupersonnel au SEV, a présentéles résultats de l’enquête me-née du 9 au 20 février der-niers, concernant la satisfac-

tion du personnel SEV. Le syn-dicat a mandaté l’entrepriseknow.ch de St-Gall et 95 % descollaborateurs ont répondu auquestionnaire anonyme en li-gne. Ils devaient noter diversthèmes sur une échelle de 1 à5, allant du « pas satisfait dutout » à « très satisfait ». Lamoyenne générale obtenue,3,99, est très bonne. Quelquespoints très positifs ont été re-levés, notamment les presta-tions de l’employeur (vacan-ces, prestations sociales) et lefait que les collaborateurspuissent travailler de manièreautonome et prendre position.D’autres points ont été moinsbien notés, sans toutefois si-gnifier un mauvais résultat.L’implication dans les déci-sions et la planification de ladirection syndicale ainsi quel’implication des secrétariatsrégionaux sont des points « fai-bles », ainsi que le fait d’êtresoumis à un chef mais recevoirdu travail d’une autre per-sonne. Trois domaines à amé-liorer.Mais Giorgio Tuti a bien souli-

gné que « nous sommes dansle vert partout, il n’y a pas dedomaine vraiment négatif ». Lasuite à donner à cette enquêteva être examinée lors d’unerencontre entre la directionsyndicale et la CoPe SEV agen-dée en juin.

Qualité des prestationsadministrativesAroldo Cambi, administrateurdes finances SEV, a présentéles résultats de la seconde en-quête, dont les résultats sontégalement très bons, aussibien au niveau du service desmutations, ayant pourtant (his-toriquement) une mauvaise ré-putation, qu’au niveau de lacentrale téléphonique, de l’im-primerie et expédition et duservice de traduction.Giorgio Tuti a expliqué que cesrésultats avaient été accueillis,logiquement, avec grande sa-tisfaction par les employésconcernés et a conclu: « Je suisfier de ces résultats, et nouspouvons tous en être fiers. »

Henriette Schaffter

Le comité a pris connais-sance des résultats dedeux enquêtes menéesces dernières semainesau sein du SEV.

« Je suis fier de ces résultQuatrième séance du comité SEV le 22 mai à Berne

..

Marisa Filippi, l’une des téléphonistes, à l’accueil du secrétariatcentral à Berne. La qualité de la centrale téléphonique a été souli-gnée dans l’enquête auprès des sections.

ACTU

...... 3

contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Libéralisation, concurrence, démantèlementdes places de travail, flexibilisation et dégrada-tion des conditions de travail: voilà à quoi sontconfrontés les syndicats aujourd’hui, en Suisseet en Europe. Tous les syndicats combattent en-semble – politiquement et syndicalement –cette dangereuse offensive de dérégulation. Cesont des luttes difficiles et nous ne gagnonspas à chaque fois. Mais une chose est sûre: ce-lui qui n’est pas prêt à se battre a déjà perdu.Et le prix de la défaite est élevé puisqu’il se tra-duit toujours par la détérioration des condi-tions de travail.

Il en va de même dans les Transports publicsde notre pays. Nous subissons aussi des atta-ques politiques contre les TP qui peuvent in-fluencer les conditions cadres de la branche.Des entreprises essayent de détériorer les con-ditions de travail du personnel. Les exemplessont nombreux. Il suffit de penser à la Loi dé-gradée sur le transport des marchandises, auxnégociations CCT difficiles aux BLS, aux TL, ouau dumping chez Crossrail, qui veut offrir 3600fr. par mois aux mécaniciens. Pensons aussi àla vision ultralibérale et idéologique de l’OFT,qui dessine les contours des TP à l’horizon2030. Pour l’OFT, il est uniquement questionde libéralisation, de dérégulation, de concur-rence, sans un mot pour le personnel. Unechose est claire. Nous poursuivrons la luttecontre cette vague libérale. Elle sera encoreplus dure, plus décidée et plus tenace que ja-mais.

Cette lutte doit être large et coordonnée. LeCongrès tombe donc à pic. Avec les 250 délé-gués des sections, des sous-fédérations et descommissions, nous allons parler de la dérégu-lation des TP, élaborer des textes d’orientationet déterminer la direction à prendre ses deuxprochaines années. Nos membres vont décideroù le voyage doit nous mener. Et c’est la meil-leure preuve que le Congrès n’est pas simplerhétorique, mais de la démocratie vivante. Etj’en suis fier.

EDITO

«Nos membres vont décider où le voyage doitnous mener. Et c’est la meilleure preuve que leCongrès n’est pas simple rhétorique, mais de ladémocratie vivante.» Giorgio Tuti

ats »■ Les Romands du comitélancent un appel à participer à lamanifestation du 30 mai àLausanne, contre le projet dePrévoyance vieillesse du Conseilfédéral.

■ Elections fédérales: GiorgioTuti a expliqué que les candidatsau Conseil national et au Conseildes Etats souhaitant êtresoutenus par le SEV doivents’adresser au syndicat d’icimi-août au plus tard.

■ Congrès des pensionnés àRapperswil Jona: une date aété fixée. Il s’agit du 27 août. Leprogramme est prêt: HelmutHubacher, Paul Rechsteiner etGiorgio Tuti s’exprimeront à cetteoccasion.

■ Campagne pour la votationsur AVSplus: movendo et l’USScherchent actuellement de futursambassadeurs pour cettecampagne. Une réunion aura lieule jeudi 25 juin. Le président SEVlance un appel pour que les

présidents centraux participent ouen parlent autour d’eux.

■ Rencontre européenne dessyndicats et CEO des entre-prises de chemins de fer: troisproblèmes principaux ont étésoulevés, à savoir le dumpingsalarial, le dumping social et ledumping sur la sécurité.

■ Election d’un membre rempla-çant dans la commission degestion SEV: on renonce à élirequelqu’un et on laisse le postevacant jusqu’aux prochainesélections en 2017.

■ Planning SEV 2016/2017: leplanning est accepté à l’exceptionde la date des Assemblées desdélégués 2016, qui s’avère être lejour de la Fête-Dieu dans lescantons catholiques. La nouvelledate proposée et acceptée est le25 mai 2016.

■ Le comité a décidé, surproposition du président centralAS, Peter Käppler, d’organiserune journée SEV pour les

membres des commissions dupersonnel, ceci afin de clarifierles attentes concernant lacollaboration entre CoPe et SEV,d’établir un accord sur la collabo-ration réciproque et, bien sûr, defaire connaissance les uns avecles autres. Cela pourrait permet-tre, selon Andreas Menet, de«casser la glace et améliorer lacollaboration». Manuel Avallonea également recommandé le oui àcette proposition.

■ Le comité a également définises recommandations de votepour les quatre objets soumisau peuple le 14 juin. Il s’entient aux recommandations del’USS, à savoir oui à l’initiativesur les bourses d’étude, oui àl’initiative sur la réforme de lafiscalité successorale et oui à lamodification de la LRTV. Il nedonne pas de recommandationquant à la votation sur lediagnostic préimplantatoire.

Quelques points abordés durant la séance

La Parade Navale de la CGN a eu lieu le 24 mai à Rolle. L’édition 2015 a été marquée par les 20 ans del’évènement, qui est l’unique occasion de découvrir réunis tous les bateaux Belle Epoque en activité. Les sixunités ont réalisé un ballet aquatique très apprécié, agrémenté d’un lâcher de ballons. De nombreusesanimations étaient prévues sur les quais et organisées en collaboration avec la Ville de Rolle.

La Parade navale de la CGN a fêté ses 20 ans

C. E

chen

ard

Page 3: Un congrès d’une journée: la course contre la montre ... · 28 mai 2015 tél. 031 357 57 57, fax 031 357 57 58, e-mail: contact@sev-online.ch, Internet: «Il est important que

Il est certes bien connu que lavente de voyages par les agen-ces souffre de l’explosion desoffres que l’on trouve sur in-ternet, mais les agences dansles gares sont spécialisées et àce titre, elles ont un avenir. Lastratégie des CFF consistant àvouloir écarter la clientèle desguichets n’est absolument pascompréhensible. Le contact

personnel entre la clientèle etle personnel de vente est unedes qualités du rail et fait par-tie intégrante du service public,aujourd’hui et dans le futur.Le SEV s’est clairement posi-tionné contre ces fermetures,mais il n’a pas pu empêchercette décision.Il ne regardera toutefois pasce qui se passe sans bouger:« Les gares doivent rester unpoint de vente pour les voya-ges en train de toutes les sor-tes », souligne le secrétairesyndical SEV responsable JürgHurni, avant de compléter:« Celui qui veut voyager entrain doit pouvoir acheter leproduit correspondant à lagare. »

Si les agences de voyagessont fermées, ces produitsdoivent être de nouveau pro-posés aux guichets. Pour leSEV, ceci est une chance depouvoir améliorer l’offre desguichets, surtout en ce quiconcerne les horaires d’ouver-ture. Avec la reprise du per-sonnel des agences devoyage dans les teams devente existants, il devrait êtrepossible de réduire lesénormes temps d’attente et lestress que cela engendre pourle personnel des guichets.Le SEV considère qu’il est po-sitif que toutes les personnesconcernées aient reçu une ga-rantie d’emploi. « Nous allonsexiger que toutes les per-

sonnes jusqu’à présent acti-ves dans les agences de voya-ges à 100 % ou partiellementpuissent effectuer un travailéquivalent sur le même site »,

précise Jürg Hurni.Les personnes concernéespeuvent compter sur le sou-tien total du syndicat. SEV

La fermeture des agen-ces de voyages est pourle moins discutable.Les guichets devraientrester attractifs. Le SEVest satisfait par contrede la garantie de l’em-ploi pour le personnel.

Une décision très discutableLes CFF fermeront leurs agences de voyages à fin 2015

ACTU ......

2contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Réseau: besoin derattrapage en hausse■ Malgré une légère améliora-tion, le besoin de rattrapagedans l’entretien du réseau CFF acrû de 204 millions de francs en2014. Si l’état de la voie ferréeest jugé suffisant, la sollicita-tion du réseau ne cessed’augmenter.

Le besoin de rattrapage dansl’entretien du réseau CFF sechiffre désormais à 2,5 milliardsde francs à fin 2014, en haussede 8,8 % sur un an, selon lerapport sur l’état du réseau desCFF.

Dialogue sur l’égalitésalariale au SEV■ Le SEV n’a pas seulementappelé les entreprises à prendrepart au « Dialogue sur l’égalitésalariale » mais il s’est aussisoumis à cette étude dessalaires à l’interne.

Le résultat est désormaisconnu: les femmes au sein duSEV ne sont pas discriminéesau niveau du salaire. Le résultatest même meilleur qu’aux CFF,qui avait déjà dévoilé son bonrésultat il y a quelques temps.

EN VITESSE

« Les CFF se retireront du segment desagences de voyages à la fin 2015. Ilsne vendront plus de vols, de vacancesbalnéaires ou de croisières aux gui-chets », ont informé les CFF le 19 mai.« Les autres prestations des CFF, voya-ges en train nationaux et internatio-naux, voyages de groupes, change etWestern Union, ne sont pas concer-nées par cette décision. (...) Les CFFcontinuent par ailleurs de proposer, en

ligne, des voyages en train, combinésà des nuitées d’hôtel. Les offres com-binées d’excursions journalières se-ront toujours disponibles auprès desguichets CFF. (...) Aucun guichet ne se-ra supprimé. Les CFF n’entendent pasréduire notablement le nombre deguichets desservis à moyen terme.(...) Quelque 80 équivalents tempsplein sont concernés dans les agencesde voyages CFF. »

80 places concernées

Le syndicat a mené, suite à unsouhait exprimé par la CoPeSEV, une enquête sur la satis-faction du personnel. Les ré-sultats sont très bons, mais il ya quelques points à améliorer.Une seconde enquête a été

effectuée, cette fois-ci auprèsdes sections, sur les presta-tions du service finances etadministration. Bons résultatségalement.

Un personnel satisfait, voire trèssatisfaitMiriam Brand, responsable dupersonnel au SEV, a présentéles résultats de l’enquête me-née du 9 au 20 février der-niers, concernant la satisfac-

tion du personnel SEV. Le syn-dicat a mandaté l’entrepriseknow.ch de St-Gall et 95 % descollaborateurs ont répondu auquestionnaire anonyme en li-gne. Ils devaient noter diversthèmes sur une échelle de 1 à5, allant du « pas satisfait dutout » à « très satisfait ». Lamoyenne générale obtenue,3,99, est très bonne. Quelquespoints très positifs ont été re-levés, notamment les presta-tions de l’employeur (vacan-ces, prestations sociales) et lefait que les collaborateurspuissent travailler de manièreautonome et prendre position.D’autres points ont été moinsbien notés, sans toutefois si-gnifier un mauvais résultat.L’implication dans les déci-sions et la planification de ladirection syndicale ainsi quel’implication des secrétariatsrégionaux sont des points « fai-bles », ainsi que le fait d’êtresoumis à un chef mais recevoirdu travail d’une autre per-sonne. Trois domaines à amé-liorer.Mais Giorgio Tuti a bien souli-

gné que « nous sommes dansle vert partout, il n’y a pas dedomaine vraiment négatif ». Lasuite à donner à cette enquêteva être examinée lors d’unerencontre entre la directionsyndicale et la CoPe SEV agen-dée en juin.

Qualité des prestationsadministrativesAroldo Cambi, administrateurdes finances SEV, a présentéles résultats de la seconde en-quête, dont les résultats sontégalement très bons, aussibien au niveau du service desmutations, ayant pourtant (his-toriquement) une mauvaise ré-putation, qu’au niveau de lacentrale téléphonique, de l’im-primerie et expédition et duservice de traduction.Giorgio Tuti a expliqué que cesrésultats avaient été accueillis,logiquement, avec grande sa-tisfaction par les employésconcernés et a conclu: « Je suisfier de ces résultats, et nouspouvons tous en être fiers. »

Henriette Schaffter

Le comité a pris connais-sance des résultats dedeux enquêtes menéesces dernières semainesau sein du SEV.

« Je suis fier de ces résultQuatrième séance du comité SEV le 22 mai à Berne

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Marisa Filippi, l’une des téléphonistes, à l’accueil du secrétariatcentral à Berne. La qualité de la centrale téléphonique a été souli-gnée dans l’enquête auprès des sections.

ACTU

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contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Libéralisation, concurrence, démantèlementdes places de travail, flexibilisation et dégrada-tion des conditions de travail: voilà à quoi sontconfrontés les syndicats aujourd’hui, en Suisseet en Europe. Tous les syndicats combattent en-semble – politiquement et syndicalement –cette dangereuse offensive de dérégulation. Cesont des luttes difficiles et nous ne gagnonspas à chaque fois. Mais une chose est sûre: ce-lui qui n’est pas prêt à se battre a déjà perdu.Et le prix de la défaite est élevé puisqu’il se tra-duit toujours par la détérioration des condi-tions de travail.

Il en va de même dans les Transports publicsde notre pays. Nous subissons aussi des atta-ques politiques contre les TP qui peuvent in-fluencer les conditions cadres de la branche.Des entreprises essayent de détériorer les con-ditions de travail du personnel. Les exemplessont nombreux. Il suffit de penser à la Loi dé-gradée sur le transport des marchandises, auxnégociations CCT difficiles aux BLS, aux TL, ouau dumping chez Crossrail, qui veut offrir 3600fr. par mois aux mécaniciens. Pensons aussi àla vision ultralibérale et idéologique de l’OFT,qui dessine les contours des TP à l’horizon2030. Pour l’OFT, il est uniquement questionde libéralisation, de dérégulation, de concur-rence, sans un mot pour le personnel. Unechose est claire. Nous poursuivrons la luttecontre cette vague libérale. Elle sera encoreplus dure, plus décidée et plus tenace que ja-mais.

Cette lutte doit être large et coordonnée. LeCongrès tombe donc à pic. Avec les 250 délé-gués des sections, des sous-fédérations et descommissions, nous allons parler de la dérégu-lation des TP, élaborer des textes d’orientationet déterminer la direction à prendre ses deuxprochaines années. Nos membres vont décideroù le voyage doit nous mener. Et c’est la meil-leure preuve que le Congrès n’est pas simplerhétorique, mais de la démocratie vivante. Etj’en suis fier.

EDITO

«Nos membres vont décider où le voyage doitnous mener. Et c’est la meilleure preuve que leCongrès n’est pas simple rhétorique, mais de ladémocratie vivante.» Giorgio Tuti

ats »■ Les Romands du comitélancent un appel à participer à lamanifestation du 30 mai àLausanne, contre le projet dePrévoyance vieillesse du Conseilfédéral.

■ Elections fédérales: GiorgioTuti a expliqué que les candidatsau Conseil national et au Conseildes Etats souhaitant êtresoutenus par le SEV doivents’adresser au syndicat d’icimi-août au plus tard.

■ Congrès des pensionnés àRapperswil Jona: une date aété fixée. Il s’agit du 27 août. Leprogramme est prêt: HelmutHubacher, Paul Rechsteiner etGiorgio Tuti s’exprimeront à cetteoccasion.

■ Campagne pour la votationsur AVSplus: movendo et l’USScherchent actuellement de futursambassadeurs pour cettecampagne. Une réunion aura lieule jeudi 25 juin. Le président SEVlance un appel pour que les

présidents centraux participent ouen parlent autour d’eux.

■ Rencontre européenne dessyndicats et CEO des entre-prises de chemins de fer: troisproblèmes principaux ont étésoulevés, à savoir le dumpingsalarial, le dumping social et ledumping sur la sécurité.

■ Election d’un membre rempla-çant dans la commission degestion SEV: on renonce à élirequelqu’un et on laisse le postevacant jusqu’aux prochainesélections en 2017.

■ Planning SEV 2016/2017: leplanning est accepté à l’exceptionde la date des Assemblées desdélégués 2016, qui s’avère être lejour de la Fête-Dieu dans lescantons catholiques. La nouvelledate proposée et acceptée est le25 mai 2016.

■ Le comité a décidé, surproposition du président centralAS, Peter Käppler, d’organiserune journée SEV pour les

membres des commissions dupersonnel, ceci afin de clarifierles attentes concernant lacollaboration entre CoPe et SEV,d’établir un accord sur la collabo-ration réciproque et, bien sûr, defaire connaissance les uns avecles autres. Cela pourrait permet-tre, selon Andreas Menet, de«casser la glace et améliorer lacollaboration». Manuel Avallonea également recommandé le oui àcette proposition.

■ Le comité a également définises recommandations de votepour les quatre objets soumisau peuple le 14 juin. Il s’entient aux recommandations del’USS, à savoir oui à l’initiativesur les bourses d’étude, oui àl’initiative sur la réforme de lafiscalité successorale et oui à lamodification de la LRTV. Il nedonne pas de recommandationquant à la votation sur lediagnostic préimplantatoire.

Quelques points abordés durant la séance

La Parade Navale de la CGN a eu lieu le 24 mai à Rolle. L’édition 2015 a été marquée par les 20 ans del’évènement, qui est l’unique occasion de découvrir réunis tous les bateaux Belle Epoque en activité. Les sixunités ont réalisé un ballet aquatique très apprécié, agrémenté d’un lâcher de ballons. De nombreusesanimations étaient prévues sur les quais et organisées en collaboration avec la Ville de Rolle.

La Parade navale de la CGN a fêté ses 20 ans

C. E

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4 ACTUcontact.sevN° 10/1528 mai 2015

Le déraillement de quatre wagons marchandi-ses avec déversement d’acide à Daillens asecoué le cocotier. Des aspects les plus immé-diatement égocentriques, « je perds deuxheures dans mes trajets quotidiens », aux gran-des questions socio-économiques. Tout sepasse comme si l’opinion publique découvraitque les besoins de la société nécessitent aussile transport de produits potentiellement dange-reux, voire très dangereux.Deux exemples emblématiques parmi de nom-breux autres. Depuis les origines de l’automo-bile jusque vers la fin des années 90, l’essencecontenait du plomb. Les raffineries de Cressieret de St-Triphon recevaient ce plomb sous laforme d’un wagon par semaine de tétraéthylede plomb, 20 tonnes d’un poison volatil morteldans un rayon de 30 km autour d’un hypothé-tique lieu de déraillement. Ces wagons ordi-naires à 2 essieux venaient de la Ruhr, ilsétaient annoncés aux services ferroviaires partélégrammes et transitaient par trains mar-chandises réguliers via Bâle-Olten-Bienne, res-pectivement encore Yverdon-Lausanne-Montreux. Comme premiers exposés, les che-minots du terrain savaient ce qu’ils avaient àfaire pour la sécurité « ordinaire » de ces envoiset ils l’ont toujours fait. A ma connaissance, enEurope tout au moins, il n’y a jamais eu d’acci-dent avec des wagons de ce poison. Heureu-sement! Par contre, on ne saura jamaiscombien de professionnels de la branche descarburants et de l’automobile, durant plus d’undemi-siècle, à petites doses multiples, en ontété les victimes… Second exemple des risquessubis dans le passé par la population: lestransports de munitions et d’explosifs pour lesbesoins de l’armée. Encore durant la guerrefroide, les anciens cheminots se souviennentsans doute des wagons portant les étiquettes

« à manœuvrer avec précaution », « unebombe » et même « deux bombes ». J’imagineque ce genre de transports ferroviaires a main-tenant disparu et surtout qu’il ne reviendra pas.De nos jours, parmi les 15 millions de tonnesannuelles de marchandises à risques transpor-tées par le rail (plus sûr que la route) en Suisse,les plus dangereuses paraissent être certainsproduits chimiques, mais surtout par leurmasse, les hydrocarbures par trains complets,en particulier l’essence et le gaz liquide. Notresociété se passera peut-être un jour de ces pro-duits, par exemple lorsque toutes les voituresfonctionneront à l’électricité et que les im-meubles seront chauffés aux déchets de bois,mais ce n’est pas pour tout de suite. Durant lalongue transition, il faudra bien « faire avec »,en réduisant les risques au maximum.Dans ce registre, la proposition de faire circulersystématiquement les marchandises dange-reuses à 40 km à l’heure serait une solutionextraordinairement coûteuse: elle serait biensûr inapplicable durant la journée, la capacitévoyageurs deslignes dimi-nuantconsidéra-blement dufait de l’am-plitude desdiffé-ren-ces

de vitesses (40 à 140-160 km/h), alors queprécisément les CFF doivent impérativementaugmenter la capacité du réseau. Alors, fairerouler les marchandises dangereuses à40 km/h entre minuit et 5 heures du matin? Oùfaut-il stocker les divers wagons, soit avant,soit après (le temps à disposition ne permettrapratiquement jamais l’acheminement direct en-tre l’embranchement de l’expéditeur et celui dudestinataire)? Qui prend en charge lesmanœuvres supplémentaires? Quand l’entre-tien de l’infrastructure s’effectue-t-il? On pour-rait prendre le problème en se concentrant surle seul aspect du matériel roulant. Il devraitsupporter un déraillement à 100 km/h en ga-rantissant que la marchandise restera confinée.C’est imaginable. Voir les wagons hyper-blin-dés transportant les déchets hautement radio-actifs des centrales nucléaires européennes(pour la Suisse, ce sera forcément un jour d’ac-tualité). Mais pour les produits non radioactifs,le poids du blindage réduit d’autant la chargeutile et multiplie les coûts. On n’en sort pas.C’est un problème de société. Quelle part derisques sommes-nous prêts à accepter et àquel prix? Toutes les activités économiques im-pliquent des risques (voir l’exemple des gran-des banques internationales…). Toutefois,certains risques semblent mieux maîtrisés qued’autres. C’est précisément le cas du transportdes matières dangereuses par le rail: la régle-mentation nationale est stricte, elle est adaptéeselon les expériences faites, les contrôles sont

effectifs par des instances dont l’indé-pendance est totale, les acteurs de labranche collaborent activement. Le ca-dre est à la fois solide et évolutif. La

bonne nouvelle: on peut toujours fairemieux.

Michel Béguelin

Ces inévitables marchandises dangereusesCHRONIQUE

Contrairement au Conseil natio-nal, elle souhaite toutefois quela décision sur la direction à

suivre concernant CFF Cargo nesoit prise qu’une fois que les dif-férentes possibilités auront étésérieusement évaluées. Par con-séquent, elle a rejeté la motionadoptée en la matière par leConseil national et déposé sonpropre postulat. La commissiona clos la discussion par articleconcernant la révision totale dela loi sur le transport de mar-chandises. Après être clairement

entrée en matière sur le projetlors de sa précédente séance, lacommission s’était ralliée à laplupart des propositions duConseil fédéral. Dans son mes-sage, le Conseil fédéral a propo-sé d’assouplir l’obligation faiteaux CFF de fournir des servicesen matière de transport de mar-chandises: par 8 voix contre 5, lacommission propose cependantde maintenir le droit en vigueur.

A la session de printemps, leConseil national était allé plusloin que le Conseil fédéral: ilavait adopté une motion char-geant le Conseil fédéral de pré-senter un projet visant à trans-férer le secteur du transport demarchandises des CFF à une en-treprise indépendante. Cettemotion a été refusée et la com-mission a déposé son proprepostulat. Au vote sur l’ensemble,

la commission propose d’adop-ter la révision totale de la loi surle transport de marchandisespar 9 voix contre 0 et 3 absten-tions. En outre, par 8 voix contre4, elle a décidé de déposer unpostulat chargeant le Conseil fé-déral d’évaluer d’autres mesuresvisant à réduire les risques dansle transport des matières dange-reuses, en particulier de gaz dechlore. Services du parlement

Renforcement durable du transport de marchandises

Loi sur le transport de marchandises. Révision totale

Sans opposition, lacommission des trans-ports du Conseil desEtats propose au ple-num d’adopter la nou-velle loi sur le transportde marchandises.

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5contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Des baisses de moral, tout le monde connaît. Unebaisse de motivation au travail, également, en prin-cipe. Des travaux routiniers, un début d’année un peumorose, quelques couacs dans l’organisation, ça suf-fit parfois à faire baisser le moral des troupes.

Mais heureusement, ce n’est jamais une situationstable. Il y a quelques éclaircies, par-ci, par-là: desrencontres qui font du bien, des gens qui vous par-lent de ce qu’ils aiment faire, de ce pour quoi ils sebattent. Des gens déterminés, voulant œuvrer pour lebien des autres. Voulant défendre leurs collègues.De bonnes nouvelles aussi parfois. Une tâche quinous barbait n’est désormais plus nécessaire. Un col-lègue qui s’est chargé d’un dossier qui ne nous plai-sait pas plus que ça... Des compliments également,sur notre façon de travailler, sur la tâche effectuéeavec soin et efficacité, dont on est fier.

Et c’est carrément un immense rayon de soleil par-fois. J’ai assisté il y a peu à une assemblée du per-sonnel chargée de se prononcer sur une conventioncollective de travail attendue depuis longtemps. Trèslongtemps. Avec cette convention, des améliorationss’annoncent dans les conditions de travail de ces tra-vailleurs. Durant l’assemblée, les sourires étaientomniprésents, à l’annonce de l’une ou l’autre de cesaméliorations. Les employés sont contents del’énorme travail fourni par leur président de section,par leur secrétaire syndical. Ils ont été bien représen-tés auprès de leur employeur et en tirent maintenantbeaucoup de bénéfice.

Une assemblée comme ça, ça rebooste. Ça donne en-vie de continuer, continuer à revendiquer, à lutter et àmanifester, les tâches syndicales par excellence.Les gens sont, dans ce genre d’assemblée, satisfaitsvu que le travail a été fait et bien fait. C’est sûrementla plus belle partie du métier, assister à la lecture decette convention et voir la joie du personnel. Bien sûr,le travail continue et il faut veiller attentivement àl’application de cette convention collective. Bien sûr,le quotidien n’en sera pas changé du tout au tout.Mais ils ont obtenu des améliorations significatives,ils ont été respectés. Et ça c’est l’essentiel.

Même si je sais que ce moment privilégié est la ré-compense de nombreux mois, voire d’années delutte, de négociations parfois difficiles et tendues,des fins d’après-midi comme ça, moi, j’enredemande.

Henriette Schaffter

Un rayon de soleilCHRONIQUE

«Ça fait plaisir de vous voir aussinombreux! Plus les négociationsavancent, plus vous êtes nom-breux. Merci aux TL d’avoir faitdu tapage pour notre assem-blée», a ironisé le secrétaire syn-dical Christian Fankhauser. Uneaffluence record avec 111 per-sonnes ayant le droit de vote. Etun vote d’une limpidité cristalli-ne: 110 NON et une abstentionpour le système salarial au mé-rite. Après le sondage de no-

vembre et ses 93% de refus et laconférence CCT de février, c’estla 3e fois que le projet de la di-rection prend l’eau. «Cette fois,la contribution individuelle de ladirection est définitivement en-terrée. Si la direction maintientson projet, la CCT sera refuséelors du vote des syndiqués»,analyse Christian Fankhauser.Les chiffres des augmentationsliées à la contribution collectivepour les conducteurs et indivi-duelle pour le personnel horsconduite ont sonné le glas dusystème: «Pour un conducteur, ilfaut compter 44 ans pour attein-dre le sommet de la classe sil’on est ultra performant chaqueannée. Le maximum est atteinten 58 ans si l’on est «juste» per-formant», explique encore lechef de la délégation syndicale.L’assemblée ne s’y est pastrompée en refusant le systèmepuisque celui-ci ne peut êtrealimenté que si l’entreprise metles moyens à disposition, cequi n’est garanti que pour lestrois prochaines années. «On avu que dans le canton de Zurichun système au mérite a eu pourconséquence le gel des haus-ses de salaires depuis 2010», arappelé un salarié. En théorie,un tel scénario serait déjà pos-sible aujourd’hui «mais ce n’estjamais arrivé depuis que jem’occupe des TL. Aujourd’hui,la direction doit venir de-mander la négociation d’un re-noncement alors qu’avec lanouvelle mouture elle pourrait

juste dire que les moyens fontdéfaut. On n’est pas dans lamême logique», relève Chris-tian Fankhauser. Autre motifd’insatisfaction: «Pourquoidans le 3e tiers de la classe 2,la contribution vaut-elle 40 fr. etl’ancienneté 29 fr.?» s’interrogéChristian Fankhauser. C’estsimple. Il est impossible quetous reçoivent la contributionindividuelle de 40 fr. Seule uneinfime minorité l’obtiendrait si-non la masse salariale explose-rait.»La conférence a bien vu l’inéga-lité, l’opacité et l’arbitraire dusystème. Elle a aussi dit tout lemal qu’elle pensait de l’enclas-sement, suscitant au passagedes tensions entre différentssecteurs, les uns s’estimantmal enclassés par rapport àd’autres... «On connaît les cri-tères d’évaluation qui ont con-duit à l’enclassement, mais pasleur pondération», a expliqué leprésident de la section CarmeloScuderi.Le SEV a donc reçu le mandatde poursuivre les négociationsen refusant l’évaluation indivi-duelle liée au salaire et en rece-vant le mandat de négocier ànouveau l’enclassement.La direction va-t-elle entendrele message? On en saura plusaprès les négociations des 1eret 9 juin. Des actions syndica-les sont d’ores et déjà prévuesaprès le 10 juin en cas de sur-dité managériale prolongée.

Vivian Bologna

Négociations CCT TL

La conférence CCT TL apris ses responsabilitéset envoyé un nouveausignal clair à la direc-tion: 110 personnes ontdit NON au salaire aumérite lors d’une as-semblée où la fréquen-tation a battu tous lesrecords.

Le mérite enterré

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110 NoN et une abstention: difficile d’être plus clair.

«Existe-t-il un risque de videconventionnel au 1er janvier2016 si les négociationsn’aboutissent pas?» a deman-dé un collègue. En théorie oui,mais il faudrait pour cela quel’une des parties résilie la CCTd’ici au 30 juin. «Nous n’allonspas la résilier et si les TL larésilie ce sera interprétécomme une déclaration deguerre», a noté ChristianFankhauser.

RÉSILIATION?

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■ L’un et l’autre avez déjà dirigéun Congrès, mais jamais d’unjour. Est-il plus difficile àgérer qu’un Congrès de deuxjours?

Andreas Menet: Sûrement, vuque le nombre de questions estle même. C’est beaucoup pourun seul jour, c’est pourquoi ladiscipline des participant-e-ssera essentielle.

■ Quels sont les moments cri-tiques du programme?

Danilo Tonina: A n’en pasdouter, l’évaluation du tempsnécessaire à chaque point àdiscuter, pour les actions, lesinterventions et les textes quiillustrent les stratégies du syn-dicat. La gestion des débats surles propositions que le comitépropose de refuser sera délica-te; il y a fort à parier qu’il en dé-coulera de nombreuses prisesde parole aux contenus répéti-tifs. Nous devrons être trèsattentifs. Deux interventionsdevraient suffire pour chaqueproposition.

■ Et si celui qui prend la parolene répétait pas ce qui vientd’être dit?

D.T.: Ce serait utile, mais je saispar expérience que peu y sontattentifs. Il y a des gens qui ai-ment s’exprimer au micro. Cen’est pas un problème en soi,mais lors d’un Congrès d’unjour, on peut avoir un souci detemps. C’est pourquoi le comitéa décidé de limiter le temps deparole à 5 minutes. Et durant celaps de temps, on peut déjà

dire pas mal de choses.A.M.: Il est important que lesdélégué-e-s s’en tiennent autemps de parole, d’autant pluslorsque les invités s’expriment,afin d’avoir assez de tempspour leur poser des questionset en entendre les réponses.

■ La présence du directeur del’Office fédéral des trans-ports est l’un des pointsforts du Congrès. Il a pour-tant pris position contre leSEV dans l’affaire des sa-laires des mécaniciens deCrossrail. Comment allez-vous gérer la probable mau-vaise humeur des délégués?

A.M.: La veille, lors des assem-blées des délégués, nous fe-rons de la sensibilisation et in-viterons les personnes à traiterles invités avec respect. Nousne pouvons toutefois pas ga-

rantir l’absence de contestationcontre l’OFT, dont le rôle estpour le moins discutable avecsa «Stratégie des transportspublics 2030». Néanmoins, Pe-ter Füglistaler n’a rien à crain-dre de nos délégués, même s’ilest responsable de l’OFT.

■ Parmi les 23 nouvelles pro-positions au Congrès, les-quelles ont suscité de l’inté-rêt chez vous?

D.T.: Parmi les propositionsque le comité recommande derefuser, il y en a quelques-unes qu’il n’est pas possiblede mettre en œuvre. Soitparce qu’elles sont obsolètes,soit en raison de la loi.A.M.: Il y a aussi des proposi-tions qui reviennent presqueà chaque Congrès, même si laproposition a déjà été am-plement discutée à maintes re-

prises et a été repoussée par lamajorité. Toutes les proposi-tions sont toutefois intéressan-tes et mettent en lumière desquestions importantes pour ce-

lui ou celle qui la pose. Il fauttoutefois tenir compte de lasubjectivité: ce qui est impor-tant pour les uns ne l’est pasforcément pour les autres. Cecidépend aussi du secteur d’acti-vité.

■ Quels seront les points sail-lants?

A.M.: A n’en pas douter lestextes d’orientation, les réso-lutions et les propositions.Celles-ci doivent être élaboréeset mises en œuvre; si ce n’est ni

possible, ni si simple, ceux quiont fait les propositions doiventtout de même pouvoir cons-tater que l’on essaye de fairequelque chose.D.T.: Pour chaque proposition,

il y a une personne de réfé-rence au secrétariat central,mais à la fin du processuselles reviennent toujours surla table du comité; les sous-fédérations et les commis-sions qui ont déposé la pro-position ont évidemmentenvie qu’elle soit acceptée. Etceci ne rend pas les chosesplus simples.

■ De quoi vous réjouissez-voustout particulièrement – àpart d’être réélus à la prési-

Qu’attendent Andreas Menet et Danilo Tonina du Congrès du SEV 2015 etquels sont les défis de notre syndicats ces prochaines années?

«Un jour entier,d’un seul élan»

On parle du Congrès avec sa présidence avant le plénum du 28 mai à Berne

«Le rôle de l’OFT est pour le moins discutableavec sa Stratégie des transports publics2030.» Andreas Menet

ma

Danilo Tonina lors du Congrès2013, après son élection à lavice-présidence.

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Andreas Menet lors de l’ouver-ture du Congrès de mai 2013.

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6 INTERVIEW contact.sevN° 10/1528 mai 2015

■ Kursaal Berne, 28 mai 2015, 9 h: ouverture du Congrès, questionsorganisationnelles, hommages aux personnes décédées■ Discours du président Giorgio Tuti■ Elections de la présidence du comité et de la commission de gestion(cinq membres, pas de remplaçants)■ Rapport social 2015, propositions de la commission de gestion,révision des statuts et des règlements, propositions réalisées et nonréalisées de précédents Congrès, lancement de la campagne «Je suisaussi...»■ Repas de midi au Kursaal■ Textes d’orientation 2015-2017, discours du directeur de l’OFT PeterFüglistaler, adoption de résolutions, message du président de l’USSPaul Rechsteiner■ Autres résolutions, divers■ 17 h 30 environ: fin du Congrès

DÉROULEMENT DU CONGRÈSAndreas Menet (50 ans) a effec-tué son apprentissage d’agent detrain à Saint-Gall et depuis 1996,il est chef de train à Coire. De2001 à 2013, il a été vice-prési-dent de la CoPe surface du per-sonnel des trains. Depuis août2013, il siège à la CoPe division P.Il est membre du comité centralZPV depuis 1988 et préside la ZPVdepuis 2009. De ce fait, il entre aucomité directeur SEV, respecti-vement au comité SEV, qu’il pré-side depuis le Congrès 2011. Il vità Sargans. Hobbies: la lecture, la

marche et les voyages.

Danilo Tonina (50 ans) a effectuésa carrière dans la manœuvreavant de devenir spécialiste RCP àSchaffhouse, où il participe à unprogramme pour la relève des ca-dres. Il est membre de la CoPe Car-go Est jusqu’en juillet. Il était déjàvice-président du Congrès en 2009,année durant laquelle il a dirigé lecomité fédératif. Depuis 2013, ilest vice-président du comité SEV.Il vit à Schaffhouse. Hobbies: la fa-mille et jouer de la batterie.

BIO

dence et à la vice-présidencedu comité?

D.T.: De pouvoir trinquer le soirau succès du Congrès avecAndreas et Christina Jäggi,lorsque tout sera terminé. Etd’aller à la rencontre de tout lemonde.A.M.: Nous travaillons trèsbien et de manière collégialeau sein du comité. Je me ré-jouis de pouvoir continuer surcette voie, et d’œuvrer pour lebien du SEV avec les autresmembres et la direction.

■ Quel est votre bilan intermé-diaire au comité?

A.M.: La composition du comitéest bonne. On se connaît per-sonnellement. Cela nous per-met d’avancer de manière plusrapide.D.T.: Le secrétaire de l’organi-sation, Rolf Rubin, nous a tou-jours été précieux. Nousavons désormais le plaisir detravailler avec celle qui lui asuccédé, Christina Jäggi.

■ Quels sont les prochainsdéfis du SEV?

A.M.: Il s’agit avant tout de sta-biliser le nombre de membres.L’an dernier, nous avons connude bons résultats sur le plan durecrutement. Mais nous devonsfaire plus et mieux. Il est trèsimportant de soigner le parte-

nariat social dans toutes lesentreprises.

■ Le partenariat social fonc-tionne-t-il encore?

A.M.: Bien sûr, même si demanière différente par rapportà ce que nous avons connu ces20 dernières années. C’estd’abord dû à l’arrivée dans lahiérarchie d’une jeune généra-tion de managers au style plusdur. Nous devons néanmoinstenir compte de cet état de fait.Ça fonctionne mieux au niveaudes secteurs professionnels. Ilfaut dire que bien souvent lesdirigeants ne comprennent pasles préoccupations et les exi-gences des personnes direc-tement touchées, parcequ’elles sont trop centrées surla rentabilité et la productivité.En tant que président de la ZPV,

je suis heureux d’être à la têted’une sous-fédération forte.D.T.: Chez CFF Cargo, le parte-nariat social a très bien fonc-tionné ces dernières années.Il suffit de citer l’exemple dessolutions trouvées pour lesspécialistes RCP ou des nou-veaux profils de métiers,

grâce aussi à la contributionde la commission du per-sonnel. On est néanmoinsparfois confronté à des em-ployeurs qui ont un problèmeavec les syndicats, les jugeantsuperflus. Le partenariat so-cial implique que les deuxparties doivent faire des con-cessions jusqu’à ce qu’on ar-rive à une solution, concluepar une poignée de main. Unbon partenariat social senourrit de bonne foi, d’honnê-teté, d’échange d’informa-tions et il est important quel’entreprise tienne le mêmediscours envers ses employésqu’auprès des syndicats. Leconflit entre la Deutsche Bahnet le syndical GDL constitueun mauvais exemple. Presque90 % des sondés estimentque cette grève n’est pas

bonne. Les détails ne les inté-ressent que peu. Ce seraitmieux si le mot «syndicat»n’évoquait pas immédiate-ment quelque chose de né-gatif chez les gens…

■ Il y a une importante hosti-lité envers les syndicats.

Nous devrions peut-être direplus souvent dans notre en-tourage que le SEV fait dubon travail?

D.T.: Effectivement. «Parle dece que tu as bien fait!» Ce quicompte pour nous c’est l’avisde nos membres. Lorsqu’on en-tend en permanence du négatifsur les syndicats, on perd auto-matiquement confiance. Nousdevons montrer à nos membresque nous voulons un partena-riat social et qu’il est importantqu’il fonctionne bien. Surtouten cette période caractériséepar la pression du franc fort surle trafic marchandises.A.M.: Avec un travail sérieuxet rigoureux, on peut valoriserl’image du syndicat, mieuxqu’avec des tambours et destrompettes. Il faut toutefoisreconnaître que le travail syn-dical est astreignant et sou-vent difficile. Nous devonsaussi mieux le mettre en va-leur pour gagner en influenceet des membres.

■ Que réserve l’avenir au per-sonnel des trains?

A.M.: Le défi majeur concernela libéralisation du secteur mar-chandises avec toutes les con-séquences annexes. Il est trèsimportant d’avoir réussi à con-clure des CCT dans de «nou-veaux secteurs d’activités».

C’est le seul moyen de corrigerle tir. Car il est très difficile defreiner les politiciens et les en-trepreneurs qui soutiennent lalibéralisation.

■ Et pour le personnel demanœuvre?

D.T.: Notre travail pourrait êtremieux valorisé et hélas les re-constructurations se poursui-vent. On attend toujours plusde polyvalence de notre part.Pour nombre d’employé-e-s delongue date, la formation et lesexamens sont de gros obsta-cles. S’ils échouent, il est im-portant qu’ils puissent conti-nuer à travailler au sein del’équipe. C’est pourquoi je jugetrès positif le modèle de re-traite anticipée «Valida». Je suisheureux pour tous ceux quipourront partir à la retraite cesprochaines années sans degrandes pertes financières. Dureste, la retraite anticipée est lerésultat d’une revendicationémise au Congrès. Il restenéanmoins des milliers dequestions ouvertes pourchaque situation individuelle.Et les solutions doivent êtretrouvées avec les services dupersonnel.

Markus Fischer/vbo

Fi

Christina Jäggi, secrétaire de l’organisation, Danilo Tonina et Andreas Menet préparent le Congrès 2015 avec l’ancien secrétaire de l’organisation Rolf Rubin.

«Nous voulons un partenariat social quifonctionne bien, surtout en cette périodecaractérisée par la pression du franc fort.»

Danilo Tonina

...... 7 INTERVIEW

contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Page 7: Un congrès d’une journée: la course contre la montre ... · 28 mai 2015 tél. 031 357 57 57, fax 031 357 57 58, e-mail: contact@sev-online.ch, Internet: «Il est important que

■ L’un et l’autre avez déjà dirigéun Congrès, mais jamais d’unjour. Est-il plus difficile àgérer qu’un Congrès de deuxjours?

Andreas Menet: Sûrement, vuque le nombre de questions estle même. C’est beaucoup pourun seul jour, c’est pourquoi ladiscipline des participant-e-ssera essentielle.

■ Quels sont les moments cri-tiques du programme?

Danilo Tonina: A n’en pasdouter, l’évaluation du tempsnécessaire à chaque point àdiscuter, pour les actions, lesinterventions et les textes quiillustrent les stratégies du syn-dicat. La gestion des débats surles propositions que le comitépropose de refuser sera délica-te; il y a fort à parier qu’il en dé-coulera de nombreuses prisesde parole aux contenus répéti-tifs. Nous devrons être trèsattentifs. Deux interventionsdevraient suffire pour chaqueproposition.

■ Et si celui qui prend la parolene répétait pas ce qui vientd’être dit?

D.T.: Ce serait utile, mais je saispar expérience que peu y sontattentifs. Il y a des gens qui ai-ment s’exprimer au micro. Cen’est pas un problème en soi,mais lors d’un Congrès d’unjour, on peut avoir un souci detemps. C’est pourquoi le comitéa décidé de limiter le temps deparole à 5 minutes. Et durant celaps de temps, on peut déjà

dire pas mal de choses.A.M.: Il est important que lesdélégué-e-s s’en tiennent autemps de parole, d’autant pluslorsque les invités s’expriment,afin d’avoir assez de tempspour leur poser des questionset en entendre les réponses.

■ La présence du directeur del’Office fédéral des trans-ports est l’un des pointsforts du Congrès. Il a pour-tant pris position contre leSEV dans l’affaire des sa-laires des mécaniciens deCrossrail. Comment allez-vous gérer la probable mau-vaise humeur des délégués?

A.M.: La veille, lors des assem-blées des délégués, nous fe-rons de la sensibilisation et in-viterons les personnes à traiterles invités avec respect. Nousne pouvons toutefois pas ga-

rantir l’absence de contestationcontre l’OFT, dont le rôle estpour le moins discutable avecsa «Stratégie des transportspublics 2030». Néanmoins, Pe-ter Füglistaler n’a rien à crain-dre de nos délégués, même s’ilest responsable de l’OFT.

■ Parmi les 23 nouvelles pro-positions au Congrès, les-quelles ont suscité de l’inté-rêt chez vous?

D.T.: Parmi les propositionsque le comité recommande derefuser, il y en a quelques-unes qu’il n’est pas possiblede mettre en œuvre. Soitparce qu’elles sont obsolètes,soit en raison de la loi.A.M.: Il y a aussi des proposi-tions qui reviennent presqueà chaque Congrès, même si laproposition a déjà été am-plement discutée à maintes re-

prises et a été repoussée par lamajorité. Toutes les proposi-tions sont toutefois intéressan-tes et mettent en lumière desquestions importantes pour ce-

lui ou celle qui la pose. Il fauttoutefois tenir compte de lasubjectivité: ce qui est impor-tant pour les uns ne l’est pasforcément pour les autres. Cecidépend aussi du secteur d’acti-vité.

■ Quels seront les points sail-lants?

A.M.: A n’en pas douter lestextes d’orientation, les réso-lutions et les propositions.Celles-ci doivent être élaboréeset mises en œuvre; si ce n’est ni

possible, ni si simple, ceux quiont fait les propositions doiventtout de même pouvoir cons-tater que l’on essaye de fairequelque chose.D.T.: Pour chaque proposition,

il y a une personne de réfé-rence au secrétariat central,mais à la fin du processuselles reviennent toujours surla table du comité; les sous-fédérations et les commis-sions qui ont déposé la pro-position ont évidemmentenvie qu’elle soit acceptée. Etceci ne rend pas les chosesplus simples.

■ De quoi vous réjouissez-voustout particulièrement – àpart d’être réélus à la prési-

Qu’attendent Andreas Menet et Danilo Tonina du Congrès du SEV 2015 etquels sont les défis de notre syndicats ces prochaines années?

«Un jour entier,d’un seul élan»

On parle du Congrès avec sa présidence avant le plénum du 28 mai à Berne

«Le rôle de l’OFT est pour le moins discutableavec sa Stratégie des transports publics2030.» Andreas Menet

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Danilo Tonina lors du Congrès2013, après son élection à lavice-présidence.

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Andreas Menet lors de l’ouver-ture du Congrès de mai 2013.

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6 INTERVIEW contact.sevN° 10/1528 mai 2015

■ Kursaal Berne, 28 mai 2015, 9 h: ouverture du Congrès, questionsorganisationnelles, hommages aux personnes décédées■ Discours du président Giorgio Tuti■ Elections de la présidence du comité et de la commission de gestion(cinq membres, pas de remplaçants)■ Rapport social 2015, propositions de la commission de gestion,révision des statuts et des règlements, propositions réalisées et nonréalisées de précédents Congrès, lancement de la campagne «Je suisaussi...»■ Repas de midi au Kursaal■ Textes d’orientation 2015-2017, discours du directeur de l’OFT PeterFüglistaler, adoption de résolutions, message du président de l’USSPaul Rechsteiner■ Autres résolutions, divers■ 17 h 30 environ: fin du Congrès

DÉROULEMENT DU CONGRÈSAndreas Menet (50 ans) a effec-tué son apprentissage d’agent detrain à Saint-Gall et depuis 1996,il est chef de train à Coire. De2001 à 2013, il a été vice-prési-dent de la CoPe surface du per-sonnel des trains. Depuis août2013, il siège à la CoPe division P.Il est membre du comité centralZPV depuis 1988 et préside la ZPVdepuis 2009. De ce fait, il entre aucomité directeur SEV, respecti-vement au comité SEV, qu’il pré-side depuis le Congrès 2011. Il vità Sargans. Hobbies: la lecture, la

marche et les voyages.

Danilo Tonina (50 ans) a effectuésa carrière dans la manœuvreavant de devenir spécialiste RCP àSchaffhouse, où il participe à unprogramme pour la relève des ca-dres. Il est membre de la CoPe Car-go Est jusqu’en juillet. Il était déjàvice-président du Congrès en 2009,année durant laquelle il a dirigé lecomité fédératif. Depuis 2013, ilest vice-président du comité SEV.Il vit à Schaffhouse. Hobbies: la fa-mille et jouer de la batterie.

BIO

dence et à la vice-présidencedu comité?

D.T.: De pouvoir trinquer le soirau succès du Congrès avecAndreas et Christina Jäggi,lorsque tout sera terminé. Etd’aller à la rencontre de tout lemonde.A.M.: Nous travaillons trèsbien et de manière collégialeau sein du comité. Je me ré-jouis de pouvoir continuer surcette voie, et d’œuvrer pour lebien du SEV avec les autresmembres et la direction.

■ Quel est votre bilan intermé-diaire au comité?

A.M.: La composition du comitéest bonne. On se connaît per-sonnellement. Cela nous per-met d’avancer de manière plusrapide.D.T.: Le secrétaire de l’organi-sation, Rolf Rubin, nous a tou-jours été précieux. Nousavons désormais le plaisir detravailler avec celle qui lui asuccédé, Christina Jäggi.

■ Quels sont les prochainsdéfis du SEV?

A.M.: Il s’agit avant tout de sta-biliser le nombre de membres.L’an dernier, nous avons connude bons résultats sur le plan durecrutement. Mais nous devonsfaire plus et mieux. Il est trèsimportant de soigner le parte-

nariat social dans toutes lesentreprises.

■ Le partenariat social fonc-tionne-t-il encore?

A.M.: Bien sûr, même si demanière différente par rapportà ce que nous avons connu ces20 dernières années. C’estd’abord dû à l’arrivée dans lahiérarchie d’une jeune généra-tion de managers au style plusdur. Nous devons néanmoinstenir compte de cet état de fait.Ça fonctionne mieux au niveaudes secteurs professionnels. Ilfaut dire que bien souvent lesdirigeants ne comprennent pasles préoccupations et les exi-gences des personnes direc-tement touchées, parcequ’elles sont trop centrées surla rentabilité et la productivité.En tant que président de la ZPV,

je suis heureux d’être à la têted’une sous-fédération forte.D.T.: Chez CFF Cargo, le parte-nariat social a très bien fonc-tionné ces dernières années.Il suffit de citer l’exemple dessolutions trouvées pour lesspécialistes RCP ou des nou-veaux profils de métiers,

grâce aussi à la contributionde la commission du per-sonnel. On est néanmoinsparfois confronté à des em-ployeurs qui ont un problèmeavec les syndicats, les jugeantsuperflus. Le partenariat so-cial implique que les deuxparties doivent faire des con-cessions jusqu’à ce qu’on ar-rive à une solution, concluepar une poignée de main. Unbon partenariat social senourrit de bonne foi, d’honnê-teté, d’échange d’informa-tions et il est important quel’entreprise tienne le mêmediscours envers ses employésqu’auprès des syndicats. Leconflit entre la Deutsche Bahnet le syndical GDL constitueun mauvais exemple. Presque90 % des sondés estimentque cette grève n’est pas

bonne. Les détails ne les inté-ressent que peu. Ce seraitmieux si le mot «syndicat»n’évoquait pas immédiate-ment quelque chose de né-gatif chez les gens…

■ Il y a une importante hosti-lité envers les syndicats.

Nous devrions peut-être direplus souvent dans notre en-tourage que le SEV fait dubon travail?

D.T.: Effectivement. «Parle dece que tu as bien fait!» Ce quicompte pour nous c’est l’avisde nos membres. Lorsqu’on en-tend en permanence du négatifsur les syndicats, on perd auto-matiquement confiance. Nousdevons montrer à nos membresque nous voulons un partena-riat social et qu’il est importantqu’il fonctionne bien. Surtouten cette période caractériséepar la pression du franc fort surle trafic marchandises.A.M.: Avec un travail sérieuxet rigoureux, on peut valoriserl’image du syndicat, mieuxqu’avec des tambours et destrompettes. Il faut toutefoisreconnaître que le travail syn-dical est astreignant et sou-vent difficile. Nous devonsaussi mieux le mettre en va-leur pour gagner en influenceet des membres.

■ Que réserve l’avenir au per-sonnel des trains?

A.M.: Le défi majeur concernela libéralisation du secteur mar-chandises avec toutes les con-séquences annexes. Il est trèsimportant d’avoir réussi à con-clure des CCT dans de «nou-veaux secteurs d’activités».

C’est le seul moyen de corrigerle tir. Car il est très difficile defreiner les politiciens et les en-trepreneurs qui soutiennent lalibéralisation.

■ Et pour le personnel demanœuvre?

D.T.: Notre travail pourrait êtremieux valorisé et hélas les re-constructurations se poursui-vent. On attend toujours plusde polyvalence de notre part.Pour nombre d’employé-e-s delongue date, la formation et lesexamens sont de gros obsta-cles. S’ils échouent, il est im-portant qu’ils puissent conti-nuer à travailler au sein del’équipe. C’est pourquoi je jugetrès positif le modèle de re-traite anticipée «Valida». Je suisheureux pour tous ceux quipourront partir à la retraite cesprochaines années sans degrandes pertes financières. Dureste, la retraite anticipée est lerésultat d’une revendicationémise au Congrès. Il restenéanmoins des milliers dequestions ouvertes pourchaque situation individuelle.Et les solutions doivent êtretrouvées avec les services dupersonnel.

Markus Fischer/vbo

Fi

Christina Jäggi, secrétaire de l’organisation, Danilo Tonina et Andreas Menet préparent le Congrès 2015 avec l’ancien secrétaire de l’organisation Rolf Rubin.

«Nous voulons un partenariat social quifonctionne bien, surtout en cette périodecaractérisée par la pression du franc fort.»

Danilo Tonina

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8 ACTUcontact.sevN° 10/1528 mai 2015

La suppression du taux plan-cher de l’euro par la Banquenationale suisse le 15 janvierdernier a eu des répercus-sions sur le BLS. Celles-ci neconcernent pas seulementBLS Cargo, active dans le do-maine européen, mais l’en-semble de l’entreprise,comme l’a expliqué le BLS auSEV le 11 mai.

Le BLS souhaite des mesures en raison du franc fortAu vu des conditions écono-miques actuelles, les parte-naires sociaux, le BLS et lacommunauté de négociationsdes syndicats - SEV, Transfairet VSLF - se sont mis d’accordpour mettre la priorité sur ladéfinition de mesures immé-diates pour atténuer les ré-percussions de la faiblessede l’euro, dans un accord sé-

paré. Les premières discus-sions sur un tel accord ont eulieu le 20 mai. Le BLS a alorsexpliqué pourquoi il veut detelles mesures et comment ilse les imagine. Le SEV a en-suite organisé deux assem-blées de personnel, une àBellinzone le 25 mai (voir ci-dessous) et une à Berne le 26mai, donc après notre délairédactionnel. Ces assembléessont destinées à tous les col-laborateurs BLS, y comprisBLS Cargo, qui sont soumis àla CCT, et ont pour objectif dediscuter de la motivation etdes demandes du BLS, de ré-colter l’avis et les besoins dupersonnel et de recevoir unmandat de négociations envue des rondes de négocia-tions suivantes. La prochaineaura lieu le 17 juin.

Nouvelle CCT seulement au1.1.2017En plus, vu la complexité desdivers thèmes à négocier, enparticulier le nouveau sys-tème salarial que le BLS ai-merait introduire en 2016,terminer les négociations au30 juin 2015 semble tota-lement irréaliste. « Le BLS atrop chargé la barque », expli-que Michael Buletti, secré-taire syndical SEV, en chargedu BLS.C’est pourquoi les parte-naires de négociations ont

décidé le 11 mai de sedonner une année de plus. LaCCT devra être prête à être si-gnée en juin 2016 et sera in-troduite au 1er janvier 2017.Comme le système salarialfait partie de ces négocia-tions, son introduction poten-tielle se fera également avecune année de retard, soit enavril 2017.La reprise des négociationsest prévue au deuxième se-mestre 2015. Un atelier com-mun sera organisé afin depouvoir réitérer clairementles demandes et positions dechaque partie. Fi/Hes

En raison du franc fort,le BLS veut négocierdes mesures tempo-raires au niveau du per-sonnel. Pour cette rai-son et comme lesnégociations CCT débu-tées en février se sontrévélées très difficiles,le BLS et les syndicatsveulent se donner uneannée de plus pour re-nouveler la CCT.

Négociations avec le BLS prolongéesEuro faible en point de mire

BLS

Carg

o

Le train TCNA (transport combiné non accompagné) à Vespolate(Italie), conduit par le BLS. Le fret ferroviaire suisse souffre du francfort, c’est clair.

Dans un tel accord, il y a certainesconditions cadres qui sont, selonle SEV, inévitables.

En fait partie l’évaluation pério-dique de la situation. Il ne s’agitpas de vérifier uniquement si la si-tuation s’est développée commeon le redoutait, mais aussi de véri-fier si les mesures prises ont bieneu l’effet escompté.

Deuxièmement, on ne peut pastoucher aux salaires. On ne peutpas avoir de « salaires variables »en raison de la fluctuation des de-vises.

Une troisième condition, qui de-vrait être automatique et évidente,mais qui est souvent oubliée: siles collaborateurs soumis à la CCTdoivent faire des sacrifices, leurssupérieurs doivent montrer l’exem-ple auparavant. Il n’y a pas de me-sures spéciales possibles sansqu’un engagement de la part descadres soit discuté. Ce sacrificedes cadres doit être aussiextraordinaire que la contributiondes collaborateurs, tout en sachantbien que les petits bonus font par-tie du système et ne sont pas en-core des contributions extraordi-

naires. Tout comme les contribu-tions des employés soumis à laCCT, les contributions des cadresdoivent être estimées et démon-trées.

De plus, le SEV demande au BLSque BLS Cargo, bien que n’étantpas un partenaire social, cosigneavec le BLS l’accord sur les mesu-res spéciales et qu’il s’implique dèslors également dans la même me-sure que le BLS, qui continueà employer une grande partie dupersonnel Cargo soumis à laCCT. Barbara Spalinger,

vice-présidente SEV

Conditions cadres des mesures prises en raison du franc fort

Réuni en assemblée, lepersonnel BLS au Tessin amanifesté lundi sa perplexitéet son scepticisme: au coeurdes débats étaient le renou-vellement de la CCT et lesdemandes de l’entreprise.La vice-présidente du SEVBarbara Spalinger, le nouveausecrétaire syndical Toni Feuzainsi que leurs collèguestessinois Angelo Stroppini etPietro Gianolli ont dressé untableau de la situation.

L’enthousiasme n’était guèrede mise et c’est un euphé-misme: «Toutes ces considéra-tions, nous avons déjà dû lesentendre lorsque l’euro abaissé de 1,50 à 1,20. Et déjàà l’époque, la direction desBLS nous avait affirmé qu’elleprendrait toutes les mesurespour ne pas en arriver là oùnous en sommes», a rappeléun collègue. La nouvellebaisse de l’euro ne convaincguère davantage: «L’une des

charges les plus importantesdu rail est le prix du sillon,établi en francs et qui doitaussi être versé par lesconcurrents en provenance dela zone euro», a fait remarquerun autre. D’où la demande del’assemblée que soit clarifiéela situation. Personne n’atoutefois catégoriquementexclu de faire de nouveauxefforts en faveur de l’entre-prise.Néanmoins, un mécanicien a

fait remarquer que cela auraitdes conséquences négativessur l’attractivité de la profes-sion, déjà mise à mal, alorsque les BLS manquent depersonnel (voir aussi en page13). Les éventuels efforts nepeuvent être consentisuniquement par le personneleffectuant des tours deservice. Par conséquent, il nepeut y avoir de détériorationsdes indemnités ou dessuppléments de temps.

Les participants ont aussiexclu les réductions de salairedont il est difficile de sedépartir par la suite. Il ne restedonc que la possibilité – unefois clarifiés les besoinseffectifs – de discuter de ladurée du travail, avec uneparticipation adéquate descadres. Le mandat reçu par ladélégation de négociationsSEV est donc clair comme del’eau de roche.

Pietro Gianolli/vbo

TESSIN

Perplexité et scepticisme chez le personnel BLS

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POLITIQUE SYNDICALE ......

9contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Les maladies liées au stress,dont le syndrome d’épuise-ment professionnel (burn-out),

ne font pas partie des mala-dies professionnelles au sensde la Loi sur l’assurance-acci-dents (LAA). Les dispositionsde cette loi excluent ces mala-dies, bien qu’elles se manifes-tent toujours plus et puissentclairement être rattachées àdes risques liés au poste detravail (stress). Une reconnais-sance de ces maladies psy-chiques dans la LAA permet-trait une prise en chargenettement meilleure des pa-

tient(e)s. La société accepteraitmieux ces souffrances, ce quien retour favoriserait aussi laréinsertion dans le monde dutravail. L’inscription dans laLAA aurait des effets sur laprévention primaire spécifique,dans la mesure où celle-ci seraitmieux intégrée dans les campa-gnes de la Suva et, surtout, de-viendrait mieux contrôlable.

La Confédération doit agirC’est cette reconnaissance que

demanda l’interpellation duconseiller aux Etats Didier Ber-berat. Dans sa réponse, le Con-seil fédéral fait savoir qu’iln’entend pas reconnaître leburn-out comme une maladieprofessionnelle. Pire encore:l’exécutif n’estime pas néces-saire de modifier la loi pour in-tensifier la prévention.Le Conseil fédéral doit enfinagir: l’épuisement profession-nel fait partie de la liste desmaladies professionnelles. Les

pires formes du stress au tra-vail doivent être légalementabordées. Pour cela, une régle-mentation légale du travail àdomicile est nécessaire,puisque c’est là que très sou-vent le travail et le temps librese mélangent, donnant nais-sance au stress; il faut aussiun article antistress dans l’Or-donnance relative à la Loi surle travail (OLT 1). uss

Prendre l’épuisement professionnel au sérieux!

La Confédération au ralenti

De plus en plus de per-sonnes souffrent d’unépuisement profes-sionnel dû à la recru-descence du stress etne peuvent plus tra-vailler. Néanmoins, laConfédération reste lar-gement inactive.

En 2014, près de la moitié dessalarié(e)s connaissent un ho-raire de travail flexible. Unepersonne active sur cinq tra-vaille régulièrement le samedi,environ une sur dix le diman-che. Les modèles du temps detravail varient fortement selonle niveau de formation et lesexe.

Toujours plus flexiblesLa part des personnes travail-lant à temps partiel est pas-sée, en une décennie, de31,7 % à 36 %. Les femmesavec une formation de niveausecondaire I sont moins pré-

sentes (50,7 %) que les fem-mes avec une formation de ni-veau secondaire II (62,9 %) oude niveau tertiaire (57,3 %).Cinq pour cent des salarié(e)stravaillent régulièrement denuit. 17,1 % exercent une acti-vité impliquant de travaillerrégulièrement le soir et 4,8 %travaillent sur appel. Formeparticulièrement précaire etincertaine de travail, le travailsur appel concerne plus sou-

vent les femmes que leshommes et plus souvent lessalarié(e)s ayant une formationde niveau secondaire I queceux qui ont suivi l’université.Ces chiffres montrent que laprécarisation sur le marché dutravail touche particulièrementles femmes et plus souvent lessalarié(e)s ayant une formationde niveau secondaire I que

ceux de niveau universitaire.Le travail sur appel rend plusdifficile ou même impossible laconciliation de la vie familialeet professionnelle. Cela aussiconcerne au premier chef lesfemmes. Les salarié(e)s sont7,3 % à avoir plusieurs em-plois. Ce sont plus souvent desfemmes que des hommes.7,4 % des salarié(e)s ont un con-trat de travail de durée détermi-née; pour 2,4 % d’entre eux, sa

durée est inférieure à six mois.Ils ignorent d’où proviendra l’ar-gent pour assurer leur minimumvital un semestre plus tard.

Toujours plus malade?Conjointement, une étude re-présentative menée à la de-mande de Promotion SantéSuisse montre qu’en 2014,plus d’un million de sala-

rié(e)s, soit 25 % d’entre eux,souffrent d’un degré d’épui-sement « moyen à très élevé ».Environ six pour cent, ou300 000 travailleurs et travail-leuses, sont tellement surchar-gés qu’ils sont au bord del’épuisement professionnel.Ces salarié(e)s n’arrivent plus àse reposer durant leur tempslibre et ne peuvent plus récu-pérer leurs forces durable-ment. La cause réside no-tamment dans des horairestoujours plus flexibles et dansle travail sur appel. Si la flexi-bilisation des modèles dutemps de travail se poursuit,on peut craindre une augmen-tation sans retenue des épui-sements professionnels.

Des mesures à prendredès maintenantIl est essentiel que des mesu-res d’accompagnement pour laprotection psychosociale autravail soient prises et qu’uneprévention sérieuse du burn-out se mette en place. Les syn-dicats exigent à cet effet unegestion sanitaire rigoureuse,dans l’entreprise, des risquespsychosociaux. En particulier,les pauses doivent être respec-tées, les salarié(e)s ne doiventpas être importunés durantleur temps libre, sous prétexted’être constamment atteigna-bles par leur téléphone mobile.En outre, des contrôles rigou-

reux des inspectorats du tra-vail doivent généraliser le res-pect des dispositions légalesconcernant la durée maximaledu travail, les pauses, l’inter-diction du travail de nuit et dudimanche. Dans cette perspec-tive, les gouvernements canto-naux doivent mettre plus demoyens à disposition des auto-rités compétentes.Dans le cadre des réformes encours de la saisie du temps detravail, en matière de santé autravail, les mesures obliga-toires, de nature psychosocia-le, prévues doivent être trans-crites scrupuleusement dansles CCT. Notamment aussi sousl’angle de l’analyse des ris-ques préliminaire. A cet effet,les partenaires sociaux doiventrecourir à des spécialistescompétents. Ces derniers de-vront aussi analyser les ris-ques psychosociaux liés au tra-vail provoqués par l’abandonde l’enregistrement détaillé dutemps de travail. Des mesurespour éviter ou minimiser cesrisques devraient en découleret être prises!L’USS et movendo organisentune journée de réflexion surces questions. Les personnesintéressées peuvent s’inscriresur www.movendo.ch (voirpage 14). uss

■ Horaires de travail flexibles et risques psychosociaux

Mieux protéger les catégories à risqueLes horaires de travailflexibles sont de plus enplus répandus selonl’Enquête suisse sur lapopulation active de2014. En conséquence,les risques psycho-sociaux au travail s’ac-croissent aussi et deplus en plus de per-sonnes souffrentd’épuisement profes-sionnel (burn-out). Lariposte? Des mesuresde protection de lasanté efficaces et descontrôles du temps detravail par les inspec-torats du travail.

dr

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Le SEV est de loin le plus grand syndicat des transports publics. Il occupe aussi de très nombreu-ses places au sein des commissions du personnel des CFF. Celles-ci doivent être réélues. Le SEV in-vite ses membres à voter pour ses candidats.

Votez les poulains du SEV

On élit les commissions du personnel CFF jusqu’au 12 juin

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10 DOSSIER contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Dans la division Infrastructure, laCoPe Division est élue tacitement.Par contre, dans plusieurs CoPesurface des élections sontnécessaires.

Horaire et design du réseau (FN):il y a quatre candidats pour troissièges, dont deux du SEV dési-gnés par la sous-fédération AS:Ruedi Sutter, 63travaille dans lesupport deconduite NRM àOlten; présidentCoPe depuis juin2014

Urs Bischoff, 54planificateur dutrafic à Zurich,tout d’abordagent dumouvement,depuis 2002 à laplanification deshoraires

Maintenance Suisse romande:il y a cinq candidats pour quatresièges, ils sont tous désignés parla sous-fédération Travaux du SEV:

Jean-Luc Hehlen, 54chef de team Voie ferrée à Bienne,membre CoPe

Claude Frund, 46responsable de mandat à Bienne,aux CFF depuis 1984

Valentin Schmutz, 41chef de team à Neuchâtel, experten chef pour la certification SA,membre CoPe depuis quatre ans

Emmanuel Pierroz, 47chef de team à Sion, membre dela CoPe depuis huit ans

Olivier Fortis, 50CVM à Bienne. Il aimeraitaméliorer et canaliser le flux del’information.

Maintenance région Ostschweiz:il y a six candidats pour quatresièges, tous désignés par lasous-fédération Travaux:

Urs Casanova, 55CVM à Sargans, membre CoPesortant

Norbert Stutz, 52conducteur de véhicules sur railà Winterthour

Roman Graf, 51accompagnateur de machines dechantier à Zurich, membre CoPesortant

Peter Müller, 51maître artisan à Bülach, il veutrechercher activement dessolutions et faire le lien entre lesCoPe III et II

Yves Weitzel, 42régulateur dans le team ligne decontact à Zurich; il aimerait

représenter son service etapporter son expérience de la LDT

Martin Roth, 56chef monteur à Zurich, il aimeraitpoursuivre la collaboration dans lerespect mutuel

Exploitation, Ouest:il y a cinq candidats pour troissièges, ils sont tous désignés parla sous-fédération AS du SEV:

Jean-Maurice Chesaux, 42régulateur au centre d’exploitationde Lausanne, président CoPesurface sortant

Jean-Marc Mollard, 60chef de la circulation des trains àLausanne, membre CoPe depuisplus de 10 ans

René Büchel, 56chef de la circulation des trains àBrigue, membre CoPe depuis2003, délégué CCT

Pierre Delalay, 60Chef de la circulation des trains àSion, il aimerait représenter lesdemandes de la surface en ce quiconcerne la migration

Christophe Liechti, 42chef de la circulation des trains àLausanne, bilingue, il s’engage demanière générale pour lestravailleurs et le social

Achats / Supply Chain (ESP):il y a six candidats du SEV pourquatre sièges:

Markus Schnüriger, 28logisticien à l’atelier de Rappers-wil; il veut rechercher dessolutions et accepte les chan-gements et les nouveautés;il a été désigné par la sous-fédération TS

Marco Zumstein, 58maître artisan à Hägendorf,membre CoPe depuis six ans, ilaimerait continuer à représenterson lieu de travail; il a été désignépar la sous-fédération Travaux

Peter Frei, 48chef monteur à Spreitenbach, ilaimerait agir et faire bouger leschoses; il a été désigné par lasous-fédération Travaux

Vincenzo Cammarata, 46acheteur à Lausanne, il estattentif à tout et aimerait amé-liorer les conditions de travail;il a été désigné par la sous-fédé-ration AS

Hanspeter Roos, 44assistant technique auprès del’imprimerie interne à Berne, ilaimerait assurer le lien avec lesmembres; il a été désigné par lasous-fédération AS

Josef Roos, 54logisticien à Dulliken, il aimeraitêtre toujours là pour les collègueset leur apporter son aide;il a été désigné par la sous-fédé-ration AS

Energie/Télécom (ET):il y a cinq candidats pour quatresièges dont trois proposés par lasous-fédération Travaux du SEV:

Harald Hüther, 55monteur spécia-liste à St-Gall,membre CoPedepuis 2006,membre ducomité SEV BauOst

Urs Wettstein, 59spécialiste àZurich, il connaîtbien la LDT etsoutient lepersonnel pourl’enregistrementdu temps et desprestations

Patrick Convertini, 32, installa-teur-électricien àWinterthour, ilveut s’engagerpour la justicesociale et veillerà ce que lesdroits dupersonnel soientrespectés

Division Infrastructure: candidats SEV et hors SEV

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contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Niveau Division: Distribution etService (VS)

Il y a cinq candidats pour qua-tre sièges, dont quatre mem-bres SEV désignés par lasous-fédération AS:

Diana Oertig,49vendeuse devoyages à St-Gall, activedans Care et lesystème d’an-nonce confidentielle. MembreCoPe depuis 10 ans

Remo Tschan-nen, 37chef spécialisteen gare deBerne, membreCoPe depuis6 ans, déléguéà la conférence CCT

Ruth Schweizer,62vendeuse devoyages à Zu-rich, membreCoPe depuis denombreusesannées, cheffe de la brancheVoyageurs de la sous-fédéra-tion AS

Clemens Cola,52vendeur devoyages à Uz-wil, membreCoPe depuis2003, chef dugroupe spécialiste sur la pro-tection de la santé

Conduite des trains: il y a neufcandidats pour cinq sièges,dont quatre membres SEV dé-signés par lasous-fédérationLPV:

Urs Frank, 50mécanicien delocomotives à

Olten, président LPV Mittel-land, délégué à la conférenceCCT, président de l’assembléedes délégués de la LPV

Michel Roth, 45mécanicien àGenève, repré-sente depuis2007 la Suisseromande dansla CoPe, bilin-gue

ChristianMeyer, 54mécanicienVoyageurs de-puis 2014,après son ap-prentissage demécanicien de manœuvre, mo-mentanément chez BLS Cargoet Voyageurs

Mathias Bach-ofner, 48mécanicien àZurich dans legroupe spécia-liste ICE/DB.Membre CoPedepuis peu. Il veut s’engagerpour les revendications du per-sonnel sans œillères idéolo-giques

Niveau surface:VS Suisse romande:il y a six candidats pour cinqsièges, dont cinq membresSEV:

Johann Haas, 20membre CoPedepuis mars2014; il aime-rait soutenir lescollègues et ré-pondre à leursquestions etapporter de nouvelles idées. Ila été désigné par la sous-fédé-ration AS

Yaneck Rigo, 48il travaille si-multanémentdans la vente etcomme agentde train, toutd’abord il a ac-compli un ap-prentissage d’agent du mou-

vement. Membre CoPe depuis2013, président depuis août2014, il a été désigné par lasous-fédération ZPV

Karine Posse,45depuis 20 ansdans la vente,membre CoPedepuis deuxans, elle aime-rait mettre son expérience auservice de ses collègues, elle aété désignée par la sous-fédé-ration AS

Jean-Marc Des-cloux, 47il aimerait seconsacrer auxnouvelles tâ-ches issues dela nouvelle CCT, il a été dési-gné par la sous-fédération AS

Michel Paquis,51vendeur devoyages à Lau-sanne; il n’apas peur desdéfis et n’aimepas parler pour ne rien dire, ila été désigné par la sous-fédé-ration AS

VS Nord de la Suisse/Suissecentrale/Soleure-Argovie:Les six membres SEV suivantssont candidats pour les cinqsièges disponibles:

Daniel Rogenmoser (Rida), 49chef de team Argent et Papier àOensingen, membre CoPe de-puis plusieurs années, vice-président, il a été désigné parla sous-fédération TS

Daniel Pfirter, 46responsable de site à Pratteln,30 ans de service aux CFF,membre CoPe depuis 8 ans, ila été désigné par la sous-fédé-ration AS

Barbara Ettlin, 43vendeuse à Emmenbrücke etLucerne, elle connaît les peti-tes et les grandes places devente, elle aimerait amenerplus de justice, elle a été dési-gnée par la sous-fédération AS

Susanne Hehlen, 38apprentissage en tant qu’agen-te du mouvement au BLS, de-puis 2002 vendeuse de voya-ges à Olten; elle espère voirdes collaborateurs satisfaits,elle a été désignée par lasous-fédération AS

Michèle Blanco, 41vendeuse de voyages à Bâle,membre CoPe depuis deuxans. Elle aimerait représenteren particulier les intérêts dupersonnel sur le chantier àBâle, elle a été désignée par lasous-fédération AS

Daniel Hafner, 50responsable des agences devoyage CFF, il aime parcourir lemonde et s’intéresse beau-coup aux autres, il a été dési-gné par la sous-fédération AS

VS Säntis-lac de Cons-tance/Grisons-Walensee: il y aquatre membres SEV pour troissièges:

Alexander Niedermann, 58chef de team vente rapide àSt-Gall, membre CoPe depuis2001, il aimerait représenterles collaborateurs et échangeravec la direction, il a été dési-gné par la sous-fédération AS

Claudia Bai, 42vendeuse de voyages à Ziegel-brücke, auparavant réception-niste d’hôtel, support Kaizen,elle aimerait représenter la ré-gion Grisons-Walensee, elle aété désignée par la sous-fédé-ration AS

Mirjam Kubisek, 52elle travaille dans différentssecteurs à St-Gall, membreCoPe, elle aimerait supprimertous les malentendus, elle aété désignée par la sous-fédé-ration AS

Alois Tschaudi, 46chef de team Argent et Papieret Technique à St-Gall, membreCoPe depuis de nombreusesannées, collaboration dansplusieurs commissions spécia-les, il a été désigné par lasous-fédération TS

Conduite des trains:Pour les 13 sièges dans la sur-face qui doivent être occupésdans toute la Suisse pour uncercle électoral, 19 personnessont candidates, dont septmembres SEV désignés par lasous-fédération LPV:

Yan Nick, 43mécanicien delocomotives àBellinzona, ilveut s’engagerpour la sécuritéet le respect ettrouver des solutions construc-tives et innovatrices

Christof Bucheli, 55mécanicien delocomotives àBâle, membreCoPe depuis2009, il aime-rait continuer àparticiper auxdécisions

Maja Fischer, 40bibliothécaireet mécanicien-ne de locomo-tives; elle veuts’engager pourune communi-cation transpa-rente et plus de reconnais-sance

Christof Schai, 49mécanicien delocomotives àCoire, membreCoPe depuis2007, il aime lacommunicationouverte

Markus Kröpfli, 55mécanicien delocomotives àBienne, mem-bre CoPe de-puis 2002, ilapporte les ex-périences d’unerégion à la limite des langueset des cultures

Des élections sont né-cessaires dans dix com-missions du personnelde la division Voya-geurs

Elections aux commissions du personnel des mécaniciens

Trafic voyageurs

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Page 11: Un congrès d’une journée: la course contre la montre ... · 28 mai 2015 tél. 031 357 57 57, fax 031 357 57 58, e-mail: contact@sev-online.ch, Internet: «Il est important que

Le SEV est de loin le plus grand syndicat des transports publics. Il occupe aussi de très nombreu-ses places au sein des commissions du personnel des CFF. Celles-ci doivent être réélues. Le SEV in-vite ses membres à voter pour ses candidats.

Votez les poulains du SEV

On élit les commissions du personnel CFF jusqu’au 12 juin

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10 DOSSIER contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Dans la division Infrastructure, laCoPe Division est élue tacitement.Par contre, dans plusieurs CoPesurface des élections sontnécessaires.

Horaire et design du réseau (FN):il y a quatre candidats pour troissièges, dont deux du SEV dési-gnés par la sous-fédération AS:Ruedi Sutter, 63travaille dans lesupport deconduite NRM àOlten; présidentCoPe depuis juin2014

Urs Bischoff, 54planificateur dutrafic à Zurich,tout d’abordagent dumouvement,depuis 2002 à laplanification deshoraires

Maintenance Suisse romande:il y a cinq candidats pour quatresièges, ils sont tous désignés parla sous-fédération Travaux du SEV:

Jean-Luc Hehlen, 54chef de team Voie ferrée à Bienne,membre CoPe

Claude Frund, 46responsable de mandat à Bienne,aux CFF depuis 1984

Valentin Schmutz, 41chef de team à Neuchâtel, experten chef pour la certification SA,membre CoPe depuis quatre ans

Emmanuel Pierroz, 47chef de team à Sion, membre dela CoPe depuis huit ans

Olivier Fortis, 50CVM à Bienne. Il aimeraitaméliorer et canaliser le flux del’information.

Maintenance région Ostschweiz:il y a six candidats pour quatresièges, tous désignés par lasous-fédération Travaux:

Urs Casanova, 55CVM à Sargans, membre CoPesortant

Norbert Stutz, 52conducteur de véhicules sur railà Winterthour

Roman Graf, 51accompagnateur de machines dechantier à Zurich, membre CoPesortant

Peter Müller, 51maître artisan à Bülach, il veutrechercher activement dessolutions et faire le lien entre lesCoPe III et II

Yves Weitzel, 42régulateur dans le team ligne decontact à Zurich; il aimerait

représenter son service etapporter son expérience de la LDT

Martin Roth, 56chef monteur à Zurich, il aimeraitpoursuivre la collaboration dans lerespect mutuel

Exploitation, Ouest:il y a cinq candidats pour troissièges, ils sont tous désignés parla sous-fédération AS du SEV:

Jean-Maurice Chesaux, 42régulateur au centre d’exploitationde Lausanne, président CoPesurface sortant

Jean-Marc Mollard, 60chef de la circulation des trains àLausanne, membre CoPe depuisplus de 10 ans

René Büchel, 56chef de la circulation des trains àBrigue, membre CoPe depuis2003, délégué CCT

Pierre Delalay, 60Chef de la circulation des trains àSion, il aimerait représenter lesdemandes de la surface en ce quiconcerne la migration

Christophe Liechti, 42chef de la circulation des trains àLausanne, bilingue, il s’engage demanière générale pour lestravailleurs et le social

Achats / Supply Chain (ESP):il y a six candidats du SEV pourquatre sièges:

Markus Schnüriger, 28logisticien à l’atelier de Rappers-wil; il veut rechercher dessolutions et accepte les chan-gements et les nouveautés;il a été désigné par la sous-fédération TS

Marco Zumstein, 58maître artisan à Hägendorf,membre CoPe depuis six ans, ilaimerait continuer à représenterson lieu de travail; il a été désignépar la sous-fédération Travaux

Peter Frei, 48chef monteur à Spreitenbach, ilaimerait agir et faire bouger leschoses; il a été désigné par lasous-fédération Travaux

Vincenzo Cammarata, 46acheteur à Lausanne, il estattentif à tout et aimerait amé-liorer les conditions de travail;il a été désigné par la sous-fédé-ration AS

Hanspeter Roos, 44assistant technique auprès del’imprimerie interne à Berne, ilaimerait assurer le lien avec lesmembres; il a été désigné par lasous-fédération AS

Josef Roos, 54logisticien à Dulliken, il aimeraitêtre toujours là pour les collègueset leur apporter son aide;il a été désigné par la sous-fédé-ration AS

Energie/Télécom (ET):il y a cinq candidats pour quatresièges dont trois proposés par lasous-fédération Travaux du SEV:

Harald Hüther, 55monteur spécia-liste à St-Gall,membre CoPedepuis 2006,membre ducomité SEV BauOst

Urs Wettstein, 59spécialiste àZurich, il connaîtbien la LDT etsoutient lepersonnel pourl’enregistrementdu temps et desprestations

Patrick Convertini, 32, installa-teur-électricien àWinterthour, ilveut s’engagerpour la justicesociale et veillerà ce que lesdroits dupersonnel soientrespectés

Division Infrastructure: candidats SEV et hors SEV

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contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Niveau Division: Distribution etService (VS)

Il y a cinq candidats pour qua-tre sièges, dont quatre mem-bres SEV désignés par lasous-fédération AS:

Diana Oertig,49vendeuse devoyages à St-Gall, activedans Care et lesystème d’an-nonce confidentielle. MembreCoPe depuis 10 ans

Remo Tschan-nen, 37chef spécialisteen gare deBerne, membreCoPe depuis6 ans, déléguéà la conférence CCT

Ruth Schweizer,62vendeuse devoyages à Zu-rich, membreCoPe depuis denombreusesannées, cheffe de la brancheVoyageurs de la sous-fédéra-tion AS

Clemens Cola,52vendeur devoyages à Uz-wil, membreCoPe depuis2003, chef dugroupe spécialiste sur la pro-tection de la santé

Conduite des trains: il y a neufcandidats pour cinq sièges,dont quatre membres SEV dé-signés par lasous-fédérationLPV:

Urs Frank, 50mécanicien delocomotives à

Olten, président LPV Mittel-land, délégué à la conférenceCCT, président de l’assembléedes délégués de la LPV

Michel Roth, 45mécanicien àGenève, repré-sente depuis2007 la Suisseromande dansla CoPe, bilin-gue

ChristianMeyer, 54mécanicienVoyageurs de-puis 2014,après son ap-prentissage demécanicien de manœuvre, mo-mentanément chez BLS Cargoet Voyageurs

Mathias Bach-ofner, 48mécanicien àZurich dans legroupe spécia-liste ICE/DB.Membre CoPedepuis peu. Il veut s’engagerpour les revendications du per-sonnel sans œillères idéolo-giques

Niveau surface:VS Suisse romande:il y a six candidats pour cinqsièges, dont cinq membresSEV:

Johann Haas, 20membre CoPedepuis mars2014; il aime-rait soutenir lescollègues et ré-pondre à leursquestions etapporter de nouvelles idées. Ila été désigné par la sous-fédé-ration AS

Yaneck Rigo, 48il travaille si-multanémentdans la vente etcomme agentde train, toutd’abord il a ac-compli un ap-prentissage d’agent du mou-

vement. Membre CoPe depuis2013, président depuis août2014, il a été désigné par lasous-fédération ZPV

Karine Posse,45depuis 20 ansdans la vente,membre CoPedepuis deuxans, elle aime-rait mettre son expérience auservice de ses collègues, elle aété désignée par la sous-fédé-ration AS

Jean-Marc Des-cloux, 47il aimerait seconsacrer auxnouvelles tâ-ches issues dela nouvelle CCT, il a été dési-gné par la sous-fédération AS

Michel Paquis,51vendeur devoyages à Lau-sanne; il n’apas peur desdéfis et n’aimepas parler pour ne rien dire, ila été désigné par la sous-fédé-ration AS

VS Nord de la Suisse/Suissecentrale/Soleure-Argovie:Les six membres SEV suivantssont candidats pour les cinqsièges disponibles:

Daniel Rogenmoser (Rida), 49chef de team Argent et Papier àOensingen, membre CoPe de-puis plusieurs années, vice-président, il a été désigné parla sous-fédération TS

Daniel Pfirter, 46responsable de site à Pratteln,30 ans de service aux CFF,membre CoPe depuis 8 ans, ila été désigné par la sous-fédé-ration AS

Barbara Ettlin, 43vendeuse à Emmenbrücke etLucerne, elle connaît les peti-tes et les grandes places devente, elle aimerait amenerplus de justice, elle a été dési-gnée par la sous-fédération AS

Susanne Hehlen, 38apprentissage en tant qu’agen-te du mouvement au BLS, de-puis 2002 vendeuse de voya-ges à Olten; elle espère voirdes collaborateurs satisfaits,elle a été désignée par lasous-fédération AS

Michèle Blanco, 41vendeuse de voyages à Bâle,membre CoPe depuis deuxans. Elle aimerait représenteren particulier les intérêts dupersonnel sur le chantier àBâle, elle a été désignée par lasous-fédération AS

Daniel Hafner, 50responsable des agences devoyage CFF, il aime parcourir lemonde et s’intéresse beau-coup aux autres, il a été dési-gné par la sous-fédération AS

VS Säntis-lac de Cons-tance/Grisons-Walensee: il y aquatre membres SEV pour troissièges:

Alexander Niedermann, 58chef de team vente rapide àSt-Gall, membre CoPe depuis2001, il aimerait représenterles collaborateurs et échangeravec la direction, il a été dési-gné par la sous-fédération AS

Claudia Bai, 42vendeuse de voyages à Ziegel-brücke, auparavant réception-niste d’hôtel, support Kaizen,elle aimerait représenter la ré-gion Grisons-Walensee, elle aété désignée par la sous-fédé-ration AS

Mirjam Kubisek, 52elle travaille dans différentssecteurs à St-Gall, membreCoPe, elle aimerait supprimertous les malentendus, elle aété désignée par la sous-fédé-ration AS

Alois Tschaudi, 46chef de team Argent et Papieret Technique à St-Gall, membreCoPe depuis de nombreusesannées, collaboration dansplusieurs commissions spécia-les, il a été désigné par lasous-fédération TS

Conduite des trains:Pour les 13 sièges dans la sur-face qui doivent être occupésdans toute la Suisse pour uncercle électoral, 19 personnessont candidates, dont septmembres SEV désignés par lasous-fédération LPV:

Yan Nick, 43mécanicien delocomotives àBellinzona, ilveut s’engagerpour la sécuritéet le respect ettrouver des solutions construc-tives et innovatrices

Christof Bucheli, 55mécanicien delocomotives àBâle, membreCoPe depuis2009, il aime-rait continuer àparticiper auxdécisions

Maja Fischer, 40bibliothécaireet mécanicien-ne de locomo-tives; elle veuts’engager pourune communi-cation transpa-rente et plus de reconnais-sance

Christof Schai, 49mécanicien delocomotives àCoire, membreCoPe depuis2007, il aime lacommunicationouverte

Markus Kröpfli, 55mécanicien delocomotives àBienne, mem-bre CoPe de-puis 2002, ilapporte les ex-périences d’unerégion à la limite des langueset des cultures

Des élections sont né-cessaires dans dix com-missions du personnelde la division Voya-geurs

Elections aux commissions du personnel des mécaniciens

Trafic voyageurs..

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12 DOSSIERcontact.sevN° 10/1528 mai 2015

Andreas Brüh-wiler, 35mécanicien delocomotives àZurich, aupara-vant agent dumouvement; il aimerait aider àaméliorer les conditions de tra-vail

Hanspeter Areg-ger, 62mécanicien delocomotives àLucerne, expé-rience en ma-tière de partici-pation déjà avant l’introductionde la CoPe, il aimerait pouvoirinverser la tendance

Mise à disposition des trainsrégion Mitte: il y a six candidatspour trois sièges, dont cinqmembres SEV:

Markus Lanz (IH Bs), 57collaborateurde team combi-né FV et coordi-nateur IH, il ai-merait améliorer la satisfactiondu personnel, il a été désignépar la sous-fédération TS

Frederico Mafli, 31collaborateur d’entretien cura-tif, supporter premier niveau auSA Bellinzona, bilingue, recher-

che la meilleuresolution pourtous, il a été dé-signé par lasous-fédérationTS

Gerardo Sibilia, 58,employé de manœuvre à lagare voyageurs de Bâle, mem-bre de la com-mission desconsignes, il ai-merait s’en-gager pour lesdroits des colla-borateurs, il aété désigné par la sous-fédéra-tion RPV

Kuno Saner, 46spécialiste de nettoyage à Ol-ten, auparavantà Hägendorf,Brugg et Her-dern, il veutparticiper auxdécisions dansl’entreprise desCFF, il a été désigné par lasous-fédération RPV

GiudittaPurtschert, 60commission desfemmes SEV etUSS, elle veutreprésenterl’AFZ dans la Co-Pe, elle a étédésignée par lasous-fédération RPV

Mise à disposition des trains,Région Ouest

Pierre Burkhal-ter, 55Spécialiste ma-noeuvre etformateur loginIl fait partie dela CoPe dès ces premiers jour etil postule pour continuer à dé-fendre les intérêts et acquis descollègues. Proposé par la RPV.

Gilles Favre, 36mécanicien demanoeuvre A40à Genève.Membre de la laCoPe Surfacepour Genève, ilestime que ça a été une vraiebonne expérience qu’il a enviede continuer à vivre. Proposépar la RPV

Laurent Martin,56 ansoutilleur auCEG. Il donnesur le site deGenève descours de sécurité en français eten allemand.Il veut coopérer au dévelop-pement des conditions de tra-vail, résoudre les conflits, réa-liser les objectifs, collaborer etparticiper aux séances de la Co-Pe. Proposé par TS.

Giovanni Musa-ro, 49Dans la tech-nique depuis 14ans, il s’occupede l’entretiendes trains auCEG à Genève.Membre de la COPE depuislongtemps, il sait comment s’yprendre pour aider les collè-gues, étant aussi le vice-prési-dent de la ts-romandie.

AI Biel/Bienne: il y a quatrecandidats pour trois sièges,dont trois du SEV désignés parla sous-fédéra-tion TS:

Peter Wymann,56travaux de me-nuiserie, ver-rerie et peinture, il pose sa can-didature pour le bien du

personnel etdes CFF

Roland Maeder,41il assume destâches de direc-tion et de spécialiste, présidentCoPe sortant

Raphael Bos-cacci, 37révision de mo-teurs, person-nes de con-fiance VMV, délégué CCT; il veuts’engager pour le respect de laCCT.

AI Bellinzone (photo ci-des-sous): Sept candidats pour sixsièges: Le SEV et Unia soutien-nent les trois sortants MauroBeretta, Ivan Cozzaglio et Gian-ni Frizzo, ainsi que ManueleDell’Era, Giancarlo Penone etFiore Raso.

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Suite de la page 11

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Neuf candidats sont en lice, dontsix du SEV:

Beat Geisseler,55, mécanicienà Bâle, dans laCoPe depuis 3ans, spécialisteLdT, proposé parla LPV.

Roger Amsler,49, spécialisteRCP à Oensin-gen, membre dela CoPe depuis 4

ans, il s’engage pour les droitsdes travailleurs. Proposé par laRPV.

Sandro Kälin,53, contrôleurtechnique àAarau, il veutparticiper à ré-soudre les con-flits. Proposépar TS.

Adrian Arnold,46, mécanicienà Goldau, mem-bre sortant avecdes expériencesprofessionnellesvariées. Proposé

par la LPV.

Bruno Kirchho-fer, 64, employéd’exploitation àBâle, il souhai-terait continuerson activité pourdéfendre ses collègues. Proposépar la RPV.

Bruno Ruff, 52,mécanicien àBerne avec uneformation dansles RH, membrede la CoPe de-puis 2000, veutparticiper à la planification dufutur. Proposé par la LPV.

■ CoPe Cargo surface

Au sein de Cargo, seulela région Centre doitélire ses cinq membres.

Gros intérêt pour la région CentreUne nouvelle élection desmembres des commissions dupersonnel aux CFF a lieu aprèsl’entrée en vigueur d’uneconvention collective de travailet pour une période de quatreans. Dans de nombreusescirconscriptions électorales, lesélections ont été tacites,puisque le nombre de candidatsne dépassait pas le nombre desièges à repourvoir. La liste desélus a été présentée danscontact.sev 8/15.

Dans toutes les autres circon-scriptions électorales, desélections écrites ont lieujusqu’au 12 juin. Le SEVappelle ses membres à voter età soutenir les candidats SEV. Là

où des membres SEV, annoncéspar le SEV, se disputent unsiège, le syndicat ne donne pasde recommandation de vote.

Les commissions du personnelCFF comptent quelque 200membres. La majorité d’entreeux siègent dans les CoPeSurface. Outre celles-ci, ontrouve les CoPe des Divisions.Enfin il n’y a pas d’électionspour la CoPe Groupe, car elle secompose des présidents desCoPe Divisions. Il est possibleque ces élections soient lesdernières sous cette forme, carles CFF et les syndicats souhai-tent négocier des modificationspour la participation dans lecadre de la prochaine CCT.

INFO

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fiable, ambitieux, sympathique www.bls.ch

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14 SECTIONScontact.sevN° 10/1528 mai 2015

IMPRESSUMcontact.sev est le journal du Syndicat du personnel des transports et paraît toutesles deux semaines. ISSN 1662-8462

Tirage: 10 707 ex. (total 43 612 ex.), certifié REMP au 14.11.2014

Editeur: SEV, www.sev-online.ch

Rédaction: Peter Moor (rédacteur en chef), Peter Anliker, Vivian Bologna, BeatriceFankhauser, Markus Fischer, Françoise Gehring, Pietro Gianolli, Anita Merz,Patrizia Pellandini, Henriette Schaffter Adresse de la rédaction: contact.sev,Steinerstrasse 35, case postale, 3000 Berne 6; [email protected]; téléphone031 357 57 57, fax 031 357 57 58

Abonnements et changements d’adresse: Division administrative SEV,case postale, 3000 Berne 6; [email protected], téléphone 031 357 57 57,fax 031 357 57 58. Abonnement annuel pour non-membres: CHF 40.–

Annonces: Zürichsee Werbe AG, Seestrasse 86, 8712 Stäfa, tél. 044 928 56 11,fax 044 928 56 00, [email protected], www.zs-werbeag.ch

Prépresse: AZ Medien, Aarau; www.azmedien.ch

Imprimerie: Mittelland Zeitungsdruck AG, Neumattstrasse 1, 5001 Aarauwww.mittellandzeitungsdruck.ch

La prochaine édition de contact.sev paraîtra le 11 juin 2015.

Le délai rédactionnel pour l’agenda est fixé au 4 juin 2015 à 10 h. Pour lesannonces, le délai est fixé au 1er juin à 10 h.

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Le télétravail (Home Office) et d’autres formes de travail et de communication vir-tuelles influencent de manière croissante notre quotidien. Précarité et pression sur les conditions de travail peuvent en être les conséquences. Ces mutations du champ du travail présentent des risques de nature contractuelle ou pour la santé des travailleurs et travail-leuses, tout en ouvrant également de nouvelles possibilités sur le plan de la conciliation entre vie privée et vie professionnelle.Comme le montrent des études, le fait d’être constamment atteignable est un facteur aggravant les risques de troubles psychosociaux. Les coûts de la santé liés à ces maux sont également en augmenta-tion. Dans les nouvelles organisations du travail ou les formes virtuelles d’activités professionnelles, l’enregistrement du temps de travail, pour ne prendre que cet exemple, perd souvent de sa pertinence au profit de la seule performance des entreprises. Durant cette conférence, nous verrons, sur la base de brèves interventions de spécialistes et dans des ateliers, comment les nouvelles formes de travail pourraient être exploitées positivement et comment on peut en limiter les impacts négatifs.

Journée d’étude

Travailler et vivre online Chances et risques des formes virtuelles de travail en collaboration avec l’Union syndicale suisse – mardi 30 juin 2015

L’Institut de formation des syndicats www.movendo.ch

Intervenant-e-s : Elodie Baerlocher

Nicola Cianferoni Luca CiriglianoPierluigi Fedele Rafaël Weissbrodt

dans les ateliers :Denise Chervet Nicola CianferoniLuca CiriglianoPascal Crespin Giorgio Pardini Beat Ringger Rafaël Weissbrodt

Programme de la journée : voir au verso

Date : mardi, 30 juin 2015, 10h00 – 15h45

Lieu : Fribourg, NH Hôtel

Frais de cours : non-membres : Fr. 180.–

membres : gratuit (Unia, SEV, syndicom, ssp/vpod,

Garanto und Nautilus)

Contenu: ce cours se concentresur la nouvelle CCT CFF et CCFCargo qui vient d’être négociée.Les CFF et les syndicats ont puse mettre d’accord sur unenouvelle convention collective.Comme toujours, les négocia-tions ont apporté beaucoup denouveautés et de modificationsdans la CCT.

Utilité du cours: les participan-tes et participants prennentconnaissance des contenus de lanouvelle CCT ainsi que de leurapplication.

Public cible: collaboratrices etcollaborateurs de CFF et de CFFCargo.

Modération: Daniel Froidevaux,Jean-Pierre Etique et VincentBrodard, secrétaires syndicauxSEV.

Dates et lieux

mercredi 2 septembre, Lausanne

(SEV, secrétariat régional,Avenue d’Ouchy 9)

Frais: membres = gratuit.Non-membres = 250 francs.

Inscription: secrétariat régionalSEV, formation, Avenue d’Ouchy9, 1006 Lausanne.Tél. 021 321 42 52, fax 021 32142 51, e-mail [email protected].

Important: Le cours aura lieupour autant que le nombreminimum de 12 participants soitatteint. Les personnes pourlesquelles la date du 2 septem-bre 2015 ne convient paspeuvent s’inscrire et serontplacées en liste d’attente. Uncours supplémentaire seraorganisé dès que le nombreminimum requis de participantssera atteint.

Cours CCT CFF / CCT Cargo SA

La VPT soutient ses sections pour l’enca-drement! Les sections qui organisent un standde recrutement de mai à octobre 2015 reçoi-vent des coccinelles en chocolat à distribuer.

Il est possible de lescommander 14 jours à l’avance chez :[email protected].

VPT

Actionmembres

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L’action à succèscontinue!1. CHF 50.- pour la section jusqu’à max. de20 nouveaux membres.

2. Pour le recrutement de plus de 20 mem-bres, un forfait supplémentaire de CHF500.- sera accordé.

3. Les dix sections qui, par rapport aupourcentage, auront augmenté le plus leurseffectifs, bénéficieront d’une primesupplémentaire.

� Les versements se feront en faveur dessections.

� Paiement des primes après la fin del’action.

� Les éventuelles questions concernantl’action de recrutement sont à adresser

à: [email protected]

Après la formidable année 2014, la VPTsera mise à l’épreuve. Ensemble, nousallons atteindre notre objectif!

« Never change a winning team »

Objectif = 11 000 membres

Recrutement 2015

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POLITIQUE SYNDICALE ......

15contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Si nous pensons que les 20 %les plus riches possèdent plusde la moitié de la fortune pri-vée totale, la réalité est par

contre beaucoup plus violente.En effet, le cinquième le plusriche des Suisses et Suis-sesses possède six fois plusque tous les autres ensemble,soit 86 % de la fortune ! Les 20 %les plus pauvres n’ont, quant àeux, aucune fortune du tout. Sil’on considère la réalité concer-nant les super-riches, le rap-port est encore plus violent:les 2 % les plus riches possè-dent autant que nous tous en-semble. Et cette concentrationde la fortune ne cesse d’aug-menter. Cela, parce que lacharge qui grève les revenusdes capitaux des riches a con-

tinuellement diminué ces der-nières décennies, alors quecelle qui pèse sur le travail etla consommation a cons-tamment augmenté. Et aussiparce que les super-richespeuvent léguer leur fortune àleurs descendants sans avoir àpayer d’impôt. C’est injuste etantisocial. Et cela nuit à la so-ciété comme à l’économie.Si les choses étaient comme lepensent les personnes interro-gées, la répartition de la for-tune serait beaucoup pluséquilibrée. Selon l’image idéa-le qu’ils se font de cette répar-tition en Suisse, le cinquième

le plus riche posséderait unpeu plus d’un tiers de la for-tune, et le cinquième le pluspauvre tout de même 9 %,donc pas rien du tout commec’est le cas dans la réalité.

Petite correction possibleLe 14 juin, les citoyen(ne)s dece pays pourront faire un pasvers l’image idéale qu’ils ont dela répartition de la fortune. Unoui à un impôt fédéral sur lessuccessions de plus de 2 mil-lions de francs freinerait la con-centration de la fortune dansles mains d’un petit nombre depersonnes. Les seuls qui seront

concernés sont les 2 % les plusriches de la population. Et touset toutes, nous en profiterions,car le produit de cet impôt estdestiné à l’AVS et aux cantons.Ce qui garantira davantaged’égalité des chances et le ren-forcement de l’AVS. uss

* Le sondage a été réalisé enmars par l’Institut de sondageLink. Dans le cadre d’un « Vi-sual Bus » (instrument de son-dage en ligne de Link), on a in-terrogé 1009 personnes de 15à 74 ans qui se trouvent aumoins une fois en ligne par se-maine pour des raisons privées.

En Suisse, la fortune estrépartie de manière extrê-mement inégale. Beau-coup plus que ce que noustous le pensons. C’est laleçon d’un sondage repré-sentatif réalisé auprès de1000 Suisses et Suis-sesses* que l’USS et Uniaont présenté sous formed’une vidéo.

L’inégalité en matière de fortune estgrossièrement sous-estimée

Sondage représentatif de l’USS et d’Unia sur la répartition de la fortune en Suisse

Une alliance bourgeoise de-mande des coupes radicalesdans les effectifs du personnelde la Confédération, des de-mandes appuyées sur des in-terventions parlementaires. Onveut freiner l’évolution des dé-penses, instaurer chaque an-née une baisse de 1,5 milliardde francs de ces dernières, pla-fonner les dépenses totales à66 milliards ou geler jusqu’en2019 celles de personnel auniveau de 2014. Arguments

avancés: la dégradation desprévisions économiques et lesdégâts causés par le franc fort.La droite et les médias restentde marbre devant le fait que laquote-part de l’Etat est de33,5 % en Suisse, soit extrê-mement basse. Car la vraie rai-son de cette indignation or-chestrée est bien sûr ailleurs, àsavoir dans le but, poursuividepuis de longues années,d’une nouvelle baisse des im-pôts payés par les entreprises.Depuis le mois de février, onsait que la deuxième réforme

de l’imposition des entreprisesentraîne une énorme perte deressources pour la Confédéra-tion. Mais le Conseil fédéral vaencore dégager 1,5 milliard parannée pour dédommager lescantons, suite à la mise enœuvre de la troisième réformede l’imposition des entreprises.

Toujours moins de personnel...Cela ne sera possible qu’enprocédant à des coupes. Etc’est en ce qui concerne leseffectifs du personnel qu’ilsera le plus aisé de trouver une

majorité. Il le sait bien lui aus-si, le Conseil fédéral. En ne ré-vélant que par tranche deséconomies toujours plus im-portantes concernant le per-sonnel, il choisit la voie où il ya le moins de résistance. En fé-vrier, un gel des salaires étaitenvisagé dans le cadre des me-sures salariales pour 2016, en-suite, il a voulu baisser dura-blement de 106 millions lesdépenses de personnel et de52 millions les prestations ex-ternes (honoraires). Depuis ledébut du mois de mai, on enest désormais déjà à 165 mil-lions concernant le personnelet, en plus de mesures en ma-tière de postes, il s’agit ausside prendre des mesures sala-riales. Si l’effrayante proposi-tion de coupe de 4 milliardsdans les frais de personnelfaite par les groupes parlemen-taires de l’UDC et du PLR a étérejetée lors de la session parle-mentaire extraordinaire demai, cela commence à être tou-jours plus étroit pour le per-sonnel: la Commission des fi-nances du Conseil des Etats,

qui traite actuellement le Pro-gramme de consolidation et deréexamen des tâches, va dé-poser une motion qui veut li-miter à 35 000 les effectifs dupersonnel de l’administrationfédérale.

... pour toujours plus de tâchesLe Conseil fédéral et la majo-rité bourgeoise mitonnent pourle personnel une soupe im-mangeable: pas d’évolutiondes salaires ces prochainesannées, postes vacants non re-pourvus, pas d’internalisationdes mandats confiés à l’exté-rieur et coupes budgétairespour les prestations externes.Et cela, sans réexaminer les tâ-ches du personnel. Or, ces der-nières années, elles ont cons-tamment augmenté et, au vude l’évolution démographiqueet de la situation politique,elles ne vont pas diminuer.C’est pourquoi la Communautéde négociation du personnelde la Confédération combattravigoureusement cette politiqueaveugle de démantèlement. uss

Faire toujours plus avec moinsPersonnel de la Confédération: la stratégie perfide de la droite

Cela fait des mois quel’administration fédéra-le se fait tirer dessus,dans les médias et parla droite. Selon eux,l’augmentation despostes et l’évolutiondes salaires seraientscandaleuses, l’admi-nistration gonflerait auxdépens de l’économieprivée et devrait unebonne fois être réduite.Et les propositions dansce but pleuvent.

dr

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AGENDA......

16contact.sevN° 10/1528 mai 2015

SectionsVendredi29 mai

dès 18 h 30Cave GESTL

■ GESTL

Ouverture de printemps

Nous vous attendons nombreux lors de notregrande ouverture de printemps. Dès 18 h 30,votre chef de cave vous servira un délicieux rôtipour le prix unique de 14 francs. Vous pourrezvous mettre en appétit en profitant d’une dégus-tation des vins de Féchy, avec la maison Kursner,et découvrir nos vins en action. Nous vous con-seillons de réserver cette soirée au no de tél. denotre président Ueli (079 773 477 64). Votre comité GESTL

Mardi 2 juin

16 hCafétéria duBachet

■ TPG

Assemblée statutaire

Outre l’ordre du jour statutaire, il sera questionde la situation dans l’entreprise et de l’état desnégociations du protocole d’accordVotre participation est importante, elle permet-tra d’avoir des informations sur la situation ac-tuelle et future.

■ Suite PV Fribourg Prière de vous inscrire jusqu’au jeudi 4 juin au-près de Jean-Bernard Michel, tél. 026 470 25 26ou de Charly Humbert, tél. 026 401 16 01. Cor-diales salutations à toutes et tous et à bientôt.

La commission d’animation

Jeudi 11 juin ■ PV Jura

Marche au Blausee

Delémont 8h20, Bienne 8h48/8h52, Berne9h17/9h39, Blausee 10h41. Marche facile (plat)environ 1 ½ heure. Repas au restaurant AttelKandergrund. Retour: Kandergrund Post 15h10,Berne 16h20/16h43, Delémont 17h40.Nos amis neuchâtelois peuvent nous rejoindre àBerne. S’annoncer jusqu’au lundi 8 juin aux col-lègues : Lucien tél. 032 422.57.73 ou Emile 032422.87.89.

Mardi 16 juin ■ PV Fribourg

Excursion aux BouquetinsSortie annuelle

Notre course annuelle aura lieu le mardi 16 juin2015 aux Bouquetins sur Villars. Horaire : Fribourg dp 7 h 56 / Payerne, dp 7 h 38(direction Lausanne) / Romont, dp 7 h 47 (direc-tion Lausanne) – changement de train - Lau-sanne dp 8 h 45 – changement à Bex - Col deBretaye, ar 10 h 53 (apéro) / puis à pied ou entrain jusqu’aux Bouquetins.Retour: dp 15 h 04 – changement à Bex et à Lau-sanne - Lausanne dp 17 h 20 – Fribourg,.ar 18 h03, Lausanne dp 17 h 24 – Payerne, ar 18 h 19,Lausanne dp 17 h 42 – Romont, ar 18 h 13.Repas : à la Maison de Montagne, 25 francs.Chacun se munit de son titre de transport.Inscriptions : jusqu’au 13 juin auprès de FranzRohner, tél. 026 493 2015, e-mail: [email protected] ou de Jacques Zulauff,tél. 026 668 2137, e-mail: [email protected].

Mardi 16 juin ■ PV Neuchâtel

Course annuelleSimmental et Col du Jaun

Titre de transport: AG oucarte multijours.Inscriptions jusqu’ausamedi 13 juin à:Yvan Renevey au 032 72562 88 ou email:[email protected].

Dép. Chaux-de-Fonds 9.02, Bienne 9.42/9.52,Berne 10.17/10.39, Boltigen arr. 11.46.Dép. Neuchâtel 9.33, Berne 10.07/10.39, Bolti-gen, arr. 11.4612 h: Repas à l’Hôtel Simmental avec le menusuivant: soupe-salade mêlée-steak de porce auxchampignons-spätzli maison-dessert. Prix parpersonne: 40.- frs. Encaissement dans le trainentre Berne et Boltigen.Retour: dép. Boltigen 14.55 bus TPF par le col duJaun, Bulle 16.13/16.20, Fribourg 16.56/17.30,Neuchâtel 18.24/18.32, arr. Chaux-de-Fonds18.58. Le secrétaire: M. Quartier

Jeudi 13 août

9 h

■ PV Biel/Bienne

Sortie dans la vallée deWaldenburg

Notre voyage nous conduira par Oensingen etBalsthal à Waldenburg. La famille Blättler nousrecevra dans la salle du jardin du restaurant«Leue» pour un apéritif et le repas de midi. Toutest compris dans les 55 francs (apéro, repasavec dessert, boissons, café ou thé). Vous aurezégalement la possibilité de visiter le musée duvélosolex. Avec un départ à 15 h 06, le retour sefera par Liestal et Bâle, Bienne arrivée à 17 h 10.Chaque participant doit être en possession d’untitre de transport valable. Par le paiement de 55francs par personne sur le compte 25-10462,vous êtes inscrit (n’oubliez par votre partenaire).

PensionnésMardi 2 juin ■ PV Genève

Sortie de section à Broc

Cette journée vous est of-ferte au prix de 50.- CHFpar personne, membre ouconjoint. Ce prix comprendla visite guidée, le repas,les boissons, le café ou lethé.Titre de transport : abon-nement général ou cartejournalière avec abon-nement 1/2.

Inscription : en versant 50fr. par participant(e) jus-qu’au 28 mai 2015 aumoyen du bulletin de vi-rement/versement.Vous pouvez commandervotre agenda SEV avec lemême bulletin.

Nous vous proposons la visite guidée du sited’Electrobroc avec apéritif offert par le groupe eLes personnes qui préféraient visiter l’usineCailler le mentionnent sur le bulletin de vi-rement/versement.A Cornavin, nous prendrons l’InterCity de 07 h 45à destination de Fribourg (arr. 09 h 03). De Nyon,dép. 07 h 47 avec changement à Ls. Fribourg,changement de train : dép. 09 h 31 pour Bulle (arr.10 h 08). Changement, dép. 10 h 12 pour Broc-Fa-brique (arr. 10 h 24). Le repas de midi sera servi àl’Hôtel de Ville de Broc-Village. Feuilleté auxchampignons / Epaule de porc au romarin / Gra-tin dauphinois, légumes / Mille-feuilles au vincuit.De Broc-Village, nous prendrons le car à destina-tion de Montbovon. De là, nous prendrons le «Pa-noramic» de 16 h 26 pour Montreux arr. 17 h 13.De Montreux, dép. 17 h 18 • Nyon, arr. 18 h 12 etGenève arr. 18 h 28.N.B. Pourquoi ce crochet via Fribourg ? La trèsimportante affluence de voyageurs, sur le tron-çon Ge-Ls, n’autorise aucun groupe sur le Ré-gioExpress Genève - Romont (dép. de Cornavin07h51).C’est en autres, le train des pendulairesde l’EPFL ! Le comité

Mercredi 3 juin ■ PV Vaud

Sortie d’été, Franches-Montagnes – St-Ursan-ne

Inscription jusqu’au 20 mai2015 par carte postaleadressée à René Guignet,route d’Aubonne 9a, 1304Cossonay, ou par courriel:[email protected] mentionnant: nom, pré-nom, adresse et nombre depersonnes

Titre de transport: carte an-nuelle de voyage, cartejournalière ou billet àdemi-prix à destination«St-Ursanne» aller via LaChaux-de-Fonds – Glovelieret retour via Delémont.

Pour notre première sortie 2015, nous vous pro-posons de découvrir sous un soleil que nous n’es-pérons pas avare de ses rayons, cette région bu-colique des Franches-Montagnes, avec sesvallons verdoyants et sa jolie cité médiévale deSt-Ursanne. Nous vous proposons le programmesuivant: Départ de Lausanne à 8.45, voie 8 avecl’ICN 1619, changement à Neuchâtel, dép. 9.32,voie 7, direction La Chaux-de-Fonds, puis de celieu, départ de voie 1 à 10.02, direction Saignelé-gier, à travers les Franches-Montagnes.A l’arrivée à St-Ursanne, comme pour le retourl’après-midi, un bus sera organisé pour conduirejusqu’au centre-ville celles et ceux qui rencon-trent des difficultés pour marcher. A partir de12 h, l’apéritif et le repas nous seront servis àl’hôtel du Bœuf.Au menu: salade campagnarde – rôti de porc fo-restier – vacherin glacé. Après le repas et la tra-ditionnelle partie récréative assurée par notreanimateur de service, vous pourrez librement vi-siter cette jolie bourgade dont les pierres respi-rent encore l’animation de son riche passé. Nousprendrons le chemin du retour avec le train de16.16, et après un changement à Delémont, nousarriverons à Lausanne à 18.15. Pour la prise encharge des frais du repas et des boissons (blanc,rouge, eaux minérales et café), une participationde 60 fr. vous est demandée. Cette dernière seraencaissée durant le voyage d’aller et nous vousremercions d’avance de prévoir la monnaie enconséquence. Une belle journée en perspectivepour laquelle nous nous réjouissons d’avance devotre nombreuse participation. Recevez nos ami-cales salutations.

Votre comité

Mardi 9 juin

10 h

chemin de laMadeleine 8Granges-Paccot

■ PV Fribourg

Visite du Centrecantonal de police

La commission d’animation est heureuse de vousconvier à participer à la visite du Centre cantonalde la Police, chemin de la Madeleine 8, 1763Granges-Paccot. Rendez-vous à 9 h 50 devant lecentre. Déplacement: trolley no 1 de la gare deFribourg (dp à 9 h 11) aux Portes-de-Fribourg (ter-minus), puis env. 10 minutes à pied jusqu’au Cen-tre de la Police. Pour ceux qui viennent en voi-ture, parc visiteurs à côté du Centre.Pour ceux qui le désirent (à préciser lors de l’ins-cription) repas de midi en commun à l’Aubergedu Lavapesson à Granges-Paccot, au prix de21 francs. Places de parc en suffisance.Menu: sa-lade mêlée, cordon bleu, frites et légumes, sa-lade de fruits. Le café est offert par la section.Ceux qui ne veulent pas faire la visite peuventnous rejoindre pour le repas vers 12 h 15/30, maisdoivent aussi s’inscrire. Suite sur l’autre colonne.

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SECTIONS ......

17contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Les comptes annuels bouclentavec un petit déficit. Ils sontacceptés avec remerciementsau caissier. Les effectifs conti-nuent à baisser et les mauvaisrendements des capitaux nepermettent guère d’établir unbudget solide. Des mesuresd’économie sont à discuter.Renoncer à la session d’au-tomne à Brenscino permettraitde notables économies. Maisaussi longtemps que Brensci-no appartient au SEV, nous en

serons les hôtes puisque la PVs’oppose à la vente de ce bi-jou.

Sous-fédération bientôtcentenaireEn 2019, la PV-SEV aura 100ans. Dès 2015, nous allonscommencer à mettre de l’ar-gent de côté pour fêter l’anni-versaire.Eugen Bammert, PV Luzern, aété désigné membre suppléantà la CG et Brigitte Geser a éténommée pour une réélection àla CG SEV, à l’intention de l’AD.Une proposition invitant lessections à mieux soigner leurpage internet a été adoptéeaprès une vive discussion. Al-bert Brunner, président de sec-tion PV Glarus-Rapperswil, as-sure un soutien sans faille lorsde la création et de la tenue àjour des pages internet.

Les présidents de sectionSerge Anet, Genève, Rolf Del-ler, Bâle et Albert Mazenauer,Thurgovie ont fait rapport surles conférences régionalesqu’ils ont animées. Ces confé-rences ne rencontrent pas unenthousiasme unanime. Lasession d’automne se pronon-cera définitivement sur leuravenir.La brochure « Une nouvelletranche de vie – la retraite » aété remise à tous les partici-pants de langue allemande.Elena Obreschkow et HansHeule ont mérité des applau-dissements pour ce beau tra-vail.

Le « chemin de croix » des FVPLe président central RicardoLoretan nous a renseignés surla correspondance entretenueavec le CEO Andreas Meyer au

sujet des FVP. Il faut parlerd’un vrai « chemin de croix ».Ce n’est qu’après avoir insistéet attendu longtemps (quatremois) que nous avons enfin re-çu une réponse écrite – guèreréjouissante à vrai dire. Le CEOMeyer y déclare que noussommes informés réguliè-rement sur les FVP lors desrencontres de pensionnés, cequi n’est pas vrai.Vincent Brodard nous a infor-més qu’une fiscalisation del’AG FVP est à nouveau l’objetde discussions. Il est grandtemps que le rail-chèque soitadapté au prix des cartes jour-nalières qui a massivementaugmenté. Les CFF ne nousprennent pas au sérieux. Il se-rait temps aussi que le SEVsoutienne nos revendicationsFVP et ne nous laisse pas tou-jours nous débrouiller seuls.

La Commission des femmes afait rapport sur ses activités. Ila aussi été question du groupede travail « Génération de re-cettes au SEV ». Josef Bühlernous a informés sur les travauxde la FARES et du CSA.

Objectif: garder BrenscinoProfitez de chaque occasionpour faire de la réclame pourl’hôtel Brenscino. Mieux en-core: « Réservez aujourd’huidéjà des vacances dans ce pe-tit paradis et réveillez notre hô-tel de son sommeil de Belle auBois Dormant ». C’est le mes-sage emporté par chacun àl’issue de cette journée inté-ressante. La PV-SEV se bat surtous les fronts pour garderBrenscino.

Otto Huser, secrétaire central PV-SEV traduction : Serge Anet

Le président central Ri-cardo Loretan souhaitela bienvenue à 30 délé-gués au restaurantRathskeller à Olten. Ilsouhaite aussi la bien-venue à Vincent Bro-dard, Eugen Bammert etFrédy Imhof.

Plusieurs nouveaux délégués présents à Olten■ Sous-fédération PV: compte-rendu de la 1e séance du Comité central, 31 mars 2015 à Olten

LoisirsSamedi etdimanche 18 et19 juillet

Chalet-à-Gobet

Terrains de foot-ball du Centresportif régionalvaudois

■ CSC Lausanne

11e marche populaire IVVdu CSC Lausanne

Le Club sportif des cheminots de Lausanne orga-nise les sa 18 et di 19 juillet 2015 la 11e éditionde sa désormais traditionnelle marche populaireIVV au Chalet-à-Gobet. La manifestation auralieu par tous les temps. Chacun peut y participerà son rythme en empruntant nos parcours de5, 10 et 20 km à travers les bois du Jorat car iln’y a ni chronomètre ni classement. Départ etarrivée aux terrains de football du Centre sportifrégional vaudois. Une récompense est attribuéeaux groupes les plus importants et les adeptesdu nordic walking sont les bienvenus. Une bu-vette, des grillades et une magnifique tombolavous attendent encore. Venez donc vous res-sourcer en famille ou entre amis sur les hauts deLausanne! Renseignements sur www.cscl.ch Le comité

Angéloz Celine, veuve de François, Cor-minboeuf; décédée dans sa 87e année. PVFribourg.

Crausaz Henri, fonct. d’exploitation, Lau-sanne; décédé dans sa 90e année. PVVaud.

Daspenas Luis, employé d’exploitation,Genève; décédé dans sa 64e année. PVGenève.

Diserens Ulysse, cb ex pens, Meyrin; dé-cédé dans sa 80e année. PV Genève.

Durgnat Henriette, veuve de Marcel,Bex; décédée dans sa 90e année. PVVaud.

Filletaz Louisa, garde-barrière pension-née, Chamoson; décédée dans sa 90e an-née. PV Valais.

Mercuri Donato, chauffeur, Crissier; dé-cédé dans sa 72e année. VPT TL.

Notz Maria, veuve de Roger, Rolle; décé-dée dans sa 89e année. PV Vaud.

Pachon Henri, cadre, Cranves-Salles; dé-cédé dans sa 51e année. Section Servicesferroviaires.

Santschy Georges, ct pensionné, Brent;décédé dans sa 96e année. PV Vaud.

Schaller Louis, chef de station, Domdi-dier; décédé dans sa 77e année. PV Fri-bourg.

Schweizer Edmée, veuve de Robert, Lau-sanne; décédée dans sa 99e année. PVVaud.

Vez André, Vernier; décédé dans sa 67e

année. VPT TPG Retraité(e)s.

Décès..

Beim SEV spielt die Solidarität.

Au SEV, on joue la carte de la solidarité.Solidarietà: la carta vincente del SEV.

Au SEV, on joue la carte de la solidarité.Beim

SEV spielt die Solidarität. Solidarietà: la carta vincente del SEV.

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«Je suis aussi un logisticien»

Alec DonkerPatrouilleur

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Joel JuferChef circulation des trains

«Je suis aussi un retraité»

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18 POLITIQUE SYNDICALEcontact.sevN° 10/1528 mai 2015

J’ai profité du « choc du Spout-nik ». Quel choc était-ce? En1957, l’URSS envoyait le pre-mier satellite dans l’espace.Une mauvaise nouvelle pourl’Occident. L’ennemi de l’Estavait rattrapé son retard en

matière de formation. EnSuisse, la réponse fut de for-mer plus d’universitaires.Alors, soudainement, les insti-tuteurs encouragèrent réguliè-rement trois à quatre élèvespar classe (et leurs parents) àquand même choisir le collège,malgré leur situation finan-cière. Et ceux qui le firent en-trèrent ensuite à l’université. Etreçurent des bourses à cet effet.Avant cela, le fils du maçon ou duboulanger devenait maçon ouboulanger. Et les filles devenaientserveuses avant de se marier.

Budget familial: facteur importantCes temps sont révolus. Heu-reusement. Il n’empêche quechaque enquête montre au-jourd’hui encore qu’en ce qui

concerne l’accès aux hautesécoles, l’appartenance à uneclasse sociale reste détermi-nante. Les enfants d’universi-taires suivent beaucoup plussouvent des formations acadé-miques que les enfants dontles parents ne sont pas allés àl’université. Il y a sans doutediverses raisons à cela, maisl’une d’entre elles est toujoursimportante de nos jours: lebudget de la famille. On pour-rait corriger cela au plan poli-tique à l’aide de boursesd’études. Mais les politiquesne l’ont jamais fait ces der-nières années. Peut-être aussiparce qu’il n’y a plus de con-currence soviétique. Malgré lescris d’orfraie poussés à causede la pénurie de main-d’œuvre

spécialisée, les boursesd’études ont reculé. C’est laprincipale raison pour laquellel’USS dit un oui convaincu àl’initiative sur les boursesd’études. Car celles-ci sont unmoyen d’ouvrir la voie acadé-mique à des milieux popu-laires. Elles sont le moyen quipermet d’ouvrir la voie acadé-mique aux non-privilégié(e)s,le terreau dont se nourrit l’éga-lité des chances. Si à l’heureactuelle, seuls 8 % des étu-diant(e)s du niveau acadé-mique reçoivent une bourse,qui n’est qu’une maigre au-mône pour nombre d’entreeux, alors l’égalité des chancesest comme tuée dans l’œuf. Etla deuxième raison de dire oui?La personne qui choisit aujour-

d’hui de faire une formationprofessionnelle supérieure(écoles supérieures, examensfédéraux) doit très souvent ymettre le prix fort (beaucoupplus que les étudiant[e]s) et nereçoit que très rarement unebourse d’études. Ce n’est lecas que d’à peine 4 % de cesjeunes. Et, selon le canton, labourse peut même être trèsmaigre. Ici aussi, l’initiativechangera les choses. Ce qui estimportant également pournombre de jeunes syndica-listes. L’initiative sur les bour-ses d’études donne unechance à l’égalité des chances.C’est pourquoi l’USS lui dit oui,car elle défend les classes so-ciales qu’elle représente. Et ça,très concrètement. uss

Les jeunes des classessociales inférieures doi-vent aussi pouvoir fairedes études. Pour quecela soit plus souvent lecas à l’avenir, il faut demeilleures boursesd’études. Et pour amé-liorer les bourses, ilfaut dire oui, le 14 juin,à l’initiative sur lesbourses d’études.

Une chance pour l’égalité des chancesInitiative sur les bourses d’études

Selon Manuela Cattani, prési-dente de la Communauté gene-voise d’action syndicale, cettemobilisation s’inscrit dans lecadre d’une volonté de résis-tance face aux discours fata-listes martelés par la droite.Elle s’insurge contre les mi-lieux économiques qui utili-sent comme prétexte les incer-titudes engendrées par lavotation du 9 février et le francfort pour remettre en questiontoute forme de progrès social.Elle a également rappelé quel’opposition au « paquet Ber-set » ne date pas d’hier et

qu’elle s’était déjà fortementexprimée lors de la grandemanifestation nationale desfemmes, le 7 mars dernier.« Avant que les chambres fédé-rales ne reprennent l’examendu dossier, il faut que les dé-putés comprennent qu’il existeune opposition forte et déter-minée à ce projet antisocial, etqu’elle compte bien se faireentendre. »

PV 2020: une véritable insultefaite aux femmesCar les femmes, comme l’affir-me Céline Misiego, de Feminis-ta, seraient les grandes per-dantes de cette réforme: 1,5milliard de francs d’économiesur leur dos par l’augmenta-tion à 65 ans de l’âge du départà la retraite et la suppressionde la rente de veuve qui n’ontpas/ou plus d’enfants à charge.« A l’heure ou l’écart salarialentre hommes et femmes friseencore les 20 %, il est hors dequestion d’accepter ces mesu-res qui constituent une véri-table insulte à toutes les fem-mes de ce pays. »

L’AVS ne doit pas être la roue desecours du 2e pilier« Depuis plus de 60 ans, le sys-tème AVS a permis d’aug-menter régulièrement sesprestations mais surtout detraverser les crises et l’aug-mentation de l’espérance devie sans faillir », tonne la prési-dente de l’AVIVO, ChristianeJaquet. Selon elle, il faudraitrenforcer ce 1er pilier, stable etsolidaire, en élargissant sonassiette, afin qu’il puisse enfinremplir son mandat constitu-tionnel: couvrir les besoins vi-taux des personnes retraitées.« Or, avec Prévoyance vieil-lesse 2020, nous assistons aucontraire à l’affaiblissement del’AVS au profit du 2e pilier,pour le plus grand bonheurdes assureurs et de leurs ac-tionnaires. »

La politique des caisses videsa assez duréVirginie Burri, secrétaire du syn-dicat SSP Fribourg, tire ensuiteun parallèle entre la volonté desautorités fédérales de réformerle système des retraites et leprocessus de démantèlement

des services publics entamé parle gouvernement fribourgeois.« C’est toujours la même politi-que des caisses vides, s’éner-ve-t-elle, la droite obtient descadeaux fiscaux pour les entre-prises, sous prétexte de compé-titivité, puis, lorsque l’argentmanque, exige que les salariéset les usagers fassent des sacri-fices. Au final, c’est le secteurprivé qui s’enrichit pendant quel’Etat et la population s’appau-vrissent. »

On vole les salariés pourrenflouer les caisses de pensionC’est Jean Kunz, représentantdu syndicat Unia au comité del’Union syndicale vaudoise, quiconclut en dénonçant « le voldes salariés par les caisses depensions ». Il rappelle, chiffresà l’appui, que le système du2e pilier est très loin d’avoirtenu les promesses faites aumoment de son introduction.En effet, les rentes issues du2e pilier n’ont cessé de dimi-nuer, contrairement à celleissues de l’AVS. Si la réformePV 2020 prévoit d’augmenter àpeine les rentes, elle prévoit

aussi d’abaisser le seuil d’ac-cès au 2e pilier. Selon le syndi-caliste, ce qui est présentécomme un progrès de la ré-forme pour les salariés n’enest pas vraiment un, au con-traire: cela permettra auxcaisses de pension de se ren-flouer sur le dos des faibles re-venus qui, eux, devront payerdes cotisations supplémentai-res proportionnellement trèsélevées. Il conclut en rappelantque, pour ces bas revenus, onpourrait atteindre la mêmehausse de rentes en augmen-tant seulement de 1,8 % lescotisations AVS (0,9 % em-ployeurs et 0,9 % employés)mais que cette option n’a ja-mais été retenue par une droitequi hurle pourtant au feu de-puis des décennies sur le finan-cement des retraites… Tous lesintervenants ont par ailleurs ex-primé leur soutien à l’initiative« AVSplus » qui réclame unehausse des rentes AVS de 10 %et à celle sur l’imposition suc-cessorale, qui passera en vota-tion le 14 juin prochain et quiservira à augmenter les res-sources de l’AVS. comm.

Tous à Lausanne le 30 mai !Un collectif romand,composé des faîtièressyndicales des cantonsde Vaud, Genève etFribourg ainsi que plu-sieurs composantes dela gauche politique,l’AVIVO et des organi-sations féministes,appelle à une grandemanifestation le 30 maidans les rues deLausanne.

Syndicalistes, retraités et féministes se mobilisent contre le projet « Prévoyance vieillesse 2020 »

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VOIE LIBRE ......

19contact.sevN° 10/1528 mai 2015

Le concours de contact.sev

Les photos de notre concoursreprésentent un lieu ou un objeten rapport avec les transportspublics et leur environnement.

Le ou la gagnant(e) sera tiré(e) ausort parmi les réponses correcteset gagnera un couteau de pocheOutrider au logo du SEV.

Solution du concours paru danscontact.sev no 9:

Les TPF..

Le sort a désigné Erwin Suter,domicilié à Suhr et membre dela PV Argovie. Il reçoit un setd’écriture Caran d’Ache (stylo àbille et porte-mines).

Conditions de participation :

Par carte postale Inscrivez votreréponse, vos nom et prénom ainsique votre adresse sur une cartepostale et retournez-la-nous à :SEV, Photomystère,case postale, 3000 Berne 6.

Par e-mail Envoyez votreréponse, vos nom et prénom ainsique votre adresse par e-mail à :[email protected]

Sur Internet Rendez-vous surnotre site www.sev-online.ch,cliquez sur l’encadré Photomys-tère qui se trouve à droite sousl’agenda et remplissez le formu-laire. Ce concours ne donne lieu àaucune correspondance.

Dernier délai de réception desréponses : mercredi 3 juin 2015

Photomystère : « Où cette photo a-t-elle été prise ? »

Vivi

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Auparavant, tout étaitbeaucoup plus simple:si l’on voulait acheterquelque chose, on avaitl’objet convoité directe-ment devant les yeux eton négociait le prix avecson propriétaire, on mar-chandait des fois un peuplus, des fois un peumoins, et après une poi-gnée de mains, on repar-tait avec son acquisitionsous le bras. Affaire con-clue. Aujourd’hui parcontre, par un simple clicon peut se mettre dansune situation non dési-rée. Drôle de monde !

Angle droit

Par définition, un contrat estune convention qui obligeles parties contractantes ré-ciproquement, lesdites par-ties faisant toutes deux unedéclaration d’intention com-plémentaire ou mutuelle.C’est seulement lorsque l’ons’est mis d’accord sur lespoints principaux que le

Quand un contratdevient-il contraignant?Explications de notre service juridique SEV.

contrat devient applicable.Telle était déjà la traditiondu temps des Romains, quirecouraient à des contratspour tous transferts d’ob-jets. Notre système juri-dique se base aujourd’huiencore sur cette pratique(qu’on le veuille ou non, lesRomains étaient bons dansce domaine). Presque toutpeut être maintenant réglépar contrat. Nous pouvonscependant être confrontés àun premier problème con-cernant l’intention.L’intention doit être irrépro-chable et clairement recon-naissable pour l’autre partiecontractante. Il faut pouvoirse mettre d’accord sur l’ob-jectif précis visé par le con-trat. Par exemple, il y auraconfusion si je parle de faireun don mais demande en-suite de signer un contrat deprêt. En cas de problème auniveau de l’intention, on peutfaire valoir un vice de formeselon les circonstances.

Clarifier l’objet du contratIl faut ensuite définir clai-

rement quel est l’objet ducontrat. N’importe quel ob-jet ne peut pas être désignédans un contrat sans quecela ne soit équivoque.L’objet du contrat peut êtrepar exemple une prestationde travail, un besoin quoti-dien, une maison, une voi-ture, de l’argent, une inter-diction, la création d’uneœuvre, la réception régu-lière d’un magazine, etc.Quelque chose que l’on doitutiliser ou faire d’une certai-ne manière, et qu’il seraitimpensable, voire illégal defaire autrement. Mais l’im-portant est que les partiescontractantes se mettentd’accord sur l’objet, la ma-nière de faire ou l’interdic-tion. Si, par la suite, un au-tre objet que celui du con-trat apparaît, le contrat n’estalors pas respecté. Parexemple, si nous signons uncontrat pour louer un appar-tement de 120 m2 et quenous recevons un appar-tement de 80 m2, le contratn’est pas rempli correc-tement et nous avons le

choix d’exiger notre dû parle biais d’une plainte, ou derompre l’accord.

Contrat de travail:spécificitésLorsqu’il s’agit de travail,les choses sont un peu pluscompliquées. Dans le cadred’un contrat de travail, ilfaut s’accorder sur la ma-nière d’accomplir le travail,le lieu de travail et le sa-laire, et alors seulement onpeut considérer que leschoses sont claires. Unedescription de poste détail-lée n’est pas nécessairedans un contrat mais peutêtre tout de même utile(sachant bien sûr qu’ellereste soumise aux directivesde l’employeur et que deschangements peuvent avoirlieu sans porter atteinte aucontrat). Si l’employé etl’employeur, resp. un repré-sentant de l’employeur ha-bilité à signer, se sont misd’accord, le contrat est défi-nitif. Si rien n’est précisédans la CCT ou le règlementd’entreprise, il n’est pas né-cessaire d’avoir un contratécrit.La plupart des contrats ontune base juridique et com-me les parties sont claire-ment définies, on sait à quiil faut s’adresser en cas derecours ou de plainte. Leschoses sont plus difficilesdans le domaine de l’inter-net où bien souvent, il suffit

d’un clic de souris poursouscrire par exemple unabonnement avec un conte-nu pour adulte, ou pour re-cevoir de manière perma-nente quelque chose donton n’a pas besoin. Mais iciaussi les mêmes conditionssont valables pour finaliserun contrat. Si l’on peut s’as-surer, sans aucun doutepossible, que le contrat estbel et bien conclu en pres-sant sur le bouton OK, alorssa validité est avérée. Ce-pendant, la vraie partie con-tractante se dissimule bienquelque part et peut nousmener la vie dure si, aprèscoup, on voulait annuler untel contrat.

Libres de conclure maisobligés de respecterComme on le dit en latin:« Pacta sunt servanda » oudans la langue de Molière:«Les contrats doivent êtrerespectés». Nous sommeslibres de conclure un contratou de le résilier (liberté con-tractuelle et de résiliation)mais nous avons aussi ledevoir de respecter un con-trat qu’on a signé. Il y abeaucoup de possibilités defaire des exceptions ou descontestations mais cela esttoujours lié à passablementd’énergie. C’est pourquoi ils’agit de faire très attentionà ce que l’on fait, lorsqu’onse lie par contrat!

L'équipe de la protection juridique

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20 FOCUS.SEVcontact.sevN° 10/1528 mai 2015

C’est une victoire d’étape ôcombien importante pour ladéfense collective des em-ployé-e-s des entreprises vau-doises de transports publics.La Commission paritaire pro-fessionnelle – composée pourmoitié de représentants desemployé-e-s et pour moitié dereprésentants des employeurs– a admis le 16 avril la plaintedu SEV. Pour mémoire, le SEVestimait que la procédure delicenciement de X aux TPC n’a-vait pas respecté l’article 40 dela CCT cadre vaud. Un articlequi précise les modalités delicenciement du personnel.«Avant d’être congédié, un em-ployé doit être averti en bonneet due forme. Sa lettre d’aver-tissement doit mentionner lesvoies de recours », explique lesecrétaire syndical Jean-PierreEtique qui a présidé cette fois-ci la CPP vaudoise. Or dans lecas présent, même si l’on com-prenait l’intention des TPCdans une première lettreadressée à X en août 2013,

l’article 40 n’a pas été respec-té. La CPP ne s’est toutefoispas jugée compétente pourtrancher le dossier sur le fond,soit le licenciement était-il jus-tifié ou non. Pour mémoire, Xavait quitté son travail et ferméle guichet avant l’heure à plu-sieurs reprises. Il avait reconnuses torts et le SEV avait fait despropositions concrètes pourtrouver une solution et éviterun licenciement qui mettrait Xdans la précarité. La direction

avait balayé toutes les proposi-tions du SEV. La CPP a toute-fois invité les parties à trouverun accord à l’amiable afin dene pas recourir auxPrud’hommes.En outre, la CPP – soucieusede sensibiliser les entreprisesde l’UVTP au respect de l’appli-cation de l’article 40 – a déci-dé de l’envoi d’une lettresignée par le SEV, la CPP et dudirecteur de l’Union vaudoisedes Transports publics (UVTP).

Or, cela ne manque pas depiquant puisque le directeurde l’UVTP n’est autre que …Claude Oreiller, le directeurdes TPC sans qui rien de toutça n’aurait été possible. On ap-pelle ça boire le calice jusqu’àla lie … En arrivera-t-on à trou-ver la sanction bien cruellepour celui qui avait trouvé judi-cieux de s’en prendre à la dé-fense collective du personnelvaudois? Tout en refusant dereconnaître ses erreurs dans

un dossier pourtant mal em-manché. Malgré la clarté duverdict, nous ne saurions pren-dre de haut cet homme à l’atti-tude jusqu’au-boutiste. Laisse-ra-t-il tomber les armes pours’asseoir à la table des négo-ciations ou mènera-t-il une au-tre bataille au risque de provo-quer une nouvelle escalade?Quel que soit le choix de Mon-sieur Oreiller, le SEV sera prêt.Pour la défense des intérêts deses membres. Vivian Bologna

Le SEV sort grand vain-queur de son litige avecles Transports publicsdu Chablais. En moinsd’une heure, la Com-mission paritaire pro-fessionnelle a constatéque la CCT cadre vau-doise n’avait pas étérespectée dans le cadred’un licenciement.

Le directeur des TPC boitle calice jusqu’à la lie

La Commission paritaire professionnelle vaudoise donne raison au SEV

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Le SEV a volé dans les plumes du directeur des TPC, Claude Oreiller.

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ENSEMBLE NOUS SOMMES TOUJOURS PLUS FORTS

Recrute des collègues, fais-les adhérer au SEV et tu recevras de nouvelles primes attractives !